Méditation sur le livre d'Ésaïe
ID
pf003
Sprache
FR
Gesamtlänge
00:55:58
Anzahl
1
Bibelstellen
Ésaïe
Beschreibung
n.a.
Automatisches Transkript:
…
... que nous ayons déjà ouvert la Parole de Dieu avec vous, au passage que nous désirons lire ce soir.
Mais, n'ouvrons-nous pas la Parole de Dieu, vivante, permanente, source éternelle,
qui jaillit du cœur de Dieu, toujours fraîche, toujours nouvelle.
Nous désirons donc ouvrir cette bonne parole au livre du prophète Esaïe,
et nous lirons quelques versets, une partie du chapitre 56e.
...
Ainsi, dit l'Éternel, gardez le jugement, et pratiquez la justice,
car mon salut est prêt de venir, et ma justice d'être révélée.
Bienheureux l'homme qui fait cela, et le fils de l'homme qui le tient ferme,
qui garde le sabbat pour ne pas le profaner, qui garde sa main de faire aucun mal,
et que le fils de l'étranger, qui s'est attaché à l'Éternel, ne parle pas disant l'Éternel,
m'a entièrement séparé de son peuple, et que le nuque ne dise pas, voici, je suis un arbre sec.
Car ainsi dit l'Éternel, aux eunuques qui gardent mes sabbats,
et choisissent les choses auxquelles je prends plaisir,
et qui tiennent ferme mon alliance, je leur donnerai dans ma maison,
et au-dedans de mes murs, une place et un nom meilleur que des fils et des filles.
Je leur donnerai un nom Éternel qui ne sera pas retranché.
Et les fils de l'étranger qui s'attachent à l'Éternel pour le servir,
et pour aimer le nom d'Éternel, pour être ses serviteurs,
quiconque observe le sabbat pour ne pas le profaner,
et ceux qui tiennent ferme mon alliance, je les ferai venir à ma montagne sainte.
Et je les rendrai joyeux dans ma maison de prière.
Leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel,
car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples.
Le Seigneur l'Éternel, qui rassemble les exilés d'Israël, dit,
J'en rassemblerai encore d'autres vers Lui, avec les siens déjà rassemblés.
Nous arrêtons là.
L'étendue de la parole prophétique montre bien l'importance qu'elle revêt.
Pourquoi la parole prophétique ?
Elle est la preuve d'un état de chute, d'un état de décadence,
auquel Dieu veut porter remède.
En s'adressant à son peuple, avec ceux qu'il a établis dans une certaine relation avec lui,
Dieu s'adresse à eux par le moyen du prophète pour enrayer cette décadence qui conduit inévitablement au jugement.
Première chose, la prophétie, répétons-le, suppose un état de chute.
Il n'y a pas de prophète au commencement d'une économie, par exemple au début du règne de Salomon.
Dieu appelle le prophète, fait écrire sa parole par le prophète,
au moment où les choses deviennent d'une telle gravité que le mal est pratiquement irréversible.
Et notre cher frère Henri Rossier fait justement remarquer, c'est à partir de Jotam,
lorsque la maison de David commence à connaître cet effondrement fatal qui se terminera avec ses déciasses,
que Dieu appelle Jérémie, Esaïe le prophète, et fait écrire sa parole.
Parce qu'il ne faut pas qu'il y ait d'équivoque.
Et lorsque Dieu jugera selon les nécessités de sa nature et en relation avec son gouvernement,
et en rapport avec les privilèges dans lesquels il nous avait établi,
Dieu sera justifié par le jugement qu'il prononcera sur le coupable.
Et d'ailleurs, toute bouche sera fermée.
On a souvent dit, celui que Dieu a établi juge des vivants et des morts a été le sauveur avant d'être le juge.
Et d'une manière générale, pour fermer cette parenthèse, tout coupable devra se dire,
cet homme qui me juge, qui prononce mon jugement, sans appel, c'est l'homme qui voulait me sauver,
qui est né dans une étable à Bethléem, venant de la part de Dieu pour sauver les pécheurs.
Et j'ai fermé mon cœur, j'ai bouché mes oreilles, de quelle folie n'ai-je pas été animé.
Et cet homme est l'homme des conseils de Dieu, qui a glorifié Dieu comme homme sur la terre.
Il a donc le droit de me juger parce que lui a été le témoin fidèle.
Et Dieu lui a donné tout le jugement parce qu'il a souffert, parce qu'il a été humilié,
il a été cloué sur une croix d'infamie.
C'est à cet homme que les hommes ont humilié, que Dieu a confié tout le jugement parce qu'il est le fils de l'homme,
le jugement des vivants et des morts.
Dieu fait donc écrire sa parole lorsque tout équivoque doit être écarté.
Et quelqu'un l'a dit, d'ailleurs, Dieu fait écrire sa parole, Dieu fait prononcer le jugement par le coupable lui-même.
Petit exemple qui est sans doute à l'esprit de chacun, c'est David.
Il avait tellement bien masqué sa faute, il avait camouflé qu'il estimait que plus personne ne viendrait découvrir ce mal devant lui.
Or un jour, le prophète Nathan vient se présenter devant David et lui dit, David, j'ai une communication à te faire.
Bon, voilà.
Eh bien, dit-il, un homme dans notre pays, un homme riche, a commis une énormité.
Il possède des troupeaux nombreux, il est allé voler la brebis d'un pauvre homme pour l'offrir à un étranger qui était de passage chez lui.
La colère de David s'enflamme.
A juste titre, elle dit, mais l'homme qui a commis ce forfait, il est digne de mort.
Écoute, David.
Et il va rendre la brebis au quadruple.
Écoute, David, tu es cet homme.
Tu as prononcé toi-même ton propre jugement.
Et il y a d'autres exemples.
Le prophète intervient donc pour présenter un appel pressant au peuple en vue de sa repentance et de recouvrer l'état d'où il est déchu.
Première chose.
Deuxième chose, il y a toujours eu, partout, dans tous les temps, un résidu fidèle.
Ce terme se trouve dans le prophète Isaïe dès le premier chapitre.
Dès que la masse penche vers la défaite, vers la chute et n'en est ainsi avec tout ce que Dieu a confié aux hommes, l'Église n'a pas échappé à cela.
Que dire ?
Dieu, dans ce prophète, parlera de Jérusalem comme étant Sodome et Gomorre.
Mais comment parle-t-il de l'Église ?
Vue sur le plan, sur le pied de sa responsabilité.
N'est-ce pas ?
Solennel.
D'une manière qui étreint le cœur que Dieu doit appeler l'Église.
Nous parlons de l'Église comme corps responsable.
À la veille de sa chute, lorsque le jugement va prendre sur elle, et en jugement d'une gravité telle qu'il n'y en a pas vu de semblable dans l'histoire du monde,
en raison des privilèges dont l'Église a été établie.
N'est-ce pas quelque chose de solennel entre tous ?
Entre toutes, que Dieu doit dire Babylone, à l'Église, la mère des prostituées,
ayant une coupe pleine d'abominations.
