Le Royaume de Dieu
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aeb008
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FR
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Description
Le Royaume de Dieu. 3 cassettes.
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…
Matthieu 6, verset 33.
Matthieu 6, verset 33.
Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice,
et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Puis Luc 19.
Évangile selon Luc, chapitre 19, verset 11.
C'est une histoire pour les enfants, pour les adultes, pour nous tous.
Une histoire que le Seigneur Jésus nous a racontée.
Luc 19, verset 11.
Une parabole.
Et comme ils entendaient ces choses, il ajouta et leur dit une parabole,
parce qu'il était près de Jérusalem,
et qu'il pensait que le royaume de Dieu allait immédiatement apparaître.
Il dit donc, un homme noble s'en alla dans un pays éloigné,
pour recevoir un royaume et revenir.
Ayant appelé dix de ses propres esclaves, il leur donna dix mines,
et leur dit, trafiquez jusqu'à ce que je vienne.
Or ses concitoyens, les haïssais, ils envoyèrent auprès de lui une ambassade,
disant, nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous.
Il arriva à son retour, après qu'il eût reçu le royaume,
qu'il commanda d'appeler auprès de lui ses esclaves auxquels il avait donné l'argent,
afin qu'ils suent combien chacun aurait gagné par son trafic.
Et le premier se présenta, disant, maître, ta mine a produit dix mines.
Il lui dit, bien, bon esclave,
parce que tu as été fidèle en ce qui est très peu de choses et autorité sur dix villes.
Et le second vint, disant, maître, ta mine a produit cinq mines.
Il dit aussi à celui-ci, et toi, sois établi sur cinq villes.
Et un autre vint, disant, maître, voici ta mine,
que j'ai gardée déposée dans un linge,
car je t'ai craint, parce que tu es un homme sévère,
tu prends ce que tu n'as pas mis, et tu moissonnes ce que tu n'as pas semé.
Il lui dit, je te jugerai par ta propre parole, méchant esclave.
Tu savais que moi, je suis un homme sévère,
prenant ce que je n'ai pas mis, et moissonnant ce que je n'ai pas semé.
Et pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque,
et quand je serai venu, je l'eusse retiré avec l'intérêt ?
Il dit à ceux qui étaient présents, ôtez-lui la mine,
et donnez-la à celui qui a les dix mines.
Ils lui dirent, seigneur, il a dix mines,
car, je vous dis, qu'à quiconque a, il sera donné,
et à celui qui n'a pas, cela même qu'il a, lui sera ôté.
Mais ceux-là, mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux,
amenez-les ici, et tuez-les devant moi.
Ayant dit ces choses, il allait devant eux, montant à Jérusalem.
Jusqu'ici, la lecture de la parole.
Probablement, on va lire encore quelques versets.
C'est un sujet très vaste, ce sujet du royaume de Dieu.
Mais c'est aussi un sujet très pratique.
Je peux seulement donner une petite introduction,
et prier, en même temps, que le Seigneur puisse se servir
de ces méditations, ces études,
pour nous encourager à étudier ce sujet plus en détail, pour nous-mêmes.
Mais pas seulement cela, pour marcher aussi dans cette vérité
qui est présentée dans ce sujet-là.
En général, parmi nous, on connaît très bien la vérité de l'Assemblée,
les principes de l'Assemblée,
les principes en rapport avec Christ, en la gloire,
le corps de Christ, la maison de Dieu, tout ça.
Mais cette vérité du royaume de Dieu est aussi une vérité très importante.
Et on va voir un peu plus tard, la différence entre ces deux grandes pensées.
D'un côté, l'Assemblée, d'un autre côté, le royaume.
Je pourrais dire, déjà maintenant,
qu'il y a peut-être trois grands sujets dans le Nouveau Testament.
Ce sujet du royaume de Dieu.
Et on va voir, Dieu voulant demain, un peu aussi dans les écrits de Pierre.
Pierre qui nous parle de ce royaume de Dieu.
Il y a un autre grand sujet, l'Assemblée.
Et c'était Paul qui était le ministre de l'Assemblée,
auquel Dieu, auquel le Seigneur Jésus avait confié cette vérité,
ce mystère même de l'Assemblée.
Cela ne veut pas dire que Paul ne parle pas du royaume.
On va voir quelques passages, peut-être,
où Paul nous présente la vérité pratique du royaume.
Mais ce que le Seigneur lui avait confié, surtout,
et en premier lieu, c'était la vérité de l'Assemblée.
Et puis on peut penser à l'apôtre Jean, qui nous parle de la famille de Dieu.
La famille de Dieu, ce n'est pas une expression qu'on trouve dans la parole,
mais c'est clair ce qu'on veut dire avec ça.
Cela veut dire que les membres de cette famille-là appartiennent à Dieu le Père
et ont la vie de son Fils comme leur vie.
Et d'une telle façon, tous les membres de cette famille sont liés les uns aux autres,
mais aussi à Dieu le Père et au Fils.
Ce sont trois grands sujets qu'on trouve dans le Nouveau Testament.
Et ce sujet du royaume de Dieu est très vaste, comme j'ai dit,
mais aussi très important pour nous pratiquement.
On pourrait dire, si je ne marche pas dans la vérité du royaume de Dieu,
je ne peux pas réaliser la vérité de l'Assemblée.
Je répète, si je ne marche pas pratiquement dans la vérité du royaume de Dieu,
je ne peux pas pratiquer, vraiment mettre en pratique, les principes concernant l'Assemblée.
Je peux peut-être connaître ces principes intellectuellement,
mais je ne peux pas les mettre en pratique.
Donc ces deux vérités sont liées intimement ensemble.
Comme je mentionne, simplement, dans Colossien 1, on voit que l'apôtre Paul,
peut-être on va lire ce passage plus tard ou demain, Dieu voulant,
mais dans Colossien 1, l'apôtre Paul nous parle du royaume du Fils, de l'amour du Père,
où Dieu le Père nous a introduits dans ce royaume-là.
Et après, il nous parle de l'Assemblée.
Mais surtout, j'aimerais souligner la personne qui est présentée dans ce royaume.
C'est d'un côté le royaume de Dieu,
et on trouve dans l'Ancien Testament déjà que Dieu est appelé le roi éternel.
Donc Dieu est le roi de ce royaume, d'un sens.
Mais vous voyez, Dieu a confié l'autorité dans ce royaume à un homme.
Il y a beaucoup de passages dans le Nouveau Testament,
mais aussi dans l'Ancien Testament, qui nous suggèrent.
Je mentionne simplement quelques passages.
D'abord pour dire ce que ce n'est pas.
Il y a des chrétiens qui pensent que le royaume de Dieu, c'est le gouvernement de Dieu.
Mais ce n'est pas vrai.
Dans ce cas-là, le royaume de Dieu existerait déjà dans l'Ancien Testament,
mais ce n'est pas le cas.
On va voir tantôt, dans le Nouveau Testament,
que le royaume de Dieu a commencé lorsque le Seigneur Jésus est venu ici-bas,
et a commencé son ministère.
Seulement là, le royaume de Dieu a commencé, d'un sens.
Mais dans l'Ancien Testament, Dieu l'avait annoncé.
D'abord, par quelques personnes.
J'aimerais mentionner juste brièvement quelques personnes
dans lesquelles on voit quelques aspects du royaume de Dieu,
sans que ce royaume fût réalisé dans ce temps-là.
On pense d'abord à Adam.
Dans Adam, créé le sixième jour, on voit que Dieu avait confié l'autorité.
Adam a pu donner un nom aux animaux.
Ça nous parle de son autorité, que Dieu lui avait confiée.
Donc Adam, d'un sens là, avant la chute,
est une image du Seigneur Jésus comme l'homme,
le fils de l'homme à qui Dieu a confié l'autorité.
Mais c'était seulement une image.
Ce n'était pas encore la réalité, vraiment, du royaume de Dieu.
Une autre image qu'on trouve dans la Genèse, c'est Melchizedek.
Melchizedek, le roi-sacrificateur.
Et dans le millenium, on va voir le Seigneur Jésus comme le roi-sacrificateur.
C'est remarquable.
Déjà maintenant, on le voit dans l'Épître aux Hébreux comme le grand Melchizedek.
Mais c'est pour la foi.
Un moment donné, son règne sera établi sur cette terre, dans ce monde,
comme le grand Melchizedek.
Ce sera merveilleux d'avoir un roi-sacrificateur sur le trône de Dieu.
Et ce royaume sera établi publiquement.
Mais dans les jours de Melchizedek, ce n'était pas encore établi.
Mais Melchizedek était un type, une image du Seigneur Jésus.
Et ces images nous aident à comprendre comment le Seigneur Jésus va régner dans le millenium.
Il y avait d'autres personnes dans l'Ancien Testament, on pense à David et Salomon,
en qui on voit d'une façon particulière la vérité du royaume,
sans que le royaume était vraiment établi.
Mais David, l'homme selon le cœur de Dieu, le bien-aimé,
l'homme en qui Dieu avait trouvé son bon plaisir,
c'est vraiment une très belle image de notre Seigneur Jésus.
Et Salomon, le roi de paix, nous parle aussi de ce règne futur de notre Seigneur Jésus.
Mais j'ai donné quatre noms.
Et c'est beau de voir que ce règne, c'est surtout lié à une personne.
Et ces quatre noms que j'ai mentionnés préfigurent, d'un certain sens,
cette personne merveilleuse de notre Seigneur Jésus.
Mais c'était simplement des types faibles, il est vrai, de notre Seigneur Jésus.
La réalité, le Seigneur Jésus les surpasse.
Il y avait aussi les prophètes qui avaient annoncé le royaume de Dieu dans l'Ancien Testament.
Dans le livre de Daniel, on n'a pas le temps maintenant d'étudier à profond ce sujet,
mais dans Daniel 2, on voit cette grande statue.
Nebuchadnezzar était la tête d'or.
Et puis on voit tous ces royaumes, ces quatre royaumes des nations.
Puis à un moment donné, cette pierre qui était détachée dans la montagne,
a descendu de la montagne et a écrasé cette statue.
Et puis c'est le royaume que le Seigneur Jésus va établir dans ce monde.
D'un sens, le Seigneur Jésus est venu, comme on va voir,
mais Daniel 2 nous parle aussi du futur, où le Seigneur Jésus va vraiment établir son règne,
va mettre de côté le règne des nations.
Mais surtout dans Daniel 7, nous avons vraiment un très beau passage
qui nous parle du Seigneur Jésus comme le fils de l'homme.
Parce qu'il est important à comprendre que Dieu voulait mettre toute l'autorité entre les mains d'un homme.
On le voit dans le psaume 2 comme le fils de Dieu.
On le voit dans le psaume 8 comme le fils de l'homme.
Et dans Daniel 7, on voit qu'il est appelé fils de l'homme, ou un fils de l'homme.
Dieu est appelé l'Ancien de jour.
Et puis si on étudie ce chapitre avec soin,
on va voir qu'à un moment donné, le Seigneur Jésus, comme le fils de l'homme,
est aussi indiqué comme l'Ancien de jour.
Ça c'est remarquable.
C'est pour nous montrer que cette personne, cet homme, est en même temps Dieu.
Donc j'aimerais simplement encourager à lire ce passage avec soin à la maison,
Daniel 7, qui nous montre ce règne qui sera confié entre les mains d'un homme,
notre Seigneur Jésus.
Mais de nouveau, c'est en rapport avec son règne futur, dans le Millennium,
comme on le trouve dans l'Apocalypse 20.
L'Apocalypse 20, ce serait aussi un chapitre à étudier.
Donc on voit que ce royaume a été annoncé par les prophètes,
et préfiguré, on pourrait dire, dans ces quatre personnes, quatre hommes que j'ai mentionnés.
On pourrait ajouter aussi Nebuchadnezzar lui-même.
Il a aussi une image de notre Seigneur Jésus comme chef des nations,
comme le Seigneur Jésus le sera dans le Millennium.
Il y a beaucoup d'images, aussi Cyrus, le roi des Perses,
qui nous parlent du règne futur de notre Seigneur Jésus.
Mais, lorsque le Seigneur Jésus est venu ici-bas,
on va maintenant chercher un passage dans le Nouveau Testament,
peut-être d'abord dans Luc 7, verset 28.
Dans Luc 7, verset 28, nous lisons, car je vous dis,
parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'y a aucun prophète plus grand que Jean le Baptiseur,
mais le moindre dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui.
Ici, nous avons un verset qui nous montre l'importance du Royaume de Dieu
et le grand privilège d'avoir une place dans le Royaume de Dieu.
Et ce passage nous montre aussi que même ce grand prophète, Jean le Baptiseur,
n'avait pas de place dans ce Royaume de Dieu.
Il était le précurseur du roi.
Il était l'ami aussi du Seigneur Jésus, comme on le trouve dans Jean 3.
Mais, lui était le plus grand prophète.
Pourquoi ? Parce qu'il a annoncé la venue immédiate de notre Seigneur Jésus.
C'était un grand privilège pour lui, mais il était le moindre dans le Royaume de Dieu.
C'est remarquable.
Cela nous parle donc de la différence de position.
Quelqu'un qui est dans le Royaume de Dieu a une position plus élevée
et le moindre dans le Royaume de Dieu est plus grand, selon cette position,
même que Jean le Baptiseur.
Quoi qu'il soit moralement plus grand que beaucoup de nous.
Mais c'est donc la différence de position.
Cela nous montre l'importance du Royaume de Dieu.
Un autre verset d'un Luc.
Justement, ce n'est que quelques versets.
On trouve dans Luc 30 fois l'expression Royaume de Dieu.
Et Luc nous donne surtout le caractère moral du Royaume de Dieu.
Dans Luc 16, un verset qui nous parle de nouveau du Royaume de Dieu.
Luc 16, verset 16.
La loi et les prophètes ont été jusqu'à Jean.
Dès lors, le Royaume de Dieu est annoncé et chacun use de violence pour y entrer.
Ici, on voit donc que les prophètes et la loi ont été jusqu'à Jean.
Et la loi et les prophètes étaient la préparation pour le Royaume.
Comme on l'a vu tantôt dans l'Ancien Testament,
la loi, le livre de la Genèse par exemple,
mais aussi les prophètes qui ont annoncé le Royaume étaient la préparation.
Et cette préparation va jusqu'à Jean, le baptiseur.
Puis dès lors, le Royaume de Dieu est annoncé, ou selon la note, évangélisé.
C'était donc une bonne nouvelle, une bonne nouvelle de ce Royaume de Dieu.
Et chacun use de violence pour y entrer.
Parce qu'il faut réaliser maintenant, et on va voir cet aspect-là,
souvent que ce Royaume est établi maintenant dans un monde où tout est contraire encore à Dieu.
Juste pour expliquer ce point-là un peu, pour donner le contraste avec Adam.
Pour Adam, Dieu avait préparé tout auparavant.
Et le dernier était Adam.
Dieu avait tout préparé.
Et comme le dernier, Adam, était introduit par Dieu dans ce Royaume,
pour ainsi dire, dans ses bénédictions de ce que Dieu avait préparé.
En rapport avec le Seigneur Jésus, c'est juste le contraire.
Dieu commence par le Seigneur Jésus.
Il introduit le Seigneur Jésus.
Il a donné son Fils.
Il l'a introduit dans ce monde.
Et puis, Dieu commence à bâtir, pour ainsi dire, ce Royaume,
à établir ce Royaume par son Fils.
Il commence là.
On va voir un autre verset dans chapitre 17,
qui confirme cette pensée.
Chapitre 17, verset 20 du 21.
Or, étant interrogé par les pharisiens,
quand viendrait le Royaume de Dieu,
il leur répondit, il dit,
Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à attirer l'attention.
Et on ne dira pas, voici, il est ici, ou voilà, il est là.
Car voici, le Royaume de Dieu est au milieu de vous.
Pourquoi le Seigneur Jésus a pu dire ça?
Parce que Lui était le Roi.
Et là où le Roi se trouve, le Royaume de Dieu se trouve.
C'est ça le principe.
Donc on voit le contraste avec Adam.
Dieu avait tout préparé, puis introduit Adam.
Ici, tout est contraire à Dieu.
Tout est hostile à Dieu.
Et Dieu introduit son homme.
L'homme vain de Dieu.
Comme on le voit dans Luc 3.
Dieu l'a vain.
Dieu a exprimé son bon plaisir dans cet homme.
Dieu l'a introduit dans ce monde où tout est contraire à Dieu.
Et voilà le Royaume de Dieu.
Et d'une telle façon, le Seigneur Jésus confirme cette pensée dans le verset 20.
Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à attirer l'attention.
C'est ici le cas.
Le Royaume de Dieu va venir plus tard, par les jugements.
Il sera établi publiquement.
Mais ici, c'est son caractère moral.
Comme c'était manifesté, montré dans le Seigneur Jésus.
Dans ce sens-là, ce n'était pas avec puissance publique.
Mais avec une puissance morale.
Parce que ça veut dire quelque chose.
Que Dieu introduit dans ce monde où tout est contre lui.
Qu'il peut introduire un homme.
Et que cet homme va tout changer.
Et c'est pour ça qu'on a lu ce verset tantôt dans chapitre 16.
Dès lors, le Royaume de Dieu est annoncé.
Et chacun use de la violence pour y entrer.
Parce qu'il faut réaliser que tout est contre ce Royaume.
Tout est contre ce Roi.
Donc, pour être introduit dans ce Royaume, il faut utiliser de la violence.
Mais, attention ici.
Pas une violence avec des armes.
Mais une violence spirituelle.
Une force spirituelle.
Une énergie spirituelle.
Et ça, c'est important à comprendre.
Probablement, demain, Dieu voulant, on va voir encore des versets dans Jean 18.
Qui confirment cette pensée.
Où le Seigneur Jésus a dit que ses disciples ne voulaient pas défendre ce Royaume avec des armes.
C'est moralement que ce Royaume est introduit maintenant.
Peut-être encore un verset dans...
Oui, je pense que c'est bon de tourner vers Matthieu.
Avant qu'on lise ces passages qu'on a...
Qu'on étudie ces passages qu'on a lus tantôt.
Mais dans Matthieu 12.
Dans Matthieu, on voit cinq fois l'expression du Royaume de Dieu.
Et juste une petite parenthèse.
On trouve, je pense, 32 fois l'expression du Royaume des Cieux.
Et le Royaume des Cieux, le Royaume de Dieu, ce n'est pas différent.
