Jonas
ID
aeb018
Language
FR
Total length
03:39:24
Count
4
Bible references
Jonas
Description
unknown
Automatic transcript:
…
C'est dans les Petits Prophètes, je pense le cinquième de ces douze, et puis c'est une histoire, en effet.
Jonas 1. Et la parole de l'Éternel vint à Jonas, fils d'Amitai, disant,
Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle, car leur méchanceté est montée devant moi.
Et Jonas se leva pour s'enfuir à Tarsis, de devant la face de l'Éternel,
et il descendit à Jopé, et trouva un navire allant à Tarsis.
Et ayant donné le prix de sa place, il est descendu pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l'Éternel.
Et l'Éternel envoya un grand vent sur la mer, et il y eut une grande tempête sur la mer,
de sorte que le navire semblait vouloir se briser.
Et les marins eurent peur, et crièrent chacun à son Dieu.
Ils jetèrent dans la mer les objets qui étaient dans le navire, pour l'en alléger.
Et Jonas était descendu au fond du vaisseau, et s'était couché, et dormait profondément.
Et le maître des rameurs s'approcha de lui, et lui dit,
« Que fais-tu, dormeur ? Lève-toi ! Crie à ton Dieu !
Peut-être Dieu pensera-t-il à nous, et nous ne périrons pas. »
Ils se dirent l'un à l'autre, « Venez, jetons le sort,
afin que nous sachions à cause de qui ce malheur nous arrive. »
Ils jetèrent le sort, et le sort tomba sur Jonas.
Ils lui dirent, « Déclare-nous à cause de qui ce mal nous est arrivé,
quelle est ton occupation, et d'où viens-tu, quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ? »
Il leur dit, « Je suis Hébreux, et je crains l'Éternel, le Dieu des cieux,
qui a fait la mer et la terre. »
Et les hommes eurent une grande frayeur.
Ils lui dirent, « Qu'est-ce que tu as fait ? »
Car les hommes savaient qu'ils s'enfuyaient de devant la face de l'Éternel,
car il leur avait déclaré.
Ils lui dirent, « Que te ferons-nous, afin que la mer s'apaise pour nous,
car la mer allait grossissant toujours ? »
Il leur dit, « Prenez-moi, et jetez-moi à la mer, et la mer s'apaisera pour vous. »
Car je sais que c'est à cause de moi que cette grosse tempête est venue sur vous. »
Mais les hommes ramèrent pour regagner la terre.
Ils ne purent pas, car la mer allait toujours grossissant contre eux.
Ils crièrent à l'Éternel, et dirent, « Ah ! Éternel, que nous ne périssions pas,
nous t'en prions, à cause de la vie de cet homme.
Il ne met pas sur nous du sang innocent, car toi, Éternel, tu as fait comme il t'a pu. »
Ils prièrent Jonas, et le jetèrent à la mer.
Et la fureur de la mer s'arrêta, et les hommes craignirent beaucoup l'Éternel,
et offrirent un sacrifice à l'Éternel, et firent des vœux.
Et l'Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas,
et Jonas fut dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
Voilà ce prophète Jonas, on dirait, en lisant ce petit livre-là.
Est-ce qu'il était vraiment un prophète ?
Ce n'est pas mentionné dans ce livre-là qu'il était prophète.
Par contre, il y a un passage dans l'Ancien Testament où il est indiqué comme étant prophète.
On va revenir à ce passage-là.
Et ce qui est encore aussi important, c'est le Seigneur lui-même,
qu'il a indiqué comme étant prophète.
Et le Seigneur s'est comparé avec Jonas.
On va lire ce passage tantôt.
Et puis le livre, c'est une histoire.
Mais on pourrait dire que l'histoire est une prophétie, une grande prophétie.
Ou l'histoire est même beaucoup de prophéties ensemble, mises ensemble, dans une illustration.
Et nous savons, les illustrations nous aident beaucoup.
Les enfants comprennent mieux par les illustrations ce qu'on dit.
Et puis pour nous, cette histoire est une illustration même de beaucoup de prophéties mises ensemble.
Soit un rapport avec le Seigneur, soit un rapport avec Israël, soit un rapport avec le reste fidèle.
Ce sont peut-être des termes difficiles pour les enfants.
Soit même un rapport avec la chrétienté, soit même un rapport avec nous personnellement.
Des leçons qu'on va voir.
Peut-être avant de commencer à méditer sur tous les versets, je montrerai juste quelques transparences.
Ici on a le pays d'Israël.
Et dans ce jour-là où Jonas a vécu, le pays était divisé dans deux royaumes.
Le royaume de Judas et le royaume des dix tribus.
Et puis Jonas était un prophète qui habitait en Galilée.
En Galilée.
Et puis les juifs plus tard, les parisiens, lorsque le Seigneur Jésus a commencé son ministère, disaient à Nicodémes.
Voyez, il n'y a pas de prophète de Galilée.
Mais ils se sont trompés.
Et puis c'est exactement avec ce prophète de Galilée que le Seigneur s'est comparé.
Le Seigneur ne s'est jamais comparé avec d'autres prophètes.
Mais il s'est comparé avec Jonas.
On va voir tantôt.
Donc Jonas habitait ici.
Et puis dans ce jour-là, il y avait une menace de la part de la Syrie.
Un grand royaume dans ce jour-là.
La Syrie.
Puis on va voir plus tard.
Jonas s'en est allé ici à peu près.
Et puis il s'en est allé pour fuir de devant l'éternel.
Donc ça c'est un peu le pays d'Israël et la situation dans les jours de Jonas.
Je montrerai maintenant une autre transparence.
On pourrait se demander, mais quand est-ce que Jonas a vécu?
On le voit ici.
Jonas.
Donc presque 800 ans avant le Seigneur.
Puis dans ce jour-là, il y avait aussi d'autres prophètes, Amos, Osée,
qui ont annoncé le jugement qui allait tomber sur Israël.
Tantôt on va voir que Jonas, lui, il a annoncé une bonne nouvelle pour Israël.
Donc il a vécu à peu près 751 ans avant le Seigneur Jésus.
Une autre chose à montrer, on a lu qu'il s'en est allé pour fuir de devant le Seigneur,
pour aller à Tarshis.
On voit donc sur cette carte Israël, le pays d'Israël un peu ici.
Puis Jonas, lui, il voulait s'en aller selon quelques-uns ici, Tarshis, en Espagne.
Il y a d'autres qui disent que c'était aux Indes.
C'était un voyage d'au moins trois ans dans ce jour-là.
On ne sait pas exactement, mais en tout cas, c'était un voyage très loin.
Même s'il allait en Espagne dans ce jour-là, c'était un très long voyage.
Puis après, je vais montrer encore quelques transparences pour les Indes.
Voilà, parmi ces douze prophètes, petits prophètes, Jonas a donc une place très spéciale.
Et puis, on voit que la parole de l'Éternel vint à Jonas.
En anglais, on dit « his commission ».
C'était donc ce que le Seigneur Jésus lui a confié pour présenter aux nations ici.
Avant qu'on en parle, peut-être lire ce verset dans deux chroniques 14.
Parce que là, on voit qu'il était vraiment prophète,
et qu'il a vécu dans cette partie d'Israël, ce royaume des dix tribus,
et qu'il habitait aussi en Galilée.
Dans deux rois 14, verset 25.
On voit que dans ce jour-là, il y avait des rois qui ont servi les idoles.
C'était une situation très grave.
Et à cause de ça, le Seigneur Jésus avait permis que d'autres nations les attaquent.
Mais par le ministère de Jonas, il a donné de l'aide, du secours.
Dans verset 25, nous lisons, ce roi Jéroboam II,
il rétablit la frontière d'Israël depuis l'entrée de Hamas.
C'était la frontière du Nord, jusqu'à la mer de la Plaine.
Selon la parole de l'Éternel, le Dieu d'Israël,
qu'il avait dite par son serviteur Jonas, le prophète, fils d'Amitai.
Donc, c'est la même personne qu'on a dans le livre de Jonas,
qui était de Gath et Phère.
Et puis, on voit dans la parole, dans Josephie,
que Gath et Phère, c'était dans Zabulon,
et c'est dans la partie qu'on appelle Galilée.
Verset 26, car l'Éternel vit que l'affliction d'Israël était très amère,
et qu'il n'y avait plus personne, homme lié ou homme libre,
qu'il n'y avait personne qui secourût Israël.
Et l'Éternel n'avait pas dit qu'il effacerait le nom d'Israël dessous les cieux.
Et il les sauva par la main de Jéroboam, fils de Joachim.
Donc ici, on a un très bon message pour le peuple de Dieu,
un message de salut.
Voilà, c'était quelque chose que Jonas a présenté.
C'était quelque chose selon son cœur, lui, un juif patriote, chauviniste.
Il a beaucoup apprécié qu'il pouvait annoncer maintenant un message de salut,
au lieu de ce message des autres prophètes qui ont annoncé le jugement.
Maintenant, ce même prophète est envoyé par Dieu
pour annoncer un message de salut aux nations.
Vous voyez, dans ce livre-là, nous voyons vraiment le cœur de Dieu.
Dieu n'aime pas juger. Dieu aime bénir.
Mais quelquefois, il doit juger lorsqu'on ne veut pas écouter.
Donc ici, dans ce livre-là, qu'on étudie présentement,
on voit que Jonas est envoyé avec un message qui parle de la bonté de Dieu,
des compassions de Dieu.
Et on va voir dans ce livre, surtout dans le chapitre 4, les compassions de Dieu.
On voit donc dans ce livre-là le cœur de Dieu.
Dieu a pris soin de ses nations.
Et puis même de cette grande ville, verset 2, nous le dit,
«Lève-toi, va à Ninive, la grande ville».
C'était la capitale de ce royaume, cet empire des Assyriens.
Mais vous voyez, cet empire était une menace pour Israël.
Et même dans ce jour-là, où avant Jonas, il y avait déjà eu des conflits,
où Israël était plus ou moins impliqué,
puis Jonas, le Juif ou l'Israélite patriotiste, il voulait protéger son pays.
Il ne voulait pas que son pays soit attaqué par une telle nation.
Et maintenant, Dieu voulait l'envoyer pour annoncer une bonne nouvelle.
Qu'est-ce que je dis, une bonne nouvelle ?
Il dit, verset 2, «Crie contre elles, car leur méchanceté est mentée devant moi».
Est-ce que c'est une bonne nouvelle, ça ?
C'est l'annonce du jugement.
Pourquoi est-ce que je dis que c'était une bonne nouvelle ?
Vous voyez, dans le chapitre 4, verset 2, nous voyons quel serait le résultat.
Et puis dans le chapitre 3, on va voir, les gens se sont repentis,
et puis Jonas savait ce qui était dans le cœur de Dieu.
Dans le chapitre 4, verset 2, on le voit.
«Éternel, je te prie, n'était-ce pas là ma parole quand j'étais encore dans mon pays ?
C'est pourquoi j'ai d'abord voulu m'enfuir à Tarsis,
car je savais que tu es un Dieu qui fait grâce et qui est miséricordieux,
lent à la colère, et grand en bonté, et qui te repent du mal. »
Voilà.
Jonas, il voulait accepter ça, en rapport avec son peuple.
Il aimerait avoir la bonté de Dieu, la miséricorde de Dieu, la grâce de Dieu,
mais il ne voulait pas que les nations soient l'objet des mêmes compassions de Dieu.
Et c'est pour ça qu'il s'en est allé.
Parce qu'il savait, si lui va annoncer le jugement,
il y avait une bonne chance que ce peuple se repense.
Et puis là, il y avait deux choses.
Ce peuple qui a mérité le jugement de Dieu, n'aurait pas le jugement de Dieu venant sur eux,
et puis il serait encore une menace plus grande pour Israël.
Et deuxièmement, lui, le grand prophète, serait mis à honte,
parce que son message ne serait pas accompli.
Vous voyez, c'est une prophétie, ce livre-là,
mais une prophétie qui n'a pas été accomplie dans les jours de Jonas.
Jonas, il a prévu ça. Il a prévu ça.
Il s'en est allé. Il ne voulait pas être un serviteur de la grâce de Dieu.
Quel contraste avec Paul dans le Nouveau Testament.
Paul, qui a annoncé vraiment la grâce de Dieu, l'évangile du salut.
Lorsqu'il a parlé de ça à Jérusalem, dans l'acte 22,
on voit que les juifs sont enragés contre lui.
Ils ne voulaient pas que les nations soient l'objet de la grâce de la miséricorde de Dieu.
Et ainsi, on le voit ici avec Jonas.
Il a vu tout de suite les conséquences.
Il s'en est allé. Il ne voulait pas être ce serviteur.
Voilà une leçon pour nous, parce que, quelquefois,
on aime faire quelque chose pour le Seigneur si ça nous convient.
Mais ici, on voit un message qui n'était pas selon le cœur de Jonas.
Et puis, il ne voulait pas présenter ce message.
Vous voyez, c'est une leçon pour nous.
On n'est pas meilleur que Jonas.
On voit donc, dans ce livre-là, aussi le cœur de l'homme.
On voit le cœur de Dieu plein de miséricorde.
Et encore aujourd'hui, la bonne nouvelle est annoncée à ce monde qui gît dans le mal.
C'est quelque chose sur lequel on peut se réjouir.
Nous aussi, nous sommes les objets de cette grâce de Dieu.
Tantôt, le jugement va venir.
Sans doute, comme le jugement est venu aussi sur Ninive,
cent ans ou cent cinquante ans plus tard,
le jugement est venu.
Annoncé par Nahum, le prophète, aussi un des petits prophètes,
et le jugement est venu.
Mais Dieu donne toujours d'abord la possibilité de la repentance,
selon sa grâce.
Si l'homme rejette ça, là, il va tomber sous le jugement de Dieu.
On va maintenant dans le verset 3,
et on va voir donc, comme j'ai dit plus tôt, le cœur de l'homme,
soit dans chapitre 1, soit dans chapitre 4.
Et puis, on va voir d'autres leçons en rapport avec Jonas.
Qu'est-ce qu'il va faire maintenant ?
Il est donc un prophète désobéissant.
Quel contraste avec le Seigneur Jésus ?
Le prophète obéissant.
Quel défi aussi pour nous.
Le Seigneur Jésus, il a dit, c'est ma vie de faire ta volonté.
Mais souvent, ce n'est pas le cas pour nous.
On veut faire sa propre volonté.
Et Jonas est allé très loin en suivant sa propre volonté.
Il s'en est allé pour s'enfuir à Tarsus.
Donc, aussi loin qu'il puisse aller.
De devant la face de l'Éternel.
On voit deux ou trois fois qu'il s'en est allé devant la face de l'Éternel.
Ça nous rappelle l'histoire de Cain, le premier meurtrier,
qui s'en est allé de devant la face de l'Éternel.
Loin de l'Éternel.
C'est aussi donc une image de l'homme incrédule
qui s'enfuit de devant la face de l'Éternel.
Et je ne sais pas s'il y a encore un homme ici
qui est en train de s'enfuir de devant la face de l'Éternel.
Vous voyez, on voit ici un prophète, un homme de Dieu
qui s'enfuit de devant la face de l'Éternel.
Mais c'est aussi une image de tous les hommes comme Cain
qui se sont enfuis devant la face de l'Éternel.
Et puis ils construisent peut-être des grandes villes comme Cain l'a fait,
une culture, une société agréable, aussi agréable qu'ils puissent le faire,
mais ils étaient loin de la face de l'Éternel.
Mais comment il est solennel lorsque un enfant de Dieu
veut s'enfuir de l'Éternel, de devant la face de l'Éternel.
Et vous voyez, c'est un chemin qui descend.
Cela m'a frappé beaucoup de voir trois fois que ce chemin est descendu.
Verset 3 au milieu.
Il descendit à Jopé.
Il était dans les collines de Galilée.
Descendu donc vers Jopé.
Et puis un peu plus loin, dans le même verset,
il est descendu pour aller avec eux.
Donc dans ce navire, il est descendu.
Et un peu plus loin, verset 5, Jonas était descendu au fond du vaisseau.
Il ne pouvait pas aller plus bas que ça.
Et puis Dieu a permis qu'il descende encore plus bas
sous l'intervention de Dieu, dans la façon qu'on va voir.
Là, il a appris à s'humilier devant Dieu.
Ici, c'était un chemin d'une descente dans sa fierté, dans son orgueil.
Dans sa propre volonté, dans son endurcissement.
Dieu a permis qu'il soit encore plus bas dans l'humiliation dans ce poisson qu'on va voir.
Maintenant, dans le verset 3 encore, il a payé un prix.
Vous voyez, un chemin loin de Dieu qui nous éloigne de Dieu,
c'est toujours un chemin qui coûte cher.
Et on le sait pour soi-même mieux que pour d'autres personnes.
On sait devant Dieu ce que ça veut dire,
payer un prix lorsqu'on s'éloigne de Dieu.
C'est toujours un chemin très cher.
On pense au fils prodigue.
Il a dépensé, déboursé tout son argent sur ce chemin qui est descendu de Dieu.
Vous connaissez l'histoire du fils prodigue?
Voilà, de nouveau, une image d'une histoire bien connue,
qui nous montre le cœur de l'homme.
Et puis, dans le verset 4, nous voyons l'intervention de Dieu.
Vous voyez, il y a un principe dans la parole de Dieu
que Moïse a dit déjà dans l'Ancien Testament.
Votre péché vous trouvera.
On peut aller de bonnes intentions, comme le fils prodigue,
avec de bons désirs, mais si on est sur un chemin qui nous éloigne de Dieu,
Dieu va nous trouver.
Peut-être un verset pour comprendre ce principe dans le psaume 139.
C'est un psaume écrit par David.
Et dans ce psaume, il nous présente l'omniscience de Dieu.
Il nous présente aussi l'omnipotence de Dieu.
Sa puissance.
Il nous parle aussi de l'œuvre de Dieu, ce que Dieu peut faire.
Beaucoup d'aspects différents de Dieu.
Et dans ce psaume, il nous parle aussi de ce fait.
Verset 7, il nous parle de l'omniprésence de Dieu.
Verset 7.
Où irais-je loin de ton esprit?
Et où fuirais-je loin de ta face?
Vous voyez, Jonas, il a connu le livre des psaumes.
On va voir la prochaine fois, Dieu voulant,
au moins 8 ou 9 passages qu'il a cités dans sa prière,
dans chapitre 2 du livre des psaumes.
Donc il a connu aussi ce psaume 139.
Il savait que c'était impossible de fuir de devant Dieu.
Mais il pourrait s'enfuir, sans doute.
Mais il ne pourrait pas trouver une place
où il serait hors de la présence de Dieu.
Hors de la main de Dieu.
Voilà un chemin de la désobéissance.
Et puis il l'a bien réalisé, comme chapitre 4 nous le montre.
Mais ici, l'intervention de Dieu.
Vous voyez, sa tâche dans versets 1 et 2,
et puis il a manqué, il ne voulait pas, sa désobéissance.
Et maintenant, l'intervention de Dieu.
Et dans chapitre 2, on va voir la restauration du prophète
pour le préparer pour la deuxième fois.
Juste peut-être 4 titres pour ce chapitre,
pour garder en mémoire.
Chapitre 1, c'est donc, il courait loin de Dieu.
En anglais, ça se dit mieux, running from God.
Chapitre 2, là, il s'est adressé à Dieu.
He ran towards God, to God.
Chapitre 3, là, il marche avec Dieu.
Sa prédication est tout à fait avec Dieu.
Là, on peut dire, running with God.
Là, il marche avec Dieu.
Et le quatrième chapitre nous montre
qu'il est au-devant de Dieu.
Running ahead of God.
Donc, ces 4 titres peuvent nous aider
à retenir un peu le contenu de ce livre.
Verset 4, l'Éternel envoya un grand vin sur la mer.
On voit aussi dans ce chapitre,
pas seulement l'omniprésence de Dieu,
l'omnipotence de Dieu,
qu'il a tout sous son contrôle,
tout à sa disposition.
Et c'est une pensée qui nous aide aussi.
Même si on est à l'école,
c'est pas seulement Dieu qui voit tout,
il est en contrôle de tout.
Il permet peut-être un accident, une maladie.
Il permet même des choses très graves comme des guerres.
C'est pas ce que Dieu veut des guerres,
mais il se sert de là.
Il se sert ici de ce grand vin.
Dans le Nouveau Testament,
on voit que l'ennemi est aussi le maître
jusqu'à un certain point de ces choses-là.
Dieu permet que même Satan se sert des tempêtes
comme dans le livre de Job
ou dans le livre des Actes, acte 27.
Mais ici, c'est Dieu qui a envoyé lui-même ce grand vin.
Et plus tard, on va voir que Dieu a d'autres moyens à sa disposition.
Ce grand croissant, et plus tard, dans chapitre 4 aussi,
ce quicajon, ce ver et aussi ce doux vin d'Orient.
Ce sont des choses qui nous montrent
que le Dieu créateur a tout entre ses mains,
tout en contrôle.
Il y a un autre principe que j'aimerais suggérer.
Lorsque son peuple est dans la détresse,
Dieu aussi est dans la détresse.
C'est ça qu'on va voir dans chapitre 2.
Peut-être on va revenir à ce verset-là plus tard
où on voit Dieu est toujours avec son peuple,
même s'il doit chiatir son peuple.
Il est là, selon ce qu'on a dans Ésaïe 63,
dans toute leur détresse, il était en détresse.
Ça, c'est un principe qu'on trouve à travers les prophètes,
à travers le livre de Dieu.
Et c'est aussi une grande consolation pour nous.
Même si on est sous le châtiment de Dieu,
même là, Dieu est avec nous,
dans nos détresses, pour nous aider.
Dieu n'a pas abandonné Jonas.
Jonas avait abandonné Dieu, mais Dieu n'a pas abandonné Jonas.
Voilà, verset 5.
Les marins eurent peur et crièrent chacun à son Dieu.
Ils jetèrent dans la mer les objets
qui étaient dans le navire pour l'en alléger.
Et Jonas était descendu au fond du vaisseau.
Il s'était couché et dormait profondément.
C'était, ici, le sommeil de quelqu'un qui était indifférent.
Il était indifférent envers ces gens-là,
dans ce navire, sur ce bateau.
Et quand on ment, ça nous arrive aussi facilement
qu'on est indifférent vis-à-vis d'autres personnes qui nous entourent.
Tout à fait indifférent en rapport avec leur salut.
Vous voyez, Israël aurait dû être une bénédiction.
Jonas est ici une image d'Israël aussi.
Et un peu plus loin, on va voir que lui était la cause de tout ce malheur.
Et on peut dire qu'Israël a été la cause de beaucoup de malheurs dans l'histoire de ce monde.
Ça, c'est une vérité.
C'est pas que c'est tout, mais c'est un aspect.
Ils ont été une bénédiction, selon ce que Dieu avait dit à Abraham.
