Le Bon Dépôt
ID
mh014
Sprache
FR
Gesamtlänge
01:54:04
Anzahl
3
Bibelstellen
2 Tim 1:14
Beschreibung
n.a.
Automatisches Transkript:
…
Bonsoir, on est très heureux d'être ici et d'avoir l'occasion de présenter ce sujet,
un sujet très intéressant, les générations vivent ensemble et transmettent.
Vous savez peut-être que c'est prévu de diviser le sujet en huit exposés,
et je suis content de pouvoir partager ce travail avec mon frère et ami Hans-August Bréméka.
Dans cette première session, dans ce premier exposé, je vous prie de ne pas être trop trop déçu,
parce que je vais surtout essayer de décrire le problème.
Pour les solutions ou pour les quelques réponses qu'on aimerait donner à partir de la parole,
je vous prie de vous patienter un petit peu.
Hans-August commencera déjà avec cela ce soir, et on espère, Dieu voulant, continuer demain.
Alors, dans cet exposé numéro un, c'est plutôt une introduction
et quelques pensées sur le problème que posent les changements qui nous entourent.
J'aimerais commencer cette session sur un fossé de générations,
quand même avec quelques versets de l'écriture.
Je commence la lecture de ce psaume 48, quelques versets qui sont choisis de ce psaume 48.
L'Eternel est grand et fort digne de l'ouange dans la ville de notre Dieu.
Dans sa montagne sainte, belle dans son élévation, la joie de toute la terre est la montagne de Sion.
Aux côtés du nord de la ville du Grand-Roi, faites le tour de Sion et faites-en le circuit.
Comptez ces tours, faites attention à son rempart, considérez ses palais,
afin que vous le racontiez à la génération à venir.
C'est surtout cette dernière expression qui m'a fait penser à ce psaume,
afin que vous le racontiez à la génération à venir.
Le problème dont on aimerait parler ce soir est un problème très positif.
Pourquoi? Parce que nous avons quelque chose de précieux.
Comment pouvons-nous transmettre ce trésor à une nouvelle génération?
Soit en famille, notre frère en parlera, soit en assemblée.
Dans ce psaume, il s'agit bien sûr de Jérusalem, de Sion et du temps de joie qui viendra pour le peuple terrestre de Dieu.
Néanmoins, je crois qu'il y a une instruction pour nous.
Il faut voir la beauté de la ville. Il faut voir la beauté de ce que Dieu nous donne.
Il faut faire le tour de Sion, il faut regarder en détail.
Il y a surtout deux aspects ici.
Faites attention à son rempart, c'est plutôt la protection, et considérez ses palais.
C'est peut-être plutôt le côté de ce qui est précieux.
C'est un peu le sujet pour ce soir.
Qu'est-ce qui est précieux pour nous? Quel est ce trésor?
Quels sont les obstacles que nous rencontrons quand nous essayons de transmettre ce trésor?
Et quel est le secours que la parole de Dieu donne pour le faire néanmoins?
Alors, je commence avec ce problème.
Vous connaissez tous, je crois, cette expression, un fossé de génération.
En principe, c'est un problème qui a toujours existé.
Les personnes âgées pensent différemment.
Elles aperçoivent les choses différemment que les choses qui sont plus jeunes.
Il y a des changements qui nous entourent et une personne âgée réagit différemment.
On a des coutumes différentes.
Si vous regardez cette image, vous voyez un homme qui est déjà un peu plus âgé, au moins que l'autre,
qui est sur l'autre côté de l'image.
Vous voyez quelques différences.
L'homme plus âgé, il tient un livre dans ses mains.
Le jeune, il a une tablette tactile, on dit, un iPad, quelque chose comme ça.
Aussi, leur position de s'asseoir est très différente.
Et si on pouvait les entendre parler, sans doute, ce serait encore une fois différent au niveau du langage,
mais aussi au niveau du contenu des pensées.
Alors, pourquoi c'est un problème?
La Bible nous dit qu'en tant que croyants, nous sommes une famille, nous sommes un troupeau, nous sommes même un corps.
Et ni dans une famille, ni dans un troupeau, ni dans un corps, on a besoin d'un fossé.
Ça ne marche pas ensemble.
Et c'est ça le défi pour nous.
Comment surmonter ce qui existe peut-être naturellement?
Comment marcher ensemble, les plus âgés et les plus jeunes?
Et d'ailleurs, quand je parle de ce sujet, je ne suis jamais très sûr de quel groupe je fais partie.
Parce que les personnes âgées me disent que je suis encore relativement jeune,
mais les jeunes me diront très clairement que je ne suis pas jeune.
Peut-être que c'est un avantage dans ce cas-là, de ne pas être dans l'un des deux camps ce soir.
Alors, le problème traditionnel.
Il y a, je ne veux pas dire une certaine lutte, mais des fois une certaine compétition où on essaie de voir qui est plus fort.
Des fois, on tire dans des directions différentes entre les générations différentes.
Typiquement, il y a toujours des exceptions, mais typiquement, les jeunes ne sont plus disposés à changer.
Quelque chose de nouveau, pour un jeune, c'est quelque chose de bien.
Les jeunes, en général, posent des questions bien plus librement.
Ils sont très prêts à aborder presque n'importe quel sujet.
Il y a peut-être aussi, pour les jeunes, le danger de ne pas vouloir se soumettre.
En tant que jeune, on se sent fort.
On ne ressent pas le besoin d'écouter un autre et on risque de ne pas se soumettre.
Il y a aussi le danger de saisir le relais trop tôt ou de le laisser tomber.
Vous comprenez bien cette image que j'utilise ici, qui vient du sport.
Quand il y a des sportifs qui courent et qui ont un relais, il faut passer au prochain qui prend le relais et qui continue la course.
Un danger, c'est d'essayer de le prendre trop tôt.
L'autre danger, c'est d'attendre trop longtemps.
Après, il y a une limite et le premier coureur doit laisser tomber le relais.
Il ne peut pas continuer.
Alors, peut-être que j'aurais dû mettre les deux dangers.
Soit de le saisir trop tôt, soit trop tard.
Les personnes plus âgées normalement ont une certaine crainte du changement.
Elles se sont habituées à l'état actuel.
Elles sont disposées à conserver l'état actuel.
Des fois, il peut y avoir un danger de vouloir régner.
Pas seulement par l'autorité morale, mais de dépasser cela.
Il y a aussi une grande question.
Quand et comment passer le relais?
Quand est-ce qu'on le lâche?
A quel moment est-ce qu'on encourage un autre, plus jeune,
de commencer dans un travail, par exemple?
Et jusqu'à quel moment est-ce qu'on retient le contrôle, le relais, si on veut?
C'est un peu la tension qui existe naturellement entre les générations.
Il est bien pour les croyants d'en être conscients.
Sur cette image, vous voyez bien la même personne.
Mais le côté gauche de cette image, c'est la tête d'un homme qui a peut-être 30 ans.
Le côté droit, c'est un homme qui a peut-être 60 ans.
C'est la même personne, mais la personne a bien changé.
C'est peut-être quelque chose dont il faut nous rendre compte aussi.
