La Maison (Esdras 3)
ID
jm006
Sprache
FR
Gesamtlänge
00:48:59
Anzahl
1
Bibelstellen
Esdras 3
Beschreibung
n.a.
Automatisches Transkript:
…
Quand arriva le septième mois, les fils d'Israël étant dans leur ville, le peuple s'assembla comme un seul homme à Jérusalem.
Jéshua, fils de Jotsadak, ses frères les sacrificateurs, et Zerobabel, fils de Shealtiel, et ses frères se levèrent et bâtirent l'autel du Dieu d'Israël pour offrir des holocaustes,
selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, Homme de Dieu. Et ils établirent l'autel sur son emplacement jusque là.
Au milieu du verset 3, ils offrirent dessus des holocaustes à l'éternel, les holocaustes du matin et du soir, jusque là, pour une première lecture.
La pensée était de présenter quelques exhortations, quelques encouragements, quelques enseignements, puisés dans cette histoire si importante du résidu,
en appliquant ce que nous trouvons dans cette histoire à l'église, à l'assemblée du Dieu sur la terre.
La première chose qui se présente dans ces chapitres du début du livre d'Estras, c'est que le peuple se retrouve là, à Jérusalem,
et la première chose qu'ils font est de bâtir l'autel, l'autel éternel, l'autel du Dieu d'Israël, sur son emplacement.
Ensuite, ils vont bâtir, poser les fondements de la muraille. Ensuite, ils vont... le fondement de la maison de l'éternel.
Ensuite, ils vont bâtir cette maison de l'éternel, la maison de Dieu. Ils vont ensuite célébrer la Pâque.
Et c'est dans le second livre de Néhémie seulement que nous trouvons la manière dont la ville sera protégée, entourée par la construction de la muraille et sa dédicace,
par l'avis propre de la ville de Jérusalem, par le ministère de la parole qui est présenté dans la fin de Néhémie, et ensuite par la célébration de la fête et des tabernacles.
De sortes de choses merveilleuses. Nous trouvons dans ce résumé de l'histoire du résidu un faible résidu.
Nous trouvons en fait le plan divin touchant l'église de Christ, touchant cette famille céleste, la famille du Père.
Et nous l'avons rappelé dans une de nos prières que Dieu non seulement voulait des adorateurs, mais il voulait des enfants.
C'est une famille de sacrificateurs et d'adorateurs que Dieu s'est constitué pour lui-même par l'œuvre de Christ et qu'il destine à habiter son propre royaume, sa propre gloire, plus que cela, à habiter sa propre maison.
Alors les choses commencent par l'autel bâti sur son emplacement.
La première chose qui est présentée dans ces sujets, et c'est tout à fait l'ordre inverse de l'ordre humain, et bien c'est de revenir et de poser les fondements même du culte de l'Assemblée.
Parce que l'autel clairement est une figure ici de la croix de Christ habituellement, mais ici du culte que l'Assemblée doit rendre au Père en esprit et en vérité.
Dans toute l'histoire précédente du peuple d'Israël, il y avait deux symboles particulièrement touchants en rapport avec le culte, en rapport avec le service sacerdotal, le service du peuple.
C'était un peuple de guerriers, mais il y avait une tribu et une famille sacerdotale, sacrificateur, qui servait Dieu, qui le servait dans le Temple.
Il y avait d'un côté l'autel, et de l'autre côté il y avait l'arche.
L'autel est la figure précieuse de la croix de Christ, et l'arche est la figure la plus précieuse dans l'Ancien Testament de la personne de Christ lui-même, dans son humanité et dans sa divinité.
Chose remarquable à partir de la transportation, les choses ont terriblement changé, en même temps il y a de grandes sources d'encouragement, mais les choses n'ont plus jamais été les mêmes.
Pourquoi ? Parce qu'à partir du début d'Ézéchiel, nous savons que la gloire de l'Éternel est remontée, a quitté la maison, a regretté, a quitté la ville, est partie de la montagne qui est à l'orient de la ville, la montagne des Oliviers.
Elle ne redescend plus, de sorte que le Temple, quand il sera rebâti, ne sera plus de ce point de vue-là, de la même manière, la demeure de Dieu sur la terre.
Dieu reconnaîtra encore cette maison comme la sienne, mais il n'y a plus, pour ainsi dire, la présence personnelle de Dieu au milieu du peuple d'Israël.
Est-ce la raison pour laquelle, à partir de ce moment-là, l'arche n'est plus mentionnée ? Je laisse la pensée sur le cœur de mes frères.
En tout cas, sauf erreur, ce n'est qu'en Jérémie 7 que nous trouvons la mention de l'arche et, comme nous le savons, les temps de la prophétie de Jérémie sont antérieurs à ceux d'Esdras et de Néhémie.
Non, c'est Jérémie 3. Jérémie 3, 16, page 524.
Il arrivera que, quand vous aurez multiplié et fructifié dans le pays, en ces jours-là, dit l'Éternel, on dira plus l'arche de l'Alliance de l'Éternel et n'en montra plus au cœur et on ne s'en souviendra pas et on ne la visitera pas et on ne fera plus cela.
Dans ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de l'Éternel. Il est probable que ces passages anticipent la gloire millénaire du peuple terrestre.
L'arche qui avait un tel rôle à jouer dans l'histoire du peuple. L'arche allait pour chercher un moment de repos, un lieu de repos au peuple dans le désert.
L'arche, dans ses caractères merveilleux, avec qui nous retrouvons les quatre caractères de Christ dans les évangiles, a été l'instrument divin par lequel le peuple a pu traverser le Jordan et entrer enfin dans le pays de la promesse.
L'arche, momentanément, d'une manière fugitive, au temps glorieux, du règne de David, roi rejeté. L'arche et l'autel se sont retrouvés où ? Sur la montagne de Morija.
Et, chose étonnante, chose étrange, qui nous humilie et en même temps qui nous encourage, c'est justement par la faute de David que ces choses ont eu lieu.