N'est-ce pas terrible cela ?
C'est l'histoire de notre propre cœur.
Sorte que, à travers cette chute, Dieu a toujours eu quelques témoins fidèles, un petit reste, un résidu,
qui maintient les droits de Dieu, qui désire obéir à tout prix.
C'est l'esprit de Philadelphie.
Tu as gardé ma parole, tu n'as pas renié mon nom.
Ce résidu, étant donné le désaveu qu'il inflige à la masse, attire sur lui toujours la réprobation.
C'est l'histoire des persécutions qu'ont subi nos chers devanciers.
On ne peut pas désavouer cette masse, ce système qui est en vue, qui est sur la scène, sans attirer contre soi sa réprobation.
Et par définition, étant donnée sa position et sa prétention, l'Église multitude est persécutrice.
Donc le Seigneur vient parler à ce résidu par le prophète pour l'encourager et le soutenir à travers les luttes qu'il soutient.
Deuxième chose.
Troisième chose, pour résumer rapidement, présenter aussi ce qui est au cœur de la parole de Dieu et de la prophétie,
c'est aussi les gloires de celui qui est passé avant nous dans ce chemin de souffrance, mais qui est arrivé au port.
Celui que Dieu a ressuscité, a glorifié, a exalté.
L'homme qui a souffert, qui a été ce témoin fidèle et véritable, Dieu l'a fait asseoir à sa droite sur son propre trône.
Et il est présenté par le prophète comme l'espérance brillante du fidèle qui bientôt partagera la gloire de celui qui a passé avant lui dans ce chemin.
Voilà, en large trait, bien faiblement inscrissé sans doute, le caractère de la prophétie, la nécessité de la prophétie écrite,
à partir du moment où nous le répétons, la chute est inévitable et la fin marquée par le jugement ne peut plus être évitée.
On a dit que le prophète Esaïe et les juifs en sont très fiers.
Ils disent, eh bien, nous sommes aussi fiers d'Esaïe le prophète que les Anglais le sont de Shakespeare.
En effet, ceux qui peuvent lire l'original nous disent que le style est très élevé, les images abondantes et d'une beauté exceptionnelle.
Mais qu'est-ce qui donne, chers amis, de la valeur à la prophétie, au prophète, à la parole que le prophète nous donne ?
Est-ce la beauté de son style si précieux que cela soit ? Non.
Ce qui donne de la valeur à la parole que Dieu donne par le prophète, c'est parce qu'elle est la parole de Dieu, vivante et opérante, entièrement, divinement inspirée.
Et Dieu peut tout aussi bien se servir d'un homme de conditions tout à fait modestes.
Il a choisi Saul de Tars, un homme aux capacités exceptionnelles, mais il s'est servi d'hommes desquels il était dit, mais ce sont des gens illettrés et du commun.
Il emploiera tout aussi bien un pauvre berger qui s'occupe de quelques brebis, sans doute, au désert, et qui cueille le fruit des sycomores et lui dira, Amos, j'ai besoin de toi.
Il répondra, mais je ne suis pas prophète, je ne suis pas fils de prophète, que m'arrive-t-il ?
Donc Dieu est souverain, choisit ses serviteurs comme il l'entend et leur donne à la fois la qualification, les facultés nécessaires pour remplir le service qu'il leur a donné.
De sorte que, nous pensons à la parole de l'apôtre, qu'as-tu que tu n'aies reçu ?
Si c'est important que ce soit le service que quelqu'un a rempli, il a reçu du Seigneur le don pour cela, les facultés pour le remplir.
De quoi te glorifierais-tu puisque tu l'as reçu ?
Tout est de Dieu, tout est par lui, tout est par son esprit.
Voilà donc un peu le prophète Esaïe placé devant nous, qui est celui qui va nous parler le plus du Seigneur.
On a dit, il est à l'Ancien Testament, ce que les évangiles sont au Nouveau Testament.
Pour ne pas prolonger l'introduction qui pourrait être beaucoup plus longue, rappelons, et pour nos jeunes amis cela peut les intéresser, les encourager à lire, rappelons rapidement la structure du prophète.
Tout d'abord nous savons bien que la parole de Dieu est divisée en chapitres et en versets et que cela n'est pas inspiré.
Mais Dieu a conduit des ouvriers remarquables pour nous donner la division en chapitres et en versets.
C'est au XIIIe siècle que le cardinal Hugo a divisé la Bible en chapitres d'abord.
Un savant, Mardoché, un rabbin, deux siècles plus tard, a divisé l'Ancien Testament en versets.
Et un peu plus tard encore, Robert Estienne, un des premiers éditeurs de la parole de Dieu en français, a divisé, lui, le Nouveau Testament en versets.
Ce qui est bien facile pour retenir d'une manière profitable les textes qui sont ainsi facilement mémorisés.
Autrefois, vous le savez, c'était un rouleau que l'on déroulait et il y avait des titres.
Le Seigneur dit, vous vous souvenez, au titre d'Abiatar, au titre du Buisson, le Buisson un titre, l'histoire de Moïse.
Au titre d'Abiatar, l'histoire de la sacrificature au temps de David et de Salomon.
Et ainsi de suite, Paul parlera du livre d'Élie, dans le chapitre XI de l'Épître aux Romains.
Mais maintenant nous avons cette parole de Dieu divisée en chapitres et en versets, ce qui est bien commode.
Cette division n'est donc pas inspirée, mais nous pouvons bien dire qu'elle a été conduite par la sagesse de Dieu.
Et du coup, nous trouvons que nous avons 66 chapitres à ce prophète Esaïe.
Et nous devons faire tout de suite une relation, 66 chapitres pour 66 livres à la parole de Dieu.
Première constatation, on saisit bien que ce savant chrétien qui a divisé la parole de Dieu en chapitres,
ne s'est pas arrêté au fait qu'il voulait diviser en 66 chapitres Esaïe parce qu'il y a 66 livres à la Bible.
Personne ne peut en ce moment supposer cela.
Mais le fait est là, 66 chapitres, 66 livres à la parole de Dieu.
Le livre de prophète Esaïe se sépare d'une manière caractéristique, sans aucune espèce de doute, en deux grandes parties.
39 chapitres d'une part, c'est la prophétie, a-t-on dit, la prophétie extérieure, le côté extérieur de la prophétie,
qui a toujours, bien entendu, dans l'Ancien Testament, Israël et les nations pour objet.
Nous comprenons bien qu'il n'y a pas de prophétie pour l'Église, parce que la prophétie est en relation avec la terre.
Pour l'Église des Égyptiens d'Israël, il y a des révélations, sauf dans l'Apocalypse, des épîtres prophétiques,
parce que, précisément, l'Église est vue sous son caractère de responsabilité,
qu'a-t-elle fait des privilèges si grands, si précieux, que le Seigneur lui a donnés.