Les jeunes ne sont pas toujours les jeunes.
Les plus âgés n'ont pas toujours été plus âgés.
Nous sommes tous dans un processus de changement.
J'ai entendu cette histoire une fois d'un jeune frère qui était un peu énervé.
Il était un peu gêné par quelques frères très âgés.
Et c'était un problème pour lui de telle façon qu'il s'est dit,
« Maintenant, je vais écrire une lettre.
Je vais adresser cette lettre à moi-même pour moi à lire sur mon anniversaire de 80 ans. »
Alors, il a écrit cette lettre en disant quelles sont les méthodes d'agir,
les façons d'agir des vieux qui sont très pénibles et ce que les vieux devraient faire.
Et il a mis tout cela dans cette longue lettre.
Et après des années et des années, quand il avait 80 ans, il a ouvert cette lettre.
Il a lu cette lettre et à la fin, il a dit,
« Maintenant, je me rends compte combien j'étais un fou quand j'étais jeune. »
Alors, il avait changé.
Et il faut comprendre que c'est un processus naturel.
Mais ce que nous voulons chercher à faire, c'est de savoir comment vivre ensemble
et comment même profiter du fait que nous sommes différents.
Parce que les personnes plus âgées ont quelque chose à offrir.
Ils ont beaucoup d'expérience, de stabilité, etc.
Et les personnes plus jeunes ont beaucoup à offrir dans leur énergie,
peut-être leurs idées, leur créativité qui peut être utile.
Mais cela ne doit pas amener à une tension,
mais à une marche ensemble pour le bien de tous et surtout pour la gloire du Seigneur.
Mais il y a autre chose qui se passe ici.
Ce que j'ai essayé de décrire jusqu'ici, c'est le fossé de génération en général
qui a toujours existé.
Il y a quelques citations ici d'un livre qui a été écrit par un homme croyant,
Josh McDowell, que quelques-uns connaissent peut-être.
Il a parlé de ce problème et il a dit que ce fameux fossé de génération
a toujours existé à un certain degré.
C'est normal que chaque génération veuille établir une identité unique,
séparée de celle de la génération précédente.
C'est le problème traditionnel qui a toujours été là.
Mais, il dit, quand il y a des changements sociaux immenses,
dans une courte période de temps, le fossé des générations augmente.
Et là, nous rencontrons un sujet sur lequel il faut peut-être réfléchir un tout petit peu.
Le monde a toujours changé.
Mais aujourd'hui, le monde change plus rapidement.
Dans les 5, 10, 20 années passées, le monde s'est transformé radicalement.
Pas dans les principes à profondeur.
Mais dans sa façon d'apparaître extérieurement.
Je vais essayer d'expliquer cela un peu.
C'est une photo de l'Internet.
On ne l'a pas prise dans la voiture de notre frère en venant de Lyon.
Mais vous voyez une grande vitesse.
C'est juste pour dire que la vitesse du changement a bien accéléré.
Je donne quelques exemples maintenant.
Par exemple, on ne peut plus s'imaginer un monde sans portable.
Aujourd'hui, si on dit à un jeune, un teenager,
que quand j'étais de ton âge, il n'y avait pas de portable,
il me demande si, à cette époque, il y avait des dinosaures.
Ils ne peuvent pas comprendre que c'était possible de vivre sans portable,
sans jeu vidéo, etc.
Une autre chose qui a changé, c'est que quand j'étais jeune,
c'est drôle de le dire, mais quand j'étais jeune,
mes copains, à l'école, avaient, je crois, 3 ou 4 programmes en Allemagne.
4, c'était déjà beaucoup.
Aujourd'hui, il y a un accès instantané à tout moment,
sur tous les médias, sur tout genre de sujet.
On met un mot et on peut regarder un film,
on peut voir tout ce qu'on veut,
on peut avoir les renseignements sur n'importe quel sujet.
C'est disponible et c'est instantané.
Troisième point, on a une communication instant,
24 heures sur 7, 7 jours par semaine.
Instantané, oui, merci.
Alors, cela ne se termine presque pas avec les jeunes.
On a les groupes sur WhatsApp, il y a les messages qui arrivent tout le temps.
Des fois, on entre en zone avec le réseau et l'appareil fait,
tut tut tut tut tut, il y a 20 messages qui arrivent.
On est impressionné de voir comment les jeunes sont pris par,
et même les moins jeunes, par tous ces messages.
Mais il y a d'autres conséquences.
Les contacts virtuels remplacent, dans une mesure, les contacts réels.
Autrefois, pour avoir des échanges, pour s'entretenir avec des jeunes,
il fallait aller quelque part.
Il fallait se rencontrer pour avoir ces échanges.
Aujourd'hui, ce n'est plus nécessaire.
On a toutes sortes de plateformes,
pas seulement la communication directe, mais aussi les forums,
les médias sociaux.
Il faut être conscient qu'une grande partie des contacts de nos jeunes
ont lieu sur un niveau virtuel au lieu de réel.
Il y a une autre conséquence de cela.
Où trouver du conseil?
Autrefois, quand on voulait apprendre quelque chose,
qu'est-ce qu'il fallait faire?
Il fallait trouver une personne qui avait de l'expérience,
ou une personne qui connaissait quelqu'un qui savait.
Normalement, c'était des personnes plus âgées qui pouvaient aider.
C'est même un grand changement dans les entreprises.
Autrefois, pour savoir quelque chose,
on demandait à un employé qui avait plus d'expérience.
Aujourd'hui, cela se passe plutôt horizontalement.
Je veux dire qu'aujourd'hui, on a des groupes.
Ce sont normalement des personnes à peu près du même âge qui sont dans ce groupe.
Si on a un problème, on n'a plus besoin d'aller chez une personne plus âgée
parce qu'on peut poser la question à tout le groupe en même temps
et quelqu'un saura quelque chose.
Cela change la communication qu'il y avait autrefois,
entre les générations, si on veut.
Cela amène plutôt à une communication dans la même génération.
Vous connaissez tous ce symbole.
En anglais, on dit c'est un like.
C'est quoi en français? Un like?
Cela veut dire j'aime bien.
Surtout sur Facebook, par exemple.
Si vous mettez une nouvelle photo, vos amis peuvent donner un signe.
J'aime bien des likes.
Je ne dis pas que c'est mauvais, mais il y a une nouvelle façon de penser maintenant.
Ce qui compte, c'est de maximiser la quantité et le nombre de likes.
Si la majorité de personnes, si j'ai beaucoup d'amis qui m'envoient des likes,
ce que je fais doit être une bonne chose.
C'est une démocratisation.
On dépend de l'avis de la majorité.
Une autre chose qui est nouvelle pour nous, les plus âgés,
c'est cette transparence presque absolue.
Normalement, avec une telle montagne de glace, vous ne voyez qu'une petite portion.
Sur cette image, vous la voyez en entier.
Qu'est-ce que je veux dire par cela?
Aujourd'hui, on utilise les médias sociaux, Twitter, etc.
Il y a une attitude dans la jeune génération qui dit que tout est public.
Tout est pour disséminer.