Parce qu'il a bâti l'autel sur la montagne de Morija, là où l'épée de l'Éternel a arrêté avant de détruire tout Jérusalem.
Où, par la faute de David, le peuple a été frappé et en même temps, par l'intercession de David, la plaie a été arrêtée.
Il attend d'une tente pour l'arche de l'Éternel sur la montagne de Morija, sur la montagne de la grâce et de la gloire royale.
Maintenant, nous n'avons plus l'arche, mais nous avons l'autel. Alors l'autel, où est-il bâti ? Sur son emplacement.
Physiquement, ce n'était plus le même autel, puisque tout avait été détruit.
Et les instruments du culte avaient été transportés par Nebuchadnezzar, où ils étaient restés, pour ainsi dire, captifs, 70 ans, encaldés à Babylone.
Mais, moralement, spirituellement pour nous, l'autel elle-même.
Ils bâtirent l'autel sur son emplacement. Cet emplacement, clairement, c'était à Jérusalem et c'était sur la montagne de Morija, là où Abraham autrefois avait offert son fils.
Là où le temple devait être édifié. Il devait y avoir ici l'autel sur son emplacement.
L'autel est le type de la croix aussi. Il s'agit ici de l'autel d'airain qui était en dehors du temple ou du tabernacle.
Il ne s'agit pas de l'autel de l'encens sur lequel était offert le parfum à chaque soir, à l'heure de la prière.
C'est ici la croix de Christ qui nous est présentée en figure.
Et c'est bien le fondement absolu du culte de l'Assemblée, l'œuvre de Christ.
Nous savons que cet autel n'était plus dans le parvis, n'était plus dans le camp, c'est-à-dire figure du monde, parce que le monde avait rejeté Christ.
Il était en dehors du tabernacle ou du temple. Le ciel était fermé à la plainte de notre Seigneur bien-aimé aux heures de l'expiation, aux heures de la détresse, de l'angoisse et des ténèbres.
Sur cet autel, au fond, tous les sacrifices étaient offerts, surtout les sacrifices sanglants.
Si Israël avait été pieux, avait suivi à la lettre les instructions de la loi, il n'aurait jamais mangé de chair, jamais mangé de viande,
sans avoir auparavant offert la bête qu'il prenait comme nourriture en offrande à l'éternel, partageant ainsi, pour ainsi dire, dans la présence de Dieu, ce que Dieu accordait en bénédiction à son peuple.
Pourquoi, dans les familles chrétiennes, rendons-nous grâce au moment du repas? C'est la même pensée qui se présente.
Mais là, les choses sont beaucoup plus élevées. C'est la figure du culte même, de l'Assemblée, ce culte, que le Père cherche d'adorateur qu'il a formé pour lui-même.
Où les a-t-il trouvés? Dans la fange du péché et dans le désert de ce monde. Qu'a-t-il fait pour eux?
Eh bien, il a fait cette œuvre merveilleuse qu'il a confiée à son Fils et qu'il nous rend propre maintenant, non seulement pour sa présence, mais qui fait de nous des adorateurs, des sacrificateurs.
L'instrument du culte, dans la scène céleste du chapitre 5 de l'Apocalypse, l'instrument du culte, il est double.
Ce sont les harpes, le cœur des Saints. Ce sont des affections, des pensées, des sentiments, un sentiment d'amour qui élève l'Assemblée et que nous présentons au Père et au Fils.
Et en même temps, c'est la coupe d'or, pleine de parfum, qui est pour l'Église du Seigneur dans le ciel, ce qu'était autrefois l'encensoir d'or,
qui était l'instrument suprême du souverain sacrificateur une fois par an lorsqu'il entrait dans le sanctuaire au jour des expiations, au jour des propitiations.
C'est ainsi que commence cette scène remarquable au chapitre 3. La date est donnée, c'était au septième mois.
Le septième mois, c'était le mois d'Étanime, c'est-à-dire le mois où avait eu lieu la dédicace du Temple de Salomon.
Je crois que le mois d'Étanime signifie la source des eaux vives. Si j'en ai bien ainsi en hébreu, c'est une belle figure de ce moment où là, le peuple, au milieu de sa faiblesse,
retrouve le culte de l'Assemblée d'Israël. Pour nous, c'est un beau l'image du culte de l'Assemblée céleste, des rachetés du Seigneur Jésus.
La ville était encore détruite, rien n'avait subsisté du Temple, les murailles étaient détruites. C'est au début du livre de Néhémie que Néhémie va se rendre compte du désastre
qui était arrivé par suite de l'infidélité du peuple. Le peuple était très faible. Chose remarquable, on trouve l'ordonnancement des hommes qui sont remontés de la transportation.
Il y en avait 42 000, un peu plus de 42 000, 42 360 qui étaient remontés de la transportation et qui étaient dans leur classe. On avait rappelé en étudiant en détail dans les réunions du mardi,
l'ordre qui est présenté, c'est dans le chapitre 2. Ils sont vus dans leur unité. Là, comme un seul homme, ils s'assemblent sur la porte des eaux. En même temps que les circonstances extérieures
étaient très dangereuses, difficiles, puisque la terreur des nations était sur eux. Alors que font-ils lorsque l'hôtel est reposé sur son emplacement ? Ils y célèbrent, ils y offrent des holocaustes à l'éternel,
les holocaustes du matin et du soir. C'est la première chose qui occupe le cœur de l'Assemblée. Christ, dans son sacrifice, est le vrai holocauste qui s'est offert à Dieu sans tâche par l'Esprit éternel.
Tout est parfait dans le sacrifice. Il y a une seule offrande, plusieurs sacrifices. Il en fallait cinq pour représenter à nos esprits humains finis quelque chose de l'infini du sacrifice de Christ.
