Le Livre de Juges
ID
aeb019
Sprache
FR
Gesamtlänge
18:43:38
Anzahl
22
Bibelstellen
Juges
Beschreibung

1. Juges 01v1-16
2. Juges 01v17-2v5
3. Juges 02v6-3v4
4. Juges 03v1-11
5. Juges 03v12-31
6. Juges 04
7. Juges 05
8. Juges 06v1-21
9. Juges 06v22-40
10. Juges 07
11. Juges 08
12. Juges 09
13. Juges 10v1-11v10
14. Juges 11v11-12v15
15. Juges 13v1-23
16. Juges 13v24-14v20
17. Juges 15v1-16v5
18. Juges 16v4-31
19. Juges 17-18v6
20. Juges 18v6-19v30
21. Juges 20v1-28
22. Juges 20v29-21v25
Automatisches Transkript:
…
J'aimerais lire avec vous le premier chapitre du livre des juges, verset 1 jusqu'à 16 pour ce matin.
Juge 1, verset 1.
Il arriva après la mort de Josué, que les fils d'Israël interrogèrent l'Éternel, disant,
Qui de nous mentra le premier contre le Cananéen pour lui faire la guerre ?
Et l'Éternel dit, Judas mentra.
Voici, j'ai livré le pays en sa main.
Et Judas dit à Simeon son frère, Monte avec moi dans mon lot et faisons la guerre contre le Cananéen.
Et moi aussi, j'irai avec toi dans ton lot.
Et Simeon alla avec lui.
Et Judas menta, et l'Éternel livra le Cananéen et le Phérésien en leurs mains.
Et ils les frappèrent à Bézèque, dix mille hommes.
Ils trouvèrent Adoni Bézèque à Bézèque.
Ils lui firent la guerre et frappèrent le Cananéen et le Phérésien.
Et Adoni Bézèque s'enfuit, et ils le poursuivirent et le saisirent.
Ils lui coupèrent les pouces des mains et des pieds.
Et Adoni Bézèque dit, soixante-dix rois ayant les pouces de leurs mains et de leurs pieds coupés,
ramassés sous ma table, comme j'ai fait, ainsi Dieu m'a rendu.
Et on l'amena à Jérusalem, et il y mourut.
Et le fils de Judas avait fait la guerre contre Jérusalem.
Il l'avait prise, et il l'avait frappée par le tranchant de l'épée, et avait livré la ville au feu.
Et ensuite, les fils de Judas descendirent pour faire la guerre aux Cananéens qui habitaient la montagne,
et le Midi, et le Pays-Plat.
Et Judas s'en alla contre les Cananéens qui habitaient à Hébron.
Or le nom d'Hébron était auparavant Kiryat Arba.
Et ils frappèrent Chechay, et Achiman, et Talmay.
Et de là, il s'en alla contre les habitants de Débir.
Or le nom de Débir était auparavant Kiryat Sefer.
Et Caleb dit, à qui frappera Kiryat Sefer et la prendra, je lui donnerai ma fille Axa pour femme.
Et Othniel, fils de Cenas, frère finé de Caleb, l'a pris.
Et Caleb lui donna sa fille Axa pour femme.
Et il arriva que comme elle entrait, elle l'incita à demander à son père un champ.
Et elle descendit de-dessus l'âne.
Et Caleb lui dit, qu'as-tu?
Et elle lui dit, donne-moi une bénédiction.
Car tu m'as donné une terre du Midi, donne-moi aussi des sources d'eau.
Et Caleb lui donna les sources du haut et les sources du bas.
Et les fils du Kénien, beau-père de Moïse, étaient montés de la ville des Palmiers
avec les fils de Judas au désert de Judas, qui est au Midi d'Arad.
Et ils allaient et habitaient avec le peuple.
Jusqu'ici, la lecture de la parole.
Ça doit être difficile pour plusieurs parmi nous de comprendre l'intention de ce livre
et aussi l'intention que nous avons avec ces méditations, ces lectures.
Ce serait peut-être bon de lire ensemble un verset, d'abord dans 1 Chrétien 10.
Le Nouveau Testament nous montre que pour les croyants de cette dispensation,
donc les croyants qui appartiennent à l'Église de Dieu,
que Dieu a donné tout l'Ancien Testament comme un livre d'illustration.
Les enfants aiment voir les livres d'illustration, n'est-ce pas?
Et puis Dieu nous donne maintenant à tous les croyants un livre plein d'illustration.
Il explique ce sens dans 1 Chrétien 10, verset 11, lorsqu'il résume l'histoire d'Israël.
Dans l'histoire d'Israël, l'apôtre dirigé par l'Esprit nous dit,
or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, ou si vous voulez, illustrations, images,
et elles ont été écrites pour nous servir d'avertissement.
Et d'autres versets de la parole nous disent pour notre instruction, pour notre correction,
pour notre encouragement, pour notre consolation.
Et ainsi nous voyons aussi que le Nouveau Testament explique que ces histoires
et même les détails de la loi ont été donnés pour notre instruction.
Donc aussi ce livre, duquel nous avons lu juste une petite partie,
doit avoir une signification spirituelle pour nous.
Lorsque j'utilise le mot spirituel, ça veut dire une signification qui a un sens spirituel,
et aussi un sens moral.
Mais ça n'enlève pas la signification littérale.
Ce sont des histoires littérales, ce ne sont pas des fables ou des imaginations.
Ce sont des histoires littérales que nous lisons.
Mais nous aimons maintenant poursuivre le sens spirituel,
selon l'instruction d'un chrétien d'Is et d'autres versets dans le Nouveau Testament.
Mais pour pouvoir saisir cette signification, il faut voir aussi le contexte.
Lorsque nous étudions la parole de Dieu, il est toujours important de saisir le contexte.
Donc dans quel contexte ce livre des juges est placé, vous voyez ?
On n'a pas le temps ce matin d'examiner les livres qui précèdent les juges,
mais c'est bon peut-être de mentionner brièvement quelques points.
Le premier livre de la Bible, c'est la Genèse,
ce qui signifie origine, ou dans l'hébreu, au début.
Donc le livre de la Genèse nous donne les débuts, les origines.
Les origines en rapport avec la création.
Les origines aussi en rapport avec la vie que Dieu donne.
On voit beaucoup de principes dans le livre de la Genèse
qui sont mentionnés là déjà et plus tard élaborés dans la parole de Dieu.
Il y a un thème, par contre, qu'on ne trouve pas dans le livre de la Genèse.
C'est la pensée de la rédemption.
Et dans l'Exode, nous voyons deux thèmes.
Là, on voit les noms de ceux qui appartiennent au peuple de Dieu.
Ça, c'est donc une nouvelle phase, pour ainsi dire.
C'est Dieu, le créateur, qui se révèle dans le livre de la Genèse.
C'est Dieu qui donne la vie, qui appelle Abraham, etc., dans la Genèse.
Mais c'est le même Dieu qui veut avoir un peuple dans ce monde,
dans ce monde où il est rejeté.
Vous voyez, le créateur est même rejeté par ses propres créatures.
Tout le monde est en rébellion depuis la chute.
Par contre, par la grâce de Dieu, Dieu a cherché un peuple.
Il leur a donné la nouvelle vie, par la nouvelle naissance.
Et ainsi, Dieu veut délivrer ce peuple de toute influence de ce monde.
C'est ça qu'on trouve dans le livre d'Exode.
Et c'est encore important pour nous aussi, pour les enfants aussi, à réaliser ceci.
Si vous avez accepté par la foi le Seigneur Jésus comme votre sauveur,
il faut maintenant continuer sur ce chemin et voir ce que Dieu veut que vous fassiez,
que Dieu veut que vous soyez membres du peuple de Dieu.
C'est ça qu'on trouve dans l'Exode.
Et Dieu délivre ce peuple de la puissance du péché, de la puissance de Satan, de la puissance de la mort.
Et il veut avoir ce peuple avec lui dans ce monde.
Et ce monde est un désert pour la foi.
C'est ça qu'on trouve dans l'Exode et nombre.
Et on voit que Dieu habite maintenant avec son peuple dans ce monde.
Mais vous voyez, Dieu avait des plans.
Dieu avait un conseil.
Quel plan est-ce que Dieu avait pour son peuple?
Il avait le plan de les introduire dans son pays.
Le pays qu'il avait réservé pour Abraham.
Et ainsi, Dieu a réservé un pays, vous voyez, pour nous, pour le peuple de Dieu.
Pour le peuple de Dieu de cette dispensation.
Je ne suggère pas que Dieu a mis de côté Israël entièrement.
On va voir dans la parole de Dieu que Dieu a encore un plan pour son peuple terrestre.
Mais nous avons affaire aussi avec le conseil de Dieu pour nous, un peuple céleste.
Et là, on voit que Dieu avait un plan dès avant la fondation du monde.
Un conseil qui est appelé le propos éternel.
Et vous voyez, Dieu aime introduire son peuple dans ses pensées, dans la jouissance de ses pensées.
Et nous avons chanté ce matin notre Seigneur Jésus qui est maintenant dans la gloire, dans le ciel.
Vous voyez, Dieu aime que les croyants jouissent des choses célestes, des bénédictions célestes aujourd'hui.
Mais Satan ne veut pas qu'il y ait sur cette terre des gens qui appartiennent au ciel.
Satan veut garder tout le monde sous son contrôle.
Il hait les chrétiens.
Maintenant, dans le livre de Josué, on voit comment ces promesses de Dieu sont réalisées.
Comment ils entrent dans le pays que Dieu avait promis à abrindre.
Et ainsi, on voit dans le livre de Josué des images pour le peuple de Dieu aujourd'hui.
Comment entrer dans la jouissance des choses célestes.
Il faut conquérir le pays. Il faut conquérir pratiquement ses bénédictions.
D'un côté, Dieu avait donné tout le pays.
Et ainsi, Dieu a donné toutes les bénédictions célestes à tous les croyants.
Aucune exception.
Aucune exception.
Éphésiens 1, verset 3.
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a bénis avec toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, dans le Christ Jésus.
Aucune exception. C'est pour tout le peuple de Dieu.
Mais il faut que le peuple entre dans le pays.
Que le peuple mette ses pieds sur cette terre.
En autres mots, que nous prenions possession de ses bénédictions.
C'est ça le point.
Pour résumer, on a dans le livre d'Exode l'œuvre de Dieu pour nous.
Pour nous délivrer. Pour nous racheter.
Dans le désert, on ne peut pas parler des détails du désert maintenant.
Ça va trop loin.
Mais dans le désert, on voit une œuvre de Dieu en nous.
Pour nous former. Pourquoi ?
Pour nous rendre prêts.
Pour entrer dans le pays.
Dans le désert, on voit que le peuple d'Israël, en général, a méprisé le pays.
Ils ont méprisé les pensées de Dieu.
Pour expliquer ce que ça veut dire, imaginons que nous recevons un beau cadeau.
Un beau présent de quelqu'un.
Très précieux.
Puis on le jette par terre.
On ne le regarde pas même.
On ne prend pas même la peine d'ouvrir le paquet.
Vous voyez, c'est honteux.
C'est terrible.
Et c'est ça que le peuple d'Israël a fait avec les bénédictions que Dieu avait préparées pour eux.
Lorsqu'ils étaient dans le désert, ils ne voulaient pas le pays.
On peut le lire dans Nombre 13 et 14.
Ils ont méprisé le pays que Dieu avait dans son cœur de leur donner.
Et ainsi, malheureusement, la plupart des chrétiens ont méprisé les bénédictions célestes que Dieu leur donne dans le Seigneur Jésus.
Méprisé.
Et pratiquement, ça peut m'arriver, ça peut nous arriver, qu'on méprise ces bénédictions.
Qu'on ne prenne pas le temps de les étudier, d'étudier les épitres qui nous parlent de ces bénédictions.
D'étudier les évangiles, surtout l'évangile selon Jean qui nous parle de ces bénédictions.
Et on mépris ainsi ces bénédictions.
Mais dans le livre de Josué, nous avons des encouragements, des illustrations pour nous aider à entrer dans le pays.
Et là, on voit l'œuvre de Dieu avec son peuple.
Dieu veut avoir son peuple avec lui pour partager avec lui les secrets de son cœur, les bénédictions de son cœur.
C'est pour ça que Dieu nous donne tant d'illustrations pour nous aider.
Et dans le livre de Josué, on voit d'abord l'entrée du pays.
Ça, c'est une longue histoire jusqu'au chapitre 6.
Et puis, la conquête du pays.
Ce sont des histoires très intéressantes, mais nous ne pouvons pas les étudier maintenant.
Si vous voulez, vous pouvez le faire à la maison pour voir ce progrès.
Et après la conquête du pays, on voit que Dieu a distribué le pays.
Distribué par le sort.
Chaque membre du peuple, chaque tribu plutôt, et puis chaque famille et ainsi chaque membre avait une place dans le pays.
Et ainsi, comme j'ai dit, chaque royaume a reçu les bénédictions célestes.
Mais aussi chaque royaume a une place spéciale dans ses bénédictions.
Vous voyez, chaque royaume a une relation spéciale comme fils avec le Père.
Et ainsi, Dieu le Père donne une portion spéciale à vous et à moi.
Mais il donne aussi tout le pays.
Ce sont deux pensées qui vont ensemble.
Il ne faut pas les opposer, mais voir les ensembles.
Le peuple a dû prendre pratiquement leur portion.
Donc la conquête du pays, c'était quelque chose pour tout le peuple.
Mais prendre possession de votre possession, de votre héritage, c'est quelque chose pour vous personnellement.
On peut aider, on peut aider mutuellement, on peut donner des instructions.
Mais il faut que vous preniez possession de votre héritage vous-même.
Moi, je ne peux pas le faire pour vous.
Votre mari ne peut pas le faire pour vous.
Ou votre épouse ne peut pas le faire pour le mari.
Ainsi, les parents ne peuvent pas le faire pour les enfants.
Les enfants aussi doivent prendre possession de ces choses personnellement.
C'est bon de commencer à lire la parole à l'âge jeune, comme Timothée l'a fait dans la Bible.
On le voit dans le Nouveau Testament.
Ça va nous préparer pour prendre possession de notre héritage.
Maintenant, on voit dans le Livre de Jojué que Dieu avait une place spéciale pour les sacrificateurs, pour les lévites.
Aussi, une place spéciale où il habitait.
Et on va revenir peut-être cet après-midi à une ville très spéciale dans ce pays, Gilgal.
Gilgal était le point de départ pour leur attaque pour prendre possession du pays.
Et on va en parler cet après-midi, Dieu voulant.
Il y en avait d'autres villes importantes, Shiloh, où le tabernacle était placé à un moment donné.
Où le peuple est venu pour être là, autour de Dieu.
Et là, Dieu les a dirigés.
On a dans le Livre de Jojué aussi deux discours très importants.
Des discours où Jojué a dit au revoir à son peuple.
Où il les a instruits.
Où il a donné aussi un exemple, comme Jojué 24, verset 15, à la fin.
Mais moi et ma maison, nous servirons l'éternel.
On voit ici une attitude de cœur, une décision prise pour le Seigneur.
Et ainsi, Dieu nous demande aussi de prendre une position pour lui.
De prendre une décision et de rester avec cette décision.
Et on va voir ceci aussi dans le cas de Caleb et de sa fille Aksa, dans le passage que nous avons lu.
Dans Jojué 23, il a averti les dirigeants.
Et aussi dans le chapitre 24, il a donné des instructions pour ôter les dieux, les idoles qu'ils avaient au milieu d'eux.
Et on va voir dans le chapitre des juges qu'ils n'ont pas obéi.
Ils n'ont pas suivi les instructions de Jojué.
Voilà, je vais revenir à ça tantôt.
Parce qu'il est important maintenant à rédiger ce que Jojué signifie pour nous.
Pour comprendre ceci, je dois revenir un peu à ce qu'on a eu.
Moïse était le grand libérateur du peuple de Dieu de l'Égypte.
Moïse était aussi le grand prophète, le grand apôtre qui les a dirigés à travers le monde.
Et ainsi, Moïse est une image de notre Seigneur Jésus dans sa vie ici-bas.
Le grand prophète venu de Dieu pour présenter les pensées de Dieu.
Le grand apôtre, il est aussi aujourd'hui dans la gloire.
Le Seigneur Jésus est le grand apôtre, l'épître aux Hébreux.
Mais on voit que Moïse est mort.
Et ainsi, on voit aussi que le Seigneur Jésus n'est plus avec son peuple sur la terre.
Par contre, il est avec son peuple de la gloire.
Nous voyons donc le Seigneur Jésus présenté par Moïse.
Et après sa mort, il est récité et glorifié.
Dieu l'a exalté.
Il est maintenant dans la gloire. Nous avons chanté de lui.
L'homme qui est maintenant à côté de la majesté dans la gloire.
Et le Seigneur Jésus a envoyé son esprit.
Et par son esprit, il est avec son peuple.
Et c'est ça qu'on voit dans le livre de Josué.
Josué nous parle de notre Seigneur Jésus, l'homme glorifié qui est avec son peuple par son esprit.
Mais ce n'est pas tout.
Josué nous parle aussi de cette première génération.
On le verra aussi dans chapitre 2 du livre des juges.
On le voit aussi dans Josué 24, lorsque Josué est mort.
On se demande, mais si Josué a une image de notre Seigneur Jésus, comment est-ce qu'il peut mourir?
Parce que le Seigneur Jésus dans la gloire, il ne meurt pas.
C'est vrai.
Donc, le Seigneur Jésus, qui est dans la gloire maintenant, ne peut pas mourir.
Mais la génération à laquelle il s'est montré d'une façon particulière, la génération des apôtres, a décédé.
Cette génération restait longtemps jusqu'au jour de Jean, l'apôtre Jean, mais lui aussi est mort à un moment donné.
Donc, dans ce sens-là, on peut dire que Josué est mort.
Josué signifie le Seigneur Jésus par son esprit, avec cette première génération.
Et pour comprendre vraiment la signification pour nous, on devrait lire acte 20, verset 32.
Je vais revenir à acte 20 tantôt, mais peut-être c'est bon de lire simplement ce verset pour saisir ce que ça veut dire.
Là, dans acte 20, l'apôtre Paul a prévu qu'il ne serait plus là.
Comme Josué, il a prévu qu'il ne serait plus là à un moment donné.
Ainsi, l'apôtre Paul a donné des instructions aux anciens, comme Josué l'a fait.
Il résume l'œuvre de Dieu par lui, ce que Dieu avait donné aux Éphésiens par l'apôtre Paul.
Ainsi, Josué le fait. Il répète toute l'histoire d'Israël, d'Abraham, jusqu'au jour où il parlait à eux.
Ainsi, on voit un parallèle très clair entre Josué, au moment de son départ, et l'apôtre Paul, le moment où il a donné ce discours aux anciens d'Éphèse.
Et après ces instructions, il dit même qu'il ne verrait plus sa face.
Et dans le verset 32, il dit, et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, qui a la puissance d'édifier et de vous donner un héritage.
Vous voyez, c'est ici un passage de génération, pour ainsi dire.
Paul s'en va. Les apôtres sont morts, ne sont plus avec nous.
Et dans ce sens-là, cette énergie qui était au milieu des croyants, au début, donc dans le premier siècle, n'est plus là.
Et ça s'est donc indiqué par la mort de Josué et par la mort de Paul.
Mais les ressources de Dieu sont là.
Et on voit ici dans ce verset 32 qu'il met l'emphase sur ceci.
Maintenant, je vous recommande à Dieu.
Dieu reste le même.
Les anciens sont partis avec Paul aussi.
Il n'y a plus d'anciens ordonnés comme dans ce jour-là.
Ça n'existe plus selon les pensées de Dieu.
Mais la parole de Dieu est là.
La parole de sa grâce est là.
Et cela nous suffit.
Parce qu'il dit qu'il a la puissance d'édifier et de vous donner un héritage.
Vous voyez, de vous donner un héritage.
C'est exactement de ce que nous parlons.
Cet héritage, c'est donc cette vie éternelle ou cette bénédiction céleste de laquelle nous avons parlé, que Dieu nous donne.
Mais, vous voyez, de vous donner un héritage avec tous les sanctifiés veut dire donner la jouissance pratique de ces choses.
C'est ça que Dieu veut.
Que nous jouissions de ces choses.
Et ainsi, les ressources sont en lui.
Et ce matin, avec l'aide du Seigneur, on aime voir un peu les ressources que nous avons dans les temps où ces grands dirigeants ne sont plus avec le peuple de Dieu.
L'apôtre Paul n'est plus avec nous.
Mais nous avons ses écrits.
Nous avons la parole de Dieu et la parole de sa grâce.
Ainsi, dans les jours de Josué, après les jours de Josué, il n'était plus là.
On lit dans Jésus 1, verset 1.
Il arriva après la mort de Josué.
Ça, c'est donc la date pour ainsi dire.
Ainsi, on peut dire, après la mort de Moïse, Josué est venu.
Josué continue l'histoire.
Ainsi, après la mort de Josué, le fils d'Israël continue l'histoire.
Mais la grande question est vraiment, comment ils vont continuer?
Et ça, c'est pour nous aussi le point.
On peut jouir de certains enseignements.
On peut jouir de la présence de certains frères, nos ancêtres.
Mais à un moment donné, Dieu dit, mais c'est à vous maintenant.
Comme Josué le fait dans Josué 24.
À un moment donné, il montre clairement maintenant, c'est à vous.
Qu'est-ce que vous allez faire avec ces choses?
Et ainsi, Dieu place devant nous cette responsabilité.
Qu'est-ce que vous allez faire avec toutes ces choses?
Avec ce beau pays que je vous ai donné?
C'est ça la question que Dieu nous demande aujourd'hui.
Est-ce que vous allez prendre possession de ce pays?
Est-ce que vous allez vraiment vous occuper de ces bénédictions célestes?
Et malheureusement, on n'a pas le temps vraiment d'étudier tous ces passages.
Mais si vous voulez étudier à la maison,
j'encouragerais beaucoup de lire le début de Tite 1,
qui parle de cette promesse éternelle et de cette vie éternelle.
Et aussi 2 Timothée 1 au début, qui nous parle de cette promesse.
Et Tite 3, il y a une référence à ça.
Ça nous montre que Dieu avait quelque chose dans son corps dès avant la fondation du monde.
Et c'est cette portion ou cet héritage que Dieu veut maintenant partager avec vous et moi.
C'est cette possession que Dieu vous donne.
Et Dieu veut que nous jouissions de cette possession.
Mais si quelqu'un nous donne un pays, c'est-à-dire un héritage,
il faut faire la peine d'y aller.
Il faut faire la peine, peut-être, de régler certaines choses
pour qu'on puisse jouir de cet héritage, de cette maison ou de cette terre, vous voyez.
Et ainsi, on voit que le peuple de Dieu, ici, dans les juges, doit faire quelque chose.
Mais comment est-ce qu'on peut faire quelque chose sans connaître la pensée de Dieu, vous voyez ?
Ça, c'est maintenant la première ressource qui est mentionnée.
Pour pouvoir prendre possession du pays, il faut connaître la pensée de Dieu.
Quoi faire ?
Voilà, nous avons toujours cette ressource de la prière.
Le Seigneur Jésus a dit, à un moment donné, je m'en vais.
Je m'en vais.
Dans Jean 14, 15 et 16, on le voit.
Mais il a dit, vous pouvez prier.
Dans les Épitres, on le voit aussi que le Seigneur Jésus a laissé cette possibilité.
Et par la prière, il met à notre disposition toutes les ressources que les disciples avaient lorsque le Seigneur Jésus était avec eux.
Vous me comprenez ?
Nous avons donc les mêmes ressources que les disciples avaient lorsque le Seigneur Jésus était avec eux.
Et nous avons même plus de ressources parce que le Seigneur Jésus a donné en plus son esprit que les disciples n'avaient pas ce moment-là, ce temps-là.
Donc, on a ces ressources, les mêmes ressources, mais on doit être dépendant de Dieu pour pouvoir utiliser ces ressources.
Il faut ouvrir nos cœurs pour recevoir de ces ressources.
Et c'est pour ça qu'ils disent, qui de nous montra le premier ?
Donc, la première ressource que nous avons dans un temps de déclin, c'est la prière.
C'est un étroger Dieu.
Maintenant, j'ai utilisé un mot que je n'ai pas encore expliqué, un temps de déclin.
Pourquoi est-ce que j'utilise ce mot ?
On va voir dans le livre des juges qu'après le départ de Josué, tout est allé mal, publiquement.
Publiquement, tout va mal.
Et cet après-midi, on va voir, Dieu voulant, encore comment ce progrès du mal ou ce déclin continue jusqu'à un point absolu de bas.
Et dans ce livre des juges, on voit donc d'abord une introduction pour nous expliquer comment ce déclin a eu lieu.
Le déclin a eu lieu parce qu'ils n'ont pas vraiment écouté la voix de Dieu.
C'est là où le déclin commence.
Et on va voir, même dans ces premiers versets, que c'est là leur manque.
Ils n'ont pas vraiment écouté la voix de Dieu.
Ils n'ont pas mis en pratique ce que Dieu leur avait dit.
Et cela a de graves conséquences.
Et ces graves conséquences nous sont présentées surtout dans chapitre 1, à la fin, chapitre 2.
Et on va voir ces conséquences que Dieu a permises.
Que les nations qu'il devrait détruire resteraient dans le pays.
Et dans chapitre 3 jusqu'au chapitre 16, on va voir des réveils que Dieu a permis.
Dieu a permis certains réveils dans ces périodes de déclin.
Mais c'était toujours un peu plus bas.
Le niveau général est devenu plus bas.
Et la troisième partie du livre des juges nous parle, c'est un supplément, de l'état moral qui était là déjà au début.
Dans juges 17 jusqu'à 21, on voit un résumé de ce qui se passait déjà dans les jours de Phinée.
Phinée était le grand sacrificateur, le souverain sacrificateur.
Donc, dans un temps où les apôtres ne sont plus là, où les dirigeants que Dieu avait donnés au début ne sont plus là,
c'est à nous d'introger Dieu, à connaître ses pensées.
Qu'est-ce que Dieu répond?
Ok, je m'excuse, il faut encore expliquer un autre point.
Qui de nous montra le premier contre le cananéen?
Quelquefois, on a de la misère à comprendre ici.
Pourquoi est-ce que ce peuple a dû exterminer toutes ces nations?
Pour comprendre ce point, il faut réaliser que Dieu avait donné beaucoup de temps à ces nations de se repentir.
Ces nations sont mentionnées déjà dans Genèse 15, où Dieu a parlé à Abraham de sa semence.
Que sa semence posséderait, à un moment donné, ce pays promis.
Et Dieu avait attendu longtemps. Il a dit, l'iniquité des Amoriens n'est pas encore à son apogée, à son comble.
Et Dieu attend. Il a attendu à peu près 400 ans.
Et même après ce temps-là, Dieu a donné encore du temps pour que ces gens se convertissent, pour qu'ils se repentent.
On le voit dans l'histoire de Rahab.
Rahab dans Josephus II, c'est un exemple, on voit l'œuvre de Dieu et une entière conversion, la repentance.
Et pour ces nations, c'était encore le temps, même ce jour-là.
Mais ils se sont endurcis contre Dieu, sauf certaines exceptions.
Mais la plupart s'est endurci contre Dieu.
Et ils vivaient dans un état moral tellement terrible, entièrement sous la puissance du diable.
Je ne peux pas décrire les choses qu'ils ont faites là.
C'est horrible, entièrement sous la puissance du diable.
Mais c'était le pays de Dieu, vous voyez.
Toute la création appartient à Dieu.
Donc, à un moment donné, Dieu a le droit d'intervenir, de dire, jusqu'à ce point-là, et maintenant, ça suffit.
Et on vit dans les mêmes jours aujourd'hui, où cette dégénération continue, jusqu'à ce que Dieu dise, ça suffit, j'arrête.
Dieu se sert donc du peuple d'Israël pour exécuter son jugement sur ces nations.
Dieu est juste, aucun doute là-dessus.
Dieu n'est pas injuste ici, en exterminant ces nations.
Mais vous voyez, Dieu veut le faire par son peuple.
Il veut leur donner cette portion, ce pays qu'il avait dans son corps, leur donner.
Donc, Dieu se sert aussi de son peuple pour exterminer ces nations.
Mais c'était le jugement de Dieu.
Ça, c'est important à réaliser.
Par contre, il y a aussi un contraste avec nos jours.
Nous ne sommes jamais appelés par Dieu à exterminer des personnes.
D'ailleurs, ce n'est pas notre responsabilité, ce serait la responsabilité du gouvernement.
Le gouvernement a reçu la puissance de tuer des personnes.
Aucune autre autorité ne peut le faire.
Donc, ça, c'est un rapport avec l'importance d'exterminer ces nations.
Et Josué, mais aussi Moïse, avait averti.
Il avait dit, si vous ne le faites pas, ces nations vont vous influencer.
Et après un certain temps, vous allez faire la même chose.
Et c'est ça qui est arrivé.
C'est ça qu'on voit dans le livre de Jésus.
Ils étaient désobéissants.
Donc, voilà quelle leçon pour nous.
Être obéissant pour faire exactement ce que Dieu nous dit.
Où est-ce qu'on voit donc ce combat pour nous dans la parole de Dieu ?
Et là, j'aimerais suggérer que vous lisez Ephésiens 6.
J'ai mentionné tantôt l'entrée du pays, prendre possession du pays, la conquête et tout ça.
Mais maintenant, le peuple a le pays.
Mais là, ils doivent être forts dans le pays, contre l'ennemi.
Ils doivent être forts pour garder le pays.
Et ainsi, ils doivent vraiment se remettre au Seigneur.
Être dépendants de lui pour garder ce pays.
Ils ne l'ont pas fait.
Et ainsi, on voit que beaucoup de chrétiens n'étaient pas fidèles en rapport avec ce combat qu'on a dans Ephésiens 6.
Ce combat qu'on ne peut pas étudier maintenant non plus, mais vous pouvez le lire chez vous.
Ephésiens 6, à la fin, on a ce combat contre les autorités.
Paul le dit déjà dans 2 Chrétiens 10.
Notre guerre, notre combat n'est pas contre les puissances de chair, contre le sang et la chair, mais contre ces puissances de l'ennemi.
L'ennemi peut se servir de la chair et du sang pour nous opposer.
Mais le vrai combat est contre les puissances de l'ennemi, les autorités.
Tout cela, on voit dans Ephésiens 6.
Les puissances du diable.
C'est là le conflit que nous avons.
Et là aussi, on voit dans Ephésiens 6 que ce conflit est réalisé sur nos genoux.
On voit là un soldat qui a toute l'armure de Dieu pour faire ce conflit.
Je répète, ce serait très intéressant vraiment à étudier ce chapitre parce que cela nous montre exactement ce que nous devons faire selon ces instructions des juges.
Mais ce combat est réalisé sur nos genoux.
Comme ici, qui de nous montra le premier?
Et l'Éternel dit, Judas montra.
Il donne la réponse, voici j'ai livré le pays en sa main.
Donc, c'est la promesse de Dieu de sa part d'aider maintenant à prendre possession de son héritage.
Le pays était déjà conquis en entier, dans son ensemble, dans son entier.
Maintenant, il fallait qu'il prenne possession de son héritage, de sa portion.
Et Dieu lui vient en aide aussi pour prendre possession de cette partie.
Mais là, qu'est-ce que Judas dit? Verset 3.
Judas dit à Siméon, son frère, monte avec moi.
Vous voyez, Judas avait l'exercice.
Judas était indiqué par Dieu de faire ce combat.
Et maintenant, il engage son frère.
Dans le livre de Josué, on voit clairement que Siméon était dans une position inférieure comparée avec Judas.
Judas avait une portion très grande.
Et Judas avait même donné une portion de son héritage à Siméon.
Donc, Siméon avait vraiment une place inférieure.
Mais, il fallait aussi que Siméon écoute la voix de Dieu.
Donc là déjà, on voit un élément de faiblesse.
De notre côté, on pourrait dire, mais c'est précieux quand même, ces relations fraternelles.
Et c'est vrai.
De notre côté, il faut apprécier les relations fraternelles que Dieu nous donne.
Dieu, le Seigneur, nous donne des frères, des sœurs.
Ce sont des relations dans lesquelles il nous a placés.
Et on doit apprécier ces relations.
C'est d'ailleurs une de nos ressources.
Quelle joie dans le temps du déclin si nous pouvons être ensemble.
Dernièrement, j'ai lu l'histoire de Jonathan qui est allé combattre les Philistins avec son jeune homme qu'il avait avec lui, qui a porté ses armes.
Il avait la communion entre les deux.
C'était comme un frère, un lien fraternel.
C'est très précieux.
Et c'est donc une des ressources que Dieu nous donne dans un temps de déclin.
Que nous avons encore des frères avec les mêmes exercices.
On le voit même dans le livre de Malachi, à la fin de l'histoire d'Israël.
Même là, dans le temps de ruines, il y en avait qui parlaient ensemble.
Vous voyez, ce sont des ressources que Dieu nous donne aussi.
Mais on doit être dépendant de Dieu, même dans ses liens fraternels.
C'est ça le point qu'on doit saisir ici.
Les relations fraternelles, c'est quelque chose que Dieu donne.
C'est une bénédiction.
Mais même là, on doit être dépendant de Dieu pour être exercé.
Pour être dirigé par Dieu.
Donc, Simeon devrait être exercé lui aussi.
Malgré le fait qu'il était inférieur à Judas.
Ok, dans le verset 3.
Monte avec moi dans mon lot et faisons la guerre contre le Cananéien.
Et moi aussi, j'irai avec toi dans ton lot.
Donc, c'est ici comme un pacte qu'ils font les uns pour les autres.
Ils vont aider mutuellement.
Ce qui est bon.
Mais il y a ici donc cet élément de faiblesse.
Parce que c'est un manque de dépendance de Dieu.
Et Simeon alla avec lui.
Et puis, on lit dans le verset 4.
Judas monta et l'Eternel livra le Cananéien et le Phérésien dans leurs mains.
C'est la grâce de Dieu.
Et c'est souvent le cas pour nous aussi.
Que nous faisons quelque chose pour le Seigneur dans la dépendance.
Mais que c'est mélangé avec un élément de faiblesse.
Comme on le voit ici.
Mais le point que j'aimerais souligner vraiment.
Parce que ça, c'est le point de départ.
Un élément de désobéissance.
Et on va voir plus tard.
Surtout dans la deuxième partie de la parole de Dieu.
Où ça nous amène.
Donc, ils ont la conquête.
Ils ont la victoire.
Ils frappèrent à Bézèque dix mille hommes.
Ils trouvèrent Adonis Bézèque à Bézèque.
C'était un des seigneurs du pays qui était resté après la conquête du pays.
Peut-être pas avec la même autorité que les rois que Josué avait exterminé.
Mais quand même, un homme avec une grande autorité quand même.
Une grande puissance.
Parce que dans le verset six, nous voyons.
Dans le verset sept, nous voyons qu'il avait soixante-dix rois sous lui.
Qu'il avait conquis.
Donc, ça nous parle de son importance.
Dans le verset six, il y a un autre élément de faiblesse.
Qu'est-ce que les hommes de Judas ont fait ?
Ils le poursuivirent et le saisirent.
Et ils lui coupèrent les pouces des mains et des pieds.
Dieu avait dit par Moïse et par Josué de tuer ces nations.
Même les rois, et justement les rois, ils ne l'ont pas fait.
C'est donc un autre élément de désobéissance.
Et pas seulement cela, ils sont influencés par les coutumes de ces nations.
Parce que c'était leur coutume de couper les pouces des mains et des pieds.
Et ainsi, la même cruauté, ils font.
C'est donc l'influence maintenant de ces nations.
Là où ils sont désobéissants.
Ils auraient dû le tuer tout de suite.
Verset sept, cet homme Adonis Bézèque reconnaît la rétribution de Dieu.
Il reconnaît la main de Dieu.
Cela ne veut pas dire qu'il s'est converti.
Mais il reconnaît que c'est le juste jugement de Dieu qui lui arrive.
Comme j'ai fait, ainsi Dieu m'a rendu.
Et on l'amena à Jérusalem et il y mourut.
C'est un point important.
Ils l'ont amené à Jérusalem.
Jérusalem, c'est l'endroit, selon les pensées de Dieu,
où Dieu devrait habiter au milieu de son peuple.
Si vous voulez lire Deuteronome 12 et aussi le psaume 132, d'autres passages,
vous allez voir que Jérusalem était une place que Dieu avait réservée dans son cœur pour habiter là avec son peuple.
Mais il fallait aussi que le peuple cherche cette place.
Dieu ne l'a pas révélée.
Voilà de nouveau un point duquel on pourrait parler longuement,
mais on n'a pas le temps de le faire maintenant.
Parce que Jérusalem, c'est la place de l'unité du peuple de Dieu.
Où Dieu veut que le peuple habite avec lui.
Donc ça c'est une autre ressource que nous avons.
C'est Jérusalem.
Le Jérusalem.
La Jérusalem de Dieu.
Vous voyez versé vite, « Et les fils de Juda avaient fait la guerre contre Jérusalem et l'avaient prise ».
Jérusalem, c'est la place que Dieu avait réservée pour y habiter.
Et malheureusement, dans l'histoire de l'Église, le peuple a perdu cette place bien vite.
Ici ils l'ont prise, mais plus tard on voit qu'ils n'ont pas habité là.
Peut-être que c'était une partie de Jérusalem et qu'ils n'ont pas pris la forteresse de Jérusalem.
Mais quoi qu'il en soit, on voit qu'au début ils avaient cette ville, mais plus tard ils l'ont perdue.
Donc une autre ressource que Dieu nous donne, c'est Jérusalem.
Mais est-ce qu'on va garder Jérusalem?
Ça c'est la grande pensée.
Versé 9, « Et ensuite les fils de Juda descendirent pour faire la guerre aux Cananéens qui habitaient la montagne, et le Midi, et le Pays-Plat.
Donc ils sont zélés et le Seigneur est avec eux.
Versé 10, « Et Juda s'en allait contre les Cananéens qui habitaient à Hébron. »
Voilà, c'est l'histoire de Caleb.
Si vous voulez lire Jésus 14 et 15, vous allez voir la même histoire avec plus de détails qu'ici.
Comment Caleb avait l'exercice de prendre possession de son héritage.
Caleb voulait prendre possession de son héritage.
Et ainsi il a encouragé tout le monde.
Il a encouragé toute la tribu de Juda pour le faire.
Vous voyez l'influence d'un seul homme.
Et dans les jours de déclin on a donc deux possibilités.
On peut influencer les autres pour encourager, comme Caleb l'a fait.
Caleb veut dire de tout cœur.
Il a suivi le Seigneur avec tout son cœur.
Ou bien on peut influencer les frères et les sœurs par la négligence ou par la désobéissance.
Comme on le voit plus tard.
C'est deux possibilités.
Donc ici on a une autre ressource.
Hébron était prise.
Hébron c'est la place de la communion.
Dieu veut avoir la communion avec nous.
Jérusalem c'est la place où ils ont servi Dieu.
Plus tard le temple, tout ça, le service, l'accès de Dieu.
Mais Dieu veut aussi la communion avec son peuple.
Mais aussi les frères ensemble.
Le psaume 133, on voit cette communion.
Voilà, ça c'est notre Hébron.
Cette communion ensemble dans la présence de Dieu.
Et Judas par l'exercice de Caleb a pris cette possession.
Quel encouragement.
Or le nom d'Hébron était auparavant Kyriath Arba.
C'était donc le chef de cette ville.
Il frappait aussi ses fils.
Ce sont toutes des influences du pays, de ces nations canadiennes contre Dieu.
Il faut donc conquérir ces éléments pour jouir la communion.
Il faut conquérir ces quatre géants.
Kyriath Arba qui était le père.
Et aussi Shechay, Achiman et Tamay pour jouir la communion.
Ainsi aussi dans nos jours il y a des entraves, des empêchements pour la communion fraternelle.
Et la communion avec Dieu.
Il faut conquérir ces éléments, ces empêchements pour jouir la communion.
Et Caleb nous donne l'exemple.
Caleb qui avait le pays dans son cœur.
Qui avait joui du pays et n'a jamais oublié le pays dans son cœur.
Il était toujours là.
Voilà, il a aussi influencé son gendre qui était le fils de son frère Othniel.
Donc un autre encouragement.
Caleb a influencé par son exemple Othniel.
Qui est devenu plus tard un des juges.
Qu'on va voir dans chapitre 3, Dieu voulant.
Et qu'est-ce que lui a fait ?
Verset 11.
Là il s'en allait contre les habitants de Débir.
Or le nom de Débir était auparavant Kyriath Sefer.
Kyriath Sefer veut dire ville du livre.
Et ça c'était donc une autre forteresse des Canadiens.
Hébron qui était appelé Kyriath Arba.
C'était une forteresse qui était construite avant Zohan.
Zohan était une des villes importantes de l'Égypte.
Donc même avant l'Égypte avait fondé ces villes importantes.
Hébron était déjà là.
Ça nous montre donc la puissance que ces Canadiens avaient.
Et comme Kyriath Sefer doit changer de caractère.
Comme Kyriath Arba a changé de caractère.
Ainsi aussi Kyriath Sefer doit changer de caractère.
Cette forteresse qui nous parle de l'intelligence de l'ennemi doit être détruite.
Et ça devient la place où Dieu parle.
Débir veut dire oracle.
Vous voyez la place où il y avait la communion de ces géants.
Et leur puissance est devenue la communion avec les frères.
Ainsi la place où il y avait l'intelligence de l'ennemi.
Avec toute son immoralité a été détruite.
Et est devenue une place où Dieu parle.
Où nous écoutons la parole de Dieu.
L'oracle.
Débir veut dire oracle.
C'est un encouragement pour nous tous.
Pour nos jeunes surtout qui doivent étudier.
On doit être occupé de l'intelligence des Canadiens.
Quelquefois on doit même lire des livres qui ne sont absolument pas bons.
Et puis on doit donc vaincre ces influences.
Pour que cette place devienne l'oracle où Dieu nous parle.
Un autre encouragement on a donc dans le verset 12.
A qui frappera Kyriath Sefer il apprendra je lui donnerai ma fille Aksa pour finir.
Je vais parler maintenant d'Aksa.
Caleb n'a pas seulement influencé Othniel.
Il a aussi influencé sa fille Aksa.
Aksa qui était très décidée on le voit plus tard.
Et dans toutes ces personnes on a donc aussi des images des ressources que Dieu nous donne.
Caleb on ne lit pas de sa mort.
L'esprit de Caleb est resté parmi le peuple de Dieu.
Et ainsi Dieu veut que l'esprit de Caleb reste aussi au milieu de nous.
Pour que nous puissions suivre son exemple.
Pour que nous puissions être des Othniel et des Aksa.
Othniel veut dire lion de Dieu.
Là on a donc la puissance de Dieu qui est mise à notre disposition pour conquérir le pays.
Caleb on a vu déjà entièrement son cœur entièrement pour Dieu.
Et Aksa cela se réfère à notre marche pratique.
L'état subjectif pour ainsi dire.
Son nom veut dire c'était comme une chaîne que les gens ont mis autour de leurs pieds.
Ainsi cela nous parle de la marche.
Et sa marche était bonne comme on va voir maintenant verset 14 et 15.
Elle a incité son mari à demander à son père un champ.
Elle avait vraiment à cœur le pays.
Elle voulait avoir un héritage dans ce pays.
Comme Caleb l'avait voulu.
Et ainsi elle encourage même son mari.
Cela peut nous arriver aussi que la soeur encourage son mari.
Et puis elle demande encore quelque chose à son père verset 15.
Elle lui dit donne moi une bénédiction car tu m'as donné une terre du midi.
Donc sa bénédiction initiale c'était qu'elle a reçu un champ.
Mais maintenant c'était donc une terre du midi.
C'était une portion du pays.
Mais le pays comme tel n'est pas suffisant.
Il faut avoir aussi des fruits dans ce pays.
Et c'est Aksa qui est exercée pour avoir des fruits.
Et pour pouvoir produire des fruits il faut avoir de l'eau.
Vous voyez Dieu nous donne une portion dans le pays céleste.
Mais il faut produire des fruits.
Dans Deuteronome 8 si vous voulez c'est un autre passage qu'on aimerait lire ensemble avec ceci.
Dieu nous parle des fruits du pays.
Dans Deuteronome 11 et 14 également.
Et là on voit l'importance du pays parce que ce pays a produit des fruits.
Et vous voyez Dieu nous donne des bénédictions.
Mais c'est pour avoir des fruits.
Paul a dit béni soit le Dieu et père.
Ça c'est le fruit.
Il a adoré Dieu.
Dieu veut que nous produisons des fruits.
Et là il nous donne encore une autre ressource.
Ce sont les sources du haut et les sources du bas.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Les ressources que Dieu donne maintenant pour que nous puissions produire du fruit.
Pour que nous puissions adorer Dieu et vraiment jouir de ses bénédictions célestes.
Pour produire du fruit pour Dieu.
Ça c'est le point.
Il nous donne les ressources de l'esprit.
Des sources du haut.
Ça veut dire l'esprit qui est venu d'en haut.
On le voit dans Jean 4 déjà.
Lorsque le Seigneur Jésus parle avec cette femme de la Saint Marie.
Après cette conversion, elle parle de l'adoration.
Et le Seigneur Jésus continue.
Il parle de l'esprit qui descendrait et qui produirait une fontaine d'eau vive.
Voilà.
Ce sont les sources du haut.
L'esprit qui est venu du haut du ciel pour être avec nous et pour produire des fruits.
Mais vous voyez le point ici.
Ce n'est pas seulement le fait que nous avons reçu l'esprit.
C'est que nous ouvrions nos coeurs pour que l'esprit puisse opérer.
Pour que nous puissions ôter tous les empêchements pour que l'esprit puisse fonctionner.
Ça c'est le point.
Et ainsi l'esprit va produire des fruits qui montent en haut.
Cette fontaine d'eau vive.
Et aussi l'esprit va produire des effets horizontaux pour ainsi dire.
Des effets horizontaux.
Les sources du bas.
Peut-être on peut penser à Jean VII en rapport avec ceci.
Les sources d'eau, ces eaux vives qui coulent de notre intérieur.
Les choses que nous avons apprises de la parole de Dieu et digérées, nous pouvons partager avec d'autres.
On peut aussi penser à ce que Dieu donne dans les périodes du haut de nos vies ou dans les périodes du bas.
Ou nous sommes déprimés.
Ou nous sommes dans la vallée.
N'importe dans quelle situation dans nos vies, il y a ces sources d'eau vive disponibles pour nous.
Ça c'est un encouragement.
Donc on voit que Dieu donne des encouragements à son peuple.
Et que ces ressources sont disponibles toujours.
Dieu a des bénédictions disponibles pour vous et moi.
On peut profiter de ces bénédictions en étant dépendant de Dieu dans la prière.
En jouissant de nos relations fraternelles.
En jouissant aussi de Jérusalem, la place où on peut servir Dieu.
Avoir l'accès de Dieu.
En jouissant de cette communion hébreux.
En écoutant ces oracles, cette parole par le ministère prophétique de la parole.
En jouissant du pays comme Otnier l'a fait, comme Axel l'a fait.
Ayant ces ressources de l'esprit.
Tout cela est disponible pour vous et moi.
Même dans un temps de ruine.
Et on va, pour terminer maintenant ce passage que nous avons lu.
Le verset 16.
Qu'il y a aussi une place pour l'étranger.
On peut expliquer ce verset de deux façons différentes.
On pourrait voir un aspect positif.
Le fait que les Kényens sont venus avec Judas.
Vous voyez, le Kényen c'était le beau-père de Moïse.
Et le beau-frère de Moïse avait refusé d'aller avec Moïse.
On peut le dire d'un nombre dix.
Là d'ailleurs on voit aussi un manque de la part de Moïse.
Parce qu'il voulait que son beau-frère le dirige à travers le désert.
Mais ici on voit donc les descendants de cette tribu.
Qui voulaient rester avec le fils de Judas.
C'est donc quelque chose de positif.
Ainsi ça peut nous arriver que des proches de nous veulent être avec nous.
Parce qu'ils ont vu que Dieu nous bénit.
Plus tard par contre on voit peut-être aussi un aspect négatif.
Ils ne se sont jamais vraiment mélangés.
Ce n'est pas le bon mot.
Mais ils ont toujours gardé leur identité propre au milieu du peuple de Dieu.
Donc on peut interpréter ça aussi d'une façon négative.
Ils n'ont jamais vraiment pris une place au milieu du peuple de Dieu.
Comme Caleb l'a fait.
Caleb avait aussi une origine païenne.
Mais il est devenu le prince de la tribu de Judas.
Les Kényens n'ont jamais fait ça.
Donc ça c'est peut-être une pensée négative en rapport avec eux.
Mais si on poursuit l'histoire de ces Kényens.
On va voir plus tard que les fils de Réchab étaient là.
Même dans les jours de Jérémie.
Où le peuple avait grandement manqué.
Les Réchabites étaient fidèles.
Donc là il était même un exemple pour le peuple.
Quoi qu'il en soit on a toujours des provisions de la part de Dieu pour l'étranger.
Et il faut avoir aussi la même pensée.
C'est les compassions de Dieu.
Envers lesquelles Dieu veut être montré ses compassions.
Vous voyez lorsque Dieu ne montre pas ses compassions.
Parce qu'il a donné des instructions à tuer ces gens là.
Là nous ne devons pas non plus montrer des compassions.
Ou des miséricordes.
Si vous pensez que vous pouvez faire un contrat pour incidir avec le monde.
Ça ne va pas.
Ça va nous rendre incapables à prendre possession du pays.
Si nous avons une alliance avec le monde.
Comme le peuple l'a fait plus tard.
On ne sera pas capable de jouir du pays.
On sera exposé aux influences de ce monde.
Et on va suivre leurs méthodes.
Comme nous avons vu déjà dans le verset 7.
Comment ils ont coupé ses doigts etc.
On va suivre les influences de ce monde.
On va s'associer au monde.
On va par le mariage plus tard.
Comment ils ont même commencé à adorer les mêmes idoles.
Donc c'est le chemin du déclin.
Ça c'est l'arrière-plan.
Mais on a des lumières.
Des lumières qui brillent.
Qui donnent des exemples pour nous.
Qui sont très encourageants.
Puis Dieu voulant cet après-midi.
On va s'occuper donc plutôt de ce progrès du déclin.
Et quel était le résultat en rapport avec la position publique.
Que Dieu a prise avec eux. …
Automatisches Transkript:
…
Juge chapitre 1 verset 17 jusqu'au 2 verset 5. Juge 1 verset 17. Et Judas s'en alla avec Siméon, son frère.
Ils frappèrent le Cananéien qui habitait à Tseffa et détruisirent entièrement la ville. Et on
appela la ville du nom de Orma. Et Judas prit Gaza et ses confins, et Ascalon et ses confins, et Écran
et ses confins. Et l'Éternel fut avec Judas, et il prit possession de la montagne, car il ne dépossédait
pas les habitants de la vallée, parce qu'il avait des chars de fer. Et on donna Hébron à Caleb,
comme Moïse l'avait dit, et il en a dépossédé les trois fils d'Anak. Et les fils de Benjamin ne
dépossédèrent pas les Jébuséens, habitants de Jérusalem. Et les Jébuséens a habité avec les
fils de Benjamin à Jérusalem jusqu'à ce jour. Et la maison de Joseph eut aussi, eux aussi,
montère à Béthel, et l'Éternel fut avec eux. Et la maison de Joseph fit reconnaître Béthel. Le nom
de la ville était auparavant Luz. Et la garde vire un homme qui sortait de la ville, et lui dire,
montre-nous, nous t'en prions, par où l'on entre dans la ville, et nous userons de bonté envers
toi. Il leur montra par où l'on entrait dans la ville. Et ils frappèrent la ville par le tranchant
de l'épée, mais ils laissèrent aller l'homme et toute sa famille. Et l'homme s'en alla dans le
pays des Étiens, et bâtit une ville, et l'appela du nom de Luz. C'est là son nom jusqu'à ce jour.
Et Manassé ne dépossédait pas Beth-Shean et les villages de son ressort, ni Tahanak et les villages
de son ressort, ni les habitants de Dor et les villages de son ressort, ni les habitants de
Jibléan et des villages de son ressort, ni les habitants de Mégédo et des villages de son
ressort. Et le Cananéen voulut habiter dans ce pays-là. Et il arriva que quand Israël fut
devenu fort, il rendit le Cananéen tributaire, mais il ne le dépossédait pas entièrement.
Et Éphraim ne déposséda pas le Cananéen qui habitait à Gézère, mais le Cananéen a habité au
milieu d'eux à Gézère. Zabulon ne dépossédait pas les habitants de Kitran ni les habitants de
Nahalol, mais le Cananéen a habité au milieu d'eux et fut rendu tributaire. Hazer ne déposséda pas
les habitants d'Akko, ni les habitants de Sidon, ni Achlav, ni Aqzib, ni Elba, ni Afrique, ni Réhob.
Et Lazérite a habité au milieu des Cananéens, habitants du pays, car il ne les dépossédait pas.
Neftali ne déposséda pas les habitants de Bet-Shemesh ni les habitants de Bet-Anat. Il a
habité au milieu des Cananéens, habitants du pays. Mais les habitants de Bet-Shemesh et de
Bet-Anat lui devinrent tributaires. Et les Amoréens repoussèrent dans la montagne des Fils
des Dents, car ils ne leur permirent pas de descendre dans la vallée. Et l'Amoréen voulut
habiter dans la montagne de Hérès à Aïzalon et à Chalbim, mais la main de la maison de Joseph
devint forte et ils furent soumis aux tribus. Et la frontière de l'Amoréen était depuis la montée
d'Acrabim, depuis le rocher et en-dessus. Et l'ange de l'éternel monta de Gilgal à Boquim. Il dit,
je vous ai fait monter d'Egypte et je vous ai introduit dans le pays que j'avais promis par
serment à vos pères. Et j'ai dit, je ne romperai jamais mon alliance avec vous. Et vous, vous ne
traiterez point alliance avec les habitants de ce pays. Vous démolirez leurs hôtels et vous n'avez
pas écouté ma voix. Pourquoi avez-vous fait cela? Et aussi j'ai dit, je ne les chasserai pas de
devant vous. Ils seront à vos côtés et leur Dieu vous sera en piège. Il arriva que comme l'ange de
l'éternel disait ses paroles à tous les fils d'Israël, le peuple éleva sa voix et pleura.
Ils appelaient le nom de ce lieu-là, Boquim. Ils sacrifiaient là à l'éternel. Peut-être aussi
un verset dans le Nouveau Testament, Philippiens 2, dans notre premier cantique, nous avons pensé à
ce fait que le Seigneur nous a instruit en vue de ces moments où nous serions seuls, où il serait
absent. Dans Philippiens 2, nous avons l'exemple donc de l'apôtre Paul où il écrit dans versets 12
et 13. Ainsi donc, mes bien-aimés, de même que vous avez toujours obéi, non seulement comme en
ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence, travaillez à votre propre salut avec
crainte et tremblement. Car c'est Dieu qui opère en vous, et le vouloir, et le faire selon son bon
plaisir. Le parallèle ici, ce n'est pas 100% avec le livre des Judes parce que dans l'Épître aux
Philippiens, on n'est pas encore dans le pays. L'Épître aux Éphésiens nous place dans le pays.
Mais la pensée ici, c'est quand même instructive que nous avons des instructions, et maintenant,
dans l'absence des apôtres, nous devons maintenant mettre en pratique ces instructions. Ça c'est la
pensée générale qui est en parallèle. Jésus n'était plus là, maintenant le peuple devrait
mettre en pratique ce que Jésus avait enseigné. Paul, l'apôtre Paul, n'est plus avec nous. Cette
génération des anciens n'est plus avec nous, mais nous avons maintenant les ressources, comme nous
avons vu un peu ce matin, qui nous aident pour mettre en pratique les pensées de Dieu. Et c'est
le vouloir et le faire que Dieu opère, vous voyez. C'est le côté de Dieu, verset 13. De notre côté,
nous devons travailler, pas pour atteindre, je veux dire pour obtenir le salut, ça c'est pas la
pensée, mais pour mettre en pratique les pensées de Dieu. Ça c'est salutaire, pratiquement. Ça nous
garde contre les influences du monde. Ça c'est le salut pratique qu'on voit ici. Et un autre verset
encore, dans Ésaïe 63, nous avons lu dans notre chapitre des juges, de l'ange, et c'est pour ça
que j'aimerais lire aussi Ésaïe 63. On a dans les juges donc un résumé des manques du peuple. Pas
seulement leur faiblesse, mais aussi leur chute. Et ce qui nous frappe, c'est de voir que le Seigneur
était avec eux quand même. Si nous avons une chute, le Seigneur ne nous abandonne pas, parce que nous
nous appartenons à lui. Nous sommes sans peuple. Et la même pensée on trouve dans Ésaïe 63. L'ange
a pleuré à Boquim, on va voir ça plus tard, mais il était avec son peuple, malgré leur déclin,
malgré leur faiblesse. Dans Ésaïe 63, verset 8, il dit, certainement ils sont mon peuple, des fils qui
ne mentiront pas. Ça c'est l'aspect de Dieu, comme j'ai mentionné dans Philippiens 2, verset 13,
c'est l'heure de Dieu, des fils qui ne mentiront pas. Par contre, de notre côté, on voit, il y a
des manques, il y a même quelquefois des mensonges, et on doit toujours discerner entre l'oeuvre de
Dieu, d'un côté, et notre responsabilité. Mais le fait que j'aimerais souligner maintenant, il est
avec son peuple, ils sont chutés, ils ont eu donc des chutes et des faiblesses, et qu'est-ce qu'il
dit? Et il est devenu leur sauveur. Dans le livre des juges, on va voir que Dieu envoie des sauveurs,
pas seulement des juges, parce que la pensée d'un juge, c'est quelqu'un qui juge, et même condamne
s'il est nécessaire. Mais le mot juge est aussi administrateur, c'est quelqu'un qui prend soin du
gouvernement, et quelquefois ces juges sont appelés aussi sauveurs. Et on va voir, si le Seigneur
permet, ça encore plus tard, comment le Seigneur Jésus s'est montré, ou Dieu s'est montré comme
sauveur envers son peuple, à travers ces juges, à travers ces sauveurs. Donc, il est le sauveur
suprême, pour ainsi dire. Il peut se servir des hommes, comme Othniel, et plus tard Gédéon,
et d'autres sauveurs, pour sauver son peuple, pratiquement. Il est devenu leur sauveur.
Maintenant, le verset 9, c'est vraiment un verset clé. Dans toute leur détresse, il a été en détresse.
Eux ont pleuré, il a pleuré. Si vous êtes dans des situations difficiles, où vous devez pleurer,
le Seigneur pleure avec vous. Il était dans toute leur détresse. Il a été en détresse,
même si c'était leur propre faute. Il n'a pas fait des reproches, il n'a pas dit, ok, c'est votre
faute maintenant, je vous laisse là. Non, il est avec eux, malgré le fait qu'eux étaient blâmés pour
tout ce qu'ils ont fait. Voilà l'amour qu'on voit ici de la part de Dieu. Et l'ange de sa face,
les a sauvés. Vous voyez, l'ange est mentionné ici. On va voir ça aussi dans Juge 2. L'ange de
sa face, donc l'ange de la présence de Dieu, qui représente Dieu, les a sauvés. Dans son amour et
dans sa miséricorde, il les a rachetés. Il s'est chargé d'eux, il les a portés tous les jours
d'autres fois. C'est donc le côté de Dieu. On voit toujours, dans le verset 9 par exemple,
tous les résumés de cette histoire, ce que Dieu a fait. Mais, verset 10, ils se rebellèrent. Ce mais
on trouve aussi dans Nehemi 9 et d'autres livres, Daniel 9 et d'autres portions de la parole qui
nous montrent les manques du peuple, ce que le peuple a fait. Mais ils se rebellèrent. C'est ça
le sujet des juges. L'intervention de Dieu, les manques, mais même la rébellion de la part du
peuple. Ils se rebellèrent et contristèrent l'esprit de sa sainteté et il se changea pour eux
en ennemis. On va voir dans le livre des juges que Dieu a envoyé des ennemis. Il les a envoyés. Il se
changea pour eux en ennemis. C'était pour les châtiers. Lui-même, il a combattu et combattu
contre eux. Mais c'était pour leur bien. On a ici les principes de la discipline de Dieu. Si vous
voulez placer un autre mot clé sur le livre des juges, c'est la discipline. C'est pour instruire,
pas seulement pour instruire son peuple, diriger son peuple, aussi pour les discipliner. Mais le
but, c'est toujours qu'ils puissent jouir de cette bénédiction que Dieu a dans son cœur. C'est ça.
Il veut les ramener. Puis si vous voulez continuer la lecture d'Ésaïe 63, c'est très enrichissant.
On voit comment il s'est sauvé d'eux et de leurs besoins. C'est encore la même chose aujourd'hui.
Et on pourrait dire encore plus. Parce que la relation dans laquelle nous avons été placés
est beaucoup plus intime encore que la relation qu'Israël avait avec Dieu. Le Dieu de l'alliance,
on a lu qu'ils ont abandonné l'alliance. L'alliance nous parle de l'amour que Dieu avait
pour son peuple. La relation entre Dieu et son peuple. Plus tard, on va voir, c'est comme un
mariage, un lien d'amour que Dieu avait avec son peuple. Maintenant, le lien que Dieu a avec nous
est encore beaucoup plus intime. Et on ne sait, Christ et l'Assemblée, c'est une relation qui
dépasse encore cette relation qu'on voit entre Israël et l'Éternel. Et ces choses, comme nous
avons vu ce matin dans 1 Chrétien 10, ont été écrites pour notre avertissement et aussi pour
notre encouragement. Maintenant, juge 1, j'aimerais aussi mentionner, si vous prenez des notes, vous
pouvez peut-être le faire une fois, lire le psaume 107. Dans le psaume 107, on voit les voix de Dieu
avec son peuple. Comment il, de leur côté, était infidèle, comme dans le livre des juges, et comment
de son côté, il a sauvé. Il est venu à leur aide. Et ainsi, il y a d'autres passages, comme j'ai
mentionné l'Apocalypse 2 et 3, où on a tout un aperçu de l'histoire de l'Église et aussi
les interventions de Dieu. On voit donc, d'un côté, l'état moral qui est nécessaire pour jouir du
pays. Si vous voyez, si Dieu donne des choses, pour donner un exemple, Israël aujourd'hui est
dans leur pays, le pays de leurs promesses. Mais la condition dans laquelle il se trouve là, n'est
pas selon les pensées de Dieu. Donc, Dieu ne peut pas encore donner vraiment la jouissance de ce
pays, sans empêchement. Par contre, lorsqu'ils se convertissent, lorsqu'ils se repentent, là, il va
leur donner la jouissance de ce pays. Et ainsi, c'est pour nous. Dieu nous a donné toutes les
bénédictions célestes, aucune exception. Pour en jouir, il faut que notre condition soit en accord
avec ses pensées. Ça, c'est maintenant la grande question. Et on voit donc que la condition du
peuple n'était pas correcte. Il y avait des exceptions individuelles, comme Calais, on a vu,
O'Neill, AXA. Ça, c'est l'état moral que Dieu aime voir avec nous, pour pouvoir jouir de ses
bénédictions. Et on a aussi vu les ressources qui sont toujours là, même dans un temps de déclin,
même dans un temps où tout semble être perdu, les ressources de Dieu ne changent pas. Et Dieu
travaille toujours selon les mêmes principes, encore aujourd'hui, dans l'état de la fin,
de la fin de la dispensation. Peut-être qu'on peut simplement suivre maintenant les pensées
qui nous sont présentées maintenant dans juge 1. La deuxième partie du juge 1 souligne maintenant
le déclin. Au début du chapitre, on a vu déjà des faiblesses. Ils n'ont pas obéi 100%, mais on a
eu aussi de bons exemples. Le restant du chapitre 1, c'est plutôt un résumé de leur déclin. Peut-être
même un ordre chronologique, je ne le sais pas, mais en tout cas, c'est un ordre moral. Le déclin
va de plus en plus bas. Judas, de nouveau, est mentionné le premier avec Siméon. Peut-être,
selon cette promesse que Judas avait faite au début du chapitre, Judas dit à Siméon, son frère,
monte avec moi dans mon lot, et moi aussi j'irai avec toi dans ton lot. Verset 3. Ils frappèrent
le Canadien et détruisirent entièrement la ville. J'aimerais souligner que c'était selon les pensées
de Dieu. Absolument. On a vu ce matin comment il était nécessaire de mettre en pratique tout ce
que Dieu avait dit. Et il y a des références, peut-être juste une référence, Deuteronome 7,
verset 2, où Moïse avait dit qu'il devrait faire ceci, Deuteronome 7, verset 1, « Quand
éternel ton Dieu t'aura introduit dans le pays où tu entres pour le posséder, et qu'il aura chassé
de devant toi des nations nombreuses, etc. Cette nation plus nombreuse et plus forte que toi,
donc ça c'est la conquête du pays sous Josué, Dieu a chassé toutes ces nations. Maintenant,
verset 2, que l'éternel ton Dieu les aura livrés devant toi et que tu les auras frappés,
ça c'est Josué, tu les détruiras entièrement. Ça c'est maintenant la responsabilité de ceux
qui vivent après Josué, et aussi à nous. Il les détruira entièrement comme un anathème. » Vous
voyez, Dieu, dans sa sagesse, il a laissé survivre certaines de ces nations, ou une partie de ces
nations, pour tester son peuple, pour les mettre à l'épreuve, vous voyez. C'est ça que Dieu fait
maintenant dans Josué 1 et 2. Il a donc, dans sa sagesse, laissé survivre de ces nations pour
que les nouvelles générations soient maintenant placées devant ces tests. Et c'est pour nous la
même chose. Nous devons faire exactement la même chose, ou les mêmes choses, que nos ancêtres
spirituels ont fait. « Tu ne traiteras point alliance avec elles. » On va revenir sur ça
dans juge 2. « Et tu ne leur feras pas grâce. » C'est très clair, et ce matin j'ai essayé
d'expliquer un peu pourquoi il fallait qu'ils détruisent ce peuple entièrement, pas seulement
pour exécuter le jugement de Dieu, qu'ils avaient mérité, mais aussi pour prévenir à l'ennemi que
ces nations deviennent un piège pour le peuple de Dieu. Donc, ici, Judas est obéissant, et on
appela la ville du nom de Orma. Orma peut dire donc, selon la note, un tiers destruction. Voilà
un exemple positif. Et ça continue encore un peu, et Judas prit Gaza et ses confins, et Ascalon et
ses confins, pour réaliser que toutes ces nations différentes ont une certaine signification. Le
cananéen, c'est le mot général pour ces nations-là, mais dans la parole de Dieu, le cananéen représente
donc une race maudite. On le voit déjà dans Genèse 9, où l'ancêtre de cette nation-là était maudit
par Noé. Et ainsi, ces nations, toutes, étaient caractérisées par cette malédiction que Dieu
avait donnée. Ils étaient sous la malédiction de Dieu, et identifiés entièrement avec les intérêts
du diable. C'est pour ça qu'ils devraient être détruits entièrement. Mais il y a aussi d'autres
ennemis. Verset 18 se réfère aux philistins. Les philistins étaient des descendants du père,
ou de l'ancêtre de l'Egypte, qui est devenu plus tard l'Egypte, Mithraïm, et eux sont venus de
l'autre côté, soit de la mer ou de l'Egypte, pour posséder le pays. Tandis que le peuple de Dieu,
eux, ont connu la sortie de l'Egypte, ont connu la traversée de la mer rouge, ont connu toutes les
expériences du désert, ont connu l'entrée du pays par le Jourdain. Tout cela implique des
leçons spirituelles. On n'en a pas pu parler ce matin. Ça prendrait l'étude de l'Exode et
surtout du Josué pour voir ce que tout cela signifie pour nous pratiquement. Mais Dieu veut
avoir un peuple dans ce pays-là qui a connu toutes ces leçons, qui a expérimenté toutes ces œuvres
de Dieu, comme on va voir plus tard dans chapitre 2, toute la grande œuvre de l'éternel, qui a
réalisé la conversion, qui a réalisé la protection par le sein de l'agneau de Pâques, qui a réalisé
la délivrance de l'Egypte, qui a réalisé la traversée à travers la mer rouge, donc identifiée
avec la mort de Christ, ou plutôt la mort de Christ pour eux. Les leçons du désert. Dieu veut
avoir un tel peuple dans le pays, pas les philistins. Et si on voit donc que les philistins étaient ici
détruits, mis de côté. Plus tard, ils remontent de nouveau. Mais initialement, on voit ici que
Judas a suivi les pensées de Dieu. Pour les philistins, il n'y a aucune place dans le pays
de Dieu. Une race qui n'a aucune place là. Donc Judas connaît les pensées de Dieu ici. Mais qu'est-ce
qu'on va voir maintenant dans le verset 19? Ça peut nous arriver aussi, vous voyez, qu'on fait
certaines choses qui sont correctes, mais on a fait la volonté de Dieu. Parfait. Qu'est-ce qui
arrive maintenant? On a vu déjà que Judas voulait avoir son frère avec lui. Ça c'est un bon signe
d'un côté, mais peut-être c'est un manque de confiance aussi. Et on voit ici qu'il va même
manquer de confiance envers Dieu. L'éternel fut avec Judas. C'est le côté de Dieu. Comme nous
avons vu dans Esaïe 63 aussi, comment Dieu était avec son peuple. Philippiens 2, comment Dieu travaille
en nous. Il est avec nous. Je pense, lorsque je lis ça, l'éternel fut avec Judas, je pense à la
promesse que le Seigneur Jésus nous a laissé. Mathieu 28, verset 20, moi je suis avec vous tous
les jours. Quelle promesse merveilleuse! C'est la fidélité de Dieu. Il prit possession de la montagne.
Ce sont donc des victoires que Dieu lui a données. Mais qu'est-ce qu'on lit? Car il ne déposséda pas
les habitants de la vallée. Pourquoi? Parce qu'il avait des chars de fer. Qu'est-ce que ça veut dire?
L'éternel fut avec Judas. Dans le livre de Josué, on voit que pas la présence de Dieu, même une
grande ville comme Jéricho est tombée. C'est par la foi de la part du peuple. Ici j'aimerais suggérer
il y a un manque de foi du côté de Judas. Un manque de confiance. Et ça peut nous arriver facilement. On
peut faire certaines choses selon les pensées de Dieu, et puis à un moment donné, on manque de foi.
Peut-être qu'on pourrait suggérer ici une autre leçon qu'on va voir plus tard, mais je veux le
mentionner maintenant. Il n'est pas monté de Gilgal. Lorsqu'il a fait ses expéditions, il n'était
pas auparavant à Gilgal. Comme dans Josué, on voit que de tous les combats qu'il a eu, toutes
les expéditions ont commencé de Gilgal, la place de la circoncision. C'est là où ils ont exprimé
pratiquement cette dépendance de Dieu, qu'ils n'ont pas mis de confiance dans la chair. Le moment
où on met la confiance dans la chair, on va manquer. Et ici on voit que Judas manque. Il ne déposséda
pas les habitants de la vallée. Donc, comme je suggère, à cause du fait qu'il n'était pas vraiment
circoncisé pratiquement, ça veut dire qu'il n'avait pas vraiment jugé la chair. C'est le
point de départ. Lorsqu'on manque de juger soi-même, on met peut-être une certaine confiance
en nous-mêmes ou dans les autres, ou d'autres sources que l'homme peut fournir. Puis là, c'est
le point de départ. Comme on voit le point de départ dans l'apocalypse, ils ont abandonné leur premier
amour. Le Seigneur Jésus n'était pas vraiment tout pour eux. Et si on pourrait peut-être suggérer
l'éternel n'était plus vraiment tout pour Judas. L'éternel avait perdu sa place dans le coeur
de Judas. Ça, c'est le point de départ lorsque le Seigneur perd sa place suprême dans notre coeur.
On n'est plus vraiment sous l'impression de la grandeur de Dieu, de sa toute-puissance, de son
amour. Ça, c'est le point de départ. Et on le voit donc ici déjà dans le verset 19. Et où est-ce
que ce point de départ va nous amener? Ça va nous amener donc jusqu'au point où l'ennemi est
entièrement en contrôle, comme dans l'Odyssée, vous voyez, à la fin du chapitre 1. Verset donnant
Héberon à Caleb. Caleb, c'est le vainqueur. Je ne sais pas si j'ai mentionné ce matin déjà cette
expression, mais ça va aider beaucoup si on comprend que les leçons que nous voyons dans
les réveils que Dieu donne, ce sont les vainqueurs. Et nous avons parlé des ressources que nous avons.
Celui ou celle qui utilise ses ressources, qui met sa confiance dans le Seigneur, qui voit la
grandeur de Dieu, qui lui donne sa place, sera un vainqueur. Caleb était un vainqueur. Axa,
sa fille. Odniel, son beau-fils, étaient des vainqueurs. Comme Moïse l'avait dit, ça se
réfère à la promesse générale que Moïse avait faite. Il en a dépossédé les trois fils d'Anak.
On en a parlé ce matin un peu. Anak veut dire le cou, c'est ça. Anak s'est donc caractérisé par la
propre volonté, qu'il ne voulait pas plier son cou devant l'Éternel. Puis l'Éternel le met de côté.
On a vu aussi que ses fils, les produits de la propre volonté, sont mis de côté. Autrement,
on ne peut pas avoir la communion. On ne peut pas jouir la communion lorsqu'un élément de la
propre volonté est maintenu. Maintenant, on suit donc cette ligne de pensée, ce déclin graduel.
C'est très graduel, vous voyez. Qui aurait pu dire à Judas, mais Judas, tu as manqué dans le verset
19. Il fallait vraiment connaître son cœur pour pouvoir ça. Mais l'esprit nous révèle ici un peu
le fait qu'il ne voulait pas déposséder ses habitants de la vallée, parce qu'il avait des
chars de fer. Montre ce manque dans leur cœur. Et parce que dans Josué, on voit que tous ses
ennemis avaient des chars de fer, mais ils étaient détruits quand même à cause de la présence de
Dieu. Verset 21, les fils de Benjamin ne dépossédèrent pas les Jébuséens, habitants de Jérusalem. On a
vu ce matin qu'ils ont pris Jérusalem, mais peut-être ses ennemis sont revenus là. Ou bien,
on doit penser que ça se réfère ici à la citadelle de Jérusalem, la forteresse. Quoi
qu'il en soit, on voit ici que Benjamin n'était pas fidèle et les Jébuséens habitaient avec les
fils de Benjamin à Jérusalem jusqu'à ce jour. Jérusalem, la ville du grand roi. Imaginons que
dans cette ville qui appartenait au grand roi, il y avait ses ennemis. Mais là, on voit quand même
que Dieu est en contrôle. Dieu, c'est tellement merveilleux de voir parce que plus tard, sur le
champ d'Orona, le roi des Jébuséens, le temple a été construit. Je ne sais pas, plus tard, même des
fils des Jébuséens ont eu une place dans le service du temple. Détruit là, c'est un manque de la part
de Benjamin, mais on voit plus tard que Dieu a calculé tout ça dans ses plans. Il s'est servi des
Jébuséens en rapport avec le temple, mais ce côté-là n'est pas mentionné ici parce qu'ici, le point
qui est souligné, c'est le manque de la part de Benjamin. Verset 22, la maison de Joseph. Il faut
réaliser ici qu'on parle maintenant des tribus qui sont dans le pays. C'est quelque chose que je n'ai
pas mentionné ce matin. Il y avait parmi les tribus de Jacob, il y en avait qui ont trouvé
leurs portions de l'autre côté du Jourdain. Et cette partie nous parle des bénédictions terrestres.
Juste brièvement pour le relever, Dieu a donné ses portions par Moïse à ces tribus-là, mais le point
c'est qu'eux n'avaient pas assez d'intérêt pour habiter dans le pays. On parle ici des choses dans
le pays. Et pour le chrétien, pour nous aussi, Dieu nous donne des bénédictions terrestres, mais il a
plus à donner. Et le pays a affaire avec ces bénédictions typiquement chrétiennes. Le fait
que vous avez une bonne santé, c'est une bénédiction terrestre. Mais il y a aussi beaucoup d'incrédules
qui ont de telles bénédictions. Ce sont des bénédictions que Dieu donne comme créateur, mais le pays a affaire
avec les bénédictions ou un héritage que Dieu donne aux chrétiens. Ça c'est le point à saisir. Et
là on voit comment ces tribus, qui sont donc des illustrations pour nous les chrétiens,
comment ils ont manqué à posséder leur héritage, à déposséder l'ennemi. Et comment nous aussi
manquons à le faire. Et comment dans l'histoire de l'Église, l'Église a manqué à le faire. Et ce
déclin graduel nous est présenté ici. Voilà, on a vu déjà Hébron, une ville importante. On a vu
Jérusalem, la ville en relation avec le service et l'accès de Dieu. Maintenant Bethel est mentionné,
une autre ville très importante. La maison de Joseph, eux aussi, montèrent à Bethel. Bethel
est mentionné, je pense pour la première fois dans l'histoire d'Abraham lorsqu'il est entré dans
le pays. Il a construit un hôtel pour l'adoration. Le premier hôtel qu'il a construit là dans le
pays, c'était près de Sikkim. Mais le deuxième hôtel était près de Bethel. Donc le premier hôtel
c'est pour reconnaître le pays, pour être reconnaissant en rapport avec le pays. Mais dans
le deuxième hôtel, il exprime sa communion avec Dieu, l'accès de Dieu près de la maison de Dieu.
Bethel veut dire maison de Dieu. Abraham déjà a joui de la présence de Dieu dans la maison de Dieu.
Mais dans l'histoire de Jacob, on voit comment cela a pris du temps pour Jacob à réaliser la
présence de Dieu dans la maison de Dieu. Ce sont toutes des leçons pour nous aussi. Si vous voulez
étudier tous ces passages en rapport avec la maison de Dieu, cela nous prendrait trop de temps
maintenant. Mais c'est très intéressant de voir ce développement dans la vie de Jacob, comment il
est venu plus tard, revenu à Bethel pour jouir de la présence de Dieu, pour reconnaître que Dieu
est le Dieu de Bethel. Il y a des chrétiens qui aiment avoir une religion, mais qui ne reconnaissent
pas l'autorité et la place du Dieu de la maison de Dieu. Et dans le Nouveau Testament, Timothée 3,
on voit donc la maison de Dieu. C'est Dieu qui a toute autorité là, toute la place. Mais ici,
cette place était occupée par l'ennemi. L'ennemi ne reconnaît pas les pensées de Dieu, la grandeur
de Dieu. Aucune pensée dans le cœur de l'ennemi pour Dieu. Et donc, Joseph va monter à Bethel et
l'éternel fut avec eux. Parce que c'est selon les pensées de Dieu qu'il monte à Bethel. C'est selon
les pensées de Dieu, si nous faisons des efforts pour prendre possession de la maison de Dieu dans
le pays, que Dieu habite avec son peuple, ou Dieu veut partager avec son peuple qui habite
avec lui. Mais qu'est-ce qu'ils font ici? Ce matin, j'ai mentionné une méthode qu'il avait
apprise là des nations. C'était de couper les pouces de leurs mains et leurs pieds. C'était
quelque chose qu'il avait appris de ces nations-là. Ici, ils utilisent une autre méthode des nations
pour entrer dans la ville. Les gardes virent un homme. Les gardes, ce sont des soldats avec
une mission spéciale de la tribu de Joseph. Joseph, ici, est mentionné donc, Ephraim et Manasseh
ensemble, vu comme Joseph, où Bethel était dans leur héritage, dans leur portion. Ils utilisent
donc un homme de la ville, donc de l'ennemi, pour leur montrer le chemin. Montre-nous, nous t'en
prions, par où l'on entre dans la ville. Peut-être une porte secrète, une entrée secrète, ou en
général, le chemin pour entrer. Ce n'est pas la porte qui était connue, mais la pensée, c'est comment
ils pourraient prendre la ville. Et cet homme leur a mentionné la méthode. Comment prendre cette
ville? Mais ça, ce n'est pas déposséder l'ennemi et détruire l'ennemi, parce qu'il laisse l'homme
vivre avec toute sa famille. Dieu avait dit qu'il devrait tuer toutes les nations, toutes leurs
influences. Et puis, ici, il se place sous l'influence d'un homme, avec une bonne intention. Vous voyez,
c'est la même chose dans l'histoire de l'Église. L'Église a adopté des choses, des gentils, des
païens, avec de belles intentions. L'intention était belle, mais la méthode n'était pas autorisée
par Dieu. Aussi, un manque de foi, un manque, vraiment, de la part de Joseph, mettre leur
confiance dans Dieu, qui leur donnerait l'intelligence nécessaire pour prendre la ville. On peut
comparer ça avec les philosophies païennes qui ont été adoptées par l'Église, avec de bonnes
intentions, mais ce n'est pas selon les pensées de Dieu. Et à la fin, ça veut dire que l'ennemi va
contrôler le peuple de Dieu. Et on voit donc que cet homme, pour lui-même, il n'a pas jugé
vraiment les principes du passé. Vous voyez, si les païens entrent dans l'Église, c'est bon,
s'il y a de la repentance. Mais cet homme a continué à vivre et a maintenu ses mêmes
principes. C'est ça qui est arrivé dans l'histoire de l'Église. Ils ont gardé leurs principes.
Cet homme a construit, justement, une autre ville, dans un autre pays, avec le même nom. Donc,
ça veut dire qu'il a gardé les mêmes principes. L'os veut dire déviation. On pourrait traduire ce
mot par déviation. Donc, c'est comme une infection qu'on voit dans quelqu'un qui est malade,
une infection. Il faut que, quelquefois même, cette membre soit coupée du corps pour l'enlever,
pour empêcher que ce membre infecté va affecter tout le corps. On peut le comparer avec le levin,
le levin du mal qui entre dans l'Église. Dieu veut que nous obtiennons ce levin, que nous
mettions de côté entièrement ce mal. Ici, on voit qu'ils l'ont laissé vivre, cet homme,
avec ses principes. Ainsi, on peut le retracer dans l'histoire de l'Église et, quelquefois aussi,
dans notre propre vie. Et ainsi, la déviation reste et aura de graves conséquences plus tard.
Dieu ne peut jamais accepter les principes de ce monde, même si nous avons les meilleures
intentions. Dans Manasseh, on voit que le déclin va encore plus loin. Verset 27, à la fin,
le canadien voulait habiter dans ce pays-là. Ici, nous voyons la volonté de l'ennemi opposée à la
volonté de Dieu et à la volonté du peuple de Dieu. Vous voyez, le peuple aurait dû s'identifier
entièrement avec la volonté de Dieu. Et là, il aurait la victoire. Il serait plus fort que l'ennemi.
Mais l'ennemi se laisse impressionner par la volonté du peuple, de la nation, des païens.
Le moment où nous sommes impressionnés par ce monde, par la volonté de ce monde,
on est perdu. Par contre, celui qui fait la volonté de Dieu, verset 17, on voit que celui
qui fait la volonté de Dieu reste pour toujours. Ici, il se soumet à la volonté du canadien.
Donc, en autres mots, il abandonne la volonté de Dieu. Quelle grave déviation! Et peut-être,
mais quand même, verset 28, il arriva que quand Israël fut devenu fort, il rendit le canadien
tributaire. Mais il ne le déposséda pas entièrement. C'est ça que Dieu avait dit entièrement. C'est
ça que Judas a fait au début pour déposséder entièrement et détruire entièrement. Ils ne
l'ont pas fait. Le déclin continue et Ephraim ne déposséda pas le canadien qui habitait à Geyser,
mais le canadien qui habitait au milieu de Geyser. Ça va encore un peu plus loin. Ils ne parlent pas
ici de leur volonté, simplement le fait. Ça va de nouveau un peu plus loin, vous voyez, verset 29.
Moi, j'ai compté tous ces points du déclin et j'en ai trouvé dix. On a eu verset 19, le premier
point, verset 21, le deuxième point, verset 25-26, le troisième point, le canadien qui voulait
habiter, le quatrième point. Ici, le fait que le canadien a habité simplement là, c'est le cinquième
point. Maintenant, le verset 30, le sixième point. Zabulon ne déposséda pas les habitants de
Kitron, ni les habitants de Nahalol, mais le canadien a habité au milieu d'eux. Ils étaient
donc ici même au milieu d'eux. C'est de nouveau un progrès du mal. Verset 31. Azer, qu'est-ce qu'on
lit à la fin? L'azérite a habité au milieu des canadiens. C'est encore un peu plus loin. L'autre
verset, le canadien a habité au milieu d'eux. Maintenant, Azer est une minorité, il habite au
milieu des canadiens. Vous voyez le progrès. Et c'est ici individuellement, ici l'azérite peut-être
individuellement ou en famille. Mais le verset qui suit maintenant, c'est donc le huitième point,
verset 33. Neftali comme tribu a habité au milieu des canadiens. C'est déjà un pas plus loin.
L'azérite, c'est individuellement, on pourrait dire, ok, ce sont quelques frères qui font ça.
Mais ici, dans Neftali, c'est toute la tribu. Si vous connaissez le livre de Josué, on comprend
que les tribus souvent sont représentatives pour des rassemblements locaux, comme ce que
tout un rassemblement fait. Ce n'est pas seulement quelques individus. Ici, c'est comme toute une
tribu, tout un rassemblement ou toute une région de croyants qui habitent au milieu des canadiens,
comme une tribu entière. Verset 34, les amoréens repoussèrent dans la montagne les fils des dames.
C'est encore beaucoup plus loin. Ils n'ont pas, ils n'ont seulement une place dans les montagnes.
On pourrait dire, mais ça c'est une belle place pour habiter dans le pays, c'est vrai. Mais ça
nous montre donc le progrès du mal de notre côté, le progrès du déclin. Dans le livre, dans
l'Évangile selon Luc, on voit qu'il y avait des croyants qui ont habité dans les montagnes lorsque
le Seigneur Jésus est né. Et là, on lit dans Luc 1 que ceux qui habitaient dans les montagnes ont
parlé beaucoup de ces choses. Il y en avait, là, qui ont aimé les pensées du Dieu. Mais il était
repoussé. Toute l'autorité était entre les mains des païens. Comme ici, l'autorité est entre les
mains des amoréens. Mais Dieu, par contre, il veut que nous montrions son autorité à lui et que nous
ayons la victoire sur ses influences de ce monde. Verset 35, et l'amoréen voulut habiter dans la
montagne des Hérès, à Ajalan et à Chalbim. Maintenant, il monte même à la montagne. Il veut
même rester dans la montagne. Vous voyez, Judas n'avait pas pris possession de la montagne.
Excusez-moi, il a pris possession de la montagne. Les autres, on a vu, ont pris possession de la
montagne, mais pas de la vallée. Maintenant, l'ennemi ne permet pas même qu'il prenne
possession de la montagne. C'est donc encore un pas plus loin dans le déclin. C'est le
dixième pas, verset 35. Mais la main de la maison de Joseph de Vinfort, c'est de nouveau donc,
qui arrive avec le temps. Quelquefois, ils sont devenus plus forts, mais la situation est restée
la même. Qu'est-ce que Dieu fait maintenant? Peut-être qu'on peut suggérer que cela a pris
une période de temps de vingt ans à peu près. Dieu a beaucoup de patience. Il est resté pendant tout
ce temps à Gilgal. Qu'est-ce que ça veut dire? Le peuple aurait dû partir toujours, comme ils l'ont
fait dans Josué, de Gilgal. Gilgal était la place où il était circoncis. Qu'est-ce que ça veut dire?
La circoncision veut dire la mise de côté de la chair. Mais pratiquement, ça veut dire que je
juge moi-même. L'ennemi ne peut rien faire lorsque le peuple s'est jugé soi-même. Le moment où je
garde quelque chose de la chair pour moi-même, là l'ennemi peut avoir des victoires. Si je ne
juge pas la fierté ou la médisance ou quoi que ce soit, il peut y avoir tant de choses de la chair.
Si je ne juge pas ces choses et les mettre de côté, pratiquement, comme Pierre le dit, 1 Pierre 2,
verset 1, que nous devons mettre de côté toutes ces choses-là, tous ces mots, on ne peut pas vaincre
l'ennemi. L'ange de l'éternel, on a lu de l'ange de l'éternel dans Esaïe 63, il est patient. C'est ici
le représentant de l'éternel. L'ange veut dire le messager de l'éternel qui présente donc les pensées
de Dieu. Il a attendu là à Gilgal. Gilgal était donc une place centrale de l'île de Jésus. On
pourrait dire Jésus est caractérisé par Gilgal. C'était la position publique qu'ils ont prise,
une position publique où il avait jugé la chair. Par contre ici, on voit que Dieu a attendu, ils ne
sont pas revenus à cette place-là. Ils n'ont pas continué à juger la chair. Et qu'est-ce qui
arrive? Dieu permet maintenant que les ennemis restent dans le pays. C'était leur propre défaut.
Dieu dit maintenant, ok, vous avez été infidèles, désobéissants, maintenant je laisse ces peuples
dans ce pays. Je ne vous donne plus la force pour les mettre de côté, même si vous le voulez. Et
ça c'est le parallèle avec l'histoire de l'Église. À un moment donné, si vous avez le temps pour dire
ces deux chapitres, Apocalypse 2 et 3, vous allez découvrir que 1, 2 et 3, donc Éphèse,
Smyrne et Pergam vont ensemble. Là, Dieu s'adresse encore à tout le peuple. Tout le peuple de Dieu
était encore supposé de se convertir, de se repentir. Après ça, lorsque Thiatire arrive là,
sur la Seine, Jésabelle, la condition est tellement que Dieu ne s'adresse plus à tout le
peuple. Il ne s'attend pas que ça change encore. Ainsi, j'aimerais suggérer que Dieu change de
position. Il perd maintenant, excusez-moi, il part de Gelgal et va aller à Boquim. Maintenant,
Boquim devient la place caractéristique pour le temps des juges. Boquim veut dire, donc,
pleure, l'ange a pleuré, le peuple a pleuré. C'est maintenant la place qu'ils ont selon les pensées
de Dieu. La place publique n'est plus Gelgal où la chair est mise de côté. La place publique de
leur relation avec Dieu, c'est une place de pleurs où il n'y a plus de force pour mettre de côté
l'ennemi, où Dieu permet que les ennemis restent dans le pays, toujours. Et la prochaine fois,
si le Seigneur nous donne encore une opportunité, une occasion, on va voir pourquoi Dieu laisse
ses peuples dans le pays. Verset 1, donc, du chapitre 2, « Je vous ai fait monter d'Égypte
et je vous ai introduit dans le pays ». Dieu rappelle ici l'histoire qu'ils ont eue, comment
il s'est montré envers eux et comment il était infidèle. De son côté, il y avait une promesse,
même par serment, vous voyez, c'est très fort. Une promesse que Dieu donne ne change jamais. Il
a souligné cette promesse par un serment et j'ai dit je ne romperai jamais mon alliance avec vous.
Donc, ici, on voit ce lien d'amour entre Dieu et son peuple, cette alliance qui nous parle de ce
lien entre Dieu et son peuple, un lien tellement précieux. Dieu voulait garder ce lien, mais il
ne pouvait plus donner la force à ce peuple qui correspond avec ce lien. Vous, pourquoi ? Vous,
vous ne traiterez point alliance avec les habitants. Ce sont deux opposés, vous voyez, l'alliance avec
l'éternel ou l'éternel avec son peuple est opposée à toute autre alliance. Et le peuple, en laissant
vivre ses nations, se sont placés sous l'influence des nations et plus tard on voit qu'ils se sont
mariés. Ça c'est l'influence, ça c'est l'alliance, l'alliance par mariage et ainsi l'alliance par
les idolatries, la fornication spirituelle aussi qui a eu lieu. Donc, ça c'est l'alliance de la
part du peuple. Donc, ce mot suggère déjà que dès le début ils ont introduit l'idolatrie, ils ont
adopté certaines pratiques idolâtres de ces nations. Dès le début, avec les habitants de ce pays,
vous démolirez leurs hôtels. C'est donc l'élément de l'adoration. Donc, ils l'ont manqué partout, soit
en prenant des femmes de la part des nations, soit en laissant rester ses hôtels en rapport
avec l'adoration. Vous n'avez pas écouté ma voix. Quelle chose solennelle! La voix de Dieu est
tellement précieuse. Écouter la voix de Dieu, c'est un grand privilège, mais ils ont rejeté la voix de
Dieu. Au début, ils l'ont introgée, vous voyez, qui de nous montera le premier? Ils l'ont introgée pour
écouter la voix de Dieu, mais ici l'ange de l'éternel doit constater qu'ils n'ont pas écouté vraiment.
On a vu tout ce chemin du déclin, même dès le début de Judas, où il a manqué dans son
obéissance. Il n'a pas écouté vraiment. Maintenant, la conclusion, pourquoi avez-vous fait cela? Pourquoi?
C'est comme un enfant désobéissant qui a fait quelque chose que lui ou qu'elle sait exactement
de ne pas le faire. Le peuple était élevé par Jésus et par Moïse, ils savaient quoi faire, mais ils
ne l'ont pas fait quand même. C'est comme des parents qui sont frustrés presque. On pourrait dire
presque une question de frustration. Pourquoi avez-vous fait cela? Ce n'était pas nécessaire et
aussi j'ai dit je ne les chasserai pas. Maintenant, dans le gouvernement de Dieu, j'ai utilisé le mot
discipline au début de cette réunion. Selon la discipline de Dieu, il y a maintenant des principes
de son gouvernement qui entrent. Selon le gouvernement de Dieu, il laisse maintenant ces
peuples, ces nations. Il était supposé de tuer ces nations, mais Dieu les laisse maintenant. Il ne
leur donne pas la force pour les mettre de côté. Je ne les chasserai pas de devant vous. Donc, c'est
un principe dans le gouvernement de Dieu. Si nous sommes désobéissants, Dieu nous expose aux
conséquences de notre désobéissance. C'est le gouvernement de Dieu et il sera à vos côtés. Comme
un jugement de la part de Dieu, mais comme un piège de leur part. Et leurs dieux vous seront
un piège. De nouveau, ils seront placés toujours devant les conséquences de leur manque. Les
nations seront un piège. Mais pour la foi, il y a toujours la possibilité de vaincre les ennemis,
de ne pas se soumettre à ce piège. Cela s'est toujours ouvert pour la foi. Le vainqueur a
toujours la possibilité de ne pas faire ce que les autres ont fait. Ça, c'est le côté encourageant,
qu'il y a toujours une possibilité pour le vainqueur de suivre les pensées de Dieu. Même
dans les jours de déclin, j'ai mentionné Thiatir, on voit plus tard qu'il y a toujours, même à Thiatir,
un reste qui est fidèle, qui écoute la voix de Dieu et qui met en pratique ses pensées. Malgré
le fait que l'idolâtrie est là, que ces nations, les influences sont là, que la position publique
est caractérisée par l'influence de l'ennemi. Donc, la position publique n'est plus caractérisée
par Gilgal, la mise de côté de la chair, mais par l'influence de l'ennemi. Et à cause de cela,
les pleurs, Boquim, Boquim était lié à Béthel probablement. Dans Genèse 35, on lit Alon Bakout,
et Bakout veut dire, c'est presque la même racine que Boquim, c'est là où Rachel avait pleuré et
on voit ici maintenant que le peuple pleure et dans le chapitre à la fin du verset 4,
l'ange probablement a pleuré avec eux. Selon le principe d'Ésaïe 63, verset 9, il était en
détresse avec eux. Il n'a pas dit maintenant, je vous laisse entièrement. Non, l'ange était avec
eux dans cette nouvelle position. Il a montré sa fidélité, malgré leur infidélité. De Timothée
Deune, qui nous parle de l'infidélité de la chrétienté, nous parle de la fidélité de Dieu,
qui reste toujours la même. Le Seigneur reste le même. Mais il est donc important à réaliser
que maintenant la position publique est changée. Dieu ne leur donnera plus la force pour mettre de
côté ses ennemis. Ils resteront toujours là. Et aussi, dans le sein de la chrétienté, l'ennemi
sera là jusqu'à l'enlèvement de l'église. On a à reconnaître ceci. Et pour ça, on peut pleurer.
On doit pleurer. L'ange pleure. Et en même temps, c'est une place où on peut reconnaître
donc nos faiblesses et sacrifier. Verset 5, il a appelé le nom de ce lieu-là Boquim. Donc,
c'était près de Bethel, la maison de Dieu. Et ainsi, ils ont aussi donné ces sacrifices,
peut-être des sacrifices de délit, de péché, pour reconnaître, pour confesser leur péché.
Peut-être aussi des holocaustes pour la gloire de Dieu quand même, parce que Dieu se glorifie
toujours. Malgré l'état du peuple, il y a toujours une façon dans laquelle Dieu va se glorifier,
comme on va voir maintenant, plus tard, je veux dire, dans les jus. Dieu va toujours
trouver un moyen pour se glorifier. Mais le point important ici à saisir, le peuple a pleuré,
mais je ne pense pas qu'ils ont vraiment jugé soi-même ici. On voit beaucoup plus tard,
dans les jours de Samuel, dans 1 Samuel 7, là seulement, le peuple a vraiment confessé et
abandonné les idolâtries. Ils ont enterré leurs idoles. On ne lit pas ça ici. Ils ont continué,
continué, comme on va voir, en public. Donc, la grande masse a continué avec cette idolâtrie,
malgré leurs pleurs ici. Dans les proverbes, on lit, il faut confesser nos péchés et les
abandonner. Ils n'ont pas abandonné et peut-être pas même entièrement confessé leur état. Ils ont
seulement pleuré à cause des conséquences de leur manque, mais ce n'est pas suffisant. Il faut se
repentir, confesser et abandonner ces pratiques. Donc là, Dieu peut aider. Là, il peut introduire
son bien-aimé, comme on le voit dans les jours de Samuel. Il a introduit le vrai David au milieu
de son peuple. Ce n'était pas encore le temps. Mais le livre des juges est encourageant dans ce
sens-ci que ça nous donne beaucoup de possibilités pour honorer Dieu dans le contexte du déclin du
peuple général. Il est toujours ouvert pour chacun de nous, honorer Dieu, prendre Dieu sur sa parole,
pour ainsi dire, et mettre en pratique, comme Caleb a fait, ce que Dieu veut qu'on fasse. Si
notre cœur est entièrement pour lui. Caleb, tout son cœur était pour Dieu. Et comme j'ai dit,
on ne lit pas qu'il est mort. Les juges, on lit toujours qu'ils sont morts. Mais l'état de Caleb
peut continuer parmi le peuple de Dieu jusqu'à l'enlèvement de l'église. Ça, c'est la possibilité
que vous et moi, nous avons pour honorer Dieu. Donc Dieu permet que les sources du mal et de misère
demeurent à côté du peuple, dans le pays même, à cause de leur infidélité et de leur indifférence
et manque de foi. C'est le gouvernement de Dieu. Mais de notre côté, Dieu donne toujours,
malgré ceci, la possibilité de l'honorer. Vous pourrez l'appliquer ainsi. C'est un état
d'endurcissement où on perd la lumière. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a plus de retour.
Il y a toujours la possibilité d'un retour individuel. Mais on voit que le retour collectif
n'est plus possible. Comme après Thiatir, lorsque Thiatir a commencé, il n'y a plus de
restauration collective. Et ici, après ses vingt ans, il n'y a pas de restauration collective
dans ce sens-là. Quoique plus tard, ils ont enterré les statues sous Samuel. Mais je pense
que ça va plus loin. Parce que je pense que là, David a introduit comme un exemple de notre Seigneur
Jésus, comme le Messie qui va régner sur ce monde. Donc si on continue ce chemin, on pourrait
dire que là où David vient, c'est donc le début du Mélanie, dans ce sens-là. Mais on ne voit pas
qu'il y ait vraiment une restauration collective. …
Automatisches Transkript:
…
Difficile, mais je vais essayer de donner un court résumé de ce qu'on a vu jusqu'à présent.
Dans le livre des juges, on a eu un bon repas pour nos corps, on a maintenant un bon repas dans la parole de Dieu.
Ce qui me frappe dans la parole de Dieu, c'est de voir que la nourriture est très variée, nos besoins sont très variés aussi.
Mais dans le juge 2, disons dès le verset 10 jusqu'au chapitre 3 verset 4.
Juge 2 verset 10
Juge 2 verset 10
Partout où ils sortaient, la main de l'Éternel était contre eux en mal, comme l'Éternel avait dit et comme l'Éternel leur avait juré.
Et ils furent dans une grande détresse, et l'Éternel suscita des juges, et ils les délivrèrent de la main de ceux qui les pillaient.
Mais même leurs juges, ils ne les écoutèrent pas, car ils se prostituèrent après d'autres dieux et se prosternèrent devant eux.
Ils se détournèrent vite du chemin où leur père avait marché en écoutant les commandements de l'Éternel.
Ils ne fuirent pas ainsi.
Et quand l'Éternel leur suscitait des juges, l'Éternel était avec le juge, et les délivrait de la main de leurs ennemis pendant tous les jours du juge.
Car l'Éternel avait pitié à cause de leur gémissement devant ceux qui les opprimaient et qui les accablaient.
Il arrivait que lorsque le juge mourait, il retournait à se corrompre plus que leur père.
Donc maintenant la quatrième génération.
Marchant après d'autres dieux pour les servir et pour se prosterner devant eux, ils n'abandonnaient rien de leurs actions et de leurs voix obstinées.
Et la colère de l'Éternel s'embrasa contre Israël et dit, puisque cette nation a transgressé mon alliance et que j'avais commandé à leur père et qu'ils n'ont pas écouté ma voix,
moi aussi je ne dépossèderai plus, plus un homme devant eux d'entre les nations que Jésus laissa quand il mourut, afin d'éprouver par elles Israël.
S'ils garderont la voix de l'Éternel pour y marcher comme leur père l'ont gardée ou non.
Et l'Éternel laissa subsister ces nations sans se hâter de les déposséder.
Il ne les livra pas en la main de Jésus.
Et ce sont ici les nations que l'Éternel laissa subsister pour éprouver par elles Israël.
Savoir tous ceux qui n'avaient pas connu toutes les guerres de Canaan.
Et cela seulement afin que les générations des fils d'Israël connaissent en l'apprenant ce que c'est que la guerre.
Ceux du moins qui auparavant n'en avaient rien connu.
Cinq princes des Philistins et tous les Canaanéens et les Sidoniens et les Éviens qui habitaient dans la montagne du Liban depuis la montagne de Baal Hermon jusqu'à l'entrée de Hamas.
Elles étaient laissées pour éprouver par elles Israël.
Pour savoir s'ils écouteraient les commandements de l'Éternel qu'ils avaient commandé à leur père par Moïse.
Jusqu'ici.
Avec ceci on a fini l'introduction à ce livre.
C'est une longue introduction.
Parce qu'on a eu déjà deux sessions sur chapitre 1 et le début du chapitre 2.
Juste brièvement.
On voit donc ici le peuple d'Israël dans le pays promis.
On a vu donc que ces choses d'abord sont des récits historiques.
On ne doute pas la valeur historique de ces choses.
Mais ce n'est pas maintenant notre but d'étudier tout cela en rapport avec l'histoire.
Le but plutôt c'est comme un chrétien dit, nous l'explique, que toutes ces choses leur ont été arrivées comme type pour notre instruction.
Et c'est ainsi qu'on aime étudier les livres de l'Ancien Testament.
Là on voit donc d'abord aussi des types du Seigneur Jésus comme dans les juges on va voir des types du Seigneur Jésus.
Aussi dans d'autres choses comme des sacrifices on voit des types du Seigneur Jésus.
La parole de Dieu est très riche là-dessus aussi.
J'ai dit c'est riche en nourriture, mais c'est riche surtout en présentant dans ces types, dans ces images, la personne du Seigneur Jésus.
Mais à part ça, il y a beaucoup pour notre instruction, pour nous corriger, pour nous former, pour nous exhorter et nous encourager.
Donc on voit ici le peuple de Dieu dans le pays.
Ils étaient donc auparavant en Égypte comme esclaves.
Dieu les avait libérés, délivrés de la puissance de Pharaon, de la puissance de la mort on pourrait dire, de la puissance du péché.
Et je ne peux pas élaborer là-dessus maintenant, ce sont des principes très importants, mais on doit se concentrer sur ce chapitre que nous avons lu.
Maintenant ils sont donc dans le pays, après le voyage à travers le désert, le pays que Dieu leur avait promis et c'est le pays de son conseil.
Ici ça touche les conseils de Dieu.
Lorsque nous parlons comme chrétiens des conseils de Dieu, on pense au pays céleste, on pense à notre Seigneur Jésus, un homme dans la gloire,
qui est en même temps le fils éternel de Dieu, en qui tous les propos de Dieu se sont réalisés.
Et on voit maintenant les pensées de Dieu dans la position que Dieu lui a donnée.
Éphésiens 1 explique beaucoup là-dessus, Éphésiens 3 et d'autres passages.
Donc lorsqu'on parle du pays, il faut se rappeler que dans l'interprétation spirituelle de ces choses, on parle donc de l'appel céleste.
La prochaine fois, Dieu voulant, on va voir comment Israël a manqué en rapport avec cet appel.
Et lorsqu'on parle du pays donc, on parle de la vie éternelle que nous jouissons, d'ici bas déjà, mais aussi selon la position de fils que nous avons dans la présence de Dieu.
Ce sont des choses que Dieu veut partager avec son peuple, c'est l'amour de Dieu vraiment, qui veut partager tout avec nous, ses fils.
Voilà, c'est une position merveilleuse, mais qu'est-ce que nous faisons dans cette position?
Voilà, c'est la même chose qu'on voit avec Israël.
Israël a manqué, l'Église a manqué. L'Église a reçu de la part de Dieu les meilleures bénédictions.
Éphésiens 1, je répète, et d'autres passages, mais dans acte 2, acte 20, on voit déjà que Paul a prévu le déclin.
Et ce que nous avons vu donc la première fois, c'est que la mort de Josué, c'est une image de la mort des apôtres, de la mort de cette première génération de chrétiens qui avaient reçu de la part de Dieu ses bénédictions.
Donc, je ne peux pas élaborer là-dessus maintenant, il faut partir de là, c'est parallèle.
Donc, les jours de Josué et les anciens qui vivaient avec lui, c'est pour les chrétiens, donc selon cette image-là, les jours des apôtres, où Dieu avait donné tout cela.
Il avait donné le bien du pays, les bénédictions célestes, tout cela était connu.
Mais après ça, on voit un déclin.
Mais avant de montrer le déclin, l'esprit nous montre cette chose, et que j'aimerais brièvement répéter, cette ressource que chaque génération a.
Ce soir, on va parler beaucoup des générations qui se suivent, qui se succèdent.
Voilà ce que chaque génération de chrétiens peut avoir.
Juste brièvement, chapitre 1, verset 1, ils ont introgé l'éternel.
C'est le privilège de la prière, de l'accès à Dieu.
On peut toujours prier, n'importe quelle situation, n'importe le déclin ou la profondeur du déclin.
On peut toujours s'adresser à Dieu.
C'est la première ressource qu'il nous donne.
Donc, est-ce qu'on utilise ces ressources?
C'est ça maintenant la question qui se pose lorsqu'on étudie un tel livre.
On voit certains points, des points positifs, et puis là on se demande, est-ce que je fais ça aussi?
On voit des points négatifs, et puis là on se demande, est-ce que je n'ai rien à faire avec ces points négatifs?
Moi non plus.
Donc, dans ce sens-là, il faut lire ça.
Introger Dieu, c'est la première ressource.
La deuxième ressource, malgré les manques, on voit déjà dans le premier chapitre, j'ai signalé quelques points négatifs,
même dans ce début, mais on voit quand même des privilèges.
On a les relations fraternelles, verset 3, Judas dit à Siméon.
Ce sont des ressources qu'on a.
Surtout dans des pays où il y a des persécutions, le Seigneur donne souvent encore des relations fraternelles.
Souvent les croyants ne sont pas absolument seuls.
Souvent ils sont deux en prison, ou trois, ou quatre.
Ça aide beaucoup.
Et ainsi, nous aussi, nous avons des relations fraternelles.
Et Dieu nous a donné les frères, pour ainsi dire, ces relations fraternelles, pour nous encourager.
Ça ne veut pas dire que tout ce que nous faisons est automatiquement correct.
Parce que même là, au début, on voit des manques.
Mais je ne parle pas de ça maintenant.
Juste, le troisième point maintenant.
Jérusalem, verset 7 et verset 8, ils ont occupé Jérusalem.
C'était la place où Dieu voulait habiter, parmi son peuple.
Et plus tard, ils ont abandonné cette possession.
Ils ont pris possession de Jérusalem au début, mais ils l'ont abandonnée.
Jérusalem, qu'est-ce que ça veut dire pour les croyants maintenant ?
C'est l'accès que nous avons vers Dieu, mais en vue de service.
Dans l'Épitre aux Hébreux, surtout la deuxième partie de cet Épitre-là, nous voyons les grands privilèges que les croyants ont.
Je donne un exemple.
Nous avons le privilège de pouvoir entrer dans la présence de Dieu.
Hébreu 10, verset 19.
Voilà, c'est ça qu'on voit dans Jérusalem.
Jérusalem, c'est la place où Dieu habite.
Il veut que le peuple soit avec lui, dans sa présence.
Mais c'est quelque chose que nous avons tous.
Et toujours, malgré le déclin dans la chrétienté, Dieu nous donne toujours cette possibilité de le servir, de reconnaître ses droits.
Voilà, c'est beau.
La quatrième ressource, verset 10.
Hébran, c'est la communion.
La communion avec Dieu, comme on le voit dans Genèse, déjà avec Abraham et Dieu.
Mais aussi la communion fraternelle avec les chrétiens.
La communion.
Verset 11, une cinquième ressource.
C'est la parole de Dieu.
Là où l'ennemi était puissant, il était conquis, mis de côté, puis cette place est devenue une oracle, une oracle de Dieu.
La parole de Dieu.
Et on a toujours la parole de Dieu.
On peut toujours ouvrir la parole de Dieu et être à l'écoute pour écouter la voix de Dieu.
Vous voyez?
La sixième ressource, verset 15.
Ce sont les sources d'eau, du haut et du bas.
Ça nous parle de l'Esprit Saint qui habite en nous et qui prend les choses de Dieu et qui les rend vivantes et efficaces, pour ainsi dire, dans nos vies.
Envers Dieu, dans l'adoration et aussi sur le niveau horizontal dans nos relations fraternelles.
Dans nos relations avec ceux qui nous entourent.
Dans Jean 4 et Jean 7, on voit plus de détails là-dessus.
Mais je le mentionne maintenant.
La septième ressource, verset 16.
On voit là des étrangers.
Ils sont venus habiter au milieu du peuple de Dieu.
C'est une autre ressource qui est toujours là, selon les pensées de Dieu.
Dieu veut que les étrangers soient reçus au milieu de son peuple pour habiter avec le peuple de Dieu.
Le peuple de Dieu, c'est comme un lieu de refuge, selon les pensées de Dieu.
Donc, l'Esprit de Dieu donne les ressources qui sont toujours là.
Mais dans le même chapitre, on voit le déclin.
Dans 10 pas, je ne peux pas répéter maintenant, mais si vous voulez étudier,
le restant du chapitre 1, on voit le progrès du mal.
Peut-être même un déclin chronologique pendant 20 ans de temps à peu près.
Ou bien, surtout, un déclin moral.
C'est allé plus bas, plus bas.
On se rappelle peut-être ces points qu'on a discutés la dernière fois.
Maintenant, chapitre 2, on voit donc que l'ange de l'éternel change de place.
Il était toujours à Gilgal.
Gilgal, c'est la place du livre de Josué.
Qu'est-ce qui est arrivé là, à Gilgal ?
C'était la circoncision.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
La mise de côté de la chair.
Sans la mise de côté de la chair, on ne peut pas être introduit dans le pays.
On ne peut pas être des vainqueurs si moi, je ne juge pas ma chair.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire juger mes motifs, juger les intentions charnelles,
juger la propre volonté, juger la fierté, juger n'importe quel aspect de la chair.
Si je ne le fais pas, c'est exactement cet aspect-là.
Par exemple, la convoitise.
Est-ce que l'ennemi va se servir de ça pour me bloquer,
pour que je n'entre pas dans le pays ou que je ne prenne pas possession du pays ?
Donc, ce sont des choses qu'on a vues déjà.
Et puis, le livre de Josué était caractérisé par ce lieu-là.
Parce que c'est essentiel pour prendre possession des bénédictions de Dieu,
des bénédictions célestes, des bénédictions spirituelles, qu'on juge la chair.
Maintenant, le peuple a refusé de faire ça.
Et pour ça, le déclin, vous voyez, ce déclin en dix phases, pour ainsi dire,
était causé par le fait qu'ils ne sont pas rentrés là, à Guégal.
Ils n'ont pas continué cette coutume de Guégal dans le livre de Josué.
L'ange a attendu pendant vingt ans de temps, peut-être.
Il a attendu. Ils ne sont pas rentrés, ils ne sont pas revenus.
Qu'est-ce qu'il y fait maintenant, l'ange de l'éternel ?
Il change de position. Il va aller à Béthel.
On a vu ça, versets 1 et 2 suggèrent que le peuple était là, peut-être,
pour une fête de l'éternel à Béthel, et l'ange est venu là.
Maintenant, il y a un changement fondamental.
Dans le verset 3, on voit maintenant,
« Aussi j'ai dit, je ne les chasserai pas devant vous. »
Ce soir, on va s'occuper des ennemis dans le pays et d'alentour.
Verset 3, Dieu dit, « Je ne les chasserai pas de devant vous,
ils seront à vos côtés, et leurs dieux vous seront en piège. »
C'était donc, à cause de leur désobéissance,
que maintenant Dieu laisse les peuples, les nations païennes dans le pays.
Et Dieu avait prévu ça. Même dans les jours de Josué,
Dieu n'avait pas permis que Josué mette tous les ennemis de côté,
parce que Dieu avait prévu que le peuple ne serait pas fidèle.
Et maintenant, l'ange de l'éternel prend donc une position publique, verset 4,
« Il arriva que comme l'ange de l'éternel disait ses paroles à tous les fils d'Israël,
le peuple éleva sa voix et pleura. »
C'est maintenant une question qui continue pendant toute l'histoire d'Israël.
Ces nations sont restées là jusqu'au jour de la captivité.
Et plus tard, ils étaient même sous la puissance de ces nations.
Mais ça, c'est une autre histoire.
Maintenant, pour continuer avec le chapitre que nous avons lu ce soir,
j'aimerais donner d'abord, juste brièvement, un aperçu.
Et puis après ça, on va voir quelques détails.
Le livre nous présente le déclin parmi le peuple de Dieu.
Mais ce livre nous montre aussi l'intervention de Dieu dans sa grâce.
Et il donne des réveils.
Maintenant, on voit que c'est selon un certain plan que ces choses sont présentées.
Il y a des expressions clés dans ce livre.
Une expression que nous avons lue, verset 11,
« Les fils d'Israël firent ce qui est mauvais au jeu de l'éternel. »
On retrouve cette expression encore six fois.
Donc, en total, sept fois.
Et cela introduit une nouvelle histoire.
Ici, c'est donc un résumé des voix de Dieu.
Ce qu'on a maintenant dans juste 2, c'est comme un résumé.
Et on va voir, avec l'aide du Seigneur plus tard, que dans toutes ces histoires qui vont suivre,
on voit les mêmes principes qui sont énumérés maintenant dans chapitre 2.
Donc, chapitre 2 donne le plan de base de ce livre.
Vous comprenez, c'est le plan selon lequel l'Esprit présente maintenant tout ce développement.
Chaque fois, de nouveau, une autre expression de clé.
Une expression clé qu'on trouve, « qu'ils se détournèrent,
donc à cause de leur infidélité que la colère de l'éternel s'embrasait contre Israël. »
C'est aussi une expression clé qu'on retrouve plus tard.
Verset 14, « Il est vendu en la main de leurs ennemis. »
C'est quelque chose qu'on voit régulièrement.
Et ainsi, il y a donc des expressions clés qu'on retrouve presque chaque fois lorsqu'une nouvelle histoire commence.
Ou au moins quelques de ces expressions.
Maintenant, j'aimerais demander votre attention pour le plan.
Comment sont ces phases ?
Juste, brièvement, un résumé.
Verset 11, « Les fils d'Israël fuirent ce qui est mauvais. »
Ça, c'est le point de départ.
Ils font quelque chose qui est mauvais au jeu de l'éternel.
On va revenir à ça plus tard.
La deuxième phase dans ce développement, verset 14,
« La colère de l'éternel s'embrasait contre Israël. »
C'est donc la réponse, la réaction de la part de l'éternel à cause de l'infidélité d'Israël.
La troisième phase, verset 15, 14 et 15,
« Dieu les vint dans la main de leurs ennemis et ils furent dans une grande détresse. »
Verset 15 à la fin.
Et aussi verset 18, au milieu du verset 18,
« Car l'éternel avait pitié à cause de leur gémissement devant ceux qui les opprimaient et qui les accablaient. »
Donc, une grande détresse.
C'est la troisième phase.
Ils réalisent maintenant, à cause de leur infidélité, où ils sont maintenant.
C'est donc la grâce de Dieu aussi qui permet ça.
Qui fait que leur jeu soit ouvert pour leur situation.
Comme Israël en Égypte, à un moment donné, ils ont crié vers Dieu parce qu'ils ont réalisé leur situation.
Ainsi, on voit le même développement.
Le quatrième point, c'est l'intervention de Dieu maintenant, en faveur.
Le deuxième point, c'est l'intervention de Dieu pour les châtiers, avec le résultat qu'ils se réveillent,
qu'ils réalisent quelle est leur situation en détresse.
Maintenant, une autre intervention de l'éternel.
Verset 16, l'éternel suscita des juges.
C'est très beau.
Là, c'est donc une intervention de Dieu pour aider, dans un sens positif.
Même le châtiment, c'est l'amour de Dieu.
Mais ici, pour restaurer les choses.
Et ils les délivrèrent, ou les sauvèrent, on pourrait dire, de la main de ceux qui les pillaient.
C'est donc la quatrième phase.
C'est la restauration.
Et quelle est maintenant la cinquième phase ?
Verset 19, « Il arrivait que lorsque le juge mourait,
il retournait à se corrompre plus que leur père. »
Quelque chose d'horrible.
Ça nous montre donc, que même après une telle restauration,
une telle intervention de la grâce de Dieu,
ils atteignent encore un niveau plus bas.
Ils rejettent Dieu de nouveau, comme verset 19 nous montre.
« Il retournait à se corrompre plus que leur père. »
Donc, en autres mots, là il arrive à un niveau plus bas encore.
Et puis en même temps, ils sont de nouveau au point de départ,
ce que j'ai mentionné dans le verset 11, le point de départ, le début du développement.
« Il fire ce qui est mauvais aux yeux de l'éternel. »
C'est donc la cinquième phase qui va parallèle avec la première phase, mais encore plus bas.
Ça c'est donc le plan un peu de ce livre.
Comment l'Esprit de Dieu montre toujours de nouveau ce développement.
Vous comprenez ?
Maintenant, on pourrait se demander, ça c'est le plan du livre,
mais quelles sont les histoires maintenant qu'on voit ?
Et dans ce livre-là, on va voir donc sept ennemis,
et je pourrais peut-être même mentionner le début de Samuel maintenant,
pour juste mentionner brièvement ce qui se passe dans ce livre.
On voit toujours que le déclin continue après l'intervention de Dieu,
après que le juge est mort,
et puis on voit là aussi le même développement que l'histoire de l'Église.
J'ai mentionné au début du chapitre 2 que la position publique est maintenant
que l'ange n'est plus à Gilgal, qu'il n'y a plus de remède total.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Je mentionne dans l'Apocalypse 2 et 3, vous voyez l'histoire de l'Église.
Et après un moment donné, la première épître, la deuxième épître, la troisième épître,
Dieu suppose encore que toute l'Église peut se convertir.
Si vous connaissez le plan de l'Apocalypse 2 et 3, vous comprenez ce que je veux dire.