C'est la même pensée.
Mais vue d'un point de vue différent.
Le Royaume des Cieux nous parle surtout du fait que Dieu est venu dans ce monde.
Matthieu 1.
Et puis c'est un Royaume qui est établi d'en haut, pour ainsi dire.
Établi, introduit, dans ce monde, mais venant d'en haut.
Et peut-être aussi, on peut dire, Matthieu utilise souvent le Royaume des Cieux.
Parce que les juifs n'avaient pas l'habitude d'utiliser le nom de Dieu, souvent.
Ils avaient peur d'utiliser le nom de Dieu en vain.
Donc, ils n'ont utilisé le nom de Dieu presque jamais.
Et peut-être aussi pour ça que Matthieu parle du Royaume des Cieux.
Mais cela a la même signification que le Royaume de Dieu.
Et les cinq passages dans Matthieu qui nous parle du Royaume de Dieu.
Qui utilise cette expression, nous confirme cette pensée.
Mais on n'a pas le temps pour comparer tous les passages.
On peut le faire avec la concordance.
Cela aide beaucoup.
Mais dans Matthieu 12, verset 28, le Seigneur nous dit.
Mais si moi je chasse les démons par l'Esprit de Dieu, alors le Royaume de Dieu est parvenu jusqu'à vous.
C'est très clair.
Cela nous montre donc la puissance morale qui était là.
Mais si moi je chasse les démons par l'Esprit de Dieu, alors le Royaume de Dieu est parvenu jusqu'à vous.
C'est très clair comment le Seigneur Jésus allait établir ce Royaume.
Mais ce qu'on voit maintenant, c'est que le Seigneur Jésus était rejeté.
Il est venu comme le roi promis dans l'Ancien Testament.
Selon les passages qu'on a lus dans Daniel 2 et Daniel 7.
Ils réfèrent à tout ça.
Lorsqu'il a annoncé le Royaume des Cieux.
Mais il était rejeté.
Et maintenant je veux revenir à cette remarque là.
Que Dieu a introduit son roi dans un monde où tout est hostile.
Et que ça demande beaucoup de violence.
Et maintenant on va revenir à ce passage dans Matthieu 6.
Dans Matthieu 5 à 7, nous avons la loi du Royaume.
Comme annoncé pour les juifs.
Les grands principes du Royaume de Dieu.
Mais remarquons, ce sont des principes qui présupposent pour ainsi dire son rejet.
Ça c'est remarquable.
Si on lit avec soin Matthieu 5.
Vous voyez, on ne peut pas parler de tous les passages qui nous parlent du Royaume de Dieu.
C'est un sujet tellement vaste.
Et j'aimerais simplement stimuler ou encourager le goût à étudier ce sujet là.
Mais dans Matthieu 5, où le Seigneur Jésus nous parle de ces principes du Royaume.
On voit clairement que c'est un Royaume qui est établi ou introduit là où il y a beaucoup de résistance contre ce Royaume.
C'est pour ça que le Seigneur Jésus nous parle par exemple de ceux qui, verset 6, qui ont faim et soif de la justice.
Ça nous parle aussi des disciples futurs qui seront sur cette terre après l'enlèvement de l'Église.
Mais nous avons maintenant la place des disciples dans le Royaume de Dieu.
Et nous, le Seigneur veut que nous ayons ces mêmes attributs que ses disciples avaient dans ce temps là.
Donc on voit ici les principes du Royaume dans un monde où le Roi était rejeté.
En principe déjà.
Le Seigneur a prévu qu'il soit rejeté.
Ce n'était pas encore le cas lorsqu'il a donné ses lois dans Matthieu 5.
Là, il était accepté.
Mais il a prévu son rejet.
Et puis, il parle de la persécution, verset 10.
Bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice.
On va en parler en détail, Dieu voulant, demain, après-midi.
Verset 11 aussi.
Et qu'on vous persécutera et qu'on dira en attendant toute espèce de mal contre vous à cause de moi.
Et ces principes que le Seigneur donne ici, au début du chapitre 5, présupposent donc le rejet du Roi.
Et c'est encore aujourd'hui le cas.
Si nous pouvons reproduire ces attributs qu'on trouve dans Matthieu 5, c'est dans un monde où le Roi est rejeté.
Mais ça c'est exactement tellement précieux pour le Roi lui-même.
Le Seigneur Jésus est très heureux pour ainsi dire, si nous sommes fidèles à lui dans un monde où il est rejeté.
Si nous le respectons et l'honorons dans un monde où il est rejeté.
Et voilà Matthieu 6 que nous avons lu.
Verset 33.
Il faut faire un choix.
Chercher premièrement le Royaume de Dieu.
Il faut faire un choix.
Et c'est indiqué par ce mot, premièrement.
Je pense que tous les chrétiens aimeraient chercher le Royaume de Dieu.
Aimerait avoir une part dans le Royaume de Dieu.
Une part pratique.
Mais il faut faire un choix.
C'est une question de priorité.
C'est très pratique.
Si je me lève le matin, est-ce que je vais faire mon hobby ou est-ce que je vais lire d'abord la parole et prier ?
Il faut faire un choix.
Et puis le Seigneur va nous honorer, il va nous bénir si nous faisons ce choix.
Si nous mettons le Royaume de Dieu premièrement.
Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas avoir des hobbies.
Non, le Seigneur dit, toutes ces choses vous seront ajoutées.
Le Seigneur connaît nos besoins.
Il sait que nous avons besoin de la nourriture et de toutes ces bénédictions terrestres.
Mais il faut placer son Royaume en premier lieu.
C'est une question de choix.
Puis si nous honorons le Seigneur, en faisant ce choix, il va nous honorer.
Il va donner tout ce dont nous avons besoin, comme il le dit ici.
Et puis, car votre Père Céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses.
Puis à la fin du verset 33,
Et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Ça veut dire que le Royaume de Dieu est la chose la plus importante.
Mais ces choses nous seront ajoutées, parce que notre Père sait que nous avons besoin de ces choses.
Mais de nouveau, il faut réaliser ici que le Royaume de Dieu est rejeté dans ce monde.
Et c'est donc vraiment une question de choix.
Ça demande de l'énergie spirituelle, comme nous avons vu dans Luc, tantôt.
Maintenant encore, juste quelques pensées en rapport avec le rejet du Roi.
Si on lit l'Évangile selon Matthieu, on voit que le Seigneur Jésus a été rejeté après qu'il ait donné ses principes,
après qu'il ait manifesté ou opéré ses miracles, chapitres 8 et 9.
Là on voit déjà un principe, son rejet.
Mais dans le chapitre 11, on voit vraiment qu'il est rejeté.
Et dans le chapitre 12, l'Esprit confirme qu'il était rejeté.
Et puis l'Esprit nous montre la grandeur de la personne.
J'aimerais juste en quelques mots souligner maintenant l'importance de voir le Seigneur Jésus devant nos cœurs.
Nous avons pensé dans notre prière aussi du Seigneur Jésus dans la gloire.
Il est un roi rejeté.
Il est un roi dans lequel Dieu a trouvé tout son bon plaisir.
Et c'est ça qu'on trouve dans notre place maintenant.
Notre place dans le Royaume de Dieu.
Et c'est une forme cachée que le monde ne connaît pas,
que même les prophètes de l'Ancien Testament n'ont pas connu.
Cette forme cachée.
Mais c'est une forme réelle.
Et j'aimerais maintenant lire un verset de Matthieu 10,
qui nous aide à comprendre notre place dans le Royaume de Dieu.
Matthieu 10, versets 24 et 25.
Matthieu 10, verset 24.
Le disciple n'est pas au-dessus du maître, ni l'esclave au-dessus de son seigneur.
Il suffit aux disciples qu'il soit comme son maître, et à l'esclave qu'il soit comme son seigneur.
Il faut réaliser pour nous que notre place comme croyant dans le Royaume de Dieu est une place d'un disciple.
Disciple veut dire quelqu'un qui instruit, mais aussi quelqu'un qui suit.
Les deux pensées sont là.
Quelqu'un qui est instruit par le maître ou l'enseignant, et qui le suit pratiquement.
Parce qu'il donne l'exemple, il est le modèle.
Deuxièmement, nous sommes aussi vus comme étant des esclaves.
Un esclave n'a pas de droits, n'a aucun droit.
Un esclave ne peut pas suivre sa propre volonté.
C'est absolument impossible.
Un esclave peut seulement faire ce que le maître ou le seigneur veut qu'il fasse.
Ça c'est notre place dans le Royaume de Dieu.
Est-ce que ça veut dire qu'on n'a pas de lien avec le Seigneur Jésus comme dans l'Assemblée?
Bien sûr.
Mais c'est une autre place que le Seigneur nous a donnée.
Notre place comme membres dans le corps, comme liés à Christ dans la gloire,
c'est une autre position que le Seigneur Jésus nous a donnée.
Mais dans les deux cas, il y a ce lien avec le Seigneur Jésus.
Ici dans le Royaume, c'est notre privilège d'être associés au Roi, d'être ses sujets maintenant.
Ses disciples, ses esclaves.
Et à un moment donné, on va régner avec lui.
On va lire peut-être plus tard Romain VIII qui nous parle de ses souffrances maintenant avec lui,
pour régner avec lui plus tard.
Ce sera notre place comme l'épouse, comme la reine avec le Roi.
Mais maintenant, nous avons cette place de sujets, soumis à son autorité,
instruits dans ses pensées comme disciples, mais soumis à son autorité.
Mais qu'est-ce que le Seigneur veut maintenant?
Verset 25.
Il suffit aux disciples qu'ils soient comme son Maître.
J'aimerais bien que vous méditiez sur ce verset-là.
Ce verset-là a une grande importance.
Il suffit aux disciples qu'ils soient comme son Maître.
Le Seigneur veut que nous soyons formés à son école pour devenir comme le Maître.
Lui est le standard pour devenir comme le Seigneur.
Quel standard élevé!
Le Seigneur a permis que nous ayons une place dans ce Royaume,
afin que nous soyons formés selon ce standard.
C'est un grand privilège, je répète, pour avoir une place dans le Royaume de Dieu,
dans le temps où le Roi est rejeté.
C'est tellement précieux pour le Seigneur d'avoir des disciples maintenant,
qui sont fidèles à lui.
Lorsqu'il va régner dans le Millenium, tout le monde lui sera soumis,
aucune exception, et ceux qui se rébellent seront tués tout de suite.
Ce sera facile pour se soumettre à son règne.
Mais aujourd'hui, être soumis à son règne,
pour les enfants à l'école,
obéir au Maître lorsqu'on se moque de lui,
obéir aux parents,
ce sont des principes qu'on trouve dans le Royaume de Dieu.
Et le Seigneur Jésus est heureux si nous sommes fidèles dans ce sens,
qu'on respecte ses droits dans un monde où il est rejeté.
Une autre pensée que j'aimerais juste mentionner,
c'est Matthieu qui nous parle surtout de l'histoire de ce rejet,
et aussi des changements des dispensations.
Mais c'est ça qu'on ne peut pas étudier maintenant profondément,
mais c'est ça qu'on trouve dans Matthieu 13,
et d'autres passages plus tard aussi dans Matthieu,
qui nous parlent des changements de la dispensation à cause du rejet du roi.
Mais dans Luc, comme nous avons vu tantôt dans ces quelques passages,
et on pourrait lire encore beaucoup d'autres passages,
dans Luc, nous trouvons surtout l'aspect moral du Royaume de Dieu,
avant que ce soit établi publiquement dans ce monde.
Maintenant, un autre principe encore,
dans simplement quelques grandes pensées, quelques grandes lignes,
un autre principe, c'est ceci.
Dans le Royaume de Dieu, où nous avons une place,
Dieu veut que ce soit un témoignage du Royaume,
comme il sera établi à l'avenir.
Donc, la place que nous avons dans le Royaume de Dieu
est un témoignage, dans ce monde,
de ce Royaume qui sera établi publiquement.
Ça, c'est une autre grande pensée que j'aimerais présenter,
et qu'on puisse méditer là-dessus.
Donc, cette pensée-là, que le Royaume de Dieu,
comme il est réalisé dans nos cœurs, dans nos vies,
est un témoignage pour Dieu, de la part de Dieu,
pour ce monde, du Royaume,
comme il sera établi publiquement dans le Millenium.
Et c'est un honneur pour nous d'être des témoins de ce Royaume.
Imaginons cet honneur que Dieu nous donne
d'être des témoins de ce Royaume futur.
Ce Royaume futur sera établi,
il y aura ce règne public du Seigneur Jésus,
mais nous rendons témoignage de ceci,
dans le temps où le Roi est rejeté.
Et ce témoignage est vu dans nos corps,
est vu dans notre comportement, dans tous ses détails.
Et voilà l'importance d'un verset comme nous l'avons lu,
dans Matthieu 10, versets 24 et 25.
Il y a donc deux aspects du Royaume de Dieu.
L'aspect présent, et on a vu,
le Roi a été rejeté, la forme a changé,
le Roi se trouve dans la gloire,
et on va voir ça dans Luc 19,
le passage qu'on a lu.
Il y a cet aspect futur.
Peut-être je peux maintenant tourner de nouveau à Luc 19,
parce que c'est exactement là
où les disciples avaient des problèmes.
On le trouve aussi dans Acte 1,
où le Seigneur Jésus a parlé du Royaume de Dieu.
Puis les disciples ont demandé tout de suite,
mais est-ce que vous allez établir maintenant
le Royaume de Dieu pour Israël, le Royaume pour Israël ?
Non, ce n'était pas encore le temps.
Et ici on voit Luc 19,
on voit les miracles du Royaume de Dieu,
on voit la puissance morale de ce Royaume,
comme nous avons vu déjà dans quelques passages.
Est-ce que ce Royaume serait établi maintenant,
avec force, avec puissance, publiquement ?
Non, le Seigneur Jésus donne à ce moment-là,
cette parabole.
Verset 11, nous avons lu,
comme il entendait ces choses,
il ajouta, il leur dit une parabole,
parce qu'il était près de Jérusalem.
Et ça veut dire près de sa mort,
où il serait rejeté,
pas seulement dans le sens là
que les chefs ne l'avaient pas accepté,
mais rejeté dans sa mort.
Mais eux pensaient que le Royaume de Dieu
allait immédiatement apparaître.
En autres mots, que le Royaume de Dieu
serait établi publiquement, tout de suite.
Mais ce n'était pas le cas.
Le Roi était rejeté.
Il a prévu cette forme cachée du Royaume.
Et remarquons maintenant verset 12,
il dit donc, un homme noble.
Voilà, quel homme ?
On aime penser au Seigneur Jésus.
Souvent, on pense à ces expressions
qu'on trouve dans l'Ancien Testament.
Cet homme, un homme, comme Isaïe 32.
Joseph, un homme en qui l'Esprit de Dieu se trouve.
Aussi dans Daniel, on trouve cette expression.
Un homme, voilà, un homme noble.
Ça c'est de nouveau la grandeur de notre Seigneur Jésus.
Il était rejeté dans ce monde,
il était rejeté par son peuple,
mais il est quand même cet homme noble.
Il s'en allait dans un pays éloigné.
Ça nous parle donc du fait qu'il est maintenant dans la gloire.
Et dans Colossiens 3, on voit qu'il est caché en Dieu.
Dans 1 Pierre 3, verset 22, à la fin,
on trouve qu'il est à côté, à la droite de Dieu.
Et toute autorité lui a été donnée.
Même l'autorité sur les anges.
Tout lui a été soumis.
Ça c'est la grandeur de cet homme noble.
Il est là pour recevoir un royaume.
Dieu lui a donné ce royaume maintenant,
selon ces versets que j'ai mentionnés.
Le Seigneur a reçu ce royaume,
mais c'est caché pour le monde.
Acte 2, Seigneur et Christ.
Comme Seigneur, il a reçu cette autorité,
mais c'est caché pour ce monde.
Il y a beaucoup de passages qui nous confirment cette pensée.
Il a cette autorité, mais c'est caché devant le monde.
Donc, la forme du royaume, dans ce sens-là,
était aussi cachée dans l'Ancien Testament.
Dans l'Ancien Testament, on voit cette pensée-là,
qu'un homme soit dans la gloire,
psaume 110,
mais cette pensée qu'il était en même temps rejetée,
n'était pas prévue.
Verset 12, verset 13 maintenant.
Et ayant appelé dix de ses propres esclaves,
le nombre dix nous parle de la responsabilité.
Ses propres esclaves.
C'est notre place, comme nous l'avons vu dans Matthieu 10,
d'être des esclaves du roi,
de cet homme noble.
Il nous appelle, il donne des instructions,
il donne des ordres, selon notre responsabilité.
Dix, le nombre dix, confirme cette pensée de la responsabilité.
Il leur donne dix mines.
Il leur dit, trafiquez jusqu'à ce que je vienne.
C'est notre place maintenant, dans le royaume de Dieu.
Pas établir le royaume avec force.
Il y a des chrétiens qui disent,
le royaume de Dieu aujourd'hui est ici.
Ils veulent établir ce royaume par la rébellion.
Comme en Afrique du Sud,
et on pourrait donner d'autres exemples,
c'est la théologie de la délivrance.
Liberation theology.
C'est la théologie selon laquelle on veut établir le royaume de Dieu,
ici et maintenant, par propre force.
Non, ce n'est pas selon les pensées du Seigneur.
Ces pensées, c'est qu'on trafique.
Et cela nous met au test.
Cela nous met à l'épreuve.
Parce qu'est-ce qu'on sera fidèle ?
C'est plutôt selon les pensées de l'homme, du cœur humain,
d'établir ce royaume avec force.
C'est ça qu'on aime.
Mais pour trafiquer, ça expose toutes nos faiblesses.
Ça expose si je suis fidèle, si je suis honnête, oui ou non.
Ça expose si je veux continuer, malgré des manques que je découvre en moi-même ou dans les autres.
Si je veux continuer avec fidélité.
Ce sont beaucoup de pensées qu'on trouve en rapport avec ces pensées trafiquées.
Ça nous expose d'un sens.
D'un sens négatif ou d'un sens positif.
Mais c'est notre place maintenant.
Trafiquer.
Mais il ajoute cette pensée, jusqu'à ce que je vienne.
En vue de sa venue.
Ça c'est très important.
Les esclaves trafiquent ayant le retour du Maître dans leur cœur.
Ils trafiquent en vue de sa venue ou de son retour.