Le premier sacrifice par lequel commence le lévitique, par lequel commence aussi ici le retour aux choses du commencement pour le résidu fidèle, à ce moment-là, c'est l'holocauste,
c'est-à-dire ce que Christ a été pour Dieu. Il s'est offert à Dieu sans tâche. Il n'est pas inutile de rappeler, c'est CHM qui le dit dans ses études, que le mot de brûler l'holocauste,
lorsqu'il s'agit d'un sacrifice de bonne odeur, est le même mot que celui qui est employé lorsqu'il s'agit de faire fumer l'encens, c'est-à-dire c'est un parfum.
Le nom de Christ est un parfum répandu, mais son sacrifice aussi est un parfum répandu. Tout est dans la perfection et pour la gloire et la joie du cœur de Dieu.
C'est la raison pour laquelle les parfums du sanctuaire ont eu telle valeur pour nous. Ils sont peut-être difficiles à interpréter. Il ne faut pas trop en parler sans en jouir,
ou pas aller au-dessus de notre niveau, mais délaisser ces choses serait certainement priver l'Assemblée, priver les croyants d'une grande joie et certainement d'une gloire rendue à Dieu et à Christ lui-même.
Le deuxième tableau, on le trouve dans le même chapitre 3, c'est les fondements de la maison. Chapitre Esdras 3, verset 10.
Lorsque ceux qui bâtissaient posèrent les fondements du Temple de l'Éternel, on fit assister les sacrificateurs revêtus de leurs robes. Verset 11.
Ils s'entre-répondaient en louant et en célébrant l'Éternel, car il est bon, car sa bonté envers Israël demeure à toujours.
Alors verset 13 ou verset 12. Les vieillards qui avaient vu la première maison pleuraient à haute voix, et puis les plus jeunes beaucoup poussaient des cris de joie en élevant leur voix,
et le peuple ne pouvait distinguer entre le bruit des cris de joie et la voix du peuple qui pleurait. L'hôtel donc est bâti sur son emplacement, il est reconstitué, on va maintenant construire le Temple de l'Éternel.
Le Temple de l'Éternel qui se trouvera donc juste derrière l'hôtel, sur la montagne de Sion, sur la montagne de Maurige en plus exactement.
Alors comment commence-t-on? On commence par poser les fondements. Alors la transcription dans l'Assemblée céleste, tout à fait claire, Paul a été un sage architecte, il a posé les fondements.
Le fondement ce n'est pas lui, c'est Christ lui-même. Personne ne peut poser d'autres fondements que celui qui est posé, lequel est Jésus-Christ.
D'un autre côté, les dons fondamentaux, les apôtres et prophètes du Nouveau Testament, les apôtres et prophètes, ceux qui ont eu l'honneur de manger et de boire dans la présence du Seigneur Jésus,
qui l'ont connu dans la chair, ont été les premiers instruments ordonnés de Dieu pour que l'Assemblée soit formée sur la terre.
Formée d'abord à Jérusalem d'entre les Juifs croyants et ensuite le message de l'Évangile ayant été prêché et reçu sur toute la terre, l'Assemblée a été formée,
non seulement d'entre les Juifs mais aussi d'entre les nations. Le mur mitoyen de clôture ayant été démoli. Le fondement donc est absolument Christ.
C'est ce que le Seigneur révèle à Pierre au quartier de César et de Philippe, quinze jours ou trois semaines avant Saint-Laurent, trois semaines probablement,
le Seigneur demande aux disciples qui disent les hommes que je suis Jérémie, un des prophètes, tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, tu es bienheureux Simon par Jonas.
La chair et le sang ne t'ont pas révélé ces choses mais mon Père qui est dans les cieux. Je t'ai dit que tu es Pierre, une pierre et sur ce roc, sur la révélation du nom de Christ,
Fils du Dieu vivant que le Père avait faite à l'apôtre Pierre, aux chers disciples de Jésus, et bien sur ce roc là, Christ lui-même allait bâtir son Assemblée.
Le fondement c'est la première pierre. Le fondement même c'est le roc Christ. C'est un roc qui sera un rocher de chute pour les désobéissants.
Mais pour ceux qui croient, c'est le surfondement, le surfondement d'Israël, la surconfiance d'Israël. C'est sur ce fondement, Christ, son œuvre, que maintenant va être bâti l'Assemblée.
Alors ceux qui dans les vieillards qui avaient autrefois connu le temple de Salomon et toute sa gloire, un temple qui était merveilleux puisque la Reine de Sheba n'avait été tout à fait éblouie,
c'est quelque chose d'extraordinaire. Et bien ceux qui avaient connu la gloire et la splendeur de cette première maison, pleuraient en voyant ce qu'était devenue la gloire extérieure de cette maison.
En même temps, il y avait de la place pour la joie. Et bien dans l'Assemblée, lorsqu'on voit à la fois la grâce de Dieu, on est joyeux et reconnaissant,
lorsqu'on voit ce que nous avons ajouté comme misère humaine, et bien les larmes conviennent. On est attristé et toujours joyeux.
Mais il ne faut pas laisser prédominer l'un par rapport à l'autre. Ces deux choses vont ensemble et ne sont pas du tout inconciliables dans la vie chrétienne, bien au contraire.
Ce fondement donc est posé, lequel est Jésus-Christ. On notera d'ailleurs que lorsque l'histoire d'Israël sera terminée à la fin du millénium, et que le royaume terrestre de Christ sera remis entre les mains de son Père,
c'est un royaume médiatorial, il y aura eu cinq temples qui avaient été bâtis, après le tabernacle dans le désert, qui n'est pas dans l'ordre des temples.
Chose remarquable, l'épître aux Hébreux ne nous parle pratiquement que du tabernacle, parce que c'est une épître du désert, et parce que les temples de Salomon sont plutôt une préfiguration de l'époque millénaire.
Le premier temple a été celui de Salomon, il a été détruit par Nebuchadnezzar. Le deuxième temple a été celui de Zorobabel, bâti au temps de la remontée de la transportation, c'est celui qui est placé devant nous cet après-midi.