On parle de tout.
Tout peut être connu.
Tout est ouvert.
La vie est complètement transparente.
Je sais qu'on peut différencier un peu.
Il y a des parties qui sont visibles pour tous et d'autres non.
Mais on publie beaucoup plus facilement qu'autrefois.
Une autre évolution, l'édition en ligne.
Autrefois, si on voulait partager quelque chose avec beaucoup de personnes,
il fallait écrire un livre.
Il fallait trouver un publicateur, un éditeur.
Il y avait beaucoup de contrôle de qualité, etc.
Aussi de contenu.
Et après, peut-être qu'on pouvait publier un livre.
Et ça durait peut-être des années.
Aujourd'hui, si on veut, pratiquement,
vous pouvez demander à n'importe quelle jeune personne dans la salle.
Elles vous diront, je peux publier tout de suite.
Et non pas comme autrefois, avec une édition de centaines ou de milliers de livres.
Mais avec une audience mondiale, globale.
Avec un clic, un bouton, sur l'ordinateur, on peut publier ses avis au monde entier.
Alors, tout cela sont des choses qui ont changé pendant, je dirais, au moins les 20 années passées.
Et qui transforment beaucoup la vie de nos jeunes.
Il y a une autre dimension.
C'est le langage.
Il y a le langage d'ado qui est différent.
Et il faut s'en rendre compte.
Sinon, on ne se comprend plus les uns des autres.
Je vois déjà quelques sourires.
Alors, je crois que quelques-uns ont déjà déchiffré ce code.
Quelqu'un connaît cela ? AFK ?
Ça veut dire, c'est une abréviation qui vient de l'anglais.
Away from keyboard.
Une expression anglaise qui signifie, loin du clavier.
Pour expliquer, c'est une condition très étrange pour les jeunes.
Une position exceptionnelle d'être loin d'un clavier.
Ça veut dire, je n'ai pas pu répondre pour toute une heure au message.
J'étais loin du clavier.
Alors, presque une catastrophe.
BDR, vous connaissez ?
Au bout du rouleau.
Ça veut dire, l'énergie manque.
DSL ?
Parce qu'ils écrivent beaucoup de textes.
Il faut être court.
On ne peut pas écrire des mots.
Il faut des abréviations.
Des O, pas des O.
Ça veut dire, on me dit, j'aimerais te dire que je suis désolé,
mais en fait, non, je ne le suis pas du tout.
C'est juste quelques exemples.
Vous connaissez sans doute bien plus d'exemples.
Mais il faut s'en rendre compte aussi,
que des fois, il y a un langage différent
qui est courant parmi les plus jeunes.
Mais il y a quelque chose de plus subtil.
Ça, c'était surtout des abréviations, un peu d'anglais, etc.
Mais il y a autre chose qui se passe.
Il y a des fois les mêmes expressions qui sont utilisées,
mais qui, pour nos jeunes gens, ne signifient plus la même chose.
Si on ne fait pas attention,
cela peut amener à bien des malentendus.
J'ai quelques exemples ici.
Il y a une signification traditionnelle.
Alors, si vous demandez à cette personne plus âgée
ce que veut dire la vérité,
elle dirait que c'est quelque chose d'absolu.
Et la vérité, il faut la découvrir.
Alors, nos jeunes gens sont éduqués dans un monde
qu'on pourrait appeler post-moderne,
un monde du relativisme.
Et eux, ils disent autre chose.
On leur dit autre chose.
On leur dit que la vérité, c'est relative.
C'est quelque chose à définir.
C'est quelque chose à créer.
Alors, si on leur parle de la vérité,
il faut d'abord expliquer que c'est quelque chose d'absolu.
En d'autres mots, la vérité est la même pour chacun.
Ce n'est pas qu'une personne a une vérité
et une autre personne une autre.
Jugement moral.
Une personne plus âgée dirait que c'est bien.
C'est même nécessaire.
Il faut avoir un jugement moral.
Sinon, on ne sait pas ce qui est bien et ce qui est mauvais.
Pour une personne jeune,
cela a une connotation négative
parce qu'un jugement moral, on leur dit,
c'est presque quelque chose de faux.
C'est défendu d'avoir un jugement moral.
On n'a pas le droit de juger une autre personne.
C'est un peu la philosophie d'aujourd'hui.
La tolérance.
Autrefois, cela signifiait accepter d'autres
sans partager peut-être leurs avis.
Pour une personne plus jeune,
cela veut dire accepter que chacun a raison.
C'est un peu lié au premier point de la vérité.
Chacun a sa vérité.
Chacun a raison.
Quels sont les droits personnels ?
Autrefois, on dirait que chacun a le droit
d'être traité justement selon la loi.
Aujourd'hui, on dit
que c'est le droit de faire
ce qui m'arrange le plus ou le mieux.
En anglais, c'était très courant.
Whatever works for you.
Je l'entends tout le temps.
Ce qui marche pour toi, c'est bien.
Des fois, c'est bien.
Mais pas toujours.
Surtout, on ne peut pas dire
que chacun a le droit personnel
de faire n'importe quoi
si c'est ce qui lui arrange le mieux.
L'identité, c'est un point important encore.
Autrefois, on dirait qu'une identité était donnée.
Ce que je fais ou ce que je crois
ne change pas mon identité.
Je suis celui qui je suis.
Cela ne peut pas changer.
Aujourd'hui, on dit
que votre identité est définie
par ce que vous croyez
et par ce que vous désirez ou décidez.
On dit aux jeunes gens
que ce ne sont pas les personnes qu'ils sont,
mais les personnes qu'ils veulent être.
Cela a une conséquence très importante
parce que si maintenant,
on veut montrer à une jeune personne
que ce qu'elle fait, c'est mauvais,
ce n'est pas juste,
qu'est-ce qui se passe ?
La jeune personne prend cela comme critique
non pas de son action,
de ce qu'elle fait,
mais de son identité.
Comment on le sait ?
La jeune personne dit
« tu me rejettes, vous me rejetez ».
On ne l'a pas rejeté.
On a seulement dit « tu vas sur un chemin qui est faux ».
Mais dans cette philosophie moderne,
cela veut dire que l'identité est rejetée.
Cela me rappelle beaucoup
quelques versets de Daniel.
Quand Daniel est arrivé à Babylone,
qu'est-ce qui se passait ?
On leur enseignait les lettres
et la langue des Chaldéens.
C'est justement ça.
Il fallait apprendre une autre langue
et, si possible, même oublier la langue maternelle.
Deuxièmement, il y avait une autre nourriture,
les medellicas du roi
et le vin qu'ils buvaient, verset 5.
Troisièmement, verset 7,
il y avait de nouveaux noms.
Ce qui est très intéressant ici,
c'est que Daniel et ses amis
devaient prendre les nouveaux noms.
Ils n'avaient pas de choix.
Mais Dieu les appelle encore par leurs anciens noms.
La langue,
Daniel et ses amis devaient apprendre.
Ils devaient bien apprendre le Chaldéen.
Et nos jeunes gens
doivent bien apprendre ce langage du monde
sur le modernisme,
ce qu'on a mentionné,
l'évolution, etc.
