Nourriture du croyant
ID
jm016
Sprache
FR
Gesamtlänge
01:01:41
Anzahl
1
Bibelstellen
n.a.
Beschreibung
n.a.
Automatisches Transkript:
…
Nous allons lire quelques versets dans le livre de l'Exode, au chapitre 12.
Nous ne voulons pas lire toute la scène de la Pâque, son institution, juste quelques versets.
Exode 12, verset 2.
Ce mois-ci sera pour vous le commencement des mois, il sera pour vous le premier des mois de l'année.
Verset 8.
Il s'agit de manger l'agneau pascal, ils mangeront la chair cette nuit-là, ils la mangeront rôtie au feu avec des pains sans levain et des herbes amères.
Verset 11, c'est la Pâque de l'éternel, l'action de passer par-dessus.
Verset 13, le sang vous sera pour signe, sur les maisons où vous serez, je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, il y aura pointe plaie à destruction au milieu de vous.
Verset 14, et ce jour-là vous sera en mémorial et vous le célébrerez comme une fête à l'éternel, vous le célébrerez en vos générations comme un statut perpétuel.
L'expression se retrouve encore au verset 42.
C'est une nuit à garder pour l'éternel parce qu'il nous a fait sortir du pays d'Egypte.
Cette nuit-là est à garder pour l'éternel par tous les fils d'Israël en leur génération.
Chers frères et sœurs, chers amis, je désirais que nous considérions ensemble avec le secours évident du Seigneur Jésus,
ce que peuvent être les caractères de la nourriture, des nourritures spirituelles du croyant.
La première nourriture que nous trouvons ici, c'est celle de l'agneau pascal.
La dernière dont nous parle l'écriture est à la fin de la révélation divine dans la promesse faite au vainqueur d'Éphèse et dans la description de la sainte cité.
C'est le fruit de l'arbre de vie.
Le premier caractère de la nourriture spirituelle du chrétien, du croyant, vu en figure dans l'histoire d'Israël,
nous montre où nous étions, ce que nous étions dans le pays d'esclavage, incapable de sortir de l'état désespéré dans lequel nous étions.
La première nourriture qui est communiquée à l'âme, c'est celle qui apporte le salut par l'arpentance et qui communique la vie éternelle qui est Christ lui-même.
Au-delà de cette longue traversée du désert, au-delà de tous les soins de la grâce de Dieu,
pour les traites, soit du peuple de Dieu, soit pour la vie personnelle de chacun d'entre nous,
tout à la fin, il y a l'arbre de vie qui se goûte, qui est promis au vainqueur d'Éphèse pour l'avenir,
dont il goûte certainement quelques prémices ici-bas, mais qui sera pleinement goûté lorsque nous serons arrivés dans la maison, dans le ciel.
On peut distinguer, je crois, sept nourritures successives entre ces deux.
La première donc, c'est la Pâque.
La seconde nourriture, c'est les pains sans levain.
En disant tout de suite que les deux nourritures, la Pâque et les pains sans levain, comme les deux fêtes correspondantes, sont très liées l'une à l'autre.
Elles sont même identifiées l'une avec l'autre en Luc 22.
Lorsqu'il est question du dernier soir que le Seigneur a passé avec ses disciples à Jérusalem,
il nous est dit, la fête des pains sans levain, qui est appelée la Pâque, approchait.
Et ensuite, il y a la trahison de Judas, le dernier souper, et le Seigneur ensuite est livré aux ennemis.
La troisième nourriture est celle que le peuple d'Israël goûte dans le pays.
Au-delà du Jourdain, lorsque la manne change.
Après la manne, la manne change, c'est la quatrième nourriture.
Et là, dès lors, il goûte le vieux blé du pays.
La cinquième nourriture est celle qui est particulière à la famille sacerdotale.
On la trouve en détail dans les livres, surtout les livres du Lévitique et des livres des Nombres.
La sixième, qui est en fait une nourriture essentiellement spirituelle,
comme toutes les autres qui avaient un support matériel, mais celle-ci n'en a point,
c'est Christ, qui est dans sa chair et dans son sang,
la nourriture spirituelle pour communiquer la vie et pour l'entretenir.
Essentiellement, Jean VI.
Et la cinquième nourriture, c'est la nourriture spirituelle.
La première nourriture a trouvé l'homme, nous-mêmes, par nature, dans le pays de l'esclavage,
et la dernière transporte le croyant, par un acte de puissance en grâce, dans ce lieu de délice.
Là où se trouve le paradis de Dieu, là où se trouve la nourriture spirituelle,
c'est la nourriture spirituelle.
C'est la nourriture spirituelle.
C'est la nourriture spirituelle.
C'est la nourriture spirituelle.
Là où se trouve le paradis de Dieu, l'arbre de vie,
dont le fruit est pour la nourriture des saints,
et dont les feuilles sont pour la guérison des nations, selon l'expression de l'Apocalypse 21.
Cette première nourriture que nous avons ici est celle de la Pâque, l'agneau pascal.
Il est très clair que la portée spirituelle de ces choses est très bien décrite par l'écriture,
et le Seigneur, en fait, donne la vraie portée de la Pâque
en instituant pour le temps de son absence la Seine qui est le souvenir de sa mort.
Christ, nous le savons, l'agneau de Dieu, l'agneau pascal.
La Pâque est l'anticipation de la mort de Christ,
et pour le temps de son absence, la Seine est le souvenir de cette mort.
Nous venons encore ce matin d'en garder le souvenir dans la fraction du pain,
de la participation à la coupe.
Pour Israël, c'était le commencement des mois, le commencement des mois de l'année.
Le premier mois de l'année juive, c'était le mois d'Abib,
et l'agneau pascal était gardé, mis en garde,
et à la fin, cette période de 14 jours était ensuite offerte.
Il devait être mis à mort entre les deux soirs,
son sang était placé dans des vases,
et ensuite, avec un bouquet d'isop,
le sang était placé sur les deux poteaux et sur le linteau,
c'est-à-dire, pour ceux qui ne sont pas au clair, l'encadrement de la porte.
Les deux poteaux encadrent la porte de part et d'autre de l'ouverture,
et le linteau, peut-être en bois, en métal,
ou en maçonnerie, porte la maçonnerie qui est au-dessus.
Alors, le signe était très clair.
Le sang était placé sur l'encadrement de la porte, sur les deux poteaux, sur le linteau,
et il suffisait pour Israël, pour les familles d'Israël,
ce qu'ils ont fait d'ailleurs, de se placer à l'intérieur de la maison,
sur laquelle le signe du sang avait été placé.
Et Dieu voyait le sang, et je verrai le sang, et je passerai par-dessus.
La Pâque, c'est l'acte de passer par-dessus.
En anglais, c'est Passover, c'est on passe au-dessus,
c'est l'ange destructeur qui passait par-dessus les maisons
où les Israélites avaient trouvé un refuge.
Alors, pour les jeunes, qui, quelquefois, peuvent avoir des scrupules de conscience,
et particulièrement, qui ont une grande hésitation qui peut durer des années,
et nous le savons par expérience,
et qui ne se sentent pas dignes de s'approcher de la table du Seigneur Jésus,
ce que nous disons, c'est que la sécurité, la stabilité de votre foi
ne repose pas sur ce que vous avez vous-même comme estimation de l'œuvre de Christ,
mais sur ce que Dieu voit en perfection,
la plénitude et toute la valeur de l'œuvre de son Fils et du sang versé.
Alors, nous ne serons jamais plus dignes,
et plus nous avançons, plus nous nous sentons profondément indignes.
Ce n'est pas le sujet.
Le sujet, c'est de savoir qu'il faut marcher d'une manière digne,
marcher d'une manière digne de Dieu, de Christ, de l'Évangile, de l'Appel,
marcher d'une manière digne dans nos voies,
c'est-à-dire dans la séparation pratique du mal,
dans le fait de nous repousser dans notre propre cœur
des pensées impures, profanes, qui pourraient y monter,
marcher dans une marche droite,
et ainsi, nous serons ceux qui participent d'une manière digne,
et non pas indignes, comme dit 1 Corinthiens 11, le dernier paragraphe.