Ensuite, ce temple a-t-il ou non été détruit, je n'en suis pas sûr. La parole ne dit pas grand chose, et les livres historiques que nous pourrons consulter ne sont pas très clairs.
En tout cas, il y a eu un autre temple, ou alors la remise en ordre du temple d'Esdras, c'est le temple qui a été bâti par Hérode le Grand, qui a passé 46 ans à le faire.
C'était un temple dont la splendeur devait probablement bien rappeler la splendeur du temple de Salomon, puisque lorsqu'il a été détruit par les armées romaines en 70, par les armées de Titus,
Titus a été ébloui par la splendeur de cet édifice et a essayé d'empêcher les soldats romains de jeter la torche qui a mis le feu à l'édifice et qui a tout ruiné.
Mais il y avait la main de Dieu qui était derrière. Le peuple en avait trop fait et 40 ans d'appel à la repentance n'avaient rien produit d'autre que l'endurcissement final et irréversible du peuple qui devait être à ce moment-là jugé.
Il y aura un quatrième temple, c'est celui qui sera bâti par les juifs apostats. Comme actuellement l'emplacement du temple est occupé par la mosquée d'Omar,
il n'est pas sûr si cette mosquée sera démolie et remplacée par le temple juif ou si le temple sera bâti à un autre emplacement.
Toujours est-il qu'étant aux mains des apostats, Dieu n'accordera aucun crédit à ce qui est fait en définitive contre lui sous la poussée de l'antichrist.
« Me bâtirez-vous cette maison ? » est-il dit dans le livre de la fin du prophète Esaïe.
Et enfin, lorsque tout sera mis en ordre par les jugements de la fin et que le peuple hors repentance reviendra à Dieu et sera rétabli dans les joies du règne,
le dernier temple, le temple d'Ézéchiel, merveilleux, sera enfin édifié et pendant mille ans, on rendra à Dieu et à Christ le roi l'hommage qu'il leur est dû.
Une chose importante en rapport avec ce dernier temple, le cinquième, c'est que Ézéchiel avait un message particulier à donner au peuple.
« Montre la maison afin qu'il soit confus. »
Je crois que c'est une voie puissante pour nous parce que la maison de Dieu, elle est intouchable.
Elle est peut-être confiée à la responsabilité des hommes, mais c'est quand même le travail de Dieu qui s'accomplit.
Eh bien, frères et sœurs, chrétiens, regardez la maison, la maison de Dieu.
C'est l'ornement du travail divin.
C'est le joyau, quelqu'un a dit, c'est le joyau du cœur de Christ.
Mais cette maison, elle est peut-être en ruine.
C'est peut-être une maison qui est en feu, comme de Timothée.
Mais quand même, du côté des conseils de Dieu, c'est le travail divin.
Eh bien, regarde cette maison et que le peuple d'Israël soit confus et pleure sur leurs iniquités.
Alors, nous n'en sommes pas encore à la fin du millénium.
Au contraire, nous sommes arrivés aux environs des années 500 à 550, sauf erreur, à peu près.
Et nous arrivons ici au moment où le fondement même du Temple est posé à Jérusalem.
Et maintenant, on va construire la maison.
La maison, c'est la même. Même les nations le savaient.
C'est la troisième scène que je voulais présenter.
Esdras 5, le verset 11.
Nous sommes les serviteurs du Dieu des cieux et de la terre,
et nous bâtissons la maison qui fut bâtie anciennement, il y a bien des années.
Et un grand roi d'Israël l'a bâtie et achevée. C'est Salomon.
Chapitre 6, dans la lettre, au verset 8, c'est l'ordre de Darius.
De par moi, ordre est donné, touchant ce que vous ferez à l'égard de ces anciens des Juifs,
pour la construction de sept maisons de Dieu.
Et au même chapitre, verset 14, les anciens des Juifs bâtirent et prospéraient
par la prophétie d'Aggel prophète et de Zacharie fils d'Ido,
et ils bâtirent et achevèrent selon l'ordre du Dieu d'Israël et selon l'ordre de Cyrus.
Verset 15, cette maison fut achevée le troisième jour du mois d'Adar.
C'était la sixième année du règne du roi Darius.
Il y a eu l'interruption d'une quinzaine d'années par suite de différents obstacles,
essentiellement de l'extérieur, entre les chapitres 4 et 5 d'Esdras.
Il a fallu que le cœur du peuple soit touché par les prophéties d'Aggel et de Zacharie,
qui se présentent essentiellement entre les chapitres 4 et 5 d'Esdras.
Le cœur du peuple a été remué.
Et il était plus prompt à bâtir et l'embrisser ses propres maisons
en disant que le temps n'était pas venu de bâtir la maison de l'Éternel.
Eh bien si, le temps est venu maintenant de bâtir la maison de Dieu.
Cette maison de Dieu, vous vous rappelez quel était son fondement,
qui est Christ et son œuvre.
Christ est à la fois la maîtresse pierre du coin, pour l'édifice.
Il y a dans sa main le plomb qui assure la rectitude de l'arête,
qui permet bien d'assurer que les murs constitués de pierres vivantes,
qui sont des âmes sauvées, tirées de la carrière du monde,
sont placées dans un ordre divin pour que les murailles soient stables.
Et puis il y a une pierre de fête qui est la gloire de la maison,
parce que Christ est aussi l'ornement de la maison céleste, de la maison spirituelle.
D'un côté le travail est de Dieu,
Ephésiens 2, nous ne voyons pas d'ouvriers, c'est la maison qui se construit,
qui devient un temple saint et une maison spirituelle.
Des pierres vivantes dans un pierre-deux sont aussi tirées de la carrière du monde
et elles sont ajoutées à l'édifice.
Toutes les fois, parmi nos enfants dans les familles chrétiennes dans ce monde,
à la suite d'une prédication, à la suite d'un travail de grâce,
caché dans le secret du cœur d'un homme.
Lorsqu'il y a conviction de péché, lorsqu'une âme est sauvée,
c'est une pierre vivante qui a la vie, qui est Christ,
et qui est ajoutée à l'édifice.