Ils doivent comprendre.
Mais, quand il était question de la nourriture,
qu'est-ce qu'il dit ?
Daniel arrêta dans son cœur
qu'il ne se souillerait point
par les medellicas du roi
et par le vin qu'il buvait.
Là, il a dit,
« Je demande de ne pas devoir manger et boire cela.
Je ne veux pas me souiller. »
Et c'est peut-être
la bonne façon
de penser pour nous
en tant que plus jeunes aujourd'hui,
de dire que je dois apprendre ces choses.
Je dois me rendre compte
que c'est une autre langue,
pas la langue du peuple de Dieu.
Ce sont d'autres noms.
Dieu l'appelle encore Daniel,
même si le roi lui avait donné un autre nom.
Et surtout,
quand il est question de s'approprier quelque chose,
là, il faut s'arrêter.
Là, on dit non.
J'ai une décision de cœur
de ne pas m'approprier ces choses.
Alors, qu'est-ce que tout cela veut dire pour nous ?
Nos jeunes gens ont connu
un changement social de rapidité énorme.
Ils vivent dans l'atmosphère
et l'influence subtile du postmodernisme,
ce qu'on a vu dans cette table
et les expressions qu'on a mentionnées.
A priori, cela devrait agrandir
le fossé de génération,
mais la parole de Dieu nous instruit
quant au changement qui nous entoure,
et j'en parlerai un tout petit peu plus
dans cet exposé.
Deuxièmement, nous encourage à maintenir
les relations positives
entre les plus âgés et les moins âgés,
et notre frère Hans August
en parlera dans le deuxième exposé,
dans une minute ou deux.
La parole nous montre aussi
la dépendance entre générations
et nous enseigne en pleine langue
comment agir les uns envers les autres,
et nous espérons le voir
dans les autres exposés demain.
Et finalement,
la parole nous donne des exemples encourageants,
mais aussi un trésor, un bon dépôt.
Et ça, c'est peut-être le plus important,
dans un sens, le contenu
de ce qu'on aimerait transmettre.
Et on le verra, j'espère, demain.
Alors, dans les quelques minutes qui restent,
je veux juste très rapidement
dire quelques pensées.
Juste sur le tout premier point,
que dit la Bible
sur ce problème de changement ?
Je commence avec Ecclésiastes,
les paroles du prédicateur,
fils de David, roi à Jérusalem,
donc Solomon.
« Vanité des vanités » dit le prédicateur.
Vous connaissez peut-être ce passage,
je vais être un peu court maintenant.
Il y a tous ces circuits.
Il dit dans le verset 4,
une génération s'en va,
une autre génération vient,
la Terre subsiste à toujours.
Le soleil, la même chose,
il se lève, il se couche,
il se hâte vers son lieu,
où il se lève.
Le vent va vers le midi,
il se tourne vers le nord,
il tourne et retourne,
et il revient sur ces circuits.
Alors, il dit, sur la surface,
il y a des changements.
Mais au fond, rien ne change.
Et sa conclusion,
c'est dans le verset 9,
« Ce qui a été, c'est ce qui sera.
Ce qui a été fait,
c'est ce qui se fera.
Il n'y a rien de nouveau
sous le soleil. »
Alors, il faut comprendre
un peu le langage du prédicateur.
Il se limite dans ses pensées
sur ce qu'il y a
sous le soleil.
Il réfléchit beaucoup
et avec toute intelligence humaine,
il tire la conclusion
que tout est vanité. Pourquoi?
Il dit qu'il y a
beaucoup de changements,
mais dans l'analyse
finale,
tous ces changements n'apportent pas
le bonheur.
Alors, pourquoi je montre ce passage?
S'il y a des personnes,
peut-être des jeunes,
qui pensent que tous ces changements
– réseaux sociaux,
communication instantanée
à tout moment, etc. –
apportent le bonheur
pour l'humanité,
on peut arrêter.
Seulement, il a déjà essayé
toutes sortes de nouveautés
et il a dit
que tout est vanité
sous le soleil.
Nous utilisons tous ces nouvelles choses,
mais ces choses n'apportent pas
le bonheur.
Deuxième point.
Que dit la Bible
sur les changements
qui nous entourent?
Des fois, des changements
involontaires. Il y a un exemple
dans le livre de l'Exode,
chapitre 1, verset 8.
Un nouveau roi
se leva sur l'Égypte
qui n'avait
point connu Joseph.
Alors, il y a un changement.
Le peuple de Dieu
est confronté à cette nouvelle
situation. On avait
un roi favorable.
Maintenant, on a un roi qui ne connaît
ni Dieu ni Joseph.
Qu'est-ce qu'on fait?
La parole nous montre
qu'il y a
des changements extérieurs,
des fois des changements négatifs.
Mais Dieu
permet ces changements. Pourquoi?
J'aimerais montrer deux raisons.
D'abord, pour
exercer son peuple.
C'est ce qui se passe ici, dans cet
exemple. Deuxièmement,
pour montrer sa miséricorde
et pour se glorifier.
Si vous lisez dans l'Exode 2,
il dit que
les fils d'Israël soupirèrent
à cause de leur service
et leur cri
monta vers Dieu
à cause de leur service.
Alors, Dieu exerce
son peuple à partir de ces changements.
Et Dieu
oublie leur gémissement.
C'est l'autre côté.
Dieu utilise ces changements
pour montrer sa miséricorde.
Maintenant, il y a aussi
des changements volontaires.
Si tu bâtis une maison neuve,
Deuteronome 22,
tu feras un parapet
à ton toit, afin que tu
ne mettes pas de sang sur ta maison
si quelqu'un
venait et a
en tombé.
Ici, nous avons un changement volontaire,
une nouvelle situation.
La parole nous dit
qu'il faut prendre des précautions
dans cette nouvelle
situation.
Cela me paraît très important
vis-à-vis des changements
dont on a parlé. On ne peut pas les arrêter.
Des fois,
il faut les utiliser
nous-mêmes, mais on peut
prendre des précautions.
Le point important, c'est que ce n'est pas seulement
pour que moi, je sois protégé,
mais surtout pour que
d'autres soient aussi
protégés qui viennent
à cette maison. Peut-être que moi, je sais
que c'est dangereux, mais le parapet
c'est pour empêcher que d'autres
tombent.
Maintenant,
je vais terminer avec cela.
Je vais montrer trois sortes d'innovations.
C'est souvent
une grande question.
Une innovation, est-ce que c'est
quelque chose de bien ou quelque chose de mauvais?
Des fois,
peut-être que les jeunes pensent différemment
que les plus âgés.
La Bible nous dit qu'il y a
des innovations très différentes.
Deutéronome
32,
il dit qu'ils ont sacrifié
aux démons
qui ne sont point dieux,
à des dieux qu'ils ne
connaissaient pas, dieux nouveaux
venus depuis peu
que vos pères
n'ont pas révérés.
Dans un sens, c'est une innovation.
Ils ont
adoré
des dieux nouveaux,
mais c'était des dieux qui n'étaient
pas de vrais dieux.