À la fin, Dieu s'adresse à tous encore.
Il donne la possibilité de la repentance.
Mais après la quatrième Église, il n'y a plus de possibilité de repentance générale.
Dieu s'adresse seulement au vainqueur.
Ce que j'aimerais suggérer maintenant, c'est, dès le début du chapitre 2,
ici dans ce livre-là, Dieu s'adresse seulement au vainqueur.
Il ne s'attend plus à ce que tout le peuple soit encore restauré au niveau où ils étaient dans les jours de Josué.
Dieu permet que ses ennemis restent là pendant toute leur histoire.
Ça c'est dans le gouvernement de Dieu.
Et j'aimerais souligner cet aspect-là.
On a affaire avec le gouvernement de Dieu.
Vous connaissez peut-être l'expression la souveraineté de Dieu.
Dieu est souverain.
Il est absolument en contrôle.
Et il a un plan comme la grâce souveraine.
Il nous a arrachés du péché.
Il nous a arrachés de ce monde et de la perdition.
C'est la grâce souveraine de Dieu.
Mais Dieu est aussi un Dieu qui est juste.
Et qui est juste même envers les croyants.
Le fait que je sois croyant ne veut pas dire que je peux faire n'importe quelle chose.
Dieu m'a reçu en grâce, donc rien ne peut m'arriver.
Non.
Dans les voies gouvernementales de Dieu, on voit que Dieu est juste envers son peuple.
Et je dirais encore, plutôt envers son peuple qu'envers le monde.
Dans 1 Pierre 4, on lit que le jugement commence dans la maison de Dieu.
Donc, les principes du gouvernement de Dieu s'appliquent d'abord à ceux qui sont plus proches de Dieu qu'eux.
Les nations par exemple, ou les incrédules.
Dieu place tout le monde sous son gouvernement.
Ça c'est clair.
Chaque créature, chaque homme, chaque femme, chaque enfant, chaque garçon, chaque fille a affaire avec un Dieu juste.
Et puis Dieu demande à tout le monde qu'il se rende compte de ceci.
Un jour, tout le monde sera placé devant le tribunal de Christ.
Et tout le monde sera demandé à se rendre compte.
Seulement les croyants ne seront là pas comme accusés ou jugés.
Ils seront là pour que le Seigneur leur montre tous les détails de leur vie.
Mais je veux dire, le principe est là que chaque homme, chaque femme, chaque être humain sera placé devant Dieu et sera demandé à se rendre compte.
Dieu a créé l'être humain d'une telle façon qu'il peut rendre compte de ce qu'il a fait selon la place que Dieu lui a donnée.
Et maintenant, dans les voies gouvernementales de Dieu, Dieu intervient pour forcer l'homme à réaliser sa responsabilité.
Donc, dans le gouvernement de Dieu, Dieu nous force pour ainsi dire à réaliser ce que nous devons faire.
Et c'est ça qu'on voit maintenant dans ce chapitre.
Dieu les force et comme effet de ceci, on a lu dans le chapitre 3, le résultat est pour les instruire.
Donc, on voit que les voies gouvernementales de Dieu ont eu comme but ultime le bien de son peuple.
Il faut donc discerner la grâce souveraine de Dieu.
Comme le propos de Dieu, j'ai parlé du propos de Dieu, c'est quelque chose de la grâce souveraine de Dieu.
Personne ne peut changer ça.
Mais dans le gouvernement de Dieu, donc comme être responsable sur la terre, on peut changer certaines choses.
On peut accumuler des dettes spirituelles, je veux dire maintenant, ou on peut suivre l'enseignement de Dieu et obéir et être béni.
Ça c'est donc les principes du gouvernement de Dieu.
Et on a ces principes du gouvernement de Dieu dans le chapitre que nous avons devant nous.
Il y a aussi d'autres aspects comme la providence de Dieu.
Et ça se voit aussi un peu dans ce chapitre.
Comme j'ai dit, Dieu avait prévu qu'Israël serait infidèle.
Et Dieu avait laissé certains peuples dans ce pays.
C'est la providence de Dieu.
Et aussi Dieu est en contrôle.
Dieu est en contrôle dans tous les détails.
Et ça c'est très beau de voir et méditer là-dessus aussi que Dieu est en contrôle.
Même dans ce chapitre-là où tout semble être contre Dieu, tout semble être failli, manqué, s'écrouler disons.
Non, Dieu est en contrôle.
Et ce chapitre nous montre que comme but ultime, Dieu va arriver justement à l'accomplissement de son conseil.
C'est Dieu qui va toujours avoir ce résultat, que malgré les manques de l'homme et même à travers les manques de l'homme,
Dieu va arriver à l'accomplissement de son conseil.
Maintenant quelques détails.
On voit donc dans verset 6 un résumé qu'on a eu aussi, peut-être que vous l'avez lu déjà, dans Josué 24.
Le départ de Josué et aussi le début de Josué 1 nous a parlé de ceci.
Donc c'est ici déjà la troisième fois que Josué est mentionné.
Donc Josué renvoya le peuple et les fils d'Israël s'en allèrent chacun à son héritage pour posséder le pays.
J'ai dit donc au début, la dernière fois, que Josué nous parle du Seigneur Jésus qui a envoyé son esprit
pour que son esprit nous introduise maintenant dans la jouissance des choses célestes, dans la jouissance des bénédictions du pays.
Josué introduit le peuple de Dieu là.
Ce sont les jours du départ des apôtres.
Il est clair, le Seigneur Jésus ne peut pas mourir.
Mais on voit donc que ceci parle d'une génération du début qui avait d'une façon particulière l'aide de l'esprit de Dieu.
Et cette génération est morte.
Ça c'est le point à saisir.
Maintenant verset 7.
Comme dans les jours des apôtres.
Si vous voulez lire acte 20, Paul dit qu'après son départ, des loups viendraient pour dévorer le troupeau de Dieu.
Donc des ennemis de l'extérieur.
Mais aussi entre eux-mêmes il y aurait des hommes méchants.
Et on voit dans juste deux les deux choses.
Il y avait des nations au milieu d'Israël et aussi des nations de l'extérieur par lesquelles Dieu a châtié son peuple.
Pourquoi est-ce que Dieu a permis que ces hommes méchants se suscitent?
Pourquoi?
Pourquoi est-ce que Dieu a permis que ces loups viennent?
A cause de l'infidélité du peuple de Dieu.
Et c'est ça qu'on voit dans Apocalypse 2 et 3.
Si vous voulez étudier Apocalypse 2 et 3, on voit tout un résumé des voies de Dieu.
Comment Dieu a châtié son peuple.
A cause de leur infidélité.
Mais le but est toujours de les restaurer.
Et qu'ils aient de nouveau ce premier amour qu'ils ont eu au début.
On va revenir à cette expression tantôt.
Ce premier amour.
Donc verset 7 nous montre que pendant les jours de Josué,
et dans l'application pour nous au début de la chrétienté dans les jours des apôtres,
et les anciens que les apôtres avaient ordonnés,
pendant cette génération tout était encore correct.
Eux avaient vu toute la grandeur de l'éternel qu'il avait fait pour Israël.
Maintenant on arrive donc au verset 10.
Toute cette génération fut aussi recueillie vers ses pères.
Et après eux se leva une autre génération.
Je vous rappelle aux paroles que Paul a écrites dans l'Épître aux Philippiens.
Dans l'Épître aux Philippiens il dit, dans chapitre 2 verset 13 je pense.
J'étais avec vous, mais maintenant je suis absent.
Maintenant vous continuez comme vous l'avez fait dans ma présence.
Donc dans l'absence de l'apôtre, il fallait que les Philippiens continuent sur le même sentier.
Et c'est exactement ça que nous pouvons faire aussi.
Nous sommes dans l'absence des apôtres.
Ils ne sont plus là.
Cette première, cette deuxième génération n'est plus là.
Mais nous sommes appelés et exhortés à suivre le même sentier.
Maintenant on voit verset 10 qui nous parle de cette troisième génération.
Une autre génération qui ne connaissait pas l'éternel et ni l'oeuvre qu'il avait faite pour Israël.
Donc ils ne connaissaient pas l'éternel.
Peut-être on peut lire comme par expérience.
Ils n'avaient pas connu l'éternel dans ses actes.
Peut-être qu'il était né de nouveau encore dans ce jour là.
Mais ils ne connaissaient pas l'éternel par expérience comme leur père l'avait connu.
Comme il les avait délivrés de la puissance de l'Egypte.
Comment il les avait dirigés à travers le désert.
Comment il les avait introduits dans le pays.
Ils n'avaient pas expérimenté ça eux-mêmes.
Ils l'avaient reçu de leurs parents.
Maintenant c'est une grande question qui se pose.
Est-ce que je suis dans la troisième génération ou dans la première ou deuxième génération ?
Ici lorsqu'on voit la troisième génération on dirait mais tout est perdu.
Mais ce n'est pas nécessaire.
Je vous donne un exemple d'un nouveau testament.
C'est un épître qui va parallèle à ce livre là.
Parallèle au livre du juge.
C'est de Timothée.
C'est frappant de voir que Timothée a travaillé exactement à Éphèse.
À Éphèse, Paul avait donné tout ce conseil de Dieu.
Acte 20, 19-20 on le voit.
L'épître aux Éphésiens.
Et là Timothée a travaillé.
Et puis là dans Timothée on voit quelqu'un qui a gardé toute la fraîcheur que la première génération a connue.
Il a gardé toutes ces choses là dans sa fraîcheur.
Et si vous voulez, je réfère maintenant à 2 Timothée 2.
Surtout versets 1 et 2.
On voit là que Paul dit maintenant tu as reçu ça.
La foi de ta grand-mère, la foi de ta mère est maintenant en toi aussi.
Il dit maintenant tu donnes maintenant ces choses à la prochaine génération.
Une génération qui serait capable d'enseigner à une autre génération capable et fidèle.
Donc on voit dans 2 Timothée 2, 4 générations.
Paul, Timothée, la génération que Timothée va instruire, la troisième génération.
Et cette troisième génération est caractérisée par le fait que cette génération est capable et fidèle.
La grande question se pose maintenant, est-ce que vous et moi, nous sommes fidèles et capables?
Dans ce cas là, cette troisième génération ne va pas perdre ces choses.
Cette troisième génération deviendra pour ainsi dire une deuxième et première génération.
Qu'est-ce que ça veut dire?
La première génération avait reçu ces choses immédiatement de Dieu.
Elle avait payé le prix pour ainsi dire.
Elle n'avait pas reçu ces choses par héritage parce que les parents avaient ça.
Non, eux ont reçu ces choses de la main de Dieu.
Et ainsi même une troisième génération comme Timothée ou ceux après lui,
peuvent devenir une deuxième ou première génération.
En autres mots, lorsqu'ils prennent possession personnellement de ces choses là.
Il y a ici des jeunes aussi qui appartiennent à la troisième génération,
qui ont reçu certaines choses de la grâce de Dieu, qui sont nées de nouveau.
Mais qu'est-ce que vous pouvez faire?
Prendre possession de ces choses vous-même.
Et ainsi vous serez comme cette deuxième génération qui peut transmettre ces choses à la prochaine génération.
Ça c'est la pensée de Dieu.
Et lorsqu'on voit souvent aujourd'hui que la troisième génération perd tout, c'est vrai.
Mais ce n'est pas la faute seulement de la troisième génération.
C'est la faute souvent de la deuxième génération.
C'est ma faute.
Parce que si nous n'élèvons pas les enfants selon ces principes là,
ils vont automatiquement abandonner tout ceci.
Par contre, si nous agissons comme Timothée qui a présenté ces choses avec fidélité,
on va encourager cette prochaine génération.
Vous voyez?
C'est donc un défi, soit pour les parents, soit pour la prochaine génération.
Et si vous voulez étudier Timothée II, ça aide beaucoup à voir les caractéristiques de cette succession des générations selon la pensée de Dieu.
Pas une succession officielle comme dans l'Église, mais une succession morale.
Parce que la prochaine génération prend possession pour elle-même de ces choses-là.
Et ça c'est le seul remède pour garder ces choses, pour ne pas les perdre comme Israël les a perdues.
Maintenant le verset 11.
J'ai mentionné déjà, c'est ici le départ de ce développement négatif, de ce déclin.
Et on voit donc ces phases aussi dans le livre des juges et le livre de Samuel qu'on voit dans l'Apocalypse 2 et 3.
On va référer à ça encore plus tard.
Donc la prochaine fois, Dieu voulant, toutes ces phases, l'histoire de l'Église, on revoit aussi dans juges et Samuel.
On va prendre aussi le début de Samuel parce que Samuel était juge et aussi le premier prophète d'ailleurs.
Mais il était le dernier juge.
Et Élie aussi était un juge.
Et on va voir peut-être plus tard qu'Élie représente les jours de la réformation et plus tard.
Et Samuel les jours qu'on voit dans l'Apocalypse 3 de Philadelphie.
Et puis plus tard Saul, le roi Saul, c'est le déclin plus bas encore qu'on voit dans l'Odyssée.
Puis là David est venu.
Puis toute cette ligne de pensée s'arrête là où le roi arrive.
Et on pourrait dire que pour nous s'arrête, ce développement s'arrête le moment où le Seigneur Jésus va venir nous chercher.
Où le bien-aimé va venir lui-même pour établir en même temps son règne sur la terre.
Donc on va voir dans ce livre de juges tout ce développement comme dans l'histoire de l'Église.
Et c'est le point de départ ici.
Ils ont abandonné le premier amour.
Ce n'est pas une expression qu'on trouve ici.
Mais c'est une expression qu'on trouve dans l'Apocalypse 2.
C'est le point de départ du déclin.
Pourquoi ?
Est-ce qu'ils n'avaient pas la même quantité d'amour ?
Ce n'est pas ça.
Vous voyez ?
Qu'est-ce qu'ils ont fait ici ?
Ils ont servi les Baal.
Et verset 12 élabore là-dessus.
Ils ont abandonné l'éternel dieu de leur père qui les avait fait sortir du pays d'Égypte.
Et ils marchèrent après d'autres dieux.
Ils ont donc remplacé leur dieu par d'autres dieux.
C'est ça qui arrive ici.
Et verset 17 souligne la même pensée.
Car ils se prostituèrent après d'autres dieux.
Donc ils ont suivi ces autres dieux.
Mais ils se sont liés même par prostitution à ces autres dieux.
Pas seulement dans un sens spirituel.
Comme on le voit dans l'Apocalypse 2.
Que dans les jours de Jézabel.
Ils se sont prostitués en suivant d'autres dieux.
Ici aussi dans le sens littéral.
C'était même une prostitution physique.
Qui allait ensemble avec cette idolâtrie.
Donc l'idolâtrie et cette prostitution allaient ensemble.
C'était très très grave.
Et c'est pour ça que Dieu ne voulait pas que ces nations restent dans le pays.
Parce que vous voyez c'est toujours ce principe là.
Un peu de levain corrompt toute la pâte.
Si on accepte un peu d'influence du monde.
Ça va affecter tout.
Et c'est ça qu'on voit maintenant dans le verset 12 et 13.
Vous voyez.
Ils se prosternèrent devant eux.
C'est donc l'idolâtrie.
Et verset 17 souligne la pensée de la prostitution.
Et ils provoquèrent à colère l'Éternel.
Parce que l'Éternel aimait son peuple.
Il a toujours aimé son peuple.
Et puis il est jaloux Exode 20.
Dans le bon sens.
Il ne veut pas supporter que le peuple abandonne Dieu comme l'objet de leur amour.
Et le remplace avec un autre Dieu.
C'est ça qui arrive ici.
Et maintenant ces caractères.
Ces deux caractères différents.
Verset 13.
Ils ont remplacé l'Éternel par le Baal ou les Baalim.
Et Astarètes ou les Astarotes.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ils ont continué dans leur amour.
Seulement l'Éternel n'était plus l'objet de leur amour.
Au lieu d'être l'objet unique de leur amour.
C'était les Baal.
Baal veut dire maître et même mari.
Donc au lieu d'être lié à Dieu comme étant leur mari.
Leur maître.
Leur possesseur.
On peut traduire le mot aussi par maître ou possesseur.
Au lieu que l'Éternel soit leur maître.
Leur mari.
Leur possesseur.
Avec tous ces droits.
Les Baal ou le Baal est venu.
Le maître.
Ça remplace donc l'autorité de Dieu.
Ça remplace la place que Dieu avait dans leur affection.
Et en même temps.
Les Astarotes.
C'était donc les déesses ou les déesses féminines.
Les deux vont ensemble.
Parce que dans Dieu on voit.
Dieu est amour.
Ça nous parle du côté de Dieu.
Les commandements de Dieu.
Son autorité.
Mais Dieu est aussi amour.
Il est lumière et amour.
Les deux côtés s'unissent en Dieu.
Dieu a les droits suprêmes.
L'autorité suprême.
Notre mari.
Dans ce sens-là.
Le Seigneur Jésus.
Mais pour Israël c'était l'Éternel.
Qui avait Israël comme épouse.
Ils l'ont abandonné.
Il n'était plus l'objet de leur amour.
Et c'est ça qu'on voit dans les Astarotes.
Les déesses de la fécondité ou fertilité.
Et ensemble avec ce service.
Cette idolatrie.
Cette pensée de prostitution s'est introduite.
Donc l'idolatrie et la prostitution vont ensemble.
On voit aussi dans l'Apocalypse 2.
Et ça remplace donc.
Comme j'ai dit.
La place que Dieu avait dans leur cœur.
Maintenant on dirait.
Mais c'était Israël.
Eux se sont plongés dans toutes ces choses-là.
Ça ne nous arrive pas.
Mais vous voyez.
Si on connaît l'histoire de l'Église.
On voit le même développement.
Même la même immoralité.
Et dans nos jours.
C'est encore plus évident que jamais.
Que ces choses arrivent aussi dans un sens littéral.
Mais je dirais aussi.
Dans un sens spirituel.
C'est ça qu'on voit dans 1 Jean 5.
Si vous voulez avoir des remèdes.
Contre le mal.
Ou contre le déclin.
Il faut lire les écrits de Jean.
Jean nous parle.
Donne beaucoup pour les vainqueurs.
Dans les juges.
Dans ce livre-là.
On va voir les vainqueurs.
Ce que Dieu prépare pour lui-même.
Et Dieu veut que tous les croyants soient des vainqueurs.
Que vous et moi.
Que nous soyons des vainqueurs.
Et pour être vainqueurs.
Il faut vraiment lire les écrits de Jean.
Jean donne la nourriture.
Pour ainsi dire.
Ou les préparations pour être des vainqueurs.
Paul donne la position.
La position reste toujours la même.
Ça ne change pas.
Mais Jean nous donne.
Ce dont nous avons besoin.
Pour continuer dans cette position.
Pour réaliser cette position.
C'est ça qu'on voit dans Jean.
Et dans 1 Jean.
On a les pensées de Dieu.
Pour les vainqueurs.
Comment être vainqueur.
Par la foi.
Par l'esprit qu'il nous donne.
Et toutes ces remèdes qu'il nous donne.
Pour être vainqueur.
Mais cet épitre.
Qui nous parle.
De la beauté de notre Seigneur Jésus.
De la beauté du Père.
De la beauté du Fils.
Et il est la vie éternelle.
Il est tout pour nous.
1 Jean 5 à la fin.
Qu'est-ce qu'il dit à la fin ?
Enfin.
Gardez-vous des idoles.
Donc.
Ça veut dire que pour nous.
Les dangers sont là.
Comme pour Israël.
Dans ce jour là.
Donc.
Si vous voulez étudier là-dessus.
J'encourage beaucoup.
Apocalypse 2 et 3.
Et 1 Jean 5.
Ces derniers versets.
Mais en général.
Les écrits de Jean.
Qui nous donnent.
Les antidotes.
Les remèdes.
Pour.
Disons.
Contre tout ce mal.
Pour que nous ne tombions pas dans ces pièges.
Pour que nous ne soyons pas des idolâtres.
Encore quelques détails.
On a vu donc le plein.
Comment tout cela s'est développé.
Et alors.
Dieu les a châtiés.
La colère de Dieu.
Ce n'est pas pour se débarrasser de son peuple.
C'est pour les châtier.
Par amour.
C'est son amour.
C'est ça qu'on voit aussi dans Apocalypse 3.
Et d'autres passages de la parole de Dieu.
Son amour.
Qui les a livrés.
En la main des pillards.
Mais.
Vous pouvez.
Relire ça.
Dans Juge 10.
Et même dans 2.
Roi 17.
Lorsque le prophète.
Là.
Qui a écrit.
Le livre.
Des rois.
Peut-être Jérémie.
Lorsqu'il donne un résumé.
Des.
Voix de Dieu.
Il utilise.
Les mêmes mots.
Il les livra.
En la main des pillards.
Qui les pillèrent.
J'ai mentionné.
La dernière fois.
Je pense.
Ephésiens 6.
C'est la position.
Qui va parallèle.
Et.
Dans le pays.
Dieu nous a donné.
Toutes ces bénédictions là.
Et puis.
L'ennemi revient.
Pour.
Nous ôter.
Ces choses.
Pour nous.
Empêcher.
De.
Jouir.
De ces bénédictions.
Et puis.
Il se sert donc.
Si nous ne sommes pas fidèles.
Il se sert de nos faiblesses.
Il se sert d'un petit ennemi.
Qui va avoir une influence.
Plus grande.
Plus grande.
Plus grande.
C'est vraiment une question.
D'influence.
Donc on pourrait.
Ce soir.
On pourrait se demander.
Sous quelle influence.
Est-ce que je me place.
Sous l'influence.
De l'éternel.
Qui est maintenant pour nous.
Notre Dieu.
Notre Père.
Est-ce que je me place.
Sous.
L'influence.
De notre Seigneur Jésus.
De son amour.
Ou est-ce que je me place.
Sous l'influence.
Des démons.
Baal.
L'idolâtrie.
C'est.
Le service.
Des démons.
Et c'est ça qui arrive.
Dans 1.
Timothée 4.
Paul mentionne ça déjà.
Que.
Cela arriverait.
Dans.
L'église même.
Dans le sein de l'église.
Donc.
C'est une question pour nous.
Sous.
Quelle.
Influence.
On se place.
C'est.
Une question des principes.
Par quels principes.
Est-ce que je suis dirigé.
Ça c'est la grande question.
Est-ce que je suis dirigé.
Par des principes qui découlent.
De l'autorité de Dieu.
De l'autorité.
Du Seigneur.
De son amour.
Ou est-ce que je suis dirigé.
Par des principes.
Qui découlent.
De l'autorité.
De Satan.
Et de ses démons.
Ou de ses ruses.
De ses convoitises.
Ou quoi que ce soit.
Maintenant.
On voit donc.
Que.
Il est vendu.
Même.
A la main.
De leurs ennemis.
Mais j'ai dit.
Au début.
Dieu est en contrôle.
Rien ne se passe.
Hors.
De son contrôle.
Il envoie les ennemis.
Pour.
Les corriger.
On voit dans Deuteronome 7 et 12.
Que.
Il fallait.
Qu'il.
Chasse les ennemis.
Qu'il tue les ennemis.
Mais maintenant.
Ils l'ont manqué.
Là.
Et maintenant.
Dieu envoie même.
Des ennemis.
De l'extérieur.
Vous voyez.
Même.
Le pays.
Était là.
Encore.
Comme piège.
Pour voir.
S'il était.
Fidèle.
Ils l'ont manqué.
Mais à côté de.
Dieu envoie même.
Des ennemis.
De l'extérieur.
D'alentour.
Et ils ne purent.
Plus se maintenir.
Devant leurs ennemis.
Ça c'est une expression.
Très solennelle.
Ça nous montre donc.
Que sans l'aide du Seigneur.
Ils ne peuvent rien faire.
Dans Josué 7.
On le voit.
Après la défaite.
Jéricho.
C'était l'heure de Dieu.
Le jour après.
Ou quelques jours après.
C'est la défaite.
Parce que.
Le péché.
Était entré.
Parmi le peuple de Dieu.
Josué 7.
Ils ne pouvaient.
Ils ne purent.
Plus se maintenir.
Devant leurs ennemis.
C'est la même pensée.
Et on voit ça.
Souvent.
Dans la parole de Dieu.
Donc.
Si le Seigneur.
Les laisse.
Même s'ils ont.
Une armée.
De 5 millions.
Si.
Dieu n'est plus là.
Ils sont perdus.
Ok.
Verset 15.
Partout.
Ils sortaient.
Donc.
En campagne.
Pour.
Les châtiers.
L'éternel était.
Contre eux.
En mal.
C'est ça.
Ce n'est pas seulement l'ennemi qui vient là.
Mais.
À travers ça.
C'est la main de Dieu contre eux.
Ils veulent les châtier.
C'est ça le verset 15.
L'éternel était contre eux.
En mal.
Pourquoi ? Pour les châtier.
Comme l'éternel avait dit.
Et comme l'éternel.
Leur avait juré.
Vous voyez.
C'est très solennel.
De voir.
Comment Dieu.
Jure.
Les serments de Dieu.
C'est une chose très solennelle.
Si vous voulez étudier.
Le premier serment.
C'est en rapport avec le pays.
C'est le sacrifice.
De.
Dizag.
Genèse 22.
C'est le serment.
Que Dieu donne.
Pour.
Introduire.
Son peuple.
Dans le pays.
Le deuxième serment.
C'est.
En rapport avec leur infidélité.
Dans nombre.
13.
14.
De psaume.
95.
Et ici.
Il leur avait juré.
Qu'ils ne peuvent plus entrer.
Ou jouir.
Ici.
Dans ce contexte.
De ce pays là.
Mais dans le psaume.
110.
Il y a un autre serment.
En rapport avec le Messie.
Et.
Dans le.
Esaïe 45.
Il a le quatrième serment de Dieu.
Si vous voulez étudier.
Ces quatre passages.
C'est très.
Idéfiant.
Pour voir.
Les pensées de Dieu.
Ils étaient donc.
Dans une grande détresse.
Et maintenant.
L'intervention de Dieu.
Ils ont réalisé donc.
Leur défaut.
A cause de ça.
Donc.
Ils ont réalisé leur détresse.
Ça.
C'est donc.
Causé par le fait.
Que.
Dieu a permis.
Les ennemis.
Que sa main était contre eux.
Le résultat.
Une grande détresse.
Ils étaient dans une grande détresse.
Ca.
C'est le résultat.
De l'œuvre de Dieu.
Parce que.
Dieu veut.
Enseigner.
Il veut nous enseigner quelque chose.
C'est ça qu'on trouve.
Dans.
Le début du chapitre 3.
Il veut nous apprendre quelque chose.
C'est pour ça qu'il permet.
Ses détresses.
Mais ce n'est pas tout.
Vous voyez.
Maintenant.
Dieu va agir.
Il a vu ses détresses.
Et.
Dans Esaïe 63.
On lit.
Il était en détresse.
Dans toute leur détresse.
Si le peuple de Dieu.
Est en détresse.
Dieu est en détresse.
Vous voyez.
Il est en détresse.
Dieu aussi.
Parce qu'il m'aime.
Il est.
Sympathique.
Dans ce sens là.
Il.
Sympathise.
Il.
Souffre avec moi.
Si je suis en détresse.
Mais.
Il va faire quelque chose.
Il va intervenir.
Verset 16.
L'éternel suscita des juges.
Maintenant.
Il a vu.
L'œuvre.
En eux.
Le jugement de soi-même.
La repentance.
Et là.
Il peut agir.
Il envoie ses juges.
Qui les délivrèrent.
Le mot.
Juge.
On va.
Il y a.
Certaines autorités aussi.
Mais.
Ce que les juges ont fait.
Nous parle.
D'une façon.
Particulière.
Du Seigneur Jésus.
Deux qualités du Seigneur Jésus.
Pour intervenir.
Pour le peuple.
Pour les mettre.
En ordre avec Dieu.
Comme juge.
Mais aussi.
Pour les sauver.
En rapport avec leurs besoins.
Délivrer.
Veut vraiment.
Sauver.
Veut dire sauver.
Et ainsi.
Le Seigneur Jésus.
Est vu.
Dans tous ses juges.
On espère voir ça.
Dans toutes ses juges.
On voit.
Quelques caractéristiques.
Le grand sauveur.
Notre Seigneur Jésus.
Verset 17.
On voit donc.
De nouveau.
Le déclin.
Ils ne les écoutèrent pas.
Ils se détournèrent.
Vite.
Ça c'est une caractéristique.
Comme j'ai dit.
Au début.
Après 20 ans.
L'ange de l'éternel.
A changé de place.
C'était une chose.
Perdue.
Pour ainsi dire.
Quant à la position publique.
C'est arrivé.
Très vite.
Et fait.
Aussi.
Lorsque le Seigneur a adressé.
Cet épitre là.
Dans Apocalypse 2.
C'était peut-être.
20.
25 ans.
C'était arrivé.
Très vite.
Pour nous.
Ça.
Ça.
Ça.
Ça.
Ça arrive.
Qu'on change de position.
Devant Dieu.
Très vite.
Qu'on abandonne.
Certaines choses.
Que Dieu nous a confiées.
Et on se détourne.
Vite.
Du chemin.
Où leur père avait marché.
Donc.
Ils n'ont plus écouter les commandements de l'éternel.
Je dis.
Tantôt.
Tantôt.
L'éternel.
Est comme.
Un Baal.
Comme un mari.
Comme un Seigneur.
Il a des droits.
Et.
Le commandement.
A souvent.
Un sens.
Négatif.
Pour nous.
Mais dans le Nouveau Testament.
C'est très positif.
Parce que c'est toujours lié.
A l'amour.
Comme j'ai dit.
Les droits de Dieu.
Les commandements de Dieu.
Va ensemble.
Avec l'amour.
L'ennemi veut toujours.
Séparer ces choses.
Comme on voit dans les Baal.
Et les astéroides.
Mais en Dieu.
Ces choses vont ensemble.
Verset.
Dix-Huit.
On voit donc.
L'intervention.
De la grâce de Dieu.
Et c'est Dieu qui donne.
L'énergie.
Aussi.
De son œuvre.
Mais.
Dans ces juges.
On voit aussi.
Cette énergie spirituelle.
En eux-mêmes.
Qui.
En elle-même.
Est aussi.
Un résultat.
De l'œuvre.
De Dieu.
L'éternel.
Était avec le juge.
Donc ici.
On voit.
L'éternel.
S'identifie.
Avec le juge.
Il s'identifie.
Avec le Seigneur Jésus.
Qui intervient.
Pour son peuple.
Il s'identifie.
Avec vous et moi.
Si nous voulons être fidèles.
Comme Timothée.
Et les délivrer.
De la main.
C'est-à-dire.
Les délivrer.
À cause de leur gémissement.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
J'ai mentionné déjà.
Dans toute leur détresse.
Il était en détresse.
Si vous voulez.
Lire.
Ensemble.
Avec ce chapitre.
Le psaume.
107.
Vous allez voir.
Les voix de Dieu.
En rapport avec eux.
Et dans les voix de Dieu.
On voit.
Que Dieu peut se repentir.
Si c'est une question.
Du propos de Dieu.
De sa souveraineté.
Dieu ne se repent pas.
Les promesses de Dieu.
Sont.
Sans repentir.
Mais si c'est une question.
Du gouvernement de Dieu.
De ses voix.
Il peut se repentir.
Comment ?
S'il voit un changement.
Il les a châtiés.
S'il voit une idée.
Pour ainsi dire.
Parce que c'est plus nécessaire.
Et c'est ça que.
Ça veut dire.
Ici.
Dieu avait pitié.
Il s'est repenti.
Pour ainsi dire.
Et on voit.
Cette expression.
Souvent.
Dans la parole de Dieu.
Genèse 6.
1 Samuel 15.
Nombre 23.
Dieu ne se repent pas.
Mais.
Ça c'est une question.
De sa souveraineté.
Mais en rapport.
Avec ses voix.
Il peut changer.
D'idée.
Si nous.
On voit.
Le niveau.
Plus bas.
Qu'il arrive.
Maintenant.
Parce qu'ils l'ont rejeté.
De nouveau.
La grâce de Dieu.
Ils se sont corrompus.
Plus que leur père.
Ça c'est donc.
Comme j'ai dit.
La quatrième génération.
Il y a donc.
Un développement négatif.
De génération en génération.
La troisième.
Avait abandonné.
La quatrième.
Va encore plus loin.
Comme on le voit.
Dans les.
Dans l'apocalypse.
Mais.
Dans 2 Timothée 2.
On voit donc.
Les remèdes.
Aussi pour la quatrième génération.
Pour être fidèle.
Là.
Où la confession publique.
Où la profession publique.
Est infidèle.
Dieu veut avoir.
Sa génération.
Fidèle.
Comme une semence.
De Dieu.
Qui est fidèle.
Verset 19.
Ils n'abandonnaient.
Rien de leurs actions.
Et de leur voix.
Obscénée.
C'est l'endurcissement.
Maintenant.
Et là.
La question se pose.
Est-ce que moi.
Je me suis endurci.
Vous voyez.
Comme j'ai dit.
Les points positifs.
On peut se demander.
Dans quelle mesure.
Je réponds à ça.
Les points négatifs.
Dans quelle mesure.
Je réponds.
Est-ce que je me suis endurci.
Ça.
Ça nous arrive.
Quelques fois.
Verset 20.
La colère de l'éternel.
S'embrasa.
Contre Israël.
Et dit.
Puisque cette nation.
A transgressé.
Maintenant.
Vous voyez.
Dieu ne peut pas s'identifier.
Avec son peuple.
C'est Israël.
Il ne dit pas Israël.
Israël veut dire.
Prince de Dieu.
Ici.
C'est cette nation.
Il y a comme.
Une distance.
Entre Dieu et son peuple.
Ici.
A cause de leur comportement.
Dieu ne peut pas s'identifier.
Avec eux.
Mais maintenant.
On voit.
Que même.
Ce développement.
Est calculé.
Dans ce sens-là.
Dans les voies de Dieu.
Ça nous montre qu'il est.
Au-dessus de tout.
Toutes ces choses.
Peuvent arriver.
Mais le plan de Dieu.
Se réalise.
Quand même.
Verset 22.
Afin d'éprouver.
Par elle.
Israël.
S'ils garderont.
La voie de l'éternel.
Pour y marcher.
Qu'est-ce que ça veut dire.
Éprouver.
C'est tester.
C'est mettre à l'épreuve.
Ça c'est.
Une des significations.
Mais en même temps.
On voit ici.
Que Dieu les met.
À épreuve.
Pas seulement.
Pour voir.
Ce qui est.
Dans leur cœur.
Comme on le voit.
Dans Deuteronome 8.
Aussi.
Mais.
S'il y a donc.
Un mouvement.
Dans leur cœur.
Pour suivre.
Les instructions.
De Dieu.
Comme on le voit.
Dans chapitre 2.
Euh.
Chapitre 3.
C'est les.
Ce serait.
Une bénédiction.
Pour eux.
Donc même.
Ce chemin.
De châtiment.
De.
Correction.
C'est pas.
Pour les fournir.
Pour les.
Les.
L'élu.
Pour les.
L'élu.
Pour les.
L'élu.
L'élu.
Pour.
Ils.
Qui sont.
Gardés.
Dans la voix.
De l'éternel.
Ça c'est.
Une expression.
Très belle.
Au lieu de.
Suivre la voix.
Des idoles.
Ils veulent suivre.
La voix.
De l'éternel.
Ça c'est.
Déjà.
Une.
Étude.
C'est.
Ces.
Instructions.
Est-ce que je.
Suis.
Sur le bon chemin.
Le chemin.
Le chemin.
Qui est bon.
Et droit.
Ça c'est la voix.
De l'éternel. …
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…
Chapitre 3, verset 12. Je voulais juste mentionner encore un point qu'on a eu à la fin de l'autre portion, verset 11.
Le septième point, c'était Othniel, fils de Cainas, mourut.
Et puis, je pense que c'est pour faire place à la prochaine génération.
Il faut que toujours la nouvelle génération soit exercée, elle aussi,
qu'elle puisse suivre la foi de l'autre génération.
Et ainsi, Dieu donne donc cette conséquence, cette succession de générations.
Verset 12, chapitre 3.
Et le fils d'Israël fire de nouveau ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel.
Et l'Éternel fortifia Églant, roi de Moab, contre Israël, parce qu'il faisait ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel.
Et Églant assembla auprès de lui les fils d'Ammon et Amalek.
Et ils allaient et frappaient Israël.
Et ils prirent possession de la ville de Palmier.
Et les fils d'Israël servirent Églant, roi de Moab, 18 ans.
Et les fils d'Israël crièrent à l'Éternel.
Et l'Éternel leur suscita un sauveur, Éud, fils de Gera, de Benjaminite, qui était gaucher.
Et les fils d'Israël envoyèrent par lui un présent à Églant, roi de Moab.
Et Éud se fit faire une épée à deux tranchants, longue d'une petite coudée.
Il assaigna par-dessous ses vêtements sur la hanche droite.
Il offrit le présent à Églant, roi de Moab.
Or Églant était un homme très grave.
Il arriva que lorsqu'il eut achevé d'offrir le présent, il renvoya les gens qui avaient apporté le présent.
Mais lui s'en revint des images taillées qui étaient près de Gilgal et dit,
« J'ai pour toi une parole secrète, ô roi. »
Et il dit, « Silence. »
Et tous ceux qui étaient près de lui sortirent d'auprès de lui.
Et Éud entra vers lui.
Or il était assis dans une chambre haute de rafraîchissement qui était pour lui seul.
Et Éud dit, « J'ai une parole de Dieu pour toi. »
Et le roi se leva de son siège.
Et Éud étendit sa main gauche et prit l'épée de dessus son côté droit et la lui enfonça dans le ventre.
Et même la poignée entra après la lame et la graisse se referma sur la lame.
Car il ne retira pas l'épée de son ventre et a sorti entre les jambes.
Et Éud sortit par le portique et ferma sur lui les portes de la chambre haute et mit le verrou.
Et quand il fut sorti, les serviteurs du roi vinrent et virent et voici les portes de la chambre haute étaient fermées au verrou.
Ils dirent, « Sans doute il se couvre les pieds dans la chambre de rafraîchissement. »
Ils attendirent jusqu'à en avoir honte.
Et voici on n'ouvrait pas les portes de la chambre.
Ils prirent la clé et ouvrirent.
Et voici leur seigneur gisait par terre mort.
Et Éud s'était échappé pendant qu'il tardait et avait dépassé les images taillées.
Et il se sauva à Séira.
Et quand il y fut entré, il arriva qu'il sonna de la trompette dans la montagne d'Éphahim.
Et les fils d'Israël descendirent avec lui de la montagne et lui devant eux.
Et il leur dit, « Suivez-moi car l'Éternel a livré en votre main vos ennemis, les Moabites. »
Ils descendirent après lui et enlevèrent à Moab les guets du Jordan et ne laissèrent passer personne.
Et en ce temps-là, ils frappèrent Moab environ dix mille hommes, tous forts et tous veillants, et pas un n'échappa.
Et en ce jour-là, Moab fut abattu sous la main d'Israël.
Et le pays fut en repos quatre-vingt ans.
Et après lui, il y eut Shammgar, fils d'Anna.
Et il frappa les Philistins six cents hommes avec un aiguillon à beurre.
Et lui aussi sauva Israël.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
Voilà, c'est une portion un peu plus longue, donc on doit aller un peu plus vite que ce matin.
C'est maintenant donc le deuxième cas, la fois où on voit l'intervention de Dieu après le déclin.
Ce sont des réveils, pour ainsi dire, qui se succèdent.
Là, on le voit d'un côté positif.
On pourrait dire aussi que ce sont les déclins qui continuent.
C'est vrai.
Mais de ce point de vue positif, l'intervention de Dieu, c'est beau de voir ces réveils qui se succèdent.
Le verset 12 nous introduit donc une attaque différente.
Et peut-être on pourrait suggérer deux choses.
La première chose que j'aimerais suggérer, c'est qu'il y a ici un aperçu de l'histoire d'Israël,
qui a commencé à abandonner l'éternel, comme on l'a vu au début,
et qui est donc en même temps un tableau de l'histoire de l'Église.
L'abandon du premier amour, Apocalypse 2, verset 4.
Ça c'est le parallèle.
La deuxième chose que j'avais à coeur de dire ici, ce sont des leçons personnelles pour nous aussi.
On a affaire avec le monde comme système.
On a vu les ressources de ce monde, l'activité de ce monde religieux,
haine contre le peuple de Dieu, et le remède que nous avons appartenant au peuple de Dieu.
Et comment Dieu veut avoir des vainqueurs pour le bien de tout le peuple.
Même un sauveur.
Ce frère-là était un sauveur.
Et aussi Ehud est devenu un sauveur, suscité par l'éternel.
Et Shammgar, lui aussi, a sauvé Israël.
Donc l'influence d'un seul homme.
L'influence bénéfique d'un seul homme pour le peuple de Dieu.
Pensez un peu aux Nazaréens.
Dans Nombre 6, on voit un Nazaréen en fidélité, avec un vœu spécial.
Et puis à la fin, on voit que la bénédiction est prononcée sur tout le peuple.
Nombre 6.
C'est beau de voir ça.
Un homme fidèle, une bénédiction pour tout le peuple.
Le même principe qu'on a ici.
Trois fois.
C'est donc dans ce sens-là aussi un encouragement pour nous.
Et on a déjà remarqué ce matin que ce n'est pas le vase comme tel qui compte.
Le Seigneur se sert de ce vase-là.
Ce qui compte est l'intervention de Dieu, l'œuvre de Dieu qui est opérée par ce vase.
Verset 12 jusqu'au verset 30, on pourrait peut-être dire que c'est surtout maintenant la chair.
Mais là, il faut distinguer parce que la chair se montre sous d'aspects différents.
L'aspect religieux.
On a vu le monde comme système religieux.
On a vu le monde aussi comme système indépendant de Dieu ce matin.
Et puis ça se lie avec la chair facilement.
Ici, la chair, c'est la chair dans son orga et dans sa prospérité.
Sans Dieu et qui usurpe les choses de Dieu.
La chair qui était très proche de nous.
Vous voyez Moab.
Moab était très parenté à Israël.
Le roi Koushandri Chataim est venu de loin.
Là, ce n'était donc pas des liens spéciaux.
C'était le pays où Abraham était sorti, comme nous l'avons vu.
Mais Moab était lié au peuple de Dieu.
Dans ce sens-là, Lot était lié à Abraham.
Il était son cousin.
Donc, Moab et aussi Ammon étaient des fils de Lot.
Et ainsi liés au peuple de Dieu.
Dans le livre de Nombres, et aussi d'autres nombres, on voit certains détails là-dessus.
Israël ne pouvait pas attaquer Moab.
Parce que c'était donc un peuple de frères.
Donc, parenté.
Il ne pouvait pas les attaquer.
C'est la grâce de Dieu.
Et une deuxième chose.
Les Moabites ne pouvaient pas être dans la congrégation de l'éternel.
Deux, trois nombres, vingt-trois.
Ils ne pouvaient pas être là.
Parce que le roi Balak avait voulu maudire le peuple d'Israël.
Donc, on voit là ces deux aspects-là.
D'un côté, un lien.
Mais c'est un lien naturel.
Vous voyez, la chair est très proche de nous.
Et nous sommes liés à la chair d'une façon naturelle.
Mais de l'autre côté, la chair n'a aucune place au milieu du vrai peuple de Dieu, dans la congrégation de l'éternel.
Donc, ces deux points, peut-être, ça peut aider si on peut saisir ça.
On va revenir encore à la chair un peu plus loin.
Quelques versets de nouveautés.
De nouveau, donc, ce cycle commence par cette expression.
Les fils d'Israël fuirent de nouveau ce qui est mauvais aux yeux de l'éternel.
On a vu ça dans Juge 2 déjà.
Comment ce cycle se succède.
Et puis, le deuxième point, l'éternel fortifia Eglon, roi de Moab.
On a vu dans Esaïe 63, l'éternel se change en ennemi.
Et aussi dans le psaume 18, il y a un verset très connu que je voulais juste citer.
Psaume 18, on voit que le Seigneur aide ceux qui mettent leur confiance en lui.
Mais il se change en ennemi.
J'espère que je puisse retrouver le verset.
Pour ceux qui sont adverses et hostiles, on peut retrouver le verset.
Mais il y a un verset, je pense que c'est dans le psaume 18, verset 26.
Verset 25.
C'est le même principe qu'on trouve dans l'avis de Jacob.
Jacob a suivi sa propre volonté.
Et puis là, Dieu est devenu roi envers lui.
Il a dû le frapper au moment donné.
Genèse 32, il a frappé, il a touché son ange.
Et puis c'est le siège de la force physique de l'homme.
Puis là, il a dû mettre sa confiance dans le Seigneur.
Il était forcé de mettre sa confiance dans le Seigneur.
Et ainsi, on voit le même principe ici en rapport avec l'état du peuple d'Israël dans le temps des juges.
Ils ont abandonné Dieu.
Dieu s'est changé en ennemi contre eux.
Mais c'était par amour qu'il l'a fait.
C'est ça.
Il châtie par amour pour les ramener.
Et ainsi, il les force, comme il a forcé Jacob, dans ce sens-là, à mettre la confiance en lui.
Donc, l'éternel fortifia Eglon.
Maintenant, pour comprendre ce que le roi de Moab représente, j'ai mentionné la chair.
Pas la chair religieuse ici, mais l'orgueil.
Il y a peut-être deux passages.
Un passage dans le livre d'Ésaïe.
On voit le jugement sur Moab dans Ésaïe 15.
Et là, il y a aussi un nom mentionné, verset 5.
Eglat, chez l'icha.
Eglat, c'est le féminin, une construction un peu différente dans l'hébreu,
qui a la même signification que Eglon.
Et puis, ce jugement de la part de Dieu.
Et puis, dans Ésaïe 16, on voit comment ce jugement continue.
Et verset 6.
Voilà, ça c'est la caractéristique de Moab.
Dans nos jours, surtout dans le mouvement appelé le Nouvel Âge,
on voit comment l'homme fait.
Et l'homme, par profession chrétienne aussi.
Il parle d'améliorer le moi.
Il parle du potentiel de moi-même.
Ça, c'est Moab.
Le moi, la chair, dans son orgueil, dans ses capacités naturelles,
sans Dieu, puis ses venteries.
On peut voir là le lien facilement avec l'Antichrist
et aussi avec le chef de l'Empire romain,
qui vont se vanter, se glorifier.
Le même principe est ici dans Moab.
Et le même danger nous guette aussi,
parce que lorsqu'on met sa confiance en soi-même,
dans sa chair, pour nous réaliser nous-mêmes,
il parle souvent de réaliser le moi.
Tout ça, self-actualization.
Ce sont des principes qu'on trouve aujourd'hui dans ce monde.
Et puis, la parole de Dieu nous montre un principe qui est déjà très vieux.
On peut même aller un peu plus loin en arrière.
Jeunesse 3.
J'ai mentionné Jeunesse 3 déjà ce matin,
en rapport avec les trois principes de ce monde.
Jeunesse 3 est aussi là pour nous montrer ce que la chair est au fond.
L'orgueil, la fierté.
Un autre verset de Jérémie 48,
qui parle aussi de la fierté,
mais qui donne encore un aspect
qui montre ce que Moab veut dire.
Il est à l'aise, à son aise.
On a vu ce roi aiglon, très gras,
et ces dix mille hommes de Moab aussi,
des hommes forts et gras,
c'est à cause du fait qu'il est à son aise.
Jérémie 48, verset 11.
Moab, Jérémie 48, verset 11.
Moab a été à son aise dès sa jeunesse,
et tranquille sur sa lit.
Il n'a pas été versé de vase en vase.
Il n'est pas allé en captivité.
C'est pourquoi son goût lui est demeuré,
et son parfum ne s'est point changé.
Ce sont les ordures,
ce sont des choses qui restent dès le début.
Pas de changement, pas de captivité,
pas d'exercice.
Un contraste avec Israël,
qui a été persécuté dès sa jeunesse,
en Égypte déjà,
de la persécution, de la tribulation,
des exercices, dès sa jeunesse.
Et c'est pour ça que Dieu a formé Israël
comme un vase pour lui-même.
Si on voit donc cette influence de Moab,
qui a affecté Israël aussi,
la même influence peut nous affecter aussi.
Cet aise, tranquille sur sa lit,
ne pas être versé de vase en vase.
Ça c'est dur d'être versé de vase en vase.
Ce sont des changements qu'on n'aime pas,
naturellement.
Par exemple, on est forcé,
mais c'est la main de Dieu,
pour déménager, d'une façon ou d'une autre,
c'est être versé de vase en vase.
On doit s'acclimatiser de nouveau,
on doit s'adapter aux changements,
mais c'est la main de Dieu qui permet ça,
et c'est pour notre bien.
Si on reste dans notre coin, pour ainsi dire,
on ne connaît pas ces changements,
et on garde son goût du début.
C'est le goût de l'homme naturel,
ce n'est pas bon ça.
Ce parfum de l'homme, de la chair,
ce n'est pas agréable.
Il faut que ce soit ôté.
Il ne peut pas se procéder de captivité,
de tribulation, d'affliction,
de changement.
Dieu ôte ce goût,
il ôte ce parfum,
mais Moab résiste à ça.
Moab ne connaît pas ça.
Et puis le peuple de Dieu,
s'ils sont infidèles,
se place sous la même influence.
C'est ça le principe qu'on voit maintenant dans Juge 3.
On voit l'origine de Moab,
dans Genèse 19,
après le jugement sur Sodom et Gomorra,
l'autre était à l'aise là,
il s'est associé à ce monde,
dans un autre caractère,
pas le caractère qu'on a vu ce matin,
mais le monde d'un autre caractère,
qui était à l'aise.
Sodom et Gomorra,
on voit dans les prophètes,
quel était leur péché ?
Qu'ils étaient à l'aise là.
Ils n'avaient pas besoin de Dieu.
Vous voyez ?
C'est la caractéristique de Sodom et Gomorra.
Et l'autre a adapté,
il a absorbé cette attitude,
et maintenant son fils,
ou ses deux fils,
Moab et Ammon,
ont continué cet aspect-là.
C'est donc cette chair naturelle,
comme j'ai dit, suggérée,
qui est à l'aise,
sans Dieu.
Pas d'exercice,
pour ça aussi cet aspect grave,
pas de mouvement,
pas de changement.
Et le résultat,
c'est que cet aiglon était un roi,
un homme très grave.
Il est le vrai représentant de ce peuple,
mais dans le verset 29,
on voit que ces dix mille hommes
étaient aussi tous forts,
et selon la note,
littéralement graves.
Donc, selon leur roi,
eux aussi étaient graves.
Ça, c'est donc le danger
qui peut nous affecter,
et nous devons résister ce danger.
On doit être formé
pour résister à cette influence.
Et on voit que,
pas seulement Ehud a résisté,
plus tard aussi,
toute cette tribu d'Éphahim
a résisté à cette influence,
et tué chacun son homme,
grave pour ainsi dire.
Verset 12 encore,
au milieu maintenant,
la troisième chose,
l'éternel...
OK, la deuxième chose
était l'éternel fortifié
aiglon roi de Moab
contre Israël,
parce qu'il faisait
ce qui est mauvais
aux yeux de l'éternel.
J'ai mentionné déjà Genèse 19,
l'origine de Moab,
aussi que pour Moab,
il n'y avait aucune place
au milieu du peuple de Dieu,
et Dieu va ôter
l'homme qui se vante,
un chrétien, un,
que personne se glorifie
dans la chair.
Aucun homme.
Puis Dieu va ôter
l'homme selon la chair,
l'homme qui se vante,
qui se glorifie en lui-même.
On peut seulement se glorifier
dans le Seigneur.
Et dans Genèse 6,
on voit que la fin
de toute chair est venue.
Selon les pensées de Dieu,
pour la chair,
il n'y a aucune place
au milieu de son peuple,
mais ici on voit
que Dieu se sert
de ce même principe
pour châtier son peuple,
pour qu'il réalise
leur manque.
Verset 13,
aiglon assemblable.
Donc, d'un côté,
Dieu l'a fortifié,
l'éternel,
dans son amour
envers son peuple,
il envoie ce châtiment,
mais aiglon de lui-même,
il fait aussi quelque chose.
Il s'associe avec d'autres,
contre le peuple de Dieu.
Et ce sera aussi
le cas dans le futur.
Le psaume 83
nous donne
cette association
de nations contre Israël.
Il y aura plusieurs nations
dans le futur contre Israël.
Maintenant,
on parle seulement
de ces trois,
verset 13,
cette association.
On a parlé ce matin
de 1 Jean 2.
On voit trois principes
ensemble.
Ici, on voit
trois ennemis
ensemble avec la chair.
Ammon,
on va voir dans
Juge 11,
spécifiquement.
Ammon représente
peut-être
la fierté nationale
ou un autre aspect
de la chair.
Et surtout,
Amalek est vraiment
un ennemi
dangereux
du peuple de Dieu.
Là, on voit
l'influence de Satan
avec la chair.
Dans Exode 17,
Amalek est mentionné
dans Genèse 34,
je pense,
comme un descendant
des Ahus.
Mais dans Exode 17,
on voit
qu'Amalek est venu
le moment
où le peuple était béni
par l'eau
qui a coulé du rocher.
Ce moment-là,
l'ennemi est venu.
Et puis,
cette eau
coulue du rocher
parle de l'Esprit Saint
opérant
dans la vie
du peuple de Dieu
dans le désert.
L'ennemi
va attaquer ça.
Après la mort du Seigneur,
l'Esprit est venu
et l'Esprit dirige
le peuple de Dieu
dans le désert.
L'ennemi
l'a attaqué
avec sa position faible
comme les vieillards
et les femmes,
les enfants
étaient attaqués.
L'ennemi,
Amalek,
attaque le peuple
là où le peuple
est faible.
Et puis,
un autre principe
qu'on voit,
Amalek
s'associe
avec d'autres.
On va voir
le même principe
avec Madien
dans le chapitre 4
et plus tard.
Amalek
s'associe aussi
à d'autres
pour attaquer
le peuple de Dieu.
Il y aura
continuellement
cette attitude
contre le peuple
de Dieu.
Le Deutéronome 25
nous dit même
que la main
de l'éternel
sera continuellement
contre eux.
Mais il faut que le peuple
eux-mêmes
résiste aussi.
Pas dans la propre force.
La chair ne peut pas
résister à la chair.
On va voir
les remèdes
que Dieu donne.
Mais il faut réaliser
que la chair
se met ensemble
avec d'autres
Moab,
Amon,
Amalek
pour attaquer
le peuple de Dieu.
Dans le jour
du roi Saul,
on voit
qu'il a terminé
Amalek
comme Dieu l'avait dit.
Il voulait épargner
les bonnes choses
de la chair.
Est-ce que ça se peut?
Est-ce qu'on peut épargner
les bonnes choses
de la chair
ou soi-disant
les choses qui sont bonnes?
Vous pouvez lire
1 Samuel 15.
Là on voit
la désobéissance
de Saul.
Il ne voulait pas
obéir.
Et nous devons vraiment
être radical
avec la chair.
On ne peut pas épargner
ou chérir la chair
ou disons
certaines qualités
de la chair.
Dieu est très dur
envers la chair
et on ne peut pas
être dur
envers la chair.
La chair est
inimitié
contre Dieu.
La chair ne peut pas
s'améliorer.
Dans Jean 3,
le Seigneur a dit
ce qui est né
de la chair
est cher.
Dans Jean 6,
verset 63,
il dit
la chair
ne profite
de rien.
Et dans Romains 7,
on voit les efforts
de la chair.
La chair
dans une personne
née de nouveau
ne peut pas
améliorer la chair.
C'est impossible.
Puis à la fin de Romains 7,
Romains 8,
peut-être qu'on peut
tourner là
pour voir
la conclusion
et aussi le parallèle
avec notre chapitre
Romains 8
où l'homme,
l'âme
exercée
qui est née de nouveau
qui voit
l'influence de la chair
qui veut se délivrer de ça
voit que lui-même
ne peut pas se délivrer.
On ne peut pas
se délivrer
dans notre propre force
de la chair.
La chair
est là
et puis on a besoin
d'une intervention
de Dieu
pour être délivré
de cette influence.
Et vers Romains 8,
vers 1,
nous donne la position
dans la crise d'Yésus,
une nouvelle position
que Dieu nous a donnée,
une nouvelle force,
l'esprit de vie
qui agit en nous maintenant,
qui m'a affranchi
de la loi du péché
et de la mort.
Ce n'est pas mon intention
de parler de ces détails
maintenant
mais juste
pour mentionner
quelques points.
Verset 6,
car la pensée de la chair
est la mort.
Ça, c'est la conséquence
mais la pensée de l'esprit
vit et paie.
L'esprit introduit
la vie et la paix.
Puis verset 7,
parce que la pensée
de la chair
est inimitié
contre Dieu
car elle ne se soumet
pas à la loi de Dieu.
C'est pour ça
qu'Élude a dû
frapper ce roi
par l'épée.
On va revenir
à l'épée tantôt,
l'épée de la parole
de Dieu,
l'épée de la foi,
l'épée de l'esprit.
Et ceux qui sont
dans la chair,
verset 8,
ne peuvent
plaire à Dieu.
Ne peuvent
plaire à Dieu.
Verset 9,
or vous n'êtes pas
dans la chair
mais dans l'esprit.
C'est le chrétien
qui est dans l'esprit
mais qui doit maintenant
aussi vivre
selon l'esprit,
et les versets
qui suivent
sont très clairs
là-dessus.
Verset 12 aussi.
Ainsi donc, frère,
nous sommes débuteurs
non pas à la chair
pour vivre
selon la chair
car si vous vivez
selon la chair,
vous mourrez.
Mais si par l'esprit,
vous voyez maintenant
la remède,
par l'esprit,
vous faites mourir
les actions du corps.
OK?
Si par l'esprit,
vous faites mourir
les actions du corps.
On pourrait dire aussi
Moab représente
le corps,
la chair,
comme j'ai dit,
comme la chair naturelle
et il se sert du corps
qui n'est pas contrôlé
par l'esprit.
Par contre,
si nous sommes contrôlés
par l'esprit,
dirigés par l'esprit,
l'esprit va faire mourir
ses actions
afin que nous vivions
pour Dieu.
Dans Galate 5,
on a le même conflit
entre la chair
et l'esprit,
Galate 5.
Et là,
c'est donc important
à réaliser
où sont nos remèdes.
C'est l'épée.
L'épée
qui était formée
pour Ehud.
Ehud n'a pas fait
cette épée-là.
Il se fait,
il se fait,
s'est fait faire
cette épée
comme nous avons lu
dans Jésus.
Ainsi,
Dieu nous donne quelque chose
que lui a préparé
et c'est la parole
qui est identifiée
avec l'esprit.
Éphésiens 6,
on a mentionné ce matin
Éphésiens 6,
on voit là
que l'épée
c'est la parole
de Dieu.
La parole
qui est caractérisée
par cette puissance
de l'esprit
pour faire fin
à cette chair.
Galate 5,
verset 16,
par exemple,
Marchez par l'esprit
et vous n'accomplirez
point la convoitise
de la chair
car la chair
convoite contre l'esprit
et l'esprit
contre la chair.
Ça c'est le combat
entre l'esprit
et la chair.
Et ce combat
se déroule
en nous.
C'est pour ça
qu'on est impliqué
dans ce conflit-là.
Ce conflit
a lieu
dans notre corps.
Est-ce que notre corps
est dirigé par la chair
ou est-ce que c'est dirigé
par l'esprit?
Car la chair
convoite contre l'esprit
et l'esprit
contre la chair
et ces choses
sont
verset 17
afin que vous ne pratiquiez
pas les choses
que vous voudriez.
Donc ce qu'on veut
selon l'ancienne nature,
l'esprit ne permet pas ça
et c'est pour ça
que j'ai dit
que c'est un conflit
en nous.
Verset 18,
mais si vous êtes
conduits par l'esprit
vous n'êtes pas
sous la loi.
Ici c'est la question
de la loi,
je ne veux pas
entrer là-dedans.
Verset 19,
les heures de la chair
sont manifestes.
Lesquelles sont
la fornication,
l'impureté,
l'impudicité,
l'idolâtrie,
l'iniquité,
le querelle,
les jalousies,
les colères,
les intrigues,
les divisions,
les sectes,
les envies,
toutes ces listes-là
sont les heures de la chair.
Qu'est-ce que l'esprit produit,
verset 22,
le fruit de l'esprit
est l'amour,
la joie,
la paix.
C'est un fruit,
un fruit
en neuf aspects.
C'est merveilleux
de voir ça,
ce que l'esprit
veut introduire.
Verset 24,
or ceux qui sont
du Christ,
est-ce que nous sommes
pratiquement du Christ
dans le sens pratique
de Jésus,
Romain Ville,
mais est-ce que nous sommes
du Christ dans ce sens-là,
identifiés avec lui
et sous la direction
de l'esprit ?
On crucifie la chair
avec les patients.
C'est radical,
comme je l'ai dit.
Crucifier la chair
avec les patients
et les convertir.
Si nous vivons par l'esprit,
marchons aussi
par l'esprit.
Voilà le conflit
qu'on a un peu
dans Jules 3.
Et le remède,
les remèdes
se trouvent
donc dans le Seigneur,
dans l'épée de l'esprit
qui est la parole
de Dieu
et aussi
un sens
qui est aussi
ensemble
avec la foi
qu'on voit maintenant
dans Éhu.
Pour revenir à ça,
dans Jules 3,
on voit que
Hégelon,
ensemble avec
ses deux rois,
ont frappé Israël
et prirent possession
de la ville
des palmiers.
Ce sont ces caractéristiques.
On parle encore
du pays,
vous voyez,
le pays promis
où Israël habitait
et puis quelle ville
était à l'entrée
de ce pays-là ?
Quelle ville
était là
comme, disons,
contrôlant
l'entrée du pays ?
C'était Jéricho.
Et puis,
cette ville
des palmiers
nous parle exactement
de cette ville-là,
la ville de Jéricho
qui était donc
à l'entrée du pays.
Autrement,
si quelqu'un
prend possession
de cette contrée-là,
il prend possession
du pays.
Ça, c'est la pensée.
C'est donc
essentiel
comme on peut voir
dans Jésus 6.
Jéricho était là,
il fallait
que Dieu donne Jéricho,
que Jéricho tombe
entre les mains
d'Israël
afin qu'Israël puisse
entrer
et prendre possession
du pays.
Donc, l'ennemi vient ici,
il prend possession
exactement
de cette contrée-là.
Ça veut dire
qu'il va prendre
possession du pays
comme tel.
Ça, c'est l'intention
de l'ennemi.
Et ainsi,
il n'y aurait pas
de fruit pour Dieu
comme on a vu ce matin.
Verset 14,
cette servitude
était plus longue,
plus grave,
18 ans.
Dieu a permis
donc une période
encore plus longue
pour qu'il revienne à Dieu.
Ça montre aussi
que le déclin
a continué.
Le mal,
le progrès du mal,
c'est ce qu'on voit.
Et puis, ça prend
plus d'énergie,
encore plus de temps aussi
pour remédier
ces caractéristiques.
La ville des palmiers,
les palmiers parlent
des vainqueurs.
L'arbre des palmiers
parle du principe
des vainqueurs.
Maintenant, Israël
était vaincu
par l'ennemi.
Il fallait donc
qu'entre eux-mêmes
il y ait
des vainqueurs maintenant
pour remédier
à cette situation-là.
Verset 15,
les fils d'Israël
crièrent à l'éternel
et l'éternel
leur suscita
un sauveur.
Donc, le troisième point,
ils crièrent
à l'éternel.
Ce cri est nécessaire.
Est-ce que nous avons déjà
crié à l'éternel
dans une situation pénible?
C'est nécessaire
pour crier.
Ils connaissent
notre situation,
mais il faut
que nous criions.
Le quatrième point,
l'éternel leur suscita
un sauveur.
On a vu ça ce matin,
l'intervention
de la grâce
souveraine de Dieu.
On prie aussi
pour une intervention
de la grâce souveraine
si nous avons
des difficultés
comme ça.
Et Éruth,
c'est très beau.
Éruth, maintenant,
c'est un benjaminite.
Et on a vu
plus loin déjà
que Judas
et Benjamin
vont ensemble.
Benjamin avait
une portion
entre Éphraim
et entre Judas.
Donc, on voit ici
que la parole de Dieu
commence par Judas,
Othniel,
puis parle de Benjamin.
Un peu plus loin,
il parle aussi
d'Éphraim
parce que Benjamin
était entre
Judas et Éphraim.
Et dans le verset 27,
on voit que
Éruth a appelé
les gens d'Éphraim
parce qu'ils étaient
entre Judas et Éphraim.
Et puis,
le roi Moab
avait aussi pris possession
d'une partie
d'Éphraim.
Mais c'est un benjaminite.
Judas veut dire
quelqu'un
qui loue Dieu.
Et ce qui est beau
de voir maintenant,
Éruth,
selon son nom,
veut dire aussi
louange.
Donc, je pense,
une des remèdes
pour remédier
une situation,
c'est la louange.
Commencer à louer Dieu.
Souvent, lorsqu'on prie,
on va exposer
nos requêtes
et on oublie même
à louer Dieu,
à bénir Dieu.
Et je pense,
pour remédier
à un état de choses
comme ça,
il faut commencer
à louer Dieu.
Louer Dieu.
On a toujours des raisons
pour louer Dieu.
Il était aussi
le fils de Guéra.
Son nom veut dire
soit pèlerinage
ou aussi méditation.
Ça va toujours ensemble.
Prenons maintenant
la signification méditation.
La méditation
dans la parole de Dieu,
le psaume 1,
par exemple,
ce n'est pas
la méditation transcendantale
comme on voit aujourd'hui.
Les gens qui méditent
en eux-mêmes,
qui trouvent un guide
dans leur esprit,
en eux-mêmes,
dans leur propre potentiel.
C'est la méditation
qui est concentrée
à Dieu
où Dieu est l'objet.
Et cette méditation
produit la louange,
produit la bénédiction
comme le mot Ehud suggère,
le nom Ehud suggère.
Et le Benjaminite,
il était donc,
Benjamin veut dire
fils de ma droite.
Pour nous maintenant,
pour l'appliquer,
il faut réaliser
que nous appartenons
au vrai fils
de la droite de Dieu.
Nous sommes associés
ou même unis
avec Christ dans la gloire.
Est-ce que nous sommes
vraiment de Benjaminite?
Est-ce que nous réalisons
notre lien avec
notre Seigneur Jésus
dans la gloire?
Là, on devient
un vrai Benjaminite
comme l'apôtre Paul
n'a jamais oublié
qu'il était lié,
uni à l'homme
dans la gloire.
Et ainsi,
on peut devenir
un vrai Benjaminite.
Et on a besoin de ça
pour attaquer
ici l'ennemi.
Mais le vase est faible,
il est gauché.
Le mot hébreu
veut suggérer probablement
qu'il ne pouvait pas
utiliser sa main droite.
Et il n'est donc
pas parfait,
ce n'est pas un vase parfait.
Mais Dieu se sert
de cette situation
justement
pour utiliser Eudes.
Si d'autres personnes
seraient venues,
ils n'auraient jamais
pu faire ça.
Parce que le roi Eglon
serait averti
lorsque quelqu'un
prenait son épée
entre ses vêtements,
il serait averti.
Maintenant,
le roi n'a rien
sous son nez.
Donc d'abord,
un signe de leur esclavage,
il était en esclavage,
ils ont servi
comme des esclaves,
ce roi Moab.
Et si,
malheureusement,
les chrétiens
peuvent servir
la chair
et se placer
sous l'influence
de la chair
d'une telle façon
qu'il n'y aurait pas
de fruit pour Dieu.
Au lieu qu'il y ait
du fruit pour Dieu,
il y a du fruit
pour le roi de Moab.
Quelle chose affreuse.
C'est ça que l'ennemi veut,
il veut du fruit
pour lui-même,
pas pour Dieu.
Et Eudes se fit faire
le remède.
C'est quelque chose
qui s'est passé
dans le secret.
Pour que nous puissions
avoir cette épée
à deux tranchants,
comme je l'ai mentionné,
c'est la parole de Dieu,
c'est l'épée de l'esprit.
Ça se prépare
dans le secret,
chez nous.
Mais il se fit faire ça.
C'est Dieu qui met ça
à notre disposition.
Mais tout cela
a lieu dans le secret.
Et aussi le combat, ici,
a lieu dans le secret.
Personne n'était là
lorsque Eudes l'a attaqué.
La question maintenant
en rapport avec la chair,
ce sont des choses
qui se passent
dans le secret.
C'est une parole de Dieu.
Voilà, Dieu est intervenu.
Dieu a suscité ce juge
et Dieu voulait
remédier à ça.
C'est une parole de Dieu,
mais c'est dans le secret.
Comme on le voit,
verset 19,
une parole secrète.
Verset 20,
une parole de Dieu.
Mais tout le monde
était sorti.
Pour nous aussi,
cette question réglée,
ce conflit entre l'esprit
et la chair,
c'est très personnel.
Personne ne peut faire ça
pour nous.
Chaque homme de Judas
et chaque homme d'Éphraim
et de Benjamin
a dû tuer
son propre homme fort
ou son propre homme gras.
Et ainsi,
chaque chrétien
doit faire face
à ces choses-là.
Moi, je ne peux pas le faire
pour vous.
Vous ne pouvez pas
le faire pour moi.
Chacun est responsable
pour soi-même.
Par contre,
on peut être un encouragement
comme Ehud.
L'exemple d'Ehud
a encouragé les autres.
On va un peu plus loin.
OK, donc,
il est venu avec son épée
cachée sous ses vêtements
sur la hanche droite
et il offrit.
Sur la hanche droite,
on avait d'habitude
un rouleau
pour garder
des documents,
par exemple.
Puis, ainsi,
le roi ne souffre
sur rien.
Parce que quelqu'un
prenait quelque chose
de sa hanche droite
pour produire
un document,
quelque chose comme ça.
Verset 17,
on a vu déjà
c'est un très grand
représentant,
le vrai représentant
de ce principe de Moab.
Verset 18,
il arriva
que lorsqu'il lui
achevait d'offrir
le présent,
il renvoya les gens
qui avaient apporté
le présent.
Donc, quelque chose
de remarquable maintenant.
Il n'a pas attaqué
le roi tout de suite.
Il a gagné sa confiance.
Il a apporté
le présent,
les tribus
et puis là,
où est-ce qu'il est revenu ?
Verset 19,
mais lui s'en revint
des images taillées
qui étaient près
de Gilgal.
Voilà, c'est terrible.
Le territoire
de ce roi de Moab
était jusqu'à là,
jusqu'à Gilgal.
Et là, il avait même
placé ces images taillées
ou, selon la note aussi,
des carrières
de pierres de taille.
C'est donc
une indication
du pouvoir,
de la puissance
d'Eglon.
Sa puissance est atteinte
jusqu'à là.
Verset 19,
près de Gilgal.
Et ce matin,
il a mentionné
l'importance de Gilgal.
Peut-être qu'on pourrait
suggérer ici,
ici,
à Gilgal,
évite à réaliser
ce qu'il va faire.
Peut-être,
Dieu l'avait préparé
déjà auparavant,
mais c'est remarquable
que la parole de Dieu
le mentionne
ici,
en rapport avec Gilgal.
Parce que,
exactement là,
Dieu avait fait
circoncire
les Israélites
afin que la chair
soit mise de côté.
On a parlé un peu
de Gilgal ce matin,
ce qu'on a vu là,
les pierres
qui nous parlent donc
que nous sommes
sur un autre territoire,
le territoire
de la résurrection.
La résurrection
n'a rien à faire
avec la chair.
La Pâque,
on a parlé
de cette nouvelle
nourriture du pays.
Toutes ces choses
n'ont rien à faire
avec la chair.
Et verset 19,
donc,
c'est là
son point de départ.
Là où le peuple
a manqué dans le livre
des juges,
ils n'ont pas,
ils l'ont manqué
et l'ange est allé
à Boquim,
la pleure,
ou la pleurant
à cause de ce manque
du peuple.
Mais lui,
c'est là,
à Gilgal,
le point de départ
pour toutes les victoires
comme on voit
dans le livre des juges.
Et pour nous aussi,
pour avoir la victoire
sur la chair,
sur le roi de Moab,
il faut commencer là,
à Gilgal,
où la propre chair
a été mise de côté.
Et puis ça,
c'est le lien
avec Golgotha.
On peut voir
un lien avec Golgotha
parce que
Colossiens 2
nous parle
de la circoncision
du Seigneur Jésus
à Golgotha,
à la croix.
Et puis c'est là
le point de départ
pour le chrétien aussi
parce que
dans la mort de Christ,
nous ont été circoncis.
Et c'est maintenant aussi
le point de départ.
On est là,
touchés par la vision.
On voit le Seigneur Jésus
crucifié.
Moi, je suis crucifié là,
comme on a dit ce matin,
Galaties.
Et maintenant,
c'est le point de départ
pour cette victoire.
Et puis,
c'est une parole secrète
maintenant.
Il parle comme un prophète.
Il est venu d'abord
comme un serviteur,
un esclave,
mais maintenant,
il vient comme un prophète.
On a besoin
de ces paroles secrètes
pour remédier
à cette situation-là.
Un prophète
avec la parole de Dieu.
Et un peu plus loin,
on va le voir aussi
avec la trompette.
Ici, c'est secrète.
Il faut remédier les choses,
régler les choses
dans le secret.
Et plus tard,
on a un service public.
Ici, c'est encore
tout secret.
Vers c'est 20 aussi,
on voit l'égoïsme
de la chair.
Vers c'est 20,
on voit cette chambre haute.
Quelle chose affreuse.
La Bible,
qui nous parle
des chambres hautes,
c'est souvent
en rapport avec
les bénévoles.
Les bénévoles,
c'est souvent
les chambres hautes.
C'est souvent
en rapport avec
les bénédictions spirituelles.
Les choses célestes
que Dieu partage
avec son peuple.
Comme dans
Jean 13 à 14.
J'ai oublié
le mentionner
ce matin.
Sans doute,
Othniel
a connu aussi
dans ce sens-là
ces ressources
qu'on trouve
dans Jean 13 à 17.
J'ai mentionné
Jean 4,
Jean 7.
On peut mentionner
aussi Jean 13 à 17
où on est
dans l'intimité
avec le Seigneur Jésus.
Dans sa chambre haute
pour être fortifié.
Voilà.
Le secret de son âme,
il connaissait
ces ressources-là.
Les ressources
qu'on trouve
dans les écrits
de Jean.
C'est une petite parenthèse
peut-être,
mais vous pouvez
penser là-dessus.
Les écrits de Jean
donnent les remèdes
contre les attaques
de l'ennemi.
On a sept attaques
dans les vues
de l'ennemi
et on a sept miracles
dans l'évangile
de Jean
qui donnent
les remèdes
contre
les attaques
de l'ennemi.
On a besoin
donc d'être
dans la présence
de Dieu
et d'être
dans la présence
de Dieu.
La chair
a une chambre haute
pas pour partager.
La chair
a une chambre haute
pour soi-même.
Pour lui seul.
Rien pour Dieu.
Rien pour les frères.
C'est l'égoïsme
qui caractérise la chair.
Qui va
remédier à ça ?
La chair ?
Non, on a vu.
L'esprit.
La parole de Dieu.
L'épée de l'esprit.
La parole de Dieu
va remédier à ça.
Verset 20.
Une parole de Dieu.
C'est l'attaque.
La seule arme
qu'on a
offensive
c'est donc
justement cette épée.
Les autres armes
c'est tout défensive
et on prie
la septième arme
mais l'épée
peut défendre
mais aussi
attaquer.
Il attaque ici.
Hébreu 4
est très clair là-dessus.
La puissance
de la parole
de Dieu
qui expose
la chair
et maintenant
qui donne la force
aussi pour
remédier à ça.
Et comme Paul a dit
je ne parle pas
selon les hommes
mais la parole
que Paul a parlé
c'était
en puissance.
On voit ici
la puissance
de la parole de Dieu.
Mais c'est par la foi
qu'on voit
dans Ehud aussi
la foi.
Verset 21.
Il a étendu
sa main gauche.
Il faut
à un moment donné
approprier ces choses.
Il faut s'identifier
avec cette épée-là.
Comme un des héros
de David plus tard
sa main était
attachée
à son épée.
Il était identifié
avec cette épée
pour attaquer l'ennemi.
On voit ici
comment la foi
s'approprie
de la parole de Dieu
de l'épée
de la foi
et de l'esprit
pour attaquer.
Il prit l'épée
de dessus
son côté droit.
On a lu déjà
Romains 8, verset 13.
On pourrait aussi
mentionner
Philippiens 3.
On voit comment
Paul aussi
dans sa vie
a remédié
à ces choses
la chair.
Philippiens 3
c'est un très beau chapitre
de lire
pour voir
comment remédier.
Il a dit
nous sommes
la circoncision.
Verset 3.
Et verset 7 et 8
il parle des choses
qu'il a renoncées
à son arrière.
Mais à la fin
du chapitre 3
il parle aussi
de ceux
qui ont
leur ventre
comme leur dieu.
Vous voyez
ce roi-là
il avait
son ventre
comme son dieu.
Et puis l'épée
de la parole de Dieu
attaque maintenant
ce ventre justement.
Le centre
de cette chair.
Et puis on voit
comment c'est rien
pour nous.
On peut
on est aussi exposé
à ces dangers.
Philippiens 3.
Verset 19.
Ceux qui ont fait
leur dieu
leur ventre
est devenu leur dieu.
On n'est pas trop bons
pour ça.
Ça peut nous arriver aussi.
Et même
la poignée
entra après la lame
et la graisse
se referma
sur la lame
car il ne retirera
pas l'épée
de son ventre.
Donc on voit ici
c'est mortel.
Ça nous montre aussi
que la chair
est incorrigible.
Il faut agir
avec radicalité
et avec précision.
On voit ici
qu'il a agi
avec précision.
Il était aussi
décidé.
Il a agi
verset 23
avec intention
selon un plan.
Il a mis
le verrou
et tout ça.
Les gens
avaient honte
que leur maître
était seul.
Ils pensaient
qu'il utilisait
la toilette.
Ils l'ont ouvert
à un moment donné.
Ils l'ont constaté
que leur maître
était mort.
Maintenant
la phase publique
commence.
Tout s'est déroulé
en secret.
Verset 27
on voit qu'il a sonné
la trompette.
Dans 1 Chrétien 14
on voit que la parole
prophétique
est comparée
à la trompette.
C'est pour mobiliser
le peuple de Dieu.
C'est maintenant
un service public.
Il était formé en secret.
Il avait agi en secret
par la foi.
Et maintenant
Dieu peut se servir
de lui par ce service
prophétique
pour mobiliser
le peuple
avec la trompette
dans la montagne
d'Éphraim.
C'est dit
donc ici
on voit le lien
entre Benjamin
et Éphraim.
C'est beau de voir ça.
Qu'il a un cœur
pour le peuple de Dieu.
Pas seulement pour Benjamin.
Il a un cœur
pour le peuple de Dieu.
Est-ce que nous avons
à cœur
les intérêts
du peuple de Dieu ?
Dans No. 10
on voit l'importance
des trompettes
pour mobiliser
le peuple de Dieu,
pour informer
et diriger
le peuple de Dieu
à travers le désert
et pour les amener
à la victoire.
C'est pour
la victoire.
Mais aussi
pour que Dieu
puisse avoir
son fruit.
No. 81
nous parle de la trompette,
la cinquième fête
de l'année.
Et puis là
on voit que c'est
pour préparer le peuple
pour que Dieu
puisse avoir le fruit
de la récolte
de la moisson.
Et c'est beau de voir
que c'est ici
Ephraim.
On a vu ce matin
ce territoire
du roi Koushanri Chataim,
Aram Naharaim.
Mais ici
Ephraim veut dire
double fertilité.
Le peuple de Dieu
ce n'est pas
double méchanceté
comme le roi
de ce monde.
Mais c'est un peuple
qui produit
une double fertilité
pour Dieu
et pour eux-mêmes.
Du fruit pour lui.
Du fruit pour eux-mêmes.
Mais tout cela
était en captivité
disons
ne fonctionnait pas
à cause
de la possession
de l'ennemi.
L'occupation de l'ennemi.
Maintenant
ils sont délivrés
de cette occupation.
Ils sont descendus
avec Ehud de la montagne
et lui devant.
Il peut maintenant
mobiliser le peuple
mais aussi donner direction.
C'est donc une question ici
d'être dirigeant,
le bon dirigeant.
Et les autres sont placés
en arrière de lui
qui ont suivi
le bon dirigeant.
Suivez-moi
Et ainsi
j'ai mentionné déjà
verset 29
que tout homme
a frappé
son homme
fort et vaillant.
Chaque membre
du peuple de Dieu
est responsable
à tuer
cet homme
grave
en rapport avec lui-même.
Verset 30
En ce jour-là
Moab fut
abattu
sous la main d'Israël.
C'est une victoire
définitive.
Même
on le voit dans le verset 30
le pays fut
en repos
quatre-vingt-un.
Donc le repos
était deux fois plus long
que l'autre fois.
Peut-être
on peut suggérer
que
40 ans
c'est une génération.
Ici
il y a un repos
pour deux générations.
Si nous avons
vaincu
le roi de Moab
ça va avoir
des effets
positifs
pour la prochaine génération.
C'est ça la pensée.
Si moi je suis
sous l'influence
de la chair
ça va m'affecter
personnellement
ça va affecter
mes enfants.
Si cette question
a été réglée
ça va être bénéfique
même
pour la prochaine génération.
Troisième jus
de ce chapitre
verset 31
il y a sept points
dans ce petit verset
après lui.
J'ai suggéré
déjà
après Othniel
le mort
il y avait
un autre libérateur
une autre génération
qui va être formée
qui va être exercée
maintenant
après lui.
Mais peut-être
on peut suggérer aussi
ce n'est pas seulement
une question de succession
c'est aussi
une question de suivre
le même exemple.
Vous voyez
ça c'est une autre pensée.
Ce n'est pas une question
de succession
ici plutôt
en suivant
le même sentier.
C'est beau.
Ehud a donné
l'exemple
maintenant il y a
un autre
dans une autre partie
du pays.
Ça c'est aussi
un point à remarquer.
Les juges
qu'on voit
dans le livre des juges
n'ont pas rayé
sur tout le territoire
d'Israël
mais souvent
c'était une partie
du pays.
Ici c'est dans
une autre partie
où les philistins
avaient beaucoup
d'influence.
Et dans juges 5
verset 6
Déborah fait mention
de Shambar
au jour de Jaël
les chemins
étaient délaissés
et ceux qui allaient
par les grands chemins
allaient par des sentiers
détournés.
Ça veut dire
qu'il n'y avait pas
de communication.
Si les chemins
ne fonctionnent pas
il n'y a pas de communication
entre le peuple de Dieu.
Et on voit
c'est tellement important
qu'il y ait une bonne
communication
entre les frères
entre les croyants.
Une bonne communion.
Si les chemins
ne sont pas là
l'ennemi
va avoir la victoire.
Et dans ces jours-là
on voit donc
que Shambar
était là
c'est le deuxième point
son nom.
Peut-être
c'est la même signification
que Gershom
le fils de Moïse
et ça nous parle donc
de notre pèlerinage
que nous séjournons ici.
Nous sommes ici
comme ceux qui séjournent
ici
qui sont des pèlerins.
Et même
en habitant
dans le pays
promis
on est là
maintenant on réalise
ce n'est pas encore définitif.
Et c'est bon
pour nous de réaliser ça
de ne pas vouloir
construire tout
pour maintenant
comme beaucoup de chrétiens
parlent du royaume de Dieu
ici et maintenant.
C'est vrai
le royaume de Dieu
d'un sens moral
c'est ici
et maintenant.
Mais on ne peut pas
établir le royaume de Dieu
avec force
avec puissance.
Il faut attendre pour ça
pour que le Seigneur
va établir ça.
Et puis il était le fils
d'Anate.
Anate
veut dire réponse.
Anate
a prié
je pense.
Et puis
Dieu donne une réponse
et ce fils
c'est la réponse.
Donc de nouveau
la question de la prière
et
il frappa
les philistins.
On parlera donc
des philistins plus tard
en rapport avec
Samson
Dieu voulant.
Mais c'est
un ennemi très
dangereux
parce que c'est dans
le pays.
Tandis que Moab
était dehors.
Il était dangereux
parce qu'il était
parenté
avec Amon et Amalek
parenté au peuple
de Dieu.
Kouchamri Chataim
était encore
devenu
de plus loin.
Mais si Dieu permet
que l'ennemi
attaque le peuple
dans le pays
et les philistins
ont usurpé le pays
plus tard.
Donc c'est le quatrième point.
Il a frappé
les philistins
et
combien?
600 hommes
comparé avec
l'autre victoire
10 000 hommes
ce n'est pas beaucoup
mais pour
Chamgar
c'était
une bonne victoire
une grande victoire
et que le Seigneur
nous puisse donner aussi
cette victoire
sur les philistins.
Les philistins
qui parlent
d'autres principes
qui veulent
usurper
les droits de Dieu
qui ont beaucoup
de puissance
5 princes des philistins
pense là
aux 5 sens
que nous avons
nous pouvons être
affectés par la vue
ou par l'ouïe
ou par l'odorat
ou quoi que ce soit
ces 5 sens
pour que Dieu
ne puisse pas
avoir ses droits
dans nos vies
en tout cas
les philistins
ont usurpé
les droits de Dieu
et ainsi
ils ont usurpé
aussi
le pays
et les fruits du pays
pour eux-mêmes.
600 hommes
c'est le cinquième point
c'est le nombre de l'homme
ça parle vraiment
de leur puissance
Goliath
c'était un homme
de 6 coudées
et un peu plus encore
mais le nombre 6
est mentionné
en rapport avec Goliath
quel était
l'instrument
qu'il utilisait
le sixième point
avec un aiguillon à bas
Dieu se sert
de ce que nous avons
Maurice
lorsqu'il a été appelé
de Dieu
Dieu a demandé
qu'est-ce que tu as
dans ta main
voilà
Maurice avait
la verge
qui est devenue
la verge de Dieu
parce que Dieu
s'est servi de ça
Chamgard
il n'avait pas le temps
mais il avait
un aiguillon à bœuf
parce qu'il était
en train de nourrir
le bœuf
ou diriger le bœuf
ok
Dieu se sert de ça
il avait ça en sa main
et ainsi Dieu peut
se servir de n'importe
quelle chose
qu'il nous a confié
quelques-uns peuvent
ils sont bons
pour faire des visites
d'autres peuvent
faire quelque chose
préparer des repas
d'autres peuvent
écrire quelque chose
Dieu peut se servir
de ça
donc si cet aiguillon
est entre les mains
de Dieu
Dieu va avoir la victoire
avec 500 à un moment donné
on va voir
qu'il a eu la victoire
avec un mâchoire
d'un
c'est humiliant
lorsqu'on commence
avec une épée
c'est peut-être
selon le point de vue
humain
plus glorieux
c'est un peu humiliant
même
d'utiliser un tel instrument
mais Dieu
est là-dedans
Dieu s'est servi
de ça
et le septième point
lui aussi
sauva Israël
Dieu se sert
donc d'un vase
humble
pas connu
pas connu
dans ce monde
Gershon
n'est pas connu
dans ce monde
mais Dieu se sert
de lui
pour être une bénédiction
pour toute Israël
c'est remarquable
ici
lui aussi
sauva Israël
Israël c'est le peuple
de Dieu
on a vu donc
que ces choses
ont une signification
littérale
historique
dans ces jours-là
très important
garder ça
une signification
morale pour nous
Dieu veut nous instruire
par ces choses-là
pour nous corriger
pour nous exhorter
pour nous encourager
pour nous consoler
et ces choses
ont aussi
une signification
prophétique …
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…
Le livre des juges, chapitre 4. J'aimerais lire le chapitre 4, cet après-midi, Dieu voulant, le chapitre 5.
Mais les deux chapitres sont intimement liés. Quelquefois, je vais référer déjà ce matin au chapitre 5.
Juge 4. Et les fils d'Israël firent de nouveau ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel.
Or Ehud était mort, et l'Éternel les vendit en la main de Jabin, roi de Canaan, qui régnait à Hazor.
Et le chef de son armée était Cisra, et celui-ci habitait à Arosheth des Nations.
Et les fils d'Israël crièrent à l'Éternel, car Jabin avait neuf cents chars de fer.
Et il opprima fortement les fils d'Israël pendant vingt ans.
Et Débora, une prophétesse, femme de Lapidote, jugeait Israël en ce temps-là.
Et elle habitait sous le palmier de Débora, entre Rama et Bethel, dans la montagne d'Éphraim.
Et les fils d'Israël montaient vers elle pour être jugés.
Et elle envoya et appela Barak, fils d'Abi-Noam, de Kedesh de Neftali.
Et lui dit, l'Éternel, dieu d'Israël, ne l'a-t-il pas commandé?
Va et rends-toi sur le mont Tabor, et prends avec toi dix mille hommes des fils de Neftali et des fils de Zabulon.
Et j'attirerai vers toi, vers le torrent de Kizan, Cisra, chef de l'armée de Jabin,
et ses chars et sa multitude, et je le livrerai en ta main.
Et Barak lui dit, si tu vas avec moi, j'irai, mais si tu ne vas pas avec moi, je n'irai pas.
Et elle dit, j'irai bien avec toi, seulement ce ne sera pas à ton honneur dans le chemin où tu vas,
car l'Éternel vendra Cisra en la main d'une femme.
Et Débora se leva et s'en alla avec Barak à Kedesh.
Et Barak rassembla Zabulon et Neftali à Kedesh, et dix mille hommes montèrent à sa suite.
Et Débora monta avec lui.
Or Hébert, le Kenien, s'était séparé des Keniens, fils de Obab, beau-père de Moïse,
et avait dressé sa tente jusqu'au chêne de Tzanaïm, qui est près de Kedesh.
Et on rapporta à Cisra que Barak, fils d'Abi-Noam, était monté sur le mont Tabor.
Et Cisra rassembla tous ses chars, neuf cents chars de fer,
et tout le peuple qui était avec lui depuis Arrochette des Nations au torrent de Kizan.
Et Débora dit à Barak, Lève-toi, car c'est ici le jour où l'Éternel livrera Cisra en ta main.
L'Éternel n'est-il pas sorti devant toi?
Et Barak descendit du mont Tabor, et dix mille hommes après lui.
Et l'Éternel, mis en déroute, Cisra et tous ses chars et toute l'armée,
tomba sur le tranchant de l'épée devant Barak.
Et Cisra descendit de son char et s'enfuit à pied.
Et Barak poursuivit les chars et l'armée jusqu'à Arrochette des Nations.
Et toute l'armée de Cisra tomba sous le tranchant de l'épée.
Et il n'en resta pas un seul.
Et Cisra s'enfuit à pied vers la tente de Jaël, femme de Hébert, le Kenien,
et il y avait paix entre Jabin, roi de Hathor, et la maison de Hébert, le Kenien.
Et Jaël sortit à la rencontre de Cisra, et lui dit,
Retire-toi, mon seigneur, retire-toi chez moi, ne crains point.
Il se retira chez elle dans la tente, et elle le couvrit d'une couverture.
Il lui dit, Je te prie, donne-moi un peu d'eau à boire, car j'ai soif.
Et elle ouvrit l'outre du lait, il lui donna à boire, et le couvrit.
Et il lui dit, Tiens-toi à l'entrée de la tente,
et s'il arrive qu'on vienne et qu'on t'interroge, et dise,
Y a-t-il quelqu'un ici? Tu diras non.
Et Jaël, femme de Hébert, prit un pieu de la tente,
et mit le marteau dans sa main, et elle vint vers lui doucement,
et lui enfonça le pieu dans la tente, de sorte qu'il pénétra dans la terre.
Or, il dormait profondément, et était fatigué.
Il mourut. Et voici Barak, qui poursuivait Cisera.
Et Jaël sortit à sa rencontre, et lui dit,
Viens, et je te montrerai l'homme que tu cherches.
Et il entra chez elle, et voici Cisera Gisela, mort, et le pieu dans sa tente.
Et en ce jour-là, Dieu abattit Jabin, roi de Canaan, devant les fils d'Israël.
Et la main des fils d'Israël avançait toujours,
et pesait durement sur Jabin, roi de Canaan,
jusqu'à ce qu'ils eurent retranché Jabin, roi de Canaan.
Et Déborah chanta, en ce jour-là, avec Barak, fils d'Abi-Noam,
en disant qu'il va lire le restant cet après-midi.
Nous avons vu déjà, la dernière fois,
que le lire des juges parle d'un peuple, du peuple d'Israël, dans le pays promis.
Et nous avons vu aussi que ces choses nous ont été données,
comme avertissement, comme exhortation, comme encouragement,
comme instruction, selon un chrétien dit, c'est d'autres passages dans le Nouveau Testament.
Parce que nous sommes aussi le peuple de Dieu présentement.
Dans ce jour-là, c'est un peuple terrestre.
Et c'est important de réaliser que même sur ce niveau-là,
Dieu va encore agir avec et par le peuple d'Israël.
Et dans ce sens-là, il y a même des instructions pour le peuple terrestre,
pour le futur, pour leur restauration.
Mais nous aimons surtout poursuivre cette ligne de pensée qui réfère à nous.
Donc, les leçons spirituelles que nous pouvons apprendre de ces choses.
Pour un peuple céleste qui a reçu, par la grâce de Dieu, une portion dans le pays céleste.
Le pays céleste est le ciel où le Seigneur Jésus se trouve.
Les fruits du pays, la récolte du pays, sont les bénédictions du pays céleste
que nous pouvons récolter, pour ainsi dire.
Et tout cela en vue de l'adoration.
Je pense que Dieu nous a enrichis dans le Christ Jésus,
parce qu'il veut avoir des adorateurs, il veut avoir du fruit.
Il aime partager ses bénédictions avec nous,
mais il a à cœur de nous donner, en vue de cette réponse.
Et puis c'est justement là où l'ennemi entre.
Parce que l'ennemi ne veut pas que Dieu reçoive quelque chose d'un peuple céleste sur la terre.
L'ennemi a encore contrôle sur la terre, dans un sens.
Nous savons que Dieu est en contrôle, finalement.
Mais quand même, il permet à l'ennemi qu'il soit cet usurpateur,
et qu'il puisse avoir, d'un sens, le contrôle sur les choses sur la terre.
Donc s'il y a un peuple sur la terre, comme nous,
l'ennemi va toujours essayer d'empêcher ce peuple de jouir des bénédictions célestes.
L'apôtre Paul dit dans Ephésiens 1, verset 3,
« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ,
qui nous a bénis de toutes bénédictions spirituelles dans le Dieu céleste, dans le Christ Jésus. »
Voilà, toutes ces détendues du pays, toutes ces bénédictions ont été mises à notre disposition.
Et puis Dieu veut avoir donc du fruit, comme dans l'apôtre Paul,
« Béni soit le Dieu et Père ».
L'apôtre Paul a redonné ces choses à Dieu.
Puis, pour l'étude de la parole aussi, c'est important,
Dieu veut nous instruire, comme nous avons chanté aussi dans notre cantique,
mais il a en vue cette réponse. Il veut avoir une réponse.
Et on pourrait dire, dans la mesure où nous donnons une réponse,
dans cette mesure-là, nous avons appris les choses.
Et nous avons approprié ces choses, pour nous-mêmes aussi.
Mais Dieu reçoit sa portion dans son peuple lorsque nous prenons possession de ces choses.
On peut voir cela surtout aussi dans le livre de Jojoué.
Et voilà l'ennemi qui entre, parce que l'ennemi a été mis de côté dans le livre de Jojoué.
Mais il revient, et nous avons vu que ceci se compare avec la position dans Ephésiens 6.
On est là, dans la jouissance des bénédictions, et puis l'ennemi revient.
Il va nous attaquer.
Ephésiens 6 est très instructif là-dessus.
Et puis Dieu nous donne tous les moyens nécessaires pour résister,
et pour tenir ferme, et pour garder la portion que le Seigneur nous a donnée,
pour garder les bénédictions, afin que l'ennemi ne les prenne pas.
Nous n'avons donc aucune excuse si nous laissons tomber ces choses par terre,
si l'ennemi nous ôte ces choses.
Et nous avons vu comment cette histoire se répète,
et ainsi on a vu aussi un parallèle avec l'histoire de l'Église,
parce que chaque génération doit apprendre les mêmes choses,
mais l'histoire ne se répète jamais 100% exacte, dans la même façon.
Il y a toujours des différences, et on voit ça aussi.
C'est, dans un sens, un progrès du mal.
On va terminer avec Samson plus tard.
Il est le seul encore dans le peuple.
Dieu se sert seulement là, de Samson.
Ici, il se sert encore d'une femme, on va en parler, d'un homme, Barak, et de dix mille hommes.
Mais dans les jours de Samson, c'était Samson seul.
Donc, le déclin va encore continuer,
mais ici nous avons une nouvelle phase dans ce développement.
Nous avons vu un peu que chapitre 3 correspond à la première phase de l'histoire de l'Église,
caractérisée par Éphèse, le premier amour abandonné,
et puis on a vu la discipline de Dieu pour remédier à cette situation-là.
Là, les dieux du peuple, donc Baal surtout, et les astarotes, ont pris la place de Dieu.
C'est le principe de l'idolâtrie, on en a parlé.
Et puis on a vu, donc, l'attaque de l'extérieur dans chapitre 3,
le kushan rishatayim, et aussi de Moab, le monde et la chair.
Et aujourd'hui, dans le chapitre 4, c'est un ennemi un peu différent.
C'est dans le pays, et surtout le caractère de l'ennemi lui-même.
Parce qu'on sait peut-être que ce roi, cette ville, a été détruite dans les jours de Josué,
dans Josué 11, on peut le lire, entièrement détruite, mais il revient.
C'est important, nous, à réaliser que chapitres 4 et 5 ne parlent pas du monde,
même tout le livre de Jésus ne parle pas du monde comme tel.
Ça parle du peuple de Dieu dans le pays.
Ça ne parle pas d'un peuple de Dieu en Égypte ou dans le désert.
Ça ne parle pas non plus du déclin dans le monde.
Lorsque nous voyons autour de nous, on voit le déclin dans le monde à plusieurs égards.
Mais ce livre ne parle pas de ça.
Ce livre parle du déclin au milieu du peuple de Dieu.
Ça, c'est un aspect.
Mais ce livre nous parle aussi des remèdes que Dieu donne,
des ressources que Dieu donne pour donner un réveil ou des réveils.
On voit chaque fois le déclin et puis un réveil spirituel, une restauration.
On a vu ce cycle dans le chapitre 2.
Il en fire ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel.
Et puis là, la colère de l'Éternel s'embrase contre Israël.
Ils furent dans une grande détresse.
Ils crient à l'Éternel.
Il suscite un juge ou des juges, d'abord sauveur et puis juge.
Et puis, c'est la délivrance.
Mais puis après ça, de nouveau le déclin.
On a vu ce cycle dans le chapitre 2.
Et ce cycle se répète dans un sens consécutif, comme l'histoire de l'Église,
ce qui se termine à l'Odyssée.
Là, c'est le point le plus bas.
Puis, lorsqu'on compare le livre du juge, on pourrait dire peut-être que
là, toute cette histoire n'est pas encore tracée.
On a besoin du livre de Samuel, 1 Samuel, pour voir ce point le plus bas dans les jours de Saul.
Ça se rassemble pas mal aux jours de l'Odyssée.
Ici, dans le chapitre 4 et 5, j'aimerais suggérer un parallèle avec Myrna.
Nous savons que c'était dans la deuxième phase, dans l'histoire de l'Église.
Ils l'ont manqué.
Et puis là, Dieu a permis des persécutions dans le pays, comme ici, au milieu de la chrétienté.
Peut-être qu'on va référer encore à ça.
Mais pour nous, c'est aussi très important de voir des leçons personnelles pour chacun de nous.
C'est la même chose avec l'Apocalypse 2 et 3.
On va lire ça et puis on voit que chaque phase de l'Église a à dire quelque chose à nous, personnellement.
Et c'est ainsi avec le livre du juge.
Le livre du juge va aussi parallèle à la deuxième épître de Timothée.
Peut-être que je l'ai mentionné la dernière fois déjà.
Mais là, on voit aussi le déclin.
Tous avaient abandonné l'apôtre Paul et plusieurs signes de déclin.
Puis on trouve toutes les ressources nécessaires dans 2 Timothée 1 et suivant.
C'est très utile aussi pour nous pour comparer cette deuxième épître de Timothée avec le livre du juge.
Peut-être que c'est bon de simplement suivre le chapitre ensemble au verset premier.
Et les fils d'Israël firent de nouveau ce qui est mauvais aux yeux de l'éternel.
Donc c'est une nouvelle phase, le déclin.
Et on a vu que c'est un peu plus bas parce que Dieu avait donné les remèdes nécessaires,
une intervention de sa grâce souveraine.
Mais malgré tout cela, le peuple tombe de nouveau dans le mal.
Il est constaté aussi à la fin du premier verset, or Ehud était mort.
Ehud, c'était donc le juge qui les avait délivrés de la puissance de Moab, qui nous parle de la chair surtout.
Et on a vu ce principe lorsque un ancien est mort ou un chef, un dirigeant du peuple est mort.
Le peuple, en général, retombe de nouveau dans ce mal, dans un état de mal.
Et puis là, on voit la réaction de l'éternel.
Il les discipline.
Par son amour, il commence à les discipliner.
C'est toujours une question de l'amour de Dieu.
Il s'occupe de son peuple.
On dirait, mais ça c'est très dur ça, verset 2, l'éternel les vendit en la main de Jabin.
Ça c'est dur.
Mais l'amour peut être dur à cause de notre état.
On peut s'endurcir comme ici dans le verset premier.
Et puis Dieu doit agir avec dureté pour briser nos coeurs.
Aussi plus tard, le résidu fidèle va le dire dans le psaume 44, pourquoi tu nous as vendus.
C'est remarquable.
Je mentionne deux passages qui nous parlent du fait que le peuple était vendu.
Le psaume 44, verset 12, qui nous parle de ce fait que le reste fidèle dans le futur va faire un complaint.
Ils diront dans le verset 12, tu as vendu ton peuple pour rien et tu n'étais pas agrandi par leurs frics.
Donc c'est une complainte ici.
Le même principe on trouve dans Esther 3, verset 11, où le peuple était vendu.
Vendu dans la main d'Aman.
Mais c'est le gouvernement de Dieu, c'est Dieu qui est en contrôle.
Pas Aman, pas Jabin, mais c'est Dieu qui est en contrôle.
Et c'est par son amour qu'il permet ces choses, qu'il dirige même ces choses.
Et ainsi je vois aussi un parallèle avec Smyrna.
Smyrna, parce que là Dieu permet, donc le Seigneur permet, ces persécutions de dix jours.
Dans l'histoire de l'Église, on peut même mentionner dix persécutions différentes.
Les dix jours vont en parallèle avec ces persécutions.
C'est la même signification.
Dieu les vendit dans la main de leurs ennemis.
Jabin ici, c'est quel ennemi?
J'aimerais suggérer ici qu'il réfère plutôt au démon ou à Satan lui-même.
Dans le pays, il y avait donc le peuple d'Israël.
Mais dans le même pays, il y avait encore ces Cananéens qui étaient restés là.
C'était un manque de la part du peuple.
On a vu ça dans le chapitre premier déjà.
Que les tribus n'étaient pas capables de déposséder le pays entièrement.
Dans le juge 1, verset 28, par exemple, il rendit les Cananéens tributaires.
Ils étaient menacés, mais ils ne dépossédaient pas entièrement.
Et puis un peu plus loin, on voit aussi l'azérite, verset 32.
L'azérite a habité au milieu des Cananéens, habitants du pays, car il ne les déposséda pas.
Neftali ne déposséda pas les habitants de Beth Shemesh, etc.
Donc là, ils l'ont manqué.
Et à cause de ce manque, l'ennemi a regagné la force.
Ça c'est donc aussi une leçon très importante pour nous.
On peut vaincre l'ennemi dans notre zèle spirituelle pour le Seigneur.
Comme dans les jours de Josué, il y a 130 ans à peu près.
Il avait vaincu l'ennemi, détruit Hadsor entièrement, détruit Jabin,
qui était la tête aussi d'une confédération d'ennemis contre Israël.
Donc on dirait que c'est la victoire finale.
Mais on voit que l'ennemi revient.
Et c'est à cause de ce manque, manque de fidélité dans le chapitre 1er, que ça arrive.
Voilà, le nom de Jabin signifie intelligent ou intelligence.
C'est ici donc une intelligence humaine qui s'occupe du pays,
prend possession du pays selon l'intelligence naturelle.
Pour jouir du pays, pour le croyant, c'est important que notre intelligence soit spirituelle
et contrôlée par le Seigneur, pas par Satan.
Ici, l'intelligence est contrôlée par Satan.
Le roi de Canaan, Canaan veut dire marchand.
C'est le principe du gain. Ils veulent gagner quelque chose.
Il y a bien des gens dans le monde aussi, dans la profession chrétienne,
qui habitent dans le pays, pour ainsi dire, où le principe du gain est là.
Seulement à cause du gain, ils font quelque chose.
Et leur intelligence est donc asservie à Satan,
qui se sert de leur intelligence pour les rendre forts.
On le voit aussi dans le mot Atsor. Atsor, c'est sa ville.
C'est donc une place qui est enclose, comme avec une muraille, une fortification.
On peut là penser aussi à l'esprit du sectarisme,
qui se fait grain soi-même dans le pays.
C'est ici, dans le pays de Dieu, que Dieu avait promis au peuple d'Israël que ces choses passent.
Et on peut peut-être voir un lien aussi,
dans la mesure où nous sommes contrôlés par l'intelligence humaine,
au lieu de l'intelligence spirituelle, dans la soumission de Christ,
dans la mesure où nous sommes dirigés par ce principe de gain,
par cet esprit du sectarisme,
dans cette mesure-là, nous sommes sous l'influence de la nuit.
C'est ça, le parallèle.
Et j'aimerais lire un verset de 2 Corinthians 10,
qui donne une clé pour ce chapitre des juges,
et aussi, en général, pour le combat chrétien.
2 Corinthians 10, verset 3,
Car en marchant dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair.
Là, il y a aussi donc un contraste avec la situation d'un peuple terrestre sur la terre,
et nous, un peuple céleste et spirituel.
Verset 4, Car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles,
mais puissantes par Dieu,
pour la destruction des forteresses,
comme les forteresses de l'ennemi, de Germain, de Hadsor,
détruisant les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu.
Détruisant les raisonnements.
On va voir dans le chapitre, on a lu,
que Cicéra était tué par ce pieu dans sa temple.
La temple, c'est donc la place où notre intellect se trouve.
Et puis, il faut donc agir dans ce sens-là.
Il faut que cette influence soit mise de côté.
Dieu nous donne l'intelligence, ça c'est un don de Dieu,
mais il faut que ce soit soumis à Christ,
comme on le voit ici versets 4 et 5,
pour la destruction des forteresses,
détruisant les raisonnements et toute hauteur qui s'élève,
contre la connaissance de Dieu.
Vous voyez, c'est contre la connaissance de Dieu.
Dans la mesure où nous sommes sous l'influence de la connaissance humaine,
naturelle, de l'homme,
on n'est pas sous l'influence de la connaissance de Dieu.
Et amenant toute pensée captive à l'obéissance du Christ.
C'est ça un peu qu'on a dans le chapitre 4.
Comment Cicéra et Jabin étaient vaincus,
et ainsi on est placés sous l'obéissance du Christ,
et c'est sous la connaissance de Dieu.
On va voir dans Déborah, une mère en Israël,
qui avait la connaissance de Dieu,
et qui pouvait produire des enfants spirituels,
par cette connaissance de Dieu.
Tout en contraste avec la connaissance du monde,
la connaissance de Jabin,
la connaissance des démons.
Il y a aujourd'hui des gens qui écrivent des livres
sous le contrôle direct des démons.
C'est la connaissance de l'ennemi.
Ici, le peuple de Dieu est placé sous la connaissance de Dieu.
Dieu veut que nous soyons dirigés par cette connaissance,
et dans l'obéissance du Christ.
Et si vous voulez aussi lire Éphésiens 6, verset 10,
ça peut aider beaucoup dans ce combat.
Mais on ne peut pas parler en détail d'Éphésiens 6 maintenant.
Voilà, verset 2 à la fin.
Le chef de son armée,
on voit donc ici qu'il avait un chef,
quel contraste avec notre chef,
le Seigneur Jésus est vu, justement,
dans l'Épître aux Éphésiens et dans l'Épître aux Colossiens,
comme notre chef.
Un contraste ici avec ce chef usurpateur,
chef qui imite cette position de Christ,
Cicérat.
Cicérat, celui qui lit avec chêne,
où on peut traduire son nom aussi,
en rapport avec une pensée du combat,
mais la pensée à l'âge qui chêne.
Il lit les gens à lui-même.
C'est ça le principe de l'ennemi.
Il lit les gens à lui-même
pour les avoir sous son contrôle.
Tandis que le Seigneur Jésus, notre chef,
nous lit à lui, afin que nous soyons sous sa direction.
Et comme j'ai dit, même cette situation-là,
dans le verset 2,
est une image des événements prophétiques.
Dans le psaume 83,
on voit une confédération des ennemis contre Israël.
Et c'était aussi la question dans les jours de Jabin,
pendant les jours de Josué,
que ce roi avait donc cette confédération contre Israël.
Parallèle avec l'histoire de l'Église aussi,
tous les ennemis se sont mis ensemble contre l'Église.
On peut le voir au début de l'Église,
toutes ces attaques de la philosophie humaine,
comment le paganisme a été introduit dans l'Église.
Toutes ces attaques,
c'est vraiment en parallèle avec ce que nous avons dans Jésus 4, verset 2.
Arrozet des nations.
Arrozet nous parle aussi de ses influences des païens.
Arrozet des nations.
Et on voit dans Ephésiens 4,
que nous aussi étions sous l'influence des nations.
Dans tout ce débauche,
pas seulement la connaissance de l'homme sous l'influence de Satan,
mais aussi une mauvaise morale sous l'influence de Satan,
comme on voit dans Ephésiens 4.
Et la parole de Dieu nous avertit que bien vite,
ces choses sont entrées dans l'Église.
Philippiens 2,
ils avaient tourné le dos vers l'apôtre Paul déjà.
Acte 20, il les a avertis.
On a vu ceci dans le passé déjà.
Quelle réaction maintenant verset 3?
Qu'est-ce qu'ils peuvent faire?
Crier à l'éternel.
Sont pas en Égypte,
où ils ont crié de désespoir,
et plus tard crié à l'éternel.
Ici, c'est dans le pays même.
Dans le pays promis.
À cause de leur infidélité,
manque de foi,
et tout cela,
ils doivent maintenant crier à l'éternel.
C'est leur seul remède qui reste.
Et pour nous aussi.
Toutes nos ressources sont à lui.
Comme nous avons aussi exprimé dans nos cantiques.
Car Jabin avait 900 chars de fer.
Pourquoi?
Il faut réaliser ici que ces chars
étaient utilisés dans les vallées.
Le peuple, par contre,
était surtout supposé d'être sur les montagnes.
Les montagnes parlent toujours de bénédiction du pays,
et qui nous lie avec le ciel.
Il se trouve seulement dans les vallées.
C'est bon, les vallées sont bonnes aussi,
selon Deuteronome 8.
Mais il avait quitté les montagnes.
Par contre, Déborah, on va voir plus tard,
elle était à Rama,
ça veut dire hauteur, une classe élevée.
Elle avait le pays vraiment.
Elle jouissait du pays.
Mais le peuple là, étant dans la vallée,
était maintenant une proie facile pour l'ennemi.
Lorsqu'on abandonne la jouissance des bénédictions
que Dieu nous a confiées,
on devient une proie facile pour l'ennemi.
On le voit dans Philippe 3.
Je donne un exemple.
Il y avait ceux qui avaient leur bourgeoisie.
Dans le même verset,
Philippe 3, verset 19, je pense,
on voit ceux qui ont le ventre comme leur dieu.
Ce sont des chrétiens
qui servent maintenant leur ventre comme leur dieu.
On a le choix.
On pourrait donner beaucoup d'exemples,
mais ainsi, ils sont devenus une proie facile pour l'ennemi.
Parce que ces 900 chars n'avaient aucune puissance sur les montagnes,
seulement une puissance dans les vallées.
Ces chars avaient des couteaux à côté des roues.
Ils ont couru dans les vallées.
Les couteaux ont blessé et tué les gens qui se trouvaient là.
C'était vraiment une puissance terrible dans les vallées.
Ils opprimaient fortement les fils d'Israël pendant 20 ans.
C'était donc une longue période de temps.
Comme Jacob, dans Aaron,
dans les jours où l'arche n'était pas avec le peuple,
seulement dans la maison d'Obed.
C'était dans la maison de Samuel VII, j'ai oublié le nom.
C'était aussi une période de 20 ans, 20 ans d'oppression.
Puis cela donne maintenant l'occasion
pour un exercice spécial parmi le peuple, verset 4.
Ils ont crié, mais Dieu introduit maintenant une solution
dans la personne de Deborah.
Là, on voit 7 points que j'aimerais souligner,
mais avant que je l'oublie,
Dieu se sert donc d'un vase très spécial, d'un vase faible.
On a vu déjà ce principe dans Othniel.
Othniel, il était plus jeune que son frère Caleb,
ou en tout cas, il était plus jeune que Caleb,
qui était aussi son beau-père.
On a vu le même principe dans Ehud, qui était gaucher,
et Dieu s'est servi de lui.
On a vu le même principe dans Shamgar,
qui s'est servi d'un aiguillon.
Bof, imaginons-nous, imaginons.
On voit clairement que Dieu se sert donc des vases,
soit méprisés ou inférieurs,
mais c'est exactement la grâce de Dieu qui se sert de telles vases,
pour que la gloire soit de Dieu,
pour que ça vienne vraiment de lui,
que lui soit à la source de ces choses.
Et il y a un autre aspect, donc, à considérer.
Les hommes ont manqué.
On a vu ça dans le chapitre 1er,
et à cause de ça, Dieu doit se servir d'une femme maintenant.
On ne doit pas avoir l'impression
que c'est pour dire quelque chose de négatif sur les femmes,
parce qu'elles sont très importantes dans le témoignage de Dieu,
mais elles ont leur propre place.
Mais ici, on voit que Dieu se sert d'une femme
et qu'il lui donne une place anormale, pour ainsi dire,
dans le témoignage de Dieu,
à cause du manque de l'homme.
On a deux femmes dans ce chapitre.
Ça souligne donc ce principe,
à cause du manque du peuple,
et dans le deuxième cas, Jaël,
à cause du manque de son mari,
parce que son mari avait fait la paix avec Jabin.
On va voir ça un peu plus loin.
Donc, dans le verset 4,
Déborah, son nom signifie abeille.
Abeille, ça nous fait penser au pays brislant de lait et de miel.
Le miel, c'est un fruit du pays.
Donc, elle jouissait, selon la signification de son nom, du pays.
C'est très beau de voir ça.
Ici, j'ai mentionné déjà une femme sur la montagne
qui jouissait du pays.
Elle est en accord avec le caractère du pays,
avec les bénédictions du pays.
Son nom peut dire aussi la parole,
lié au mot déber,
veut dire parole.
On a vu ce principe en rapport avec Othniel,
cette ville qu'il a conquise,
était Débir, oracle.
On a vu le même principe avec Ehud,
la petite épée,
qui nous parle de la puissance,
de la parole de Dieu par l'esprit,
pour l'utiliser exactement dans une situation spécifique.
Ephésiens 6 nous montre aussi l'épée de l'esprit.
C'est un guillon qui transperce,
qui perce des chambres d'arbre.
Ça se réfère aussi à la parole de Dieu.
Ici, Déborah, dans le pays,
qui jouissait du pays,
est caractérisée par la parole de Dieu.
Elle est une prophétesse,
une prophétesse qui révèle la pensée de Dieu,
selon l'autre signification de son nom,
liée à la parole.
Une prophétesse.
On va revenir à cet aspect-là de prophétesse.
C'est très important.
Femme de Lapidote,
elle-même était placée sous l'autorité de son mari.
Elle n'était pas comme une reine,
seule dans le pays,
mais placée sous l'autorité de son mari,
comme Jaël aussi, dans la tente,
comme on va voir plus tard.
Lapidote, peut-être qu'on peut traduire ce nom
par des lumières ou des torches brûlantes.
Là, l'effet de la parole,
c'est comme une lumière dirigée par l'esprit.
Elle jugeait Israël.
On va voir qu'elle est aussi une mère en Israël.
Mais elle jugeait Israël.
Elle avait donc la place d'un homme,
dans un sens, dans cette période-là.
Donc, ça nous montre que la situation était anormale.
Dieu se servit d'elle pour le bien de son peuple.
Dieu peut se servir d'un vase faible,
duquel il ne servirait pas dans des circonstances normales.
Ça ne veut pas dire que Dieu ne se sert pas des femmes en général,
mais selon leur place.
Dieu a, dans sa pensée, une place spéciale pour les soeurs,
pour les femmes, une place que l'homme ne peut pas occuper.
C'est impossible.
Mais ici, on voit qu'elle,
ayant cette place,
prend aussi la place de l'homme,
selon les pensées de Dieu,
parce que l'homme a manqué.
C'est ça le point à saisir.
Elle jugeait Israël, en ce temps-là,
et elle habitait sous le palmier de Déborah.
Donc, elle est vue ici comme vainqueur.
Donc, l'arbre, le palmier,
nous parle, dans la parole de Dieu,
de la victoire.
On le voit aussi dans l'Apocalypse 7, par exemple.
Psalm 92, et plusieurs références
qui nous parlent du principe de la victoire
en rapport avec le palmier.
Voilà, dans l'Apocalypse 2 et 3,
on voit sept catégories de vainqueurs.
Dans l'Évangile selon Jean,
on voit sept miracles pour former les vainqueurs.
Ici, on voit quelqu'un qui est un vainqueur,
dans le pays.
Il faut bien noter,
c'est toujours dans le pays, ici,
qu'on doit être vainqueur,
il faut garder les bénédictions du pays,
garder la jouissance de cette vie éternelle
que Dieu partage avec nous.
Donc, c'est une autre caractéristique de cette femme,
elle est vainqueur.
Entre Rama,
Rama, c'est une place élevée,
où elle habitait,
où plus tard, Samuel habitait aussi,
et Bethel, la maison de Dieu.
Donc, dans la pleine jouissance du pays,
des bénédictions du pays,
elle était loin du combat,
ça c'est aussi un point à remarquer,
elle n'habitait pas au nord,
là où l'ennemi exerçait sa puissance,
elle était au milieu du pays.
Mais quand même,
comme une vraie mère en Israël,
elle avait soin des intérêts de Dieu,
pour tout le peuple de Dieu.
Et c'est aussi une leçon pour nous,
d'avoir de l'intérêt pour tout le peuple de Dieu.
Et Bethel, c'est la maison de Dieu,
c'est là où Dieu révèle ses pensées,
où il y a aussi l'accès pour nous approcher de Dieu.
Et Bethel nous parle de la maison de Dieu,
en rapport avec tout le peuple de Dieu aussi.
Ce n'est pas seulement pour une partie exclusive,
Bethel s'est donnée pour tout le peuple de Dieu,
comme on le voit dans le Nouveau Testament.
C'est donc sa position.
Et aussi pour nous,
pour vraiment jouir du pays et de ses bénédictions,
il faut vraiment avoir ces sept caractéristiques
qu'on voit ici en Deborah.
Dans la montagne d'Éphrime,
c'est souligné ici,
la montagne d'Éphrime.
Éphrime parle donc de la fertilité,
d'une place spéciale au milieu du peuple.
La montagne s'est soulignée de nouveau,
en contraste avec les vallées,
qui étaient beaucoup plus basses,
où l'ennemi avait Israël comme sa proie.