Pour revenir à la nourriture,
nous avons vu donc que le sang était placé dans des vases,
et devait être placé avec un bouquet d'hisope
sur l'encadrement des portes des maisons des Israélites.
La chair de l'agneau Pascal, quant à celle-ci, devait être, elle, mangée.
Elle devait être mangée, elle devait être rôtie au feu.
Elle devait être mangée avec deux choses,
des pains sans levain et des herbes amères.
Les herbes amères sont les herbes de l'arpentance.
Le pain sans levain est la figure, nous le savons bien, de l'absence de mal.
Le levain, c'est le levain qui est l'hypocrisie des pharisiens,
c'est le mal moral, le mal doctrinal, ces passages sont connus de chacun.
1 Corinthiens 5 et Galates 5.
Les évangiles nous parlent du levain, de l'hypocrisie des pharisiens,
ou même aussi, d'ailleurs, des sadduciens, des hérodiens et des scribes.
Tous sont placés sur le même terrain par le Seigneur de gloire.
L'agneau devait être rôtie au feu,
symbole du jugement de Dieu,
des souffrances, de l'épreuve suprême, profonde de Christ à la croix.
Cet agneau devait être mangé,
il y avait un acte, non seulement de participation, mais d'identification.
Et la grande pensée qui se présente dans la nourriture,
quelle que soit sa forme, son caractère,
c'est que cette nourriture est prise à la table,
à la table du roi, comme Méphibosheth, invité,
à la table de David, à la table royale.
Lorsqu'on participe à une table, lorsqu'on mange,
il y a une identification avec la chose qui est mangée
et avec ce que cette chose représente.
La personne ici, qui est placée au bénéfice de l'œuvre de Christ,
est maintenant identifiée par cet acte de manger,
avec Christ lui-même, avec son sacrifice.
Et c'est ainsi qu'est communiquée la vie.
Mais le travail de cœur, de conscience,
commence par celui de l'arpentance, figuré ici,
par les herbes amères, les herbes amères de l'arpentance.
Il y a aussi, chers frères et sœurs, pour nous,
en même temps que le souvenir de ce que Christ a fait,
la joie de savoir que nous sommes maintenant
ressuscités avec lui, que nous sommes sauvés,
que nous sommes libérés, que nous sommes placés
sur un terrain complètement nouveau de résurrection et de vie.
Il y a quand même toujours, pour nous,
et la raison est rappelée par le fait que les pains
étaient des pains d'affliction,
il y a le souvenir de ce que notre État a coûté
comme souffrance profonde, incompréhensible,
insondable du Seigneur Jésus à la croix.
L'agneau pascal était donc offert,
les Israélites le mangeaient par maison de père,
en même temps c'était un acte individuel,
chacun devait personnellement en manger.
Et le sang garantissait contre le jugement,
était donc le garant du jugement de Dieu.
Dieu est rencontré là comme un juge,
et le chrétien, par la foi, échappe au jugement de Dieu
parce qu'il a été porté par un autre,
l'agneau rôti au feu qui a traversé les eaux,
et le feu du jugement.
La Pâque est instituée en Exode XII.
Elle est célébrée la deuxième année en nombre neuf.
Elle est célébrée pour la première fois dans le pays de Promesse,
en Josué 5, et nous aurons l'occasion,
si le Seigneur le permet, de revenir sur ce sujet tout à l'heure.
Ensuite, dans les temps de faiblesse du peuple d'Israël sur la terre,
elle est rappelée trois fois,
peut-être a-t-elle été célébrée d'autres fois,
mais la parole n'en fait pas mention.
Et remarquablement, la Pâque a été célébrée et mentionnée
lorsque les temps de la faiblesse du peuple étaient déjà arrivés,
au moment des deux réveils d'Ézéchias et de Josias,
et au moment de la remontée de la transportation
sous le temps d'Esdras.
La septième Pâque a été célébrée par le Seigneur Jésus
dans la chambre haute la nuit même où il a été livré.
Les évangiles synoptiques nous en parlent, sauf Jean.
Et Luc, remarquablement, insiste sur le fait que la Pâque
et la fête des Pins en Levin sont identifiées,
ce qui est pour nous d'une grande importance,
mais aussi présente d'une manière tout à fait claire
le fait qu'au cours de ce dernier souper,
le Seigneur a d'abord mangé la Pâque avec ses disciples,
il avait fort désiré de le faire avant de souffrir,
et à la fin du souper a institué la Seine,
c'est-à-dire le souvenir de sa mort pour le temps de son absence,
jusqu'à ce qu'il vienne, jusqu'à son retour.
Une dernière Pâque est encore à venir.
Les sept premières sont donc passées,
en partie de l'histoire passée du peuple terrestre de Dieu.
La huitième Pâque, c'est celle qui sera célébrée plus tard
dans la terre millénaire et qui est présentée prophétiquement,
donc dans le livre du Seigneur Jésus.
Prophétiquement, donc, dans le livre du prophète Ézéchiel.
Et ceci est de grande importance parce que
ces choses sont passées, la mort de Christ est intervenue
deux mille ans à peu près auparavant,
mais les conséquences de l'œuvre de Christ sont pour le temps
et sont pour l'éternité, sont pour la terre et sont pour le ciel,
et rien ne sera perdu, tant le ciel et sur la terre,
pour le temps et pour l'éternité à venir, de ce que Christ a fait.
Pour ne citer qu'un seul témoignage,
il se lèvera une génération dans la fin du psaume 22,
pendant la période millénaire qui suivra l'enlèvement de l'Église,
où on racontera ce que Dieu a fait,
qu'Il a fait ces choses,
et la base de toute bénédiction sur la terre,
comme dans le ciel aussi, pour l'Église et pour les saints célestes,
et bien c'est le sacrifice de Christ.
Israël a rompu l'Alliance, a perdu tout droit aux bénédictions divines,
et bien Dieu rétablira son peuple
sur la base d'une nouvelle Alliance, celle sainte Christ qui la scelle,
et c'est la médiation, Christ la fête.
Il est celui qui, pour ainsi dire, signera le décret d'application
de cette nouvelle Alliance dans le temps à venir.
Mais les bénédictions sont absolument fondées sur l'œuvre de Christ,
sur sa chair donnée et sur son sang versé.
Et voilà la grande pensée que nous trouvons dans la Pâque.
La première nourriture donc, celle de la nourriture du peuple d'Israël,
qui pour nous, spirituellement, est celle qui correspond à la conversion,
à la nouvelle naissance, à l'œuvre dans le cœur
du retour sur soi-même vers Dieu,
c'est la Pâque qui nous la présente.
C'était une nuit, par opposition à la traversée du Jourdain
qui a eu lieu de jour, comme la traversée de la Mer Rouge,
les choses sont passées de nuit, et une nuit mémorable,
et une nuit qui devait être gardée pour toutes les générations.
Si sous cette foi, dans le livre de l'Exode,
et dans le livre des Nombres,
cette expression se trouve, en leur génération.
C'est une des choses que nous devons passer d'une génération à la suivante.
Et malgré notre faiblesse, c'est ce que nous désirons faire.
Enseigner à la jeunesse qui nous suit que ces choses sont essentielles.
Une nuit qui devait être gardée, chapitre 12, verset 42,
cette nuit était à garder pour l'éternel par tous les fils d'Israël,
en leur génération.
Alors, quelle est la portée, maintenant, spirituelle,
de l'acte de manger l'agneau pascal ?
Alors, c'est bien clair que l'agneau pascal figure Christ comme agneau de Dieu.
Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
Le sang de l'agneau était celui qui était le sang de l'agneau de Dieu gardé
et manifesté à la fin des temps pour nous.
Les passages sont aussi clairs que possible, Jean 1 et 1 Pierre 1.
La portée de ces choses est présentée en rapport, donc, avec la Pâque
et avec la suite de la Pâque, c'est-à-dire la scène,
dans 1 Corinthien 10 et 11.