Ils ont délaissé
le vrai dieu. Peut-être que c'est la pire des
innovations, de laisser dieu
ou plus généralement de laisser la vérité
pour faire autre chose.
Maintenant, il y a
une autre sorte d'innovation.
Je les appelle
innovations de bonne intention.
De Samuel 6,
ils montèrent l'arche de Dieu
sur un chariot neuf
et l'emmenèrent de la maison d'Abinadab
qui était sur la colline.
Usa et Achio, les fils d'Abinadab,
conduisaient le chariot neuf.
Vous savez comment
continue cette histoire.
Je dirais que c'était
une innovation de bonne intention,
pratique.
C'était même une méthode
qui avait un cas de précédence.
Les philistins avaient utilisé la même méthode
avant,
mais c'était une méthode
indescripturaire.
C'est une autre sorte d'innovation
négative,
quelque chose de bonne intention,
mais contre l'écriture.
Dernier exemple.
C'est une bonne innovation.
De Chroniques 24,
il arriva,
après ce que Joas
avait à cœur,
de restaurer la maison de l'Éternel.
Cette expression,
c'est le même mot
qui est traduit renouvelé
dans d'autres passages.
Par exemple,
Psaume 103 qui renouvelle ta jeunesse.
Joas a vu
que la maison de Dieu
n'était pas en bon état.
Il a dit qu'il faut renouveler.
Il faut une innovation.
Il faut changer.
Le même mot est utilisé dans le verset 12
pour réparer la maison de l'Éternel.
C'est une
innovation formidable.
C'est de renouveler la maison.
C'est de restaurer la gloire, l'ordre
et la sainteté de cette maison.
Peut-être qu'on en verra plus demain.
Qu'est-ce que cela veut dire
pour nous pratiquement
dans l'épître à Timothée ?
En résumé,
dans un sens, il n'y a rien de neuf
sur les principes fondamentaux.
Mais nous sommes entourés
par un changement constant et accélérant.
Il y a des changements
volontaires et involontaires.
Il y a ces différentes façons
ou genres d'innovation.
Quant au problème de ce fossé de génération,
nous allons regarder
les instructions de Paul Attit
dans une minute,
et quelques autres exemples
de l'écriture
demain.
C'était un peu
un essai d'introduire
ce sujet, l'attention de ce fossé
de génération, et de parler
de ce que l'écriture dit
sur le changement.
J'ai essayé
de définir le problème.
J'espère que notre frère
Hans August va maintenant
nous donner
plus d'aide et de secours
sur comment réagir
en face
de ces changements
et ces défis.
Merci. …
Automatisches Transkript:
…
Bon, maintenant on a deux exposés sur le sujet de Paul et Timothée,
mais n'inquiétez-vous pas, avec une pause entre les deux.
Dans un sens, c'est encore le sujet de passer le relais,
parce que Paul est à la fin de sa vie,
il doit passer le relais à son compagnon d'œuvre, Timothée.
De l'autre côté, on aborde un sujet un peu différent,
et c'est le sujet du bon dépôt.
Le premier côté s'agit plutôt du service,
on vient de voir l'exemple de Moïse et Josué,
il fallait que le service soit continué,
il fallait qu'un serviteur plus jeune prenne ce que l'autre ne peut plus continuer.
Maintenant, on a encore un autre côté,
il ne faut pas seulement que le travail continue,
mais il y a aussi un dépôt, peut-être aujourd'hui on dirait un trésor.
Et la grande question c'est comment transmettre ce trésor,
comment transmettre ce corps de vérité, si on veut, à une prochaine génération.
Il y a quelque chose qui a une grande valeur,
et le défi c'est comment agir pour ne rien perdre de ce bon dépôt.
Ce que j'aimerais faire c'est montrer quelques versets de Timothée,
et c'est très intéressant de lire cet épitre de cette perspective,
passer le relais et le bon dépôt.
On trouve beaucoup d'instructions sur les deux côtés,
des fois plutôt sur la continuation du service,
des fois sur le contenu du bon dépôt.
Quelle est la situation pour l'état de la fin de sa vie ?
Il est en prison, mais ce n'est plus la prison de maison où il était avant, acte 28,
mais c'est sa deuxième captivité à Rome, où il est dans un cachot,
et il dit qu'il souffre comme un malfaiteur.
Il était à un endroit très désagréable, il était souffrant,
mais au lieu de s'occuper de ses souffrances, son grand désir c'est d'encourager Timothée.
Il sait que Timothée est jeune, au moins plus jeune que lui,
il était un homme un peu timide, on verra, il avait besoin de l'encouragement,
il avait aussi des problèmes physiques, des fréquentes indispositions,
mais moralement c'était un serviteur bien qualifié.
Déjà comme jeune homme, quand il était jeune homme,
quand Paul faisait la connaissance de Timothée, acte 16,
Timothée avait un bon témoignage des frères.
Là où il habitait, les frères savaient que c'était un jeune homme sérieux.
Il était aussi conscient de l'opposition qu'il avait.
Par exemple, Paul lui parle une fois des questions folles et insensées
que Timothée connaissait et lui donne des instructions là-dessus.
Alors, Timothée était sensible pour cette opposition, cette difficulté,
mais il avait besoin de l'encouragement.
Au début de cet épître de Timothée I, on lit
« Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu ».
Il écrit aussi avec son autorité d'apôtre pour le but d'encourager Timothée.
Maintenant, il ajoute quelque chose qui est très rare dans les épîtres de Paul.
Il dit « selon la promesse de la vie qui est dans le Christ Jésus ».
Pourquoi ? Ces petites différences ont toujours une signification.
C'est la dernière épître de Paul, inspirée.
C'est juste avant sa mort.
C'est un temps de déclin où on se détourne de la vérité.
Et qu'est-ce qu'il dit pour encourager Timothée ?
Il dit qu'il y a une base très stable. Il y a la vie éternelle.
Il y a quelque chose qui n'est pas touché par le déclin qui a lieu autour de nous.
Cette vie qui est dans le Christ Jésus.
Maintenant, il s'adresse à Timothée et il l'appelle « mon enfant bien-aimé ».
Encore une fois, très joli de voir cette relation entre ces deux serviteurs
que Paul pouvait parler de cette façon.
Je pense que Timothée, qui connaissait les Écritures depuis sa jeunesse,
connaissait l'Ancien Testament,
mais néanmoins, Paul doit avoir été l'outil pour apprendre à Timothée l'évangile de la grâce.
L'évangile du Seigneur Jésus.
Maintenant, il lui souhaite grâce, miséricorde et paix.
Si on veut lier cela avec « passer le relais »,
il faut d'abord la grâce.
Ici, ce n'est pas la grâce qui sauve, c'est la grâce pour chaque jour,
pour prendre ce relais, pour confronter l'opposition,
pour travailler en face de l'opposition.
Il faut toujours le principe de la grâce qui dit
« Je n'ai pas de force en moi, mais les ressources sont disponibles.
Dieu me donne ces ressources. »
La miséricorde, Paul ne l'écrit jamais à des assemblées,
mais à des individus en vue de leurs circonstances difficiles.