Vous voyez, Dieu avait pris Abraham pour qu'il soit une bénédiction pour toutes les nations.
Et puis ses descendants, ils étaient quelquefois une bénédiction,
mais souvent aussi une malédiction.
Et puis on peut dire que beaucoup de guerres,
beaucoup de maux dans ce monde étaient le résultat,
causés par l'infidélité d'Israël.
Mais est-ce que c'est seulement Israël,
est-ce que c'est seulement les Juifs qu'on doit accuser d'un changement ?
Il faut réaliser que les Juifs même ont été souvent une cause de grandes bénédictions.
Ils le seront pour le millenium, pour toutes les nations de la Terre.
Mais souvent ils ont été une cause, ils seront aussi une cause de beaucoup de malédictions.
Vous voyez, même l'antichrist, il sera juif.
Le Seigneur, la plus grande bénédiction, le salut, il l'a dit lui-même, vient des Juifs, ou d'Israël.
Le salut vient des Juifs.
Lui, le plus grand juif, il a dit ça.
Mais l'antichrist sera juste l'opposé, le contraire.
Une cause de malédictions, lui-même une grande malédiction.
Et ainsi on voit Jonas, au lieu d'être une bénédiction pour les nations, selon les plans de Dieu,
il était une malédiction, une cause de beaucoup de malheurs.
Mais est-ce que ça se limite à Israël ?
Ça s'adresse à nous-mêmes ?
Ça peut même être le cas pour moi personnellement, ou pour vous personnellement.
C'est en tout cas le cas pour la chrétienté ensemble.
L'histoire de l'Église nous montre que l'Église, au lieu d'être une bénédiction selon les plans de Dieu,
a été souvent une malédiction, soit pour les Juifs, dans les persécutions,
soit pour beaucoup de croyants dans l'histoire de l'Église.
Donc là on voit que cette histoire-là préfigure aussi un autre principe.
Là où Israël a manqué comme témoignage de Dieu, Dieu a introduit l'Église.
Peut-être qu'on pourrait juste lire quelques versets d'un Romain qui nous montre ce principe-là.
Dans Romain 2, plus tard dans Romain 1.
Romain 2, nous avons l'image de ces Juifs-là, qui étaient très orgueilleux comme Jonas,
qui avaient beaucoup d'orgueil, beaucoup de confiance en eux-mêmes et dans leur position.
Et qu'est-ce qu'il dit dans le verset 19 de Romain 2 ?
« Que tu crois que tu es conducteur d'aveugles ? »
C'est ça la position d'Israël, des Juifs,
qu'ils se voyaient comme conducteurs, lumières de ceux qui sont dans les ténèbres,
instructeurs des hommes, dépourvus d'intelligence, etc.
Et qu'est-ce qu'il dit, verset 24 ?
« Car le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous » parmi les narcisses.
Et on peut dire aujourd'hui, le nom de Dieu est blasphémé à cause de l'infidélité de l'Église.
Dans chapitre 11, on voit un autre principe.
Dans Romain 11, on voit le principe de la bonté et de la sévérité de Dieu.
Là, on voit que Dieu a mis de côté Israël et introduit l'Église comme témoignage ici-bas.
Mais, il y aura encore une tâche pour Israël plus tard.
Comme Jonas, dans le chapitre 3, on voit dans Romain 11, verset 25,
« Car je ne veux pas, frère, que vous ignoriez ce mystère-ci,
afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux.
C'est qu'un endurcissement partiel, un endurcissement est arrivé à Israël
jusqu'à ce que la plénitude des nations soit entrée.
Et ainsi, tout Israël sera sauvé. »
C'est ça qu'on va voir dans Jonas 2.
Jonas sauvé, c'est une image d'Israël sauvé.
Une image du reste fidèle aussi, qui sera une bénédiction.
Ainsi, on le verra dans Jonas 2, qui sera une bénédiction pour les nations.
Voilà, on continue un peu la lecture du chapitre.
Verset 6, on voit donc que le maître des rameurs l'a réveillé.
Quel contraste, en effet, aussi avec Paul.
J'ai mentionné déjà l'apôtre Paul.
Au lieu qu'il soit une malédiction ou une cause de malheur
pour ceux qui étaient avec lui dans ce bateau-là, dans acte 27,
il était en bénédiction.
Il ne s'était pas endormi.
Lorsqu'on étudie acte 27, on va voir vraiment que l'apôtre Paul
était une grande bénédiction.
Lui donc, il a répondu à cette pensée de Dieu
que l'Église soit en bénédiction.
Et nous pouvons aussi répondre, selon notre mesure,
à ce plan de Dieu d'être une bénédiction.
Et puis, tous ces gens-là ont prié à leur Dieu.
Jonas n'a pas prié. Il savait que Dieu ne pouvait pas l'écouter.
Il était là dans un chemin de désobéissance.
Et c'est pour le croyant la même chose.
Si nous suivons notre propre volonté, on réalise qu'on ne peut pas.
Peut-être qu'on le fait formellement,
mais on sait au fond de nos coeurs que le Seigneur ne peut pas écouter nos prières.
Parce qu'on est dans la désobéissance.
Dans chapitre 2, là, Dieu a écouté.
Là, il a prié, comme on espère voir la prochaine fois.
Maintenant, verset 7.
Vous voyez, selon la lumière que ces gens avaient,
ils voulaient trouver la cause de tout ce mal.
Ils ont jeté le sort.
C'est que, souverainement, Dieu s'est servi de ça pour montrer sa pensée.
C'est ainsi un principe dans l'Ancien Testament, proverbe 16,
qui nous dit que le sort est dirigé par Dieu.
Et puis, il indique donc sa pensée par le sort.
Ce n'est pas pour nous, vous voyez.
Il y a des chrétiens qui agissent comme ça aussi,
qui se servent du sort pour connaître la volonté de Dieu.
Eux, ils sont faux.
Parce qu'eux ont la parole de Dieu.
Nous avons la parole de Dieu.
Nous avons même l'esprit qui nous indique quoi faire.
Mais ces gens-là n'avaient pas ces moyens-là.
Donc, Dieu s'est servi de ce sort, un moyen que eux avaient.
Et puis, ils se sont servis de sa main pour servir les démons,
les faux dieux, les idoles.
Mais, souverainement, Dieu intervient,
se sert même de ça pour indiquer sa pensée.
Et ainsi, Jonas est indiqué comme la cause du mal.
Puis, les gens posent ces questions-là,
déclarent-nous à cause de qui ce mal nous est arrivé,
quelle est notre occupation.
Vous voyez, il y a au moins sept questions que ces gens-là ont posées.
Cela peut nous arriver aussi que les gens autour de nous nous posent des questions.
Qu'est-ce qu'on va dire ?
Là, on voit quand même que Jonas a dit la vérité.
Ça, c'est quand même un aspect très bon.
Et plus loin encore, on va voir qu'il s'est sacrifié lui-même.
Aussi, une pensée très bonne, malgré tout.
Peut-être juste une pensée sur le verset 9.
Ils l'ont demandé, de quel peuple es-tu ?
Il n'a pas nié qu'il appartenait au peuple des dieux.
Il a dit, je suis hébreu.
Ça veut dire donc, au fond, un pèlerin.
Il était un pèlerin ici.
Le mot veut dire de l'autre côté.
Il n'appartenait pas à ces nations-là.
C'était très clair.
Et deuxièmement, il dit, je crains l'éternel, le dieu des cieux.
Il ajoute encore, qui a fait la mer et la terre.
Donc, lorsque ces gens-là ont réalisé ça, ils ont eu peur verset 10.
Une grande frayeur.
Parce qu'ils ont réalisé que ce dieu-là, ce n'était pas simplement un dieu des montagnes ou un dieu de la mer.
Non, il était le dieu créateur qui a fait la mer et la terre.
Il était en contrôle de tout.
Les gens ont réalisé ça.
Ils ont peur à cause de ça.
Qu'est-ce que tu as fait, verset 10?
Car les hommes savaient qu'ils s'enfuyaient de devant la face de l'éternel.
Voilà, ils voulaient encore trouver une solution humaine.
Ils ont fait de leur mieux, mais ils ont vu que c'était impossible.
La mer allait grossissant toujours.
Et il leur dit, prenez-moi.
Voilà.
Jonas a réalisé la conséquence de son chemin de désubéissance.
Et il s'est offert maintenant à s'accepter.
Peut-être que c'est maintenant le moment de voir ces deux passages qui nous parlent du Seigneur Jésus.
Dans Matthieu 11, nous voyons que le Seigneur Jésus, là, s'est comparé avec Jonas.
Le Seigneur ne s'est pas comparé avec Jonas lorsqu'il est sur un chemin de désubéissance, c'est clair.
Le Seigneur était toujours obéissant.
Le Seigneur ne s'est pas comparé avec Jonas comme il est dans Jonas 4.
Mais le Seigneur s'est comparé avec Jonas là où il était vraiment une image du Seigneur Jésus.
Dans Matthieu 12, verset 39, lorsque les parisiens sont venus pour demander un signe de sa part,
mais lui répondant leur dit, une génération méchante et adultère recherche un signe.
Et il ne lui sera pas donné de signe, si ce n'est le signe de Jonas le prophète.
Le Seigneur l'a dit donc, Jonas le prophète.
Car comme Jonas fut dans le ventre du Cétacé trois jours et trois nuits,
ainsi le fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
Ici, on voit donc que le Seigneur se compare avec Jonas en rapport avec le fait qu'il était dans ce poisson.
On voit ici, dans le livre de Matthieu, trois signes.
Le signe de la naissance du Seigneur Jésus est dans Matthieu 1.
Le signe de sa mort est ici.
Et le signe de sa venue est dans Matthieu 26.
Lorsqu'il viendra sur les nuées.
Le signe du fils de l'homme.
Ici, c'est le signe de Jonas le prophète, en rapport avec la mort du Seigneur Jésus.
Donc ici, le Seigneur se compare avec Jonas en rapport avec sa mort.
Parce qu'il montre, comme Jonas était dans le poisson, il serait dans le sein de la terre.
L'autre passage, où le Seigneur se compare avec Jonas, c'est un peu différent, dans Luc 11.
Mais c'est très beau de voir, là, que le Seigneur Jésus se compare avec Jonas.
Et moi, je voulais mettre le parallèle.
Jonas 2, c'est Matthieu 12.
Jonas 3, c'est Luc 11.
Parce que dans Luc 11, le Seigneur a dit, dans le verset 30.
Car, comme Jonas, fut un signe aux Ninivites.
Voilà.
Ce n'est pas ici un signe pour les Juifs, qui étaient désobéissants.
Non, ici, il est un signe pour les Ninivites.
Ainsi aussi sera le Fils de l'Homme à cette génération.
Quand est-ce que le Seigneur Jésus est devenu un signe pour cette génération, pour les Juifs,
comme Jonas l'était aux Ninivites?
Après sa mort et sa résurrection.
Dans Jonas 3, on voit un prophète, soi-disant, réciter.
Et ainsi, il est une image du Seigneur Jésus, comment Lui s'est adressé à cette génération.
Comment est-ce que le Seigneur Jésus s'est adressé à la nation juive, comme récité et glorifié?
Là, il a envoyé ce message par ses disciples.
Comme on le voit dans actes 1 jusqu'à 7, ou actes 2 jusqu'à 7.
Là, on voit comment le Seigneur Jésus s'est adressé comme celui qui était récité,
qui s'est adressé à cette génération.
Voilà, ça c'est le parallèle avec Jonas 3.
Donc c'est très beau de voir que dans ces deux cas, le Seigneur Jésus s'est comparé avec Jonas.
Ça veut dire donc que Jonas est aussi un type du Seigneur Jésus.
On a vu qu'il a une image d'Israël, d'Israël incrédule.
Il est aussi l'image d'une Israël restaurée, chapitres 2 et 3.
Il est l'image du Seigneur Jésus dans la mort et comme récité.
Il est aussi une image du cœur de l'homme, de nous aussi.
Le cœur de l'homme est montré clairement dans cette histoire de Jonas.
Donc Jonas nous parle à beaucoup d'égards différents.
Maintenant, verset 12, c'est son sacrifice.
Quelle pensée !
Le Seigneur a permis donc, ou disons Dieu a permis ce sacrifice.
Et ainsi Dieu a permis aussi que le Seigneur Jésus soit, d'un sens, la victime,
entre les mains des juifs et entre les mains des nations.
Ils l'ont crucifié.
Et c'était quand même selon le conseil de Dieu.
On ne peut pas comprendre ça.
Mais acte 2, verset 23, montre.
Dieu a permis ce sacrifice.
Mais ainsi, vous voyez, on peut être une grande bénédiction.
Le Seigneur Jésus est devenu une grande bénédiction en étant un sacrifice.
Et ainsi Jonas, il est devenu une grande bénédiction.
A cause de son sacrifice, vous voyez, ces gens-là ont commencé à honorer le vrai Dieu.
Voilà.
Il y a des cas des chrétiens qui étaient un sacrifice, littéralement,
qui se sont offerts un sacrifice pour que d'autres personnes seraient sauvées, littéralement.
Ainsi, nous aussi, par notre sacrifice, nous pouvons être une bénédiction pour d'autres.
On voit à la fin donc de notre chapitre maintenant que les gens ont crié à l'éternel.
Ils ne voulaient pas être coupables devant Dieu, coupables du sang innocent.
Quel contraste d'ailleurs avec les juifs.
Les juifs, vous voyez, ils ont crié son sang sur nous et sur nos enfants dans leur rébellion.
Ici, ces gentils qui étaient loin de Dieu,
ils avaient au moins cette conscience de leur responsabilité devant Dieu
qu'ils ont prié cette prière-là, qu'ils ne seraient pas coupables du sang innocent.
Quel contraste avec ces juifs en rébellion dans l'Évangile.
Maintenant, verset 15, ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer.
Maintenant, j'aimerais suggérer que ce poisson, c'est la deuxième chose donc,
on voit le sacrifice et ce jugement venant sur Jonas, le fait qu'il est jeté à la mer.
Ça nous parle du fait aussi que les juifs, dans la dispersion, ont été jetés à la mer.
Jetés à la mer.
Et puis, dans la parole de Dieu, la mer nous parle de l'ensemble des nations.
Dans Ésaïe 17 et aussi dans l'Apocalypse 17, vous pourriez le vérifier.
C'est là une image des nations.
Voilà, ils seraient perdus.
Il y a beaucoup de nations qu'on connaît dans l'Ancien Testament qui sont absolument disparues.
Mais ce peuple a gardé son identité.
Comment ? Par la provision de Dieu.
Dieu a envoyé ce grand façon.
Et ainsi, par la provision de Dieu, Dieu a préservé Israël.
Et au moins, on connaît l'identité des juifs.
Et plus tard, on va voir même les dix tribus.
Dieu les a préservées dans ce façon.
Ça parle donc de la pré-provision de Dieu.
Comment il les a gardées.
Ainsi, ce poisson était comme une arche pour protéger Jonas.
Donc, d'un côté, il était sous le jugement, la dispersion des juifs aussi, qui est préfigurée par l'État classe.
D'un autre côté, gardée, préservée de Dieu.
Et aussi préparée pour son message, comme on espère voir la prochaine fois.
Donc, dans Romains 9 à 11, on voit toute l'histoire aussi de ce qu'on lit ici.
Qu'Israël sera de nouveau une bénédiction, selon le plan de Dieu, pour les nations.
Mais maintenant, ils sont dispersés.
Voilà, plus bas qu'auparavant, Jonas a maintenant l'occasion de s'humilier.
Ça c'est un secret pour nous aussi.
On a besoin souvent de nous humilier devant Dieu.
Lorsqu'on était peut-être un peu orgueilleux, ou lorsqu'on a suivi un chemin de propre volonté,
lorsqu'on s'est endurci contre Dieu, notre place est de nous humilier.
C'est ça que Jonas a fait.
On a parlé tantôt des parallèles.
Je voulais mentionner encore, en terminant, aussi quelques contrastes avec le Seigneur Jésus.
Le Seigneur Jésus, donc, on a vu le serviteur fidèle Jonas, le serviteur infidèle, désobéissant.
Jonas dans la tempête, une victime du Seigneur Jésus.
Lorsqu'il était dans la tempête, il était en contrôle.
La mer s'est tue à cause de ce contrôle du Seigneur.
Le Seigneur a gardé sa paix, il était en contrôle.
Jonas, il s'est endurci, il était en paix aussi, mais comme endurci.
Une autre chose qu'on peut dire, la vie du Seigneur Jésus était tout à fait en accord avec son témoignage.
Ici, on voit un témoin, sa vie était en désaccord avec son témoignage, ce que Dieu lui avait confié.
Mais si on veut garder ça en mémoire, ces deux passages où Jonas est l'image du Seigneur Jésus, on a déjà appris beaucoup.
On voit donc un point que j'aimerais souligner maintenant, l'historicité du livre de Jonas.
On a vu que c'était un homme réel, un homme qui était même une image du Seigneur Jésus.
Le Seigneur Jésus, par son autorité, a confirmé que c'était une histoire réelle.
Mais aussi avec une signification allégorique, une signification symbolique, à beaucoup d'égards.
Là, on n'y passe pas.
Mais si on dit que c'est simplement une allégorie, on va trop loin.
Parce que c'est une histoire réelle et en même temps une histoire qui nous donne beaucoup de leçons spirituelles et morales.
Et aussi qui est une allégorie d'Israël et même type du Seigneur Jésus et d'Israël dans le futur.
Je voulais juste vérifier mes points, si j'avais oublié un point.
Je pense qu'on peut terminer ici.
Je ne sais pas s'il y a encore des questions.
Après ça, je vais montrer la transparence pour les enfants où on voit Jonas jeté dans la mer.
Peut-être qu'il y a des questions.
Je vais peut-être prendre quelques minutes pour les questions.
Il y a au moins trois explications.
Ce serait peut-être aussi la place de naissance de Paul en Turquie.
Mais c'est peut-être plus âge de penser à Tartuffe en Espagne ou au Rhin.
Mais dans un sens, ils ont essayé de le sauver encore par leurs propres moyens.
Et c'est ça aussi.
Les nations, si on l'applique dans ce sens-là, font de leur mieux à avoir la solution selon leurs pensées.
Ils ne veulent pas ce sacrifice-là.
Ils ne veulent pas ça.
Mais ils seront forcés par Dieu à accepter que c'est la seule solution.
Puis aujourd'hui, cette possibilité est annoncée dans l'évangile.
Mais là, les gens rejettent ça aussi.
Juste un petit point peut-être à mentionner.
Le nom de Jonas signifie « colombe ».
Et ainsi, il aurait dû être une colombe de paix pour ces nations-là, même pour Ninive.
Mais il n'a pas fonctionné comme ça.
Il n'a pas répondu vraiment à son nom.
Là aussi, il y a un contraste avec Paul et avec le Seigneur Jésus.
D'autres questions? Malgré lui.
Oui, ça c'est un beau point.
J'ai sauté, ça.
Parce que c'est beau de voir dans le verset 16 que les hommes craignirent beaucoup l'éternel.
Ce n'est pas Dieu seulement, mais l'éternel.
Ils l'ont donc accepté comme le vrai Dieu.
Le Dieu de Jonas est devenu le Dieu de ces hommes-là.
Puis ils offrirent un sacrifice à l'éternel.
Ils firent des voeux.
Et là, on voit peut-être cette interprétation.
Ça, c'est la conversion des nations que nous connaissons présentement.
Si on voit Jonas comme ce sacrifice, une figure du Seigneur Jésus,
les nations sont converties maintenant.
Un reste parmi les nations.
Mais la grande récolte sera donc dans le chapitre 3.
Et ainsi, on va voir, Dieu voulant, dans l'Apocalypse 7, par exemple,
cette immense multitude comme le résultat de cette prédication de Jésus.
Mais aujourd'hui, c'est une partie des nations qui est sauvée.
On a toujours de la difficulté avec le dernier verset que tu as lu.
Le premier verset du chapitre 2.
« Et l'éternel préparera un grand poisson pour Angleterre, Jonas. »
On a toujours de la difficulté avec le poisson.
Évidemment, il n'est pas aussi qu'une baleine.
Parce que physiquement, une baleine ne pourrait pas contenir un homme.
Mais le mot ici, « et l'éternel » qu'il a préparé,
alors ça devrait enlever toute difficulté.
Dieu peut faire le poisson.
Et puis, il faut réaliser que dans la mer, il y a des poissons,
dans le Nouveau Testament, c'est-à-dire ces cités, comme des dinosaures.
Il y a encore des preuves que, peut-être encore aujourd'hui,
il y a des grands animaux comme ça.
Donc, on ne sait pas quel poisson, quelle sorte de poisson c'était.
Et même, il y a des preuves dans l'histoire.
J'ai lu au moins deux histoires des gens qui étaient dans un poisson,
et sauvés.
C'est mentionné dans le livre du frère Willis, ce journal.
Mais aussi d'autres rapports, j'ai lu d'autres rapports dans le passé,
qui ont été confirmés.
Donc, des gens qui étaient dans un poisson ont été sauvés.
Ah oui, mais dans l'autre cas, c'était près de France, c'était Potfish.
Je ne connais pas le mot.
Mais en tout cas, un autre animal.
D'autres questions encore ?
Est-ce qu'on va montrer la transparence pour les enfants maintenant ?
Mais il semble que oui.
Mais moi, je ne suis pas scientifique, je ne peux pas comprimer.
J'ai déjà une question sur le sujet de Tarchis.
Qu'est-ce que vous pensez qu'il soit pour l'Espagne ?
Comme j'ai montré sur la carte, Tarchis, selon le tableau des nations,
Genèse 10, est déjà indiqué.
Plus tard, on trouve dans les prophètes aussi ce nom-là.
Il y a donc des indications que ce soit là.
Par contre, d'autres disent que c'est aux Indes.
Moi, je ne connais pas toutes les preuves.
On voit donc ici, comme un journal.
D'ailleurs, c'était un frère en Hollande.
C'est maintenant avec le Seigneur qu'il a fait ce dessin-là.
Très beau.
On voit ici, au milieu, ce prophète-là, avec sa barbe.
Les gens le préparent pour le jeter.
Puis on voit les vagues.
On ne peut rien faire contre ces vagues-là.
Absolument rien faire.
Les gens ont réalisé ça, donc ils l'ont jeté.
J'ai encore une autre à montrer, qui est moins belle.
En tout cas, je peux le montrer.
Est-ce qu'il y a encore des questions?
OK.
Les bateaux, c'est-à-dire?
Ah oui, c'est ça.
C'est ça, exactement.
Ce n'est pas la voie.
Oui, mais dans ce jour-là, j'ai vu aussi des images des ateliers.
C'est des ateliers, en fait.
C'était des bateaux vraiment sans voies.
Ici, on voit donc qu'il avait peut-être...
On voit, je ne sais pas.
Les phéniciens avaient des voies.