Ça c'est très important.
Ce service que le Seigneur nous confie, chacun de nous,
est quelque chose qu'on fait dans l'attente de son retour.
Et puis chaque chrétien a ses mines.
Ou chaque esclave, c'est mieux.
Parce qu'ici, les chrétiens professants sont inclus.
Tous les esclaves, ceux qui s'appellent selon leurs propres pensées comme esclaves,
sont impliqués là-dedans.
Il y a deux grandes divisions dans ce monde.
Les incrédules, les croyants.
Mais il y a aussi une autre division.
Ceux qui professent et ceux qui ne professent pas.
Ceux qui professent, là il y a cet élément de la profession
de ceux qui ne sont pas sauvés et ceux qui sont sauvés.
Nous confessons, on espère le voir demain, le Seigneur Jésus.
Comme notre Seigneur, comme notre Roi.
Il y a d'autres personnes qui ne sont pas nées de nouveau qui le confessent aussi.
Donc il y a ces deux distinctions dans ce monde.
Et malheureusement, aujourd'hui, il y a beaucoup qui confessent ce nom sans être nés de nouveau.
Qui sont seulement professants dans ce sens-là.
On trouve aussi dans 1 Corinthiens 3, d'autres passages dans la parole.
Verset 14.
Or ses concitoyens le haïssaient et l'envoyèrent après lui une ambassade,
disant nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous.
Cela a été réalisé aussi dans les jours du Seigneur Jésus.
Lorsqu'Hérode le Grand est mort, il voulait avoir son fils comme le Roi.
Puis il était à Rome pour être établi dans son règne par l'Empereur.
Et puis les Juifs ont envoyé une ambassade.
Ici, dans ce contexte, je veux dire ce que les Juifs ont fait après le rejet du Seigneur Jésus.
Après que le Seigneur Jésus soit mort, soit mis à mort, soit ressuscité et enlevé dans le ciel,
les Juifs ont envoyé cette ambassade.
Comment ? Dans le rejet d'Étienne.
Dans le rejet du message que le Seigneur a donné aux apôtres au début du livre des actes.
Là on voit comment ils ont envoyé cette ambassade disant nous ne voulons pas que celui-ci soit roi sur nous.
Ils l'ont rejeté.
Et à cause de ça, on voit aussi plus tard la destruction de Jérusalem.
Verset 15.
Il arriva à son retour après qu'il eût reçu le royaume qui commanda d'appeler auprès de lui ses esclaves.
Ici on voit donc le moment du compte rendu.
Tout le monde doit rendre compte de ce qu'il a fait.
À son retour.
Voilà, c'est une pensée assez large.
Quand tous ces détails seront réalisés, on ne peut pas maintenant entrer dans tous les détails,
mais c'est une grande pensée en rapport avec son retour.
Et puis quel est le test ?
Le test, c'est la fidélité.
Comment ils ont agi avec ces mines.
Et je souligne, chaque esclave a reçu la même chose.
Dans ce sens-là, la grâce de Dieu comme on le trouve dans l'évangile selon Luc est la même pour nous tous.
Mais c'est une question de notre fidélité et de notre diligence.
Ce que nous avons fait avec cette mine.
Comme l'apôtre Paul, il était très diligent.
Il a multiplié, multiplié ces mines.
Et moi, comparé à l'apôtre Paul, je suis moins zélé, moins diligent, moins fidèle.
Mais j'espère que nous tous allons reproduire d'autres mines, pour ainsi dire.
Qu'on va utiliser ce que le Seigneur nous a confié pour sa gloire.
Pas pour notre gloire, mais pour sa gloire.
Et puis ça veut dire qu'on reconnaît pratiquement son autorité.
Ça c'est le principe ici.
Ces esclaves travaillent, pourquoi ?
Parce qu'ils aiment leur maître.
Ils aiment leur roi.
Quoi qu'il soit rejeté dans ce monde.
Quoi qu'il soit rejeté dans ce système judaïque et dans la chrétienté.
Nous aimons.
Les esclaves qui aiment leur maître vont trafiquer.
Ils auront beaucoup de zèle.
Et c'est ouvert pour nous tous.
Pour les enfants, pour les jeunes, pour les adultes, pour les parents.
Pour tous les frères et soeurs.
C'est possible à trafiquer.
Et c'est selon les instructions du Seigneur Jésus.
Et c'est une joie pour lui, comme j'ai dit.
Si nous faisons ceci, dans le temps où il est rejeté.
Verset 17.
Bien, bon esclave.
Parce que tu as été fidèle en ce qui est très peu de choses.
Et autorité sur dix villes.
On voit ici que notre service, maintenant, va donner une place dans le royaume futur.
Et si on a le temps encore, on va lire tantôt un verset dans 2 Pierre 1.
Qui nous souligne cette pensée.
La fidélité, la diligence, la zèle avec laquelle j'ai trafiqué aujourd'hui.
Va donner une place dans le royaume futur.
Ça ne veut pas dire dans le ciel.
Dans le paradis.
Ou dans la maison du Père.
Parce que là, tous les chrétiens auront la même place.
Il n'y a aucune différence entre les enfants de Dieu.
Dieu les aime avec le même amour.
Mais la place que nous aurons dans le royaume.
Est donnée en rapport avec notre zèle.
En rapport avec notre diligence.
En rapport avec notre fidélité aujourd'hui.
Il y a une différence entre cette parabole et la parabole dans Matthieu 24.
Mais on peut en parler plus tard.
Dans verset 20, on voit l'autre esclave qui était infidèle.
Il avait mis tout ça dans un linge.
Il l'avait gardé.
Il y a des chrétiens, même des vrais chrétiens.
Mais aussi beaucoup de ceux qui ne sont pas nés de nouveau.
Mais qui professent la chrétienté.
Qui gardent les choses dans un linge.
Dans l'orthodoxie, pour ainsi dire.
Qui connaissent ces choses-là.
Sans que ce soit une réalité dans leur cœur.
Mais le Seigneur veut la réalité.
Il ne veut non plus des excuses.
Ici, cet homme-là a utilisé des excuses.
Pour se justifier.
Mais si on fait ça, on s'expose soi-même.
Parce que le Seigneur a dit qu'il serait jugé de sa propre bouche.
On s'excuse en se justifiant.
On s'expose en se justifiant.
Il est jugé selon ce qu'il a dit de sa propre bouche.
Maintenant, on voit que le Seigneur Jésus expose la manque de réalité.
Il expose la profession, la fausse profession.
Mais aujourd'hui, nous vivons dans un temps où les deux sont là.
La vraie confession et la fausse confession.
Puis c'est une question de fidélité au Seigneur.
D'amour pour le Seigneur maintenant.
Être vrai, être réel selon ses pensées.
Puis pour finir ce soir, dans 2 Pierre 1.
Nous avons cette expression dans 2 Pierre 1 verset 11.
Car ainsi, l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera richement donnée.
Dans ce passage, l'apôtre Pierre, qui est l'apôtre du royaume.
Ici, il mentionne cette expression, le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Il donne tout un résumé des qualités qui sont nécessaires aujourd'hui pour notre marche ici-bas.
On n'a pas le temps maintenant de parler en détail de cette chaîne de qualités.
Mais ce sont des qualités que le Seigneur aimerait voir en chacun et chacune de nous.
Ces qualités de vrais disciples.
Mais c'est en vue de leur introduction dans le royaume éternel.
Moi j'aimerais dire ceci.
D'un côté, ces qualités sont nécessaires pour réaliser notre place dans le royaume selon son caractère présent.
Et si nous sommes fidèles dans ceci, cela va nous donner donc cette entrée dans le royaume public.
Et puis ce sera une riche entrée, car ainsi l'entrée dans le royaume éternel vous sera richement donnée.
Richement de la part du roi.
Ce sera un honneur pour le Seigneur Jésus de te donner, de vous donner une place à côté de lui, pour ainsi dire.
Dans sa présence, dans son royaume.
Parce qu'il sera content de notre comportement dans le temps de son rejet.
Si nous suivons les principes ici que Pierre nous mentionne, cela va nous aider à avoir cette place d'honneur.
Une place d'honneur.
Pas premièrement pour nous, ce sera un honneur bien vrai d'avoir une place là.
Mais ce sera un honneur pour le Seigneur Jésus d'avoir des disciples dans sa présence qu'il avait honorés dans le temps de son rejet.
Ce sera une joie et même un honneur pour le Seigneur Jésus de nous donner cette place.
C'est ça un peu la signification de ce verset.
Et puis il y a dans les actes, le livre des actes, cette passage qui nous parle du royaume de Dieu.
Et peut-être qu'on aura le temps de les étudier demain.
Mais je mentionne simplement pour ceux qui prennent des notes.
Dans acte 1 verset 3, nous avons le royaume de Dieu que le Seigneur Jésus a présenté pendant 40 jours.
Dans sa présence avec les disciples, il a parlé du royaume de Dieu.
Et dans le livre des actes, la plupart des passages nous parlent du royaume de Dieu dans son aspect présent et moral.
Il y a un passage qu'on espère voir demain qui nous parle du royaume futur.
Comme aussi 2 pierres 1 qui nous parle du royaume de Dieu dans son aspect futur.
Mais il y a d'autres passages comme chapitre 8 verset 14, 20 verset 25, 19 verset 8 et 28 verset 23 et 30 qui nous parlent du royaume de Dieu dans son aspect présent.
Et même cette passage serait déjà un sujet pour toute une soirée.
Donc c'est vraiment un sujet très important.
J'aimerais finir maintenant. Je m'excuse car j'avais déjà dit que ce serait le dernier passage.
Mais 1 Corinthien 1 verset 9 nous montre un principe important en rapport avec l'assemblée.
Dans 1 Corinthien 1 verset 9, Dieu par qui vous avez été appelé à la communion de son Fils Jésus Christ, notre Seigneur, est fidèle.
Les piètres corinthiens nous parlent de l'assemblée, des principes pour l'assemblée locale.
Mais qu'est-ce que l'apôtre dit ici ? Il parle de notre Seigneur.
Et maintenant il faut rappeler que lorsqu'il parle du Seigneur, il a toujours en vue le royaume.
C'est toujours le cas dans les actes où Paul a présenté le royaume de Dieu.
Il a parlé des droits du Seigneur.
Le Seigneur Jésus est le Seigneur dans ce royaume, le Roi.
Il n'est jamais présenté comme notre Roi dans le Nouveau Testament.
Parce que je pense que ce titre est réservé pour les disciples, les résidus fidèles dans le futur.
Mais pour nous, ce Roi est appelé le Seigneur, notre Seigneur.
Et on voit que cette expression se trouve souvent dans les piètres corinthiens à cause du fait que le Roi est rejeté.
Et même dans la réalisation des principes de l'assemblée, on voit que c'est une question de fidélité au Seigneur.
Donc on voit comment ces deux choses, l'assemblée et le royaume de Dieu, sont liées intimement ensemble.
On en parlera demain, Dieu voulant encore, que pour réaliser les principes de l'assemblée, il faut soumettre au Seigneur Jésus.
Même pour avoir la communion avec Dieu, la communion aussi avec son Fils, il faut soumettre à son autorité.
Et c'est la communion de son Fils.
C'est la communion où Dieu partage avec nous tout ce qu'il a trouvé dans son Fils, dans cet homme Jésus et dans ce Christ.
Il est maintenant l'homme moins de Dieu dans la gloire.
Toutes ces choses-là, il veut partager avec nous, mais on peut seulement jouir de ces choses-là si on se soumet à son autorité.
Puis voilà donc le lien entre le royaume et l'assemblée. …
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…
Chapitre 10, le verset 9, Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur, et que tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé, car du cœur on croit à justice, et de la bouche on fait confession à salut.
Chapitre 14, verset 6, Celui qui a égard au jour, il a égard à cause du Seigneur, et celui qui mange, mange à cause du Seigneur, car il rend grâce à Dieu.
Et celui qui ne mange pas, ne mange pas à cause du Seigneur, et il rend grâce à Dieu.
Car nul de nous ne vit ayant égard à lui-même, et nul ne meurt ayant égard à lui-même, mais soit que nous vivions, nous vivons ayant égard au Seigneur, soit que nous mourions, nous mourrons ayant égard au Seigneur.
Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes du Seigneur, car c'est pour cela que Christ est mort et qu'il a revécu, afin qu'il domine sur les morts et sur les vivants.
Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère?
Ou si toi, pourquoi méprises-tu ton frère?
Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu.
Maintenant le verset 17.
Car le royaume de Dieu n'est pas manger et boire, mais justice et paix et joie dans l'Esprit Saint.
Car celui qui en cela sert, le Christ, est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
On aime toujours avoir des secrets, ou pouvoir révéler des secrets.
Et ce matin, j'aimerais bien mettre ensemble quelques pensées qu'on a eues hier soir en rapport avec un secret.
C'est un secret que Dieu a eu dès longtemps.
Un secret selon lequel Dieu voulait donner la domination de tout l'univers entre les mains d'un homme.
C'est le secret de Dieu.
Mais Dieu a révélé ce secret à nous.
Dieu est le Roi éternel.
On le sait, il y a beaucoup de passages dans l'Ancien Testament qui nous montrent cela.
Mais Dieu avait un désir.
Son désir était de donner l'autorité sur tout l'univers entre les mains d'un homme.
Et est-ce que Dieu a trouvé un homme pour cela?
Il a trouvé longuement.
Il a cherché un homme après 4000 ans.
C'est notre Seigneur Jésus.
Lorsque le Seigneur est venu, on lit dans Matthieu 2, il était né comme Roi.
Le Roi qui était né.
Si un bébé dans une famille royale est né, c'est le Prince.
Mais le Seigneur Jésus est venu comme Roi.
Matthieu 2.
Malheureusement, on voit que les Juifs l'ont rejeté.
Et les nations l'ont rejeté.
Et même les prophètes dans l'Ancien Testament ont prévu cela.
Les prophètes ont annoncé la venue du Messie.
Ils ont annoncé la venue du Royaume de Dieu.
On a parlé hier soir comment Dieu a eu dans son corps de donner ce Royaume à un homme.
On a parlé d'Adam.
On a parlé de Melchizedek.
On a parlé de David et de Salomon.
Et dans ces hommes-là, on voit des images du règne du Seigneur Jésus.
Mais les pensées de Dieu n'étaient pas encore accomplies dans ce temps-là.
Lorsque le Seigneur est venu, là, le Royaume de Dieu a commencé.
Mais le Seigneur, le Roi, a été rejeté.
Donc, son Royaume a été rejeté.
Maintenant, on voit ce secret.
Ce secret, c'est que le Seigneur a confié maintenant ce Royaume entre les mains de l'homme.
Des hommes.
De nous.
Nous, comme sujets dans ce Royaume, nous avons une grande responsabilité.
C'est ce qu'on a vu dans Luc 19 hier.
Il y a d'autres paraboles dans le Nouveau Testament qui nous montrent cette responsabilité que nous avons comme des esclaves et des disciples dans ce Royaume.
Et c'est tellement merveilleux.
Vous voyez, Dieu voulait avoir un roi.
C'est le Seigneur Jésus.
Mais Dieu ajoute beaucoup à ce roi.
Il veut avoir des rois.
Le Seigneur, le Grand Roi, nous, des rois.
Nous serons des rois.
Nous règnerons comme des rois avec le Seigneur Jésus.
Nous sommes aujourd'hui en rapport avec le Seigneur Jésus.
Si nous sommes fidèles au Seigneur Jésus, le Roi rejeté, maintenant, on va régner avec lui plus tard.
Plus tard, nous aurons une position comme roi et sacrificateur, c'est notre pensée, ensemble avec le Seigneur Jésus.
Donc, quel secret, vraiment?
Il y a maintenant un roi, mais il est caché.
Il est caché en Dieu.
Il est dans les cieux, mais il est quand même le vrai roi.
Le Seigneur.
Nous avons lu quelques passages concernant le Seigneur.
C'est ce roi-là.
Et puis, nous avons beaucoup de principes dans le Nouveau Testament.
Les principes du Royaume.
Et on n'a pas le temps d'en parler en détail ce matin, parce qu'il y a beaucoup de principes qu'on aimerait présenter.
On doit se limiter à quelques passages, simplement.
Il y a les paraboles aussi du Royaume des cieux, du Royaume de Dieu.
Mais Dieu veut aussi avoir maintenant un témoignage de ce Royaume.
Et ce témoignage est maintenant vu en vous et moi.
Et c'est pour ça l'importance qu'on soit formés comme disciples et comme des esclaves, des sujets dans ce Royaume.
L'importance pour Dieu qu'il ait maintenant un témoignage dans ce monde.
Un témoignage pour Dieu, mais aussi un témoignage vis-à-vis de ce monde, de ce Royaume.
Où le roi est rejeté, mais où Dieu, malgré ça, opère en vous et moi quelque chose du roi.
C'est un honneur, comme nous l'avons vu hier, pour le Seigneur Jésus d'avoir des sujets maintenant dans son Royaume,
qui le respectent, qui l'honorent, qui le servent comme esclaves, comme nous l'avons vu dans Romains 14,
comme des disciples qui représentent le roi maintenant.
On pourrait dire que pour jouir des choses de Dieu, des choses de l'Assemblée,
qui sont tellement précieuses pour le cœur de Dieu, il faut d'abord connaître les principes du Royaume de Dieu.
Je ne peux pas tout répéter ce qu'on a vu hier soir, mais on peut dire que pour avancer dans les choses de Dieu,
on doit commencer par le Royaume de Dieu.
Il y a des passages qui nous montrent l'importance de voir le Royaume de Dieu.
Jean 3 nous dit que si quelqu'un n'est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le Royaume de Dieu.
Parce qu'on a vu maintenant que ce Royaume ne vient pas avec apparence.
Ce Royaume est établi dans le cœur.
Ce Royaume est plutôt un Royaume moral, comme on l'a vu hier soir.
Et ça va ensemble avec ce principe que le Seigneur a montré à Nicodème, qu'on doit être né de nouveau pour voir le Royaume de Dieu.
Et on voit aussi comment les disciples ont reçu le Royaume de Dieu.
Dans Matthieu 18, le Seigneur a dit que si quelqu'un ne se convertit pas, il devient comme un enfant et ne peut pas recevoir ce Royaume.
Il faut donc ce changement initial.
Mais le Seigneur veut aussi que nous entrions dans le Royaume.
Il veut que nous jouissions de sa présence dans ce Royaume.