C'est le travail de Dieu.
D'un autre côté, nous savons que confier à la responsabilité de l'homme,
c'est le côté de Corinthians 3, qui nous présente toujours le mélange.
Il peut y avoir différents matériaux,
ceux qui vont supporter victorieusement l'épreuve du feu,
comme les pierres précieuses, l'argent, l'or,
et les matériaux qui seront détruits par le feu, le bois, le foin, le chaume.
On retrouve d'ailleurs incidemment, en passant,
les mêmes distinctions dans les vases,
les vases à honneur ou déshonneur,
et les vases dont les matières définissent la nature, ont-ils ou non la vie,
et dont le caractère est défini selon qu'il est un vase à honneur ou un vase à déshonneur,
de sorte que la distinction est très clairement indiquée dans 2 Timotée 2, verset 16 à 21 peut-être.
Ici, les pierres vivantes sont ajoutées à l'édifice.
Cette maison est la même.
Alors nous sommes à la fin de la période de l'Église.
Il y a eu bien des mouvements humains pour construire cette maison.
Des hommes de bonne ou de mauvaise foi ont cherché à extirper ce qu'ils pensaient être des mauvaises pierres.
D'autres ont cherché à enduire de mauvais mortiers pour cacher l'œuvre et la folie de l'homme.
Le travail du Dieu continue imperturbablement,
parce que c'est le conseil du Dieu qui s'accomplit,
quelle que soit la ruine et quels que soient les obstacles.
Les obstacles sont de toutes sortes de nature.
On retrouve chose remarquable,
je ne sais pas si on l'avait remarqué dans les études ici de Néhémie,
que les mêmes obstacles qui ont empêché le travail de la maison en Esdras,
particulièrement Esdras 4,
on les retrouve au temps de Néhémie pour empêcher la construction et l'achèvement de la muraille.
Eh bien, en dépit des obstacles, la maison est achevée et c'est un travail divin.
Cette maison fut achevée le troisième jour du mois d'Addar,
c'était la sixième année du règne du roi Darius.
Ils bâtirent, ils achevèrent.
C'est le Dieu d'Israël qui était là et qui donnait l'ordre que cette maison soit bâtie.
Bien qu'à ce moment, habituellement, Dieu n'est plus jamais appelé que le Dieu des cieux,
parce qu'il n'était plus par la nuée dans le temple sur la terre.
Il bâtisse, il prospère par la prophétie d'Agé le prophète et de Zacharie fils d'Ido.
Alors un danger pour nous, c'est dans Jérémie que nous le trouvons défini.
Je pense qu'il est bien important pour nous garder à notre place d'en dire un mot.
C'est au chapitre 7 de Jérémie.
Nous disons au verset 4, page 527,
« Ne mettez pas votre confiance en des paroles de mensonges,
disant c'est ici le temple de l'éternel, le temple de l'éternel, le temple de l'éternel.
Le temple de l'éternel, le temple de l'éternel.
C'est-à-dire qu'en fait, il n'y a aucune certitude que si nous marchons charnellement,
si nous nous confions en nous-mêmes, si nous oublions que nous sommes les objets de la grâce,
et qu'en définitive le seul travail qui subsiste c'est le travail divin, le travail de Dieu,
et bien le temple de l'éternel pour nous ne serait guère qu'une maison vide.
Et il y a combien de millions de croyants, de chrétiens professants,
qui n'ont pas l'avis de Dieu et qui justement se réclament du temple de l'éternel, du temple de l'éternel,
et qui se réclament des privilèges qui sont attachés à cette maison de Dieu sur la terre.
Il y a un ordre divin.
Il y a une façon dont il faut se conduire dans la maison de Dieu.
Et ensuite lorsque la maison est devenue une grande maison,
et bien il y a des instructions particulières qui nous permettent d'assurer la fidélité aux principes divins
à travers la situation difficile dans laquelle l'Église est arrivée.
Alors à noter en passant que les croyants sont vus soit comme une maison,
et c'est la profession extérieure, soit vus dans leur lien, dans leur union essentielle avec Christ,
nous l'avons bien rappelé dans la prière de la Sainte ce matin, sont vus comme liés à Christ, comme son corps.
Le corps de Christ et l'unité du corps de Christ est intouchable.
Elle est scellée par l'œuvre de Christ et chaque âme sauvée, scellée de l'esprit, est ajoutée à Christ et à son corps.
Nous devenons ainsi membres les uns des autres.
C'est l'unité essentielle.
C'est le lien vital.
Ceux qui sont extérieurement seulement dans la maison ne participent qu'aux privilèges extérieurs.
Et en fait l'entrée effective dans cette maison est par le baptême chrétien.
Et le privilège des parents est de placer à l'avance leurs enfants par la foi des parents.
Les enfants sont placés anticipativement sur ce terrain.
Mais pour autant ils ne sont pas sanctifiés, ils n'ont pas l'avis de Dieu pour autant.
Il faudra que le travail de la grâce se fasse pour leur salut, pour qu'ils soient ensuite ajoutés au corps de Christ.
Le corps de Christ a été constitué par le baptême de l'Esprit-Saint au jour de la Pentecôte.
C'est la naissance, le certificat de naissance, comme disait mon beau-père, le certificat de baptême de l'Église sur la terre.
Lorsqu'une âme est sauvée, elle est ajoutée à un corps qui est déjà baptisé.
Elle est scellée de l'Esprit, elle reçoit les arts de l'héritage.
Dieu met à part cette âme et l'ajoute à la cohorte des rachetés pour constituer le corps de Christ.
La maison, au contraire, est le caractère extérieur que prennent la compagnie des croyants, ceux qui se nomment chrétiens sur la terre.
Sauf erreur, d'ailleurs, le nom chrétien a été donné par les nations à Antioche, c'est la première fois que les disciples du Seigneur ont été nommés chrétiens.