Mais en tout cas, les rameurs étaient là.
Donc, c'est tout.
Merci pour votre attention.
Donc, la prochaine fois, j'espère montrer des diapositives.
D'accord? …
Automatic transcript:
…
Et l'Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits.
Et Jonas pria l'Éternel, son Dieu, des entrailles du poisson, et il dit, J'ai crié à l'Éternel du fond de ma détresse, il m'a répondu, du sein du Chéon, j'ai crié, tu as entendu ma voix.
Tu m'as jeté dans l'abîme, dans le cœur des mers, et le courant m'a entouré.
Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi, et moi je disais, je suis rejeté de devant tes yeux.
Toutefois, je regarderai encore vers le temple de ta Sainte, les eaux m'ont environné jusqu'à là.
L'abîme m'a entouré, les algues ont enveloppé ma tête.
Je suis descendu jusqu'au fondement des montagnes.
Les barres de la terre s'étaient fermées sur moi pour toujours, mais, ô Éternel mon Dieu, tu as fait remonter ma vie de la force.
Quand mon âme déveillait en moi, je me suis souvenu de l'Éternel, et ma prière est venue jusqu'à toi, dans le temple de ta Sainteté.
Ceux qui regardent aux vanités mensongères, abandonnent la grâce qui est.
Mais moi, je te sacrifierai avec une voix de louange.
Je m'acquitterai de ce que j'ai voué.
La délivrance est de l'Éternel.
Et l'Éternel commanda au poisson, et il vomit Jonas sur la terre.
Ici la lecture de la parole.
J'avais pensé montrer peut-être à la fin quelques diapositives, la fin de cette série-là sur Jonas.
Je peux montrer toute la série.
Et peut-être je peux commencer à montrer quelques transparences, où j'ai aussi mis ensemble quelques points.
Peut-être ça peut faciliter à comprendre l'histoire.
Mais pas seulement l'histoire, parce que l'histoire est assez simple.
Tous les enfants connaissent l'histoire de Jonas, mais en même temps c'est assez compliqué.
Donc on se rappelle l'histoire de Jonas.
La dernière fois on a vu cette scène qu'il était jeté dans la mer.
Jonas qui est devenu un sacrifice.
Puis maintenant on va en parler en détail.
Peut-être je peux juste donner avec cette transparence un aperçu de ce qu'on a vu la dernière fois.
Parce qu'il y a beaucoup qui n'étaient pas là la dernière fois.
Puis ça peut aider aussi pour la prochaine fois d'avoir un certain fondement de tout le livre.
Donc d'abord un résumé de tout le livre.
Le premier chapitre on a vu Jonas était désobéissant.
Et dans notre prière on a pensé aussi à tous les hommes.
Et en principe tous les hommes sont désobéissants.
Ils se sont tournés vers Dieu.
En anglais on dit « running from God ».
C'est ça qu'on a vu dans le premier chapitre.
Et puis c'était très sérieux parce que là c'était un serviteur de Dieu qui était désobéissant.
Mais ça s'applique à tous les hommes.
Tous les hommes sont désobéissants.
Dans le deuxième chapitre que nous avons lu ce soir, on a un changement.
Là on voit comment Jonas a commencé à prier.
Et puis c'est peut-être, on peut l'appliquer toujours aussi dans ce sens-là, aux hommes non sauvés.
Ce serait peut-être aujourd'hui, la première fois que vous commencez à prier vraiment.
« Running towards God ».
Là il s'est dirigé vers Dieu, il s'est adressé à Dieu, vraiment dans une prière réelle.
Donc on voit plus tard aussi que cette histoire s'applique aux hommes en général, mais aussi aux chrétiens.
Et puis le troisième chapitre, on va voir la prochaine fois, Dieu voulant.
Là, il est vraiment un serviteur de Dieu.
« Running with God ».
Il est allé avec Dieu pour être le serviteur de Dieu.
Mais dans le chapitre 4, on va voir, il n'avait pas vraiment compris encore le cœur de Dieu.
Là, comme on dit en anglais, « running ahead of God ».
Il est allé trop loin, il n'est pas resté avec Dieu.
Donc ce sont un peu les grandes lignes dans ce livre.
Maintenant j'ai sept points juste pour résumer ce qu'on a vu et pour mettre le fondement, poser le fondement.
Le premier point, ce qu'on a vu, ce livre c'est une histoire.
Ce n'est pas une conte ou une fable, c'est vraiment une histoire.
Et puis tantôt on va parler de l'historicité de ce livre.
Donc comme une histoire réelle.
En anglais, ils disent « God's story is history ».
Lorsque Dieu parle d'une histoire, c'est vraiment vrai et réel.
On va voir ça en détail.
Quand même, ce livre-là est placé au milieu des livres des prophètes.
Et même entre les douze petits prophètes.
Parce que cette histoire, en soi, est une prophétie.
On a mentionné la dernière fois aussi le livre de Daniel, Daniel 1 à 6.
Ce sont des histoires et en même temps une image prophétique, très claire.
Donc tout le livre de Jonas est prophétie.
Le Seigneur Jésus le mentionne aussi dans le Nouveau Testament comme le prophète Jonas.
Quoi que son livre ne soit que une histoire, il est quand même un prophète.
Parce que cette histoire est prophétie.
Et on va voir tantôt dans quel sens.
Un autre point à mentionner.
Il faut réaliser qu'au fond, ce qu'un prophète fait ou ce qu'il dit, ça doit être pour la gloire de Dieu et aussi pour la gloire de Christ.
Et on a vu déjà comment Jonas lui-même, il a parlé dans quel sens ?
Son histoire parle de Christ.
Et on parlera donc plus tard de cet aspect-là.
Le Seigneur Jésus s'est comparé lui-même avec Jonas.
Il n'y a aucun prophète dans l'Ancien Testament avec lequel le Seigneur Jésus s'est comparé d'une telle façon qu'il s'est comparé avec Jonas.
En rapport avec sa mort, en rapport avec sa résurrection.
Puis, en principe, lorsqu'on parle de la prophétie, la prophétie a toujours comme but la gloire de Christ.
La prophétie introduit Christ dans quelque façon que ce soit.
Soit dans ses souffrances, soit dans sa gloire future.
De 1 Pierre 2, excusez-moi, 1 Pierre 1 nous parle de ce principe-là aussi.
Mais 2 Pierre 1 aussi nous parle de la gloire future du Seigneur Jésus.
Et dans l'Apocalypse, on voit que la pensée générale de la prophétie est le témoignage de Jésus.
Donc ça c'est un premier point à retenir.
C'est un livre historique, on en parlera en détail plus tard, mais qui en même temps prophétie et tout cela pour la gloire de Christ.
Le deuxième point à mentionner, on voit dans ce livre que le cœur de Dieu est révélé.
Et c'est très touchant de voir comment le cœur de Dieu est révélé.
Sa grâce, il a envoyé Jonas pour prêcher l'Évangile, là, à Ninive.
Et la prochaine fois, on va voir un peu en détail ce message.
On voit dans ce livre la bonté donc de Dieu envers une nation, envers une ville méchante, rebelle, cruelle, corrompue.
C'était vraiment une ville terrible.
On pourrait dire Ottawa ou même Montréal, ce n'est rien comparé avec Ninive.
Dieu montre sa bonté envers une telle ville.
Ainsi, Dieu montre encore aujourd'hui sa bonté à tout le monde.
Il invite les pécheurs à se repentir.
Ce sera le sujet donc de la prochaine fois, surtout.
On voit ses compassions, ses miséricordes, mais on voit aussi dans ce livre la justice de Dieu, son gouvernement.
On voit comment Jonas était désobéissant et Dieu va prendre soin de ça.
On voit son gouvernement.
Mais aussi plus tard en rapport avec Ninive, on ne voit pas, après la repentance dans le chapitre 3,
que plus tard, ils se sont endurcis, une autre génération ou peut-être deux ou trois générations plus tard,
le jugement de Dieu est venu parce qu'ils se sont endurcis.
C'est la même chose avec le livre de Daniel.
On voit que Nebuchadnezzar, il se repentit, Daniel 4, mais son petit-fils, la troisième génération, il s'est rebellé contre Dieu.
Et puis le jugement de Dieu l'a frappé.
Donc on voit aussi des indications du jugement de Dieu.
Mais ce que je veux dire plutôt, c'est le cœur de Dieu qui se révèle dans ce livre.
Un cœur plein de bonté, plein de grâce, plein de compassion.
Et ça doit parler aux âmes, même à nous aussi, de voir le cœur de Dieu.
Et surtout pour les juifs dans ce temps-là, les juifs qui étaient très propres, juste dans leurs propres yeux.
Ils avaient une propre justice.
Pour eux d'accepter un tel livre, ce livre de Jonas, ça veut dire quelque chose.
Parce que ça condamne la propre justice, comme on va voir.
Parce que dans le même livre, le cœur de l'homme est révélé.
Le cœur de l'homme soit en rapport avec des incrédules.
On a toute une histoire des incrédules dans le chapitre 1.
On en a parlé la dernière fois.
On va le voir aussi dans le chapitre 3.
Dieu connaît nos pensées, mais il connaît les pensées de tout être humain.
Des petits-enfants, des adultes, des jeunes, il connaît toutes nos pensées.
Et puis Jonas, il savait ça.
Il connaissait le cœur de Dieu.
Mais vous voyez, Jonas n'était pas d'accord avec Dieu.
On en parlera, voilà, tout de suite.
Jonas, vous voyez, il était patriote.
Il ne voulait pas que la grâce de Dieu arrive à cette nation incrédule.
Et pas seulement cela.
Jonas, il ne voulait pas que plus tard, peut-être, cette nation serait un instrument dans la main de Dieu pour frapper Israël.
C'est ça qui est arrivé dans l'histoire.
Dieu s'est servi de cette nation, où Ninive était la capitale, pour frapper Israël.
Jonas ne voulait pas ça.
Il y a une deuxième raison pourquoi il ne voulait pas prêcher l'Évangile.
Parce qu'il savait ce qui était dans le cœur de Dieu, que Dieu était bon.
Il savait que même si dix personnes se convertissent dans cette ville-là, Dieu ne frapperait pas cette ville-là.
Il savait, il connaissait l'histoire d'Abraham et Lot, comment Abraham avait prié pour Sodome et Gamorre.
Et même s'il y avait deux ou dix personnes, je veux dire, dans cette ville-là, Dieu ne frapperait pas cette ville.
Donc Jonas connaissait le cœur de Dieu.
Et puis il se voyait déjà là comme un messager de Dieu qui annonce le jugement.
Et puis le jugement n'arrive pas.
Ce serait un déshonneur pour lui.
Il ne voulait pas accepter ce déshonneur.
Il voulait maintenir son prestige.
Et voilà ce qu'il y a aussi dans notre cœur.
Vous voyez, Jonas était tellement égoïste qu'il préférerait que toute une ville soit détruite et que son prestige comme prophète serait intact.
Vous voyez l'égoïsme de l'homme.
Donc ce livre nous montre le cœur de l'homme.
Et c'est mon cœur, c'est votre cœur en même temps.
Ce n'est pas seulement le cœur de Jonas.
C'est le cœur des incrédules qui est montré là.
C'est le cœur aussi des croyants qui est montré là.
Et puis Jonas doit apprendre sa leçon, comme nous aussi devons apprendre notre leçon.
Donc j'ai résumé ici, et c'est pour ça que j'ai dit, le livre est quand même compliqué en rapport avec l'explication de ce livre.
Parce qu'on va voir, on peut appliquer des leçons pour les incrédules.
On peut appliquer des leçons, comme je l'ai dit ici, Jonas est une image du croyant.
On va suivre donc un peu, ce soir, dans le chapitre 2 de Jonas, Jonas comme une image du croyant.
Mais ce n'est pas tout.
Vous voyez, il y a un autre point.
Juste brièvement, on voit donc dans le quatrième point la providence de Dieu.
Et on a remarqué la dernière fois comment Dieu est en contrôle de tout.
Dieu est le Dieu des cieux et de la terre.
Il est le Dieu de la mer.
Les matelots dans ce navire, ils connaissaient peut-être leur Dieu de la mer, mais ils ne connaissaient pas l'éternel.
Et puis ils étaient bien frappés par le message de Jonas, lorsque Jonas a donné son témoignage.
Ces matelots étaient bien frappés.
Ils ont réalisé que Jonas avait affaire avec le vrai Dieu.
Et ce qu'on voit maintenant en rapport avec ce fait-là, que Dieu est le Dieu créateur, ça veut dire qu'il a tout entre ses mains.
Il est en contrôle.
Jonas était désobéissant.
Il s'en est allé, mais Dieu était capable de l'arrêter.
Ça me fait penser à un homme dans le Nouveau Testament.
Saul était un grand homme parmi les juifs.
Il était en train de persécuter les chrétiens.
À un moment donné, le Seigneur l'a arrêté, tout simplement.
Ainsi, Dieu a aussi pourvu dans des moyens pour arrêter Jonas.
Et puis on voit dans ce livre-là la providence de Dieu.
Dans la tempête qu'il a envoyée, le poisson.
On va en parler ce soir, le poisson.
Aussi dans l'arbre que Dieu a donné pour protéger Jonas contre la chaleur plus tard.
Et tous ces moyens que Dieu a à sa disposition.
Et c'est aussi pour nous un point important.
Réaliser que Dieu est en contrôle de tout.
Il n'y a aucun détail dans tout l'univers qui échappe son attention et son contrôle.
Le cinquième point, on a vu que Dieu s'occupe de Jonas, mais pas seulement de Jonas.
On a vu, et puis on en parlera maintenant dans le sixième point aussi, Jonas et une image d'Israël.
Et en rapport avec tout ça, on voit que ce petit livre nous donne le plan prophétique de Dieu.
Le programme de Dieu principal.
Pour le salut pour les nations.
Et on l'a vu donc la dernière fois, Jonas 1.
À la fin, on voit que ces matelots se sont convertis.
Là, on a vu la mer.
Jonas était donc jeté dans la mer.
Et la mer nous parle des nations en général.
Vous pourrez retenir ça dans notre mémoire.
La mer, dans la parole, ou les mers en général, ça nous parle des nations.
Et puis on voit que ces matelots qui étaient donc dans la mer, dans ce navire-là,
eux ont accepté Dieu.
Dans une façon ou d'une autre.
Mais en tout cas, comme créateurs, ils l'ont accepté.
Et puis ainsi, nous, par la grâce de Dieu, qui sommes au milieu des nations,
ont accepté la grâce de Dieu et le connaissons comme créateurs et comme rédempteurs.
Peut-être qu'il y a une âme ici, ce soir, qui ne connaît pas encore le Dieu de la création
comme son Dieu et comme son rédempteur.
Voilà, le message du salut s'adresse encore aujourd'hui à tous les hommes.
C'est simplement accepter le message de Dieu.
Se repentir, comme on va voir avec Jonas. Jonas s'est repenti aussi.
Et puis accepter le salut de Dieu, selon la parole de Dieu.
Mais le cinquième point, qui donne le principe de la voie gouvernementale de Dieu.
Et puis j'aimerais vraiment lire ce verset-là, parce qu'on ne l'a pas fait la dernière fois,
parce que cela va nous aider à comprendre le sens de ce livre de Jonas,
en rapport avec les nations et en rapport avec Israël.
Romains 11, le verset 11 d'abord.
Vous voyez, dans le sixième point, je vais parler de Jonas comme l'image d'Israël.
On a vu que Jonas était jeté dans la mer.
Ainsi, Dieu a rejeté Israël à cause de leur infidélité.
Et c'est ça que Romains 11 nous présente.
Pour un certain temps, Dieu a rejeté Israël.
Je dis donc, ont-ils bronché afin qu'ils tombassent?
Qu'ainsi n'advienne.
Mais par leur chute, le salut parvient aux nations.
Pour les exciter à la jalousie.
Donc pour exciter les juifs ou Israël à la jalousie.
Or, si leur chute, ça c'est Jonas 1,
si leur chute est la richesse du monde et leur diminution la richesse des nations,
combien plus le sera leur plénitude?
Car je parle à vous, nations, en tant que moi je suis en effet apôtre des nations,
je glorifie mon ministère,
si en quelque façon je puis exciter à la jalousie, ma chère,
et sauver quelques-uns d'entre eux.
Car si leur réjection est la réconciliation du monde,
quelle sera leur réception sinon la vie d'entre les morts?
En autres mots, on voit ici le rejet d'Israël à cause de leur infidélité,
mais la parole nous parle aussi du moment où Dieu va les accepter de nouveau
et la réconciliation ou l'acceptation d'Israël sera la réconciliation du monde.
Voilà, l'acceptation, la repentance, on voit dans Jonas 2,
et puis le résultat de ça pour tout le monde, on a dans Jonas 3.
Donc la prochaine fois, Dieu voulant, on va voir les effets de la conversion d'Israël
pour tout le monde, pour toutes les nations.
Là, ce ne sera pas seulement quelques-uns des nations, comme les matelots,
mais ce seront toutes les nations qui accepteront le salut de Dieu en général.
Et puis le deuxième passage, dans le même chapitre, verset 21,
où Paul parle maintenant des principes, des voies gouvernementales de Dieu.
C'est vraiment un passage à étudier avec soin.
Dieu n'a pas épargné les branches qui sont telles selon la nature.
Ça se réfère à Israël. Israël qui était devenu infidèle,
Dieu ne les a pas épargnées, quoi qu'il soit, les branches selon la nature.
Mais l'apôtre dit ici qu'il n'était pas un pas non plus.
Ça veut dire que si les chrétiens deviennent désobéissants,
Dieu va agir contre eux aussi.
Verset 22, considère donc la bonté, on a parlé de la bonté de Dieu,
mais aussi la sévérité de Dieu.
Ça c'est un rapport donc avec les voies gouvernementales de Dieu.
Dieu est juste et maintient sa justice.
La sévérité envers ceux qui sont tombés, la bonté de Dieu envers toi,
si tu persévères dans cette bonté.
On a ici donc la responsabilité de l'homme et ainsi les voies gouvernementales de Dieu.
Et puis un peu plus loin, il parle donc de la restauration d'Israël
et on a lu la dernière fois ce verset 25 et 26
qui nous parle d'un endurcissement partiel qui est arrivé à Israël.
C'est ça qu'on voit dans Jonas 1, cet endurcissement partiel.
Jusqu'à ce qu'il se tourne vers Dieu et puis ainsi toute Israël sera sauvée.
Puis on va voir tantôt donc que Jonas a une image d'Israël,
mais aussi de ce résidu futur, je l'ai marqué ici dans le sixième point,
il a aussi une image du reste fidèle.
Parce que ce résidu des juifs, Israël, sera accepté par Dieu comme représentant de tout Israël.
Ainsi tout Israël sera sauvé et on sait que c'est seulement ce reste qui est sauvé.
C'est un peu donc les points généraux.
J'ai marqué aussi ici ce reste fidèle à une mission.
Et c'est ça qu'on va voir dans le troisième chapitre, leur mission envers les nations.
Donc on en parlera plus tard, je ne peux pas le faire maintenant.
Mais le point que j'aimerais souligner maintenant,
c'est ce qu'on a lu au début de notre chapitre dans Jonas 2,
la façon dans laquelle Dieu a préservé Jonas.
Jonas, on doit le voir comme image d'Israël.
Vous voyez, son nom signifie colombe, la colombe de paix qui a causé quand même beaucoup de troubles.
Et on pourrait donner beaucoup d'exemples,
comment les juifs sont devenus des troubles pour les nations à cause de leur infidélité.
Ils étaient aussi une bénédiction, et on le voit même dans la providence de Dieu dans nos jours,
qu'ils sont quelquefois des bénédictions, mais ils sont en général devenus une cause de troubles,
comme Jonas dans Jonas 1.
Et puis c'est remarquable, les juifs ont réalisé ça.
Ils ont réalisé ça, ils lisent ce petit livre Jonas,
le jour de la grande propitiation, la grande journée de la propitiation,
Levitique 16.
Là où ils lisent Levitique 16, ils lisent aussi le livre de Jonas.
Et puis quelquefois ils diraient, nous sommes Jonas.
Israël réalise qu'eux sont Jonas, dans leur infidélité envers Dieu,
et qu'eux auront besoin de cette propitiation.
Et en rapport avec Israël, on va voir ce soir aussi,
cette repentance, cette œuvre de Dieu en eux pour la repentance, pour revenir à Dieu.
Mais le point que j'avais marqué ici,
dans le temps où Dieu les a rejetés, selon Romain 11,
il les préserve en même temps.
Il ne les a pas jetés pour qu'ils tombent pour toujours,
comme l'apôtre l'a remarqué dans Romain 11.
C'est pour un temps.
Dans ce temps où ils sont rejetés, où ils sont lo amis, Amos 1,
dans ce temps-là, Dieu les préserve quand même.
Et puis c'est ça que le poisson nous présente.
Dieu, dans sa providence, il a envoyé ce poisson pour les engloutir,
et en même temps pour les séparer des nations,
pour garder leur identité dans le temps où il était dispersé parmi les nations.
Ça c'est le secret, vraiment, de la providence de Dieu,
comment Dieu était capable de préserver les juifs pendant 2000 ans,
sans qu'ils perdent leur identité.
C'est vraiment un miracle.
Et ainsi, Jonas était dans le poisson.
C'est un miracle en soi.
Ainsi, c'est un miracle comment Dieu a préservé ce peuple pendant ces 2000 ans.
Le dernier point, comme introduction, Jonas est aussi une image du Seigneur Jésus.
Donc lorsqu'on parle de ce livre de Jonas,
on a des leçons personnelles pour les incrédules,
on a des leçons personnelles pour les croyants.
Jonas, une image du croyant.
Jonas, une image d'Israël,
une image du reste fidèle,
et aussi une image de notre Seigneur Jésus.
Malgré ses mains, on voit beaucoup d'images dans la parole de Dieu,
comme Jacob dans la Genèse.
Dans quelques aspects, il est aussi, lui aussi, une image du Seigneur Jésus.
Il faut donc distinguer quand ils sont une image du Seigneur Jésus.
Il y a deux points avec lesquels le Seigneur Jésus s'est comparé, au moins trois.
On en a parlé de deux, je les ai marqués ici.
Le Seigneur Jésus s'est comparé avec Jonas en rapport avec sa souffrance,
avec sa mort et son ensevelissement.
Deuxièmement, le Seigneur s'est comparé avec Jonas en rapport avec sa résurrection.
Ce soir, on va voir aussi que le Seigneur Jésus a pris la même place que Jonas dans un sens.
Le Seigneur s'est identifié avec le reste fidèle, comme on va voir,
et là, il était sous la main de Dieu, sous le jugement de Dieu.
Et ainsi, le Seigneur Jésus peut être comparé avec Jonas aussi.
Le Seigneur était sans péché, sans dette.
Là, il diffère de Jonas.
Et on a vu aussi beaucoup de différences la dernière fois entre le Seigneur et Jonas.