1 Corinthien 11 est le mémorial, le souvenir de la mort de Christ,
correspond donc à l'application de la Pâque pour nous,
et 1 Corinthien 10 correspond à l'acte de manger,
c'est-à-dire se grouper autour de la table, là où se trouve le souvenir de la mort de Christ.
La deuxième fête, correspondant au deuxième caractère de la nourriture spirituelle du croyant,
est celle des pains sans levain.
Et disons tout de suite, pour ne pas mélanger les choses,
que l'apôtre en parle au même Corinthien, dans la même épître,
mais auparavant, au chapitre 5.
S'il parle de la table et de la scène, c'est en rapport avec le corps de Christ,
le sujet commence au chapitre 10, au deuxième paragraphe.
S'il parle de la fête des pains sans levain,
parce que Christ, notre Pâque, a été sacrifié,
et bien il en parle en rapport avec l'ordre et la sainteté de la maison de Dieu sur la terre.
Et c'est bien le premier sujet qui est traité par la première épître au Corinthien.
L'apôtre parle d'abord de la maison, ce caractère de sainteté,
de l'ordre, de la discipline dans la maison.
Ces choses, quelles que solennelles et tristes qu'elles soient,
sont des choses essentielles et indispensables pour la vie des assemblées.
Et ensuite, parlant du corps, il rappelle le centre même de la vie du corps sur la terre,
c'est le souvenir de la mort de Christ, c'est le mémorial.
C'est bien le centre de toutes nos réunions, c'est le centre de tout ce qui nous rassemble.
Christ, son nom, son heure, sa personne.
La fête des pains sans levain était indissolublement liée à la Pâque.
Elle durait 7 jours.
En fait, une petite discordance paraît surgir dans l'écriture et il n'en est rien.
Parce que la fête des pains sans levain devait suivre la Pâque dans Lévitique 23.
Et en fait, les Israélites ne devaient pas manger de pains sans levain avec la Pâque.
Donc, ils avaient déjà dû faire disparaître leur levain de leur maison la veille.
La raison pour laquelle, en fait, il y avait superposition des deux fêtes.
Alors, la fête des pains sans levain était caractérisée par le fait que
les Israélites devaient manger un pain qui n'était pas levé.
Le mal est encore en nous.
C'est très clair que dans la fête de la Pentecôte en Lévitique 23,
il y avait deux pains qui étaient cuits avec du levain.
Mais le levain, le principe du mal, n'a rien à faire dans la vie chrétienne.
Et en tout cas, il était complètement absent de Christ comme la vraie offrande de gâteau.
Du miel et du levain, rien ne devait figurer dans l'offrande de gâteau.
Mais les croyants, spirituellement, doivent manger les pains sans levain,
c'est-à-dire l'absence de mal dans les pensées, dans les paroles, dans les actes,
pendant sept jours, c'est-à-dire pendant toute la durée de la vie chrétienne.
Et ces pains sans levain, nous l'avons dit tout à l'heure,
je crois que c'est en Deutéronome 16 qu'on trouve la mention,
ces pains sans levain étaient des pains d'affliction.
Au verset 3, Deutéronome 16, 3.
Tu ne mangeras pas avec elle, avec la pâque, de pains levés.
Pendant sept jours, tu mangeras avec elle des pains sans levain,
pains d'affliction, parce que tu es sorti en hâte du pays d'Égypte,
afin que tous les jours de ta vie, tu te souviennes du jour de ta sortie du pays d'Égypte.
Il ne se verra pas de levain chez toi dans toutes ses limites pendant sept jours.
C'était très clair.
Donc la chair est en nous, le péché est encore en nous-mêmes,
nous ne sommes que péchés en nous-mêmes,
ça n'a en aucune manière une justification, une excuse,
pour que nous laissions le péché dominer sur nous dans la vie chrétienne.
Dieu nous a donné les ressources,
de telles forces que nous puissions pratiquement vivre,
en étant, pas exempts,
mais en étant pratiquement libérés de cet esclavage, ce jug.
Comment faut-il faire ?
Nous le verrons tout à l'heure, il faut passer à Gilgal.
Le crucifixion, la mise à mort de la chair.
La portée des pains sans levain, nous l'avons dit tout à l'heure,
se trouve en Acorinthiens 5,
comme suite à cette phrase,
Christ, notre Pâque, a été sacrifié,
c'est pourquoi, c'est donc la suite, la conséquence,
c'est bien la deuxième nourriture et pas la première,
c'est pourquoi,
célébrons la fête avec des pains sans levain,
non avec des pains de malice et de méchanceté,
mais avec des pains sans levain de sincérité et de vérité.
Et l'apôtre tire les conclusions essentielles pour Corinthe
et tout aussi essentielles pour nous,
parce que l'homme reste le même,
à Corinthe, la capitale de l'immoralité du monde grec de l'époque,
mais à Paris, qui ne vaut pas plus cher.
Eh bien, nous sommes dans un monde dangereux et difficile,
la première chose que nous avons à faire,
c'est d'être, par la puissance et la grâce de Dieu,
gardés du mal.
Et le lieu où Dieu habite par Saint-Esprit,
l'assemblée de Dieu, maison de Dieu sur la terre,
doit être ce lieu-là où le premier caractère de cette maison est maintenu,
avec exactitude.
La sainteté scie à ta maison pour de longs jours,
pour la longueur des jours, psaume 93.
Ce n'est pas le seul caractère,
c'est le caractère de la lumière,
il y a aussi le caractère de l'amour,
la maison de Dieu, sa représentation,
en un lieu, ici peut-être,
ailleurs, dans d'autres assemblées,
doit être le lieu où l'amour est manifesté.
Ce qui attire dans un homme, c'est la bonté.
Les deux choses vont ensemble.
Christ a apporté, de la part de Dieu, grâce et vérité.
Grâce nommée d'abord, parce que,
si nous n'avions connu que la lumière,
nous étions consumés.
En même temps, nous aimons à nous tenir dans la lumière.
Les Corinthiens étaient dans un état déplorable,
et ne savaient pas encore ce que c'était que la discipline ecclésiastique,
la discipline de l'assemblée.
Nous avons cette excuse,
nous avons l'écriture complète,
nous avons toutes les instructions, particulièrement de l'apôtre Paul,
puis nous avons des écrits de valeurs
qui nous montrent comment, en particulier,
le traité sur la discipline,
notre frère M. Darby,
qui montre comment, en pratique,
il faut maintenir cette discipline
collective des saints dans l'assemblée.
C'est, rappelons-le-nous toujours,
la suprême prérogative de l'amour.
C'est parce que nous aimons notre frère
que nous devons, effectivement,
agir ainsi.
L'absence de discipline fait perdre
à une assemblée son caractère
d'assemblée de Dieu.
En même temps, rappelons-le,
une décision d'assemblée
n'est pas infaillible.
Une assemblée peut prendre une décision même,
par le grand nombre, et se tromper.
L'essentiel, c'est de se tenir
dans la présence de Dieu,
et de rechercher avec humilité,
c'est ce qui convient,
c'est la volonté de Dieu en toute chose.
A cette question de discipline ecclésiastique
se lit, de façon intéressante,
un autre sujet,
qui déborde un tout petit peu
sur le sujet présent,
mais qui se rattache à la nourriture
de la famille sacerdotale,
et j'en dis un mot,
c'est ce qui nous est dit
en Lévitique 10.
C'est une autre forme de nourriture
qui paraît assez étonnante, d'ailleurs.
Lévitique 10, le verset 17.
Il se fâche contre Aaron et contre le peuple,
contre la famille sacerdotale,
et qui est en colère contre eux,
il cherche diligently le bouc pour le sacrifice
pour le péché. Lévitique 10, verset 17,
page 8, huitante.
Pourquoi n'avez-vous pas mangé
le sacrifice pour le péché
dans un lieu saint ?