Quoi qu'il soit rejeté dans ce monde, il n'est pas connu dans ce monde.
Il est caché, ça c'est le secret.
Pour nous c'est quand même une réalité, cette présence du Seigneur dans son Royaume.
Et voilà, nous pouvons entrer dans ce Royaume.
Il y a des passages dans le Nouveau Testament, je pense maintenant à Luc 9 par exemple,
où les trois disciples étaient pris par le Seigneur pour être sur la montagne.
Et là, ils ont vu le Seigneur Jésus et dans ce sens-là, ils sont entrés dans le Royaume.
Ils ont vu le Seigneur Jésus dans toute sa beauté.
Et c'est pour nous aussi très important, aussi pour les enfants, pour nous tous,
d'avoir une impression de la grandeur, de la beauté du Seigneur Jésus,
pour entrer pratiquement dans ce Royaume.
Il y a une difficulté, parce que ce Royaume appartient au monde à venir.
Là, ce Royaume sera établi publiquement.
Tout sera en accord avec Dieu.
Mais entre-temps, dans ce monde qui gît dans le mal,
Dieu veut donner ses témoignages de ce Royaume.
Et ça, c'est la difficulté, parce qu'on est dans un monde
qui rejette entièrement ses pensées de Dieu.
Et Dieu nous a laissés ici comme un témoignage.
Ça, c'est donc notre difficulté, pour ainsi dire.
Puis, avant de commencer par ce verset-là dans Romain 10,
ce serait peut-être bon de juste brièvement mentionner un passage dans 1 Chrétien 15.
Dans 1 Chrétien 15, nous voyons le Seigneur Jésus comme le Ressuscité.
Dans les versets 24 et 25, nous lisons à propos de la résurrection
et nos liens avec le Seigneur Jésus comme étant les prémices,
ceux qui sont de Christ, verset 24,
ensuite la fin, quand il aura remis le Royaume à Dieu le Père.
Donc, à un moment donné, le Seigneur Jésus va remettre le Royaume à Dieu le Père.
Comme j'ai dit, il était le désir de Dieu de donner le Royaume entre la main d'un homme.
Et Dieu a trouvé cet homme-là.
Mais cet homme est tellement parfait.
Après un certain temps, il va remettre ce Royaume à Dieu.
C'est ça qu'on trouve ici dans le verset 24,
quand il aura aboli toute principauté et toute autorité et toute puissance.
Tout sera donc éliminé.
Tout qui est contre Dieu sera éliminé.
Pense aussi à Jean 1, où on lit que l'agneau de Dieu ôte le péché du monde.
C'est sur la base de son sacrifice qu'il le fera.
Mais il le fera.
Toute opposition, toute autorité qui est contre Dieu sera aboli et mis de côté.
Et on voit aussi à la fin du verset 28,
Là, on voit que le Seigneur Jésus, comme homme, remettra donc tout à Dieu.
Et il sera aussi assujetti à Dieu dans ce sens-là.
Et Dieu sera tout en tous.
Tout sera en accord, en pleine harmonie avec Dieu.
Quelle pensée merveilleuse que le Royaume du Seigneur Jésus
sera utilisé pour remettre tout à Dieu,
afin que Dieu soit tout en tous.
Mais ça nous montre aussi la grandeur de cette personne
qui sera capable de le faire,
capable de faire que tout soit en accord avec Dieu.
Mais nous avons le privilège de vivre dans un monde
où ce Roi est encore rejeté,
mais où ses principes, son autorité est reconnue
et ses principes sont vus et réalisés dans nos vies.
Ça c'est selon les pensées de Dieu.
Verset 25,
Donc ce passage nous montre clairement
que le règne du Seigneur Jésus
terminera à la fin du Millennium.
On pourrait lire aussi l'Apocalypse 20 pour comprendre ceci.
Mais quand même, on a vu hier soir cette expression,
le Royaume éternel.
Pour comprendre cette différence,
pendant le Millennium,
la justice règnera,
le Seigneur Jésus règnera
pour soumettre tout à Dieu,
à l'autorité de Dieu.
Après ça,
il remettra le Royaume entre les mains de Dieu
et puis la justice habitera.
Deux,
Pierre,
Trois.
Dans ce sens-là, le Royaume continue.
Maintenant, tournons à Romains 10.
On a lu dans Romains 10,
ce beau passage,
Voilà, nous avons vu hier,
le Roi dans le Royaume de Dieu,
c'est le Seigneur Jésus.
Et nous le confessons comme Seigneur.
Et que tu crois dans ton cœur
que Dieu l'a resté d'entre les morts.
Tu seras sauvé.
Il y a donc ici deux éléments,
la bouche,
la confession,
le cœur,
et ensemble avec la foi.
Il y a une chose extérieure,
on pourrait dire,
la bouche, la confession.
Il y a une chose intérieure,
la foi.
Mais les deux vont ensemble.
Et puis dans le verset 10, nous voyons,
Là, on voit le sujet de l'Épître aux Romains,
qui nous présente cette justice.
Et comment on peut avoir une part dans cette justice.
Comment on peut être juste devant Dieu.
Et tout ça.
Mais, il ajoute,
Moi, j'aimerais lier la première pensée,
la justice,
à l'Église,
la deuxième pensée, au Royaume de Dieu.
De nouveau, là, on voit comment ces deux sont intimement liés.
On ne peut pas les séparer.
Comme on a vu hier aussi dans 1 Corinthiens 1 et Colossiens 1.
Les deux vont ensemble.
Mais on doit les distinguer.
On doit les distinguer.
En rapport avec l'Église, on pourrait dire,
on distingue entre ceux qui ont la foi,
ceux qui n'ont pas la foi.
Ceux qui ont la foi appartiennent à l'Église.
Mais en rapport avec le Royaume de Dieu,
on peut dire,
ceux qui confessent appartiennent au Royaume.
Maintenant, il y a une difficulté.
On a vu ça hier soir déjà, dans Luc 19.
Il y a ceux qui professent,
sans être nés de nouveau.
Mais, ils appartiennent quand même au Royaume de Dieu,
d'un sens extérieur.
Et Dieu les compte responsables.
Il faut qu'ils rendent compte de leurs marches.
Comme nous avons vu hier soir,
dans cet esclave infidèle.
Il était désobéissant.
Il n'a pas aimé le Seigneur.
Donc, aujourd'hui, dans ce Royaume de Dieu,
il y a de méchants esclaves,
et de bons esclaves.
Les bons esclaves obéissent.
Les méchants esclaves n'aiment pas le Seigneur.
Mais, ils sont là à cause de leur profession.
Et ainsi, il y a beaucoup de monde,
dans la chrétienté,
qui professent être des esclaves du Seigneur.
Par le baptême, par exemple.
Ils ont été baptisés ou prennent part.
Ils participent dans la sainte du Seigneur.
Ou quoi que ce soit.
La façon dans laquelle ils confessent être des esclaves.
Dieu les rend responsables pour cette confession.
Dieu dit, tu professes être un esclave.
Voilà, tu es responsable.
Puis, ceux qui ne sont pas nés de nouveau,
et ceux qui sont infidèles,
seront jugés.
Et puis, nous entrerons dans le règne futur,
comme nous avons vu, du Seigneur Jésus.
Mais, il faut voir que la foi et la confession vont ensemble.
Si on a seulement la confession de la bouche,
sans la foi,
dans ce cas-là, il y a quelque chose qui ne marche pas.
On peut dire ceci,
l'action publique, c'est la confession.
On peut penser au baptême.
Dans Matthieu 28,
le Seigneur Jésus a parlé du baptême
en rapport avec le royaume de Dieu.
Juste pour mentionner,
en rapport avec ce côté,
cet aspect public,
on peut penser au baptême.
Là, on voit que le Seigneur Jésus a donné
ses instructions aux disciples.
Dans Matthieu 28,
verset 18, c'est un très beau passage.
On ne peut pas parler de tous les détails.
Mais, simplement, cette pensée-là,
Jésus, verset 18,
s'approchant, leur parla, disant,
toute autorité m'a été donnée dans le ciel et sur la terre.
Ça, c'est une réalité.
On l'a vu hier soir, dans 1 Pierre 3, verset 22,
c'est très clairement déclaré
qu'il a toute autorité
dans le ciel et sur la terre.
Qu'est-ce que le Seigneur dit maintenant?
Allez donc, c'est pour nous une réalité,
qu'il a toute autorité.
Il nous envoie maintenant, comme étant ses disciples,
pour faire des disciples.
Ce passage-là se réfère aussi aux disciples
après l'enlèvement de l'Église.
Mais, je parle maintenant du principe.
Les baptisants, pour le nom du Père,
du Fils et du Saint-Esprit.
On voit ici le baptême,
qui les introduit dans le Royaume de Dieu,
acceptant les droits du Seigneur Jésus,
acceptant que toute autorité lui a été donnée.
Puis, après ça, ils sont enseignés, verset 20,
leur enseignant a gardé
toutes les choses que je vous ai commandées.
Ils entrent par la porte du baptême,
après ça, ils sont enseignés
à garder toutes les choses.
Donc, ça implique aussi la vérité de l'Assemblée.
Et ça commence par le Royaume.
Et puis, dans ce ministère,
le Seigneur a promis sa présence.
Et voici, moi, je suis avec vous tous les jours,
jusqu'à la consommation du siècle.
On voit que le Seigneur Jésus
est le vrai Fils de l'homme,
selon le psaume 8 aussi.
Et il se présente à nous comme le Roi.
Il se présentera aussi aux résidus fidèles comme le Roi.
Je ne peux pas entrer dans tous ces détails-là,
parce que le passage de Matthieu 28
fait référence aussi à eux.
Mais c'est un secret pour de vrais disciples,
cette réalité que le Seigneur Jésus a toute autorité.
Parce que ce n'est pas encore connu et reconnu dans ce monde.
Voilà, ça c'est notre secret.
Maintenant, on va lire,
étudier un peu ce passage dans Romains 14.
Parce que ce passage dans Romains 14
nous parle maintenant
du Royaume de Dieu dans son aspect présent.
Et on espère voir trois cercles
en rapport avec le Royaume de Dieu.
Trois cercles où l'autorité du Roi,
l'autorité du Seigneur Jésus est reconnue.
Dans le cercle des relations entre frères et sœurs,
dans le cercle du foyer,
et aussi dans le cercle de nos relations avec ce monde.
Dans ces trois sphères, pour ainsi dire,
il faut reconnaître et réaliser l'autorité du Seigneur Jésus.
Ça c'est l'aspect présent du Royaume de Dieu.
Romains 14, verset 4, on n'a pas lu,
mais on voit que le Seigneur dit
« Qui es-tu, toi qui juges le domestique d'autrui ? »
Ce domestique, c'est le domestique du maître,
ce n'est pas notre domestique.
Les frères et sœurs ne nous appartiennent pas.
Nous n'avons aucune autorité sur eux.
Le Seigneur Jésus a dit dans Matthieu 23,
« Vous êtes tous des frères. »
Il n'y avait pas une autorité d'un frère sur les autres.
Il y a des différences dedans.
Il y a des différences en autorité morale,
mais pas officielles.
Il n'y a aucune différence officiellement entre les esclaves.
Donc, toi qui juges le domestique d'autrui,
c'est quelqu'un qui se place au-dessus de son frère ou de sa sœur.
Ça ne va pas.
Et puis le Seigneur ajoute,
« Il se tient debout où il tente pour son propre maître. »
Il sera tenu debout,
car le Seigneur est puissant pour le tenir debout.
On voit ici que le Seigneur, le roi,
s'identifie avec ses esclaves
et il les tient dans ses mains, pour ainsi dire.
Verset 6, nous avons lu,
« Celui qui est à égard au jour est à égard à cause du Seigneur. »
Il y avait là des difficultés dans ce rassemblement.
Il y avait les juifs chrétiens qui aimeraient suivre les principes de la loi.
Ils étaient faibles dans ce sens-là.
Il y avait d'autres croyants entre les nations qui n'ont jamais connu ça,
qui ne voulaient rien avoir à faire avec ça.
C'était l'effort.
Mais les deux devraient s'accepter mutuellement.
C'est clair que Paul se place à côté d'effort dans ce sens-là,
qu'il n'a pas besoin de respecter toutes ces institutions et tout ça,
mais il respecte la conscience de ses frères et sœurs,
qui étaient faibles.
Et puis, c'est très beau de voir verset 6,
« Et celui qui mange, mange à cause du Seigneur. »
Il ne fait pas pour sa propre gloire.
Dans ce cas-là, ce serait faux.
Il suppose donc que ses frères et sœurs, qui sont faibles dans la foi,
font ces choses-là pour plaire au Seigneur.
Ça, c'est le principe.
S'ils avaient fait ça pour plaire eux-mêmes,
dans ce cas-là, Paul les avait condamnés.
Ça, c'est clair.
Mais ils ont fait ça pour plaire au Seigneur.
Ça, c'est le principe.
Et puis là, on voit donc que le Seigneur accepte les deux.
Et Paul aussi, il accepte ceux qui mangent et ceux qui ne mangent pas,
parce qu'ils le font pour plaire au Seigneur.
Dans ce sens-là, il peut accepter les deux.
S'il y a des motifs qui ne sont pas bons,
s'il y a des arguments ou quoi que ce soit qui sont charnels,
dans ce cas-là, on devrait juger ça.
Mais si les motifs sont bons, si les arguments sont spirituels,
dans ce cas-là, on doit l'accepter, ces différences,
parce que c'est à cause du Seigneur qu'il rend grâce à Dieu.
Verset 7.
Car nul de nous ne vit ayant égard à lui-même.
Là, il explique ça.
On ne vit pas pour soi-même.
On vit pour plaire au Seigneur.
Et même la mort d'un croyant est en vue du Seigneur.
Et dans la mort de beaucoup de croyants, le Seigneur a été grandement honoré.
Verset 8, il explique encore.
Mais soit que nous vivions, nous vivons ayant égard au Seigneur,
soit que nous mourions, nous mourrons ayant égard au Seigneur,
soit donc que nous vivions, soit que nous mourions,
nous sommes du Seigneur.
Voilà, ça c'est la vérité du Royaume.
Nous appartenons au Seigneur, le Roi dans ce Royaume.
C'est vrai. Nous appartenons aussi à Christ.
Nous sommes unis à Christ dans la gloire.
Mais ici, le côté du Royaume est souligné.
Nous appartenons au Seigneur, qui est rejeté dans ce monde,
et nous vivons pour lui plaire.
Et même dans la mort du chrétien, c'est pour la gloire du Seigneur.
Et verset 9, c'est un très beau verset.
Car c'est pour cela que Christ est mort.
Pourquoi?
Qu'il a revécu, afin qu'il domine sur les morts et sur les vivants.
On voit ici l'autorité du Seigneur, le vrai Roi, pour dominer.
Dominer veut dire la réalisation de son autorité, même sur les morts.
Le Seigneur, on l'a vu dans Matthieu 28, a toute autorité.
Il est donc mort et ressuscité.
Il vit maintenant pour exercer ses droits, sa domination.
Dans verset 10 et 11, on voit comment le Seigneur exerce sa domination.
Parce que là, on voit le tribunal de Dieu.
Mais dans 2 Corinthiens 5, nous avons le tribunal de Christ.
C'est la même pensée.
C'est le tribunal de Dieu.
Mais Dieu confère toute autorité entre les mains d'un homme.
C'est le Fils de l'homme qui juge.
Gens 5 et d'autres passages.
Ainsi, c'est le tribunal de Christ.
C'est un homme sur ce tribunal qui va juger.
Et on peut comprendre ceci.
Parce que si les gens devaient comparaître devant Dieu,
ils pourraient dire, mais vous êtes Dieu et nous sommes des hommes.
Comment on pourrait plaire à Dieu? C'est impossible.
Mais il y aura un homme sur le trône.
Et Dieu va dire, cet homme a plu et a fait mon bon plaisir.
Vous auriez pu faire aussi mon bon plaisir.
Donc, Dieu va juger tous les hommes par un homme.
Puis c'est notre Seigneur Jésus.
Il y a donc beaucoup d'exhortations dans ce passage-là, comme verset 12.
Ainsi donc, chacun nous rendra compte pour lui-même à Dieu.
Il faut réaliser que le chemin que Dieu va avec nous
est différent du chemin que Dieu va avec les autres frères et sœurs.
Chaque frère a son chemin avec le Seigneur.
Chaque sœur individuellement.
Et on est donc responsable au Seigneur, comme on voit ici.
Mais ça ne veut pas dire qu'on peut faire sa propre volonté.
Ça c'est très clair.
On est responsable au Seigneur.
Mais nous tous sommes responsables au Seigneur.
C'est une question ici de ne pas critiquer d'une façon charnelle.
Verset 13.
Ne nous jugeons donc plus l'un l'autre.
Ça ne veut pas dire qu'on peut faire sa propre volonté ou qu'on peut laisser faire.
Mais c'est une question de ne pas juger le domestique, le esclave du Seigneur
dans ce qu'il fait pour plaire au Seigneur,
selon des motifs et des principes spirituels.
Maintenant, ce beau verset 17 et 18,
c'est vraiment l'essence du Royaume de Dieu présentement.
Et si on lit les passages dans l'Ancien Testament,
qui nous parlent aussi de la justice, de la paix et de la joie,
on se voit dans le Millenium.
Mais vous voyez, ce que Dieu veut,
il veut donner déjà ses grandes bénédictions du Millenium.
Il veut les partager avec nous déjà maintenant.
Il est vrai, on a des bénédictions qui surpassent ces bénédictions du Royaume.
En rapport avec l'Assemblée, en rapport avec Christ,
en rapport avec le propos de Dieu,
dès avant la fondation du monde,
on a des bénédictions qui dépassent ces bénédictions.
Mais ce qui est dans le cœur de Dieu, comme j'ai dit,
d'un côté, c'est d'avoir un témoignage maintenant de ce Royaume,
où le Roi est rejeté.
Mais de l'autre côté, il nous donne en même temps déjà la bénédiction
qui appartient au Royaume.
Il nous les donne présentement.
On peut lire dans l'Ancien Testament, en rapport avec la justice,
c'est le fondement du Royaume de Dieu.
Il faut avoir cette justice.
On peut le voir dans l'Épître aux Romains, c'est très important.
Et sans la justice, on ne peut pas avoir la paix.
La justice et la paix vont ensemble.