Le Seigneur vient voir comment les lampes ont brillé, de sorte que les épîtres sont prophétiques,
parce que le Seigneur, dans celles-ci, donne à connaître quels seront les résultats pour chacun,
de la manière dont il s'est acquitté des privilèges qu'il avait reçus dans sa main.
Vous voyez ? Mais la prophétie a donc trait à la terre, à Israël et aux nations,
quant à leur relation avec Israël, quant à leur conduite en rapport avec le peuple de Dieu.
Donc, 39 chapitres pour l'Ancien Testament correspondent à la première partie des Aïds,
l'histoire de la prophétie déjà en partie accomplie.
Dans la deuxième partie, partie du chapitre 40, nous avons 27 chapitres,
comme nous avons 27 livres du Nouveau Testament, nouvelles constatations qui ne manquent pas de surprendre.
C'est le côté interne, moral de la prophétie, comment Dieu agit sur les coeurs,
en vue de les préparer à jouir du royaume qu'il veut établir,
en dépit de toute l'opposition de l'ennemi, de toutes les chutes et du jugement que Dieu devra exécuter.
Au-delà de celui-ci, Dieu accomplira le propos de son coeur.
Et cet homme, précisément, petite parenthèse encore, Esaïe, doit prononcer cette malheur.
C'est extraordinaire, les malheurs qu'il doit prononcer.
Et ils sont d'actualité aujourd'hui, comme jamais.
Malheur, dit-il. Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal.
Qui mettent les ténèbres pour la lumière.
Quelqu'un pourrait-il dire, eh bien, cela n'a pas été réalisé.
Nous voyons-nous par cela aujourd'hui, écrit en lettres de feu.
Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal. Le renversement moral.
Nous n'avons pas besoin d'insister.
Qui mettent le doux pour la mer, et la mer pour le doux.
Qui mettent les ténèbres au lieu de la lumière.
Eh bien, malgré les terribles malheurs qu'il doit prononcer,
c'est sans oublier celui qui le concerne.
Malheur à moi, dit-il, devant la gloire de Dieu dont il voit quelques rayons.
Malheur à moi, je suis perdu.
Et quelle sera la ressource ?
Nous espérons bien que chacun ici a profité de cette ressource.
Il n'y avait pas encore de sacrifice sur l'autel,
mais Dieu anticipe ce qui allait être consommé à l'autel du calvaire.
L'ange, avec rapidité, pour répondre au désarroi, à l'inquiétude du prophète,
à son besoin de salut, de délivrance, avec empressement,
l'ange prend avec les pincettes un charbon ardent sur l'autel,
et vient lui dire, voilà, en le passant sur la bouche du prophète,
propitiation épaite pour ton péché.
Car un jour sur l'autel, la victime sera brûlée tout entière,
et il payera pour l'iniquité de tous ceux que Dieu pardonne,
selon le support des péchés précédents.
L'autel, la croix de notre Seigneur Jésus-Christ,
la ressource pour le pécheur, encore maintenant, encore aujourd'hui,
à la veille du moment où la porte de la grâce va se fermer,
peut-être ce soir, mais il est encore temps de venir à l'autel,
au pied de la croix, dire, Seigneur, je suis perdu,
mais tu es un sauveur qui ne peut pas me repousser,
tu as donné ta vie pour moi.
Propitiation épaite pour ton péché.
Et cet homme, pendant son malheur, devra toutefois dire,
remarquons l'intelligence qu'il connaît,
mais Seigneur, jusque à quand ?
Car il y aura une fin.
Et au-delà, et le Seigneur va répondre, jusque à quand ?
Où trouvons-nous la réponse ?
Bien, c'est le Seigneur qui la donne lui-même.
Jusqu'à ce que vous disiez,
lorsque l'opération de l'Esprit de Dieu,
lorsque par l'opération du Saint-Esprit,
leur cœur de pierre sera devenu un cœur de chair,
jusqu'à ce que vous disiez, Seigneur, dis-t-il,
jusque à quand devrais-je prononcer d'effroyable malheur ?
Le Seigneur répond, jusqu'à ce que vous disiez,
bénis-toi celui qui vient au nom du Seigneur.
Jusqu'à ce que leur cœur soit changé par l'opération de la grâce de Dieu.
Et alors le Seigneur pourra les bénir.
Voilà la fin de Dieu.
Donc nous répétons, 39 chapitres,
première partie des Aïes,
l'Ancien Testament, 39 livres.
27 chapitres, deuxième partie,
27 livres au Nouveau Testament.
C'est quand même assez bien remarquable.
Encore rapidement, rappelons le début du prophète.
A qui s'adresse-t-il ?
L'ampleur du style est extraordinaire,
dès le premier verset.
Nous sommes ramenés au premier verset de la parole de Dieu,
de la Genèse.
Comment parle le prophète ?
Étant donné l'importance du message qu'il a délivré,
il s'adresse aux cieux et à la terre.
Écoutez, cieux, dit-il, écoute, terre.
Le message que j'ai annoncé de la part de Dieu d'une importance telle
que j'en appelle à toute la création.
Au commencement, Elohim, Dieu, créa les cieux et la terre.
C'est la sphère de l'appel pour les Aïes.
Il s'adresse à la création toute entière.
Et le message qu'il a apporté dès le début de son livre,
ne manque pas de découvrir le cœur de Dieu.
Si vos péchés, dit-il, sont comme le cramoisie,
deviendront blancs comme la neige,
venez, prédons ensemble,
qu'est l'appel pressant aux pécheurs pour venir
être réconciliés avec Dieu
sur la base de l'œuvre que son Fils a accomplie,
œuvre base sur laquelle Dieu peut accueillir le pécheur,
lavé dans le sang de la croix,
l'accueillant devant lui
comme un enfant bien-aimé,
rendu agréable
dans le bien-aimé, dans celui qui a donné sa vie pour moi.
Venez, prédons ensemble.
C'est tout de suite l'Évangile qui est déjà présenté par le prophète.
Mais, si le prophète s'adresse aux cieux et à la terre,
comme le début de la Genèse,
quelle est la fin de ces 39 chapitres, rapidement ?
Eh bien, nous avons la fin de l'Ancien Testament.
C'est très remarquable que ce soit Ézéchias,
dans ce chapitre 39,
que le Seigneur doit faire dire par le prophète,
écoute Ézéchias.
Tu es un représentant d'Israël, sans doute,
à qui des privilèges incomparables ont été donnés.
Et que va-t-il rester à Ézéchias ?
Le Seigneur doit lui dire,
par la bouche du prophète Ézéchias,
de tous les biens que Dieu t'a donnés,
il ne restera rien.
Comment se termine l'Ancien Testament ?
Par un mot,
un mot qui nous glace des fois.
Tout ce que Dieu a demandé à l'homme,
l'homme a montré qu'il était incapable d'accomplir quoi que ce soit
pour être amené à Dieu,
et le mot que Dieu doit prononcer,
la loi ne fait que démontrer mon incapacité d'obéir,
parce que j'ai en moi un principe de péché qui s'oppose à Dieu,
qui refuse de faire ce que Dieu demande,
parce que c'est Dieu qui le demande,
et qui fait ce que Dieu défend,
parce que c'est Dieu qui le défend.