Car c'est une chose très sainte,
et il vous l'a donnée pour porter l'iniquité
de l'assemblée, pour faire propitiation pour eux
devant l'Éternel. Alors la portée de cet acte,
de manger le sacrifice pour le péché
me semble être celle-ci.
Le sacrifice pour le péché
ou le péché, c'est le même mot
en hébreu. C'est ce que
Dieu dit à Caïn lorsqu'il est
couché, lorsqu'il est
navré d'avoir
son offrande et lui a été refusé.
Le sacrifice pour le péché ou le péché lui-même
est couché à la porte.
En fait, il n'y a aucune chose,
aucune souillure qui soit
amenée par l'acte de l'un
d'entre nous, dans une assemblée,
dans les assemblées des saints, qui ne soit
en fait à la honte de tout le corps.
Le corps entier est souillé
et la personne qui a commis cette chose,
cette faute grave
est elle souillée
parce qu'elle s'est soumise elle-même
et ensuite elle est coupable. La culpabilité
entraîne l'exclusion
de la personne si la chose est grave,
un acte
malpersistant.
Mais l'ensemble de l'assemblée est
souillée et comment peut-elle
être purifiée de cette souillure ?
Et bien c'est justement par ici.
C'est-à-dire en s'identifiant
collectivement, tous ensemble,
dans un cœur navré,
étant désolé d'avoir
laissé une telle chose
intervenir. C'est ce que finalement Josué
a compris dans l'affaire d'Hakan.
Tard effectivement, mais ils l'ont quand même
compris. Hakan seul a payé
pour sa faute avec sa famille
mais tout le peuple d'Israël, Israël
était péché, était souillé.
Manger pour le péché dans un
lieu sain, c'est donc ainsi s'identifier
avec la faute de notre frère
qui a commis cette faute.
Ça n'est pas donc de regarder
les uns les autres, de s'accuser les uns
les autres et de penser qu'on se débarrasse
de quelqu'un pour se purifier. Non.
C'est la faute de tous. C'est la honte
du corps entier. Et c'est par la confession
et l'abandon ainsi que les choses
peuvent être restaurées et que, selon l'expression
de De Corinthien,
l'assemblée est pure dans l'affaire.
Voilà à quoi correspond donc
manger le sacrifice pour le péché
dans un lieu sain.
Nous avons donc vu brièvement
la nourriture de la Pâque,
la nourriture des pains sans levain.
Elle a porté dans les chapitres
10 et 11 de la première épitre aux Corinthiens
d'un côté et dans le chapitre 5
de l'autre.
Le peuple maintenant a traversé
la mer Rouge,
à la Pâque et à l'agneau pascal,
Dieu a été le juge
et le peuple est libéré.
Et ensuite,
il traverse la mer Rouge.
Il n'est pas encore dans le pays de promesse.
Onze journées le séparaient du pays de promesse
qui a été transformé à cause de sa propre faute
en 39 ou 40 ans d'errance,
40 ans de longues traites
dans le désert.
Alors la mer Rouge, c'est la mort de Christ.
Christ meurt pour nous
dans la mer Rouge.
Nous mourons avec Christ au jour d'un.
Notons en passant d'ailleurs que
ces trois figures de la mort de Christ
représentent trois phases
dans les expériences spirituelles
d'un croyant.
La Pâque, la traversée de la mer Rouge
et le jour d'un.
Ces trois choses se sont opérées
successivement pour l'israélite.
Mais le privilège du chrétien
c'est que ces choses
se connaissent dans notre vie chrétienne
aujourd'hui encore sur la terre.
Nous n'attendons pas le ciel
pour être spirituellement
déjà dans les lieux célestes
c'est-à-dire ayant traversé le jour d'un
dans le pays de promesse.
La mer Rouge et le jour d'un
sont deux figures de la mort de Christ.
L'une, Christ meurt pour nous.
L'autre, nous sommes morts avec Christ.
Mais ces deux choses, ces deux passages
de l'eau, du jugement et de la mort
ne sont jamais séparés.
Je vais citer un verset.
C'est au psaume 60
si je le retrouve.
C'est au psaume 111.
C'est au psaume 66
le verset 6.
Excusez-moi.
C'est au psaume 66
le verset 6.
Excusez-moi.
Psaume 66, le verset 6.
Il change la mer en terre sèche.
Ils passèrent le fleuve à pied.
Là, nous nous réjouissons en lui.
La mer changée en terre sèche,
c'est la mer Rouge.
Le fleuve traversé à pied, c'est le jour d'un.
L'expression se trouve aussi au psaume 114.
Le verset 3.
La mer le vit, c'est la mer Rouge,
et s'enfuit.
Le jour d'un retourna en arrière.
Donc, les deux choses sont distinguées
mais jamais séparées,
comme beaucoup de vérités dans l'écriture.
Le peuple, donc, après la mer Rouge
est bien libéré.
Il n'a plus que le souvenir
de l'esclavage de l'Égypte.
Le peuple, donc,
après la mer Rouge,
est bien libéré.
Après l'esclavage de l'Égypte,
il chante,
quantique de délivrance,
il est encore dans le désert.
Alors, il a besoin de nourriture
et le désert, par définition, n'apporte rien.
Nous avons compris, effectivement,
la grâce de Christ,
qui nous a pratiquement délivrés
de l'esclavage de l'Égypte.
C'est par la mort que Christ nous a délivrés,
celui qui avait le pouvoir de la mort,
le diable, hébreu 2.
Alors, nous arrivons dans le désert
et nous n'avons plus de prix,
non plus d'intérêt pour nos cœurs.
Et plus nous avançons dans la vie chrétienne,
plus cette expérience devrait être
celle de chaque chrétien.
Alors, il faut survivre,
il faut boire et il faut manger.
En fait, Israël était au soin de Dieu
et Dieu le lui rappellera plus tard.
Mais les premiers murmures commencent
avant même que la loine soit donnée.
Et la chose remarquable, c'est que
c'est à la suite des premiers murmures du peuple
que Dieu lui donne sa nourriture
dans le désert. C'est Exode 16.
Et c'est la troisième forme de nourriture
que nous avons. Exode 16.
Le peuple commence à pleurer.
La gloire de l'Éternel
apparaît dans la nuée.
Exode 16, le verset 11.
La gloire de l'Éternel parut dans la nuée.
Alors, il y a des cailles
et ensuite la couche de rosée.
La couche de rosée sur la surface du désert,
verset 14, quelque chose de menu, de grenu,
quelque chose de menu comme la gelée blanche
sur la terre. Qu'est-ce que cela?
C'est-à-dire, qu'est-ce
man?
C'est un don.
Verset 32.
Qu'on en remplisse un homère
pour le garder pour vos générations
afin qu'elles voient le pain que je vous ai fait manger
dans le désert, lorsque je vous ai fait sortir
du pays d'Égypte.
Les caractères
de cette man sont
déterminés, sauf erreur,
en lévitique, en nombre
11.
Le verset
7.
La man était comme
la graine de coriandre,
son apparence comme l'apparence du bdellium.
Le peuple se dispersait et la ramassait.
Il la broyait sous la meule
ou la pilait dans le mortier. Il la cuisait
et en faisait des gâteaux. Son goût
était comme le goût d'un gâteau à l'huile.
Et quand la rosée descendait, la nuit,
sur le camp, la man descendait
dessus. La portée de la man,
nous la trouvons dans les paroles
du Seigneur Jésus lui-même
en Jean 6.
Le Seigneur
ramène les Juifs à l'histoire
de leur père. Vous voyez, l'histoire
de leur père était claire.
Vos pères ont mangé la man
dans le désert et sont morts.
La man était une nourriture
qui descendait du ciel. C'était une nourriture
céleste. Mais pour un peuple
qui était encore sur la terre.
Alors pour nous c'est clair.
Le Seigneur se présente en grâce
comme nourriture de son peuple
qui est encore dans le désert de ce monde.
C'est-à-dire une nourriture
qui est adaptée à notre état, à nos circonstances,
à nos besoins. Ce sont les ressources
du sanctuaire
pour la traversée du désert de ce monde.