Hébreux 7 nous parle de Melchisédech, le roi de la justice.
Mais il était aussi le roi de Salem, le roi de la paix.
Les deux vont ensemble.
On n'a pas de paix sans la justice.
Et puis la paix produit la joie.
Et c'est ce grand principe qui caractérise le Royaume de Dieu.
Ces principes caractériseront le Royaume.
On parle des membres individuels.
C'est ce qu'on a vu, la foi.
La foi est une chose individuelle.
La foi n'est pas une chose de toute la famille, du foyer.
La foi, c'est un rapport avec l'Église.
Mais dans le Royaume de Dieu, on a des familles.
Et c'est le terrain où Dieu, où le Seigneur, exerce son autorité.
C'est ce qu'on voit maintenant.
On a vu que le Seigneur exerce son autorité dans les esclaves.
Et c'est pour ça qu'on ne peut pas se juger mutuellement.
On est soumis au Seigneur.
Mais maintenant, il y a une deuxième pensée.
C'est le terrain de la famille, où il y a cette autorité du Seigneur.
J'aimerais lire quelques passages.
D'abord, dans Marc X.
Il y a aussi d'autres passages dans Luc.
Passages parallèles et dans Matthieu.
Dans Marc X, nous lisons vers 13, 14 et 15.
Il y a beaucoup d'enfants ici, donc c'est pour les enfants aussi.
« On lui apporta de petits-enfants afin qu'il les touchât.
Et les disciples reprenaient ceux qui les appartaient.
Et Jésus, voyant cela, en fut indigné et leur dit,
« Laissez venir à moi les petits-enfants, ne les en empêchez pas,
car à de tels est le royaume de Dieu.
En vérité, je vous dis, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu
comme un petit-enfant n'y entrera point.
Les ayant pris entre ses bras, il posa les mains sur eux et les bénit. »
On voit ici que le Seigneur Jésus a dit que le royaume de Dieu est pour les enfants.
Et qu'on doit être comme un petit-enfant pour recevoir le royaume et pour entrer dans le royaume.
Et ça c'est une bénédiction pour les enfants,
que les enfants appartiennent dans ce sens-là au royaume de Dieu.
Comment on peut comprendre ici ?
Dans 1 Corinthien 7, nous lisons que dans le mari ou dans la femme croyante,
la famille ou le foyer est sanctifié.
Ça veut dire mis à part pour le Seigneur.
Ça veut dire que si un des parents est sauvé, toute la famille est sanctifiée.
Ça veut dire mis à part pour le Seigneur.
Est-ce que ça veut dire qu'automatiquement tous les membres de la famille sont sauvés ? Non.
Mais ils sont mis à part parce que l'autorité du Seigneur est reconnue là.
À cause du fait qu'un des parents est sauvé.
Il faut que les enfants acceptent le Seigneur Jésus aussi dans leur vie.
Mais le point que j'aimerais souligner maintenant,
c'est que la famille ou le foyer est le terrain où l'autorité du Seigneur Jésus est reconnue.
Lisons Éphésiens 6 pour comprendre ceci.
Ce sont des principes du royaume de Dieu.
On voit que les enfants ont une place là aussi.
La famille est le terrain où cette autorité est exercée et reconnue.
Éphésiens 6, au premier verset.
Enfin, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste.
On reconnaît les droits du Seigneur dans cette famille.
Verset 4 aussi.
C'est le royaume de Dieu qui est vu dans le foyer.
Mais c'est une bénédiction pour nous.
C'est aussi un défi.
C'est un encouragement pour que le royaume de Dieu soit vu pratiquement dans les enfants,
dans le comportement des enfants, dans le comportement des parents,
dans nos actions pour la gloire du Seigneur.
Donc ici on a un deuxième cercle.
Le cercle de la famille où le royaume de Dieu est réalisé.
Où les droits du Seigneur sont reconnus.
Et puis pour expliquer la différence,
ici c'est le terrain où l'esprit travaille.
L'esprit travaille dans un tel foyer.
L'esprit est là pour travailler et bénir.
C'est donc le cercle où l'autorité du Seigneur est reconnue.
C'est aussi le cercle où l'esprit travaille.
Et dans ce sens-là, on lit dans Hébreux 6,
qu'il y avait ceux qui étaient participants de l'esprit.
Ou comme Pierre l'a dit dans Acte 2,
concernant la promesse de l'esprit à vous et à vos enfants.
Dans ce sens-là.
Par contre, ça ne veut pas dire que l'esprit habite dans tous ses membres de cette famille-là.
Ils sont exposés à la présence de l'esprit par le fait qu'un des parents est sauvé.
Mais ça ne veut pas dire que l'esprit habite dans toute sa famille,
dans tous ses membres de sa famille.
Ça, c'est la différence.
Seulement ceux qui appartiennent au Seigneur par la Nouvelle Naissance,
et appartenant à l'Église,
c'est dans eux que l'esprit habite.
Ça, c'est la différence.
Mais c'est le terrain donc, le foyer,
c'est le terrain où l'autorité du Seigneur est reconnue, est réalisée,
et où l'esprit travaille et est béni.
C'est donc important d'avoir ce lien entre le Royaume du Dieu et l'Assemblée.
Il y a des croyants qui n'élèvent pas les enfants pour le Seigneur,
qui les laissent faire.
Et puis, à un moment donné, ils disent,
mais il faut que le Seigneur touche leur cœur pour qu'ils soient nés de nouveau.
Ça, c'est vrai.
Mais ils ne voient pas leur responsabilité en rapport avec le Royaume du Dieu.
Donc, c'est très clair, comme parents,
nous avons la responsabilité pour élever les enfants dans la discipline et l'exhortation du Seigneur.
Ça, c'est la vérité du Royaume.
En même temps, c'est l'esprit qui va travailler pour les introduire plus tard dans l'Assemblée,
comme membres du corps de Christ.
Le troisième cercle où l'autorité du Seigneur est reconnue,
c'est un rapport avec nos relations dans ce monde.
Et pour ceci, j'aimerais lire 1 Timothée 6.
Dans 1 Timothée 6, nous avons quelques exhortations.
Verset 10, où il parle de l'amour de l'argent.
Car c'est une racine de toutes sortes de mots que l'amour de l'argent,
ce que quelques-uns ayant ambitionné,
ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs.
Mais toi, ô homme de Dieu, fuis ces choses et poursuis la justice.
La piété, la foi, l'amour, la patience, la douceur d'esprit.
Le bon combat de la foi saisit la vie éternelle
pour laquelle tu as été appelé et tu as fait la belle confession devant beaucoup de témoins.
Je t'ordonne, devant Dieu, qui appelle toutes choses à l'existence,
et devant le Christ Jésus qui a fait la belle confession,
devant Ponce Pilate, que tu gardes ce commandement sans tâche, irrépréhensible,
jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus Christ,
laquelle le bienheureux et seul souverain, le roi de ceux qui règnent,
et le Seigneur de ceux qui dominent, montrera au temps propre.
Voilà, c'est un très beau passage qui nous parle de nos relations dans ce monde,
notre place dans ce monde.
Et là, Dieu veut aussi que l'autorité du Seigneur soit reconnue.
Et on voit ceci dans la confession, cette belle confession.
Dans le verset 10, on voit donc les dangers qui existent dans ce monde,
des dangers qui sont influencés par les convoitises de ce monde,
les principes de ce monde.
Un genre d'eux, la convoitise des yeux, la convoitise de la chair,
la convoitise des yeux, et puis la fierté, l'orgueil de la vie.
Et on voit ici ces mêmes principes dans ce verset 10,
et les conséquences si on se place sous l'influence de ces principes.
Par contre, dans le verset 11, mets-toi au homme de Dieu.
Dans un temps de ruine, dans un temps où les droits du Seigneur sont rejetés,
Dieu s'adresse à chaque croyant individuellement.
Dieu nous invite, pour ainsi dire, à être un homme de Dieu.
Aussi les sœurs, les enfants peuvent être des hommes de Dieu.
Ça veut dire qu'on est seul dans ce monde comme un témoin pour Dieu,
comme un témoin des droits du Seigneur Jésus.
Et si on est un homme de Dieu, on le trouve seulement deux fois dans le Nouveau Testament,
dans le rapport avec Timothée, ici, et dans 2 Timothée 3,
dans le temps de la ruine, de la fin de la dispensation.
C'est notre place.
Donc le Seigneur nous invite ici à suivre l'exemple de Timothée,
à être des hommes, des femmes de Dieu.
On trouve cette expression aussi dans l'Ancien Testament,
en rapport avec Moïse, Élie, Élisée, et d'autres personnes.
Ce serait intéressant d'étudier ça.
Mais c'est toujours en rapport avec cette pensée-là qu'on maintient les pensées de Dieu,
soit en rapport avec le pays promis, soit en rapport avec d'autres choses,
mais qui sont précieuses pour le cœur de Dieu.
On maintient les droits de Dieu.
Comment ? En fuyant ces choses, en fuyant ces convoitises.
Parce qu'il faut réaliser qu'en nous-mêmes, il n'y a pas de force pour résister à ces convoitises.
Il y a des croyants, peut-être on va le voir cet après-midi dans 1 Pierre 5,
qui résistent où ils doivent fuir, ou ils fuient là où ils doivent résister.
Donc c'est très important pour nous de comprendre quand on doit fuir.
On doit fuir lorsque c'est une question de convoitises qui font appel à la chair, à nous-mêmes.
Là on doit fuir, comme Joseph a fui lorsque la femme Potiphar voulait le séduire.
Mais si l'ennemi nous attaque dans 1 Pierre 5, on doit le résister.
Le Seigneur nous donne la force pour le résister.
Et puis maintenant ce principe du royaume de Dieu.
Poursuivre la justice.
Il faut être zélé, il faut être actif dans ce sens-là pour poursuivre la justice.
C'est comme une conquête, c'est comme une chasse.
Poursuivre la justice, c'est très pratique.
Pour réaliser les principes du Seigneur, les principes de Dieu, la justice,
comme nous avons vu dans Romains 14, il faut poursuivre ces principes.
Dans nos relations, dans ce monde, c'est ça la pensée ici.
Au lieu de suivre les principes du monde, d'être malhonnête ou menteur, tout ça,
poursuivre la justice.
Et la piété, c'est en relation à Dieu aussi.
Dans la crainte de Dieu, il y a la foi, l'amour, la patience,
on pourrait parler de toutes ces choses-là,
mais le premier principe qui est mentionné, c'est le principe du royaume de Dieu, la justice.
Verset 12. Combats le bon combat de la foi.
Saisis la vie éternelle.
Je ne peux pas parler de tous ces détails parce qu'il y a aussi des éléments en rapport avec l'Assemblée,
en rapport avec Christ dans la gloire.
Mais maintenant, cet élément du royaume, c'est la belle confession que tu as fait devant beaucoup de témoins.
Ça, c'est notre place dans le monde.
Pourquoi est-ce que Dieu nous a laissés ici?
Pourquoi est-ce que le Seigneur nous a laissés ici?
Pour être un témoignage pour Lui.
On espère voir quelques versets encore à la fin, dans Jean 18,
parce qu'il fait référence à ces passages dans Jean 18.
Verset 13. Je t'ordonne devant Dieu.
Il faut réaliser qu'on est placé devant Dieu.
Ça, c'est le problème.
Si on ne marche pas dans la présence de Dieu, si on oublie qu'on est devant Dieu, on va manquer.
Mais lorsqu'on réalise qu'on marche devant Dieu,
que nous pouvons donner ce témoignage devant Dieu,
c'est Dieu qui va nous supporter,
c'est Dieu qui va nous fortifier,
qui appelle toutes choses à l'existence.
Il faut réaliser que les ressources qu'on a en Dieu,
qui appellent toutes choses à l'existence,
qui a la puissance de la résurrection.
Nous avons affaire avec un tel Dieu,
et devant le Christ Jésus.
Donc, ce sont les deux grands témoins placés devant nos corps,
pour que nous soyons fidèles.
Dieu, d'un côté, en rapport avec nos ressources,
et le Seigneur Jésus, en rapport avec notre exemple.
Le Christ Jésus, c'est l'homme dans lequel Dieu,
en qui Dieu a trouvé son bon plaisir.
Le Christ qui a ouin,
et Jésus, cet homme humble et débonnaire.
Je voulais juste ajouter ici une petite parenthèse.
Comment est-ce qu'on peut être des disciples du Seigneur Jésus,
en suivant son modèle ?
C'est ça qu'on a vu hier soir, mais je le répète,
c'est devenir comme le Maître.
Dans Matthieu 5, il a donné ces principes du Royaume,
et le Seigneur Jésus était l'exemple,
le modèle de ces principes-là.
Et on peut devenir comme le Maître.
Ici, nous voyons le Seigneur Jésus comme notre modèle.
On a Dieu comme notre ressource,
le Seigneur Jésus comme notre modèle,
et devant eux, nous rendons maintenant ce témoignage.
C'est la belle confession.
Devant le monde, devant les chefs de ce monde,
on voit ici, devant Ponce Pilate,
le Seigneur Jésus a donné cette confession,
il a donné ce témoignage.
On pense à Paul, en prison plus tard,
à Rome, il a rendu ce témoignage devant le César.
Imaginons que Paul, de Timothée 4, nous parle de ça,
qu'il a rendu ce témoignage des droits du Seigneur,
devant le César lui-même,
devant tous ces hommes haut placés,
il a donné ce témoignage.
Ainsi, il a suivi l'exemple du Seigneur.
Et pour comprendre ceci,
on devrait référer à Jean 18,
mais je voulais juste finir ce verset-là ici un peu.
Devant Ponce Pilate, devant le chef,
le représentant de l'Empire Romain,
et ainsi nous sommes placés aussi devant les autorités,
et le Seigneur peut permettre
qu'on donne un témoignage devant les autorités,
soit les autorités municipales,
mais aussi par notre comportement dans ce monde,
on peut être un témoignage, une belle confession.
Et Timothée était fidèle que tu gardes ce commandement
sans tâche, irrépréhensible,
jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus-Christ.
Donc, en vue de son apparition,
en vue de cette introduction du Royaume publiquement,
on doit donner ce témoignage,
sans tâche, mais on manque.
Moi, je dois dire, j'ai manqué beaucoup,
mais on a le modèle ici.
Sans tâche, irrépréhensible,
on prend témoignage de ce Royaume
qui sera introduit publiquement
lorsque l'apparition de notre Seigneur Jésus-Christ aura lieu.
Notre Seigneur Jésus-Christ,
c'est le Roi de nouveau,
qui va l'introduire verset 15,
laquelle le bienheureux et seul Souverain,
le Roi de ceux qui règnent,
et le Seigneur de ceux qui dominent,
montrera au temps propre.
Ici, c'est Dieu lui-même qui est le Roi.
Mais c'est selon le bon plaisir de Dieu
d'introduire son Homme à lui,
dans ce Royaume, publiquement.
Dieu, le vrai Roi, le vrai Seigneur,
il va introduire son Homme.
Et en vue de cette apparition,
nous pouvons rendre témoignage.
Et maintenant, ce passage dans Jean 19,
pour terminer.
Excusez-moi, Jean 18.
Là, nous avons cette belle confession.
Et là, nous avons donc des éléments à apprendre,
comment nous pouvons rendre cette belle confession,
ce beau témoignage.
Lisons d'abord ce passage,
dans Jean 18, verset 33.
Pilate, donc, entra encore dans le prétoir,
et appela Jésus, et lui dit,
« Toi, tu es le Roi des Juifs ? »
Jésus lui répondit,
« Dis-tu ceci de toi-même,
ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? »
Pilate répondit,
« Suis-je Juif, moi ?
Ta nation et les principaux sacricateurs
t'ont livré à moi ?
Qu'as-tu fait ? »
Jésus répondit,
« Mon royaume n'est pas de ce monde.
Si mon royaume était de ce monde,
mes serviteurs auraient combattu,
afin que je ne fusse pas livré aux Juifs.
Mais maintenant, mon royaume n'est pas d'ici. »
Pilate, donc, lui dit,
« Tu es donc Roi ? »
Jésus répondit,
« Tu le dis, que moi, je suis Roi ?
Moi, je suis né pour ceci,
et c'est pour ceci que je suis venu dans le monde,
afin de rendre témoignage à la vérité.
Quiconque est de la vérité,
écoute ma voix. »
Voilà la belle confession que le Seigneur Jésus a donnée.
Et puis, ce passage-là nous montre la grandeur de sa personne.
J'aimerais de nouveau souligner cet aspect-là.
Nous avons affaire avec un grand roi.
Son autorité est immense.
Et nous voyons dans l'Évangile selon Jean
la grandeur de sa personne.
Dans Matthieu, on le voit comme le roi.
Dans Marc, comme le prophète, le serviteur de Dieu.
Dans Luc, comme homme, sacrificateur,
comme le fils de l'homme.
Mais dans Jean, on le voit d'un côté comme le fils de l'homme,
mais aussi, surtout, comme le fils du Père,
le fils unique.
Et dans cet Évangile-là, on voit sa qualité personnelle,
sa grandeur personnelle.
Lorsque les soldats sont venus pour l'arrêter,
ils sont tombés par terre.
Il y a beaucoup de détails dans cet Évangile-là
qui nous montrent la grandeur de sa personne,
des détails qu'on ne trouve pas dans les autres Évangiles.
Et ici, il est là, placé devant Ponce Pilate,
pour rendre ce témoignage de son royaume.
Voilà. Quel exemple pour nous.
Quel encouragement pour nous pour suivre maintenant
ces principes qu'on trouve ici.
D'abord, on voit qu'il est le vrai roi.
Pilate lui a posé cette question.
Toi, tu es le roi des Juifs.
Pilate était indifférent d'un côté,
mais c'était quand même une question importante
parce que c'est plus tard l'argument
selon lequel il a été condamné.
Les Juifs avaient un autre argument.
Les Juifs l'accusaient d'avoir dit qu'il était le fils de Dieu,
qu'il s'est placé au même niveau que Dieu.
C'était l'argument religieux.
Mais ici, ils ont utilisé l'argument politique.
Les Juifs étaient très intelligents dans ce sens-là,
qu'ils savaient que Pilate était indifférent
en rapport avec cette question religieuse.
Par contre, en rapport avec cette question politique,
Pilate avait une grande responsabilité
parce qu'il a représenté la puissance
ou l'autorité du César, de l'empereur romain.