Alors, quelle est la conclusion ?
Malédiction.
Maudit quiconque ne persévère pas dans ce qui est décrit dans la loi.
Et celui qui a transgressé un commandement,
il est condamné comme s'il avait transgressé toute la loi.
Le dernier mot de l'Ancien Testament, c'est malédiction,
tempéré par un de peur que, sans doute,
mais quel mot terrible que celui-là.
N'est-ce pas l'histoire d'Israël, selon la chaire,
ce commencement extraordinaire,
et qui se termine par le retranchement.
Tout système du GND se termine, inévitablement,
par le retranchement, par le jugement.
C'est terrible cela.
C'est le cas d'Israël.
Mais sans cela, chers amis, toutes les pensées de Dieu.
Nous aurons le chapitre 40.
À quel soulagement nous éprouvons.
Comment ce 27 chapitre,
qui nous introduit dans le Nouveau Testament,
exactement, avec le prophète Jean Baptiste.
Consolez, consolez mon peuple.
Dites-lui que son iniquité est acquittée,
que j'ai trouvé le moyen de pardonner le pécheur,
sans porter la moindre atteinte à ma justice.
Et une voix dit, crie, que crierais-je ?
C'est Jean Baptiste qui annonce le sauveur.
C'est le chapitre 40, c'est le début du Nouveau Testament.
C'est extraordinaire.
Quel touchant tableau que ce chapitre 40,
qui nous ouvre le cœur de Dieu.
Entendons le Seigneur entrant en scène,
bien heureux, bien heureux.
Il est venu pour sauver, il est venu pour consoler,
pour apporter la consolation à ce faible résidu qui souffre
au sein d'une nation qui va se montrer meurtrière.
Consolez, consolez mon peuple.
Et Jean Baptiste est introduit devant le Seigneur
pour préparer son chemin.
C'est le chapitre 40.
Et comment se termine cette dernière section,
cette deuxième section, les 27 chapitres,
correspondant aux 27 livres du Nouveau Testament,
exactement comme l'Apocalypse.
C'est tout à fait remarquable.
Vous voyez, chers jeunes amis,
quel intérêt nous avons à lire attentivement la parole de Dieu.
Nous avons les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre.
Sans doute, ce ne sont pas les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre
d'Apocalypse 21, mais vous voyez bien la relation
que l'Esprit de Dieu fait.
C'est pour la Terre ici, c'est pour le règne.
Dans l'Apocalypse, c'est une sphère beaucoup plus haute,
beaucoup plus large.
Mais ce sont les Nouveaux Cieux, moralement, et une Nouvelle Terre.
Mais pour que personne ne retene bien cela,
faisons bien attention à ce que nous allons entendre maintenant,
chers amis, pour qu'il n'y ait pas de méprise quelconque.
Quel est le dernier mot du prophète Esaïe,
de ces 27 chapitres qui correspondent donc au Nouveau Testament ?
Quel est le dernier mot ? Vous l'avez noté ?
Eh bien, voici.
Ce dernier mot du prophète Esaïe,
c'est un mot qui ne permet pas d'équivoquer.
Et quelles que soient les pensées des rationalistes
qui se moquent de l'étang de feu,
cela ne change rien à cette redoutable réalité
devant laquelle le pécheur marche s'il ne se reprend pas.
Quelle que soit son opinion, quel que soit son avis,
qu'il s'en moque, qu'il en rie, cela ne change rien.
Il faut qu'on paraitre.
Il faut qu'on paraisse devant de grands trônes blancs
pour être jetés où ?
Le dernier mot du prophète Esaïe, vous voyez ?
C'est le feu qui ne s'éteindra pas.
Et ils seront en horreur à toute chair.
C'est l'étang de feu, comme l'Apocalypse.
Dieu ne veut pas qu'il y ait le moindre doute à cet égard.
Leur feu ne s'éteindra pas.
Jetez dans les flammes de l'étang de feu.
Et sans qu'il y ait la moindre altération
à la précision d'être éterne
et à l'impact qu'ils produisent en nous,
n'essayons pas d'émousser la parole de Dieu.
L'étang de feu est une réalité,
une réalité terrible sans doute, mais elle est là devant nous.
Mais Dieu ne veut pas la mort du coupable.
Dieu ne veut pas que nous périssions sans espoir, sans pardon.
Dieu nous aime.
Et avant de juger le coupable, le coupable devra se dire,
eh bien Dieu qui me juge, il a commencé par m'aimer.
Et il m'a aimé tellement qu'il a envoyé du ciel son bien-aimé fils pour mourir pour moi.
Et j'étais assez fou que pour refuser de recevoir ce sacrifice.
Voilà, chers amis, la structure du prophète.
Evidemment, nous ne pouvons pas trop nous attarder.
Ce serait...
Ils ne m'ont pas dit que ce serait dommage,
mais supporter que nous disions encore quand même deux mots puisque nous avons commencé.
Il y a donc 27 chapitres dans la deuxième section, 27 livres au Nouveau Testament.
Nous avons, chacun le sait, la division est marquée de manière très, très nette,
trois séries de neuf chapitres.
Première controverse de neuf chapitres entre l'Éternel et son peuple.
L'Éternel consent à contester, à ouvrir un dialogue, un débat avec son peuple
au sujet de son penchant irrémédiable à l'idolâtrie.
Première controverse de l'Éternel avec son peuple, neuf chapitres.
Deuxième controverse de l'Éternel sur un sujet beaucoup, beaucoup plus grave encore
concernant le rejet de son fils
et les conséquences que cela comporte pour Israël d'abord
et pour les nations ensuite qui se sont unies pour assumer la mort du fils de Dieu.
L'écrito était écrit en trois langues, personne ne peut l'oublier,
en hébreu, en grec et en latin.
Donc, deuxième controverse que Dieu ouvre avec son peuple
au sujet du rejet qu'il va faire de son fils et des conséquences que cela comporte.
Dans les neuf premiers chapitres, 40 à 48, Israël s'adresse à son peuple
comme étant son serviteur, qu'il a mis à part des nations.
Mais ce serviteur est un serviteur défaillant, un serviteur infidèle.
Dans la deuxième série de neuf chapitres, 49 à 57,
le serviteur, c'est un serviteur incomparable, un serviteur fidèle.
Et dans le chapitre 49, il nous parle de lui-même en citant son nom quatre fois.
C'est lui qui va prendre ce titre et cette fonction dans l'abaissement,
dans l'anéantissement de serviteur.
Et Dieu d'avance peut dire, voici mon serviteur, agira sagement.
Mais c'est le saint serviteur de Dieu.
C'est son fils qui prend la place d'Israël dans ces neuf chapitres
et c'est lui qui va mourir au chapitre 53.
Nous sommes maintenant au cœur de la prophétie.
Car vous voyez, trois fois neuf chapitres,
les neuf derniers chapitres, c'est la conclusion du livre.