Verset 5 à la fin,
« Et les fils d'Israël montaient vers elle pour être jugés. »
Donc ça souligne ce que j'ai dit auparavant,
sa place extraordinaire qu'elle avait,
à cause du manque de l'homme en général.
Verset 6,
« Et elle envoya. »
Maintenant, elle parle avec autorité.
C'est la parole prophétique.
On va voir dans le chapitre 5,
l'effet de son ministère,
comment elle a formé pendant ces 20 ans,
une génération de vainqueurs.
Et puis maintenant,
elle parle avec autorité,
selon cette parole prophétique,
et appela Barak.
Barak veut dire éclair.
Fils d'Abi Noam.
Abi Noam veut dire père de celui qui est agréable.
Comment ça se lit?
Comment Barak peut être agréable et quand même éclair?
Là, on voit un des secrets dans la parole de Dieu,
cette balance entre la lumière et l'amour, par exemple.
La grâce et la vérité.
C'est un principe qu'on voit toujours dans la parole de Dieu,
cet équilibre entre la grâce et la vérité.
De Kedesh, de Neftali.
Kedesh était une ville de refuge,
une place très spéciale.
Neftali, c'était justement là
où les Canadiens habitaient
et avaient regagné leur puissance.
Neftali avait manqué,
et avec lui aussi d'autres tribus qui étaient au nord,
ils avaient manqué,
comme on l'a vu dans le chapitre 1er.
Et là, eux étaient responsables,
plus que les autres tribus du pays,
pour maintenant monter contre l'ennemi.
Parce que là, il y a un principe.
Dieu veut aider.
Il les avait vendus, comme nous l'avons vu,
mais ils se sont humiliés.
Et maintenant, Dieu veut aider,
mais il se sert de son peuple.
Il veut que le peuple réalise leurs propres responsabilités.
Il avait manqué à subjuguer l'ennemi.
Maintenant, ils doivent le faire, avec l'aide de Dieu.
Donc, elle parle avec autorité,
comme nous l'avons vu dans le chapitre 6.
Mais c'est l'autorité que Dieu lui a donnée,
parce que c'est Dieu qui a commandé.
L'éternel Dieu d'Israël ne l'a-t-il pas commandé ?
Donc, elle parle, elle représente Dieu,
et puis c'est selon sa souveraineté.
« Va et rends-toi sur le monde à bord
et prends avec toi dix mille hommes des fils de Neftali. »
C'était les deux tribus et les fils des abulants,
les deux tribus les plus responsables dans cette région-là.
Selon Josué 19, on voit qu'Azor était dans Neftali.
Azor, cette ville-là, qui avait été détruite par Josué,
a été rebâtie par l'ennemi dans la tribu de Neftali.
Eux ont donc manqué grandement.
Et maintenant, Dieu se sert d'eux pour détruire l'ennemi.
Mais seulement dans la mesure où leur état est bon,
où leurs conditions morales sont bonnes.
Il y a des manques, on va voir,
mais à la fin du chapitre, on a vu la victoire finale.
Barak lui dit maintenant, ça nous montre la faiblesse de Barak.
Dans Hébreu 11, il est mentionné comme un héros de la foi,
un homme de foi.
Mais ici, on n'en voit pas beaucoup de foi.
Ça nous arrive facilement.
Il a même fait une condition.
Il a dit, si tu vas avec moi, j'irai.
Donc, ça nous montre sa faiblesse.
Il a ôté, il a abandonné sa place.
Selon Genèse 2, on voit que l'homme est le chef.
Il a abandonné cette responsabilité.
Et ainsi, on voit que Cicera est devenu le chef.
Mais Déborah, par la grâce de Dieu, elle prend l'initiative,
dans un sens, elle prend la place du chef,
mais comme représentant de Dieu.
Et ainsi, elle forme Barak et les autres,
pour maintenant faire face à leurs responsabilités.
Elle les élève, pour ainsi dire.
Mais si tu ne vas pas avec moi, je n'irai pas.
Donc, il n'a pas réalisé vraiment qu'il devait dépendre entièrement de Dieu.
Et nous aussi, nous dépendons facilement d'un instrument,
ou d'une personne, ou d'une organisation, ou de quoi que ce soit,
au lieu d'être dépendant de Dieu.
Mais c'est neuf.
Et elle dit, j'irai bien avec toi.
Puis là, la conséquence est donc que l'honneur ne sera pas à Cicera.
L'honneur de la victoire sera donné à une femme.
Donc, de nouveau, l'homme manque, une femme prend sa place.
Aussi dans l'honneur.
Et puis là, on voit déjà une référence à Jaël, à la fin du chapitre.
Et Déborah se leva et s'en alla avec Barak à Kédesh.
C'est dix, et Barak rassembla Zabulon et Neftali à Kédesh.
Donc, cette ville de refuge,
c'est toujours beau de prendre notre place dans une ville de refuge,
mais ici, c'est pour se préparer pour l'attaque contre l'ennemi.
Verset 11, il y a un détail particulier.
Hébert, le Kényen, s'était séparé du Kényen.
On a vu dans le chapitre premier que le Kényen était au milieu du peuple de Dieu.
Et ici, il y avait un homme qui s'était séparé du peuple de Dieu.
Maintenant, on peut se demander, est-ce que c'était parce qu'il voulait être séparé du mal,
ou bien il était séparé de leur humiliation.
Parce qu'on a vu, ils ont crié à Dieu, n'est-ce pas?
Et dans le verset 17, on voit qu'il y avait paix entre Jabin, roi de Hadsor.
Donc, moi, je vais me suggérer que Hébert a manqué ici.
Hébert, il s'est séparé du peuple de Dieu lorsqu'ils se sont humiliés
à cause de l'influence de Jabin et de Cisera.
Et par contre, Hébert, il s'est associé à Cisera.
Donc, moi, je vois ça dans un sens négatif.
Mais sa femme, par contre, là où son mari manque,
parce qu'il n'appartenait pas au peuple de Dieu vraiment,
mais il habitait au milieu du peuple de Dieu,
Israël sympathise avec le peuple de Dieu,
malgré la position que son mari avait prise.
Puis c'est aussi une leçon très pratique pour nos sœurs.
Il y a beaucoup de sœurs où le mari est encore associé au monde,
mais la sœur, tout en étant soumise, doit quand même avoir à cœur
les intérêts du peuple de Dieu, comme on le voit ici.
Verset 13, on voit donc que les soldats se rassemblent,
l'ennemi se rassemble maintenant avec ses chars.
Puis là, aussi longtemps que Barak était sur la montagne,
il était là en sécurité.
Mais maintenant, il doit montrer sa foi.
Verset 14, Déborah dit à Barak, lève-toi.
Donc de nouveau, c'est elle qui prend l'initiative,
mais lui, il a quand même la foi parce qu'il va descendre maintenant.
Elle dit, l'Éternel n'est-il pas sorti devant toi?
Quel contraste avec le verset 2?
L'Éternel les avait vendus en la main des jabins.
Maintenant, à cause de leur humiliation, ils ont crié, ils se sont humiliés.
Dieu est de nouveau à leur côté, à côté de son peuple pour aider.
C'est merveilleux de voir comment ils s'identifient maintenant avec eux publiquement pour aider.
Verset 15, l'Éternel mis en déroute Cisera.
Dans le chapitre 5, on peut voir comment ces choses se sont concrétisées.
Dans le chapitre 5, verset 20, on a combattu des cieux.
Ils sont donc descendus de la montagne comme une pluie, disons.
Et en même temps, Dieu a donné beaucoup de pluie du ciel.
Les étoiles ont combattu contre Cisera.
Peut-être qu'on peut penser à une intervention semblable, comme dans les jours de Jésus.
Dans le chapitre 10, comment Dieu a jeté la grêle pour détruire l'ennemi.
Quoi qu'il en soit, dans 5, verset 21, nous lisons, le torrent de Kizan les a emportés.
Donc probablement le torrent, à cause de la pluie, est devenu très fort et les a emportés.
Il a emporté l'ennemi qui était là, dans la vallée, dans le torrent de Kizan,
qui était souvent très bas, ou un torrent très petit.
Mais la vallée était plus grande.
La vallée s'est remplie d'eau, puis il a emporté une partie de l'ennemi.
Mais, ça c'est l'intervention de Dieu.
Mais il faut quand même que Barak descende.
Et ça c'est un principe très important.
Dieu peut détruire l'ennemi tout seul, il n'a pas besoin de nous.
Et il aime nous impliquer dans ce cadre.
Aussi pour faire face à notre responsabilité.
Ils avaient manqué dans leur responsabilité, maintenant ils doivent réaliser leur responsabilité.
Dans l'exercice de la foi, il donne l'assurance qu'il sera devant eux.
Donc c'est beau si l'éternel est devant nous, ça doit aller bien.
Mais il faut quand même que le peuple aille eux-mêmes, par la foi.
L'éternel mit en déroute Cisera.
On a vu un parallèle avec chapitre 5, verset 20 et 21.
Et puis là on voit donc que Barak poursuivit l'écharpe et l'armée jusqu'à Arosheth des nations.
C'était leur combat, il fallait qu'eux poursuivent l'écharpe et l'ennemi.
Et toute l'armée de Cisera tomba sous le tranchant de l'épée.
Donc le Seigneur donne la force pour cela.
Et j'aimerais remarquer ici, si nous faisons ce que nous pouvons faire, Dieu va faire ce que nous ne pouvons pas faire.
Il y avait des choses que eux ne pouvaient pas faire, comme donner cette pluie ou cette grêle, c'est Dieu qui a donné ça.
Mais eux devraient poursuivre l'ennemi, par la foi et par la force que Dieu donne.
C'est la même chose avec le futur pour le peuple d'Israël.
Les résidus futurs vont combattre les ennemis.
Pas la direction du Seigneur Jésus, mais c'est eux qui vont combattre les ennemis.
Dans les jours d'Esther et de Mardoché, on voit le même principe.
Il fallait qu'ils se lèvent contre leurs ennemis pour les attaquer.
Esther 8 et 9, on voit ça clairement.
Puis pour nous c'est donc le même principe.
Dieu veut que nous fassions ce combat.
Personnellement, dans la foi, dans la force que Dieu donne.
Justement pour pouvoir jouir de nouveau des bénédictions du pays.
Maintenant on voit que Dieu se sert d'une femme.
De nouveau un vase, faible, mais en soi ce n'était pas incorrect.
Elle était dans sa tente.
Elle a gardé sa place, comme Déborah avait gardé sa place sous l'autorité de son mari.
Et ainsi Israël aussi.
Malgré le fait que son mari avait cette alliance avec Jabin, on voit qu'elle agit par la foi.
Et puis dans le verset 21, on voit comment Jaël, femme d'Hébert,
prit un pieu de la tente et mit le marteau dans sa main.
Et elle vint vers lui doucement.
C'était un secret entre Dieu et lui.
C'est comme le Nazaréen qui a ce secret entre lui et Dieu.
Et dans la puissance de la foi, elle a agi.
On n'a pas à faire de telles choses, comme nous avons vu dans 2 Chrétiens 10,
pas littéralement le combat contre la chair, comme ici,
mais c'est pour nous des principes spirituels.
C'est un combat spirituel.
Donc ici on voit que c'est possible pour une sœur de détruire,
à l'intérieur de sa sphère de sa tente, l'influence de l'ennemi.
Puis c'est aussi une leçon pour nous tous, dans nos maisons,
de détruire cette influence de l'ennemi.
Et on voit à la fin, donc, comment ceci est présenté, verset 22,
« Et il entre chez elle, et voici s'isoragisait la mort,
et le pieu dans sa tente. »
On voit donc, verset 21, que le pieu entre dans sa tente,
et puis il était tué.
Puis j'ai remarqué déjà que la tente,
ça suggère la place de notre intelligence,
et puis ainsi elle a vaincu l'ennemi.
Le centre de ses pensées, sous le contrôle de l'ennemi,
était maintenant détruit.
Et ainsi nous devons radicalement détruire l'ennemi,
dans le sens là qu'il ne puisse pas avoir le dessus,
qu'il ne puisse pas avoir le contrôle sur nous,
par les pensées de ce monde.
Ephésiens 4 et Colossiens 2, par exemple,
on peut voir cette influence de ce monde,
puis il faut que nous soyons contrôlés par Christ,
et soumis à lui, sous son obéissance.
Et on voit verset 23, « En ce jour-là, Dieu abattit Jabin. »
Vous voyez le côté de Dieu, c'est Dieu qui abattit Jabin,
mais il se sert de son peuple,
il se sert d'une femme pour diriger le peuple, Déborah,
il se sert d'une femme pour tuer Cisera,
il se sert aussi des fils d'Israël,
qui ont repris leurs responsabilités.
Et puis je pense que le cantique se lit au verset 23,
mais dans le verset 24,
on voit que la victoire n'était pas encore définitive,
l'armée était détruite,
mais le combat continuait, verset 24,
et la main des fils d'Israël avançait toujours
et pesait durement sur Jabin.
En contraste avec ce qu'on a dans le chapitre 1er,
là on voit toujours que la résistance d'Israël diminue,
ici on voit que la résistance augmente,
et qu'il devient plus fort,
jusqu'à ce qu'ils eussent retranché Jabin, roi de Cana.
Lui était à l'origine de tout ça.
Donc, en arrière de Cisera,
on peut voir le roi qui nous parle du diable lui-même.
Puis ici, l'influence du diable
est donc graduellement mise de côté.
Mais peut-être, à cause du manque de Mérose,
on va voir cet après-midi, dans le verset 23,
maudissez Mérose.
Mérose était une ville en Neftali,
tout près de Hadsor.
Et puis, eux n'ont rien fait.
Lorsque l'armée est rentrée,
ils auraient pu tuer l'armée de Jabin.
Ils n'ont pas fait.
Et peut-être à cause de ça,
le combat a dû continuer plus longtemps.
Ici, on voit des manques partout.
Même là où Dieu donne la victoire,
il y avait des manques parmi le peuple, comme Mérose.
Mais le résultat est quand même tellement
que Déborah peut chanter.
Puis cet après-midi, Dieu voulant,
on va parler plutôt de Déborah
parce que chapitre 5 nous révèle vraiment
comment ces choses ont été réalisées.
C'était par la direction spirituelle
que Déborah avait donnée comme prophétesse
qu'elle avait formé une nouvelle génération
de soldats, une mère en Israël.
Donc c'est un peu le sujet de cet après-midi.
S'il y a encore des questions,
on peut discuter peut-être maintenant.
Moi j'ai l'impression que Déborah
était instruite d'abord par l'Éternel
et que comme prophétesse,
elle connaissait les pensées de Dieu.
Et puis elle peut instruire Barak maintenant.
Mais ce n'est pas sur son autorité qu'il va aller.
Il va aller sous l'autorité de Dieu lui-même.
Et c'est pour ça qu'elle répète ici,
n'est-ce pas, l'Éternel lui-même qui l'a commandé.
Donc elle représente l'Éternel
et instruit Barak.
Mais Barak ne va pas à cause du fait
que Déborah l'a dit.
Il va aller à cause du fait
que Dieu l'a commandé.
Mais peut-être Dieu a instruit en même temps Barak aussi.
Mais mon impression, c'est comme je l'ai dit.
Mais là aussi, c'est Déborah qui prend l'initiative,
qui instruit.
C'est elle qui dit ça.
Puis là, Barak le réalise.
Mais de nouveau, ça nous montre
que c'est sous l'influence de Déborah qu'il agit.
Mais sous l'autorité de Dieu.
Mais de l'autre côté,
on voit ça aussi dans le chapitre 5,
c'est Déborah qui forme ses soldats
et aussi le général Barak lui-même.
C'est sous son instruction. …
Automatisches Transkript:
…
Et Deba chanta en ce jour-là avec Barak, fils d'Abi Noam, en disant, parce que des chefs se sont mis en avant en Israël,
parce que le peuple a été porté de bonne volonté, bénissez l'Éternel.
Roi, écoutez. Prince, prêtez l'oreille. Moi, moi, je chanterai à l'Éternel.
Je chanterai un hymne à l'Éternel, le Dieu d'Israël.
Éternel, quand tu sortis de Cyre, quand tu t'avanças des champs des dents,
la terre trembla, et les cieux distillairent, et les nuées distillairent des eaux.
Les montagnes se fondirent devant l'Éternel, se sinaillent devant l'Éternel, le Dieu d'Israël.
Au jour de Shamgar, fils d'Anat, au jour de Jaël, les chemins étaient délaissés,
et ceux qui allaient par les grands chemins allaient par des sentiers détournés.
Les villes ouvertes étaient délaissées en Israël.
Elles étaient délaissées jusqu'à ce que je me suis levé, moi, Déborah,
jusqu'à ce que je me suis levé, une mère, en Israël.
On choisissait de nouveaux dieux, alors la guerre était aux portes.
On ne voyait ni boucliers, ni pics chez quarante milliers en Israël.
Mon cœur est au gouverneur d'Israël, qui ont été portés de bonne volonté parmi le peuple.
Bénissez l'Éternel!
Vous qui montez sur des anaises blanches, vous qui êtes assis sur des tapis,
et vous qui allez par les chemins milités à cause de la voix de ceux qui partagent le butin
au milieu des lieux où l'on puise l'eau, là, ils racontent les justes actes de l'Éternel.
Ces justes actes envers ces villes ouvertes en Israël.
Alors le peuple de l'Éternel est descendu aux portes.
Réveille-toi! Réveille-toi, Déborah! Réveille-toi! Réveille-toi, dit un cantique.
Lève-toi, baraque, et amène, captif de captifs, fils d'Abi-Noam.
Alors descends-toi, le résidu des nobles comme son peuple, Éternel,
descends avec moi au milieu des hommes forts.
D'Éphraïm sont venus ceux dont la racine est en Amalèque.
Derrière toi vient Benjamin, au milieu de tes peuples.
De Makir sont descendus les gouverneurs,
et des abulants sont venus, ceux qui tiennent le bâton du commandant.
Et les princes d'Issachar ont été avec Déborah.
Et Issachar comme baraque, il a été envoyé sur ses pas dans la vallée.
Aux divisions de Rubens, grande considération de corps.
Pourquoi es-tu resté entre les barres des étables à écouter le bêlement des troupeaux?
Aux divisions de Rubens, grande délibération de corps.
Galad est demeuré au-delà du Jourdain.
Et Dan, pourquoi a-t-il séjourné sur les navires?
Hazer est resté au bord de la mer, et il est demeuré dans ses ports.
Zabulon est un peuple qui a exposé son âme à la mort.
Neftali aussi, sur les hauteurs des champs.
Les rois sont venus, ils l'ont combattu.
Alors les rois de Canaan ont combattu à Tanakh, près des eaux de Migedo.
Mais de butin, d'argent, ils n'en ont pas emporté.
On a combattu des cieux, du chemin qu'ils parcourent.
Les étoiles ont combattu contre Cisera.
Le torrent de Kizan les a emporté.
Le torrent des anciens temps, le torrent de Kizan.
Mon âme, tu as foulé au pied la forêt.
Alors les talons des chevaux bâtirent le sol, à cause de la course rapide de leurs hommes veillants.
Maudissez Meroze, dit l'ange de l'éternel.
Maudissez, maudissez ces habitants, car ils ne sont pas venus au secours de l'éternel,
au secours de l'éternel avec les hommes forts.
Bénie soit au-dessus des femmes, Jaël, femme d'Hébert le Kenyan.
Qu'elle soit bénie au-dessus des femmes qui se tiennent dans les tentes.
Il a demandé de l'eau. Elle lui a donné du lait.
Dans la coupe des nobles, elle lui a présenté du cahier.
Elle a étendu sa main vers le pieu et sa droite vers le marteau des ouvriers.
Elle a frappé Cisera. Elle lui a brisé la tête.
Elle lui a fracassé et transpercé la tente.
Entre ses pieds, il s'est courbé, il est tombé, il s'est étendu par terre.
Entre ses pieds, il s'est courbé, il est tombé.
Là où il s'est courbé, là il est tombé anéanti.
La mère de Cisera regarde par la fenêtre.
Il s'écrit à travers le treillis.
Pourquoi son char tarde-t-il à venir?
Pourquoi la marche de ses chars est-elle si lente?
Les sages d'entre ses princesses lui répondent.
Elle s'est donné la réponse à elle-même.
N'ont-ils pas trouvé, n'ont-ils pas divisé le butin?
Une jeune fille, deux jeunes filles par tête d'homme,
du butin de vêtements de couleur pour Cisera,
du butin de vêtements de couleur brodés,
deux vêtements de couleur brodés pour le coup des captives.
Qu'ainsi périssent tous tes ennemis au éternel.
Mais que ceux qui t'aiment soient comme le soleil
quand il sort dans sa force.
Et le pays fut en repos quarante ans.
Voilà, c'est un chapitre impressionnant,
un peu difficile peut-être, mais avec beaucoup de leçons.
C'est un cantique, donc on compare ce cantique
avec le premier cantique dans la Bible.
C'est dans Exode 15, le premier cantique.
Là c'était Moïse avec toute une multitude,
600 soldats, les hommes faits dans Israël,
et Marie, ou Myriam, sa soeur aussi,
qui était appelée prophétesse, chantée aussi.
Là c'était après la sortie de l'Égypte.
Là c'était étant délivré de la puissance de la mort,
de la puissance de Satan, dans l'image du Pharaon.
Ici par contre, la situation est tout à fait différente.
Ici on est dans le pays, et on a vu ce matin,
à cause de leur manque, ce déclin,
manque de foi, manque d'action, manque de fidélité,
ils étaient sous l'influence de ce roi Jabin.
Maintenant Dieu a donné la victoire,
on a vu ça dans le chapitre 4,
et dans ce cantique, c'est le cantique d'une prophétesse
qui mentionne les pensées de Dieu.
Je pense que c'est comme un tribunal,
et toutes les tribus passent la revue, pour ainsi dire.
Elles voient toutes les tribus,
et aussi leur part dans ce conflit.
Leur manque ou leur zèle, tout est considéré.
Donc on est placé ici dans la présence de Dieu.
Une prophétesse comme Déborah nous place dans la présence de Dieu.
Elle révèle les pensées de Dieu.
C'est pour ça qu'on pourrait le comparer avec le tribunal de Christ
où tout sera révélé selon les pensées de Dieu.
On a déjà ici une prophétesse qui révèle les pensées de Dieu.
Maintenant, aussi sur les motifs, comme on va voir.
On ne peut pas juger nos motifs et les motifs de nos frères et soeurs,
ou des autres.
Par contre, Dieu peut révéler les motifs par la parole prophétique.
Les femmes ont chanté quelquefois dans la parole de Dieu.
On a vu le rôle important des femmes dans le chapitre 4.
Maintenant, on la voit comme chanteuse,
comme celle qui chante,
comme Marie l'a fait, la soeur à Moïse,
mais aussi les femmes après que David avait vaincu Goliath
et tué Goliath.
Les femmes ont chanté aussi.
Puis, on va voir que la femme nous parle d'un état devant Dieu.
Un état bon ou pas bon.
Ici, dans Déborah, on voit un état spirituel qui est bon,
qui est selon les pensées de Dieu.
Dieu se sert d'elle pour révéler ses pensées.
Ici, on voit que Barak s'identifie avec ce chant.
C'est le jour du chapitre 4, verset 23, où ils ont eu la victoire.
Peut-être a-t-elle déjà commencé à écrire ce cantique ce même jour.
On ne le sait pas.
Beaucoup plus tard, ce cantique a été enregistré
pour être incorporé dans la parole de Dieu.
Une chose à remarquer ici, c'est donc une seule femme, vraiment,
qui est là, devant tout le peuple de Dieu, avec Barak.
Quel contraste, là aussi, avec le cantique de Moïse,
qui était chanté avec tout le peuple.
Ici, dans le pays où le peuple a manqué dans sa responsabilité,
on voit que le réveil est limité, beaucoup plus limité que le début.
Au début, tout était impliqué.
Ici, seulement quelques-uns.
Ça nous parle aussi un peu de la situation de l'histoire de l'Église.
Dans Pergam, on voit un homme qui est appelé Antipas.
On sait peut-être que Pergam, c'est tout de suite après Smyrne.
Je pense que j'ai déjà mentionné Smyrne, en rapport avec les attaques de l'ennemi.
Là, on voit aussi la fidélité de quelques âmes.
Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.
Une même fidélité, on voit dans Débora et dans ceux qu'elle avait formés pour Dieu.
Plus tard, on voit Antipas, qui était un fidèle témoin,
comme ceux de Smyrne étaient fidèles.
Antipas veut dire seul contre tout.
Dans un sens, on voit Débora, au début, seule, seule en rapport avec tout le peuple de Dieu.
Mais, par contre, par son influence, on voit qu'elle a formé une génération pour le Seigneur.
Elle était seule lorsque Dieu avait vendu le peuple dans la main de Jabin.
Mais elle a prophétisé, elle a formé un peuple pour Dieu.
Et c'est ça qu'on va voir dans chapitre 5.
Et c'est là aussi l'encouragement pour nous.
On a vu ce matin le déclin et puis le réveil.
Le réveil selon la grâce de Dieu.
Et ici, on voit le secret du réveil.
Pourquoi Dieu a pu donner un réveil?
Le verset 2 nous parle des chefs, parce que des chefs se sont mis en avant en Israël.
Comment ces chefs ont été formés?
C'est très important d'avoir un peuple avec des chefs, des dirigeants.
Mais il faut que ces chefs soient formés à l'école de Dieu.
Puis moi, j'aimerais suggérer que sous l'influence de Débora, ces chefs ont été formés.
Et puis, on voit aussi dans le verset 7, les villes ouvertes étaient délaissées en Israël.
On peut traduire aussi, les chefs étaient délaissés en Israël.
C'était la situation au début.
Puis là, elle dit dans le verset 7 au milieu,
« Jusqu'à ce que je me suis levée, moi Débora, jusqu'à ce que je me suis levée une mère en Israël. »
On dirait, dans une telle situation, avec les attaques du roi Jabin et son général Cisera,
il faut avoir des soldats.
Mais Dieu donne une mère, parce que cette mère a formé cette génération de soldats et de chefs.
C'est sous son influence que ce peuple a été regagner leurs forces, pour ainsi dire, pour pouvoir résister à l'ennemi.
Donc c'est pour ça que son cœur est au gouverneur, comme le verset 9 le dit.
« Mon cœur est au gouverneur d'Israël. »
Ce sont des gouverneurs maintenant qui étaient élevés par l'influence de Débora, la mère en Israël.
Les chefs sont importants pour diriger le peuple.
On voit dans l'ombre 27, lorsque Moïse va dire au revoir au peuple, qu'il prie le Seigneur d'avoir un chef, un dirigeant pour le peuple,
pour les introduire dans le pays, pour les diriger aussi dans leurs combats.
Et dans l'ombre 13, on voit que le Seigneur Jésus était le vrai chef.
Il est le vrai conducteur, le conducteur qui nous introduit dans la présence de Dieu, dans le sanctuaire.
Le conducteur ici-bas aussi, comme le grand berger, le grand pasteur qui nous dirige.
Mais le Seigneur Jésus sert aussi des chefs parmi le peuple, des personnes, des gens qui ont été formés à l'école de Dieu.
Formés ici sous l'influence de Débora, on a vu qu'il jouit du pays, l'abeille, qui révèle la partie de Dieu par la parole de Dieu.
C'est sous cette influence que ces chefs sont formés.
Et on voit dans l'hébreu 13, les chefs qui avaient présenté la parole de Dieu, qui étaient déjà décédés,
puis il fallait que les hébreux suivent leur foi.
Il avait aussi des chefs parmi eux, et puis ils étaient encouragés de les suivre.
Ça ne veut pas dire que les chefs sont toujours corrects, qu'ils sont sans faute.
On voit par contre, dans le chapitre 4, que les chefs avaient manqué.
Mais sous l'influence de Débora, ces chefs sont formés selon les pensées de Dieu.
Et c'est ça qui compte. C'est ça que Dieu veut.
Ils se sont mis en avant en Israël.
On voit aussi dans l'Option 45 comment le Seigneur Jésus donne la direction pour le reste fidèle.
Dans le futur, il va diriger ce peuple.
Et le même caractère que le Seigneur Jésus va montrer dans ce jour-là, il veut aussi développer parmi nous, pour pouvoir conduire le troupeau.
C'est au fond le Seigneur lui-même qui conduit.
Mais il se sert aussi de certaines personnes parmi nous pour aider.
Parce que le peuple a été porté de bonne volonté.
Vous voyez, ça va ensemble.
Les chefs ont une responsabilité spéciale, comme Jésus, comme les anciens.
Et ils ont aussi un effet sur tout le peuple.
Le peuple a été porté de bonne volonté.
Ça va ensemble.
On voit aussi que Paul dit à l'Épître aux Hébreux que les Hébreux doivent se soumettre à leur chef.
Et Pierre en parle aussi dans 1 Pierre 5.
Afin qu'ils puissent diriger.
Vous pouvez lire ce passage.
Hébreu 13 et 1 Pierre 5.
Et ainsi ça va ensemble.
La direction des chefs, selon Dieu, dans l'obéissance, dans la dépendance de Dieu.
Et aussi le bon état, le bon état du peuple, comme on le voit ici.
Le peuple qui a été porté de bonne volonté.
Là on voit les motifs de tout le peuple qui était pur pour le Seigneur.
On voit dans l'Exode 35 la bonne volonté.
Un esprit libéral, un cœur sage et intelligent de toute cette nouvelle génération.
C'était la génération qui avait rejeté l'idolâtrie du vaudeau.
Et puis qui était formée sous Moïse.
Et cette génération-là présente les choses pour le tabernacle, pour construire le tabernacle et tout ça.
Tout le peuple avait de bonne volonté.
Et c'est ça que Dieu aime voir.
Et dans le futur, le reste fidèle, c'est la même chose.
Dans le psaume 110 on lit que ce jour-là où le Seigneur Jésus va revenir de la gloire.
Il va voir un peuple sur la terre qui est prêt.
Un peuple de bonne volonté.
Dans le psaume 110, je vais juste lire le verset.
Verset 3.
Ton peuple sera un peuple de franche volonté.
Donc une volonté, une bonne volonté et une liberté au jour de ta puissance, en sainte magnificence.
Du sein de l'aurore te viendra la rosée de ta jeunesse.
On voit ici la formation.
On va parler beaucoup de cette formation sous l'influence d'une bonne mère.
Une formation pour Dieu.
Et ainsi, le Seigneur Jésus peut revenir.
Il peut revenir pour le reste fidèle qui sera formé ici-bas.
Et qui sera prêt pour son retour, pour ce jour de sa puissance.
Un peuple de franche volonté.
Et aussi dans le cantique des cantiques, on voit qu'il dit dans le cantique chapitre 6.
Avant que son âme le sache, il s'est mis sur les chars de ce peuple de bonne volonté.
Donc le Seigneur aime s'identifier avec la bonne volonté de son peuple.
Mais la bonne volonté ou la franche volonté de son peuple, c'est le résultat de ses exercices, de cette formation qui a eu lieu.
Maintenant, le Seigneur peut s'identifier avec son peuple publiquement.
Donc Déborah aussi, elle parle des chefs, elle parle de l'attitude du peuple maintenant qui était formé sous son influence.
De l'autre côté, elle aurait pu leur faire des reproches à cause des manques.
Mais on voit ici qu'elle voit l'aspect de ce que Dieu a opéré.
Ce que Dieu avait opéré par son moyen, par Déborah, elle peut louer ça.
Puis c'est toujours le cas, l'œuvre de Dieu, on peut toujours recommander.
Dans le verset 3.
Roi, écoutez.
Prince, prêtez l'oreille.
Moi, je chanterai à l'éternel.
On voit ici donc, elle ne fait pas ici pour sa propre gloire.
Je pense que l'esprit donne ce cantique pour montrer ce que l'influence d'une seule personne peut signifier pour le peuple de Dieu.
C'est un peu comme le Nazaréen.
Dans le verset 6, on voit verset 5 le déclin.
Et dans le verset 6, le Nazaréen est né là, se consacre à l'éternel.
Et puis à la fin du verset 6, on voit que toute la bénédiction vient sur le peuple, par une seule personne.
Et c'est ainsi, avec Déborah, une seule femme qui était fidèle a eu cette influence sur le peuple de Dieu.
Elle a chanté, comme les femmes dans l'exode 15 et dans l'ensemble 18.
Mais ici, comme j'ai dit, elle est seule.
Elle était seule.
Et puis elle peut aussi reconnaître maintenant l'œuvre que Dieu avait faite.
Et j'ai pensé aussi à Habakuk, Habakuk 3.
Il dit, même si tout va tomber par terre, ou à l'eau, pour ainsi dire, tout va manquer, je me réjouirai quand même dans l'éternel.
Ça, c'est son attitude.
Elle était seule.
Elle s'est fortifiée dans le Seigneur, malgré tous les manques.
Et maintenant, elle peut voir les résultats de l'œuvre de Dieu dans le peuple de Dieu.
Verset 4.
Maintenant, elle va faire un lien avec le début de l'histoire du peuple de Dieu.
Et ça, c'est toujours important.
J'ai déjà fait le lien avec le cantique d'exode 15.
Ça, c'est le point de départ, la sortie de l'Égypte.
Ici, c'est dans le pays.
C'est donc une phase beaucoup plus tard et plus avancée.
Et il y a un lien avec le début de l'histoire, où Dieu est sorti de Saïr pour rencontrer son peuple au Sinaï.
C'est là, dans l'exode 19 et 20, on voit comment la terre a tremblé.
Et là, Dieu s'est révélé à son peuple.
Là, c'était sous la loi.
Mais c'est quand même...
Elle retrace ici le lien de l'histoire du peuple, la situation présente avec ce que Dieu avait fait dans le passé.
Et il y a aussi un lien avec ce qu'on a vu ce matin, versets 20 et 21.
Dieu est intervenu.
Donc, dans la façon dans laquelle Dieu est intervenu dans le passé, au début de l'histoire d'Israël,
il sortit de Saïr, la terre trembla, les cieux distillaient et les nuées distillaient des eaux.
De la même façon, Dieu est intervenu maintenant dans le conflit avec Cicéra.
Vous voyez le verset 20.
C'est pour ça que je suggère que là, on voit aussi cette indication de la pluie, comme au Sinaï, les nuées distillaient des eaux.
Et s'il y a eu une grande pluie ce jour-là pour combattre Cicéra.
Et là, on voit donc le même Dieu qui a commencé l'histoire du peuple.
Il est intervenu ici en faveur du peuple pour les protéger contre Cicéra.
On voit aussi cette pensée-là du verset 4 dans Deuteronome 33 et dans le psaume 68, si vous voulez le vérifier pour vous-même.
Mais ça nous montre que les mêmes ressources sont disponibles.
Vous voyez, dans un jour de déclin, Dieu met les mêmes ressources disponibles qu'il a données au début de l'histoire de son peuple.
Ça, c'est important pour nous à saisir.
C'est le même Dieu de Sinaï qui intervient ici au tabac.
Et ainsi, ça nous rappelle aussi une parole d'Hébreu 13, que le Seigneur Jésus est le même.
Les chefs décédés ou d'autres chefs parmi le peuple, le déclin, le réveil, quoi que ce soit, il reste le même.
On peut toujours se remettre à lui.
Il ne change pas.
Verset 6, au jour de Chamgar.
On voit maintenant qu'elle reconnaît la ruine, l'état de son peuple.
Elle a parlé de l'histoire, du passé, de l'intervention de Dieu, versets 4 et 5.
Maintenant, elle constate le déclin.
Au jour de Chamgar, fils d'Anat, et au jour de Jaël.
Ce n'étaient déjà pas très connus, mais quand même, ce sont les jours de Chamgar.
Comme on a vu dans le chapitre 3, la dernière fois, à la fin, comment il frappait les Philistins.
Et Jaël, qui était connu dans un sens, selon ce verset-là, en Israël.
Mais c'était quand même des jours de petites choses, pour ainsi dire.
Et puis, le premier point qu'elle constate, les chemins étaient délaissés.
Ça veut dire qu'ils n'étaient pas utilisés.
Ils cessaient d'être.
Les chemins n'étaient pas utilisés.
Ça veut dire qu'il n'y avait pas de contact parmi les villes dans le pays.
Pas de communion.
Donc, un des effets qu'on voit ici par l'ennemi, le règne, le régime, le règne de Jabin,
un des effets était qu'il n'y avait plus de contact entre les villes d'Israël.
Ils étaient isolés.
C'est une des tactiques de l'ennemi, isoler les enfants de Dieu et prévenir qu'il y ait la communion.
Même pendant la pause, on a pu parler de la parole de Dieu.
Ça nous fortifie.
Ça nous encourage.
Puis, si on n'a pas cette communion-là, l'ennemi va avoir le dessus.
L'ennemi sait ça.
Il veut donc empêcher que le peuple de Dieu ait cette communion.
Aussi, les contacts entre les villes, ça suggère les contacts entre les assemblées, entre les rassemblements.
Il veut empêcher ça.
Ainsi, les chemins qui existaient n'étaient pas utilisés.
Dans Isaïe 35, on voit que juste avant le millénium, au début, le Seigneur va donner des chemins pour le peuple de Dieu.
La pensée d'un chemin droit est très connue dans la parole de Dieu.
Ce serait très intéressant d'étudier ça, comment Dieu veut donner un chemin droit.
Dans le psaume 107, on voit qu'il donne un chemin droit pour le salut, pour la délivrance de l'oppression.
Dieu aime donner des chemins droits pour aider son peuple.
Mais l'ennemi ne veut pas que le peuple de Dieu ait ce chemin.
Et ceux qui allaient par les grands chemins allaient par des sentiers détournés.
On voit donc, à cause de cette influence de l'ennemi, les vallées étaient...
On ne pouvait pas utiliser les vallées parce que les chars de l'ennemi avec ses couteaux étaient là.
Ils étaient donc forcés d'utiliser des sentiers détournés.
Puis là, on peut penser aussi à des gens, des croyants, qui sont sur des chemins d'erreur.
Ils n'utilisent pas les bons chemins, les grands chemins que Dieu donne, le chemin royal pour ainsi dire.
Ils utilisent des sentiers détournés, malheureusement.
C'est le cas avec beaucoup de croyants.
Verset 7, les villes ouvertes étaient délaissées.
Donc, le verset 6 nous parle de ces chemins.
Et le verset 7, les villes ouvertes, mais aussi, on peut traduire, les chefs étaient délaissés.
Donc, peut-être qu'il y en avait, mais ils étaient délaissés.
Mais on voit ici, sous l'instruction de Déborah, qu'elle avait formé ces chefs.
Et le peuple aussi est devenu de bonne volonté.
Le peuple a changé le caractère, a reçu ce caractère de bonne volonté.
Jusqu'à ce que je me suis levé, moi, Déborah.
C'est tellement important de voir l'influence d'une mère.
On peut le voir dans la famille, l'influence d'une mère.
Ici, c'est pour tout un peuple.
J'ai pensé à l'apôtre Paul dans Galate 4.
Il dit, au Galate, il avait déjà présenté l'Évangile.
L'Évangile a été accepté par les Galates.
Et ainsi, ils étaient déjà des enfants de Paul, dans un sens.
Mais là, il dit, je suis en grand travail pour vous enfanter de nouveau.
Pourquoi? Pour que Christ soit formé en vous.
C'est là l'intérêt d'une mère.
Pas seulement pour donner la vie, mais aussi maintenant pour que Christ soit formé en eux.
Et c'est là l'exercice de Déborah.
J'aimerais suggérer que Déborah, son exercice était de former un peuple pour Dieu.
Un peuple qui serait capable de résister l'ennemi.
Qui serait capable de produire des chefs où tout serait selon les pensées de Dieu.
On voit le Seigneur Jésus là, devant Jérusalem.
Jérusalem connaissait de mauvais chefs.
Des chefs qui étaient là juste pour leur propre intérêt, pour leur propre gain.
Qu'est-ce que le Seigneur a dit?
Je suis comme une mère.
Une poule veut ramasser ses petits, mais vous ne me l'avez pas voulu.
C'est ça que le Seigneur dit.
Ils ne l'ont pas accepté comme mère.
Ils l'ont rejeté leur Messie.
Ils ne voulaient pas avoir ces influences.
Par contre, les Galates, sous l'influence de Paul, étaient formées pour que Christ soit formé en eux.
Pour qu'ils soient de vrais fils.
Si vous lisez tout le contexte, vous voyez que les Galates étaient comme de petits enfants.
Puis l'exercice de Paul était de les élever pour qu'ils soient des fils.
Qu'ils pouvaient répondre au Père.
Dans l'adoration, qu'ils pouvaient dire « Abba Père ».
Vous voyez, le même exercice.
Pour que l'adoration soit là.
Sous le légalisme, c'était impossible de répondre comme de vrais fils, en liberté.
Sous les influences, comme on avait vu ce matin, de Jabin, ce n'est pas possible de répondre dans l'adoration.
Mais sous l'influence d'une bonne mère.
Notre mère, Sarah, dans Galate 4, et Jérusalem d'en haut, sont beaucoup de pensées qu'on peut lier ensemble.
L'appel céleste, l'influence de Christ dans la gloire, tout cela va ensemble.
Pour nous former, pour être de vrais fils.
Pour pouvoir répondre à Dieu dans l'adoration.
Et ainsi pour prendre notre place, ici sur la terre, dans la dépendance de lui.
Pour être des vainqueurs.
Déborah était un vainqueur, vraiment, comme on avait vu, sous le palmier.
Et elle forme donc toute une génération de vainqueurs.
Comme Paul l'a fait.
Et dans 1 Thessaloniciens 2, on voit que Paul donne un peu une revue de ses travaux parmi les Thessaloniciens.
Il dit aussi qu'il avait chéri et nourri les Thessaloniciens, comme une mère.
Voilà, le peuple a besoin d'être nourri et chéri, mais c'est en vue de cette formation.
Comme Anne avait formé Samuel, et à un moment donné elle a pu le donner à Élie.
Puis là, il était déjà un adorateur, à cet âge de jeune garçon.
Mais ici, cette formation va plus loin.
C'est une formation même des chefs, et ça prend du temps.
20 ans, ça a pris 20 ans pour que Barak et les autres soient prêts.
Verset 3, on choisissait de nouveau Dieu.
Maintenant, elle donne une revue, donc, de ce qui s'est passé là.
Dans ce jour-là, où elle s'est levée, le peuple avait choisi d'autres dieux.
Et c'est pour ça qu'on a vu que Dieu avait vendu le peuple dans la main des Javins.
Et on a étudié ce même sujet déjà dans le chapitre 3.
L'idolâtrie cause donc que Dieu intervienne pour châtier le peuple, pour le discipliner, pour le ramener.
Alors, la guerre était aux portes.
C'est Dieu qui a causé cette guerre, pour ainsi dire, pour les châtier et pour les ramener.
On ne voyait ni bouclier.
Maintenant, une caractéristique du peuple,
s'il y avait eu 40 000 soldats préparés à l'école de Dieu, à l'école de Déborah,
ils pourraient se défendre, ils auraient pu se défendre contre Javins.
Mais il n'y en avait pas, il n'y en avait pas.
Et même plus tard, dans les jours de Saul, j'ai mentionné l'Odyssée ce matin,
on voit que seulement Jonathan avait, et Saul, son père, avait une armure.
Par contre, le chrétien, supposé d'avoir cette armure de Dieu,
on ne voyait ni bouclier pour la défense, ni pic pour l'offense.
On a besoin de deux armes pour nous défendre,
mais aussi pour attaquer s'il est nécessaire, sous la direction de notre général.
Souvent, je pense aussi à cette mère dans 2 Rois 4,
elle était veuve, elle avait deux fils,
et puis l'homme est venu, elle était en dette,
et puis cet homme voulait avoir ses fils.
On ne peut pas parler des détails,
mais on voit ici que son exercice était de garder ses enfants, garder ses fils,
et puis par l'intervention d'Élisée, elle a pu donc garder ses fils.
Puis ainsi, Dieu veut élever, le Seigneur veut élever les enfants de Dieu pour être des fils,
pour faire face à leurs responsabilités, pour être de bons soldats.
Comme j'ai dit, ce matin, Dieu envoie une mère contre cette attaque,
et puis cette mère va produire des soldats.
C'est pour ça qu'elle dit dans le verset 9,
« Mon cœur est au gouverneur d'Israël. »
Donc, cette mère a formé ses gouverneurs, ses soldats et ses chefs.
On voit aussi dans Miché 5 comment le Seigneur Jésus sera un conducteur du peuple.
Dieu aime avoir des conducteurs pour le peuple de Dieu.
Et ainsi, Déborah, elle connaît les pensées de Dieu,
et c'est pour ça qu'elle dit, « Mon cœur est au gouverneur d'Israël. »
qui était formé à cette école,
qui ont été portés de bonne volonté parmi le peuple.
Donc, on a vu tout le peuple de bonne volonté sous cette influence,
et aussi ici les gouverneurs, ou ceux qui ont recruté.
Peut-être qu'on peut traduire ce mot aussi dans ce sens-là.
Ceux qui ont recruté les autres ont eu une bonne influence.
Puis on a vu déjà, en parlant du chapitre 2 et 3, dans le passé,
on a vu l'influence de la deuxième génération.
On a dit, mais on aimerait tous être une bonne deuxième génération.
Qui ont reçu la vérité de notre génération,
de ceux qui nous ont précédés,
et qui peuvent transmettre ces choses à la troisième génération.
Et ainsi, sous cette influence,
la troisième génération va devenir aussi une deuxième génération.
Dans ce sens-là, une bonne génération qui peut transmettre les choses
à la prochaine génération, dans un bon état.
Donc, il faut vraiment constater le déclin, verset 8.
Elle a constaté le déclin, aussi dans le verset 6,
et le verset 7, les villes ouvertes, les nouveaux dieux.
Constater le déclin.
Et à la fin du verset 8, on ne voyait ni bouclier.
Tous ces points-là, elle a constaté.
Mais, sans doute, elle a confessé tout cela.
Elle s'est humiliée.
Et tout le peuple s'est humilié.
Et on a vu ce matin que Hébert, il s'est séparé du peuple.
Il n'a pas pu part dans cette humiliation.
Par contre, il voulait être ami de Jabin.
On a toujours le choix.
Soit aller avec Jabin, cette influence,
ou bien nous humilier, comme Déborah et les autres l'ont fait.
Le verset 10, vous qui montez sur des anaises blanches.
On voit ici, ce cantique se divise en trois sections.
La première section va du premier verset jusqu'au verset 11.
Et puis, la deuxième section, qui parle du combat,
du verset 12 jusqu'au verset 22.
Et puis, le verset 23 jusqu'à la fin, c'est la troisième partie.
Maintenant, elle voit dans le verset 10 déjà le résultat du combat.
Donc, comme j'ai dit, le combat même,
elle va revenir à ça dans le verset 12.
Mais dans le verset 10, on voit déjà le résultat du combat.
Le résultat, c'est après la victoire, la prospérité.
Vous qui montez sur des anaises blanches.
Les anaises blanches, c'était une rarité.
C'était très rare.
Puis, ça parle de la prospérité,
mais aussi de ce contact que j'ai mentionné, les anaises,
qui pouvaient aller d'une place à l'autre, porter des fardeaux.
Maintenant, la communion est de nouveau possible après la victoire.
Et aussi, le repos.
Vous qui êtes assis sur des tapis, ça suggère le repos après le combat.
Et aussi, vous qui allez par les chemins.
On voit maintenant le contact, la sécurité aussi.
Ils n'avaient plus peur de ces attaques de l'ennemi.
Les chemins étaient ouverts de nouveau.
Elle appelle maintenant méditer ou chanter.
Ou chanter, c'est une occasion de joie,
mais aussi de méditer sur l'intervention,
la réponse, donc, en rapport avec la victoire.
C'est donc le réveil qui a eu lieu maintenant.
Verset 11, à cause de la voix de ceux qui partagent le butin,
au milieu des lieux où l'on puise l'eau.
Maintenant, une des conséquences de la victoire,
ils ont beaucoup de butins, ils partagent le butin.
On voit dans 1 Samuel 30 que David, plus tard,
a introduit des règles pour partager le butin.
Même ceux qui sont restés à la maison pour veiller les choses
ont dû partager, ont pu partager le butin.
Et le butin, c'est un sujet spécial
qui nous parle donc des résultats de la victoire,
du gain, tout cela, de la victoire.
Ainsi, on voit qu'il y a un gain.
Dieu gagne quelque chose.
A travers tous ces exercices-là, il gagne quelque chose.
Il gagne maintenant une génération qui est formée pour lui,
qui a eu la victoire.
C'est un triomphe, une victoire pour Dieu aussi.
Et le butin est partagé aussi parmi le peuple.
Là où l'on puise l'eau, c'est une belle expression.
Là, on est tout près de la présence de Dieu
où l'on puise l'eau de la parole.
Et dans le futur, dans le millenium,
le peuple sera caractérisé par ça aussi.
Ils vont puiser l'eau et ainsi le cantique
et puiser l'eau va ensemble.
Là, il raconte le juste acte de l'Éternel.
Il médite là-dessus.
Il partage maintenant les uns avec les autres
tout ce que l'Éternel a fait, ses actes justes.
Dieu est juste.
On a vu, il les avait vendus.
C'était un acte juste, mais c'était un acte de son amour.
Et maintenant, il a donné la victoire.
C'était aussi un acte juste envers ses villes ouvertes
ou ses chefs en Israël.
Alors, le peuple de l'Éternel est descendu aux portes.
Je pense ici que le peuple a pris leur place,
selon les pensées de Dieu.
Les portes nous parlent de la responsabilité
de veiller, de garder contre le mal
et aussi de faire introduire ce qui est bon dans la ville.
Donc, ils ont pris leur place ici,
selon les pensées de Dieu.
Donc, quel résultat du travail d'une seule femme
sous la main de Dieu?
Maintenant, la deuxième section du cantique,
elle parle de la bataille.
Et puis là, elle s'encourage.
Elle dit, réveille-toi.
Et moi, j'ai pensé à Éphésiens 5.
Les Éphésiens, même là, avaient besoin d'être réveillés.
Paul dit, réveille, réveillez-vous.
Et on a besoin d'être réveillés
pour être sous l'influence de l'esprit.
Dans le même chapitre d'Éphésiens 5,
c'est une question d'être rempli de l'esprit.
Et ici, elle parle à elle-même
que cette mère en Israël
soit vraiment sous l'influence de l'esprit.
C'est ça la suggestion, dit un cantique.
Et puis là, elle encourage Barak.
Lève-toi, Barak.
On a vu ça dans le chapitre 4.
Le bon moment, elle a encouragé
de se placer sous l'instruction de Dieu.
Mais il y a une autre chose.
On voit dans le verset 13.
Éternel, descends avec moi, au milieu des hommes forts.
On a vu que l'Éternel est sorti devant lui.
Mais ici, elle s'identifie entièrement avec Dieu.
Descends avec moi.
Elle était aussi sur la montagne.
Puis elle prie ici, descends avec moi.
Donc, elle veut être entièrement
sous l'influence et sous la direction de l'Éternel.
Au milieu des hommes forts.
C'est merveilleux de voir ça.
Mais dans le verset 12, c'est une expression
qu'on revoit aussi dans l'Op. 68
et dans Éphésiens 4.
Amène captif de captifs, fils d'Abi Noam.
Ici, on a une suggestion
à la résurrection.
On voit ici que Barak se lève.
Comme le Seigneur Jésus s'est levé d'entre les morts.
Et a amené captif la captivité.
C'est par la puissance de cette vie de résurrection
que le Seigneur Jésus a eu cette victoire.
Il a amené captif la captivité.
On peut le lire dans Éphésiens 4.
Comment le Seigneur Jésus, exalté, glorifié,
a maintenant la preuve de sa victoire.
Beaucoup de butins, beaucoup d'âmes
qui appartiennent à lui dans l'Église.
Donc, la délivrance de la puissance de Satan.
Mais aussi maintenant cette pleine liberté
sous la direction du Seigneur Jésus.
Verset 13, elle parle du résidu.
C'est important de voir
que le résidu représente tout le peuple.
Je pense que c'est un point important à saisir.
Elle s'identifie avec cet élément fidèle
appelé le résidu, qui est appelé le peuple.
Dans Romain 11, et aussi dans le futur,
le résidu sera appelé tout Israël.
C'est seulement le résidu.
Mais Dieu le reconnaît comme tout Israël.
Et dans Luc 3, lorsque le Seigneur Jésus était baptisé,
tout le peuple était baptisé.
Mais tout le résidu, tous ceux qui appartenaient
vraiment au peuple du Dieu dans le sens spirituel.
Donc, elle s'identifie avec ce résidu.
Et nous aussi, nous pouvons nous identifier
avec ce peuple du Dieu que Dieu reconnaît.
Et avec lequel Dieu peut s'identifier.
Il peut s'identifier à eux.
Descends avec moi au milieu des hommes forts.
Quel résultat ?
Ici, les chefs et les soldats sont vus comme des hommes forts.
Il faut réaliser que c'est le résultat
de ce travail de cette femme,
de cette mère en Israël.
C'est l'oeuvre de Dieu, c'est l'oeuvre de Dieu.
Maintenant, c'est comme ce tribunal,
comme je l'ai dit au début,
elle fait la revue des tribus.
Elle voit tout ça selon les pensées de Dieu.
Elle révèle les motifs, comme on va voir plus tard.
C'est important pour nous,
comme Paul le dit aussi dans Un Chrétien,
qu'il se place dans la présence de Dieu.
Le jour de Christ est très réel pour lui.
Et ainsi, ça peut nous aider
lorsqu'on voit tout à la lumière du sanctuaire,
dans la lumière de Dieu.
C'est très important.
Verset 14.
« D'Éphryme sont venus ceux dont la racine est en Amalèque. »
D'Éphryme était donc la région où elle habitait.
Donc là, on voit, c'est le premier élément.
Elle avait une influence là où elle habitait.
D'abord, c'est important pour nous aussi
d'avoir réalisé notre place
là où on habite, premièrement.
Et deuxièmement, Benjamin,
qui était un peu plus loin même,
au sud, près de Jérusalem,
il est venu aussi au nord,
où la bataille a eu lieu,
et au milieu de tes peuples.
Et de Makir, c'était la demi-tribu de Manasseh,
eux sont venus aussi, les gouverneurs,
de nouveau ce mot « gouverneur »,
et des « abulants » sont venus,
ceux qui tiennent le bâton du commandant.
Le bâton du commandant, donc, c'est celui qui recrute.
Donc on voit ici que
elle a donné une bonne influence,
elle a formé ses chefs, ses hommes forts,
et maintenant, eux, à leur tour,
peuvent aussi recruter d'autres, vous voyez.
C'est l'effet de cette instruction
que Déborah a donnée.
Maintenant, d'autres étaient recrutés,
et aussi, bien évident,
ce n'est pas à elle de prendre la place d'un général,
elle garde sa place, comme une mère en Israël,
et a formé les autres,
et maintenant, les autres peuvent agir
selon la place que Dieu leur a donnée,
ici, comme commandant ou recruté.
D'ailleurs, Zabulon avait une grande responsabilité,
ensemble avec Neftali,
comme j'ai mentionné ce matin,
Neftali, là, Hadzor,
cette ville se trouvait, dans leur région.
Ceux qui avaient manqué le plus
avaient la plus grande responsabilité,
mais ils sont venus,
comme on le voit aussi dans le verset 18.
Verset 15, et les princes d'Issachar
ont été avec Déborah.
Et Issachar, comme baraque,
il a été envoyé sur ses pas dans la vallée.
Donc, là, on voit toutes ces tribus
qui étaient de bonne volonté,
qui étaient libres pour venir.
Maintenant, elle voit aussi les autres,
aux divisions de Ruben,
grande considération du corps,
qui était le plus vieux,
avait une responsabilité comme telle,
mais il habitait à l'autre côté du Jourdain.
Il n'était pas tellement intéressé
d'avoir une place dans le pays.
On peut voir ça dans Josué, aussi,
même dans Nombre 32,
on voit qu'eux préféraient
de rester là.
Puis là, on peut suggérer que ces deux tribus et demie,
à l'autre côté du Jourdain,
jouissent des bénédictions terrestres
que Dieu leur avait données par Moïse,
sans vraiment vouloir
rester dans le pays.
Ils ont envoyé leurs soldats pour conquérir
le pays sous Josué,
mais ils sont rentrés dans leur région,
à l'autre côté du Jourdain.
Ils n'étaient pas indifférents
concernant ces choses
qui se passaient dans le pays,
mais il était trop tard.
Ils ont considéré les choses,
ils étaient bien exercés,
mais ils n'ont pas agi.
Donc, ici, on voit les motifs qui étaient révélés,
verset 16, « Pourquoi es-tu resté là? »
Là, ils étaient trop occupés
de ces bénédictions terrestres.
On peut être trop occupé de nos bénédictions terrestres
pour ne pas être occupé
de ces conflits spirituels.
Et Dieu veut donner les deux.
Dans le millennium, on va voir que
les deux parties du pays seront données.
Chaque tribu va avoir
une partie de l'autre côté du Jourdain
et dans le pays.
Ainsi, c'est pour le chrétien que le Seigneur nous donne
des bénédictions célestes, c'est le pays,
et aussi des bénédictions terrestres
que nous recevons de sa main.
Mais il faut qu'il y ait un équilibre
entre les deux, sous la direction,
sous le contrôle
du Seigneur.
Verset 16 souligne
aux divisions, aux ruisseaux de Rubens,
« Grande délibération du cœur. »
Ils avaient une opinion,
mais ils avaient peut-être oublié
ce principe, « Cherchez d'abord
le Royaume de Dieu, et toutes ces choses
vous seront ajoutées ou données. »
Ces bénédictions terrestres
seront données, mais il faut aussi avoir
à cœur les intérêts de Dieu
en ce qui concerne les bénédictions
célestes. Une opinion n'est pas
suffisante, il faut aussi agir.
Pour les autres tribus, c'est encore pire.
Galate est demeuré simplement là,
au-delà du Jourdain. Et Dan,
il était dans le pays, c'est encore pire
que Rubens et Gad, parce qu'il était dans le pays,
il était tout près de la bataille,
mais il est séjourné sur ses navires,
ses commerces, c'est comme
Desmas qui a aimé
le siècle présent. Il est un croyant,
mais il ne voulait pas rester avec la pote
Paul, il voulait aller à Thessalonique
pour peut-être commencer
une entreprise là. Hazer
est resté au bord de la mer.
Hazer n'avait pas de temps, il était
trop occupé pour venir. Il est demeuré
dans ses ports, mais la conséquence
c'est qu'il n'a pas partagé
dans le butin. Verset 18 par contre,
Zabulon et Naphtali.
Zabulon est un peuple qui a
exposé son âme à la mort.
Il était tellement dévoué, comme on a
vu dans Smirne, ses âmes qui étaient
fidèles jusqu'à la mort.
Une même attitude ici à Zabulon,
et 1 Jean 3 nous dit que nous devons
aimer les frères, même à donner
notre vie. Quel exemple
Zabulon a donné, et Naphtali aussi,
sur les auteurs des chants. Verset 19,
elle revoit donc
cette bataille. Les rois sont venus,
ils ont combattu, alors les rois de
Canaan ont combattu Atana.
Et puis là, j'aimerais donc référer
au psaume 83,
parce que dans le futur, on va avoir
un même combat,
un même conflit, une même bataille,
une confédération de peuples.
Verset 6 et
verset 9,
« Fais-leur comme à Madien,
comme à Cisera, comme à Jabin
au torrent des Kizans ». Donc, dans
le futur, il y aura une situation
semblable, et puis là,
le psalmiste dit « Fais-leur comme à
Madien, comme à Cisera ». Il réfère à
d'autres conflits aussi qui ont eu
lieu dans le passé, et on peut
dire que tous ces conflits différents
seront encore refaits ensemble
dans le futur, qui ont
été détruits à Endor, qui sont
devenus du fumier pour la terre.
C'est ça qu'on a vu dans juge
4. Maintenant, juge
5, le verset 20,
on a mentionné déjà comment Dieu a intervenu
dans le conflit pour aider, et
les étoiles ont combattu contre
Cisera. Peut-être on peut là aussi
voir une intervention directe
du ciel, aussi à
travers les anges. Comme on
voit dans Daniel 10,
on voit que les anges ont
une place pour
défendre les intérêts
du peuple de Dieu. Si vous voulez lire
Daniel 10, c'est très clair,
vous allez voir que là, il y a
un conflit derrière
les scènes qu'on voit, ici-bas,
on voit un conflit entre
les démons et les anges de
Dieu, en rapport avec le peuple de Dieu.
Peut-être on peut penser à ça aussi,
qu'en arrière de là, il y a aussi
ce conflit entre les démons
et les anges. Mais en tout cas, c'était aussi
un conflit sur la terre entre
les démons, ou ceux qui représentaient Satan,
et le peuple de Dieu. Le verset
21 nous donne donc
les détails, comment ils étaient
effacés, pour ainsi dire, de la terre.
Et puis là, verset 21,
« Mon âme, tu as foulé aux pieds la
force ». Elle était une mère, elle n'était
pas un général, mais on voit comment elle s'est
identifiée avec ce que Dieu
avait fait, à travers tout cela,
et comment elle s'est identifiée avec les soldats,
comme disant, « Tu as foulé,
mon âme, tu as foulé aux pieds la force ».
Elle s'identifie entièrement
avec ce conflit. Verset 22,
« Alors les talons des chevaux bâtirent le sol
à cause de la course rapide ». On voit
donc comment ils étaient enlevés.
Maintenant, la troisième section
du cantique, verset 23.
Là, il y a
une parole très forte,
trois fois répétée, « maudissez
Méros ». Méros se
trouvait en Neftali, tout près
d'Azor, et puis on peut
traduire ce mot par « ceux qui habitent
dans les cèdres », où
ça nous parle d'une certaine
luxe qu'ils avaient accumulée,
on le voit aussi dans les jours de Agé,
puis à cause de ça, ils ne voulaient
pas être impliqués dans ce
conflit. Ils avaient trop de luxe,
ils avaient trop à perdre
pour être impliqués dans un tel conflit.
Par contre, on a vu que Dieu veut que son
peuple soit impliqué dans ce conflit
pour être formé,
pour avoir la victoire, mais eux ne
voulaient pas assister, et à cause de ça,
ils étaient maudits.
Ils seraient capables de
tuer l'ennemi lorsqu'il
rentrait chez eux, juste
avant de rentrer à Azor,
ils auraient pu les tuer, ils ne l'ont pas fait.
Je pense aussi à 1 Chrétien 16,
à la fin, où on dit « ceux qui
n'aiment pas le Seigneur Jésus qu'ils soient
en Athènes maudits », c'est très
fort, parce qu'ils ne voulaient
pas prendre une position.
On peut penser à Matthieu 25,
plus tard, où le Seigneur Jésus va juger
toutes les nations.
Ceux qui ne se sont pas
identifiés avec le peuple d'Israël,
avec les intérêts de Dieu,
seront maudits, car ils ne sont pas venus
au secours de l'éternel.
La neutralité, donc, dans ces choses,
Dieu ne peut pas être
accepté. Mais, par contre, verset 24,
« bénis soient
au-dessus des femmes Jaël »
Je voulais mentionner ici encore que Jaël
a pris position
pour le peuple de Dieu, comme Rahab
l'a fait dans le passé. Rahab était seule
dans sa maison. Elle a eu
une bonne influence, par contre,
les autres membres de sa famille, ses parents,
tout ça. Ici, Jaël
a fait le bon choix au bon moment.
On a vu ça ce matin. Qu'elle soit
bénie au-dessus des femmes qui se tiennent
dans les tentes, elle n'a pas rejeté
sa responsabilité dans la tente,
dans la maison. Elle a gardé sa
responsabilité dans sa sphère personnelle,
mais elle a agi
selon les possibilités que
Dieu lui avait données, comme on a
vu ce matin. Là où Dieu
l'avait placée,
là, elle a agi, dans cette
sphère-là. Puis là, elle revoit
tout ce qu'elle a fait, et puis maintenant,
en contraste, une autre mère.
On a vu une mère en Israël, on a vu
une femme fidèle, comme Jaël,
qui n'appartenait pas au
peuple de Dieu, officiellement, mais qui
habitait au milieu d'eux, qui a pris
une position pour le peuple de Dieu, en
contraste avec Mérosse, qui appartenait au
peuple de Dieu, qui était trop
paresseux, ou en contraste avec les autres
tribus qu'il ne voulait pas combattre,
à cause de
raisons différentes. Ici,
une autre mère. Elle avait influencé
son garçon, Cisra,
qu'il était devenu le général de ce
peuple. Quel contraste entre ces deux
mères? Déborah, qui a formé
tout un peuple pour Dieu,
et la mère de Cisra, qui parle ici
comme le monde. On le voit dans
tous ses détails, du verset 28
à 30. Mais il n'est
pas rentré. Et puis là, le verset
31, c'est vraiment un très
bon verset pour conclure. C'est
un poème très vivant, vous voyez,
verset 28 à
30, nous parle donc de
la mère de Cisra, elle s'arrête là,
elle ne dit pas que Cisra n'est pas rentré,
c'est supposé,
puis après ça, la conclusion,
verset 31, qu'ainsi périssent
tous tes ennemis. On a vu ça dans
op. 83 aussi un peu,
mais que ceux qui t'aiment
soient comme le soleil
quand ils sortent dans sa force. Ça, c'est l'exercice
d'une mère en Israël.
Que les membres du peuple de Dieu
deviennent forts, comme le soleil.
Vous voyez, le Seigneur Jésus,
dans le millennium, il va briller comme le soleil.
Mais il veut donner le même caractère
à son peuple.
Mais pour cela, il faut qu'on l'aime,
qu'on aime Dieu.
C'est une des choses dans le Nouveau Testament,
on pourrait dire, un des secrets. …
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…
Le verset 5. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons le Christ Jésus comme Seigneur,
et nous-mêmes comme vos esclaves pour l'amour de Jésus.
Ce passage-là, on va revenir à ça plus tard dans Juge 7, en rapport avec les vases, les torches et les trompettes.
Mais c'est un point de départ pour nos études d'aujourd'hui.
Et par ces cantiques que nous avons chantées, j'ai pensé à ce verset-là.
C'est exactement ça que Dieu veut que Christ Jésus soit prêché comme Seigneur dans nos vies aujourd'hui.
Le Seigneur nous aide à voir Christ dans Juge 6.
Juge 6 maintenant. On va lire depuis le début jusqu'au verset 21.
Juge 6. Et les fils d'Israël firent ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel.
Et l'Éternel les livra en la main de Madian pendant sept ans.
Et la main de Madian fut forte sur Israël.
A cause de Madian, les fils d'Israël se firent les Andes, qui sont dans les montagnes, et les cavernes et les lieux forts.
Il arrivait que, quand Israël avait semé, Madian montait, et Amalek, et les fils de Laurien,
Ils montaient contre lui, et ils campaient contre eux, et détruisaient des produits du pays, jusqu'à ce que tu viennes à Gaza.
Et ils ne laissaient point de vivre en Israël, ni moutons, ni boeufs, ni ânes.
Car ils montaient, eux, et leurs troupeaux, et leurs tentes.
Ils venaient nombreux comme des sauterelles, et eux et leurs chameaux étaient sans nombre.
Ils venaient dans le pays pour le ravager.
Et Israël fut très appauvri à cause de Madian.
Et les fils d'Israël crièrent à l'Éternel.
Et il arriva que, lorsque les fils d'Israël crièrent à l'Éternel, à cause de Madian,
L'Éternel envoya au fils d'Israël un prophète qui leur dit,
Ainsi dit l'Éternel, le Dieu d'Israël,
Je vous ai fait monter d'Égypte, je vous ai fait sortir de la maison de servitude,
Et je vous ai délivré de la main des Égyptiens, et de la main de tous vos oppresseurs,
Et je les ai chassés de devant vous, et je vous ai donné leur pays.
Et je vous ai dit, moi, je suis l'Éternel, votre Dieu.
Vous ne craindrez point les dieux de l'Amoréans, dans le pays duquel vous habitez.
Et vous n'avez pas écouté ma voix.
Et un ange de l'Éternel vint, et s'assit sous le Térébate qui est à Ofra,
Lequel était à Joas, la Biézrite.
Et Jédéon, son fils, battait Dufroman dans le pressoir,
Pour le mettre en sûreté de devant Madien.
Et l'ange de l'Éternel lui apparut et lui dit,
L'Éternel est avec toi, fort et vaillant homme.
Et Jédéon lui dit, Ah, mon Seigneur, si l'Éternel est avec nous,
Pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ?
Et où sont toutes ces merveilles que nos pères nous ont racontées en disant,
L'Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d'Égypte ?
Et maintenant l'Éternel nous a abandonnés et nous a livrés en la main de Madien.
Et l'Éternel le regarde et lui dit,
Va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël de la main de Madien.
Ne t'ai-je pas envoyé ?
Et il lui dit, Ah, Seigneur, avec quoi sauverai-je Israël ?
Voici mon millier et le plus pauvre en Malassé,
Et moi je suis le plus petit dans la maison de mon père.
Et l'Éternel lui dit, Moi, je serai avec toi,
Et tu frapperas Madien comme un seul homme.
Et il lui dit, Je te prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux,
Donne-moi un signe que c'est toi qui parles avec moi.
Ne te retire pas d'ici, je te prie, jusqu'à ce que je vienne à toi,
Et que j'apporte mon présent et que je le dépose devant toi.
Et il dit, Je m'assierai jusqu'à ce que tu reviennes.
Et Jédéon entra et apprêta un chevreuil et des pains sans levain,
Donnez-foi de farine.
Il mit la chair dans un panier et mit le bouillon dans un pot,
Et les lui apporta sous le térébinthe et les présenta.
Et l'Ange de Dieu lui dit, Prends la chair et les pains sans levain,
Et pose-les sur ce rocher-là et verse le bouillon.
Il fit ainsi.
Et l'Ange de l'Éternel étendit le bout du bâton qu'il avait en sa main,
Et toucha la chair et les pains sans levain.
Et le feu monta du rocher et consuma la chair et les pains sans levain.
Et l'Ange de l'Éternel s'en alla de devant ses yeux.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
C'est une histoire impressionnante, une histoire avec des leçons pratiques pour nous.
Lorsqu'on lit la parole de Dieu, on a toujours des leçons bien pratiques pour nous.
C'est d'abord une histoire littérale par rapport à l'histoire d'Israël.
C'est une histoire qui nous parle aussi de l'histoire de l'Église,
comme on va voir tantôt.
Et c'est même une histoire qui a des applications prophétiques,
comme on va voir plus tôt dans le chapitre 8, que je mentionnerai.
Mais ici on a vu que les ennemis sont venus comme des sauterelles.
Et ça me fait penser aussi aux plaies, une des plaies qui est venue sur l'Égypte,
avec laquelle Dieu a frappé l'Égypte, et qu'on retrouve aussi dans l'Apocalypse.
Mais ce n'est pas le but de nos études.
On aimerait se concentrer sur les leçons morales pour nous présentement,
selon l'enseignement du Nouveau Testament,
qui nous parle de ces histoires comme étant données pour notre instruction,
pour notre correction aussi, pour notre encouragement.
On a vu donc que le peuple d'Israël était dans le pays promis.
Et ainsi, on a vu le lien avec notre position en Christ.
Dieu nous a placés dans son pays, pour ainsi dire.
Il nous a bénis avec toutes les bénédictions qui sont dans le ciel,
qui sont dans le cœur de Dieu.
Et qu'est-ce qu'on a fait avec ces bénédictions?
Qu'est-ce que l'Église a fait avec ces bénédictions?
On voit toujours que d'autres ennemis viennent pour attaquer le peuple de Dieu.
Et Dieu permet ces choses à cause du relâchement, à cause de l'émaniement,
à cause de l'infidélité, à cause de la désobéissance du peuple de Dieu,
à cause de l'idolâtrie même.
Et on voit ça clairement aussi dans l'Église, l'histoire de l'Église.
Avant qu'on prenne les détails pratiques pour nous-mêmes,
j'aimerais juste mentionner trois points
par lesquels on voit un parallèle avec Pergam,
l'Épitre que le Seigneur Jésus a écrit à Pergam.
On a vu la première déviation en rapport avec Éphèse,
dans l'Évangile 2, verset 4.
J'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour.
C'est le point de départ toujours.
Et puis de là va suivre tout un développement.
Et on voit que Dieu permet des persécutions comme à Smyrne
pour restaurer le corps de son peuple.
Mais à Pergam, on voit une nouvelle phase.
Et là, verset 13, je sais où tu habites.
Là où est le trône de Satan.
Amalek nous parle de Satan.
On va voir ça tantôt.
Et puis, dans l'histoire de l'Église,
on voit donc que l'empereur romain est devenu le chef de l'Église.
À Thiatire, on va voir un prochain développement.
On va voir ça dans Rue Jeux 8 et 9, le développement qui suit.
Mais ici, je pense qu'il y a un parallèle avec le jour de Gédéon,
avec Pergam.
Je sais où tu habites.
Là où est le trône de Satan.
Et puis on voit en Gédéon,
cet antipas qui est mentionné dans le verset 13.
Tu n'as pas renié ma foi,
même dans les jours dans lesquels antipas était mon fidèle témoin.
J'aimerais suggérer un parallèle entre antipas et Gédéon.
Gédéon qui était seul contre toute la puissance de l'ennemi,
comme antipas ici.
Et puis, dans le verset qui suit, un peu plus loin,
on voit que Gédéon s'est nourri des choses cachées.
Verset 17, Apocalypse 2, verset 17.
A celui qui vaincra, je lui donnerai de la manne cachée.
On voit comment Dieu avait préparé le cœur de Gédéon dans la cachée.
Il s'est nourri de cette manne cachée, pour ainsi dire.
Donc, deuxième parallèle avec Gédéon.
Il est devenu un vainqueur.
On va voir ça tantôt aussi, la déviation de la part du peuple,
et puis les caractéristiques de Christ dans le vainqueur.
Le vainqueur qui se nourrit, qui se fortifie en Christ.
Mais il y a un troisième parallèle.
À la fin, on pourrait peut-être suggérer que chapitre 6,
c'est la préparation de Gédéon.
Ça va ensemble avec cette manne cachée.
Juge 7, ça c'est vraiment antipasse.
Ça c'est le combat.
Mais juge 8, là on va voir une nouvelle forme de déviation.
C'est la doctrine de Balaam.
Verset 14 ici, dans l'Apocalypse 2, verset 14.
Pierre d'achoppement, afin que les fils d'Israël,
pour qu'ils mangent des choses sacrifiées aux idoles.
Donc, après le réveil, dans les jours de Gédéon,
on va voir dans juge 8 un déclin, une déviation nouvelle.
Mais je ne peux pas parler de ça aujourd'hui.
Mais c'est juste ces trois points qui lient ce chapitre de juge 6, 7 et 8
avec l'histoire de Père Galle.
Donc ça c'est une façon dans laquelle on peut lire cette histoire.
On voit que l'histoire d'Israël va parallèle avec l'histoire de l'Église,
avec l'histoire de l'Église dans ce sens-là,
dans les déviations, dans les réveils que le Seigneur a donnés.
Mais aussi dans nos propres vies.
Puis on aime surtout étudier ces détails en rapport avec nos propres vies.
Donc, dans juge 6, on voit une nouvelle phase et un nouveau, un nouvel ennemi.
D'autres dangers.
Dans chapitres 4 et 5, on a vu, je mentionne simplement juge 5, verset 8,
on ne voyait ni bouclier, ni pic chez 40 milliers en Israël.
Là, il n'y avait pas d'armure, pas de défense, ni d'offense contre l'ennemi.
Ici, l'attaque est différente.
Ici, l'attaque c'est pour appauvrir Israël, pour ôter les ressources élémentaires.
C'est donc une nouvelle étape dans les attaques de l'ennemi.
Mais c'est causé par la désobéissance du peuple.
On a vu déjà dans chapitre 2, ce cycle qui se répète toujours, cette déviation.
Puis Dieu, dans son amour, va châtier, va discipliner son peuple.
Comme on le voit ici, juge 6, verset 1.
L'Éternel les livra à la main de Madian.
On voit très tôt cette déviation.
J'ai mentionné Apocalypse 2, verset 4.
La hauteur, donc, de cette position merveilleuse que Dieu a donnée par le ministère de Paul et de Jean,
même là, la déviation a commencé.
Et aussi dans l'histoire d'Israël, si on lit Jérémie 2, on voit que dès le début, il y avait une déviation.
Et Étienne, dans Acte 7, donne toute cette histoire de déviation et d'endurcissement.
Mais Dieu s'occupe de son peuple.
Dans son amour, il les discipline.
Il les livra à la main de Madian.
C'est pour les discipliner.
Mais maintenant, on aimerait se demander, mais qu'est-ce que c'est exactement ce Madian?
On a vu toutes sortes de mâles qui viennent de l'extérieur.
On a vu ça dans chapitre 3, par rapport avec l'attaque de Kushan Richataim.
On a vu Moab, une forme de lâchère dans sa paresse.
C'était une deuxième attaque.
Une autre attaque, on a vu la dernière fois, par rapport avec le roi de Canaan, qui régnait à Hazor.
On a pensé à l'intelligence, là surtout, mais l'intelligence humaine qui est introduite dans les choses de Dieu.
Mais ici, l'attaque est différente.
Ça vient d'une combinaison de forces.
Madian d'abord.
Madian était lié au peuple de Dieu par les liens de parenté.
Madian était un descendant d'Abraham par Keturah.
Donc très proche du peuple de Dieu.
Et aujourd'hui aussi, il y a beaucoup de gens qui sont très proches du peuple de Dieu.
Ils professent appartenir au peuple de Dieu.
Avoir les mêmes pères.
Comme ici, Madian pouvait réclamer Abraham comme leur père.
Mais quand même, il n'appartenait pas au vrai peuple de Dieu.
Il n'était pas né de nouveau.
Aujourd'hui, dans la profession chrétienne, on a toutes sortes de choses.
On a de l'idolâtrie.
Mais on a aussi des gens qui nous réclament pour eux-mêmes.
Ils disent, mais vous nous appartenez.
On appartient à la même profession.
Et puis, on voit deux origines dans Madian.
Madian était donc lié à Abraham par Keturah.
Mais les Madianites sont aussi appelés des Ismaélites.
Dans le chapitre 8, verset 14.
On verra ça plus tard dans le juge 8, verset 24 par exemple.
Parce qu'ils étaient Ismaélites.
Là, on voit donc une autre origine.
Par Agar.
Cela nous frappe aussi en connaissant l'histoire de l'Église.
On voit ces deux origines.
D'abord, une origine d'Abraham.
Un lien extérieur avec le peuple de Dieu.
Et puis aussi un lien par Agar.
Agar était la servante.
Et en rapport avec Agar, on peut penser à l'influence du judaïsme.
À l'influence du légalisme dans l'Église.
Dans Romains 7, on voit que chaque âme a la tendance à se placer sous la loi.
Pour s'améliorer.
Pour s'améliorer soi-même.
Dans Galate 4, on voit comment Paul compare ces deux systèmes.
Le système de la grâce, en Sarah.
Avec le système d'Agar.
Un système d'esclavage.
Pas de liberté.
Pas la joie d'être des fils pour Dieu.
Dieu veut nous avoir comme des fils qui sont dans sa présence.
En toute liberté.
Comme de vrais Isaacs.
Mais ce système d'Ismaélites ne connaît pas ça.
Si vous voulez étudier plus en détail, Romains 7 et Galate 4 donnent plus de détails sur ce système-là.
Un système d'esclavage.
C'est remarquable que c'était les Ismaélites qui ont vendu Joseph en Égypte.
C'est très remarquable.
Donc les Ismaélites et les Madianites sont liés ensemble.
On voit aussi que les Madianites s'associaient facilement avec Moab.
Dans Nombre 25, on voit qu'ils se sont associés à Moab.
Et étaient devenus un piège pour Israël.
Là aussi, un piège pour Israël.
Par les liens de parenté.
Ainsi, les liens de parenté peuvent être un piège pour nous.
Littéralement.
Mais aussi d'un sens spirituel.
Les gens qui s'appellent chrétiens peuvent être des pièges pour nous.
Par leur profession.
Et en même temps, ils peuvent exercer une influence sur nous.
Le mot veut dire corréleur ou contention.
Ceux qui font des controverses.
On voit dans l'histoire de l'Église aussi combien de gens ont fait des contestations de controverses.
Mais il n'y avait aucune nourriture.
Aujourd'hui aussi, si on pense à la théologie moderne,
les gens, les théologiens libéraux, qui s'appellent chrétiens,
ils ont une influence très forte sur toute la chrétienté.
Mais il n'y a pas de nourriture.
Ici, on voit que par l'attaque de Madien, le résultat était qu'il n'y avait pas de nourriture pour nourrir, fortifier le peuple de Dieu.
Et c'est remarquable que Madien s'associe à d'autres comme Amalek.
Amalek était un ennemi redoutable du peuple de Dieu.
On voit ça déjà dans l'Exode 17.
J'aime suggérer qu'en Amalek, on voit d'abord Satan.
Satan qui attaque le peuple de Dieu par la chair.
Madien, ça parle des associations mauvaises.
Mais Amalek, ça parle d'une attaque directe de Satan par les convoitises de la chair.
On voit aussi dans 1 Samuel 15 que le roi Saul avait essayé d'exterminer ses amis liquides qui avaient leur descendance des Ahus.
C'est une autre descendance, mais aussi liée au peuple de Dieu.
C'est remarquable.
Les Ahus étaient le frère de Jacob.
Donc, ces nations qui ont attaqué Israël étaient parentées.
Il faut réaliser ça.
Beaucoup d'attaques viennent par des Chinois ou ceux qui sont loin de nous, mais qui sont très proches.
Et les Ahus, c'est quelqu'un qui avait rejeté, maîtrisé la grâce de Dieu.
Amalek, c'est un descendant des Ahus.
On voit l'influence des choses naturelles en contraste avec la grâce souveraine de Dieu.
Dans l'Exode 17, on voit cette attaque lorsque l'esprit, en figure de l'eau qui venait du rocher,
on voit l'esprit qui travaille parmi le peuple de Dieu.
Et Satan attaque ça par les convoitises de la chair.
C'est l'Exode 17.
Et dans d'autres passages, on voit comment seulement Dieu pouvait aider le peuple contre cette attaque.
Mais le peuple avait une responsabilité eux-mêmes aussi dans cette attaque-là.
On ne peut pas améliorer la chair, mais on doit s'élever contre Satan, contre ses attaques,
comme on voit dans l'Exode 5, par exemple.
Donc, Amalek était un ennemi redoutable.
Et puis les fils de Laurien, c'est un troisième groupe qui est mentionné, qui venait de Laurien.
Donc, littéralement, c'était des Bédouins, comme aussi les Madianites étaient des Bédouins.
Mais les fils de Laurien, peut-être qu'on peut penser aussi à Genèse 4.
Dans Genèse 4, on voit que les descendants de Cain se sont dépassés dans la direction de Laurien.
Et puis on peut penser là au système du monde, un système sans Dieu.
Donc, on a tous ces éléments ensemble.
J'ai pensé à 1 Genèse 2, par exemple, les trois catégories de convoitises, les trois catégories du péché,
la fierté, mais aussi la convoitise des yeux, la convoitise de la chair.
Ces trois catégories sont toujours ensemble.
Et on les voit plus ou moins dans ces trois groupes mentionnés ici.
Les convoitises de la chair, les convoitises des yeux et puis la fierté.
On peut penser aussi à Satan, comme j'ai suggéré en rapport avec Amalek,
Madien, en rapport avec la chair, qui s'oppose contre l'Esprit et le monde qui s'oppose contre le Père.
Il y a beaucoup de choses qu'on peut introduire ici.
On voit que ça coopère contre le peuple de Dieu.
Et puis, qu'est-ce que le peuple fait?
Ils se cachent vers ces deux.
Ils se cachent dans les Andes, qui sont dans les montagnes, dans les cavernes, dans les lieux forts.
C'est remarquable. Le peuple de Dieu ne peut pas se défendre.
Ils n'ont pas d'armes, comme on l'a vu dans le chapitre 5.
Et ici, ils n'ont pas de nourriture.
Ils ne peuvent pas se fortifier contre de tels ennemis redoutables.
Vers ces quatre, ils campaient contre eux et détruisaient les produits du pays.
Quelle chose d'horrible.
Le pays de Dieu, le pays du peuple de Dieu, tellement précieux, ses produits étaient détruits.
Comme j'ai mentionné dans l'histoire de l'Église, et même aujourd'hui,
on voit que les attaques de l'ennemi résultent du fait que le vrai peuple de Dieu,
ceux qui sont nés de nouveau, ceux qui appartiennent vraiment à Dieu, n'ont plus de nourriture.
Et ces bénédictions célestes, spirituelles, que nous connaissons par la grâce de Dieu,
sont inconnues pour la plupart des chrétiens aujourd'hui.
On peut penser à cette attaque des sauterelles qui détruisait les produits du pays comme un jugement de Dieu.
Mais ce n'était pas seulement la nourriture.
Le résultat était aussi ni mouton.
Donc, il n'y avait rien pour Dieu.
Pas de sacrifice.
Ni bœuf.
Il n'y avait rien pour supporter le peuple dans leurs travaux pour préparer le terrain, les champs.
Ni âne.
Rien pour porter leur fardeau.
Rien.
Tout était ôté.
C'était comme une invasion.
Verset 5.
Comme une inondation.
Vous voyez.
Puis dans Ésaïe 59, on a un verset qui dit,
si ça arrive, une inondation de mal de l'ennemi,
qui va élever le standard?
Qui va s'opposer?
Qui va être l'instrument dans la main de Dieu pour être un standard contre le mal?
C'est ça qu'on va voir dans Gédéon.
Gédéon sera cet instrument.
Mais c'est une invasion de mal.
Une occupation entière du pays.
L'ennemi prend le pays par usurpation.
Ainsi, en attaquant les ressources du peuple.
Très appauvri.
Verset 6.
Quel résultat?
Les fils d'Israël crièrent à l'éternel.
Ça, c'est donc une troisième phase.
On a vu le mal, la discipline.
Et puis là, ils crient à l'éternel.
C'est l'humiliation peut-être.
Une humiliation.
Ils réalisent leurs maux, leurs manques et tout cela.
Ils crient à l'éternel.
Le Dieu de l'alliance, l'éternel.
Et puis peut-être on peut suggérer ceci.
Pour mieux apprécier le joug de l'éternel, la bonté de l'éternel,
il faut ici que le peuple connaisse d'abord le joug de l'ennemi.
Ce n'est pas nécessaire, vous voyez.
Mais souvent, dans les voies de Dieu, c'est ça qui arrive.
Qu'on doit goûter l'amertume du monde, la méchanceté du système de ce monde
pour pouvoir apprécier davantage le joug de l'éternel.
Mais ce ne serait pas nécessaire.
Si on est fidèle, si on est obéissant,
on était placé sous le joug de l'éternel.
Dans sa dépendance, dans la cohérence avec lui,
on n'aurait pas besoin de telles expériences.
Mais dans les voies de Dieu, on voit souvent que le peuple s'éloigne de Dieu,
que Dieu doit permettre de telles attaques pour les ramener.
Maintenant, comment Dieu va ramener ce peuple?
D'abord, donc, cette humiliation.
Il voit les conséquences de leurs travaux, de leur manque, il s'humilie.
Et puis là, Dieu envoie un prophète.
J'aimerais vous suggérer qu'on voit beaucoup de façons
dans lesquelles Christ est introduit dans ce chapitre.
Dieu introduit Christ dans le vainqueur.
Et ainsi, Dieu veut aussi former quelque chose de Christ en nous
si nous voulons devenir des vainqueurs, des vrais disciples du Seigneur Jésus.
Dieu introduit quelque chose de Christ par le prophète.
Il introduit quelque chose de Christ par le sacrifice qu'on va voir tantôt.
Il introduit Christ dans beaucoup de façons.
On va voir ça aussi dans le chapitre 7, le pain d'orge.
De toute façon, Dieu a ses manières pour introduire Christ, pour ramener le peuple.
D'abord, ici, c'est le prophète.
On a vu dans Déborah aussi un ministère prophétique.
Elle n'était pas seulement juge, mais aussi prophétesse.
Et puis on a vu là que la prophétesse parle dans la présence de Dieu.
Elle connaissait les pensées de Dieu,
et puis elle a donc communiqué les pensées de Dieu au peuple de Dieu.
Ici, ce prophète, venant de la présence de Dieu, présente les pensées de Dieu.
Maintenant, il faut réaliser qu'un ministère prophétique a des caractéristiques différentes.
Ici, c'est d'abord pour constater la déviation.
Vous voyez, c'est un élément dans le ministère prophétique.
C'est un élément négatif.
Constater la déviation, constater où on a manqué.
Mais le ministère prophétique continue à introduire Christ.
Puis on voit le résultat de ce ministère prophétique dans Gidéon.
On pourrait se demander, mais ce prophète n'a pas eu de résultat.
Il a parlé en vain.
Il semble qu'il n'a pas de résultat.
Verset vite, l'Éternel envoya au Fils d'Israël un prophète.
Puis là, on peut penser aussi au Seigneur Jésus.
Il est le vrai prophète.
Il parle de la présence de Dieu.
On le voit dans Jean 4 aussi avec la femme de la Sainte Marie.
Elle a reconnu le Seigneur Jésus comme le vrai prophète.
Dieu révèle ses pensées par le prophète.
Il mentionne simplement sept bénédictions que le peuple avait eues.
Sept bénédictions.
Vous pouvez penser à cela dans versets 8 et 9.
Avec lesquelles Dieu avait béni son peuple.
Il a mis de côté ses bénédictions.
Il les a comptées comme rien.
C'est comme s'ils ont frappé Dieu dans son visage.
Il constate à la fin, vous n'avez pas écouté ma voix.
Dieu les avait avertis à tant de reprises par le ministère de Moïse et de Josué.
De ne pas s'allier aux Amoréens, aux Canaanites.
Puis c'est exactement ces dieux de l'Amoréen qui suivent ici.
Terrible.
Verset 11.
On voit l'effet de ce ministère.
Le prophète peut-être n'a jamais su que son ministère a eu un résultat.
Mais j'aime suggérer que le résultat se trouve dans Gidéon.
Gidéon est là dans le verset 11 pour préparer de la nourriture.
Pour garder.
Direct de la part de Dieu, un ange de l'éternel.
Le mot ange veut dire messager.
On a vu un messager prophétique, un prophète.
Mais maintenant Dieu lui-même vient pour s'occuper de son peuple.
Parce que l'ange est le représentant de l'éternel.
Mais il est l'éternel lui-même.
On voit ça au début de Jean, par exemple.
Le Seigneur Jésus est présenté comme la parole qui était auprès de Dieu.
Mais qui est Dieu.
Et ainsi l'ange de l'éternel est le représentant de Dieu.
Et le meilleur représentant de Dieu.
Parce qu'il est Dieu.
Vous voyez.
L'ange est aussi l'éternel lui-même.
Comme on le voit plus tard verset 14.
L'éternel le regarda.
Puis l'éternel parla.
Donc l'ange de l'éternel et l'éternel c'est le même.
Puis on voit ça aussi dans Exode 3.
Puis d'ailleurs ce sont des points importants pour réfuter les doctrines des témoins d'Jéhovah.
Il s'occupe de l'état de son peuple.
On le voit dans Exode 3 aussi.
L'ange de l'éternel et l'éternel sont les mêmes.
Il s'occupe de l'état du peuple.
C'est très touchant de voir ça dans Exode 3.
Dans Isaïe 63, verset 9, on lit un verset.
Dans toute leur détresse, il était en détresse.
Là on voit l'ange de l'éternel qui s'occupe de l'état du peuple.
Puis il est en détresse.
Si le peuple est en détresse, Dieu est en détresse.
Parce que c'est son peuple.
Et puis il vient ici pour s'associer à son peuple.
On a vu ça, je pense, je l'ai mentionné dans Juge 2, dans ce temps-là.
On a comparé ce verset-là aussi avec Isaïe 63.
Mais là on voit l'ange de l'éternel qui monta de Gilgal à Boukine.
Qui a parlé à eux.
Ici, il parle avec Gédéon.
Il s'assit sous le térébint.
Le térébint, c'est un arbre qui parle de force, de puissance.
Mais j'aime toujours aussi voir le lien avec la croix.
Le bois, en général, dans la parole de Dieu, donne ce lien avec la croix.
C'est la seule place de repos, vraiment, au pied de la croix.
Et puis à cette place-là, on peut avoir la communion avec Dieu.
Dieu, donc l'ange de l'éternel, s'est assis là.
Il prend son temps, vous voyez.
Il prend son temps pour préparer son instrument, son outil.
Et ainsi, Dieu prend son temps pour vous et moi, pour les enfants qui sont ici.
Dieu prend son temps pour nous élever pour lui-même.
Ça prend des années, des années.
Il continue toujours. Il prend le temps pour ça.
Deuxièmement, c'est Ofra.
Ofra veut dire poussière.
Il n'y a rien en nous.
On l'a exprimé dans notre cantique aussi.
En nous-mêmes, il n'y a rien.
Et plus tard, Gédéon le confirme.
Il était le plus petit de sa maison.
La maison de son père était la plus pauvre à Manassé.
Donc, le plus petit.
Mais c'est là où Dieu vient.
Là où nous voyons notre petitesse, notre faiblesse.
Là, Dieu peut travailler.
Il ne peut pas se servir de nous si nous avons une autre pensée de nous-mêmes.
Si nous sommes fiers, comme c'est Madianite.
On va voir ça dans le chapitre 8 aussi.
Comment ces rois étaient fiers.
Lorsque nous sommes fiers, Dieu ne peut rien faire avec nous.
Il faut que nous soyons très bas.
Puis l'apôtre Paul, dans 2 Corinthiens 12.
Peut-être que vous connaissez ce passage-là.
Mais l'apôtre Paul présente une expérience très douloureuse.
Il est attaqué par l'ennemi.
Mais qu'est-ce qu'il fait, l'apôtre Paul?
Il se remet entre les mains de Dieu.
Et le Seigneur lui dit, ma grâce te suffit.
Parce que ma puissance s'accomplit dans la faiblesse.
Dans l'infirmité.
Et là, on voit aussi une situation très faible.
Beaucoup de faiblesse.
Un homme qui battait le fromain dans le pressoir.
C'est une situation anormale, très faible.
Donc, dans cette faiblesse, Dieu vient pour aider.
Le nom Joas, il était le maire du village.
On voit un peu plus loin.
On n'a pas lu ça, mais on va voir ça plus tard.
Joas était comme le maire du village.
Labiezrite, le nom veut dire père de secours.
Donc, on a besoin du secours.
Joas veut dire même désespéré.
Mais c'est une des significations.
Désespéré.
Il n'y avait, du point de vue humain, aucun espoir pour que cette situation soit rémédiée.
Mais, on voit ici un homme exercé.
On voit Gideon.
Et puis, j'aime comparer Gideon avec Timothée dans le Nouveau Testament.
On dirait à la fin de la vie de Paul, ça ne vaut plus la peine de continuer.
Mais Paul n'était pas désespéré.
Paul avait mis sa confiance en Dieu.
Et il avait vu en Timothée un homme exercé.
Ainsi, on voit dans Gideon un homme exercé.
Et Dieu l'a connu.
C'est pour ça que j'ai dit au début, Gideon s'est mouri de cette manne cachée.
Dieu a vu ça.
Dieu voit ce que nous faisons à la maison.
Si nous prenons le temps pour lire la parole, pour prier dans le cachet, pour être dans la présence de Dieu.
Il battait du froment.
Ça veut dire, je vais revenir à la signification du nom Gideon.
Gideon veut dire quelqu'un qui coupe, qui abat.
Puis ainsi, il a coupé, abattu les statues de l'ennemi, de la religion fausse.
On va revenir à ça.
Mais qu'est-ce qu'il fait ici?
Il battait du froment.
Il était exercé pour garder les fruits du pays.
Pour le mettre en sûreté.
Et c'était une bonne quantité.
Parce que plus tard, dans ce sacrifice, on voit qu'il a amené un effet de farine.
C'est peut-être 36 ou 40 litres.
Donc, il avait préparé beaucoup.
Et puis, il donne tout cela à l'ange.
Comme on va voir plus tard, comme un sacrifice, un repas.
Le froment était préparé dans le pressoir.
Le pressoir, c'est une place qui nous parle de pression.
Où les raisins étaient pressés.
C'était donc une place anormale pour préparer le froment.
Le pressoir nous fait penser aussi aux souffrances de Christ.
Pour jouir dans les jours difficiles, il faut d'abord connaître les souffrances de Christ.
Et puis, le froment nous parle de Christ, comme on le voit dans Jean 12.
Vous connaissez peut-être ce verset-là.
C'est un verset bien connu.
Où le Seigneur Jésus se compare avec le grain de blé.
En vérité, je vous dis, verset 24,
Ici, nous voyons le Seigneur Jésus comme le vrai froment, qui va produire du fruit.
Et ainsi, dans les exercices de Gideon, qui a pris ce froment, c'est un des fruits du pays.
Dans Deuteronomy, vous pouvez voir toute une liste des fruits du pays.
L'orge, le blé, les raisins, toutes sortes de fruits.
Ici, le froment, qui était donc un des meilleurs fruits du pays, est mis en sûreté par Gideon.
Ce que je veux suggérer ici, les circonstances sont limitées.
C'est dans le pressoir, il n'y a pas beaucoup de place, mais quand même, il le fait.
Peut-être la peur de l'ennemi, peut-être qu'on pourrait lui faire des reproches,
mais quand même, on voit sa fidélité.
Il a apprécié le fruit du pays, pour se nourrir lui-même, mais aussi pour prendre soin de sa famille, sans doute.
Mais plus tard, on voit qu'il donne tout à l'éternel.
L'ange de l'éternel lui apparut, verset 12, il lui dit,
L'éternel a vu ces exercices, il a vu comment il était occupé pour sauvegarder le fruit du pays.
Il dit, l'éternel est avec toi.
Quelle promesse, si le Seigneur nous donne cette assurance qu'il est avec nous.
Ça nous rend joyeux, ça nous donne la force nécessaire maintenant.
Je pense aussi à David.
David était un jeune homme, personne ne le connaissait, mais Dieu avait vu ce qu'il y avait dans son cœur.
Comment il avait à cœur les intérêts du peuple de Dieu.
Un peu plus tard, on va voir comment Gideon avait à cœur les intérêts de Dieu et du peuple de Dieu.
C'est pour ça que l'éternel a dit, l'éternel est avec toi.
L'éternel peut s'identifier à lui.
Est-ce que Dieu, est-ce que le Seigneur peut s'identifier avec nous dans nos exercices?
Est-ce que nous sommes vraiment intéressés dans les choses de Dieu?
Ici, on voit Gideon qui se prépare comme ce vrai antipasse.
C'est tout encore dans le secret, mais Dieu a vu cette attitude, un veillant homme.
En lui-même, il n'était rien, il était faible, il était le plus petit, et tout cela.
Mais c'est là où Dieu peut se servir de nous.
Verset 13, Gideon lui dit, à mon Seigneur.
Donc, si l'éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées?
On voit ici que Gideon ne s'occupe pas de lui-même, il parle tout de suite du peuple de Dieu.
C'est un beau trait ici.
Il s'identifie donc immédiatement au peuple de Dieu, avec les intérêts du peuple de Dieu.
Je pense à Daniel. Dans Daniel 9, il n'était pas coupable de l'état du peuple,
mais il s'identifie avec ce peuple de Dieu, avec les intérêts de Dieu dans le peuple de Dieu.
Et puis là, verset 14, c'est très beau de voir ça.
L'éternel le regarda.
C'est tellement touchant de voir ça.
Dieu connaît nos cœurs, il voit si nous sommes exercés, comme Gideon.
Il voit si nous avons un intérêt dans le peuple de Dieu, le vrai peuple de Dieu.
Il voit si nous sommes humiliés.
Il le regarda.
C'est une expression très belle.
Ça nous souligne de nouveau l'intérêt que Dieu a dans son peuple.
S'il voit une âme exercée, il lui dit, va avec cette force que tu as.
Mais on dirait, il n'a pas de force.
Mais c'est exactement cette force-là, cet exercice qu'il a, cet intérêt qu'il a.
Dieu peut se servir de ça.
Et Dieu va le préparer pour devenir un vase plus tard, pour attaquer ses ennemis innombrables plus tard.
On ne croyait pas ça, qu'un seul homme avec ses trois seins, comme on va voir plus tard,
serait capable d'attaquer un tel ennemi.
Mais c'est Dieu qui prépare son outil.
C'est Dieu qui prépare son instrument.
Il dit, va avec cette force que tu as.
C'est là où il n'avait rien.
Pense à Paul dans 1 Corinthiens 2.
Paul était là, en toute faiblesse.
On peut lire ce verset dans 1 Corinthiens 2 au début.
Mais c'est là où Dieu a travaillé.
Un peu aussi comme j'ai dit dans 2 Corinthiens 12.
Dans l'infirmité, dans la faiblesse, la puissance de l'ennemi, la puissance de Dieu se manifeste.
Et tu sauveras Israël.
Vous voyez, le livre des juges nous parle des sauveurs.
Et c'est là, de nouveau, qu'on voit quelque chose du Seigneur Jésus.
Le Seigneur veut introduire quelque chose de lui-même.
Là où nous avons manqué, c'est là une occasion pour Dieu pour se manifester,
montrer ce qui est dans son cœur.
Et aussi dans Isaïe 63, ce verset-là,
Il est devenu leur sauveur.
Donc, le vainqueur, comme Gédéon, va représenter quelque chose de Christ.
Et puis, Christ est le vrai sauveur.
Il veut se servir de Gédéon pour être un sauveur.
Et ainsi, Dieu veut nous préparer pour avoir une influence bénifique pour le peuple de Dieu.
Dans ce sens-là, pour les sauver.
Sauver de l'influence de l'ennemi.
Quelle expression?
Ne t'ai-je pas envoyé.
Dieu s'est assis là pour voir ce qui se passe.
Il prend son temps.
Il voit Gédéon.
Il nous voit aussi.
Et puis, à un moment donné, il dit, je t'envoie.
J'ai pensé aux disciples qui étaient dans la présence du Seigneur Jésus pendant trois ans de temps pour être formés.
Et puis, à un moment donné, il les a envoyés.
Ne t'ai-je pas envoyé.
Mais c'est qui ça?
Est-ce que c'est l'ange?
C'est Dieu lui-même.
C'est l'éternel.
Je t'ai envoyé.
J'ai pensé à Isaïe 6 aussi.
On voit qu'Isaïe répond à cette question.
Envoie-moi.
Il était prêt.
Et aussi, Gédéon maintenant, je pense, était prêt.
Mais il voulait être sûr.
Il était prêt.
Dieu avait vu ça.
Il était préparé à l'école de Dieu.
Un homme exercé, prêt pour être utilisé dans la main de Dieu.
Il lui dit, oh Seigneur.
Il avait encore une question.
Avec quoi sauverais-je Israël?
Ce n'est pas une excuse ici.
Comme dans l'histoire de Moïse.
On voit que Moïse avait des excuses pour ne pas être envoyé.
Mais ici, Gédéon est prêt.
Mais il a encore besoin d'instructions.
Puis, il sera envoyé.
On va voir ça cet après-midi.
Dieu voulant, d'abord dans sa maison.
Puis dans sa tribu.
Et puis dans le pays.
Le cercle de son service va s'élargir.
Il sera envoyé.
Mais avec quoi?
Puis là, il réalise donc de nouveau.
En lui-même, il n'est rien.
Voici, mon millier est le plus pauvre à menacer.
Et je pense, dans la mesure où nous réalisons notre faiblesse.
Notre petitesse.
Dans cette mesure-là, Dieu peut se servir de nous.
Le plus grand apôtre, Paul, était le plus petit dans ses propres yeux.
Le moindre des saints et le moindre des apôtres.
Le moindre des saints.
Il faisait trois ou moins.
Puis dans cette petitesse, on est prêt pour être un instrument de Dieu.
David aussi, il était le plus petit.
Il était l'instrument dans la main de Dieu.
C'était en menacer.
Ça, c'est remarquable.
Ce n'était pas en Ephraim.
Ephraim était une tribu très fière.
On va voir ça dans Juge, vite plus tard.
Et Dieu se cherche donc un instrument de menacer.
Qui était la tribu moins honorée.
Moins élevée dans les yeux de l'homme.
On va voir ça aussi dans le deuxième taureau, cet après-midi.
Ce principe-là que Dieu choisit celui qui est le moindre dans les yeux de l'homme.
Mais verset 16, c'est la réponse.
L'Éternel lui dit, moi je serai avec toi.
Donc, il répète ce qu'il avait dit dans le verset 12.
L'Éternel est avec toi.
Il dit ici, moi je serai avec toi.
C'est beau, on a besoin de ces deux promesses.
D'abord, réaliser la présence de Dieu avec nous.
Mais aussi, avoir la garantie, la promesse qu'il sera avec nous.
Lorsque le combat va avoir lieu, il sera avec nous.
Ainsi, Dieu avait promis aussi sa présence à Moïse et d'autres hommes de Dieu.
Et puis c'est au fond, Dieu lui-même qui va élever la bannière.
C'est Dieu qui travaille à travers ses instruments faibles.
Et on a vu aussi dans les chapitres précédents comment ça plaît Dieu.
Dieu prend un plaisir, pour ainsi dire, à se choisir des instruments faibles pour opposer l'ennemi.
C'est un principe qu'on trouve dans 1 Chrétien 1, que Dieu a choisi ce qui est faible,
les choses faibles du monde, pour mettre en honte les choses élevées, les choses plus fortes de ce monde.
Ainsi, Dieu confond la sagesse de ce monde par les instruments qu'il s'est choisis.
Verset 17, il lui dit, je te prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe.
Ce n'était pas un manque de foi.
Zédillon voulait être sûr.
Il était un homme très prudent.
Un homme faible, comme nous l'avons vu, avec beaucoup de peur.
Mais ce n'est pas ici une question d'incrédulité.
Il voulait être sûr.
Et puis, il n'était pas encore 100% sûr que c'était vraiment Dieu qui parlait avec lui.
Mais il ajoute ici, et c'est très beau de voir, donne-moi un signe que c'est toi qui parles avec moi.
Moi, j'ai été frappé de voir ça, parce que c'est vraiment un nom de Dieu.
Celui qui parle, c'est toi.
On voit une expression semblable dans le psaume 102.
Le même, c'est celui-là.
C'est un nom de Dieu.
Et puis, dans la proximité, dans la communion avec cette personne, il s'exprime ainsi.
D'un côté, il n'est pas 100% sûr, mais là, il dit, donne-moi un signe que c'est toi.
Ainsi, il parle à Dieu.
Dieu se manifeste à Zédillon.
On le voit plus tard.
Verset 18, ne te retire pas d'ici, je te prie, jusqu'à ce que je vienne à toi.
Donc, de notre côté, on peut dire, il voulait le connaître mieux.
C'est un peu l'exercice de Paul dans Philippiens 3.
Il voulait connaître Christ davantage.
Il voulait faire toutes sortes d'expériences pour connaître Christ davantage.
Ainsi, Zédillon, il veut être sûr.
Pas seulement sûr, mais il veut connaître davantage cette personne qui lui parle.
Et on a besoin de ça pour le connaître mieux, pour être un adorateur.
Parce que le grand principe avec lequel on va terminer maintenant, c'est le principe d'adoration.
Avant d'être un serviteur, avant d'être capable, d'être utile au peuple de Dieu, il faut être un adorateur.
Il y a beaucoup de personnes qui pensent qu'ils veulent servir Dieu.
Ils veulent faire toutes sortes de choses.
Ils veulent aller en Chine ou en Alaska pour servir Dieu, pour que leur conscience soit mise à l'aise dans la présence de Dieu.
Mais ce n'est pas la façon de Dieu.
Vous voyez, Dieu donne la paix.
D'abord, on va voir ça dans le chapitre 6, verset 24, l'autel Jehovah Shalom.
Shalom veut dire paix, mais aussi perfection.
Tout est en ordre là, dans la relation entre Zédillon et Dieu.
Mais c'est basé sur le sacrifice.
Et c'est là qu'on voit maintenant une image de ce sacrifice.
Sans le sacrifice de Christ, on ne peut pas avoir la paix avec Dieu.
Sans le sacrifice de Christ, on ne peut pas jouir de cette relation avec Dieu.
Et on ne peut pas être un serviteur non plus.
Il faut être un adorateur d'abord.
Et on voit donc que Zédillon va donner tout maintenant à l'ange.
Toute cette nourriture qu'il avait préparée, le nefa, c'était une bonne quantité.
Il donne tout à l'ange, comme un repas d'abord.
Et puis on voit plusieurs éléments, on ne peut pas élaborer là-dessus, mais je voulais juste toucher là-dessus, verset 19.
Zédillon entra et apprêta un chevraud.
Au lieu d'être occupé du mal, de l'idolâtrie, il a occupé ici d'un chevraud.
Le chevraud était utilisé comme sacrifice pour l'Holocauste ou pour le péché.
Et ainsi il faut que nous soyons occupés de Christ comme le vrai sacrifice.
Et ça va nous garder contre l'influence de l'idolâtrie.
On voit ici que Zédillon était séparé du mal, de l'idolâtrie, comme les autres étaient sous l'influence de l'idolâtrie.
Et puis l'être pinçé en levain nous parle aussi de cette séparation pratique.
Ce n'est pas seulement le fait qu'il est occupé, en type ici, de Christ, mais lui-même était comme un pinçé en levain.
Il était séparé du mal.
Et ainsi Dieu veut aussi que nous offrions des sacrifices qui sont agréables devant Dieu.
Mais ces sacrifices sont seulement agréables devant lui si notre marche pratique est en accord avec ces sacrifices.
On va voir ça aussi dans l'Holocauste plus tard.
L'Holocauste nous parle de Christ dans ses perfections pour Dieu.
Mais Dieu veut maintenant que nous marchions comme des holocaustes, pour ainsi dire, qui sont pleinement pour Dieu.
Donc ici on voit des éléments du sacrifice de Christ.
Dans sa vie, le pinçé en levain.
Dans sa mort, à la croix, le chevreau.
Le pinçé en levain s'est lié à cette effa de farine.
Donc une plénitude.
Une effa, c'est une plénitude appelée trois mesures dans d'autres passages de l'Ancien Testament.
Mais ici une effa, c'est une plénitude qu'on voit en Christ comme un sacrifice de gâteau.
Et puis il a mis la chair dans un panier et le bouillon dans un pot.
On voit quand même de la faiblesse.
Ce n'est pas un sacrifice comme on le trouve vraiment dans le livre de Lévitique.
Avec toutes les perfections selon les pensées de Dieu.
Il y a des manques.
Mais Dieu voit ce qui se passe dans le cœur de Jédéon.
Et c'est acceptable devant Dieu.
Jédéon n'est pas à la hauteur d'Abraham lorsqu'Abraham a pris une effa de farine fine dans Genèse 18.
Abraham était plus proche de Dieu.
Mais ici c'est un jeune homme.
On ne peut pas s'attendre que tout soit en perfection au début de notre marche chrétienne.
Mais ce qui est beau de voir que Jédéon est prêt pour offrir tout cela à Dieu.
Puisqu'il y a des jeunes enfants ici qui dans leur cœur veulent donner quelque chose au Seigneur.
C'est agréable devant Dieu.
Malgré nos faiblesses, nos manques, il connaît nos cœurs.
Et puis il va accepter cela.
Comme on le voit ici.
L'ange change maintenant ce repas.
C'est comme un repas que Jédéon offre à l'ange.
Puis l'ange touche ce repas et lui donne le caractère d'un sacrifice.
Verset 20, l'ange de Dieu lui dit, prends la chair.
La chair nous parle donc du sacrifice de prospérité aussi.
C'est le repas et le sacrifice de prospérité a toujours le caractère de communion.
Communion avec Dieu, communion avec les membres du peuple de Dieu.
On voit cela dans l'Évité 3 et 7.
Là on a plus de détails là-dessus.
Le pain sans le vin qui nous parle donc de ce sacrifice de gâteau.
Et pose-le sur le rocher là.
De nouveau une place qui nous parle de Christ.
On a vu le pressoir, ça parle des souffrances de Christ.
Le térébinte, le bois, mais aussi le rocher.
C'est une place qui nous parle de Christ.
Exode 33, déjà on voit le rocher.
D'autres passages, exode 17, le rocher.
Donc là, dans la présence de Dieu, ce sacrifice est déposé.
Et puis verset 21, l'ange de l'éternel étendit le bout du bâton.
C'est ici un signe de sa puissance.
Et quelque chose de merveilleux, ici dans la présence d'un seul homme, Géléon,
l'ange va sortir du feu du ciel.
Ce qui s'était passé lorsque le peuple,
tout le peuple ensemble dans l'Évité 9 avait offert un sacrifice
sous la direction de Moïse, d'Aaron,
tout était là, tout était en perfection.
Et puis le feu est tombé du ciel pour consommer le sacrifice.
Ici, dans l'extrême faiblesse, un seul homme dans le secret,
Dieu fait la même chose.
Puis cela nous confirme que dans les jours les plus difficiles,
les jours de la ruine,
on voit que toutes les ressources de Dieu sont là,
et que même la présence de Dieu est là,
et qu'il accepte maintenant ce sacrifice.
Quelle chose merveilleuse.
Et quel encouragement pour nous aussi
que Dieu veut nous former pour être des adorateurs,
pour être dans sa présence.
Il consuma la chair,
c'est aussi un élément qu'on trouve dans l'Holocauste,
qui était entièrement pour Dieu.
Ici, on peut dire que Gédon est prêt,
il est entièrement pour Dieu,
il donne tout, aucune réserve,
et l'ange de l'éternel s'en alla de devant ses yeux.
On dirait, mais c'est dommage, il est parti maintenant.
J'ai pensé à Luc 24,
vous voyez ces deux disciples d'Emmaüs,
peut-être un couple, on ne sait pas.
Gédon était avec eux, il s'est fait reconnaître,
et puis, il était parti.
Mais il est devenu invisible,
mais il est resté dans leur cœur.
Et ainsi, le Seigneur Jésus est invisible,
mais il reste avec nous, il est dans nos cœurs.
Et c'est là la meilleure préparation pour le service.
Gédon est devenu un adorateur ici.
Et Dieu a accepté son sacrifice.
Donc peut-être on peut continuer cet après-midi
avec cette pensée-là, parce que l'heure est finie.
Je voulais revenir à cet hôtel que Gédon a bâti
en rapport avec ce sacrifice.
C'est le premier hôtel.
Puis après ça, on va voir un deuxième hôtel.
Mais s'il y a encore des questions,
j'aimerais en parler maintenant.
J'aurais dû, au début, que tout le monde devrait écrire
ses questions ou garder en mémoire,
parce que c'est profitable.
Si on a des questions, c'est toujours encourageant,
pour vous et pour moi aussi. …
Automatisches Transkript:
…
Juge, chapitre 6, verset 22.
Et Jédéon vit que c'était un ange de l'Éternel, et Jédéon dit à Seigneur Éternel,
si c'est pour cela que j'ai vu l'ange de l'Éternel face à face, et l'Éternel lui dit,
paix te soit, ne crains point, tu ne mourras pas.
Jédéon bâtit là un hôtel à l'Éternel, et l'appelait Jérouba du Chalon.
Jusqu'à ce jour, il est encore à Ofra des Abiezrites.
Il arriva en cette nuit-là, que l'Éternel lui dit,
prends le jeune taureau qui est à ton père, et le second taureau de cet âme,
peut-être on devrait dire, ça veut dire le second taureau de cet âme,
et tu renverseras l'hôtel de Baal qui est à ton père, et tu couperas la chair qui est auprès,
et tu bâtiras un hôtel à l'Éternel, ton Dieu, sur le sommet de ce lieu fort, avec l'arrangement convenable,
et tu prendras le second taureau, et tu l'offriras en homocauste sur le bois de la chair que tu auras coupée.
Et Jédéon prit dix hommes d'entre ses serviteurs, et fit comme l'Éternel lui avait dit,
et quand, à l'effet de jour, il craignait la maison de son père et les hommes de la ville, il le fit de nuit.
Et quand les hommes de la ville se levèrent de bonne heure le matin, voici, l'hôtel de Baal était démoli,
et la chair qui était auprès était coupée, et le second taureau était offert sur l'hôtel qui avait été bâti.
Ils se dirent l'un à l'autre, qui a fait cela ?
Ils s'inquirent, et cherchèrent, et dirent, Jédéon, fils de Joas, a fait cela.
Et les hommes de la ville dirent à Joas, Fais sortir ton fils, et qu'il meure,
car il a démoli l'hôtel de Baal, et a coupé la chair qui était auprès.
Joas dit à tous ceux qui se tenaient près de lui, Est-ce vous qui plaiderez pour Baal ?
Est-ce vous qui le sauverez, celui qui plaide pour lui, qu'il soit mis à mort d'ici au matin ?
S'il est Dieu, qu'il plaide pour lui-même, car on a démoli son hôtel.
Et en ce jour, on appelait Jédéon Jérubaël, Jérub-Baal, en disant que Baal plaide contre lui, car il a démoli son hôtel.
Et tous Madian, et Amalek, et les fils de Laurien se réunirent ensemble,
et passèrent le Jourdain, et campèrent dans la vallée d'Israël.
Et l'esprit d'un éternel revint-il Jédéon.
Il sonna de la trompette, et les abysserites furent assemblés à sa suite.
Il envoya des messagers par tous Manassé, et eux aussi furent assemblés à sa suite.
Il envoya des messagers à Hazer, et à Zabulon, et à Neftali, et ils montèrent à leur rencontre.
Et Jédéon dit à Dieu, si tu veux sauver Israël par ma main, comme tu l'as dit, voici, je mets une toissante de laine dans l'air.
Si la rosée est sur la toissante seule, et que la sécheresse soit sur toute la terre,
alors je connaîtrai que tu sauveras Israël par ma main, comme tu l'as dit.
Et il arriva ainsi.
Il se leva de bonheur le lendemain, et il pressa la toissante, et exprima la rosée de la toissante, pleine d'une coupe d'eau.
Et Jédéon dit à Dieu, que ta colère ne s'embrase pas contre moi, et je parlerai seulement cette fois, encore une seule fois, je te prie.
Je ferai un essai avec la toissante.
Je te prie qu'il n'y ait de la sécheresse que sur la toissante, et que sur toute la terre il y ait de la rosée.
Et Dieu fit ainsi cette nuit-là.
Et la sécheresse fut sur la toissante seule, et sur toute la terre il y eut de la rosée.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
Voilà pour continuer maintenant l'histoire de Jédéon.
On est arrivé à un moment très important dans sa vie, où il est devenu un adorateur.
Donc, au milieu d'un peuple plein d'idolâtries maintenant, attaqués par l'ennemi, dans la discipline de Dieu, dans la voie de Dieu, qui a permis ça, qui les a renvoyés.
Il y a donc un homme qui est tout près de Dieu, qui respecte les pensées de Dieu, qui apprécie les pensées de Dieu dans son cœur.
On a vu ses exercices aussi en rapport avec le peuple de Dieu.
Et maintenant, dans le verset 22, lorsque l'ange est parti, il a peur, parce que selon les pensées de ceux dans l'Ancien Testament, ce n'était pas permis de voir Dieu.
Autrement, si quelqu'un voyait Dieu, ça voulait dire sa mort.
Et puis, l'ange dit ici, « Paix te soit », le verset 23.
« Paix te soit ».
Et ça, c'est donc un moment très important dans la vie de Gideon.
Entouré de tous ses ennemis, il connaît la paix.
Et l'ange lui donne la paix.
Il s'adresse à lui en disant « Paix te soit ».
Et puis, ça, c'est donc un moment très important pour nous personnellement, que cette paix soit basée sur le sacrifice.
On a vu donc le sacrifice dans ce repas, qui est devenu un sacrifice par l'action de l'ange.
Et puis, c'est sur la base du sacrifice que nous pouvons avoir de la paix.
Et ce n'est pas seulement la paix pour nous, mais je pense, dans le verset 24, ça va encore un peu plus loin.