Mais il y a donc des parallèles.
Donc, ce sont un peu les points généraux.
Puis, on va s'occuper maintenant des détails, un peu.
On a donc quatre points ce soir.
D'abord, le poisson, je dirais.
L'histoire du poisson.
Le deuxième point, c'est Jonas comme image du croyant.
Le troisième point, c'est Jonas comme image d'Israël et du reste fidèle, comme on a vu.
Et le quatrième point, c'est Jonas comme image du Seigneur Jésus.
Donc, ces quatre points, on va discuter un peu ce soir.
En rapport avec Jonas II.
Lorsqu'on parle du poisson, il y a beaucoup de croyants même,
ou au moins des chrétiens qui professent le nom du Seigneur,
qui critiquent cette histoire.
Ou ils disent, mais c'est impossible cette histoire-là,
parce qu'il n'y a pas de poissons qui peuvent engloutir Jonas.
Ou ils ont d'autres...
Et là, on peut répondre, on va voir, on peut répondre à cette critique-là.
La deuxième critique, c'est en rapport avec la conversion de Ninive.
Et on en parlera la prochaine fois, Dieu voulant.
Parce qu'il dit, c'est impossible que toute une ville où il y avait même 120 000 enfants,
donc peut-être la population était un million, on ne sait pas exactement,
mais une immense ville, au moins dans ce jour-là,
puis que toute cette ville s'est convertie.
C'est ridicule, ils n'acceptent pas ça, cette histoire.
Le troisième point qu'on critique, c'est l'histoire de l'arbre.
Dieu a fait pousser l'arbre.
On va voir ça dans Jonas 4, la dernière fois.
Puis comment Dieu a envoyé ce ver pour détruire l'arbre, tout ça.
Ça, c'est aussi un point que les critiques n'acceptent pas.
Mais pour nous, il faut être clair.
La parole de Dieu nous parle de ces choses,
et nous devons accepter, et j'essaie de montrer pourquoi.
Ils disent donc, ces critiques-là, ils acceptent cette histoire-là dans le sens moral.
Ils disent, c'est une belle histoire, avec beaucoup de leçons,
et puis dans ce sens-là, ils veulent accepter les leçons morales, comme paraboles.
Et les théologiens d'aujourd'hui, ils parlent même du chapitre de Genèse 1,
comme des paraboles, qui sont très instructives.
Ils parlent de la parabole de la chute, la parabole de Caïn, tout ça.
Ils lisent ces histoires-là comme des paraboles.
Donc, en tout cas, ils les voient comme des cons, des fables.
Est-ce que c'est juste, ça? Non, ce n'est pas juste.
Pourquoi pas? OK.
Avant de répondre à cette question-là, on pourrait dire,
il y a des croyants qui disent, mais moi, je ne m'occupe pas de ces questions-là.
C'est écrit dans la parole, pour moi, ça finit là.
C'est bon d'accepter ce que la parole dit.
Mais de notre côté, il faut réaliser qu'il y a des croyants qui ont des problèmes avec ces histoires-là.
Et c'est pour ça qu'on en parlera un peu en détail.
Le deuxième groupe sont les incrédules qui se moquent de Dieu.
Ils sont indifférents envers ces choses-là.
Tu pourrais donner mille preuves et encore, ils seraient indifférents.
On ne parle pas pour ces gens-là non plus.
Mais ce troisième groupe qui est vraiment intéressé,
qui veut connaître les pensées du Dieu, mais aussi qui veut comprendre ça un peu,
on pourrait dire que cette histoire-là n'est pas tellement ridicule et n'est pas tellement impossible,
parce qu'il y a des façons qui peuvent engloutir un homme comme ça.
Et on a des preuves même de l'histoire.
Moi, j'ai lu au moins deux rapports où certains hommes étaient gardés là.
Mais là, on dirait peut-être, mais pas trois jours et trois nuits.
Mais là aussi, il faut réaliser que cette expression trois jours et trois nuits, c'est une expression technique.
Les juifs adoptent cette expression-là.
Et même si une heure est comptée, ils comptent ça comme un jour au complet, nuit et jour.
Vous voyez ?
Donc, c'est la même chose avec le Seigneur Jésus.
Il était crucifié le vendredi, et puis quand même la parole de Dieu nous dit qu'il était trois jours,
et le Seigneur s'est comparé avec Jonas, trois jours et trois nuits dans le tombeau,
parce que même une petite partie d'une journée est comptée comme une nuit et un jour.
Voilà cette expression-là, trois jours et trois nuits.
Ça ne veut pas dire que c'était absolument littéralement soixante et douze heures.
Ça peut être le cas que c'était seulement, disons, vingt-huit heures ou trente heures.
Et ce serait en même temps, selon cette façon de compter, trois jours et trois nuits.
Donc, on a des rapports des gens qui étaient un jour et une nuit dans un poisson comme tel,
et puis qui étaient sauvés après.
Deuxièmement, on a trouvé des poissons qui peuvent contenir un homme comme ça,
où un homme peut survivre,
et en même temps que cet animal ne commence pas le processus de la digestion, on dit,
avant que cette victime soit morte.
Vous voyez, aussi longtemps qu'une victime soit dans l'estomac de ce poisson-là,
vivant, le processus de la digestion ne commence pas encore.
Ainsi donc, Dieu a préservé la vie de Jonas.
Mais j'ai remarqué plus tard encore quelques autres considérations qu'on va discuter en rapport avec ça.
Donc, il faut accepter que c'est possible.
Mais on va voir, même si c'était impossible humainement parlant,
nous devons quand même accepter cette histoire comme la parole de Dieu nous l'a donnée.
Et ça, c'est important pour nous, pour les enfants aussi à l'école.
Vous voyez, à l'école, vous allez discuter la création, les gens parlent de l'évolution,
et là, on va avoir le même conflit.
Les scientifiques disent ça, la parole de Dieu dit ça.
Qu'est-ce qu'on doit accepter ?
Et puis là, on va voir que même si on accepte la parole de Dieu,
ce n'est pas au fond tellement stupide, ce n'est pas tellement ridicule,
c'est très plausible, c'est très logique d'accepter la parole de Dieu.
Donc, pour ceux qui veulent voir comment la parole de Dieu parle avec autorité
sur tous les domaines de la nature, la vie, etc.,
c'est pour eux qu'on peut parler de ces détails-là.
Et c'est donc une attitude principielle, on accepte la parole de Dieu
et puis on va examiner certains points pour mieux comprendre ces points-là.
Il faut accepter donc ce principe de base, si la parole de Dieu parle de ces choses-là,
il faut accepter, parce que la parole de Dieu a autorité sur tous les domaines.
Si la parole de Dieu parle de ce poisson-là, de cette histoire-là, on doit l'accepter.
Et on peut le vérifier, si on veut, selon les mesures que Dieu nous donne.
Ainsi, c'est très important à réaliser ce point-là,
parce que vous voyez, ces gens-là qui disent,
ah oui, ce sont seulement des contes, ce sont des fables,
ils ne réalisent pas qu'ils mettent de côté le fondement ou les fondements de la Bible.
Le Seigneur Jésus, dans le Nouveau Testament, il a parlé d'Adam et Ève,
il a parlé d'Abel, il a parlé d'Abraham, il a parlé de Noé,
ils sont tous des personnages des premiers chapitres de la Genèse,
où ces gens-là disent que ce sont des contes.
Donc, maintenant, il faut considérer ce point-là.
Si on dit donc que ce sont seulement des contes, des paraboles, on perd tout vraiment.
Pourquoi ? Parce que là, on va attaquer la personne du Seigneur Jésus.
Je veux juste essayer de montrer la conséquence.
Si on dit, mais ce sont seulement des fables, avec un sens moral,
il attaque le Seigneur Jésus.
Parce que le Seigneur Jésus, c'est comparé avec Jonas,
il a mentionné ces personnages, comme j'ai mentionné tantôt,
comme des personnages historiques,
et puis ainsi, ces gens-là mettent de côté, donc, l'autorité du Seigneur Jésus.
Soit ils disent, mais c'était seulement un homme,
parce qu'ils ne savaient pas vraiment ce qui s'est passé dans ce temps-là,
ils ne savaient pas que c'était des contes, des fables.
Voilà, ils le déclarent comme un homme.
Ou ils disent, mais le Seigneur Jésus s'est adapté aux coutumes de ces gens-là, dans ce jour-là.
Il a dit, il a parlé ainsi, parce que ces gens-là ont vu ces histoires ainsi.
Donc, le Seigneur Jésus s'est adapté à leur façon de penser.
C'est ça qu'ils disent.
Voilà, dans ce cas-là, le Seigneur Jésus, je le dis avec révérence,
mais il aurait été menteur, il aurait parlé des mensonges.
Donc, dans les deux cas, on attaque la personne du Seigneur.
Soit on dit qu'il est Dieu, qu'il est omniscient,
ou bien on suggère, on ne le dit pas expressément,
mais c'est l'implication de ce raisonnement.
On le voit comme quelqu'un qui a menti, qui s'est adapté simplement aux coutumes de ce jour-là.
Donc, dans beaucoup d'églises, ce sont des raisonnements faux,
et c'est l'ennemi, le serpent, qui présente ces raisonnements,
qui apparaissent très plausibles, très acceptables, vous voyez, très logiques,
mais ils attaquent vraiment les fondements de la parole de Dieu.
Maintenant, j'ai donc mentionné une expression aussi, la véracité de la Bible.
La Bible est vraie, et puis si on explique ces choses-là d'une telle façon,
on attaque donc la véracité de la Bible.
Et puis, on voit donc comment ces choses sont liées ensemble.
L'effet historique de la Bible, et aussi leur sens moral, va ensemble.
On ne peut pas les séparer.
Il y a des gens qui disent, mais nous sommes des gens qui croient dans l'ordre du Christ.
On croit en Christ.
Ça peut sonner très pieux, mais si on met de côté l'enseignement de la Bible en même temps,
de Genèse 1 à 11, on attaque les fondements, et ça, ce n'est pas pieux.
Donc, ainsi, on doit être vraiment sur ses gardes contre ces raisonnements de ces gens-là.
Ceux qui disent qu'il s'agit de Christ, de son message, le son spirituel,
et ce n'est pas essentiel pour notre foi de croire en Adam ou à Jonas comme historiquement vrai,
attaquent ainsi le cœur du christianisme.
Nous acceptons par la fois l'historicité et les leçons spirituelles morales.
Donc, dans ce cas-là, on a tout.
On a l'effet historique et on a la signification morale et spirituelle de ces choses.
Maintenant, pour terminer ce point-là sur l'historicité de cette histoire-là,
même si les lois de la nature étaient en contradiction avec le livre de Jonas,
ça se peut qu'on va examiner ces choses et puis on devrait dire,
mais c'est impossible selon les lois de la nature.
Est-ce que ce livre-là ne serait pas vrai non plus?
Non, parce que là, on pourrait dire, Dieu est le Dieu de l'univers.
Il peut changer les lois de la nature.
Il peut changer même la façon de faire de cette façon-là.
Il peut changer tout.
Il peut opérer des miracles selon ce qu'il pense être bon.
Ça, c'est donc aussi un point à considérer.
Mais en général, Dieu ne se sert pas des miracles s'il peut arriver au but qu'il veut
ou il veut arriver selon les lois de la nature.
Parce qu'il est le Dieu de la création, donc il utilise les lois de la nature qu'il a données lui-même
et puis s'il n'est pas nécessaire de changer ça, il ne le change pas.
Le deuxième point à considérer, même si Jonas serait mort dans le poisson, dans l'estomac du poisson,
Dieu était capable de réciter Jonas comme Dieu l'a fait avec d'autres personnes dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau Testament.
Donc, dans quelque façon, on le considère, on voit que c'est aucun problème pour accepter l'historicité de ce livre-là.
On peut toujours voir comment Dieu a pu opérer pour que ces choses arrivent.
Donc, la science peut donner beaucoup d'objections, mais la science ne veut pas observer les choses surnaturelles.
Si on avait affaire avec des choses surnaturelles, ça peut être le cas dans Jonas 2,
il faut réaliser que la science ne peut rien dire là-dessus parce que ce sont des choses qui échappent de leur façon de faire.
Et pour cela, on a besoin donc de la révélation de la parole de Dieu.
Et ça, c'est un principe important aussi pour la création.
Lorsqu'on parle de la création, c'est quelque chose que la parole de Dieu nous a révélé.
Et ainsi, la parole de Dieu donne des principes pour comprendre ces choses, pour comprendre l'histoire.
Si on parle de l'historicité du livre de Jonas, c'est la parole de Dieu qui donne des clés pour comprendre l'histoire.
La parole de Dieu donne des clés pour étudier la biologie ou n'importe quelle science.
Il faut donc se soumettre à l'autorité de la parole de Dieu.
Mais, un dernier point à considérer, la Bible ne demande pas de croire des choses absurdes.
Vous voyez, il y a même des croyants qui disent quelquefois,
même si la parole de Dieu disait que Jonas aurait mangé le poisson, je l'aurais cru.
Ça peut sembler très pieux, mais Dieu ne veut pas qu'on accepte des choses absurdes
qui sont contre notre intellect ou contre notre raison.
Dieu nous a donné la raison et l'intellect, l'intelligence aussi.
Et puis, il nous donne, il présente les choses en accord avec notre intelligence
afin qu'on puisse accepter avec notre intelligence des choses.
Mais en même temps, il y a des choses qui dépassent entièrement notre intelligence.
Mais là, il faut distinguer.
Les choses qui dépassent notre intelligence ne sont pas nécessairement des choses
qui sont contre l'intelligence ou contre la raison.
Il faut simplement accepter que ce sont des choses qui sont trop compliquées pour nous.
Ça ne veut pas dire que ces choses-là, comme lorsqu'on parle de l'enfer ou du ciel,
lorsqu'on parle du salut, sont des choses qui sont tellement grandes,
qui dépassent notre capacité.
Mais ça ne veut pas dire que ces choses-là sont contre l'intelligence.
Là, il faut distinguer donc.
Donc, avec ces points-là, on termine nos considérations sur l'historicité du livre de Jonas
et aussi cette histoire du poisson et les principes que Dieu nous enseigne en même temps
en rapport avec l'autorité de la parole de Dieu et toutes ces leçons-là.
Maintenant, on parlera donc de ce deuxième point, Jonas comme homme.
Et on a vu donc que Jonas comme homme est une image de l'homme en général.
Le cœur de Jonas parle du cœur humain, de l'orgueil de l'homme,
de sa propre justice et tous ces éléments-là.
Et puis, on va voir maintenant dans Jonas 2 comment Dieu transforme ça,
comment Dieu arrive donc à une conclusion, à une solution aussi.
Dieu est capable d'humilier un tel homme orgueilleux.
On a vu comment Jonas était égoïste.
Il préférait même que toute une ville soit détruite au lieu que son prestige soit nuit.
Dieu est capable d'humilier un tel homme.
Deuxièmement, Dieu est aussi capable de sauver une âme perdue.
Soit une âme incrédule et peut-être il y a une âme ce soir ici qui a besoin d'être sauvée.
La parole est très simple.
La parole dit « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ».
C'est très simple.
Ça ne veut pas dire que cela n'a rien coûté.
Pour nous, c'est gratuit.
Mais pour le Seigneur, c'était très coûteux.
Il a donné sa vie.
Deuxièmement, on voit aussi le salut en rapport avec le croyant,
comment Dieu prend soin de lui dans tous ses détails.
Dieu fait tout pour sauver et pour restaurer un tel homme.
Quels moyens a utilisé Dieu ?
La tempête, les matelots, le poisson.
Tout ça est à la disposition de Dieu pour restaurer le cœur de Jonas
et pour sauver Jonas pour qu'il puisse devenir de nouveau un serviteur de Dieu.
Donc on voit ici que Dieu peut faire tout et fait tout pour le bien de son enfant.
Là, on voit aussi la toute-puissance de Dieu.
On a parlé de l'omniprésence de Dieu la dernière fois.
On a parlé tantôt de l'omniscience de Dieu.
Le Seigneur Jésus est Dieu lui-même aussi, est omniscient.
Mais on voit aussi dans ce livre-là la toute-puissance de Dieu.
Comment Dieu, qui est le Dieu, donc la création, a tout à sa disposition.
Et puis, il a utilisé tout ça aussi pour le bien de Jonas.
Voilà, dans Jonas 2, on voit Jonas dans la profondeur.
Et puis, il y a beaucoup de passages dans la parole de Dieu qui nous parlent des profondeurs.
On a vu que Jonas est allé un chemin de sa propre volonté.
Puis, il est descendu, vous voyez.
D'abord, on a vu dans Jonas 1 comment, comme chemin, comme chrétien,
on va apprendre cette leçon plus profonde.
Dans la mesure où on avance sur le chemin de la foi,
on va apprendre plus en détail ce principe et ce besoin du jugement de soi-même,
sous la discipline de Dieu.
Les soins de Dieu, c'est aussi la discipline de Dieu.
Le mot discipline a toujours un sens négatif pour nous.
Mais vous voyez, dans la parole de Dieu, le mot discipline est très positif.
Discipliner veut dire vraiment élever, élever les enfants pour Dieu lui-même.
Ainsi, la discipline est donc très positive.
Il est sous la main de Dieu. Il est sous la discipline de Dieu.
Et en même temps, il est formé pour devenir un serviteur de Dieu comme jamais auparavant.
Là, il réalise donc des tempêtes dans son âme.
Vous voyez, on a lu dans le chapitre 1er les tempêtes sous la mer.
Mais la tempête sous la mer n'était rien peut-être comparée avec les tempêtes dans l'âme de Jonas.
Mais quelles tempêtes dans son âme?
Et ça peut être le cas aussi pour nous.
Il y a des tempêtes dans notre vie, des tempêtes dans notre âme.
Mais là, il s'est calmé.
Sa conscience était touchée, comme j'ai marqué ici.
Et il a réalisé la grandeur de Dieu.
Il a réalisé, si ce Dieu-là prend soin de moi,
si Dieu est en contrôle, même dans ce détail-là, dans la mer,
qu'il envoie ce poisson-là, que ce poisson m'a englouti,
là, je peux me confier entièrement entre les mains de Dieu.
Et là, il a réalisé la grandeur de Dieu.
Vous voyez, il y a un autre homme dans l'histoire de la Bible, Job.
Il était orgueilleux lui aussi, propre, juste, tout ça.
À la fin de ce livre-là, il a dit, maintenant, je vois que tu peux tout.
Il a réalisé la tout-puissance de Dieu.
Il a vu la grandeur de Dieu dans l'orage et tout ça, dans la création.
Et là, il a dit, maintenant, je vois que tu peux tout.
Et Jonas est arrivé à cette conclusion-là aussi.
Il a vu la miséricorde de Dieu envers lui, son amour.
Et maintenant, il met sa confiance en Dieu.
Il commence à prier.
Vous voyez, dans le premier chapitre, il n'a pas prié.
Les matelots, ils ont prié pour leur Dieu, pour être sauvés.
Mais Jonas n'avait pas prié. Il ne pouvait pas.
Maintenant, il commence à prier.
Il ne pouvait pas prier parce qu'il était sur un chemin de désobéissance.
Peut-être, il pourrait prier une prière formelle, mais il ne pouvait pas vraiment prier.
Et dans le Nouveau Testament, de nouveau, on a Paul, dans Acte 9.
C'était un juif très pieux, un juif très religieux.
Il avait prié beaucoup dans sa vie.
Des heures, des heures, mais jamais une prière comme Jonas.
Lorsque le Seigneur lui est apparu, là, il a commencé à prier comme Jonas II.
Mais ça ne veut pas dire qu'il était délivré tout de suite.
Le moment où on réalise notre situation, nos fautes,
ça ne veut pas dire qu'on est automatiquement délivré des conséquences de notre chemin.
Puis on voit ici, dans le poisson, tout un développement dans l'âme de Jonas.
Il était là, à l'école de Dieu.
Ça, c'est une place étrange, on dit, pour être à l'école de Dieu.
Mais vous voyez, on peut être à l'école de Dieu dans les montagnes ou dans la mer,
n'importe quelle place, on peut être enseigné de Dieu.
Et ainsi, il était donc à l'école de Dieu, dans ses afflictions,
pour être formé selon les pensées de Dieu.
Donc, il se réalise maintenant que Dieu s'occupe de lui.
Et avant qu'il ait vraiment l'assurance du salut,
on voit à la fin du chapitre qu'il a réalisé la délivrance du salut et de l'éternel.
Il n'avait pas encore cette assurance-là, mais il était maintenant calme dans son âme.
Il avait donné une confession devant les hommes, une très belle confession, chapitre 1er.
Et puis il y a des gens aujourd'hui aussi, dans les églises, qui peuvent donner de belles confessions.
Même, il avance, il déclare devant tous qu'ils sont sauvés.
Mais est-ce que c'est réel dans leur âme?
Vous voyez, ici, Jonas est réel dans sa vie.
Un moment où il s'est humilié, comme nous l'avons vu,
mais où il a réalisé aussi ses fautes, ses manques, et où il a fait sa confession devant Dieu.
Ce psaume, Jonas 2, c'est comme un psaume, nous donne sa confession devant Dieu.
Et ça, c'est important pour nous aussi, d'être seul avec Dieu pour confesser tout.
Et pourquoi cela a duré encore trois jours?
C'était une question d'une heure pour régler.
Mais vous voyez, Jonas était encore trop occupé de lui-même.
Cela nous arrive aussi.
Un moment donné, on est sauvé, et puis on parle de moi.
Je, je, je.
On va lire Romain 7, par exemple.
Quarante fois au moins, je, moi, je, tout ça, quarante fois au moins.
Il essaie de servir Dieu encore dans sa propre force.
Il n'était pas capable de rien faire.
Mais il n'a pas réalisé ça.
Lorsqu'on lit ce chapitre-là, je disais tout ça, je ferais ça, je montrais vers son temple, tout ça.
Mais il ne pouvait rien faire, il était dans le poisson.
Et ainsi, il doit arriver à cette conclusion-là, qu'il ne peut absolument rien.
Et c'est pour ça que j'ai suggéré aussi une comparaison avec Romain 7.
On ne peut pas maintenant parler de tous ces détails-là.
Mais là, on voit aussi que cet homme-là a encore la confiance en lui-même.
Jusqu'à un certain point, Jonas, même dans le poisson, il avait encore une certaine confiance en lui-même.
Et Dieu le laisse dans le poisson aussi longtemps qu'il a encore la confiance en lui-même.
C'est remarquable.
Le moment où il dit le salut est de l'éternel, ce moment-là, le poisson l'a vomi.
Là, Dieu a vu, maintenant, ça suffit.
Mais ce n'est pas jusqu'à ce moment-là où il arrive à dire la délivrance est de l'éternel.
Pas avant ça que Dieu le délivre de ce poisson.