Et si quelqu'un est là qui était le roi des Juifs,
c'était donc une question importante
parce que est-ce que ce roi se soumettrait
à l'autorité de l'empereur?
Ça, c'est la question pour Pilate.
Et puis, à travers cette question-là,
ou en utilisant cette question-là,
le Seigneur peut donc expliquer la situation.
D'abord, le Seigneur lui demande, verset 34,
Jésus lui répondit,
« Dis-tu ceci de toi-même
ou d'autres te l'ont-ils dit de moi? »
Parce que le Seigneur parle aussi au cœur, vous voyez,
même dans cette situation
où le Seigneur Jésus montre sa grandeur, sa beauté,
même en ceci, qu'il était le vrai juge.
Pilate était le juge,
mais au fond, le Seigneur était le vrai juge
parce que le Seigneur expose le cœur de Pilate.
Il expose les motifs de tous ces gens-là qui étaient là.
Le Seigneur était le vrai juge,
mais quand même, le Seigneur réalise
que là, devant lui, est un homme avec une âme.
Et le Seigneur essaie de toucher son âme,
même dans cette situation-là.
Et puis, verset 35,
Pilate répondit,
« Suis-je juif, moi?
Ta nation et les principaux sacrificateurs
t'ont livré à moi.
Qu'as-tu fait? »
On voit ici, donc, que les juifs avaient instigué tout.
Et puis, le Seigneur utilise cette occasion
pour rendre ce beau témoignage.
Il dit, verset 36,
« Mon royaume n'est pas de ce monde. »
C'est le premier principe.
« Mon royaume n'est pas de ce monde. »
Ce royaume a un caractère tout à fait différent.
Et comme nous avons vu hier soir aussi,
dans l'histoire de l'Église,
et même aujourd'hui, il y a des gens qui veulent
établir le royaume de Dieu avec force,
par leur propre force.
Mais dans ce cas-là, ce serait un royaume
de ce monde.
Le Seigneur ne veut pas ça.
« Si mon royaume était de ce monde,
mes serviteurs auraient combattu
afin que je ne fusse pas livré aux juifs. »
Le Seigneur l'explique, ici, dans ce verset-là.
« Mais maintenant, mon royaume n'est pas d'ici. »
Il montre donc qu'il est le vrai roi
et qu'il montre aussi le caractère de son royaume.
Mais il montre en même temps qu'il y aura un temps
où le royaume sera ici.
Il dit, « Maintenant, mon royaume n'est pas ici. »
Pas d'ici.
Ça veut dire que ce royaume ne trouve pas son origine ici.
D'ici veut dire quelle origine.
C'est un royaume qui vient du ciel.
Mais c'est quand même un royaume qui sera établi ici.
Mais pas encore maintenant.
Le troisième point.
Le Seigneur Jésus était le vrai témoin.
Verset 37.
« Comme le vrai roi, il était le vrai témoin de la vérité.
Moi, je suis né pour ceci,
et c'est pour ceci que je suis venu dans le monde
afin de rendre témoignage à la vérité. »
Et puis verset 37 à la fin.
« Quiconque est de la vérité écoute ma voix.
Cela teste tout le monde. »
Est-ce qu'on a égard à cette vérité-là ?
Est-ce qu'on respecte cette vérité-là ?
Oui ou non.
Ça devient un test.
Donc on voit ici vraiment le Seigneur Jésus
comme le grand roi, le grand juge.
Et pour nous, c'est aussi un test.
Est-ce qu'on reconnaît son autorité ?
Est-ce qu'on reconnaît que son royaume n'appartient pas à ce monde ?
Si on va s'impliquer dans la politique de ce monde,
on perd de vue ces principes-là.
Nous sommes, juste pour finir avec cette pensée-là,
nous sommes des ambassadeurs maintenant de ce royaume, de ce roi.
Le roi se trouve maintenant dans le ciel.
On l'a vu hier soir dans Luc XIX.
Mais il nous a envoyés dans ce monde,
comme on le trouve aussi dans Jean XVII, dans sa prière,
pour que nous soyons ses disciples, ses témoins dans ce monde,
des ambassadeurs.
Ça, c'est notre place.
Donc nous représentons maintenant ce grand roi et ce grand royaume,
et nous avons l'honneur de rendre témoignage de ce roi,
de rendre témoignage de son royaume,
dans notre comportement en rapport avec nos frères,
dans nos foyers, et aussi, surtout maintenant, dans ce passage,
dans notre comportement, dans notre marche dans ce monde.
Quelle confession nous pouvons rendre avec notre bouche ?
Mais comme j'ai dit, ça va ensemble avec notre cœur.
Est-ce qu'il a vraiment cette place dans mon cœur ?
Est-ce que je suis impressionné de la grandeur de sa personne ?
Ça va m'affecter et ça va me rendre capable de rendre ce témoignage.
Que le Seigneur nous aide, chacun de nous,
les enfants, les petits, les jeunes, les adultes, les parents,
parce qu'il y a beaucoup de leçons, comme nous avons vu,
pour nous tous, pour rendre gloire à son nom,
pour rendre témoignage à lui,
pour l'honorer comme notre roi, comme notre Seigneur,
dans ce monde où il est rejeté.
Et cet après-midi, Dieu voulant, on va voir que ça implique aussi les souffrances.
Mais c'est un grand privilège de le représenter ici-bas,
dans ce monde où il est rejeté.
Et ce sera un grand privilège pour le Seigneur Jésus
pour vous introduire dans son royaume plus tard,
pour donner une place d'honneur,
parce qu'il reconnaîtra tout ce qu'on a fait ici-bas,
là où il est rejeté. Il va le récompenser.
Ce sera une gloire, une joie pour son cœur.
Amen. …
Automatic transcript:
…
Acte 14, verset 22. Peut-être pour le contexte, on commence au verset 21.
Ayant évangélisé cette ville-là et fait beaucoup de disciples, ils s'en retournèrent à Lystre et à Iconium et à Antioche, fortifiant les âmes des disciples,
les exhortant à persévérer dans la foi et les avertissant que c'est par beaucoup d'affliction qu'il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu.
Cet après-midi, notre sujet, c'est le Royaume de Dieu et la souffrance.
Puis c'est important à comprendre que les apôtres, et surtout l'apôtre Pierre, où on va étudier aussi un peu,
n'ont pas mis cet aspect du Royaume sous la table, pour ainsi dire.
Ils n'ont pas couvrir. Si on achète quelque chose qui a des défauts, celui qui veut le vendre essaie de cacher ces aspects-là, ces aspects négatifs.
Et humainement parlant, on pourrait dire que la souffrance, c'est un aspect négatif du Royaume de Dieu.
Mais on espère voir que Dieu sert de cet aspect-là pour réaliser, pratiquement, la valeur de ce Royaume de Dieu en nous,
et pour nous donner, en rapport avec ces souffrances, une riche entrée, comme nous avons vu hier soir.
Puis, on voit dans ce verset-là que nous avons lu, le Royaume de Dieu dans son aspect futur.
Comment nous allons entrer dans ce Royaume de Dieu ? C'est à travers des afflictions qu'on a présentement.
Les autres passages dans le Livre des Actes, qui nous parle du Royaume de Dieu, nous présentent le Royaume de Dieu dans son aspect présent, dans son aspect moral,
comme nous avons vu aussi dans l'Évangile selon Luc.
Mais dans ce passage-là, nous avons donc un lien entre les souffrances et l'entrée dans le Royaume de Dieu, l'entrée future, notre place future dans le Royaume de Dieu.
Ici, nous avons les disciples. C'est remarquable, les expressions différentes qu'on trouve dans le Livre des Actes, qui indiquent, dessinent les croyants.
Les croyants, c'est une question de foi, comme nous avons vu ce matin, Romain 10.
Par la foi, on reçoit donc les bénédictions de la part de Dieu, et par la foi, on fait partie de ces choses.
Mais les croyants sont indiqués aussi comme étant des disciples.
On a vu hier déjà que les disciples ont une relation avec le Royaume de Dieu.
Les esclaves aussi, c'est une autre expression.
On trouve aussi l'expression des chrétiens.
Dans l'Acte 11, par exemple, on voit que les disciples étaient appelés des chrétiens. Pourquoi?
Parce que le monde a vu quelque chose de Christ en eux.
Et c'est exactement cet aspect-là qu'on trouve dans le Royaume de Dieu présentement.
C'est ce que Dieu veut, que Christ soit vu en nous.
Et on espère voir aussi dans 1 Pierre 4, cette expression, si quelqu'un souffre comme chrétien.
C'est parce que quelque chose de Christ est reproduit en lui qu'il souffre à cause de ça.
C'est tellement précieux pour le Seigneur et aussi pour Dieu qu'il prépare une place riche dans son Royaume
si nous souffrons maintenant comme des chrétiens.
Comme des disciples, des esclaves, des croyants, mais surtout aussi comme des chrétiens.
Dans ce verset que nous avons lu, nous avons vu que les apôtres ont enseigné les croyants
et les fortifiés, les exhortés aussi.
Parce que cet aspect-là du Royaume de Dieu, les souffrances, c'est une question d'enseignement aussi.
On a besoin d'être enseigné.
Comme j'ai dit, cet aspect-là a été présenté librement et n'a pas été caché.
C'était un aspect que les apôtres ont présenté, que c'est quelque chose de réel ces souffrances.
Donc dans le verset 22, nous lisons,
fortifiant les âmes des disciples.
Et nous aussi, nous avons besoin d'être fortifiés en vue de ces afflictions,
en vue de ces persécutions qui peuvent être notre part.
Les exhortants.
Le mot exhorter est traduit quelquefois par consoler ou encourager.
Mais c'est aussi cet élément d'exhorter, d'être rappelé,
qu'on doit traverser à travers ces persécutions.
Dans ce sens-là, on a besoin aussi d'être exhorté.
Mais en même temps d'être consolé et d'être encouragé.
A persévérer dans la foi.
Ça c'est une caractéristique d'un disciple.
Un disciple doit persévérer dans la foi.
Il a reçu par la foi ces choses, mais il doit maintenant persévérer.
Parce que son roi est absent.
Son seigneur est absent.
Ça demande donc une grande énergie.
On a vu hier soir, ça demande une énergie particulière à entrer dans le royaume du Dieu.
Mais ça demande encore une énergie plus grande pour persévérer dans le royaume du Dieu.
Ici, persévérer dans la foi en vue de ses afflictions.
Pensons maintenant à Job dans l'Ancien Testament.
Ce sujet des souffrances est vraiment un sujet très vaste aussi dans les Écritures.
Et là on voit que Dieu se sert des souffrances pour nous former pour lui-même.
On voit aussi que Dieu est le grand instructeur.
Dans le livre de Job, Job dit qui enseigne comme Dieu.
Ici les disciples, les apôtres ont enseigné.
Mais au fond c'est Dieu qui enseigne par les disciples.
C'est Dieu qui nous enseigne par sa parole, par son esprit.
Mais quel privilège pour nous d'être enseignés par Dieu lui-même
et aussi par le Seigneur Jésus comme étant le roi dans ce royaume.
Dans Matthieu, on voit comment le Seigneur Jésus a enseigné les disciples.
De la même façon, encore aujourd'hui, il veut nous enseigner.
Soit en rapport avec les gloires, soit en rapport avec les souffrances.
Verset 22 continue que c'est par beaucoup d'affliction qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.
C'est une question d'ordre nécessaire.
Il y a un verset dans Luc 24 où le Seigneur Jésus a dit
« Est-ce que vous ne savez pas qu'il fallait que le Christ souffre et ainsi qu'il entre dans sa gloire ? »
C'est une question, c'est une nécessité morale pour ainsi dire.
Et c'est selon les pensées de Dieu.
Si Dieu veut nous introduire dans les gloires futures,
on espère lire un verset plus tard dans 1 Pierre 1, les souffrances et les gloires,
il faut d'abord avoir les souffrances.
Et puis Dieu nous forme donc dans les souffrances pour nous avoir plus tard avec lui dans les gloires.
C'est donc une nécessité morale.
Et dans l'école de Dieu, à l'école de Dieu, et dans les voies de Dieu,
c'est quelque chose qu'il nous donne,
mais aussi quelque chose dans laquelle il veut nous enseigner
et quelque chose qui est intimement lié à ce royaume de Dieu.
Avant qu'on pénètre un peu dans ce sujet-là,
j'aimerais remarquer encore trois choses en rapport avec le royaume de Dieu
que je n'ai pas encore mentionnées.
D'abord, cet aspect-là, que nous avons les paraboles
et d'autres détails en rapport avec le royaume de Dieu
qui nous parlent donc de nos actions présentes
et de notre place future dans le royaume de Dieu.
Il y a donc un lien entre notre comportement actuel, présent,
et la place que nous aurons dans le royaume futur, dans la gloire.
C'est un principe qu'on a vu dans Luc XIX.
Il y a d'autres passages dans la parole qui nous parlent de la question d'héritage,
d'hériter le royaume de Dieu.
Et puis souvent, dans le sens négatif,
par exemple, 1 Chrétien 15, verset 50,
l'apôtre Paul dit que la chair et le sang ne peuvent pas hériter le royaume de Dieu.
Ainsi, il y a d'autres passages dans 1 Chrétien 6 aussi.
Ceux qui étaient des pécheurs et ceux qui vivent dans le péché
ne peuvent pas hériter le royaume de Dieu.
Éphésiens 5 nous parle du royaume de Christ et de son Dieu.
Et Galates 5 aussi parle de l'héritage du royaume.
Ça, c'est un autre aspect.
Qui peut hériter ce royaume?
Ceux qui ne marchent pas dans tous ces maux.
Il y a une autre catégorie de passages qui nous donne le caractère essentiel du royaume,
comme on le voit déjà présentement.
1 Chrétien 4 nous dit que le royaume de Dieu...
Je vais juste le lire, ce n'est pas nécessaire de tourner.
Mais dans 1 Chrétien 4, verset 20, l'apôtre nous dit
car le royaume de Dieu n'est pas en parole, mais en puissance.
Là, on voit un autre principe, mais c'est un principe essentiel du royaume de Dieu.
Le royaume de Dieu représente la puissance de Dieu
et est établi par la puissance de Dieu.
Aujourd'hui, d'un sens moral,
et plus tard, publiquement, avec force, avec la même puissance.
Et puis, il y a beaucoup de passages dans les évangiles
qui nous parlent de cette puissance morale du royaume de Dieu
et aussi de cette puissance avec laquelle Dieu va établir ce royaume au futur.
Aussi, dans les actes, il y a quelques passages qui nous présentent
ce caractère essentiel du royaume de Dieu.
C'est juste une parenthèse, on peut étudier ce verset à la maison.
Maintenant, pour continuer ce sujet des souffrances,
on pourrait tourner à la seconde épitre aux Thessaloniciens,
et nous voyons aussi ce lien entre les souffrances présentes et le royaume futur.
Dans 2 Thessaloniciens 1, verset 5.
Lisons aussi le verset 4 pour le contexte.
Nous nous glorifions de vous dans les assemblées de Dieu
au sujet de votre patience et de votre foi
dans toutes vos persécutions et dans les tribulations que vous supportez,
lesquelles sont une démonstration du juste jugement de Dieu
pour que vous soyez estimés dignes du royaume de Dieu
pour lequel aussi vous souffrez.
Ici, nous voyons donc les croyants souffrant pour le royaume de Dieu.
Et c'est exactement notre place maintenant.
Dans un monde où le roi est rejeté, dans un monde où le Seigneur Jésus est rejeté,
c'est un grand privilège souffrir pour lui
afin qu'on soit estimés dignes du royaume de Dieu.
Et on voit aussi dans les actes que les disciples étaient heureux pour souffrir à cause du nom.
On va voir ça dans 1 Pierre aussi.
A cause du nom, ils ont expérimenté ça comme un grand privilège.
Et encore aujourd'hui, il y a des croyants qui souffrent comme les Thessaloniciens
à cause de leurs témoignages.
Et puis ils l'expérimentent comme un grand privilège.
Ils jouissent la présence du Seigneur d'une façon particulière.
C'est une question de patience ici, verset 4.
Patience. On a vu persévérance dans acte 14.
Ici, c'est aussi une question de patience
parce que ça dure, mais il y a un but ultime.
La patience nous parle donc de cette qualité
qu'on peut endurer pour continuer, pour persévérer,
mais en vue du retour du Seigneur Jésus, de ce futur béni.
Les Thessaloniciens étaient en danger de se décourager
et de penser qu'il était déjà dans la grande tribulation.
Les faux docteurs ont présenté ici qu'il était dans la grande tribulation,
qu'il avait manqué l'enlèvement.
Dans la première épître, le danger était,
ils avaient la pensée que leurs frères et sœurs qui s'étaient endormis
ont manqué le royaume, ont manqué la gloire future.
Puis là, le sujet de l'enlèvement est révélé.
Mais ici, l'ennemi tourne, pour ainsi dire,
il leur présente cette pensée-là
qu'il sent dans la grande tribulation à cause de leur affliction.
Mais l'apôtre Paul montre ici clairement,
on ne peut pas parler en détail de ça,
mais il montre clairement que ce n'était pas le cas,
que les souffrances qu'eux avaient,
c'étaient des souffrances pour leur donner une place dans le royaume de Dieu.
Il ne manquerait pas l'enlèvement,
il aurait une place dans le royaume de Dieu.
Mais on voit ici les ruses de l'ennemi,
comment il est très rusé pour changer ses tactiques.
Et juste, peut-être on pourrait profiter de ce passage-là
pour lire encore une autre pensée, verset 7 et suivant.
Il montre ici que c'est juste devant Dieu
de rendre la tribulation à ceux qui vous font subir la tribulation, verset 6.
Donc, en autres mots, ceux qui font souffre les croyants maintenant,
eux souffreront dans le jugement de Dieu, ça c'est la pensée.
Verset 7, à vous qui subissez la tribulation maintenant,
il va donner du repos avec nous,
dans la révélation du Seigneur Jésus du ciel,
avec les anges de sa puissance, en flamme de feu,
exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu
et contre ceux qui n'obéissent pas à l'évangile de notre Seigneur Jésus Christ.
Verset 9, lesquels subiront le châtiment d'une destruction éternelle,
de devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force,
quand il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses seins
et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage envers vous a été cru.
On n'a pas le temps de parler en détail de toutes ces expressions,
mais verset 9, la destruction éternelle ne veut pas dire que ces âmes seront détruites,
elles subsisteront éternellement.