Mais la série centrale de neuf chapitres, donc 49 à 57,
quel est le milieu de cette série centrale?
Le milieu, c'est donc Esaïe 53.
C'est le cœur de la prophétie, c'est le cœur de la parole de Dieu.
Et si nous cherchons à peu près le milieu du chapitre,
nous sommes arrivés à la croix.
Elle est toujours devant Dieu.
Il a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous.
Il a été conduit comme un agneau à la boucherie,
comme une brebis muette devant ceux qui l'attendent.
L'Éternel l'a soumise à la souffrance.
Il a payé notre dette dans tout son entier
et l'Éternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous.
Voilà le milieu du chapitre.
Voilà le cœur de la prophétie, le chapitre central de la série du milieu.
Début de sa vie nouvelle avec Dieu
qui commence à la croix et qui se termine sur la nuée.
Voici mon serviteur agira sagement.
Et dans ce chapitre 53, on dit,
on sait qu'il est cité le plus souvent dans le Nouveau Testament,
il est cité sept fois.
Et si l'on prend la peine de chercher les passages, les citations,
et si l'on les met à la suite les unes des autres,
et bien on a à peu près dans son entier ce chapitre reconstitué.
Et Dieu suppose que nous aimons son Fils,
que nous aimons le Seigneur,
car nous parlons de quelqu'un que nous aimons dans l'intimité
par un pronom personnel tout simple.
Nous disons, nous parlons de Lui.
Lui m'a dit, nous ne disons pas son nom,
car il remplit notre cœur,
et ce serait bien trop long peut-être de dire son nom.
Les affections sont tellement engagées que nous l'appelons Lui.
Et bien Dieu ne fait pas autrement.
Si vous cherchez, et nous avons bien compté,
nous avons sept fois dans ce chapitre Lui.
Dieu nous parle de Lui, celui qui s'est abaissé,
qui s'est anéanti,
qui sort comme une racine d'une terre aride,
qui est né dans une étable dans une crèche à Bethléem.
Dieu aime nous parler de Lui.
Lui, pour que cela pénètre jusqu'au fond de notre cœur.
Et vous voyez, c'est bien facile,
il est question de Il et de Lui.
Et nous mettons son nom.
Il n'est pas difficile de mettre son nom, c'est clair.
Lui a porté nos longueurs.
Le châtiment de notre paix a été sur Lui.
L'éternel a fait tomber sur Lui,
l'iniquité de nous tous.
Lui a été frappé à notre place,
et on Lui donna son sépulcre avec les méchants.
Mais c'est Joseph d'Arimaté,
un homme riche, un conseiller honorable,
un homme de bien,
qui lui a donné son sépulcre avec les riches,
un sépulcre dans lequel jamais personne n'avait été témis.
Les Juifs voulaient lui donner son sépulcre avec les méchants,
auxquels on avait rompu les jambes,
les brigands qui mouraient du supplice
le plus atroce et le plus infâme qu'il soit.
Mais Dieu veillait sur le corps de son Fils.
Au lieu d'être avec les méchants dans la force commune,
Il a été le plus riche dans sa mort.
Un homme riche, un homme de bien,
un conseiller honorable, un disciple.
Chacun des évangiles donne un nom particulier à Joseph d'Arimaté
pour mettre son titre en relation avec la gloire du Seigneur
présentée sous ses quatre faces différentes
par chacun des évangiles.
Vous voyez ?
Alors, jeune ami, le Seigneur nous donne, par son esprit,
un résumé rapide de ce qu'il a été,
de ce qu'il a accompli,
et de ce qu'il est maintenant.
Dans ce dernier verset du chapitre 53,
nous terminons de petite vue générale avec cela.
Mais n'est-ce pas remarquable que nous avons
le « parce que » de Dieu ?
Je le dis à Sidrine, parle avec les grands.
Pourquoi ?
Dieu nous donne les raisons.
C'est Philippe 1, 2.
Parce qu'il s'est abaissé, qu'il s'est anéanti.
Il sait pourquoi et qu'il a été obéissant jusqu'à la mort
et à la mort de la croix, donnant sa vie,
se livrant lui-même entièrement pour la gloire de Dieu
jusque dans la mort.
C'est pourquoi Dieu la haut élevé,
celui qui a été, qui a glorifié Dieu de cette manière,
Dieu se devait à lui-même.
Lui devait de le ressusciter,
de le glorifier et de le placer à la place suprême de gloire.
Eh bien, Esaïe annonce déjà cela.
Et il nous dit,
c'est pourquoi je lui assignerai une part avec les grands,
partagerai le butin avec les forts,
parce que Primo, il aura livré son âme à la mort.
Quel est l'évangile qui nous parle du Seigneur,
qui donne sa vie ?
Personne ne me l'ôte.
Le Seigneur n'est pas mort vaincu par une puissance supérieure à la sienne.
Nous ne nous imaginons pas cela du tout.
Le Seigneur a remis son esprit,
baisse la tête et expire,
entre volontairement.
Sa mort est un acte d'autorité, de souveraineté.
Ce n'est pas la mort qui a raison de lui.
C'est lui qui aura raison de la mort.
Et il entre volontairement dans la mort.
Détache, comme disait un de vos chers frères, son esprit de son corps
et le remet à Dieu son Père.
Il a livré son âme à la mort.
Personne ne me l'ôte.
Je la laisse, je la donne de moi-même.
Voilà, Jean.
La deuxième phrase,
il a été conté parmi les transgresseurs.
Rapidement, Marc nous donne cette parole.
C'est l'évangile selon Marc qui se termine avec cela.
Le troisième, c'est Matthieu.
Il a porté, parce que, parce que,
il a porté nos péchés en son corps sur le bois.
Et ensuite, le dernier, c'est donc Luc.
Parce que, toutes les raisons que Dieu nous donne,
quant à son élévation,
parce que il a livré son âme à la mort.
C'est la première
des sept paroles prononcées par le Seigneur sur la croix.
Père, voilà.
Père, pardonne-leur.
Pardonne-leur.
Ils ne savent ce qu'ils font.
L'étendue, la profondeur de sa miséricorde,
une intercède pour les transgresseurs
qui poussent leur transgression
jusqu'à le clouer sur ce bois d'infamie.
Quelle est la conséquence de la croix d'Étain dans le chapitre 53 ?
Maintenant, nous allons, nous allons vite arriver
à notre chapitre pour en dire quelques mots,
pour ne pas être trop long.
Alors, quelle est la conséquence, chers amis ?
C'est extraordinaire, l'enchaînement,
l'enchaînement des pensées de Dieu dans ces chapitres,
quand on demande au Seigneur
son aide pour être éclairé sur ce qu'il veut nous dire.
Quel est le premier verset du 54 ?
Voyez comme Dieu a conduit ses serviteurs
pour diviser avec sagesse sa parole.
Exulte, stérile,
pauvre peuple
qui sur le pied de la loi n'a rien obtenu.