Et ainsi aussi, on va voir plus tard, avec Israël, ce sera la même confession qui leur donnera donc ce salut pratique.
Donc, il faut juger notre propre justice et même abandonner tous nos propres efforts.
L'homme d'un Romain VII, c'est un homme très spirituel, très pieux, mais en même temps, il est encore occupé de lui-même.
Il pense encore pouvoir faire quelque chose qui serait acceptable devant Dieu.
Vous voyez, aussi longtemps qu'on est déçu à nous-mêmes, ça veut dire qu'on était encore en train de faire quelque chose selon nos propres efforts.
Peut-être, le moment où vous êtes converti, vous avez dit, mais de ce moment-là, je ne pêcherai plus.
Je vais tout faire pour plaire à Dieu.
C'est une bonne décision, mais c'est encore la propre force.
Et puis, Dieu montre dans cette histoire-là qu'aussi longtemps qu'on raisonne ainsi, on sera déçu.
Le moment où on s'abandonne entièrement à Dieu, se confie entièrement à lui, là, le troisième jour commence.
Le troisième jour, c'est le jour de la résurrection, on en parlera un peu plus tard, où Christ a toute la place.
Romain VIII, c'est pour ainsi dire, c'est le troisième jour de la résurrection.
Donc, il arrive maintenant à la conclusion de la délivrance et de l'éternel.
Tout vient de Dieu, il voit son incapacité, aucun effort de lui-même ne peut le sauver, et à ce moment-là, Dieu le délivre.
Vous voyez, c'est important pour nous aussi d'étudier la parole de Dieu.
La première fois qu'on trouve le mot délivrance ou salut, c'est la même pensée.
La première fois, c'est dans Genèse 49, et là, cela a un sens futur.
Donc, la première fois où on trouve vraiment dans la Bible le salut ou la délivrance de l'éternel, c'est dans Exode 14.
Le peuple de Dieu était délivré de l'Égypte.
Il était là, devant la mer Rouge, les deux montagnes, de deux côtés, en arrière, l'armée du Pharaon.
Une situation impossible. Ils ne pouvaient pas se délivrer eux-mêmes.
Ainsi, Jonas ne pouvait pas se délivrer lui-même de ce façon-là.
C'était impossible.
Et puis, qu'est-ce que Moïse dit?
L'éternel combattra pour vous.
Vous, vous serez tranquille.
C'est ça que Jonas a dû apprendre.
C'est ça que moi, je dois apprendre, et vous tous.
Devant cette question de la délivrance, du salut de Dieu, il faut réaliser que nous ne pouvons rien, rien faire.
Ainsi, même pour les gens qui sont bons, qui sont très humanistes, qui ont fait beaucoup d'efforts pour améliorer le sort de l'humanité,
aussi ces gens-là, comme les nicodèmes de la société, ont besoin du salut de Dieu.
Ainsi, Dieu le place au point le plus bas.
Le plus bas est arrivé maintenant.
Cette confession où Jonas met de côté chaque confiance en lui-même, où il s'est jugé entièrement, c'est le point le plus bas dans sa vie.
Et en même temps, c'est le point culminant dans sa vie.
Et c'est ça, c'est remarquable, lorsqu'on lit Romain VIII.
Le point le plus bas, Romain VII à la fin, et puis c'est le point de départ pour un chemin qui monte, qui monte.
Et ainsi, on va maintenant parler de Jonas comme image d'Israël.
Israël est allé le même chemin.
Et on voit comment Dieu va prendre soin d'Israël et des Juifs aussi.
Et le moment où ils seront humiliés devant Dieu, ce sera le moment de leur restauration et de leur résurrection.
On a parlé un peu de ce principe de la résurrection.
Le troisième jour, c'est donc le troisième jour où Jonas était vomi sur la terre.
C'est le troisième jour qui nous parle de la résurrection.
On voit en principe déjà dans Genèse 1, le jour où Dieu a formé le sec.
C'est le jour où là aussi commence à pousser l'herbe et les arbres fruitiers, tout ça.
C'est le jour de la résurrection, la nouvelle vie qui produit du fruit pour Dieu.
Et puis, en rapport avec Israël, on pourrait lire un verset qui fait vraiment du bon sens, en rapport avec cette pensée-là.
On a vu dans Romain 11 qu'Israël a été mis de côté par Dieu pour deux jours, disons.
Dans Osée 6, nous lisons,
« Venez, retournons à l'Éternel, car lui a déchiré et il nous guérira, il a frappé et il vendra nos plaies. »
Dans deux jours, il nous fera vivre.
Au troisième jour, il nous mettra debout et nous vivrons devant sa face.
Voilà, c'est ce troisième jour qui est arrivé pour Jonas.
C'est le troisième jour aussi pour nous, si on accepte cet enseignement de Dieu.
Romain 8, c'est comme ce troisième jour.
Et ainsi, ce troisième jour va arriver pour le peuple d'Israël.
Après l'enlèvement de l'Église, Dieu va s'occuper d'eux.
Et on pourrait suggérer, peut-être, les deux jours sont les jours de la dispersion,
comme Jonas était dans le poisson et dans la mer.
Et le troisième jour, c'est l'introduction du millenium, comme Osée 6 nous le suggère.
Maintenant, en rapport avec Israël, on parle maintenant de Jonas comme image d'Israël.
Il y a deux extrêmes, juste brièvement, on n'a pas beaucoup de temps.
Il y a des chrétiens qui disent Dieu a mis de côté Israël définitivement, point final.
Et puis, si quelqu'un d'Israël est sauvé, c'est en Christ, c'est correct.
Et aujourd'hui, une telle âme est ajoutée à l'Église, ça c'est correct.
Mais Dieu n'a pas mis de côté Israël définitivement.
On voit donc que Dieu a encore un plan avec Israël.
L'autre extrême, c'est un enthousiasme exagéré qu'on voit quelquefois, même parmi les croyants,
mais en général, peut-être, envers l'état d'Israël.
Puis là, on doit considérer qu'Israël, aujourd'hui, c'est un état d'athées.
Il y a des juifs religieux, mais en principe, il y a beaucoup d'athées là.
Donc, on ne peut pas être trop enthousiaste sur l'état d'Israël comme tel.
On peut avoir de la sympathie envers Israël, comme on peut avoir de la sympathie avec les Palestiniens aussi.
Là, il faut être équilibré.
Mais surtout en rapport avec Israël, lorsqu'on étudie l'histoire de l'Église, comment l'Église a persécuté les juifs.
Même de ce point de vue-là, on peut être sympathisant.
On peut sympathiser avec Israël et leur souhaiter qu'ils puissent avoir un pays pour eux-mêmes.
Mais cela n'a rien à faire avec, vraiment, encore, l'accomplissement du plan de Dieu.
Parce que ce peuple-là doit encore passer à travers la grande tribulation.
Et vous voyez, Jonas 2, c'est comme une image de la grande tribulation.
Vous voyez, lorsqu'on va étudier la parole de Dieu, on va voir tous ces parallèles-là dans les psaumes, dans les prophètes.
On va voir beaucoup de références à la grande tribulation.
Et puis Jonas 2 est donc une image de cette grande tribulation où Dieu va parler au cœur d'Israël en même temps.
J'ai remarqué, mais on n'a pas le temps maintenant de lire ces versets-là.
Madame Isaïe, 63, 9, on voit un principe très important.
Là, on voit comment Dieu sera avec eux, même dans leur détresse, même dans la grande tribulation, que Dieu enverra sur eux.
Comme Dieu a envoyé cette tempête dans la vie de Jonas, comme Jonas était là dans le passant, comme un châtiment de la part de Dieu.
Ainsi, Dieu va envoyer la grande tribulation.
Rien à faire, mais Dieu sera avec eux dans leur détresse.
Et c'est ça qu'on voit dans Jonas 2, donc.
Jonas 2, il parle de sa détresse, mais il a réalisé aussi en même temps la présence de Dieu, comme on a montré tantôt.
Il y a d'autres passages dans la parole de Dieu qui nous parlent, donc, comment ils crieront vers Dieu.
On lit deux fois que Jonas a crié, là, dans l'estomac du passant.
Il a crié vers Dieu.
Ainsi, dans leur angoisse, ils crieront vers Dieu.
Et Dieu va répondre.
Le point le plus bas, comme on a mentionné, là, ils mettront leur confiance en Dieu.
Et puis Dieu les acceptera.
Dieu n'accepte pas l'état d'Israël comme aujourd'hui, dans l'incrédulité.
C'est dans les voies gouvernementales de Dieu, c'est dans la providence de Dieu que l'état d'Israël soit là.
Mais ce n'est pas encore la condition que Dieu va accepter.
Dieu va accepter une condition de repentance, comme Jonas 2, de jugement de soi-même.
Ça, Dieu va accepter.
Donc, Jonas 2, on pourrait dire, montre le chemin que Dieu ira avec ses résidus.
Pour les former à l'école de Dieu.
Pour qu'ils puissent être formés pour Dieu.
Et vous voyez, ce chapitre Jonas 2 est en parallèle avec le deuxième livre d'Epsom.
Le deuxième livre d'Epsom nous parle de cette situation des Juifs et d'Israël dans le temps de la grande tribulation.
Il y a beaucoup de parallèles dans Jonas 2 avec ce deuxième livre d'Epsom.
Il y a des références aussi à d'autres Epsom.
Mais il y a vraiment un parallèle frappant entre le deuxième livre d'Epsom.
Parce que là, le peuple sera en oppression, en affliction, en détresse.
Et persécuté dans la grande tribulation que Dieu permettra.
Et dans les profondeurs, il y a aussi beaucoup de passages qui sont pris littéralement de ces Epsom.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Jonas connaissait sa Bible.
Est-ce que vous connaissez ces versets-là, par cœur, comme Jonas?
Est-ce que Jonas avait une Bible avec lui, là, dans le poisson?
Pas de Bible avec lui.
Mais ces passages étaient dans son cœur.
Et puis l'Esprit de Dieu s'est servi de ces passages-là pour donner ce récit de sa repentance.
Et ça veut dire, donc, que la lecture de la parole pour nous est très importante.
Apprendre des versets, c'est très important.
Parce que plus tard, l'Esprit de Dieu pourra se servir de ces versets qu'on a lus,
où nous serons dans la détresse.
Et puis ainsi, l'Esprit de Dieu va appliquer ces versets-là à nos cœurs.
Pour que nous puissions aussi réaliser la présence de Dieu.
Et réaliser les leçons qu'on a ici.
Donc, ainsi aussi, le reste fidèle sera humilié sous le jugement de Dieu.
Ils accepteront le jugement de Dieu, comme les amis de Daniel ont fait, dans Daniel 3.
Comme dans le livre d'Esther, dans Cantiques des Cantiques, d'autres livres comme Ruth.
On voit les mêmes leçons.
Et ainsi, ils accepteront aussi la grâce souveraine de Dieu.
Donc, d'un côté, la main de Dieu, la main frappante de Dieu.
Et de l'autre côté, ils seront prêts aussi pour accepter la grâce souveraine de Dieu.
Et là, ils confesseront leur dette.
C'est vraiment touchant de lire Ésaïe 53.
Dans ce sens-là, voilà la confession de ce reste fidèle.
Ce reste fidèle, représenté ici dans Jonas 2, confessera leur faute, confessera leur péché.
Et ainsi, c'est la confession du résidu qu'on trouve dans Jonas 2.
Les parallèles avec Ésaïe 53, les parallèles aussi avec Zacharie 12 et d'autres passages.
On voit la grande tribulation, le jugement de Dieu.
Et en même temps, tout cela aura comme résultat cette confession.
Là donc, ils ne parleront plus de leurs propres efforts.
Ils réaliseront que Dieu a accepté un sacrifice.
Il a accepté le sacrifice de leur Messie.
Puis le moment où ils mettront leur confiance dans ce sacrifice, c'est pour eux le grand jour de la propitiation.
Tantôt, on a parlé du grand jour de la propitiation, l'Évite XVI.
Ainsi, Ésaïe 53 sera pour eux le grand jour de la propitiation, cette confession.
C'est comme les frères de Joseph aussi ont donné la confession dans Genèse 44.
C'est le même travail dans leur cœur pour les amener à la repentance et la confession.
Donc ici, on voit Jonas comme l'image d'Israël et il se reste fidèle.
Et puis, comme on a marqué déjà dans Romains 11, ainsi ce sera la vie d'entre les morts.
Après cette confession-là, ils seront introduits là dans le millennium, dans le règne avec le Seigneur, cette résurrection.
Il y a beaucoup d'images, je l'ai marquée ici, dans l'Ancien Testament.
Dans l'Ancien Testament, Ézéchias, par exemple, il était très malade et le troisième jour, il montrait vers le Temple.
C'est la même pensée.
Ézéchias, là, représente aussi les résidus futurs.
Et ainsi, il y aura donc du fruit pour Dieu.
Et c'est ça qu'on va voir la prochaine fois, du fruit pour Dieu à travers ces expériences.
Maintenant, un dernier point, brièvement, c'est Jonas comme image du Seigneur Jésus.
Parce que dans ces mêmes choses, où on a ces références au reste futur, il y a des références uniquement applicables au Seigneur Jésus.
Ou bien, je dirais aussi, applicables au Seigneur Jésus, où il se place sous la main frappante de Dieu, sous la colère de Dieu, en s'identifiant avec le reste fidèle.
C'est l'Esprit de Christ qui s'identifie avec le reste fidèle.
Ça semble être très compliqué, mais si vous, ce n'est pas peut-être pour les enfants encore, mais si vous lisez, par exemple, l'introduction sur l'Epsaume, dans les synopses, dans l'étude sur la parole du frère Darby, là, on va comprendre cette ligne de pensée.
C'est l'Esprit de Christ qui va s'identifier avec le reste fidèle.
Mais en même temps, ce sont aussi les souffrances de Christ personnellement.
Christ a traversé les souffrances.
Et on voit certaines expressions qui nous font penser au Seigneur Jésus.
Par exemple, Jonas 2, verset 5.
Et moi, je disais, je suis rejeté de devant tes yeux.
Quand est-ce que le Seigneur Jésus a crié ce cri?
Comme Jonas a crié lorsqu'il était jeté dans l'abîme, lorsque le Seigneur a crié, mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?
C'était le même cri.
Je suis rejeté de devant tes yeux.
Et il y a d'autres passages.
Vous voyez pourquoi le Seigneur Jésus était le seul homme qui était vraiment abandonné de Dieu.
Nous, les chrétiens, ne serons jamais abandonnés de Dieu.
Que penser?
Même les croyants qui sont dans des détresses extrêmes ont quand même la présence de Dieu avec eux.
Dans toute leur détresse, il était en détresse.
Il est avec eux.
Mais le Seigneur Jésus, dans ces détresses-là, il était absolument seul, abandonné de Dieu.
Ça, c'est la situation ici dans Jonas 2, verset 5.
Dans cette image où il est une image du Seigneur Jésus.
Le seul homme aussi qui a pu dire donc vraiment, avec raison, pourquoi?
Parce qu'il n'avait pas de fautes.
Comme Jonas, il avait des fautes.
C'était avec raison qu'il était là.
Mais le Seigneur Jésus était là sans faute en lui-même.
Mais à cause du fait qu'il s'est identifié avec nos péchés et avec notre état pécheur.
Et puis, on voit aussi d'autres parallèles.
Jonas parle des voeux.
Et dans le psaume 22, on voit aussi que le Seigneur Jésus, et d'autres psaumes,
le psaume 69, qui nous parle de ses souffrances et qui parle en même temps de ses voeux pour louer Dieu.
Donc, la coupe de la délivrance, on a vu la délivrance de ce chapitre-là.
C'est aussi quelque chose que le Seigneur Jésus veut partager maintenant avec nous,
comme résultat de ses souffrances.
Voilà, ça demanderait une étude du psaume 22.
Mais on pourrait vraiment mettre le psaume 22 à côté de ce chapitre Jonas 2.
Et on voit donc, comme résultat de cette détresse-là, la louange, comme dans le psaume 22,
et qu'il partage maintenant le salut de Dieu avec nous.
Donc, on voit la profondeur de Golgatha.
Il y a d'autres références, comme Jonas dit ici, «toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi»,
et c'est cité du psaume 42.
Comme j'ai dit, tout ce chapitre sont des citations qu'on peut retrouver dans les psaumes,
et d'autres passages de la parole, mais surtout des psaumes.
Et c'est applicable au reste fidèle, mais c'est aussi applicable au Seigneur Jésus,
que toutes les vagues de Dieu, dans le jugement de Dieu, ont passé sur lui.
Donc là, on voit la profondeur de Golgatha.
On peut penser à Hébreu 5, comment le Seigneur Jésus a crié, et puis Dieu l'a exaucé.
Comme Dieu a exaucé cette prière de Jonas à la fin, Dieu a exaucé la prière du Seigneur Jésus.
Il a récité d'entre les morts.
C'était la réponse de la part de Dieu.
Dieu l'a délivré de la profondeur.
Dieu l'a répondu et exaucé.
Et puis ainsi, le Seigneur Jésus a aussi goûté la délivrance de l'éternel.
C'est ça le psaume 40, le psaume 69, le psaume 22, et d'autres psaumes qui nous parlent de ces détails-là.
Et comme récité, le Seigneur Jésus s'est associé avec nous, et ainsi il y a du fruit pour Dieu.
Présentement, il y a du fruit pour Dieu en rapport avec le troisième jour.
Nous sommes maintenant dans le troisième jour, le jour de la résurrection du Seigneur Jésus.
Et ainsi, parce que Dieu a montré ce salut au Seigneur Jésus, et le Seigneur partage tout ça avec nous.
Ça, c'est la pensée.
Donc, on voit maintenant que le Seigneur Jésus a été glorifié par Dieu dans la résurrection, et il annonce le salut maintenant à nous.
Ce mot, la délivrance de l'éternel, c'est maintenant une expression qu'on peut jouir vraiment et réaliser dans nos jours.
Le salut qui est annoncé aux gentils, comme on va voir dans le chapitre 3, c'est maintenant déjà notre part, parce que le Seigneur partage tout avec nous.
Lui, il connaît maintenant la délivrance, et il partage cette délivrance avec nous.
Et ainsi, on peut chanter avec lui.
Donc, jeunesse est une image du Seigneur Jésus dans quelques aspects, comme nous avons vu, en rapport avec sa mort, ses souffrances, sa mort, son ensevelissement, sa résurrection.
Il a aussi une image du Seigneur Jésus comme étant sous la main frappante de Dieu, mais il y a aussi beaucoup de différences.
Jeunesse était infidèle, le Seigneur était fidèle.
Jeunesse, désobéissant, le Seigneur obéissant.
Tout ça, on en a parlé un peu la dernière fois.
Donc, maintenant, on n'a pas parlé encore de jeunesse de Dieu.
Ce sont seulement de grandes lignes à essayer de saisir l'image de ce chapitre, ce que la typologie nous parle dans ce livre de jeunesse.
Mais si on veut garder ça en mémoire, le besoin de la repentance, du jugement de soi-même, et ainsi voir comment cela s'applique aux incrédules, aux croyants, comment ça s'applique à Israël, au reste fidèle, comment il y a des références au Seigneur Jésus, dans ce cas-là, ce chapitre deviendra très précieux pour nous.
Parce qu'on a vraiment, encore ce matin, j'étais frappé par quelques expressions qui sont tellement touchantes.
On voit le parallèle avec le Seigneur Jésus.
Comment le Seigneur Jésus était dans l'abîme.
Comment Lui était rejeté par Dieu.
Comment Lui est descendu.
Quelle descente pour le Seigneur Jésus.
Donc, c'est un chapitre qui peut nous aider à comprendre le chemin que le Seigneur Jésus est allé pour notre salut, pour nous sauver.
Et ainsi, ce chapitre deviendra très précieux pour nous.
Et ça peut aider même pour l'adoration.
Lorsqu'on est réunis ensemble pour adorer le Seigneur, l'Esprit de Dieu peut servir de certains versets dans ce chapitre pour nous aider pour notre adoration.
Maintenant, le verset 11.
L'Éternel commanda au poisson, il vomit Jonas sur la terre.
On parlera donc la prochaine fois de cette mission-là.
Mais c'est donc important à réaliser.
Le moment où Jonas est venu au bout de lui-même, c'est le moment où Dieu peut agir maintenant et opérer ce salut.
Jonas est prêt maintenant à recevoir tous les bienfaits de Dieu.
Vous voyez, une âme peut rester tellement sous les effets du raisonnement de l'homme, de la religion humaine, qu'il n'est pas prêt vraiment pour recevoir la délivrance après.
C'est comme quelqu'un qui est en train de se noyer dans les eaux.
Aussi longtemps qu'il est en train de se délivrer soi-même, on ne peut pas le sauver vraiment.
Parce qu'il serait un danger même pour celui qui va aller pour le sauver.
Mais le moment où cette personne qui est en train de se noyer met sa confiance dans l'autre qui est venu pour le sauver, ce moment-là, le salut est là.
Ainsi, on va vraiment abandonner tous nos propres efforts, notre struggle.
Il faut vraiment mettre sa confiance en Dieu, juger soi-même profondément et goûter ainsi la bonté de Dieu.
C'est Dieu qui donne la grâce aux hommes.
Est-ce qu'il y a encore des questions avant qu'on montre les diapositives des douze prophètes ?
Vous voulez dire un résumé de ces douze prophètes ?
Les douze prophètes qui sont dans la parole de Dieu, Osée, Amos, Abias, tous ces prophètes-là.
Et là, au milieu d'eux, Jonas a une place unique parce que son livre est le seul livre historique au milieu de ces livres prophétiques.
C'est ça la pensée ?
D'autres questions ?
Je ne peux pas dire que c'est le centre littéralement, c'est le cinquième livre.
Mais dans un sens, c'est le centre moral parce qu'on a un résumé de tout le programme prophétique dans ce livre-là.
Dans ce sens-là, c'est un centre.
Encore des questions pour les enfants ?
D'abord, littéralement, ça se réfère donc au temple de Salomon qui était encore là, où la gloire de Dieu était encore dans ces jours-là.
Il réfère à ça, donc.
Et puis, lorsqu'on l'applique au Seigneur Jésus, on voit que le Seigneur Jésus s'identifie avec le reste fidèle qui sera persécuté, son caractère en Dieu.
Et leur désir sera aussi de servir Dieu dans le temple de Dieu.
Mais l'expression ici « le temple de ta sainteté » ne se réfère pas ici au corps du Seigneur Jésus comme on le voit dans Jean 2.
Ça, c'est une autre pensée.
Ici, c'est vraiment une place pour monter, pour adorer.
Et puis, s'il y a quelqu'un qui n'est pas encore sauvé, il y aura toujours des frères et sœurs prêts après la réunion pour parler avec vous, pour expliquer le chemin du salut.
On va montrer le diapoustie.