Mais c'est pour indiquer la place horrible qu'elles vont avoir sous le jugement de Dieu.
Mais maintenant, verset 10, c'est merveilleux.
Si nous souffrons maintenant pour le Seigneur Jésus,
on va avoir une place d'honneur avec lui.
Et le verset 10 nous dit que le Seigneur Jésus sera même glorifié dans ses seins
et admiré dans tous ceux qui auront cru.
Est-ce que le Seigneur sera glorifié en moi si je suis infidèle maintenant?
Est-ce que le Seigneur Jésus sera admiré par tout le monde si je renie son nom ici pratiquement?
Non, c'est clair pour nous, ce lien.
Si nous sommes fidèles maintenant pour le Seigneur Jésus,
il sera vu en nous.
Il sera glorifié dans ses seins et admiré dans tous ceux qui auront cru.
C'est pour la gloire du Seigneur.
Ce n'est pas pour notre gloire.
C'est pour la gloire du Seigneur.
Mais quel honneur, comme on l'a vu hier soir aussi,
quel honneur pour le Seigneur Jésus de nous donner cette place avec lui.
Il nous invitera.
Si nous sommes fidèles maintenant, il nous invitera.
Il dira, assieds-toi à ma droite, pour ainsi dire.
Sois avec moi parce que tu m'as honoré là où j'étais déshonoré.
Maintenant, je t'honorerai devant tout ce monde parce que tu étais fidèle.
Ça, c'est un peu la pensée.
Donc, dans le Nouveau Testament qui nous parle de ces souffrances,
le lien entre les souffrances et la gloire.
J'aimerais juste montrer encore deux autres passages
avant qu'on commence aux Épitres de Pierre.
Dans Romain VIII, il y a un verset très connu.
Je voulais juste le lire.
Romain VIII, verset 17, où nous sommes vus comme étant héritiers de Dieu
et co-héritiers de Christ.
Mais là, il ajoute au verset 17, au milieu,
Si du moins nous souffrons avec Lui,
afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui.
Je mets l'emphase sur cette expression, avec Lui.
Est-ce qu'on souffre avec Lui lorsqu'on est infidèle
et on souffre à cause de nos péchés?
Admettons que je pêche et que je fais quelque chose
qui est contre les pensées de Dieu et contre sa gloire,
contre la gloire du Seigneur.
Est-ce que je souffre à cause de ça?
Peut-être que je suis placé sous le jugement de Dieu
dans ses voies gouvernementales,
comme on va voir dans 1 Pierre 3.
Peut-être que je souffre d'une maladie
ou que je vais manquer la communion avec les frères.
Toutes ces choses-là.
Mais est-ce que c'est des souffrances avec Lui?
Si je souffre à cause de mes péchés?
Non.
Il y a beaucoup de chrétiens qui souffrent,
mais c'est à cause de leurs péchés.
Ce n'est pas avec Lui.
Ici, la pensée, c'est que si nous souffrons avec Lui,
nous sommes fidèles au Seigneur Jésus,
nous sommes fidèles à son témoignage
et nous souffrons avec Lui
à cause du fait qu'on est fidèle.
Ça, c'est la pensée.
Si c'est le cas, il dit,
dans ce cas-là, nous serons aussi glorifiés avec Lui,
comme nous avons vu dans 2 Thessaloniciens 1.
Donc, c'est ici un appel pour être fidèle,
pour souffrir avec Lui.
Et ça, c'est de nouveau un grand privilège.
Il y a des chrétiens qui expérimentent ça
d'une façon imminente,
mais nous tous pouvons expérimenter ceci.
Même à l'école ou à l'ouvrage,
si on est fidèle au Seigneur,
on souffre, mais c'est un grand privilège
parce que le Seigneur se place à côté de nous
dans cette situation-là
et on souffre avec Lui.
Il s'identifie avec nous
et il va s'identifier avec nous dans sa gloire.
Il ne se gênera pas, pour ainsi dire.
Il n'aura pas honte de nous avoir dans sa présence
si nous sommes fidèles maintenant.
Un autre verset dans 2 Thessaloniciens,
excusez-moi, dans 2 Timothée,
2 Timothée 2, versets 11 et 12.
Cette parole est certaine
car si nous sommes morts avec Lui,
nous vivrons aussi avec Lui.
Si nous souffrons,
nous règnerons aussi avec Lui.
Si nous le regnons,
Lui aussi nous regnera.
Si nous sommes incrédules,
Lui demeure fidèle car Il ne peut se regner Lui-même.
C'est ici un passage très solennel
en rapport avec notre responsabilité.
Si nous souffrons, comme nous l'avons vu dans Romain 8,
avec Lui, nous régnerons aussi avec Lui.
C'est la même pensée ici.
Mais il faut que nous restions fidèles à Lui.
C'est l'importance
dans une situation
où le Seigneur Jésus est rejeté.
C'est ici dans le contexte de la chrétienté.
Ce n'est pas ici le monde politique et économique,
le monde de l'Empire romain,
ou le monde comme système sans religion,
mais c'est ici dans le monde religieux.
C'est ici dans la chrétienté
où nous pouvons souffrir.
Comme Paul l'a expérimenté,
Philippe 2 et 3,
et surtout 2 Timothée 1 et 2,
on voit donc
comment on peut souffrir
à cause de notre fidélité
comme un esclave du Seigneur
qui reconnaît les droits du Seigneur.
Pratiquement.
Ça amènera beaucoup de souffrance.
Ce sont des souffrances
qu'on doit souffrir à cause
de la fidélité pour le Seigneur.
Ce ne sont pas des souffrances à cause de nos péchés.
Ou même, on peut penser
j'aimerais juste présenter cette pensée aussi,
quelquefois on peut penser
qu'on souffre pour le Seigneur,
mais c'est à cause de nos erreurs,
à cause de notre propre volonté,
à cause de notre égoïsme,
ou quoi que ce soit,
d'être meilleur que les autres.
Si on souffre à cause de ça,
ça c'est une autre affaire.
Mais si on souffre parce qu'on est fidèle
à l'enseignement du Seigneur,
ça c'est vraiment un privilège.
Le Seigneur va nous aider et nous honorer.
Maintenant, on peut peut-être
retourner aux Épitres de Pierre
et ce serait peut-être bon de relire simplement
ce verset qu'on a eu hier soir
dans 2 Pierre 1,
parce que l'apôtre Pierre est l'apôtre
du Royaume.
Vous allez voir à la fin aussi
que Jean et Paul ont
quelque chose à dire là-dessus,
mais Pierre est l'apôtre
par éminence, par excellence
du Royaume.
Il parle seulement une fois
de ce Royaume, il utilise seulement
une fois cet expression Royaume
dans 2 Pierre 1, verset 11,
mais il nous donne beaucoup d'enseignements
sur le Royaume.
Juste peut-être pour répéter une fois
comment l'apôtre Pierre est devenu
l'apôtre du Royaume.
Le Seigneur lui a donné ses charges.
Dans Matthieu 16, verset 19,
nous lisons que le Seigneur lui a donné
les clés du Royaume.
Le Père lui avait donné
la révélation du Fils,
du Fils du Dieu vivant.
Matthieu 16, verset 18.
C'est un rapport avec l'Église,
mais à part cette révélation,
le Seigneur a donné
des ordres spécifiques à Pierre
en relation avec le Royaume.
Il est donc l'apôtre du Royaume.
Il a utilisé ses clés
dans acte 2 en ouvrant la porte
pour les Juifs.
Par le baptême, il était
séparé des Juifs incrédules
et ils sont entrés
dans ce terrain où l'autorité
du Seigneur Jésus était reconnue.
Dans acte 8, on voit aussi
qu'il a ouvert la porte pour les Samaritains.
Dans acte 10,
il a ouvert la porte pour les Nations.
Il a fonctionné
selon les pensées du Dieu.
Dans acte 5, on voit qu'il a fermé la porte
lorsque Ananias et Saphira
étaient infidèles.
Donc, il a utilisé ses clés.
Cela ne veut pas dire qu'il y avait
une succession de cette autorité.
Cette pensée-là, on ne la trouve pas dans le Nouveau Testament.
Il n'y a aucunement
une succession de cette autorité.
C'était simplement à Pierre
que le Seigneur avait donné cette autorité.
On voit donc ici
car ainsi l'entrée dans le Royaume éternel
de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ
vous sera richement donnée.
On a vu qu'il y a une entrée
présente dans le Royaume.
D'abord, par le baptême.
Puis aussi, une entrée morale.
On l'a vu dans Jean 3.
Par la Nouvelle Naissance,
on voit le Royaume de Dieu.
On ressent le Royaume de Dieu.
On voit la grandeur de cette personne qui est présentée.
C'est donc l'aspect moral
et présent.
Mais ici, Pierre nous présente aussi cet aspect futur.
L'entrée future dans le Royaume de Dieu.
Et de nouveau, nous voyons ce lien
entre le comportement présent
et l'entrée future.
Je ne veux pas répéter ce qu'on a vu hier soir là-dessus.
Mais juste cette expression du Royaume.
Et puis, notons brièvement
de qui est-ce qu'il parle
plus loin dans ces versets-là qui suivent.
Il parle de Christ.
Il parle du Fils de Dieu
en qui le Père,
en qui Dieu avait trouvé
son bon plaisir.
Lui est le centre de ce Royaume.
Il faut toujours, de nouveau,
diriger nos cœurs vers lui
pour le voir dans sa grandeur.
Verset 16, il a parlé
de la puissance,
de la venue de notre Seigneur Jésus
et aussi de sa majesté.
La puissance,
la venue et la majesté
de notre Seigneur Jésus.
On a parlé hier soir d'un homme noble.
Voilà cet homme noble qu'on voit ici.
Dans sa puissance, dans sa venue
et dans sa majesté.
Et puis Dieu lui a donné honneur et gloire.
Vous voyez, c'est lui
qui a cette place centrale
dans le Royaume de Dieu.
Et nous pouvons avoir ce privilège
d'être avec lui lorsqu'on entre
déjà maintenant dans le Royaume de Dieu.
On a le privilège d'être dans la présence
du Roi lui-même.
Caché devant le monde, comme on a vu ce matin,
ce mystère, ce secret
que nous avons seulement.
Et au moment donné, tout sera révélé
Tout sera mis au clair
lorsque le Seigneur Jésus
viendra dans sa gloire avec nous.
Maintenant, 1 Pierre 1
Il y a 5 passages
en rapport avec les souffrances.
Et puis c'est donc un sujet important
que l'Esprit a trouvé bon
d'utiliser
l'apôtre Pierre
pour nous parler des souffrances.
Je rappelle, l'apôtre Pierre
est l'apôtre du Royaume.
Il ne cache pas cet aspect-là
des souffrances. Il en parle
librement. Et on a besoin
d'être enseigné dans ce sens-là.
La carrière du Seigneur Jésus était
une carrière de mépris.
Notre carrière sera semblable.
La carrière du Seigneur Jésus était
une carrière de persécution,
d'affliction, de malentendu,
de mépris et tout ça.
Et le Seigneur a dit, on a vu hier soir,
que comme le Maître
est, le disciple va être.
C'est un privilège.
Dans ce sens-là, on a deux significations.
D'abord la signification morale,
devenir comme le Maître.
Mais aussi avoir la même place.
Il était rejeté,
nous serons rejetés.
Les deux pensées sont là.
Et le Seigneur confirme ça aussi dans Jean 15
où il a dit, s'ils m'ont persécuté,
ils vous persécuteront.
Le Seigneur Jésus était placé
sous le joug des Romains
d'un certain sens. Il l'a accepté.
Mais les Juifs voulaient se débarrasser
de ça. Et même les chrétiens
aujourd'hui veulent se débarrasser
des circonstances que Dieu
permet dans ses voies gouvernementales.
Ce n'est pas ainsi qu'on entre dans le royaume
de Dieu ou qu'on va établir
le royaume de Dieu. Il faut apprendre
et voilà le besoin d'être
enseigné, qu'on souffre
dans ce monde où le Messie
est rejeté, comme identifié avec lui.
Voilà le besoin d'être
enseigné afin qu'on puisse
comprendre la place
qui nous a été donnée présentement
une place de souffrance à cause
du fait qu'on est fidèle au roi
rejeté. Dans 1 Pierre 1
maintenant, on voit les souffrances
du côté de Dieu.
Il montre la force de cette épée,
la bonne qualité. Et ainsi
Dieu permet des afflictions
pour montrer
la bonne qualité du matériel.
Pourquoi est-ce que Dieu permet
ces afflictions? Parce qu'en même temps
il forme quelque chose en nous
de lui-même, une qualité
nouvelle qui nous montre que nous
avons un autre caractère que le monde.
Et puis c'est donc en même temps
un témoignage. Si Dieu permet
ces tentations, c'est pour montrer
qu'en nous il y a un autre matériel
que ceux qui appartiennent
à ce monde. Et puis c'est un témoignage
pour Dieu en même temps. S'il
permet ces souffrances, s'il permet
ces tentations, il montre
en même temps à ce monde
et même à certains on pourrait dire
il montre cette qualité
de sonneur qu'il a opéré en nous.
Ça c'est donc un aspect. Il faut ajouter
là que l'ennemi, il veut
utiliser ces mêmes tentations pour nous
faire tomber. Si on accepte donc
ces tentations de la part de Dieu
on va tomber. Comme on a vu
ce matin, on va, comme on le dit
en anglais, we'll yield to them.
On va se soumettre à l'influence
de ces convoitises. On va céder
à ces convoitises. Puis c'est ça que
Satan veut. Il veut que nous
tombions par ces tentations.
Mais ici c'est le côté de Dieu.
Dieu donne ces tentations
pour montrer qu'il y a du bon matériel.
Comme on le dit dans l'histoire
d'Abraham dans Genèse 22,
c'est Dieu qui l'a tenté
ou, qu'est-ce que la parole dit,
mis à l'épreuve. Ça c'est la pensée.
Il l'a mis à l'épreuve. C'est la part
de Dieu pour montrer l'oeuvre de Dieu
en nous comme un témoignage dans ce
monde. Publiquement, ce témoignage
sera donné. Donc Dieu
montrera cette gloire, cette qualité
publiquement lorsque le Seigneur Jésus
viendra avec nous. Mais c'est ici
maintenant un témoignage de cette
oeuvre de Dieu qu'il opère en nous.
Pour cela, il permet un certain temps
ses afflictions par diverses
tentations, si cela est nécessaire,
afin que l'épreuve de votre foi
bien plus précieuse que celle de l'or
qui périt et qui toutefois est éprouvée par le feu
soit trouvée tournée
à louange et à gloire
et à honneur. Maintenant,
il met le lien avec le futur.
Il met le lien avec
la révélation de notre Seigneur
Jésus avec nous. Donc les souffrances
maintenant, ça signifie la
gloire plus tard avec lui dans
sa révélation. Le deuxième
passage qu'on a dans 1 Pierre
c'est dans le chapitre 2 où nous
voyons un autre point de vue. C'est
le point de vue de notre conscience.
On lit dans le chapitre
2, versets 18
et 19. Vos domestiques
soyez soumis en toute crainte à vous
mettre, non seulement à ceux qui sont
bons et doux, mais aussi à ceux qui sont
fâcheux, car c'est une chose digne
de louange si quelqu'un par
conscience envers Dieu
supporte des afflictions
souffrant injustement.
Ici, il ne suppose pas
que le chrétien souffre
à cause de ses actes
injustes, à cause de ses péchés.
Il suppose qu'il souffre
injustement. Ça c'est le point.
C'est un chrétien qui est fidèle, qui marche
selon les pensées de Dieu et qui est
quand même affligé.
Dans l'Ancien Testament, au début
c'était inconnu. Là, c'était le principe
qu'on va voir dans le chapitre 3 aussi
que le bon était honoré
et le mal était jugé tout de suite.
Ici, on voit un chrétien bon
mais il souffre quand même. Ici, il souffre
par conscience envers Dieu.
Peut-être le monde a demandé
quelque chose, ou le monde chrétien
ou le monde judaïque, là, dans ces jours-là
c'était des chrétiens juifs auxquels
Pierre s'est adressé principalement
mais aussi dans le monde
christianisé, on peut souffrir de bien
des façons. Et même les enfants peuvent
expérimenter ça à l'école, qu'ils souffrent
par conscience. Comment? Parce que
leur conscience est formée par la parole
de Dieu. C'est une conscience envers Dieu.
Les gens dans le monde ont aussi une conscience.
Si c'est pas cautérisé,
ils utilisent cette conscience
pour faire leur propre volonté. Ils disent
je ne peux pas faire ça. Mais c'est leur conscience
et souvent ce sont des choses qui
sont selon les pensées du monde.
Mais ici, cette conscience est formée
par la parole de Dieu, selon Dieu.
Puis cette conscience est donc dirigée
par Dieu. A cause de ça, on
souffre, on doit nier certaines
choses. On ne peut pas parler maintenant
de tout ce chapitre. C'est un chapitre
merveilleux qui nous parle des souffrances
de Christ. Mais je donne juste une pensée
générale. On voit que le Seigneur
Jésus a souffert seul
dans un sens. Il a souffert
à cause de ce qui y est,
de ce qui y était. Le fait qu'un homme
tellement parfait entre dans ce monde
se fait même à causer
des souffrances pour le Seigneur Jésus. Mais on voit
aussi qu'il a souffert en sympathie
avec son peuple. Il
sympathise avec son peuple.
C'était des souffrances pour le Seigneur Jésus.
Il a aussi souffert pour la justice.
Même par conscience, comme on a vu.
Le Seigneur a souffert aussi.
Et d'un tel sens, on peut
s'identifier avec le Seigneur, ou plutôt
le Seigneur s'identifie avec nous. Si nous
souffrons à cause de la justice,
comme on va voir maintenant dans le chapitre 3,
il s'identifie avec nous. Mais on ne peut
pas souffrir avec le Seigneur Jésus
dans ses souffrances
propitiatoires, dans ses souffrances
expiatoires. Il a souffert
une fois pour tout.
Ça c'est clair. On ne parle pas de ces souffrances-là.
Les souffrances du Seigneur Jésus, dans
son sacrifice, dans sa mort expiatoire
et propitiatoire, et comme
substitut. Là, on n'a aucune
part. Mais on souffre
pour le Seigneur et aussi avec
le Seigneur. Il s'identifie avec nous
dans ce sens, comme on a vu, souffrir
par la conscience
et maintenant souffrir pour la justice.