Maintenant, stérile,
comme Sarah l'était,
mais par l'opération de la grâce de Dieu
et en vertu de la croix
à laquelle Dieu leur donnera d'avoir tard
selon sa grâce,
malgré le crime qu'ils ont commis,
se tourneront vers moi, celui qu'ils ont percé.
Exulte, stérile, qui n'en font pas,
éclate en chant de triomphe au-delà de la croix.
Voilà la proclamation de toute la grâce de Dieu
à son pauvre peuple.
D'où va sortir,
à partir du livre des actes et de la prédication des apôtres,
d'où va sortir l'Église ?
Les fils de la désolée.
Nous n'étions que des désolés,
nous étions des gens du désert,
nous n'avions aucun droit de citer en Israël.
Mais les fils de la désolée sont plus nombreux
que les fils de la femme mariée.
Eh bien, vous voyez, j'ai un ami,
quel appel et quelle déclaration après la croix.
Et quel est l'héritage ?
Comment Dieu va-t-il nous appeler maintenant ?
Nous avons dit tout à l'heure que les neuf chapitres,
qui commencent la deuxième section,
sont relatifs à un serviteur désobéissant,
défaillant, que Dieu met de côté.
Finissons-en avec l'homme, dit-il.
C'est Esaïe qui nous le dit,
dont le souffle est dans ses narines.
Dieu introduit quelque chose de nouveau,
au-delà de la croix,
une nouvelle économie fondée sur la grâce.
Alors, qu'est-ce que nous avons trouvé dans ce chapitre 54 ?
Ce que nous venons de voir ensemble,
mais plus encore,
Dieu maintenant peut avoir des,
retenons bien cela,
Dieu peut avoir des serviteurs.
C'est la première aux Thessaloniciens.
Nous avons été sauvés.
Nous sommes tournés des idoles vers Dieu
pour servir le Dieu vivant et vrai.
Voilà des serviteurs dans ce chapitre 54.
Vous les avez ?
Fin du chapitre,
c'est là l'héritage des serviteurs de l'éternel.
Parce que le serviteur est mort au verset 11 du chapitre 53,
le vrai serviteur est mort,
Dieu maintenant, en vertu de la mort de son Fils,
peut nous sauver et faire de nous des serviteurs.
Nous avons été sauvés pour servir.
Et Dieu ne manque pas de nous dire
sur quelle base s'appuient les serviteurs pour servir.
Sur leur propre force, sur leurs ressources,
sur leur intelligence, sur leur qualité ?
Absolument pas.
Quelle est la base sur laquelle nous nous reposons ?
Quelle est la base sur laquelle Dieu nous établit comme serviteurs ?
Eh bien, vous avez l'Épitole romain.
Vous voyez au verset 13 de ce chapitre 54,
« Et tous tes fils seront enseignés de l'éternel,
la paix de tes fils sera grande,
tu seras établi en justice. »
Est-ce que nous n'avons pas le fondement,
les fondements de l'Épitole romain ?
Nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
ayant été justifiée sur le principe de la foi,
et nous sommes justifiés par sa grâce,
justifiés par son sang.
Voilà l'héritage des serviteurs.
La paix de Dieu et la justice de Dieu,
le fondement posé dans l'Épitole romain.
Et que faisons-nous pour nous hâter un peu ?
Après avoir reçu de tels privilèges,
qu'est-ce que Dieu nous demande ?
Il nous demande de faire des œuvres pour devenir des saints ?
Absolument pas.
C'est un renversement, cela.
C'est le renversement de l'Évangile.
Nous faisons des œuvres,
nous marchons dans un chemin d'obéissance
parce que nous sommes des enfants.
Nous traduisons ce que nous sommes dans notre marche.
Mais nous ne marchons pas dans un chemin.
C'est le chemin légal, c'est le chemin du moine
qui n'aboutit qu'à l'hypocrisie.
Ce n'est pas du tout cela l'enseignement de la parole de Dieu.
Mais vous voyez au chapitre 55,
qu'est-ce que ces serviteurs peuvent faire maintenant ?
Peuvent parler, comme nous le chantions à l'école du dimanche,
ce bonheur qui remplit notre cœur,
nous pouvons parler à d'autres.
Et vous voyez, ô quiconque !
C'est peut-être la première fois que nous avons quiconque.
Mais c'est l'Évangile.
Au-delà d'Israël, au-delà de l'enceinte fermée d'Israël,
maintenant Dieu s'adresse à quiconque
car Dieu a tant aimé le monde
qu'il a donné son Fils unique
afin que quiconque, d'où qu'il vienne,
quelle que soit la couleur de sa peau,
ses antécédents,
les affreux péchés qu'il peut avoir commis,
Dieu peut faire grâce à tous
en vertu de l'efficace de l'œuvre accomplie par Jésus,
son Fils bien-aimé.
Quiconque !
Quiconque à soif,
quiconque est dévoré
par ce besoin de paix,
étreint dans sa conscience.
Voilà la ressource.
Sans argent,
Dieu est bien trop riche
que pour vendre quoi que ce soit de son salut,
disait quelqu'un.
Et nous sommes bien trop pauvres
que pour en acquérir la moindre parcelle.
Vous voyez,
quiconque à soif,
venez aux eaux.
C'est l'Évangile.
Et il est proclamé par ceux
qui ont été introduits
dans une position extraordinaire de privilège.
Et enfin,
nous sommes en notre cinquante-six
car nous ne pouvons pas.
Notre temps nous a tardés,
vous voyez,
sinon nous n'arrivons pas
à dire un mot de cinquante-six.
Que trouvons-nous au cinquante-six ?
Eh bien,
nous trouvons seulement alors
la marche que Dieu attend de nous.
Et si nous aimons le Seigneur,
cela n'est pas difficile.
Comment pouvons-nous ?
Comment pouvons-nous montrer
que nous aimons le Seigneur ?
On reconnaît l'arbre à son fruit.
Les pieds suivent le cœur.
Si vous m'aimez,
vous garderez ma parole.
C'est le chapitre cinquante-six.
Car le premier mot,
ainsi dit l'Éternel,
gardez le jugement.
Qu'est-ce que cela veut dire,
garder le jugement ?
Eh bien, dans l'Ancien Testament,
jugement et ordonnance et parole,
ce sont des mots identiques.
La preuve,
nous l'avons beaucoup de fois,
mais nous citons un verset,
si vous voulez bien.
Dans le psaume 119,
vous allez voir,
notre cher traducteur
a donné une note
qui nous confirme
que ordonnance,
jugement,
ce sont les mêmes termes.
Et vous avez,
au psaume 119,
le verset sept,
par exemple,
Je te célébrerai d'un cœur droit
quand j'aurai appris
les ordonnances de ta justice.
Et vous lisez la note J,
ordonnance ou jugement.
Et le traducteur ajoute
le mot hébreu à les deux sens.
Donc quand Dieu nous dit
dans le prophète Isaïe,
gardez le jugement
ou gardez les ordonnances,
ou autrement dit,
gardez la parole.