Jérôme, l'éternel, avec lequel il était en relation maintenant, c'est lui qui était paix.
Il le connaissait comme tel.
Ça veut dire qu'il connaissait Dieu comme étant paix.
Puis, cela me fait penser à deux passages dans le Nouveau Testament, ou trois plutôt.
La première passage, c'est Jean 20.
Lorsque le Seigneur Jésus est sorti du tombeau, il a dit le même jour aux disciples « Paix vous soit ».
On ne peut pas avoir la paix sans la mort et la résurrection du Seigneur Jésus.
La deuxième chose, et ça va plus loin, dans Éphésiens 2, il dit que le Seigneur Jésus est notre paix.
Il est venu et puis il a fait la paix.
Ça, c'est l'heure de la croix.
Il a annoncé la paix, mais il est aussi lui-même la paix.
Donc, on a les trois pensées.
Il est la base de toute paix, son sacrifice.
Il annonce la paix.
Ça, c'est paix te soit.
Et puis, il est paix.
Jéhovah shalom.
On peut penser aussi à Philippiens 4, où dans le verset 7, Paul parle de ses expériences.
Il dit que la paix de Dieu règne dans vos cœurs.
Ça, c'est donc un rapport avec nos circonstances.
On peut avoir des circonstances très douloureuses, très difficiles, comme aussi dans ces jours-là.
Et dans ces circonstances que cette paix nous caractérise, que cette paix règne dans nos cœurs.
Mais le verset 9, dans Philippiens 4, va encore un peu plus loin que le Dieu de paix.
Donc, Dieu veut avoir une relation avec nous, et que nous puissions apprécier davantage ce Dieu de paix.
Ce n'est pas dit le Dieu de joie, mais le Dieu de paix.
Et ainsi aussi, dans le rassemblement local, on a pensé dans notre prière au rassemblement local,
c'est Dieu qui veut donner cette paix, mais il est aussi le Dieu de paix.
Un chrétien 14 nous dit qu'il est le Dieu de paix.
Il n'est pas le Dieu d'ordre, il veut l'ordre, mais il est le Dieu de paix.
C'est très intéressant d'étudier les versets d'un Nouveau Testament qui parle du fait que c'est le Dieu de paix.
Et je pense aussi à ce que le Seigneur Jésus a dit dans Jean 13, 14 et 15 et 16, en rapport avec cette paix.
Il partage tout avec nous, comme nous avons vu.
Maintenant, pour saisir ce moment important dans la vie de Gideon, il bâtit là un hôtel.
C'est encore un pas plus loin.
Si on étudie les sacrifices, on voit dans Genèse 4 un sacrifice donné par Abel.
Le sacrifice de Cana a été rejeté.
Mais on ne lit rien, on ne lit pas du tout de l'hôtel, aucun détail de l'hôtel.
Dans Genèse 8, pour la première fois, l'hôtel est mentionné.
L'hôtel fait référence aux droits de Dieu.
Là, on respecte les droits de Dieu.
Il bâtit là un hôtel à l'éternel.
Il a une communion personnelle, une relation personnelle avec Dieu, comme nous avons vu.
Il reconnaît les droits de Dieu.
Il a aussi l'accès maintenant, il a libre accès.
Il y a ce fondement de paix.
Gideon a donc un libre accès.
C'est donc très personnel ici.
C'est le premier hôtel qu'il bâtit.
C'est un rapport avec ses relations personnelles avec Dieu.
Ces deux sujets étaient très intéressants à étudier, à part ce que j'ai dit déjà sur le Dieu de paix.
C'est le nom composé ici, Jéhovah Shalom.
Il y a d'autres noms de Jéhovah, Jéhovah Nissi, Jéhovah Notre-Justice.
Ces noms composés, il y en a sept, c'est intéressant à étudier.
Mais la deuxième chose aussi, étudier les fois où les croyants ont bâti ou restauré un hôtel.
C'est un moment très important dans nos vies personnelles et aussi comme foyer, comme rassemblement.
Ici, c'est encore un rapport avec les préparations de la vie personnelle de Gideon.
Qu'il arrive à ce moment-là pour construire un hôtel.
On pense à Abraham, les quatre fois où il a bâti un hôtel.
C'était une expérience qu'il avait avec Dieu.
Et puis cette expérience culminait dans ce fait qu'il a bâti un hôtel.
Donc c'est un point culminant qu'il a atteint ici.
Et pour nous, c'est très important et aussi très précieux pour Dieu
si nous arrivons dans l'histoire de nos âmes à un tel moment définitif
où il y a cette relation connue et jouée de la communion avec Dieu
et où cette adoration est une réalité.
C'est l'hôtel qui nous parle de l'adoration, qui nous parle de la communion,
qui nous parle de ce libre accès à Dieu.
Et puis ce n'était pas seulement quelque chose pour un jour.
Aujourd'hui, on parle des expériences.
Mais ce sont des expériences qui, pour un moment, passent tout de suite.
Les gens qui ont des expériences par les drogues, par exemple,
c'est très réel, mais le lendemain, c'est parti.
Ici, c'est quelque chose qui a caractérisé Gédéon.
Puis la pensée à la fin du verset 24, je pense, c'est pour souligner
l'importance de cette relation soit une réalité pour toujours,
pas seulement, comme on dit en anglais, just have a high,
avoir un moment très élevé, très bon, puis le lendemain, tout est parti.
Il faut que ça reste.
Et puis de là, comme je l'ai dit ce matin, on voit donc qu'il est prêt pour le service.
Et puis ce service, c'est d'abord dans le cercle séparant de son foyer.
On a vu donc que l'ange avait dit, va avec cette force que tu as et tu sauveras Israël.
Ne t'ai-je pas envoyé? Et où est-ce qu'il l'envoie maintenant?
Il l'envoie d'abord dans le cercle de ceux qui sont prêts.
Et puis c'est très dur pour nous d'être un témoignage là où Dieu nous a placés.
C'est très dur à l'ouvrage ou dans notre foyer ou envers nos parrains
ou envers nos enfants ou ceux qui sont proches d'être un vrai témoin.
Et c'est ça qu'on trouve maintenant.
Donc d'abord, les relations intimes, secrètes avec Dieu,
toutes ces leçons qu'il a apprises, il est devenu un adorateur.
Donc ça c'est un moment, c'est comme l'apogée d'un développement.
Et maintenant, tout de suite, lié à ça, dans le verset 25, il y a maintenant cet ordre qu'il reçoit.
Vous voyez, Dieu ne veut pas seulement que nous soyons des adorateurs, mais il apprécie ça beaucoup.
Mais ensemble avec ce privilège d'être des adorateurs, il y a une responsabilité.
C'est toujours le cas, si Dieu nous donne un privilège, il nous donne aussi une responsabilité.
Et on voit donc la responsabilité dans le verset 25.
Il arriva en cette nuit-là, donc la même nuit que l'éternel lui dit,
prends le jeune taureau qui est à ton père.
Donc il va maintenant avoir un deuxième hôtel, et ensemble avec ça, ce sacrifice du taureau.
Ce sera un témoignage.
Ce n'est pas seulement la pensée de l'adoration, de la base du sacrifice.
Dieu veut avoir une base pour avoir des relations avec son peuple.
Puis il restaure maintenant cette base pour avoir des relations avec tout le peuple.
On a vu les relations que Dieu avait avec un homme individuellement,
mais Dieu veut maintenant établir une base pour qu'il puisse avoir des relations avec tout le peuple.
Parce que cette base était méprisée, avait été mise de côté,
le peuple ne respectait plus l'importance ou la valeur du sacrifice.
Donc Dieu envoie Gédéon maintenant dans sa famille, dans la maison de son père,
pour être un témoin là, mais aussi pour rétablir les pensées de Dieu.
Prend le jeune taureau.
Le taureau c'est donc une pensée plus élevée que le chevaud.
Il est plein sang levain qu'on a vu ce matin.
Le taureau c'est l'animal qui nous parle de l'excellence du sacrifice du Seigneur Jésus.
Ici comme holocauste, on voit aussi des taureaux comme sacrifice pour le péché.
Mais le taureau c'était l'animal le plus grand, et aussi sa maturité est mentionnée ici.
C'était le taureau de sept ans.
Puis ça c'est aussi un aspect à considérer.
Le peuple était opprimé pendant sept ans de temps, chapitre 6, verset 1.
Mais pendant ces temps-là, Dieu avait en réserve un taureau.
Je veux dire, on peut avoir un déclin, on peut vivre dans un temps de ruines,
mais Dieu a des ressources disponibles.
Dieu avait réservé ce taureau pour lui-même.
Donc malgré les déclins, ce taureau était là pour Dieu.
La question des sept ans parle donc d'une certaine maturité.
Un autre aspect, c'est le second taureau.
Le second taureau peut-être suggère aussi le fait que Dieu introduit quelque chose d'un nouvel ordre.
Vous voyez, le peuple était ici sous l'influence du premier homme.
Les madyanites et toutes ces attaques-là, ça représente ce qu'il y a dans le premier homme.
Et Dieu a mis tout cela de côté.
Dieu introduit quelque chose d'un nouvel ordre.
Et le second taureau parlait maintenant de Christ qui représente ce nouvel ordre de choses.
Ça c'est important à saisir.
Il dit dans beaucoup de détails que Dieu introduit quelque chose de Christ.
Ici on voit donc comment Dieu introduit quelque chose de Christ qui représente un nouvel ordre.
On le voit aussi dans Hébreu, il met le premier de côté,
donc le premier ordre il met de côté pour introduire le second.
Et dans 1 Chrétien 15, d'abord on a les choses naturelles,
de l'homme animal et puis de l'homme spirituel.
C'est un principe dans les voies de Dieu.
C'est pour ça aussi qu'il a choisi le plus petit.
Il n'a pas choisi l'aîné dans la maison.
C'est un peu comme David, le huitième, le représentant d'un nouvel ordre qui est accepté, choisi par Dieu.
Donc ce taureau va devenir la base des relations entre Dieu et le peuple.
Cette base avait été rejetée par le peuple.
Dieu réintroduit cette base importante représentant un nouvel ordre de choses.
Et tu renverseras l'autel de Baal.
Dieu est un Dieu jaloux, il ne peut jamais accepter un mélange de ces deux principes.
Il ne peut pas accepter un mélange des principes de Baal et de ce nouvel ordre de choses.
Baal veut dire maître.
On l'a vu dans chapitre 2 déjà, comment Satan prend la place de Dieu.
Dieu a tous les droits, il est le vrai seigneur, il est le vrai Baal.
Mais Satan remplace Dieu.
Si vous voulez lire un traité là-dessus dans les études sur la parole du frère Darby, dans 1 Thessaloniciens 1,
il y a vraiment un très bel exposé sur la question de l'idolâtrie, ce que ça veut dire vraiment.
Comment Satan remplace Dieu dans nos affections, dans nos coeurs.
Et on a vu ça dans juge 2, comment il a pris la place aussi dans nos affections, parce que Baal veut dire Marie aussi.
Et ainsi Satan prend la place d'autorité de Dieu, il prend la place dans les affections.
Et puis on a vu aussi ce deuxième élément, Astaroth ou Astarth, ou les Asherah, ensemble avec ça,
ça parle de l'élément féminin qui est introduit ensemble avec ça.
Ces deux principes on retrouve aussi dans le Nouvel Âge aujourd'hui, qui représente l'élément masculin,
et de l'autre côté ce qui représente l'élément féminin.
Et ces deux choses sont horribles devant Dieu parce que ça remplace les pensées de Dieu.
Dans le panthéisme, ou ici dans ces religions de ce temps-là, c'était quelque chose que l'ennemi avait inventé pour remplacer Dieu,
l'autorité de Dieu, l'amour pour Dieu, et pour introduire les choses qui ont corrompu le peuple de Dieu.
Aussi dans les relations sexuelles, la prostitution, tout cela, en même temps, comme on le voit aujourd'hui.
Donc on voit dans le taureau aussi l'énergie, ça c'est un autre aspect.
J'ai parlé de la maturité, Dieu a élevé dans ce temps-là Gideon pour devenir un serviteur mature, équilibré.
Et on voit aussi que le Seigneur Jésus, vu comme le jeune taureau, donne l'énergie.
Gideon n'avait pas d'énergie en lui-même, mais le Seigneur va donner l'énergie.
Donc on voit beaucoup ici dans ce taureau qui nous parle de Christ.
Et Dieu veut introduire ces choses de nouveau au milieu de son peuple.
Mais il faut renverser l'autel de base.
J'ai pensé à l'exercice de Jacob aussi.
Lorsque Jacob est rentré à Bethel, il fallait d'abord qu'il ôte toutes les influences de ses idoles.
Ou même changer les vêtements.
Tout cela qui parlait de l'influence des idoles devrait être ôté.
C'est ici la même chose.
« Qui était ton père ? » verset 25.
Ça nous montre que le père avait manqué.
Et c'est toujours la génération, on a vu ça dans Jésus 2 aussi,
la génération qui est plus âgée, qui a la responsabilité, qui manque.
Cela va affecter la prochaine génération.
Mais plus tard, on voit que Gideon a donc une bonne influence dans cette maison de son père.
Une autre chose à ajouter ici, Dieu nous envoie dans le cercle intime où nous sommes connus.
On a vu dans Madien et les autres une attaque pour utiliser ces choses-là,
les relations de famille, pour ôter les choses de Dieu.
Mais Dieu veut exactement là, dans ces relations, que les choses de Dieu soient respectées et connues.
Je pense à l'homme qui était guéri dans Marc 5, démoniaque, qui était guéri.
Le Seigneur Jésus l'a renvoyé dans sa maison.
Et dans le cercle où il était connu.
Dans Luc 4 aussi, on voit le Seigneur.
La première place où il a parlé publiquement, c'était là, à Nazareth, en Luc 4.
Donc c'est là où le ministère commence.
Dans Acte 1 aussi, lorsque les disciples étaient envoyés par le Seigneur,
avec cette commission pour évangéliser, il fallait qu'ils commencent à Jérusalem.
C'est comme un cercle, une pierre qu'on jette à l'eau.
Le cercle vient d'abord de la vie personnelle, puis la vie de famille,
puis les parents, puis le rassemblement local, la tribu ici,
puis d'autres tribus ensemble.
L'influence des Gédions va grandir par la grâce de Dieu.
Verset 25 dit aussi, à la fin, tu couperas la chair.
Le mot « couper » est lié au nom de Gédéon.
Quelqu'un qui coupe, quelqu'un qui abat.
Il va donc abattre cette influence de l'ennemi.
Mise à terre, pour ainsi dire, le mettre à terre.
C'est négatif, il faut ôter cette influence, ôter la base même de tout ce ruisselard.
Et aussi ôter les arguments.
Parce que la chair, c'était peut-être, comme la note le dit,
autre place, les arbres ou les arbustes qui étaient placés autour.
C'était pour mettre cette place de côté, pour séparer,
pour indiquer que c'était une place spéciale d'adoration,
mais ici en rapport avec l'idée de la tri.
Mais il faut que tout soit ôté, pas seulement l'hôtel de Baha,
donc la place d'adoration officielle,
mais aussi tout ce qui était ensemble avec cela.
Et c'est pour ça que j'ai référé à l'expérience de Jacob.
Il n'a pas seulement jeté les idoles qui étaient dans sa famille,
mais il a aussi changé les vêtements,
donc tout ce service qui allait ensemble avec cette idolatrie.
C'est pour moi aussi très pratique pour se débarrasser,
pas seulement des choses principales, du mal,
mais de tout ce qui va ensemble avec ce système.
Verset 26, ce qui est introduit maintenant d'une façon positive,
tu bâtiras un hôtel à l'éternel.
De nouveau donc un hôtel à l'éternel,
mais ici ce n'est pas seulement dans sa relation personnelle,
c'est ici en rapport avec cette maison de son père,
ou ce village où il habitait.
Et puis en rapport avec l'homocauste.
Verset 26, sur le sommet de ce lieu fort,
donc c'était un lieu de témoignage vu par tout le monde,
et Dieu dit avec l'arrangement convenable.
Au lieu de ces choses, des hachères, des arbustes,
et tout cela en rapport avec le service de l'ennemi,
il y avait maintenant les choses convenables selon les pensées de Dieu.
On peut arranger le bois, tout cela,
mais tout devrait être en harmonie avec les pensées de Dieu.
Et ainsi donc le second taureau est introduit.
Tu prendras le second taureau et tu l'offriras en holocauste
sur le bois de la hachère que tu auras coupée.
Maintenant je veux dire quelque chose de l'holocauste.
Cela parle d'un côté de Christ qui nous a rendus agréables
dans les pensées de Dieu, dans les yeux de Dieu.
Mais l'holocauste c'est aussi la base pour notre marche ici-bas.
Dieu veut que nous soyons comme des holocaustes.
On le lit dans Éphésiens 5,
où on voit le Seigneur Jésus comme l'holocauste,
et aussi sous d'autres aspects dans Éphésiens 5,
verset 1,
« Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants,
et marchez dans l'amour,
comme aussi le Christ nous a aimés,
et s'est livré lui-même pour nous,
comme offrandes et sacrifices à Dieu en parfum de bonne odeur. »
Là on voit un aspect de l'holocauste.
Mais Dieu veut que les mêmes caractéristiques,
les mêmes attributs de l'holocauste,
nous caractérisent.
Marcher dans l'amour,
comme aussi le Christ, c'est le standard,
nous a aimés, et s'est livré lui-même pour nous.
Donc en autres mots,
Dieu donne ses sacrifices
comme la base de ses relations avec son peuple,
mais aussi que ce soit le point de départ maintenant,
pour notre vie,
pour que cette même attitude qu'on trouve dans l'holocauste,
nous caractérise.
On voit le même principe dans Romain XII aussi,
que nous soyons des sacrifices vivants.
On ne peut pas imiter le sacrifice du Seigneur Jésus,
l'heure expiatoire, tout cela.
Ça c'est unique pour lui.
Mais Dieu veut que nous imitions son attitude,
sa façon de faire,
ses caractéristiques, ses attributs,
qu'on voit dans le Seigneur Jésus.
Et puis ça, c'est donc très précieux pour Dieu,
ce dévouement.
Et puis on a vu ça ce matin aussi,
Zélion avait donné tout à l'ange.
Et ici l'holocauste donne la même pensée,
mais c'est maintenant en rapport avec cette maison de père.
La base maintenant pour le témoignage.
Ça devient maintenant un témoignage,
parce que les hommes remarquent ça tout de suite.
Les autres choses étaient passées dans le secret,
mais cette chose-là est vue tout de suite.
Et puis c'est intéressant, dans le verset 27,
il prend avec lui 10 hommes.
Il y avait donc des hommes exercés, comme Zélion,
mais eux n'auraient jamais pris l'initiative.
Il fallait un autre exercé, comme Zélion, pour les prendre.
Mais c'est très beau de voir qu'il a trouvé ces 10 hommes.
Il connaissait ces gens-là.
Et puis ainsi, on doit connaître les croyants.
On doit connaître ceux qui appartiennent à Dieu.
Pas être isolé comme Élie,
qui pensait qu'il était le seul,
mais Dieu connaissait encore 7000 personnes
qui n'avaient pas plié leurs genoux pour Baal,
les jours d'Élie.
Et ainsi, Zélion a connu donc de tels hommes
qui avaient les mêmes intérêts que lui.
Puis c'est bon d'être ensemble avec ceux qui ont les mêmes intérêts
pour les choses de Dieu.
Et puis c'est donc un encouragement pour les autres.
Il y a une chose à remarquer à la fin du verset 27.
Il avait peur de le faire pendant la journée.
On peut comprendre ceci.
Ça souligne encore que c'est un jour de petites choses,
la faiblesse, peu de force.
Mais Dieu reconnaît quand même la fidélité
dans les actions de Zélion.
Et puis ce témoignage,
l'effet de ce témoignage est vu dans le verset 28 à 32.
Les hommes voulaient le tuer.
Ça nous montre donc l'hostilité de la part du peuple.
Ça montre aussi comment il était sous l'influence de cette idolâtrie.
Mais ce qui est frappant de voir aussi
que ces mêmes hommes plus tard étaient les serviteurs de Zélion.
Plus tard, la maison de son père
et puis ce village-là étaient les meilleurs soldats dans l'armée de Zélion.
Donc on voit ici l'influence de Zélion.
D'abord pour les dix hommes.
Et puis même pour ceux qui lui étaient opposés ici,
sont devenus plus tard les meilleurs soldats dans son armée.
Et le Seigneur nous donne aussi la grâce
pour avoir une influence bénéfique aux autres
au lieu d'avoir toutes sortes de conflits
comme Madian, une femme de ces conflits,
de ces controverses, de ces contestations.
Coopérer ensemble sous la direction du Seigneur
et sur la bonne base comme nous avons vu tantôt.
Maintenant on voit que Jovas, le père de Zélion,
était bien surpris, évidemment.
Mais il a quand même respecté ce que son fils avait fait.
Il a pris son côté pour ainsi dire.
D'un côté, sans doute, Jovas était mis à la honte
par les actions de son fils.
Parce que Jovas, comme responsable, comme le maire du village,
c'est lui qui aurait dû faire ceci.
Il avait manqué.
Maintenant son fils l'a fait.
Et puis il l'apprécie quand même.
Et puis Jovas, dans sa sagesse,
il dit, est-ce vous qui plaideriez pour Baal?
En autres mots, si Baal a une telle puissance,
il va s'occuper de ses intérêts.
S'il est Dieu, qu'il plaide pour lui-même,
c'est aussi une ironie, une sorte de moquerie,
comme Élie, un roi à 18,
il s'est moqué de ses faux dieux à un moment donné.
Et puis ça donne un nom à Gédéon, verset 32.
Cette expérience lui donne un nom,
que Baal plaide.
Ainsi il était comme celui qui avait mis de côté
cette idolâtrie de Baal.
Ça c'est donc un moment définitif dans l'histoire
de la maison de son père.
Et on doit donc prendre position dans de telles circonstances,
on doit se séparer du mal,
puis établir les principes de Dieu,
pour avoir un témoignage très clair, évident.
Mais c'est pour gagner leur cœur.
Maintenant le verset 33 nous montre encore quelque chose.
Donc je répète, d'abord on a eu la préparation secrète
à l'école de Dieu entre Gédéon et le Seigneur.
Deuxièmement, le climax de ça, l'apogée de ça,
c'était l'autel qu'il a construit.
Puis après ça, il y a ce témoignage
dans le cercle de la maison de son père,
un témoignage public maintenant,
dans cet autel qu'il a construit,
qui a remplacé l'autel de Baal.
Et puis l'hostilité des hommes de sa ville,
tout cela Dieu a permis.
Mais maintenant ça va aller encore plus loin.
Dieu veut se servir de Gédéon
pour rassembler les tribus d'Israël
pour pouvoir attaquer l'ennemi.
Maintenant, avant que je l'oublie,
je voulais mentionner ça au début déjà,
qu'on a quatre histoires
où l'esprit donne beaucoup de détails dans les juges.
Donc à part de l'introduction qu'on a eue
dans chapitres 1 et 2,
et le début du chapitre 3,
et à part de l'épilogue,
je veux dire donc la fin,
qui est ajoutée au livre des juges,
qui parle beaucoup des principes de mal
qui étaient dans ce jour-là
parmi le peuple des dieux.
Entre ces deux, le début et la fin,
il y a donc ces histoires.
Et puis parmi ces douze juges,
il y en a quelques-uns
où Dieu donne beaucoup de détails.
On a vu ça à Déborah et Barak,
beaucoup de leçons.
Et puis l'histoire la plus longue,
c'est celle de Gédéon.
Et puis là, il me semble que Dieu
prend beaucoup de temps
pour nous parler de ses préparations secrètes.
Et dans ce sens-là,
il y a aussi des leçons bien pratiques pour nous
parce que Dieu veut nous préparer aussi
pour être des serviteurs.
Même les enfants qui sont ici,
Dieu veut se servir de nous tous.
On n'est pas pareil.
On va voir ça dans le chapitre 7 aussi.
On n'a pas toujours tous la même place,
mais Dieu veut se servir de tous.
Et puis on voit ici
une influence bénéfique de Gédéon,
mais dans la présence du mal.
Verset 33 souligne donc
la puissance de l'ennemi.
Et puis il faut vraiment,
je pense ici l'esprit veut indiquer
qu'on ne doit pas sous-estimer
la puissance de l'ennemi.
Verset 33 dit,
« Et tous Madiens et Amalèques
et les fils de l'Orient
se réunirent ensemble. »
Eux se réunirent ensemble.
Ils se mettent aussi ensemble.
Et contre cette influence de l'ennemi,
contre cette puissance,
il y a maintenant l'esprit de l'éternel.
Cela me frappe beaucoup de voir ça.
Ce n'est pas au fond Gédéon et l'ennemi.
C'est ici l'ennemi d'un côté,
verset 33,
et en contraste avec l'ennemi,
c'est qui ?
L'esprit de l'éternel.
C'est l'esprit de l'éternel
qui donne donc cette énergie divine,
énergie nécessaire
pour que Gédéon soit maintenant
un instrument contre l'ennemi.
D'abord on a vu les préparations.
Maintenant on voit que Gédéon
est caractérisé par de bonnes conditions spirituelles.
C'est un homme exercé,
un homme spirituel.
Il connaît les pensées de Dieu.
Il a une bonne influence maintenant
sur la présence de son père.
Mais ici, l'esprit de Dieu
a revêtu Gédéon.
C'est un nouvel aspect.
Un rapport avec ce service qu'il va avoir.
Un rapport avec cette contre-attaque,
pour ainsi dire.
C'est l'esprit de Dieu.
Cela veut dire que Dieu ne peut rien accepter de Gédéon.
Il était petit, il était faible.
Mais même cette faiblesse-là,
Dieu ne peut pas l'accepter.
Il faut que Gédéon soit entièrement caractérisé
par l'esprit de l'éternel.
C'est pour nous aussi une leçon.
Dieu ne peut pas utiliser nos capacités en soi.
Il faut que nous soyons revêtus de son esprit.
C'est comme un vêtement.
C'est aussi un témoignage.
On voit à l'intérieur que Gédéon
était rempli des choses de Dieu.
On va voir ça aussi en rapport
avec la toisson tantôt.
Mais aussi à l'extérieur.
J'ai pensé aux disciples qui étaient
revêtus de l'esprit.
Dans Luc 24, le Seigneur annonce
qu'on a l'esprit comme personne divine
habitant en nous.
C'est un privilège que Gédéon n'a pas eu.
Parce que dans l'Ancien Testament,
l'esprit n'était pas encore sur la terre.
Seulement pour l'assembler, c'est une réalité
que l'esprit habite en nous personnellement
comme rassemblement et aussi
comme église universelle.
Mais cette vérité-là,
qu'on soit revêtus de l'esprit,
ça peut nous caractériser aussi
d'être l'instrument choisi
par l'Éternel, par Dieu,
contre l'ennemi.
Il y a beaucoup d'autres aspects de l'esprit
qu'on ne peut pas étudier,
mais vous pouvez le faire à la maison.
Nous pouvons boire de l'esprit
pour être fortifiés de l'esprit.
Nous pouvons être remplis
de l'esprit.
On va voir ça dans la coupe d'eau, verset 38.
Être remplis
de ces influences de l'esprit.
Tout cela, ce sont des aspects différents.
L'atteinte de l'esprit,
beaucoup d'aspects différents
de l'action de l'esprit
et de sa personne dans la façon
dans laquelle il agit.
Ici, c'est comme un témoignage
à l'extérieur,
un vase mis à part pour Dieu,
publiquement.
Et puis, il sonna de la trompette.
C'est maintenant lui,
l'homme préparé de Dieu,
dans des conditions convenables devant Dieu,
mais aussi revêtu de l'esprit
de l'Eternel, qui sonne la trompette.
C'est aussi important.
Ce n'est pas un homme charnel qui fait ça,
un homme qui le fait dans sa propre volonté,
mais un homme qui est maintenant
mis à part pour Dieu,
entièrement en accord avec les pensées de Dieu.
C'est lui qui sonne la trompette
pour rassembler maintenant le peuple.
C'est beau d'étudier les trompettes
d'un nombre dix.
On va revenir aux trompettes dans le chapitre 7.
La trompette
qui nous parle de la parole de Dieu
qui s'assemble avec l'action de l'esprit
pour rassembler le peuple.
L'ennemi s'est réuni selon ses principes.
On voit ça dans Genèse 10 et 11 aussi,
comment l'ennemi se met ensemble
contre Dieu.
Et en contraste avec ceci, on voit donc
le peuple de Dieu mis ensemble
sous l'influence d'un homme spirituel
dirigé par l'esprit de Dieu
et par la parole de Dieu,
la trompette.
Et les abysserites, c'était donc les mêmes hommes
qui étaient hostiles envers
Gédéon. Ces mêmes hommes
se sont assemblés maintenant
à sa suite.
C'est aussi une très belle expression.
On voit ici une compagnie à la suite
de Gédéon. Puis j'aimerais
nous encourager de suivre
notre vrai Gédéon, le Seigneur Jésus.
Que nous soyons à sa suite.
On va voir dans le chapitre 8
qu'il était fatigué,
mais quand même, ils ont poursuivi
l'ennemi à la suite de Gédéon.
Le Seigneur Jésus
est présenté
dans l'évangile slomare comme celui qui avait
ses disciples à sa suite.
Ses disciples le suivaient.
Que nous suivions donc
le Seigneur Jésus.
Et puis, maintenant, le cercle devient
plus grand encore. Il envoya des messagers
partout menacés.
Donc toute la tribu de menacés
est maintenant invitée
pour s'opposer
à l'ennemi. Et je pense que c'est aussi
une chose à considérer.
C'est l'Ephraim qui habitait là aussi.
L'Ephraim n'est pas invité.
L'Ephraim, c'était une tribu
qui était caractérisée par la fierté.
Comme on va voir dans Jésus 8.
Eux n'étaient pas prêts, vraiment.
Mais ceux qui prenaient une place
humble devant Dieu,
menacés,
le deuxième pour ainsi dire,
c'est eux qui sont prêts d'abord.
Et eux aussi furent assemblés
à sa suite.
L'ennemi veut diviser.
Et on voit ici un homme de Dieu
qui va réunir le peuple.
Et il va avoir même une influence
à d'autres tribus.
Hazer a manqué
dans le cas de Barak
et de Déborah. Neftali et Zabellon
étaient là, comme on l'a vu
dans chapitres 4 et 5.
Mais même Hazer vient ici.
Et ils montèrent à leur rencontre.
En lisant cette histoire, j'ai pensé
à toutes ces tribus,
tous ces hommes qui sont venus
lorsque David était loin
d'Ibrahim. Dans 1 chronique 12,
on peut lire ça. C'est très frappant
de voir comment Dieu avait exercé
des armes dans toutes
les tribus d'Israël pour
suivre David.
David est venu le vrai
centre d'attraction. Et Jédéon
ici, comme une image du Seigneur Jésus,
comme un vrai vainqueur
qui représente
quelque chose du Seigneur Jésus,
devient le centre d'attraction.
Et ainsi, le Seigneur Jésus, encore
aujourd'hui, dans les jours du déclin,
il veut devenir le centre
d'attraction pour nous attirer,
pour nous suivre.
Maintenant, pourquoi
cette histoire de la toisson?
On pourrait se demander
mais est-ce que Jédéon ne manque pas ici?
L'Esprit de Dieu l'a revêtu.
Tout était en ordre.
Les tribus sont venues.
Pourquoi? Il attend encore.
Est-ce que ce n'est pas l'incrédulité là?
Réalisez qu'Hébreu 11
nous parle de Jédéon comme un homme de foi.
Et peut-être on peut dire la même chose
qu'on a vu ce matin en rapport avec
ce signe qu'il a demandé.
Il voulait être sûr.
Il voulait être sûr
qu'il soit
dans la voie de Dieu.
Vous voyez
la Rosée,
verset 37,
nous parle de la souveraineté de Dieu.
On peut tout préparer.
On peut être prêt pour l'attaque,
être dans les pensées de Dieu.
Mais il faut aussi respecter
le principe de la souveraineté de Dieu.
Et Jédéon voulait être sûr
que ce soit le moment
que Dieu voulait l'envoyer.
Si tu veux sauver Israël
par ma main.
Il n'est pas fier.
Ce n'est pas quelqu'un qui a beaucoup de confiance
en lui-même.
Mais il ne trouve pas d'excuses non plus
pour se débrasser de cette tâche.
Ce n'est pas ça.
Il veut être sûr que ce soit vraiment
la pensée de Dieu.
Donc, c'est aussi bon de réaliser.
On peut surestimer nos capacités.
Ce n'est pas la question ici.
Je pense qu'il veut être sûr
qu'il soit dans la voie de Dieu,
que Dieu coopère en même temps.
Parce qu'on peut faire toutes sortes de choses
avec les meilleures intentions,
mais si Dieu ne travaille pas, c'est en vain.
Maintenant, qu'est-ce que ça veut dire cette soixante?
On peut penser peut-être
à quelque chose
qui se révèle.
Une soixante parle donc
de choses avec lesquelles
on va se vêtir,
avec lesquelles on est revêtu.
Une soixante nous parle donc
de la laine.
C'est mentionné dans le verset 37
d'un brebis.
Et puis ainsi,
on pourrait peut-être suggérer
quelque chose de l'intérieur
qui va se révéler,
qui va se manifester.
Et quelque chose qui vient donc
de la brebis.
Et j'aimerais suggérer ici
que la pensée de base, c'est celle-ci.
Dieu veut
que nous soyons caractérisés
par Christ.
On soit revêtu de Christ.
Colosse 3, peut-être on va lire
ce verset-là.
Colosse 3, on voit
qu'on doit relancer
à toutes sortes de choses, la colère, courir,
insultes, injures, paroles honteuses,
versets vides, venant de votre bouche,
non hantées point l'un à l'autre,
et en dépouillant le vieil homme
avec ses actions, et en revêtu
le nouvel homme.
Ça c'est quelque chose qu'on a vu en rapport avec l'Holocauste.
Ça c'est le principe de base.
Au lieu d'avoir les actions
de Baal et tous ses services
ensemble avec Baal, qui caractérisaient
Baal, il y a maintenant
le nouveau service, et puis
tout caractérisé par ce nouvel homme.
Ça c'est donc le point de départ.
Mais le verset 12
dit en plus, revêtez-vous
donc comme des aînés de Dieu,
saints et bien-aimés. Maintenant, il veut aussi
que pratiquement, nous
soyons caractérisés par Christ.
Pas seulement comme notre position
devant Dieu, que nous soyons
agréés devant lui
par l'Holocauste, mais que ce soit
maintenant un témoignage.
Parce que vous voyez, les vêtements,
on parle du témoignage public.
Dans notre témoignage, nous soyons
caractérisés par Christ.
Revêtez-vous donc comme des aînés
de Dieu, saints et bien-aimés,
d'entrailles de miséricorde.
Ce qui est à l'intérieur, les entrailles,
se révèle maintenant à l'extérieur,
la façon dans laquelle nous sommes
vêtus spirituellement. Cette
humilité, cette bonté, cette douceur,
cette longanimité est vue maintenant.
Donc, ma suggestion est
celle-ci, que cette façon
parle de choses qui sont à l'extérieur.
Un Christ, premièrement,
et qui ressorte maintenant
comme un témoignage.
C'est la pensée
de la toissant.
Mais, on voit ici
qu'il va mettre cette toissant
dans l'air. L'air nous parle
des voies de Dieu
en discipline, même le châtiment.
Et puis, ça nous parle
ici, je pense, du principe
que Dieu met de côté
toutes caractéristiques du vieil homme.
Ça, c'est un non-procédé. On le voit
dans plusieurs passages dans la parole de Dieu.
On peut voir l'air dans
Genèse 50. On voit que rien
de l'influence de l'Égypte est permis.
On le voit à plusieurs
places dans la parole de Dieu. Ruth 3
aussi, elle avait cette expérience avec Boaz.
Et, 2 Samuel 24,
l'air de Davona,
où David
offre ses sacrifices. En tout cas,
l'air, ce serait un sujet intéressant
d'étudier, nous parle de
ce principe-là, que le vieil homme,
dans tous ses détails, est mis de côté.
Et puis, c'est à cet endroit-là
que cette toissant
est maintenant exposé
pour la
rosée, pour recevoir la rosée.
Et la rosée, ça parle
de l'action souveraine
de Dieu. Dans Exode
16, on voit la rosée qui
était autour du camp
et puis c'est là où la manne
est tombée. Dans Deuteronome
14, on voit que la rosée
a donc rafraîchi le
pays pour que le pays puisse produire
du fruit. Il y a plusieurs versets
dans Osée, mais un verset
que je veux lire dans Miché 5
où nous voyons vraiment
une belle pensée.
Miché 5
verset 7
Le résidu
de Jacob sera
au milieu de beaucoup de peuples
comme une rosée
par l'éternel
comme des ondées sur l'herbe
qui n'atteint pas l'homme et ne dépend
pas des fils des hommes.
Vous voyez, l'homme, le premier
homme est remplacé, trouve sa
fin pratiquement
dans l'air. L'homme trouve
sa fin dans la mort de Christ,
il trouve sa fin dans la croix,
c'est vrai, mais pratiquement
dans les voies de Dieu, on voit que ça
prend du temps. Et puis dans nos vies,
on voit donc que dans l'air,
tout élément du premier homme
est mis de côté et puis Dieu donne
cette rosée.
Ça nous parle de la grâce souveraine de Dieu,
d'une action souveraine de Dieu.
Et puis cette rosée
était sur la toisson seule
et que la sécheresse soit
sur toute la terre.
Maintenant, on peut appliquer,
on peut faire trois applications.
D'abord, j'ai un pensée au Seigneur Jésus.
Lui était la vraie toisson.
Son témoignage public était en rapport avec la pensée
de Dieu et il était donc
sous la grâce souveraine de Dieu.
Dieu s'est identifié avec lui.
Dieu a ouvert les cieux pour lui.
Dieu lui a donné cette rosée
du ciel. Il était un homme béni
et à part de tous
les autres où il y avait la sécheresse.
Mais on peut l'appliquer aussi à nous maintenant.
Dieu veut nous avoir comme
un peuple qui est placé sous sa
grâce, qui révèle maintenant
toutes ces choses qui étaient
à l'intérieur. Le nouvel homme,
les caractéristiques qu'on trouve en Christ,
il faut que ce soit révélé.
Mais sous la souveraine
grâce de Dieu. Sans la grâce,
sans l'intervention de la grâce de Dieu, on ne peut rien faire.
Et ce sera la même chose pour Israël.
Le résidu fidèle,
on l'a lu dans Miché 5,
ce résidu fidèle,
c'est seulement sous la grâce souveraine de Dieu
qu'ils vont produire quelque chose
qui est agréable devant Dieu.
Et là, juste une petite parenthèse,
est-ce que vous l'avez remarqué dans juges
6 vers 7,33,
que les ennemis se sont campés dans la
vallée d'Israël. Là, on voit aussi
une application en rapport avec
le futur. Parce que c'est là
que le combat
d'Armageddon va avoir lieu.
De nouveau, on voit ici un élément
en rapport avec le futur.
C'est pour ça aussi que j'aime lier ça
au futur, où Israël,
le résidu fidèle, sera
comme cette toison pour Dieu.
Mais, il y a maintenant un autre principe.
Si nous recevons cette grâce de Dieu,
le Seigneur Jésus,
premièrement,
il était l'homme béni de Dieu.
Quelle place est-ce qu'il a prise?
Il a pris la place de l'abandon.
Versets 39 et 40
nous parle juste de l'inverse.
De l'inverse.
La toison était sèche
et la rosée était sur toute la terre.
Donc, en rapport avec le Seigneur Jésus,
on peut voir ça clairement.
Dieu l'a abandonné,
pour que la bénédiction
vienne à nous.
Mais, le même principe est là pour nous,
pour vous et moi.
Ce n'est pas que Dieu veut que nous soyons
abandonnés de Dieu,
mais peut-être qu'on pourrait l'appliquer
ainsi que nous puissions renoncer à nous-mêmes,
renoncer à nos intérêts,
même permettre que nous soyons
dans la nécessité, comme Paul.
Dans la vie de Paul, on voit
un exemple merveilleux de ça.
Il voulait être abandonné,
pour que d'autres puissent
être bénis.
Ce principe-là,
on l'abandonne soi-même,
le renoncement entier
ouvre la porte pour la bénédiction
des autres. Ce sera le cas
avec Israël aussi. Dans cette
grande tribulation, ce petit résidu
deviendra le moyen
dans les mains de Dieu pour bénir
tous les autres. On le voit aussi dans l'histoire
de Jonas. Là, on a un exemple
pratique. Jonas
était jeté dans l'air,
abandonné de Dieu, apparemment.
Puis là, il est devenu une bénédiction
pour les autres, pour les
Ninevites. Donc, ce principe
est là, puis on peut penser là-dessus.
Et puis, c'était ces deux
signes dont Gideon
avait besoin avant que
l'attaque publique commence.
Nous avons besoin aussi de ces deux signes,
d'avoir les bonnes
conditions spirituelles,
d'être réuni autour du vrai
Gideon, mais aussi d'être
dépendant de l'action
souveraine de Dieu, d'être dans la main
de Dieu et d'être aussi
un témoignage qui est
en accord avec les pensées de Dieu, qui
révèle Christ. Dans la Troisième,
on parle donc de Christ,
le nouvel homme, vu à l'extérieur
maintenant. C'est là où on est pris.
Dieu ne veut rien voir que Christ.
On va voir ça dans le chapitre sept
aussi, dans le Pain d'orge.
Ça parle de toute
la simplicité de Gideon, mais aussi
de Christ. Dieu veut introduire Christ.
Et ça, c'est peut-être la clé de tout
ce chapitre-là. Dans tous ses aspects
différents, on voit que Dieu
introduit Christ. Il introduit Christ dans la
vie d'un vainqueur, pour qu'il soit
vraiment un vainqueur. Il introduit Christ
comme la base des relations
entre le peuple et Dieu.
Il introduit Christ, l'Esprit
de l'Éternel, pour le revêtir.
Et on voit aussi dans cette Troisième,
Christ. Mais on voit en même temps
que l'homme est mis de côté.
Le premier homme est mis de côté. Le second
est introduit. Et aussi dans l'air,
on voit ces actions de Dieu
avec beaucoup de patience. Il prend son
temps pour ça, pour nous préparer
pour lui-même. Que le Seigneur nous
bénisse donc ainsi pour être prêt,
pour être utile dans son service.
Puis avant de terminer,
juste une pensée, verset 38.
À la fin, on voit donc une coupe
pleine d'eau. Puis ainsi, Dieu veut
nous remplir aussi, avec
cette bénédiction de l'Esprit. Dans
Jean 4, on voit que
l'Esprit est venu présenter
les choses de Dieu, les choses
célestes. Afin que
nous puissions donner une réponse dans l'adoration.
On a parlé de l'adoration ce
matin. Mais aussi pour que nous puissions
bénir les autres. Dans chapitre
7 de Jean, on voit que cette eau
peut sortir maintenant d'eux.
Mais il faut d'abord être rempli.
Donc d'un côté, on voit revêtu
de l'Esprit pour ce service
public, mais aussi rempli
de l'Esprit. Cette eau,
on parle de coupe d'eau.
C'est être plein de l'Esprit.
Donc on a beaucoup d'aspects différents
dans ces images-là
qui nous parlent de Christ. On va voir
d'autres images dans chapitres 7 et 8
que le Seigneur nous aide à être
ses fidèles disciples. Est-ce qu'il y a encore
des questions? …
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…
Et Jérusalem, qui est Jédéon, se leva de bonheur, et tout le peuple qui était avec lui.
Ils campèrent près de la source de Harod, et il y avait le camp de Madian au nord du côté de la colline de Morée dans la vallée.
Et l'Éternel dit à Jédéon, le peuple qui est avec toi est trop nombreux pour que je livre Madian en leurs mains,
de peur qu'Israël ne se glorifie contre moi, disant, ma main m'a sauvé.
Et maintenant crie aux oreilles du peuple, disant, quiconque est peureux et tremble, qu'il s'en retourne et s'éloigne de la montagne de Galade.
Et vingt-deux mille hommes du peuple s'en retournèrent, et il en resta dix mille.
Et l'Éternel dit à Jédéon, le peuple est encore nombreux, fais-les descendre vers l'eau, et là je te les épurerai.
Il arrivera que celui dont je te dirai, celui-ci ira avec toi, celui-là ira avec toi, et que chacun de qui je te dirai, celui-ci n'ira pas avec toi, celui-là n'ira pas.
Il fit descendre le peuple vers l'eau, et l'Éternel dit à Jédéon, quiconque lapera l'eau avec sa langue, comme lape le chien, tu le mettra à part,
et aussi tous ceux qui se courberont sur leurs genoux pour boire.
Et le nombre de ceux qui la pèrent dans leurs mains, en la portant à leur bouche, fut de trois cents hommes, et tout le reste du peuple se courba sur ses genoux pour boire l'eau.
Et l'Éternel dit à Jédéon, par les trois cents hommes qui ont lapé l'eau, je vous sauverai, et je livrerai Madian à ta main.
Mais que tout le peuple s'en aille, chacun en son lieu, et les trois cents hommes prirent en leurs mains les vivres du peuple et ses trompettes.
Et Jédéon renvoya tous les hommes d'Israël, chacun à sa tente, et retint les trois cents hommes.
Or le camp de Madian était au-dessous de lui, dans la vallée.
Il arriva cette nuit-là que l'Éternel lui dit, Lève-toi, descend au camp, car je l'ai livré en ta main.
Et si tu crains d'y descendre, descend vers le camp, toi épuera ton jeune homme, et tu entendras ce qu'ils diront, et ensuite tes mains seront fortifiées, et tu descendras au camp.
Et il descendit, lui épura son jeune homme aux avant-postes des hommes armés qui étaient dans le camp.
Et Madian et Amalek et tous les fils de Laurien s'étendaient dans la vallée, nombreux comme des sauterelles, et leurs chameaux étaient sans nombre, en multitude comme le sable qui est sur le bord de la mer.
Et Jédéon arriva, et voici un homme racontait un songe à son compagnon, et il disait, Voici, j'ai songé un songe.
Et voici un gâteau de pain d'orge roulait dans le camp de Madian, et il arriva jusqu'à la tente et la heurta.
Et elle tomba, et il la retourna sens dessus dessous, et la tente était là renversée.
Et son compagnon répondit et dit, Ce n'est pas autre chose que l'épée de Jédéon, fils de Joas, homme d'Israël.
Dieu a livré Madian et tout le camp en sa main.
Et il arriva que lorsque Jédéon entendit le récit du songe et son interprétation, il se prosterna.
Et il retourna au camp d'Israël et dit, Levez-vous, car l'Éternel a livré le camp de Madian en votre main.
Il divisa les trois cents hommes en trois corps, et il leur mit à tous des trompettes à la main, et des cruches vides, et des torches dans les cruches.
Il leur dit, Regardez ce que je vais faire, et faites de même.
Voici quand j'arriverai au bout du camp, alors ce que je ferai, vous le ferez de même.
Et quand je sonnerai de la trompette, moi, et tous ceux qui sont avec moi, vous aussi vous sonnerez des trompettes autour de tout le camp,
et vous direz, Pour l'Éternel et pour Jédéon.
Et Jédéon et les cent hommes qui étaient avec lui arrivèrent au bout du camp au commencement de la veille du milieu de la nuit.
On venait seulement de placer les gardes, et ils sonnèrent des trompettes et brisèrent les cruches qu'ils avaient à la main,
et les trois corps sonnèrent des trompettes et brisèrent les cruches.
Ils tenaient dans leur main gauche les torches et dans leur main droite les trompettes pour sonner et criaient, L'épée de l'Éternel et de Jédéon.
Ils se tenaient chacun à sa place autour du camp, et tout le camp se mit à courir et à pousser des cris et à fuir.
Et les trois cents hommes sonnèrent des trompettes, et l'Éternel tourna l'épée de chacun contre son compagnon dans tout le camp.
Et le camp s'enfuit jusqu'à Betsita, vers Serrera, jusqu'au bord d'Abel-Mehola près de Tabac.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
Voilà, je ne peux pas répéter tout ce qu'on a vu jusqu'ici dans le livre des juges, même pas les grandes lignes,
mais je mentionnerai quand même quelques points.
On a vu que le peuple de Dieu a manqué dans leur amour.
Et nous avons vu le parallèle avec l'histoire de l'Église et aussi souvent avec notre propre histoire.
Le déclin commence par un manque d'amour.
Comme le Seigneur le dit dans l'Apocalypse 2,
J'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour.
C'est là le point de départ du déclin.
On a vu aussi qu'un deuxième principe dans Juge 2,
cette génération après Jésus, après les anciens, n'avaient pas de connaissances,
n'avaient pas la relation d'amour avec Dieu et ainsi pas de connaissances.
Et dans Osée, le Seigneur dit, mon peuple périt à cause du fait qu'ils n'ont pas de connaissances.
Donc on a vu que c'est un deuxième principe.
Pas d'amour, pas de connaissances.
Et un troisième principe, on a vu aussi pas d'obéissance.
Ils n'avaient pas d'obéissance, ils ont suivi leur propre pensée.
Et à la fin du livre des juges, cet élément-là est encore souligné par deux histoires qui sont ajoutées au livre.
On a donc l'introduction qui donne ces trois principes que j'ai mentionnés.
On a les sept cycles.
Et puis à la fin, un supplément qui donne en deux histoires cette conclusion
que tout le monde faisait ce qui était droit dans leur propre jeu.
Il n'y avait pas de roi en Israël.
C'est la conclusion du livre, c'est aussi le supplément.
On a ces trois grands parties.
On est maintenant au milieu de ce livre qui présente ces sept cycles.
Et on se rappelle, dans les chapitres 2 et 3, on a vu,
ces cycles-là, ça commence par la désobéissance,
puis le Seigneur envoie l'ennemi,
le peuple crie à l'éternel,
le Seigneur suscite un sauveur qui devient un juge plus tard,
et puis ils sont sauvés,
et puis plus tard ils retombent dans la mort.
C'est donc le cycle qui se répète.
C'est ainsi que le livre a été composé.
Donc cette introduction, puis ces sept cycles, et puis le supplément.
Ils ont renié leur héritage.
On a parlé de l'héritage,
que ce beau, ce bel héritage nous parle, pour nous,
des choses célestes qui sont notre héritage.
Donc il faut toujours voir ces choses-là dans cette lumière-là,
pour l'interprétation.
Ils ont renié leur identité.
Ils étaient le peuple de Dieu,
mais ils se sont mélangés avec une nation apostate, vraiment,
qui avait rejeté la lumière de la Création,
rejeté les droits du Créateur.
Ils n'avaient aucun lien avec Dieu comme Créateur,
ni avec Dieu comme Rédempteur.
Mais le peuple qui avait ce lien-là,
avec Dieu le Créateur et le Rédempteur,
ont renié leur identité en s'associant à ces nations que nous avons vues.
Et ainsi ils ont renié aussi leur Dieu,
leur relation avec Dieu.
On peut voir facilement que ces choses s'appliquent à nous aussi,
pas seulement à l'histoire de l'Église,
mais aussi très pratiquement à nous.
Est-ce que nous aimons le Seigneur vraiment?
Est-ce que nous jouissons de cette relation avec Dieu,
une relation d'amour, une relation de vraie connaissance?
Est-ce que nous n'ayons pas vraiment
la signification de cet appel céleste,
de cet héritage céleste?
Qu'est-ce qu'on fait de notre identité?
Est-ce que c'est clair que notre identité est différente
de toute la profession chrétienne?
Tout cela sont des questions importantes
qui se posent en étudiant ce livre.
On a douze juges dans ce livre,
et puis il y en a encore deux dans le livre de Samuel,
Élie et Samuel.
Donc ça donne quatorze juges.
C'est déjà de la part de Dieu aussi un témoignage complet.
Deux fois sept juges,
un témoignage de sa grâce souveraine.
On a vu la responsabilité de l'homme.
Si vous voulez suivre cette ligne-là,
de la responsabilité de l'homme,
on voit des manques partout.
Mais il y a toujours aussi cette ligne
de la grâce souveraine de Dieu.
Ce sont quelques principes généraux
que j'aimerais juste répéter.
Ainsi, on voit aussi beaucoup de leçons
pour nous à l'école de Dieu.
Chaque phase nouvelle
introduit des remèdes nouveaux.
On a vu que l'ennemi change de tactique,
l'ennemi change de caractère.
Il y a sept ennemis aussi
qui sont différents.
Chaque fois, on doit donc apprendre
à l'école de Dieu quelle est la réponse
de la part de Dieu en rapport
avec cette attaque de l'ennemi.
On a vu dans chapitre 6 le caractère
de l'ennemi. Je ne peux pas répéter
ce caractère madien
qui est lié dans un sens
familial au peuple de Dieu.
Ainsi, on peut penser
à la profession chrétienne si on l'applique.
Nous sommes liés à la profession
chrétienne par le fait qu'on
se nomme selon le nom de Christ.
Mais on voit que beaucoup
dans cette profession chrétienne
n'appartiennent pas au vrai peuple de Dieu.
Par contre, ils ont un lien extérieur
avec le peuple de Dieu.
C'est là le danger. On a pensé aux
théologiens modernes, les théologiens libéraux
qui ne sont pas nés de nouveau,
qui ont le nom de chrétien
mais qui attaquent le vrai peuple de Dieu,
qui ôtent la nourriture. On a vu ici
une attaque spéciale pour ôter
la nourriture que Dieu donne
dans le pays à son peuple.
C'est ce qu'on a vu un peu dans chapitre 6
que cet ennemi se lie
aussi à d'autres ennemis,
Amalek et les fils de Laurien.
La prochaine fois, Dieu voulant,
on va parler un peu de la signification
prophétique pour Israël dans le futur.
Ce soir, on applique
ces choses surtout à nous-mêmes.
Avant qu'on commence,
j'aimerais encore mentionner
un point général.
On a vu que le Seigneur se sert
de bien des signes en rapport
avec Jédéon. Aujourd'hui aussi, il y a
beaucoup de gens qui mettent
beaucoup d'emphase sur des signes.
Mais ça, c'est différent. Lorsque le Seigneur
donne des signes, c'est pour
confirmer la foi
qu'il y a là déjà. Aujourd'hui, les gens demandent
des signes et aussi les juifs, dans le
temps du Seigneur Jésus, ont demandé des signes.
Mais c'était dans leur incrédulité
qu'ils ont demandé des signes.
Dieu ne donne jamais la foi
par des signes. Si Dieu donne des signes,
c'est pour confirmer
la foi. On a vu
dans le cas de Jédéon, la foi est là.
Et puis Dieu confirme cette foi
en donnant des signes.
Ce n'est pas que Dieu a besoin
de donner ces signes, c'est Jédéon
qui avait besoin de ces signes-là. Mais Dieu,
dans sa grâce, donne ces signes pour
confirmer chaque fois la foi
de Jédéon et de le diriger
sur ce pas, sur ce sentier de
la foi. Donc, on a vu que
cette histoire-là, c'est bien littéral.
Ce n'est pas juste une fantaisie ou
une belle histoire, mais
c'est vraiment une histoire réelle
qui s'est passée et on
l'accepte comme telle, littéralement.
On l'accepte aussi dans le sens de 1
Chrétien 10 comme une histoire
qui a été écrite surtout
pour nous, en vue du peuple
de Dieu qui est maintenant
sur la terre. 1 Chrétien 10 montre
ce principe. Et puis ainsi, ces choses
s'appliquent aussi à nous-mêmes, personnellement.
Pas seulement au peuple de Dieu en général.
L'histoire du peuple de Dieu,
Apocalypse 2 et 3, on a vu un parallèle
avec Juges 6 et 7,
avec Pergam. Je ne peux pas répéter
ça maintenant, mais on peut
en parler après. Si vous avez
des questions, vous pouvez les noter.
Et puis, ces choses-là nous
parlent donc à nous-mêmes,
à chaque rassemblement et à chaque
âme individuellement. On a vu
comment Dieu a préparé
Gédéon. Dans cet état
où le peuple a crié,
Dieu a envoyé un prophète
pour parler à leur conscience
et puis Dieu appelle
Gédéon. Après cet appel-là,
on voit la réaction de Gédéon.
Il est devenu un adorateur
en donnant ce sacrifice ou
ce repas que Dieu a changé
ou l'ange de l'éternel a changé
dans un sacrifice. Puis il a
construit, bâti un hôtel,
Jehovah Shalom. C'est aussi
l'adoration. Et puis il a
bâti un hôtel dans
le village. C'était encore
plus clair, un témoignage,
mais aussi une forme d'adoration.
L'adoration et le témoignage vont ensemble.
Puis on a vu comment
la tribu est devenue prête
pour suivre Gédéon.
Mais il y avait encore
d'autres préparations.
On a vu que Dieu donne ces deux signes
en rapport avec la toison
de l'aine dans l'air.
On a vu que ça parle de l'état d'Israël
ou de l'état des résidus
comme Gédéon. Mais ça parle
aussi du vrai Gédéon,
du Seigneur Jésus lui-même.
Et puis après ces deux signes,
Jérusalem continue encore
ou Gédéon continue encore
à l'école de Dieu avec ses préparations.
Mais maintenant un rapport
avec le peuple. Donc d'abord c'était des
préparations personnelles et puis
sa place dans sa famille, dans son village.
Et puis il appelle
le peuple pour le suivre. Puis là
le Seigneur donne ces deux signes de la
toison. Mais là il y a encore d'autres
préparations en rapport avec le peuple
pour préparer Gédéon et
les fidèles pour l'attaque
maintenant. Donc chapitre 7,
il se leva de bonheur. On a vu ça
déjà dans le chapitre 6 aussi.
C'est une bonne habitude
aussi pratiquement. Et tout le peuple
qui était avec lui. Donc ça parle de
cette énergie qu'il avait
pour suivre le Seigneur.
Ils étaient prêts. Ils campèrent
près de la source d'Arod. C'est
dans la vallée de Gézréel au nord
du pays. Et puis
le nom de cette source Arod
veut dire tremble ou tremblement.
Ça montre aussi l'état du
peuple. L'état du peuple était
et Gédéon aussi, même lui
il avait peur, verset 9,
si tu crains, verset 10.
Donc on voit que c'était vraiment un élément
réel dans leur état.
Il avait encore peur. Et
nous voyons dans Esaïe 8 et aussi dans
1 Pierre 3, je pense, qu'on
ne devrait pas craindre.
Pas avoir la même peur.
C'est un moyen de l'ennemi
pour régner sur nos consciences
ou régner sur le peuple de Dieu.
Cet élément de peur. Donc Dieu
fait tout pour que cette peur
soit ôtée. Mais on voit
que dans cet état-là, le peuple n'est pas prêt
pour attaquer.
Et on voit dans le verset 2, l'Éternel
dit à Gédéon, le peuple qui est avec toi est
trop nombreux. Donc il y a deux choses à remarquer.
D'un côté, cet élément
de peur, à cause de cela,
il était incapable
d'attaquer. Mais de l'autre côté,
le peuple comme tel
était sur un niveau tellement
bas que si
le Seigneur avait donné
la victoire à tout le peuple,
ce peuple avait réclamé
la victoire pour lui-même. Il n'avait pas
honoré Dieu dans la victoire. C'était donc
l'orgueil. Donc d'un côté, peur,
mais en même temps, un élément
d'orgueil. Ça va souvent ensemble.
C'est très remarquable.
Il avait peur, mais en même temps,
il n'était pas capable vraiment
d'avoir la victoire parce qu'il n'aurait
pas glorifié Dieu. Il aurait dit,
verset 2, Dieu dit
de peur qu'Israël ne se glorifie
contre moi. Au début de l'histoire
d'Israël dans le pays, dans Joseph 7,
on voit que le peuple
n'était pas dans un bon état. C'était
l'orgueil aussi. Et là, ils l'ont dit,
ce n'est pas nécessaire que tout le peuple aille
pour attaquer. Il faut seulement
envoyer un petit groupe. Mais là, c'était
aussi l'orgueil. Et puis là,
on voit aussi dans Joseph 7 que le
peuple n'était pas dans un bon état.
Ils n'avaient pas jugé le mal au milieu
d'eux. Ils ne savaient pas. Mais ils étaient
quand même affectés par le mal. Et puis leur
état n'était pas bon non plus. Ici,
c'est l'inverse dans un sens.
Ici, le peuple
serait prêt pour attaquer,
mais il ne donnerait pas la gloire
à Dieu. Puis c'est toujours un danger
si Dieu se sert de nous, que nous
ne donnions pas la gloire à lui. Dieu
se sert de bien des instruments. On lit
de Nebuchadnezzar,
Daniel 3, Daniel 4,
on voit aussi dans Jérémie
que Dieu s'est servi de Nebuchadnezzar.
Mais Nebuchadnezzar s'est glorifié.
C'est un orgueil contre Dieu.
On le lit aussi dans Isaïe 10,
le roi d'Assure qui s'est
glorifié contre Dieu qui avait
commandé le roi d'Assure.
Et donc, cet élément est bien réel
aussi au milieu du peuple de Dieu.
Et Dieu fait tout pour éliminer
cet élément d'orgueil. On le voit
dans la vie de l'apôtre Paul de
2 Corinthians 12. On va revenir
à 2 Corinthians 12, un peu plus loin.
Mais là, Dieu permet donc tout un exercice
pour qu'il ne s'enorgueillisse
pas à cause des révélations
que Dieu lui avait données. Donc c'est vraiment
quelque chose qui est réel
et qui doit être jugé.
On ne peut pas être utile
à l'école de Dieu lorsqu'on
n'a pas encore jugé
cet orgueil. Aussi dans Deuteronome
8, on lit que Dieu va donner
toutes ses bénédictions et puis
il dit que le peuple ne devrait pas
s'enorgueillir à cause
de toutes ses bénédictions. On pourrait même
s'enorgueillir et devenir fier
à cause de toutes les bénédictions que le Seigneur
nous a données. On le voit dans les Corinthiens.
Ils étaient fiers de leurs dents.
Ils avaient reçu tout de Dieu.
Ils n'avaient aucune raison pour être fiers.
Verset 3, « Ma main m'a
sauvée. » Donc, au lieu de donner
la gloire à Dieu, lui
il sauverait. Verset 7,
c'est eux qui diraient « Ma main m'a
sauvée. » Donc, ici, c'est
négatif. Dans le chapitre 6,
nous avons vu une attitude
de débonheur, d'humilité
de Gédion. Gédion dit
dans le verset 36 du chapitre 6,
« Si tu veux sauver Israël par
ma main, comme tu l'as dit,
voici je mets une toisson de laine
dans l'air. » Ça, c'est la bonne attitude.
Il ne cherche pas sa propre gloire.
Et puis ici, c'est la même expression
« Ma main m'a sauvée. » Mais c'est
dans l'orgueil. Et puis Dieu ne
peut pas accepter ça. C'est
pour ça que Dieu va mettre
le peuple au test. Verset 3, « Crie
haut aux oreilles du peuple, disant
quiconque est peureux et tremble,
qu'il s'en retourne. » C'était une
provision que Dieu avait donnée dans
Deuteronome 20, verset 8, où le
peuple, en se préparant pour l'attaque,
pour la guerre, ceux qui avaient
peur pouvaient donc rentrer.
C'était une provision que Dieu avait donnée, selon
l'instruction de Deuteronome
aussi. Et puis, nous avons besoin
au lieu d'être peurs, d'être
forts, de nous fortifier
dans le Seigneur. Comme un chrétien,
Cèse, le dit, « Soyez des hommes. »
Dieu veut que le peuple soit
caractérisé par le vrai homme,
le Seigneur Jésus. Que nous soyons
des hommes. Et en même temps, donc, dans
la confiance de Dieu. Ça, c'est le secret.
La confiance en Dieu.
Et ces deux choses, on trouve aussi dans 1,
pierre 3. D'un côté, la peur,
la crainte qui ne passe l'endieu.
De l'autre côté, la confiance, en
donnant toute la place au Seigneur Jésus
dans nos vies. Voilà.
22 000 hommes du peuple
s'en retournèrent. Quel impact cela
a eu, probablement, sur le restant du
peuple? Non, ils n'étaient pas découragés.
Même après le départ de
22 000. Peut-être
eux avaient peur aussi, sous l'influence
de l'idolâtrie. Je pense que
tout cela va ensemble. Eux voulaient
se débarrasser de ce joug,
mais probablement ils étaient encore sous l'influence
de l'idolâtrie. Et à cause de ça,
le Seigneur ne pouvait pas se servir d'eux.
Verset 4. L'Éternel dit à Gidéon,
le peuple est encore nombreux.
Donc ici, c'est le deuxième test.
Fais-les descendre vers l'eau,
et là, je les épurerai.
Maintenant, il y a encore un test
plus profond. Cette
purification parle encore
plus de la bonne attitude.
La
question est maintenant, est-ce qu'ils
sont vraiment consacrés,
prêts? Ils appartiennent au peuple de Dieu,
ils n'ont pas peur, ils ne sont pas liés
à l'idolâtrie. On peut
énumérer toute une liste. Ils sont corrects
à bien des égards. Ce sont des vrais croyants,
tout cela. Mais, il manque
une chose. Dans Philippiens 3,
on lit que l'apôtre dit,
je fais une chose. C'est
ce dévouement que Gidéon avait,
que les trois saints hommes avaient,
mais le restant n'avait pas ce dévouement.
Le restant a cherché les choses
de la terre, les choses qui étaient bien correctes.
Il n'y a rien contre ça. Mais ils n'étaient
pas vraiment consacrés à Dieu.
Et c'est ça le test. Et je vois dans Malachie 3
aussi un rapport avec un résidu
que Dieu teste toujours.
Il les met au test pour
les purifier, pour qu'ils soient
vraiment consacrés. De Timothée 2,
on voit la même chose. Au sein de la
chrétienté, c'est maintenant une question d'être
pur, d'être purifié.
Donc, cette purification
extérieure et intérieure, c'est
l'œuvre de Dieu pour préparer
un résidu. Et la grande question pour nous
ce soir, c'est est-ce qu'on appartient à ce
résidu? Ce n'est pas seulement la question
est-ce qu'on est chrétien? Est-ce qu'on est né de nouveau?
La question qui se pose ici pour être
un vainqueur, ça va plus loin, c'est
est-ce qu'on est pur? Est-ce qu'on est pur
dans les yeux de Dieu, pratiquement? Et ça
répond à 2 Timothée 2, si vous voulez
lire ça à la maison. Intérieurement, extérieurement,
on peut penser aussi
à cette œuvre de Dieu dans Malachie 3
pour purifier ce résidu,
pour qu'il puisse répandre à ses pensées.
C'est ça que Dieu veut, qu'on répande
à ses pensées. Et là,
si on est en accord
avec les pensées de Dieu pratiquement,
là il peut se servir de nous. Donc c'est juste
un petit résidu qui sort maintenant.
Seulement 3% de ces 10 000
et seulement 1%, au moins
de moins qu'1%, de
toute l'armée qui était prête au début. Comparé
avec la multitude de l'ennemi, l'ennemi
avait 135 000
à peu près, dans le chapitre vide.
Donc un petit groupe en rapport avec
la multitude de l'ennemi, c'est incroyable.
Maintenant, juste une petite parenthèse.
On voit dans le livre de Jus, que
Dieu se sert des instruments
humbles et peut-être même
maladroites. On a vu ça avec
Ehud, Othniel. Othniel était plus jeune.
Ehud était gaucher.
Barak avait peur.
Déborah était une femme.
Et ainsi, Gélion était
le plus petit. Et ainsi, on voit que
Dieu se sert des instruments humbles
qui ne sont pas grands
dans les jeux de Dieu. Un peu selon
un chrétien. Deuxièmement,
on voit que Dieu diminue le
peuple qui est impliqué dans les victoires.
Dans les jours de Barak, c'était encore
10 000 soldats. Ici, Dieu
dit 10 000, c'est trop. Pourquoi?
Justement à cause de cette question-là
que le peuple ne se glorifie pas
contre moi. On voit que l'état général
du peuple devient plus bas chaque
fois. Et plus tard, c'est seulement
une personne, c'est Samson, à la fin de ce
livre-là, c'est seulement une personne
de laquelle Dieu se sert.
C'est Gélion avec 300 hommes.
Mais dans Samson, c'est seulement
Samson. Donc, c'est ça aussi
qui montre le déclin dans le
peuple de Dieu. On ne voit plus
ici, donc, cette unité
du peuple comme au début, dans les
jours du jeu juif. Et aussi, dans nos jours,
on ne voit plus cette unité
merveilleuse qu'on a vue dans le livre des actes.
Et Dieu ne peut plus se servir
des mêmes méthodes qu'au
début du livre des actes.
Verset 5, c'est le test maintenant.
C'est la troisième fois que l'Éternel
parle à Gélion. Dans
ce paragraphe, verset 1 à
8, on voit quatre fois que l'Éternel
dit à Gélion. Et je pense, douze
fois dans l'histoire de Gélion, on lit
l'Éternel dit à Gélion, ou parle
à Gélion. Donc, il y avait une bonne communication
entre l'Éternel et Gélion
que le Seigneur nous donne aussi, cette attitude
de pouvoir recevoir
cette communication. C'est vraiment
donc un jour de petites choses,
comme aussi dans nos jours.
Pour moi, j'ai lié
ce principe avec 2 Timothée
2, aussi une autre référence à 2 Timothée
2, verset 4,
où il est dit d'un soldat
qui ne devrait pas être
2 Timothée 2, verset 4.
Nul homme qui va à la guerre
ne s'embarrasse dans les affaires
de la vie, afin qu'il plaise
à celui qui l'a enrôlé pour la guerre.
Ça, c'est le parallèle avec notre histoire
dans juges 7.
C'est le test ici. Les autres
étaient trop
impliqués dans les affaires
de la vie. Ils se sont courbés,
ils se sont mis là, sur leurs genoux, pour boire
l'eau. Ça, c'est donc l'exemple
qu'on ne devrait pas suivre. L'exemple
qu'on devrait suivre, c'est qu'on
ne soit pas embrassé
dans les affaires de la vie. Et puis,
ce sont seulement les 300 hommes qui étaient
tellement dévoués pour plaire le Maître
qu'ils ont la paix.
Le deuxième point en rapport avec ceci,
c'est l'exemple du Seigneur Jésus, parce que
c'est exactement la même pensée
qu'on lit dans le psaume 110
du Seigneur Jésus, qu'il
boirait ainsi sur le chemin.
Donc, il faut réaliser que
ces choses nous parlent des bénédictions terrestres.
On a besoin de la nourriture. On a besoin
des bénédictions terrestres.
Mais la question est, comment
on se sert de ces choses-là
juste pour mourir et puis
pour plaire le Seigneur? Dans le psaume
110, verset 7,
il boira du torrent
dans le chemin. Donc, il est tellement
dévoué au service de Dieu,
il est dans le chemin. C'est le chemin de la
volonté de Dieu, le chemin pour glorifier
Dieu. C'est pourquoi il lèvera haut
la terre. Donc, il se sert
de l'eau en passant.
C'est ça la pensée. On a
un emploi. On a
bien des choses, des bénédictions terrestres.
On se sert de cela
en passant. C'est ça la pensée.
Pas qu'on but en soi. Le but,
c'est qu'on glorifie Dieu. Le but,
c'est qu'on soit prêt pour le service,
qu'on soit vraiment
100% disponible
pour le Maître, pour plaire le Maître.
C'est ça le point. Et ici, on voit que seulement
trois saints étaient prêts.
Et puis, c'est très beau de voir
qu'une caractéristique du Seigneur Jésus
se voit donc dans cette attitude.
Et c'est ça que Dieu veut voir aussi en nous,
en vous et moi. Ce même dévouement
qu'on voit dans Timothée, dans Paul,
dans Gidéon. Tous ces vainqueurs
dévoués aux intérêts de Dieu.
Philippiens 3, on pourrait lire avec ça.
Éphésiens 5, verset 2,
on voit le même dévouement
qu'on voit dans Christ, que ce dévouement
soit maintenant en vous et moi.
Le même caractère. Pour ainsi dire,
la mentalité de Christ, la pensée de Christ,
que ce soit en nous.
On pourrait lire aussi quelques passages
d'un Chrétien 7, mais on n'a pas le temps,
où il parle de ces choses-là, je pense versets 29
et 30, où il parle de ces mêmes principes.
Il parle du mariage,
il parle des enfants, des bénédictions terrestres.
Et puis là, il place tout cela
dans la bonne perspective.
Verset 6,
le nombre de ceux qui la perdent dans leurs mains
en la portant à leur bouche
fut de 300 hommes.
Donc, on voit ici l'œuvre de Dieu
dans ces 300 hommes. C'est une œuvre de Dieu
pour les préparer ainsi. Il faut une œuvre de Dieu
en nous aussi pour nous préparer pour un tel
service, un tel dévouement
pour être de vrais disciples du Seigneur Jésus.
Et ainsi, pur.
Pur pour le service, pur pour être
un vase pour le maître.
C'est pour ça qu'on voit dans la deuxième partie du chapitre
la question des vases ou des cruches.
Ça va tout ensemble. Les cruches doivent être
vides d'eux-mêmes pour être
remplies du Seigneur Jésus, remplies
de ce trésor. Il est dit ici,
je pense, qu'ils boivent
comme le chien. Dans Matthieu 16,
on voit cette femme, et aussi dans Marc 7,
je pense, cette femme cananéenne,
elle a pris la place du chien
pour recevoir les miettes
de la table, pour recevoir les bénédictions
de la grâce souveraine de Dieu.
Ça, c'est la bonne attitude. Et on voit qu'ici,
le but de ce test, de cette épreuve,
est que Dieu s'assure des hommes
utiles pour le maître, qu'ils soient
100% disponibles, sans aucun
empêchement. Mais c'est en même temps
une grande épreuve pour Gélion aussi.
Maintenant, il doit attaquer l'ennemi
avec 300 hommes. Et c'est pour ça,
je pense, que Dieu répète dans le verset 7,
« Par les 300 hommes
qui ont lapé l'eau,
je vous sauverai. » Donc Dieu confirme
maintenant son plan et reconfirme
qu'il va
sauver le peuple par ces 300 hommes.
Et c'est un peu comme on lit dans
1 Samuel 14 avec Jonathan.
Jonathan a dit que Dieu, c'est la même chose
pour donner le salut,
pour nous sauver par
beaucoup d'hommes ou par peu d'hommes.
Là, on voit que Jonathan, avec
son ami, était
le seul instrument dans la main de Dieu pour avoir
la vigoire. Donc, c'est vraiment une question
de foi, mais aussi
d'être dévoué, d'être
disponible, 100% disponible
pour le maître. Et ainsi, en même temps,
réaliser la toute-suffisance de Dieu.
Ça va ensemble. La toute-suffisance de
Dieu est là, est toujours disponible.
Mais si nous sommes trop remplis de nous-mêmes
ou remplis d'orgueil,
ou nous nous confions à nous-mêmes,
Dieu ne peut pas s'y aider.
Parce qu'il faut être absolument vide
pour que Dieu puisse donner
de ses propres ressources,
qu'il puisse nous remplir de ses propres
ressources. Là, c'est donc une question
de foi, comme nous voyons dans Gélion
et aussi dans Jonathan, et ces 300
hommes qui étaient maintenant approuvés
par Dieu. Ça, c'est un autre aspect.
C'est l'approbation de Dieu. Ils sont là.
La foi, vrai, une bonne attitude
spirituelle, mais c'est l'approbation
de Dieu. C'est Dieu qui dit, par eux, je
vais vous sauver. Et c'est vite, les 300
hommes prirent en leurs mains les vivres
du peuple. Ça, c'est maintenant un autre aspect.
Vous vous rappelez que le peuple était très pauvre.
Le peuple était appauvri.
Le peuple avait beaucoup de peur,
mais manquait de nourriture.
Ici, ces 32 000
soldats
ont laissé, au moins les
10 000, ont laissé leurs
vivres, donc la nourriture, à la disposition
de ces 300 hommes. Et on voit
donc qu'il y a maintenant beaucoup de nourriture disponible
pour eux. Et ça, c'est aussi un
élément à souligner. On a besoin
d'être bien nourri avant le combat.
Donc, on a besoin d'être dévoué.
On a besoin d'être préparé à l'école de Dieu
pour avoir l'armure, mais il faut aussi
être bien nourri. Et nous approprier
ces choses. Donc,
prirent en leurs mains, ça veut dire
qu'ils se sont appropriés de ces choses.
C'est la nourriture, mais ce n'est pas
tout. Et ces trompettes.
Les capitaines
avaient les trompettes. Maintenant,
toutes les trompettes, qui étaient donc disponibles pour tout le peuple,
sont avec les 300.
Donc, les 300 représentent un
résidu, mais avec ce résidu
sont toutes les ressources. La nourriture est là.
Le témoignage est là. C'est ça, la pensée
de Dieu. Et puis, la place des trompettes
est très importante. On va revenir à ça
un peu plus loin. On voit aussi dans le livre de
Néhemi que Néhemi avait avec lui
celui qui avait la trompette.
C'est pour rassembler le peuple. La trompette
est importante pour le combat.
Pour rassembler le peuple, on voit beaucoup de
raisons pour les trompettes d'un nombre
dix. Si vous voulez lire
le nombre dix, on voit au moins quatre raisons
pour les trompettes. Pour rassembler le peuple,
pour la guerre, aussi pour
les fêtes et ainsi la fonction
des trompettes est très importante.
Ça va rassembler ici donc avec l'attaque
et avec ce témoignage qu'on va voir
un peu plus loin. Et à la fin du verset 8,
on voit donc le camp en bas, dans la
vallée. Donc, Gédéon et ses hommes
voyaient le camp vraiment
comme il était, le camp de l'ennemi.
Verset 9. On peut comprendre que Gédéon
peut-être l'a douté dans son cœur, on ne sait
pas, mais Dieu prend l'initiative
de nouveau. Il donne la direction
aussi. Il dit, lève-toi. Donc,
Dieu a beaucoup de patience.
Il donne l'énergie à Gédéon
qu'il puisse se lever. Et puis, il va encore
confirmer maintenant par un autre moyen
que le combat sera une victoire.
Il donne maintenant
ce songe à ce
soldat. On va lire ça.
Il dit, car je l'ai livré en ta main.
Donc, peut-être Gédéon dans son cœur
avait encore un peu de peur, on ne le sait pas.
En tout cas, il faut réaliser
qu'en nous-mêmes, on n'est pas meilleur que les
22 000 hommes qui se sont rentrés
à cause de leur peur. Même si on est
un vainqueur, si on est élevé à
l'école de Dieu, il faut toujours réaliser
qu'en nous-mêmes, on n'est pas meilleur. C'est ça qu'on voit
ici dans Gédéon. Dieu le sait. Puis Dieu va
confirmer maintenant la foi de Gédéon.
On lit aussi dans 2 Timothée 1.
Je l'ai mentionné déjà. On peut
placer 2 Timothée à côté du juge.
On peut placer aussi le livre de Jean, l'Évangile
selon Jean, à côté du juge,
pour d'autres raisons. Mais 2 Timothée
1 nous parle de cet esprit
que Dieu ne nous a
pas donné un esprit de peur, mais
de puissance. Donc,
c'est ça que Dieu veut nous donner aussi.
Si tu crains de descendre, descend vers
le camp, toi et Pura. Pura
veut dire croissance. C'était son jeune
homme. C'était donc
une autre génération qui va suivre. C'est un peu
comme Paul et Timothée. Et Dieu
veut toujours impliquer la prochaine génération.
Il y a encore des enfants ici
qui sont très jeunes, des enfants qui sont
déjà plus avancés. Et c'est le
plan de Dieu d'impliquer la prochaine
génération. C'est très important à
réaliser que Dieu a une place pour tous.
Pas seulement pour ces 300 hommes.
Et on va voir un peu plus loin, peut-être la prochaine
fois, que Dieu se sert même
de ces 10 000 et de ces 22 000
ans plus tard. Mais pour cette attaque
initiale, Dieu se sert de ces
300 hommes. Peut-être Pura, il faisait
partie de ça. Donc, Pura était très
près de Gédéon.
Son nom veut dire aussi « fructueux ».
Donc, Dieu veut avoir
ce même élément aussi en nous.
Cet élément de croissance, d'être fructueux,
de produire quelque chose pour Dieu.
Sur ces 11, tu entendras ce qu'ils diront
et ensuite, tes mains seront
fortifiées. C'est ça. Gédéon
avait besoin encore de cette
force que Dieu donne par
cet encouragement. Dieu veut toujours
fortifier nos mains pour être prêt pour l'attaque.
On voit l'œuvre de Dieu. Juste une petite parenthèse.
Dans ce songe-là, on voit vraiment une œuvre
de Dieu. Que ce soldat
était prêt pour ça et qu'il était
convaincu de ça. C'était déjà une œuvre de Dieu.
On le voit dans Josué 2 avec
Rahab, où on voit l'œuvre
de Dieu et elle était toute prête pour
accepter le peuple de Dieu lorsque
ces deux espions sont venus. On voit aussi
la providence de Dieu. C'est très remarquable de
voir que ce moment-là où Gédéon
descend avec son
jeune homme, que c'est exactement ce moment-là
que ce soldat du
camp des Madiens a eu ce songe, qu'il se
réveille, qu'il raconte ce songe
à son ami. C'est vraiment
spectaculaire. On voit là comment Dieu
est en contrôle. Un autre détail que j'aimerais
mentionner vers 12, que Madien
et Amalek s'étendaient dans la vallée.
Nombreux comptent des sauterelles. Je vais juste mentionner
ce point-là. On voit ça aussi dans les prophètes
que les
nations qui vont attaquer Israël,
on va revenir à ça la prochaine fois, Dieu voulant,
dans le psaume 83
et d'autres psaumes aussi dans les prophètes.
Il y a donc des références
à l'accomplissement prophétique de cette histoire.
Donc, on voit l'histoire littérale dans ces jours-là,
l'application spirituelle et morale pour nous
et l'application prophétique pour le futur.
On va revenir à ça la prochaine fois,
Dieu voulant. Donc, Jésus arrive
juste à la bonne tente. Il y avait
des milliers de tentes.
Dieu le dirige, qu'il soit là
à la bonne tente, le bon moment.
C'est incroyable. La providence de Dieu.
On voit quelque chose de pareil dans Daniel 6
où le roi ne pouvait pas dormir
et cette nuit-là, Dieu
lui parle. Encore plus clair dans
Esther 6 où le roi ne pouvait pas dormir
et puis là, le rouleau était
présenté. Il lit exactement
l'histoire concernant Mardoché.
C'est vraiment merveilleux. La providence
de Dieu. Verset 13,
c'est un très beau verset, très important
aussi. On voit ici la
question du pain d'orge
qui roulait dans le camp
de Madian. Verset 13. Voici
j'ai songé un songe et voici
un gâteau de pain d'orge.
Le pain d'orge était la nourriture
pour les pauvres. La valeur
d'un pain d'orge avait la
moitié de valeur comparée avec
un pain de blé
d'un blé plus
qu'est-ce qu'on dit, qui avait plus de valeur.
L'orge n'avait pas beaucoup de valeur.
Et ça, ça représente Gédéon. En lui-même,
il n'avait pas beaucoup de valeur. Il était le
plus petit de sa tribu,
de la maison de son père. Ça parle donc
de la petitesse, de la faiblesse.
On voit aussi dans 1 Chrétien 1 et 2
la petitesse, la faiblesse du peuple
de Dieu et aussi comment Paul
prend cette place aussi d'humilité,
de petitesse, de faiblesse dans 1 Chrétien 2.
Ça va ensemble.
Mais exactement là, Dieu se sert de nous.
Dans notre faiblesse, il peut se servir
de nous. Et vous voyez, ça se lit aussi
à la troisième partie de ce chapitre.
On a les cruches vides.
Lorsqu'on est vide de nous-mêmes, lorsqu'on réalise
notre faiblesse, comme Paul dans 2 Chrétiens 12,
il se glorifie dans
ses infirmités, afin que la
puissance de Dieu soit sur lui.
Donc, cet élément, on doit souligner
cette faiblesse, cette petitesse.
Mais il y a un autre élément qui s'ajoute à ça.
Où sont les vraies ressources pour attaquer l'ennemi?
C'est exactement ce gâteau
de pain d'orge. Vous voyez, le peuple
avait faim. Maintenant, Dieu introduit
quelque chose qui va donner la nourriture,
qui va terminer aussi tout le conflit.
Le conflit, on a parlé
aussi de ça, le caractère de Madian,
c'est le, en anglais, on dit strife,
c'est donc la dissension,
le désaccord entre frères.
Ça peut arriver aussi. Et la réponse, c'est
que Christ soit introduit, Christ comme
le pain d'orge, Christ qui prend
une place humble et débonnaire
dans ce sens-là, pour s'associer à nous,
à notre État, à nos besoins.
Il prend cette place pour nous nourrir,
pour finir les dissensions,
les combats, les conflits. Mais ce n'est pas tout.
L'orge nous parle aussi de la résurrection.
Si vous voulez étudier le passage
qui nous parle d'orge,
dans Lévitique 23, on voit que c'est
un rapport avec les prémices qui étaient
offerts exactement le jour de la résurrection,
qui parle de la résurrection, la troisième fête.
Et là, on voit que l'orge
parle vraiment de la résurrection du Seigneur Jésus.
On le voit aussi dans Jean 6,
où le petit garçon
a amené ce saint pain d'orge.
Et puis, dans ce chapitre-là, je pense
quatre fois, le Seigneur Jésus réfère à la
résurrection. Donc, la nourriture
sur la base de la résurrection.
Ça, c'est la réponse aussi
à l'ennemi. Dieu ne peut pas se servir de nous
en rapport avec le premier homme.
Il se sert de nous en rapport avec
le second homme, l'homme ressuscité,
le Seigneur Jésus. C'est important
que la réponse de la part de Dieu est toujours
en rapport avec l'homme ressuscité. On peut
penser de nouveau à Philippiens 3 aussi.
1 Pierre 3, à la fin, on voit aussi l'importance
de la résurrection du Seigneur Jésus.
Là, il y a une ressource dans un homme
ressuscité. Mais on a vu que ça va ensemble
avec le besoin d'être humble, débonné,
le jugement de soi-même, qu'on va voir
surtout en rapport avec les
cruces vides, qui présupposent
le jugement de soi-même. On pense aussi
en verset de 2 Corinthiens 13, que le Seigneur
Jésus était crucifié dans
l'infirmité, dans la faiblesse.
C'est la place que le Seigneur Jésus a
prise pour nous aider, pour
devenir ce gâteau de pain d'orge.
Mais c'est exactement là, par
cette infirmité, par cette faiblesse
qu'il a vaincu l'ennemi. Juste
là où l'ennemi pensait qu'il avait
eu la victoire, c'est là où le Seigneur
Jésus a eu la victoire. Donc, la
puissance de Dieu s'accomplit dans
l'infirmité. Il arriva jusqu'à
l'atteinte. Donc, on voit aussi en rapport
avec Jean-Cy, je voulais ajouter encore que
la vie de Christ se révèle
là où la mort a eu lieu.
Et on voit ça aussi en rapport
avec la cruche. Donc, l'atteinte
représente le camp de l'ennemi, je pense.
Donc, toute l'armée de l'ennemi
serait défaite. Et l'atteinte
était renversée. Verset 14,
et son compagnon répondit,
la réponse que Dieu avait donc donnée
aussi dans son cœur, ce n'est pas autre chose
que l'épée de Gédéon. Ici, c'est
l'arme qui est mentionnée, l'épée.
C'est l'épée, on lit ça,
l'épée de l'esprit, la parole de Dieu,
qui termine ce conflit.
Dieu a livré Madien et tout
le camp à sa main. Donc, on voit même ici
l'œuvre de Dieu dans le cœur de l'ennemi.
Maintenant, verset 15,
20, il nous parle de trois choses.
Les trempettes, les cruches
et les torches. Il faut réaliser
ça. Et aussi l'épée.
Donc, on a les trempettes en rapport avec la
proclamation, le témoignage
public. On a vu
que les trempettes de tout le peuple étaient
avec ce petit résidu. On a mentionné
le nombre 10 en rapport avec les trempettes.
Peut-être qu'on pourrait aussi penser à cette histoire
de Josué 6. On voit
les trempettes ou les
cornes qui produisent
beaucoup de bruit,
les sangs des cornes
qui étaient avec les sacricateurs
dans Josué 6.
C'est peut-être ces mêmes cornes, on ne sait pas,
qui produisent beaucoup de bruit
et qui nous parlent aussi de la mort
et de la résurrection du Seigneur Jésus
qui est nécessaire pour produire ce
témoignage. En tout cas,
c'est le premier élément. Le deuxième élément
sont les cruches qui nous parlent donc
de cette consécration
vide de nous-mêmes, des cruches
vides, mais ensuite remplies,
consacrées au Maître.
De Timothy 2, on voit ces vases
utiles pour le Maître, consacrées pour le Maître,
pures pour le Maître aussi, remplies
du Maître, remplies de cette torche
et on va voir dans 2 Corinthiens que
cette chose nous parle de Christ, cette torche
c'est pour illuminer. C'était dans la nuit.
Il avait besoin d'une lumière.
Cette lumière était un témoignage pour le peuple
et en même temps un moyen de destruction
pour l'ennemi. Et toutes ces choses ensemble,
le moyen de destruction, et puis l'épée
qui pénètre, la puissance de la parole
qui pénètre, qui va arrêter
et aussi détruire l'ennemi
entièrement. Donc ces quatre éléments qu'on a là.
Puis si on tourne au livre
de 2 Corinthiens, c'est là où on voit
la réponse. Je pense que 2 Corinthiens
c'est vraiment le commentaire à ces images là.
Parce qu'on voit ces quatre
éléments là aussi dans 2 Corinthiens.
On voit les trompettes, on peut penser
à la parole que Paul a parlé là.
L'évangile, verset 3.
2 Corinthiens 4, verset 3.
Si aussi notre évangile
est voilé, il est voilé en ceux qui
périssent, en lesquels le Dieu de ce siècle a
aveuglé les pensées des incrédules.
Peut-être juste tourner
2 Corinthiens 2 aussi. 2 Corinthiens 2
verset 14.
Or grâce à Dieu qui nous mène toujours
en triomphe dans le Christ et manifeste
par nous l'odeur de sa connaissance
en tous lieux. Car nous sommes la bonne odeur
de Christ pour Dieu.
Donc ça c'est la bonne odeur de l'évangile
de Christ pour Dieu à l'égard
de ceux qui sont sauvés. Et puis
il dit aussi à l'égard de ceux qui
périssent. Il y a un choix à faire. Il n'y a pas de neutralité
à l'égard de ceux qui sont sauvés
et à l'égard de ceux qui périssent. Il explique dans le verset 16
aux uns une odeur de mort
pour la mort, ça c'est donc pour l'ennemi
madien. Et aux autres une odeur de vie
pour la vie, c'est pour le peuple de Dieu.
Et qui est suffisant pour ces choses car nous ne sommes pas
comme plusieurs qui prélatent
la parole de Dieu. Donc la parole de Dieu
mais comme avec sincérité, comme de la part
de Dieu devant Dieu, nous parlons en Christ.
C'est le vase. Maintenant on va revenir
chapitre 4. Chapitre 4
la parole de Dieu c'est l'évangile.
Dans chapitre 5 il parle de la
parole de la réconciliation. Ça va toujours
ensemble. La trompette c'est donc la chose
qui est proclamée. C'est l'évangile, c'est
une bonne odeur, c'est l'évangile de Christ,
c'est la parole de la réconciliation.
Ça va avoir un effet, ça va détruire l'ennemi
ou bien ce sera une bonne odeur
pour le vrai peuple de Dieu.
Un peu plus loin il explique ce que c'est exactement
verset 4 au milieu du verset 4
pour que la lumière de l'évangile
de la gloire du Christ qui est l'image
de Dieu ne resplendit pas pour eux.
L'odeur n'est pas pour eux.
L'odeur c'est comme pour la mort.
Ici cette gloire ne resplendit
pas pour eux parce qu'ils sont aveuglés
par le Dieu de ce siècle. Verset 5
car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, vous voyez,
c'est la bonne attitude comme Jésus avait,
mais nous prêchons le Christ Jésus comme Seigneur
et nous-mêmes comme vos esclaves
pour l'amour de Jésus. Verset 6
car c'est le Dieu qui a dit que du sein
des ténèbres, la lumière resplendit,
c'est les torches. Vous voyez, verset 4
c'est la gloire, c'est la lumière de l'évangile,
la gloire du Christ qui est l'image du Dieu.
Verset 6, les torches, c'est la lumière
qui a relu dans nos corps.
Nous sommes les vases, les cruches
comme le verset 7 nous montre. Donc les torches
c'est la lumière, c'est l'évangile,
c'est Christ lui-même qui est la gloire
du Dieu. Verset 6. Verset 7 maintenant
les cruches. Nous avons ce trésor
donc c'est Christ, l'homme glorifié,
l'image du Dieu, la gloire du Dieu
vu dans la face du Christ. Lui, c'est le trésor
dans des vases de terre.
Nous sommes les vases de terre.
Et puis, afin que l'excellence de la puissance soit
de Dieu. On a vu dans le juge
la puissance venait du Dieu. A lui-même il n'y avait
aucune puissance. Même Gédion n'avait aucune
puissance à lui-même. L'apôtre Paul
à lui-même il n'avait pas de puissance. La puissance
vient de Dieu et non pas de nous.
Verset 8. Étant dans la tribulation
ce sont les cruches. Les cruches sont
dans la tribulation. Mais la force
vient de Dieu, non pas réduit à l'étroit.
Dans la perplexité, Gédion
et ses amis, nous aussi,
l'apôtre Paul, mais non pas sans ressources
parce que les vraies ressources viennent de Dieu.
Verset 9. La persécution mais pas abandonnée
parce que la force vient de Dieu. Verset
9 à la fin. Ne périssant pas
pourtant toujours partout dans le corps
la mort ou le mourir de Jésus.
Donc dans le corps, nos vases
c'est notre corps, fonctionnent aussi
comme vases. Nous-mêmes sommes les vases
et aussi notre corps est le vase. Mais c'est
la vie de Jésus. Donc Dieu réduit
nos corps, pour ainsi dire, et réduit
par la discipline. Comme Paul dans Deux Chrétiens
12 n'avait pas péché. Mais Dieu
le soumet à la discipline pour prévenir
le péché, prévenir l'orgueil.
Et Dieu se sert aussi
de maladies ou de toutes sortes de circonstances pour
réduire les vases, pour que les vases
ne s'orgueillissent pas, afin que
toute la puissance vienne de Dieu.
Verset 11. Car nous qui vivons, nous sommes toujours
livrés à la mort pour l'amour
de Jésus. Ça c'est le bon motif
pour le combat. Pour l'amour de Jésus.
Et verset 13. On a de nouveau les trompettes
ayant le même esprit de foi.
On a vu cette foi dans Gédéon. Selon ce qui est écrit
j'ai cru, c'est pourquoi j'ai
parlé. Voilà, de nouveau, les trompettes.
C'est le témoignage. Il a parlé ainsi.
Donc tout ce passage-là nous parle
vraiment de ces principes-là.
Et la fin, verset 15. Multiplier les
actions des grâces à la gloire de Dieu. Peut-être
vous l'avez remarqué, qu'après ce songe,
Gédéon s'est prosterné.
C'est de nouveau l'adoration. Verset 15.
J'ai oublié de mentionner ça. Ayant
entendu cette interprétation, il se prosterna
en adoration. Quel exemple pour nous.
Avant le combat, il y a l'adoration.
Et puis souvent les gens renversent ça.
Ils veulent d'abord être des guerriers,
être des vainqueurs, avoir fini le combat
et puis adorer Dieu. C'est bon,
ça aussi. Mais il faut commencer par l'adoration.
Il faut commencer par être impressionné
par la grandeur de Dieu.
Gédéon était impressionné par la grandeur de Dieu
lorsqu'il a écouté ce songe. Maintenant, ils sont
prêts, comme nous avons vu. Verset 16.
Ces trois groupes, ces trois têtes,
vraiment trois corps. Il a divisé son armée.
Et puis on voit maintenant
sept choses concernant ces vainqueurs.
Je pense que je dois répéter ça la
prochaine fois parce que l'heure est presque
terminée. Quelque chose à souligner. Verset 17.
Regardez ce que je vais faire.
Donc il faut être des imitateurs.
Imitateurs de Gédéon. Et faites de même.
Deuxièmement, on a vu, verset 18,
quand je sonnerai de la trompette.
Maintenant, on voit donc les préparations
sont finies.
Ils sont terminés. Ils ont
maintenant fait toute l'école.
Ils sont prêts pour le combat. Gédéon et
ses amis, ses trois seins, sont maintenant
prêts pour le combat. La trompette,
c'est témoignage public. On a vu ça.
Les cruches vidées et les torches.
Tout cela parle maintenant des
vainqueurs, des vrais vainqueurs.
Pour Gédéon, ça c'est une
caractéristique du vainqueur.
Il donne toute la gloire à l'éternel.
Mais c'est très beau de voir que c'est l'éternel
et Gédéon. Dieu réclame
tout pour lui-même. Mais il partage
tout cela avec les vainqueurs. Ça c'est la grâce
de Dieu. C'est aussi ici pour Gédéon.
Et ainsi Dieu veut impliquer vous
et moi dans cette victoire.
On voit le résultat donc. Sonner
des trompettes brisèrent les cruches.
J'ai remarqué déjà que les cruches,
les vases, sont réduites. Et dans la
mesure où les vases sont réduits, les cruches
sont brisées, et j'ai référé à
la discipline de Dieu, soit spirituellement,
soit physiquement, pour réduire
ces vases, c'est là où les torches
se voient. Dans la mesure où moi je suis
réduit en moi-même, pas de ressources en moi-même,
pas de ressources humaines, c'est
dans cette mesure-là où Christ est glorifié
et brille en témoignage.
Ça c'est donc un principe très important.
Et toute la gloire est donnée à Christ ainsi.
Pour que lui soit montré et les
torches donnent la lumière. Philippia 2,
verset 15, nous sommes des lumières
dans ce monde méchant, au milieu
d'une race corruptible,
corrompue. Et puis un autre élément
à souligner, il se tenait
chacun à sa place, verset 21.
Il se tenait chacun à sa place. Chaque
vainqueur a sa propre place. C'est important
à réaliser ça aussi. Et c'est très
beau de voir cela dans le verset
21. Chacun à sa place. Et puis
l'intervention de Dieu. Le camp est confus,
une confusion totale. Et ça parle
aussi de cette défaite future
à laquelle je vais référer la prochaine fois,
Dieu voulant. Et verset 22, l'éternel
tourne à l'épée de chacun
contre un compagnon. C'est l'intervention directe
de Dieu pour liquider,
pour liquider l'ennemi. Et c'est ainsi
le jour de Gédéon, ou la journée
de Gédéon, mais aussi la journée
de Médian. Dans
Ésaïe 9, verset 4, il a dit, c'était
le jour de Médian. Cette défaite
était tellement grande et tellement
reconnue aussi par le peuple plus tard,
qu'ils l'ont référé à ça, des années
après, des centaines d'années
après, ils l'ont référé à ce combat-là.
C'est ça qu'on va voir la prochaine fois,
Dieu voulant. Maintenant encore un verset du Nouveau Testament
en rapport avec ce combat.
Galate 5, verset 15,
on va terminer avec ça. Galate
5, verset 15. Mais si vous
vous mordez et vous dévorez l'un l'autre,
prenez garde que vous ne soyez consumés
l'un par l'autre. L'attaque de l'ennemi,
c'est ainsi la dissension, la dissension
morder, dévorer
l'un l'autre. Et puis, la seule
chose pour terminer ça, c'est, on a vu
l'introduction de Christ, l'introduction
de ce qui est selon Dieu, dans ce pain
d'orge, et aussi l'intervention
de Dieu directe par les trois saints hommes
avec Gélion, qui s'utilisent
d'autres remèdes. Ils ne cherchent pas
leur propre gloire, comme les Galates ici.
Ils cherchaient leur propre gloire
et le résultat était qu'ils
étaient consumés l'un par l'autre,
par cette attitude
charnelle, par cette attitude charnelle.
Donc, on voit le danger pour le peuple de Dieu
qu'il soit sous l'influence de Madian,
sous l'influence de sa dissension, de ses combats,
et Dieu donne maintenant les remèdes
dans Gélion, dans ce pain d'orge
et dans ces trois éléments que nous avons vus,
ou les quatre éléments, les trompettes, les cruches,
les torches et l'épée de l'éternel.
C'est l'épée de l'éternel qui coupe tout cela,
qui termine les efforts de l'ennemi.
Et nous avons à
prendre notre place, chacun à sa place.
Peut-être que je peux juste mentionner
ces sept points, et vous pouvez étudier
les sept points qu'on voit en rapport
avec les vainqueurs. Ils étaient courageux,
ils n'avaient pas peur. Deuxièmement,
on a vu qu'ils étaient équilibrés en rapport
avec les bénédictions terrestres.
Ils étaient pour le plaisir. …
Automatisches Transkript:
…
Chapitre 7, verse 23
Et les hommes d'Israël se rassemblèrent de Neftali et d'Azair et de tous Manassé, et poursuivirent Madian.
Et Jédéon envoya des messagers dans toute la montagne d'Éphraïm, pour dire,
Descendez à la rencontre de Madian, et enlevez-leur les eaux jusqu'à Bédbara et le Jourdain.
Et tous les hommes d'Éphraïm se rassemblèrent, et s'emparèrent des eaux jusqu'à Bédbara et du Jourdain.
Ils prirent les deux princes de Madian, Horeb et Zéheb.
Ils tuèrent Horeb au rocher d'Horeb, et ils tuèrent Zéheb au pressoir de Zéheb.
Ils poursuivirent Madian, et apportèrent les têtes d'Horeb et de Zéheb à Jédéon, de l'autre côté du Jourdain.
Et les hommes d'Éphraïm lui dirent, Que nous as-tu fait de ne pas nous avoir appelés lorsque tu es allé faire la guerre contre Madian ?
Et ils contestèrent fortement avec lui, et il leur dit,
Qu'ai-je fait maintenant en comparaison de vous ? Les grappillages d'Éphraïm ne sont-ils pas meilleurs que la vendange d'Abiézère ?
Dieu a livré en votre main les princes de Madian, Horeb et Zéheb, et qu'ai-je pu faire en comparaison de vous ?
Alors leur esprit s'apaisa envers lui quand il leur eut dit cette parole.
Et Jédéon vint au Jourdain, et le passa, lui et les trois cents hommes qui étaient avec lui, fatigués mais poursuivants toujours.
Il dit aux hommes de Succôte, Donnez, je vous prie, des pains au peuple qui me suit, car ils sont fatigués.
Je poursuis Zébac et Thamuna, rois de Madian, et les principaux de Succôte dirent,
La paume de Zébac et celle de Thamuna sont-elles déjà en ta main, que nous donnions du pain à ton armée ?
Et Jédéon dit, A cause de cela, dès que l'Éternel aura livré Zébac et Thamuna à ma main, je broierai votre chair avec des épines du désert et avec des chardons.
Et de là, il monta à Penuel, et leur parla de la même manière, et les hommes de Penuel lui répondirent comme les hommes de Succôte avaient répondu.
Il parla de même aux hommes de Penuel, en disant, Quand je reviendrai en paix, je démolirai cette tour.
Et Zébac et Thamuna étaient à Carcor, et leur camp avec eux, environ quinze mille hommes, tous ceux qui restaient de tout le camp des fils de Laurien,
car il en était tombé cent vingt mille hommes tirant l'épée.
Et Jédéon monta par le chemin de ceux qui habitent dans les tentes à Laurien de Nobac et de Jogbéha, et il frappa le camp, et le camp était en sécurité.
Et Zébac et Thamuna s'enfuirent, et il les poursuivit, et prit les deux rois de Madian, Zébac et Thamuna, et mit tout leur camp en déroute.
Et Jédéon, fils de Joas, revint de la bataille de la montée des Hérès.
Il saisit un jeune garçon d'entre les hommes de Succôte et l'entroja, et le garçon lui mit par écrit les principaux de Succôte et ses anciens soixante-dix-sept hommes.
Il vint vers les hommes de Succôte et dit, Voici Zébac et Thamuna au sujet desquels vous m'avez insulté, disant,
La paume de Zébac et celle de Thamuna sont-elles déjà en ta main, que nous donnions du pain à tes hommes fatigués ?
Il prit les anciens de la ville et des épines du désert et des chardons, et enseigna par eux les hommes de Succôte.
Et il démolit la tour de Pénuel et tua les hommes de la ville.
Et il dit à Zébac et à Thamuna, Comment étaient les hommes que vous avez tués à Tabor ?
Ils dirent, Comme toi, tels ils étaient, chacun et deux comme la figure d'un fils de roi.
Il dit, C'était mes frères, fils de ma mère. L'Éternel est vivant. Si vous les eussiez laissés vivre, je ne vous tuerais pas.
Il dit à Gétaire, son premier-né, Lève-toi, tue-les.
Mais le jeune garçon ne tirait pas son épée, parce qu'il avait peur, car il était encore un jeune garçon.
Et Zébac et Thamuna dirent, Lève-toi, toi-même, et jette-toi sur nous, car tel qu'est l'homme, telle est sa force.
Et Gédéon se leva, et tua Zébac et Thamuna, et prit les petites lunes qui étaient au cou de leurs chameaux.
Et les hommes d'Israël dirent à Gédéon, Domine sur nous, et toi et ton fils, et le fils de ton fils, car tu nous as sauvés de la main de Madien.
Et Gédéon leur dit, Je ne dominerai point sur vous, et mon fils ne dominera point sur vous. L'Éternel dominera sur vous.
Et Gédéon leur dit, Je vous ferai une demande. Donnez-moi chacun de vous les anneaux de son butin.
Car les Madianites avaient des anneaux d'or, parce qu'ils étaient Ismaïlites.
Ils dirent, Nous les donnerons volontiers.
Ils étendirent un manteau, et y jetèrent chacun les anneaux de son butin.
Et le poids des anneaux d'or qu'ils avaient demandé fut de 1700 cycles d'or.
Sans les petites lunes et les pendants d'oreilles, les vêtements de pourpre dont étaient couverts les rois de Madien,
et sans les colliers qui étaient au cou de leurs chameaux.
Et Gédéon en fit un néphode, et le mit dans sa ville dans Ofra.
Et tout Israël se prostitua là après celui-ci.
Et cela devint un piège pour Gédéon et pour sa maison.
Et Madien fut humilié devant les fils d'Israël, et il ne leva plus sa tête.
Et le pays fut en repos quarante ans au jour de Gédéon.
Et Jérubaël, fils de Joas, s'en alla et habita dans sa maison.
Et Gédéon eut soixante-dix fils issus de ses reins, car il eut beaucoup de femmes.
Et sa concubine, qui était à Sicème, elle aussi lui enfanta un fils, et il lui donna le nom d'Abimelech.
Et Gédéon, fils de Joas, mourut dans une bonne vieillesse,
et fut enterré dans le sépulcre de Joas son père à Ofra des Abiezrées.
Et quand Gédéon fut mort, il arriva que les fils d'Israël retournèrent et se prostituèrent après les Baals.
Et ils s'établirent Baalbérit pour Dieu.
Et les fils d'Israël ne se souvèrent pas de l'éternel leur Dieu,
qui les avait délivrés de la main de tous leurs ennemis tout à l'entour.
Ils n'usèrent pas de bonté envers la maison de Jérubbaël, Jérubbaal, qui est Gédéon,
selon tout le bien qu'il avait fait à Israël.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
Aujourd'hui on a vraiment des cours intensifs, parce que c'est un long chapitre,
et puis ce soir sera encore plus long, chapitre 9.
Donc, avec l'aide du Seigneur, on va voir quelque chose.
La dernière fois, on a vu donc la conquête, la bataille,
comment Gédéon a eu la victoire par la grâce de Dieu sur les Madianites.
C'est quoi ça, les Madianites ?
On a vu donc que le peuple de Dieu était dans le pays promis,
et que là, Satan veut les occuper de nouveau d'autres choses.
Comme il a toujours essayé de faire tomber le peuple dans le désert,
il n'a pas pu empêcher que le peuple entre dans le pays promis,
pour être là pour la gloire de Dieu.
Mais là, il les attaque d'une autre façon.
Et on a vu aussi que ces choses ont des leçons spirituelles pour le croyant.
On a vu que l'ennemi utilise des moyens différents.
On a vu la première attaque qui venait de loin,
de ce roi de la région où Abraham avait vécu lorsqu'il était appelé par Dieu.
On a vu l'attaque de Moab, l'attaque du roi de Canaan,
et puis Madian qui s'est associé aux Amalekites et au fils de Laurien.
On en a parlé un peu au début du chapitre 6.
Représente donc un autre moyen, une autre attaque que Satan utilise.
C'est toujours en vue pour empêcher que le peuple de Dieu jouisse du pays promis,
qu'il soit là pour la gloire de Dieu.
Donc Satan attaque toujours le peuple de Dieu pour attaquer Dieu.
Il veut ôter vraiment chaque fruit à Dieu,
afin que Dieu ne reçoive rien.
C'est ça le but de Satan.
Et aussi dans nos vies, Satan attaque.
Il utilise toutes sortes de choses.
Il peut utiliser des choses mondaines ou des choses religieuses,
du monde religieux ou du monde politique,
ou des choses charnelles, quoi que ce soit.
Même des choses terrestres qui sont bonnes en elles-mêmes.
Il peut les utiliser pour nous empêcher de servir Dieu,
pour que Dieu ne puisse pas avoir des adorateurs pratiquement.
On peut avoir une position d'adorateur,
mais si ce n'est pas une réalité, Dieu n'a rien encore.
Donc on a vu comment Dieu a préparé son homme à lui,
qui allait sauver le peuple, Gideon.
Et on a vu là beaucoup de leçons pratiques aussi pour nous à l'école de Dieu.
Dieu nous forme, chacun et chacune de nous, à son école.
C'est bien utile de méditer sur ce chapitre dans ce sens-là.
Et même en vue du combat, il fallait que Gideon reçoive beaucoup d'instructions,
qu'il soit dépendant de Dieu.
Et ainsi, il a donc appris à être dépendant de Dieu,
même avec seulement 300 hommes.
Il était là pour attaquer et Dieu a donné la victoire.
C'était vraiment le combat de Dieu.
Et vous voyez, Dieu n'aurait pas besoin de nous pour faire ce combat-là.
Il pourrait le faire tout seul.
Mais Dieu aime impliquer ses enfants dans ce combat,
pour avoir la communion avec eux dans ces choses.
Maintenant, on voit donc une nouvelle phase,
après le combat qu'on a vu la dernière fois.
J'aimerais juste encore répéter brièvement les moyens que Dieu a utilisés,
parce que le Nouveau Testament nous explique la signification de ces choses.
Beaucoup d'illustrations de l'Ancien Testament sont expliquées dans le Nouveau Testament,
quant à leur signification spirituelle.
On a vu donc que les cruches étaient brisées.
Les cruches parlent des croyants, comme des vases pour le maire.
Ça parle de la formation.
Une cruche est formée.
Ça parle aussi de la discipline.
Maintenant, la cruche est brisée.
Ça parle aussi de la consécration, parce que ces cruches sont brisées.
Pourquoi ? Pour servir Dieu.
C'est tout pour la gloire de Dieu.
Comme Marie a brisé ce vase avec lequel elle voulait ouindre le Seigneur Jésus,
ça parle de la consécration, de ce dévouement entier, sans réserver rien.
Deuxièmement, on a vu le son des trompettes,
qui nous parlent donc de notre témoignage audible, ce que nous parlons.
C'est un témoignage pour Dieu.
Les cruches aussi, mais d'une autre façon.
Les trompettes, c'est ce qu'on peut entendre.
Et là, on peut penser à ces deux trompettes d'argent.
Dans l'Ancien Testament, on peut penser aux cornes des béliers.
En tout cas, il faut que nous soyons identifiés avec de telles trompettes,
avec de telles cornes, pour pouvoir être un témoignage.
Et puis, aussi le témoignage d'une autre façon,
ce que les gens peuvent voir, les torches.
C'est donc pour illuminer, illuminer pendant la nuit.
On a pensé à la nuit, dans notre prière.
Voilà, les torches ont été données pour pouvoir illuminer,
pour avoir de la lumière pour le combat pendant la nuit.
Et puis, il y avait l'épée, l'épée de l'Éternel et de Gédéon.
La parole de Dieu dans sa puissance pénétrante pour attaquer l'ennemi.
Et nous avons vu donc, la dernière fois, qu'il y a une application pour nous,
aussi en rapport avec la Bonne Nouvelle.
Nous sommes maintenant des serviteurs,
comme Gédéon et ses 300 hommes étaient des serviteurs de Dieu.
Et Dieu veut nous élever pour nous avoir comme ses serviteurs.
Et nous avons l'exemple d'un pôle, d'un deux chrétiens.
C'est lui, le serviteur de l'Éternel, de Dieu, du Seigneur Jésus.
Et il est notre exemple, là.
Et puis, il présente l'Évangile et a un double effet.
Pour les ennemis, pour ceux qui ont refusé cette Bonne Nouvelle, c'était la mort.
Une odeur de mort.
Et cette odeur de Christ était, pour d'autres, la vie.
Pour ceux qui ont accepté la Bonne Nouvelle, c'était la vie.
Donc, un double effet.
Et aussi, dans ce combat-là, on voit ce double effet.
Pour le peuple de Dieu, c'était bénéfique.
Pour les ennemis, c'était la mort.
On a vu que Dieu se sert maintenant aussi d'un autre groupe.
Au début, Dieu avait donc mis de côté ces 22 000 hommes, d'abord,
et puis encore presque 10 000 hommes qui étaient mis de côté.
Pourquoi ? Afin que le peuple ne dise pas,
c'est par notre force que nous avons eu la délivrance.
Donc, Dieu a limité ce petit groupe.
Donc, il a limité le nombre à 300 pour qu'il soit clair que la délivrance vient de Dieu.
C'est Dieu qui donne la délivrance.
Mais ça ne veut pas dire qu'il ne peut pas utiliser le peuple après.
On voit maintenant, dans chapitre 7, verset 23,
que Dieu se sert des hommes de Neftali, d'Azer, de Toumanassé, pour poursuivre Madien.
Donc, ceux qui avaient peur au début, ou ceux qui avaient manqué le test,
comme nous avons vu la dernière fois,
ils sont maintenant disponibles pour poursuivre Madien.
Mais pour l'attaque initiale, pour la conquête initiale,
ils n'étaient pas utiles pour le Maître, comme nous avons vu.
Et Dieu utilise même, verset 24, il utilise même les hommes d'Ephraïm.
Vous voyez, Ephraïm était une tribu un peu au sud.
Manassé et les autres tribus étaient au nord du pays,
la Galilée et ces contrées-là, tandis qu'Ephraïm était au centre du pays.
Et Ephraïm n'avait pas été appelé par Gédéon.
Pourquoi pas? La parole ne le mentionne pas ici,
mais Gédéon connaissait ces hommes-là.
Ces hommes-là voulaient toujours avoir l'honneur sans rien faire.
On le voit déjà dans le livre de Josué.
Il avait reçu une grande partie du pays,
mais il était trop paresseux pour attaquer l'ennemi.
Il n'était pas comme Caleb qui avait attaqué l'ennemi pour prendre possession de son pays.
Il restait dans les montagnes, il ne voulait pas descendre dans la vallée.
Et puis, ils se sont servi aussi des Canaanites pour qu'eux soient leurs esclaves.
En tout cas, on voit des détails dans Josué 17 qui nous montrent l'attitude des Ephraïmites.
Plus tard, on voit aussi que les Ephraïmites avaient toujours la fierté dans leur cœur.
Ils voulaient être les premiers.
Pourquoi? Vous voyez, par la souveraineté de Dieu,
Dieu avait choisi Ephraïm et l'avait placé en premier, comparé avec Manassé.
Manassé était le premier-né de Joseph,
mais on voit dans Genèse 47 que Jacob a pris le cadet, donc le plus jeune,
et lui a donné la bénédiction du premier-né.
Mais les Ephraïmites se sont glorifiés dans cette position.
On ne peut jamais se glorifier d'une façon charnelle dans la souveraineté de Dieu.
Si Dieu nous donne une place élevée, ce n'est pas pour nous glorifier nous-mêmes,
c'est pour la gloire de Dieu.
Mais les Ephraïmites utilisaient cette place pour leur propre gloire.
Et c'est pour ça aussi que Gédion ne les a pas appelés.
Non plus dans le combat contre le roi de Canaan, dans l'attaque de chapitres 4 et 5,
on a vu ça, là non plus, il ne jouait aucun rôle.
Tandis que Déborah, elle habitait dans cette région-là,
elle habitait au centre du pays.
Mais les Ephraïmites ne voulaient pas s'impliquer dans ce combat.
Donc c'est une leçon pour nous,
mais on voit que malgré cette attitude négative,
Dieu se sert d'eux pour donner maintenant les deux princes.
Vous voyez verset 24 et verset 25,
on voit donc que les Ephraïmites s'impliquent dans le combat, dans la poursuite.
Ils prirent les deux princes de Madian et Horeb.
Juste un mot sur ces princes-là.
Leur nom signifie Horeb, corbeau, et Zeheb, loup.
Je pense que ça nous parle de deux aspects du péché,
dans sa corruption et dans sa violence.
C'était des animaux sages, sauvages,
sauvages pour avoir des animaux de proie, pour se nourrir de ça.
Des animaux impurs aussi, selon la loi.
Et puis ces deux éléments étaient maintenant donc éliminés.
Les éléments de ténèbres aussi, le corbeau qui est noir parle de la ténèbre,
et une autre pensée encore, le pressoir nous parle du jugement.
Donc ce rocher et ce pressoir nous parlent du jugement qui était maintenant appliqué par Ephraïm,
mais c'était au fond Dieu qui a condamné ses rois et effectué, exécuté ce jugement.
On va revenir à la signification prophétique de cela un peu plus tard en rapport avec Zébak et Salmuna.
Donc à cause de cette victoire, les hommes d'Ephraïm se sont enorgueillis encore,
et puis on voit maintenant, chapitre 8, maintenant un autre conflit.
Ce n'est pas maintenant un conflit avec ceux qui n'appartiennent pas au peuple de Dieu,
les Madianites, les Amaléquites, les fils de Laurien,
c'est maintenant un conflit au sein du peuple de Dieu.
Ça c'est très grave, on voit deux conflits dans ce chapitre 8.
Le premier conflit donc ce sont ces hommes d'Ephraïm.
On voit que seulement dans le millénium, ou juste avant le millénium,
cette attitude va être changée.
Dans les psaumes par exemple, j'ai lu un psaume 78, verset 9,
et aussi Ésaïe 11, verset 13, on voit que cette attitude va changer à la fin.
Ézéchiel 37 nous montre le même principe.
Ephraïm va se soumettre à Juda, va accepter maintenant la place que Dieu lui a donnée
avec une bonne attitude, pas avec la fierté.
Ici, ils sont encore remplis d'orgueil,
et on peut dire leur cœur n'est pas entièrement pour Dieu à cause de ça.
Leur cœur est partagé.
C'est souvent le cas avec les croyants aussi, que notre cœur est partagé.
D'un côté pour le Seigneur, mais aussi quelque chose pour nous-mêmes,
ou pour notre propre gloire, comme les éphraïmites.
Tandis que Zédéon, lui, il était entièrement pour Dieu, comme nous avons vu.
Il s'est donné entièrement, sans réserve.
Donc, ce conflit est décrit dans verset 1,
« Que nous as-tu fait de ne pas nous avoir appelés, lorsque tu es allé faire la guerre contre Madia ? »
Ok, là Zédéon aurait pu dire, mais moi je vous connais,
je connais votre attitude, vous venez seulement après le combat,
après la victoire, là vous voulez avoir un rôle.
Mais pour être disponible, avant ça, vous n'êtes pas là.
C'était la même chose dans juges 4 et 5.
Il aurait pu dire ça, mais il n'a pas dit.