La nourriture
de la man était céleste
et n'avait pas de contact direct
avec le sol, avec la terre elle-même.
Il me semble qu'elle en aurait été souillée.
Il y avait l'arrosé
et l'arrosé séparait la man
de la terre elle-même.
Christ a été cette vraie man.
Il le dit lui-même. Plus tard
il le dit aux Juifs en Jean 6.
Je suis maintenant le pain de vie,
le pain divin, le pain de Dieu.
Alors Christ a été
celui-là même qui est descendu.
Il a été le fils de l'homme qui est dans le ciel,
Jean 3. Il est le fils de
Dieu sur la terre.
C'est l'étranger céleste.
C'est celui qui a été complètement en dehors de ce monde.
Il ne pouvait pas avoir de rapport
avec ce monde. Il a été immédiatement rejeté.
C'est un caractère merveilleux
de penser à celui qui est descendu
dans ce monde sans être du monde
et il a été quand même dans ce monde.
C'est finalement, si nous y pensons bien,
le caractère qui doit être
le caractère spirituel de chaque chrétien.
Ils ne sont pas du monde,
comme moi je ne suis pas du monde,
mais je ne te fais pas la demande que tu les ôtes du monde,
mais que tu les gardes du mal.
Dans le monde, sans être du monde.
C'est peut-être difficile à comprendre
et encore beaucoup plus difficile à réaliser,
mais que le Seigneur nous aide,
quel que soit notre âge et notre avancement spirituel,
à goûter quelque chose de cela.
Alors la manne était parfaitement adaptée
aux besoins du peuple.
Chacun en prenait ce qu'il pouvait manger.
On ne pouvait pas en faire de provision.
Je pense qu'il y a une heureuse habitude
de lire la parole,
soit personnellement, soit en famille,
chaque jour.
Nous avons besoin d'avoir des ressources
qui sont renouvelées de façon permanente.
Il n'est pas à dire non plus
que si on s'appuie sur la figure
des animaux qui ruminent,
qui étaient des animaux purs,
qu'il ne faille pas faire des provisions
de la parole
et des ressources divines
pour notre âme.
Pour être permanent,
il faut que cette nourriture soit renouvelée
de façon permanente.
Il y avait aussi l'eau,
qu'on ne voit pas ici.
L'eau, un Corinthiens X nous dit
que c'était une eau qui était sortie
d'un rocher frappé,
et ce rocher était le Christ.
La manne était une nourriture de prix.
Elle avait toute valeur.
C'est Dieu lui-même qui l'avait formée
pour son peuple.
Alors le peuple commence à s'éprendre
dans la nourriture.
C'est dans la mesure où nous serons repris
par les choses du monde
qu'en fait nous n'aurons plus du tout de goût
pour les choses célestes.
Le Seigneur nous en garde.
Il y a un chemin, c'est de revenir à Christ
si nous avons perdu un peu le goût
des choses saintes.
Il faut certainement penser que quelque chose
dans nos pensées nous a détourné
de la simplicité quant au Christ.
Cette nourriture a commencé
avant même le don de la loi.
Il a suivi le départ de la mer Rouge
puisqu'on trouve le peuple
en Exodes 16, 17 et 18
jusqu'au combat de Réphidim
qui exprime d'ailleurs
les mêmes pensées qu'il a exprimées plus tard
sous la loi, simplement que
comme le don de la loi n'était pas fait,
les ordonnances de la loi
ne l'étaient pas appliquées dans leur rigueur.
Mais son cœur n'avait pas changé.
Il a trouvé les eaux
de Réphidim,
il a trouvé les eaux de Maratransformée,
les douze palmiers,
les fontaines d'eau,
il trouve la manne,
les besoins du peuple sont parfaitement
répondus par la grâce de Dieu.
Cette manne a duré
pendant toute la traversée du désert.
Dieu aurait bien pu la lui donner onze jours
et la laisser à ses propres pensées
et à ses propres besoins
sans y répondre pour tout ce qu'il avait dû ajouter
entre les onze journées de chemin
entre Horeb et Cades Barnea
et puis les quarante ans
qui ont duré effectivement
la traversée du désert. Il n'en a pas été ainsi.
Dieu n'approuve pas tout ce que nous faisons
mais toujours intervient en grâce
en fonction de nos besoins.
Le peuple arrive à la fin
de ses dernières traites
au Jourdain.
C'est le dernier passage de la mort.
Il traverse maintenant les eaux de la mort
et du jugement parce que l'Arche
lui en ouvre le chemin, l'ouvre le passage.
Nous arrivons à Josué 5.
Josué 5 nous montre maintenant
la nouvelle nourriture
du peuple terrestre.
Pour nous, un nouveau caractère
de Christ comme nourriture
de nos âmes.
Alors je lis simplement Josué 5,
le verset 10.
Les fils d'Israël
campèrent à Gilgal.
Ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour
du mois au soir dans les plaines de Jéricho.
C'est donc la troisième Pâque célébrée.
Et dès le lendemain de la Pâque
ils mangèrent du vieux blé du pays,
de l'huile de sang levin et du grain rôti
en ce même jour-là.
Et la manne cessa dès le lendemain
après qu'ils eurent mangé du vieux blé du pays.
Et il n'y eut plus de manne pour les fils d'Israël.
Et ils mangèrent du cru du pays de Canaan
cette année-là, jusque-là.
Alors trois choses sont déterminées ici,
sont montrées
pour préparer le peuple d'Israël
au combat qui devait suivre.
C'est-à-dire qui ont commencé
par la prise de Jéricho au chapitre 6.
La première chose
c'est que les douze pierres
qui étaient sorties du lit du fleuve
du Jourdain avaient été placées à Gilgal.
Et là, à Gilgal, se trouve
le premier campement du peuple.
Dans l'intervalle, douze autres pierres
avaient été cachées dans le fond
du lit du fleuve.
Les premières pierres sorties du lit
et placées à Gilgal nous rappellent
que nous sommes ressuscités avec Christ.
C'est la première chose qui nous est dite.
Les douze pierres au contraire cachées
au fond du lit du fleuve
nous sont morts avec Christ.
Nous comprendrons ce qu'est la puissance
de la mort de Christ.
Et du fait que nous sommes morts avec lui,
et bien dans la mesure où nous réaliserons
que nous sommes ressuscités,
il faut la puissance de la vie
pour pratiquement en pratique annuler la mort.
Mais le peuple est là
de l'autre côté du Jourdain,
du bon côté par rapport à la terre d'Emmanuel.
Il a besoin de ressources.
La manne cesse.
Il lui faut d'abord passer par Gilgal,
c'est-à-dire le roulement de l'opprobre
de l'Egypte.
Pour ainsi dire, le peuple avait encore cette tâche
qui lui avait été marquée
lorsqu'il était encore dans la maison
de l'esclavage.
Il avait échappé au jugement à la Pâque.
Il avait traversé les eaux du jugement
à la mer Rouge pour sortir de la maison de servitude.
Mais le désert n'est pas le lieu
où s'était opérée la circoncision.
C'est-à-dire pour nous la mortification
de la chair, du principe
mauvais actif qui est dans le croyant
jusqu'à la fin.
Il faut donc opérer cette circoncision
avec des couteaux de pierre.
Ensuite, il faut que le peuple change de nourriture
et c'est là, c'est de toute beauté
de voir comment la manne cesse
et le peuple maintenant est nourri
d'une nouvelle nourriture qui est adaptée
à sa nouvelle position dans le pays de la promesse.
Et ensuite, Josué
voit cette scène glorieuse
de l'ange de l'éternel avec son épée nue.
Il faut que quelqu'un soit
à la tête des armées d'Israël
pour combattre pour lui.
Et c'est évidemment Christ
qui est cela pour nous.
Alors à quoi correspond le vieux blé du pays ?
Si la manne correspond aux ressources
du sanctuaire de Dieu pour le temps
où nous sommes dans le désert,
le vieux blé du pays correspond
à ce que nous pouvons goûter de Christ
lorsque, par anticipation,
et c'est la grande différence entre nous-mêmes,
peuple céleste et le peuple d'Israël,
nous pouvons dès maintenant, par la foi,
entrer dans les lieux célestes.