Et nous gardons la parole de Dieu
si nous aimons le Seigneur.
Celui qui m'aime,
il gardera ma parole.
Ce n'est pas difficile,
mais il a la vie pour cela.
Il a la capacité pour cela.
Il a la capacité pour cela.
Et le Saint-Esprit
qui est la puissance de cette vie,
Dieu ne demande pas à quelqu'un
de faire quoi que ce soit
s'il ne possède pas la vie
qui aime à servir,
qui aime à obéir,
tout comme ma vie en Adam
aime à faire le mal,
ma vie nouvelle,
participation dans la nature de Dieu,
aime à obéir,
parce que c'est le principe de cette vie.
Ce n'est pas du tout légal,
c'est une conséquence
de la possession de la vie
que le Seigneur place devant nous.
Gardez ma parole,
si vous m'aimez,
gardez l'ordonnance,
gardez le jugement
et pratiquez la justice.
Nous marchons dans un chemin
de justice de pratique
d'où le mal est absent.
C'est l'arbre vie qui suit le berger.
Il me conduit dans un sentier de justice,
c'est-à-dire un sentier
dans lequel nous nous écartons du mal.
Voilà donc deux choses
que le Seigneur place devant nous.
Et le sabbat d'une part,
il gardait sa main de faire aucun mal,
c'est donc ce qui est Dieu à Dieu,
le sabbat.
C'est donc la pierre de touche
des relations entre Dieu et son peuple,
le sabbat qui parle du repos,
auquel Dieu travaille sans cesse
pour nous en faire jouir.
C'est donc quand l'état du peuple était manifeste,
c'était une pierre de touche
pour rendre manifeste l'état du peuple
que l'obéissance au sabbat.
C'est donc les droits de Dieu, d'une part,
et en même temps,
ne pas commettre le mal contre son prochain.
Donc deux piliers,
deux piliers de la vie chrétienne,
ce que nous devons à Dieu
et ce que nous devons à notre prochain,
ce que nous devons à nos frères.
Il n'y a rien de légal en cela.
Vous voyez, garder sa parole,
marcher dans un chemin de justice,
rendre à Dieu ce qui lui est dû,
notamment, si nous avons compris
ce que le Seigneur a fait pour nous,
nous aimerons garder le sabbat,
c'est-à-dire nous souvenir de sa mort,
présenter toute...
comme Joseph le disait,
vous racontez à mon père toute ma gloire.
Le Seigneur sauve et rassemble,
et il nous rassemble en vue d'entrer avec lui
dans la présence de Dieu comme corps,
pour offrir un culte en esprit, en vérité,
présenter à Dieu des sacrifices spirituels
qui lui sont agréables par Jésus-Christ.
J'annoncerai-t-on à mes frères,
au milieu de l'Assemblée, je chanterai mes louanges.
Nous avons cela ici.
Enfin, il y a quelque chose, alors,
qui nous touche beaucoup,
et nous y arrivons tout de suite,
et nous allons nous hâter.
C'est au verset 3.
Dieu s'adresse maintenant,
au-delà de la croix, remarquons bien,
à quelqu'un qui est un étranger,
et d'autre part à quelqu'un qui est un nuque.
Et Dieu avait dit, de l'un et de l'autre,
je n'ai pas besoin d'eux dans ma maison.
Et il disait même à Moïse et à Aaron,
nombre 18,
et l'étranger qui approchera sera mis à mort.
Et le nuque n'entrera jamais dans ma maison.
Mais, chers amis, n'est-ce pas touchant de voir ceci.
Au-delà de la croix,
le prophète ouvre déjà la porte
de la grâce de Dieu.
Et où cela nous porte-t-il ?
Eh bien, cela nous porte dans un récit
si touchant du livre des Actes.
Vous savez qu'après la mort d'Étienne,
on dit que c'est un...
une charnière importante dans les voies de Dieu.
Dieu ôte à Jérusalem le privilège
d'être le centre de ses opérations pour la terre.
C'est à partir d'Antioche, une ville gentille,
que la grâce de Dieu va se déployer.
Étienne est le dernier ambassadeur
que les Juifs envoient au ciel
pour dire au Seigneur,
ils n'ont pas besoin de toi.
Et comme ils ont rejeté le Seigneur Jésus
dans son abaissement,
ils rejettent le témoignage du Saint-Esprit
venu sur la terre,
rendre témoignage en exaltation du Seigneur
par des actes de puissance extraordinaire.
Et malgré l'évidence de la présence du Saint-Esprit,
ils ont dit non.
Et Étienne, qui est rempli du Saint-Esprit, est mis à mort.
Et nous avons là, présent à ce crime,
un homme dont l'histoire va bouleverser le monde.
C'est Saul de Tartus, mais n'anticipons pas.
Alors, après la mort d'Étienne,
nous disons donc, cela est clair,
que la dispensation s'élargit,
Dieu va se tourner vers la nation.
Et nous avons attendu trois conversions.
C'est chose remarquable, à partir d'Étienne,
nous avons dans trois chapitres, qui se suivent,
trois conversions.
Quelle sera la première ?
Nous avons déjà dit, peut-être, quelque part,
dans votre région et à des amis,
quand on dit cela en Afrique aux chers amis noirs,
vous savez, il faut...
on doit faire un moment de silence tellement
l'émotion les gagne,
et comme des enfants, ils donnent livre cours
à leurs sentiments.
Quand on leur dit, c'est un fils de câme,
c'est un étranger,
et par le surplus, un eunuque,
que Dieu va d'abord sauver,
pour montrer que son amour
se déploie maintenant
à l'égard de tous les hommes.
À Jérusalem d'abord, c'est par Jérusalem,
la ville la plus coupable, qu'il fallait annoncer l'évangile.
Et jusqu'à toutes les nations ensuite.
Eh bien, Philippe,
tu occupes un... tu remplis
une fonction importante,
tu parles à des foules, il y a beaucoup de conversions,
mais j'ai besoin de toi. Viens.
Tu vas descendre sur un chemin,
tu vas venir sur un chemin désert,
le chemin qui descend de Jérusalem jusqu'au bord de la Méditerranée,
jusqu'à Gaza.
Et là, tu vas rencontrer un char.
Et je te dirai ce que tu dois dire à cet homme.
Et voilà Philippe,
étonné sans doute,
mais obéissant, descend,
Dieu a compté le nombre de roues des chars,
les pas de Philippe,
la vitesse relative de chacun des mobiles,
et à un moment donné, voilà la rencontre,
Philippe, écoute, mais cet homme,
il lit précisément le prophète Esaïe,
le chapitre 53.
Mais comprends-tu ce que tu lis?
Mais viens, comment puis-je comprendre
si quelqu'un me conduit?
Viens, assieds-toi dans mon char.
Jamais un juif ne consentait
à monter dans le char d'un fils de calme.
Mais vous voyez, Philippe a compris
ce qu'est la grâce de Dieu.
Viens s'asseoir à côté de cet homme.
Et commençons par cette écriture.