Et la paix, encore une fois, ce n'est pas la paix avec Dieu,
mais c'est d'être paisible dans les circonstances.
Alors maintenant, c'est frappant,
Paul veut encourager Timothée.
On verra dans une seconde qu'il dira à Timothée
qu'il doit ranimer son don.
Mais il ne commence pas avec cela,
en disant « Ranime ton don de grâce. »
Il commence en disant « Je suis reconnaissant,
alors je rends grâce pour toi. »
Et il dit aussi « Désirant ardemment de te voir. »
On voit encore une fois cette bonne relation entre les deux.
« Me souvenant de tes larmes que Timothée avait versées,
peut-être quand ils ont dû se séparer,
afin que je sois rempli de joie,
me rappelant ta foi sincère qui est en toi. »
Alors, point pratique,
avant que je puisse encourager une personne plus jeune que moi,
je dois établir un rapport, une relation.
Timothée savait que Paul l'aimait,
que Paul le comprenait aussi,
il comprenait ses sentiments,
il avait vu les larmes,
et cela aide à Timothée d'accepter
l'encouragement ou l'exhortation qui suivra.
C'est pourquoi je te rappelle de ranimer le don de grâce de Dieu
qui est en toi.
Il utilise une image ici.
Il avait déjà parlé à Timothée sur ce sujet du don
dans la première épître,
où il avait dit « Ne néglige pas le don de grâce qui est en toi. »
C'est une image un peu différente,
ça nous fait penser à un muscle,
si on n'utilise pas le muscle, ça faiblit.
Ici, c'est plutôt l'image d'un feu,
peut-être pas avec ce feu-là,
mais avec un feu en général,
si cela diminue,
il y a le danger que le feu ne donne plus la chaleur.
Mais si on ranime, si on amène l'oxygène,
le vent, le bois, etc.,
le feu grandira.
Je pense que c'est une exhortation centrale
que Paul donne à Timothée.
Il y a beaucoup de choses qui découragent,
il y a une opposition de plus en plus forte,
mais cela ne doit pas nous arrêter
de travailler pour le Seigneur
et d'utiliser ce qu'il nous a donné.
Ranime le don de grâce
comme un feu qui est ranimé.
Il donne encore une raison pour cela,
car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte,
mais de puissance, d'amour et de conseil.
C'est intéressant, il y a trois chapitres
dans un Corinthien
qui correspondent un peu à ces propriétés.
Un Corinthien XII décrit
tout ce que les dons spirituels peuvent faire et accomplir.
C'est peut-être l'esprit de puissance.
Un Corinthien XIII dit
qu'avant d'utiliser un don,
il faut d'abord avoir le bon motif.
La motivation doit être l'amour,
l'esprit de l'amour.
Dans un Corinthien XIV, nous apprenons
qu'il y a aussi un ordre.
Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes.
Dieu n'est pas un Dieu du désordre,
alors nous avons un esprit du bon conseil.
Paul rappelle cela à Timothée.
« N'aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur,
ni de moi, son prisonnier,
mais prends part aux souffrances de l'Évangile
selon la puissance de Dieu. »
Il y a trois dangers ici.
Il y a la crainte, la honte
et le désir d'éviter les souffrances.
Dans les versets qui suivent,
Paul répond à chacun de ces dangers.
Il dit, quant à la crainte, on l'a déjà vu,
nous avons reçu l'esprit de puissance, amour et conseil.
Bon conseil.
Quant à la honte,
Paul fait quelque chose de remarquable.
Je vais lire le verset 10
de Timothée 1, verset 10.
Il dit dans le verset 8 à la fin,
il parle de l'Évangile selon la puissance de Dieu
qui nous a sauvés et nous a appelés d'un saint appel, etc.
Et puis dans le verset 10, il dit,
« Le Christ Jésus qui a été manifesté maintenant
par l'apparition de notre Sauveur Jésus Christ
qui a annulé la mort
et qui a fait luire la vie et l'incorruptibilité. »
J'aurais dû commencer à lire un peu plus avant.
« La grâce qui nous avait été donnée dans le Christ Jésus. »
Alors, qu'est-ce qu'il dit ?
Il dit, « Timothée, si tu as honte du témoignage,
j'aimerais te rappeler ce que c'est l'Évangile.
J'aimerais te rappeler ce que l'Évangile,
cette grâce, a fait pour nous.
Et il évoque ce fait que le Seigneur Jésus Christ,
il a annulé la mort,
et il a fait luire la vie et l'incorruptibilité.
Le Seigneur Jésus est vainqueur.
Il est allé dans la mort, mais il a vaincu la mort.
La vie était toujours là,
mais le Seigneur Jésus a fait luire la vie
et l'incorruptibilité.
Il l'a rendu visible.
Il l'a même rendu accessible.
Cela me rappelle encore une fois les paroles d'Élie.
« Si tu me vois quand je suis enlevé. »
C'est la source de la force de savoir
que le Seigneur Jésus est mort pour nous,
mais il est aussi ressuscité.
Il a fait luire la vie et l'incorruptibilité,
et il s'est assis à la droite de Dieu.
Étienne, il avait la force.
Quand il était en train d'être lapidé,
il avait la force de prier pour ce qu'il faisait.
D'où avait-il la force?
Il disait, « Je vois le ciel ouvert,
et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. »
Selon la puissance de Dieu.
Paul s'approche de cette deuxième question.
« Quel est le contenu de ce que nous aimerions passer à d'autres? »
Il dit dans le verset 13,
« et un modèle de saines paroles que tu as entendues de moi
dans la foi et l'amour qui est dans le Christ Jésus. »
Est-ce que vous avez tous un modèle?
Est-ce que vous avez, pour vous-même,
un modèle des saines paroles?
Qu'est-ce que c'est un tel modèle?
Est-ce que c'est une théologie systématique sur les étagères?
Ou qu'est-ce que c'est?
Comment Timothée...
Qu'est-ce que Timothée devait faire pour répondre à cette exhortation?
Et un modèle de saines paroles.
Peut-être qu'on pourrait dire que c'est un cadre doctrinal,
qui montre les grandes lignes de la vérité,
mais sur la base des paroles inspirées.
Alors, qu'est-ce que je veux dire par cela?
Ce n'est pas un système humain.
Ce n'est pas une théologie systématique, comme ils disent.
C'est inspiré.
Cela se repose sur les paroles de la Bible.
Sur l'autre côté,
il ne suffirait même pas de connaître tout le Nouveau Testament par cœur,
on n'aurait pas encore le modèle de saines paroles.
Pourquoi?
Si j'ai un modèle de saines paroles,
je suis capable de répondre aux questions principales
qui concernent la foi.
Par exemple, comment vous savez
que Christ était Dieu?
Comment vous savez qu'il était vraiment homme?
Il faut avoir ce cadre qui dit
qu'il y a trois versets qui montrent sa déité
et trois versets qui montrent son humanité.
Mais on le montre sur la base des paroles inspirées.
J'aimerais encourager les jeunes en particulier,
mais nous tous,
de chercher à avoir un tel cadre.