Il ne devait pas y avoir, dans la pensée de Dieu, de différence entre le corps et la maison.
Il y en a eu parce que le cercle intermédiaire était intervenu et qu'en fait, il y a des gens qui se nomment chrétiens et qui ne le sont que de nom.
Et la forme de la piété en regnant la puissance est la forme la plus triste, justement, de cette distorsion, de cette différence entre le corps et la maison.
Alors, pour revenir à ce qu'était cette maison, jouissons des privilèges de la maison de Dieu sur la terre et en même temps, ne nous glorifions pas de ces choses sans jouir de la grâce de Christ.
Le tableau suivant, et c'est peut-être le centre, mais le temps passe trop vite, le centre même de cette scène merveilleuse, des huit tableaux dont j'ai parlé tout à l'heure,
le centre, c'est au chapitre 6, que nous trouvons, c'est la Pâque.
Alors la Pâque et le culte vont bien ensemble, puisque nous savons que nous rendons culte par l'esprit et que l'Assemblée est réunie particulièrement le dimanche matin, le dimanche,
à la journée dominicale pour présenter des sacrifices de louanges agréables à Dieu par Jésus Christ.
Et en même temps, c'est le moment où nous nous rassemblons pour nous souvenir de la mort de Christ.
Acte 19 ou 20, lorsque nous étions assemblés, au premier jour de la semaine, lorsque nous étions assemblés pour rompre le pain.
C'était l'habitude donc des croyants au début de l'Église de s'assembler pour rompre le pain.
C'était le centre, le symbole, le thème même de leur réunion.
Ce souvenir, ce repas du souvenir est inséparable du culte rendu par l'Assemblée à Dieu.
La Pâque, nous savons, était l'anticipation de la mort de Christ, instituée à la sortie d'Égypte.
Elle a été célébrée six fois, ensuite la septième avant-dernière fois par le Seigneur Jésus, dans ce moment solennel, la lune même où il a été livré.
Et Luc 22 est le seul passage des Évangiles qui nous présente avec autant de netteté deux vérités.
La première, c'est que la fête de la Pâque et des pains sans levain étaient la même chose.
Elles sont distinguées dans Lévitique 23, mais en fait c'est la même fête.
Et ensuite, au cours du souper, le Seigneur a d'abord célébré la Pâque en reportant à plus tard, au jour de sa gloire sur la terre, le moment de la joie du vin de la bénédiction, du vin de la joie.
Et en même temps, pour le temps de son absence, a institué la scène, le repas du souvenir, c'est le mémorial.
Alors il y a beaucoup d'autres choses que le mémorial. Il y a la table, il y a le témoignage, il y a l'unité spirituelle des rachetés comme corps de Christ.
Mais la Pâque ici, qui est l'anticipation du corps de Christ, du sacrifice de Christ, porte nos regards sur ce que serait, après sa mort, pour le temps de son absence et jusqu'à son retour, le souvenir et le mémorial de sa souffrance.
Chaque fois que vous mangez le pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.
Autrefois la Pâque était un moment d'affliction. Et si un israélite ou n'était pas purifié, ou ne célébrait pas la Pâque, ou ne la célébrait pas avec des pains d'affliction, avec des herbes amères, avec repentance, avec larmes, avec peine, et bien il aurait été retranché de son peuple.
Chose exceptionnelle ici, la Pâque est dans la joie. Et on peut penser que la joie de cette célébration de la Pâque est liée au fait que tous les sacrificateurs et les lévites s'étaient purifiés comme un seul homme.
Esdras 6, le verset 19, les fils de la transportation célébraient la Pâque le quatorzième jour du premier mois. Car les sacrificateurs et les lévites s'étaient purifiés comme un seul homme, ils étaient tous purs.
Verset 22, ils célébraient la fête des pinces en levain pendant sept jours avec joie. On voit bien donc combien ces deux fêtes étaient liées. La fête des pinces en levain durait sept jours, c'est-à-dire une plénitude de temps qui est pour nous le symbole de ce que doit être la vie chrétienne toute entière.
L'identité du peuple d'Israël a été manifestée à la sortie d'Égypte. Dès lors le peuple est le peuple de Dieu. Et nous sommes une nouvelle Pâque, une nouvelle création et notre conversion constituée comme un peuple.
Et le caractère essentiel de ce peuple racheté, sauvé, c'est la séparation de tout mal, de toute impureté. Et c'est ce qu'avait réalisé par grâce le résidu au moment d'Esdras.
C'est donc le quatrième tableau. Ensuite un mot sur ce que nous trouvons dans Néhémie au chapitre 3.
Ensuite au chapitre 6, le verset 15.
Nous arrivons donc à la construction et à l'achèvement de la muraille. Jusque-là nous n'avons vu que l'autel bâti, placé sur son emplacement. Nous avons vu les fondements de la maison posée et la maison achevée, la maison de Dieu.
Ensuite la célébration de la Pâque. Et maintenant il faut s'occuper et de la ville et de la protection de cette ville. Et les choses ne viennent que là. Même peut-être 13 ou 15 ans après l'histoire d'Esdras.
Ce n'est pas du tout l'ordre immédiat de s'occuper de la muraille. La muraille est une chose importante. D'abord la muraille protège. Il est tout à fait clair que la muraille avait des portes et des barres et lorsque l'on a oublié de mettre les verrous, on a laissé l'ennemi pénétrer.
Il ne suffit pas d'ailleurs de se prémunir contre les ennemis du dehors. Parce que pour le chrétien et dans les assemblées aussi à la fin de la période de l'Église, les dangers les plus subtils sont de l'intérieur. Le premier ennemi de mon cœur c'est moi-même. Et l'ennemi le plus subtil dans les assemblées, c'est ce que dit Paul en acte 20, il s'élèvera d'entre vous-même des hommes qui attireront les disciples après eux avec des doctrines perverses.
Les loups ravissants sont de l'extérieur. Il faut donc une muraille fermée. Et il faut des portes avec des verrous et des barres. Et il faut des tours. Je crois ce ferreur qu'il y en a quatre. Quatre tours.