On voit que Zédéon prend une place d'humilité pour gagner ses frères.
Ici, dans ce conflit, il fallait qu'il gagne ses frères.
Pas seulement pour avoir la victoire, parce que plus tard il a poursuivi seul.
Ils ne sont pas venus pour aider Zédéon.
Mais il prend une place d'humilité pour gagner les frères.
Plus tard, avec Jephtah, on voit une autre attitude de Jephtah,
il va répandre la même éphraimite, avec leur fierté, il va les soumettre à son autorité.
Donc on a un choix à faire, soit l'attitude de Zédéon pour gagner les frères.
Et peut-être ils ont appris une leçon à cause de l'humilité de Zédéon.
En tout cas, on voit dans Zédéon une bonne attitude, une attitude de grâce et d'humilité.
Et c'est exactement ça que Dieu veut nous enseigner.
On va dans Philippien. Lorsque Paul était en prison, Philippien 1,
il y avait des gens qui ont proclamé l'évangile par jalousie.
Peut-être les éphraimites étaient motivés par la jalousie pour attaquer maintenant ces deux princes,
ou pour poursuivre les madianiques.
Peut-être ils ne voulaient pas que Zédéon ait toute la victoire seul.
Peut-être c'est ça.
Mais Paul ne fait pas de plainte, dans Philippien 1, c'est très intéressant de voir.
Il est heureux que l'évangile soit prêché.
Et ainsi, Zédéon ici, il est heureux que les éphraimites aient eu cette victoire,
malgré leur motif qui n'était peut-être pas correct.
Mais en tout cas, il voit que Dieu leur a donné ces deux princes et une partie de l'armée madianique.
Donc, on peut gagner les frères par notre attitude.
Comme Jephthah, il a manqué et le résultat de ça a été un grand combat, un grand conflit entre les frères.
Puis des milliers sont morts.
On va voir ça dans chapitres 11 et 12.
On va voir qu'il y a un conflit entre des tribus.
Même Benjamin était là.
C'est un autre conflit qu'on va voir dans ce livre.
Mais on voit ici comment Zédéon, par son attitude, a résolu ce conflit.
Et pour poursuivre cette pensée de Philippien, on voit dans Philippien 2,
comment Paul nous présente l'attitude du Seigneur.
Pour avoir cette unité, cette même pensée, pour avoir une unité pratique,
il faut suivre l'attitude du Seigneur Jésus dans son humilité.
Puis Zédéon, lui, il le fait.
Autre chose à remarquer, verset 2, à la fin,
le grappillage d'Éphraim.
C'est donc la récolte des fruits, des raisins, tout cela.
Ne sont-ils pas meilleurs que la vendange d'Abiézère?
La vendange, c'est donc la première phase.
Et puis le restant, la deuxième phase, était donc ce qu'Éphraim a fait.
Mais on voit ici qu'Abiézère, donc Zédéon, ensemble avec la maison de son père,
c'est eux qui ont eu la première victoire.
Et ces 300 hommes étaient probablement tous parentés à Zédéon.
C'est intéressant de voir ça.
Les 300 hommes, on a vu ça dans le chapitre 6 déjà,
que d'abord les Abiézrites furent assemblés à sa suite.
6, verset 34.
Et puis probablement, ces 300 hommes étaient donc les Abiézrites,
ceux de la famille, de la parenté de Zédéon,
qui n'ont pas... ont manqué le test avec l'eau,
comme on a vu dans le chapitre 7.
Et Dieu s'est servi d'eux pour avoir la victoire initiale.
Donc il leur donne gloire, verset 3, mais il maintient quand même la gloire de Dieu.
Il dit, Dieu a livré en votre main le prince de Madian, Aurébézère.
Donc je ne dis pas si on... pour gagner les frères,
ce n'est pas pour... au détriment de Dieu.
Zédéon maintient la gloire de Dieu quand même.
Ça c'est aussi un point à remarquer.
Il maintient la gloire de Dieu et quand même il gagne les frères,
comme nous avons vu.
Leur esprit s'apaisa envers lui quand il leur eut dit cette parole.
Mais on voit qu'ils ne sont pas encore entièrement pour Dieu et pour Zédéon.
Parce qu'ils auraient pu accompagner maintenant Zédéon,
pour poursuivre l'ennemi.
Ils ne l'ont pas fait.
On voit leur cœur était partagé.
Verset 4, Zédéon vint au Jourdain et le passa.
Donc Zédéon aurait pu rester dans le pays,
mais il savait que s'il ne... n'attaquerait pas ces deux rois,
ces deux rois reviendraient plus tard,
peut-être l'autre année avec une nouvelle armée.
Donc il savait qu'il fallait vraiment que ces deux rois soient mis à mort.
Maintenant un verset intéressant et encourageant, verset 4.
Lui et les trois saints hommes qui étaient avec lui.
Donc on a vu, c'était de s'apparenter.
Et le Seigneur Jésus veut aussi que nous réalisions,
que nous appartenons à sa famille.
Nous pouvons être des serviteurs et des guerriers de Dieu
à cause du fait que nous sommes parentés au Seigneur Jésus.
Deuxièmement, ils étaient avec lui.
On ne peut pas poursuivre l'ennemi sans la présence du Seigneur Jésus.
Ils étaient avec lui.
C'est très pratique ça.
Maintenant, fatigués.
Ok, on pourrait dire, mais à cause du fait qu'ils étaient tellement fatigués,
ils sont restés là, attendus quelques jours pour continuer après.
Ou même pour rentrer chez eux à cause de leur fatigue.
Non, on voit ici une caractéristique des vainqueurs.
On a mentionné la dernière fois ces caractéristiques des vainqueurs dans chapitre 7.
Ils étaient courageux, les autres avaient peur.
On a vu, ils étaient équilibrés en rapport avec le test d'eau.
Au lieu de se mettre à genoux et puis prendre le temps,
ils ont juste, à cause de la menace de l'ennemi,
ils ont juste mis l'eau avec leurs mains.
Donc, équilibrés quant aux bénédictions terrestres.
Le troisième point, on a vu qu'ils étaient obéissants.
Ils ont respecté les commandes de Jédéon.
On a vu qu'ils avaient des lumières.
Et nous, les chrétiens, nous sommes supposés de fonctionner comme des lumières.
Philippiens 2.
Ils avaient ce témoignage par les torches, on avait vu.
Les cruches brisées, cet entier dévouement.
Et on a vu aussi dans le verset 21, c'est le septième point.
Chacun à sa place.
Personne ne peut prendre ma place.
Il faut que chacun, chacun de nous, prenne sa place dans ce combat.
C'est très, très instructif.
Maintenant, on voit donc encore une autre caractéristique.
Malgré la fatigue, ils l'ont poursuivi.
On lit dans Ésaïque 50 que le Seigneur Jésus parle à ceux qui sont fatigués.
C'est une consolation.
Et on voit ici que Jédéon avait cet charisme pour motiver ses guerriers.
Malgré le fait que les éphémites les ont abandonnés de nouveau,
les autres tribus n'étaient pas là, seulement ces trois saints étaient là.
Mais par son charisme, il les a motivés.
Et ainsi, le Seigneur Jésus veut nous motiver.
Malgré notre fatigue, il veut parler à nous.
Selon Ésaïe 50, verset 2.
Une parole à propos.
Et ainsi, nous encourager.
Il donne aussi la force à ceux qui n'ont pas de force.
Ésaïe 40, c'est un très beau chapitre.
On voit à la fin de ce chapitre que Dieu multiplie la force à ceux qui n'ont pas de force.
Verset 5, il dit aux hommes de Succôte.
Maintenant, on voit un autre conflit.
On a vu un conflit au sein du peuple, de l'autre côté du Jourdain.
Maintenant, ils ont passé le Jourdain.
Maintenant, un autre conflit dans la région de Gades.
Succôte et Penuel.
Ce sont de beaux noms, ça.
Succôte veut dire cabane ou tente.
Ça parle du pèlerinage du peuple de Dieu.
Ils sont des pèlerins dans ce monde.
Et Penuel parle de la phase de Dieu
où Jacob a eu ses expériences dans la présence de Dieu.
Genèse 32.
Mais ces habitants-là n'étaient plus caractérisés par ces choses-là.
Contre Gédéon, lui, était caractérisé par ces choses.
Donc, c'est beau de voir, ça, l'attitude de Gédéon.
Il garde l'esprit du pèlerin.
Il garde aussi la réalisation de la présence de Dieu, la phase de Dieu.
C'est pour ça qu'il a pu continuer.
Continuer pour attaquer maintenant ces deux rois.
C'était la région du nord de Jabog, là, Succôte.
Mais il est encore allé beaucoup plus loin, près de la région d'Aman, là,
pour pouvoir attraper ces deux rois.
Maintenant, le nom de ces deux rois, Zébac, verset 5.
Zébac et Tzalmuna.
Zébac veut dire sacrifice ou égorgement.
Ce n'est donc pas le sacrifice, comme on le voit dans Lévitique 3,
mais un sacrifice dans le sens, quelque chose est égorgé.
Égorgé, on peut voir ici, en rapport avec l'ennemi, les intérêts de l'ennemi.
On a vu, l'ennemi veut aussi son sacrifice.
L'ennemi veut nous avoir.
Et deuxièmement, Tzalmuna veut dire abri refusé,
ou l'ombre ôtée.
L'ombre a été ôtée, la protection de Dieu refusée.
C'était le cas avec ces deux rois.
Ils n'avaient rien en commun avec le peuple judiaire.
Mais aussi, ces habitants de Succôte étaient peut-être influencés par ces Madianites.
Ils avaient peur, peut-être.
Ils ne voulaient pas se donner un sacrifice,
se donner un dévouement pour les intérêts de Dieu,
accepter sa protection,
jouir de sa face, de sa présence, comme Gédéon.
C'est pour ça qu'on voit cette attitude de neutralité que Gédéon a dû poursuivre seul.
C'est un autre conflit.
Le peuple de Dieu, qui prend une attitude de neutralité, d'indifférence envers le mal,
ne peut pas être utilisé par Dieu.
Par contre, Dieu va dans son gouvernement.
Il va s'occuper de ça.
On voit plus tard que Gédéon, comme juge, les châtie.
On va revenir à ça dans quelques moments.
Verset 6.
Les principaux de Succôte se sont moqués de lui.
Ils ne voulaient pas s'identifier avec l'exercice de Gédéon.
Ils étaient neutrals, ou gardaient cette neutralité envers l'ennemi.
C'est indifférent.
Aucune sympathie avec l'homme de Dieu, vraiment.
Gédéon, le sauveur, le juge de Dieu,
il n'avait aucune sympathie pour lui, malheureusement.
Donc, c'est un autre conflit au sein du peuple de Dieu.
L'autre côté du jour permet.
Verset 7.
Gédéon parle comme juge, pas comme vengeur, simplement.
Il va se venger.
Non, il parle ici comme juge.
Lorsque l'Éternel aura livré Zébak et Tzalmuna à ma main,
je broierai votre chair avec des épines du désert.
Ils vont récolter ce qu'ils ont semé.
C'est un principe qu'on voit dans ce chapitre-là.
Et c'est aussi le principe qu'on va voir dans chapitre 9.
La rétribution de Dieu.
Ce qu'un homme sème, cela il va maçonner, récolter.
Donc, ils ont refusé de prendre une position pour le peuple de Dieu.
Ils vont le savoir plus tard.
Verset 10.
Verset 10, on voit comment Gédéon a continué sa poursuite.
Et on voit maintenant la capture de ces deux rois.
C'est intéressant de voir que Zébak et Tzalmuna sont appelés des rois
et qu'Horeb et Zéb sont appelés des princes.
Peut-être une différence de position là.
Il y avait encore 15 000 hommes.
Et puis verset 11 nous montre que Gédéon est monté là
par le chemin de ceux qui habitent dans les tentes.
C'était probablement le chemin des caravanes,
où les caravanes allaient toujours.
Et puis là, on pourrait procéder assez vite aussi.
À l'orient de Nobak et de Zogba,
on ne sait pas exactement où ces places étaient situées,
mais peut-être assez loin du Jordan, dans la région d'Aman peut-être.
Le camp était en sécurité.
C'est remarquable.
Ces deux rois, on dit, mais ces fermiers d'Israël
ne vont pas nous poursuivre jusqu'ici.
Ici, on est en sécurité.
Et j'ai pensé aussi à l'attitude de ce monde aujourd'hui.
Le monde parle maintenant de sécurité.
La menace d'une guerre mondiale, nucléaire, un peu enlevée,
maintenant, c'est la sécurité.
1 Thessaloniciens 5, verset 3, nous parle aussi de cela.
Lorsque les gens diront paix et paix,
là, une soudaine destruction va tomber sur eux.
Et c'est exactement le cas.
Cette confiance d'eux-mêmes, ils étaient là dans la confiance d'eux-mêmes.
Ils sont attaqués maintenant par le jugement de Dieu.
La destruction, Karkor veut dire destruction,
sont détruits entièrement.
Sauf Zébak et Tzalmouna.
Puis là, on pourrait dire, ok, mais ces 15 000 hommes étaient tués,
donc Gélion aurait pu rentrer.
Non, il continue la poursuite.
Il n'abandonne pas la poursuite.
Ça, c'est aussi une leçon pour nous.
Continuer jusqu'à la fin.
Il prie les deux rois.
Maintenant, il prend donc ces deux rois,
il va rentrer en Israël,
parce que ces deux rois étaient aussi coupables de la mort de ses frères.
Puis ça, c'est une autre affaire.
On va revenir à ça.
Mais entre ces deux moments, la capture et puis le jugement de ces deux rois,
on voit encore ce pericope, verset 13 à 17,
où Gélion agit comme juge.
Il était devenu le sauveur du peuple.
Il était un vainqueur avec ses 300 hommes, vainqueur.
Maintenant, il agit comme juge.
Et les hommes responsables, les principaux de Succône,
les chefs, qui étaient donc responsables pour toute la population là,
qui l'avaient insulté,
il les prit, verset 16,
les anciens, donc les principaux, les anciens,
et il a pris des épines du désert.
Donc, l'épine nous parle de la conséquence du péché.
Genèse 3.
Les chardons aussi, les résultats de tout cela.
Il prend ces choses là pour leur donner une leçon
et enseigna par eux les hommes de Succône.
Donc, ça veut dire ici, par ces épines,
peut-être ils devraient se mettre sur un lit d'épines
ou peut-être il les a fouettés par ces épines
mélangées avec les chardons.
En tout cas, ils ont eu leur leçon
que Dieu ne peut pas être indifférent
là où le peuple de Dieu est indifférent.
Eux étaient indifférents envers le mal
et dans la rétribution de Dieu,
ils sont maintenant châtiés.
Et les autres, même tués,
les hommes de Punuel,
qui avaient leur tour de protection,
qui avaient peut-être encore un avantage comparé avec Succône,
eux reçoivent encore un jugement plus grave
à cause de leur fierté
et de leur méchanceté même envers Gédéon.
Maintenant, on va voir quelques faiblesses dans Gédéon.
On voit, il agit maintenant comme juge.
Comme juge, il est exposé à d'autres épreuves.
Comme sauveur, comme guerrier, il avait des épreuves.
Maintenant, comme juge, il a d'autres épreuves.
La première faiblesse comme juge, on voit maintenant,
chapitre 13, verset 13 à 17,
nous a montré des qualités de juge.
Mais maintenant, on voit des faiblesses de juge.
Vous voyez, il dit à ses deux rois,
il pose cette question,
« Comment étaient les hommes que vous avez tués à Tabor ? »
Ils disent, « Comme toi, tels ils étaient. »
Chacun d'eux comme la figure d'un fils de roi.
Il dit, « C'était mes frères, fils de ma mère.
L'Éternel est vivant.
Si vous les eussiez laissés vivre, je ne vous tuerais pas. »
Ça, c'est une faiblesse.
Parce que comme juge, il fallait qu'il tue ses deux rois.
Le jugement de Dieu devrait être exercé sur ses deux rois,
qui étaient donc vraiment les instigateurs de tout ce mal,
qui étaient en arrière de toutes ces attaques,
comme nous avons vu dans chapitres 6 et 7.
Et puis, ses deux rois essaient de gagner la confiance de Gédéon par la flatterie.
Ils disent, verset 18, « Comme toi, tels ils étaient. »
C'était donc vraiment des frères de Gédéon,
ou peut-être de la même famille.
Non, non, il le dit, « de ma mère. »
Oui, verset 19, « fils de ma mère. »
Donc, vous voyez, comme frère, il était aussi vengeur.
Il fallait que ses deux rois soient tués maintenant,
parce que Gédéon devrait prendre soin des intérêts de ses frères décédés.
Donc, il devrait fonctionner comme vengeur.
Et à cause de cela, ses deux rois devraient être tués.
Mais on réalise que sa capacité comme juge est plus élevée que sa capacité de vengeur.
Un vengeur devrait appliquer ce jugement-là, selon la loi de Dieu.
Mais le juge du peuple avait encore une place plus élevée.
Puis, il ne fallait pas qu'il dise quelque chose comme ça.
Il dit maintenant, ok, mes amis, j'aurai la grâce pour vous, comme juge,
mais vu le fait que je dois aussi venger le sang de mes frères,
il faut que vous soyez tués.
Donc, c'est une faiblesse dans Gédéon.
Et souvent, on voit aussi cela dans notre propre vie.
Lorsque ça s'agit de questions dans l'assemblée, par exemple,
on voit que les relations naturelles prennent quelquefois le dessus
et se placent au-dessus des intérêts de Dieu.
Et ainsi, on voit que comme juge, il manque et il se laisse diriger par ses liens naturels.
En tout cas, on voit peut-être la suggestion, dans le chapitre 6,
on voit que les Madianites ont attaqué le pays.
Et c'est dans cette première attaque, peut-être, qu'ils ont tué les frères de Gédéon.
Verset 33 du chapitre 6.
Tous Madian et Amalek et les fils de Laurien se réunirent ensemble et passèrent le Jourdain
et campèrent dans la vallée d'Israël.
C'est donc tout près de Gédéon.
Et là, ils ont tué probablement les frères de Gédéon.
Une autre faiblesse, on voit dans le verset 20,
ils demandent à Géther, son premier-aîné, de les tuer.
Vous voyez, Géther n'était pas avec ses 300 hommes probablement.
Il était à la maison.
Et puis, la place du jugement ici, c'est un rapport avec la maison de Gédéon.
Il agit comme vengeur maintenant.
Mais il abandonne ses droits comme juge.
Une autre faiblesse dans le verset 21.
Lève-toi toi-même et jette-toi sur nous, car tel qu'est l'homme, tel est sa force.
C'était aussi une forme de flatterie par ces deux rois,
au lieu de réaliser que c'était Dieu qui avait donné la force.
Il ne dit rien ici.
C'était Dieu qui avait donné la délivrance.
Dieu avait donné la force.
Ce n'est pas tel qu'est l'homme, tel est sa force.
C'est un principe du monde, mais pas un principe à l'école de Dieu.
Et puis, on voit que Gédéon exécute maintenant le jugement
qu'il devrait faire même s'il n'avait pas tué ses frères.
Il aurait dû faire cela quand même.
Mais, une autre faiblesse.
On arrête ici pour quelques moments,
parce que maintenant je veux dire quelque chose sur la signification prophétique de ces chapitres.
On a lu dans chapitre 6 que ces armées se sont campées dans la vallée des Israëls.
On a vu aussi l'attaque d'Horeb et Zéheb,
et la capture de Zébak et de Salmouna.
Si on tourne maintenant au psaume 83,
on voit que ces chapitres, je ne vais pas élaborer là-dessus,
mais juste mentionner le point,
que ces chapitres nous parlent aussi des événements futurs.
Psaume 83, on voit toute une alliance contre Israël.
Verset 6, une confédération avec le roi du Nord,
Edom, Ismaïlite, Moab, les Agaréniens, etc.
Ce sont dix nations.
Ça, c'est un rapport avec le roi du Nord.
Verset 8, Assur, c'est le roi du Nord.
Et puis verset 9, Dieu dit maintenant,
ou la prière du reste fidèle dans le futur est maintenant, verset 9,
« Fais-leur comme à Madien, comme à Cisra, comme à Jabin,
au torrent de Kizan, qui ont été détruits à Indore. »
Verset 11, « Fais que leurs nobles soient comme Horeb et comme Zéheb,
et tous leurs princes comme Zébak et comme Salmouna. »
Donc on voit ici une référence claire des chapitres que nous avons lus.
Verset 9, au torrent de Kizan,
c'est la vallée de Mégédo.
Peut-être aussi la même vallée que nous avons vue dans juges 6 verset 33,
la vallée d'Israël.
Je ne suis pas sûr, absolument sûr,
mais en tout cas on voit ici une phase du jugement futur
où le Seigneur viendra pour juger les armées de l'Empire Romain
qui se sont ramassées là pour aider l'Antichrist,
mais au fond pour attaquer l'Aïau,
comme Apocalypse 19 nous le montre.
C'est donc une première attaque dans le futur
où le Seigneur va intervenir.
La deuxième attaque où le Seigneur Jésus va intervenir,
ce sera dans le pays.
Il est dit ici dans verset 11,
« Fais que leurs nobles soient comme Horeb et comme Zéheb. »
Horeb et Zéheb étaient pris dans le pays, au centre du pays.
Et la deuxième attaque, c'est l'attaque du roi du Nord.
Lorsqu'il va revenir de l'Égypte,
il sera attaqué par le Seigneur venant de la gloire,
venant du ciel.
« Fais-leur comme Horeb et comme Zéheb. »
Ce sera l'attaque de la part du Seigneur contre le roi du Nord.
Et puis la troisième chose,
Zébac et Tzamuna étaient pris en dehors du pays,
l'autre côté du Jordan.
Et on voit que là, il y aura aussi une attaque.
Israël ou le reste fidèle va attaquer les nations autour d'eux,
en dehors du pays.
Et là, le Seigneur Jésus va leur donner aussi la délivrance,
comme d'autres prophètes nous le montrent.
Donc c'est très intéressant de voir que dans ces attaques de juges,
de l'ennemi, on voit aussi des types de ces combats futurs.
Et je mentionnerai simplement encore un verset dans Esaïe.
Je pense que je l'ai mentionné en rapport avec juges 7 déjà.
C'était le jour de Madian, le jour de Gédéon,
où Gédéon a eu sa victoire.
C'est appelé aussi le jour de Madian.
Chapitre 10, verset 26.
« L'éternel des armées suscitera contre lui un fouet,
comme Madian a été frappé au rocher d'Horeb. »
Donc dans le contexte du chapitre, je ne peux pas élaborer là-dessus maintenant,
mais c'est ici l'attaque contre le roi du Nord.
Il sera détruit dans le pays d'Israël, comme Horeb et Zéheb.
Et dans le chapitre 11, on voit comment les Israélites
vont attaquer les nations en dehors du pays.
Verset 14, 11, verset 14.
« Mais ils voleront sur l'épaule les Philistins »
Ça c'est l'Ouest.
« Ils tueront ensemble les fils de Laurien. »
Donc ils vont maintenant ensemble avec Éphrime.
Ça c'est la contraste avec le chapitre que nous avons lu.
Dans Isaïe 11, verset 13, nous voyons que la jalousie d'Éphrime s'anira
et les adversaires de Judas seront retranchés.
Éphrime ne sera pas rempli d'envie contre Judas
et Judas ne sera pas l'adversaire d'Éphrime.
Donc on voit l'unité maintenant dans le reste fidèle
pour ensuite attaquer les ennemis alentours, à l'Ouest et à l'Est du pays.
Et puis donc on a vu ces trois combats futurs,
on les voit dans les histoires des juges.
Mais il y a aussi une application importante.
Pour nous, nous avons vu que ces choses ont des leçons pour nous,
des leçons morales, des leçons spirituelles.
Mais aussi, ça nous parle de l'histoire de l'Église.
Et j'aimerais le répéter.
Dans 1 Chrétien 10, nous voyons que toutes ces choses
leur sont arrivées pour notre instruction,
pour notre correction aussi, pour nous encourager et exhorter,
mais aussi pour nous corriger, pour nous avertir.
Et on voit ici l'histoire de l'Église.
Lorsqu'on comprend la signification de 1 Chrétien 10,
toute l'histoire d'Israël est comme une parallèle avec l'histoire de l'Église.
Nous avons vu au début l'abandon du premier amour.
On a vu l'attaque dans les jours de Déborah et de Barak.
C'est peut-être la situation de Smyrne.
Mais on a vu déjà des indications que Gédéon va parallèle avec Pergam.
Et maintenant, on va voir un développement plus loin,
comment Pergam se développe en Thiatire.
On va voir ce soir dans Abimelech,
vraiment l'illustration de la situation de Thiatire.
Donc si on connaît l'Apocalypse 2 et 3,
ça va nous aider à comprendre aussi la signification de ces chapitres qui sont devant nous.
Parce que le même développement qu'on voit maintenant en Israël
a eu lieu plus tard dans l'Église.
Donc pour revenir maintenant à juste vite verset 21 à la fin,
cette petite lune qui était utilisée par les Madianites comme l'île de Latrie,
ces lunes qui étaient des signes de la victoire de Gédéon,
sont maintenant utilisées pour faire une éphode.
On va revenir à ça.
Donc peut-être c'est une faiblesse déjà ici de Gédéon de vouloir avoir ces petites lunes.
Et on voit que dans l'histoire de l'Église,
ce désir d'avoir ces choses des nations païennes,
pour incorporer tout cela dans l'Église,
c'est devenu un piège pour l'Église.
Et graduellement cette île de Latrie a été introduite dans l'Église.
Et peut-être aussi dans nos vies, ça peut nous arriver aussi.
Verset 22, les hommes d'Israël dirent à Gédéon,
« Domine sur nous ».
Donc c'est une flatterie de la part du peuple maintenant.
On a vu la flatterie de la part des Madianites,
maintenant on voit un effet de cette attitude dans les Israélites.
Donc on peut combattre l'ennemi,
mais il faut que les influences de l'ennemi soient ôtées aussi de nos cœurs.
Et puis on voit quand même une influence de la part de l'ennemi dans cette flatterie,
dans ces lunes qui sont gardées là,
on voit quand même, malgré la mort de tous ses ennemis,
une influence qui reste au milieu du peuple de Dieu.
Gédéon, il donne la bonne réponse, verset 23,
« L'Éternel dominera sur vous ».
Il place Dieu en premier, la prééminence de Dieu.
Il maintient donc la vérité, mais on voit qu'il prend cet effort.
Ça c'est aussi le développement dans l'Église.
Ils ont maintenu la vérité à plusieurs égards,
mais ils ont ajouté d'autres choses.
On voit le même principe, le Seigneur l'avait mentionné déjà,
« Vous tous, vous êtes frères ».
Donc Gédéon respecte cet enseignement, cette pensée de Dieu.
Plus tard, on voit que le peuple quand même a choisi un roi, sous Samuel,
mais ça c'est une autre leçon.
Donc là, Gédéon maintient la vérité,
mais on voit, verset 24, l'influence des Madianites et des Ismaïlites.
Leur influence, parce qu'ils étaient quand même parentés au peuple de Dieu,
par Abraham, Abraham était leur père,
on voit qu'une influence subtile pénètre maintenant Israël.
Donc les gens donnent de leur butin,
on pourrait dire que tout ce que Gédéon fait ici,
c'est comme une mémoire de la victoire,
ça peut être correct, comme mémoire de la victoire,
mais on voit que ces choses sont utilisées maintenant pour les entraînements de l'ennemi.
L'ennemi a un avantage maintenant, on va le voir,
parce qu'il a fait un effort.
Donc en autres mots, Gédéon a refusé la domination,
mais il prend un effort, il prend la place du sacrificateur.
Ce n'était pas correct.
La place de l'adoration était à Silo, au milieu de la tribu d'Éphraim.
Donc peut-être que c'est là aussi une sorte de revanche de la part de Gédéon.
Ça se peut bien, on ne connaît pas ses motifs.
Peut-être qu'il a dit, ok, nous avons eu la victoire,
nous les Manassites, nous allons servir Dieu ici à Ofra,
c'est le nouveau centre de l'adoration.
C'est peut-être le cas, comme plus tard avec Jéroboam,
il a fait un nouveau centre à Bethel et à Dan aussi,
pour le service de Dieu.
Peut-être qu'il a raisonné comme ça,
qu'il ne voulait pas que les Éphraimites gardent cette place importante en rapport avec Silo.
Nous ne le savons pas exactement.
Mais on voit une chose, que Gédéon a fait cet effort.
Cet effort nous parle vraiment de l'instrument,
ou de la partie caractéristique des vêtements du sacrificateur.
Exode 28 nous le montre.
L'effort était la chose caractéristique en rapport avec la sacrificature.
Donc Gédéon prend ici la place d'un sacrificateur,
en rapport avec l'accès vers Dieu.
Et plus tard, on voit aussi qu'un effort était utilisé pour connaître la pensée de Dieu.
Donc en rapport avec le peuple idolâtre dans ces jours-là,
il utilisait un effort pour la divination.
Donc peut-être cet élément-là aussi.
En rapport avec l'histoire de l'Église,
on peut dire que le Pape, au début, ou l'évêque le plus important,
il n'a pas régné sur le monde encore.
Il n'a pas dominé dans ce sens-là.
Mais plus tard, c'est arrivé comme ça.
Mais ce qu'on voit quand même, c'est que le Pape a adopté le titre de Pontifex Maximus.
Ça veut dire le sacrificateur des peuples.
C'était l'empereur romain.
Il était le Pontifex, le prêtre-chef de toutes les nations.
Et ce titre a été adopté graduellement par le Pape, le chef de l'Église,
qui était donc vu comme le sacrificateur.
Et ainsi, on peut suggérer peut-être que Gédéon,
qui a refusé l'autorité comme roi,
il a adopté une autorité comme sacrificateur
et ainsi quand même usurpé cette place de dominateur.
On le voit en tout cas dans son fils, Abimelech.
Mais ici, c'est pour ainsi dire la phase de transition, de pergame à théâtre.
Une phase de transition où l'idolâtrie est entrée
et trouve une place même au centre,
là où Gédéon avait ôté le Baal et tout cela.
C'est très grave de voir ça,
que maintenant l'ennemi a quelque chose pour remplacer Baal,
dans la maison de Gédéon.
La conclusion verse 28, le pays avait quand même 40 ans de repos.
Donc on voit comment Gédéon était utilisé comme sauveur et comme juge,
malgré toutes ses faiblesses.
Mais l'histoire continue.
Verse 29, il habita dans sa maison.
On voit une autre faiblesse, il avait beaucoup de femmes
et même un fils par cette concubine.
Et cette concubine a réclamé ce fils pour elle-même.
Et on va voir dans chapitre 9 que Abimelech,
son nom veut dire mon père est roi.
Peut-être cette concubine lui a donné aussi ce nom-là.
Ici c'est dit, il lui donna le nom d'Abimelech.
Peut-être c'était aussi dans le cœur de Gédéon d'être le roi quand même,
malgré ses paroles dans les vers 22 et 23.
Et soyons honnêtes, c'est dans chaque cœur humain,
ce désir d'avoir la première place,
au lieu de donner la première place au Seigneur.
C'est une tendance naturelle.
En tout cas, il donne ce nom à ce fils,
peut-être la concubine l'a suggéré, je ne sais pas.
Mon père est roi.
Donc l'effet de la flatterie, les Madianites, les rois des Madiens,
ont quand même ici une influence spirituelle,
par leur flatterie, qu'ils donnent ce nom à son fils.
Et on voit comment ça continue maintenant, se mélange.
C'est ça que j'aimerais montrer.
Dans l'histoire de l'Église, on voit que des éléments païens
ont été introduits dans l'Église
et mélangés avec le service de Dieu.
C'est ça qu'on voit dans le verset 33 et 34 maintenant.
Le Baal, qui nous parle donc de l'autorité de Satan,
est maintenant, verset 33, mentionné en rapport avec l'Alliance
et s'établir Baal bérit pour Dieu.
C'est le Baal le maître ou le seigneur de l'Alliance.
Ça remplace Dieu, évidemment.
Parce que Dieu était le maître, il était le seigneur
et il avait une alliance avec son peuple.
Mais ils ont adopté cette idolâtrie dans le nom.
Donc au nom, ils ont servi Dieu, le Dieu du peuple d'Israël, l'éternel.
Mais en réalité, ils ont intégré cette idolâtrie de Baal au milieu,
donc dans le sein du peuple de Dieu.
C'est ça qui est arrivé aussi à Thiatir.
Ces éléments païens ont été intégrés, incorporés,
dans la religion officielle de l'Église,
qui, au nom, étaient consacrés au vrai Dieu,
au Dieu seul et vivant.
Ils ne se souvèrent pas de l'éternel leur Dieu
qui les avait délivrés de la main de tous leurs ennemis,
tout alentour.
Donc, ils oublient l'éternel.
On a parlé au début, dans chapitres 2 et 3,
de ces cycles, ces sept cycles dans ce livre-là.
On a douze juges dans ce livre-là.
Abimelech n'est pas mentionné comme juge, entre parenthèses.
C'est important de réaliser ça.
On a douze juges dans ce livre.
Et dans 1 Samuel, on a encore Élie et Samuel comme juges.
Donc, quatorze juges.
Et on voit ces sept cycles de déclin,
et puis de restauration,
et puis, ensuite, déclin.
Et on voit ici, de nouveau, ce déclin,
comment le peuple abandonne Dieu de nouveau vers ses 35,
et n'usère pas de bonté envers la maison de Jérusalem.
Jérusalem veut dire, donc, celui qui a combattu Baal.
Dieu a combattu Baal par Jédéon.
Et maintenant, le peuple adopte de nouveau Baal.
Ils se prostituèrent après Baal.
Il y a donc un lien. …
Automatisches Transkript:
…
Neuf, c'est le chapitre le plus long du livre des juges, on va lire quelques versets pour tout le chapitre.
Et c'est important de réaliser qu'Abimelech n'est pas mentionné comme juge.
Il est vu comme roi, un roi apostat, mais il n'était pas un sauveur comme les autres juges, ni un juge vraiment selon les pensées de Dieu.
C'est un usurpateur.
Et Abimelech, fils de Jérubaal, alla à Sicème vers les frères de sa mère, et leur parla, et à toute la famille de la maison du père de sa mère, en disant,
Dites, je vous prie, aux oreilles de tous les hommes de Sicème, lequel est le meilleur pour vous, que soixante-dix hommes, tous fils de Jérubaal, dominent sur vous,
ou qu'un seul homme domine sur vous, et souvenez-vous que je suis votre eau, os, et votre chair.
Et les frères de sa mère dirent de lui toutes ces paroles aux oreilles de tous les hommes de Sicème.
Et leur cœur fut incliné vers Abimelech, car ils dirent, Il est notre frère.
Ils lui donnèrent soixante-dix pièces d'argent tirées de la maison de Baalbérit.
Et Abimelech loua avec elles des hommes légers et téméraires, et ils le suivirent.
Il vint à la maison de son père, à Ofra, et tua sur une seule pierre ses frères, les fils de Jérubaal.
Soixante-dix hommes.
Mais Jotam, le plus jeune, fils de Jérubaal, demeura de reste, car il s'était caché.
Et tous les hommes de Sicème s'assemblèrent, et toute la maison de Milo, et ils allèrent établir roi Abimelech près du chêne du monument qui est à Sicème.
Et on le rapporta à Jotam.
Et il s'en alla, et se tint sur le sommet de la montagne de Garizim.
Il éleva sa voix, et cria, et leur dit, Écoutez-moi, hommes de Sicème, et Dieu vous écoutera.
Les arbres allèrent pour roindre un roi sur eux, et ils dirent à l'olivier, Règne sur nous !
Et l'olivier leur dit, Laisserai-je ma graisse, par laquelle on honore par moi Dieu et les hommes, et irai-je m'agiter pour les arbres ?
Et les arbres disent, et les arbres dirent au figuier, Viens, toi, règne sur nous !
Et le figuier leur dit, Laisserai-je ma douceur et mon bon fruit, et irai-je m'agiter pour les arbres ?
Et les arbres dirent à l'olivier, Viens, toi, règne sur nous !
Et l'olivier leur dit, Laisserai-je ma douceur, qui réjouit Dieu et les hommes, et irai-je m'agiter pour les arbres ?
Et tous les arbres dirent à l'épine, Viens, toi, règne sur nous !
Et l'épine dit aux arbres, Si vraiment vous voulez moindre roi sur vous, venez, mettez votre confiance à mon ombre,
sinon un feu sortira de l'épine, et dévorera les cèdres du Liban.
Et maintenant, si vous avez agi avec vérité et en intégrité en établissant roi Abimelech,
et si vous avez bien fait envers Jérubaal et envers sa maison,
et si vous lui avez fait selon les actes de ses mains,
car mon Père a combattu pour vous, et a exposé sa vie,
et vous a délivré de la main de Madien,
et vous vous êtes levé aujourd'hui contre la maison de mon Père,
et vous avez tué ses fils, soixante-dix hommes, sur une seule pierre,
et vous avez établi roi Abimelech, fils de sa servante, sur les hommes de Sicème, parce qu'il est votre frère.
Si donc vous avez agi aujourd'hui avec vérité et en intégrité envers Jérubaal et envers sa maison,
réjouissez-vous en Abimelech, et que lui aussi se réjouisse en vous.
Sinon, qu'un feu sorte d'Abimelech, et qu'il dévore les hommes de Sicème et la maison de Milo.
Et qu'un feu sorte des hommes de Sicème et de la maison de Milo, et qu'il dévore Abimelech.
Et Jotam s'échappa, et s'enfuit, et alla à Béar, et habita à cause d'Abimelech son frère.
Et Abimelech fut prince sur Israël trois ans.
Et Dieu envoya un mauvais esprit entre Abimelech et les hommes de Sicème.
Et les hommes de Sicème agirent perfidement envers Abimelech,
afin que la violence commise sur les soixante-dix fils de Jérubaal vint sur lui,
et que leur sang fut mis sur Abimelech leur frère, qui les avait tués,
et sur les hommes de Sicème, qui avaient fortifié ses mains pour tuer ses frères.
Et là, il y a des détails de cette rétribution.
Et à la fin, nous lisons, concernant la mort d'Abimelech verset 52,
Et Abimelech vint jusqu'à la tour, et l'attaqua,
et il s'avança jusqu'à l'entrée de la tour pour la brûler par le feu.
Et une femme jeta sur la tête d'Abimelech une meule tournante,
et lui brisa le crâne. Verset 55
Et quand les hommes d'Israël virent qu'Abimelech était mort,
ils s'en allèrent chacun en son lieu.
Et Dieu fit retomber sur Abimelech le mal qu'il avait fait à son père,
en tuant ses soixante-dix frères, et tout le mal des hommes de Sicème.
Et Dieu le fit retomber sur leurs têtes.
Et la malédiction de Jotam, fils de Jérubal, vint sur eux.
Jusqu'ici, la lecture de la parole.
Donc, nous avons vu que ces choses qui sont arrivées à Israël
ont une signification morale pour nous,
sont des leçons pour nous, individuellement, comme rassemblement,
et aussi pour tout le peuple de Dieu.
Et selon l'enseignement de l'Apocalypse 1 à 3,
nous voyons que ces choses qu'on trouve ici
parlent aussi de l'histoire de l'Église,
l'histoire d'Israël, comme témoignage sur la terre,
présentent un même développement qu'on trouve aussi dans l'histoire de l'Église.
Nous avons vu aussi que ces choses ont une signification future,
en rapport avec Israël, le reste fidèle.
Je pense qu'aussi dans le futur, il y aura un reste fidèle comme Jotam.
Son nom veut dire Jéhovah est parfait.
Et ainsi, le reste fidèle, dans le futur, après l'enlèvement de l'Église,
donc le reste fidèle parmi les Juifs, sera comme ce Jotam.
Et Dieu va aussi juger le Roi, l'Antichrist.
Mais je ne veux pas parler de ces détails-là, ça prendrait trop de temps.
On a beaucoup d'enseignements là-dessus dans le livre de Daniel,
dans l'Apocalypse et les Prophètes,
et même dans les psaumes aussi,
beaucoup de psaumes réfèrent à ce développement.
Donc ce que nous aimons faire maintenant,
c'est d'abord voir les grandes lignes en rapport avec l'histoire de l'Église,
et puis suivre le chapitre et voir un peu de détails,
des leçons morales aussi,
surtout en rapport avec cette parabole du Jotam, des leçons pour nous.
On a vu donc que Gidéon a manqué comme juge,
et que Gidéon, qui représente cette phase de Pergam,
où on a vu Antipas, je l'ai mentionné une des dernières fois,
qu'Antipas, un contre tous, était là,
qu'il y avait beaucoup de choses pour le Seigneur,
mais quand même la doctrine de Balaam était introduite,
la prostitution donc, le lien avec le monde,
et nous avons vu ces mêmes éléments maintenant,
dans cette phase de déclin après la victoire de Gidéon,
comment les éléments de Madianite s'introduisent,
et aussi ce Baal, ce Baal qu'on a vu déjà dans Juve 2,
avec les astarques, l'adoration du soleil, l'adoration de la lune,
mais aussi chaque forme d'idolâtrie nous parle vraiment de l'influence des démons,
et ainsi le service de Satan,
qui remplace donc le vrai service de Dieu.
On a vu cette transition maintenant entre Pergam et Thiatire,
où graduellement l'influence ou l'autorité du pape est devenue de plus en plus grande,
on a vu que Gidéon réclame cette place de sacrificateur,
et ainsi dans l'Église on voit que ces hommes dirigeants
ont pris une place de plus en plus importante comme sacrificateur,
qui remplace vraiment le service de tout le peuple comme adorateur.
Donc ces deux éléments, l'influence Madianite et aussi Baal,
et cette prostitution, ce lien,
donc c'était aussi une prostitution physique souvent,
l'idolâtrie qui était donc une prostitution spirituelle
allait souvent ensemble avec la prostitution physique,
et cette prostitution on voit aussi mentionnée dans Thiatire,
ces deux éléments qu'Isabelle a enseigné les esclaves de Dieu
à manger ce qui est sacrifié aux idoles,
et aussi à se prostituer.
Ces deux éléments, le lien avec le monde et avec les démons,
ou les idoles, ces deux choses on trouve ici,
par rapport avec ce service pour Dieu,
parce qu'au nom ils ont servi Dieu,
ils ont continué à servir Dieu,
mais en réalité sous cette forme-là ils servaient les démons.
Et on voit ce développement dans l'Église graduellement,
surtout après Constantin le Grand,
où la persécution était terminée,
smirna, la persécution,
on voit que les chrétiens ont commencé à régner,
l'Église est entrée,
excusez, le monde est entré dans l'Église,
ça c'est Pergam,
mais dans Thiatire on voit que l'Église a régné sur le monde,
ça c'est la prochaine phase,
et dans Abimelech on voit ce désir pour régner.
On voit quelques éléments que j'aimerais mentionner tout au début,
d'abord un rapport avec son nom, Abimelech,
ça veut dire mon père est roi,
on a vu que peut-être sa mère, la concubine, a désiré ce nom,
mais en tout cas Gédéon a donné ce nom aussi,
Gédéon avait peut-être ce désir dans son cœur d'être roi,
quoi qu'il l'ait rejeté,
il a usurpé la sacrificature comme nous l'avons vu,
et maintenant peut-être de la part de la mère,
elle a poussé cet Abimelech pour avoir cette place de roi.
Mais il y a une autre pensée qui s'ajoute,
Abimelech veut dire aussi père du roi,
ou père roi,
parce que c'est un nom que les rois des Philistins utilisaient souvent,
et c'est la même pensée qu'on a avec le Pharaon,
le Pharaon c'est un titre qui se transmet de génération en génération,
donc on a la pensée de succession,
et on voit aussi dans l'histoire de l'Église
que cet élément de succession officielle s'est introduit,
donc de génération l'autorité se transmet,
et ainsi dans l'Église catholique,
et plus tard aussi dans les Églises protestantes,
on voit cet élément de succession officielle,
donc père du roi,
ou on pourrait dire roi paternel,
donc cet élément de succession est indiqué là.
Gédéon a une place prédominante,
c'est maintenant son fils,
et on voit cela clairement dans l'Église de Pergame déjà,
mais plus clairement encore à Thiatire,
et dans l'histoire de l'Église.
Maintenant, ce désir pour régner,
on voit déjà que Paul dit,
un chrétien quatre,
il leur fait des reproches,
il dit aux chrétiens,
vous avez voulu régner,
et aussi dans le chapitre 6 je pense,
mais en tout cas dans le chapitre 4,
il parle de ce désir de régner,
il dit, vous êtes trop vite,
c'est une dispensation trop vite,
on ne peut pas régner,
on est la balayure du monde,
c'est ça qu'il dit.
Donc, Abimelech ne veut pas prendre cette place de la balayure,
les chrétiens non plus ont voulu prendre cette place de l'apôtre Paul,
ils voulaient avoir la puissance de l'apôtre Paul,
l'autorité de l'apôtre Paul,
mais ils ne voulaient pas suivre vraiment la pratique de l'apôtre Paul,
ou de Pierre, n'importe quel apôtre.
Donc le désir pour régner,
et ainsi on voit graduellement que l'Église a commencé à régner sur le monde,
et au Moyen-Âge, il y avait un temps que
Fabre, dans le XIIe siècle,
avait une autorité absolue,
et avait aussi l'autorité sur les rois des nations,
c'est incroyable vraiment,
ce désir pour régner,
et soi-disant dans le nom de Christ,
pour représenter Christ,
mais c'était en même temps,
ayant la puissance sur les nations,
et comme j'ai mentionné ce Pontifex Maximus,
ce grand prêtre des nations,
il a incorporé beaucoup d'éléments païens
dans ce service qui était officiellement pour Dieu.
Mais c'était le désir de régner.
Puis aujourd'hui encore, on voit que
c'est une des convoitises les plus grandes,
une des convoitises les plus grandes de vouloir régner,
de vouloir contrôler,
et on va voir la réponse dans la parabole du Jotam.
Un autre élément, j'ai mentionné déjà l'idolâtrie.
L'idolâtrie est développée,
et on pourrait mentionner beaucoup de points
en rapport avec l'histoire de l'Église,
surtout l'Église catholique,
où on voit graduellement comment cette idolâtrie s'est établie
et a fait beaucoup de progrès dans ce sens-là,
et a incorporé les éléments des rélusions païennes autour d'eux.
Mais on n'a pas le temps pour donner beaucoup d'exemples là-dessus,
on a des livres là-dessus qui nous donnent beaucoup de détails.
On voit aussi qu'Abimelech est très violent,
il est devenu le meurtre de ses frères.
Et un autre élément qui nous frappe beaucoup,
en lisant l'histoire de l'Église,
on voit dans l'Apocalypse 17 et 18
que dans l'Église a été trouvé le sang des martyrs, des saints.
Donc on voit qu'Abimelech, ici,
représente vraiment cette phase de l'Église catholique,
la période de l'Inquisition,
les persécutions, comment le sang des saints a été trouvé dans cette Église.
Il représente cette phase-là.
Il y a un autre détail très intéressant à mentionner,
Dieu garde un résidu.
On va parler de Jotam.
Il n'y a aucune Église dans ces sept lettres d'Apocalypse 2 et 3
qui reçoit aussi autant de recommandations que l'Église à Thiatir.
C'est remarquable.
Parce que je pense que Dieu s'est réservé pendant tout le temps
un résidu qui était fidèle,
qui, avec la lumière qu'il avait,
a servi Dieu.
Et ainsi, le Seigneur recommande Thiatir.
C'est à cause de ce résidu qui était fidèle,
qui a fait beaucoup pour le Seigneur,
beaucoup de dévouement,
beaucoup de zèle pendant les siècles dans cette Église.
Un autre détail à remarquer,
c'est la fin d'Abimelech.
Il est tué par une meule qui est tombée,
qui est jetée sur lui.
Et dans l'Apocalypse 18,
nous voyons un ange qui prend une grande meule
et la jette dans la mer.
Et ça préfigure la fin de l'Église,
la Grande Babylone.
Mais c'est Thiatir,
devenu comme la Grande Babylone à la fin,
qui va aussi réclamer l'autorité sur les Églises protestantes,
les dénumérations qui resteront sur la terre
après l'enlèvement de l'Église.
Et ainsi, cette Grande Babylone sera jugée
et comparée là avec une meule jetée dans la mer.
Et c'est remarquable que Abimelech est tué par une meule.
Cela m'a frappé de voir ça.
Donc, il y a beaucoup de parallèles avec cette phase de l'Église
vu en Thiatir, l'Église catholique est devenue plus tard la Grande Babylone.
Maintenant, pour avoir quelques détails de notre chapitre,
on voit d'abord qu'Abimelech allait à Sikkim.
Sikkim, c'est la place où il est né.
Et Sikkim était aussi très important dans l'histoire d'Israël.
Sikkim était la place où Abraham était entré dans le pays
où il avait construit son premier hôtel,
comme adorateur.
C'est remarquable.
Là, un vrai adorateur.
Plus tard, Jacob est devenu un vrai adorateur.
Il a enseveli, enterré les idoles près de Sikkim.
On peut le lire dans Genèse 35.
Donc, près de Sikkim, il a enterré ses idoles.
Et puis là, il est allé à Bethel, tout près de Sikkim,
pour être un vrai adorateur.
Donc là, on voit de bons exemples.
Sikkim en rapport avec les patriarches.
On peut mentionner aussi Jojue.
Dans Jojue 24, nous voyons que c'était à Sikkim
parce que Sikkim était très central.
C'est au milieu du pays.
C'était à Sikkim que Jojue a fait l'alliance avec les tribus d'Israël.
Et puis, cette alliance était en rapport avec cette question-là
de choisir qui servir, soit les idoles ou le vrai Dieu.
Et Jojue avait choisi le vrai Dieu.
Puis, le peuple voulait suivre l'exemple de Jojue.
Donc, la question des idoles est réglée là aussi.
Mais ici, on voit que c'est à cet endroit même
que l'idolâtrie est introduite de nouveau,
ensemble ici avec cette question du roi.
Dans 1 roi 12, on voit plus tard que l'idolâtrie a été introduite à Bethel,
qui était tout près de Sikkim.
Une chose que je voulais dire, quelque chose encore en rapport avec Sikkim,
c'était entre ces deux montagnes, Ebal et Gerizim.
Gerizim, verset 7, et l'autre montagne était Ebal.
Et puis, il semble que si quelqu'un était placé sur un plateau sur la montagne de Gerizim,
peut-être qu'il n'était pas tout à fait sur le sommet de Gerizim,
mais sur un plateau tout près du sommet,
et il semble que de là, si quelqu'un parlait fortement,
de l'autre côté de la vallée, on pouvait entendre ce qu'il disait.
Et on voit aussi dans le livre de Jojue, et aussi dans Deuteronome,
que Dieu voulait avoir six tribus sur une montagne,
et six tribus sur une autre montagne.
Puis là, la loi est élue.
Josué 8 confirme cela, que la loi est élue.
Puis là, ils ont fait cette alliance avec le Seigneur.
Ils ont construit un hôtel là, et réclamé le pays pour le Seigneur.
Donc c'est une révision très importante, en rapport avec les patriarches,
en rapport avec l'histoire d'Israël.
Mais on voit aussi un élément cananaïde là, qui n'était pas jugé.
Les hommes de Amor, verset 28, père de Sikkim.
Amor était donc l'ancêtre de ce clan-là, cananaïde, qui est resté là.
On voit que les fils de Jacob ont tué beaucoup d'hommes de Sikkim, jeunesse 34.
Mais quand même, ce clan-là est resté là.
Et avec l'entrée du peuple de Dieu dans le pays,
on voit que ces gens-là n'ont pas été tués, comme les autres nations.
Un reste, en tout cas, est resté là.
Puis il joue un rôle aussi.
Donc c'est l'influence cananaïde.
Nous avons vu déjà, au début du juge, que ces nations qui sont restées là,
sont devenues un piège pour le peuple de Dieu.
Et cette idolâtrie Baal-Berit est venue de là aussi.
Parce que Baal-Berit jouait un rôle très grand dans ce milieu-là.
On va le voir aussi dans le verset 2, où les hommes, je le mentionne maintenant déjà,
les hommes de Sikkim sont mentionnés les maîtres ou possesseurs, selon la note.
Littéralement c'est Baalim.
Les citoyens de Sikkim sont appelés des Baalim.
Ça veut dire des hommes de Baal.
Le point à amener, c'est celui-ci.
Les citoyens de Sikkim sont appelés des Baalim.
Ça veut dire donc ceux qui suivent Baal.
Ils sont caractérisés par cette idolâtrie Baal.
Baal est leur maître, au lieu de Dieu l'Éternel est leur maître.
À travers tous les chapitres, on voit que dans l'original, ces hommes sont appelés Baalim.
Ils ont donc reçu leur caractère de Baal.
Ils sont de vrais serviteurs de Baal.
Donc là où l'idolâtrie avait été mise de côté par les patriarches,
par le peuple sous la direction de Jésus-Christ,
c'est exactement là où l'idolâtrie devient de nouveau un piège pour tout le peuple.
Ça c'est remarquable de voir.
Une autre chose, à Sikkim, il avait la coutume de sacrifier des ânes.
Par exemple, lorsque les gens ont conclu un traité, un contrat,
ils ont sacrifié un âne.
Juste pour mentionner le contraste avec le service de Dieu,
où un agneau était utilisé, brisé la nuque de l'agneau,
où les animaux purs étaient sacrifiés.
Ici c'était un âne qui parle donc de l'esclavage.
Ces gens étaient sous l'esclavage de Satan,
caractérisé par le fait qu'ils ont sacrifié des ânes.
Ici le mot Sikkim veut dire « épaule »
et souvent c'est mentionné en rapport avec le dos d'âne.
C'est comme un dos d'âne littéralement.
Parlant géographiquement, la région là on voit comme un dos d'âne.
C'est remarquable.
On voit donc ici, Sikkim veut dire « épaule »,
c'est un centre du pays, un centre qui parle de puissance,
c'est là où le fils de Jérusalem vient.
Ça c'est comme quelque chose de tragique.
Jérup Baal veut dire « celui qui a combattu Baal ».
Son fils maintenant introduit de nouveau cette religion de Baal,
officiellement en rapport avec cette question de la royauté.
C'était Dieu qui avait combattu Baal à travers Gédéon, ça c'est clair.
Mais c'est le peuple maintenant qui réclame Abimelech
comme le roi au lieu de Dieu, avoir Dieu pour le roi.
Un autre élément dans le premier verset,
il parle maintenant à la famille de la maison du père de sa mère.
Donc il s'identifie avec le côté de sa mère.
Au lieu d'être identifié avec le côté de son père, Gédéon.
Donc probablement il voit là une ouverture pour imposer sa royauté plus facilement.
Verset 2, « Je vous prie aux oreilles de tous les hommes de Sikkim ».
Donc il parle maintenant à la maison du père de sa mère,
puis eux vont parler à ses hommes ou Baalim de Sikkim,
les serviteurs de Baal, là.
De nouveau on voit donc un mélange d'une religion canadienne
avec la religion de Dieu comme on l'a vu tantôt,
qui est caractéristique aussi pour Thiatire.
« Que soixante-dix hommes, tout fils de Jérusalem domine sur vous,
ou qu'un seul homme domine sur vous ».
Donc vous voyez, c'est vraiment une question de la domination.
Et dans la pensée de Dieu, c'est qu'un seul choix soit chef,
le Seigneur Jésus, lui-même, dans nos jours,
ou dans ces jours-là, l'éternel, qu'il soit le chef,
et que tous les autres soient vraiment soumis à son autorité.
Mais lui, il suggère maintenant d'avoir un seul homme qui domine au lieu de Dieu.
Et souvenez-vous, il ajoute maintenant un argument,
« Souvenez-vous que je suis votre os et votre chair ».
Donc il s'identifie davantage avec le côté de sa mère,
et puis les gens qui parlent maintenant répètent cet argument, verset 3 à la fin,
« Il est notre frère ».
Maintenant un point remarquable,
ces gens-là qui veulent promouvoir la royauté d'Abimelech,
ils donnent un sens limité ou sectaire à ce nom de frère.
« Il est notre frère », ça n'inclut pas la pensée d'un secte ou d'une partie,
mais ici ils utilisent cet argument « Il est notre frère »
pour justement créer une secte, une partie.
C'est remarquable.
Donc on peut abuser la relation de frère pour créer une partie, une secte,
au lieu d'être tous frères ensemble sous le joug du Seigneur Jésus.
Donc ils perdent de vue le vrai sens du mot « frère ».
Ça peut nous arriver aussi, et c'était le cas dans l'Église.
Par exemple, une des grandes réunions de l'Église qu'ils ont eue,
dans les jours où Constantin est devenu l'empereur, mais aussi le chef de l'Église,
il y avait un clergé sur cinq personnes qui étaient donc laïques.
Mais quand même, le total du clergé a gouverné la réunion,
avec l'empereur là, ensemble.
Donc on voit cette tendance de vouloir dominer.
Verset 4 nous montre la façon dans laquelle ils ont agi.
Ils peuvent même utiliser les trésors de cette maison balbérite,
peut-être de la maison qui avait été donnée comme sacrifice,
qui est maintenant abusée pour tuer ses frères.
Donc j'ai mentionné cet élément du meurtre, ça c'est très solennel,
de voir ici un frère qui tue ses propres frères.
Comme on le voit dans K1, K1 qui était jaloux,
c'est de nouveau l'envie, cette jalousie qui est le motif,
et cette convoitise de vouloir régner, qui est le motif pour tuer ses frères.
Et peut-être il l'a fait lui seul, dans la présence de tous les autres, sur une seule pierre.
Maintenant se reste fidèle, Dieu garde un résidu pour lui-même.
Et c'est ça la consolation.
Si on lit ce chapitre-là, c'est tellement noir, tellement décourageant,
de voir ça au milieu du peuple de Dieu,
et comment il est consolant de voir que Dieu se réserve un résidu.
Je passe à Esaïe 6.
Esaïe 6, on voit que Dieu doit châtier son propre peuple à cause de leur endurcissement,
que Dieu doit même envoyer un esprit d'aveuglement pour châtier son peuple.
Et ils sont aveuglés, ils peuvent voir, ils ne voient pas, ils peuvent écouter, ils n'écoutent pas.
Et leur cœur est devenu grais, gras.
Et puis là, on voit que Dieu se réserve un reste.
Un digemme est gardé comme reste.
Et puis dans Esaïe 6, on voit donc que Dieu réserve ce reste, cette semence sainte,
et ainsi Dieu s'est réservé ici un seul homme, de ses 70 hommes, comme un reste fidèle.
Et selon Jotam, Jéhovah est parfait.
C'est tellement encourageant de voir que dans les jours de ruines,
Dieu se montre dans sa perfection.
Il demeurera de reste car il s'était caché.
Il y avait aussi dans les jours après Isabelle, Attali, qui avait tué la semence royale.
Et puis là, il y avait seulement un prince qui était caché aussi.
Donc Dieu discerne et garde pour lui-même un reste.
Même pendant ces mille ans de l'Église catholique aussi, il a gardé un reste.
Et même dans nos jours, il y a encore un reste.
Quoique moins évident peut-être que dans le passé.
Et tous les hommes de Sikkim s'assemblèrent et toute la maison de Milo.
Donc Milo était un quartier peut-être plus fortifié, une citadelle appartenant à Sikkim.
Et les gens de cette région-là ont établi Abimelech, roi, près du Chêne.
C'est remarquable, c'était un arbre sacré, comme on voit déjà dans Genèse 12 peut-être.
Et c'était sur la montagne d'Ebal.
Ça c'est aussi important à remarquer.
Ebal, c'était la montagne de la malédiction.
On le voit dans Deuteronome 11 et 27, si vous voulez le lire.
Et sur cette montagne-là, la malédiction était prononcée.
Par contre Jotham, il se place sur la montagne de Gharizim, la montagne de la bénédiction.
Donc on voit que ces hommes-là, peut-être dans leur ignorance, en prenant cette place d'Ebal,
ils s'identifient avec la malédiction, ils sont sous la malédiction.
Aussi par leurs actions, ils se placent sous la malédiction et sous le jugement de Dieu.
On a marqué déjà le fait tragique que c'était quand même dans la région où Jacob avait enseveli les idoles.
Eux réintroduisent maintenant les idoles ensemble avec ce nouveau roi.
Donc sur Gharizim, Jotham s'est placé et a élevé sa voix.
Maintenant cette parabole qui nous donne aussi beaucoup d'enseignements.
Donc on voit ici, c'est bien simple, la parabole.
L'olivier a quelque chose de meilleur que d'agir pour les arbres.
Le figuier et aussi la vigne ont quelque chose de meilleur.
Pour ces arbres-là, ce serait une dégradation d'abandonner leurs produits.
Ils pouvaient être une bénédiction par les produits qu'ils produisent pour les hommes et pour Dieu.
Par contre l'épine n'a rien.
Et puis l'épine convoite la domination.
Et puis c'est bien clair dans cette parabole-là, l'épine c'est Abimelech.
Et il dit aussi que cette épine-là va produire du feu.
Et littéralement on voit dans ce chapitre qu'Abimelech a présenté le feu à plusieurs endroits.
Il les a détruits par le feu.
Et aussi que de notre côté, dans le jugement de Dieu, dans la rétribution,
vie est dévorée par le feu lui-même ou par la mort.
Maintenant l'application morale pour nous.
Je pense que cette parabole est très importante pour nous.
On va d'abord voir ce que ça veut dire un olivier, un figuier, une vigne.
Et puis là aussi l'épine.
Et puis là on va voir sous quelle influence nous nous plaçons.
Vous voyez les gens de Sikkim, eux se sont placés volontairement sur l'influence de l'épine.
Au lieu d'être sous l'influence de l'olivier ou de la vigne ou du figuier.
Eux se sont placés volontairement sous l'influence de l'épine.
Donc la première question est celle-ci.
Par quels principes nous sommes conduits, nous sommes dominés ?
Est-ce que c'est par les principes en rapport avec l'épine
ou est-ce qu'on est dominé par les principes en rapport avec l'olivier, la vigne ou le figuier ?
Et deuxièmement dans l'application on pourrait se demander
est-ce que moi je fonctionne comme un olivier, comme un figuier, comme une vigne
ou bien est-ce que moi je fonctionne comme une épine ?
C'est donc la deuxième question en rapport avec l'application.
Je pense qu'on peut suivre les deux applications pour nous.
On voit donc dans l'histoire de l'Église qu'ils ont mis de côté l'olivier.
L'olivier nous parle de l'Esprit Saint.
L'huile était utilisée pour roindre les rois, les prophètes, les sacrificateurs
et ça nous parle de l'opération, de l'influence, de la direction de l'Esprit.
Aussi pour le service.
L'Ancien nous parle de cette préparation pour un service public pour Dieu sous la direction de l'Esprit.
Dans l'Église on voit bien vite que cet élément a été mis de côté entièrement.
Deuxièmement, le figuier nous parle de la justice et de la parole de Dieu.
Le fruit de la justice, je vais donner quelques versets plus tard,
est l'obéissance à la parole de Dieu.
L'Église s'est placée au-dessus de la parole de Dieu,
a donc mis de côté l'autorité de la parole de Dieu, mis de côté le figuier.
La vigne nous parle de la personne du Seigneur Jésus,
la joie de la communion avec lui, la joie de la communion avec le Père.
On peut introduire la pensée de l'adoration aussi en rapport avec cela.
La réponse, la joie que Dieu partage avec nous et nous avec les uns et avec les autres.
Cette communion a été perdue dans l'histoire de l'Église.
Ils ont choisi l'épine qui nous parle du péché, de la réclamation d'une place que Dieu ne donne pas.
Dit au trèfle, pour donner un exemple, dans Trois-Giens on voit un homme qui voulait être le premier.
Il n'acceptait pas même le ministère de Jean, l'apôtre Jean.
Il avait mis de côté tout cela.
Il avait mis de côté l'olivier, le figuier et la vigne pour être l'épine.
Et pour donner aussi ce que l'épine peut donner.
C'est le feu, c'est le jugement à la fin.
L'épine nous parle du péché.
Est-ce que je suis comme croyant ?
On peut aussi être dirigé par le péché.
Romains 7 et 8 nous parlent de cela.
Est-ce que je suis dirigé par le péché ici, par la convoitise pour régner, pour dominer ?
Si je n'ai rien à donner, peut-être que je peux régner sur mes frères, peut-être que je peux les dominer.
C'est ça le péché qu'on voit ici.
Maintenant quelques passages, quelques versets peut-être pour spécifier maintenant en rapport avec notre position pratiquement.
L'olivier peut penser aux fruits de l'esprit.
L'esprit de Dieu veut produire un fruit.
Galates 5, versets 22 et 23.
C'est Christ.
C'est neuf parties de ce fruit-là.
L'amour, la paix, tous ces neuf aspects du fruit.
C'est vraiment Christ reproduit en nous par l'esprit.
On peut passer aussi à Romains 11 où nous voyons l'olivier en rapport avec la souveraineté, la grâce de Dieu.
Et puis là la question est posée.
Est-ce que je veux continuer dans la grâce ?
Donc ça c'est Romains 11.
Est-ce que je suis vraiment sous l'influence de l'olivier, de l'esprit saint ?
Est-ce que je suis dirigé par l'esprit ?
Est-ce que je suis un olivier ?
Dans Psaume 52, verset 8, ça c'est remarquable.
Le psalmiste dit je suis un olivier dans la maison de Dieu.
Dieu veut nous avoir comme des oliviers.
Donc des frères et des sœurs qui sont entièrement identifiés avec l'esprit.
L'or de l'esprit.
Le fruit de l'esprit.
Dans la maison de Dieu aussi.
Dans la présence de Dieu où l'esprit dirige au lieu de l'homme.
Plusieurs autres versets on pourrait citer.
Mais vous pouvez peut-être trouver encore des références pour voir.
On peut penser à la lumière que l'esprit donne.
J'ai mentionné l'onction déjà.
Le fruit de l'esprit.
La graisse aussi.
La graisse de l'olivier produit cette graisse, cette ville qui est très précieuse.
Et puis il le dit ici.
Par laquelle on honore, par moi, Dieu et les hommes.
Est-ce que je suis un instrument par lequel Dieu est honoré ?
Parce que je suis sous l'influence de l'esprit.
Et où les hommes sont honorés aussi.
Si quelqu'un parmi nous est dirigé par l'esprit, cela va avoir un effet bénéfique pour les autres.
Donc par quel principe est-ce que je suis dirigé ?
Et puis est-ce que je fonctionne comme un vase ?
Est-ce que je suis un olivier pratiquement ?
Un olivier dans la maison de Dieu.
La deuxième question en rapport avec le figuier.
Le figuier on le voit déjà dans Genèse 3 après la chute.
On voit qu'Adam et Ève se sont couverts de feuilles du figuier.
Pas le fruit du figuier.
C'est la propre justice, Genèse 3.
Une apparence, une belle apparence.
Mais pas de fruit vraiment pour Dieu.
Parce qu'ils étaient désobéissants.
Le figuier produit des figues.
Et ces figues nous parlent donc du produit de l'obéissance.
Le résultat de l'obéissance.
Un exemple dans Jérémie 24.
On voit dans les jours de Nebuchadnezzar.
Jérémie qui avait encouragé les croyants ou le peuple de Dieu à se soumettre au jour du roi de Babel.
Ce n'était pas agréable pour la chair.
Pour la chair religieuse, c'était une humiliation.
Mais ceux qui se sont humiliés, qui se sont soumis à ce jour du roi de Babel étaient des figues bonnes.
Extrêmement bonnes.
Et les autres qui se sont révoltés, qui ne voulaient pas se soumettre au jour du roi de Babylone étaient appelés des figues mauvaises.
Donc on voit ici la figue en rapport avec cette question de l'obéissance.
On peut obéir la parole de Dieu ou bien refuser à obéir.
On voit un homme dans Jean 1.
Nathanael.
Il était sous le figuier.
Il avait confessé ses torts.
Il s'est humilié sans doute.
Et là le Seigneur Jésus peut dire, voilà un homme sain, reproche, sans mensonge.
Vous voyez, ça c'est le fruit du figuier.
Être sain, reproche dans la présence de Dieu.
Quelqu'un qui obéit à la parole de Dieu.
Hébreu 12 nous parle du fruit de la justice qui est paisible, qui donne la paix.
Si on se soumet à la parole de Dieu, si on se soumet à la discipline par obéissance à Dieu, on va produire le fruit de la justice.
Philippian 1 aussi, on a référé à Philippian 1, l'exemple de l'apôtre Paul.
Là, il parlait aussi de ce fruit de la justice.
Quelle joie pour nous aussi d'être dirigés par la parole de Dieu, par l'obéissance à la parole de Dieu.
Au lieu de nos propres règles, nos propres pensées.
Et ainsi produire ce fruit de la justice qui est paisible, qui donne la paix.
Une bénédiction pour les autres si nous fonctionnons comme des figuiers.
La douceur, vous voyez ce fruit paisible, cette paix, cette douceur.
C'est un bon fruit.
Le Seigneur cherche des fruits.
On voit dans Marc X qu'Israël était comme un figuier, mais il n'avait pas produit de fruits.
Il n'avait pas cette justice pratique, pas cette obéissance.
Pas de fruit pour Dieu, pas de bénédiction pour les autres.
En rapport avec la vigne, on voit encore plus clairement que ça parle du Seigneur Jésus.
C'est évident que le Seigneur Jésus était le vrai Olivier sous la terre.
Il était le vrai figuier. Il a remplacé Israël.
Et ainsi il se mentionne comme le vrai cèpe, la vraie vigne.
Le Seigneur a remplacé Israël.
Mais il veut maintenant que nous soyons aussi des vignes, comme lui l'était.
Son 80 nous parle du fait que le Seigneur Jésus était une vigne.
Israël était une vigne.
Devenue infidèle, le Seigneur Jésus l'a remplacée.
Maintenant, dans 1 Jean 1, nous voyons que l'apôtre Jean écrit aux croyants
afin que votre joie soit accomplie.
Dans les écrits de Jean, on voit cette joie.
On voit le Seigneur Jésus comme la vigne qui était la joie pour Dieu,
qui était aussi la joie pour les hommes.
Il dit ici, « Je t'aime, mon mou qui réjouit Dieu et les hommes ».
Est-ce que nous fonctionnons comme des vignes pour la joie de Dieu et pour la joie des hommes ?
Est-ce que je suis vraiment contrôlé par le Seigneur Jésus qui est la vraie vigne ?
Vous voyez, ce sont des leçons bien pratiques.
Et si nous sommes vraiment dans le bien de ces choses-là,
si nous profitons de ces choses-là, on ne sera jamais pris par le système d'Ami-Melech.
On sera identifié avec Jotam, l'éternel Jéhovah est parfait.
Et on sera une bénédiction pour les autres et une joie pour Dieu.
Par contre, l'épine produit seulement la malédiction.
C'est la malédiction.
Et on voit aussi ce principe-là pour les croyants.
Ce qu'un homme sème, il va récolter.
Il va le récolter.
Si nous semons pour la chair, on va récolter pour la chair.
Si nous semons pour l'esprit, on va récolter pour l'esprit.
Le fruit, c'est la vie éternelle.
Donc, Ami-Melech est sous l'emprise de Satan.
Satan a introduit le péché.
Satan a causé que cette épine croisse dans le gouvernement de Dieu, Genèse 3.
C'est beau de voir dans Exode 3 que Dieu s'identifie quand même avec l'épine.
Israël, dans son état, est comme des épines, comme un buisson d'épines, du chardon.
Dieu, dans sa grâce, s'identifie avec eux pour les délivrer.
Mais le peuple était déjà délivré.
Et maintenant, il se place de nouveau sous l'épine.
C'est ça la question.
C'est ça le point pour nous à saisir.
Dans l'histoire de l'Église aussi.
Mis de côté l'oligier, le figuier et la vigne, il réintroduit l'épine.
Quelle chose horrible.
Maintenant, il réfère encore au bienfait que Jérusalem avait fait.
Il avait donné sa vie, exposé sa vie.
Quel contraste avec Ami-Melech.
Il réclamait tout pour lui-même.
Tandis que Gédéon avait donné sa propre vie, presque, pour le bien du peuple de Dieu.
Maintenant, verset 18, un fils de sa servante.
On voit ici le principe de l'esclavage.
Les Galates aussi se sont placées sous l'influence d'une mauvaise mère.
Agar, qui représente la loi, qui représente l'esclavage.
Et ainsi le peuple ici s'est placé sous l'influence d'une servante et de son fils, un esclave.
Et puis même d'une relation inférieure, la concubine.
Maintenant, la question, ils avaient à faire un choix.
Comme nous, comme vous et moi aussi, toujours on a à faire un choix.
Verset 20, sinon qu'un feu sorte d'Ami-Melech.
Il réclame maintenant la malédiction.
Il est sur la montagne de la bénédiction.
Mais à l'autre côté de lui, il voit Heba, c'est la montagne de la malédiction.
S'il continue avec l'épine, un feu va sortir de là.
Envers Ami-Melech et envers les hommes de Sikkim.
C'est ça la rétribution.
Et puis c'est répété souvent dans ce chapitre.
Mais avant de parler de ça, j'aimerais souligner encore la place où Jotam s'est réfugié, à Beher.
On ne sait pas exactement où Beher était situé, parce qu'il y avait plusieurs endroits avec ce nom Beher.
Mais on peut penser aussi à ce Beher dans le désert, dans l'ombre 21.
Dans l'ombre 21, on voit que les Israélites ont creusé des puits.
Et là, cet endroit est mentionné comme étant Beher, puits.
Et là, ils ont joué, ils se sont réjouis dans le Seigneur.
Ils ont eu cette eau-là pour boire et aussi pour adorer Dieu.
Et on voit à Beher les ressources de Dieu.
Donc ce que j'aimerais souligner, c'est une place où Dieu a les ressources disponibles pour un reste fidèle.
Une place réservée pour Dieu avec ses ressources.
Maintenant, je veux revenir à un point que j'ai oublié dans la première session sur Jésus-Christ.
Dans l'ombre 21, on voit que le peuple était désobéissant.
Dieu a envoyé des serpents.
Puis là, comme remède, Moïse a construit ce serpent d'Erin.
Et ce serpent d'Erin, qui était donc une délivrance là, est devenu plus tard un piège pour le peuple du Dieu.
Et dans les jours d'Ézéchias, on voit qu'il a détruit ce serpent d'Erin, Neustane, à cause de l'idolâtrie.
Et j'aurais voulu mentionner ce point-là en rapport avec l'effort que Gédion avait fait.
Parce que Gédion avait cet effort, une pensée qui était bonne peut-être, un mémorial de la délivrance.
Des choses qu'il a fait avec le butin qu'il a eu, donc le fruit de la délivrance.
Mais quand même, cela est devenu un piège, devenu une chose vouée à l'idolâtrie.
Comme ce serpent d'Erin, de nombre 21, signe de la délivrance de la part de Dieu, est devenu un objet d'idolâtrie.
C'est juste une parenthèse.
Mais c'est beau de voir que Jotam, qui nous parle de la perfection de Dieu, est gardé aussi par Dieu à un endroit où il y a des ressources disponibles pour le reste fidèle.
Maintenant, on voit que Dieu agit ici selon ses principes gouvernementaux.
Les voies de Dieu, les voies gouvernementales de Dieu, verset 23.
Dieu envoya un mauvais esprit.
On voit ça aussi dans les jours de Saül, 1 Samuel 16.
On voit aussi dans Daniel 10, si vous voulez avoir plus de détails sur ces choses-là.
On voit qu'en arrière de la scène que nous voyons sur la terre, il y a ces esprits qui combattent de la part de Satan et aussi les esprits de la part de Dieu.
On voit dans 1 Roi 22, un autre exemple.
Le roi Achab voulait combattre le roi de Syrie.
Dieu avait envoyé un mauvais esprit.
Un mauvais esprit qui avait prophétisé les prophètes du roi.
On voit ici que Dieu est en contrôle.
C'est ça que je veux dire.
Ce sont des esprits de Satan.
Mais Dieu est quand même en contrôle.
Même en contrôle de ces esprits-là.
Il peut se servir de ça.
On le voit dans le livre de Job aussi.
Donc Dieu est en contrôle.
C'est ça qu'on voit.
Et Dieu agit maintenant selon les principes judiciaires.
Les principes de son gouvernement.
Et les hommes de Sicème agirent perfidement envers Abimelech.
Eux ne savaient pas ça.
Mais ce n'était pas l'influence de ces mauvais esprits.
On voit ça plus tard aussi en rapport avec Israël dans l'Antéchrist.
C'est un mauvais esprit.
Et aussi dans l'Apocalypse.
On a plusieurs détails là-dessus.
Mais tout est sous le contrôle de Dieu.
Et on voit cela aussi dans l'histoire de l'Église.
Après cet apogée du règne du pape,
on voit que les nations de l'Europe se sont opposées à sa domination.
Et graduellement cela a changé.
Ce qu'on voit aussi, à cause de ces esprits mauvais,
une division du peuple.
Il y a toutes sortes d'éléments.
Les uns sont contre les autres.
Il y a les hommes de Sicème.
Il y a ceux qui suivent Abimelech.
Il y a aussi un chef de la ville, Zébeu,
qui est soumis à Abimelech,
mais quand même représente une partie différente.
Puis là il y a Gaal, fils d'Ébède.
Toutes sortes de parties.
Et les uns sont contre les autres.
Il voulait tout coopérer ensemble au début.
Et maintenant il se divise,
sous l'influence de ces mauvais esprits.
Gaal, c'est intéressant.
Verset 27, 6, veut dire mépris ou rejet.
Ébède veut dire esclave.
Ça parle donc de sa position.
Et puis verset 27, on voit que ces gens-là
imitent la fête des tabernacles.
La fête des tabernacles qui avait été donnée par Dieu,
au peuple de Dieu,
est maintenant remplacée par une fête semblable,
la fête de la maçon des nations,
ou des païens.
Aussi quelque chose qui a eu lieu dans l'histoire de l'Église.
Les choses de Dieu remplacées par ses influences païennes.
Mangèrent, éburent, et maudirent Abimelech.
Maintenant Zébule, ok, excusez,
verset 28 à la fin,
là on voit cette influence des hommes de Amor,
père de Sicème.
Donc là, il y a encore cet élément ancien des Cananéens.
On voit donc le mélange entre le peuple de Dieu,
maintenant sous l'influence d'Abimelech,
et les autres, les hommes de Amor et Sicème,
qui étaient soumis à ça,
mais maintenant il y a une division, une hostilité.
Maintenant Zébule, verset 30, c'est intéressant.
La racine de ce mot-là se trouve aussi dans B.L. Zébule,
un nom de Satan,
et aussi dans I.Zébel,
qui représente la prophétesse dans l'église de Thiatire,
I.Zébel.
Donc Zébule, c'est remarquable,
c'est la même racine qu'on voit dans ce nom-là,
cet élément de Satan, B.L. Zébule dans l'église,
et cet élément d'I.Zébel, cette fausse prophétesse.
Donc Abimelech va attaquer son peuple,
il ne peut rien faire que tuer.
Il a tué ses frères,
il va tuer maintenant beaucoup de gens.
L'église a fait la même chose, on l'a vu.
À la fin, il a démoli la ville, verset 45,
ça veut dire Sykhem.
Donc d'abord, le troupeau de Gaal a été détruit,
ou chassé,
et maintenant aussi la ville de Sykhem a été détruite,
démolie,
et il se met du sel pour indiquer que c'était une ville maudite maintenant.
Mais ce n'est pas la fin,
parce que verset 46,
il y a encore un donjon de la maison du dieu de Bérit.
Donc Baalbérit, cet idole là,
il y avait un temple,
un temple,
et peut-être c'est ensemble avec Beth Milo qu'on a vu tantôt,
maison de Milo.
Là, il y avait donc une citadelle,
une fortification,
et ces gens-là se sont retirés là pour leur propre protection.
Mais même là, le feu est venu,
ils sont tués par le feu.
On se rappelle cette épine qui produit du feu.
Maintenant, la fin d'Abimelech,
parce que l'épée a deux tranchants,
Abimelech est tué par cette meule jetée par une femme.
Il voulait ôter cette opprobre,
mais même plus tard, dans 2 Samuel 11,
Joab réfère encore à cet événement.
Donc, il n'a pas pu effacer cette opprobre.
Verset 55,
« Quand les hommes d'Israël virent qu'Abimelech était mort,
ils s'en allèrent chacun à son lieu. »
Ici, on voit les hommes d'Israël.
On voit donc qu'eux s'étaient placés,
en partie, sous l'influence d'Abimelech,
et aussi les hommes de Amor,
ces cananéens,
mais les hommes d'Israël s'en allèrent chacun à son lieu.
Ils voient peut-être le débat qui leur manque aussi,
mais les voix de Dieu, verset 56,
« Dieu fit retomber sur Abimelech le mal qu'il avait fait,
et tout le mal des hommes de Sikkim.
Dieu le fit retomber sur leur tête. »
Donc, on voit la justice de Dieu ici,
dans ses actions.
Et puis, si Abimelech était un feu,
Dieu aussi est un feu.
Dieu est un feu pour l'épine.
Hébreu 12 nous parle du fait que Dieu est un Dieu dévorant,
qui consomme.
Si nous sommes désobéissants,
le peuple de Dieu est désobéissant,
Dieu se révèle comme un feu,
qui va détruire l'épine.
Donc, ça marche de deux côtés,
et finalement, Dieu est en contrôle.
C'est Dieu qui est un feu consumant, dévorant.
Ainsi, la malédiction de Jotam,
comme nous l'avons vu,
fils de Jérusalem,
vint sur eux.
Ainsi, on voit aussi une malédiction
dans l'Apocalypse 18,
une malédiction sur l'Église,
qui est dite là,
j'ai référé à ça déjà,
« Un ange puissant leva une pierre,
comme une grande meule,
et la jeta dans la mer. »
Ainsi, il sera jeté avec violence,
Babylone, la grande ville,
et elle ne sera plus trouvée.
C'est la malédiction de cet ange-là,
la malédiction de la part de Dieu.
Mais, dans l'Apocalypse 18, verset 20,
il dit « Ô ciel, réjouis-toi sur elle,
et vous, les saints, et les apôtres,
et les prophètes,
car Dieu a jugé votre cause
en tirant vengeance d'elle. »
Jotam représente ses apôtres,
ses prophètes, ses saints,
leurs restes fidèles sur la terre pour Dieu,
qui savent que Dieu va régler ces questions-là.
Jotam, c'est intéressant,
Jotam n'a pas pris l'initiative dans ses propres mains.
Jotam a laissé Dieu agir.
Ça, c'est aussi une leçon pour nous.
Parce que les chrétiens, souvent,
sont tentés à prendre l'initiative dans leurs propres mains.
Ils vont prendre l'épée dans leurs mains.
Jotam n'a pas fait ça.
Il a prononcé cette malédiction
de la part de Dieu,
et il s'est remis entre les mains de Dieu.
Donc, c'est vraiment des pages noires.
Ça représente mille années de l'histoire de l'Église,
et c'est aussi dans le chapitre le plus long des juges
que nous voyons ces détails-là.
Mais une chose qui nous consolte,
c'est que Dieu est en contrôle,
et Dieu veut maintenant aussi nous mettre au test,
si nous voulons fonctionner,
selon la place de Jotam,
selon l'olivier, le figuier, la vigne que nous avons vu.
Donc, le Seigneur nous aide à prendre cette place-là
pour être une bénédiction mutuelle,
et aussi pour la gloire de Dieu.
Je ne sais pas s'il y a encore des questions,
parce que c'est un long chapitre,
et puis on a sauté plusieurs choses.
Je mentionnerais peut-être le verset 50,
que cette ville Tébès,
c'était une ville vassale de Sykème.
Donc, vu ensemble avec Sykème dans ce chapitre-là. …
Automatisches Transkript:
…
Le Livre des Juges, chapitre 10, nous avons vu dans nos cantiques que nos ressources sont dans le Seigneur Jésus.
Et nous avons vu ça aussi dans Juge 9, la dernière fois, dans Jotam, que nos ressources sont en Dieu, même dans les jours les plus difficiles.
Et on va lire maintenant de quelques juges après Abimelech, dans Juges 10 et 11.
Et après Abimelech, Thola, fils de Pua, fils de Dodo, homme d'Issachar, se leva pour sauver Israël.
Et il habitait à Chamir, dans la montagne d'Éphraim. Il jugea Israël vingt-trois ans. Il mourut et fut enterré à Chamir.
Et après lui, se leva Jair, le Galaadite. Et il jugea Israël vingt-deux ans.
Et il avait trente fils, qui montaient sur trente anneaux. Et il avait trente villes, qu'on a nommées jusqu'à aujourd'hui les bourgs de Jair, lesquelles sont dans le pays de Galaad.
Et Jair mourut et fut enterré à Camen.
Et les fils d'Israël firent de nouveau ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel.
Et ils servirent les Baal, et les Ashtoreth, et les dieux de Syrie, les dieux de Sidon, et les dieux de Moab, et les dieux des fils d'Amon, et les dieux des Philistins.
Ils abandonnèrent l'Éternel et ne le servirent pas.
Et la colère de l'Éternel s'embrasa contre Israël.
Il est vendu en la main des Philistins et en la main des fils d'Amon, qui opprimèrent et écrasèrent les fils d'Israël cette année-là.
Pendant dix-huit ans, ils écrasèrent tous les fils d'Israël qui étaient au-delà du Jourdain, dans le pays des Amouriens, qui est en Galaad.
Et les fils d'Amon passèrent le Jourdain pour faire la guerre aussi contre Judas, et contre Benjamin, et contre la maison d'Éphraïm.
Et Israël fut dans une grande détresse.
Et les fils d'Israël crièrent à l'Éternel, disant, nous avons péché contre toi, car nous avons abandonné notre Dieu, et nous avons servi les Baal.
Et l'Éternel dit aux fils d'Israël, ne vous ai-je pas délivré des Égyptiens et des Amouriens, des fils d'Amon et des Philistins,
et les Sidoniens et Amalek et Mahon vous ont opprimés, et vous avez crié vers moi, et je vous ai sauvé de leurs mains.
Mais vous, vous m'avez abandonné, et vous avez servi d'autres dieux.
C'est pourquoi je ne vous sauverai plus.
Allez, criez au Dieu que vous avez choisi.
Eux vous sauveront au temps de votre détresse.
Et les fils d'Israël dirent à l'Éternel, nous avons péché.
Fais-nous selon tout ce qui sera bon à tes yeux.
Seulement, nous te prions, délivre-nous ce jour-ci.
Et ils ôtèrent du milieu d'eux les dieux étrangers, et servirent l'Éternel.
Et son âme fut en peine de la misère d'Israël.
Et les fils d'Amon se rassemblèrent et campèrent en Galade, et les fils d'Israël s'assemblèrent et campèrent à Mizpah.
Et le peuple, les princes de Galade, se dirent l'un à l'autre, quel est l'homme qui commencera à faire la guerre contre les fils d'Amon ?
Il sera chef de tous les habitants de Galade.
Or Jephthé, le galadide, était un fort et veillant homme, et il était fils d'une prostituée.
Et Galade avait engendré Jephthé.
Et la femme de Galade lui enfanta des fils, et les fils de sa femme grandirent,
et chassèrent Jephthé, et lui dirent, tu n'auras point d'héritage dans la maison de notre père,
car toi tu es fils d'une autre femme.
Jephthé s'enfuit de devant ses frères et habita dans le pays de Tob.
Et des hommes légers se ramassèrent autour de Jephthé, et ils entraient en campagne avec lui.
Il arriva quelques temps après que les fils d'Amon firent la guerre à Israël,
et comme les fils d'Amon faisaient la guerre à Israël, les anciens de Galade allèrent pour amener Jephthé du pays de Tob.
Ils dirent à Jephthé, viens et tu seras notre capitaine, et nous combattrons contre les fils d'Amon.
Jephthé dit aux anciens de Galade, n'est-ce pas vous qui m'avez haï et qui m'avez chassé de la maison de mon père?
Et pourquoi venez-vous à moi maintenant, maintenant que vous êtes dans la détresse?
Et les anciens de Galade dirent à Jephthé, c'est pour ceci que nous sommes maintenant revenus vers toi,
afin que tu viennes avec nous et que tu fasses la guerre contre les fils d'Amon.
Et tu seras notre chef, à nous tous, les habitants de Galade.
Jephthé dit aux anciens de Galade, si vous me ramenez pour faire la guerre contre les fils d'Amon,
et que l'Éternel les livre devant moi, serais-je votre chef?
Et les anciens de Galade dirent à Jephthé, l'Éternel est témoin entre nous, si nous ne faisons pas selon ce que tu as dit.
Jephthé alla avec les anciens de Galade, et le peuple l'établit chef et capitaine sur lui.
Jephthé prononça toutes ces paroles devant l'Éternel à Mitzpat.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
Si on voulait donner un motto pour ce livre des juges, on pourrait peut-être trouver un verset dans les proverbes.
Dans les proverbes, il est dit, chapitre 14, verset 34,
la justice élève une nation, mais le péché est la honte des peuples.
C'est comme un motto sur ce livre.
Nous avons vu la grâce de Dieu, qu'il a donné ce pays promis à son peuple,
mais nous avons vu, dès le début du livre des juges, le déclin.
Et là, chaque fois, Dieu est intervenu en grâce.
Donc, je ne peux pas répéter ce qu'on a vu au début, ce que le pays signifie, seulement juste quelques pensées.
Le pays promis était donc le plein de Dieu pour son peuple terrestre.
Et nous avons vu que ces choses ont été écrites pour notre instruction,
et que Dieu avait dans son propos, le propos Éternel, un pays pour nous, le pays céleste,
où le Seigneur Jésus est maintenant,
où nous pouvons jouir de la vie éternelle, même si nous sommes encore ici-bas, dans le désert,
nous pouvons jouir de la vie éternelle.
Mais cette vie vient d'en haut, de la maison du Père,
et aussi du Seigneur Jésus qui est couronné de gloire et d'honneur,
par son Esprit qu'il a envoyé, et qui habite maintenant dans nos cœurs.
Donc, ces choses, on ne peut pas examiner maintenant en détail.
Ensuite, nous avons vu que l'histoire d'Israël est aussi l'histoire de l'Église.
Ça ne veut pas dire qu'Israël a la même position que l'Église,
mais comme témoignage de Dieu sur la terre, il y a des parallèles.
Israël, le peuple terrestre, a manqué l'Église, le peuple céleste a manqué.
Il y a des parallèles, des principes moraux qui sont parallèles.
Une autre chose que j'aimerais mentionner, ce livre des juges nous donne des conflits,
des conflits dans le pays.
Si vous étudiez le livre des juges, nous voyons des conflits pour entrer dans le pays,
pour prendre possession du pays,
pour prendre possession de nos portions, de notre héritage personnel ou familial.
Toujours des conflits, des combats.
Mais ici, dans les juges, le conflit est différent.
Là, le peuple est dans le pays, puis l'ennemi revient pour ôter la bénédiction du pays.
Et on voit que ce conflit était au sud du pays.
C'était le premier conflit qu'on a étudié dans chapitre 3.
Au nord du pays, les conflits qu'on a étudiés dans chapitres 4 et 5.
Et au centre du pays, chapitres 6 jusqu'à 10.
Même les juges qu'on a ici, après Abimelech, c'est au centre du pays.
Maintenant, le chapitre qui est devant nous, ou les chapitres aujourd'hui,
chapitres 10, 11 et 12, c'est l'est du pays, à l'est.
Et même l'autre côté du Jourdain.
On va revenir à la signification de cela.
C'était un conflit, surtout au-delà du Jourdain, l'autre côté du Jourdain.
Puis après ça, une prochaine fois, Dieu voulant, on va voir un autre conflit,
un conflit en rapport avec Samson.
C'était à l'ouest du pays.
Donc on voit ici que l'ennemi attaque tout le pays.
Maintenant, encore une autre introduction, une remarque d'introductoire.
On a vu un parallèle, comme j'ai dit, entre l'histoire d'Israël et l'histoire de l'Église.
Et si vous connaissez l'histoire, ou les chapitres 2 et 3 de l'Apocalypse,
ça peut aider beaucoup à comprendre certains détails.
Et pour nous, c'est très important de voir ce parallèle.
Vous connaissez ce verset-là d'un chrétien dix qui nous dit,
toutes ces choses ont été écrites auparavant,
et l'heure sont arrivées pour notre instruction,
pour nous avertir, pour nous corriger, etc.
Et ainsi, nous voyons dans ce livre des juges un cycle qui se répète souvent.
Le cycle est le déclin qui intervient, et puis la restauration.
Il y en a sept cycles qui se répètent.
On voit donc de la même façon sept phases ou sept cycles dans l'Apocalypse 2 et 3.
Ça c'est donc le parallèle.
Maintenant, lorsqu'on étudie ce cycle en détail, on voit donc le premier point de départ, c'est le péché.
On l'a vu aussi dans le chapitre 10, on va revenir à ça.
Le péché, ou la rébellion, c'est le moment où ils ont commencé à servir les faux dieux, les idoles.
Et puis là, on voit comment ils étaient en esclavage, en servitude.
C'est aussi, du côté de Dieu, la rétribution de leur péché.
Ils se sont rebellés, et Dieu donne dans ce sens-là une rétribution.
Sous l'esclavage de ces faux dieux, ils ont expérimenté toutes sortes de maux, toutes sortes de problèmes.
Puis là, il y a un troisième élément dans ce cycle.
C'est la repentance et la supplication.
Ils l'ont supplié. On l'a lu aussi dans le chapitre 10.
La repentance et la supplication.
Et puis le quatrième élément, la restauration.
Dieu les ramène. Dieu accepte cette repentance, cette confession.
Il donne le salut. Il envoie un sauveur, qui est aussi un juge.
Donc voilà, l'intervention de Dieu, la restauration, le salut, le sauveur.
Et puis le repos. Le repos, on l'a vu plusieurs fois.
Et c'est ça qu'on a aussi dans ces premiers juges du chapitre 10.
Un temps de repos et de la bénédiction.
C'est donc ce cycle qui se répète souvent.
Mais nous avons vu que le niveau de ce cycle est toujours plus bas.
Comme on le voit aussi dans l'Apocalypse.
Dans le chapitre 9, on a vu une phase très sombre.
Nous avons mentionné des parallèles entre tir à tir.
C'est l'histoire de l'Église catholique, surtout pendant le Moyen-Âge.
Cette période sombre, noire, ténébreuse dans l'histoire de l'Église.
Dans JFT, on va voir une autre intervention de Dieu pour rémédier à ça.
Abimelech était là pour lui-même.
Abimelech était le roi qui s'est présenté à ce peuple.
C'est la propre volonté, c'est l'idolâtrie.
On a vu ça dans le chapitre 9.
Et on a vu dans la parabole de Jotam les ressources que Dieu nous donne pour rémédier à ça.
Et on pourrait suggérer maintenant, avant que JFT soit introduit sur la scène,
il y a deux juges après Abimelech.
Thola et, dans le verset 3, Jair.
Qui sont comme une transition entre Abimelech et JFT.
Mais qui, en soi, en eux-mêmes aussi, donnent des remèdes
pour un temps aussi noir que le temps d'Abimelech.
Et si vous connaissez un peu l'histoire de l'Église,
si vous connaissez un peu les détails de ce jour sombre
où le pape était maître sur l'Europe occidentale,
maître souverain absolu,
on voit quand même, dans ce jour de déclin, des hommes de Dieu.
Et j'aimerais comparer ce Thola et aussi ce Jair
avec ces hommes de Dieu qui ont vécu dans ce temps-là.
Je pense à Wycliffe, par exemple.
Et Tyndale, d'autres hommes de Dieu en Angleterre, en Europe,
qui ont vécu en France aussi, en Suisse,
à la fin de cette période sombre,
juste avant la réformation.
Avec la réformation, comme on le voit dans JFT,
on va revenir à ça.
JFT veut dire qui ouvre.
Nous voyons que la parole de Dieu a été ouverte.
Ça, c'est vraiment quelque chose de spécial
pour cette période de la réformation.
Donc, les grandes lignes,
on a vu Zédéon, Pergamus,
et puis le déclin, le point le plus bas, le plus creux,
dans Abimelech, la période de Thyatire.
On a vu que c'était le plus long chapitre des juges.
Ainsi, cette période-là représente aussi
la période la plus longue dans l'histoire de l'Église.
Mais ce qui est beau de voir,
c'est que même là, Dieu a eu des hommes de Dieu.
Et une expression qui me frappe, là, au début du chapitre 10,
il est dit que cet homme se leva.
Nous avons vu dans le chapitre 2
que Dieu a levé, a suscité des hommes.
Mais ici, même dans ce jour sombre,
il y avait des hommes avec cette énergie spirituelle
qui ne connaissaient pas beaucoup de la parole de Dieu,
mais qui avaient cette énergie spirituelle qui venait de Dieu.
Ainsi, Thola représente un principe important.
Thola, son nom veut dire écarlate.
Et ce mot écarlate est lié au mot vert.
Dans Job 25, il est dit que chaque homme est comme un vert.
Et aussi d'Israël, dans Isaïe 41,
il est dit qu'Israël est comme un vert.
Mais ce qui nous frappe surtout,
c'est de voir que le Seigneur Jésus lui-même
se compare avec un vert, dans le psaume 22.
Il était ce vert qui nous parle de son humiliation.
Donc, vous comprenez maintenant le contraste
entre Abimelech, un homme qui s'est levé contre Dieu,
en rébellion.
Il y a Thola qui parle de l'humiliation, de l'humilité.
Et pour nous, c'est une leçon.
Pour pouvoir remédier à une situation
comme caractérisée par Abimelech,
il faut être humble.
Il faut être comme le Seigneur Jésus,
dans le psaume 22.
Le père de Thola était Pua.
Pua veut dire parler.
Ça nous représente donc quelque chose,
la parole de Dieu.
Dans ces jours sombres,
il y avait quand même quelques-uns
qui avaient une Bible,
qui connaissaient la parole de Dieu.
Fils de Dodo.
Dodo veut dire sans bien-aimer.
Donc, Dieu a eu des hommes pour lui-même,
même dans des jours difficiles,
comme les jours d'Abimelech, ou juste après,
et comme dans l'histoire de l'Église,
dans les jours sombres du Moyen-Âge.
Des bien-aimés,
ceux qui ont parlé la parole de Dieu,
ceux qui étaient humbles, comme Thola.
Et il se leva pour sauver Israël.
Il ne se leva pas pour être le roi,
pour être grand pour lui-même.
Il se leva pour sauver Israël.
Une énergie spirituelle qui venait de Dieu.
Il habitait à Shamir, où il est mort aussi.
Shamir veut dire dureté,
mais peut-être aussi garder.
Garder.
Ainsi, ces hommes-là,
et ces hommes desquels j'ai parlé
dans l'histoire de l'Église,
ont gardé la parole de Dieu.
La parole de Dieu.
Quelque chose de Dieu
pour la prochaine génération.
Le verset 3.
Après lui, se leva Jair.
Il avait aussi un autre élément là.
Jair veut dire éclairé.
Ces gens-là étaient éclairés par la parole de Dieu,
par l'Esprit de Dieu.
Et ainsi, ils pouvaient être des porteurs de lumière.
Des porteurs de lumière,
même avant cette grande réformation qui a eu lieu.
Donc, ils ont vécu dans un temps de transition,
et ils représentent des principes importants pour nous aussi,
pour remédier au mal,
comme on le voit dans Abimelech,
et ainsi, pour préparer aussi
la venue d'un autre homme de Dieu,
comme Jephthé.
Et peut-être, je devrais dire aussi,
que ces hommes-là représentent quelque chose du Seigneur Jésus.
On ne peut pas dire toujours que ces juges
sont des types du Seigneur Jésus.
Il y a tant de manques en eux
qu'on hésite à dire qu'ils sont des types du Seigneur Jésus.
Mais ils sont des types des croyants.
Parce que souvent, nous sommes caractérisés aussi
par beaucoup de faiblesses,
comme on va voir avec Jephthé,
et plus tard avec Samson.
Donc, ils parlent plutôt des croyants,
ou, est-ce que je peux dire, des vainqueurs.
Je pense que ces hommes-là
représentent quelque chose du Seigneur Jésus,
quelque chose que Dieu a opéré en eux,
et qu'on voit en perfection dans le Seigneur Jésus.
Et en même temps,
ils nous parlent donc de nous comme croyants,
mais sous ce point de vue-là,
des vainqueurs.
Et il est beau de voir que ce jaillir
a eu un effet sur la prochaine génération.
Vous voyez, il était éclairé lui-même,
mais il pouvait donner de la lumière.
Galahade parle aussi du témoignage,
et on voit dans le verset 4,
il avait 30 fils qui montaient sur 30 anons.
Ça veut dire qu'il connaissait donc
pas seulement une certaine prospérité,
mais aussi une certaine dignité.
Le Seigneur Jésus est entré sur un anon dans Jérusalem.
Et ainsi, on voit que Jaillir a maintenu
quelque chose du témoignage de Dieu,
pour la gloire de Dieu,
et il a ainsi influencé une prochaine génération
qui avait de semblables qualités.
Il a dit qu'il y avait 30 villes
qu'on a nommées jusqu'à aujourd'hui
les bourges de Jaillir,
lesquelles sont dans le pays de Galahade.
C'est très limité,
comparé avec un roi qui gouverne
toute une contrée, tout un pays.
Mais c'est quand même un principe de gouvernement
qu'on voit ici.
Un effet que cet homme a eu sur la prochaine génération.
Je compare ça avec Déborah.
On a vu dans juges 4 et 5
l'effet que Déborah a eu sur la prochaine génération.
Comment elle les a préparées
pour faire quelque chose pour Dieu.
A la fin du verset 5,
il fut enterré à Kamon.
Kamon veut dire substance ferme ou élévation.
Donc il y avait un témoignage pour Dieu
même dans ces jours sombres.
Mais l'Esprit de Dieu nous montre,
depuis le verset 6,
la situation très sombre
qui va maintenant introduire
une solution qui vient de Dieu
dans JFT.
Il y a sept dieux qui sont mentionnés là,
ou sept sortes de dieux.
C'est donc une plénitude de morts.
C'est terrible la situation présentée dans le verset 6.
Si vous voulez comparer le chapitre 2
avec le chapitre 10,
il y a un parallèle là.
Mais on a vraiment ici le point le plus bas.
Et ensuite, il est dit,
à la fin du verset 6,
ils abandonnèrent l'éternel
et ne le servirent pas.
Est-ce que vous voyez là
un parallèle avec Apocalypse 2?
Le Seigneur Jésus a dit au début à Éphèse,
j'ai quelque chose contre vous,
que vous avez abandonné votre premier amour.
Et puis on voit ici
où ça amène,
cet abandon du premier amour,
ça va introduire le service d'autres dieux.
C'est une question de nos affections.
Ce premier amour, ça veut dire,
nous voyons le Seigneur Jésus
comme celui qui gouverne nos cœurs,
qui est tout pour nos cœurs.
Et si on abandonne ce principe-là,
si le Seigneur Jésus ne signifie plus
vraiment tout pour nous,
on l'abandonne,
puis on va se tourner vers d'autres dieux.
C'est un principe important dans nos vies.
Un Jean 5, à la fin du chapitre,
dit,
enfants, gardez-vous contre les idoles.
Et ce n'est pas seulement quelque chose
pour les israélites, là,
c'est quelque chose pour nous aussi.
Ça peut nous arriver
que nous soyons placés
sous de telles influences
qui prennent la place du Seigneur Jésus.
Ce sont des influences différentes.
Baal veut dire maître ou seigneur.
Ça parle de l'autorité.
Achtourette, c'est plutôt en rapport
avec les affections.
C'est le côté féminin.
Les dieux de Syrie,
je ne sais pas,
je ne peux pas donner tous les détails
de ce que ça représente, vraiment.
Mais c'est des moyens
que Satan a à sa disposition
pour remplir le vacuum.
Si le Seigneur n'est plus tout pour nous,
il y a un vacuum.
Et Satan va remplir ça.
Il est un maître pour ça.
Il a beaucoup de moyens à sa disposition.
Soit des philosophies humaines,
ou toutes sortes d'amusements,
ou quoi que ce soit.
On voit tout un scala de possibilités
qu'il a à sa disposition
pour remplir ce vacuum.
On va revenir au Philistin,
en rapport avec l'histoire de Samson.
Mais il a aussi,
il fait mention ici,
des dieux de Moab
et des dieux d'Amon.
C'était donc des dieux
d'un peuple qui était très proche
à Israël.
Et nous voyons l'effet
que cette influence a eu
dans l'histoire d'Israël.
Et aussi dans l'histoire de l'Église.
Ceux qui étaient très proches
peuvent avoir une influence plus grande
que ceux qui sont loin.
Je veux dire, les Chinois
ne m'influencent pas beaucoup.
Mais s'il y a une déviation
dans ma famille
ou dans ceux qui me sont proches,
ça m'affecte plus vite, vous voyez.
Et puis, le Philistin,
on va revenir à ça,
parce que c'est là,
l'ennemi dans le pays,
qui attaque dans le pays,
où on jouit
de ses bénédictions célestes.
Tandis que les dieux d'Amon
et de Moab
sont en rapport avec
l'autre côté du Jourdain.
On va revenir à ça
dans quelques moments.
Maintenant, le verset 7.
Donc, dans ce cycle,
la rébellion, le péché,
il y a maintenant
la rétribution,
la réaction de Dieu.
Verset 7.
La colère de l'Éternel
s'embrasa contre Israël
et il est vendu
en la main des Philistins
en la main des fils d'Amon
qui opprimèrent
et écrasèrent
les fils d'Israël
cette année-là.
Et puis, verset 8,
il nous dit,
pendant 18 ans,
c'était donc 18 ans,
ils écrasèrent
tous les fils d'Israël
qui étaient au-delà
du Jourdain,
dans le pays des Amoréens,
qui est en Galade.
Maintenant, il faut
que je dise quelque chose
sur cet au-delà
du Jourdain.
Vous vous rappelez
de ce principe-là,
il y avait le Jourdain.
Le Jourdain a fait
une distinction
entre l'au-delà du Jourdain
et le pays.
Le pays nous parle
des choses célestes
pour nous.
Le pays était vraiment
ce parti promis
à Israël
et ça nous parle
des propos de Dieu,
les promesses,
la vie éternelle,
les promesses
que Dieu a pour nous.
Pour entrer dans le pays,
il faut traverser le Jourdain.
Il faut être identifié
avec la mort
et la résurrection
de Christ.
Je m'excuse,
on ne peut pas
expliquer tous les détails
parce que dans ce cas-là,
il fallait qu'on étudie
Colossiens
et aussi
le livre de Jésus.
Ce principe,
vous pouvez le comprendre,
pour être dans
le pays céleste,
pour jouir
des bénédictions célestes
et spirituelles
et éternelles,
il faut être identifié
avec la mort
et la résurrection
de Christ.
C'est ça le principe.
Tandis que l'au-delà,
l'autre côté du Jourdain,
c'était aussi une partie
que Dieu avait donnée
à Israël.
Il l'avait pris
des rois améroïdes,
amoréens.
On va revenir à ça
plus tard
dans le chapitre 11
où nous voyons
toute cette histoire-là.
Les amoréens
avaient occupé ça.
Mais qu'est-ce que ça veut dire
pour nous?
L'au-delà du Jourdain,
l'autre côté,
ça nous parle
des bénédictions terrestres
que Dieu nous donne.
Ces bénédictions terrestres,
une bonne santé
ou la richesse
ou la vie familiale,
la vie de couple,
ce sont des bénédictions
terrestres
qui viennent de Dieu.
Mais on voit
que l'ennemi
les a occupés.
L'ennemi a pris
ce pays-là,
les amoréens,
ces rois maudits.
Ils étaient maudits par Dieu.
Dieu a eu
beaucoup de patience
avec eux.
Mais c'est eux
qui ont occupé ce pays
et ces bénédictions.
Et ces rois
nous parlent
des influences occultes.
Nous voyons
que ce n'est pas bon
pour le croyant
de jouir de ces bénédictions
sous l'influence
de ces rois
d'amoréens
ou cananéens.
Il faut
que ces rois
soient liquidés
et que le peuple
de Dieu puisse
occuper
cette partie du pays.
Que le peuple
de Dieu reçoive
ces bénédictions
de la main des dieux
ou de la main de Moïse
comme Deutéronome
nous l'explique.
Donc il y a une distinction
entre l'au-delà
et le vrai pays
à l'autre côté
du Jourdain.
Et nous devons
comprendre
que ce conflit
avec les ammonites
dans chapitres
10 et 11
est surtout
dans l'au-delà
du pays.
Donc à faire référence
aux bénédictions
terrestres
ou notre position
terrestre
ou notre position
même dans le désert.
Tandis que le vrai pays
nous parle
des bénédictions
célestes.
Juste pour le dire
pour le comparer
avec l'épître
dans le Nouveau Testament
si je parle de l'au-delà
je peux comparer ça
avec l'épître romain.
Dans Nombre 22
23
24
nous voyons l'attaque
de Balak
et il a loué
un faux prophète
Balaam.
Balaam a voulu
maudire le peuple du Dieu.
Mais il n'a pas pu
le faire.
Et dans Romain VIII
nous lisons
une pensée semblable.
Qui peut condamner
le peuple du Dieu ?
Le peuple du Dieu
était dans le désert ?
Il n'était pas encore
dans le pays.
Mais juste
devant Dieu
justifié.
Dieu n'a pas vu
d'injustice
dans leur temps.
Donc ça c'est la situation
dans cette partie-là
la fin du désert
mais c'était encore
l'au-delà du Jourdain.
Comparer ça
pour un moment
avec l'épître romain.
Et c'est là
où ce conflit
a eu lieu.
Tandis que le pays
c'est ça qu'on trouve
dans les écrits des gens
par exemple
ou surtout
dans Ephésien,
Colossien,
une partie du Colossien
ça nous parle
de Christ dans la gloire
et les bénédictions
qui sont
notre portion
maintenant.
C'est donc
le vrai pays.
Donc il faut distinguer
donc nous avons vu
la distinction un peu
entre l'au-delà
l'au-delà
et le vrai pays.
Verset vide.
On continue maintenant
dans le verset 9
où on voit que
les ammonites ont même
passé le Jourdain
pour faire la guerre
aussi contre Judas
et contre Benjamin.
Donc Judas
le louange de Dieu
l'ennemi attaque
ne veut pas
le louange de Dieu.
Contre Benjamin
le fils de la droite
c'est Christ
qui est roi et maître
dans le pays.
Benjamin,
le vrai Benjamin
il est le fils de la droite
l'ennemi l'attaque.
Il ne veut pas
que nous ayons une impression
de la grandeur de Christ
comme l'homme de la droite
qui est le fils de Dieu.
Et contre la maison d'Ephraim
Ephraim veut dire
fertilité.
L'ennemi ne veut pas
que nous croissions
que nous fassions
des progrès spirituels.
Il ne veut pas
il nous attaque
même dans le pays.
Et le résultat
Israël fut dans une grande détresse.
Mais nous avons vu
donc que c'était
leur propre faute.
C'est dans les voies de Dieu
que Dieu a permis
ces attaques
parce qu'eux
s'étaient tournés
vers les idoles.
Ils avaient tourné
le dos vers Dieu.
Et puis là verset 10
dans cette grande détresse
les fils d'Israël
crièrent à l'éternel
disant
nous avons péché.
Voilà donc un élément
de repentance
et aussi une confession.
Verset 11
L'éternel dit
aux fils d'Israël
il va raisonner maintenant
peut-être par un prophète
parce que
c'est quelques versets là
peut-être c'est
un message prophétique
qui est venu au peuple.
Il dit
ne vous ai-je pas
délivré des Égyptiens.
Maintenant on a
sept ennemis
desquels Dieu
les a délivrés.
Des Égyptiens
des Amoréens
des fils d'Ammon
des Philistins
et les Sidoniens
et Amalek
et Mahon.
Ce sont donc
des ennemis différents
qui attaquent
le peuple de Dieu
et Dieu les avait
délivrés
de ses influences
de ses ennemis.
Ainsi
pour nous aussi
Dieu nous a délivrés
avec une grande délivrance.
Je pense à
Marie de
Marie de Magdala
elle a eu
sept démons
le Seigneur
l'a délivré de ça.
Et malgré
cette grande délivrance
qu'est-ce qu'ils ont fait ?
Verset 11
Verset 13
Mais vous
vous m'avez abandonné.
On n'est pas meilleur
que le peuple d'Israël.
On n'est pas meilleur
que beaucoup de croyants
qui ont connu
cette grande délivrance
et qui ont
malgré tout
abandonné
Dieu
et vous avez servi
d'autres dieux.
C'est pourquoi
je ne vous sauverai plus.
On voit ici
que Dieu
humainement parlant
il en a assez.
L'histoire se répète
se répète
se répète
il est intervenu
pour les sauver
puis il se tourne
contre lui
de nouveau.
Donc le moment
est très solennel ici.
Ils se moquent
d'eux-mêmes.
Verset 14
Ils sont
serviteurs de Baal.
Mais peut-être
Dieu le fait ici
pour leur
pour les faire réaliser
leur état.
Allez crier au Dieu
que vous avez choisi.
Eux vous sauveront
au temps de votre détresse.
Mais là
ils l'ont réalisé.
Verset 15
Les fils d'Israël
dirent à l'éternel.
Donc on voit
l'exercice est plus profond maintenant.
Il y a donc
un élément de repentance
dans le verset 10
mais Dieu veut
que cet élément de repentance
soit plus profond.
Ça peut nous arriver aussi
que Dieu
permette des circonstances
contraires
hostiles
pour que cet exercice
soit plus profond.
Et puis là
verset 15
Les fils d'Israël
dirent à l'éternel
nous avons péché.
C'est une confession
qui vient du coeur.
OK?
C'est le premier élément.
Mais Dieu ne veut pas seulement
une confession profonde.
On le voit aussi
plus tard
dans l'histoire d'Israël
dans les jours d'Esdras
de Nihimi.
Il ne veut pas seulement
cette confession
comme on le voit
dans le psaume 32
par exemple
avec David
après se pécher
avec Bathsheba
avec des expériences
très douloureuses.
Non.
C'est une confession.
Mais il veut que notre coeur
soit vraiment tourné
vers Dieu.
Dans Jérémie
il a dit
si vous me cherchez
de tout votre coeur
donc ça implique
le jugement de soi
mais aussi
qu'on abandonne
ce qu'on a fait auparavant.
Verset 16
nous parle de ça
et il ôterre
du milieu
de les dieux étrangers.
Dans le proverbe
chapitre 28
verset 13
il y a ce principe-là
si quelqu'un
confesse ses péchés
qu'il abandonne aussi
de continuer
dans ce chemin.
Donc ces deux éléments
la confession
l'abandon de ces choses
il ôterre
du milieu
de les dieux étrangers
et puis là
la réalité
ils servirent l'éternel.
On voit maintenant
ils ont servi
l'éternel en réalité.
Et puis là
la réaction
la réponse de Dieu
verset 16
son âme
fut en peine
de la misère d'Israël.
C'est une expression
qu'on dit
anthropomorphique
c'est que Dieu
parle comme un homme.
Son coeur est touché
en voyant
cette misère d'Israël.
Pas seulement
la misère
à cause de l'idolâtrie
mais il se tourne
vers Dieu
mais ils sont quand même
dans la misère
parce que l'ennemi
est encore là.
Et ça me fait penser
à un verset
qu'on a cité déjà
quelques fois dans
Isaïe
63,9
Dans toute leur détresse
il était en détresse.
Dieu aime son peuple
même s'il doit
les châtier
il est avec eux
parce qu'il les aime
il nous aime.
Donc
quelle pensée touchante
de voir
que même l'âme
de Dieu
est en peine.
Israël était en peine
mais Dieu
était aussi en peine.
Vous voyez
Maintenant
le verset qui suit
verset 17,18
introduisent
la nouvelle intervention.
Dieu envoie maintenant
un sauveur.
On a vu
ces trois éléments
la rébellion
la rétribution
la repentance
c'est maintenant
comment Dieu va
donner la restauration
ce sauveur.
Mais maintenant
j'aime aussi
montrer
le côté humain
et le côté de Dieu.
Le côté humain
et le côté de Dieu
vont toujours ensemble
mais il faut que le côté humain
se soumette
au côté de Dieu.
Tandis qu'ici
dans cette histoire-là
on voit que
le côté de l'homme
est pas mal fort.
Dans Abimelech
on voit un homme
qui s'est élevé lui-même
pour être roi.
Ici dans Jefté
nous voyons un homme
que les hommes
ont établi
pour être sauveur.
Je ne dis pas
qu'il y a
une intervention de Dieu
mais si on compare ça
avec Gédéon
où Dieu a agi
souverainement
Dieu a agi
souverainement
avec Gédéon.
Il l'a appelé
on le verra plus tard
avec Samson
une intervention
souveraine de Dieu
qui était déjà là
pour préparer
ce serviteur.
Tandis qu'ici
on voit
la préparation
du côté de l'homme.
Les hommes
l'ont préparé
les hommes l'ont choisi.
Verset 17
on parle donc
de cette misère
et verset 18
il cherche des remèdes
le peuple
les princes de Galade
se dire l'un à l'autre
quel est l'homme
qui commencera
à faire la guerre
contre les fils d'Ammon.
Il sera chef
de tous les habitants
de Galade.
Donc c'est le choix de l'homme
et on voit donc là
Abimelech
Abimelech s'est élevé lui-même
tandis qu'ici
Jephthé
est le choix
de sa tribu
de son peuple.
Mais il y a
donc un élément
que j'aimerais maintenant
élaborer un peu plus
en détail.
Le nom Jephthé
veut dire
il ouvre.
Nous voyons
le même mot
donc la même racine
par exemple
dans Isaïe 50
où le Seigneur Jésus
parle du fait
que Dieu
a ouvert
son oreille.
Et la façon
dans laquelle
Jephthé ouvre
c'est ainsi
Il ouvre
la parole
de Dieu.
On va le voir
cet après-midi
Dieu voulant
dans chapitre 11
dès le verset 12
jusqu'au verset 27
Il ouvre
la parole
de Dieu.
Et c'est très important
à saisir ceci.
Dans les jours sombres
du Moyen-Âge
où
le joug romain
était sur
les gens
il n'y avait
presque pas
de bible
et même
là les bibles
qui existaient
n'étaient pas des bibles ouvertes
c'était juste
dans un musée
il n'y avait
presque pas
de gens
qui connaissaient
la parole de Dieu
ou qui ont pu
ouvrir la parole
de Dieu
avec autorité.
Et nous voyons
ici que Jephthé
ouvre la parole
de Dieu
avec autorité.
Je pense maintenant
à un homme
comme Luther.
Luther
le grand réformateur
il a vu la bible
la première fois
lorsqu'il était
déjà adulte.
Nous ne pouvons
pas comprendre
le privilège
que nous avons
d'avoir chacun
sa propre bible
parce que
dans ce temps là
l'impact
que la parole de Dieu
a eu sur un homme
comme Luther
était vraiment
merveilleux.
Je ne veux pas dire
qu'il a tout compris
de la parole de Dieu
mais la parole de Dieu
a eu un impact
et il a ouvert
la parole de Dieu
il a redonné
la parole de Dieu
au peuple
il a même donné
une traduction
populaire
pour que les gens
puissent comprendre
la parole de Dieu
et ainsi
il a ouvert
la parole de Dieu.
Nous voyons
Jephthé ici
aussi dans Jephthé
mais que nous puissions
maintenant souligner
ce côté positif
celui qui a ouvert
la parole de Dieu
et ainsi
la réformation
était une oeuvre
de Dieu
pour réintroduire
la parole de Dieu
la bible ouverte
au milieu du peuple
de Dieu.