J'en ai seulement quelques-unes. …
Automatic transcript:
…
Jonas 3 Et la parole de l'Éternel vint à Jonas une seconde fois, disant, Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie-lui selon le cri que je te dirai.
Et Jonas se leva, et s'en alla à Ninive, selon la parole de l'Éternel. Or, Ninive était une forte, grande ville, de trois journées de chemin.
Et Jonas commença à entrer dans la ville le chemin d'un jour. Et il cria et dit, Encore quarante jours, et Ninive sera renversée.
Et les hommes de Ninive crurent Dieu, et proclamèrent un jeûne, et se vêtirent de sacs depuis les plus grands d'entre eux jusqu'aux plus petits.
Car la parole parvint au roi de Ninive, et il se leva de son trône, et ôta de-dessus lui son manteau, et se couvrit d'un sac, et s'assit sur la sangle.
Et il fit crier et dire, dans Ninive, par un édit du roi, et de ses grands, disant, Que les hommes et les bêtes, le gros et le minibétail, ne goûtent de rien.
Qu'ils ne pèsent pas, et ne bavent pas d'eau, et que les hommes et les bêtes soient recouverts de sacs.
Et qu'ils crient à Dieu avec force, et qu'ils reviennent, chacun, de leur mauvaise voie, et de la violence qui est en leurs mains.
Qui sait, Dieu reviendra, et se repentira, et reviendra de l'ardeur de sa colère, et nous ne périrons pas.
Et Dieu vit leurs heures, qu'ils revenaient de leur mauvaise voie, et Dieu se repentit du mal qu'il avait parlé de leur faire, et il ne le fit pas.
Au début de cette série, je me suis demandé, mais est-ce qu'on a vraiment besoin d'une session pour chapitre 3?
Est-ce que ça va vraiment prendre aussi de temps?
Puis, je me suis rendu compte que même une heure n'est pas suffisante.
Peut-être qu'on peut garder la transparence pour la fin cette fois.
Puis, j'espère montrer certaines choses sur la transparence concernant Ninive.
Ce sera peut-être intéressant.
Mais la parole de Dieu est aussi claire aussi, donc on peut commencer par ça cette fois-ci.
On se rappelle peut-être que ce livre de Jonas est un livre très riche en instructions.
On a des leçons personnelles, soit en rapport avec la conversion, soit en rapport avec le service pour le Seigneur.
On voit ici un serviteur qui était infidèle, désobéissant, et qui est devenu fidèle et obéissant malgré certaines expériences qu'on va voir aussi la prochaine fois, si le Seigneur nous permet, dans le chapitre 4.
Mais quand même, ici, un serviteur utile au lieu d'un serviteur inutile.
Mais on a vu aussi que Jonas est une image de notre Seigneur Jésus.
Et j'aimerais bien souligner ce fait parce que le Seigneur Jésus lui-même s'est comparé avec Jonas.
Il n'y a aucun prophète dans l'Ancien Testament, ou aucun personnage même, avec lequel le Seigneur Jésus s'est comparé directement.
On va lire tantôt peut-être deux passages encore dans la parole de Dieu qui soulignent ce fait.
Et troisièmement, on a vu aussi que Jonas est une image d'Israël.
Et on espère voir aussi quelques aspects en rapport avec ce point-là.
On a vu aussi que Jonas représente le cœur de l'homme.
On va l'étudier surtout la prochaine fois, au chapitre 4.
Il y a beaucoup de leçons aussi en rapport avec Dieu.
On a vu Dieu comme le créateur qui a tout sous son contrôle.
C'est lui qui a préparé cette façon dans laquelle Jonas était préservé.
C'est lui qui a aussi envoyé ou préparé cette tempête.
C'est lui qui va préparer cet arbre et aussi ce vent doux qui a séché cet arbre.
Et si on voit Dieu en contrôle, mais ce n'est pas tout ça.
Il y a aussi cet aspect-là qu'il est un Dieu plein de compassion, plein de miséricorde.
Donc on le voit comme le Dieu créateur et on le voit aussi comme ce Dieu plein de grâce,
plein d'amour envers son serviteur, envers ses nations, ses gentils qui étaient tellement éloignés de Dieu.
Même envers le bétail.
C'est remarquable de voir les soins que Dieu a en rapport avec le bétail.
On se rappelle peut-être un verset que Paul a cité dans le Nouveau Testament.
Dieu a dit qu'on ne devrait pas amuseler un bœuf.
Cela a une application très spéciale comme Paul le montre.
Mais en tout cas, on peut voir ici dans le livre de Jonas que Dieu prend soin même des bêtes, des animaux qu'il a créés.
Maintenant peut-être on peut juste commencer au premier verset du chapitre 3
où nous avons la parole de Dieu venant à Jonas.
Une seconde fois.
D'abord cette pensée-là, une seconde fois.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Jonas avait manqué grandement.
Et puis j'aimerais l'appliquer à nous-mêmes personnellement.
Est-ce que nous n'avons pas manqué?
Ça c'est une première leçon.
Est-ce qu'on n'a jamais manqué?
Parce que vous voyez chaque croyant, chaque chrétien, chrétienne est un serviteur de Dieu.
Ça ne veut pas dire que nous tous pouvons avoir une place comme Jonas pour présenter la parole à une telle ville.
Cela n'est pas donné à tous.
Mais je parle maintenant du principe que chaque membre du corps est utile selon le plan de Dieu.
Ainsi, on voit que Dieu veut se servir de chaque chrétien.
Même de nos jeunes à l'école peuvent être un vase pour eux-mêmes.
Même un enfant à 6 ans peut être un serviteur de Dieu.
Selon la mesure que Dieu lui a donnée.
Mais on voit ici donc aussi la grâce de Dieu.
On a parlé tantôt de la grâce de Dieu envers les nations.
Mais imaginez ici la grâce de Dieu envers un tel serviteur infidèle.
Cette grâce est encore plus grande, je dirais, peut-être.
Quelqu'un qui s'est rebellé contre Dieu, contre son maître.
C'est une grâce immense de voir que Dieu veut quand même se servir de ce serviteur infidèle.
Puis ça c'est donc un encouragement pour nous tous.
Parce que devant Dieu, on doit, je pense, dire qu'on a tous manqué.
A plusieurs regards, mais on voit la grâce de Dieu qui veut se servir de nous quand même.
Je donne l'exemple de Pierre.
Pierre, dans le Nouveau Testament, il connaissait les pensées de Dieu.
Il connaissait les intérêts du maître.
Et puis à un moment donné, il a même dit,
« Mais si tout le monde va t'abandonner, Seigneur, moi, je ne te laisserai point. »
Et il voulait même donner sa vie pour le maître.
Et la même nuit, il a renié.
C'est l'homme.
Jonas montre le cœur de l'homme.
On va le voir aussi dans le chapitre 4.
Même un chrétien peut être très égoïste.
Il peut être très concentré sur soi-même.
On voit ici la grande grâce de Dieu envers Pierre.
Parce que plus tard, le Seigneur se servit exactement de Pierre pour annoncer le salut.
Ouvrir la porte du royaume pour le royaume des cieux,
pour les samaritains, pour les gentils, les nations, la maison de Corneille, etc.
Donc, on voit la grâce de Dieu envers Pierre.
Je voulais mentionner encore un exemple qui est peut-être encore plus clair.
C'est Marc, Jean-Marc, dans le Nouveau Testament.
On connaît son nom.
Il a écrit l'Évangile sauvage.
Mais vous voyez, Marc là, il a écrit l'Évangile du parfait serviteur.
Le Seigneur Jésus est le parfait serviteur présenté dans l'Évangile selon Marc.
Mais ce qui nous frappe, c'est de voir qu'un serviteur infidèle a écrit ce livre-là.
Mais, il a été restauré.
Il a été restauré par la grâce de Dieu.
Cela a pris peut-être bien de temps, mais je vais juste l'expliquer.
Je ne sais pas si tous connaissent l'histoire de Jean-Marc.
Mais, Jean-Marc, on le trouve sous l'image de ce jeune homme.
Je vais expliquer ça.
Dans la maison de sa mère, sa mère avait une grande maison.
Et peut-être dans cette maison-là, le Seigneur Jésus avec les disciples a eu la Pâque.
On l'a lu ce matin dans Luc 22 de la Pâque.
Puis, c'était peut-être dans cette maison-là.
En tout cas, dans l'acte XII, on voit que sa mère avait une grande maison.
Et que là, l'assemblée était réunie pour prier pour Pierre, dans l'acte XII.
Dans l'acte XIII, nous voyons que Barnabas et Paul voulaient prendre Jean-Marc avec eux
pour l'avoir comme serviteur, leur serviteur.
Mais là, c'est remarquable.
Paul et Barnabas étaient appelés, acte XIII au début, pas Jean-Marc.
Mais quand même, ils ont pris Jean-Marc avec eux.
Puis, lorsqu'ils étaient en Chypre, tout était correct.
Parce qu'ils venaient de Chypre, probablement, comme Barnabas, son oncle.
Mais lorsqu'ils sont allés là, en Turquie, là, c'était plus difficile.
Et puis, il est rentré. Il n'était pas prêt pour être un serviteur.
Le Seigneur ne l'avait pas appelé encore.
Mais ce qui est beau de voir maintenant,
plus tard même, il y avait un conflit entre Barnabas et Paul.
Et on se demande qui avait raison.
Parce que Paul a refusé de prendre Jean-Marc avec eux pour le deuxième voyage missionnaire.
Paul a dit, mais il nous a quittés là, on ne va pas le prendre avec nous.
Est-ce que Paul a réalisé la grâce de Dieu là? On ne le sait pas.
Est-ce que Barnabas est allé trop loin en voulant prendre quand même Jean-Marc?
Peut-être Barnabas, qui est caractérisé par la grâce dans le Nouveau Testament,
un homme de consolation, voulait donner une deuxième chance à Marc.
Quoi qu'il en soit, on ne sait pas qui avait raison, Paul ou Barnabas, on ne le sait pas.
Mais plus tard, on voit que Marc est devenu très utile.
Dans Colossiens 4, Paul parle de Marc, qu'il est utile,
ou il le mentionne en rapport avec le service.
Dans Philemon, et surtout dans 2 Timothée, lorsque Paul était en captivité à Rome pour la deuxième fois,
dans une situation très difficile, il parle de Marc comme un serviteur très utile.
Et c'était à Rome aussi, avant probablement ce temps-là,
qu'il a écrit, ou à peu près dans le même temps qu'il a écrit,
ou a commencé à écrire l'Évangile selon Marc.
Donc il est devenu un serviteur très fidèle, très utile.
Voilà, ça nous montre ce principe-là, que Dieu peut parler une seconde fois.
Peut-être que Dieu avait parlé déjà la première fois à Marc,
lorsqu'il est allé avec Paul et Barnabas, on ne le sait pas.
Mais en tout cas, Dieu s'est servi de lui une seconde fois.
Là, il était utile, comme Jonas l'était ici.
C'est un encouragement pour nous.
Réaliser que Dieu est un Dieu plein de grâces,
et Dieu aime donner une seconde chance.
On peut manquer, même parmi les frères, on peut manquer à beaucoup d'égards,
et puis à un moment donné, les frères diraient peut-être,
mais lui, on ne peut pas lui donner cet âge-là parce qu'il a manqué grandiosement.
Mais on voit ici la grâce de Dieu qui donne une deuxième chance.
C'est le cœur de Dieu, là aussi, qui se montre,
pas seulement envers les nations, mais aussi ici en rapport avec son serviteur.
Je donne un autre exemple.
Abraham, dans l'Ancien Testament, il a manqué dans Genèse 12,
il a manqué dans Genèse 20,
mais quand même Dieu s'est identifié avec lui d'une façon merveilleuse.
Un autre exemple que j'aimerais souligner ici en rapport avec Jonas,
parce que Jonas typifie Israël.
Nous savons tous qu'Israël était un serviteur appelé par Dieu.
Isaïe 42, Isaïe 49, on voit qu'Israël était le serviteur de l'étang.
Israël était infidèle.
Et puis le Seigneur Jésus a pris cette place d'Israël.
C'est clair, le Seigneur Jésus a pris la place d'Israël,
et lui est devenu le serviteur parfait et fidèle.
Mais Dieu va donner quand même une seconde chance, pour ainsi dire, à Israël.
Et Israël va évangéliser tout le monde.
Israël était appelé pour être un serviteur, pour la bénédiction des nations.
Israël a manqué, mais Israël sera encore une bénédiction pour tout le monde.
Et puis, ce serait peut-être le moment maintenant de lire de ça,
parce que vous voyez, tantôt on va parler de Jonas comme serviteur,
tantôt on va parler du Seigneur Jésus, mais aussi d'Israël.
Avant que j'oublie, j'aimerais lire ce verset-là dans l'Apocalypse 7,
où nous avons cette deuxième chance que Dieu a donnée à Israël,
pour être un serviteur.
Juste une petite parenthèse.
Vous cherchez maintenant l'Apocalypse 7,
mais en même temps, je veux dire quelque chose.
Je ne veux pas dire que Dieu donne une deuxième chance à l'homme inconverti.
Dieu présente l'Évangile, puis il faut l'accepter.
Et on va le voir aussi à la fin de Jonas 3.
Il faut accepter ce message de la grâce de Dieu,
parce que tout le monde qui a écouté aujourd'hui l'Évangile de la grâce de Dieu
et qui l'a rejeté, n'aura pas une deuxième chance.
Peut-être, oui, peut-être, sans la grâce de Dieu,
mais on ne peut jamais être sûr là-dessus.
On peut avoir un accident après, ou même dans la réunion.
Toutes sortes de choses peuvent arriver, donc on n'a jamais une deuxième chance.
Mais ce que je veux dire aussi,
il y a des gens qui disent qu'on a une deuxième chance même après la mort.
Mais ça, c'est la folie.
Et puis on pourrait dire même, ceux qui continuent à vivre,
lorsque le Seigneur Jésus viendra chercher son Église,
même tous ceux qui ont écouté l'Évangile aujourd'hui n'auront pas de deuxième chance.
Ils s'endurcisseront contre Dieu, et Dieu leur enverra une énergie d'erreur.
Puis d'autres personnes vont écouter l'Évangile, mais pas ceux qui ont écouté aujourd'hui.
Donc dans ce sens-là, il n'y a pas de deuxième chance.
Maintenant, dans l'Apocalypse 7, où nous avons maintenant Israël comme le serviteur de Dieu,
comme Jonas est devenu ce serviteur pour présenter les pensées de Dieu.
Dans l'Apocalypse 7, verset 9.
« Après ces choses, je vis, et voici, une grande foule que personne ne pouvait dénombrer,
de toutes nations, et tribus, et peuples, et langues,
se tenant devant le trône, et devant l'agneau,
vêtus de longue robe blanche, et ayant des palmes dans leurs mains.
Ils crient à haute voix, disant le salut à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l'agneau. »
Et puis verset 13.
« Et l'un des anciens répondit, me disant,
« Ceux-ci qui sont vêtus de longue robe blanche, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? »
Et je lui dis, « Monseigneur, tu le sais. »
Et il me dit, « Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation.
Ils ont lavé leur robe, et les ont blanchis dans le sein de l'agneau.
C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temps.
Et celui qui est assis sur le trône dressera sa teinte sur eux.
Ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif,
et le soleil ne les frappera plus, ni aucune chaleur.
Parce que l'agneau qui est au milieu du trône les pètera,
et les conduira aux fontaines des eaux de la vie.
Et Dieu essuiera toute l'âme de leurs yeux. »
Maintenant, il faut réaliser, ici dans l'Apocalypse,
on est après l'enlèvement de l'Église.
L'Église sera, ou l'Assemblée sera dans les cieux, autour du trône.
Mais sur la terre, Dieu va avoir un travail, par son esprit,
parmi Israël, parmi les Juifs, mais aussi parmi les nations.
Et tous ceux qui n'ont pas encore écouté l'Évangile aujourd'hui,
auront maintenant la possibilité d'écouter l'Évangile du Royaume.
Et c'est surtout dans Matthieu que cet Évangile est mentionné.
L'Évangile du Royaume sera annoncé par qui ?
Par les frères du Seigneur.
Le Seigneur dit dans Matthieu 25, il parle de ses frères.
Ce sont les Juifs qui annonceront ce message.
Et ainsi, c'est la même chose avec Jonas, ici dans Jonas 3.
On voit dans Jonas 2 une image de la grande tribulation,
où Dieu va préparer son résidu.
Et en même temps, on voit dans Jonas 3,
donc eux vont faire pendant ce temps-là.
Pendant ce temps, donc les sept ans après l'enlèvement de l'Église,
on ne sait pas exactement quand cette période va commencer,
mais c'est après l'enlèvement de l'Église.
Au moment donné, ils seront prêts pour prêcher cet Évangile.
Et vous voyez ce qui est très intéressant,
il y a 5000 langues aujourd'hui.
Et la parole nous dit ici qu'il y aurait une récolte
de toutes nations et tribus et peuples et langues.
Les Juifs sont très qualifiés dans les langues.
Il n'y a aucun peuple aujourd'hui sur la Terre
qui parle tellement de langue que les Juifs.
Et puis ainsi, Dieu va se servir de ce peuple-là,
ou du reste fidèle, pour annoncer l'Évangile
à toutes ces nations, à tous ces peuples et ces langues.
Est-ce que ça veut dire que la grande tribulation va s'arrêter?
Non, tout cela va continuer.
Mais Dieu va avoir une grande récolte par ce service d'Israël
qui est devenu un serviteur fidèle.
Et si Jonas est donc une image d'Israël
qui va évangéliser les nations avant le Millenium
où Dieu va avoir cette récolte immense
qu'on voit ici dans l'Apocalypse.
C'est vraiment une récolte immense.
On va voir ça tantôt en détail.
Et puis on voit ici que le Seigneur lui-même
va prendre soin de cette récolte
comme on l'a lu dans les versets 16 et 17 de ce chapitre.
Donc c'est un exemple qui nous montre
le service d'Israël restauré
comme Jonas, restauré, avait un service envers les nations
dans notre chapitre Jonas.
Deuxièmement, Jonas est aussi une image de notre Seigneur Jésus.
J'aimerais lire maintenant ce passage d'un Luc.
D'abord dans Matthieu 12.
Là, le Seigneur Jésus se compare avec Jonas.
Jonas, dans Matthieu 12,
c'est le chapitre où le Seigneur Jésus
était rejeté par les chefs du peuple
où l'Esprit de Dieu s'est identifié entièrement
avec le Seigneur Jésus comme étant le vrai serviteur
et ainsi le Seigneur Jésus se compare avec Jonas.
Donc ça veut dire, le Seigneur, le vrai serviteur,
se compare avec Jonas.
Donc Jonas était aussi un vrai serviteur
comme on le voit dans Jonas.
Matthieu 12, verset 39,
où le Seigneur répond à cette question
des scribes et des pharisiens d'avoir un signe,
mais lui répondant leur dit,
une génération méchante et adultère
recherche un signe et il ne lui sera pas donné de signe
si ce n'est le signe de Jonas, le prophète.
On a trois signes ici dans le livre de Matthieu
en rapport avec sa naissance, la naissance du Messie.
Ici c'est le signe de sa mort.
Continuons verset 40,
car comme Jonas fut dans le ventre du Cétacé
trois jours et trois nuits,
ainsi le fils de l'homme sera trois jours et trois nuits
dans le sein de la terre.
Donc le Seigneur se compare avec Jonas.
On a vu la dernière fois, trois jours et trois nuits,
c'est une expression technique.
Ça ne veut pas dire 72 heures,
ça peut même signifier 26 heures
parce qu'une partie d'une journée
est comptée comme un jour et une nuit.
Donc les trois jours et les trois nuits,
ça veut dire, comme dans le cas du Seigneur Jésus,
le vendredi juste avant le soir
jusqu'au dimanche matin bonheur.
C'était peut-être 28 heures ou 30 heures.
En tout cas, c'était selon cette façon de dire
trois jours et trois nuits.
Ainsi, ce n'est pas absolument nécessaire
que Jonas soit 72 heures dans le ventre
ou dans l'estomac de ce poisson.
Mais le point que j'aimerais souligner ici,
c'est que le Seigneur se compare avec Jonas
en rapport avec sa mort
et en rapport avec sa résurrection.
Donc ici, le Seigneur Jésus donne aux juifs
ce signe de Jonas en rapport avec sa mort.
Et dans 1 Corinthiens 15, on le voit vraiment,
la mort du Seigneur Jésus est essentielle
pour annoncer l'évangile.
Je ne peux pas élaborer là-dessus maintenant,
mais c'est un élément très important.
Ce signe est donc très grand,
la mort et la résurrection du Seigneur Jésus.
Dans le verset 41, le Seigneur continue,
« Des hommes de Nini se lèveront au jugement
avec cette génération et la condamneront,
car ils se sont repentis. »
C'est ça qu'on a lu dans Jonas 3,
à la prédication de Jonas.
Et voici, il y a ici plus que Jonas.
Le Seigneur est plus grand que Jonas,
mais quand même, le Seigneur se compare ici avec Jonas.
Maintenant, en rapport avec notre chapitre 3,
j'aimerais plutôt lire Luc 11,
parce que vous voyez, on pourrait dire
que le Seigneur Jésus se compare avec Jonas
en rapport avec sa mort.
Et là, on l'a vu la dernière fois, Jonas 2,
dans le poisson, ça parle de la mort.
C'est une figure de la mort.
J'aimerais juste expliquer ça un peu en détail.
On dirait peut-être, mais Jonas n'est pas mort.
Jonas n'est pas mort !
Comment est-ce qu'il peut être là un signe du Seigneur Jésus
qui est vraiment mort ?
Mais vous voyez, dans le type de la parole,
la typologie,
ce n'est pas absolument nécessaire
que tous les détails s'accordent.
Je donne un exemple.
Isaac, le fils d'Abraham,
selon Hébreu 11,
figurativement, donc, selon la typologie,
il est mort.
Il n'est pas mort littéralement,
mais dans ce type, il est mort.
Il est ressuscité.
Ainsi, il typifie la mort et la résurrection du Seigneur Jésus.
Et ainsi, c'est le cas avec Jonas.
Probablement, il n'est pas mort dans le poisson,
mais c'est une image de la mort et de la résurrection.
Pour le Seigneur Jésus, c'était vraiment le cas.
Il est vraiment mort.
Donc, lui, c'est l'accomplissement de l'image,
l'accomplissement parfait,
mais ces images typifient quand même quelque chose du Seigneur Jésus.
Maintenant, Luc 11,
où nous avons le signe de Jonas
en rapport avec sa prédication.
Donc, pas seulement sa mort et sa résurrection en type,
mais sa prédication.
Luc 11, verset 30.
Car, comme Jonas fut un signe au Ninivit,
ainsi aussi sera le fils de l'homme à sept générations.
Une reine du Midi se lèvera, etc.
Verset 32 maintenant.