Un tel modèle qui nous montre
et qui nous aide à montrer à d'autres
les grandes lignes de la vérité,
mais toujours sur la base de la parole de Dieu.
Dans le verset qui suit,
nous arrivons maintenant à ce sujet du bon dépôt,
de ce trésor,
ce qu'on aimerait transmettre,
pardonnez-moi,
j'aimerais encore ajouter une chose là.
Que tu as entendu de moi
dans la foi et l'amour
qui est dans le Christ Jésus?
C'est très important.
Nous allons rencontrer plus tard dans cet épitre des gens
dont il dit qu'ils apprennent toujours
sans jamais atteindre la connaissance de la vérité.
C'est étrange, hein?
Comment on peut toujours apprendre sans atteindre la connaissance?
Ce sont des personnes qui apprennent
sans l'aide du Saint-Esprit,
sans avoir le Seigneur devant leur âme.
C'est pourquoi il dit ici
qu'il faut avoir ce modèle dans la foi et l'amour.
C'est une question de foi qui
est un lien entre nous et le Seigneur.
C'est une question de l'amour.
Comme un frère en Angleterre nous disait souvent,
Dieu travaille sur le principe de l'attraction.
On apprend la vérité parce que nous sommes attirés,
parce que nous aimons ce que nous trouvons.
Et c'est seulement à ce moment-là que nous avons appris
et toujours en relation avec une personne
dans le Christ Jésus.
Alors maintenant, garde le bon dépôt
par le Saint-Esprit qui habite en nous.
C'est très intéressant
qu'il ajoute ici ces mots
par l'Esprit-Saint.
Encore une fois,
il faut s'appliquer,
il faut mettre de l'énergie dedans,
il faut étudier,
mais cela sera inutile sans l'aide du Saint-Esprit.
Alors, Ephésiens 5, 4 à la fin,
il ne faut pas attrister le Saint-Esprit.
C'est notre responsabilité
pour qu'il puisse nous aider à entrer dans toute la vérité.
C'est seulement avec l'aide du Saint-Esprit
qu'on peut garder le bon dépôt.
Et quelle consolation qui habite en nous.
On a la responsabilité de ne pas l'attrister,
mais on n'a pas la crainte qu'il puisse nous quitter.
Je ne sais pas si vous reconnaissez
ce jeune homme.
Cet homme n'est pas tellement jeune.
Quelqu'un le reconnaît?
C'est le frère Kelly.
Il a écrit
quelques pensées sur ce verset
qui m'ont frappé.
J'ai essayé de les traduire
et merci à Pierre de m'avoir aidé un peu.
Parce que ce qu'il écrit, c'est normalement très bon,
mais des fois c'est un peu compliqué.
Mais ça vaut le coup.
Alors, en parlant du bon dépôt, il a dit ceci.
Les privilèges précieux
dont la grâce de Dieu en Christ
a revêtu les croyants
sont des faits réels et non pas seulement des idées
ou des sentiments transitoires.
Ils ont été conçus
pour exercer notre entendement
et pour le remplir pleinement.
Et misérable est l'état de celui
qui, en possédant
ce qui tellement surpasse
toute pensée ou affection humaine,
paraît les estimer moins que les choses de chaque jour
qui passent, ou moins que les objets insignifiants
pour lesquels l'homme dépasse ses soins.
Dans mes propres paroles,
misérable est celui
qui nous rend la faveur
de ne pas nous laisser traverser le Jordan.
Il dit que ce bon dépôt
est tellement précieux que si nous vivons
en dépensant toute notre énergie
pour les choses terrestres,
nous sommes en train de commettre une folie
parce que ces choses sont tellement grandes.
Alors, ce qui soulève la question,
qu'est-ce qu'on veut dire par ces choses ?
Est-ce qu'on peut remplir cela avec un peu de contenu ?
Et je continue seulement
de traduire ici.
Dans la phrase qui suit,
il donne une liste des choses
qui sont comprises par ce bon dépôt.
Il dit d'abord, la vie en Christ.
Le don que Dieu nous a donné
d'avoir la vie éternelle,
d'avoir une nouvelle nature, d'avoir la capacité
d'avoir communion avec Dieu,
ce qui est impossible pour un homme naturel.
La vie qui nous permet de connaître Dieu
et celui qui l'a envoyé, son Fils.
Cette vie en abondance.
Sa mort et sa résurrection.
Tout ce qu'il a accompli dans sa mort.
On vient de parler de sa résurrection
par laquelle nous avons été justifiés,
qui est la preuve de sa victoire.
La rédemption par son sang.
Si on pense à la Pâque,
c'était la rédemption d'Israël
pour les préserver d'un châtiment de Dieu
temporel.
C'était la perte du premier-né.
Nous avons une rédemption bien plus grande.
Une rédemption éternelle
pour nous protéger du jugement éternel
et pour que nous soyons à lui.
Peut-être sa mort, sa résurrection,
sa rédemption, ce sont des choses encore plus ou moins connues
dans la chrétienté en général.
Mais comment...
Qu'est-ce que vous dites du point qui suit?
L'union avec lui en haut.
Qu'est-ce que ça veut dire?
J'aimerais essayer d'expliquer
cette différence
en nous comparant avec Adam.
Quand il était innocent avant la chute.
Quelques-uns ont dit
être justifié c'est la même chose comme si on n'avait jamais péché.
Mais la justification est bien plus que cela.
Adam n'avait jamais péché à ce moment-là.
Mais il pouvait tomber
dans un péché à chaque moment.
Il pouvait être séparé de Dieu à chaque moment.
Tandis qu'un croyant peut dire
il y a un homme à droite de Dieu
et Dieu me voit en lui.
Adam n'avait pas le droit de faire cela.
Même Moïse ou Abraham ou d'autres
ne pouvaient pas montrer
l'homme à droite de Dieu en disant
je suis en lui.
Il y a aussi un autre aspect.
C'est l'aspect d'être uni avec lui
comme chef de l'église.
Celui qui nous nourrit
mais aussi qui nous dirige, pas seulement individuellement
mais en tant que corps, en tant qu'assemblée
dirigée par le chef
en gloire.
Son intercession à la droite de Dieu.
Il y a une opinion qui dit
son intercession
n'a pas beaucoup d'effet pour nous.
Il y a une autre opinion qui est aussi fausse
qui dit que le Seigneur intercède
pour que les croyants arrivent au ciel.
La vérité c'est que le Seigneur intercède
vraiment pour nous. Il prend notre cause en main.
Il est auprès du Père.
Il intercède pour nous pour nous aider
dans nos circonstances de chaque jour.
On vient de voir cet exemple
de Moïse et Josué.
La victoire du peuple dans la vallée
dépendait de l'intercession sur la montagne.
Alors on voit comment c'est important pour nous
cette intercession.
Puis la vérité sur la personne du Seigneur,
sa déité, son humanité, en une seule personne.
C'est quelque chose que nous ne pouvons pas sonder.
Personne ne connaît le Père sauf le Fils
et celui auquel le Fils le révèle.
Mais quant au Fils, personne ne connaît le Fils
sauf le Père. Parce qu'il y a ce mystère
de l'incarnation.