Maintenant
j'aimerais aussi
tracer encore
un autre aspect
de cet homme Jephthé
il était fils
d'une prostituée
nous avons vu
dans Thiatire
excusez-moi
la fin de l'histoire
de Gédéon
et aussi
l'histoire d'Abimelech
qui était
le fils
d'une concubine
mais on a comparé
ça avec Thiatire
et Thiatire
on a vu cet élément-là
de la prostitution
le lien
avec le monde
et l'idolâtrie
ces deux vont ensemble
l'idolâtrie
et la prostitution
et nous voyons
que aussi
les réformateurs
qui sortaient
de l'église catholique
étaient quand même
les enfants
de ces systèmes
ils ont amené
beaucoup de choses
d'influence
de ces systèmes
avec eux
et ils ont dû
se débarrasser
et tous
d'une façon ou d'une autre
on est sortis de là
de ce système
prostitué
et idolâtre
et nous avons besoin
de beaucoup de grâces
beaucoup d'aide
pour être purifiés
de ces influences-là
nous voyons
aussi un autre aspect
il était un homme
fort
un vaillant homme
j'ai déjà remarqué
dans chapitre 10
au début
que ce taux-là
se leva
on voit là
l'énergie spirituelle
ici nous voyons
aussi cette énergie
il était fort
et j'aime voir là
quelque chose
du Seigneur Jésus
un homme fort
on voit dans l'Utère aussi
un homme remarquablement fort
le mot guébor
ici
est un des noms
du Seigneur Jésus
dans Isaïe 9
il est homme Dieu
il est le vrai
homme fort
et le mot vaillant
on le trouve
en rapport avec Boaz
par exemple
on le retrouve
en rapport avec Saül
le roi Saül
et plusieurs fois
dans la Bible
et cette qualité
vient du Dieu
ainsi nous voyons
donc des qualités
qu'on retrouve
en perfection
dans le Seigneur Jésus
et qu'on voit ici
que Dieu aime voir aussi
il aime voir
quelques qualités
du Seigneur Jésus
en nous
en lui est toute la force
mais il faut que
cette force agisse aussi
en moi
on voit maintenant
dans verset 2
que les frères
de Jephthé
l'ont chassé
ça c'est un autre élément
lorsque je pense à
l'Utère
ou les réformateurs
mais surtout l'Utère
ils ne voulaient pas
quitter l'église catholique
ils voulaient
changer
cette église
ils voulaient
la réformer
mais il a été chassé
ainsi
on voit que
Jephthé
était chassé
et c'est pour nous aussi
une leçon importante
de réaliser
notre position
devant Dieu
ce n'est pas
pour améliorer
la condition
de l'église apostate
ou presque apostate
si on
l'essayait
on serait chassé
c'est sûr
un autre élément
que j'aimerais remarquer
dans le verset 3
Jephthé s'enfuit
est-ce que vous savez
que le mot
sarde
dans le Nouveau Testament
donc la phase après
tiatir
c'est sarde
ça va ensemble
donc avec
le protestantisme
qui a beaucoup
d'aspects négatifs
d'ailleurs
mais le mot
veut dire
enfui
sarde
veut dire
enfui
où nous voyons
donc un reste
qui s'enfuit
de la perdition
de ces systèmes
corrompus
verset 3
Jephthé s'enfuit
il y a d'autres
côtés
négatifs
il y avait
ces hommes
légers
qui se ramassèrent
autour de Jephthé
mais malgré
tous ces aspects
négatifs
Jephthé
il était dans un pays
qui s'appelle
Tob
ça veut dire
bon
il a éprouvé
la bonté de Dieu
à cette école de Dieu
dans l'isolation
Dieu l'a formé
quand même
et je pense à David
lorsqu'il était
chassé
ou lorsqu'il s'enfuit
de Saül
le roi Saül
il y avait des gens
qui se sont
réunis
à lui
des gens
qui avaient des dettes
qui étaient
dans la pauvreté
ou des problèmes
et il est devenu
leur chef
l'autre élément
que j'aimerais souligner
maintenant
c'est le principe
de la démocratie
qu'on voit avec Jephthé
je l'ai mentionné déjà
ce sont les hommes
qui l'ont choisi
et cet élément
est très fort
dans ces versets 4 à 11
nous voyons
la démocratie
et ça c'est quelque chose
qu'on retrouve
dans les églises protestantes
ou dans
après cette réformation
qui était une heure de Dieu
on voit
que l'homme
s'est tourné
vers des méthodes
humaines
comme la démocratie
c'est juste
l'opposé
du système
de l'hierarchie
papiste
là
il y a un homme
qui représente Dieu
dans son arrogance
dans sa prétention
tandis qu'ici
le peuple
a choisi
son leader
son dirigeant
c'est juste l'opposé
et puis les deux
solutions
ne sont pas selon Dieu
parce que le pape
ne représente vraiment
pas Dieu
et le remède
que l'homme a ici
pour choisir
soi-même
son leader
ne vient pas de Dieu
non plus
et puis ces deux extrêmes
on voit dans l'histoire
de l'église
qui sont bons aussi
il y a ces exercices
cette formation
à l'école de Dieu
il y a aussi
ce principe-là
verset 9
si vous me ramenez
pour faire la guerre
contre les fils d'amants
et que l'éternel les livre
devant moi
j'aimerais lire
je serai votre chef
c'est le principe
d'être éprouvé d'abord
et puis être le chef
ok
ça c'est donc
un aspect positif
que la parole de Dieu
connaît aussi
d'abord les épreuves
pour qu'un homme
soit formé
et éprouvé
et ensuite
qu'il soit le chef
mais pas comme
le peuple
donc on voit
dans le système
protestant
souvent des solutions
humaines
qui ne viennent pas
de Dieu
mais quand même
il y avait
des hommes de Dieu
là-dedans
vous comprenez
un système
peut être
n'est peut-être
pas selon Dieu
mais il peut y avoir
des hommes de Dieu
quand même
et ainsi
c'est le cas
avec Zéphthée
il y a beaucoup
de côtés négatifs
et aussi des choses
où on voit
que Dieu
s'est servi de lui
avec ce qui est
disponible
et souvent
des moyens
faibles
on l'a vu ça
avec Othniel
il était gaucher
non, Éhud était gaucher
mais l'autre
Othniel
était le plus jeune frère
on a vu
Déborah
une femme
on dit rien
contre les femmes
vous comprenez
mais c'était
comparé avec
cette ligne
de pensée
c'était
une vase
faible
et puis
on a vu
chaque fois
que Dieu
se sert
de la maison
la plus pauvre
ou la plus petite
et la maison
la plus pauvre
ainsi Dieu
se sert
de ce qui est faible
et Dieu
se sert aussi
de ce qui est disponible
juste une leçon pratique
nous sommes
des croyants
qui sont disponibles
pour le Seigneur
et le Seigneur
veut nous former
pour lui-même
il veut nous utiliser
là où nous sommes
il veut nous élever
c'est clair
il veut
que nous soyons
plus proches de lui
il est toujours
en train de nous former
c'est clair
on a dit
la justice
élève une nation
mais le péché
est la honte des peuples
c'est un aspect
un autre verset
que j'aimerais citer
c'est de 2 Corinthiens 12
nous voyons Paul
dans beaucoup d'épreuves
mais là le Seigneur Jésus
a dit
ma grâce te suffit
parce que ma puissance
s'accomplit
dans la faiblesse
je le dis avec
mes propres mots
le Seigneur Jésus
sa puissance
se réalise
dans notre faiblesse
et c'est quelque chose
qu'on voit aussi
dans ce livre de Jésus
et aussi dans nos vies
ce principe
de notre faiblesse
on va voir plus tard
des éléments positifs
avec Jéphthée
comment il a
introduit
la parole de Dieu
et on va voir
des aspects négatifs
que je mentionne
déjà maintenant
ce vœu léger
qu'il a fait
et aussi
ce conflit entre frères
ce principe de sectarisme
peut-être je peux dire
en traitant quelque chose
sur les ammonites
ils étaient
donc des descendants
de Lot
et Lot était parenté
à Abraham
donc c'est
une famille
assez proche
du peuple de Dieu
et nous avons vu
ce qui se passe
avec Gédéon
Gédéon
là il avait
une attaque de Madien
Madien
c'était des descendants
d'Abraham même
il était encore plus proche
du peuple de Dieu
et nous devons donc réaliser
que ceux qui sont
extérieurement
plus proches de nous
que ceux qui sont plus loin
comme les chinois
comme j'ai dit
ceux qui sont plus proches
peuvent être plus dangereux
pour nous
s'ils ne connaissent pas
la grâce de Dieu
Ammon ne connaissait pas
la grâce de Dieu
Ammon était dirigé
par les démons
par les faux dieux
et ainsi il était
très dangereux
c'est une suggestion
par exemple
c'est juste comme
une suggestion
qui compare
Ammon avec
le rationalisme
on voit
dans l'histoire
de l'église
après donc
la réformation
un danger très spécial
que les chrétiens
se sont laissés
influencer par
l'humanisme
par le rationalisme
et ainsi
c'est une suggestion
de dire ok
Ammon représente
aussi ce principe là
de vouloir
discuter la parole
de Dieu
de vouloir décider
par l'intellect
de l'homme
c'est-à-dire
qu'il n'a pas
déserté ce qu'il a fait
il a simplement
ouvert la parole de Dieu
il a laissé parler
la parole de Dieu
c'est donc une leçon
pour nous
Ammon qui est
proche du peuple de Dieu
qui peut même dire
qu'ils ont parenté
plus ou moins
mais qui n'appartient
pas vraiment au peuple
de Dieu
et ces faux docteurs
ou ces professeurs
de la théologie libérale
ou de la théologie
moderne
ainsi appartiennent
à Ammon
qui n'appartiennent
pas au peuple de Dieu
ça ne veut pas dire
qu'on ne peut pas
se servir de notre
parole de Dieu
tandis que leur intellect
n'est pas du tout soumis
à la parole de Dieu
c'est ça la différence
OK
il le présente
donc d'une façon modeste
il dit
serais-je votre chef
il pose cette question là
mais dans le contexte
on voit que c'était
vraiment la pensée là
la pensée était vraiment
qu'il soit le chef
mais il ne veut pas
être le chef
avant qu'il ait eu
la victoire
c'est ça la pensée
dans le verset 9
si vous me ramenez
pour faire la guerre
contre les fils d'Ammon
et que l'Éternel
les livre devant moi
OK
il dit
serais-je votre chef
il veut être leur chef
mais seulement
après la victoire
donc on peut le lire
de deux façons
mais mon point était
qu'il serait le chef
établi par l'homme
verset 11
on le voit
le peuple l'établit
chef et capitaine
sur lui
donc on peut parler aussi
de la succession humaine
dans l'Église
nous voyons
qu'ils mettent beaucoup
d'emphase
sur la succession apostolique
par exemple
ou la succession humaine
ça c'est surtout
dans l'Église catholique
tandis que dans
les Églises protestantes
on met beaucoup d'emphase
sur le fait que
les presbytères
les anciens
sont choisis par le peuple
et ainsi établis
chef et capitaine
mais là
les autres
qui étaient auparavant
les chefs
transmettent leur autorité
officielle
par succession
par imposition des mains
ils s'identifient
avec ça
donc il y a
deux éléments là
les anciens
qui sont déjà en charge
représentent
cette succession officielle
tandis que
les nouveaux
qui sont choisis
par le peuple
sont choisis par le peuple
la démocratie
est ainsi reconnue
mais les deux côtés
des deux côtés
c'est donc
une solution humaine
mais son attitude
était bonne
à plusieurs égards
et on va le voir encore
d'une façon plus
remarquable
dans l'histoire de Samson
là on va voir
une intervention
souraine de Dieu
donc rien de l'homme
tout de Dieu
et quand même
beaucoup de faiblesse
beaucoup de manque
mais ça souligne un point
qu'on voit dans
le protestantisme
il y a beaucoup de choses
qui sont faites
selon les pensées de l'homme
avec beaucoup de raisons
humainement parlant
mais ça ne veut pas dire
qu'il n'y a pas de
changement spirituel
selon les pensées de Dieu
c'est ça vraiment
à réaliser
ça c'est la grâce de Dieu
ainsi c'est donc
tellement encourageant
pour nous
d'un côté on pourrait dire
c'est un livre tellement
déprimant
c'est un livre tellement
négatif
mais c'est positif
dans le sens là
qu'on voit que
malgré les manques
de l'homme
malgré les faiblesses
Dieu agit
Dieu intervient
Dieu s'occupe du peuple
et même dans l'état
le plus bas
son âme fut en peine
ça c'est vraiment
remarquable de voir
la grâce de Dieu
sur le système
on voit des hommes
comme Thola
très positif
comme Jair aussi
mais ça ne veut pas dire
que Dieu est d'accord
avec un système
comme Abimelech
puis là on doit toujours
faire la distinction
le système comme tel
et les hommes qui sont là
parce que Dieu aime
ces hommes là
il aime les croyants
mais il hait le système
peut-être je le dis
humainement
mais il n'est pas du tout
d'accord avec le système
ni avec le système
protestant
ni avec le système
papiste
c'est pour ça
je ne sais pas si je l'ai
mentionné
en rapport avec Abimelech
en rapport avec l'Apocalypse 2
où le Seigneur
parle de Thiatire …
Automatisches Transkript:
…
11 et 12, peut-être on va sauter sur quelques passages, quelques versets, pour revenir après.
Juge 11, le verset 12.
Et Jephthé envoya des messagers au roi des fils d'Ammon, disant,
« Qu'y a-t-il entre moi et toi que tu viennes contre moi pour faire la guerre à mon pays ? »
Et le roi des fils d'Ammon dit aux messagers de Jephthé,
« C'est parce qu'Israël a pris mon pays quand il monta d'Égypte depuis Larnans jusqu'au Jabog et jusqu'au Jourdain, et maintenant rends-moi ces contrées en paix. »
Et Jephthé envoya de nouveau des messagers au roi des fils d'Ammon.
Israël n'a point pris le pays de Moab, ni le pays des fils d'Ammon.
Car quand ils montèrent d'Égypte, Israël marcha par le désert jusqu'à la mer Rouge. Il vint à Cades.
Et Israël envoya des messagers au roi des dons, disant, « Laisse-moi passer par ton pays. »
Mais le roi des dons n'écouta pas.
Et il envoya aussi au roi de Moab, mais il ne voulut pas.
Et Israël demeura à Cades, et il marcha par le désert, et tourna le pays des dons et le pays de Moab, et vint du côté du soleil levain au pays de Moab.
Ils campèrent au-delà de Larnon, mais n'entrèrent pas dans les limites de Moab, car Larnon était la limite de Moab.
Et Israël envoya des messagers à Sihon, roi des Amoriens, roi des Hezbons.
Et Israël lui dit, « Laisse-nous passer par ton pays, jusqu'en notre lieu. »
Mais Sihon ne se fia pas à Israël pour le laisser passer par ses limites.
Et Sihon rassembla tout son peuple, ils campèrent à Yatsa, et combattirent contre Israël.
Et l'Éternel, le Dieu d'Israël, livra Sihon et tout son peuple en la main d'Israël.
Et Israël les frappa, et Israël prit possession de tout le pays des Amoriens qui habitaient dans ce pays-là.
Ils eurent la possession de tout le territoire des Amoriens, depuis Larnon jusqu'au Jabog, et depuis le désert jusqu'au Jourdain.
Et maintenant, l'Éternel, le Dieu d'Israël, a dépossédé les Amoriens devant son peuple Israël.
Et toi, tu nous en dépossèderais.
Ne possèdes-tu pas ce que ton Dieu Kémosh t'a fait posséder,
et nous aurons la possession de tous ceux que l'Éternel, notre Dieu, aura dépossédés devant nous.
Et maintenant, vaux-tu donc mieux que Balak, fils de Tzippor, roi de Moab,
a-t-il jamais contesté contre Israël, a-t-il jamais combattu contre nous, contre eux ?
Pendant qu'Israël a habité à Hezbon, et les villages de son ressort, et Aroër, et les villages de son ressort,
et toutes les villes qui sont le long de Larnon pendant trois cents ans,
pourquoi ne les avez-vous pas délivrés en ce temps-là ?
Et ce n'est pas moi qui ai péché contre toi, mais c'est toi qui me fais tort en m'attaquant.
L'Éternel, le Juge, jugera aujourd'hui entre les fils d'Israël et les fils d'Amon.
Et le roi des fils d'Amon n'écouta pas les paroles que Jephthé lui avait envoyées.
Et l'Esprit de l'Éternel fut sur Jephthé.
Il passa à travers Galad et Manassé, il passa par Mitzpe de Galad, et de Mitzpe de Galad, il passa vers les fils d'Amon.
Et Jephthé voua un vœu à l'Éternel, il dit,
Si tu livres en ma main les fils d'Amon, il arrivera que ce qui sortira des portes de ma maison à ma rencontre,
lorsque je reviendrai en paix des fils d'Amon, sera à l'Éternel, et je l'offrirai en holocauste.
Et Jephthé passa vers les fils d'Amon pour combattre contre eux, et l'Éternel les livra en sa main,
et leur infligea une très grande défaite depuis Arwer jusqu'à ce que tu viennes à Minit,
leur prenant vingt villes et jusqu'à Abel-Kiramim.
Et les fils d'Amon furent humiliés devant les fils d'Israël.
Chapitre 12
Les hommes d'Éphraïm se rassemblèrent, ils passèrent vers le nord, et dirent à Jephthé,
Pourquoi as-tu passé pour combattre contre les fils d'Amon, et ne nous as-tu pas appelés pour aller avec toi ?
Nous brûlerons au feu ta maison sur toi.
Et Jephthé leur dit, Nous avons eu de grands débats, moi et mon peuple, avec les fils d'Amon,
et je vous ai appelés, et vous ne m'avez pas sauvé de leurs mains.
Et quand j'ai vu que vous ne me sauviez pas, j'ai mis ma vie dans ma main,
et j'ai passé vers les fils d'Amon, et l'Éternel les a livrés en ma main.
Et pourquoi êtes-vous montés contre moi en ce jour-ci, pour me faire la guerre ?
Jephthé rassembla tous les hommes de Galade, et fit la guerre à Éphraïm.
Et les hommes de Galade frappèrent Éphraïm, parce qu'ils avaient dit,
Vous, Galade, vous êtes des fugitifs d'Éphraïm, au milieu d'Éphraïm, au milieu de Manassé.
Et Galade enleva à Éphraïm les gaies du Jourdain.
Il arriva que lorsqu'un des fuyards d'Éphraïm disait, Je veux passer,
les hommes de Galade lui disaient, Est-tu Éphraimite ?
Il disait, Non.
Alors il lui disait, Dis donc, Chibolette.
Mais il disait, Cibolette, car il ne pouvait pas bien prononcer.
Alors il le saisissait, il l'égorgeait aux gaies du Jourdain.
Il tomba en ce temps-là quarante-deux mille hommes d'Éphraïm.
Et Jephthé jugea Israël six ans.
Et Jephthé le galadite mourut, et fut enterré dans une des villes de Galade.
Et après lui, Ibtzan de Bethléhem jugea Israël.
Il eut trente fils et trente filles qu'il envoya au dehors.
Il fit venir du dehors trente filles pour ses fils.
Il jugea Israël sept ans.
Ibtzan mourut et fut enterré à Bethléhem.
Après lui, Elan le zabulonite jugea Israël.
Il jugea Israël dix ans.
Et Elan le zabulonite mourut et fut enterré à Ajalon dans le pays de Zabulon.
Et après lui, Abdan fils d'Hilal le piratonite jugea Israël.
Et il eut quarante fils et trente petits-fils qui montaient sur soixante-dix ans.
Il jugea Israël huit ans.
Et Abdan fils d'Hilal le piratonite mourut.
Il fut enterré à Piraton dans le pays d'Ifrahim sur la montagne de l'Amalekite.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
Nous voyons ici Jephthé pour maintenant remédier à cette situation.
Donc on a vu ce matin, d'un côté c'est une intervention de Dieu.
Dieu répond aux cris de son peuple.
Comme on le voit souvent dans l'Exode déjà lorsqu'il était en Égypte.
Vous pourriez lire avec ce livre-là aussi le psaume 107.
Le psaume 107 qui va parallèle avec tous ces conflits.
Soit l'esclavage en Égypte, soit les épreuves dans le pays.
Et même qui va plus loin, qui va à la grande tribulation à travers laquelle Israël va passer encore plus tard.
Mais dans ce livre de Jûge, nous voyons le peuple de Dieu sous l'effet du mal d'un côté.
Mais on a vu d'un autre côté une intervention de Dieu.
Et j'aime comparer aussi le livre de Jûge avec 2 Timothée.
De Timothée nous avons les ressources de Dieu qui sont toujours là.
On a pensé à ça aussi dans nos quantiques.
Les ressources de Dieu sont toujours là.
Mais le problème c'est nous.
Nous n'utilisons pas les ressources de Dieu.
Et nous ne mettons pas en pratique vraiment les principes de la parole de Dieu.
C'est là où il y a des manques.
Nous avons vu donc ce cycle de déclin.
Mais aussi comment Dieu intervient pour répondre à leurs cris.
On a vu donc le péché qu'ils ont servi ces faux dieux.
L'esclavage sous l'influence de ces faux dieux qui étaient en même temps des esclaves de ces nations-là.
On a vu la repentance et leur supplication.
Et ensuite la restauration.
Dieu envoie un sauveur.
Et c'est à ce moment-là où nous sommes maintenant dans ce passage.
Mais nous avons vu aussi, quoi que Dieu intervienne, c'est une œuvre de Dieu qu'il y a aussi un élément humain.
Il faut toujours distinguer ces deux et faire des distinctions.
On a vu les sauveurs ou les juges souvent représentent quelque chose de Christ.
C'est un travail de Christ en eux.
Mais en même temps il y a des éléments charnels, des éléments humains, des manques.
Et c'est toujours comme ça.
Et on a vu que c'est dans l'histoire d'Israël, comme ici dans les juges, c'est la même chose dans l'histoire de l'Église.
On a comparé Jefté un peu avec Luther, le grand réformateur, ou avec les autres réformateurs dans ce temps-là.
Et on a vu le même mélange.
Il y a une intervention évidente de la part de Dieu par son esprit.
De notre côté, beaucoup d'éléments de faiblesse et de solutions humaines.
Une chose que j'aimerais encore mentionner, que j'ai oubliée tantôt, il y a aussi ce principe-là qu'on voit, que les gens veulent déléguer.
On a vu donc le principe de la démocratie.
Mais ça n'explique pas tout.
Il y a toujours cette tendance que les gens veulent déléguer.
Ils ne veulent pas être responsables eux-mêmes.
C'est pour ça qu'ils veulent déléguer.
Et on a ça aussi en rapport avec l'histoire de Jefté.
Et la même chose on voit donc dans l'Église, et ça peut nous arriver aussi,
au lieu d'être responsable, au lieu d'être dépendant du Seigneur personnellement,
on aime mieux que ce soit délégué à quelqu'un d'autre.
Je ne parle pas maintenant du principe des dons ou des charges spéciales que Dieu nous donne, c'est évident.
Ça c'est le côté de Dieu, mais je parle maintenant du côté de l'homme.
Le verset 12, on voit quand même une sagesse pratique ici dans Jefté.
Il y a beaucoup de leçons qu'on peut apprendre vraiment de Jefté.
La façon dans laquelle il a agi.
Il ne les a pas attaqués tout de suite.
Il a envoyé des messagers.
Et ces messagers sont revenus avec ce message du verset 13.
Le roi des fils d'Amon dit aux messagers de Jefté, c'est parce qu'Israël a pris mon pays.
Donc il a maintenant l'accusation.
Israël a pris mon pays, le pays d'Amon.
C'est ça l'accusation.
C'est pour ça que les ammonites sont venus pour reprendre leur pays.
Ça c'est donc le sujet vraiment.
Maintenant Jefté va répondre à ça.
Et c'est beau de voir comment Jefté utilise la parole de Dieu pour répondre à cette accusation.
Et voilà donc de nouveau une leçon pour nous.
D'abord il a envoyé ses messagers au lieu d'attaquer tout de suite.
Maintenant il reçoit cette accusation.
Il va répondre de nouveau par un message.
Et ce message est basé sur la parole de Dieu.
Et ce message il entre dans beaucoup de détails.
On dirait mais pour des incrédules, ces ammonites ce n'est pas le peuple de Dieu.
Il faut attaquer ses ennemis tout de suite.
Non, il veut les convaincre par la parole de Dieu.
Pas par sa propre intelligence, mais par la parole de Dieu.
C'est là le point positif ici de ce passage-là.
Et c'est là aussi une grande différence avec les autres juges qu'on a vu auparavant.
Surtout comparé avec Abimelech où il n'y avait aucune place pour la parole de Dieu.
Ici, la parole de Dieu va répondre à cette accusation.
Verset 14, Jefté envoya de nouveau des messagers.
Donc c'est maintenant pour les convaincre sur la base de la parole de Dieu.
Et ce qui est beau de voir, c'est deux éléments que j'aimerais souligner.
Il connaît l'histoire de son peuple.
Est-ce que nous connaissons l'histoire du peuple de Dieu?
Et deuxièmement, il connaît la parole de Dieu.
Il ne se base pas sur la tradition de l'homme.
Il se base sur la parole de Dieu.
Mais en même temps, il connaît l'histoire de son peuple.
C'est beau de voir ça.
Et le troisième point que j'aimerais souligner ici,
c'est donc un principe important pour nous défendre aux ennemis
ou pour montrer les principes de Dieu aux ennemis.
Ce sont des incrédules, mais Jefté rend compte à eux-mêmes.
Il montre les principes de Dieu à eux.
Donc c'est trois choses.
L'histoire du peuple de Dieu.
La parole de Dieu.
Et aussi, rendre compte.
C'est un peu comme 1 Pierre 3 le dit,
qu'on devrait toujours être prêt à rendre compte à ceux qui nous entourent.
Dans le verset 16, il recommence.
Ok, verset 15 d'abord.
Il répond à cette accusation.
Israël n'a point pris le pays de Moab.
Ni le pays des fils d'Ammon.
Mais là, si vous connaissez l'histoire un peu,
vous diriez, mais le roi d'Ammon a quand même raison.
Parce que dans Josuée 13, nous lisons
qu'Israël a occupé une partie du pays d'Ammon.
Donc, le roi d'Ammon a quand même raison.
Non, on va le voir.
Cette partie appartenait un jour à Ammon.
Mais Moab l'a occupé.
Et ensuite, Sion, le roi Amoréen, l'a occupé.
On va le voir tantôt.
Donc, la première réponse à cette accusation, c'est non.
Verset 15.
Verset 16 maintenant.
Quand ils montèrent d'Égypte, Israël marcha par le désert.
Jusqu'à la mer Rouge.
Donc, il va montrer maintenant la patience qu'Israël a eue.
Une grande patience.
Ils ont fait un grand détour.
Verset 17.
Ils n'ont pas attaqué le roi d'Éden.
Ils l'ont demandé de passer.
Mais le roi d'Éden n'a pas permis.
Donc, ils ont fait un grand détour.
Verset 17.
Ils l'ont envoyé aussi au roi de Moab.
Mais ils ne voulaient pas.
Et puis là, Israël demeura à Cades.
Verset 18.
On voit donc ce détour.
Et ils ne sont pas entrés dans ces pays-là.
Pourquoi pas?
Parce qu'Éden était descendant d'Isaac.
Donc, il avait la même origine.
Descendant d'Abraham.
Et Dieu avait dit qu'Israël ne devait pas attaquer ces peuples-là.
Ni Moab et Ammon.
Il était un peu plus éloigné qu'Éden.
Mais quand même lié à Abraham par Lot.
Donc, on voit ici la grâce de Dieu envers ces nations.
Ces nations ont servi les idoles.
Comme Moab et Ammon et Éden aussi.
Mais Dieu les épargne.
Donc, c'était un grand inconvénient pour le peuple de ne pas pouvoir passer à travers ces pays-là.
Ils ont dû faire un grand détour.
Ces peuples ont montré de l'hostilité.
Vraiment.
Mais le peuple de Dieu n'a pas répondu à ça.
Ils ont eu la patience.
Puisque nous avons la patience lorsqu'on est attaqué d'une telle façon.
Donc, c'est important de voir que Jéphthé montre cette patience.
Et de nouveau, j'aime revenir maintenant sur cette pensée importante.
Israël était en route pour aller au pays promis.
Ce qui nous parle donc de notre position céleste, la vie éternelle.
Mais en allant là, selon le plan de Dieu.
Ils ont aussi eu une portion au-delà du Jourdain.
Et c'est de ça qu'on parle maintenant.
Cette portion qui nous parle de ses bénédictions terrestres.
Donc, verset 19, Israël envoya des messagers à Sion.
De nouveau, cette patience du peuple de Dieu.
Ils ont envoyé, c'est l'histoire donc, des messagers à Sion.
Le roi des Amoréens.
Donc, la patience de Dieu, même envers les Amoréens.
Les Amoréens faisaient partie d'une nation, ou des nations maudites.
On peut le voir dans Genèse 15.
Dieu dit à Abraham, dans Genèse 15, qu'il voulait attendre jusqu'à ce que l'iniquité des Amoréens soit au comble.
Donc, il y a 400 ans, avant que la nation entre dans le pays.
Dieu avait vu déjà l'iniquité.
Mais il voulait attendre.
Le mot Amoréen veut dire qui parle.
Et Hezbon peut-être veut dire raisonnement.
Ces gens-là ne connaissaient pas Dieu.
Ils n'avaient aucune relation avec Dieu.
Ils étaient caractérisés par l'iniquité, comme Genèse 15 le mentionne.
Et plus tard, aussi dans le livre de Josué, on le voit.
Comment ils étaient sous le jugement de Dieu.
Dieu leur avait donné beaucoup de temps pour se repentir.
Mais, ils n'ont pas voulu.
Donc, même là, Israël a encore cherché la paix.
Il a dit dans le verset 19, laisse-nous passer par ton pays jusqu'à notre Dieu.
Verset 20.
Mais Sion ne se fia pas à Israël pour le laisser passer par ses limites.
Et Sion rassembla tout son peuple.
Ils campèrent à Yatsa et combattirent contre Israël.
Donc, c'est maintenant l'ennemi qui attaque.
Ce n'est pas Israël qui les a attaqués en premier.
Non, c'est l'ennemi qui les attaque.
Et puis là, on lit dans le verset 21.
L'éternel Dieu d'Israël livra Sion et tout son peuple en la main d'Israël.
Il les livra dans leurs mains.
C'est important de saisir ce principe-là.
Dieu a eu beaucoup de patience.
Mais, ces nations se sont endurcies contre Dieu.
Et là, le moment est venu que Dieu les livra.
On voit le même principe dans Romains 1.
Avec les nations après le déluge qui se sont endurcies contre Dieu.
Qui ont servi les idoles au lieu du Dieu vivant et vrai.
Dieu qu'ils ont connu comme juge, comme créateur et comme juge.
Ils ont échangé ce Dieu par des animaux.
Les animaux qui l'ont servi comme leur Dieu, leur faux Dieu.
Et Dieu les a endurcies après qu'eux se sont endurcies.
Puis là, Dieu les livra.
Trois fois on lit dans Romains 1.
Que Dieu les livra dans leurs passions, etc.
Pour faire de mauvaises choses.
On voit le même principe en rapport avec Israël plus tard.
Israël s'est endurcie contre Dieu.
Israël a servi les faux dieux, les idoles.
Et Dieu les a endurcies à un moment donné.
Il les a livrées dans les mains de leurs ennemis.
A cause de cet endurcissement.
Et la même chose arrive aujourd'hui dans la confession chrétienne.
A cause de cet état d'endurcissement.
Dieu les livre.
Va les livrer dans les mains de leurs ennemis.
On le voit dans l'histoire de l'église quelquefois.
Mais surtout dans nos jours.
On voit comment ce mouvement du nouvel âge pénètre l'église.
Et prépare la profession chrétienne pour l'antichrist.
Mais Dieu est en contrôle.
Dieu les livre ainsi.
Dans les mains de ces hommes là.
Dans les mains de ces puissances antichrétiennes.
A cause de l'endurcissement.
Ce principe là dans ce temps là verset 21.
C'était ces nations amoréennes ou cananéennes.
Qui étaient sous le jugement de Dieu.
Qui ne se sont pas repentis.
Puis Dieu les a livrées dans la main d'Israël.
Et puis là il est dit verset 21.
Israël prit possession de tout le pays des Amoréens.
C'était le pays des Amoréens maintenant.
Juste pour expliquer l'histoire.
D'abord c'était une partie du pays d'Aman.
Moab l'a pris probablement.
Selon les détails qu'on peut voir ailleurs.
Dans Nombre et dans Josué.
Et puis là les Amoréens sont venus.
Pour avoir ce pays de nouveau.
Et puis là Sihon était là donc.
Le roi des Amoréens.
Et habitait là.
Et puis c'est ce moment là qu'Israël est venu.
Et puis même là Israël a envoyé des messagers verset 19.
Mais ils n'ont pas voulu.
Les Amoréens les ont attaqués.
Et puis là Dieu leur a donné la victoire.
Et il leur a donné cette portion là.
Puis si vous voulez lire dans Deuteronome 2 et 3.
Et aussi dans Nombre nous voyons là.
Nombre 20, 21 et plus tard Nombre 32.
Et d'autres passages.
Que c'est cette portion là que Dieu leur a donné.
Et cette portion là nous parle de cette bénédiction terrestre.
Que Dieu nous donne.
Ou Moïse dans Deuteronome.
A donné à cette tribu là.
Mais le point ici c'est donc.
Que c'était par Dieu qui l'ont occupé.
Cette partie du pays.
Ce n'appartenait pas à Amon.
Peut-être dans le passé.
Et à Moab qui l'a occupé.
Des Amonites.
Mais c'était de la main des Amoréens qui l'ont prise.
Et Jephthé montre donc.
Que c'est juste.
Ils l'ont pris des mains des Amoréens.
Et donc les accusations du roi d'Amon n'étaient pas correctes.
Ils l'ont pris des mains des Amoréens.
Et verset 22.
Ils usent la possession de tous les territoires des Amoréens.
Depuis Larnon jusqu'au Jabog.
Et depuis le désert jusqu'au Jourdain.
Donc on voit trois fleuves ici.
Qui jouent un rôle dans l'histoire d'Israël.
Le fleuve Jourdain.
On a vu ce matin.
L'importance.
Pour distinguer entre les bénédictions terrestres.
Et les bénédictions célestes.
Et puis Larnon et le Jabog.
Étaient donc le territoire.
De ces bénédictions terrestres.
Verset 23.
Maintenant l'éternel Dieu d'Israël.
A dépossédé les Amoréens.
Devant son peuple d'Israël.
Et toi tu nous en dépossèderais.
Donc il montre clairement.
Basé sur la parole du Dieu.
L'histoire d'Israël.
Que c'était correct.
Ce qu'ils ont fait.
Maintenant il donne encore des arguments.
Verset 24.
Ne possède pas ce que ton Dieu Kémosh t'a fait posséder.
Maintenant il ne parle pas comme un prophète vraiment.
Là on voit je pense un manque aussi dans l'attitude de Jephthé.
Il parle d'une façon humaine.
Il dit ok.
Vous avez un Dieu là.
Ce n'était pas même Kémosh.
Kémosh était le Dieu de Moab.
Mais en tout cas Moab a pris cette partie d'Amon dans le passé.
Donc que ce soit ainsi.
Mais je veux dire.
Il parle maintenant d'une façon humaine.
Comme ses nations parlaient.
Notre Dieu a donné ça.
L'autre Dieu a donné ça à son peuple.
Et Jephthé parle de cette façon là.
Peut-être c'est juste de l'ironie.
Je ne sais pas.
Mais je ne pense pas qu'un prophète de Dieu aurait dit ça.
Il dit ainsi.
Nous gardons la possession que notre Dieu nous a donnée.
Ok.
Ça ne veut pas dire que Jephthé avait du respect pour ces faux dieux.
Ces idoles des Moabites ou des Ammonites.
Mais il ne convient pas je pense pour le peuple de Dieu de parler ainsi.
Ou pour un prophète de Dieu de parler ainsi.
Ça c'est donc son premier argument.
Le deuxième argument maintenant verset 25.
Le premier argument c'est de l'histoire.
Puis ce point là verset 24.
C'est une question de Dieu.
C'est la conclusion.
Donc notre Dieu nous a donné cette portion là.
Deuxième argument verset 25.
Maintenant vaut-tu donc mieux que Balak ?
Balak était le roi de Moab.
Il avait voulu empêcher Israël d'entrer dans cette région là.
Il n'a pas pu les arrêter.
Il a même loué un faux prophète Balaam pour les arrêter.
Il n'a pas pu.
C'est nombre 21 à 24 qu'on voit ça.
Et puis je l'ai mentionné ce matin.
Parce que cette portion nous parle justement de cette portion que Dieu veut nous donner.
Avant qu'on entre dans le pays.
Avant qu'on prenne possession des bénédictions célestes.
Il nous donne cette position comme justifiée devant Dieu.
Ça va en parallèle avec Romain Vite.
Romain Vite si vous voulez lire Romain Vite.
Il n'y a aucune condamnation contre le peuple de Dieu.
Ça va ensemble avec cette phase là dans l'histoire d'Israël.
Où même ses accusations ou ses ruses de l'ennemi ne pouvaient rien faire pour les arrêter.
Donc le deuxième argument c'est si même Balak n'a pas pu nous arrêter.
Qu'est-ce que vous voulez faire maintenant ?
Troisième argument verset 26.
Pendant 300 ans nous avons possédé cette portion là.
Pourquoi vous venez seulement maintenant ?
Si vous avez des droits.
Mais il a montré qu'il n'avait pas de droits.
Israël avait pris ce pays selon les pensées de Dieu.
Avec raison.
De la main des Amoréens.
Mais supposons que vous avez des raisons.
Pourquoi venir maintenant après 300 ans ?
Pourquoi pas tout de suite ?
Puis le quatrième argument verset 27.
C'est l'éternel lui-même le juge.
L'éternel le juge.
Jugera aujourd'hui entre les fils d'Israël et les fils d'Aman.
Ça c'est donc la dernière ressource toujours.
Dieu est toujours là.
Il est le juge parfait.
Abraham le dit aussi dans Genèse 18.
Est-ce que le juge de toute la terre ne jugera pas ?
Il est le juge.
C'est remarquable que cela a lieu dans la même région.
Où toute cette question de la justice sont discutées.
Dans Romains c'est une question de justice.
C'est là où cette réponse est donnée.
Dieu est notre Dieu.
L'éternel.
Ce Dieu qui a une alliance avec nous.
C'est notre juge.
C'est lui qui jugera aujourd'hui entre les fils d'Israël et les fils d'Aman.
C'est aussi un bon point en rapport avec Jephthé.
Jephthé n'est pas un usurpateur.
Comme nous l'avons vu dans Abimelech.
Abimelech s'est placé au-dessus du peuple de Dieu.
Et était le roi.
Il se voyait comme un Dieu.
Il a pris la place d'un Dieu.
Jephthé est un dirigeant.
Mais il donne la gloire à Dieu.
C'est un aspect qu'on voit dans la réformation.
Ils ont donné la gloire à Dieu.
Seulement la parole de Dieu.
Seulement la foi.
Et c'est tout pour la gloire de Dieu.
C'est un aspect positif qu'on peut discerner.
Ensemble avec cela, on voit un autre aspect positif dans le verset 28.
Dieu s'est pu identifier avec Jephthé.
Ainsi, Dieu s'est identifié avec ses grands dirigeants.
Ses grands hommes de Dieu dans la réformation.
On le lit dans le verset 29.
L'Esprit de l'Éternel fut sur Jephthé.
Hébreu 11 mentionne Jephthé aussi comme un homme de la foi.
Un homme de foi.
Donc, un héros de la foi.
Et ainsi, l'Esprit de Dieu s'est identifié avec lui.
Voilà.
Négatif, on voit maintenant dans le verset 30.
Jephthé vouvoie un vœu à l'Éternel.
Un vœu léger.
C'est bon de se remettre au Seigneur avec un exercice profond pour un service spécial.
On le voit avec le Seigneur Jésus.
Le Seigneur Jésus, lorsqu'il est venu pour un service spécial sur la terre,
il a dit, je suis venu pour faire ta volonté au Dieu.
Et nous lisons dans la parole de Dieu, dans l'Epsaume, que le Seigneur Jésus était sous des vœux.
Il s'était voué pour faire la volonté de Dieu.
On le voit, comme dans le cas de Jephthé, j'aimerais le comparer avec Jacob.
Lorsque Jacob a eu cette apparition de Dieu, il a fait un vœu.
Il a dit, si tu me ramènes dans le pays, là, je te donnerai le dixième de mes revenus.
C'était comme, en anglais, on dit un deal.
Il a fait un arrangement avec Dieu.
Et puis, c'est de la même façon que je le vois ici avec Jephthé.
Il y avait donc ce côté de Dieu.
Dieu voulait se servir de cet instrument-là.
Mais il y a ce côté humain qui fait cet arrangement avec Dieu.
Ce n'est pas comme le Seigneur Jésus.
Ce dévouement complet, sans réservation, sans hésitation.
Ou avec Anne, dans 1 Samuel, elle a fait aussi un vœu.
Puis elle a consacré son fils à l'éternel.
Mais ce n'était pas un arrangement humain, comme des conditions.
Ici, il fait des conditions.
Non, un vœu, pour Dieu, il faut que ce soit sans conditions.
Donc, on voit ici ce mélange.
Et souvent, on le voit dans l'histoire de l'Église.
Mais aussi, soyons honnêtes, dans notre histoire.
On a vu ce matin, cette histoire d'Israël par l'histoire de l'Église.
Mais souvent, il y a des leçons personnelles pour nous aussi.
Où on voit les mêmes manques, les mêmes fautes.
La parole de Dieu condamne aussi de faire un vœu légèrement.
Si on voit des problèmes, puis on dit, ok Dieu, si tu donnes ça, moi je vais faire ça.
Ou moi je vais faire ça, puis toi tu vas faire ça.
D'une façon légère, ce n'est pas quelque chose qui plaît à Dieu.
Et nous voyons les conséquences aussi.
La façon dans laquelle il a fait le vœu, c'est déjà très douteux.
Il dit dans le verset 31.
Il arrivera que ce qui sortira des portes de ma maison.
Peut-être on peut lire, celui qui sortira.
Ou en anglais, on dit, whosoever or whatsoever.
On peut le dire d'une façon très générale.
N'importe qui ou n'importe quoi qui sortira des portes de ma maison.
Est-ce que c'est agréable devant Dieu?
Ça pourrait être un animal impur.
Est-ce que c'est agréable pour Dieu de l'avoir comme sacrifice?
Donc on voit un manque de sagesse, un manque d'intelligence spirituelle ici.
Puis si nous faisons des vœux, Dieu, il faut que ce soit selon ses pensées.
Comme on le voit avec Anne et surtout avec le Seigneur Jésus.
Dans le livre d'Ecclesiastes, on a un passage qui condamne vraiment.
Peut-être on peut le lire.
Ecclesiastes 5, verset 2.
Ne te presses point de ta bouche et que ton cœur ne se hâte point de proférer une parole devant Dieu.
Car Dieu est dans les cieux et toi sur la terre.
C'est pourquoi que tes paroles soient peu nombreuses.
On voit ici donc un encouragement de ne pas se précipiter pour faire un vœu comme ça.
Pour dire, ok Dieu, je vais faire ça.
Un frère disait, un pasteur, qui donnait un exemple.
Comme jeune garçon, il était dans une réunion où il y avait un appel pour se donner un service à plein temps pour Dieu.
Il y avait 18 jeunes qui se sont levés et qui se sont donnés pour ce service à plein temps.
Finalement, aucun d'eux a servi le Seigneur à plein temps.
Donc, il donnait ça comme exemple.
Lui était là aussi, mais il avait des hésitations pour se commettre à ça, il ne savait pas.
Mais plus tard, le Seigneur l'a dirigé pour servir le Seigneur à plein temps.
Il a dit, si on donne ce vœu légèrement, ça peut devenir un grave péché.
Parce que si on manque, ce n'est pas correct.
Dans le même chapitre, verset 5, il dit, mieux vaut que tu ne fasses point de vœux que d'en faire un et de ne pas l'accomplir.
Donc là, Jephthé n'a pas manqué, il a accompli son vœu.
Mais ici, le conseil est donné, mieux vaut que tu ne fasses point de vœux que d'en faire un et de ne pas l'accomplir.
Puis c'est pour ça que la parole de Dieu nous encourage de ne pas prononcer des vœux légèrement.
Aussi dans Lévitique, il y a des détails là-dessus, mais vous pouvez peut-être lire dans Lévitique 27, la question des vœux est traitée là, puis on ne pouvait pas revenir à ça.
Si on a fait ce vœu, il faut l'accomplir.
Mais on a constaté donc un manque de sagesse, un manque de réfléchir même.
Peut-être qu'il s'est sorti de sa bouche sans le réaliser, puis là il était coupable.
C'était peut-être même stupide comme il l'a fait.
Donc deux manques en rapport avec l'autre.
On ne sait pas ce qu'il a voué, peut-être un manque de discernement de sa part aussi, et nous ne savons pas ce qu'il a fait pour accomplir son vœu.
Parce que si on lit maintenant ce passage verset 34 à 40, nous ne savons pas vraiment avec certitude ce qui s'est passé.
Mais avant ça, j'aimerais souligner encore à la fin du verset 31, on peut lire « Lorsque je reviendrai en paix des fils d'amants, sera à l'éternel et je l'offrirai en holocauste. »
On pourrait traduire aussi « sera à l'éternel ou je l'offrirai en holocauste. »
Ça aide déjà à comprendre le restant du chapitre.
C'est clair, lorsque sa fille sort, elle était à l'éternel, mais il ne pouvait pas l'offrir en holocauste.
Donc si on le lit comme ça, ou dans ce cas-là, c'est encore un peu plus acceptable.
Mais on dirait qu'il y a comme un voile, l'esprit de Dieu a mis comme un voile sur ce passage-là.
D'abord, ce n'est pas clair exactement ce qu'il a voué, et deuxièmement, on ne sait pas exactement ce qu'il a fait après.
Il y a des commentaires qui disent qu'elle a été sacrifiée, un sacrifice comme Isaac dans le passé sur l'autel.
Mais là, Dieu est intervenu, il n'a pas été tué, et ainsi on doute vraiment si cette fille a été tuée comme un sacrifice.
Donc dans ce sens-là, elle n'était pas offerte en holocauste.
Mais même le mot holocauste, on peut le traduire comme « une offrande qui monte vers Dieu ».
Donc même si elle est vue comme un sacrifice, un holocauste, ça ne veut pas dire qu'elle a été tuée.
Elle a été offerte pour un sacrifice à Dieu, à l'éternel.
Donc, il y a eu la victoire, et j'aimerais de nouveau souligner ce verset que j'ai cité ce matin, de Corinthians 12,
où le Seigneur dit « ma puissance est accomplie dans la faiblesse ».
On voit toutes sortes de faiblesses là, mais le Seigneur est intervenu, puis sa puissance s'est manifestée là.
Donc verset 34, nous voyons comment elle sort avec des tambourins et des danses.
On le voit plusieurs fois après une délivrance, exode 15, après la sortie de l'Égypte.
Aussi, lorsque Saül et David ont eu la victoire sur les Philistins, on voit le même phénomène.
Et puis maintenant un détail, elle était seule, unique.
J'aimerais suggérer qu'il y a plusieurs parallèles avec Isaac.
L'attitude de la fille de Jephthé, elle avait beaucoup plus d'intelligence spirituelle que son père.
C'est ça que je vois dans ce passage-là.
Elle était plus spirituelle que son père.
Elle était soumise.
Elle était comme Isaac aussi, qui était le seul fils, le fils unique.
Elle était aussi soumise que Isaac l'était.
Donc, beaucoup de parallèles avec Isaac, et des qualités remarquables.
Et j'aimerais suggérer là aussi, dans l'histoire de l'Église, après ces grands réformateurs,
on voit la génération après, ou quelques générations après,
on produit des hommes et des femmes qui étaient plus spirituels que ces grands leaders du début.
Vers ces 35, il arriva quand il a vu qu'il déchira ses vêtements.
Quelle tristesse pour son cœur de réaliser que c'était sa seule fille.
Il n'a pas réalisé lorsqu'il a fait ce vœu légèrement.
Il dit, j'ai ouvert ma bouche à l'éternel et ne puis revenir en arrière.
On a vu ça dans Ecclesiastes, et on peut le lire ailleurs aussi.
Et ça c'est donc une bonne qualité de Jephthé.
Il ne voulait pas revenir à ça.
Mais ça ne veut pas dire qu'il l'a tué, comme il y en a.
Moi je ne sais pas.
Il y en a qui pensent qu'elle a été tuée littéralement, sacrifiée.
Il y a d'autres pensées qui disent, ok, elle a pleuré sa virginité parce qu'elle était vierge,
et puis elle ne pouvait pas se marier.
Et ainsi, elle était à part dans le secret pour Dieu.
C'est une pensée.
L'autre pensée était donc, elle a pleuré sa virginité parce qu'elle allait mourir maintenant,
sans avoir eu un bébé qui pourrait être le Messie ou le précurseur du Messie.
De toute façon, il y a beaucoup d'incertitudes pour l'interprétation ici.
Mais une chose que j'aimerais souligner, c'est l'attitude de cette fille,
qui est quand même très agréable devant Dieu.
Je suis convaincu de ça.
Dieu a vu le manque de sagesse dans son Père,
maintenant il voit cette intelligence spirituelle en elle.
Cette attitude de soumission, cette innocence précieuse devant Dieu, sa virginité,
sa foi.
Donc, malgré cette page sombre dans la vie de Jefté,
il y a cette lumière qui brille dans sa fille.
Maintenant, encore un autre passage sombre.
Vous pouvez revenir à ça dans les questions, mais on doit continuer.
Une autre page sombre, c'est ce conflit entre frères.
Et là, on voit aussi des parallèles avec le temps de la réformation.
Il y a eu des conflits, même entre les grands réformateurs, Luther, Calvin, Zwingli.
Il y a eu beaucoup de conflits.
Pas seulement ça.
Des conflits qui ont causé des guerres,
où ces nations chrétiennes se sont combattues.
Donc, verset 1, c'est Ephraim.
Ephraim, on l'a vu dans le cantique de Déborah.
Et là, Ephraim était encore actif.
Si vous connaissez l'histoire de Jojue, déjà là, on voit des manques dans Ephraim.
Ephraim était une des tribus les plus privilégiées.
Mais déjà là, on voit des manques dans Jojue.
Mais dans Jus, c'est plus prononcé.
Et puis, dans l'histoire de Gédéon, on a vu que là,
ils ne voulaient pas s'impliquer dans le combat,
mais finalement, ils sont venus.
Puis là, Gédéon leur a donné un compliment.
Il a dit, mais la maçon d'Ephraim est plus grande
que ce que j'ai fait, comme Manassé, ma maison, a fait.
Elle était moins grande comparée avec l'heure que vous avez faite.
Il leur a donné un compliment.
Puis ainsi, il a gagné leur cœur et évité ce conflit entre frères.
Mais Ephraim est maintenant plus bas.
Ephraim ne s'était pas impliqué dans le combat du tout maintenant.
Ils étaient paresseux et quand même très jaloux.
Il y a un manque d'activité et quand même beaucoup de critiques contre Jefté.
Ça nous arrive aussi que là où il y a des frères qui travaillent,
c'est souvent, on peut avoir de la critique,
mais au moins, ils font quelque chose pour le Seigneur.
Tandis que ces Ephraimites n'ont rien fait du tout.
Ça ne veut pas dire que ceux qui font quelque chose ne peuvent pas être critiqués.
Bien sûr, il y a beaucoup de choses à critiquer,
comme l'égoïsme de Jefté qu'on voit dans le versets 2 et 3.
Il parle de moi, de je, moi, me, tout le temps.
Mais les Ephraimites étaient à blâmer plus.
C'est clair, leur manque d'activité, comment ils étaient paresseux, leur jalousie, non jugée,
même après l'expérience avec Zédéon.
Quelle différence avec le Seigneur Jésus, l'exemple qu'il nous donne, Philippiens 2.
Quelle condamnation, lorsqu'on étudie Philippiens 2.
Il condamne entièrement l'attitude d'Ephraim, mais il condamne aussi l'attitude de Jefté.
Parce que Jefté n'a pas essayé même à gagner le cœur de ses frères.
Il n'a pas même fait des efforts.
L'autre chapitre, en rapport avec l'ennemi, on a eu beaucoup de leçons positives,
la patience pour gagner le cœur encore, pour éviter ce conflit-là.
Mais ici, il n'a pas même essayé à gagner leur cœur.
Donc, là, il y a vraiment un manque.
Manque de patience, il n'a pas prié, pas attendu, il les a attaqués tout de suite.
Verset 4.
Donc, cette guerre civile entre frères était terrible, a causé beaucoup de morts, 42 000 morts.
Donc, là, on voit comment un manque de patience, un manque d'humilité peut nous amener là,
à une telle situation où les frères tuent les autres frères.
Peut-être pas littéralement, comme dans ce temps-là, ou dans le temps de la réformation,
mais ça peut nous arriver encore aujourd'hui.
Donc, quelle leçon pour nous ?
Verset 4.
Les Ephraimites se sont moqués même de Galade.
Vous, Galade, vous êtes des fugitifs d'Ephraim, au milieu d'Ephraim, au milieu de Manasseh.
Ce n'est pas bon non plus de se moquer des frères.
Verset 5.
Et Galade enleva à Ephraim les guets du Jourdain.
Donc, Galade, les Galadites, sont allés à l'autre côté du Jourdain et ont pris les guets.
Et là où les fugitifs, les fuyards d'Ephraim sont revenus et ont passé le Jourdain,
là, ces hommes de Jephthé ont posé cette question-là.
Dis donc, Chibolet.
Maintenant, j'aimerais souligner cet aspect du sectarisme.
Le mot Chibolet veut dire « épis » ou bien « courant », selon la note.
Il y a donc des courants entre le peuple de Dieu qui les ont séparés l'un de l'autre.
Et ces courants, aussi dans l'histoire de l'Église,
ces courants ont séparé le peuple de Dieu.
Les courants, donc, les luthériens, les calvinistes, ainsi, beaucoup de courants dans l'Église.
Et ils ont divisé le peuple de Dieu.
Comme j'ai dit, cela a même causé des guerres.
Donc, cette vengeance n'était pas correcte.
Cette hâte, cette impatience, manque d'humilité, tout cela sont des manques,
qu'on retrouve aussi dans l'histoire du protestantisme.
Je ne parle pas maintenant de la réformation qui était une œuvre de Dieu, mais ce qui était ensuite le cas.
Et on voit aussi dans Sardes des références à ça.
Il y avait des fidèles, aussi dans ce temps-là, qui ont été ôtés des livres des Églises.
Je pense à ces piétistes qui étaient fidèles, mais qui ont été repoussés de ces Églises-là.
Donc, beaucoup de conflits entre frères.
Ce sectarisme, on le voit aussi déjà dans les jours de Paul, parmi les Corinthiens.
Ces courants, ces divisions, ce n'est pas selon les pensées de Dieu.
Au début de l'histoire de l'Église, on a eu ces courants aussi,
mais là, on voit que l'Esprit de Dieu a veillé sur l'Église pour garder l'unité.
Acte 15, par exemple, et plus tard, beaucoup de fois, on voit que Dieu est intervenu pour garder l'unité.
Mais il ne faut quand même pas tomber dans un autre extrême.
L'unité, il faut garder l'unité selon les pensées de Dieu.
L'unité est toujours là selon la pensée de Dieu.
On ne peut jamais lier l'unité à la corruption.
Donc, pour maintenir l'unité, il faut le faire aussi en s'abstenant du mal.
C'est un autre principe.
Aujourd'hui, ce n'est pas seulement dans les temps de la réformation qu'on a eu ces courants ou ces écoles de pensée.
Aujourd'hui, les enfants de Dieu sont divisés par beaucoup de groupes qui sont même fidèles.
Les baptistes, par exemple, ou il y en a d'autres, les charismatiques, ou d'autres groupes qu'on peut mentionner.
Ils voient seulement un élément et puis ils utilisent cet élément-là pour se diviser d'autres parties du peuple de Dieu.
Ce sont toutes sortes de courants qu'on voit, mais qui ne sont pas justifiés par la parole de Dieu.
Voilà la fin de JFT dans le verset 7.
Et maintenant, c'est beau de voir de nouveau une transition à la fin du chapitre.
On a vu ça aussi au début du chapitre 10, cette transition entre une période spéciale suivie par un déclin.
On voit que dans ce temps du déclin, il y a quand même des vainqueurs.
Et ainsi, après JFT, il y a trois éléments que j'aimerais souligner.
De nouveau, on doit se baser sur la signification d'un nom parce qu'on n'a pas beaucoup d'autres détails là-dessus.
Ibsen veut dire blin ou même splendeur.
Là, on peut suggérer cette pureté.
J'ai parlé de l'attitude de la fille de JFT, une attitude qui était agréable devant Dieu.
Et après la réformation, on a eu ce puritanisme, ce puritanisme, piétisme.
On voit cette pureté-là.
Ça ne veut pas dire que tout était correct dans ce groupement-là, mais on voit cet élément-là de pureté.
Ils ont dit, mais c'est bien beau de dire qu'on est protestant, mais est-ce qu'on a une relation avec Dieu?
Est-ce qu'on connaît Dieu vraiment?
Une confession comme telle n'est pas suffisante.
Donc là, on voit cet élément de pureté pratique qui est très important.
Le mot peut dire aussi labeur, mais en tout cas, les deux vont ensemble.
On voit que ces gens-là étaient aussi très actifs pour l'Évangile.
C'est cette période-là qui a commencé à produire de grands missionnaires, pas avant ça.
Et là, on voit aussi peut-être un élément de croissance spirituelle.
J'aimerais suggérer ça dans le verset 9.
Il y eut trente fils et trente filles qu'il envoya au dor.
Il fit venir du dor trente filles pour ses fils.
Un élément de croissance.
Et en rapport avec cette pureté, j'aimerais suggérer la sagesse de Dieu qui vient d'en haut.
Selon Jacques 3, elle est d'abord pure.
On voit que sans cette pureté, on ne peut pas vraiment avoir la pensée de Dieu.
Aussi dans l'Apocalypse 3, ce qui a caractérisé Philadelphie, ils ont connu le saint et le vrai.
Donc cette pureté pratique est très importante.
Et c'est là où Jephthé a manqué.
Parce que Jephthé a voué, a fait ce vœu-là,
mais n'a pas même fait sûr que ce sacrifice qui sortirait serait agréable devant Dieu.
Donc cet élément de pureté est très important.
Et puis on le voit après, après ce jour de la réformation.
Il y a des interprétations qui pensent que Epstein était boasme.
Il n'y a pas de preuve pour ça.
Mais peut-être parce que, probablement, c'est Bethlehem, maison de pain.
Ce n'était pas à Judée, mais à Zabulon.
Mais quand même le nom Bethlehem est très beau.
Maison de nourriture, maison de pain.
C'est là où la parole de Dieu a été ouverte.
C'est là où la nourriture est venue au peuple de Dieu.
Le vrai Bethlehem.
Verset 11.
Une autre qualité.
Une autre qualité.
Fort.
Elon veut dire fort.
Ou chêne.
Et cette nourriture, comme nous l'avons vu dans Bethlehem,
cette pureté a produit aussi une génération forte spirituellement.
Comme je l'ai dit, les premiers missionnaires sont sortis de là.
C'est donc un autre aspect de ces jours après la réformation.
Et en même temps, ce sont des remèdes contre le mal qu'on voit d'ingêvter.
On a vu plusieurs manques d'ingêvter.
Pour être gardé contre ces manques, il faut avoir ces qualités d'ipsan,
d'elon aussi, et ensuite d'abdon.
Dans ce contexte-là, je pense que ça nous garde.
Cette pureté, cette force spirituelle,
et aussi ce service qu'on voit dans abdon,
nous garde contre toutes sortes de maux.
Il était entré à ajalon, veut dire élevé, ou chêne, dans le pays de Zabulon.
Zabulon aussi parle de cette habitation avec Dieu.
Donc, la maison de la nourriture, Bethlehem, Zabulon, l'habitation,
l'habitation de Dieu avec l'habitation.
Et puis le dernier juge qui est mentionné ici, abdon,
veut dire service ou serviable, servitude.
C'est là où il y a cette disponibilité.
On est disponible pour le Seigneur.
N'importe quel temps, n'importe où, n'importe comment.
Et puis, il était le fils d'Hilal.
Hilal veut dire louange, le piratonite.
Piratonite veut dire une vengeance juste.
Jephthé avait manqué là, envers ses frères, plusieurs égards.
Mais à Piraton, plus tard, un serviteur de David est venu de là aussi.
Je pense que c'était Benaya,
où on voit cette même justice pratique dans Benaja,
qui était en charge de la police, d'une section de l'armée.
Donc cette justice pratique va ensemble avec ces pensées-là.
Il est louange et serviable, abdon.
Et c'était dans Benjamin ou en Éphraim.
On a parlé de Benjamin déjà ce matin,
où on reconnaît le fils à la droite de Dieu,
et Éphraim, cette fertilité.
Verset 14,
On voit là même un effet pour la troisième génération.
Il a eu un effet bénéfique pour ses enfants,
et puis même la prochaine génération.
Et le nombre 70 est aussi important dans la parole de Dieu.
Plus tard, le Cynédrium avait 60 hommes,
mais aussi dans Exode 15,
la première fois qu'on voit le nombre 60 en rapport avec Israël.
Donc même dans un jour de déclin, de beaucoup de faiblesse,
on peut reconnaître le principe de l'unité de Dieu,
comme on le voit dans le nombre 60.
Il jugea Israël huit ans.
Et puis là, un élément pour finir,
à la fin du verset 15,
C'est là aussi, parce que l'Amaléquie a toujours attaqué Israël,
et puis on voit que l'Amalèque représente Satan qui attaque par la chair.
Et puis, on peut seulement avoir le dessus
si on connaît vraiment les leçons de Romain VIII.
On a parlé de Romain, en rapport avec ce pays-là,
l'au-delà du pays, être juste devant Dieu,
réaliser qu'il n'y a aucune condamnation contre le peuple de Dieu.
Et j'aime suggérer que ce Abdon, dans ce contexte-là, a joui de ça.
Et pour nous, c'est donc bon de jouir vraiment de Romain VIII,
de cette position de Romain VIII.
Et là, l'Amaléquie ne peut pas avoir le dessus,
comme on le voit dans Romain VIII au début.
Donc, beaucoup de leçons pratiques pour nous,
mais Dieu voulant, la prochaine fois,
on va avoir une page tout à fait nouvelle
dans les voies de Dieu en rapport avec son peuple sur la terre.
Mais que Dieu nous aide à apprécier ce qu'il a opéré
et aussi à discerner entre ce qui vient de Dieu et ce qui est de l'homme.
Parce que ça nous aide aussi dans nos propres vies.
Si on a cette capacité pour distinguer, pour discerner,
ça peut nous aider aussi pour être gardés contre beaucoup de mal.
Donc, s'il y a encore des questions, pour quelques minutes,
on pourrait avoir le temps pour ça.
J'aimerais peut-être mentionner un point que j'ai oublié tantôt
en rapport avec le protestantisme.
On voit là le danger de sectarisme, mais aussi de légalisme.
J'aurais aimé mentionner aussi ce danger de légalisme
qu'on voit dans ce cibolette, ce shébolette.
Il y a cette tendance de limiter certaines choses
à un credo ou à un système clos.
Puis si tu es dans ce système-là, c'est correct.
Si tu n'es pas là-dedans, ce n'est pas correct.
C'est une forme de légalisme aussi.
Sectarisme et légalisme vont souvent ensemble.
Puis on a vu la conséquence, c'était que le peuple de Dieu est dévoré.
Au lieu d'être dévoré par l'ennemi, ils se dévorent eux-mêmes.
Paul avertit les chrétiens galates qui étaient sous ce danger du légalisme.
Il dit, faites attention que vous ne vous dévoriez pas l'un l'autre.
C'est un peu ça qu'on voit aussi dans ce chapitre. …
Automatisches Transkript:
…
Juge 13, c'est là où l'histoire de Samson commence, puis ça va nous prendre quatre chapitres.
Donc peut-être on peut lire du chapitre 13, verset 1, 23, pour ce matin.
Et les fils d'Israël firent de nouveau ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel.
Et l'Éternel les livra en la main des Philistins pendant quarante ans.
Il y avait un homme de Zorah, de la famille des Danites, et son nom était Manoah, et sa femme était stérile et n'enfantait pas.
Et l'ange de l'Éternel apparut à la femme et lui dit, Voici, tu es stérile et tu n'enfantes pas, mais tu concevras et tu enfanteras un fils.
Et maintenant, prends garde, je te prie, et ne bois ni vin, ni boisson forte, et ne mange rien d'impur,
car voici tu concevras et tu enfanteras un fils, et le rasoir ne passera pas sur sa tête,
car le jeune garçon sera Nazaréen de Dieu, dès le ventre de sa mère, et ce sera lui qui commencera à sauver Israël de la main des Philistins.
Et la femme vint et parla à son mari, disant, Un homme de Dieu est venu vers moi, et son aspect était comme l'aspect d'un ange de Dieu très terrible,
et je ne lui ai pas demandé d'où il était, et il ne m'a pas fait connaître son nom.
Il m'a dit, Voici, tu concevras et tu enfanteras un fils, et maintenant, ne bois ni vin, ni boisson forte, et ne mange rien d'impur,
car le jeune garçon sera Nazaréen de Dieu, dès le ventre de sa mère, jusqu'au jour de sa mort.
Et Manoah supplia l'Éternel, et dit, Ah Seigneur, que l'homme de Dieu que tu as envoyé vienne encore vers nous, je te prie,
et qu'il nous enseigne ce que nous devons faire au jeune garçon qui naîtra.
Et Dieu exauça la voix de Manoah, et l'ange de Dieu vint encore vers la femme, comme elle était assise au champ, et Manoah, son mari, n'était pas avec elle.
Et la femme s'atta et courut, et rapporta à son mari, et lui dit, Voici, l'homme qui était venu vers moi l'autre jour m'est apparu.
Manoah se leva et suivit sa femme, et il vint vers l'homme, et lui dit, Es-tu l'homme qui a parlé à cette femme?
Et il dit, C'est moi.
Et Manoah dit, Quand donc ta parole arrivera, quelle sera la règle du jeune garçon, et que devra-t-il faire?
Et l'ange de l'éternel dit à Manoah, La femme se gardera de tout ce que je lui ai dit.
Elle ne mangera rien de ce qui sort de la vigne.
Elle ne boira ni vin, ni boisson forte, et ne mangera rien d'impur.
Elle prendra garde à tout ce que je lui ai commandé.
Et Manoah dit à l'ange de l'éternel, Laisse-nous te retenir, et t'apprêter un chevreau.
Et l'ange de l'éternel dit à Manoah, Si tu me retiens, je ne mangerai pas de ton pain.
Et si tu fais un holocauste, tu l'offriras à l'éternel.
Car Manoah ne savait pas que ce fut l'ange de l'éternel.
Et Manoah dit à l'ange de l'éternel, Quel est ton nom, afin que nous t'honorions quand ce que tu as dit arrivera?
Et l'ange de l'éternel lui dit, Pourquoi demandes-tu mon nom?
Il est merveilleux, et Manoah prit le chevreau et le gâteau, et les offrit à l'éternel sur le rocher.
Il fit une chose merveilleuse, tandis que Manoah et sa femme regardaient.
Il arriva que, comme la flamme montait de-dessus l'autel vers les cieux, l'ange de l'éternel monta dans la flamme de l'autel.
Manoah et sa femme regardaient.
Ils tombèrent sur leur face contre terre, et l'ange de l'éternel n'apparut plus à Manoah ni à sa femme.
Alors Manoah connut que c'était l'ange de l'éternel.
Et Manoah dit à sa femme, Nous mourrons certainement, car nous avons vu Dieu.
Et sa femme lui dit, Si l'éternel eût pris plaisir à nous, à nous faire mourir, il n'aurait pas accepté de notre main l'holocauste et le gâteau.
Il ne nous aurait pas fait voir toutes ces choses, et ne nous aurait pas fait entendre dans ce moment des choses comme celles-là.
Jusqu'ici la lecture de la parole de Dieu.
Nous abordons maintenant une toute nouvelle phase dans l'histoire d'Israël.
Et c'est donc bon de connaître l'histoire d'Israël,
mais nous avons vu, selon 1 Corinthiens 10, que nous aimons voir aussi ces choses dans la lumière de l'histoire de l'Église.
Et aussi dans cette façon-là, quelles sont les leçons que nous pouvons apprendre d'un passage comme celui-là.
On voit ici qu'Israël est venu de nouveau à un état très bas.
Et nous avons vu dans le cours de ce livre que toujours ça va plus bas.
On a vu ce cycle, qu'ils ont abandonné Dieu, que Dieu a envoyé des ennemis, qu'ils l'ont crié à Dieu, supplié,
et que Dieu a envoyé un sauveur, et puis il a donné la victoire, et après là de nouveau le déclin.
Mais le point que j'aimerais répéter maintenant, c'est toujours le résultat, c'est que le peuple se trouve sur un niveau plus bas.
Pour donner un exemple, au début de ce livre-là, nous voyons que presque tout le peuple a encore combattu.
Presque tous les soldats, tous les hommes faits étaient impliqués dans le combat.
En tout cas, dans les jours de Déborah et de Barak, et aussi d'Othniel, il y avait beaucoup du peuple de Dieu qui était mobilisé.
Mais déjà dans les jours de Gédéon, nous avons vu que malgré le fait que beaucoup voulaient s'impliquer, Dieu ne pouvait pas se servir d'eux.
Et ils se servirent de 300 hommes.
Et puis dans le cas de Jephthé, nous avons vu aussi que Dieu se servit d'un homme, mais choisi par les autres, mais c'était quand même assez limité.
Et ici nous voyons que l'homme de Dieu qui va intervenir est tout seul.
C'est un Nazaréen, on va revenir à ça, ce que c'est un Nazaréen.
Mais le point que j'aimerais mettre en phase, c'est celui-là, que Dieu se sert maintenant d'un seul homme, pas de 300 hommes avec Gédéon, mais d'un seul homme.
Donc ça montre que le peuple est sur un niveau plus bas qu'auparavant, que Dieu se sert seulement d'un seul homme.
Et un autre point qui souligne aussi cet état bas, Dieu permet que les Philistins règnent sur Israël ici pendant 40 ans.
C'est aussi un élément nouveau. Jamais c'était aussi longtemps que ça dans le cours de ce livre. On n'a jamais vu ça.
Un autre élément, ils n'ont pas même crié à Dieu. On a toujours vu qu'ils ont crié à Dieu. On ne lit pas ça ici.
Je le mentionne seulement, mais dans le chapitre 15, la tribu de Judas dit dans le verset 11,
« Ne sais-tu pas que les Philistins dominent sur nous ? »
Donc ça veut dire que Judas avait accepté ça, il avait accepté cette condition, cette situation.
Ils n'ont pas même crié à Dieu pour envoyer un libérateur.
Donc ça nous montre vraiment l'état très bas d'Israël dans ces jours-là.
Mais je pense qu'on devrait maintenant se poser cette question-là. C'est quoi les Philistins ?
On n'a jamais parlé de ça encore dans ce livre-là.
On a vu donc les sept nations qui habitaient dans le pays, les sept nations qui devraient être exterminées selon les pensées de Dieu, selon Deutronome et Josué.
Mais dans Juge 1, on a vu que le peuple a manqué là.
Mais ici, l'attaque ne vient pas de ces sept nations-là.
L'attaque ne vient pas non plus des Ammonites qui étaient de l'autre côté du Jourdain.
Vous vous rappelez, on a parlé la dernière fois de l'autre côté du Jourdain.
C'est là aussi qu'il y a un conflit.
Mais le conflit est ici, dans le pays, et c'est causé maintenant par les Philistins.
Et pour connaître un peu la pensée de Dieu en rapport avec les Philistins, pour nous, il faut d'abord retracer l'histoire un peu.
Dans Genèse 10, si vous voulez prendre des notes, je vais référer à plusieurs passages pour comprendre ce qu'ils sont vraiment, les Philistins.
Dans Genèse 10, verset 14, nous voyons, et aussi un peu plus avant, nous voyons qu'ils descendaient de Mithraïm.
Mais d'abord, il y a un autre nom, c'est Shamm.
Shamm était un des trois fils de Noé.
Donc, après le déluge, nous voyons les trois fils de Noé.
Et puis, dans le verset 6, c'est Shamm qui engendrait Kush et Mithraïm, les putes.
Là, on voit déjà que Shamm était dans un état d'endurcissement.
On peut le voir dans Genèse 9.
Ces descendants se trouvent en général dans cet état d'endurcissement, comme on le voit dans Romains 1.
Puis, on voit qu'un des fils de Shamm est Mithraïm.
On voit aussi la noirceur, je pense que Kush veut dire noir.
Ils ont changé la lumière que Dieu leur a donnée, le Dieu créateur, le Dieu juge, dans Romains 1.
Ils ont changé cela, cette noirceur morale.
Mithraïm, c'est l'autre nom pour l'Égypte.
Et nous savons que l'Égypte est vraiment une image du monde.
Et j'aimerais maintenant montrer que les Philistins sont des descendants de Mithraïm.
Donc, ils viennent de l'Égypte.
On voit cela dans le verset 14.
Verset 13, Mithraïm engendra les Ludim, etc.
Et il engendra aussi les Kaslukim, d'où sortirent les Philistins.
Donc, on voit ici que les Philistins sont des descendants de Mithraïm.
Ou, donc, de l'Égypte.
C'est un élément important qu'on voit ici.
Cela veut dire que les Philistins qui habitent dans le pays de Dieu représentent un élément égyptien.
Ils représentent aussi cet état d'endurcissement qu'on voit dans Shem et ses descendants.
C'est la première leçon.
Puis, le nom philistin, on peut traduire par « se vautrer ».
C'est cela qu'on voit dans 2, pierre 2, par exemple.
La truie se vautre dans la bourbie.
La truie se vautre.
Et c'est là la profession.
Si vous connaissez 2, pierre 2, à la fin, verset 22,
Pierre réfère là à la profession, une religion extérieure.
Donc, ce que j'aimerais lier maintenant avec les Philistins,
on voit donc un élément égyptien, mais aussi un élément religieux,
parce qu'ils se trouvent dans le pays de Dieu.
Et c'est une profession sans réalité.
Je vais revenir à ça, mais je vais le mentionner déjà maintenant,
pour voir le lien avec l'histoire de l'Église.
Parce que dans 2, timotée 2, nous voyons que la grande maison de la profession chrétienne,
c'est là la profession sans la réalité.
C'est là exactement ce que les Philistins ont fait.
Dans le peuple de Dieu, au milieu du peuple de Dieu, dans le pays de Dieu,
avoir une place de profession.
Les Philistins représentent donc l'homme naturel.
Dans 1 Corinthien 2, Paul parle beaucoup de l'homme naturel,
ce que l'homme naturel est.
Et l'homme naturel n'a aucune place dans les choses de Dieu.
L'homme naturel n'a pas de lien avec Dieu.
1 Corinthien 2 le mentionne clairement, il ne connaît pas les pensées de Dieu.
Donc, comment ils sont arrivés là?
Nous voyons dans d'autres passages de la parole de Dieu, par exemple Jérémie 47, verset 4,
qu'ils sont venus de Crète.
Donc, ils sont quittés de l'Égypte, ils sont allés en Crète,
et de là ils sont venus au pays d'Israël.
Ils ont suivi un autre chemin.
Et dans Exode 13, verset 17, lorsque Israël est sorti de l'Égypte,
nous voyons que la parole de Dieu nous dit que Dieu ne donne pas ce chemin à son peuple.
Il n'allait pas suivre le chemin des Philistins.
C'était le chemin le plus court de l'Égypte, tout de suite en Israël, à ce côté-là de la mer.
Ce n'est pas le détour qu'il y a via Crète, mais c'est appelé le chemin des Philistins.
C'est le chemin direct de l'Égypte en Israël.
Mais qu'est-ce que ça veut dire? Pas la mer Rouge.
Donc, ce chemin des Philistins ne connaît pas vraiment les expériences que le peuple de Dieu a eues.
Ils ne connaissent pas la signification de la mer Rouge, où Christ est mort pour nous.
Ils ne connaissent pas les expériences du désert, à l'école de Dieu, où le peuple de Dieu est formé pour entrer dans le pays.
Ils ne connaissent pas le passage à travers le Jourdain.
Il faut connaître la situation ici dans les Juges.
On est dans le pays de Dieu, mais selon les pensées de Dieu.
Il faut passer le Jourdain.
Ça veut dire être identifié avec la mort de Christ et avec sa résurrection pour pouvoir avoir une place dans le pays, selon les pensées de Dieu.
Donc, c'est toute une formation, mais les Philistins ne connaissent rien de ça.
Il y a aussi cet élément à mentionner.
Le peuple de Dieu est là selon les promesses de Dieu.
Les Philistins n'avaient pas les promesses de Dieu pour qu'ils leur donnent ce pays.
Ils l'ont usurpé.
Ils sont arrivés là, ils l'ont usurpé, ils l'ont donné même leur nom à ce pays.
Ils étaient seulement sur le bord du pays, les Philistins, mais ils l'ont donné leur nom à tout le pays.
Philistia, Palestine.
C'est ça que les Philistins font.
Ils usurpent les choses de Dieu.
Ils prennent les choses de Dieu.
Il y a un verset qui m'a frappé beaucoup.
C'est dans Joël 3.
Joël 3, verset 5.
Les Philistins ont pris les trésors de Dieu.
Comme ils ont pris l'arche de Dieu, à un moment donné, dans 1 Samuel 5, nous voyons qu'ils ont pris l'arche de Dieu.
L'arche de Dieu représente vraiment la gloire de Dieu.
Et dans Joël 3, verset 5, il est dit d'une autre façon.
Parce que vous avez pris mon argent.
Il parle au Philistin.
Parce que vous avez pris mon argent et mon or et que vous avez porté dans vos temples mes belles choses désirables.
Vous voyez, c'est là le principe des Philistins.
Ils usurpent le pays de Dieu.
Ils prennent les choses de Dieu.
Pour eux-mêmes.
Et au fond, pour Satan.
C'est ça qui est la clé vraiment.
Parce que Satan est en arrière de tout cela.
Donc, c'est vrai, c'est très solennel, la question des Philistins.
Parce qu'ils prennent une place comme si le pays leur appartenait.
Comme s'il était le peuple de Dieu.
C'est pour ça que j'ai dit que c'est la profession sans la réalité.
C'est ça qu'on trouve dans 2 Timothée 3.
Ceux qui vivent aujourd'hui, qui connaissent seulement la forme de la piété, sans la force, sans la puissance de la piété.
Et on va voir que dans une telle situation, Dieu introduit le Nazaréen qui représente la puissance de Dieu, mais avec la vraie piété.
Donc, j'aimerais aussi mentionner encore un verset dans Genèse 26.
Tout le chapitre, mais on ne peut pas le lire maintenant.
Mais là, on voit Isaac dans le pays de Dieu qui avait creusé beaucoup de puits pour avoir de l'eau.
Pour réjouir du pays.
C'est ça que Dieu veut. Il veut que nous réjouissons.
Nous réjouissons dans les choses de Dieu.
Mais les Philistins sont venus et ils ont bouché les puits.
C'est les Philistins qui ont fait ça.
Donc là où les Philistins ont une place, ils vont boucher les puits.
Ils vont arrêter le libre cours de l'esprit.
Jean 4 nous parle de la fontaine d'eau qui est maintenant à nous et qui monte envers Dieu pour l'adoration.
Il parle aussi de ces courants d'eau qui sortent de nous, de notre ventre, pour rafraîchir d'autres autour de nous.
Et ces courants d'eau, c'est vraiment l'heure de l'esprit par la parole de Dieu.
Mais les Philistins arrêtent ça.
Et on voit ça dans la profession chrétienne.
C'est ça que les Philistins ont fait.
Dans le nom de Dieu, ils ont introduit toutes sortes de règlements, quelques fois avec les meilleures intentions même.
Mais ils ont arrêté le libre cours de l'esprit.
Et c'était quarante ans.
C'est une longue période.
Et là on voit aussi le principe de la succession.
Les Philistins ont introduit un système de succession.
Le roi était Abimelech, c'est-à-dire mon père est roi.
Et ainsi on voit dans la profession chrétienne toute une succession officielle d'une génération à l'autre.
Mais c'est une succession selon les pensées de l'homme.
Et quarante ans veut dire aussi une période de test.
Dieu met son peuple à l'épreuve.
Et si on connaît toute l'histoire de l'Église, selon l'Apocalypse 2 et 3, on voit là que Dieu a eu beaucoup de patience.
Que là, à un moment donné, le siècle passé, Dieu est intervenu en grâce.
Comme il intervient ici en grâce souveraine.
Donc j'aimerais référer quelques fois, dans le cours de nos études, à l'Apocalypse 2 et 3, Philadelphie,
et aussi à 2 Timothée 2, où nous voyons les principes de Dieu dans cette situation-là de la profession.
Mais je veux aller encore un peu plus loin.
Si on dit que les Philistins représentent cet élément de profession dans l'histoire de l'Église,
qui usurpent les choses de Dieu, les droits de Dieu, qui prennent tout pour eux-mêmes,
on peut aussi suggérer que là où Dieu est intervenu en grâce dans le siècle passé,
c'est là où on voit la puissance des Philistins d'une façon particulière.
Si vous connaissez l'histoire des dix vierges dans Matthieu 25, les vierges qui se sont endormies,
même les enfants connaissent cette histoire-là, les vierges qui se sont endormies, les cinq sages, les cinq folles.
Mais lorsque les cinq sages se sont réveillés à cause de la voix de l'époux, les folles se sont réveillées aussi.
Et c'est ça qu'on voit dans le siècle passé, là où Dieu a donné tant de lumière,
où la voix de l'époux a été entendue de nouveau, c'est là où les sectes ont commencé aussi,
d'une façon particulière comme jamais auparavant.
Et on voit donc une intervention de la grâce de Dieu et en même temps cette activité des Philistins.
Mais exactement lorsque Dieu intervient en sangson, c'est là où ils ont manifesté encore plus de puissance, plus de force.
Un autre élément que j'aimerais déjà souligner dès le début, c'est que Dieu intervient selon ses pensées.
C'est son choix d'avoir sangson.
Tandis que dans JFT, nous avons vu, c'était le choix du peuple.
Vous voyez la différence ?
Ici, tout vient de Dieu.
Et c'est la même chose dans le siècle passé.
Dieu a préparé indépendamment de l'homme, partout, des vases pour lui-même, sans que l'homme agisse de lui-même.
Comme dans le temps de la réformation, des grands leaders qui ont eu beaucoup de puissance, qui étaient des hommes de Dieu,
on voit que dans l'histoire de Philadelphie, Dieu a agi d'une façon différente.
Et c'est de nouveau remarquable de voir toutes ces phases différentes dans l'histoire de l'Église, comment Dieu a agi différemment.
Aussi dans l'histoire d'Israël, comment Dieu a agi d'une façon différente.
Dieu ne répète pas simplement comme nous le faisons.
Il agit chaque fois d'une façon différente, mais parfaitement selon ses pensées et selon la situation du moment.
On va voir beaucoup de parallèles dans le cours de cette histoire-là avec Philadelphie.
Je mentionne simplement quelques points.
La synagogue de Satan.
On pourrait comparer les Philistins avec la synagogue de Satan, qui ont le nom du peuple de Dieu.
C'est ce que le Seigneur dit dans l'Apocalypse 3.
La synagogue de Satan, ceux qui disent d'être le peuple de Dieu.
C'est exactement la position que les Philistins prennent.
Un autre parallèle.
Petite force.
On va voir pourquoi il y a une petite force dans Philadelphie.
Dieu est là.
On dirait que 500 c'est une force très grande.
Mais pourquoi la force était petite?
A cause de ses faiblesses.
C'est aussi l'histoire de Philadelphie.
Beaucoup de faiblesses.
C'est notre histoire.
Beaucoup de faiblesses.
Là où la force de Dieu est disponible, comme on va voir déjà dans le chapitre 14, par nos faiblesses, cette force est limitée.
Et ainsi ça devient une petite force.
C'est peut-être la seule chose négative que le Seigneur mentionne à Philadelphie.
Il mentionne beaucoup de points très positifs.
Vous avez gardé ma parole.
Vous n'avez pas renié mon nom.
Et même lorsqu'il dit vous avez une petite force, il ne dit pas ça en critiquant.
Mais ça implique quand même que la force de Dieu, qui est illimitée, est limitée par la faiblesse de l'homme.
Mais on voit une grande force qui est à notre disposition.
Et c'est ça qu'on voit de nouveau dans 2 Timothée, où on voit les principes de la séparation dans le Nazaréa.
C'est là où la force de Dieu se manifeste.
Et on pourrait peut-être aussi suggérer que la force de Dieu se manifeste justement dans notre faiblesse.
On va le voir dans la femme de Manoah.
Verset 2 maintenant.
Il y avait un homme de Tzorah.
On a vu la dernière fois que les noms ont vraiment une signification.
Tzorah veut dire frapper de lèpre.
On pourrait dire que l'état du peuple général était l'état d'un lèpre.
Irrémédiable. L'homme ne pouvait rien faire.
Même s'il voulait faire quelque chose, il ne pouvait rien faire.
C'est là la situation du peuple de Dieu.
Et c'est là où Dieu intervient.
Un autre aspect de cet état, c'est la stérilité.
La femme était stérile.
Ça veut dire qu'elle ne pouvait rien produire pour Dieu.
C'est de nouveau une leçon pour nous.
En nous-mêmes, il n'y a pas de ressources.
Mais on voit par la grâce de Dieu que cette femme était formée à l'école de Dieu.
Elle avait une intelligence spirituelle remarquable.
Manoah veut dire repos ou consolation.
Dieu veut donner du repos.
Et il intervient ici par Samson, par cette histoire-là, pour donner du repos à son peuple.
Par sa grâce.
Et puis la femme, son nom n'est pas mentionné.
Même pas mentionné.
C'est aussi une leçon.
Le vase duquel Dieu se sert n'est pas important lui-même ou elle-même.
Par contre, le nom est connu de Dieu.
Inconnu peut-être par les hommes.
Connu de Dieu.
Elle n'enfantait pas.
C'est ça que j'aimerais encore souligner.
De Corinthiens 12, verset 9.
Ma grâce te suffit, parce que ma puissance s'accomplit dans la faiblesse.
Là où on voit cette extrême faiblesse, c'est là où la puissance de Dieu intervient.
Verset 3.
L'ange de l'éternel.
On a vu plusieurs fois au cours de nos études dans ce livre, l'ange de l'éternel.
On a vu comment l'ange de l'éternel est Dieu lui-même.
Et il représente Dieu.
Et il sympathise avec son peuple.
Dans toute leur détresse, il était en détresse.
C'était en Israël.
C'est l'histoire de l'Église.
C'est notre histoire.
Dans notre détresse, le Seigneur est là pour intervenir.
Donc, l'ange de l'éternel apparu.
Et là, il va lui donner certaines prescriptions.
Verset 4, 5.
Et je pense, pour bien comprendre le Nazaréen, on va référer aussi à nombre 6.
Mais j'aimerais souligner un point ici.
Dans nombre 6, nous voyons qu'un homme ou une femme peut se séparer pour le Seigneur.
C'est un acte volontaire.
Mais ici, ça va plus loin.
Ici, Dieu détermine qui va être son Nazaréen.
Qui va être ce Nazaréen.
Et c'est pour ça que sa mère doit vivre comme séparée pour Dieu.
C'est une leçon pour nous aussi.
Si Dieu veut arriver à quelque chose souverainement, il prépare les vagues.
Mais nous avons une responsabilité.
Et c'est la responsabilité qu'on voit ici dans la mère de Samson.
Ne boit ni vin, ni boisson forte.
C'est une des choses qu'on voit dans nombre 6 pour le Nazaréen.
Il devrait s'abstenir de ces choses-là.
Ça parle peut-être des bénédictions terrestres.
Des bénédictions qui viennent de Dieu, qui sont bonnes.
Mais le Nazaréen s'abstient de ces bénédictions pour servir Dieu mieux.
Donc il n'accepte pas de stimulation par les choses naturelles.
Et on va voir que là, Samson a manqué beaucoup.
On va le voir même dans le chapitre 14, qu'il a déjà manqué là.
Que les choses naturelles, les choses terrestres ont eu le dessus.
Au lieu que Dieu ait le dessus, la direction, le contrôle.
Donc on a vu ici, même avant sa naissance, Dieu a déterminé que Samson serait pour lui, comme un Nazaréen.
La deuxième chose, la mère ne devait pas manger rien d'impur.
Je pense que ce n'est pas même mentionné dans nombre 6.
Mais on comprend la signification de cela.
Parce qu'on est ce qu'on mange.
Donc Dieu veut produire maintenant quelque chose pour lui-même.
Donc il faut que les sources d'où ça vient, d'où ce fruit vient, que cette source soit pure.
Dans Lévitique 11, nous voyons beaucoup de règles pour le peuple de Dieu.
Comment manger? Quoi manger?
Des choses qui étaient pures.
Je veux dire des animaux purs, des choses pures.
Et puis Dieu donne là deux, plusieurs indications.
On voit là déjà la séparation du mal.
Et on voit là aussi le principe de ruminer.
Ces deux choses étaient nécessaires pour être pur.
Il veut les principes de la grâce, Sarah.
Il ne veut pas qu'on m'entière Isabelle, vous voyez.
C'était une mauvaise mère.
Ici on a une bonne mère.
Je pense à l'apôtre Paul.
Il était père et mère et frère à la fois dans 1 Thessaloniciens 2.
Les Thessaloniciens avaient reçu l'évangile par l'apôtre Paul.
Ils étaient 16 enfants pour ainsi dire.
Et il agit comme une bonne mère envers eux.
Dieu veut que les croyants plus matures soient de bonnes mères envers les plus jeunes.
Pour justement reproduire quelque chose de Christ.
Au lieu d'introduire quelque chose du monde ou de la chair.
Représenter Christ et ainsi introduire Christ.
Avoir du fruit selon Dieu.
Tu enfanteras un fils.
Dieu veut des fils.
Il ne veut pas seulement des enfants.
Il veut des enfants, c'est clair.
Mais il veut que ces enfants soient capables d'un moment donné pour être quelque chose pour lui.
Donc des enfants et puis des fils.
Mais on voit maintenant un autre élément dans verset 5.
Le rasoir ne passera pas sur sa tête.
Ça veut dire donc qu'il avait les cheveux longs.
Et les cheveux longs, en tout cas dans ces jours-là, c'était un opprobre pour un homme.
Parce que c'était pour les femmes.
Donc c'est comme s'il prenait la place d'une femme.
C'est l'opprobre pour un homme.
Et c'est justement le Nazaréen qui prenait cette place-là de l'opprobre pour plaire à Dieu.
Parce que les longs cheveux parlent de la dépendance.
Ils nous parlent de la soumission.
Puis un homme est la tête de la famille.
Un homme est le chef.
Il faut qu'il soit soumis à Dieu.
Mais dans la nature, on voit que l'homme n'a pas de cheveux longs.
Sauf dans ce cas-là.
Ça ne veut pas dire que le Seigneur Jésus a eu de cheveux longs.
Souvent on voit des images avec le Seigneur avec des cheveux longs.
Je ne penserai pas.
Le Seigneur Jésus était le vrai Nazaréen moralement.
Vous voyez, les instructions de Nombre 6 sont des instructions extérieures.
Mais ce sont des illustrations pour nous donner des leçons spirituelles.
Pour que nous puissions saisir l'impact moral.
Donc, nous pouvons boire du vin.
Dans une certaine mesure.
Il ne faut pas être dans le débauche.
Mais nous pouvons boire du vin.
Mais il faut que nous saisissons le principe.
Que nous ne soyons pas contrôlés par les bénédictions terrestres.
Que nous soyons en contrôle pour la gloire de Dieu.
Nous pouvons.
Un Nazaréen aujourd'hui, ça veut dire quelqu'un qui est séparé.
Qui se sépare pour servir Dieu.
Nombre 6 est très important à comprendre ça.
Ce n'est pas tout le peuple là qui se sépare pour Dieu.
C'est un homme.
C'est ça qu'on voit dans Philadelphie.
C'est ça qu'on voit dans 2 Timothée 1 et 2.
Un seul homme qui est l'homme de Dieu, Timothée.
Pour suivre l'exemple de Paul.
Ici, ce sera un seul homme qui avait ce vœu du Nazaréen.
Mais Dieu le prépare ici.
C'est Dieu qui prépare tout ici dans ce chapitre là.
Donc, le Nazaréen était dépendant de Dieu.
Et en même temps en l'opprobre comme nous avons vu.
Il y avait un autre élément que je mentionne ici.
Ce n'est pas mentionné dans le texte.
Mais il ne pouvait pas toucher un mort.
Il ne pouvait pas être en contact avec la mort.
C'est aussi une leçon importante.
Nous voyons dans 2 Timothée, là où la profession chrétienne est là.
Donc, un état de mort.
Le Seigneur parle du Dieu vivant.
Il parle d'une force d'incorruptibilité.
La force de la résurrection.
Il parle du Seigneur Jésus comme ressuscité.
C'est juste l'opposé de la mort.
Il faut que l'homme de Dieu soit caractérisé par cette vie là.
Qu'il soit caractérisé par le Dieu vivant et vrai.
Au lieu d'être sous le contrôle de la profession, sans vie.
Donc, c'est un autre élément qu'on voit dans le Nazaréen.
Verset 5 à la fin.
Car le jeune garçon sera nazaréen.
On voit ce principe aussi dans l'Apocalypse 3.
Les croyants sont caractérisés par le fait qu'ils ont connu le Saint et le Véritable.
Le Saint et le Véritable.
Le Saint veut dire séparer.
Et le Véritable, connaître le vrai caractère de Dieu.
Le Dieu vivant et vrai.
C'est là ce qu'on voit dans le Nazaréen.
C'est ce qu'on voit dans l'Apocalypse 3 pour l'Église.
C'est ce qu'on voit dans 2 Timothée.
Et puis, il a dit, dès le ventre de sa mère.
On a vu déjà l'importance de la mère.
Et je pense ici aussi à Paul.
Dans Galate 1, il dit que Dieu l'avait séparé pour lui-même.
Dès le ventre de sa mère.
Même avant.
Il y a aussi Jérémie dans Jérémie 1.
C'est un vase préparé par Dieu lui-même.
Donc, au lieu de suivre la pensée de l'homme, Dieu introduit ici la pensée de Christ.
Pour faire la volonté de Dieu.
Au lieu de faire la volonté de l'homme.
Mais c'est donc tout un procédé.
On voit ici la préparation que ça prend.
Dans le secret.
Et ce sera lui qui commencera à sauver Israël.
De la main des Philistins.
J'aimerais dire quelque chose là-dessus.
On voit dans l'histoire de Samson que sa force est dans sa séparation.
C'est pour nous la même chose.
Notre force spirituelle est dans la séparation du mal.
Dans la communion avec Dieu.
Mais c'est exactement là où il a manqué.
C'est ça qu'on va voir plusieurs fois dans la vie de Samson.
C'est là où nous manquons.
Deuxièmement, il commencera à sauver.
Ce ne sera pas terminé par l'intervention de Samson.
On voit que ça prend beaucoup d'années.
Jusqu'à ce que David vienne pour vraiment couper la puissance des Philistins.
Donc, ça a pris beaucoup de temps.
On pourrait dire peut-être que le Seigneur a commencé à intervenir le siècle passé.
Mais ça va prendre vraiment la venue du Seigneur pour mettre de côté l'influence des Philistins.
Donc, après l'enlèvement où le Seigneur va intervenir comme le vrai David.
Il va établir son règne sur la terre.
C'est là seulement où la puissance des Philistins sera éliminée.
Maintenant, un mot sur sauver.
Il commencera à sauver Israël.
On a vu dans le passé que Dieu a envoyé des sauveurs.
Mais ce qui nous frappe dans l'histoire de Samson, c'est qu'il avait lui-même besoin d'être sauvé souvent.
À cause de ses faiblesses.
Il était le sauveur d'Israël, selon les pensées du Dieu, au moins pour commencer à sauver.
Mais on va voir bien des situations où il était lui-même en besoin d'être sauvé, d'être délivré.
Donc, quelle faiblesse on voit.
On va voir ça souvent.
L'intervention de Dieu, l'intervention souveraine de Dieu, d'un côté.
Puis la faiblesse de l'homme de l'autre côté.
Verset 6 nous parle de la communication que la femme a eue avec son mari.
J'ai pensé à Malachie 3.
Manoah et sa femme, c'est comme un reste fidèle au milieu de ce peuple qui est presque dans l'apostasie.
Ils ont eu des communications entre eux.
Elles sont pratiques aussi pour nous comme époux, épouse.
On voit ici que la femme est même plus spirituelle.
Elle est le vase que Dieu utilise.
Comme Anne, comme Élisabeth dans le Nouveau Testament.
Comme Marie dans le Nouveau Testament.
Puis on voit ici ce reste fidèle qui ont eu des communications entre eux autres.
Elle parle d'un homme de Dieu.
C'est un point que j'aimerais souligner dans le verset 6.
Elle est venue vers moi et son aspect était comme l'aspect d'un ange de Dieu.
Donc elle est impressionnée par la grandeur de Dieu.
C'est ça un point que j'aimerais souligner.
Dans nos jours et aussi dans les jours de Philadelphie,
on voit que les croyants ont eu une grande impression de la personne de Dieu.
Parce qu'on sait que l'homme de Dieu ici, l'ange de Dieu, c'est Dieu lui-même.
L'ange représente Dieu.
Il est le messager de Dieu.
Et elle est impressionnée par sa grandeur.
Très terrible comme on le voit dans Ézéchiel 1,
lorsqu'Ézéchiel a vu cette vision dans Ézéchiel 1.
On voit quelque chose de semblable.
Souvent, les grands hommes de Dieu ont été préparés par une intervention de Dieu
où ils ont vu la grandeur de Dieu.
Ésaïsis, Ézéchiel, j'ai mentionné, Daniel,
beaucoup d'hommes de Dieu ont eu une impression très spéciale de la grandeur de Dieu.
Et c'est là le point de départ de leur ministère.
Genre aussi dans Apocalypse 1.
Est-ce que nous sommes impressionnés par la grandeur de Dieu?
Et puis, un peu plus loin, verset 7,
elle répète donc les mots de l'ange.
Ils aimeraient souligner de nouveau,
ils ne mangent rien d'impur.
Donc Dieu ne veut pas ce mélange.
Comme on le voit plus tard dans la vie de Samson.
Il veut les choses pures, selon ses pensées.
Il ne veut pas de mélange.
Et c'est là la faiblesse de Samson malgré.
Malgré ses instructions.
Mais il faut voir ici, dans ce chapitre,
c'est le côté de Dieu.
Un peu plus loin, dans chapitre 14,
là on voit ce mélange.
Ici c'est le côté de Dieu.
Le Nazaréen serait donc caractérisé par la fidélité.
La fidélité à Dieu.
Là où le peuple est infidèle,
sous l'influence de cet élément philistin,
où il n'y a pas d'adoration même.
Il n'y avait pas de soldat avec des armes
pour être dans l'armée de Dieu.
On le voit dans 1 Samuel.
Pas de nourriture, pas d'eau.
Tout est parti à cause de l'influence des philistins.
Et c'est là où Dieu introduit le Nazaréen.
L'homme qui sera fidèle à Dieu.
Est-ce que je peux mentionner ici un point maintenant,
avant que j'oublie, que j'avais encore,
dans 2 Timothée 1.
On voit là le Nazaréen.
Mais d'un côté on le voit seul.
On doit tous prendre cette décision d'être séparés pour Dieu.
Mais ça ne finit pas là.
Et j'aimerais mentionner ce point-là.
Dans le verset 18, nous voyons donc l'état de la chrétienté,
déjà dans ces jours-là.
Les fausses doctrines, le mal, avec ses implications.
Et on voit que le croyant, selon Dieu,
doit se retirer de l'iniquité.
Verset 19.
Le Seigneur connaît ceux qui sont siens.
Ça c'est le côté de Dieu.
Et où il se retire, qu'il se retire de l'iniquité,
quiconque prononce le nom du Seigneur.
Donc ça c'est un principe qui ressort avec le Nazaréen.
Être séparés de l'iniquité.
Être séparés de tout ce qui est en contradiction avec les droits de Dieu.
Et là, dans le verset 20, nous voyons que ça veut dire même être séparés des vases.
Donc même être séparés des chrétiens.
C'est là l'implication.
Des chrétiens qui sont sous l'influence du mal.
Sans qu'ils soient des faux docteurs,
ou sans qu'ils soient vraiment impliqués dans le mal moral,
à cause de leur association avec le mal.
Le Nazaréen, l'homme de Dieu, comme Timothée,
ne pouvait pas marcher ensemble avec eux.
Mais là, verset 22.
Il faut aussi ce jugement de soi-même.
Il faut aussi fuir la fierté.
La fierté peut jouer un rôle très important dans nos vies.
Même si nous voulons faire tout pour Dieu.
Quels sont nos motifs?
Donc il faut fuir les convoitises de la jeunesse,
la fierté, l'arrogance, les prétentions,
et poursuivre la justice.
Donc il faut vraiment une énergie spéciale,
une énergie spirituelle, comme on le voit dans Samson,
pour maintenir les droits de Dieu.
Par la foi et par l'amour.
Tout cela là.
Maintenant l'élément que j'aimerais souligner, la paix,
avec ceux qui invoquent le seigneur d'un cœur pur.
Vous voyez là, avec ceux.
Si vous êtes un Nazaréen, séparé pour Dieu,
vous allez trouver d'autres à l'école de Dieu.
D'autres qui sont dans le même sentier.
C'est ça la consolation qu'on a ici.
Donc ça c'est un point que j'aimerais souligner ici.
On va revenir maintenant à juge 13.
On voit donc Mano a supplié dans le verset 8.
Et c'est aussi une consolation pour nous.
Souvent on a la pensée de Dieu,
comme la femme a reçu la pensée de Dieu.
Mais on veut encore plus de preuves.
On veut encore plus de versets.
Est-ce que c'est vraiment ça? Oui.
Mais Dieu, dans sa grâce, il donne la confirmation.
Il a la patience.
Même pour attendre, vous avez vu là,
la femme était là dans le champ, verset 9.
Elle était assise au champ.
Peut-être cela a aussi une signification spirituelle.
Et elle se hatta et courut et rapporta à son mari.
Elle est comme un messager ici.
Comme Marie dans Jean 20.
Elle était le messager de Dieu
pour communiquer le message de Dieu aux disciples.
Et ici elle communique la pensée de Dieu à son mari.
Et puis Dieu attend.
Il attend même pour que Manoah soit là.
Maintenant les derniers moments que nous avons,
j'aimerais vraiment étudier un peu les restants du chapitre.
On voit donc la patience de Dieu.
Il répète les instructions à Manoah.
Et là on voit aussi beaucoup d'instructions pour nous comme parents.
Comment la mère a une place importante, mais aussi le père.
Et comment les deux vont ensemble dans le même exercice.
Comment ils se préparent pour cette fonction que Dieu leur a donnée.
Pour avoir un enfant et puis pour l'élever pour Dieu.
Bien des leçons précieuses pour nous.
Verset 15.
Voilà, ça c'est beau.
Malgré le manque d'intelligence en Manoah, on voit une réponse.
Il aime faire quelque chose en reconnaissance.
Il a compris maintenant les pensées de Dieu.
Et il donne une réponse.
Et c'est un des éléments qu'on trouve dans le mouvement de Philadelphie.
L'adoration.
Où souvent les gens, dans le protestantisme,
étaient concentrés sur eux-mêmes, leur propre salut,
leurs propres œuvres pour la gloire de Dieu, oui.
Mais pas de réponse dans l'adoration.
C'est là où on trouve cet élément-là.
Et j'aimerais faire ressortir trois points en rapport avec ça.
Je le mentionne maintenant en ligne, tout de suite.
Et on va revenir aux détails.
Le non, verset 18.
Verset 19.
Le sacrifice, une chose merveilleuse.
Le non merveilleux, le premier point.
Une chose merveilleuse, le sacrifice, la deuxième chose.
Et puis verset 20.
L'ange de l'éternel monta dans la flamme de l'autel.
C'est le troisième point que j'aimerais souligner.
Donc maintenant les détails.
Verset 17.
Manoah dit à l'ange de l'éternel.
Quel est ton nom ?
Quel est ton nom ?
On le voit quelquefois dans l'histoire de Jacob.
Il a posé cette question.
Quel est ton nom, jeunesse 32 ?
Proverbe 30 aussi, je pense.
Quel est son nom ?
Quel est le nom de son fils ?
Est-ce qu'on peut vraiment connaître Dieu ?
Est-ce que nos petites créatures
peuvent vraiment connaître la grandeur de Dieu ?
Ça me frappe de voir que, exactement dans Timothée,
la grandeur de Dieu est mentionnée.
Mais c'est une grandeur tellement élevée
que nous pouvons admirer cette grandeur.
Mais nous ne pouvons pas vraiment connaître Dieu dans ce sens-là.
Nous pouvons avoir une relation intime avec Dieu.
Nous sommes ses enfants maintenant.
Nous sommes un Christ.
Nous sommes ses frères.
Il y a des relations très spéciales.
Mais est-ce qu'on peut vraiment connaître Dieu dans ce sens-là ?
Connaître le secret.
Il faut connaître Dieu, c'est sûr.
Aucun doute là-dessus.
Mais je veux dire, pour saisir, pour pénétrer dans l'essence
de ce que Dieu est en lui-même,
un Timothée 6 dit, personne ne peut voir Dieu.
Donc dans ce sens-là, j'aimerais le voir ici.
Dans ce sens-là, ce que Dieu est en lui-même,
l'être suprême, absolu en lui-même,
dans ce sens-là, on ne peut pas le connaître comme ses créatures.
Pourquoi l'ange de l'éternel dit ici, pourquoi demandes-tu son nom ?
Il y a une deuxième chose liée à ça.
Je pense que l'ange de l'éternel, c'est Christ.
Ici, il n'est pas encore devenu chair.
La parole n'est pas encore devenue chair.
Mais c'est la même personne qui parle ici.
Et dans Matthieu 11, nous voyons,
qui peut connaître le Fils ? Seulement le Père.
Mais dans Matthieu 16, il dit,
le Père t'a donné cette révélation.
Et là, Pierre a vu que c'est Christ, le Fils du Dieu vivant.
Donc, il a réalisé que c'était le Christ, le Fils du Dieu vivant.
Ainsi, Manoah et aussi son épouse ont compris dans ce sens-là,
quelque chose de l'ange de l'éternel.
Mais je veux dire, vraiment, pénétrer dans ce mystère,
qui est Dieu ?
Pénétrer dans ce mystère,
Dieu et homme, dans une même personne.
On ne peut pénétrer, c'est un mystère.
On peut seulement adorer.
Et c'est ça que Dieu veut.
Il dit, il est merveilleux.
Ce nom est merveilleux.
Ce nom est tellement grand, tellement merveilleux,
que nous aurons besoin de toute l'éternité
pour mieux connaître ce nom.
Et même après ce temps-là.
Mais on ne peut pas parler de temps dans l'éternité.
On ne sera jamais fini.
On n'aura jamais fini à étudier, à méditer,
à contempler sa grandeur.
Donc on a vu déjà l'ange de l'éternel,
c'est le messager de l'éternel,
c'est celui qui représente l'éternel.
Mais il est l'éternel aussi lui-même.
Et ainsi le Seigneur Jésus,
lorsqu'il a parlé ici-bas, comme homme,
il pouvait dire qu'il était Dieu.
C'était pour les juifs de la blasphémie.
Mais il était Dieu en même temps.
Le fils de l'homme qui est dans le ciel.
C'est incompréhensible.
C'est un mystère.
Mais il est merveilleux.
Et nous pouvons méditer là-dessus.
On devrait méditer là-dessus.
Mais on ne peut jamais saisir l'ensemble de tout,
comme Dieu peut le comprendre.
Le deuxième point.
Cette personne merveilleuse est venue dans ce monde.
Christ est venu dans ce monde pour sauver des pécheurs.
C'est merveilleux.
Et c'est lui qui s'est donné en sacrifice.
Mais on voit dans le verset 19 cet élément-là.
Mais Dieu n'est pas satisfait que nous réalisions
qu'il a donné son fils.
Que le Seigneur Jésus est venu pour être un sacrifice.
Dieu veut aussi une réponse.
La réponse ici est faible.
Mais nous avons appris le chevreau, comme l'Holocauste.
L'Holocauste était le sacrifice pour Dieu.
L'Holocauste veut dire ce qui ment.
Donc l'Holocauste, c'est quelque chose qui ment vers Dieu tout le temps.
Quelque chose qui est agréable devant Dieu.
Et selon Lévitique 1 aussi,
quelque chose par lequel Dieu nous a agréés.
Que Dieu nous a acceptés dans le bien-aimé.
Éphésiens 1.
C'est l'Holocauste.
Mais ici c'est la réponse de notre part.
Et là on voit, au lieu que ce soit un taureau,
comme dans Lévitique 1 ou dans Exode 29,
un agneau, c'est un chevreau.
Qui était plus ou moins utilisé pour le sacrifice, pour le péché.
Mais ici, la réponse de Manoah,
il utilise ce chevreau comme Holocauste.
Et ça va ensemble avec le gâteau.
Le gâteau nous parle de la vie du Seigneur Jésus.
Ça marche ici-bas.
Lévitique 2.
C'est perfection comme homme sur la terre.
Mais cet homme a donné sa vie dans la mort.
Mais pas seulement là.
Un sacrifice pour Dieu.
Un Holocauste pour Dieu.
Il était le sacrifice acceptable, agréable à Dieu.
Et donc, même le sacrifice, c'est quelque chose qui dépasse notre intelligence.
Il est dit ici, verset 19.
Il fit une chose merveilleuse.
J'aimerais souligner ça.
Le sacrifice du Seigneur Jésus est tellement grand,
que là, ça dépasse aussi notre intelligence.
Nous pouvons comprendre pourquoi Dieu avait besoin d'un sacrifice pour le péché.
Nous pouvons même comprendre comment Dieu voulait être glorifié dans un homme.
L'homme avait déshonoré Dieu.
Maintenant, Dieu a envoyé un homme, le Seigneur Jésus, qui a glorifié Dieu.
Dans Jean 13, il est dit.
Il a glorifié.
Il m'a glorifié.
Et je le glorifierai.
Mais c'est comme, en soi, une chose qui nous dépasse.
L'heure du Seigneur Jésus.
Le sacrifice.
Maintenant, le troisième point.
Verset 20.
Qu'est-ce qui se passe là?
L'ange de l'éternel monte.
Il monta dans la flamme de l'autel.
J'aimerais suggérer que là, on a une suggestion de l'exaltation du Seigneur Jésus.
Donc, on voit sa venue.
L'ange qui est venu.
On voit sa mission.
Le premier point.
Il est merveilleux.
Qui peut le connaître?
On voit son sacrifice.
Il s'est donné un rançon pour tous.
Il s'est donné aussi pour mes péchés.
Pour vos péchés.
Il s'est donné pour nous.
Par amour.
Mais ça ne finit pas là.
Dieu l'a ressuscité.
Il lui a donné une place à côté de sa droite.
L'ange monte ici dans le feu.
Dans la flamme de l'autel.
Le Seigneur Jésus était lui-même l'autel.
Dieu l'a consommé, pour ainsi dire, le sacrifice par le feu.
Et en même temps, il monte dans le feu.
C'est de nouveau un mystère.
Qui peut vraiment saisir la grandeur de cette personne qui monte du tombeau?
Qui monte vers le ciel comme homme?
Et beaucoup de chrétiens n'ont aucune notion du fait qu'il y a maintenant un homme dans la gloire.
Ils savent que le Seigneur Jésus est Dieu.
Mais est-ce qu'on réalise qu'il y a un homme dans la gloire?
Qui est le centre de tout le bon plaisir de Dieu.
Et qui est aussi notre chef là.
De qui viennent nos bénédictions?
Parce que c'est lui qui est maintenant dans la gloire.
Qui nous console ici-bas.
Qui nous dirige.
Qui envoie ses serviteurs.
Donc, j'aimerais que vous étudiez le Nouveau Testament là-dessus.
Hébreu 1, verset 3.
Nous voyons qu'il s'est assis à côté de la droite de Dieu.
C'est sa grandeur.
Mais de l'autre côté, on voit aussi que Dieu l'a exalté.
Dieu l'a élevé.
C'est Dieu qui a fait ça.
De nouveau un mystère.
Il s'est assis lui-même.
Et Dieu l'a fait asseoir.
L'exaltation.
Et même la façon dans laquelle ça se fait ici.
C'est basé sur ce sacrifice.
Et sur l'œuvre de l'autel.
Et maintenant, la puissance qu'on voit ici dans la vie du Seigneur Jésus.
Typifiée ici, illustrée ici par ces trois points.
Cette puissance opère en vous et moi.
Selon les pensées de Dieu.
Si nous sommes séparés comme le Nazaréen.
Si nous sommes mis à part pour Dieu.
C'est cette puissance là.
La puissance de la résurrection.
Qui va opérer en vous et moi.
Le Seigneur Jésus a été ressuscité par la puissance de Dieu.
Éphésiens 1.
Et cette même puissance est intervenue dans nos vies.
Éphésiens 2.
Cette même puissance a opéré aussi dans les jours de Timothée.
Dans la profession.
Là où tout était mort.
Il y a cette puissance qui travaille selon les pensées de Dieu.
Donc il y a ce lien vivant maintenant.
Entre l'homme dans la gloire.
Et nous sur la terre.
C'est ça qui nous prépare pour être des témoins.
Ici bas.
De nouveau une leçon à la fin.
On va finir avec ça.
Manoah pensait qu'il allait mourir maintenant.
Parce que c'était une pensée dans ce temps là.
Que quelqu'un qui avait vu Dieu allait mourir.
Mais sa femme est plus sage.
Elle a dit.
Si.
Verset 22.
Verset 23.
Si l'Éternel eut pris plaisir à nous faire mourir.
Il n'aurait pas accepté de notre main l'Holocauste et le gâteau.
Donc en autres mots.
Elle réalise.
Si nous pouvons adorer Dieu.
Si nous pouvons donner cette offrande.
En réponse.
Ce sera agréable.
Devant Dieu.
Si vous et moi.
On a quelque chose à offrir.
Ce qu'on a vu dans la personne du Seigneur Jésus.
Dieu va l'accepter.
C'est ça le secret de Levitique 1.
Parce qu'on vient dans le bien aimé.
On est acceptable parce qu'on vient sur la base de son œuvre.
On ne vient pas comme Caïn autrefois.
Avec ses propres efforts.
Non.
On vient avec Christ.
On vient comme agréé en Christ.
Voilà.
Dieu va accepter ça.
Parce qu'il aime Christ.
Il aime nous voir en lui.
Donc la femme est plus sage ici de nouveau.
Et elle dit pour ainsi dire avec Rome Invite.
Si Dieu n'a pas épargné son propre Fils.
Mais qu'il a donné pour nous.
Comment il va nous donner toutes ses bénédictions avec lui.
Dieu a tout à sa disposition pour partager avec vous et moi.
Il partage avec nous parce qu'il a donné tout à Christ.
Donc quelle leçon pour nous on voit ici dans l'attitude de la mère de Samson.
C'est tout encore préparation.
C'est préparation pour que Samson vienne.
Puis on va voir ça dans la prochaine session.
Depuis le verset 24.
Peut-être il y a encore des remarques ou des questions.
Ou des choses qui n'étaient pas claires pour clarifier. …
Automatisches Transkript:
…
Juge 15
Juge 15, et il arriva, quelque temps après,
pendant les jours de la moisson des Fromains,
que Samson alla visiter sa femme avec un chevreau.
Et il dit, je veux entrer vers ma femme dans la chambre,
mais le père ne lui permit pas d'entrer.
Et le père dit, j'ai pensé que tu l'avais en haine,
et je l'ai donnée à ton compagnon.
Sa jeune soeur n'est-elle pas plus belle qu'elle ?
Prends-la à sa place, je te prie.
Et Samson leur dit, cette fois, je suis innocent
à l'égard des Philistins, si je leur fais du mal.
Et Samson s'en alla, et prit trois cents chacals,
et il prit des torches, et tourna les chacals,
queue contre queue, et mit une torche entre les deux queues au milieu.
Il mit le feu aux torches, et lâcha les chacals
dans les blés des Philistins.
Il brûla tant les tas de gerbes que le blé, sur pied,
et les plantations d'Olivier.
Et les Philistins dirent, qui a fait cela ?
Et on dit, Samson, le gendre du Timnit,
parce qu'il lui a pris sa femme, et l'a donnée à son compagnon.
Et les Philistins montèrent, et la brûlèrent au feu,
elle et son père.
Et Samson leur dit, si c'est ainsi que vous faites,
alors, certes, je me vengerai de vous, et après, je cesserai.
Il les frappa d'un grand coup à leurs cassés bras et jambes,
et ils descendirent et habitaient dans une caverne du rocher d'Étain.
Les Philistins montèrent et campèrent en Judas,
et se répandirent en Léhi.
Et les hommes de Judas dirent, pourquoi êtes-vous montés contre nous ?
Ils dirent, nous sommes montés pour lier Samson,
afin de lui faire comme il nous a fait.
Et trois mille hommes de Judas descendirent à la caverne du rocher d'Étain,
et dirent à Samson, ne sais-tu pas que les Philistins dominent sur nous,
et que nous, et que nous as-tu fait ?
Il leur dit, comme ils m'ont fait, ainsi je leur ai fait.
Ils lui dirent, nous sommes descendus pour te lier,
afin de te livrer en la main des Philistins.
Et Samson leur dit, jurez-moi que vous ne vous jetterez pas sur moi.
Ils lui parlèrent, disant, non, mais nous voulons te lier,
et nous te livrerons en leur main,
mais certainement nous ne te tuerons pas.
Ils lièrent avec deux cordes neuves,
et le firent monter hors du rocher.
Il vint jusqu'à Léhi, et les Philistins poussèrent des cris à sa rencontre,
et l'esprit de l'Éternel le saisit.
Et les cordes qui étaient à ses bras devinrent comme de l'étoupe qui brûle au feu,
et ses liens coulèrent de-dessus ses mains.
Il trouva une mâchoire d'âne fraîche,
et il étendit sa main, et la prit, et en frappa mille hommes.
Et Samson dit, avec la mâchoire de l'âne,
un monceau, deux monceaux, avec la mâchoire de l'âne,
j'ai frappé mille hommes.
Il arriva que, quand il eut achevé de parler,
il jeta de sa main la mâchoire, et nomma ce lieu-là Ramat Lekhi.
Et il eut une très grande soif.
Il cria à l'Éternel, et dit,
tu as donné par la main de ton serviteur cette grande délivrance.
Et maintenant je mourrai de soif, et je tomberai entre les mains des incirconcis.
Et Dieu fendit le rocher creux qui était à Lekhi,
et il en sortit de l'eau.
Et il but, et son esprit revint, et il vécut.
C'est pourquoi le nom de cette source fut appelée En Hakore.
Elle est à Lekhi jusqu'à ce jour.
Et Samson jugea Israël au jour des Philistins, vingt ans.
Chapitre 16
Et Samson alla à Gaza.
Il vit là une prostituée, et entra vers elle.
Et on rapporta au gazite, disant,
Samson est venu ici.
Et ils l'entourèrent et le guettèrent toute la nuit à la porte de la ville.
Et c'est un tranquille toute la nuit, disant,
à la lumière du matin nous le tuerons.
Et Samson resta couché jusqu'au milieu de la nuit.
Il se leva au milieu de la nuit,
et il saisit les bâtons de la porte de la ville,
et les deux poteaux,
et les arracha avec la barre,
et les mit sur ses épaules,
et les porta au sommet de la montagne qui est en face de Hébron.
Juste le verset 4 encore,
Il arriva après cela qu'il aima une femme dans la vallée de Sorek,
et son nom était Delilah.