Des hommes de Ninive se lèveront au jugement avec sept générations
et la condamneront,
car ils se sont repentis à la prédication de Jonas.
Et voici, il y a plus que Jonas.
Ici, le Seigneur Jésus se présente comme celui qui annonce l'Évangile.
Luc nous parle de la grâce de Dieu.
Et le Seigneur Jésus était donc un signe pour sept générations.
Dans Luc 12, dans Luc 13,
on voit que le Seigneur Jésus s'est occupé d'Israël pendant trois ans,
trois ans et demi.
Mais après sa mort et sa résurrection,
le Seigneur Jésus s'est adressé de nouveau à sept générations.
Comment ?
Par ses salutations.
Ainsi, on peut dire, Jonas est une image du Seigneur Jésus
comme ressuscité qui s'adresse à cette génération,
mais cette génération l'a rejeté,
et ainsi, il s'adresse aux nations.
C'est ça qu'on trouve clairement dans la parole de Dieu.
Je voulais mentionner deux passages.
Vous pouvez étudier d'autres passages si vous voulez.
Mais dans Éphésiens 2,
on a vraiment une référence très claire là-dessus,
et aussi dans les actes.
Mais je vais lire simplement Éphésiens 2, verset 17.
On voit dans les actes que le Seigneur Jésus s'est adressé au peuple juif.
Acte 3, on voit cette guérison d'un homme,
mais c'est par Pierre et Jean que c'est arrivé.
Mais c'est le Seigneur qui a opéré ce miracle.
Et ainsi, on voit que le Seigneur a prêché lui-même à travers ses disciples.
Éphésiens 2, verset 17 nous dit,
Et il est venu et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin.
Quand est-ce que Dieu, quand est-ce que le Seigneur Jésus l'a fait?
Dans sa vie, non. Dans sa vie, il était limité à Israël.
Il a dit, je ne suis envoyé qu'aux brebis perdus de la maison d'Israël.
Et ici, il est venu.
C'est donc une deuxième venue, pour ainsi dire.
Et par ses serviteurs, il s'est adressé aux nations.
Et ainsi, on voit dans Éphésiens 2, verset 17, que le Seigneur Jésus est venu.
Dans ses serviteurs, il a annoncé la bonne nouvelle de la paix.
C'est un peu comme dans les jours de Noé.
C'est l'esprit de Christ qui a parlé à travers Noé à ces gens qui vivaient dans ce temps-là.
Et aujourd'hui, le Seigneur Jésus s'adresse aux gens.
Il peut se servir de vous et de moi pour parler aux hommes.
C'est ça qu'on voit ici.
Mais c'est le Seigneur lui-même qui parle.
Il parle par vous ou par moi.
C'est lui qui est venu pour annoncer la bonne nouvelle.
Et puis, c'est selon la promesse que Dieu lui a donnée dans Ésaïe 49.
Dans Ésaïe 49, on voit qu'Israël l'a rejetée.
Ainsi, Israël l'a rejetée pendant sa vie.
Israël l'a rejetée aussi comme récitée dans Actes 2, verset 7, on peut le voir.
Et après Actes 7, on voit que les disciples se tournent vers les nations.
Et surtout dans le ministère de Paul, chaque fois de nouveau, on voit que les Juifs ont rejeté le message.
Quoiqu'il y ait toujours un petit résidu fidèle qui a accepté la parole de Dieu.
Et après ça, ils s'adressent aux nations.
Mais c'est le Seigneur qui s'est adressé aux nations.
Et selon cette promesse d'Ésaïe 49, Dieu lui a dit, ce n'est pas pour rien que tu as travaillé.
Je te donne les nations.
Donc ainsi, les nations sont données comme le résultat.
Lorsqu'on réalise qu'il y avait seulement douze disciples, puis un homme rejeté, quel résultat il a eu?
On estime que même par le ministère de l'apôtre Paul, 5 millions de personnes se convertent.
Par le ministère d'un seul homme.
Puis ainsi, en peu de temps, tout le royaume romain était donc atteint par le message du salut de Dieu.
On va en parler peut-être un peu plus tard en rapport avec le verset 5.
Donc peut-être qu'on peut retourner maintenant au chapitre 3 de Jonas.
Et je voulais là encore mentionner un détail qui m'a frappé beaucoup.
On a vu ici que Jonas parle comme s'il était récité.
Pourquoi est-ce que ce message a eu tellement d'effet dans l'inive?
On va en parler dans le verset 5.
Mais je voulais juste mentionner ceci.
Il est là comme serviteur ressuscité.
Cette seconde fois veut dire aussi d'une autre façon.
Il a eu ses expériences.
Et dans la type du chapitre 2, on peut le voir, il est comme ressuscité.
Et ainsi il a envoyé.
Et dans Ézéchiel 37, si vous voulez prendre le temps ce soir pour lire Ézéchiel 37,
vous allez voir qu'Israël sera ressuscité aussi.
Ainsi ils seront les serviteurs de l'éternel.
Un peuple ressuscité qui sera le serviteur de l'éternel pour annoncer le salut aux nations.
Et c'est pour nous la même chose.
Pour être une bénédiction aux âmes qui nous entourent, il faut que ce soit sur la base de la résurrection.
Parce que si on s'adresse à eux selon ce que nous sommes en nous-mêmes,
dans le premier Adam, cela ne fait pas de sens.
Par contre, si nous les adressons, si nous parlons comme ceux qui sont ressuscités.
Donc en Christ on est ressuscité.
Ainsi notre message va avoir de l'effet.
Maintenant on va aller de l'avant.
Dans le verset 2, on voit Jonas se lever et s'en aller à Ninive selon la parole de l'éternel.
Donc ici il est obéissant.
Le message, j'ai oublié, verset 2, le message est très simple.
Lève-toi, va à Ninive, la grande ville.
Et crie-lui selon le cri que je te dirai.
Déjà dans Genèse 10, on voit que c'était une région qui était caractérisée par la grandeur.
Là, Nimrod est mentionné, qui était grand devant Dieu, un grand chasseur.
Cela ne veut pas dire qu'il était selon le cœur de Dieu, mais il était un homme très grand.
Et c'est lui qui a, dans ce temps-là, déjà fondé la base pour Ninive.
Et quatre villes qui sont mentionnées là, Kalash et d'autres villes.
Voilà, Ninive était la plus grande ville.
Et dans ces jours-là de Jonas, c'était le centre de l'empire assyrien.
On ne sait pas si plus tard, on va voir, cette ville-là avait 120 000 êtres humains.
100 qui ne savent pas distinguer entre leur droite et leur gauche.
On ne sait pas si c'est seulement des petits-enfants qui sont mentionnés.
Ou si c'était selon la pensée des juifs, ils n'avaient aucune idée de Dieu.
Ils étaient absolument ignorants de Dieu.
C'est peut-être aussi toute la population.
Mais quoi qu'il en soit, c'était une immense ville.
On va voir aussi sur les transparences, c'était une très grande ville.
Et peut-être, Dieu a en vue ici toute la conglomération de ces villes-là,
ces quatre villes qui sont mentionnées dans Genèse 10, où Ninive était le centre.
Quoi qu'il en soit, même la ville seule de Ninive était une très grande ville,
aussi selon les pensées de ce temps-là.
Le message crie, lui, selon le cri que je te dirai.
Ça, c'est important.
Jonas irait donc dans la dépendance absolue de Dieu.
C'est très beau de voir ça.
Il était vraiment un prophète dans la dépendance de Dieu.
Au chapitre 1er, Dieu avait dit,
« Crie contre elles, car leur méchanceté est montée devant moi. »
Là, Dieu a révélé même la raison pour laquelle il voulait envoyer Jonas.
C'est ça qu'on ne voit pas ici, dans ce chapitre 3.
Là, c'est simplement un messager qui serait dépendant de Dieu dans son message.
Cela, c'est aussi pour nous une leçon.
D'être dépendant, même dans nos contacts, dans la famille ou à l'école,
à l'université, à l'ouvrage.
D'être dépendant pour ne dire que le Seigneur veut que nous disions.
Ça, c'est aussi une leçon importante.
Maintenant, on voit donc que Jonas a commencé ce message.
Et puis, dans le verset 3, Or-Ninive était une forte, grande ville.
On peut s'imaginer que Jonas-là s'est senti très petit.
Et c'est pour nous la même chose.
Si on est dans une grande ville, une immense ville comme New York,
on réduit sa petitesse.
Et en même temps, on réalise aussi que Dieu a un cœur plein de compassion envers tous ces gens.
C'est vraiment remarquable que Dieu va un chemin avec chaque homme, chaque femme, chaque enfant.
C'est un peu comme Paul à Athènes.
Lorsqu'il était là, au centre de la culture de ce jour-là,
peut-être qu'il se sentait un peu petit là.
Mais Dieu s'est servi de lui quand même.
De trois journées de chemin.
Peut-être, ça veut dire qu'en prêchant, ça prendrait trois journées de chemin.
On ne le sait pas.
Il y a beaucoup d'explications différentes sur ce verset-là pour expliquer la grandeur de la ville.
Donc, je ne veux pas perdre trop de temps là-dessus.
Verset 4, Jonas commença à entrer dans la ville.
Ça souligne aussi l'immensité de cet âge.
Il commença à entrer dans la ville.
Devant une telle grande ville, il commence.
Mais il n'a pas seulement commencé, il a percébé.
Chaque jour, il a prêché.
Mais vous voyez, déjà, peut-être après le premier jour, il avait une récolte.
Le chemin d'un jour, il cria et dit encore.
Quarante jours et Nini sera renversée.
Ça, c'est l'annonce du jugement.
Ça, ce n'est pas une bonne nouvelle.
Absolument pas.
Mais c'était quand même quelque chose de la grâce de Dieu.
Parce que c'était un avertissement.
Et c'est ça qu'on peut faire.
On peut avertir les âmes autour de nous.
Comme Jonas a averti ses âmes.
Il n'a pas simplement donné un message, comme on le dit, de la condamnation.
Parce que le fait que Dieu voulait atteindre encore quarante jours,
ça donne une possibilité pour la repentance.
Et ainsi, on peut dire, même aujourd'hui, dans 2 Pierre 3, on le voit, n'est-ce pas,
c'est la longanimité de Dieu qui atteint.
Il atteint.
Mais c'est quarante jours, vous voyez.
Qu'est-ce que ça veut dire, quarante jours ?
Les quarante jours, c'est la mesure de la responsabilité de l'homme.
Dieu a donné une responsabilité à l'homme.
Il a donné un certain temps à l'homme, à vous, à moi.
Et puis, après ce temps-là, c'est fini.
Si on n'écoute pas, c'est fini.
Donc, les quarante jours nous parlent de la responsabilité de l'homme,
la mesure de la responsabilité.
Qu'est-ce qu'on va faire maintenant avec notre responsabilité ?
Et maintenant, on est vraiment touchés, étonnés de voir l'effet que ce message a eu pour les hommes de l'immigration.
C'est vraiment incroyable.
Et à cause de ça, beaucoup de théologiens ont rejeté cette histoire religieuse.
C'est impossible, ça.
On n'a pas de récit qui confirme ça.
Ça ne fait pas de sens.
Mais lorsqu'on réalise que, là aussi, Jonas est une image de ce qu'on a lu tantôt dans l'Apocalypse 7,
où il y a des millions, des millions d'hommes qui se convertiront,
on peut comprendre que c'était réel.
On serait déjà très encouragé si seulement un pour cent de la population se convertissait.
On serait tellement encouragé qu'on ne pouvait pas croire même ses yeux.
Ici, c'est cent pour cent.
C'est vraiment incroyable de voir l'impact que ce message a eu.
Ce n'était pas seulement une forme.
On va voir si c'était vraiment une réalité.
C'était une conversion selon la lumière que Dieu leur a donnée.
Ça, c'est important.
Ce n'est pas exactement de la même façon qu'on se convertit aujourd'hui,
parce que Dieu donne beaucoup plus de lumière aujourd'hui.
Mais selon la lumière qu'il a donnée dans ce temps-là,
les gens ont accepté ce message et ils se sont repentis.
Donc, ça commence ici par l'œuvre de Dieu.
Les hommes de Ninive crurent Dieu.
Là, vous pouvez dire que c'est l'œuvre de Dieu.
Tout à fait correct.
C'est l'œuvre de Dieu.
On pourrait se demander comment ça se fait qu'il y ait eu une telle grande récolte.
C'est l'œuvre de Dieu, tout simplement, l'œuvre de Dieu.
Deuxièmement, c'était aussi le fait, comme nous l'avons vu déjà,
c'est un homme ressuscité, au moins dans le type ressuscité.
En image, il était ressuscité.
Cela a donné un impact très spécial.
Troisièmement, c'est l'exemple du roi.
Vous voyez, ce que les dirigeants de la société font est très important.
Le comportement d'un président ou d'un roi,
ou du premier ministre ou des maires de la ville, c'est très important.
Et on voit malheureusement aujourd'hui que dans notre société,
haut et bas, ils sont corrompus.
Les dirigeants ne donnent plus l'exemple.
Ici, on voit que le roi a donné le bon exemple.
Et puis cela a eu un grand effet aussi.
Je pense que ces trois éléments ensemble peuvent expliquer un peu.
Mais c'est quand même important de voir que les hommes crurent Dieu.
Ils ont cru le message.
C'était donc une question de foi de leur côté.
C'est l'œuvre de Dieu, c'est clair.
Mais eux ont cru.
Et c'est encore aujourd'hui la même chose.
Ceux qui ont cru et ceux qui ont reçu le message,
eux sont nés de nouveau par la grâce souveraine de Dieu.
Il y a des explications.
Il y a des gens qui disent,
« Mais vous voyez, dans ce temps-là,
Ninive connaissait une très grande crise. »
C'est vrai, peut-être.
Ou bien ils ont dit aussi que les Ninivites connaissaient une histoire
comme un demi-dieu qui viendrait de la mer
et ainsi il annoncerait un message.
Peut-être que ces éléments étaient réels.
Là, cette grande crise,
comme aujourd'hui la société est dans une grande crise
ou quelquefois personnellement on est dans une crise,
un divorce ou quoi que ce soit,
Dieu peut se servir de ça pour toucher le cœur des hommes.
Mais ça ne diminue absolument rien du fait que c'était la foi,
la repentance et aussi l'œuvre de Dieu qui était là.
Et puis, en acceptant la parole de Dieu, on peut être sûr.
C'est vraiment la parole de Dieu, vous voyez.
Ce n'est pas une série de diapositives qu'il a montrées ou des films.
C'était la parole de Dieu qui l'a adressée.
Et très simple, encore 40 jours et Ninive sera renversée.
C'était le noyau, l'essence de son message.
Mais c'était la parole.
Et là on voit donc l'importance de la parole.
On peut le lire dans les paraboles, Matthieu 13 par exemple.
L'impact de la parole.
C'est très important pour nous aussi,
réaliser l'importance de la parole.
Un exemple que je donne.
Paul parle aux Thessaloniciens de l'impact que la parole de Dieu a eu.
Il n'a pas parlé avec sagesse humaine,
pour convaincre les gens avec des ruses.
Non, il a simplement annoncé la parole de Dieu.
Et ainsi, ils ont accepté la parole de Dieu.
Et la puissance de Dieu, la puissance de la parole a eu un effet.
Et c'est encore aujourd'hui la même chose.
C'est vraiment la parole de Dieu qui doit opérer dans le cœur.
Une vraie repentance, selon Dieu.
Comme 2 Corinthiens 7 nous mentionne aussi.
Et pour eux, c'était vraiment la repentance.
Vous voyez, la repentance est la clé de notre part pour être en accord avec Dieu.
Il faut croire et puis la repentance.
Ce n'est pas quelque chose d'agréable.
Vous voyez, lorsqu'un nouveau bébé vient dans la monde,
la naissance d'un bébé,
le bébé va commencer à pleurer.
C'est tout à fait normal.
Et ainsi, un nouveau bébé, donc la nouvelle naissance,
ça commence par des exercices profonds,
comme la repentance, les pleurs, les larmes.
Mais ça n'arrête pas là.
Après ces 40 jours, sans doute les Ninvides étaient très joyeux.
Et si un petit bébé continue à pleurer, pleurer, pleurer,
on va au médecin.
Mais c'est tout à fait normal que ça commence par là.
La parole de Dieu nous donne la sécurité.
Comme dans Exode 12, on connaît l'histoire des Israélites
qui ont trouvé un refuge derrière le saint.
Il était là, absolument sûr.
Mais pas tous étaient heureux,
parce que c'est une question de foi,
si on met sa confiance dans la parole de Dieu.
Là, on est sûr, mais aussi heureux.
Il a dit dans le verset 7,
il a dit donc ce que le roi a fait maintenant,
il fit crier et dire dans Ninive par une idée du roi
et de ses grands, disant que les hommes et les bêtes,
le gros et le menu bétail ne goûtent de rien.
Ça, c'est vraiment donc une vraie repentance,
avec des œuvres.
Ce n'était pas simplement une forme.
Ils n'ont pas seulement pris ces sacs et c'est fini là.
Non.
Ils ont ajouté les œuvres à cette confession.
Donc on voit cet élément de la conversion,
la repentance et la confession,
et aussi les œuvres de la foi.
Ça va toujours ensemble.
La foi, c'est essentiel, verset 5.
Mais il y a aussi les œuvres de la foi.
Et les œuvres de la foi, on voit donc dans le verset 7 et 8,
que les hommes et les bêtes soient recouverts de sacs
et qu'ils crient à Dieu avec force
et qu'ils reviennent, ça c'est l'œuvre de la foi,
qu'ils reviennent chacun de leur mauvaise voie.
Ce n'est pas seulement ici le roi,
mais tous devraient revenir de leur mauvaise voie
et de la violence qui est en leurs mains.
C'était vraiment une ville très méchante.
Vous voyez, je voulais juste lire quelques versets d'un Nahum,
c'est juste quelques pages plus loin,
où nous voyons un tableau de cette ville-là.
On sait peut-être que Dieu s'est servi de ses Assyriens et de Ninive,
cet empire assyrien, pour châtier Israël.
Vous pouvez lire ça dans Isaïe 10.
Les Assyriens seraient le bâton, pour ainsi dire,
dans les mains de Dieu pour châtier Israël.
Mais plus tard, on voit que Ninive a reçu aussi les coups du jugement de Dieu.
Pourquoi est-ce que je dis ça ?
Ici, on vient de lire qu'ils se sont repentis.
C'est vrai, c'est tout à fait vrai.
C'était une ville très méchante et cette génération s'est repentie.
Mais malheureusement, les générations après n'ont pas continué dans ce sentier-là.
Et après 150 années, Dieu a envoyé ce prophète Nahum.
Et qu'est-ce qu'il a dit ?
Il a annoncé le jugement.
Verset 4, par exemple, du chapitre 2.
Les chars s'élancent avec furie dans la rue.
Ils se précipitent sur les places.
Leur apparence est comme des torches.
Ils courent comme des éclairs.
Ce sont les Babyloniens qui sont venus,
donc les Chaldéens, les Babyloniens par Nebuchadnezzar,
ou son père plutôt,
qui sont venus pour exécuter le jugement de Dieu sur Ninive.
Un peu plus loin, verset 8.
Or, dès le jour où elle exista, Ninive a été comme une mare d'eau.
Mais il fuit.
Arrêté, arrêté.
Mais personne ne se retourne.
Il fuit.
C'est donc le jugement annoncé.
Verset 11.
Où est le repère des lions ?
Je voulais maintenant dire quelques versets sur le caractère de Ninive.
Où est le repère des lions ?
Et le lieu où se repèsent les lionceaux ?
Il y a encore aujourd'hui des images qui nous parlent de ces lions,
ces forces que ces Assyriens avaient.
Où se promenaient le lion, la lionne et le petit du lion,
sans que personne ne les effrayât.
Le lion déchirait suffisamment pour ses petits,
et étranglait pour les lionnes,
et remplissait de proie ses entres et de bêtes déchirait ses repères.
Voici, j'en veux à toi, dit l'éternel des armées,
et je réduirai tes chars en fumée.
Ainsi, on voit donc le jugement de Dieu qui frappera,
et dans le passé a frappé Ninive.
Chapitre 3.
Malheur à la ville de sang.
Toute pleine de fausseté et de violence.
La rapine ne la quitte pas.
Bruit du fouet et fracas des roues.
On peut continuer à lire ce chapitre qui annonce le jugement
qui serait versé sur Ninive.
Juste verset 5.
Voici, j'en veux à toi, dit l'éternel des armées.
Et verset 7.
Il arrivera que tous ceux qui te verront fuiront loin de toi en dirant,
Ninive est dévastée.
Et un peu plus loin dans Zophonie,
on voit encore que Dieu a annoncé ce jugement.
Je pense que c'est dans le chapitre 2 de Zophonie.
Verset 13.
Il étendra sa main vers le nord.
Il y détruira la Syrie.
Il changera Ninive en désolation,
en un lieu aride comme un désert.
Aussi, le verset qui suit, verset 14,
nous parle de cette destruction.
Verset 15.
C'est là cette ville qui s'égayait,
qui habitait en sécurité.
Vous voyez, lorsque vous prenez une concordance
pour trouver ce passage qui parle de cette sécurité.
Israël était en sécurité.
C'est à cause de ça que Dieu a envoyé le jugement.
Sodome et Gomorre, c'était la même chose.
Ils étaient à l'aise sans Dieu.
Nebuchadnezzar, à un moment donné,
dans Daniel 4, il était en sécurité,
sans Dieu, indépendamment de Dieu,
et ainsi contre Dieu.
Il s'est rebellé contre Dieu.
Et malheureusement, cette ville,
Ninive, qui s'est repentie donc,
d'autres générations plus tard,
sont révoltées contre Dieu.
Ainsi, Dieu a envoyé ce jugement.
Mais quand même, c'est la grâce de Dieu qu'on voit ici.
On pense aux Amoréens.
Dans Genèse 15, Dieu a dit à Abraham
que ses descendants souffraient en Égypte
pendant 400 ans.
Pourquoi?
Parce que l'iniquité des Amoréens
n'était pas encore au comble,
donc à l'apogée.
Ainsi, Dieu attendait.
Il donnait encore une possibilité
pour leur conversion.
On le voit dans Rahab même,
mais aussi dans d'autres exemples.
Ainsi, Dieu a attendu.
Il a donné cette possibilité
qu'ils se convertissent.
Et ainsi, ils se sont convertis.
Mais ça ne veut pas dire que les autres générations
étaient fidèles aussi.
C'est pour nous la même chose.
Par la grâce de Dieu, on a accepté ce message.
Mais ça ne veut pas dire que les générations après
accepteraient le même message.
Ou bien, on voit ici encore un autre principe.
On peut tomber de ce fondement de la grâce facilement.
Vous pouvez penser là-dessus
parce que ça prendrait trop de temps maintenant
pour élaborer là-dessus,
mais c'est quand même un avertissement pour nous aussi.