C'est-à-dire lorsque nous comprenons
la portée spirituelle de l'Épître aux Éphésiens.
Alors nous jouissons tout autant
aujourd'hui des bienfaits
que Dieu nous donne,
des ressources, des délivrances.
Mais il y a plus que cela.
Combien de fois,
même à des chrétiens
ou à des gens qui ont une certaine crainte
de Dieu,
ils considéreront Christ ou Dieu lui-même
comme à leur disposition pour les faire sortir
de leur peine, de leur souffrance ici-bas.
Mais il faut s'élever au-dessus de cela.
Il faut s'élever à la hauteur des pensées de Dieu
pour comprendre ce qu'est la beauté,
la valeur du Christ de Dieu,
du Christ des conseils et des pensées de Dieu.
Et c'est dans le pays de promesse
que nous goûtons ce vieux blé du pays.
C'est le vieux blé du pays,
le cru de ce pays-là, de Canaan,
et le grain rôti. Pourquoi ?
Parce que, comme pour la Pâque,
le souvenir du jugement,
des eaux et du feu du jugement,
pour Christ, ne sont jamais oubliés sans l'âme.
C'est la base de toute notre bénédiction.
Cette nourriture est parfaitement appropriée
à la nouvelle position du peuple.
Elle est appropriée maintenant au caractère
que prend l'état chrétien
lorsque, par la foi,
nous sommes dans les lieux célestes.
Le caractère de la nourriture
se trouve en Deutéronome 8.
C'est temps, il va nous manquer d'aller jusqu'au bout.
On va essayer d'aller un peu plus vite.
Alors, Deutéronome 8, le verset 8.
Il y a, sauf erreur,
huit caractères de cette nourriture.
Le froment, l'orge.
Deutéronome 8, 8.
Le froment, l'orge, les vignes,
les figuiers, les grenadiers,
l'olivier à huile et le miel.
Sept.
En général, le vieux blé du pays,
l'orge, le froment, l'orge,
ce sont des nourritures
qui sortent d'un grain
qui a été posé en terre
et qui est mort pour porter du fruit.
L'image de toute beauté,
c'est Jean XII.
Christ a été le vrai grain de blé.
Il a été aussi le semeur.
Il a porté en pleurant la semence
pour la répandre.
Il revient avec chant de joie
portant ses gerbes.
La ressource et la nourriture
du chrétien dans les lieux célestes
par la foi,
elle sort, elle vient
du fait que Christ est entré
dans la mort.
Il a été élevé de la terre sur la croix
et il est sorti maintenant
en puissance d'une vie impérissable
pour être la nourriture de nos cœurs.
Là, trois dangers sont signalés.
Ils sont de toute importance pour nous.
Le premier danger,
on le trouve en nombre 11.
Rappelons-nous les caractères
de cette nouvelle nourriture
du peuple céleste de Dieu
dans le pays de promesse.
Ce sont ces sept choses,
le froment, l'orge, la vigne,
les figuiers, les grenadiers,
l'olivier à huile et le miel.
Trois dangers nous sont signalés
qui en pratique sont de grande importance pour nous.
Nous les rappelons rapidement.
Nombre 11.
Nous revenons à ce que le peuple
dit lorsque le ramassite-peuple,
c'était probablement d'ailleurs
des égyptiens qui s'étaient ajoutés au peuple
parce qu'on aurait de la peine à comprendre
comment les israélites auraient pu
tomber si bas que la parole est obligée
de ce ramassite-peuple qui était au milieu d'eux.
Alors ils se mettent à pleurer.
Pourquoi? Parce qu'ils avaient la manne,
ils avaient perdu le goût des choses divines.
Qui nous fera manger de la chair?
Nombre 11, verset 5.
Il nous souvient du poisson que nous mangeons pour rien.
Les concombres, les melons,
les poireaux, les oignons et l'ail.
Donc il y a six nourritures au lieu de sept.
Poisson, concombres, melons,
poireaux, oignons, ail.
Rien que des nourritures qui ne sont pas
existentielles pour le corps.
Qui laissent une mauvaise haleine
et un goût amer. Pourquoi?
Ben c'est évident.
Parce que la nourriture de l'Egypte ne nourrit pas le cœur.
Et c'est un scandale de la part de ce peuple.
Et pour nous, nous sommes dans
un état aussi triste
si nous oublions le fouet,
si nous oublions les briques,
si nous oublions la peine de la maison de servitude
et que nous nous rappelions que les mauvaises choses
en fait, que nous considérons aujourd'hui
comme bonnes, qui étaient liées à l'Egypte.
Alors ces choses, qu'est-ce qu'elles vous amènent
dans le cœur, dans l'âme?
Le mauvais goût, le goût d'amertume
de celui qui a délaissé la source des eaux vives
pour aller chercher des citernes crevassées.
Chaque fois que, en pratique,
nous retournons en Egypte
dans notre cœur,
c'est le monde naturel d'où nous avons été sortis.
Ce n'est pas le monde religieux.
C'est le monde naturel, c'est-à-dire l'Adam.
Lorsque nous retournons dans le cœur en Egypte,
voilà ce que nous récolterons.
Le goût de l'amertume.
Il y a deux autres dangers.
Le danger qui est, en fait,
beaucoup plus subtil.
On le trouve,
sauf erreur,
je crois que c'est 2 rois 18.
Oui, 2 rois 18, c'est le Rabchake.
C'est maintenant l'Assyrie
qui vient
à l'assaut du peuple,
sous le temps d'Ézéchias.
2 rois 18.
Verset 32.
Le Rabchake, en fait,
incite le peuple
à trahir,
à trahir son roi,
à délaisser le pays de la promesse,
la terre d'Emmanuel,
et à aller en Assyrie avec eux.
Le roi d'Assyrie a envoyé le Rabchake,
qui est probablement son général en chef,
et lui dit, voilà,
venez dans un pays comme votre pays.
Parce que, apparemment,
l'Assyrie, qui est le monde naturel,
l'Assyrie, qui est le monde politique,
pour nous, la figure du monde politique,
ressemble beaucoup
au vrai territoire spirituel du chrétien.
Le pays, il est comme votre pays.
Un pays de blé, de mou,
un pays de pain et de vigne,
un pays d'olivier à huile et de miel.
Que manque-t-il ?
L'orge, les figuiers, les grenadiers.
C'est extrêmement subtil.
Alors, que faut-il faire
devant les seductions de ce monde politique ?
Qu'il veut nous emporter avec lui.
Ne rien lui répondre.
Comme Ézéchias a dit au peuple,
vous ne lui répondrez pas un mot,
et le Rabchake est parti,
et n'a pas emporté le peuple avec lui.
Et puis, le troisième danger,
qui est peut-être aujourd'hui encore plus subtil
que les deux premiers,
c'est Daniel 1 qui nous le montre.
Alors maintenant, c'est l'autre danger.
Le premier danger, c'est l'Égypte,
la mauvaise nourriture d'Égypte.
Le deuxième, c'est l'Assyrie,
c'est le monde religieux.
Et nous savons bien où se trouve
le territoire de Nebuchadnezzar.
C'est la plaine de Shinar,
sur l'Euphrate, la Babylone.
La première Babylone, symbole de la seconde.
Nous savons très bien ce qu'est
la seconde Babylone, c'est-à-dire
la chrétienté apostate.
La chrétienté qui s'est détournée, infidèle.
Et quelles sont les suggestions de ce monde ?
Verset 8 de Daniel 1.
Daniel arrêta dans son cœur
qu'il ne se souillerait point
par les médélicats du roi.
Il buvait.
La portion fixe des médélicats du roi,
verset 5.
Quelqu'un, je crois que c'est notre frère
M. Hall, F.B. Hall,
et je l'ai noté dans ma Bible,
pense que cette portée des médélicats du roi,
c'est la culture, les arts,
les sciences, la vie politique.