Il a été conduit
par un agneau à la boucherie,
et il lui annonce, Jésus,
nous sommes dans le chapitre 56,
en prison de l'Eunuque,
mais Philippe revient en arrière
pour lui dire, tu vois,
le prophète ouvre déjà la porte
pour que tu entres,
pauvre fils de calme.
Eunuque, Dieu avait dit, selon la loi,
pas besoin de l'étranger ni de l'Eunuque,
mais la grâce de Dieu
déborde toutes les limites d'Israël,
tout ce qui a été dit dans la loi.
Et Dieu te fait grâce.
Viens, entre.
Et il retourne dans son pays tout joyeux.
Fils de calme,
sauver le premier, après le meurtre d'Étienne,
et sur la base
des Haït-53. N'est-ce pas admirable?
Quel est le deuxième?
C'est l'homme le plus méchant de la Terre.
Celui qui était redoutable
pour les croyants.
Et un de nos chers frères, le nouveau ancien,
aimait dire, s'il avait pu monter jusqu'au ciel
pour précipiter le Seigneur Jésus du ciel,
il le fait. C'est sur le tars.
Jeter par terre,
Seigneur dit-il, qui es-tu?
Il sent bien que la force
qui le jette par terre
est une force divine.
Mais il veut savoir
à qui il a affaire. Je suis Jésus.
Dans l'Histoire et dans
le prophète Ésaïe. Je suis Jésus
que tu persécutes. En persécutant
ceux que j'aime et ceux qui m'aiment,
tu me persécutes, Jésus.
Je suis le même qui a été sur la Terre
et qui est maintenant homme glorifié.
C'est le deuxième homme. C'est un fils de Sème.
Et le dernier, c'est quelqu'un d'entre nous.
C'est un fils de Japheth.
Ce sera donc Pierre qui ira ouvrir
la porte avec les clés qu'il a reçues
du Seigneur, les clés du royaume.
Il ira ouvrir la porte
à cet homme, à cet étranger, à ce centurion
qui sera sauvé avec toute sa maison.
Un fils de Câmes, un fils de Sème, un fils de Japheth.
Voilà l'étranger.
Et même le nuque.
Et Dieu va leur donner, dit-il, un nom meilleur.
Dans ma maison.
Car nous sommes entrés dans la maison de Dieu.
Vous étiez des étrangers,
mais maintenant vous êtes des gens
de la maison de Dieu, concitoyens des saints.
Peut-il y avoir un titre et un privilège
plus grand que celui-là?
Être devenus des gens de la maison.
Être chez nous, dans la présence de Dieu,
avec Dieu lui-même.
Je leur donnerai un nom meilleur
que des fils d'Israël.
Est-ce qu'un fils d'Israël a jamais pu imaginer
que quelqu'un pourrait dire,
et se trouver devant Dieu,
duquel il n'osait même pas dire le nom,
et l'appeler le béni,
prononcer le nom de Dieu pour le vivre?
C'est déjà quelque chose de tellement solennel.
Et a-t-il jamais pu supposer
que nous pourrions nous asseoir
dans la présence de Dieu,
comme des enfants bien-aimés,
ayant reçu la vie de Dieu,
l'Esprit de Dieu,
par lequel nous disons Abba, Père.
Et notre nom écrit
dans le livre de vie de l'agneau
a un nom éternel
qui ne sera jamais retranché.
Voilà l'Évangile.
Enfin, vous voyez,
nous ne pouvons pas continuer.
Il y a un temps pour toute chose.
Mais où vont-ils?
Terminons avec cela.
Où vont-ils,
ceux qui étaient des étrangers,
qui n'avaient droit à rien,
et que Dieu maintenant a appuyé
comme de bien-aimés enfants,
où vont-ils?
Vous voyez l'ordre dans la parole de Dieu.
Eh bien, nous avons cet ordre ici.
Après nous avoir donné les privilèges,
au verset 7,
l'Esprit de Dieu nous dit
je les rendrai joyeux dans ma maison de prière.
Ils vont d'abord
à la réunion que nous fréquentons
sans doute la moins.
Nous ne disons pas cela
pour condamner qui que ce soit.
Vous pensez bien,
nous ne sommes pas là
pour donner des leçons.
Nous n'avons pas assez donné d'exemples pour cela.
Mais, n'est-ce pas que d'une manière générale,
c'est la réunion peut-être
que nous fréquentons le moins et qui est sans doute
la plus importante de toutes.
Mais l'Esprit de Dieu la place en tout cas la première.
Ceux qui ont été sauvés,
ceux qui ont terminé de tels privilèges,
ils aiment venir exprimer leur dépendance,
leur confiance en Dieu
et attendre de leur père tout ce dont
ils ont besoin pour aller de l'avant.
Et recevoir de lui avant de lui offrir.
Car la deuxième chose qu'ils font,
c'est aller à l'hôtel.
Mais ce n'est pas un renversement.
Ce n'est pas l'hôtel et la maison de prière ensuite.
C'est d'abord la maison de prière
et la deuxième chose, vous voyez,
leurs sacrifices ou leurs cessettes
seront agréées sur mon hôtel.
Ils vont ensuite à l'hôtel
offrir les sacrifices, présenter l'Holocauste,
présenter l'offrande de gâteaux,
le sacrifice de prospérité
et le sacrifice du culte si remarquable.
Après avoir été dans la maison de prière,
ils viennent entourer l'hôtel.
Je ferai le tour de ton hôtel,
je laverai mes mains dans l'innocence
au éternel et présenter l'Holocauste,
présenter à Dieu ce sacrifice parfeux
de bonne odeur
qui était brûlé tout entier.
Quel privilège extraordinaire !
Et Dieu nous rassemble pour cela,
un petit rassemblement,
mais il nous dit, chose qui nous réjouit,
au sein de la dispersion,
de la ruine de l'Eglise,
il y a un petit rassemblement
dont le Seigneur est le centre,
et l'Esprit de Dieu nous ramène à Lui.
En terminant, remarquons bien cela,
parce que c'est infiniment précieux,
c'est touchant et c'est sérieux tout à la fois.
Vous voyez le Seigneur l'éternel au verset 8
qui rassemble les exilés d'Israël,
type de ce que nous sommes aujourd'hui.
Les exilés d'Israël,
vous voyez dans la dispersion,
Dieu rassemble quelques exilés.
Je rassemblerai, dit-il,
l'éternel qui rassemble les exilés d'Israël,
dit, j'en rassemblerai encore d'autres vers Lui.
Nous retrouvons Lui du chapitre 53,
j'en rassemblerai encore d'autres vers Lui,
avec les siens déjà rassemblés,
avec ceux que le Seigneur rassemble déjà autour de Lui.
Il va en rassembler beaucoup d'autres,
c'est-à-dire tout à l'heure,
à la voix de commandement,
à la voix de la trompette,
à la voix d'archange,
nos bien-aimés vont sortir des tombeaux
et nous, nous allons nous en aller
pour être rassemblés tous ensemble
et pour toujours avec Lui. …