Le nom de l'éternel est une forte tour et le juste y trouve son refuge. La muraille, eh bien, on la trouve plusieurs fois dans Esaïe. Je ne vais lire qu'un verset pour ne pas trop prolonger. C'est Esaïe 62, verset 6.
Sur tes murailles, Jérusalem, j'ai établi des gardiens. Ils ne se tairont jamais de tout le jour et de toute la nuit. Vous qui vous faites se ressouvenir l'éternel, ne gardez pas le silence et ne lui laissez pas de repos jusqu'à ce qu'il établisse Jérusalem et qu'il en fasse un sujet de louange sur la terre.
Donc, il fallait des murailles autour de Jérusalem pour garder la ville. Et sur ces murailles, il y avait des gardiens et il y avait aussi, sauf erreur, les sentinelles. Ici, l'expression n'est pas mentionnée, mais on la trouve ailleurs.
Il y a dans le jardin du cœur, on peut le dire, du chrétien et de l'Église, dans les Cantiques des Cantiques, il y a aussi la même pensée. Il faut une haie qui protège le jardin clos de notre cœur. Il faut une muraille autour de l'Assemblée, autour de l'Église.
En même temps, lorsque le soleil est chaud, les portes s'ouvrent et toutes les âmes sont invitées à pénétrer, à entrer. Mais veillons contre les faux docteurs, contre l'intervention, contre l'entrée du mal dans l'Assemblée.
Mais en même temps, le côté de la muraille, de la protection, n'est pas le côté le plus élevé. C'est quelque chose de nécessaire, de toute importance, je dirais, plus les temps avancent, plus il est essentiel d'être séparés.
Et la séparation nous occupe du mal, et la séparation est le côté négatif des choses. Et ce n'est pas ce qui édifie. Ce qui édifie, c'est la grâce. Et on peut vraiment être frappé du fait que lorsqu'il est question de la muraille à Néhémie, la muraille en elle-même n'est pas le but divin, n'est pas le but de l'aide du Saint-Esprit.
Il faut protéger. Il y a d'ailleurs dans les noms l'ordre des différentes portes. On voit toute l'histoire de la vie chrétienne, nous l'avions rappelé en étudiant le livre de Néhémie en détail.
Mais le but fondamental, et bien c'est d'être occupé du centre. Qu'y a-t-il dans le centre de Jérusalem ? Il y a un peuple maintenant qui est en sécurité. Il y a une ville qui va être rebâtie.
À un moment, il y avait très peu d'habitants. Il a fallu même, parce qu'il y avait peu de zèle, forcer les gens à venir habiter à Jérusalem. On préférait rester à la campagne. Mais en même temps, il y avait l'hôtel, il y avait le temple, il y avait la famille sacerdotale.
La ville, pour nous, avec ses murailles, est un symbole. On retrouve presque toute la contrepartie dans la Sainte-Cité, en Apocalypse 21 et 22. Mais au milieu de cette ville, il y a un peuple précieux au cœur de Christ.
C'est le côté maintenant de l'assemblée sur la terre qui doit être le refuge des âmes. C'est l'hôtellerie à la parabole de Luc, où le Seigneur se présente comme le bon Samaritain qui est descendu en grâce pour chercher, s'occuper de cet homme qui était tombé entre les mains des voleurs. Où l'a-t-il mis ? Dans une hôtellerie où les soins adaptés à son état lui ont été prodigués gratuitement.
C'est une chose importante. Il est de toute importance de prêcher l'Évangile avec un zèle que nous avons dans une grande mesure perdu. Et l'amour des âmes manque parmi nous, c'est incontestable.
Et d'un autre côté, prêcher l'Évangile, s'assurer du salut des âmes n'est que la première étape dans le plan divin. Il faut que les âmes, étant elles si ajoutées à l'assemblée, trouvent dans ce lieu de repos, de sécurité, la nourriture de leurs âmes et qu'elles grandissent, qu'elles croissent.
Justement, c'est le Temple Saint qui croit dans le Seigneur. Qu'elles croissent jusqu'à toute la plénitude de Dieu. Et c'est toute l'histoire des dons et de l'exercice des dons dans les assemblées d'Éphésiens 4 ou d'Incorinthiens 12 en particulier.
Donc la muraille est essentielle. Les portes devaient être fermées de nuit. Néhémie, en se rendant compte des obstacles et des dangers particuliers, a même ajouté quelque chose de plus à la fin.
Je ne sais pas si je vais le retrouver. Chapitre 13 de Néhémie. J'appris que les portions ne leur avaient pas été données. Chacun avait fui à son champ. Pourquoi la maison de Dieu est-elle abandonnée ?
Et au verset 19, lorsque les portes de Jérusalem commençèrent à être dans l'ombre avant le sabbat, je commandais qu'on ferme les portes. Donc il est de toute importance, et c'est le travail des gardiens, il est de toute importance de veiller aux portes.
Et en même temps, il faut que l'Église du Seigneur soit nourrie dans la maison. On trouve donc, dans Néhémie 6 jusqu'au verset 15, la muraille achevée en un temps extraordinaire, 52 jours. On voit quand même le zèle qui était manifesté au milieu de ce faible résidu.
On voit donc que la ville est maintenant entourée de murailles. Au chapitre 7 et suivant, on retrouve la manière dont la ville était habitée. On y trouve, comme l'a dit, je crois que c'est Achère, c'est l'ordre de la maison de Dieu, le gouvernement de cette ville, de Jérusalem et les registres généalogiques.
C'est par là qu'est-ce grâce a commencé et Néhémie ne nous en parle de cet ordre dans la ville, de cet ordre de la maison que lorsque la muraille a été bâtie.