Ces choses n'ont pas de mal
en elles-mêmes.
Il faut bien que, professionnellement,
nous travaillions.
Nous devons accomplir notre travail
avec fidélité, mais le cœur est ailleurs.
Le cœur, il est avec Christ dans le ciel.
Si votre cœur se met dans votre travail,
vous irez trop loin
et vous allez perdre pratiquement
le goût des choses divines
et vous allez perdre, en fait,
la course chrétienne, plus ou moins.
Alors, quelle est la réponse?
La réponse, eh bien, c'est dans le cœur qu'elle se produit.
Daniel arrêta dans son cœur,
comme Esdras avait disposé son cœur
à comprendre et à s'humilier.
Daniel arrête dans son cœur de ne pas se souiller
avec les médélicats du roi
et avec le vin qu'il buvait.
La vie, une chose remarquable,
est une des nourritures vraies du peuple
dans la terre d'Emmanuel.
Mais lorsqu'on en abuse,
eh bien, elle nous fait perdre le sens.
Le vin, en soi-même, n'est pas mauvais.
Boire un peu de vin,
Timothée est même instruit à le faire par l'apôtre,
mais en boire spirituellement trop
nous fait perdre le sens
parce que, comme Osée 4 nous le dit,
la fordication, le vin et le mou
ôtent le sens, le sens spirituel.
Voilà donc le troisième danger.
Alors que le Seigneur nous garde
parce que nous sommes dès maintenant
dans les lieux spirituels,
les lieux célestes, spirituellement, en Christ,
que le Seigneur nous nourrisse
justement de ces choses,
ces bonnes nourritures que nous avons en Lui
avant d'être recueilli en sa présence.
La Pâque,
la fête des pains sans le vin,
l'Amma, nourriture du désert
et la nourriture du pays,
le vieux blé du pays.
Il reste encore une nourriture spécifique
de la famille sacerdotale.
Bon, autrefois, en Israël,
une tribu particulière, Lévi,
était mise à part. Elle avait point d'héritage,
point de part au milieu du peuple
parce que Dieu était son héritage
et elle appartenait particulièrement à Dieu.
Et au milieu de cette famille, de cette tribu,
il y avait une famille, la famille d'Aaron et de ses fils,
la famille sacerdotale.
Alors cette famille sacerdotale avait une nourriture particulière.
On notera, mais là,
dans le temps manque, on notera,
c'est là où il vaut la peine de le rechercher,
que la première forme de nourriture
est liée à la fête des prémices.
Pratiquement. Alors disons tout de suite
que si en Israël il n'y avait qu'une famille sacerdotale
au milieu d'une seule tribu,
maintenant nous sommes tous,
tous les croyants, frères, sœurs,
jeunes ou plus âgés,
nous sommes tous cette compagnie
sacerdotale, une compagnie de rois
et de sacrificateurs. Il n'y a pas
une élite où l'ange de l'Assemblée
n'est pas quelques frères surdoués dans une Assemblée locale
pour tout gouverner
et pour avoir le privilège d'une nourriture particulière.
Nous partageons cela.
C'est ce que le Seigneur nous confie,
ensemble, la nourriture céleste.
Cette nourriture sacerdotale,
elle est liée à la résurrection de Christ
dans la fête des prémices.
Et puis la nourriture, elle est partagée
entre les hommes et les femmes, entre les sœurs et les frères.
Et c'est l'ombre 18
qui nous en dit quelque chose.
Verset 9.
Toutes leurs offrandes,
savoir les offrandes de gâteaux,
tous leurs sacrifices de péché, pour le péché,
leurs sacrifices pour le délit qu'ils m'apporteront
comme des choses très saintes pour toi et pour tes fils,
tu les mangeras comme des choses très saintes.
Tout mal en mangera sera pour toi une chose très sainte.
Et puis, un peu plus loin,
les offrandes élevées de leurs dons
avec les offrandes tournoyées des fils d'Israël,
je te les ai données
et à tes fils et à tes filles avec toi
par statut perpétuel.
Donc, les offrandes tournoyées,
les offrandes élevées
étaient particulièrement
la nourriture de la famille sacerdotale.
Alors,
quelle est la portée spirituelle pour nous de cette chose?
Bien, c'est que l'assemblée,
compagnie sacerdotale, frères et sœurs
réunis au nom du Seigneur Jésus
parlent au Père de toute la gloire
de son Fils. Vous raconterez à mon Père
toute ma gloire en Égypte.
Nous sommes heureux de parler au Père
de Christ, de ses beautés,
de sa valeur, de son prix, de son œuvre.
Mais, il y a plus,
nous nous nourrissons de ces choses,
c'est-à-dire que nous sommes intimement
liés à ces choses, nous les partageons.
C'est la raison pour laquelle le culte
est indissolublement lié
à la célébration de la Seine,
qui est notre identification avec le sacrifice même
de Christ que nous goûtons
à sa table.
C'est la cinquième nourriture. La sixième,
je n'en dis qu'un mot, puisque le temps est passé,
en Jean VI.
Jean VI,
c'est un sujet qui a,
qui est difficile à comprendre et qui d'ailleurs
est très pénétrant puisque
les juifs ont abandonné le Seigneur
pour plusieurs d'entre eux en trouvant que
ces paroles qu'il leur annonçait étaient dures.
Alors, le Seigneur enchaîne,
pour essayer d'ouvrir les yeux
de ceux qui étaient autour de lui, sur justement
le don de l'amane autrefois.
Les pères avaient autrefois
goûté de l'amane dans le désert, ils étaient morts.
Maintenant, l'amane,
le pain céleste, c'est moi,
dit le Seigneur Jésus, qui descend pour donner
la vie au monde. Le Seigneur se présente
jusqu'au verset 41
inclus, comme le pain
descendu du ciel qui,
s'il avait été reçu,
aurait pu apporter la bénédiction
à son peuple terrestre, non pas la vie éternelle.
Pour que la vie soit communiquée,
il fallait obligatoirement la mort de Christ.
La vie ne peut être communiquée que par la mort
du Sauveur. Mais alors,
comme Christ est rejeté, et d'ailleurs
il est rejeté depuis le début de l'évangile
de Jean, dès le premier chapitre, maintenant
il va montrer que par son sacrifice
il devient ce centre
et il devient celui qui communique la vie.
Et il la communique
par cet acte spirituel,
non pas tangible, non pas matériel,
à la différence de la scène, cet acte spirituel
de manger sa chair
et de boire son sang.
Et le passage se trouve dans
plusieurs versets, pour n'en citer qu'un seul,
51, je suis le pain vivant
descendu du ciel,
si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Or le pain aussi que moi,
je donnerai, c'est ma chair, laquelle moi
je donnerai pour la vie du monde.
Verset 53 est peut-être encore plus clair,
si vous ne mangez la chair du fils de l'homme
et ne buvez son sang,
vous n'avez pas la vie en vous-même.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang
a la vie éternelle et moi
je le ressusciterai au dernier jour.
Là, la chair et le sang
sont distingués de la même manière
que, à la scène, nous séparons
le pain du vin,
de la coupe, pour montrer
que la séparation du corps
et du sang est le signe solennel
et assuré de la mort, de la mort sanglante
du fils de Dieu. Il faut spirituellement
manger la chair du fils de l'homme
et boire son sang
et la vie est communiquée.
C'est la vie qui est dans le fils.
C'est le triple témoignage de l'eau,
du Saint-Esprit, de l'eau et du sang.
1 Jean 5, celui qui a le fils
a la vie et cette vie est communiquée
par la mort de Christ. Alors ici,
c'est un acte spirituel,
c'est spirituellement que ces choses
sont connues dans l'âme
et qu'il y a des effets
qui sont visibles.
Un jour, il y aura un changement visible
dans ceux qui auront par la première
résurrection et la résurrection de vie
et ceux qui resteront pour comparaître
devant Dieu en jugement.
Le symbole de ces choses,
chaque premier jour de la semaine,
est un symbole tangible.