La présence du Saint-Esprit.
Il y a une différence
entre un dogme et
une doctrine connue et appréciée.
C'est une chose de dire oui, c'est vrai.
Le jour du Pentecôte, Dieu a envoyé le Saint-Esprit.
C'est une chose complètement différente
d'apprécier
que cela est vrai.
Pour ses frères,
Kelly, aussi pour Darby,
c'était une réflexion très importante
qui a eu des conséquences dans leur vie.
Ils étaient dans les églises
humaines,
dans les systèmes religieux.
Ils ont fait cette réflexion, ils ont dit
si la porte s'ouvre et l'apôtre Paul
entre, qu'est-ce qui se passe ?
Il devrait s'asseoir quelque part
et rester silencieux.
Il n'aurait pas le droit de dire un mot
parce qu'il n'est pas ordonné.
Ce qui veut dire que le don
le plus grand que Dieu a peut-être jamais donné
n'aurait pas le droit
de contribuer une parole
pour l'édification de ceux qui sont présents.
Alors ils ont dit,
ce n'est pas possible, ce n'est pas scripturaire,
cela prive le Saint-Esprit de ses droits.
Ses frères ont écrit un traité à cette époque
qui parle du péché dispensationnel
contre le Saint-Esprit.
Le péché contre le Saint-Esprit de notre dispensation.
Qu'est-ce qu'il voulait dire par cela ?
Il voulait dire que si on établit un système
qui évite systématiquement
que l'Esprit Saint puisse agir
parce qu'on a tout décidé d'avance,
on a ordonné des personnes qui peuvent parler,
les autres doivent se taire,
on empêche complètement le Saint-Esprit d'agir.
Il disait que c'est en principe le plus grand péché
qu'on peut commettre contre le Saint-Esprit.
Alors, positivement, nous avons un grand privilège.
Peut-être la plupart de vous, comme moi,
on grandit parmi des rassemblements
où cette vérité est connue.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas un grand défi pour nous
de réaliser cela pratiquement.
Il y a un tas de pièges, un tas de dangers.
Il faut toujours un exercice pour que ce soit réel,
pour être vraiment dépendant du Saint-Esprit.
Mais tout d'abord, il faut prendre le premier pas.
Il faut être dans un milieu
où, en principe, le Saint-Esprit a le droit
et la possibilité d'agir.
Une fois qu'on est là, il y a la deuxième question.
C'est d'être exercé
et de lui donner cette liberté réellement.
Ses actions dans l'Assemblée
et dans l'individu.
Je ne dis pas que c'est une liste complète,
mais ce sont quelques points essentiels
qui font partie de ce bon dépôt.
Et la grande question pour nous,
c'est comment transmettre tout cela.
Comment éviter qu'on perde de vue,
surtout les points sur cette liste
qui, généralement, sont peu connus dans la chrétienté.
Peut-être que c'est la différence, encore une fois,
entre traverser le Jordan et ne pas traverser le Jordan.
Connaître la position chrétienne,
c'est réjouir les fruits du pays,
ou rester dans le désert
et vivre un christianisme terrestre.
Tu sais ceci,
que tous ceux qui sont en Asie,
du nombre desquels sont figelles et hermogènes,
se sont détournés de moi.
Peut-être que c'est un peu un choc.
On vient de parler du bon dépôt, de ce trésor.
Maintenant, en poli, tous ceux qui sont en Asie
sont délaissés, se sont détournés de moi.
L'Asie, bien sûr, la province Asie mineure,
était la région
où Paul avait beaucoup travaillé,
où il avait passé des années,
surtout à Éphèse.
Il y a ce verset en acte 19 qui dit,
c'est là où il enseigne dans l'école de Tyrannus,
et cela continua pendant deux ans,
de sorte que tous ceux qui demeuraient en Asie
ouïrent la parole du Seigneur,
tant juifs que grecs.
C'était un travail formidable.
C'était un grand succès.
Même les gens qui produisaient
les modèles du temple de Diane,
ils disaient qu'ils gâchaient notre commerce
parce que les gens n'achètent plus ces modèles.
L'évangile s'était répandu en Asie.
L'évangile détruisait cette industrie, si on veut.
Et dans cette région,
Paul et tous se sont détournés de moi.
Alors, cela pose la question maintenant pour Timothée,
qu'est-ce que j'en fais?
Est-ce que moi je me détourne aussi
ou est-ce que je vais avoir ce modèle de sainte parole
et est-ce que je vais garder le bon dépôt?
Figel et Hermogène
sont sans doute des personnes renommées,
des personnes connues aussi par Timothée.
Et pour cela, des exemples flagrants
de cette tendance de se détourner de Paul.
Il ne dit pas qu'ils se sont détournés de Christ.
Les croyants en Asie étaient encore
des croyants en Asie.
Mais ils se sont détournés de Paul.
Quelle est la différence?
Dans nos mots aujourd'hui,
ces croyants auraient dit peut-être
oui, on est croyant, on veut suivre le Seigneur.
Mais ce Paul-là, il est un peu trop
céleste.
Il est toujours
présent dans les lieux célestes.
Il parle de l'union avec Christ,
c'est trop élevé pour nous.
C'est aussi trop extrême.
Et qu'est-ce que cela lui apporte?
Il parle toujours de ce corps composé
de Juifs et de Grecs.
Et c'est pour cela qu'il est maintenant
dans ce cachot.
Parce que la raison pour l'opposition
des Juifs était justement cette doctrine
mais que les Juifs et ceux des nations
étaient sur le même niveau.
Alors, il disait, ça nous est trop extrême,
ça on ne veut pas, on se détourne de Paul.
C'est un peu quelque chose que vous avez sans doute
entendu aussi aujourd'hui.
Mais l'encouragement pour nous, c'est de garder
le bon dépôt.
Maintenant, il y a un autre cas.
Un exemple positif.
On avait les deux exemples négatifs.
Maintenant, il dit, que le Seigneur fasse miséricorde
à la maison d'Onésiphore, car il m'a souvent consolé
et n'a point eu honte de ma chaîne.
Mais quand il a été à Rome, il m'a cherché très soigneusement
et il m'a trouvé.
Trouver un prisonnier dans un
cachot romain n'était pas
une tâche honorable.
On ne pouvait pas regarder sur un site internet
où se trouve Paul l'apôtre, dans quel cachot, quelle est l'adresse
et prendre le GPS pour y aller.
Il fallait visiter les prisons, il fallait expliquer
qui on cherchait et pourquoi on voulait le voir.
Chaque fois qu'on posait une question,
il y avait de l'opposition et de la honte.
Mais cet homme, Onésiphore,
il dit qu'il l'a cherché,
qu'il l'a fait très soigneusement et qu'il l'a trouvé.
Je crois que c'est très signifiant que Paul présente cet exemple
positif à la fin. Il dit que tous se sont détournés,
même ces deux gens très connus,
mais ce n'est pas nécessaire. Mais il y a des exceptions.
Il y a ce frère Onésiphore
qui demeure attaché à Paul.
Pourquoi? Parce qu'il veut garder le bon dépôt. …