Alors quelle est l'occupation de ce peuple qui était faible et qui était quand même sous l'influence des ennemis, c'est-à-dire qu'il était rempli de frayeurs. C'est au chapitre 8 que nous en trouvons, c'est l'avant-dernier tableau que je voulais présenter, nous trouvons l'occupation de ce peuple au chapitre 8 où nous les voyons assemblés comme un seul homme sur la place qui est devant la porte des eaux.
C'est le premier jour du septième mois, on revient donc au mois d'Étanime et maintenant le fleuve d'eau vive qui a été la première fois mentionné en rapport avec l'autel placé sur son emplacement est maintenant rappelé en rapport avec le ministère de la parole parce que c'est le grand sujet du chapitre 8.
On voit Esdras, l'escribe, placé sur une estrade qui bénisse et qui instrise le peuple. Il lisait distinctement verset 8 du chapitre 8 dans le livre de la loi de Dieu, ils en donnaient le sens et le faisaient comprendre lorsqu'on lisait.
Alors la parole a eu une entrée dans le coeur du peuple et le peuple conscient de sa faiblesse, ses infidélités aussi et c'est ce qui introduit en réalité le grand sujet de la prière d'humiliation du chapitre 9.
Et bien commence à pleurer, et bien Néhémie les console mais non ne vous affligez pas car la joie de l'éternel est votre force.
Ainsi nous avons une figure précieuse de ce que doit être et de ce qui est dans une mesure quand même par la grâce de Christ ce qu'est le ministère de la parole dans les assemblées.
Un ministère qui est en consolation, un ministère qui nourrit les âmes, qui les édifie, la parole étant découpée et droite mais en même temps un ministère prophétique c'est à dire non pas qui annonce des événements à venir tout important et intéressant que cela puisse être pour nous
mais qui place la parole d'une manière adaptée aux besoins du moment dans une assemblée, dans un frère, chez une sœur, dans les assemblées en général.
Voilà le ministère de la parole qui occupe en fait le peuple et qui est présenté par les lévites.
Toute la loi est présentée au peuple et maintenant la parole entière qui est Christ doit être l'objet de l'étude attentive, spirituelle de la part de l'assemblée elle-même.
Comment les choses se terminent-elles? C'est là-dessus que je voudrais terminer. C'est au verset chapitre 8 au verset 16, non 14.
Ils trouvèrent écrit dans la loi que l'éternel avait commandé par Moïse que les fils d'Israël devaient habiter dans des tabernacles pendant la fête du septième mois.
Verset 17. Ils habitèrent dans les tabernacles car les fils d'Israël n'avaient pas fait cela depuis les jours de Josué fils de Neu jusqu'à ce jour-là.
Il y eut une très grande joie et on l'eut dans le livre de la loi de Dieu chaque jour depuis le premier jour jusqu'au dernier jour.
Ils célébrèrent la fête sept jours et au huitième jour il y eut une assemblée solennelle selon l'ordonnance.
C'était la dernière, la septième des fêtes de l'éternel dans Lévitique 23 et la dernière des trois qui sont mentionnées dans l'œthéronome 16.
C'est la fête des tabernacles.
Elles complétaient l'année révolue des pensées, des conseils de Dieu à l'égard de son peuple d'Israël.
Pour nous, le sabbat était le repos de Dieu dans la création.
C'est la raison pour laquelle donner comme signe au peuple d'Israël conservait toute sa valeur tout au long de l'histoire du peuple.
Ce repos de Dieu a été interrompu par le péché de l'homme.
Mon père travaille jusqu'à maintenant et moi je travaille, dit le Seigneur Jésus dans l'évangile de Jean.
Alors il a fallu que l'oeuvre de la croix intervienne.
C'est l'oeuvre de la rédemption.
Et alors la nouvelle création remplace l'ancienne.
Le repos du sabbat, le repos de la création troublé par la faute de l'homme est remplacé par un repos que rien ne peut troubler.
C'est le repos du grand jour.
C'est le repos éternel et racheté du Seigneur Jésus.
C'est non seulement le repos de l'amour, mais c'est le repos de celui à cause de qui ce repos est possible.
Celui qui a dit il n'y a point de repos pour moi, lui se reposera dans son amour.
Il y aura une forme terrestre de ce repos.
Sophoniste trois et tout à fait clairement en rapport avec la terre.
Tout précieux que ce passage soit.
A quoi est-il lié ce repos de l'amour ?
Je laisserai au milieu de toi un résidu affligé et abaissé.
Ils se confieront au nom de l'éternel des armées.
Mais nous pensons à la portée spirituelle, à la portée pour l'église de Christ, pour le ciel.
Cette grande fête des tabernacles.
Elle durait sept jours, une plénitude de temps.
Et après le septième jour, il y avait un jour de plus.
L'huitième qui est tout à fait clairement le jour de la résurrection.
Parce que les conseils de Dieu sont révolus, sont achevés.
Il y a là l'introduction de l'état éternel.
Le temps n'est plus.
Dieu, Père, Fils, Saint-Esprit est connu de cette multitude d'êtres heureux.
Le temps n'est plus.
Le repos, c'est le repos éternel.
C'est le repos de l'amour dans la lumière.
Et toutes ces choses à qui il est devant nous.
Au conseil éternel et profond de Dieu qui date de toute éternité.
Et puis à l'œuvre de son Fils, l'œuvre de Christ.
Il se reposera dans son amour.
Il se réjouira avec joie à notre sujet.
Quel moment solennel.
C'est ce que nous avons chanté dans le cantique 34 après la scène.
Un moment solennel où enfin, nous entrons dans l'éternité.
Bien que le temps se poursuit jusqu'après le millenium.
Mais cette éternité, elle est déjà notre portion par la foi.
Rien ne peut remplacer ces choses, la jouissance de ces choses.
Lorsqu'on pense à ce que nous avons fait, ce que j'ai fait.
En ruine de l'église de Christ.
Et bien, ce qui a surmonté la ruine de l'homme.
Et l'infidélité des témoins.
C'est la grâce, la puissance et la gloire de Christ.
Et de Dieu, le Dieu bienheureux. …