Pratiquement, nous, physiquement,
nous participons au sang,
au pain et à la coupe
qui sont la figure précieuse
du corps et du sang de Christ.
Il n'y a pas un changement
de substance, ce que
l'Église romaine a appelé
la transsubstantiation, c'est-à-dire
le changement de substance. Il n'y a pas
de consubstantiation, c'est-à-dire
la cohabitation des deux substances
comme l'enseigne l'Église luthérienne.
C'est une figure,
un symbole de toute valeur.
Peut-être la chose la plus précieuse
pour le cœur de l'Assemblée et des rachetés.
Mais c'est le symbole
ce que Jean VI nous enseigne comme étant
les choses fondamentales spirituelles.
Il y a plus.
D'un côté, c'est le don et la communication
de la vie divine qui est Christ.
Mais de l'autre côté, il faut aussi que cette vie
soit entretenue, de la même manière qu'il fallait
que le peuple soit nourri chaque jour
dans le désert. La vie divine en nous
doit être entretenue. Et alors, c'est
l'acte de manger et de boire,
manger la chair et boire le sang,
entretient la vie. C'est le verset 56.
Celui qui mange ma chair et qui
boit mon sang demeure en moi
et moi en lui. Voilà donc
la sixième nourriture du peuple céleste
de Dieu. C'est une nourriture entièrement spirituelle
qui communique la vie
et qui l'entretient jusqu'au moment
où alors nous serons dans le ciel.
Quel est le terme?
Le terme, c'est l'arrivée dans la maison de Dieu,
dans la maison du Père.
Et là, il y a une nourriture
et il y a un serviteur.
Il y a une nourriture, c'est Christ.
Il y a quelqu'un qui nous la donne, qui nous la communique.
C'est aussi Christ, le vrai serviteur.
Alors je lis les passages correspondants
qui se trouvent d'abord
en Apocalypse 2.
Le verset 7.
Deuxième partie du verset 7.
A celui qui vaincra,
je lui donnerai de manger
de l'arbre de vie qui est dans le paradis
de Dieu.
Cet arbre de vie,
il est présenté en Apocalypse
21,
au début de 22.
Apocalypse 22.
Il me montra un fleuve d'eau vive, éclatant comme du cristal,
sortant du trône de Dieu et de l'agneau.
Au milieu de sa vie et du fleuve,
de ça et de là, était l'arbre de vie
portant douze fruits, rendant son fruit
chaque mois. Et les feuilles de l'arbre
sont pour la guérison des nations.
Alors nous savons bien, pour ne pas nous tromper
sur la portée de ces passages, que
l'état éternel est envisagé
dans le premier paragraphe
d'Apocalypse 21 et qu'à partir du verset 9,
un ange transporte
Jean sur une haute montagne pour voir
la rétrospective, ou la perspective
plutôt, de l'Église
dans la période millénaire.
C'est-à-dire que Jean a eu
une vision fugitive de l'état éternel
lorsque le temps ne sera plus.
L'état éternel qui est mentionné en particulier
à la fin de la seconde épître de Pierre
ou en Corinthien 15, la fin.
Et pendant le temps,
il y a une période, les mille ans de la fin
de l'histoire du monde, où l'Église
est dans le ciel, objet des soins
de Dieu. Elle est maintenant
l'habitation même de Dieu dans le ciel.
C'est la nouvelle Jérusalem, la Jérusalem céleste.
La description glorieuse
nous fait entrer spirituellement
dans ce qu'est quelque chose de ce
paradis de Dieu, infiniment supérieur,
infiniment meilleur au premier paradis,
le paradis perdu, l'Éden.
Il y avait deux arbres dans le paradis.
L'Éden, maintenant,
il n'y en a plus qu'un. Il y avait
l'arbre de vie, l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Adam et Ève
ont touché aux fruits de l'arbre
de la connaissance du bien et du mal.
Elles se sont découvertes telles qu'elles étaient.
L'innocence n'a jamais perdu.
Dieu leur a fermé le chemin de l'arbre de vie,
heureusement, parce que la terre
a été jusqu'à maintenant peuplée
de pêcheurs immortels, ce qui était
un véritable désastre, que Dieu n'a pas permis.
La situation de l'homme
était assez grave comme cela.
Et maintenant, dans le nouveau paradis,
celui de la nouvelle création, il n'y a qu'un seul arbre
et qui est arrosé par le fleuve de la vie.
Le fleuve de la vie, c'est Christ,
la vie éternelle.
Cet arbre, il est arrosé,
il est de part et d'autre du fleuve de la vie
qui sort du trône de Dieu et de l'agneau.
Il porte son fruit,
et le fruit est pour la nourriture des saints.
C'est une nourriture céleste que l'on goûte maintenant,
effectivement, lorsqu'on est dans le ciel.
Spirituellement,
nous avons goûté le vieux blé du pays,
encore rattaché
à la première création par notre corps.
Maintenant, tout est terminé
et c'est dans un ordre,
chose complètement différente.
Nous sommes dans le ciel et pour toujours.
L'église est dans le ciel à partir du chapitre 4
et ne revient pas sur la terre, sauf peut-être
pour être joint aux armées célestes
lorsque Christ descend pour combattre.
Dans ce paradis de Dieu,
il y a donc un fleuve,
il y a un seul arbre, l'arbre de la vie,
l'arbre de vie, l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Il n'y a plus de place parce que Christ a répondu
à notre place, à notre responsabilité devant Dieu.
Il en a porté tout le jugement
dans les heures de l'expiation.
L'arbre a un fruit,
aucune hâte,
tout est parfaitement en ordre,
tout est ordonné de Dieu.
Cet arbre nourrit les saints.
Et puis les feuilles sont pour la guérison des nations
parce que, en fait, le peuple céleste de Dieu
a le privilège, au fond, pour ainsi dire,
d'être le canal de la bénédiction
aux nations qui restent encore sur la terre
comme, au fond,
on peut le dire comme joyau sur la terre
pour le coeur de Christ, lorsque Christ
se réjouira dans son amour
au milieu de ce résidu faible
et affligé qui se confieront
au nom de l'éternel des armées.
Cette nourriture des saints, la septième,
la seule céleste,
mangée dans le ciel, non plus pour le temps
mais pour l'éternité.
Elle a deux caractères.
Le premier caractère, c'est qu'elle est promise dès maintenant
à qui? Quelque chose de merveilleuse.
A celui qui a vaincu,
qui vaincra, à Éphèse.
Éphèse, c'est la première assemblée
des sept, celle qui avait abandonné
son premier amour. Et comme quelqu'un l'a dit ici,
justement, si nous revenons
à ce premier amour abandonné,
nous pouvons dès maintenant goûter
les prémices de la valeur
de ce fruit du ciel lui-même,
l'arbre de vie.
Cet arbre de vie est la nourriture
des saints. Et par qui nous est-il
donné? C'est là-dessus que je désire
terminer. C'est Jean XII qui nous le dit.
Luc XII, pardon.
Luc XII nous dit quelque chose de toute beauté.
Verset 37.
Bien heureux sont ces esclaves que le Maître,
quand il viendra, trouvera veillant.
En vérité, je vous dis qu'il se scindra
et les fera mettre à table et s'avançant,
il les servira.
Le serviteur de l'éternel était
descendu ici pour servir,
non pas pour être servi.
Il a été le serviteur de tous, dans la gloire.
Ne serait-il pas à sa place
que celui qui a servi les autres
soit maintenant servi?
Eh bien, sa joie
est de garder pour toujours cette place
de serviteur.
C'est le vrai serviteur hébreu
qui aime son maître, sa femme, ses enfants,
qu'il n'a pas voulu sortir libre,
qui sera toujours. Eh bien, il nous servira
des biens de la maison de son père
lorsqu'il nous introduira par ses derniers actes
de puissance et de grâce glorieuse
dans le lieu de notre bénédiction,
de notre nourriture,
de notre joie et de notre repos éternel.
Chers frères et sœurs,
que le Seigneur, par la foi, nous aide
à contempler ce pays glorieux. …