Jusqu'ici la lecture de la parole de Dieu.
On est toujours impressionné,
en lisant ces histoires de Samson,
impressionné par beaucoup de choses.
Peut-être surtout impressionné par ce mélange
entre sa force, qui venait de Dieu,
et le mélange avec le péché ou avec des impuretés.
On a vu la dernière fois que cette histoire de Samson
est vraiment la fin du livre des juges.
Historiquement, c'était vraiment la dernière histoire du livre des juges.
C'était le dernier juge dans ce livre au moins.
Plus tard, on voit dans 1 Samuel que Samuel était le dernier juge,
juste avant que Saul et ensuite le roi David soient introduits.
Et puis là, on trouve aussi Élie comme sacrificateur et juge.
Mais dans le livre des juges, on voit vraiment Samson comme le dernier juge.
Et nous avons vu qu'il y a des parallèles avec l'histoire de l'Église.
Souvent, on a remarqué ces parallèles.
Aussi, ce cycle d'événements, le déclin,
et puis Dieu envoie le châtiment,
puis il entend le cri du peuple,
il envoie un sauveur,
et puis il tombe de nouveau dans le mal.
Et nous avons vu au début de l'histoire de Samson
que c'était tellement pire qu'Israël n'a pas même crié.
Donc, ils ont accepté le juge des Philistins.
Et nous avons vu aussi que ce n'était pas une force de l'extérieur
qui a invadé le pays,
c'était à l'intérieur même du pays.
Donc, on doit toujours se rappeler ce contexte
qu'on parle maintenant du pays,
le pays promis, que Dieu avait promis à son peuple,
selon son propos.
Et voilà, dans ce pays-là,
ils gémissent maintenant sous le juge de l'ennemi.
Un ennemi qui veut réclamer tout le pays pour lui-même,
les Philistins,
qui donnent même leur nom à ce pays-là.
Et nous avons vu aussi le parallèle avec l'histoire de l'Église,
la profession chrétienne,
comment l'ennemi a pris le dessus et s'est imposé
et se sert des Philistins,
donc au milieu des chrétiens,
pour gouverner tout, pour contrôler tout,
afin qu'il n'y ait pas d'adoration.
Parce que ça, c'est le but de l'ennemi,
afin qu'il n'y ait pas d'adoration pour le vrai Dieu.
Donc on pourrait suggérer que l'attaque des Philistins
était toujours là, dans un sens.
On les trouve dès le début des juges, déjà là.
Mais à la fin de cette histoire-là,
il y a plus d'emphase sur leur influence.
Comme à la fin de l'histoire de l'Église,
on pourrait penser un verset comme 2 Timothée 3,
où ils ont la forme de la piété sans la force.
Ça, c'est vraiment caractéristique pour les Philistins.
La forme de la piété, une forme.
Ils avaient la forme, ils étaient dans le pays promis,
mais ils n'étaient pas là avec Dieu.
C'était l'homme naturel dans les choses de Dieu.
Donc je ne peux pas répéter toutes les racines des Philistins,
tout ce qu'on a vu la dernière fois.
Mais on voit là l'intervention de Dieu.
Dans un tel état, où même le peuple ne crie plus à Dieu,
c'est Dieu qui agit souverainement.
Il prépare un vase.
Et nous avons vu dans Manoah, et surtout dans sa femme,
comment Dieu s'est préparé un vase.
Tout le chapitre 13 est préparation
pour introduire le libérateur, Samson.
Et chapitre 14 nous parle aussi
beaucoup de préparation dans la vie de Samson même.
Mais là il a aussi commencé à agir pour,
comme on l'a vu dans chapitre 14, verset 4,
son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de l'éternel.
Donc il voulait vraiment attaquer les Philistins
et libérer Israël de l'influence des Philistins.
Samson savait que c'était sa tâche.
Il avait donc ce secret, comme le Nazaréen avait un secret
entre lui et Dieu.
Et puis on a vu que dans ce chapitre 14,
d'un côté Dieu l'aide, l'Esprit lui est venu en aide,
mais de l'autre côté il présente ce secret
à ces Philistins qui étaient invités au festin.
Donc, d'un côté l'Esprit de Dieu,
mais de l'autre côté une attitude charnelle,
négligente de la part de Samson.
Donc, une des choses qui me frappe beaucoup
dans l'histoire de Samson, c'est ce mélange.
Le mélange entre les choses qui viennent de Dieu,
absolument claires de Dieu,
et quelque chose de la propre volonté de Samson,
de sa confiance en lui-même, de la chair même,
tout ce mélange.
La plus grande force qu'on voit ici,
concentrée dans une seule personne,
il faut réaliser ça.
Parce qu'autrefois Dieu s'est servi,
par exemple dans le conflit au début,
Barak et Déborah, il y avait 10 000 soldats à un moment donné.
Dans le conflit avec les Madianites,
il y avait 300 hommes encore avec Gédéon.
Et puis après la conquête initiale,
il y avait beaucoup de soldats qui sont venus en aide.
Ici toute la force est concentrée dans un seul homme.
Donc ça montre déjà le déclin au milieu du peuple de Dieu.
Que Dieu doit se servir d'un seul homme, un seul vase.
Et là, lorsqu'on étudie le vase lui-même, tant de défauts.
Donc la plus grande force,
ensemble avec la plus grande faiblesse.
Et on a vu le parallèle avec Philadelphie.
On a vu dans l'Apocalypse 3, ce que le Seigneur dit,
« Tu as gardé mon nom, ma parole, comme un Nazaréen,
qui aurait à cœur les intérêts de Dieu.
Mais, le Seigneur dit, tu as peu de force. »
Ce n'est pas à cause du fait qu'il n'y a pas beaucoup de force dans le Seigneur.
C'est à cause de cette attitude qu'il y a peu de force.
C'est à cause de ce mélange qu'il y a peu de force.
Donc par cette attitude, Dieu est limité pour manifester sa force.
C'est comme dans les évangiles où nous voyons le Seigneur Jésus,
à un moment donné dans la synagogue des Juifs,
il ne pouvait pas faire beaucoup de miracles à cause de leur incrédulité.
Ici, le Seigneur Jésus, dans un sens, est limité.
Dieu est limité dans ses actions pour manifester sa force à cause de ce mélange.
Mais quand même, Dieu agit souverainement.
C'est ça qu'on doit voir chaque fois de nouveau.
Une intervention de Dieu souverainement.
Et souvent c'est le cas dans nos vies aussi.
Je ne veux pas seulement voir l'histoire d'Israël,
et puis le lien avec l'histoire de l'Église, ce qui est très important,
mais aussi des leçons très pratiques pour nous-mêmes.
Et nous savons qu'en plus de ça, il y a des leçons pour Israël dans le futur,
mais je ne parle pas de ça maintenant.
Et ce qui nous frappe donc, c'est de voir que Dieu peut bénir
malgré les moyens impropres et impurs que Samson utilise.
Donc dans la providence de Dieu, il se sert quand même de Samson.
Mais de notre côté, dans le gouvernement de Dieu, nous voyons aussi comment Dieu agit.
Par exemple, lorsque les Philistins sont venus pour crever ses yeux,
c'est permis par Dieu, ils crevèrent les yeux, chapitre 16, verset 21.
Dans le gouvernement de Dieu, ses yeux, lui, sont enlevés.
Donc une leçon qu'on pourrait tirer de cela, Dieu veut nous aider.
Mais si nous utilisons des méthodes qui ne sont pas selon ces pensées-là,
nous sommes responsables pour ça.
Dieu maintient notre responsabilité.
On voit la souveraineté de Dieu.
De notre côté, on voit la responsabilité de l'homme et les manques de l'homme.
On va revenir à ça.
Un autre point d'introduction,
il y a des croyants qui pensent que Samson est un type du Seigneur Jésus.
Il y a un élément qu'on retrouve dans ces juges, qu'on retrouve dans le Seigneur Jésus.
Le fait que ces juges étaient des libérateurs, c'est ça le parallèle avec le Seigneur Jésus.
Dans la mesure où un juge intervient pour délivrer le peuple de Dieu,
dans cette mesure-là, il typifie le Seigneur Jésus, c'est clair.
Mais on devrait plutôt suggérer que ces juges nous parlent de ce qu'on voit dans les croyants
que Dieu a utilisés à travers l'histoire d'Israël et à travers l'histoire de l'Église.
Ils voient des éléments en eux de l'œuvre de Dieu.
Il y avait donc l'œuvre de Dieu en eux.
Plutôt qu'ils sont vraiment des types du Seigneur Jésus,
comme David, ou Joseph, ou Moïse, ou Aaron, sont des types clair et net du Seigneur Jésus.
Ici, on voit l'œuvre de Dieu en eux.
Et puis, en perfection, on voit une œuvre pareille dans le Seigneur Jésus.
Voilà, il y a des parallèles.
Mais il y a aussi beaucoup de contrastes.
Le Seigneur Jésus n'a jamais manqué.
Le Seigneur Jésus n'a jamais utilisé des méthodes impropres ou des moyens impurs même.
Donc, beaucoup de contrastes plutôt que de parallèles avec le Seigneur Jésus.
On a vu les préparations dans le chapitre 13 et le chapitre 14.
On a vu aussi le danger des choses naturelles,
des choses que Dieu a données dans la création, comme l'amour entre l'homme et la femme.
C'est quelque chose de naturel, qui est bon, qui a été donné par Dieu.
Mais on voit ici que c'est abusé.
Et on voit à la fin que par cette propre volonté de Samson,
il arrive dans une situation très difficile, très délicate.
Et puis, il se laisse influencer par son épouse.
Donc, c'était la semaine de la fête du mariage.
Et là, on voit aussi le gouvernement de Dieu.
Dieu a permis que cette épouse soit donnée à quelqu'un d'autre.
Donc, Dieu est souverain. Dieu est en contrôle.
Il se sert de ces événements-là pour que les Philistins soient frappés.
C'est ça le but de Dieu.
Verset 4.
Ce que les parents de Samson ne savaient pas encore.
Samson le savait, mais les parents ne le savaient pas encore.
Donc, de nouveau, on voit ce mystère,
les manques, le péché même, la propre volonté,
toutes sortes de choses qui ne sont pas selon Dieu.
Et de notre côté, on voit que Dieu se sert de cet instrument pour attaquer les Philistins.
Mais on voit à la fin, donc, que cette influence de la nature amène au désappointement.
À la fin du chapitre, il n'y avait rien pour Samson.
Maintenant, le chapitre 15, donc, on voit la conséquence de cette histoire.
On voit là que Samson revient.
Donc, peut-être qu'il était fâché contre sa femme,
et puis, après un bout de temps, il revient avec un chevreau.
C'était coutume, dans ces jours-là, pour suggérer l'attitude de réconciliation.
Mais le père ne lui permit pas d'entrer.
Pourquoi pas? Parce qu'elle avait été donnée à un autre.
Puis, même un des amis de la fête, du festin,
peut-être même l'homme qui était en charge de la fête,
comme on dit, the best man, l'homme qui organise la fête,
et puis, on voit aussi l'attitude des Philistins envers ces choses,
comme le monde pense vraiment de ces relations.
Plus tard, on voit aussi comment les Philistins ont réagi
lorsqu'ils ont brûlé la femme et son père.
C'est terrible, c'est la pensée du monde.
Verset 3, Samson leur dit,
« Cette fois, je suis innocent à l'égard des Philistins.
Si je leur fais du mal. »
Donc, on doit maintenant de nouveau discerner
que de la part de Dieu, c'est une occasion pour attaquer les Philistins.
Mais ça ne veut pas dire que tout ce que Samson fait est correct,
c'est selon la pensée de Dieu.
Et c'est la même chose pour nous.
Si Dieu nous donne une occasion pour résister à l'ennemi,
et j'aimerais référer à Éphésiens 6 de nouveau,
dans le livre de Juges,
le combat va parallèle avec le combat qu'on a dans Éphésiens 6.
Beaucoup de croyants ne sont pas même prêts pour un tel combat.
Mais même si nous sommes prêts pour un combat,
on voit souvent des manques.
Manque de foi, manque d'intégrité.
Et là, il y a des défaites.
Donc, on voit ici un manque à l'égard des motifs.
C'étaient les ennemis du peuple de Dieu.
Comme tel, il devrait être châtié.
Mais Samson va les châtier pour se venger.
Vous voyez la différence?
Ce n'est pas parce que ce sont des ennemis du peuple de Dieu.
Non, c'est parce qu'il se sent blessé.
C'est pour ça qu'il veut se venger.
Donc, les motifs ne sont pas bons, selon les pensées de Dieu.
Ensuite, c'était aussi une occasion, un rapport avec sa propre famille.
Si nous voulons combattre le combat spirituel pour le Seigneur,
puis c'est à cause des intérêts de la famille,
comme ici son épouse,
ou en tout cas, c'était un lien de famille.
Si c'est la cause d'un conflit spirituel, ce n'est jamais correct.
Le verset 4, Samson s'en allait et prit 300 chacals.
Notons bien, les chacals étaient des animaux impurs.
Les chacals se nourrissaient des corps morts, d'autres animaux.
Donc, ce n'était vraiment pas seulement des animaux impurs,
mais encore des animaux qui se nourrissaient des corps morts.
Et nous voyons, dans le verset 6, la dernière fois,
on a mentionné ça,
qu'une des choses que les Nazaréens ne pouvaient pas faire,
c'était être en contact avec la mort.
La mort des personnes, des êtres humains,
mais on peut comprendre ce principe-là,
ils ne pouvaient pas être en contact avec la mort en général.
Ici, il se sert d'animaux qui étaient tout le temps en contact avec la mort.
Et puis, ces animaux étaient aussi impurs.
Il y avait d'autres lois qui appliquaient,
surtout aussi pour les Nazaréens,
qu'ils ne pouvaient rien manger d'impur.
Donc, on voit ici qu'il agit,
les motifs ne sont pas corrects,
et même les méthodes ne sont pas correctes.
Donc, on pourrait dire que les motifs sont jugés,
les moyens sont jugés,
et aussi les résultats sont condamnés.
Parce que vous voyez, les résultats de tout cela,
il n'a pas vraiment tué les Philistins.
Il a ôté la nourriture,
et donc, dans un sens indirect,
il a touché quand même les Philistins.
Mais vous voyez, c'était le pays de Dieu.
C'était la récolte du pays,
qui était pour le peuple de Dieu.
Donc, même le résultat n'était pas une bénédiction pour Israël.
Le fruit du pays, dans Deuteronome 8 et d'autres passages,
nous montre la signification des fruits du pays.
Et pour nous aussi, dans un conflit spirituel,
même si on peut avoir la victoire,
est-ce qu'il y a de la nourriture comme résultat de ça?
Il y a beaucoup de conflits spirituels aujourd'hui
où le Seigneur peut même donner la victoire,
mais où il n'y a pas de fruit.
Et Dieu veut du fruit.
Pourquoi? Parce que par le fruit, on va adorer.
S'il n'y a pas de fruit, s'il n'y a pas de nourriture,
des choses célestes, des choses du pays,
on ne peut pas adorer.
Donc, même le résultat ici,
la victoire n'est pas vraiment une victoire selon Dieu,
parce qu'il a ôté la nourriture du pays.
Dans ces multiples formes,
l'état de gerbe, c'était le blé,
donc c'était déjà le temps plus avancé de la récolte,
et même les plantations d'olivier étaient touchées.
Maintenant, c'est le tour aux Philistins.
Les Philistins vont se venger, vous voyez?
Verset 4, verset 6.
Et puis là, on voit donc comment ils ont agi.
Ils n'ont pas dit à ce père-là,
ce que tu as fait, c'était incorrect.
Ils n'ont pas dit à la femme,
que tu as pris un autre homme, c'est pas correct.
Ce n'est pas pour ça qu'ils sont intervenus.
Ils sont intervenus pour se venger en vers 500, vous voyez?
Et ils ont brûlé la femme et son père.
Quel jugement terrible!
Comme j'ai dit, ça montre l'attitude de ce monde.
Le monde n'a pas égard,
n'a pas de respect aux pensées du Dieu.
Verset 7, c'est le tour à 500 de nouveau.
500 va réagir maintenant.
Vous voyez, c'est tout sur le plan charnel,
des réactions charnelles.
500 leur dit, si c'est ainsi que vous faites,
alors certes, je me vengerai de vous,
et après je cesserai.
Et il les frappa d'un grand coup.
De nouveau, on voit que Dieu est souverain.
Dieu se sert de cela pour attaquer les Philistins.
Quand même, mais ça ne justifie pas les moyens, comme j'ai dit.
Maintenant, après cette victoire-là,
on voit une remarque très importante, je pense.
Il descendit et habita dans une caverne du rocher d'étang.
Le mot étang, le nom étang,
a un rapport avec les animaux sauvages
qui sont déchirés.
Donc, il y a un lien avec les animaux sauvages
qui sont déchirés.
Comme on voit dans l'histoire des chacals aussi.
Mais, il trouve une place de solitude.
Peut-être après ce conflit,
il a réalisé qu'il a manqué.
Et c'est pour nous aussi souvent le cas
que dans notre solitude, le Seigneur parle à notre cœur
pour nous montrer ses pensées
et pour nous corriger.
Je pense à Pierre,
après le moment où il a renié le Seigneur.
Il était seul, il a pleuré, il était seul.
Je pense à Moïse,
il voulait faire des grandes choses
pour le peuple de Dieu, Exode II.
Il a manqué, il était trop tôt,
il a agi d'une façon charnelle.
Puis Dieu a permis qu'il soit dans le désert
pour quarante ans de temps, dans la solitude.
Comme Samson ici, dans la solitude.
On a besoin d'être seul avec Dieu
pour que Dieu nous parle.
Surtout si nous avons agi par la propre volonté.
Mais il y a maintenant un autre point,
une autre épreuve pour Samson.
Il était engagé dans ce conflit avec les Philistins,
mais même son peuple ne voulait pas le supporter.
Quelle épreuve pour Samson !
Son propre peuple ne voulait rien savoir de lui.
Verset 9 est suivant.
Les Philistins reviennent maintenant,
c'est de nouveau leur tour,
montèrent et campèrent en Juda,
et se répandirent en Léquis.
Peut-être Samson a été découragé
à cause de ce que les Philistins avaient fait,
comment ils ont agi
à l'égard de son beau-père,
à l'égard de sa femme.
Mais il y a maintenant un découragement
qui est beaucoup plus grand.
De constater que même son peuple
ne voulait pas la voir.
Son peuple voulait garder le status quo,
il ne voulait pas changer la situation.
On a vu au début du chapitre 13
qu'ils n'ont pas même crié à Dieu
à cause du juge des Philistins.
Ici, il accepte simplement ce juge des Philistins.
Il dit, verset 14,
« Trois mille hommes de Juda
descendirent à la caverne du rocher d'Étan
et dirent à Samson,
ne sais-tu pas que les Philistins dominent sur nous ? »
Il accepte plutôt les Philistins
que le Nazaréen de Dieu.
Quelle chose affreuse !
Je pense qu'il y a des parallèles avec 2 Timothée.
On l'a mentionné la dernière fois
qu'il y a des parallèles
entre le livre des juges
avec 2 Timothée.
Surtout à la fin de ce livre,
il y a beaucoup de parallèles avec 2 Timothée.
Les ressources qui sont en Dieu,
comme le Nazaréen trouve ses ressources en Dieu.
Mais aussi la situation
du peuple de Dieu en général.
L'indifférence.
Dans 2 Timothée 1,
on voit que les croyants
étaient indifférents envers Paul,
l'apôtre Paul,
moralement un Nazaréen.
Ils ne voulaient rien savoir.
Ils l'avaient abandonné.
Ainsi, on voit de la même façon
le peuple de Dieu ici.
Ils ne voulaient rien savoir
de leur libérateur,
de leur juge.
Il y a de nouveau un parallèle avec le Seigneur Jésus.
Le Seigneur Jésus était incompris aussi.
Dans 1 verset 11,
et les siens ne l'ont pas accepté.
Il était incompris.
Donc, quelquefois on voit des parallèles
avec l'histoire de notre Seigneur Jésus.
Mathieu 11, un autre passage,
où le peuple
n'a pas compris
qui était le Seigneur Jésus.
Peut-être leur conscience
était irritée. Ils disent
« Et que nous as-tu fait ? »
Ils voulaient garder donc
la situation comme ça.
Tandis que Dieu s'est servi
de Samson
pour attaquer les philistins.
Mais les hommes de Judas
ne voulaient pas être troublés.
Ils préféraient avoir ce joug
des philistins que de promouvoir
les intérêts de Dieu. Quelle attitude
terrible.
C'est la même attitude qu'on trouve dans 2 Timothée.
Verset 12
« Et ils lui dirent, Nous sommes descendus
pour te lier, afin de te livrer en la main
des philistins. Et Samson leur dit,
Jurez-moi que vous ne vous jeterez
pas sur moi. Donc
ils lui parlèrent, disant, Non,
mais nous voulons te lier
et nous te livrons en leur main.
Mais certainement, nous ne te tuerons
pas. » Donc, à autre mot,
Samson ne voulait pas se défendre
en tuant
les membres de son peuple.
C'est donc une bonne attitude qu'on trouve
ici dans Samson. Malgré
le fait que leur attitude était
absolument
fausse. « Et ils
le lièrent avec deux cordes neuves
et le firent monter hors du rocher.
Il vint jusqu'à Léqui,
et les philistins poussèrent des cris
à sa rencontre. » Voilà, les philistins pensaient
maintenant, voilà,
il est sous notre
contrôle maintenant. Mais
ils n'ont pas réalisé la source
de la puissance qui était
en Samson. Vous avez
noté qu'il y a 4 fois
une référence à l'Esprit de l'Éternel
dans l'histoire de Samson.
Ici, c'est une des fois où nous avons
une référence à ce fait
que l'Esprit de l'Éternel le saisit.
Voilà l'expérience
de Nazaréen. Malgré tous
ses défauts, il était
un instrument de Dieu.
Et malgré tous nos défauts,
nous pouvons être des
instruments pour le Seigneur.
Ça ne justifie pas nos mains,
comme j'ai dit. Mais est-ce qu'on est
disponible pour l'Esprit de l'Éternel?
Au moins, Samson était disponible
pour l'Esprit de l'Éternel, vous voyez.
Tandis que les 3 000 hommes,
supposons que c'était les 3 000 hommes
de la tribu de Judas, donc dans le langage
du Nouveau Testament, on dirait que c'est le peuple
de Dieu. Ce sont des frères,
mais
l'Esprit ne peut pas se servir d'eux.
Dans Éphésiens 5,
nous sommes rappelés de l'importance
d'être remplis de l'Esprit.
Il faut être rempli de l'Esprit pour que
l'Esprit puisse se saisir
de nous.
Qu'il puisse nous utiliser.
Donc Dieu n'abandonne pas
son serviteur. Le peuple l'avait abandonné,
voulait même le délivrer dans les mains des philistins,
mais Dieu n'abandonne pas
son serviteur. Ici, on a
de nouveau un apogée,
pour ainsi dire. C'est aussi une autre
caractéristique de la vie de Samson,
les hauts et les bas.
Des moments très hauts,
merveilleux, et ensuite des moments
très bas. Verset 15,
« Il trouva une mâchoire
d'âne fraîche. » Notons bien ça.
L'Esprit de l'Éternel
est saisi. C'est le côté de Dieu.
Mais qu'est-ce qu'on voit
en rapport avec Samson? Qu'est-ce qu'il fait?
« Il trouva une mâchoire. »
Donc c'est de nouveau quelque chose
qui parle de la mort. Il ne pouvait
pas toucher quelque chose qui parle de la mort.
Deuxièmement, c'est
un animal impur, de nouveau.
L'âne, c'était un animal impur.
L'âne, en plus de ça,
était caractérisé par la
volonté propre. On voit
dans Ismaël, par exemple, Genèse 16,
que Dieu parle d'Ismaël
qu'il serait seul
en face de tous ses frères
pour les opposer.
L'âne nous parle de la propre volonté.
L'âne nous parle
aussi
d'une attitude de l'homme
qui n'est pas
capable d'adorer. Je trouve
ça dans Genèse 22. Dans Genèse
22, lorsque Abraham et
Isaac sont montés
dans la montagne pour adorer Dieu,
les serviteurs sont restés
avec l'âne en bas de la montagne.
Donc, Dieu
ne peut pas se servir de l'âne.
Dans Exode 13, en rapport avec la
rédemption, même Dieu
ne peut pas se servir de l'âne
en rapport avec la rédemption. Il fallait
que la nuque de l'âne soit brisée.
Et c'est quand même quelque chose
que Samson utilise.
Maintenant, la grâce de Dieu,
quand même, il donne la victoire.
Moi, je ne peux pas expliquer ça.
Ça, c'est la souveraineté de Dieu. Ça ne veut pas
dire que Dieu accepte maintenant
toutes ces choses qui ne sont pas bonnes.
Dieu agit souverainement.
Mais il veut quand même que nous réalisions
si c'est selon ses pensées
oui ou non. On a souvent
des questions aujourd'hui. On parle
des gens qui sont très
renommés au milieu des chrétiens
qui donnent des présentations
devant la télévision
des réunions
pour des multitudes.
Et puis, ils pensent que tout ce que
ces hommes font est correct parce qu'ils
présentent l'Évangile.
Mais ce n'est pas comme ça. Le fait que
quelqu'un présente l'Évangile, ça ne veut pas dire
que tout ce qu'il fait est automatiquement
selon les pensées
de Dieu. Il faut discerner.
Maintenant, après la victoire,
c'est ici la cinquième victoire.
Je voulais juste mentionner
on a sept victoires
dans la vie
de Samson.
On a eu maintenant la cinquième.
La quatrième, on a vu
dans le verset 7. La troisième
dans le verset 5.
Et 1 et 2, on a vu la dernière fois
de Lion, l'histoire du Lion.
Et aussi les
30 philistins qu'il a tués
à Ascalon.
Donc, cinq victoires
dans l'histoire de la porte de Gaza.
On a la sixième.
Et dans la mort
de tous ces philistins dans le temple
de Gaza,
on a la septième victoire
qui était la plus grande victoire.
Notons maintenant verset 16
avec la mâchoire
de l'âne.
Un morceau, un morceau,
deux morceaux.
Peut-être que c'est un jeu de mots ici.
La mâchoire de l'âne,
un morceau d'âne.
Quelque chose comme ça.
En tout cas, il voit
les philistins comme des ânes ici,
qui sont tués, deux morceaux d'âne
pour ainsi dire.
Avec la mâchoire de l'âne, il les a tués.
Avec la mâchoire de l'âne,
j'ai frappé
mille hommes. Donc, il réclame
la victoire pour lui-même.
Il ne pense pas à l'Esprit de Dieu
qu'il a saisi, l'Esprit de l'Éternel,
en rapport avec la relation
que Dieu avait avec son peuple,
c'est l'Esprit de l'Éternel.
C'est quand même une victoire.
Mais après cette victoire,
qu'il a
réclamée pour lui-même,
il est très vulnérable.
Dieu intervient
de nouveau. Et nous voyons
qu'il avait une grande
soif. Donc, une
faiblesse extrême après
une grande victoire.
C'est ça qu'on voit souvent
dans les hommes de Dieu.
Je pense à Élie, après
cette grande victoire
dans 1 roi 18.
Cette multitude, donc,
tous ces faux-sacrificateurs étaient tués.
Le peuple de Dieu avait confessé
le nom de Dieu de nouveau.
Une grande victoire, et juste une parole
de Jésabelle l'a fuie du pays.
L'a fait fuir le pays.
Là, il était faible.
Donc, il faut
apprendre de ces choses.
Après une grande victoire,
on est très vulnérable.
Donc, on voit ici, comme j'ai dit,
c'est haut et c'est bas. Un moment très haut,
où il était pris
par l'Esprit de l'Éternel. Un moment
très bas, où il allait
mourir, presque.
Pour nous, quel est le remède, donc?
Le remède, c'est
ce qu'on voit dans 2 Corinthiens
12. Paul
a connu ces hauts.
Il était même enlevé pour
être dans le ciel, pour voir
ce qui se passe dans le ciel, en rapport avec son
ministère céleste.
Ensuite, il était sur la terre.
Et puis, Dieu a
permis à Satan
d'attaquer
l'apôtre Paul, par cet
ange de Satan, une écharpe.
Donc, on ne sait pas
ce que c'était, vraiment.
Mais c'était pour
protéger l'apôtre Paul, qu'il ne
s'enorgueillisse pas. Comme Samson
ici, il s'est
enorgueilli de
ces choses-là. Nous
pouvons apprendre, donc,
de ces choses, de ne jamais
nous enorgueillir après
une victoire.
Mais à réaliser que ça vient
de Dieu. Et puis,
Samson l'a appris. Il eut une très
grande soif, et il cria à l'éternel.
Vous voyez, on a seulement
deux prières
de Samson. Deux prières.
Ici, c'est la première prière.
Donc, dans un tel état,
très bas, il a prié.
Je voulais mentionner encore
d'autres hommes de Dieu qui étaient dans
une situation pareille. Abraham,
après la grande victoire dans
Genèse 14, et puis le
roi de Sodom est venu, il a refusé même
les récompenses de la part
du roi de Sodom. Mais là, dans
Genèse 15, le Seigneur est venu pour consoler
Abraham, pour parler à son cœur.
Peut-être, il était découragé aussi.
Jean le Baptiseur, en prison,
Luc VII,
ont été découragés. On ne peut rien dire
de ces hommes de Dieu parce qu'on n'est pas meilleur, absolument pas
meilleur. Mais c'est juste pour
montrer que ça arrive
à tous les hommes de Dieu.
Donc, sauf le Seigneur.
Ça nous arrive aussi.
Mais, quand même, on peut apprendre
de ces leçons.
« Ramad-leki »
veut dire, donc, la colline
de la mâchoire. C'est le nom
d'un côté, en rapport avec
la victoire de Samson.
Le nom va changer, bien aimé.
Cette intervention
de Dieu, après cette prière
de Samson, il est au
bout de lui-même. Nous devons
aussi arriver à ce point-là.
Pratiquement.
On le sait théoriquement.
Mais ici, on voit, Samson est vraiment
au bout de lui-même. Il a appris.
Pratiquement.
C'est quelque chose que nous devons apprendre aussi.
La chair ne profite de rien, le Seigneur le dit, mais est-ce qu'on
le réalise pratiquement?
Il n'habite point de
bien,
Romain VII.
« Tu » a donné. Vous voyez le
changement? « Tu » a donné, par la main
de ton serviteur, cette
grande délivrance.
Il n'utilise pas même le mot de victoire.
C'était une grande
délivrance. Donc, maintenant, il
attribue la
victoire à Dieu. Et notons
comment Dieu intervient ici.
Dieu fendit le rocher
entre eux qui étaient à l'équilibre,
et il en sortit de l'eau.
Et il but, et son
esprit revint, et il
vécut. Moi, je trouve ça
tellement beau de voir ça.
D'un côté, au bout de lui-même.
Mais c'est là où Dieu peut intervenir.
C'est la même chose qu'on va voir
dans chapitre 16, à la fin du chapitre
16, où Samson
est au bout de lui-même. Là, Dieu
peut intervenir.
Donc, il y a des ressources
de la part de Dieu.
On a vu, donc,
qu'il était le Nazaréen. Et comme
Nazaréen, il y avait des ressources
de la part de Dieu. Deuxièmement,
on l'a vu dans le rocher
d'Étaing. C'était dans la
solitude, mais il était là avec Dieu.
Une autre ressource. Maintenant,
la dernière ressource,
l'eau qui vient du rocher.
Ce sont aussi nos ressources.
Nous sommes encrisses dans le rocher.
Nous pouvons être des Nazaréens
dévoués aux intérêts de Dieu.
Mais nous avons aussi besoin
de cette eau qui vient du rocher.
L'Esprit qui veut
nous satisfaire.
Samson avait besoin de
cette satisfaction. Le peuple
ne pouvait pas le satisfaire.
Il n'avait pas de communion avec le peuple.
La victoire ne pouvait
pas le satisfaire. Seulement
cette eau du rocher pouvait
le satisfaire. C'est pour nous la même chose.
Seulement l'eau de
l'Esprit, Jean 4, peut nous
satisfaire. Il peut nous
faire des adorateurs.
Il peut aussi nous rendre
des outils dans la main de Dieu pour être
des bénédictions pour d'autres.
C'est pour ça, je pense, que l'Esprit
ajoute que ce nom
de cette source fut appelé
En-accoré. Ça veut
dire source de celui qui crie.
Elle est allée jusqu'à
ce jour. Cette place
caractérisée par la mâchoire,
par l'impureté, est
devenue une place de
bénédiction, est devenue
cette source
de celui qui crie. Il fallait que
Samson crie, mais Dieu intervienne.
Donc le même principe s'applique
pour nous aussi, parce que
l'Esprit ajoute jusqu'à ce jour.
Et lorsque l'Esprit
ajoute cette
expression-là, on
voit que c'est pour mettre
l'emphase sur le
fait que le même principe
s'applique aussi dans nos jours.
L'Esprit fait la conclusion, verset
20. Samson juge
à Israël. Malgré
tous ses défauts, l'Esprit de Dieu
le reconnaît comme étant le juge
d'Israël. C'est la
première conclusion,
et on pourrait dire, OK,
c'est un point élevé
là, un point où
l'Esprit aimerait terminer
l'histoire de Samson. L'Esprit
n'aimerait pas parler
de cette
chute après. C'était vraiment
une chute dans le chapitre 16.
Mais on va voir à la fin
du chapitre 16 la grâce de Dieu
dans la restauration. Et là, à la fin,
il est de nouveau
mentionné qu'il a jugé Israël
20 ans. Ça c'est
la grandeur de la restauration.
Mais avant ça,
nous avons donc maintenant
un autre principe dans la vie de Samson.
On a vu que sous l'influence
des choses naturelles,
comme il voulait marier cette femme
parmi les philistins,
juge 14,
par cette influence des choses
naturelles, il s'est laissé
diriger. Comme j'ai remarqué,
les choses naturelles sont bonnes
parce que c'est Dieu qui donne ces choses.
Mais il ne faut pas qu'il ait l'impact,
un impact comme
tel, comme c'était
le cas avec Samson,
parce que là, l'élément philistin
est entré dans sa vie en même temps.
Ce n'est pas seulement
l'influence de la chose naturelle,
mais en même temps, c'est
l'influence des philistins qui est entrée.
Et là, on doit discerner, souvent,
lorsqu'on parle des choses naturelles,
les choses naturelles sont bonnes parce que c'est Dieu
qui les donne. Mais souvent, ça va ensemble
avec l'influence
d'autres puissances.
Et c'est ça que Dieu ne peut pas
accepter. Mais c'était
encore
la déviation la plus
basse, disons. Mais si ce n'est pas
jugé dans nos cœurs,
ça va amener une autre déviation.
Et c'est ça qu'on voit maintenant dans le chapitre 16.
On voit que trois
femmes ont joué un grand rôle
dans la vie de Samson.
On a vu quelques leçons en rapport avec cette première
femme. Et comme j'ai dit,
peut-être il n'a pas jugé vraiment à fond
dans son cœur ce mal, là.
Et ensuite, il sera sous l'influence
d'une autre femme.
Et puis, d'une façon
qui est pire, beaucoup pire,
c'est vraiment le péché, ici.
Donc ce sont les
convoitises qu'on voit ici.
Les choses naturelles viennent
de Dieu. Les convoitises ne viennent pas de Dieu.
C'est ça la différence.
Et c'était à Gaza, une autre
ville donc, où il vit
là, une prostituée.
On a remarqué souvent que
Samson s'est laissé diriger par
ses yeux. Et c'est
souvent notre problème
qu'on se laisse diriger
par ce qu'on voit, au lieu d'être
dirigé par l'Esprit de Dieu.
Ainsi, ce qu'on voit
peut nous
introduire
dans une chute. C'est comme
Genèse 3. Ève a vu
que l'arbre était agréable, le fruit
était agréable, etc.
Donc ça commence
par la vue. Et la façon
dans laquelle on voit.
S'il était
spirituel, il aurait
pu voir cette femme-là et puis
passer. Mais sa condition
n'était pas bonne. Lorsque notre condition
n'est pas bonne, on voit les choses d'une façon
différente. On ne voit pas les choses
selon Dieu. On les voit d'une façon
différente. Dans le livre de Job,
on voit qu'il avait même conclu
une alliance avec ses yeux pour
qu'il soit protégé
contre cette influence. On pourrait
dire beaucoup de choses contre cette
femme-là. Et puis ce serait
correct. Mais on doit
réaliser que qui était à blâmer vraiment?
C'était Samson.
On peut blâmer plus tard
cette prostituée et surtout
cette femme d'Élila plus tard. On peut la blâmer
pour beaucoup de choses. Mais
qui était vraiment à blâmer?
Donc on voit ici un progrès du mal.
Puis ça va encore aller
plus loin. Si la première phase
n'est pas jugée, Dieu va
mettre encore une autre phase qui sera pire.
Et on rapporta
aux gazites
disant Samson est venu
ici. Ils l'entourèrent.
Donc il était vraiment en danger.
N'est-ce pas? Donc ce péché
l'introduit dans une situation
de danger.
Ils le guettèrent toute la nuit.
Il a dormi là. Il aurait pu venir
le tuer. Quel
contraste avec Paul? On a référé à
Paul tantôt,
en rapport avec 2 Corinthians 12.
Ici je pense à 2 Corinthians 11.
Paul était aussi une fois dans une ville,
enfermé dans une ville. Ce n'était pas par son
péché là. Ce n'était pas parce qu'il avait
servi le Seigneur là.
Il était enfermé dans cette ville
de Damasque.
Et dans
la nuit, les croyants l'ont
fait sortir de cette ville
par la grâce de Dieu.
Ici nous voyons comment Samson
a encore la confiance en
lui-même. Je pense que c'était une des causes
de ses chutes. La confiance en lui-même.
Dieu, si nous avons la confiance
en nous-mêmes, Dieu doit
permettre des chutes. Aussi
longtemps que la confiance en nous-mêmes
n'est pas jugée. Il a
la confiance en sa propre force.
Verset 3. Samson resta couché
jusqu'au milieu de la nuit, et il
se leva au milieu de la nuit.
Il saisit les bâtons de la porte
de la ville. C'est sa propre force.
La confiance en lui-même.
Et en plus de ça, c'est une énergie,
c'est
un gaspillage d'énergie.
Parce qu'au lieu d'utiliser
cette énergie pour tuer les Philistins,
qu'est-ce qu'il fait? Il a pris cette
porte, l'a portée peut-être
vingt mille plus loin.
Donc c'est un gaspillage de force,
d'énergie. C'est un acte de
bravoure, ce n'est pas un acte de foi.
Ce n'est pas un acte où l'esprit
l'a saisi, comme
la dernière fois.
Ce qu'on voit ici,
dans la vie du croyant,
il y a la nouvelle vie. Et cette nouvelle
vie se montre quand même,
comme ici, il se leva,
il saisit.
Mais ce n'est pas ici par la puissance
de l'esprit. C'est ça la différence.
Et puis la nouvelle vie va aussi
essayer de nous délivrer
de
l'esclavage, comme il le
fait ici. Il veut se libérer
de cette influence des
philistins pour qu'il ne soit plus en danger.
Mais ce n'est pas comme
auparavant où l'esprit de Dieu est intervenu
directement. Il y a aussi
des parallèles. Quelquefois on fait un parallèle
avec le Seigneur Jésus, mais
j'ai de la peine à concevoir
ce parallèle ici.
Peut-être seulement en rapport
avec la dernière partie du verset 3,
en rapport
avec la porte, on pense aux portes
de la mort, que le Seigneur Jésus a vaincu
la puissance de la mort.
Et ainsi c'est donc
une preuve de cette victoire.
Mais comme j'ai dit, j'ai de la peine à voir
le parallèle.
La chose qu'on pourrait peut-être
souligner à la fin du verset 3,
Hébron, en face de Hébron.
Donc si on pense à une victoire
ici, malgré la chute
qu'il a faite,
une victoire que l'esprit de Dieu
ou l'esprit de Dieu n'est pas mentionné,
on voit quand même le nom
d'Hébron. Et Hébron, c'est
quand même la bonne direction. Notons ça
plutôt.
Ce n'est pas pour défendre les actions
de Samson, mais on peut
au moins noter ceci.
La direction où il
allait maintenant était au moins bonne.
Hébron.
C'est la seule chose positive
qu'on puisse mentionner, parce qu'Hébron
nous parle de la communion dans la parole de Dieu.
La communion avec Dieu,
la communion avec le peuple de Dieu. Donc la direction
était bonne. Ensuite,
et on va terminer avec ce verset-là
maintenant, verset 4. Il
arriva après cela qu'il
aima une femme.
Il n'est pas dit ici qu'elle était
des philistins.
Quelques-uns pensent
que c'était une israélite.
Quoi qu'il en soit, on voit
qu'elle était dans une
vallée. Et ça
me rappelle
les moments où la foi
ou l'esprit de Dieu a noté
descendu. Souvent
on voit qu'il y a une
descente. Chapitre 14,
c'était vraiment frappant de voir
la descente vers Timna.
On a eu une autre descente
dans le verset 7 du chapitre
15. Et
là, c'était dans un autre
contexte. Ici, c'est une descente
vraiment beaucoup plus bas.
Ce sera une descente encore plus
basse que la chute
qu'il a eue au début du chapitre 16.
Donc, c'est une descente.
Deuxièmement,
soreg veut dire vigne.
On ne sait pas trop
exactement la signification, mais c'est
un rapport avec la vigne.
Parce que cette vallée
était reconnue par
les vignes qui étaient là.
Mais, qu'est-ce que ça veut dire?
Vous vous rappelez
du fait que le nazaréen ne pouvait pas
boire le vin.
Ici, il est dans la vallée des
vignes. Ce n'est pas une bonne place pour un
nazaréen. Vous voyez? Le danger.
C'est ça le point que je voulais souligner.
Il est en danger.
Il ne le réalise pas. Le nazaréen
qui devrait s'abstenir du
vin, il est maintenant au milieu
des vignes.
Et en plus de ça, dans la vallée,
il est en danger.
Et en plus de ça, son cœur,
quel est l'état de son cœur? Il aima
une femme. Est-ce qu'il n'avait pas
compris la leçon du
chapitre 14? Est-ce qu'il n'avait pas
compris la leçon du début du chapitre 16?
Non.
Ici, je vois encore
un autre danger. On voit
que Delilah
était en contact avec les princes
des Philistins. On va revenir à ça.
Donc, le danger ici est beaucoup
plus grand encore. Parce que ce n'est pas
seulement dans une ville des Philistins,
comme Gaza, entourée par les Philistins,
ou comme au début, un festin avec
les Philistins. Le danger est beaucoup
plus grand. Mais
le nom de Delilah
veut dire « gentil » ou « tendre ».
L'ennemi se sert souvent
des personnes qui sont
très agréables, très
gentilles,
comme on voit dans le cas
de Delilah, pour nous faire
tomber, ou pour introduire
du mal au milieu du peuple du Dieu,
une fausse doctrine,
des choses semblables. Donc,
Delilah est vraiment un instrument dans la main
du diable. Et comme on voit
dans le verset 5, cette alliance avec
les princes des Philistins
nous montre ici une influence dans la vie
de Samson qui dépasse toutes ses autres
influences.
Parce que les princes des Philistins, il y en avait
cinq, selon Jésus-Christ. Les princes
représentent les
forces démoniaques.
Donc, la parole de Dieu nous dit
« Fuis la fornication ».
Samson ne l'a pas fait.
La parole de Dieu nous dit « Fuis
l'idolâtrie ». Il ne l'a pas fait.
Il aima
une femme. Ça, ce n'est pas seulement
une question
d'adultère ou de fornication.
Ça va ensemble avec cette
idolâtrie, parce que cette femme était en contact
avec l'idolâtrie, et même en contact
avec ces princes des Philistins.
Donc, là, on voit
l'influence satanique
dans la vie de Samson.
Et nous sommes exposés à ces trois choses.
L'influence des choses naturelles,
ces choses peuvent être bonnes
si elles sont sous
le contrôle de Dieu. Ensuite,
la convertisse de la chair,
et ensuite, l'attaque
immédiate des forces
démoniaques. Et dans Ephésiens 6,
nous voyons donc qu'on est exposés
à ça. On ne doit pas se lier
à ces forces-là. On doit les
opposer. Mais en aimant
cette femme,
Samson s'est lié à
ces forces, au lieu de fuir
aussi vite que possible.
Je pense aussi à un autre verset, dans 1
Jean 2, qui nous
aide beaucoup, et peut-être les enfants peuvent
apprendre ce verset
par cœur.
Il est dit dans 1 Jean 2, verset
15, n'aimez pas
le monde. OK?
On voit beaucoup de sortes de monde
dans la parole de Dieu. On voit l'Égypte, on voit
Jéricho, on voit Moab.
Aussi, les
Philistins, c'est une forme
du monde.
Ils sortaient de l'Égypte, d'ailleurs.
Ni les choses qui sont dans le monde.
Si quelqu'un aime le monde, l'amour
du Père n'est pas en lui.
Donc, par cet amour, on exclut
la communion avec Dieu.
Et ensuite, verset 16, parce que
tout ce qui est dans le monde, la
convoitise de la chair,
et la convoitise des yeux,
et l'orgueil de la vie, n'est pas
du Père, mais est du monde.
Et le monde s'en va,
et sa convoitise. Mais celui qui fait
la volonté de Dieu demeure éternellement.
Quel encouragement à la fin
du verset 17. Celui qui fait
la volonté de Dieu demeure éternellement.
Vous voyez, l'apôtre
Jean nous donne les principes de base
qui ne changent jamais.
Dans la vie de Samson, on voit
le mélange de ces choses.
Comme j'ai dit, c'est souvent le cas. …
Automatisches Transkript:
…
Dans Juge, chapitre 16, on commence au verset 4 de nouveau.
Juge 16, verset 4, donc c'est l'apogée de l'histoire de Samson, quoi que ce soit aussi sa fin,
et en même temps c'était aussi le point le plus bas qu'on va voir tantôt.
Et il arriva après cela qu'il aima une femme dans la vallée de Sorek, et son nom était Delilah.
Et les princes des Philistins monterent vers elle et lui dirent,
« Persuade-le et vois en quoi consiste sa grande force,
et comment nous pourrions le vaincre et le lier pour l'humilier,
et nous te donnerons chacun onze cents pièces d'argent. »
Et Delilah dit à Samson, « Déclare-moi, je te prie, en quoi consiste ta grande force,
et avec quoi tu pourrais être lié pour t'humilier ? »
Et Samson lui dit, « Si on me liait avec cette cordelette fraîche,
qui ne fût pas desséchée, alors je deviendrais faible, et je serais comme un autre homme. »
Et les princes des Philistins lui apportèrent cette cordelette fraîche,
qui n'était pas desséchée, et elle le lia avec ces cordelettes.
Et des hommes embusqués étaient chez elle dans la chambre, et elle lui dit,
« Les Philistins sont sur toi, Samson ! »
Il remplit les cordelettes comme se rend une ficelle d'étoupe lorsqu'elle sent le feu,
et sa force ne fut pas découverte.
Et Delilah dit à Samson, « Voici, tu t'es moqué de moi, tu m'as dit des mensonges.
Maintenant, déclare-moi, je te prie, avec quoi tu pourrais être lié ? »
Et il lui dit, « Si on me liait bien avec des cordes neuves, dont on n'aurait fait aucun usage,
alors je deviendrais faible, et je serais comme un autre homme. »
Et Delilah prit des cordes neuves, et le lia avec ces cordes, et lui dit,
« Les Philistins sont sur toi, Samson ! »
Et les hommes embusqués étaient dans la chambre, et il les remplit de dessus ses bras comme un fil.
Et Delilah dit à Samson, « Jusqu'ici, tu t'es moqué de moi, et tu m'as dit des mensonges.
Déclare-moi, avec quoi tu pourrais être lié ? »
Il lui dit, « Si tu tissais cette tresse de ma tête avec le fil à tisser,
et elle est fixée avec la cheville. »
Il lui dit, « Les Philistins sont sur toi, Samson ! »
Et il se réveilla de sans sommeil, et arracha la cheville du tissu et le fil.
Et elle lui dit, « Comment dis-tu, je t'aime, et ton cœur n'est pas avec moi ?
Tu t'es moqué de moi ces trois fois, et tu ne m'as pas déclaré en quoi consiste ta grande force. »
Il arriva comme elle le tourmentait par ses paroles tous les jours,
et le pressait que son âme en fût ennuyée jusqu'à la mort.
Et il lui déclara tout ce qui était dans son cœur.
Il lui dit, « Le rasoir n'a jamais passé sur ma tête,
car je suis Nazaréien de Dieu, dès le ventre de ma mère.
Si j'étais rasé, ma force s'en irait de moi,
et je deviendrais faible, et je serais comme tous les hommes. »
Et Délila vit qu'il lui avait déclaré tout ce qui était dans son cœur.
Elle envoya et appela les princes des Philistins, disant,
« Montez cette fois, car il m'a déclaré tout ce qui est dans son cœur. »
Et les princes des Philistins montèrent vers elle, et apportèrent l'argent dans leurs mains.
Et elle l'endormit sur ses genoux, et appela un homme, et rasa les sept tresses de sa tête,
et elle commença de l'humilier, et sa force se retira de lui.
Et elle dit, « Les Philistins sont sur toi, Samson. »
Et il se réveilla de son sommeil, et se dit,
« Je m'en irai comme les autres fois, je me dégagerai. »
Or, il ne savait pas que l'Éternel s'était retiré de lui.
Et les Philistins le saisirent, et lui crevèrent les yeux.
Ils furent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes d'airain,
et ils tournaient la meule dans la maison des prisonniers.
Et les cheveux de sa tête commencèrent à croître, après qu'il eût été rasé.
Et les princes des Philistins s'assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à Dagon, leur Dieu,
et pour se réjouir, et dire, « Notre Dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi. »
Et le peuple vit, et ils louèrent leur Dieu, car il disait,
« Notre Dieu a livré entre nos mains notre ennemi,
et le dévastateur de notre pays, et celui qui multipliait nos tués. »
Il arriva, comme ils avaient le cœur joyeux, qu'ils dirent,
« Appelez Samson, et qu'il nous amuse. »
Et ils appelaient Samson de la maison des prisonniers,
et il joua devant eux, et ils le placèrent entre les colonnes.
Et Samson dit au garçon qui le tenait par la main,
« Laisse-moi, et fais-moi toucher les colonnes sur lesquelles la maison est assise,
et que je m'y appuie. »
Et la maison était remplie d'hommes et de femmes, et tous les princes des Philistins étaient là,
et sur le toit, environ trois mille hommes et femmes qui regardaient Samson jouer.
Et Samson cria à l'Éternel, et dit, « Seigneur Éternel, souviens-toi de moi, je te prie,
et fortifie-moi, je te prie, seulement cette fois au Dieu,
afin que, d'une seule vengeance, je me venge des Philistins pour mes deux yeux. »
Et Samson saisit les deux colonnes du milieu sur lesquelles la maison était assise,
et il s'appuya sur elles, l'une de sa main droite et l'autre de sa main gauche.
Et Samson dit, « Que mon âme meurt avec les Philistins. »
Et il se pencha avec force, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était.
Et les morts qu'il fit mourir dans sa mort furent plus nombreux que ceux qu'il avait fait mourir pendant sa vie.
Et ses frères et toute la maison de son père descendirent et l'emportèrent.
Ils leur remontèrent et l'enterrèrent entre Thora et Eshtahol, dans le sépulcre de Manoah son père.
Et il avait jugé Israël vingt ans.
Dans la prière, nous avons pensé à ce verset dans 1 Corinthians 10,
que toutes ces histoires nous ont été données pour notre instruction.
Et nous voyons dans le Nouveau Testament que ces histoires sont pour nous instruire, mais aussi pour nous corriger.
Et 2 Timothée 3 nous parle de quatre choses.
C'est une présentation des pensées de Dieu, une présentation objective des pensées de Dieu.
Ensuite, le besoin d'être confirmé, d'être établi dans cette vérité-là.
Ensuite, le besoin de la correction, parce que nous avons besoin de la correction, de la discipline.
Mais aussi, le quatrième mot-là réfère à la pensée de Dieu, que la vérité soit en nous, pour ainsi dire.
Et ce que j'aimerais suggérer, par de tels chapitres, Dieu nous instruit, il nous présente sa pensée,
il confirme sa pensée en nous, il nous corrige, mais il veut aussi reproduire quelque chose de Christ en nous.
Dans ce sens-là, nous pouvons utiliser toute la parole de Dieu,
parce que le but de Dieu est vraiment de nous établir dans la vérité,
afin que nous soyons des outils pour lui, maintenant, dans ce conflit spirituel.
Nous voyons dans ce livre les influences du monde au milieu du peuple de Dieu.
Et, vu dans leur plus haute position, on ne voit pas le peuple ici dans le désert,
on ne voit pas même le peuple en Égypte dans l'esclavage,
on ne le voit pas dans les exercices du désert avec tous les besoins.
Non, on le voit dans le pays promis, donc la plus haute position.
Et nous voyons que, dans l'histoire de l'Église aussi, la meilleure chose a été corrompue le plus vite.
Et ainsi, nous voyons dans ce livre de Jules, vraiment,
que ces choses que Dieu leur a confiées ont été perdues.
Seulement, il y a un reste qui garde ces choses dans leur cœur,
comme on a vu dans la mère de Samson, par exemple.
On a vu Déborah, une mère en Israël.
Donc, il y a des individus qui gardent les choses de Dieu dans leur cœur,
où c'est vraiment une réalité, mais c'est plutôt l'exception que la règle.
Ici, on a vu que dans Samson, toute l'énergie de Dieu est concentrée dans une seule personne.
Et je pense de nouveau à l'apôtre Paul, en prison, abandonné de tous ceux qui étaient en Asie.
Toute l'énergie de Dieu était concentrée dans un seul homme, presque.
Mais la même énergie est disponible pour vous et moi.
C'est ça qu'il dit à Timothée, il dit, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus.
Le Christ Jésus qui est dans la gloire, avec toutes les ressources qui sont en lui,
toutes ces ressources sont disponibles pour le croyant, pour vous et moi.
Donc, ce qu'on peut apprendre aussi de ces chapitres,
les ressources qui étaient disponibles pour Samson sont les mêmes ressources qui sont disponibles pour nous.
Mais les tentations sont aussi les mêmes.
On est engagé dans un conflit, comme on l'a vu dans Éphésiens 6.
Il faut vraiment saisir la place d'Éphésiens 6.
Éphésiens 6 nous parle d'un conflit qui est le résultat de notre position dans le pays.
Donc, autrement, ce ne sont pas les conflits en Égypte pour être délivrés de l'esclavage du monde.
Ce n'est pas le conflit dans le désert, toutes sortes de conflits qu'on voit dans le désert.
Ce n'est pas même le conflit pour entrer dans le pays ou pour occuper le pays.
C'est le conflit pour garder la jouissance de ces bénédictions du pays.
Et c'est le conflit aussi qui est là parce que l'ennemi veut attaquer le peuple de Dieu
pour ôter la joie de ces bénédictions, pour enlever le fruit.
Souvent, on a vu que le fruit du pays était ôté.
Dans les jours de Gédéon, d'autres exemples on pourrait donner.
Parce que l'ennemi ne veut pas que le peuple de Dieu jouisse des bénédictions du pays.
Si on lit Deuteronome 8, par exemple, on a vraiment une bonne pensée.
C'est quoi le pays ?
Mais Dieu nous donne ces bénédictions pour que nous soyons des adorateurs.
Éphésiens 1, verset 3.
Donc, tout est à notre disposition.
Mais l'ennemi vient ensuite pour enlever la jouissance de ces bénédictions.
C'est ça le conflit dans Éphésiens 6.
Et c'est là où nous avons des parallèles avec les juges.
Donc, on voit dans Éphésiens 6 comment nous pouvons être préparés pour le conflit.
S'il y a une justice pratique, s'il y a une foi réelle,
si la parole de Dieu est une réalité pour nous,
pas seulement une connaissance théorétique, mais une réalité.
Toutes ces prérequisites sont données dans Éphésiens 6.
Et ça nous montre que c'est bien pratique.
Et puis, je pense que ce chapitre qu'on a devant nous aide nous à jouir vraiment des pensées de Dieu.
Dieu veut nous donner des illustrations pour nous aider à saisir quel est le conflit
et comment on peut être des vainqueurs.
Dieu veut toujours que nous soyons des vainqueurs.
Et on pourrait lire ce livre de deux façons.
On pourrait lire ce livre-là puis être très découragé à la fin.
Parce que tout va mal.
Ou bien on peut lire ce livre-là puis être très encouragé
parce qu'on voit les remèdes de Dieu.
Quand même, néanmoins, on voit qu'en Dieu sont toutes nos ressources.
Même à la fin de cette histoire triste et tragique presque,
on pourrait dire tout va mal, tout a manqué, c'est fini maintenant.
Mais il faut voir Dieu dans tout cela.
Quelles sont nos ressources en Dieu et dans le Seigneur Jésus qui est dans la gloire.
Je me rappelle, comme jeune garçon, et puis mes jeunes frères aussi,
ils ont aimé beaucoup ces histoires des juges.
On avait un privilège spécial.
Pour notre anniversaire, on pouvait choisir un chapitre de la Bible.
On avait toujours choisi les chapitres de Samson.
On pensait peut-être que c'était un géant.
Non, ce n'était pas un géant.
C'était un homme comme vous et moi.
Sa force était dans l'esprit de Dieu.
C'est ça la différence.
Il n'était pas nécessairement un bodybuilder.
Il était un homme comme tous les autres.
Il n'était pas comme Goliath.
Mais la puissance de Dieu était en lui, était disponible.
On a vu que lorsqu'il était jeune,
il était poussé par l'esprit de l'éternel.
Ce n'est pas seulement l'esprit de Dieu, c'était l'esprit de l'éternel.
Dieu a aimé son peuple.
Ainsi pour nous, Dieu le Père et le Seigneur Jésus dans la gloire
ont une relation très spéciale par l'esprit qui est en nous,
avec le peuple de Dieu.
Dans cette relation, ils veulent nous instruire et faire grandir.
C'est l'esprit de l'éternel qui l'a saisi dans ces conflits pour être un vainqueur.
Ainsi, on pourrait dire que l'esprit du Seigneur Jésus,
comme De Thumautier le montre,
le Seigneur Jésus dans la gloire, son esprit,
et sa parole aussi, bien entendu,
veulent prendre le contrôle de nos vies, nous diriger.
On a vu qu'il y avait trois grandes tentations pour Samson.
La tentation des choses naturelles, dans le chapitre 14.
Les choses naturelles ne sont pas mauvaises en elles-mêmes.
Par contre, il se laissait diriger par les Philistins
en rapport avec les choses naturelles.
Ici, le contexte du mariage.
Le résultat était qu'il a expérimenté un désappointement.
Tout était pour rien.
À la fin du chapitre 14, on voit que sa femme a été donnée à quelqu'un d'autre.
Dans le chapitre 15, nous avons vu
comment le Seigneur s'est servi de Samson malgré ses manques.
On a vu ce mélange, la puissance de Dieu d'un côté
et les manques de Samson de l'autre côté.
On a vu les ressources qu'il a, comme Nazaréens,
dans le rocher et aussi dans l'eau qui sort du rocher.
Des ressources qui sont aussi à notre disposition.
Mais dans le chapitre 16, après la victoire du chapitre 15,
on voit une chute.
Et on se demande pourquoi cette chute-là
était donc plus grave que le chapitre 14.
Parce qu'il ne s'est pas jugé dans la lumière de Dieu.
Et là, on voit que ça va de pire en pire.
Un chemin de déclin va toujours comme ça,
un chemin de déclin ne manque jamais.
Et là, on a pensé à la convoitise de la chair.
Au début du chapitre 16, il était dirigé par la vue,
mais la vue contrôlée par la convoitise charnelle.
Comme 2 Pierre 1 nous parle du monde
qui est contrôlé vraiment par la convoitise.
C'est ça qu'on voit ici.
Donc, un homme de Dieu, un instrument dans la main de Dieu,
au lieu d'être contrôlé,
au lieu d'être saisi par l'Esprit de l'Éternel,
il est saisi maintenant par une convoitise charnelle.
C'est la chute.
Et même après ça, il y a encore un élément de force en lui,
évident, mais ce n'est pas l'Esprit qui l'a saisi dans cette situation-là.
Un croyant qui tombe, qui chute,
a encore la force aussi,
une certaine force spirituelle en lui-même.
Mais dans un tel état, dans une telle condition,
l'Esprit de Dieu ne peut pas s'identifier avec lui.
Donc, on ne lit rien de l'Esprit de l'Éternel.
Après ça, on espérait qu'il aurait jugé ce mal dans sa vie.
Non, il faut que ça descende encore plus bas.
Et c'est ça qu'on voit maintenant dans l'histoire qui suit.
On a mentionné déjà le verset 4,
ce progrès du mal s'amène maintenant vraiment à la vraie catastrophe.
Et vous voyez aussi le parallèle avec l'histoire de l'Église.
Je garde tout le temps ça en mémoire.
Ce n'est pas Thiatire ici.
On parle de Philadelphie.
Et là aussi, il y a la catastrophe.
Ce n'est pas seulement Thiatire ou Sardes.
Philadelphie, là, on a aussi la catastrophe.
Et on voit dans le verset 20, on va revenir à ça, Dieu voulant,
« Je ne savais pas que l'Éternel s'était retiré de lui ».
C'était vraiment la catastrophe,
parce que Philadelphie était caractérisée par ses privilèges
d'avoir gardé la parole de Dieu,
de ne pas avoir renié le nom du Seigneur,
garder la parole de sa patience aussi.
C'est maintenant tout parti.
Donc, il y a des parallèles avec l'histoire de l'Église,
mais aussi des leçons bien pratiques pour nous.
Le progrès du mal, j'ai une référence ici,
je vais juste vérifier dans Luc 16.
Je vais juste lire le verset, verset 13.
Luc 16, verset 13.
« Nul serviteur ne peut servir deux maîtres,
car ou il harriera l'un et aimera l'autre,
ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre.
Vous ne pouvez servir Dieu et les richesses. »
Ou le maman, ou quoi que ce soit.
On voit le même principe dans 1 Jean 5, verset 21.
On l'a mentionné déjà, en rapport avec le livre des juges.
« Enfants, gardez-vous des idoles. »
On a vu la fornication, la parole de Dieu nous dit,
« Fuyez de la fornication. »
La parole de Dieu nous dit, « Fuyez de l'idolâtrie. »
Et maintenant on voit que Saint-Saëns s'embarque dans tout cela.
Et puis la parole de Dieu dit, « Ok, tu es un serviteur de Dieu,
mais tu ne peux pas et servir Dieu et servir le diable. »
Parce qu'il faut bien réaliser que Delilah était sous le contrôle du diable d'une façon réelle.
Là, les influences sataniques.
En étudiant le livre de Josué, vous pouvez remarquer
que les nations qui étaient dans le pays promis,
que ces rois-là représentent les forces démoniaques dans les lieux célestes.
Comme j'ai mentionné et j'insiste, on les voit tous là.
Et aussi les cinq princes des Philistins avaient une place là.
Ce ne sont pas toutes les forces du mal qui sont là,
mais les cinq princes des Philistins représentent l'élément philistin
en rapport avec cette influence démoniaque.
Et nous avons vu au début du chapitre 13 que c'est vraiment un danger très grand.
Je pense que le danger philistin est le danger le plus grand dans l'histoire de l'Église.
Le danger philistin est plus grand que le danger de ce roi qu'on a vu au début des juges,
qui est venu de loin.
Même ce danger est plus grand que Moab ou Ammon ou les autres nations.
Il faut vraiment réaliser ça.
Ce danger est beaucoup plus grand parce que ces gens sont dans le pays.
Ils ont la même position que le peuple juif.
Ils sont, pour ainsi dire, au milieu de nous.
Et si on ne veille pas, ils sont en nous aussi.
C'est ça le point.
Donc on a vu plusieurs aspects de cette influence philistin.
Mais ici on voit aussi que cet élément est contrôlé par les forces du diable immédiatement.
Ça ne semble pas au chapitre 14 ou 15, mais ici ça devient évident.
Par le fait que cette femme se lie dans un complot.
Elle entre dans un complot, vraiment, avec les cinq princes des philistins.
Pourquoi je dis cinq?
Parce qu'on voit ça un peu plus loin que s'en étaient cinq.
On va revenir à ça.
Donc ici c'est le comble du mal, vraiment.
Et le danger le plus grand.
On voit déjà le fait que Samson entre à la vallée de Sorek.
Il aurait dû l'avertir.
On voit déjà là qu'il est aveuglé.
Vous voyez, la vue de ses yeux était là.
Il avait la vue physique.
Et puis il s'est laissé séduire par la vue physique.
Il s'est laissé contrôler par la vue physique.
Et ses yeux spirituels étaient fermés.
Plus tard, lorsque ses yeux physiques lui étaient ôtés,
on voit qu'il a plus d'intelligence spirituelle.
C'est remarquable.
S'il n'avait pas été aveugle spirituellement, là,
il serait sorti de cette vallée-là.
D'abord la vallée qui nous parle de la descente.
Deuxièmement, le nom qui nous parle des vignes qui étaient là.
Un lieu que le nazarien devrait vraiment éviter
pour ne pas être influencé par le vin,
comme Nombre 6 le mentionne déjà.
Deuxièmement, il se laisse prendre par cette femme,
une influence, comme on a vu, tendre, subtile,
mais satanique en rapport avec le lien qu'elle avait avec ses princes.
Donc, il pourrait être averti,
mais à cause du manque de jugement de soi-même,
il est comme aveugle.
C'est donc une leçon pour nous aussi,
si on ne se juge pas, ça va aller de pire en pire.
Puis, notre jugement ne sera plus là,
on sera aveuglé spirituellement.
Donc, on voit ici vraiment une combination de plusieurs forces,
les philistins qui se servent de cette femme
avec sa façon de faire pour séduire et pour contrôler Samson.
C'est très remarquable.
Maintenant, on a déjà parlé du mystère du nazarien.
Le nazarien, vous voyez, avait comme un secret entre Dieu et lui, n'est-ce pas?
On a vu ça au chapitre 13 à la fin,
on a vu ça au chapitre 14,
et là, Samson a manqué à garder le secret.
Il a trafiqué, pour ainsi dire, avec son secret,
dans ces jours du festin.
Et maintenant, ça va encore aller plus loin.
Vous voyez, l'ennemi attaque la chose la plus précieuse.
Si nous avons quelque chose qui nous caractérise le plus,
pour donner un exemple,
les croyants du siècle passé qui ont recouvert la vérité de l'unité du corps,
c'est exactement ce point-là que l'ennemi a attaqué.
Il n'a pas attaqué d'autres choses.
La chose la plus importante, il a attaqué.
Genèse 2 ou 3, par exemple,
l'ennemi attaque la chose essentielle en rapport avec l'obéissance.
Il n'a pas essayé d'attaquer Adam et Ève par toutes sortes d'autres moyens.
Il attaque la chose vitale et essentielle.
Satan sait ce qu'il fait.
Il ne va pas faire un détour.
Peut-être qu'il va faire un détour, mais son but, son target,
sera toujours la chose essentielle.
Ici, la chose essentielle, c'est le secret entre le Nazaréen et son Dieu.
Et l'ennemi veut contrôler même ce secret-là.
Donc, l'ennemi ne le sait pas.
Il va essayer de le trouver.
Pour ensuite avoir le contrôle sur Samson.
Pour ensuite l'enlever,
pour qu'il ne puisse pas être une influence bénéfique pour le peuple du Dieu.
C'est ça, la ruse de l'ennemi.
Donc, nous avons aussi un mystère.
1 Timothée 3, verset 16, parle de ce mystère qui a été révélé.
Et nous pouvons jouir de ce mystère.
Ensuite, on pourrait dire qu'on a beaucoup de mystères.
Mais le mystère essentiel est vraiment la communion avec Dieu.
Que Dieu qui est dans la gloire,
le Seigneur Jésus qui est dans la gloire,
il habite en nous, dans notre vie.
Et comment garder ce secret-là?
Comment jouir de ce secret-là?
Dans la dépendance.
On a vu que le Nazaréen était caractérisé par les longs cheveux.
C'était un signe de sa dépendance.
C'était aussi un déshonneur.
La dépendance du Seigneur est un déshonneur dans ce monde.
Parce que dans ce monde, tout le monde veut faire sa propre volonté.
Si moi je dis, je ne peux pas faire ça parce que le Seigneur ne veut pas que je le fasse.
Pour un incrédule, c'est ridicule ça.
Comme l'avortement par exemple.
Tu contrôles ton propre corps.
Ce n'est pas quelqu'un d'autre qui est en contrôle.
Non, pour le croyant, c'est le Seigneur qui est en contrôle.
Donc ce secret-là, l'ennemi veut enlever ça pour ensuite avoir le contrôle sur nous.
C'est ça le point.
Si nous perdons la dépendance, si nous perdons l'obéissance,
c'est pour que l'ennemi puisse avoir le contrôle sur nous.
C'est ça son but.
Donc ils veulent connaître ce mystère pour ensuite enlever cette grande force.
Parce que ça va ensemble avec cette grande force.
Comment nous pouvons avoir une grande force ?
Parce que Dieu est là-dedans.
Dieu est dans l'obéissance.
C'est pour ça que l'obéissance est tellement essentielle.
Parce que Dieu est là.
Même dans les petites choses, on dirait que c'est ridicule ça,
parler de telles petites choses.
Moi je ne veux pas te suggérer qu'on doit être légaliste.
Ça ce n'est pas la pensée.
Mais c'est la question de l'obéissance.
Les brebis écoutent ma voix.
Ça c'est la question d'obéissance pour suivre le bon berger.
Et l'ennemi est ça.
Il réalise aussi.
Si ce lien est brisé là, le lien par l'obéissance est brisé,
le troupeau est perdu.
Donc il va essayer ça maintenant de quatre façons.
La première fois, il n'a pas de résultat.
De nouveau, je dis, Samson devrait être réveillé à cause de ça.
Non, il ne réveille pas.
La deuxième fois, non plus.
La troisième fois, c'est déjà plus proche du secret, vous voyez.
Verset 13.
« Si tu tissais cette tresse de ma tête ».
Il y a d'autres versions qui disent « les sept tresses de ma tête ».
En tout cas, c'est donc une plénitude.
Il ne faut pas penser que les cheveux ont telle et telle force.
Ce n'est pas le point.
Ce n'était pas de la magie.
C'était le signe de sa séparation de son Nazaréa.
C'était le signe de son obéissance et de sa dépendance.
Et il abandonne, il va abandonner ce signe-là.
Et puis c'est pour ça que Dieu l'abandonne.
On va revenir à ça.
« Si tu tissais cette tresse de ma tête avec le fil à tisser ».
Ici, de nouveau, un mélange.
On a parlé beaucoup de ce mélange-là.
Ici, il permet que les fils, donc les tresses de sa tête, soient mélangées avec le tissage de Delilah.
Donc, nous voyons ici ce mélange qui permet à Delilah que ses cheveux soient filés avec sa tissu qu'elle est en train de faire.
Verset 14.
« Il se réveilla de son sommeil ».
C'est un autre point que j'aimerais souligner.
C'est un croyant endormi.
Donc, ce soleil physique, littéral, a aussi une signification spirituelle.
Dans Romains 13, il nous a dit de nous réveiller.
Même Éphésiens 5 nous parle d'être réveillés.
C'est remarquable.
Les croyants qui étaient tellement dans le bien de ces bénédictions célestes.
On a parlé d'Éphésiens.
Eux avaient besoin d'être réveillés du sommeil.
Et puis, 1 Thessaloniciens 5 nous parle aussi du besoin d'être réveillés, de veiller, ne pas nous endormir.
Donc, ça nous montre l'état spirituel de Samson en même temps.
Mais, il a encore la confiance en lui-même.
Même dans une telle situation, il garde sa confiance et il paracha la cheville du tissu et le fil.
Donc, j'aimerais encore souligner ça.
Il nous a dit de nous réveiller.
Comme je l'ai fait, c'est la petite jeunesse, on a reçu des stilles, c'est tout.
Le résultat.
C'est le résultat d'une véritable affaire.
C'est-à-dire que lesgelabés d'âmes en yardité autochtone.
C'est la stelle squarée de Éphésien 5.
Ouais.
Donc, ça nous montre l'état spirituel de Samson en même temps.
Mais il a encore la confiance en lui-même.
Même dans une telle situation, il garde sa confiance et il arracha la cheville du tissu et le fil.
Donc, j'aimerais encore souligner ici la situation de Samson.
C'est la dernière chance que Dieu lui donne encore de se libérer.
Jéan 4 nous dit que l'amitié avec le monde est vraiment l'inimitié envers Dieu.
Et ce mélange ne peut pas plaire à Dieu.
Dans les Lamentations de Jérémie, il y a une remarque concernant les Nazaréens.
Les Nazaréens, qui étaient blanches et pures, sont devenus noirs par l'influence donc idolâtre.
Puis, on voit ici ce même déclin.
Verset 15, elle lui dit,
C'est comme le diable lui-même parle.
Je pense à Genèse 3, comment le diable a séduit Ève d'une façon très, disons, subtile.
De Corinthiens 11, nous mentionnons aussi les dangers.
Comment, par cette subtilité du diable, on serait séduit comme Ève si on perd cette simplicité.
Vous voyez que Samson avait un cœur partagé.
Son cœur n'était plus pur, son cœur n'était plus dirigé vers le Seigneur.
C'était partagé d'un côté pour le Seigneur, d'un autre côté pour les Philistins, pour cette femme.
Donc, son cœur n'était pas pour les Philistins.
Mais par ce lien avec cette femme-là, son cœur était vraiment pour les Philistins, comme résultat de ce lien.
Verset 16,
Donc, on voit ici la façon dans laquelle elle a agi, un peu comme cette autre femme du chapitre 14.
Il n'y a pas d'amour là.
Samson avait un certain amour, selon le verset 4, mais cette femme, elle aimait, elle a aimé l'argent.
Puis dans 1 Timothée 6, on voit que l'amour pour l'argent est la racine de tout mot.
Elle l'a tourmentée, elle le pressait, que son âme en fut ennuyée jusqu'à la mort.
Imaginez-vous, jusqu'à la mort.
Donc, en autres mots, il avait le désir de mourir au lieu de rester là.
Même là, il aurait encore pu se mettre en liberté.
Il aurait toute la liberté de partir, mais au lieu de ça, il avait le désir de mourir.
Verset 17,
Donc, le secret qui était entre lui et Dieu, qui était personnel, qui n'était pour personne d'autre,
il déclara ce secret maintenant à cette femme méchante.
Il lui déclara tout ce qui était dans son cœur.
Vous voyez, on ne peut pas déclarer notre secret aux gens de ce monde, même du monde religieux.
Ils ne peuvent pas comprendre ça.
Nous pouvons annoncer l'évangile, plutôt annoncer le jugement de Dieu qui va venir sur cette terre,
puis si une âme est touchée par ça, on peut lui présenter l'évangile.
Mais un incrédule ne peut rien comprendre de la communion entre le Seigneur dans la gloire et nous.
C'est un énigme pour l'incrédule.
Donc, ce que Saint-Saëns a fait vraiment ici, il a abandonné la communion secrète avec Dieu
pour une femme qui était liée à l'ennemi, et qui était aussi un ennemi du peuple de Dieu.
Donc, il y a beaucoup de choses ici en jeu.
La communion avec Dieu, et aussi le peuple de Dieu, parce que Saint-Saëns était le juge du peuple de Dieu, il ne faut pas oublier ça.
Il dit, car je suis nazarien de Dieu dès le ventre de ma mère.
Si j'étais rasé, ma force s'en irait de moi.
Vous voyez, c'est maintenant l'essentiel.
On pourrait remplacer les cordes, on pourrait remplacer les cordelettes par d'autres choses pour le lier.
Mais on ne peut pas remplacer des cheveux rasés, c'est impossible.
Donc, là aussi, Delilah a compris que maintenant c'était différent.
Les autres choses qu'elle a utilisées pour lier Saint-Saëns n'ont pas été efficaces.
Mais en tout cas, on pourrait remplacer ça.
Maintenant, elle réalise que c'est vraiment l'essentiel.
Parce que si Saint-Saëns donne maintenant ses cheveux-là, il les perd.
Il ne peut pas les avoir dans une seconde de nouveau.
Donc, elle a réalisé que maintenant c'est vraiment le secret.
Il dit, ma force s'en irait de moi.
Donc, je soulie encore une fois que la force n'était pas dans les cheveux même,
mais les cheveux étaient le signe de la séparation et de la dépendance.
Lui, il va abandonner maintenant cette dépendance d'une façon officielle, formelle.
Moralement, il avait déjà abandonné cette dépendance.
Mais officiellement, il va maintenant abandonner cette dépendance.
Et c'est pour ça que Dieu va l'abandonner.
Si j'étais rasé, ma force s'en irait de moi et je deviendrais faible.
Parce que la ressource pour le peuple de Dieu était dans l'obéissance.
Il ne faut pas oublier ça.
C'est pour ça le test.
La ressource de Dieu était dans le Nazaréa, dans l'obéissance, dans la dépendance.
Et c'est justement ça qu'il va abandonner maintenant.
Je serai comme tous les hommes.
Dieu veut que nous soyons différents, qu'il y ait une distinction.
Ici, il serait comme tous les hommes, pas de différence.
Delilah, elle est donc vraiment la méchante femme de Proverbe 7.
Et on pourrait blâmer Delilah, comme j'ai dit ce matin.
On pourrait blâmer cette prostituée-là.
Et justement, surtout Delilah.
Mais celui qui est à blâmer le plus, c'est Samson.
Il faut qu'on rélit ça.
Un point encore que je voulais mentionner, verset 19.
« Et elle l'endormit. »
On a vu verset 14.
« Il se réveilla de son sommeil. »
Mais ici, c'est encore pire.
« Elle l'endormit. »
Je pense qu'elle a utilisé l'hypnose.
C'est juste une suggestion de ma part.
Je ne peux pas le prouver.
Mais il me semble qu'une telle femme était aussi contrôlée par les forces du diable.
Et avait à sa disposition des moyens qu'un croyant n'utilise jamais.
L'hypnose, d'ailleurs, c'est vraiment dangereux.
Il y a bien des chrétiens qui pensent qu'il n'y a rien de dangereux là-dedans.
Par l'hypnose, on ouvre la porte vraiment pour être contrôlée par le diable.
« Et elle appela un homme et rasa les sept tresses de sa tête. »
Vous voyez là, il y a dit « les sept tresses de sa tête ».
« Et elle commença de l'humilier. »
Comme les autres fois, ça nous montre le caractère de cette femme aussi.
Aucun amour pour Samson.
C'était l'argent qu'elle voulait avoir.
Puis elle se moque de lui maintenant.
Et puis ensuite, les ennemis vont se moquer de Samson.
« Elle commença de l'humilier et sa force se retira de lui. »
Comme j'ai dit, Dieu s'était identifié encore jusqu'au dernier moment avec Samson,
aussi longtemps qu'il gardait ses longs cheveux comme un signe de sa dépendance.
Quoique moralement, il n'avait pas de communion vraiment avec Dieu,
mais Dieu a quand même respecté cette forme aussi longtemps.
Mais maintenant, le moment est venu que Dieu doit se retirer de lui.
C'est comme dans Ézéchiel, vous voyez, dans le temple d'Ézéchiel 9 et 10,
toutes sortes d'idolâtries, toutes sortes d'injustices et d'impuretés,
comme dans la vie de Samson un peu.
Mais Dieu est encore là, la gloire de Dieu est encore là.
Mais à un moment donné, il va se retirer là, Ézéchiel 9 et 10.
C'est comme ça que la force de Dieu, la gloire de Dieu se retire de lui maintenant,
à cause de cet abandon public et officiel de la dépendance.
Verset 20, il se réveilla de son sommeil.
Il se dit, vous voyez de nouveau cette confiance en lui-même,
ça c'est vraiment un des obstacles dans la vie de Samson.
Il savait qu'il avait cette force-là, mais il ne réalisait pas souvent que ça venait de Dieu.
On a vu dans chapitre 15 qu'à un moment donné, il a donné la gloire à Dieu,
mais il avait toujours la tendance de se glorifier et de mettre sa confiance en lui-même.
Aujourd'hui, les gens prêchent la confiance de soi, l'amour de soi ou toutes sortes de formes de soi.
L'amour de soi dans 2 Timothée 3, ça va ensemble avec les jours de la fin où nous vivons.
Au lieu d'aimer Dieu, c'est l'amour de soi.
La confiance de soi, l'amour de soi, ça va tout ensemble.
Mais ça n'aide pas à garder la communion avec Dieu.
Paul dit, Philippiens 4, je peux faire tout, toute chose, par ma propre force.
C'est vrai ça? Paul dit, par celui qui me fortifie.
Le Seigneur dit dans Jean 15, séparé de moi, vous ne pouvez rien faire.
C'est ça le secret de Philadelphie, Apocalypse 3.
Vous avez peu de force, j'ai dit, à cause de la faiblesse,
mais toute la force de Dieu, toute la force du Seigneur était disponible.
Peu de force, mais maintenant, aucune force.
A cause de cette désobéissance, même la petite force qui était là, en Philadelphie, est partie maintenant.
Donc ici on arrive à l'Odyssée.
C'est pour ça que j'ai dit que c'est le point le plus bas dans cette histoire-là,
parce que historiquement, chapitre 16 termine le livre des juges.
Historiquement et aussi dans le sens moral.
Le point le plus bas dans l'Épître à l'Odyssée, le Seigneur dit, vous ne savez pas.
Donc il était pauvre et nu et tout ça, et le Seigneur dit, vous ne le savez pas même.
C'est la même situation.
Ils se sont glorifiés dans leur force, dans leur richesse et dans tout cela,
mais exactement comme Samson l'a fait ici, mais le Seigneur n'était plus là.
Dans Osée, nous voyons aussi une remarque en rapport avec les dix tribus qui avaient introduit l'idolâtrie.
Ephraim avait des cheveux blancs.
Et puis Dieu dit, vous ne le savez pas même.
Donc c'est la même condition.
Pas de connaissance de Dieu, pas de connaissance de soi-même non plus dans la lumière de Dieu.
Ça représente donc vraiment l'Odyssée et aussi deux Timothée, trois Combes, j'ai dit tantôt.
Verset 21.
Je voulais juste souligner que l'Éternel s'était retiré de lui.
Samson s'était retiré de Dieu par sa désobéissance.
Sa force se retira de lui parce que sa force était la force de Dieu.
C'est pour ça qu'on lit ici, l'Éternel s'était retiré de lui.
La force de Samson s'était retirée de lui parce que l'Éternel s'était retiré de lui, et vice-versa.
Verset 21.
Les Philistins le saisirent.
Vous voyez la différence avec les autres fois où l'Esprit de l'Éternel a saisi?
Quelle différence?
Ici, par la désobéissance, il perd tout.
Et au lieu que l'Esprit puisse le saisir, ce sont les Philistins qui l'ont saisi.
Et dans le gouvernement de Dieu, Dieu a permis que ses deux yeux étaient crevés.
On parle ici du gouvernement de Dieu.
Ce qu'un homme sème, il le récoltera.
Dans Proverbes aussi, on a beaucoup de références au gouvernement de Dieu.
Gouvernement moral.
Ce n'est pas le gouvernement du millenium où Dieu va juger le mal tout de suite.
C'est ici un gouvernement moral, comme 1 Pierre 3 l'explique.
Et il donne une occasion pour que les ennemis de Dieu vont outrager le peuple de Dieu.
C'était, comme on va voir dans la fin du chapitre, une occasion pour que les ennemis se moquent de Dieu.
Et ils le firent descendre.
C'est la septième fois dans l'histoire de Samson qu'on lit d'une descente.
C'est toute une descente, de la descente vers Temna jusqu'à la descente à Gaza ici.
C'est tout un cheminement.
Et on dirait là que c'est la fin.
Non, ce n'est pas la fin.
C'est ça la chose remarquable.
Même dans une telle situation, Dieu peut intervenir.
J'ai dit par le gouvernement de Dieu, Dieu a permis que les deux yeux de Samson soient crevés.
Et puis les yeux physiques ne sont plus là, mais là son intelligence spirituelle va fonctionner.
Je pense qu'il s'est jugé lui-même là, dans cette prison là.
Il s'est vu dans la lumière de Dieu.
Et il a accepté maintenant pratiquement la dépendance.
Il a utilisé la force comme si c'était sa propre force.
Il a utilisé la force de Dieu comme si c'était sa propre force, pas dans la dépendance.
Maintenant on lit dans le verset 22, les cheveux de sa tête commencèrent à croître.
C'est un signe de vie.
Mais je pense aussi que c'est maintenant une réalisation de la part de Samson qu'il doit être dépendant.
Il est sans aide en lui-même, sans confiance en lui-même, comme jusqu'à là.
Donc il réalise qu'il est impuissant, comme l'homme d'en Rome est cet impuissant, misérable, il ne peut rien faire de lui-même.
Les princes des Philistins s'assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à Dagon.
Dans Joël 3, on lit que les Philistins avaient même dérobé le peuple de Dieu, avaient pris les trésors du peuple de Dieu et avaient placé ça dans leur temple.
Ici on a la même pensée. Les Philistins prennent les choses de Dieu.
Ils prennent ici un homme de Dieu, le dirigeant du peuple de Dieu, pour le placer dans leur temple.
Et ça c'est vraiment l'ultime de leur victoire et aussi de leur outrage, de leur arrogance, de leur fierté, de leur moquerie.
Donc maintenant Samson est sous leur contrôle et même comme un objet de mépris, de moquerie, mis ensemble avec ce Dagon, leur Dieu.
On lit souvent de Dagon dans 1 Samuel 5 aussi.
Mais Dieu ne peut pas accepter une telle compétition, vous voyez.
Là aussi, dans ce point le plus bas, dans l'histoire d'Israël en rapport avec l'arche de 1 Samuel 4 et 5, Dieu a intervenu, Dieu a accepté ce défi.
Il accepte et il va agir.
Notre Dieu a livré entre nos mains sans son autre ennemi.
La force d'Israël, la force du Nazaréen, à cause de ses manques, n'était plus là.
Mais c'est pour ça que Dieu va intervenir maintenant, là, à ce moment le plus bas.
Et Dieu va juger la fierté et l'arrogance de l'ennemi, sa moquerie.
C'est souvent le cas où l'ennemi a tellement de confiance en lui-même, c'est là où Dieu va le juger.
On voit le même principe dans le livre de Josué avec les nations canadiennes.
Appeler Samson, verset 25, et qu'il nous amuse.
C'est un peu comme dans le monde d'aujourd'hui, les gens veulent être amusés tout le temps.
Et aussi dans la chrétienté ou dans la profession chrétienne, on voit cet élément de divertissement qui devient beaucoup plus important.
Tout le temps, ils veulent être amusés.
Donc ici, on pourrait dire que Samson est dans cette situation-là par sa propre faute.
Il ne faut pas oublier ça, c'est sa propre faute qu'il est là.
Aujourd'hui, on voit ici un homme sans force en lui-même, exposé à ses outrages du monde religieux, qui se moque de lui.
J'ai pensé aussi à l'attitude que le monde religieux a envers la puissance.
Par exemple, le voile de la femme nous parle de l'obéissance.
Et dans l'obéissance est notre force.
Si l'homme de Dieu avait abandonné cette obéissance, donc il devient encore un objet de ridicule et de blasphémie de l'ennemi.
Mais même dans ses jours d'obéissance, il était moqué, mais là l'ennemi avait du respect.
Ici, ils n'ont plus de respect.
Donc quelqu'un qui abandonne les principes de Dieu, le monde ne va pas le respecter plus, pas du tout.
Laisse-moi et fais-moi toucher les colonnes sur lesquelles la maison est assise, et que je m'y appuie.
Ici donc, c'est le dernier conflit avec les Philistins, le septième conflit.
Verset 27.
Donc il faut réaliser que peut-être à peu près 8000 personnes étaient là, parce que s'il y avait 3000 personnes sur le toit, dans le temple, il y en avait beaucoup plus probablement.
Mais on ne s'est pas trop sûr, mais c'est juste une suggestion.
Verset 28.
Je veux de nouveau rappeler ce verset de 2 Corinthians 12.
C'est une des choses que l'apôtre Paul a dû apprendre, et c'est aussi quelque chose que Saint-Saëns a dû apprendre.
Et pour nous, c'est la même chose.
Ma grâce te suffit.
Puis là, le verset continue à dire que dans ma faiblesse, c'est la puissance du Seigneur qui va me couvrir, pour ainsi dire.
Là, dans la réalisation de la dépendance de l'impuissance, c'est là où le Seigneur peut intervenir.
C'est la même chose avec l'homme dans Romains 7.
Il réalise son état misérable, puis ça ouvre la porte pour que l'Esprit de Dieu peut intervenir.
Ici, dans cette réalisation de son impuissance, il ouvre la porte pour la force de Dieu.
Verset 28.
Il cria.
C'est la deuxième prière, la dernière prière ici de Saint-Saëns.
Seigneur.
Le nom Seigneur nous parle de sa puissance.
Seigneur, de son autorité.
Dans 2 Timothée, je fais le lien avec 2 Timothée de nouveau, c'est souvent le Seigneur qui est mentionné là.
Le Seigneur, son autorité, est méprisé dans ce monde, est christianisé.
Mais pour nous, toute la force est dans ce nom du Seigneur, en respectant la relation avec lui éternelle.
Souviens-toi de moi, je te prie, et fortifie-moi.
Ici, c'est un homme restauré.
C'est pour ça que je dis que ce chapitre termine avec un grand encouragement.
Parce que Dieu est le Dieu de la restauration.
Et là où toute notre force est partie, toute notre puissance est jugée, notre propre volonté, la confiance en nous-mêmes, c'est tout parti là.
Et ça ouvre la porte pour que la puissance de Dieu puisse se manifester en nous.
C'est ça le secret.
C'est ça le secret.
Un homme restauré dans la dépendance de Dieu devient un outil puissant dans la main de Dieu.
Rien de lui, tout de Dieu.
Un peu comme Philippien aussi.
Donc, il a maintenant cette intelligence spirituelle.
Ses yeux n'étaient plus là, mais il a une intelligence spirituelle.
Ephésiens 1, verset 15 nous parle aussi de cette intelligence spirituelle qui est tellement nécessaire pour que nous puissions jouir des bénédictions du pays.
Il n'y a rien là de notre puissance, de notre force.
On a besoin de cette intelligence spirituelle pour jouir du pays, mais aussi pour discerner les ruses de l'ennemi et aussi pour que la puissance de Dieu puisse nous contrôler.
Verset 29, Samson saisit les deux colonnes du milieu.
On pourrait dire que ces deux colonnes représentent la volonté et l'intelligence de l'homme.
Le temple de Salomon avait aussi deux colonnes, mais là c'était en témoignage.
Jaquin et Boaz.
Jaquin, il établit. C'est Dieu qui établit.
Et Boaz veut dire en lui est ma force.
Et ça c'est une autre chose.
Ça parle donc du Seigneur Jésus.
Notre Seigneur Jésus, glorifié, exalté, c'est lui qui établit.
C'est en lui qu'il y a toute notre force.
Ici, ces deux colonnes représentaient la force de l'ennemi, la propre volonté de l'homme, l'intelligence de l'homme.
Et tout doit être mis de côté par l'homme de Dieu ici.
Et l'effet est que là où sa force n'était plus là, que la force de Dieu puisse se manifester.
Et j'aimerais suggérer aussi que c'est un élément de la foi.
Est-ce que vous êtes surpris de trouver Samson dans la liste d'Hébreu 11?
Il est là.
Hébreu 11 parle de Samson.
Ça m'a frappé de voir ça parce qu'en lisant cette histoire-là, on dirait que ça ne vaut pas la peine.
Un tel homme avec une telle marche, un tel déclin spirituel.
Vous voyez, ici c'est la foi.
Peut-être qu'il y avait d'autres occasions où on voit la foi de Samson, mais au moins ici on voit sa foi.
Et il est dirigé par la foi maintenant, la vue de la foi.
Et c'est pour ça qu'il est dans cette liste-là, des héros de la foi.
Le Seigneur pose une question aux disciples dans Luc 19, à la fin où le Fils de l'homme va revenir.
On est ici à la fin.
Nous sommes aussi spirituellement à la fin, les jours de la fin de notre dispensation.
Est-ce qu'il y aura de la foi?
Le Seigneur ne pose pas cette question-là.
Est-ce qu'il y aura des croyants?
Il y en a en masse.
Ça ce n'est pas la question.
Il y a beaucoup de croyants.
Mais, est-ce qu'il y a la foi?
Pour résister à l'ennemi, pour résister à l'éruse de l'ennemi, il faut la foi.
Et on voit cette foi maintenant dans Samson.
Donc, malgré le jour de petites choses, il cherche la force dans la foi, pas en lui-même ou dans un groupe ou quoi que ce soit.
Et là, on pourrait dire, à la fin, après toutes ces débâcles, toutes ces catastrophes dans sa vie, tous ces manques,
la meilleure chose qu'il peut faire, c'est mourir.
Et c'est justement dans cette chose-là, sa mort, qu'il a la victoire, une victoire éminente.
Son succès, pour utiliser ce mot-là, le succès le plus grand, est là, et sur tout le peuple qui y était.
Et les morts qu'il fit mourir dans sa mort furent plus nombreuses que ceux qu'il avait fait mourir pendant sa vie.
Donc, sa septième victoire est la plus grande victoire, et la plus grande force est manifestée dans la plus grande faiblesse.
C'est ça le point.
Ici, on voit la plus grande faiblesse de Samson, c'est là où la force de Dieu se manifeste d'une façon éminente.
On le voit aussi dans 2 Corinthiens 12.
Et j'avais marqué un verset, je veux juste lire ça pour conclure.
Dans Zacharie 9, verset 6, il y a un verset que je voulais juste citer.
Dieu parle là de Gaza, d'Ascalon, verset 5.
Gaza, Écran, Ascalon, verset 6, Hasdod, puis Dieu dit, je détruirai l'orgueil des Philistins.
C'est Dieu qui travaille ici.
Dieu veut détruire l'orgueil des Philistins.
Donc, tous ces cinq rois sont mis de côté et détruits par Dieu.
Il se sert ici de cet instrument qu'il s'était choisi, malgré toutes ses faiblesses.
Et on voit que l'esprit fait la conclusion, la deuxième conclusion maintenant.
Et puis, ça nous montre aussi qu'on a affaire avec un serviteur restauré ici.
Au moment, après les plus grandes victoires dans sa vie, l'esprit dit, Samson jugea Israël au jour des Philistins, 21.
Après cette défaite, mais après cette restauration, l'esprit de Dieu dit, il avait jugé Israël, 21.
Donc, l'esprit de Dieu le reconnaît encore.
Et le verset 31 nous parle de la place où il était enterré.
Là où l'esprit de Dieu avait commencé à le pousser, à l'instruire à l'école de Dieu.
C'est là où il est enterré, entre Zohar et Estaol.
Donc ici, on a terminé cette histoire des juges.
Et nous sommes, pour parler dans le langage d'Apocalypse 2 et 3, dans les jours de l'audition ici.
Mais même là, on voit donc que Dieu est là avec toute sa force pour aider.
Il ne faut pas oublier ça.
S'il y a la reconnaissance de notre faiblesse et qu'on se jette entièrement sur lui en utilisant les ressources qui sont en lui.
Peut-être il y a encore des choses à ajouter ou à discuter. …
Automatisches Transkript:
…
Le Livre des Juges, chapitre 17. J'aimerais essayer de couvrir chapitre 17 à 19 aujourd'hui et puis le restant du livre, chapitres 20 et 21, une prochaine fois Dieu voulant.
Peut-être on peut lire aussi quelques versets du chapitre 18 ce matin.
Donc on commence par chapitre 17, le premier verset.
Et il y avait un homme de la montagne d'Ephraim, dont le nom était Miché.
Il dit à sa mère, les onze cents pièces d'argent qui t'ont été prises et au sujet desquelles tu as fait des imprécations et as aussi parlé à mes oreilles, voici l'argent est par devers moi.
C'est moi qui l'avais pris. Et sa mère dit, béni soit mon fils de par l'éternel.
Il rendit à sa mère les onze cents pièces d'argent.
Et sa mère dit, j'avais consacré de ma main l'argent à l'éternel pour mon fils, afin d'en faire une image taillée et une image de fonte.
Et maintenant je te le rends.
Il rendit l'argent à sa mère et sa mère prit deux cents pièces d'argent et les donna au fondeur et il en fit une image taillée et une image de fonte et elles furent dans la maison de Miché.
Et l'homme Miché eut une maison de Dieu et il fit un éphode et des terrafins et consacra l'un de ses fils et celui-ci fut son sacrificateur.
En ces jours-là, il n'y avait pas de roi en Israël.
Chacun faisait ce qui était bon à ses yeux.
Et il y avait un jeune homme de Bethlehem de Juda, ville de la famille de Juda et il était lévite et il séjournait là.
Et l'homme s'en alla de sa ville de Bethlehem de Juda pour séjourner là où il trouverait un lieu.
Et chemin faisant, il vint à la montagne d'Ephraïm jusqu'à la maison de Miché.
Et Miché lui dit, d'où viens-tu?
Et il lui dit, je suis un lévite de Bethlehem de Juda et je m'en vais pour séjourner là où je trouverai un lieu.
Et Miché lui dit, demeure avec moi et tu seras pour moi un père et un sacrificateur et je te donnerai dix pièces d'argent par an et un habillement complet et ton entretien.
Et le lévite alla et le lévite consentit à demeurer avec l'homme et le jeune homme fut pour lui comme un de ses fils.
Et Miché consacra le lévite et le jeune homme fut son sacrificateur.
Il fut dans la maison de Miché et Miché dit, maintenant je connais que l'éternel me fera du bien puisque j'ai un lévite pour sacrificateur.
Chapitre 18. En ces jours-là, il n'y avait pas de roi en Israël.
Et en ces jours, la tribu des Danites se cherchait un héritage pour y demeurer car jusqu'à ce jour-là, leur lot ne leur était point échu en héritage parmi les tribus d'Israël.
Là, il envoie des espions. Il trouve Miché, la maison de Miché et le jeune homme de Bethlehem de Juda.
Et là, il trouve aussi le lieu dans le verset 7 qu'ils veulent détruire plus tard pour y habiter.
Disons aussi le verset 10.
Et ensuite, la fin du chapitre, le verset 30.
Jusqu'ici, la lecture de la parole de Dieu.
J'aimerais prendre un peu plus de temps pour le chapitre 17 et aussi pour l'introduction.
Ensuite, on va parler un peu du chapitre 18, le début, et puis le restant du chapitre 18 et du chapitre 19, on va regarder pour la deuxième session.
Donc, on est toujours dans le livre des juges.
Et le livre des juges est un livre très spécial à plusieurs égards.
On a vu que le peuple était maintenant dans le pays promis, selon les promesses de Dieu.
Et nous avons vu aussi le parallèle avec les chrétiens.
L'histoire d'Israël se répète moralement dans l'histoire de l'Église.
Et nous avons vu aussi que même ces histoires-là ont aussi un sens prophétique.
Ce qu'on voit dans ce chapitre va se répéter moralement dans les jours de la fin, même après l'enlèvement de l'Église.
Donc, la parole de Dieu est très riche dans ce sens-là, à plusieurs dimensions.
Une dimension littérale, donc un sens littéral, l'histoire comme on l'a lu, avec des leçons morales pour nous, selon un chrétien dit,
et aussi avec des éléments qu'on retrouve dans les prophètes plus tard et qui vont se réaliser dans le futur, comme l'idolâtrie, l'immoralité.
Ce sont des éléments qu'on va retrouver même en Israël après l'enlèvement de l'Église.
Maintenant, je voulais revenir à la division du livre.
Le livre est divisé en trois sections.
L'introduction, on l'a vu, chapitre 1, 2, le début du chapitre 3.
Ensuite, les six grandes histoires.
Et ces histoires-là sont en parallèle, comme nous avons vu, avec l'histoire de l'Église présentée par le Seigneur dans l'Apocalypse 2 et 3.
Donc, on peut vraiment faire des parallèles entre l'histoire d'Othniel, par exemple, la première histoire dans le livre, et Éphèse.
Et ensuite, on a vu les parallèles avec les Églises qui suivent.
Et ainsi, on pourrait suivre l'histoire.
On a vu le parallèle avec Samson, Philadelphie, peu de force.
On a vu le parallèle avec Samson.
Maintenant, j'aimerais suggérer que le supplément qu'on a ici, c'est la troisième division.
Donc, la troisième division du livre commence ici, par le chapitre 17.
Et ce supplément donne aussi des caractéristiques de l'Odyssée.
Parce que vous le savez, après Philadelphie, c'est l'Odyssée.
Et ainsi, les jours de Samson terminent dans les jours de l'Odyssée, en même temps.
Mais là, vous dites peut-être, mais si on étudie vraiment ce supplément,
on va découvrir que ces choses ont existé, étaient là, au début du livre.
J'aimerais vraiment souligner ça.
Donc, d'un côté, on voit le déclin, on voit un développement, et on va voir aussi le parallèle avec l'Odyssée.
Je vais revenir à ça dans quelques instants, pour montrer quelques parallèles évidents avec l'Odyssée.
Mais de notre côté, il faut réaliser que ces choses ont existé dès le début du livre des juges.
On voit dans le chapitre 20, que c'était dans les jours du petit-fils d'Aaron, juge 20, verset 28.
Phiné, fils d'Elihazar, fils d'Aaron.
Et là, on voit donc le petit-fils d'Aaron, qui était le sacricateur.
On va revenir à ça dans le chapitre 20.
Et dans le chapitre 18, à la fin, nous avons lu d'un fils de Gershom, le fils de Moïse.
Peut-être que c'était le petit-fils de Gershom, Jonathan, on n'est pas sûr, parce que c'était un jeune homme.
Mais en tout cas, ça nous montre que les détails qu'on a dans ce supplément sont des détails historiques, dès le début du livre des juges.
Et c'est important pour nous aussi à réaliser que les éléments qu'on trouve dans les sept églises de l'Apocalypse,
sont des éléments qui ont existé au début déjà de l'histoire de l'Église.
Et ces éléments ont caractérisé toute l'histoire de l'Église.
C'est ça le point à saisir.
Donc d'un côté, on voit une succession, comme on a eu dans ce chapitre 3 jusqu'à 16,
comme l'Apocalypse 2 et 3 aussi donnent une succession.
De notre côté, certains éléments caractérisent l'Église de tout le temps,
et aussi ont caractérisé l'histoire du peuple d'Israël tout le temps.
Je ne veux pas que vous soyez mélangés dans ce sens-là, que l'Israël et l'Église c'est la même chose.
C'est clair pour vous que l'Israël et l'Église ce n'est pas la même chose.
Mais qu'il y a des leçons morales à tirer de toutes ces histoires-là.
Et deuxièmement, la différence entre un développement successif, des événements par succession,
d'un côté, comme on le voit, d'un autre côté des éléments moraux qui sont toujours là,
comme l'idolâtrie, l'immoralité, dès le début.
Et ainsi c'était pour l'histoire de l'Église, la même chose.
Ça nous montre que tout ce que Dieu donne en rapport avec le premier homme doit toujours manquer.
Ça c'est quelque chose qu'on trouve dans la parole de Dieu dès le début.
Genèse 3, le premier homme manque.
On pourrait donner beaucoup d'exemples.
Le roi que Dieu donne plus tard dans le livre de Samuel manque toujours.
Ainsi, le peuple dans le pays de Dieu, selon les promesses de Dieu à Abraham, il manque dès le début.
C'est ça que Dieu nous montre à travers la Bible, que le premier homme manque toujours.
Et là Dieu donne donc des remèdes en rapport avec le second homme.
Les remèdes que Dieu donne sont toujours là, sont disponibles pour le vainqueur.
Je reviens à une expression qu'on a vue souvent.
Le livre des juges parle des sauveurs, parle des juges,
mais ces hommes-là avaient donc une énergie spirituelle,
et c'est cette énergie spirituelle qui caractérise les vainqueurs,
qui utilisent donc les ressources que Dieu donne.
Et si le livre est d'un côté très triste et attristant,
de l'autre côté ce livre donne beaucoup de lumière,
parce que c'est un encouragement, souvent, pour ceux qui veulent être fidèles dans les jours de la faim.
Mais les ressources que Dieu donne, c'est toujours en rapport avec le second homme,
en rapport avec le Seigneur Jésus, qui représente un nouvel ordre de choses qui ne peut pas manquer.
En rapport avec l'Odyssée, je mentionne surtout ces versets-là.
Verset 6, il n'y avait pas de roi en Israël, chacun faisait ce qui était bon à ses yeux.
C'est ça qui caractérise l'Odyssée.
L'Odyssée veut dire les droits du peuple.
Je donne une traduction libérale, la démocratie.
Ce que l'homme pense, comme on le voit ici.
Ce n'est pas une question de ce que Dieu pense, mais ce que l'homme pense.
Et ça c'est triste de voir, à la fin de l'histoire de l'Église,
que Dieu a été mis de côté et que l'homme fait ce qui est bon à ses yeux.
Au Moyen-Âge, avec toutes les choses atroces que l'Église a commises,
l'Inquisition, toutes ces choses-là, il y avait quand même un sens,
en rapport avec le service de Dieu, des droits de Dieu.
Je ne dis pas que c'était idéal, pas du tout.
Mais il y avait encore, les gens faisaient quelque chose qui était bon dans les yeux de l'Église, par exemple.
Ce n'est pas nécessairement bon dans les yeux de Dieu.
En tout cas, ils faisaient ce qui était bon dans les yeux des autres, ou dans les yeux de l'Église.
Ici, ce qui caractérise les hommes, c'est qu'ils font ce qui est bon à leurs yeux.
Et c'est ça qui caractérise l'Odyssée.
On a relu cette même expression, on va revenir à ça au début du chapitre 18.
Et on va le voir encore deux fois au cours du dernier chapitre.
Cette expression, « point de roi », se trouve quatre fois dans ce chapitre-là.
Puis ça ouvre aussi le chemin pour introduire le roi selon les pensées de Dieu.
J'espère revenir à ça aussi.
Peut-être on peut simplement commencer maintenant par le chapitre 17, le premier verset.
Donc, vous gardez ça en mémoire.
C'est d'un côté un supplément.
De l'autre côté, ça donne aussi la fin de tout ce développement, comme on le voit dans l'Odyssée.
« Il y avait un homme de la montagne d'Éphraïm ».
« Éphraïm » veut dire « fertilité ».
Dieu avait préparé son peuple pour que ce peuple puisse produire des fruits.
Et ainsi Dieu a aussi, disons, placé l'Église sur la terre pour que Dieu puisse avoir du fruit dans l'adoration.
Dieu cherche des adorateurs.
Et nous avons vu que ce livre de juges place le peuple de Dieu dans le pays promis.
Toutes les bénédictions de Dieu sont à notre disposition.
Et Dieu veut que nous soyons des adorateurs.
Éphésiens 1, verset 3.
On ne peut pas toujours répéter ce qu'on a vu là, mais ça c'est vraiment le contexte.
Un peuple de Dieu dans le pays promis pour cultiver ce pays, pour produire du fruit, pour satisfaire le cœur de Dieu.
Et en même temps, ils seront satisfaits eux-mêmes aussi.
Deuteronome 8, on pourrait lire d'autres passages.
Et ainsi Éphraïm devrait être fertile, produire du fruit.
Qu'est-ce qu'ils ont produit?
De mauvais fruits.
Ésaïe 5.
La vigne a produit des fruits amers.
Jérémie 24.
Les figues très mauvaises.
Les deux, les grappes ou les raisins, et aussi les figues, nous parlent de certains aspects de la nation d'Israël.
Et ainsi, ces mêmes choses devraient caractériser l'Église.
La fertilité pour Dieu, pour produire des choses qui réjouissent son cœur, par le vin, par les raisins.
Et aussi les figues, qui nous parlent d'une condition de justice pratique.
D'une condition de justice pratique.
Et Dieu n'a pas trouvé ce fruit en Israël.
Marc 12, je pense, ou 11 ou 12, nous voyons le Seigneur Jésus qui donne là cette parabole des hommes qui avaient cette vigne.
Et eux n'ont manqué pas de fruit pour Dieu.
Et ainsi, il n'y a pas de fruit pour Dieu.
Malgré la belle profession, vous voyez, le nom de cet homme-là était Miché.
Ça veut dire qui est comme Jéhovah, qui est comme l'Éternel, qui est comme Dieu.
Une belle profession.
Mais c'est lui qui introduit l'idolâtrie, comme on va voir.
Donc je répète, on voit les mêmes principes dans l'histoire de l'Église.
Et l'histoire d'Israël est comme une illustration pour nous de l'histoire de l'Église.
Et aussi très pratique pour nous, un chrétien dit, des leçons pratiques pour nous.
Deuxième chose à remarquer, verset 2.
Je voulais parler un moment de cette mère.
Nous avons vu que dans le livre des juges, les mères prennent une grande place.
Et dans l'histoire d'Israël, aussi dans l'histoire des rois, on voit souvent que le nom de la mère est mentionné.
Quelle mère on trouve ici?
Quel contraste avec la mère de Samson par exemple?
La mère de Samson parle vraiment d'une condition spirituelle qui est bonne selon les pensées de Dieu.
Et si nous voyons une mère qui maudit,
on peut comparer ça avec Galate 4 par exemple.
On voit deux mères, Sarah et Hagar.
Les deux sont opposées.
Ainsi aussi la mère de Samson et la mère de Semiché sont opposées l'une contre l'autre.
Je pense aussi à l'apôtre Paul.
L'apôtre Paul avait l'exercice d'être une bonne mère pour ainsi dire.
Il était un frère, mais il avait des qualités spirituelles d'une bonne mère
pour prendre soin des enfants de Dieu.
Et ainsi on voit que Galate 4 nous parle aussi de Paul.
Paul était exercé de pouvoir produire quelque chose de Christ dans la vie des croyants.
Ainsi Paul était une bonne mère.
Et donc ce qu'on voit dans le livre des juges, on voit des bonnes mères qui ont eu une influence bénéfique.
On voit des mères qui étaient mauvaises, méchantes, et qui ont eu une influence catastrophique.
Donc quelle influence est-ce que nous avons?
Quelle influence nous subissons, mais aussi quelle influence nous donnons?
Comparons, mais aussi dans le contexte des croyants, dans le contexte de l'église, de Dieu.
Quelle sorte d'influence nous donnons?
Pour donner un autre exemple, Deborah.
Deborah a été le vase entre les mains de Dieu pour préparer toute une génération de guerriers.
On l'a vu dans chapitres 4 et 5.
Il n'y avait pas de guerriers, pas de soldats.
Et par l'influence de Deborah, la parole prophétique a produit une nouvelle génération de guerriers
qui ont pu être des vainqueurs.
Un autre exemple, on a trouvé dans chapitre 9.
La mère d'Abimelech, donc la concubine de Gédéon.
Quelle influence négative.
Son fils Abimelech a tué tous ses frères.
Quelle influence d'une mère qui n'était pas correcte probablement.
Donc, je voulais juste souligner l'influence de la mère, et puis littéralement, mais aussi dans le sens spirituel.
Comme Paul, Pierre, les apôtres étaient dans ce sens-là des mères spirituelles aussi pour les croyants.
Maintenant, cette question-là, qu'est-ce que ça veut dire ces implications?
Il y a deux façons de la voir.
Peut-être elle a maudit le voleur.
Mais peut-être, ce qui fait peut-être plus de sens, elle a fait un serment, comme Lévitique 5 le montre aussi.
Donc, elle a prononcé une malédiction au voleur.
Et puis, cette malédiction a forcé le voleur de donner une confession, de confesser ce qu'il avait fait.
Quand même, on voit qu'il n'avait pas de repentance.
Il l'a confessé, mais pas de repentance.
Donc, c'est une leçon à saisir de ça aussi.
L'attitude de la mère qui n'était pas bonne.
De l'autre côté aussi, l'attitude de son fils qui avait volé, et qui confesse ça maintenant, mais il n'y a pas de repentance.
Puis, c'est ça qui caractérise l'état de l'Odyssée.
Pas de repentance, pas de connaissance de la condition de soi-même.
Lorsqu'on compare ce chapitre 17, 18, 19 avec la loi de Moïse, on voit que presque chaque commandement a été transgressé.
Presque chaque commandement.
Le sabbat n'est pas mentionné, mais à part le sabbat, on voit que tous les autres commandements ont été transgressés par les gens dans ce chapitre.
À la fin du verset 2, elle dit, « Béni soit mon fils de par l'Éternel ».
Donc la bouche qui a prononcé une malédiction, prononce maintenant une bénédiction.
Jacques 3 nous dit que la même source ne peut pas produire les deux à la fois, la bénédiction et la malédiction.
C'est un mélange.
Et ce n'est pas bon non plus.
Ce mélange qui caractérise l'état de l'Église d'aujourd'hui, l'Odyssée, ce n'est pas selon les pensées du Dieu.
Le verset 3, « Il rendit à sa mère les onze cents pièces d'argent ».
Peut-être, pourquoi elle était riche, je ne sais pas, peut-être elle aurait dû donner ça au Seigneur.
En tout cas, maintenant elle dit qu'elle va le donner au Seigneur, mais vous voyez, elle garde presque tout pour elle-même.
C'était onze cents pièces d'argent, et elle les consacre maintenant à l'Éternel.
Mais qu'est-ce qu'elle fait? En réalité, verset 4, elle prend seulement deux cents pièces d'argent.
En lisant cette histoire, j'ai pensé à Ananias et Saphira.
Les deux voulaient consacrer un certain montant à l'Éternel.
Mais ils voulaient donner l'impression qu'ils donnaient tout.
C'était en réalité, ce n'était pas sincère, c'était en réalité un mensonge.
Et ainsi, ce que cette femme fait aussi, c'est un mensonge.
Elle donne tout à l'Éternel par sa bouche, mais en réalité elle donne seulement deux cents.
Quelque chose de semblable, donc qui n'est pas selon les pensées du Dieu non plus.
Un autre élément là, elle dit « j'avais consacré de ma main l'argent à l'Éternel ».
Ici, on se demande si elle avait déjà consacré cet argent, ou c'était juste maintenant par impulse qu'elle dit ça.
Mais ce qui est remarquable aussi, pour mon fils, donc elle avait déjà un plan peut-être,
mais son fils serait impliqué dans tout cela.
Mais son fils n'était pas lévite, il n'était pas sacrificateur,
donc on se demande quel était vraiment son plan.
C'est déjà là une déviation.
Afin d'en faire une image taillée.
Et là c'est vraiment donc une transgression des commandements de Dieu.
Et une image de fonte.
On se demande c'est quoi exactement, mais si on compare tous les détails de ce chapitre-là,
l'image taillée c'était vraiment cette image, cette idole directe qui a remplacé Dieu donc, le vrai Dieu.
Et puis Dieu dit dans Deutéronome 27 que tout le monde,
donc si un homme faisait quelque chose de semblable, il devrait être tué.
Vous dites peut-être, mais ce que cette femme veut faire c'est quand même pour la gloire de Dieu,
c'est pour l'Éternel, elle le mentionne quelquefois.
Mais en réalité c'est plus subtil, plus dangereux,
parce que cette forme d'idolâtrie est cachée et ainsi plus dangereuse.
Vous voyez, ce n'était pas l'introduction de faux dieux qui venaient de Sinéard ou de Moab, ce serait évident.
Ici c'est l'introduction de l'idolâtrie sous la forme du service de Dieu.
C'est beaucoup plus subtil.
Et on voit ça aussi dans Exotra 2.
Si on était là, disons, supposons qu'on était là avec Israël,
puis on avait posé cette question, est-ce que vous pensez faire demain une fête idolâtre?
Est-ce que vous pensez faire des dieux, des idoles?
Il aurait dit non, pas du tout.
Mais c'est quand même ce qui s'est réalisé.
Dans quelques jours, ils ont oublié Moïse à la fin de ses 40 jours,
puis ils ont préparé cette idolâtrie juste dans peut-être quelques jours ou deux jours.
En tout cas, c'est l'oeuvre de l'ennemi.
On voit dans Deuteronome 32 que l'idolâtrie est vraiment le service des démons.
Donc on voit vraiment que les démons étaient en arrière d'introduire cela.
Puis nous devons réaliser que l'idolâtrie vraiment représente les efforts de l'ennemi pour ôter nos affections.
Au lieu que nous aimons Dieu, il veut que ses affections soient dirigées vers un autre objet.
Finalement, ce serait Satan lui-même.
Mais il ne se présente pas lui-même comme objet d'adoration.
Il présente quelque chose d'autre, quelque chose qui remplace Dieu.
Et là, finalement, la gloire sera pour Satan,
parce que Satan est le dieu de ce monde et le prince du monde, le dieu de ce siècle.
Donc il va récolter ce fruit-là pour lui-même.
C'est ça qu'il veut. Il ne veut pas que Dieu ait du fruit dans l'adoration.
Il veut ramasser ce fruit pour lui-même.
Donc il y a plusieurs passages dans la parole de Dieu qui montrent clairement
que c'est vraiment par l'influence des démons et de Satan que de telles choses arrivent.
Et aussi dans le contexte de l'Église, 1 Jean 5, verset 21.
On a vu ce verset souvent déjà.
Enfin, gardez-vous des idoles.
C'est quelque chose qui peut nous arriver facilement.
Il ne faut pas penser que ça ne nous arrivera jamais.
C'est dans l'Église catholique, c'était là en Israël, mais ça ne nous arrivera jamais.
Non. Dans ce cas-là, on va tomber pour certains pièges, garantis.
Il faut donc le jugement de soi-même, continuellement,
la communion avec Dieu pour être gardé devant de telles attaques.
Un corinthien dit aussi fuyez de l'idolâtrie.
Il faut réaliser que ces forces, ces puissances en arrière de tout ça sont plus fortes que nous.
Donc si nous disons, ok, ça ne nous arrivera jamais, on va tomber.
Tandis que si nous mettons notre confiance en Dieu, là il peut nous protéger contre ces attaques.
On voit aussi qu'Ephraim a introduit l'idolâtrie plus tard.
Ces attaques se répètent, vous voyez.
Ici c'est sous les juges.
Plus tard, sous les rois.
Après David, quelques générations après, c'est Ephraim qui a introduit l'idolâtrie.
Dans les jours de Jéroboam, c'est sous un roi, tout de suite après Salomon,
que l'idolâtrie a été introduite au milieu d'Israël, et plus tard aussi au milieu des deux tribus.
Le verset 4, « Il rendit l'argent à sa mère, et sa mère prit deux cents pièces d'argent et les donna aux fondeurs. »
Donc comme j'ai dit, c'était défendu.
On voit plusieurs passages dans la parole de Dieu aussi comment Dieu ridicule ses efforts.
C'est vraiment ridicule de penser qu'une pièce de bois ou une pièce d'or peut produire une alternative.
Ça va ensemble avec une perte de respect pour le prochain.
Je le répète, on voit dans l'acte 17 que Paul dit que c'est impossible que le vrai Dieu soit représenté par quelque chose que l'homme a fait.
C'est impossible.
Et ce qu'on voit dans la première table de la loi, donc la loi envers Dieu, le respect pour Dieu, le service de Dieu,
si ces commandements sont transgressés, on voit automatiquement qu'en même temps le respect pour le prochain ne sera plus là.
Et c'est ça qu'on trouve dans le chapitre 19.
Là, il y a donc des péchés très graves en rapport avec l'amour pour le prochain.
Cet amour de Dieu n'est plus là, ensuite l'amour pour le prochain n'est plus là.
Aujourd'hui, les psychologues veulent qu'on s'aime pour aimer les autres.
Mais dans ce contexte-là, s'il n'y a pas d'amour pour Dieu, on ne peut pas aimer le prochain non plus.
Donc, on voit ici, en anglais, le « breakdown », comment ça s'écroule vraiment.