Chapitre 3. Chapitre 3
nous parle du gouvernement de Dieu
mais aussi de ses souffrances
maintenant à cause du fait
que le roi est rejeté.
Et là, on va voir un verset merveilleux,
verset 14, mais on commence peut-être
à lire le verset 10.
Chapitre 10.
Donc ne soyez pas leur crainte
ne soyez pas troublés mais
sanctifiez le Seigneur,
le Christ dans vos coeurs.
Ou on pourrait dire sanctifiez Christ
comme Seigneur dans vos coeurs.
Et soyez toujours prêts à répondre
mais avec douceur et crainte, etc.
Le verset clé dans ce passage-là
c'est, qu'est-ce qui se passe dans nos coeurs?
Est-ce que j'ai sanctifié
Christ comme Seigneur? On a parlé ce matin
du Seigneur. C'est droit.
Mais ici, on voit que
Christ est sanctifié comme Seigneur.
Donc l'homme, comme on l'a vu dans
2 Pierre 1, qui était le bon plaisir
du Père, le bon plaisir du Dieu,
c'est lui qu'on sanctifie
dans nos coeurs.
On lui donne ses droits.
On lui donne sa place
dans nos coeurs.
Et nos coeurs, c'est vraiment
le siège de nos affections.
C'est le centre de notre être.
Il faut réaliser ça. Et ainsi,
c'est très important. Le coeur,
c'est le centre pour notre volonté.
Est-ce que ce centre est dirigé
par le Seigneur? Est-ce que le centre
est dirigé par le Christ? Ou est-ce que le centre
est dirigé par moi ou par le diable?
Ici, je sanctifie le Christ
comme Seigneur dans nos coeurs.
Dans mon coeur.
Lui est en contrôle.
L'homme du bon plaisir du Dieu est en contrôle.
Il va donc déterminer ma volonté.
Il va déterminer mes émotions.
Il va déterminer mon intellect.
Tout ça sera dirigé
par le Christ. Voilà.
C'est un grand privilège d'être dans ses mains
et d'avoir lui préparé
cette place dans nos coeurs.
Mais cela va amener des afflictions.
Si on est fidèle, si on donne
cette place au Seigneur Jésus, on va souffrir.
On va souffrir, comme le verset 14
le dit, pour la justice.
Et voilà, Matthieu 5,
qu'on a vu hier soir, le Seigneur a dit
bienheureux de tel disciple. Bienheureux
si on va vous persécuter
pour la justice.
Bienheureux si vous souffrez pour mon nom.
Comme on va voir dans chapitre 4.
Bienheureux. Vous êtes bienheureux.
L'apôtre le dit ici. Mais pourquoi est-ce
qu'on souffre? C'est à cause du fait
que le Maître est rejeté
publiquement. Le Roi est rejeté
publiquement. Et voilà l'importance
de comprendre ce gouvernement
de Dieu. Dans ce gouvernement,
Dieu permet que le mal
ne soit pas jugé
publiquement, tout de suite.
Cela ne veut pas dire que Dieu laisse
faire les choses. Ce n'est absolument pas vrai.
Dieu est en contrôle. On le voit
dans l'histoire de Jéhob. Dieu est au-dessus
de toutes choses. Mais il utilise
le mal pour notre bien.
Voilà le contrôle de Dieu. Dieu
permet le mal pour un certain
temps et utilise ça
pour notre bien. Cela montre la
grandeur de Dieu. Que Dieu est capable
de maîtriser ce monde d'incendie
qui peut même permettre au diable
d'opérer, qui peut même permettre
ce mal et qu'il se sert
de ce développement pour notre
bien. Cela montre la grandeur de Dieu.
Mais dans le Millennium, Dieu va
juger le mal tout de suite. Le Seigneur
va juger
avant l'introduction de son règne
mais aussi dans son règne. Il jugera
le mal tout de suite. Aucun
doute là-dessus. Mais ici, on voit
que Dieu permet que le mal soit là
mais il se sert de ça
pour notre bien. Il se sert de ça
pour que nous puissions montrer
ce que c'est la justice. Ce que c'est la justice
dans un monde plein d'injustices. Vous voyez
dans le Millennium, ce ne sera pas difficile
de montrer la justice. Là, on ne peut pas
souffrir pour la justice. Ce sera
impossible. Maintenant, on peut souffrir
pour la justice. Et de nouveau, je souligne
c'est donc un grand privilège
parce que c'est quelque chose qu'on ne peut jamais
faire plus tard. Il faut le faire
aujourd'hui. Et ce sera une joie
pour le Seigneur. En même temps, cela nous
forme à l'école de Dieu, selon les pensées
de Dieu. Et ce sera une gloire
pour le Seigneur futur et une gloire
pour nous-mêmes aussi. Et à cause de ça,
l'apôtre dit, vous êtes bien heureux.
On ne peut pas parler longuement
là-dessus. Si vous avez des questions,
on peut en parler plus tard. Dans 1
Pierre 4, nous avons une autre
pensée maintenant. Là, il dit
dans verset 16,
lisons aussi verset 15, mais que
nul de vous ne souffre comme meurtrier
ou voleur ou comme faisant
le mal ou s'ingérant dans les affaires
d'autrui. On a vu ça ce matin
dans Romain 14. Il ne faut pas s'ingérer
dans les affaires d'autrui. Il ne faut pas
souffrir comme meurtrier ou faisant
le mal. C'est très clair. Verset 16
Mais si quelqu'un souffre
comme chrétien. C'est merveilleux
de voir. Je lirai d'abord le verset.
Mais si quelqu'un
souffre comme chrétien, qu'il n'en
ait pas honte, mais qu'il glorifie
Dieu en ce nom.
Voilà ce verset-là. Si quelqu'un
souffre comme chrétien.
C'est le désir du Seigneur Jésus de
montrer ses caractéristiques,
ses attributs à nous.
Et d'une telle façon, on est appelé des
chrétiens. Acte 11. On le voit
pour la première fois. Et dans
acte 26, je pense, c'est le roi
Agrippe qui a dit à
Saul, à Paul, tu
veux me persuader dans peu de temps
pour devenir un chrétien. Là,
ça montre que cette expression était connue
déjà dans ce temps-là. Mais ici,
l'Esprit Saint utilise cette expression.
L'Esprit Saint,
utilisant Pierre, dit
si quelqu'un souffre comme chrétien.
Donc, souffre à cause du fait
qu'il est entièrement identifié
avec le Christ. Un chrétien, c'est
quelqu'un qui a sanctifié Christ comme
Seigneur. Ça, c'est très clair. Où Christ
est vu. Donc, si on souffre à cause du fait
que Christ est vu en moi,
ça, c'est un très
grand privilège. Et vous voyez, en même
temps, ça surpasse les autres
formes de souffrance. On peut
souffrir pour la justice
ou pour la conscience
sans souffrir comme chrétien.
Parce qu'on peut dire, mais je ne peux pas faire
ça à cause de ma conscience.
Sans dire, mais je ne le fais
pas parce que je suis chrétien.
Ou sans dire, je ne le fais pas parce
que j'appartiens au Seigneur Jésus.
Mon Seigneur ne veut pas que je fasse
ça. On peut souffrir à cause de la
justice sans montrer
qu'on est chrétien. Mais ici,
on souffre à cause du
fait qu'on est vu comme chrétien.
Pas comme chrétien professant.
C'est très clair. C'est une question
de réalité. Un chrétien qui souffre
parce qu'il montre qu'il est chrétien.
Il n'a pas sa bouche pleine pour
dire, moi je suis chrétien, moi je suis chrétien.
Non. Il souffre comme chrétien. Tout le monde
voit qu'il est chrétien. Comme Paul
en prison, je pense qu'il est vraiment un
bon exemple pour nous, pour comprendre
ceci. Et puis, l'apôtre dit ici
qu'il n'en est pas honte. Si on souffre
d'une telle façon, c'est
une gloire, c'est un privilège. Et ainsi,
on voit que le Seigneur a confirmé ça
dans Matthieu 5, à cause
de son nom. Si on souffre pour
son nom, pour le nom de Christ.
Si on souffre comme chrétien, c'est pour
son nom. Et on voit l'importance
de son nom dans les actes.
Les apôtres ont souffert pour
le nom. Le nom qui exprime
la beauté du Seigneur Jésus.
L'autrité aussi du Seigneur Jésus.
La gloire, toutes ses splendeurs
sont vues dans ce nom. Et ainsi,
on souffre pour lui. C'est pas
une question d'honte, mais c'est une question
de privilège et d'honneur.
Et en même temps, Dieu est
glorifié en ce nom. Vous voyez,
mais qu'il glorifie Dieu en
ce nom. Ce nom, chrétien,
glorifie Dieu. Ça c'est
donc un grand privilège. Et comme j'ai dit,
on a beaucoup d'occasion
à réaliser ces choses, à l'école,
à l'ouvrage, dans la maison, dans ce
monde. Dieu nous donne des occasions
pour souffrir d'une telle façon
pour sa gloire. Le dernier passage
dans 1 Pierre 5 nous montre
que l'ennemi est là. J'ai mentionné
ce matin déjà ce passage
où on est encouragé à
résister. Verset 8
Soyez sobres, veillez
votre adversaire le diable comme un
lion rugissant rôde
autour de vous, cherchant
qui il pourra dévorer. Résistez
lui étant ferme dans la foi,
sachant que les mêmes souffrances
s'accomplissent dans vos frères qui sont dans le monde.
On voit ici donc que ces souffrances
viennent du diable.
On a vu dans le chapitre premier,
Dieu est en contrôle, Dieu est au-dessus de
toutes choses, comme dans l'histoire de Job.
Mais ici on voit, c'est quand même le diable
qui veut nous dévorer
comme le dragon, il veut nous dévorer.
Il est l'adversaire, il est le diable,
il est appelé aussi le satan.
Beaucoup d'expressions différentes pour
donner ce caractère différent.
Il veut nous dévorer
comme un lion rugissant
ici, par ses attaques publiques
peut-être. Imaginons que demain
il y aura une loi qui nous interdit
de se réunir autour du Seigneur.
Ça se peut. Ce serait un acte
du diable pour nous dévorer
dans ce sens-là. On pourrait donner
beaucoup d'autres exemples. Mais, qu'est-ce qu'il
dit ici, verset 9? Résistez
lui. Dans ces circonstances
difficiles, il faut résister.
Étant ferme dans la foi.
Notre propre puissance
est enferme dans la foi.
Et par la foi, toutes les ressources de
Dieu sont mises à notre disposition.
Ça, c'est la pensée. Étant ferme
dans la foi. Pas dans nos propres
personnes. C'est ici, de nouveau, un
test. Est-ce que je me fortifie
par la foi en lui? Comme les amis
de Daniel dans la
fournaise. C'est un bel exemple.
Les amis de Daniel se sont fortifiés
par la foi dans le Seigneur
et le Seigneur ne les a pas laissés là.
Il les a fortifiés dans cette situation-là.
Comme Paul en prison
dans l'épître aux Philippiens,
l'épître aux Timothée. On voit aussi
comment le Seigneur Jésus l'a fortifié là.
Il a résisté l'ennemi. L'ennemi a voulu
faire taire l'apôtre Paul.
Mais Dieu s'est servi de
cette situation même de la prison
pour que ce témoignage avance
même. Donc, c'est ici
l'attaque de l'ennemi. Ces souffrances
causées par l'ennemi, mais ça nous
montre en même temps que Dieu est
en contrôle. Et c'est donc un grand
privilège pour nous d'être fidèles
au Seigneur Jésus dans le temps où il est
rejeté, dans une scène où il est rejeté
pour être glorifié avec lui
et honoré avec lui dans le même
monde plus tard. Et pour finir,
j'aimerais lire juste encore un verset
d'un Colossien 1. C'est un Colossien qui
nous parle aussi du royaume
de Dieu et qui nous donne une place
spéciale pour le croyant.
Ici, j'aimerais mentionner
brièvement que l'apôtre Paul
n'est pas l'apôtre
du royaume. Et c'est pour ça qu'il
dit dans 1 Chrétien 1, il n'a pas été
envoyé pour baptiser
l'entrée dans le royaume
et Paul n'était pas envoyé
par le Seigneur Jésus pour faire ceci.
Il n'était pas envoyé pour baptiser.
Il était envoyé pour ce
ministère en rapport avec l'Église,
l'Assemblée. Mais quand même, il parle
du royaume de Dieu.
Ainsi, aussi, Pierre,
l'apôtre du royaume, parle de
l'Assemblée. Et de la même façon,
Jean aussi. Jean qui parle de la
famille de Dieu, comme on a vu hier soir,
il parle aussi du royaume de Dieu. Et c'est
ce que j'aimerais suggérer ici
dans Colossiens 1, verset 13.
Nous voyons un peu les trois ministères
ensemble. Dans Colossiens
1, verset 13. Dieu le Père
qui nous a délivré du pouvoir
des ténèbres et nous a
transporté dans le royaume
du Fils, de son
amour. Voilà la portion
que Dieu le Père nous
a préparé. Vous voyez,
Dieu le Fils nous donne
la meilleure part dans le royaume
du Père. Il y a une autre expression qui
nous parle du royaume du Père. Et c'est
le Fils qui nous donne la
meilleure part. Ici, c'est le
Père qui nous donne la meilleure part
mais c'est en relation avec le Fils.
Vous voyez, le Fils de
son amour. Voilà, on voit ici
trois éléments. Le ministère de Paul
qui a présenté cette
délivrance du pouvoir des ténèbres pour
que Dieu nous puisse transporter
dans le royaume du Fils de son amour.
Ce transport est décrit
dans les écrits de Paul. Le royaume
c'est un sujet de l'apôtre Pierre.
Et on voit ces trois aspects ici
ensemble. Ça nous montre donc
qu'on peut distinguer entre ces ministères
différents mais on ne peut pas
les séparer absolument. Je donne
un autre exemple. Lorsque le Seigneur Jésus
parle dans cette histoire
du Fils prodigue, on voit
lorsqu'il est rentré que le Père
lui a donné, même les enfants peuvent
savoir cette histoire, le Père lui a
donné d'abord une belle robe.
Ça nous parle du ministère de Paul
qui nous voit en Christ, enveloppé
de Christ pour ainsi dire. Puis le Père
lui a donné un anneau. Ça nous parle
de ce royaume.
L'anneau qui nous parle de l'autorité
et de l'amour aussi comme on le voit ici.
C'est une question d'amour cette place
dans le royaume du Père, du Fils.
L'anneau. Ça nous parle donc du royaume.
Le ministère de Pierre. Et puis il lui a
donné aussi des sandales pour qu'il puisse
être à l'aise dans sa
présence. Les esclaves ne pouvaient pas
entrer là, mais le Fils
avait la liberté d'être dans
la présence du Père et jouir de sa
communion. C'est le ministère des gens qui nous parle
de cette communion avec le Père
et avec le Fils. Et ainsi on voit
aussi ici ces trois ministères ensemble
dans cette merveilleuse
expression. Cette portion que
Dieu nous a préparée dans le royaume
du Fils de son amour. Et c'est
déjà l'aspect présent qu'on
trouve ici. La meilleure part.
Dieu ne veut pas attendre pour nous donner
cette part. Il nous donne cette part
déjà aujourd'hui. Comme nous avons
vu ce matin aussi dans Romain 14.
Cette portion, cette communion, cette
jouissance, il nous donne aujourd'hui.
Voilà. Notre privilège. C'est donc
vraiment un sujet béni, étudié.
Le royaume de Dieu. Mais on a
eu simplement une petite introduction
parce que c'est un sujet très vaste.
On pourrait étudier les passages
dans les évangiles, dans les Épitres
qui touchent le royaume de Dieu. Mais
ces passages que nous avons vus donnent
quelques grandes lignes et que le Seigneur
nous aide simplement à réaliser
ses principes. Quelle joie ce sera
pour le Seigneur de nous avoir
ici avec lui dans la scène
de sa réjection. Pour nous avoir plus
tard avec lui dans sa gloire. C'est
d'abord une joie pour le cœur du Seigneur.
Mais aussi une joie pour nous. Que nous
puissions donc profiter de ces privilèges.
De goûter déjà maintenant
cette bonne part dans le
royaume de Dieu. De jouir
de ces choses-là. Réaliser
ce que Dieu a fait avec nous. Nous
prit du pouvoir des ténèbres
et nous a transporté
dans le royaume du Fils de son amour.
Placé sous son autorité. Dans sa
présence. Sous ses soins. On a vu
aussi les soins de l'esprit.
Les soins de l'esprit. Les bénédictions
de l'esprit. On a les soins
du Père. On a la présence
du Fils. Tout va ensemble
en rapport avec cette place. Mais comme j'ai
dit hier soir, on voit que ça nous
prépare pour goûter
les choses qui suivent. Ça nous prépare
pour avoir une bonne impression
de la grandeur du Seigneur Jésus
en rapport avec l'Église. Parce que ça
dépasse tout. Et ainsi
il nous présente en Colossien 1
la grandeur du Seigneur Jésus comme le
Créateur. Mais aussi comme celui
qui est mort et qui est ressuscité
et qui est le chef maintenant de l'Église.
C'est notre privilège
d'appartenir à lui. D'être uni
à lui. L'homme dans la gloire.
Car en lui, toute la plénitude ne s'est
habitée. Puis on voit qu'il est le chef
le premier né d'entre les morts.
Afin qu'en toute chose, il tienne vie la
première place. Ici, on le voit
comme le chef du corps
de l'Assemblée. Comme j'ai dit, il faut
entrer là, dans le Royaume
pour pouvoir jouir des choses
qui sont encore plus excellentes
pour ainsi dire. Qui dépassent même le Royaume
du Dieu. Mais on a vu aussi que
les deux vont intimement ensemble.
Mais il faut les distinguer. Et ainsi
nous aurons une place dans le Royaume
même éternellement, comme Pierre a dit
dans 2 Pierre 1. Mais ce qui va
dépasser tout, c'est notre place
avec le Seigneur Jésus. A son
côté, soit comme son épouse
sa femme, mais aussi
comme des fils devant Dieu.
Des enfants de Dieu, mais des fils dans la présence
de Dieu. C'est vraiment un sujet
très béni. Voir comment Dieu nous a
aimés pour nous préparer cette place
que nous pouvons adorer simplement
notre Dieu et Père et notre Seigneur Jésus.
Amen …