D'abord, un manque d'amour pour Dieu, un manque de respect pour Dieu, et ensuite un manque de respect pour le prochain.
Et ces deux histoires sont liées ensemble dans ce sens-là, comme les deux tables de la loi appartenaient ensemble.
Le respect pour Dieu, le service de Dieu, les droits de Dieu, d'un côté, sont foulés dans ce chapitre 17-18.
D'un autre côté, les droits ou le respect pour le prochain, dans le contexte de l'amour pour Dieu, bien entendu, ce contexte n'est plus là.
Donc, le respect pour le prochain n'est plus là, comme on voit dans le chapitre 19.
Et ce qui m'a frappé beaucoup de voir, c'est, dans ces deux histoires, un homme de Bethlehem-Judah joue un rôle essentiel.
Mais on va revenir à ça.
Donc, les deux histoires sont liées.
Maintenant, on a vu que l'idolâtrie a été introduite d'une façon subtile.
Le verset 4 parle aussi du principe d'imitation.
Cette image taillée est vraiment une imitation de Dieu.
Et maintenant, je voulais revenir à cette différence entre l'image taillée et l'image de fonte.
L'image de fonte est probablement comme la base, souvent sous la forme d'un char qui pouvait rouler, donc, ou imitation d'un char.
Et ensuite, l'image taillée était placée là-dessus, comme étant la vraie image d'idolâtrie.
L'éphode était en rapport avec le service du sacrificateur.
L'éphode était utilisé, donc, dans le contexte de cette religion.
On l'a vu déjà dans l'histoire de Gédéon.
Gédéon a introduit ce même élément, l'idolâtre, il avait un éphode.
Et l'éphode était aussi utilisé pour consulter Dieu.
Ici, donc, pour consulter les faux dieux, les démons.
Et l'éphode était là en rapport avec l'oracle.
Donc, je ne sais pas exactement la différence entre l'éphode et l'éphode.
L'éphode était, donc, une partie de vêtements pour le sacrificateur qui lui donnait, donc, la place officielle de pouvoir consulter Dieu.
Et les terrafins étaient utilisés pour consulter Dieu, pour avoir des oracles de la part des dieux, des faux dieux.
On les voit déjà dans l'histoire de Rachel.
Donc, c'est tout un mélange.
Il y a une imitation.
Ils réclament que tout cela est pour l'éternel, mais c'est une imitation.
C'est un mélange avec les éléments des nations, mais tout sous le nom de Dieu.
Comme dans l'Exode 32, il dit aussi que cette fête était soi-disant pour Dieu.
Mais en réalité, c'était une fête pour le diable.
Donc, en rapport avec cette image de fonte ou cette base, j'aimerais souligner encore deux éléments.
Au lieu de battre une image, comme on le voit dans les outils pour le tabernacle,
souvent les choses de ces métaux précieux étaient battues.
C'était un procédé très long et très exigeant.
Tandis que cette image de fonte était faite facilement.
Et ça nous parle aussi des principes du diable.
Le diable ne demande pas beaucoup d'efforts des gens.
Il peut adapter ses principes à tout le monde pour que ça marche facilement.
Ça ne demande pas beaucoup d'exercices.
C'est souvent aussi une question de routine.
Il institue une routine facile qui se répète facilement, comme ce chat roule facilement.
Donc, il n'y a pas de réalité spirituelle.
C'est juste une forme.
C'est aussi un élément souligné.
Ensuite, la propre volonté et l'indépendance.
C'est tout dans l'indépendance de Dieu.
Et c'est selon la propre volonté.
Est-ce que vous avez vu ça dans le verset 5?
L'homme Miché eut une maison de Dieu.
Il avait déjà une maison.
Ou peut-être ce moment-là, il l'a instituée là.
Quelle compétition avec la maison de Dieu.
La vraie maison de Dieu était où?
A Silo, dans ce temps-là.
C'est là où la vraie maison de Dieu était.
Et puis le peuple de Dieu, selon Deuteronome 12,
selon Jésus et 18 aussi,
plus tard dans l'Epsomme, on le voit aussi, ce même principe,
le peuple de Dieu était supposé d'aller là pour adorer Dieu.
Ils pouvaient adorer Dieu dans le secret de leur cœur
et aussi dans une chambre pour personnellement adorer Dieu
d'une façon spirituelle.
Mais si c'était une question officielle,
d'un service officiel public pour Dieu,
il fallait que ce soit en accord ou en rapport avec la maison qui était à Silo.
Ici, c'était donc déjà une question d'indépendance.
Il voulait avoir ça dans sa maison.
C'est aussi un principe de l'Odyssée.
Les gens ne demandent pas quelle est vraiment la pensée de Dieu,
mais plutôt ils s'adaptent à leur pensée.
C'est aussi l'humanisme qu'on voit dans tout cela.
C'est vraiment une religion faite par l'homme et pour l'homme,
tandis que Dieu avait tout donné à Moïse
pour que ce soit selon Dieu et pour Dieu.
Donc tout ce que cet homme-là a,
aussi avec le sacrificateur un peu plus loin,
est vraiment de l'homme selon les pensées de l'homme.
Quel contraste avec les pensées de Dieu!
Et comme j'ai dit, on le voit dans l'humanisme dans nos jours.
Au lieu de respecter Dieu dans sa toute-puissance,
dans sa souveraineté, dans sa sainteté, dans sa justice,
on voit que l'homme remplace tout cela par ses propres pensées.
Ensuite, il a consacré un de ses fils,
et celui-ci fut son sacrificateur.
Donc ça c'est maintenant l'apogée de l'histoire,
et on voit que tout vient du cœur de l'homme.
Il n'y a rien vraiment de Dieu.
Mais ce qui se passe ici en secret
va avoir un effet pour tout le peuple.
Ensuite, on voit l'histoire de cet homme de Bethlehem-Judah,
qui va être impliqué.
Ensuite, on va voir qu'une tribu va être impliquée dans tout cela,
et ça va avoir un effet pour tout le peuple de Dieu.
Et c'est ça qui est tellement grave.
Ce qui se passe là, dans le secret,
ce petit levain, on dirait,
Matthieu XIII nous parle aussi de l'idolâtrie comme un levain,
ce petit levain va avoir des effets, des impacts pour beaucoup.
Donc c'est vraiment une religion,
une religion de la propre volonté, comme on le voit,
et le verset 6 nous souligne cela.
Il n'y avait pas de roi en Israël.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Je me suis dit deux choses.
On voit dans le livre de Samuel que le roi vient.
Ce n'est pas Saul qui est vraiment le roi qui va régler les choses.
Non, ce sera le roi selon le cœur de Dieu, David, qui va régler les choses.
Donc sous le gouvernement d'un roi selon le cœur de Dieu,
il n'y aura pas d'idolâtrie.
Mais David a manqué aussi.
Donc finalement, ça nous parle du roi selon le cœur de Dieu, le Seigneur Jésus.
Et on le voit déjà dans 1 Samuel 2.
Si on lit 1 Samuel 2, on voit que Anne, dans sa prière et dans sa louange,
parle du win de Dieu.
Et puis on comprend, premièrement c'est David,
mais la vraie dimension est vraiment un rapport avec le Seigneur Jésus.
Il est le vrai roi.
Donc c'est pour ça tellement important que nous donnons tous les droits au Seigneur,
un rapport avec l'adoration, un rapport avec le service de Dieu.
C'est vraiment une question de donner toute autorité au Seigneur Jésus.
1 Corinthiens 1, verset 9, par exemple,
lorsqu'il parle de la communion que nous avons avec Dieu et avec le Seigneur Jésus,
et les uns avec les autres, c'est avec le Seigneur Jésus.
Il faut respecter ses droits pour pouvoir produire du fruit pour Dieu.
Si nous suivons notre propre volonté, Dieu ne peut pas accepter ses fruits.
Comme Caïn, il a produit des fruits, il les a présentés à Dieu,
mais est-ce que Dieu pouvait accepter ces fruits-là, de la propre volonté?
Impossible.
Donc la question qui se pose maintenant pour nous,
est-ce que nous respectons le vrai roi?
Parce que qui était le roi? C'était Dieu lui-même.
Dans 1 Samuel 8, lorsque le peuple voulait avoir un roi comme toutes les nations,
toutes les nations avaient un roi,
Dieu dit à Samuel, ils ne t'ont pas rejeté, Samuel.
Ils m'ont rejeté.
Donc qui était le vrai roi en ce jour-là?
C'était Dieu déjà. Il était là.
Il était là, mais ils ne l'ont pas respecté. C'est ça le problème.
Donc, en ce jour-là, il n'y avait pas de roi en Israël.
Ça veut dire vraiment, il y avait un roi, mais ils ne l'ont pas respecté.
Et Dieu a donné plus tard un roi visible, qu'il a représenté.
Lorsque Salomon était assis sur le tronc de Dieu, dans 1 Chronique 29,
il était assis sur le tronc de Jéhovah.
Il a représenté Dieu. C'est ça la pensée de Dieu.
Mais Dieu est toujours le vrai roi. Est-ce qu'on le respecte?
Et maintenant, une question pratique pour nous-mêmes.
Ce n'est pas seulement un rapport avec le service de Dieu ou l'adoration.
Dieu cherche des adorateurs, comme j'ai dit.
Et tout ce qu'on a ici dans ce chapitre est vraiment en plein contraste avec Jean 4, versets 23 et 24.
Le service, l'adoration en esprit et en vérité.
C'est tout à fait différent.
Mais on se demande aussi dans quelle mesure est-ce que nous respectons Dieu dans tous les domaines de notre vie.
C'est vraiment une question de respecter Dieu dans ses droits, dans son autorité, dans tous les domaines de notre vie.
Dans ma vie individuelle, ma vie de famille, dans mes affaires, à l'école, n'importe quelle situation.
Est-ce que nous respectons les droits de Dieu?
Est-ce qu'on voit tout dans la lumière de Dieu?
Chacun faisait ce qui était bon.
Peut-être que les gens disent, mais il faut avoir la liberté de conscience.
Il faut faire ce que notre conscience nous dirige à faire.
Non, c'est vraiment une question des pensées de Dieu.
Est-ce qu'on respecte Dieu?
Moi, j'aimerais donner un verset là de Timothée 3.
Il nous parle de la profession chrétienne.
Ayant la forme de piété.
C'est ça qu'on a ici.
Chacun faisait ce qui était bon à ses yeux.
Ça va ensemble avec 2 Timothée 3, versets 1 à 5.
Ça va ensemble avec l'Odyssée, comme j'ai dit, où le peuple dicte au lieu de Dieu.
Et puis ça va préparer aussi la scène pour l'antéchrist.
Parce que l'antéchrist sera reconnu au milieu de l'église.
L'antéchrist sera reçu au milieu de la profession chrétienne.
Il sera reçu au milieu de la profession des juifs.
Et les mêmes éléments qu'on a ici vont caractériser cette profession à la fin.
Sans la réalité de Dieu.
Maintenant, la deuxième partie de l'histoire nous montre cet homme de Bethlehem de Juda.
Il était de la tribu de Lévi.
Ce qui m'a frappé beaucoup de voir dans ce chapitre à la fin de Juges, et aussi dans Ruth,
on voit beaucoup Bethlehem de Juda.
Et là on voit deux sortes de gens.
On voit des gens qui sont fidèles, comme Boaz.
Et on voit aussi des gens qui sont infidèles.
Ils viennent les deux de la même place.
Ça nous montre de nouveau ce principe-là.
Nous avons un choix à faire.
Est-ce qu'on veut être un vainqueur, comme Boaz, fidèle?
Ou est-ce qu'on veut suivre l'exemple de cet homme de la tribu de Lévi ici?
Peut-être les gens de Bethlehem ont manqué dans leur obligation envers ce Lévite-là.
Qu'il n'avait pas assez de revenus, donc il voulait chercher une autre place, peut-être.
Mais l'impression qu'il donne dans ces versets-là n'est pas tellement bonne.
Donc on souligne que beaucoup de mal vient de Bethlehem de Juda,
tandis qu'en même temps il y avait de bons croyants là, comme on le voit dans le livre de Ruth.
Aussi l'homme dans le chapitre 19 avait quelque chose à faire avec Bethlehem de Juda, comme on va voir.
Le Lévite était donc de la tribu de Lévi qui était donnée pour aider les sacrificateurs.
Il faut garder ça en mémoire.
Les Lévites étaient des serviteurs pour aider les sacrificateurs.
Et ensuite il y avait donc beaucoup de sacrificateurs dans la tribu de Juda,
parce que Dieu avait déjà en vue Jérusalem et le temple là, plus tard.
Mais Dieu avait placé les Lévites dans toutes les tribus,
et aussi il y avait des sacrificateurs dans plusieurs tribus, comme on peut voir à la fin de Josué.
Vers ce vide, l'homme s'en allait de sa ville de Bethlehem de Juda pour séjourner là où il trouverait un lieu.
Est-ce que vous voyez ça?
C'est de nouveau la même pensée, faire ce qui est bon à ses yeux.
Et chemin faisant, il vint à la montagne d'Éphraim jusqu'à la maison de Michée.
Ce que j'aimerais souligner maintenant, cet homme avait une place de, en anglais on dit leadership,
il avait une place pour donner la direction au peuple.
Une place pour être un guide spirituel, selon les pensées de Dieu.
Ce qu'on voit dans cette histoire là, Michée veut avoir cet homme pour lui-même, dans le verset 10.
Michée veut l'avoir pour lui-même, au lieu qu'il prenne cette place pour Dieu.
Et on voit aussi que la déviation au milieu du peuple de Dieu commence dans une génération,
comme on l'a vu à la fin du chapitre 18, la troisième ou la quatrième génération.
On a vu ça au début du livre du juge et ça se répète ici à la fin.
C'est le même principe.
Parce que d'une façon ou d'une autre, Moïse a manqué, ou son fils Gershom a manqué à instruire ses fils dans le bon chemin.
En tout cas, on voit la déviation, la vraie déviation dans la troisième ou la quatrième génération.
Tandis que selon les pensées de Dieu, Dieu voulait nous aider, aurait à cœur nous aider,
que la troisième ou quatrième génération devienne comme une deuxième génération,
qu'ils reçoivent les pensées de Dieu comme les gens les ont reçues au début.
Mais on a discuté ça au début du livre.
Maintenant, la question du sacerdoce.
Vous voyez, ce lévite-là n'était pas vraiment un sacrificateur, mais il était de la tribu de Lévis.
Et les sacrificateurs appartenaient à cette tribu de Lévis.
Et le lévite avait donc une place de serviteur.
Il n'était pas le sacrificateur, il était le serviteur.
Mais Michée prend cet homme-là, qui avait donc la place du serviteur, pour l'avoir comme sacrificateur.
Donc ça remplace vraiment les pensées de Dieu en rapport avec le sacerdoce.
Donc on a vu une fausse religion, une religion de l'homme selon les pensées de l'homme, selon les formes, les motifs de l'homme, tout cela.
Et maintenant aussi un sacerdoce selon les pensées de l'homme, mais pas selon les pensées de Dieu.
Et c'est de nouveau, tout cela caractérise nos jours de l'Odyssée aussi.
Au lieu d'avoir les adorateurs selon les pensées de Dieu, on voit que les gens prennent, les ministres par exemple,
ils prennent les serviteurs et leur donnent une place pour être des sacrificateurs.
Par exemple, il y a des églises où ils ont peut-être un bon serment, mais pour les gens c'est l'adoration.
Mais ce n'est pas vrai. L'adoration est tout à fait différente.
Ce n'est pas un bon ministère, ce n'est pas un bon serment qui est l'adoration.
Verset 10, Michel lui dit, demeure avec moi et tu seras pour moi un père. C'est quoi ça?
C'est un jeune homme. Comment il peut être un père pour Michel?
Je pense que le sens de ce mot-là veut dire un guide spirituel.
Et ainsi les gens mettent beaucoup de confiance, même dans des jeunes hommes, lorsqu'ils prennent cette place de leadership.
Et ils placent tout ça dans le contexte du service de Dieu, mais en réalité, on a vu, ce n'est pas du tout le service de Dieu.
Un sacrificateur, mais ce n'est pas selon les pensées de Dieu, comme nous avons vu.
Et quelle est la récompense? Il faut noter ça, verset 10, je te donnerai 10 pièces d'argent.
Comment l'argent a joué un rôle dans l'histoire de l'église?
Dès le début, dans acte 5, j'ai mentionné déjà l'histoire d'Ananias, dans Simon le magicien, dans chapitre 8, et plus tard, l'argent a joué un rôle très négatif.
On a besoin de l'argent. Luc 16 nous le mentionne, mais nous devons être des administrateurs, de bons administrateurs, selon les pensées de Dieu.
L'histoire de l'église, donc, on voit un rapport avec l'argent, beaucoup de détails on pourrait donner.
Deuxièmement, un habillement complet. Ces gens-là reçoivent donc une position à part, donc un habillement complet.
C'est une classe à part. Ainsi, le clergé a été institué, et aussi l'entretien.
Donc, il est tout à fait dépendant de cet homme-là.
Au lieu d'être dépendant de Dieu, au lieu d'avoir une classe, d'être là, habillé selon les pensées de Dieu, juste en Christ et tout cela, il dépend de l'homme.
Verset 11, le Lévite consentit à demeurer avec l'homme.
Peut-être il était sincère, peut-être il avait de bonnes intentions, mais ce n'est pas ça qui compte.
OK, on doit être sincère, mais il faut être sincère et en même temps respecter les pensées de Dieu.
Le jeune homme fut pour lui comme un de ses fils.
Donc, ça nous parle de la communion qu'ils ont eue aussi, mais tout dans un contexte de désobéissance, vous voyez, envers Dieu.
Verset 12, et Miché consacra le Lévite.
Donc, au lieu d'avoir son fils, Miché pensait, oui, ce n'est pas idéal, ce n'est pas encore tout à fait comme il faut.
Maintenant, il pense qu'il est correct.
Il est correct, oui.
Verset 12, le jeune homme fut son sacrificateur.
Son sacrificateur.
Donc, supposons que c'était possible que le Lévite soit un sacrificateur.
Ce serait le sacrificateur de Dieu.
Mais ici, il est sacrificateur d'un homme.
Quelle déviation.
Miché dit, verset 13, maintenant je connais que l'Éternel me fera du bien.
C'est exactement ce qu'on trouve aussi aujourd'hui.
La superstition.
Les gens font quelque chose, puis ils mettent leur confiance dans tout cela et ils disent, maintenant je suis correct.
Ou bien aussi, l'existentialisme, ça veut dire, ma pensée ou mon sentiment, c'est ça qui compte.
Il a un sentiment ici, il a une pensée ici.
Pour lui, ça remplace la parole de Dieu.
Parce que la parole de Dieu était très claire.
Les écrits de Moïse existaient dans ce temps-là.
Mais cette parole de Dieu ne comptait plus pour lui.
C'est plutôt son sentiment, c'est sa pensée qui compte.
Et il le mentionne dans une forme très pieuse.
Ici, maintenant je connais que l'Éternel me fera du bien.
Il y a beaucoup de gens aujourd'hui qui peuvent parler une langue pieuse.
Mais la question est vraiment, est-ce que c'est de Dieu?
Est-ce que l'Éternel me fera du bien?
Et tout est en contraste avec Dieu, en contradiction avec la pensée de Dieu.
Il donne cette raison-là.
Puisque j'ai un lévite pour sacrificateur.
Ça c'est le principe des nicolaïtes.
Comme j'ai dit, au début de l'Église, on voit les mêmes principes déjà qui ont caractérisé la fin, le jour de la fin.
Les principes du nicolaïtisme, comme on voit dans l'Apocalypse 2.
Qui remplacent les vrais adorateurs, qui remplacent le peuple de Dieu.
Et qui introduisent donc un clergé.
Maintenant, c'était seulement un homme pour une maison.
Mais dans le chapitre 18, on voit que cet homme va fonctionner pour une partie de la tribu de Dan.
Donc on voit ici que l'homme usurpe les pensées de Dieu.
L'homme prend une place que Dieu ne lui a pas donnée.
Et ça va devenir beaucoup plus grave encore dans le chapitre 18.
Juste peut-être quelques moments encore dans le chapitre 18.
En ces jours-là, il n'y avait pas de roi en Israël.
Donc l'auteur répète ça.
Ce n'est pas seulement une question qu'un homme individuellement ne respecte plus Dieu.
Comme Miché, comme l'homme de Bethlehem de Judas, le petit-fils ou l'arrière-petit-fils de Moïse.
C'est maintenant une tribu qui ne respecte plus les pensées de Dieu.
Un rapport avec leur héritage.
C'est remarquable que chaque fois que cette expression est répétée, c'est un rapport avec quelque chose.
Ici un rapport avec l'idolâtrie dans le chapitre 17.
Chapitre 18 aussi un rapport avec leur héritage.
Parce qu'il avait manqué de foi.
On a vu au début du livre, dans chapitre 1, verset 34, que les Danites n'avaient pas vraiment occupé leur héritage.
Les Amorites sont venus en chasser les Danites.
Leur héritage était assez grand.
C'était assez grand et assez spacieux.
Mais ils n'ont pas eu la foi pour chasser les Amorites.
Ils n'ont pas eu l'énergie de le faire.
Donc un manque de foi, un manque d'obéissance.
Maintenant, qu'est-ce qu'ils vont faire?
Ils vont aller chercher un lot parmi une autre tribu.
Parce qu'au nord, tout au nord, ça appartenait à Issachar ou les autres quelques tribus là-bas.
Deuxièmement, ils vont le faire d'une mauvaise façon, comme on va voir dans la prochaine étude.
Troisièmement, j'aimerais mentionner, ce bout où ils vont aller était presque en dehors du pays promis.
Presque en dehors, tout au nord.
Et ainsi, l'Odyssée aussi, dans nos jours, c'est une déviation.
Et puis, ils se placent presque en dehors de l'église de Dieu.
Mais verset 1 nous donne encore une pensée.
Ils étaient donc aussi mécontents.
Est-ce que nous ne sommes pas quelquefois mécontents?
Je pense à Israël, ils ont méprisé l'amane dans le désert.
Ici, ils méprisent l'héritage que Dieu leur a donné dans le pays.
Comme j'ai dit, c'était assez grand pour eux.
Mais ils l'ont méprisé.
Ils étaient mécontents.
Est-ce que nous ne sommes pas quelquefois mécontents?
Je pense à toutes ces bénédictions que Dieu donne.
Éphésiens 1, verset 3.
Mais souvent, on les néglige.
On veut quelque chose d'autre.
Donc, c'est ça un peu le premier verset.
Maintenant, le verset 2.
Et les fils de Dan envoyèrent de Zorah et d'Estaol cinq hommes de leur famille.
Je pense qu'ils vont agir maintenant selon leur propre volonté.
On a vu que la propre volonté introduit l'idolâtrie.
J'aimerais souligner ça.
1 Samuel 15, lorsque Samuel parle à Saûl, le roi Saûl, il dit que la propre volonté est vraiment l'idolâtrie.
Donc, suivre la propre volonté, ça va ensemble avec l'idolâtrie.
Et au lieu du service de Dieu.
Ici, dans leur propre volonté, ils vont envoyer ces hommes-là comme des espions.
Et comme j'ai dit, c'est ça qui caractérise les jours de l'Odyssée.
La propre volonté.
C'était des hommes veillants.
Et verset 2, ils arrivent à la maison de Michée.
Verset 3.
Ils reconnurent la voix du jeune homme.
Peut-être parce qu'ils étaient de la même région.
Judas et Dan étaient presque de la même région.
Quelques villes de Judas et quelques villes de Danite étaient très proches.
Ou bien c'est simplement pour mentionner qu'ils ont reconnu sa voix pendant son service.
Quoi qu'il en soit, nous voyons qu'ils ont un contact.
Et verset 3, à la fin, ils posent trois questions.
Qui t'a amené ici?
C'était sa propre volonté, comme on a vu.
Que fais-tu par ici?
C'était plaire à Michée, au lieu de plaire à Dieu.
Lévite était supposé plaire à Dieu.
Un service pour Dieu.
Ce service était pour Michée.
Et qu'as-tu ici?
On a vu ça, son salaire, son entretien, cet argent.
C'est tout ce qu'il avait, mais rien pour Dieu.
Verset 4.
Il leur dit, Michée a fait pour moi telle et telle chose.
Il me donne un salaire et je suis sans sacrificateur.
On a souligné déjà cela dans le chapitre 17.
Tout selon les pensées de l'homme.
Verset 5.
Et il lui dit, nous te prions entre eux Dieu.
Ok, ces gens pensent, ok, mais on va profiter de ça.
C'est l'occasion pour poser une question.
Est-ce qu'on est sur le chemin de Dieu?
Ok.
Une autre leçon.
Il avait déjà fait le plan d'aller voir ce pays au nord.
Mais maintenant, ils veulent être sûrs.
Est-ce que ça ne nous arrive pas du tout?
On a fait des plans, on a tout déterminé déjà.
Mais Dieu, est-ce que c'est correct ça?
Il ne parle pas ici de l'éternel, c'est juste Dieu.
Ça parle d'une distance.
Et ainsi, les gens peuvent parler de Dieu.
Pour être pieux là, est-ce que c'est vraiment la communion avec Dieu?
Qui est notre Père?
Une communion intime.
Donc, ils profitent maintenant de ce sacrificateur.
Verset 6.
Qu'est-ce qu'il dit?
Le sacrificateur leur dit.
Allez en paix.
Le chemin où vous marchez est devant l'éternel.
De nouveau, je fais le parallèle avec deux Timothée. …
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…
Juge 18, nous voyons donc les cinq hommes de la tribu de Dan, ils ont trouvé une place qui leur convenait, verset 10, ils parlent de cette place, peut-être on peut continuer depuis le verset 11.
Et de là de Tzorah et d'Estahol partirent 600 hommes de la famille des Danites, sains de leurs armes de guerre. Ils montèrent et campèrent à Kiryat Jéarim, en Juda, c'est pourquoi on a appelé ce lieu-là Mahane Dan, jusqu'à ce jour, voici il est derrière Kiryat Jéarim.
Et de là ils passèrent vers la montagne d'Ephraïm et arrivèrent jusqu'à la maison de Miché, et les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays de Laïs prirent la parole et dire à leurs frères, savez-vous qu'il y a dans ces maisons un éphode et des terrafins et une image taillée et une image de fente, et maintenant vous savez ce que vous avez à faire.
Ils se détournèrent vers ce lieu-là et entrèrent dans la maison du jeune homme du Lévite, la maison de Miché, et ils le saluèrent. Et les 600 hommes des fils des Danes, sains de leurs armes de guerre, se tinrent à l'entrée de la porte.
Les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays montèrent, entrèrent là, et prirent l'image taillée et l'éphode et les terrafins et l'image de fente, et le sacrificateur se tenait à l'entrée de la porte ainsi que les 600 hommes qui étaient sains de leurs armes de guerre.
Et ceux-là entrèrent dans la maison de Miché et prirent l'image taillée et l'éphode et les terrafins et l'image de fente, et le sacrificateur leur dit, Que faites-vous ? Ils lui dirent, Tais-toi, mets ta main sur ta bouche et viens avec nous, et sois pour nous un père et un sacrificateur.
Vaut-il mieux pour toi d'être sacrificateur de la maison d'un seul homme ou d'être sacrificateur d'une tribu et d'une famille en Israël ? Et le cœur du sacrificateur s'en réjouit. Il prit l'éphode et les terrafins et l'image taillée, et il s'en alla au milieu du peuple.
Puis là, ils vont aller plus nord pour conquérir cette place, cette débarrasse de Miché, dans le verset 27.
Ils bâtirent la ville et y habitaient. Ils appelaient le nom de la ville Dan, d'après le nom de Dan, leur père, qui était né à Israël, mais au commencement le nom de la ville était Laïs.
Et les fils de Dan dressèrent pour eux l'image taillée, et Jonathan, fils de Gershom, fils de Moïse, lui et ses fils, furent sacrificateurs pour la tribu des Danites jusqu'au jour de la captivité du pays.
Chapitre 19. Il arriva en ce jour-là, quand il n'y avait point de roi en Israël, quand Lévite, qui séjournait au fond de la montagne d'Éphraïm, prit une concubine de Bethléem de Juda.
Et sa concubine, lui étant infidèle, se prostitua et s'en alla d'avec lui à la maison de son père, à Bethléem de Juda, et elle fut là quelque temps, quatre mois.
Donc, il va la ramener. Verset 4, nous voyons qu'il demeurait là pour un certain temps à manger beaucoup.
On va voir plusieurs péchés, plusieurs faiblesses dans la vie de cet homme Lévite, un homme soi-disant de Dieu.
Puis là, il rentre. Dans le verset 11, nous lisons qu'ils étaient tout près de Gébus, et le jour avait beaucoup baissé.
Et le serviteur dit à son maître, allons, je te prie, et détournons-nous vers cette ville des Gébusiens, et passons-y la nuit.
Et son maître lui dit, nous ne nous détournerons point vers une ville des étrangers, qui n'est pas des fils d'Israël, mais nous passerons jusqu'à Giba.
Puis là, ils sont arrivés, sont entrés dans la ville. Verset 15, à la fin du verset 15, il n'y eut personne qui les reçut dans sa maison pour passer la nuit.
Et voici, sur le soir, un vieillard venait des champs de son travail, et l'homme était de la montagne d'Éphraim, et séjournait à Giba, et les hommes du lieu étaient benjaminites.
Il leva ses yeux, et vit le voyageur sur la place de la ville, et le vieillard lui dit, où vas-tu, et d'où viens-tu?
Il lui dit, nous passons de Bethléem de Juda vers le fond de la montagne d'Éphraim. Je suis de là, et je suis allé à Bethléem de Juda, et j'ai affaire avec la maison de l'Éternel.
Il n'y a personne qui me reçoive dans sa maison. Donc, ils sont reçus là, verset 22, comme il faisait bonne chair, voici les hommes de la ville, des hommes fils de Bélial, entourèrent la maison.
Frappant à la porte, ils parlèrent au vieillard, maître de la maison, disant, fais sortir l'homme qui est entré dans ta maison, afin que nous le connaissions.
Le maître de la maison sortit vers eux, et leur dit, non, mes frères, ne faites pas ce mal, je vous prie.
Après que cet homme est entré dans ma maison, ne faites pas cette infamie. Voici ma fille qui est vierge, et sa concubine.
Laissez-moi les faire sortir, et vous les humilierez, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Mais à cet homme, ne faites pas cette chose infâme.
Mais ces gens ne voulurent pas l'écouter, et l'homme saisit sa concubine, et la leur amena dehors.
Ainsi elle est morte, verset 28, lève-toi, et allons-nous-en. Mais personne ne répondit.
Et l'homme l'a pris sur son âne, se leva, et s'en alla en son lieu.
Il entra dans sa maison, et prit le couteau, et saisit sa concubine, et la partagea selon ses os en douze morceaux, et l'envoya dans tous les confins d'Israël.
Il arriva que tous ceux qui virent cela dirent, jamais chose pareille n'a eu lieu, ni ne s'est vue, depuis le jour que les fils d'Israël sont montés du pays d'Égypte jusqu'à ce jour.
Pensez à cela, prenez conseil, parlez.
Jusqu'ici la lecture de la parole de Dieu.
Une histoire tellement triste, tellement affreuse, mais quand même une histoire qui va ensemble avec l'histoire qu'on a vue dans le chapitre 17.
Ce qui nous frappe, c'est de voir que les gens n'étaient pas offensés en rapport avec l'idolâtrie.
Par contre, toute Israël maintenant est mise en mouvement en rapport avec un mal qui est arrivé envers le prochain.
Pour résumer tout cela, je voulais dire que dans les chapitres 17 et 18, c'est vraiment une question des droits de Dieu.
Et là, un lévite joue un rôle éminent.
Dans le chapitre 19, nous voyons que c'est une question des droits du prochain.
Puis là, le peuple a manqué.
Là aussi, un lévite joue un rôle éminent.
On voit que les deux vont ensemble, mais le point que le verset 30 souligne, le dernier verset qu'on a lu,
c'est que les gens sont plus affectés par cet acte infâme envers le prochain que par l'acte infâme de l'idolâtrie qui a interféré vraiment avec les droits de Dieu.
C'est souvent le cas.
On est blessé ou offensé par des choses qui nous regardent ou des choses qui regardent les autres.
Mais si c'est une question des droits de Dieu, est-ce qu'on est aussi offensé ou, dans le bon sens, exercé?
Pour reprendre l'histoire qu'on a eue tantôt, dans le chapitre 18, on voit donc le début de l'idolâtrie qui a caractérisé l'histoire d'Israël.
Et à plusieurs reprises, Dieu reprend l'histoire de l'idolâtrie.
Si vous connaissez par exemple Ézéchiel 16, d'autres chapitres dans Ézéchiel aussi, qui reprennent l'histoire d'Israël dès le début,
pour montrer que les principes de l'idolâtrie étaient là dès le début.
Ainsi, dans l'histoire de l'Église, on voit que les racines de l'idolâtrie étaient là dès le début.
C'est pour ça que la première épître de Jean est tellement importante.
Parce qu'il nous donne les remèdes pour ne pas tomber dans ces pièges-là.
Tandis que le monde en général est tombé dans ces pièges-là.
Justement, les choses que Paul aussi dit pour avertir les chrétiens qu'ils ne soient pas ignorants, c'est exactement ces choses-là qui sont passées plus tard.
Donc, dans notre prière, nous avons prié que le Seigneur Jésus puisse nous encourager.
Puis de telles histoires qu'on a lues sont, dans un sens, très décourageantes.
Mais nous pouvons tirer des leçons de là, et dans ce sens-là, on peut être encouragé.
Et aussi en utilisant les remèdes que Dieu met à notre disposition pour ne pas tomber dans de tels pièges.
On voit le progrès du mal dans le chapitre 18.
Donc, le mal a été introduit en secret.
Et dans Deuteronome 27, nous lisons qu'il y a peut-être douze formes de mal qui se passent dans le secret.
Et pour chaque cas, Dieu dit, maudit quelqu'un qui fait cela, dans le secret.
Maintenant, on voit que dans le chapitre 17, ces choses se passent dans le secret, mais ils sont amenés en public dans le chapitre 18.
Et c'est remarquable que c'est la tribu de Dan qui a fait cela.
Dans Genèse 29, excusez, dans Genèse 49, nous lisons que Jacob, sur son lit de mort,
il a parlé, juste avant son départ, de la tribu de Dan comme un serpent.
Voilà le lien avec l'idolâtrie.
C'est quelque chose qui vient du diable, comme on l'a vu ce matin.
Puis Dan est devenu ainsi un piège, une pierre d'achoppement pour toute la nation,
parce que l'idolâtrie qui a été introduite ici par Dan, ou une partie de la tribu de Dan, a affecté ensuite tout le peuple.
Dans Matthieu 13, on voit quelque chose de semblable dans les paraboles que le Seigneur Jésus a données du royaume des cieux.
Il a parlé là de ce levain qu'une femme a pris et a mis dans ses trois mesures de farine.
Et là, tout était levé par le levain.
Le levain, c'est donc un principe de mal qui commence dans le secret, chapitre 18,
qui se répand et qui va affecter l'ensemble.
Donc, l'ensemble du peuple, tout, était affecté par ce mal.
C'est ce principe-là que Paul mentionne dans 1 Corinthien 5, en rapport avec le mal moral,
mais aussi en rapport avec le mal doctrinal dans Galate 5.
Nous voyons donc comment cela se passe, et je voulais encore souligner le lien avec l'Odyssée,
parce que dans l'Odyssée, dans nos jours, on voit les mêmes principes,
pas seulement une question de l'idolâtrie, mais aussi une question d'avoir de la place pour soi-même.
On n'est pas content de la place que Dieu nous donne.
On veut plus d'espace, comme dans les jours du prophète Élysée.
Les gens n'étaient pas contents de la place qu'il avait.
Ils voulaient une place plus étendue, plus large.
Ainsi, Dan aussi n'était pas content, on a vu ça.
Ils n'ont pas apprécié l'eau que Dieu leur a donnée.
Ils n'ont pas eu de foi, pas d'obéissance non plus.
Ils ont agi dans leur propre volonté.
Et ensuite, on a vu aussi dans le verset 6, que l'homme de Michée et les Danites vont ensemble.
Et dans 2 Timothée 3 et 4, on voit dans la profession chrétienne les mêmes principes,
que les deux vont ensemble.
Ceux qui veulent avoir plus d'espace, qui veulent remettre les frontières que Dieu a données,
les règles que Dieu a données, ça ne veut pas dire qu'on doit être légaliste, pas du tout.
On doit respecter les principes de Dieu.
Et si on ne veut plus les respecter, là les choses vont aller de pire en pire.
Et ce sacrificateur avec cette prétention qu'on a vue, on a parlé de la profession,
on a parlé de la prétention et des prétextes que les gens ont,
on voit ici comment les deux vont ensemble.
Et dans 2 Timothée 4 verset 3 et 4, nous avons vu ce verset,
comment les gens vont amasser des docteurs, des enseignants pour plaire à eux-mêmes.
C'est ça un peu le principe de l'Odyssée.
Ce qu'on voit aussi dans le verset 6, ce chemin, il n'a pas consulté Dieu vraiment, c'est juste la prétention.
Le chemin était soi-disant devant Dieu.
Dans le verset 7, nous voyons ce qu'ils ont fait.
Ils sont allés à Laïs, et c'était vraiment la région de la tribu de Naftali, si je ne me trompe pas,
ou d'Issachar, mais en tout cas des tribus qui étaient au nord.
Ils ont pris donc un lot qui n'appartenait pas à eux.
Peut-être vous dites là, mais ils ont quand même tué les Cananéens.
Il fallait que le peuple tue les Cananéens, c'est vrai,
mais il fallait que ce soit fait par les gens que Dieu a donné des ordres,
comme la tribu de Naftali ou d'Issachar, et que ce soit fait dans la bonne condition.
Ici, leur condition n'était pas bonne, c'était caractérisé par l'égoïsme, par la propre volonté,
et maintenant aussi par l'idolâtrie.
Et ensuite, c'était presque en dehors du pays.
À la manière des Sidoniens suggèrent que peut-être c'était une colonie des Sidoniens.
Je ne peux pas le prouver vraiment, mais c'est juste une suggestion.
Tranquille et confiant.
Donc, ils n'avaient pas de contact avec les gens de la région,
et puis les gens de la région ne les protégeraient pas au cas d'une attaque,
et pour avoir de l'aide des Sidoniens, ils seraient trop loin.
Donc, peut-être c'était une colonie des Sidoniens.
Un autre élément dans le verset 7,
il n'y avait dans le pays personne qui possédait la domination, le molesta.
C'est aussi peut-être une caractéristique de l'Odyssée.
Tout est tranquille.
Il n'y a pas d'exercice, il n'y a pas de gens qui vont dire, mais ça ne se passe pas selon Dieu,
ou bien tout est bien organisé, comme ça donne vraiment l'impression que tout était bien organisé,
dans cette région-là.
Et un peu plus loin, nous voyons aussi encore quelques autres caractéristiques.
Dans le verset 27, tranquille, là il se veut dire lion,
mais le même nom on trouve dans le livre de Josué,
excusez-moi, ce n'est pas le même nom, c'est le nom l'échem qu'on trouve dans Josué 19,
et puis ce nom-là signifie tranquillité ou forteresse,
ou aussi pierre précieuse.
Il y a plusieurs significations.
En tout cas, ce mot tranquille ressort beaucoup.
Ainsi, les gens veulent être laissés dans la tranquillité,
les gens ne veulent pas être exercés, ils ne veulent pas de troubles.
Souvent on dit, là où on veut maintenir les principes de Dieu, il y a toujours des chicanes.
Ce n'est pas correct, mais je veux dire, le Seigneur veut quand même qu'on soit exercés,
et cette tranquillité, ce n'est pas une tranquillité de Dieu, mais une tranquillité selon la chair.
Ou bien, si c'est interprété comme une forteresse, c'est une forteresse pour le plaisir de l'homme, pour la pensée de l'homme, pas vraiment pour Dieu.
Dans le verset 9, ils disent, levons-nous.
C'est une question de leur propre force.
On a vu beaucoup d'éléments, et on va voir encore d'autres éléments,
qui nous parlent de l'homme qu'il est en lui-même.
Donc, sa propre sagesse, sa propre volonté, sa propre force ici.
Levons-nous et montons contre eux.
Puis aussi, le raisonnement de l'homme naturel.
Ne soyez pas paresseux pour aller entrer et posséder le pays.
Ce n'est pas le langage de Josué 1 pour entrer dans le pays, posséder le pays.
C'est tout à fait un autre langage.
Verset 10, quand vous y entrerez, vous entrerez vers un peuple confiant.
Peut-être là aussi, de cet élément-là, on ne veut pas de règles.
Un peuple qui, d'un côté, est bien à l'aise, mais pas nécessairement selon les principes de Dieu.
Ça me fait penser aussi à l'Odyssée, riche et enrichie.
Le pays est spacieux.
Il y a beaucoup de place, ce qu'il voulait, en tous sens.
Donc là, je vois aussi ce parallèle avec l'Odyssée, et aussi avec 2 Timothée 3.
Et puis maintenant, comment ils justifient leur action?
Car Dieu l'a livrée en votre main.
Tantôt, pendant la pause, on parlait un peu de ça, que les gens utilisent le nom de Dieu pour n'importe quelle circonstance, pour justifier leur action.
On voit ici, car Dieu l'a livrée en votre main.
Donc, ils utilisent le nom de Dieu pour leurs propres propos.
Et j'aimerais vraiment souligner cela.
On le voit dans Matthieu 4, que le diable s'adresse au Seigneur Jésus.
Il veut tenter le Seigneur.
On sait que le Seigneur ne pouvait pas être tenté dans ce sens-là.
Il était intouchable par le mal.
Mais le même principe on voit.
Il dit, saute de là.
Puis là, Dieu va envoyer ses anges pour te protéger.
Utiliser Dieu pour notre propre volonté.
Eh bien, c'est évident que le Seigneur ne voulait pas faire ça.
Il était toujours dans la dépendance de Dieu.
Il ne voulait rien faire dans l'indépendance.
Ici, ils veulent utiliser le nom de Dieu et Dieu lui-même pour leurs propres propos.
On ne peut pas réclamer Dieu pour nos propres propos.
Et c'est un lieu où rien ne manque de tout ce qui est sur la terre.
On a bien organisé tout cela, comme j'ai dit, riche et enrichi.
C'est agréable là, en l'Odyssée.
C'est agréable là, dans l'Aïs.
Comme aussi dans l'humanisme, on voit que tout est organisé selon le désir de l'homme.
Rien ne manque.
Bon service, bien organisé.
Toutes sortes de classes pour l'école du dimanche.
Toutes sortes de conseils.
Des choses qui sont bonnes en elles-mêmes.
Mais les gens mettent leur confiance dans ces choses là, plutôt qu'en Dieu.
Dans le verset 11, ces cinq espions vont maintenant conseiller à cette partie de leur tribu.
Il faut réaliser que les Danites avaient entre 60 000 et 70 000 hommes, selon le nombre 25.
Donc, c'est seulement 600 hommes qu'ils prennent ici.
C'est juste une petite partie de cette tribu là.
Ils montent et se préparent donc à Kiryati Arim, où l'arche était plus tard.
Dans 1 Samuel 7, on voit que l'arche était placée à Kiryati Arim pour un bout de temps.
Et puis, c'est là où ils se sont préparés, mais pas dans la présence de Dieu.
C'était leur propre camp, Mahanéddin, pas le camp de Dieu.
Dans le verset 13, ils poursuivent leur chemin après ces préparations.
Puis là, il parle de Michée, de ce sacrificateur qu'il avait.
On a discuté ces choses, les phodes, les téraphins, l'image taillée, l'image de fonte, et aussi le sacrificateur lui-même.
Ils veulent l'avoir pour eux-mêmes maintenant.
Verset 17, les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays montèrent.
Montèrent peut-être, l'idole était placée dans une chambre haute.
C'est juste une suggestion, c'était la coutume dans ce jour-là.
Ils entrèrent et prirent l'image taillée, les phodes, les téraphins et l'image de fonte.
Et le sacrificateur est vu maintenant aussi.
Ils veulent l'avoir pour eux-mêmes.
Verset 19, au milieu du verset.
Vaut-il mieux pour toi d'être sacrificateur de la maison, d'un seul homme, ou d'être sacrificateur d'une tribu et d'une famille en Israël?
Aujourd'hui, les gens font les choses pour être vus par les hommes, pour être populaires,
pour avoir plus d'influence.
Donc Dieu ne joue aucun rôle là.
Ce n'est pas une question, quelles sont les pensées de Dieu, c'est une question, ce qui est agréable pour la chair.
Et c'est évident que la chair préférait servir 600 hommes avec leur famille que seulement un homme avec sa famille.
En même temps, on voit là aussi le progrès du mal.
Le mal a été introduit dans le chapitre 17.
Et maintenant, c'est tout ce groupe-là qui va adopter le même mal de l'idolâtrie.
Et maintenant, je voulais souligner dans le verset 20 donc, ce n'est plus une question de ce qui se passe dans le secret.
C'est maintenant une partie d'une tribu qui a introduit ouvertement et délibérément et systématiquement quelque chose qui déshonore Dieu.
Ce n'est pas une question, c'est juste un accident qui arrive là.
Non, pas du tout.
Puis, le cœur du sacricateur s'en réjouit.
Il prit les faudes, il était raffin, il y masté, il s'en alla au milieu du peuple.
Donc, de nouveau, on voit le progrès du mal, le levain.
Verset 21, ils mirent devant eux les petits-enfants.
C'est probablement pour les protéger parce qu'ils savaient que Michel allait venir pour les attaquer.
Donc, ils ont mis les enfants et les femmes devant eux.
Là, les gens de Michel sont venus.
Maintenant, j'aimerais demander votre attention pour le verset 24.
« Vous avez pris mes dieux, pauvre homme, vous avez pris mes dieux que j'ai faits, et le sacrificateur, et vous vous en êtes allé, et que me reste-t-il?
Et comment me dites-vous qu'as-tu? »
Donc là, on voit vraiment Michel dans sa misère.
Mais de nouveau, il ne voit pas les choses dans la lumière de Dieu.
Il voit seulement les choses dans ce contexte-là.
Il a perdu ces choses.
Aujourd'hui, il y a une expression qui est très populaire, c'est l'amour de soi.
Il ne connaît pas l'amour de Dieu.
De Timothée III parle de ça aussi.
Les gens aiment plutôt eux-mêmes que Dieu.
Ici, il a seulement l'amour pour soi-même, pour ses dieux, pour son sacrificateur.
« Et que me reste-t-il? »
C'est frappant de voir ça.
« Que me reste-t-il? »
Rien pour lui.
Dans son propre amour, il avait tout perdu, parce que cet amour était vraiment l'amour de soi.
Il n'avait rien à faire avec l'amour de Dieu.
Qu'est-ce qui nous reste dans les jours de la fin?
J'aimerais revenir à cette question-là, d'être encouragé.
Dans l'acte 20, verset 32, nous lisons que Paul dit que même si ça va arriver,
l'idolâtrie des hommes qui vont détourner les gens derrière eux, le troupeau de Dieu,
qu'est-ce qui va rester?
C'est la parole de Dieu et la grâce de Dieu.
La parole de Dieu sera toujours là.
Dans la parole de Dieu, nous avons les ressources qui nous restent et dont nous avons besoin.
La grâce de Dieu est là pour nous aider.
Donc, il nous reste toujours ce qui est fondamental et essentiel.
En contraste avec l'égoïsme, l'égoïsme ne voit pas ces ressources-là.
Mais l'amour de Dieu voit ces ressources et les utilise.
Dans le verset 25, nous voyons le droit du plus fort.
Ça compte aussi aujourd'hui, le droit du plus fort.
La brutalité avec laquelle les gens ont agi, c'est épouvantable.
Verset 27, il arrive à Léchem.
J'ai parlé déjà de Laïs.
Ils ont brûlé cette ville.
Et j'aimerais souligner là aussi qu'ils n'ont pas fait ça pour maintenir les droits de Dieu.
Dieu avait donné ça à Naphtali.
Ils n'ont pas fait ça pour le bien du peuple de Dieu non plus.
Ils ont seulement cherché leur propre bien, leur propre aise.
C'était la pensée de Dieu que les Cananéens soient détruits.
Mais il fallait que la tribu de Naphtali le fasse,
que ce soit fait dans la bonne attitude, pas dans l'égoïsme de cette tribu-là,
dans une mauvaise attitude.
Et finalement, on arrive à la fin.
Encore une chose à remarquer.
Bedrehob, verset 28.
Bedrehob veut dire maison d'espace ou classe d'espace.
Donc, ça souligne de nouveau cette pensée de l'espace qu'ils voulaient avoir pour eux-mêmes,
selon leur pensée.
Et à la fin, on voit donc cette triste remarque
que cet homme était l'arrière-petit-fils ou le petit-fils de Moïse.
Il y a des suggestions qui disent que Jonathan n'était peut-être pas le petit-fils,
mais l'arrière-petit-fils, parce qu'il est appelé comme le jeune homme.
Et selon le temps qui était écoulé, il serait déjà un vieil homme.
Donc, c'est peut-être l'arrière-petit-fils de Moïse.
Et ça arrive quelquefois dans les généalogies de la Bible qu'il saute une génération,
que le fils est en réalité l'arrière ou le petit-fils.
En tout cas, c'est un petit détail.
Ce qui compte ici, c'est de voir que le grand Moïse, le serviteur de Dieu,
l'homme de Dieu, a ici un petit-fils ou un arrière-petit-fils
qui introduit l'idolâtrie au milieu du peuple de Dieu.
C'est ça qui est tellement triste.
Malgré son beau nom, Jonathan veut dire don déjà, don de Jéhovah.
C'est ici donc un pseudo-sacerdoce.
C'est donc un sacerdoce qui remplace le vrai sacerdoce que Dieu avait donné,
la vraie sacrificature.
Il était un lévite, il n'est pas un sacrificateur.
Ça remplace les pensées de Dieu, comme on a vu dans le chapitre 17.
Cela n'a rien à faire avec l'enseignement de Moïse.
Et on voit aussi le principe de la succession, lui et ses fils.
C'est aussi un élément que j'aimerais souligner.
Dans l'Église, on voit la même pensée de la succession officielle.
Ici, on a un homme officiellement établi comme sacrificateur.
Tout le monde veut l'avoir comme ça.
Et ensuite, la succession officielle.
Pour combien de temps?
Il y a deux possibilités.
Jusqu'au jour de la captivité du pays.
Ça peut référer à la captivité du roi d'Assyrie.
Dans deux rois, 17 à peu près.
Moi, je suggère que probablement, ça réfère à la captivité de l'arche.
Dans un samedi parmi les hommes.
Il livra à la captivité sa force et sa magnificence en la main de l'ennemi.
Il livra son peuple à l'épée et se mit en grande colère contre son héritage.
Ce que j'aimerais suggérer, c'est qu'on a ici cette captivité dans les jours des Philistins.
C'était la deuxième captivité.
On a quatre captivités dans la parole de Dieu.
En Égypte, c'est la première captivité.
Là aussi, il y avait l'idolâtrie au milieu du peuple de Dieu.
Dans les jours de Samuel, c'était la deuxième captivité.
Dans la captivité, les Philistins ont pris l'arche.
L'arche était en captivité. La gloire de Dieu en captivité.
Après ça, il y a la captivité babylonienne.
Nebuchadnezzar a pris les choses du temple de Dieu.
La quatrième captivité, c'est encore aujourd'hui.
Le peuple est rentré maintenant dans leur infidélité, dans leur incrédulité.
Donc, on vit maintenant à la fin de ces jours de la captivité depuis la destruction du temple dans l'année 70.
Ici donc, la captivité, c'est vraiment l'intervention de la part de Dieu, dans la providence de Dieu, dans le gouvernement de Dieu, pour mettre fin à cette situation-là.
Parce qu'une chose que j'aimerais souligner maintenant, le mal, tout le mal qu'on voit dans le chapitre 17, 18, 19, c'est au milieu du peuple de Dieu.
Ce n'est pas le mal dans le monde, parmi les Égyptiens ou les Moabites, c'est le mal au milieu du peuple de Dieu.
Et Dieu doit intervenir là. Il a beaucoup de patience, mais il doit intervenir.
Et ici, il est intervenu dans cette captivité.
Verset 31, ils dressèrent pour eux. De nouveau, vous voyez, pour eux. Rien pour Dieu, pour eux.
L'image taillée de Michée. Mais c'était avec la pensée que c'était pour Dieu. Il faut bien suggérer ça.
Tout cela se faisait dans le contexte et avec la prétention du service de Dieu.
Mais en réalité, ce n'était pas pour Dieu, c'était pour eux-mêmes.
Ça nous met aussi au test, ce que nous faisons, est-ce que c'est vraiment pour Dieu, ou est-ce que c'est pour nous-mêmes.
Et tout cela continuait pendant le temps que la maison de Dieu fut assise en l'eau.
La vraie maison de Dieu était assise en l'eau, mais eux avaient une alternative.
Michée avait une alternative, une maison de Dieu.
Les Danites avaient une alternative, une maison pour eux-mêmes, une maison de Dieu pour eux-mêmes.
Et comme je l'ai dit, c'était la troisième, quatrième génération qui a fait ça.
Qui ont eu encore les traditions, mais ils n'avaient plus la réalité, comme au début, dans les jours de Moïse.
Mais nous avons les remèdes, comme nous avons vu dans la parole de Dieu, pour être gardés contre cela.
Une des remèdes, c'est aussi notre responsabilité de nous humilier, de nous confesser, comme Daniel a fait dans Daniel 9, Ezra 9, Némi 9,
cette attitude de répentance et de s'identifier avec le peuple de Dieu.
Parce que lorsqu'on parle de l'Église catholique ou de la profession chrétienne,
vous réalisez que nous avons quelque chose à faire avec ça.
On a quelque chose en commun.
On est parti de la profession chrétienne.
Et ainsi, il nous convient de nous humilier à cause de ce qui se passe.
Maintenant, on voit dans le chapitre 19 des choses tellement affreuses.
Je répète, c'était au milieu du peuple de Dieu.
C'est pour ça que Dieu donne ces détails.
Pour montrer aussi que s'il y a dans ce sens-là un breakdown du service de Dieu, le vrai Dieu n'est plus servi là.
Tout s'écroule dans ce sens-là.
Même dans le temps où le vrai service continue officiellement.
Mais là, on voit dans 1 Samuel aussi comment c'était en réalité.
Dieu a patienté beaucoup.
Et on voit maintenant comment aussi il y a ce déclin dans les relations personnelles entre les membres du peuple de Dieu.
Et ces deux choses vont toujours ensemble.
Le déclin du service de Dieu, le déclin dans les relations entre le peuple de Dieu.
De nouveau, remarquons verset 1, il y avait point de roi en Israël.
Comme j'ai dit, le vrai roi va venir.
Maintenant, j'aimerais l'interpréter aussi dans ce sens-là.
Est-ce que nous attendons le Seigneur Jésus comme le vrai roi qui va régler les choses sur la terre?
Nous ne pouvons pas régler les choses sur la terre.
On ne peut pas améliorer le monde.
Mais nous pouvons attendre.
Comme Paul le dit dans 2 Timothée 4, verset 8, il a aimé l'apparition du Seigneur Jésus.
Donc, il voyait par la foi que le Seigneur Jésus viendrait pour régler les choses.
Il sera le vrai roi en Israël.
Il sera le roi de la terre pour régler les choses sur la terre.
Nous pouvons entre-temps être un témoignage.
C'est pour cela qu'il nous a laissé ici, pour que nous soyons un témoignage.
Pas du mal, comme ici, mais pour le vrai Dieu.
Un témoignage en bien dans ce sens-là.
Donc, est-ce que nous respectons vraiment les droits de notre roi, les droits de Dieu, les droits de notre Seigneur Jésus?
Ici, il y avait un homme qui avait quelque chose à faire avec la maison de Dieu.
On parlait tantôt de la vraie maison de Dieu.
Mais là, tout était en ruine aussi.
Probablement, cet homme avait quelque chose à faire avec la maison de Dieu à Silo.
Donc, on dirait, dans ce cas-là, lui doit être plus correct.
Lui doit être correct.
Si Dan a manqué, si Michel a manqué, ah oui, c'est une chose.
Mais là, on voit que la maison de Dieu était aussi en ruine.
Parce que cet homme-là faisait partie de ce service de la maison de Dieu.
Il venait du fond de la montagne d'Ephraim.
C'est déjà une suggestion que c'était Shiloh.
Il prit une concubine de Bethléem de Juda.
Je voulais montrer sept points, brièvement, de cet homme, comment il a manqué.
Donc, un homme de Dieu, un homme qui était associé au service de la maison de Dieu.
Ici, il a manqué, il a pris une concubine.
C'est donc une question de convoitise personnelle.
Il avait une femme, mais il voulait en avoir une autre.
Il est allé la prendre de Bethléem.
J'ai remarqué déjà que de Bethléem, beaucoup de mauvaises choses sont venues au milieu du peuple judaïque.
Le petit-fils de Moïse venait de là.
Ici, cette concubine vient de là, malgré le fait que Dieu avait là aussi un reste fidèle, comme Boas et d'autres.
Deuxième péché, sa concubine, lui étant infidèle, se prostitua.
Donc, ici, c'est comme un point de départ du mal de tout le peuple.
Ce qui s'est passé dans la vie de cette concubine, c'est comme une image de ce qui se passait dans tout le peuple de Dieu.
Ils étaient devenus infidèles envers Dieu, comme on a vu dans le chapitre 17 et 18.
Et puis, il est allé la visiter dans le verset 3.
Son mari se leva, il alla après elle pour parler à son coeur, afin de la ramener.
En soi, c'est une bonne chose.
On voit dans Osée aussi que Osée a eu le même exercice.
C'est en soi une bonne chose.
Ça parle de la restauration.
Mais on ne voit pas de confession ici.
On ne voit pas de repentance.
Donc, dans un tel contexte, on ne peut pas avoir une vraie restauration.
Et la femme est morte, dans ce chapitre, dans ce même contexte.
C'est très malheureux.
Si les choses ne sont pas vraiment réglées selon les pensées de Dieu, on va avoir des résultats de ça.
Verset 4.
Et son beau-père, le père de la jeune femme, le retint.
Il demeura avec lui trois jours.
Le père, le beau-père, était très content parce que maintenant sa fille était réhabilitée.
C'était un homme de Dieu qui l'avait prise.
Donc, tout était correct maintenant.
Non, tout n'était pas correct.
Comme j'ai dit, parce que ce n'était pas réglé.
Ce n'était pas vraiment une réconciliation selon les pensées de Dieu.
C'était une réconciliation par le vin et par le manger.
Ce n'est pas vraiment une réconciliation avec une confession, en faisant un sacrifice pour le péché, avec la repentance des deux côtés.
Il y avait des choses à confesser des deux côtés sans doute.
On ne lit rien de ça.
Donc, c'est la troisième déviation.
La quatrième déviation, c'est la faiblesse qu'il montre, le Lévite, pour manger.
Ça m'a fait penser à Philippiens 3.
Il y a des gens qui font du ventre un Dieu, n'est-ce pas?
C'est Philippiens 3 qui nous parle de ça.
Des chrétiens qui ne vivent que pour les bénédictions terrestres.
Les bénédictions terrestres sont bonnes.
Le manger, le boire, la vie de famille, la vie de couple, ce sont des bénédictions que Dieu donne, un bon emploi, tout cela.
Mais si on ne vit que pour cela, dans ce cas-là, il y a quelque chose qui n'est pas correct.
Et on voit dans cet homme-là qu'il utilisait ces choses seulement pour lui-même, et il a même vécu dans l'indulgence.
C'était vraiment ça.
Il est trop loin là.
Il n'avait pas vraiment un cœur pour la maison de Dieu.
S'il avait un cœur pour la maison de Dieu, il serait parti après un bout de temps.
Ici, il est caractérisé par le Dieu de son ventre.
Quatrième déviation.
Ils mangèrent et burent.
Vous l'avez remarqué dans le verset 6 ?
Souvent dans la Bible, on voit cette expression « mangèrent, ils mangèrent et burent » dans un contexte très négatif.
C'est souvent lié à l'idolâtrie.
Dans Exode 32, ici, c'est l'idolâtrie du corps, c'est l'idolâtrie.
Si on utilise ces bénédictions que Dieu donne, les bénédictions terrestres, seulement, uniquement pour soi-même, c'est déjà l'idolâtrie.
1 Timothée 4 nous montre que nous avons ces bénédictions dans le contexte de la communion avec Dieu, dans la dépendance de Dieu, sanctifiée par la parole.
Dans ce contexte-là, c'est bon.
Dans le verset 6, nous voyons qu'il ne marche pas vraiment conforme à la maison de Dieu.
Il marche vraiment selon ses propres pensées.
Il se laisse encore convaincre de rester là encore une nuit.
Puis là, on voit qu'il a attendu jusqu'à la fin de l'après-midi.
Puis là, tout d'un coup, il doit aller.
C'est trop tard.
Donc là, on voit un manque de discipline.
Il y a aussi un élément, un manque de sagesse.
Ce n'était pas sage de faire ça, comme son beau-père lui dit.
Donc, un autre manque.
Là, ils sont allés.
Puis, on voit un sixième point dans le verset 11, l'hypocrisie.
J'aimerais mentionner ça.
Son serviteur a suggéré qu'il reste là à Jérusalem, ou Jébus.
Dans ce temps-là, c'était Jébus parce que c'était la ville des Jébuséens, qui veut dire place foulée aux pieds.
En tout cas, il ne voulait pas aller là.
Ce n'était pas une ville du peuple de Dieu.
Donc ici, on voit une fausse piété.
Il dit, non, ça c'est une ville des Jébuséens.
On ne va pas passer la nuit là.
On va rester au milieu du peuple de Dieu.
Mais, là c'était pire.
La situation là était pire, comme on voit dans ce chapitre.
Donc, on voit ici aussi un orgueil national, peut-être.
En tout cas, un autre élément présugéré, l'hypocrisie.
On est plus strict en rapport avec les étrangers.
Puis là, il est exposé à toutes sortes de choses au milieu du peuple de Dieu.
Il accepte tout ça.
Donc, on a besoin aussi de cet équilibre et de ne pas avoir cette hypocrisie, tout cela.
Là, dans le verset 15, on voit un manque de la part du peuple là.
Il n'y avait personne qui l'ait reçu dans sa maison.
Donc, l'hospitalité, et surtout en rapport avec une Lévite.
Dieu avait dit dans Deuteronome 12 qu'il fallait que le peuple prenne soin des Lévites.
Il montre de l'hospitalité.
Dans Hébreu 13, nous avons aussi un appel pour nous.
Maintenant, j'aimerais parler, avant qu'on parle du restant du chapitre, d'un principe que nous voyons.
La corruption.
On voit deux choses, la corruption et la violence.
Et c'est ça qui a caractérisé l'homme dès le début, dès la chute.
Dans Genèse 6, nous voyons les deux éléments, la corruption et la violence.
Et c'est pour ça que Dieu a dû détruire toute la terre.
Après le déluge, nous voyons les mêmes choses.
Romains 1 nous parle des mêmes péchés.
Et dans Sodome et Gomorrah, on voit comment Dieu est intervenu.
Les mêmes péchés, nous les trouvons plus tard au milieu du peuple.
Comme ici déjà, au milieu du peuple de Dieu.
Mais aussi dans Jérémie et d'autres passages, les prophètes mentionnent ces péchés-là.
Et Dieu a dû juger Israël à cause de cela.
Et plus tard, dans nos jours, dans le sein de l'Église, dans la profession chrétienne, on voit ces mots.
Dans toute l'histoire de l'Église, mais surtout dans nos jours.
Où les gens commettent ces choses publiquement au nom de Dieu.
Où ils justifient ces choses au nom de Dieu.
C'est horrible.
Dans le contexte, et de nouveau je réfère, dans le contexte du peuple de Dieu, de Timothée 3.
La forme de la piété, tout est là.
Les gens couchent les uns avec les autres.
Ils justifient tout sans rien dire, sans voir que ce n'est pas selon les pensées de Dieu.
Surtout ce qui se passe ici dans ce chapitre-là.
Et ainsi, toute la chrétienté est aussi sous le jugement de Dieu.
Comme on le voit dans la parole de Dieu.
Mais nous devons aussi juger nos propres motifs.
Nous devons réaliser qu'en nous-mêmes, on n'est pas meilleur que ces gens-là.
Donc nous devons nous placer dans la lumière de Dieu.
Et avec le psaume 139, dire sondement au Dieu.
Il connaît mon cœur.
S'il y a un chemin de chagrin.
Donc le jugement de soi-même est continuellement nécessaire pour être gardé pour de telles déviations.
Donc pour continuer maintenant, on voit qu'un étranger lui offre l'hospitalité.
Il y a beaucoup de parallèles avec Genèse 19.
Genèse 19 qui nous parle donc du péché de Sodome et Gomorre, l'homosexualité.
Il n'y avait pas d'hospitalité.
L'autre, un étranger, a offert de l'hospitalité aux deux anges, ces deux hommes.
Ici c'est aussi un étranger qui offre de l'hospitalité.
Là les filles de Lot jouent un rôle, mais les anges les ont protégées.
Ici on voit que l'histoire se déroule un peu différemment.
Il y a beaucoup de parallèles entre ces histoires.
Donc l'homme se plaint un peu.
Verset 18, il dit quand même j'ai affaire avec la maison de l'Éternel.
Donc il voulait dire, il est un peu offensé ou irrité que les gens n'ont pas pris soin de lui.
Puis le vieillard connaît la situation.
Il dit ne passe pas la nuit sur la place.
Puis là il les fait entrer dans sa maison, verset 21, vers leurs pieds.
Beaucoup de parallèles aussi avec chapitre 19 de Genèse.
Puis là ils ont commencé à manger.
Et là on voit donc ces gens qui viennent.
Une chose que j'aimerais souligner dans ce chapitre-là,
les Levites qui avaient affaire avec la maison de l'Éternel ne posent aucune question à l'Éternel.
Ils ne prient pas. Il n'y a pas de contact avec Dieu à travers tout le chapitre.
C'est remarquable.
Le fils de Bélial, on voit, c'est une suggestion que ces gens-là étaient dirigés par des forces diaboliques.
Mais ça ne justifie pas leurs actions.
Ils étaient responsables pour leurs propres actions.
Mais on voit aussi aujourd'hui dans notre société des gens qui font des choses affreuses sous l'influence des puissances diaboliques.
Le verset 22 à la fin fait sortir l'homme qui est entré dans ta maison afin que nous le connaissions.
On voit qu'à cause de ce péché-là, Dieu a jugé les nations.
Il a jugé Israël plus tard. Il va juger la chrétienté à cause de la même corruption.
Puis pour l'étranger, il a voulu maintenir la loi de l'hospitalité et ainsi protéger son visiteur.
Mais il tombe dans un autre extrême, verset 24, cette suggestion-là.
C'était peut-être un péché moins grave, mais ce n'était quand même pas la solution.
Et puis là, verset 25, on voit un autre manque dans le Lévite.
Au lieu de protéger sa concubine, c'était quand même sa femme, il la donne pour ces gens-là.
Au lieu de demander, de crier à Dieu d'intervenir pour aider, comme peut-être frapper ces gens qui sont aveugles, comme dans les jours de Lot,
il n'a pas même crié à Dieu, il juste donne sa femme.
Terrible. Donc, pas de communion avec Dieu.
Pas de respect non plus pour sa femme, parce que c'était quand même sa propre femme.
Donc on voit dans le chapitre 17, pas de respect pour Dieu.
Quelle est la conséquence? Pas de respect pour le prochain.
Même pas de respect pour sa propre femme.
Et de nouveau, l'amour de soi.
Pourquoi il fait ça? Pour épargner soi-même.
Pour ne pas être exposé à ses hommes lui-même.
Aucune protection pour sa femme, il seulement cherche sa propre protection.
Donc on voit quelles choses horribles se sont passées.
La mort était la conséquence.
Puis on pense à Jacques 1, la mort est la conséquence du péché.
C'est quand même quelque chose.
La femme, ce n'était pas la faute de la femme ici.
Mais elle était déjà devenue infidèle.
Donc c'est ici que ce chemin termine, dans la mort.
Maintenant, verset 28.
Il n'a pas de respect pour sa femme, ça se souligne.
Il entra dans sa maison.
Il dit, lève-toi, il ne salue pas.
Lève-toi simplement.
Pas de respect, comme j'ai dit, pour sa femme.
Maintenant, le dernier péché.
Il l'a coupé.
C'était au lieu de l'enterrir, puis envoyer des lettres peut-être aux tribus.
Il l'a coupé.
Et si seul le roi Saül a fait ça plus tard, avec un animal, une vache, qu'il a coupée dans douze portions pour envoyer au milieu des tribus,
on peut le comprendre, c'était plus ou moins une coutume dans ce temps-là, pour réveiller la conscience des gens.
Mais ici, prendre sa propre femme pour faire ça, c'est vraiment incroyable.
Et en rapport avec cela, j'aimerais encore revenir à ce point-là du jugement de soi-même.
Lui, sa conscience n'était pas affectée.
Il a simplement fait ça pour montrer à Israël la situation, que ce n'était pas correct.
C'est vrai, ce n'était pas correct.
Mais dans quelle mesure est-ce que cet homme s'est jugé lui-même devant Dieu?
Dans quelle mesure il avait examiné son propre cœur au lieu d'accuser le peuple de Dieu?
Est-ce qu'il s'était accusé lui-même déjà devant Dieu?
Donc, pour pouvoir intervenir pour le peuple de Dieu dans la bonne attitude, il faut avoir l'attitude de Galaties.
Galaties, c'est peut-être un verset avec lequel nous pouvons terminer cette étude,
qui nous donne aussi un encouragement dans nos jours, pour voir ce que Dieu nous demande.
Frère, quand même un homme s'est laissé surprendre par quelques fautes,
vous qui êtes spirituel, redressez un tel homme dans un esprit de douceur.
On ne voit pas d'esprit de douceur avec cet homme-là.
Prenez garde à toi-même, de peur que toi aussi tu ne sois tenté.
On ne voit pas cette attitude spirituelle avec ce Lévite-là.
Et ce qui est pire, on ne voit pas cette attitude non plus avec le peuple de Dieu.
C'est ça le sujet pour la prochaine étude.
On voit la même attitude avec le peuple de Dieu.
Manque de jugement de soi-même, manque d'examiner leur propre corps,
manque de douceur, manque d'intelligence spirituelle, tout cela manque.
Quel contraste avec le Seigneur Jésus dans Jean VIII, lorsqu'il a rencontré cette femme qui a été infidèle.
Quelle différence avec l'attitude du Seigneur Jésus envers elle.
Le Seigneur n'a jamais justifié le péché, mais il a montré l'attitude selon Dieu envers ces choses, Jean VIII.
Donc, il appelle maintenant le peuple, et puis la prochaine fois, Dieu voulant, on va voir comment le peuple est intervenu.
On voit donc que les chapitres 19, 20 et 21 forment un ensemble en rapport avec cette question du péché envers le prochain.
On voit le péché dans le chapitre 19, on voit la réaction dans le chapitre 20, et on voit la restauration dans le chapitre 21.
Mais il faut réaliser que le peuple avait oublié la présence de Dieu.
Et Dieu, dans sa grâce, les ramène quand même, plus ou moins, pour rétablir l'unité selon Dieu.
S'il y a encore des questions à ajouter, ou des points que j'ai oubliés, ce serait le moment.
Oui, mais c'est beau de voir, du côté de Dieu, il y a aussi une question de manger et de boire.
Mais là, je pense aussi à Acte 10 qui dit que les disciples ont mangé et bu avec le Seigneur après sa résurrection.
Et ainsi, nous pouvons boire et manger avec le Seigneur après sa résurrection, dans sa présence, selon les pensées de Dieu.
Donc, Dieu aime que nous soyons satisfaits, que nous puissions manger, mais dans la communion avec lui, où le Seigneur est le centre.
Tandis que dans l'Exode 32, il n'y avait aucune communion avec Moïse, ni avec Dieu.
C'est là la différence. Oui, c'est ça.
Mais c'est beau de voir que, dans la pensée de Dieu, il veut que nous mangeons et buvions.
Puis là, on voit aussi que, moi je dirais, s'il s'était vraiment occupé des intérêts de Dieu, Dieu s'était occupé de lui.
Maintenant, le Lévite ne s'occupe pas de Dieu, puis Dieu ne s'occupe pas de lui, parce qu'il doit le laisser aller sur son chemin de propre volonté. …
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…
Juge, chapitre 20 Et tous les fils d'Israël sortirent, depuis
Dan, jusqu'à Beersheba, et le pays de Galade.
Et l'assemblée se réunit comme un seul homme vers l'Éternel, à Mitzpah.
Et les principaux de tout le peuple, toutes les tribus d'Israël, se présentèrent dans
la congrégation du peuple de Dieu.
Quatre cent mille hommes de pied tirant l'épée.
Et les fils de Benjamin apprirent que les fils d'Israël étaient montés à Mitzpah,
et les fils d'Israël dirent « Dites, comment ce mal est arrivé ? »
Et le Lévite, le mari de la femme tuée, répondit et dit « J'étais venu à Geba,
qui est à Benjamin, moi et ma concubine, pour passer la nuit.
Et les hommes de Geba se levèrent contre moi et entourèrent de nuit la maison à
cause de moi.
Ils avaient l'intention de me tuer, ils ont humilié ma concubine et elle est morte.
Et j'ai saisi ma concubine et je l'ai coupée en morceaux et je l'ai envoyée dans toutes
les campagnes de l'héritage d'Israël, car ils ont commis une énormité et une infamie
en Israël.
Voici, vous tous, fils d'Israël, délibérez et donnez ici votre avis.
Et tout le peuple se leva, comme un seul homme, disant « Aucun de nous n'ira à sa tante
et aucun de nous ne se retirera dans sa maison.
Et maintenant, voici ce que nous ferons à Geba, nous la traiterons selon ce que le sort
décidera.
Et nous prendrons dix hommes sur cent de toutes les tribus d'Israël et cent sur mille et
mille sur dix mille qui prendront des provisions pour le peuple, afin qu'à leur arrivée
on traite Geba, de Benjamin, selon toute l'infamie qu'elle a commise en Israël.
Et tous les hommes d'Israël se rassemblèrent contre la ville, mais unis comme un seul homme.
Et les tribus d'Israël envoyèrent des hommes dans toutes les familles de Benjamin, disant
« Quel est ce mal qui est arrivé au milieu de vous ? Et maintenant, livrez-nous ces hommes,
fils de Bélial, qui sont à Geba, afin que nous les fassions mourir et que nous obtions
le mal du milieu d'Israël.
Mais les fils de Benjamin ne voulurent pas écouter la voix de leurs frères, les fils
d'Israël.
Et les fils de Benjamin se rassemblèrent de leur ville à Geba pour sortir en guerre
contre les fils d'Israël.
Et en ce jour-là furent dénombrés les fils de Benjamin qui vinrent de leur ville, vingt-six
mille hommes tirant l'épée, cent les habitants de Geba qui furent dénombrés, sept-cent
hommes d'élite.
De tout ce peuple, il y avait sept-cent hommes d'élite qui étaient gauchers.
Tous ceux-là lançaient avec la fronde une pierre contre un cheveu, et ne manquaient
pas.
Et les hommes d'Israël furent dénombrés sauf Benjamin, quatre-cent mille hommes tirant
l'épée, tous gens de guerre.
Et les fils d'Israël se levèrent et montèrent à Bethel et introgèrent Dieu, et dirent
« Qui de nous montrera le premier pour livrer bataille au fils de Benjamin ? »
Et l'Éternel dit « Judas le premier ».
Et les fils d'Israël se levèrent le matin et campèrent contre Geba.
Et les hommes d'Israël sortirent en guerre contre Benjamin.
Et les hommes d'Israël se rangèrent en bataille contre eux devant Geba.
Et les fils de Benjamin sortirent de Geba, et en ce jour-là ils étendirent, morts,
par terre, vingt-deux mille hommes de ceux d'Israël.
Et le peuple et les hommes d'Israël se fortifièrent et se rangèrent de nouveau
en bataille dans le lieu où ils s'étaient rangés le premier jour.
Et les fils d'Israël montèrent et ils pleurèrent devant l'Éternel jusqu'au soir.
Ils introgèrent l'Éternel, disant « M'approcherai-je de nouveau pour livrer bataille au fils de Benjamin, mon frère ? »
Et l'Éternel dit « Montez contre lui ».
Et les fils d'Israël s'avancèrent contre les fils de Benjamin le second jour.
Et Benjamin sortit contre eux de Geba le second jour.
Et de nouveau ils étendirent, morts, par terre, dix-huit mille hommes des fils d'Israël,
tous tirant l'épée.
Et tous les fils d'Israël et tout le peuple montèrent et vinrent à Bethel.
Et pleurèrent et demeurèrent là devant l'Éternel et jeûnèrent ce jour-là jusqu'au soir.
Ils offrirent des holocaustes et des sacrifices de prospérité devant l'Éternel.
Et les fils d'Israël introgèrent l'Éternel et l'Arche de l'Alliance de Dieu était là en ce jour.
Et Phiné, fils d'Eliazar, fils d'Aaron, se tenait devant elle en ce jour.
Et ils dirent « Sortirai-je encore de nouveau pour livrer bataille au fils de Benjamin, mon frère, ou cesserai-je ? »
Et l'Éternel dit « Montez, car demain je la livrerai en ta main. »
Jusqu'ici la lecture de la parole.
C'est une histoire bien triste, l'histoire que nous venons de lire,
juste pour rappeler le contexte, nous avons vu que le livre des juges est divisé en trois portions.
L'introduction, chapitres 1 et 2, ensuite les six phases du déclin.
On a vu la grâce de Dieu, la restauration souvent, l'intervention de Dieu.
Et la troisième portion commence dans le chapitre 17 jusqu'au chapitre 21, qui nous donne un aperçu de l'état moral du peuple.
Et nous allons voir aussi dans ce chapitre 20 et 21 des leçons importantes pour nous,
parce que nous avons toujours vu que ces choses ont été écrites pour nous.
Romain 15, pour notre consolation, pour notre instruction de Timothée 3, pour notre correction, et aussi pour nous servir d'exemple.
Un chrétien dit, c'est très clair là-dessus, et il nous semble que ces chapitres ont été écrits d'abord pour nous, pour nous instruire, pour nous avertir.
Il faut voir aussi le contexte, c'est le peuple de Dieu dans le pays.
Et nous avons donc les attaques de l'ennemi, mais Dieu permet ces attaques à cause de l'état moral du peuple, comme nous avons vu.
Et à la fin, il donne cet aperçu, l'Esprit donne cet aperçu, ce supplément pour donner un résumé de trois choses.
D'abord, comment l'idolâtrie a été introduite au milieu du peuple de Dieu.
Dès le début, c'était même le petit-fils de Moïse qui l'a fait, et ensuite la tribu de Dan qui était responsable pour ça, ce qu'on a vu dans chapitres 17 et 18.
Par contre, on n'a pas vu que le peuple était tellement indigné contre ça, ils n'ont rien fait.
Et puis c'est une situation qui a continué, continué, continué jusqu'à la captivité, cette idolâtrie était toujours là.
Peut-être moins évident dans quelques périodes de l'histoire du peuple, comme dans les jours de David, c'est clair, là il y a eu un changement.
Mais dans les prophètes, on voit que quand même, d'une façon ou d'une autre, l'idolâtrie a continué au milieu du peuple de Dieu jusqu'à la captivité.
Ensuite, nous avons vu le péché contre le prochain.
On a vu donc d'abord le péché contre Dieu.
Souvent, on dit que c'est la première table de la loi.
Et ensuite, on voit que les relations horizontales ne fonctionnent plus non plus.
Si la relation avec Dieu n'est pas en ordre, les relations horizontales ne fonctionnent pas non plus.
Et là, on voit le déclin en rapport avec ces actes immoraux qu'on a vus dans le chapitre 19.
On a vu beaucoup de manque partout, aussi dans l'homme de Dieu, le Lévite, mais surtout dans cette tribu de Benjamin, ou cette ville d'Iba.
Les péchés qu'on voit aujourd'hui aussi dans la profession chrétienne.
Parce que j'aimerais souligner maintenant, dans ce chapitre, Dieu ne donne pas un résumé de l'état moral des nations ou des païens qui sont loin de Dieu.
L'Esprit de Dieu nous donne un résumé de l'histoire du peuple de Dieu.
Et ainsi, nous avons vu aussi le parallèle pour nous avec l'Apocalypse 2 et 3.
Il est important pour nous à réaliser que même l'Odyssée était déjà là au début.
On dit souvent que l'Odyssée, c'est la fin de l'histoire de l'Église. C'est vrai.
Mais l'état qui est signalé dans l'Odyssée était déjà là au début.
Puis on voit que tout cela a commencé par manque d'amour.
Le Seigneur a dû dire, j'ai quelque chose contre vous, j'ai quelque chose contre toi.
Puis je me suis demandé quelquefois, qu'est-ce que le Seigneur m'aurait dit?
Qu'est-ce que le Seigneur nous aurait écrit?
J'ai quelque chose contre vous, j'ai quelque chose contre toi.
C'était l'abandon du premier amour.
Donc si le Seigneur n'est plus tout pour nous, on voit que là, l'idolâtrie peut entrer, la convoitise, toutes sortes de mots peuvent entrer au milieu du peuple de Dieu sans être condamnés ou jugés.
Mais là vous dites peut-être, mais ils ont condamné ce péché, oui.
Mais l'état moral n'était pas selon les pensées de Dieu, comme on va voir ce soir.
Maintenant, on voit quand même la grâce de Dieu qui intervient, qui permet ces choses, ces exercices, ces expériences pour quand même parler au cœur du peuple de Dieu.
Mais ensuite on voit à la fin, donc chapitres 20 et 21, l'anarchie.
On peut dire, d'abord Dieu était mis de côté dans un sens.
Ensuite, le respect pour le prochain était mis de côté.
Ensuite c'est l'anarchie, l'anarchie politique nationale.
Et on voit aussi la même chose dans la profession chrétienne.
Comme on a vu dans ces remarques de l'auteur de ce livre, ces remarques qui sont tellement importantes, que chacun faisait ce qui était bon à ses jeux.
Si quelque chose est vrai pour nos jours, ce serait ça.
Dans l'histoire de l'Église, au Moyen-Âge, les gens n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient faire.
Ils faisaient ce que le pape voulait qu'ils fassent, ou le prêtre, le curé.
Aujourd'hui, c'est possible dans la profession chrétienne que tous fassent ce qui est bon à leurs jeux.
Et la grande question qui se pose pour nous, est-ce que nous faisons ce qui nous plaît?
Est-ce que nous faisons ce qui nous attire selon nos préférences, selon nos idées, selon nos coutumes?
Ou est-ce qu'on veut vraiment faire ce qui plaît à Dieu?
Ça c'est la grande question.
Et puis on voit que ce livre termine aussi avec cette pensée-là.
Et qui ouvre la porte donc pour l'introduction du roi.
On va voir ça ce soir, je ne veux pas dire trop là-dessus, mais le dernier verset de ce livre est très caractéristique.
Et ça signale donc le besoin d'avoir un roi.
D'ailleurs Dieu était le roi, mais il était rejeté pratiquement.
Et ainsi on voit dans la grâce de Dieu qu'il envoie un roi pour mettre les choses en ordre.
Mais pour nous, dans l'absence du Seigneur Jésus présentement, ce serait notre exercice de marcher par la foi et mettre en pratique les principes de Dieu.
Sans être forcés, mais vraiment par la foi.
Donc on reconnaît Dieu comme le vrai roi.
On reconnaît le Seigneur Jésus dans la gloire comme notre roi, comme notre Seigneur.
Et on aimerait lui plaire au lieu de faire ce qui est bon dans nos yeux.
Je rappelle aussi qu'on a vu que ce livre est un livre historique.
Et puis c'est important de lire avec précision, avec soin.
Ce n'est pas des fables, comme souvent j'ai lu encore des commentaires scientifiques qui ont toutes sortes de commentaires sur les versets.
Ils disent ça vient de cet auteur-là, cette remarque vient d'un autre auteur.
Puis là ils décident ce qui est vraiment de Dieu, ce qui n'est pas de Dieu.
On ne peut pas lire cette histoire comme ça.
C'est une histoire que Dieu nous a donnée.
Le récit vient de Dieu, vient de l'Esprit de Dieu, écrit par des hommes saints selon 2 Pierre 1.
Donc on accepte cette parole avec cette autorité.
Et là on voit que cette parole nous donne aussi des leçons morales, des leçons spirituelles.
Et ensuite aussi des leçons prophétiques.
Parce que même dans ce chapitre-là, on voit une illustration des jours de l'antéchrist.
Tout le monde va faire ce qu'il veut faire et ensuite il va se soumettre à l'antéchrist au lieu de se soumettre au droit de Dieu.
Mais je ne veux pas parler de cet aspect-là, de l'aspect prophétique.
Quelquefois on voit aussi que la parole de Dieu nous donne une allégorie.
Vous connaissez l'histoire d'Abraham et Agar, c'est comme une allégorie.
Ou dans Esdras, ce qui s'est passé dans les jours d'Esdras, c'est comme une allégorie de la restauration qui a eu lieu dans le siècle passé.
Ainsi la parole de Dieu nous parle aussi en allégorie quelquefois.
Prenons maintenant le premier verset du chapitre 20.
On a vu donc le péché envers le prochain dans le chapitre 19.
Là on a remarqué sept points que je ne peux pas répéter maintenant.
Mais on voit là dans ces sept points des manques et on va voir maintenant dans le chapitre 20 comment le peuple va réagir.
Depuis Din jusqu'à Beersheba et même du pays de Galad.
Donc le peuple avait encore le sens de leur unité, même avec les deux tribus d'ennemis de l'autre côté du Jourdain.
On voit plus tard que Jabej de Galad n'est pas venu.
C'était une grande ville ou une ville importante dans cette région là.
Eux ne sont pas venus.
Toutes les autres villes, toutes les autres tribus étaient représentées dans cette assemblée.
Maintenant on pourrait suggérer que leur position était bonne.
Ils sont allés à Mitzpah.
Mitzpah était tout près de Silo, était tout près de Bethel aussi, un peu au nord de Jérusalem.
Et plus tard, dans les jours de Samuel, lorsque cette restauration a eu lieu, une vraie humiliation qu'on ne voit pas dans ces chapitres là,
une vraie humiliation qui a eu lieu dans les jours de Samuel, là ils se sont réunis aussi à Mitzpah.
Donc on voit que Mitzpah était une ville importante dans l'histoire spirituelle d'Israël, dans l'histoire religieuse d'Israël.
La position était bonne, mais leurs conditions n'étaient pas bonnes.
Puis ça c'est en soi aussi une leçon pour nous.
Nous avons appris les principes de Dieu en rapport avec le rassemblement autour du Seigneur Jésus.
C'est magnifique.
Est-ce que notre condition répond à cette position?
On voit ici que ces tribus ont pris cette position devant Dieu sans être humiliées.
On va revenir à ça un peu plus loin.
Donc l'assemblée se réunit, c'est aussi un terme qui est utilisé ici, qu'on retrouve dans Nombre par exemple, et aussi dans Jésus-Christ,
en rapport avec l'unité du peuple, même le mot assemblée souligne ça.
Se réunit, et aussi la congrégation du peuple de Dieu met en phase donc sur cet aspect de l'unité.
En soi c'était très bon ce point-là, parce que plus tard, il faut réaliser qu'on est ici au début du livre des juges,
juste après la mort des anciens après Josué, peut-être même pendant leur vie, parce que même Phinée, le petit-fils d'Aaron était encore là.
Donc on a vu dans le chapitre 17-18 le petit-fils de Moïse, et dans ce temps-là il avait aussi donc encore le petit-fils d'Aaron,
peut-être déjà un vieillard je suppose, mais quand même la troisième génération.
Et là il était encore possible de réunir tout le peuple.
Dans les jours de Déborah, on a vu ça dans juges 4 et 5, c'était impossible de réunir tout le peuple.
Donc je répète ça, parce que c'est difficile pour nous à comprendre dans le sens chronologique, historique.
On est ici avant juges 4, 3 et 4, on est même avant juges 2, dans un sens.
Et puis on voit là déjà l'état moral du peuple dans le déclin,
mais de l'autre côté on voit aussi de bons points, de points positifs, comme j'ai dit, que tout le peuple encore est venu ensemble,
ce qui était impossible plus tard dans les jours de Déborah, dans les jours de Jephthé.
Seulement une partie, dans les jours de Gédéon, seulement une partie du peuple est venu lorsqu'ils étaient appelés.
Maintenant un mot sur le verset 2, les principaux.
Je trouve ça un mot très important et intéressant aussi.
La note dit les angles ou les pierres de coins.
On a besoin de tels frères.
Le mot principaux peut être mal compris, mais leur fonction était vraiment pour unir le peuple ensemble.
Si on construit une maison, là on voit que le coin est très important.
C'est là où les deux côtés se rencontrent.
On voit le même principe dans la construction du tabernacle.
Dans le récit d'un exode 26, beaucoup d'emphase est mise sur les coins,
parce que là, deux directions différentes se rencontrent et doivent être tenues ensemble.
Je pense que les principaux du peuple ont vraiment une tâche spéciale à voir que deux pensées se mettent ensemble.
Je ne parle pas là d'une fausse doctrine qu'on peut mettre ensemble avec la vérité.
C'est impossible, mais souvent on voit qu'une vérité a deux côtés, ou une pratique a deux côtés.
Ces deux côtés doivent être maintenus.
Je pense que les hommes principaux sont matures, ils comprennent ce principe-là.
Souvent, les jeunes croyants sont caractérisés par beaucoup d'ailes, mais ils ne voient qu'un côté de la médaille.
C'est leur faiblesse, parce qu'ils ne voient pas l'autre côté.
Tandis que les principaux voient les deux côtés et maintiennent les deux côtés.
Ainsi, ils donnent de la stabilité.
C'est le principe de l'angle, donner de la stabilité à la construction du bâtiment.
Ensuite, on trouve aussi quelquefois dans les prophètes ce mot,
et puis je pourrais donner les passages, mais Ésaïe 19, verset 13, Zacharie 10, verset 4,
et d'autres passages encore qui nous soulignent donc l'importance d'avoir de tels hommes au milieu du peuple du Dieu.
Une chose maintenant en rapport avec le verset 2 que j'aimerais souligner.
Ils ne viennent pas ici pour célébrer les fêtes de l'éternel.
On voit là déjà aussi le déclin.
On ne lit pas dans le livre des juges qu'ils se sont réunis trois fois par année pour célébrer les fêtes de l'éternel.
Selon les instructions de Lévitique 23, Deuteronome 16, ils ne se sont pas réunis.
Par contre, ils viennent maintenant parce qu'ils sont indignés.
Et on comprend cela.
Juge 19 nous montre une histoire tellement terrible, affreuse, qu'on peut comprendre cette indignation.
Et c'est par indignation qu'ils se sont réunis.
Mon point c'est maintenant qu'on puisse comprendre que ce n'est pas suffisant pour nous d'être réunis par indignation.
C'est en soi une bonne chose qu'ils soient ensemble.
Mais quoi dire des droits de l'éternel qui étaient rejetés dans les chapitres 17 et 18?
Ils n'ont rien fait là.
Quoi dire en rapport avec les droits de l'éternel, en rapport avec ces trois fêtes que j'ai mentionnées?
Ils ne se sont pas réunis.
Selon ces chapitres que j'ai mentionnés, selon Deuteronome 12 aussi, Deuteronome 26, dans l'Epsomme 132-133, on voit la pensée de Dieu pour l'unité du peuple.
Ils ne se sont pas réunis selon ces principes-là.
Donc c'est aussi une question pour nous.
Est-ce qu'on reconnaît vraiment les pensées de Dieu?
Est-ce qu'on les aime tellement qu'on va les mettre en pratique sans attendre qu'on soit forcé, comme par les circonstances, il était forcé de se mettre ensemble?
C'est une belle expression, n'est-ce pas?
Ils se présentèrent dans la congrégation du peuple de Dieu.
Donc ils ont réalisé la présence de Dieu.
Ils ont réalisé qu'ils appartenaient au peuple de Dieu.
Beaucoup de croyants aujourd'hui n'ont aucun sens presque d'appartenir au peuple de Dieu et de se présenter ainsi dans la présence de Dieu.
Le verset 3, les fils de Benjamin apprirent que la fille d'Israël était montée à Mizpah.
Et là on voit déjà un manque.
Parce que je pense que cette tribu de Benjamin aurait dû être invitée aussi.
Mais on va revenir à ça plus tard.
Dans le verset 4 et 5, nous avons le résumé, et aussi dans le verset 6 et 7, le résumé de ce que le Lévite donne maintenant de cette histoire du chapitre 19.
Et nous avons donc tous les détails du chapitre 19 pour considérer l'affaire.
Et on se demande, mais pourquoi on a de tels chapitres dans la Bible?
Pourquoi tous ces détails?
Vous voyez, Dieu nous donne plus d'informations qu'il donnait même à ces douze tribus qui étaient ensemble là, ou ces onze tribus.
Il avait seulement ce récit de cet homme, Lévite.
Nous avons tout le chapitre 19.
Pourquoi? Pour que nous puissions connaître tous ces détails et ainsi comprendre les principes de Dieu en rapport avec tout cela.
Dieu veut que nous soyons exercés en rapport avec le mal.
Mais il veut aussi qu'on soit très prudent et qu'on examine les choses avec beaucoup de soin.
Dans nos jours, on voit que les gens tirent souvent des conclusions très vite.
Ils sont impressionnés par un récit, comme ce que Lévite donne, sans se donner la peine d'examiner tout le cas.
Et peut-être aussi écouter l'autre côté de la médaille.
Donc, on a besoin d'examiner toujours les deux côtés.
Et on va voir au moins quatre ou cinq principes dans ce chapitre que je mentionne maintenant.
D'abord, la question du péché, qui devrait être réglée.
C'était une question très grave.
On ne peut pas être indifférent en rapport avec ça, ou penser qu'on peut être neutre en rapport avec tout cela.
On voit que Benjamin pense...
On va revenir à ça aussi, mais l'orgueil de Benjamin était offensé par le fait que cette tribu-là n'était pas invitée pour être ensemble dans cette congrégation.
Et on voit là que Benjamin s'est identifié avec le mal.
Donc, c'est une autre leçon qu'on doit examiner.
On ne peut pas être identifié avec le mal. Il faut que le mal soit jugé, même si notre orgueil est affecté.
On voit aussi que tout le peuple de Dieu a affaire avec ça, parce que le mal a été fait en Israël.
Et ainsi, ça affecte tout le peuple de Dieu.
Les onze tribus ont compris ça.
C'est dans Josué 7 où on voit ce péché d'Akhen.
Et puis là, Dieu a dit Israël a péché.
Dieu n'a pas dit Akhen a péché. C'est vrai. Il avait péché.
Mais Dieu a dit Israël a péché.
C'est la même chose avec Ananias et Saphira au début des actes.
Pourquoi l'esprit a pris ces choses tellement graves?
Parce que c'était un péché contre Dieu, et ainsi aussi contre le peuple de Dieu.
Mais au sein du peuple de Dieu.
Et le témoignage du peuple de Dieu était affecté, serait affecté par ça, si on n'agissait pas.
Donc, c'est un point à être examiné.
Qu'un péché affecte le peuple de Dieu, et le peuple de Dieu comme tel doit agir.
Donc, pas de neutralité.
Ça, c'est le quatrième point qu'on va voir avec Jabez.
Jabez en Galahad n'a rien fait, ne voulait rien faire.
C'est impossible, et ils ont été punis pour ça.
À cause de leur neutralité et indifférence.
Et le cinquième point, la discipline, c'est en rapport avec la restauration.
C'est pour la restauration.
Et là, on va voir aussi des manques.
Comment ils ont tué toute la tribu de Benjamin, les enfants inclus.
Ils sont allés trop loin dans leur discipline.
Ils ont oublié ce principe de la restauration.
Donc, on va revenir à ces cinq points.
Ensuite, j'aimerais encore mentionner, à la fin du verset 6, où le Lévite appelle maintenant à agir.
Je pense que ce n'est pas correct non plus.
Il ne parle pas de ses propres fautes, ses propres manques.
C'est déjà un manque aussi.
Deuxièmement, il appelle maintenant le peuple de Dieu pour agir.
Je pense que ce serait au chef du peuple, ce serait aux principaux d'agir.
Ce n'est pas au Lévite à appeler le peuple à agir.
Là, on voit donc aussi un manque.
Peut-être qu'il a essayé de les impressionner encore en donnant les pensées de Dieu.
Et qu'on agisse selon les pensées de Dieu.
Et nous devons constater qu'ils ont agi par indignation plutôt, et par ces impressions du mal,
plutôt que de se placer dans la présence de Dieu et de s'humilier devant Dieu.
Dieu, ce péché a été commis au milieu de nous.
Ils n'ont pas fait ça.
Et Dieu permet donc cette longue histoire pour parler à leur conscience et à leur cœur,
pour restaurer aussi le peuple, pour que le peuple puisse être dans une bonne condition.
Mais on voit dans ce chapitre 20 et 21 que cette restauration nationale n'a pas eu lieu, malheureusement.
Donc, dans le verset 8, on voit de nouveau le principe de l'unité.
Mais là, ils disent, aucun de nous n'ira à sa tente.
Et selon le chapitre 21, verset 5, on voit qu'ils ont même fait un serment, un grand serment avait été fait,
contre celui qui ne montrait pas vers l'éternel.
Donc, avec un grand serment, ils sont unis là et sont restés là aussi.
Puis, de nouveau, on se demande pourquoi ne pas le même zèle en rapport avec l'idolâtrie.
Dieu n'avait pas la même place pour eux que le prochain.
Donc, on comprend cette indignation humaine, mais ce n'est pas nécessairement l'amour de Dieu,
ou la jalousie de Dieu aussi, qu'on va voir dans Phiné.
Cette jalousie de Dieu agit différemment.
Donc, je répète juste brièvement la condition du peuple.
On a vu dans le livre des juges, le premier amour abandonné.
Et on se demande, avec chaque point aussi, comment c'est pour nous.
Deuxièmement, on voit aussi que leur affection pour Dieu a diminué.
Et même leur affection pour le peuple de Dieu.
Ils manquaient à voir le peuple de Dieu selon les pensées de Dieu.
Et ensuite, ils ont aussi oublié l'unité du peuple de Dieu.
Ils ont agi avec beaucoup d'unité, les onze tribus, mais ils ont oublié la douzième tribu.
Donc, là on voit aussi un manque.
Donc, d'un côté, on voit cette solidarité.
On voit qu'ils veulent être loyaux au principe de Dieu, selon ce qu'ils connaissent.
Ils sont zélés, mais ça ne veut pas dire nécessairement que tout ce qu'ils font est selon les pensées de Dieu.
Ça, j'aimerais vraiment souligner.
Si on est indigné en rapport avec le péché, si on est zélé pour régler les choses pour Dieu,
est-ce que chaque action, chaque mouvement, chaque pas est vraiment dirigé par l'Esprit de Dieu dans l'attente, dans la dépendance?
On pourrait presque dire ici qu'ils agissent selon le principe du monde, l'unité fait la force.
Avec cette unité, avec cette force, ils pouvaient avoir le dessus sur la tribu de Benjamin.
C'est ça qu'ils pensaient.
Maintenant, j'aimerais encore souligner ce point-là que j'ai mentionné à la fin du verset 10.
On traite Guiba de Benjamin selon toute l'infamie qu'elle a commise en Israël.
Donc, il réalise que c'était en Israël, mais il ne réalise pas qu'il était aussi responsable devant Dieu parce que ce péché a été commis en Israël.
Ils n'ont pas dit, nous avons péché.
Et là, j'aimerais lire un verset dans 1 Corinthiens 5, un verset qui est important.
Il y avait toutes sortes de choses à Corinth, toutes sortes de mots, et surtout ce mal moral dans chapitre 5.
Mais les Corinthiens étaient un peu comme Israël dans Juge 20. Ils étaient orgueilleux.
Puis Paul dit dans 1 Corinthiens 5, verset 2,
Donc, quelle chose affreuse.
On peut avoir la bonne position devant Dieu et quand même ne pas être dans une bonne condition.
Et si les Corinthiens étaient enflés d'orgueil, ils ne se sont pas humiliés, ils n'ont pas mené de deuil à cause de ce péché qui avait été commis au milieu d'eux.
C'est le point à saisir dans Juge 20.
C'était un péché au milieu du peuple de Dieu.
Et même si ces autres tribus n'étaient pas coupables immédiatement eux-mêmes, ils auraient dû reconnaître que c'était un péché qui avait été commis au milieu du peuple de Dieu.
Et ainsi, Dieu dirait, comme dans le cas d'Aquin, vous avez péché, nous avons péché.
Et le deuxième verset que j'aimerais lire, c'est dans Galates 6, c'est l'attitude qui est nécessaire pour agir dans des cas de discipline.
On va revenir au principe de discipline aussi ce soir, Dieu voulant.
Mais Galates 6, verset 1, nous montre l'état ou la condition morale qui est nécessaire pour agir.
Galates 6, verset 1.
Frère, quand même un homme s'est laissé surprendre par quelques fautes, vous qui êtes spirituel, redressez un tel homme dans un esprit de douceur, prenant garde à toi-même de peur que toi aussi tu ne sois tenté.
Donc, on voit ici une attitude spirituelle qui est nécessaire, comme le sacrificateur a fini, on va revenir à ça, il était un homme spirituel.
C'est important d'être dans la présence de Dieu pour pouvoir agir en rapport avec la discipline.
Deuxièmement, il faut connaître le principe de la discipline.
La discipline, ça ne veut pas dire exclure quelqu'un puis en finir.
En anglais, on a une expression « get rid of him ».
Ce n'est pas cette pensée-là que Dieu veut qu'on soit maintenant sans cette tribu de Benjamin.
Dieu veut que le mal soit ôté, 1 Corinthien 5, c'est évident.
Mais il veut aussi la restauration, et même cet homme de 1 Corinthien 5 a été restauré, 2 Corinthiens 2, on le voit.
Donc, avec une bonne attitude spirituelle, on peut agir selon les pensées de Dieu pour juger le mal et ôter le mal au milieu du peuple de Dieu.
Juste une petite parenthèse.
La discipline pour les Corinthiens et aussi pour Israël dans ce temps-là était nécessaire à cause du fait qu'ils avaient oublié à agir envers le mal.
Donc, je répète, la discipline n'est pas nécessaire parce qu'ils ont constaté le mal.
La discipline est nécessaire pour agir là où le mal a été constaté.
Et la discipline est nécessaire pour redresser, pour restaurer.
Donc, redresser un tel homme dans un esprit de douceur, c'est donc l'attitude qui est nécessaire,
prenant garde à toi-même de peur que toi aussi tu ne sois tenté, parce qu'on n'est pas meilleur à nous-mêmes et on doit toujours réaliser cela.
Tandis que les onze tribus, eux pensaient qu'elles étaient meilleures que la tribu de Benjamin.
Ils n'ont pas agi dans un esprit de douceur, ils n'étaient pas spirituels et ils ne se sont pas humiliés, comme on l'a vu dans 1 Corinthiens 5.
Donc, ce sont deux versets qu'on peut toujours garder en mémoire en rapport avec des cas de discipline et aussi dans les chapitres qu'on étudie maintenant.
Un autre manque qu'on voit maintenant dans Juges 20, verset 12, les tribus d'Israël envoyèrent des hommes dans toutes les familles de Benjamin disant,
« Quel est ce mal qui est arrivé au milieu de vous ? »
Au lieu de demander, « Quel est ce mal qui est arrivé au milieu de nous ? »
Comme on l'a vu, toutes les tribus faisaient part du peuple de Dieu et ainsi ce péché a eu lieu au milieu d'eux, au milieu du peuple de Dieu.
Deuxièmement, je constate ici qu'ils ont manqué de sagesse.
Au lieu d'inviter Benjamin dès le début, puis là présenter le cas devant Benjamin aussi, ils auraient peut-être gagné toute la tribu de Benjamin.
Par contre, par ce chemin qu'ils ont pris, ils ont incité l'orgueil de Benjamin et Benjamin s'est identifié avec le mal au lieu de juger le mal.
C'est clair, Benjamin était faux, absolument faux, mais cela aurait peut-être pu être évité.
Je pense à la sagesse de Joseph. On voit dans Genèse comment Joseph a agi avec sagesse pour gagner le corps de ses frères.
Ainsi, on voit que le peuple a manqué de sagesse.
Dans Galaties, dans 1 Chrétien 5, on voit aussi cette sagesse qui est nécessaire avec cet esprit de douceur et de jugement de nous-mêmes.
Parce que « mener deuil » veut dire aussi « juger nous-mêmes ».
Et comme il a dit dans Galaties, « voyons nous-mêmes ce que cela ne nous arrive pas ».
Donc là, on voit une attitude dans le verset 12 qui n'est pas selon les pensées de Dieu.
Pensons à Daniel, Daniel 9, pensons à Néhémie, Néhémie 9, Esdras aussi dans Esdras 9.
Là, on voit une attitude tout à fait différente.
Ces hommes de Dieu étaient spirituels, ils n'avaient rien à faire avec le péché,
mais ils réalisaient que ce péché avait été commis au milieu du peuple de Dieu.
Et ainsi, ils se sont identifiés avec tout le peuple de Dieu qui était coupable.
On ne voit pas cette attitude-là.
Et là, on voit donc la propre justice.
Au lieu de la douceur de Galaties, ils mettent un phare sur leur propre justice,
parce qu'eux étaient corrects, eux étaient dans la bonne position.
Ils disent maintenant « livrez-nous ces hommes ».
Cela donne aussi une impression qu'ils se voyaient comme importants.
Et peut-être à cause de ça, l'orgueil de Benjamin Nietzsche était incité.
Et aussi, le fait qu'ils ont fait un ultimatum n'est pas un bon signe non plus.
Dans le cas des disciplines, si on fait des ultimatums,
on doute vraiment si c'est spirituel et si c'est vraiment en rapport avec un esprit de douceur.
Peut-être aussi une attitude sectaire.
Ils se voyaient dans cette unité des onze tribus,
mais ils voyaient un peu la douzième tribu de Benjamin là un peu à part.
Je ne dis pas qu'on ne doit pas agir envers le mal,
parce que c'est évident que le mal était là et que le mal devrait être jugé, absolument.
Mais en ayant impliqué Benjamin, il aurait pu localiser le mal à Giba.
Puis même là, les hommes de Giba auraient été responsables d'agir envers ceux qui ont commis le mal.
Mais là, on voit donc une complication.
Maintenant, toute la tribu de Benjamin s'identifie avec le mal.
Verset 13.
Donc, ce manque de confiance envers les Benjamites cause leur orgueil.
Verset 13 à la fin.
Mais les fils de Benjamin ne voulurent pas écouter la voix de leurs frères.
Ça, c'est absolument faux aussi.
Ils ne voulaient pas être soumis aux frères.
Ils faisaient cinq, et d'autres passages nous disent qu'on devrait être soumis l'un à l'autre.
Donc, c'est une insoumission.
Deuxièmement, ils s'identifient avec le mal.
Et troisièmement, ils impliquent maintenant la ville de Giba aussi pour régler la chose envers Israël.
Là où le mal avait été commis, ils impliquent cette ville-là même dans leur réaction envers les douze tribus.
Donc, c'est absolument faux.
Un autre point qu'on voit là.
Souvent, on voit le mal dans des gens qui sont très habiles.
On voit ici les hommes d'élite.
Verset 16.
On voit qu'ils étaient gauchers.
Dieu a pu utiliser Ehud.
On a vu ça dans Jésus 3.
Un homme gaucher.
Mais ici, on voit quand même que ces hommes étaient très habiles.
Tous ceux-là lançaient avec la fronde une pierre contre un cheveu et ne manquaient pas.
Donc, ils pouvaient agir avec précision.
Donc, c'était des qualités merveilleuses.
Puis plus tard, dans les jours de David, on voit que ces hommes-là étaient dans le service de David.
Dieu peut servir de ces qualités-là.
Mais il faut qu'on soit soumis à Dieu et qu'on juge le mal.
Ici, on voit que ces hommes habiles se sont identifiés avec le mal.
Et ils se mettent là en opposition vers le peuple de Dieu et ainsi envers Dieu.
Et finalement, Dieu doit agir contre eux.
Terrible. C'est malheureux.
On voit aussi une attitude de manque dans les attitudes d'Israël.
Ils ont fait leur plein.
Verset 18.
Ils se levèrent et montèrent à Bethel et introgèrent Dieu.
Ils avaient déjà tout planifié.
Ils avaient déjà décidé que la guerre aurait lieu contre Benjamin.
Puis seulement là, ils ont introgé Dieu.
Puis même ce nom-là, Dieu, montre une distance.
Ce n'est pas l'éternel ici, quoique Dieu soit l'éternel.
Une relation avec le peuple, ce n'est pas mentionné ici.
Donc, une leçon pour nous aussi.
Souvent, on fait des plans, on pense que c'est correct.
Puis là, on va voir ce que Dieu nous a à dire.
Supposons que Dieu avait dit non, ne va pas.
Peut-être qu'il aurait quand même fait.
Ils n'étaient pas prêts vraiment à écouter Dieu.
Dieu dit simplement Judas le premier.
Et aussi dans le verset 23, à la fin du verset 23.
Et quand même, ils ont eu la défaite.
Dieu a permis cela pour toucher leur conscience et leur cœur.
Ensuite, on remarque aussi dans le verset 18.
Plus tard, ils disent Benjamin mon frère.
Ici, ils avaient oublié qu'il était leur frère.
Et quel triomphe pour l'ennemi.
Ce n'est pas ici des attaques qui viennent des Moabites ou des Ammonites ou d'autres nations.
C'est ici un conflit au milieu du peuple de Dieu.
Et un conflit qui aurait pu être évité s'il avait agi avec sagesse.
Donc, on voit manque d'amour, manque de dépendance de Dieu, c'est évident.
Manque de jugement de soi-même.
Et puis là, ils vont discipliner.
Et puis là, on doit toujours voir que la discipline sera fautive dans un tel état.
On voit plus tard que l'humiliation était plus profonde.
Dans le jour de Samuel, l'humiliation était plus profonde.
Et là, on voit des résultats vraiment selon Dieu.
Donc souvent, Dieu nous répond aussi selon notre folie.
Si nous avons quelque chose à cœur et puis on veut absolument faire ça, Dieu répond selon leur folie.
C'est très grave si Dieu nous doit répondre selon notre folie.
Verset 22, encore une chose à remarquer.
Le peuple, les hommes d'Israël, se fortifièrent.
C'est donc la confiance en eux-mêmes.
On a vu ça déjà, cette attitude, cet orgueil, manque de douceur, confiance en eux-mêmes.
Ils se fortifièrent et se rangèrent, mais ils ne se sont pas fortifiés en Dieu.
Donc même après cette défaite-là, ils se sont fortifiés d'abord, se sont rangés de nouveau en bataille, avant même s'adresser à Dieu.
Là, on lit dans verset 23, les fils d'Israël montèrent et ils pleurèrent.
C'est la première fois qu'ils pleurent.
Ils pleurent beaucoup dans ce chapitre.
Ici, dans le verset 23, un peu plus loin aussi, et aussi dans le chapitre 21.
Mais même si on pleure, ça ne veut pas dire qu'on est spirituel.
Il y a des gens qui pleurent beaucoup, qui pensent être plus agréables à cause de ça.
Donc Dieu compte nos pleurs s'ils sont vraiment réels.
Comme les pleurs du Seigneur étaient comptées dans les registres de Dieu, comme on le voit dans l'Epsom.
Mais leur état n'était pas vraiment en accord avec les pensées de Dieu.
Manque de jugement de soi-même.
Donc si on ne se juge pas, Dieu ne veut pas honorer ses pleurs.
Dieu reconnaît des pleurs de jugement de soi-même, d'une vraie humiliation.
Dieu veut la réalité, pas juste la forme.
On voit dans David, lorsqu'il a perdu ses femmes, et tout ça dans l'histoire des églages, qu'il s'est fortifié dans le Seigneur.
Ça c'est vraiment ce qu'on doit faire.
Une autre chose que j'ai sauté tantôt, ils montèrent à Béthel, verset 18.
Et ici verset 23, ils montèrent, c'est la même pensée.
On n'est pas sûr si c'était vraiment à Béthel, la place où Jacob a rencontré Dieu.
Béthel, Dieu de la maison de Dieu.
Mais en tout cas, ils se sont présentés là devant Dieu.
C'est ça la pensée.
C'est peut-être littéralement à Béthel, ou près de Silo, ou là à Mitzpah, ce qu'on a vu au début du chapitre.
En tout cas, le point c'est qu'ils se sont placés devant Dieu.
Jusqu'au soir, et ils introgèrent l'Éternel disant, m'approcherai-je de nouveau pour livrer bataille au fils de Benjamin, mon frère.
Donc c'est quand même un progrès.
Ils réalisent que c'est maintenant leur frère.
Donc on voit que Dieu a permis cette défaite pour opérer quelque chose dans leur cœur.
On voit un petit progrès.
Verset 24, les fils d'Israël s'avancèrent contre les fils de Benjamin le second jour.
Et Benjamin sortit contre eux de Giba.
Donc, de nouveau, on voit l'attitude de Benjamin.
Ils se sont encouragés à cause de la victoire qu'ils ont eue.
Aucune humiliation là.
C'est l'orgueil.
Ils continuent, et Dieu permet encore une défaite pour Israël.
Pour leur bien.
Si Dieu permet ça, c'est pour notre bien.
Et j'aimerais reviser maintenant les versets 25 à 28,
qui nous donnent vraiment des détails importants en rapport avec la discipline.
On voit qu'à cause de ces deux défaites, Israël était maintenant plus ouvert pour recevoir les pensées de Dieu.
Ça peut nous arriver aussi que Dieu permet des défaites dans nos vies pour que nous soyons ouverts pour recevoir ses pensées.
Verset 26, et tous les fils d'Israël et tout le peuple mentèrent.
On voit encore plus d'emphase sur l'unité pour chercher la face de Dieu, on pourrait dire.
Ils mentèrent pour être dans la présence de Dieu.
C'est donc le premier point.
Être dans la présence de Dieu.
On a des quantiques qui nous parlent aussi de ce privilège d'être dans la présence de Dieu dans les jours difficiles, dans les jours de discipline, dans les jours de pleurs.
C'est un bon point.
L'affliction, ils reconnaissent maintenant que Dieu a permis ça.
Et ils demeurèrent là.
C'est un deuxième point que j'aimerais souligner.
Ils demeurèrent là devant Dieu.
Dieu ne veut pas qu'on soit juste là quelques instants et puis on oublie la présence de Dieu.
Il veut qu'on soit toujours dans sa présence.
Ils demeurèrent là.
Comme les deux disciples qui avaient suivi Jean le baptiseur.
Jean a dit l'agneau de Dieu, puis ils l'ont suivi l'agneau de Dieu.
Ils sont demeurés là.
Est-ce qu'on veut rester avec le Seigneur?
Un troisième point, ils jeûnèrent ce jour-là jusqu'au soir.
Là, c'est donc le principe du jugement de soi-même.
On a constaté qu'il avait manqué à juger soi-même, à s'humilier.
Ici, on voit qu'ils ont appris ce point-là, de s'humilier, de se juger soi-même dans la présence de Dieu.
Donc, de nouveau, du progrès.
Ensuite, nous lisons, ils offrirent des holocaustes et des sacrifices de prospérité.
Voilà, c'est merveilleux.
Dieu peut permettre des défaites dans nos vies, afin que nous apprenions à apprécier le sacrifice de Christ.
Par cette défaite-là, ils ont commencé à apprécier le sacrifice.
Est-ce qu'on, comme je répète, Dieu permet quelquefois des jours difficiles ou des épreuves comme ça,
pour que nous nous ouvrions à voir la valeur du sacrifice de Christ.
Comme holocauste ici, ça c'est un rapport avec notre, comment Dieu nous a acceptés en Christ.
Comment nous sommes agréables devant Dieu maintenant, sur la base de l'holocauste.
C'est merveilleux.
Et aussi, comment nous pouvons avoir la communion avec Dieu,
parce que les sacrifices de prospérité nous parlent du fait qu'on a la paix avec Dieu.
On a la communion avec Dieu, mais aussi les uns avec les autres.
Ce n'est pas le temps d'étudier ça maintenant,
mais Lévitique 7, 1 Chrétien 10, nous parle de ce sacrifice de prospérité, ou de paix littéralement,
pour la communion avec Dieu, pour la communion aussi avec le peuple de Dieu.
Pourquoi est-ce que le péché est tellement grave?
Parce que ça affecte la communion avec Dieu.
Ça affecte aussi la communion entre les membres du peuple de Dieu.
C'est pour ça que ces choses doivent être réglées.
Mais on ne lit pas qu'ils ont offert des sacrifices pour le péché.
C'est de nouveau là peut-être une suggestion qu'ils ont manqué vraiment à s'humilier profondément.
Lorsqu'on voit que Christ était aussi le sacrifice pour notre état,
pas seulement pour nos péchés, mais aussi pour notre état.
Si on réalise cela, là on va s'humilier devant Dieu.
Donc là peut-être aussi une indication qu'ils n'ont pas vraiment pris une place qui est agréable devant Dieu.
Et on va voir les conséquences de cela dans le chapitre 21.
Ensuite nous lisons dans le verse 27.
On a vu ça déjà.
Donc c'est la dépendance.
C'est un autre point à souligner, la dépendance.
Et entre parenthèses, il y a maintenant une remarque tellement belle.
L'arche de l'alliance de Dieu était là.
Vous voyez, l'arche nous parle de la personne de Christ.
C'est la seule fois que l'arche est mentionnée dans le livre des juges.
Et dans des jours tellement sombres, l'arche est mentionnée.
Moi je trouve ça merveilleux.
Dieu a permis cet exercice.
Tous ces manques, mais au moins ils réalisent la présence de Dieu.
Au moins ils ont commencé à réaliser la valeur de l'arche.
Si nous passons à travers des temps difficiles seulement pour mieux apprécier la présence du Seigneur,
la grandeur de sa personne, et aussi les liens avec Dieu.
Ce n'est pas seulement une alliance avec l'éternel.
Nous avons des liens avec Dieu comme notre Père.
Avec Christ dans la gloire.
Donc nous avons, pour utiliser le mot alliance, une alliance beaucoup plus intime, beaucoup plus proche.
Des liens merveilleux.
Est-ce qu'on peut voir l'arche, Christ dans sa beauté.
Ça règle beaucoup de choses, beaucoup de problèmes si on vraiment réalise sa présence.
Et ensuite, on voit aussi Phiné.
Phiné, son nom veut dire bouche d'airain.
L'airain, on voit dans le tabernacle, parle de la justice pratique.
Donc ça parle d'une marche, d'un comportement qui a un rapport avec les pensées de Dieu.
Donc ce n'est pas seulement la justice de Dieu comme Dieu nous voit en Christ, mais c'est la justice de Dieu en pratique.
Et nous voyons plusieurs cas dans l'histoire d'Israël où Phiné a agi.
Et je pense que c'est important de voir Phiné ici, qui est le fils d'Éléazar.
Ça veut dire l'éternel aide, donc dans la dépendance et aussi dans la lumière, le fils d'Aaron.
Aaron, c'est la lumière.
Et ce Phiné avait maintenu les droits de Dieu dans des jours très difficiles.
Et on peut lire dans Nombre 25 comment il avait agi.
Là, un rapport avec un cas semblable.
Là, le péché avait été commis par la suggestion de Balaam.
Les fils d'Israël avaient commis la fornication avec les filles de Moab.
Et là, la plaie est entrée au milieu du peuple de Dieu.
Et dans Nombre 25 verset 11, nous lisons l'éternel parla à Moïse disant
Phiné, fils d'Éléazar, fils d'Aaron, le sacrificateur, a détourné... …