On peut perdre facilement ce fondement de la grâce.
Maintenant, ce verset difficile, verset 9.
Dieu reviendra.
Donc, qui c'est?
C'est donc encore le roi qui dit ça.
Ainsi, c'est aussi présenté dans Joël.
Je vais juste lire ce verset-là.
Cela m'a frappé de voir cette même expression
dans Joël 2, verset 14.
Qui c'est?
Il reviendra et se repentira
et laissera après lui une bénédiction.
Vous voyez?
C'est dans un autre contexte,
mais c'est la même question.
Qui c'est?
Dieu reviendra et se repentira
et reviendra de l'ardeur de sa colère
et nous ne périrons pas.
Voilà.
Dieu est ému de ses niniviques.
C'est vraiment le cœur de Dieu qui se montre ici.
Verset 10.
Et Dieu vit leurs œuvres
qu'ils revenaient de leur mauvaise voie
et Dieu se repentit du mal
qu'il allait parler de leur faire
et il ne le fit pas.
Cela nous montre vraiment le cœur de Dieu.
Qu'est-ce que cela veut dire?
Que Dieu s'est repenti.
Est-ce que Dieu avait fait quelque chose de mal?
C'est impossible.
Dieu est lumière.
Dieu ne peut rien faire de mal.
Quand même, on voit ici,
Dieu s'est repenti.
Vous voyez?
Pour nous, la repentance peut dire
qu'on revient d'une mauvaise voie.
Mais pour Dieu, la repentance,
pour Dieu, ça veut dire
qu'il revient de sa voie
à cause des conséquences de sa voie.
La conséquence de cette voie
qu'il avait annoncée,
le jugement,
la conséquence, c'était donc
que tout ce peuple serait détruit
et Dieu revient simplement
de cette conséquence, de cette voie.
Cela ne veut pas dire
qu'il y a quelque chose de mal là-dedans.
On sait que Dieu est parfait.
Et deuxièmement, je voulais suggérer
la repentance, c'est un rapport
avec les voies de Dieu, donc.
La repentance de Dieu,
ce n'est jamais un rapport
avec son propos ou son conseil.
Le propos de Dieu est défini,
est immuable.
Dieu ne changerait jamais son conseil
parce que si c'était le cas,
où serions-nous ?
Le conseil de Dieu est intouchable,
est immuable.
Mais ses voies envers l'homme,
là on voit que Dieu peut changer
à cause de l'attitude de l'homme.
La parole de Dieu est très claire,
que le jugement,
le jugement de Dieu
viendra sur toute iniquité.
Romains 1 à 3,
ça vaut la peine de relire
comment Dieu est clair là-dessus,
que Dieu juge le péché,
et condamne ainsi le pécheur
qui ne se convertit pas.
Ce sont les voies de Dieu là,
c'est très clair.
Mais Dieu change d'idée, pour ainsi dire,
à cause du fait que cette créature
s'est changée d'idée.
Ça c'est simplement ce qu'on voit ici.
Et Dieu est ému vraiment
lorsqu'il voit un changement d'attitude
dans le cœur de l'homme.
Cela frappe Dieu, pour ainsi dire.
Dieu est vraiment ému
lorsqu'il voit un changement d'attitude.
C'est tellement précieux pour Dieu.
Ainsi, Dieu aussi regrette beaucoup
si quelqu'un s'endurcit.
Mais Dieu respecte la volonté de l'homme.
Dieu regrette une voie
qu'un homme infidèle fait.
Dieu regrette ça beaucoup.
Et ainsi, on voit le cœur de Dieu.
Proverbe 8 nous dit
que ces délices étaient auprès des fils de l'homme.
Donc, ça veut dire que Dieu s'occupe de l'homme.
Il a beaucoup d'intérêt.
L'homme est la créature
dans laquelle Dieu prend le plus d'intérêt.
Plus que dans les anges même.
Et ainsi, Dieu était ému de compassion.
Comme on le voit dans l'évangile
selon Marc et Luc.
On voit là ces émotions de Dieu,
pour ainsi dire, du cœur de Dieu.
Ainsi, on voit aussi les mouvements
du cœur de Dieu
lorsqu'il a vu que cette ville s'est repentie.
Et il y a beaucoup de passages.
Même dans un chapitre, un Samuel 15,
on voit cette différence.
Dans un seul chapitre, il a dit
Dieu ne se repent pas.
Et dans le même chapitre, on voit que Dieu se repent.
Donc, lorsqu'il a dit
Il ne se repentit pas,
c'est un rapport avec son conseil.
Lorsqu'il se repent,
c'est un rapport avec ses voies.
Peut-être, il y a encore des questions.
Peut-être, j'aurais juste quelques points
à ajouter brièvement.
J'avais marqué quelques points sur ma feuille.
Je ne me suis pas servi de ça.
Peut-être, j'aurais quelque chose à ajouter.
Mais, si vous avez une question,
dans quel verset ?
Il ôtait de subir son manteau.
Je pense que le manteau, dans la parole,
nous parle de la gloire de l'homme.
Donc ici, le roi avait une gloire particulière.
Mais il s'est débarrassé de cette gloire.
Dans les vues de l'homme,
parce que ça veut dire, un roi avec son manteau,
il est grand devant les hommes.
Il a abandonné cette grandeur devant les hommes.
Il s'est humilié devant Dieu.
D'autres remarques ou questions ?
J'aimerais ajouter à ce point-là,
qu'on a discuté, la seconde chance.
Ce n'est pas toujours le cas
que Dieu donne une seconde chance.
Il y a des choses qui sont irréparables,
où on a manqué,
on ne peut pas réparer.
Mais, il faut vraiment utiliser
l'occasion que Dieu donne.
S'il donne une chance comme ça,
comme on a vu.
Et aussi, le fait qu'il a parlé la parole de Dieu.
Le Seigneur Jésus était le vrai serviteur.
Il a parlé la parole de Dieu.
Ici, on a vu Jonas,
qui a parlé la parole de Dieu.
Ainsi, ce sera le cas avec le reste fidèle.
Mais, c'est aujourd'hui notre privilège
de pouvoir présenter la parole de Dieu.
Comme nous avons vu,
c'est le Seigneur qui parle ainsi,
à travers ses disciples.
Mais, ne gênez-vous pas,
si vous avez encore des remarques
ou des questions.
Quelle était la pensée ?
La pensée était...
C'est Romain 10, par exemple.
Comment entend-on-t-il
si quelqu'un prêche ?
Comment prêchons-t-ils ?
Comment invoquons-t-ils
celui qu'ils n'ont pas inclus ?
Comment le garantir à celui
dont ils n'ont pas entendu parler ?
Et comment entend-on-t-il
sans quelqu'un qui prêche ?
C'est pour voir que
Dieu se sert de nous
quand même.
C'est ça qu'on a vu dans Éphésiens 2.
C'est le Seigneur qui annonce
ce message, mais il se sert de nous.
Il se sert de ses disciples.
Ainsi, il se servit de Jonas.
Mais, aujourd'hui, de vous et moi.
Puis, dans Ésaïe, 5 en 2,
il dit comment sont beaux
les pieds de ceux
qui annoncent l'évangile.
Là, c'est celui qui annonce l'évangile.
C'est le Seigneur. Mais dans le Nouveau Testament,
c'est ceux qui annoncent l'évangile.
C'est nous aussi.
Pour nous,
nous voyons notre fraternesse,
mais si Dieu ne nous a pas appelés
à des grandes choses,
à des petites choses très importantes
comme la notre fraternité,
on peut insister presque ici.
Mais, c'est sur la base de la résurrection.
Moi, lorsque j'ai vu ça,
cela m'a frappé vraiment. …
Automatic transcript:
…
Chapitre 4. Lisons aussi le verset 10 du chapitre 3. Après la prédication de Jonas, on lit donc dans le verset 10 du chapitre 3.
Et Dieu vit leurs œuvres, qu'ils revenaient de leur mauvaise voie, et Dieu se repentit du mal qu'il avait parlé de leur faire, et il ne le fit pas.
Mais Jonas trouva cela très mauvais, et il fut irrité, et il pria l'Éternel, et dit, l'Éternel, je te prie, n'était-ce pas là ma parole quand j'étais encore dans mon pays?
C'est pourquoi j'ai d'abord voulu m'enfuir à Tarsus, car je savais que tu es un Dieu qui fait grâce, et qui est miséricordieux, lent à la colère, et grand en bonté, et qui te repent du mal dont tu as menacé.
Et maintenant, l'Éternel, je t'en prie, prends-moi ma vie, car mieux me vaut la mort que la vie. Et l'Éternel dit, fais-tu bien de t'irriter. Et Jonas sortit de la ville, et s'assit à l'orient de la ville, et il se fit là une cabane.
Et s'assit dessous à l'ombre, jusqu'à ce qu'il vit ce qui arriverait à la ville. Et l'Éternel, Dieu, prépara un quicajant, et le fit monter au-dessus de Jonas pour faire ombre sur sa tête, pour le délivrer de sa misère.
Et Jonas se réjouit d'une grande joie à cause du quicajant. C'est une sorte d'arbre qui pousse très vite. Et Dieu prépara un verre le lendemain, au lever de l'aurore, et il rongea le quicajant, et il sécha.
Et il arriva que, quand le soleil se leva, Dieu prépara un doux vent d'Orient, et le soleil frappa la tête de Jonas, et il défeillait, et il demanda la mort pour son âme, et dit, mieux me vaut la mort que la vie.
Et Dieu dit à Jonas, fais-tu bien de t'irriter à cause du quicajant? Et il dit, je fais bien de m'irriter jusqu'à la mort. Et l'Éternel dit, tu as pitié du quicajant pour lequel tu n'as pas travaillé, et que tu n'as pas fait croître, qui naît en une nuit, appérit en une nuit.
Et moi, je n'aurais pas pitié de Ninive, la grande ville dans laquelle il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne savent pas distinguer entre leur droite et leur gauche, et aussi beaucoup de bétail.
Voilà, c'est un chapitre un peu étrange peut-être. Juste, brièvement, ce qu'on a vu la dernière fois et les deux fois avant. Dans Jonas 1, on a vu que Jonas était vraiment prophète. Il n'est pas appelé prophète dans ce livre, mais on l'a vu dans 2 rois qu'il est appelé prophète.
Et ce qui est encore plus important, le Seigneur Jésus se compare avec Jonas le prophète. On a vu que la seule personne dans l'Ancien Testament avec laquelle le Seigneur se compare immédiatement, c'est avec Jonas.
Et on voit donc que Jonas est une image du Seigneur Jésus. On a vu Jonas est une image du Seigneur Jésus en rapport avec sa situation. Il est entré dans la mort, et ainsi le Seigneur Jésus est entré réellement dans la mort.
On a vu aussi qu'il y a toujours cette différence dans les types. Il y a quelque chose qui ressemble à la réalité, mais ce n'est pas la réalité même. Comme Isa, dans l'image, il est mort, mis à mort, sacrifié, mais pas en réalité. Par contre, le Seigneur Jésus, lui, est entré dans la mort.
Et ainsi, c'est le parallèle avec Jonas. Jonas est un type du Seigneur Jésus. Cela ne veut pas dire qu'il est vraiment le Seigneur Jésus. Il est un type du Seigneur Jésus. Et sa situation ressemble donc à la situation dans laquelle le Seigneur Jésus était réellement entré dans la mort.
Donc, on a vu Jonas, ce livre-là, c'est comme une histoire. Mais en même temps, cette histoire a une signification prophétique bien claire et nette. Comme le livre de Daniel, et on a mentionné d'autres cas semblables.
On a vu donc Jonas comme un serviteur de l'éternel et il était désobéissant. On va voir tantôt sur les diapositives. On a vu aussi comment Dieu est intervenu. Et le résultat était que ces gens-là, dans ce navire, se sont convertis avec la lumière qu'ils avaient, bien entendu.
Et puis cela nous parle de la conversion des gentils aujourd'hui. C'est le temps de la grâce. Et encore aujourd'hui, l'évangile de la grâce de Dieu s'adresse aux humains. Encore beaucoup plus clair que dans ce temps-là. Ils n'avaient pas beaucoup de lumière sur Dieu, mais la lumière qu'ils avaient, ils l'ont accepté, ils l'ont honoré Dieu. C'était le résultat.
Et on voit donc, après qu'ils ont sacrifié Jonas, eux ont accepté le vrai Dieu. Qu'est-ce que cela veut dire? Jonas était désobéissant et à un moment donné, il a vu qu'il était la cause de tous les troubles de ses marins sur ce navire-là. Et puis, il s'est donné un sacrifice. C'était la seule solution. Et ainsi, le Seigneur Jésus s'est donné un sacrifice pour nous.
Dans le chapitre 2, on a vu donc comment Jonas était là seul dans la présence de Dieu. Pour ainsi dire, à l'école de Dieu. C'est une étrange école, n'est-ce pas? Être dans l'estomac d'un poisson. Mais là, il était à l'école de Dieu pour être enseigné et aussi pour s'humilier devant Dieu, dans la présence de Dieu.
Donc, on ne peut pas répéter tout ce qu'on a vu là dans le chapitre 2. C'est vraiment un chapitre très riche. Et dans le chapitre 3, on a vu un serviteur restauré. Et vous voyez ce qui est tellement beau dans le chapitre 3, que Dieu voulait se servir encore une fois de Jonas.
On dirait mais Jonas était désobéissant, donc Dieu va le mettre de côté et Dieu va prendre un autre serviteur. Dieu aurait pu faire ça, sans doute. Mais vous voyez, la grâce de Dieu, c'est qu'il voulait se servir de Jonas, malgré sa désobéissance.
Et on a vu donc beaucoup de leçons pour nous aussi, comment Dieu restaure ses serviteurs pour qu'ils puissent servir selon les pensées de Dieu. On a vu Jean-Marc dans le Nouveau Testament, un serviteur infidèle, il a été restauré, il est devenu très utile, un serviteur très utile, qui a écrit sur la vie du Seigneur Jésus, le vrai serviteur.
Et puis on a vu dans Jonas 3 aussi, l'évangile qui va être prêché après l'enlèvement de l'église. Donc on a beaucoup de sujets. Ce n'est pas possible dans quelques minutes de répéter tous ces détails-là, mais juste les grandes lignes.
On a vu Jonas comme une image de l'homme, ce qui se passe dans le cœur de l'homme. Et ce soir surtout, ce sera notre sujet dans le chapitre 4, de voir ce qui se passe dans le cœur d'un homme de Dieu. On a vu Jonas comme une image d'Israël, Israël infidèle, Israël mis de côté, mais préservé par Dieu.
Et plus tard, c'est pour ça que j'ai mentionné l'enlèvement de l'église, après l'enlèvement de l'église, Israël ou le reste fidèle va avoir une tâche très importante pour prêcher l'évangile du royaume aux nations.
Et là, il y aura une récolte merveilleuse. Si vous voulez, vous pouvez la lire dans l'Apocalypse 7. C'est très remarquable. Une grande récolte. Nous serions déjà très satisfaits si 1% de la population de notre ville ou notre région serait convertie.
Mais ici, 100%. Et puis c'était un message d'un homme qui n'avait pas vraiment à cœur le salut de ces hommes-là. C'est encore très remarquable. Il n'avait pas vraiment à cœur le salut de ces hommes-là. Et quand même, Dieu a utilisé ce message pour que ces gens se convertissent.
Dieu donne des avertissements. C'est une leçon qu'on a vue aussi la dernière fois. Encore aujourd'hui, Dieu présente ce message. Il présente aux hommes que le jugement viendra. Mais il avertit les hommes afin qu'ils se convertissent.
Et encore ce soir, c'est le moment à propos pour se convertir, pour s'humilier comme cette ville l'a fait. Et le roi a donné l'exemple. Le roi a donné ce bon exemple de se convertir, de s'humilier devant Dieu. Donc là, on a vu beaucoup de leçons. Mais on a vu aussi que la vie de Jonas, on a beaucoup de leçons pratiques pour nous.
Une chose, on pourrait mentionner peut-être, aujourd'hui aussi l'Évangile est prêché. Et dans ce sens-là, il y a un parallèle avec nos jours aussi. Comment le Seigneur qui est donc présenté par Jonas, c'est le Seigneur qui annonce l'Évangile. Dans Éphésiens 2, on voit que c'est le Seigneur qui a mis la base pour la paix, mais c'est le Seigneur aussi qui annonce ce message de la paix.
Donc, à travers tout ça, on voit aussi Jonas comme une image du Seigneur. Le Seigneur Jésus qui est entré dans la mort comme Jonas était dans le passant. Le Seigneur Jésus comme ressuscité qui s'adresse maintenant aux hommes.
Et on a vu donc que dans ces deux sens, Jonas est une image du Seigneur Jésus. Entré dans la mort, mais aussi ressuscité. Et deuxièmement, il est une image du Seigneur Jésus comme celui qui annonce maintenant le message de Dieu aux hommes.
Et aujourd'hui, le Seigneur Jésus est dans la gloire et il s'adresse aux hommes par ses disciples. Si vous êtes un disciple du Seigneur Jésus, même les enfants à l'école peuvent être des disciples du Seigneur Jésus pour annoncer ce message du salut aux hommes.
Et c'est ainsi que le Seigneur qui est dans la gloire maintenant au ciel, il s'adresse aux hommes par les tiens, par les disciples. Et ainsi, comme j'ai dit, après l'enlèvement de l'église, le Seigneur Jésus va voir de nouveau des disciples. Il va annoncer l'évangile d'une autre façon. Il est vrai, pas de la grâce de Dieu, mais quand même l'évangile.
Et par ses disciples, il va adresser cet évangile aux hommes. Donc Jonas est aussi une image du Seigneur Jésus dans ces deux sens.
Peut-être que je vais montrer les diapositives maintenant et après ça, on va s'occuper du chapitre 4. Parce qu'on peut vraiment se demander pourquoi ce chapitre 4? Parce que l'histoire est finie après le chapitre 3. La conversion des nations, même après l'enlèvement de l'église, on peut l'appliquer aussi à nos jours, la conversion des hommes.
Mais surtout, je pense, le chapitre 3 nous parle de la conversion des nations et l'introduction dans le millenium. Tout est prêt, tout est correct là. Pourquoi ce chapitre 4? On pourrait dire, si Jonas est donc une image d'Israël, pourquoi encore ce chapitre 4?
On pourrait dire, si Jonas est une image du Messie, sa mort, sa résurrection, de ce message de la paix, pourquoi encore le chapitre 4? Ça, c'est la grande question pour ce soir. Si on voit le message ou l'importance de la repentance à travers ce livre-là, et puis 100%, il y avait un effet de 100%. Pourquoi encore le chapitre 4? Ça, c'est la grande question. Mais je vais garder cette question-là après les diapositives.
Peut-être qu'on peut éteindre la lumière. Voilà. Jonas, il reçoit le message de Dieu. C'était donc le message ou la tâche, la commission d'aller où? À Nîmes. C'est vrai? Oui. À Nîmes, une ville bien loin de là.
Tellement loin. On peut le voir peut-être ici. À gauche, on voit le nom du Liban là. Ça, c'est en anglais. Je m'excuse pour ça. Mais là, un peu en dessous là, le lac de Galilée, c'était la région où Jonas était. Et puis, il devrait aller tout en Mesopotamie là.
C'était une longue distance, un long voyage. Et puis, il n'était pas prêt pour ça. Pourquoi? Parce qu'il ne voulait pas, comme on l'a vu dans le chapitre 1er, il ne voulait pas le salut des nations. Il ne voulait pas que cette nation-là, les Assyriens, seraient sauvés, étaient sauvés.
Il ne voulait pas ça. Parce qu'il savait par la parole de Dieu que l'Assyrie serait l'instrument entre les mains de Dieu pour châtier Israël. Jonas ne voulait pas y aller. Ce soir, on va voir aussi encore une autre raison pour laquelle il ne voulait pas y aller.
Donc, il s'enfuit. Ça, c'est drôle ça. Un serviteur de Dieu qui s'enfuit de la présence de Dieu. Et cela peut nous arriver aussi. Chaque croyant, chaque chrétien a une tâche à faire. Et vous voyez, la tâche que Dieu nous donne, il faut la faire. Mais souvent, on a la même attitude.
On s'enfuit devant cette tâche. On ne veut pas. Et puis ainsi, on a donc dans Jonas vraiment une image de nous-mêmes lorsque nous sommes désobéissants pour ne pas vouloir faire ce que Dieu nous donne à faire.
Et puis là, il arrive donc au corps. Et puis, il s'en va. Il paye le prix, vous voyez. On a pensé à ça dans le premier chapitre. Il a payé le prix. C'est très grave. Parce qu'au lieu d'utiliser cet argent-là pour servir Dieu, il a utilisé cet argent-là dans sa désobéissance, dans sa propre volonté. Et ainsi, il s'en va.
Donc, loin de Dieu, sa conscience fermée pour ainsi dire, il est là. Il s'endorme malgré la tempête. On voit donc que Dieu envoie la tempête. On a vu que Dieu est en contrôle de tout. On a vu Dieu est le Dieu créateur qui est en contrôle de tout. C'est Dieu qui envoie la tempête.
Et ce soir, on va voir aussi d'autres instruments que Dieu avait à sa disposition. Vous voyez, Dieu a tout à sa disposition. Dieu est le Dieu de la création. Et ainsi, il est en contrôle absolu de tout.
Et puis, les matelots ont prié, chacun à son Dieu. Et puis, sans changement, ils ont réveillé Jonas. Ils ont dit, mais qu'est-ce que tu fais là pour dormir ? Nous tous, nous crions vers notre Dieu. Et puis, tu es là, endormi, crie à ton Dieu.
Mais Jonas n'a pas pu crier à son Dieu. Il n'a pas voulu parce qu'il était sur ce chemin de la désobéissance. Il n'a pas pu prier. Par contre, il a donné une confession. Il a parlé du Dieu qui était son Dieu. Il a donné cette confession. On a vu ça dans le chapitre 1er. Une belle confession.
Mais ce n'était pas suffisant. La tempête était encore là, vous voyez. Et puis, Jonas a vu que c'était la seule solution, qu'il se donne un sacrifice. Et puis, les matelots n'ont pas voulu accepter ça. Ils ont encore essayé de continuer, mais la tempête est devenue plus intense encore.
Et puis là, ils ont crié vers Dieu. Ils ont dit, mais Dieu, que nous soyons incoupables du sang de cet homme-là. Et ainsi, ils l'ont jeté dans l'eau. C'était un moment très serein.
On a vu déjà. Ici, donc, ils tombent dans l'eau. Et qu'est-ce qu'il est arrivé après? La calme. Dieu avait envoyé cette tempête pour que Jonas soit jeté dans la mer. Et après ça, une calme.
Comme nous avons vu, Israël devait être une bénédiction pour toutes les nations. Mais au lieu d'être une bénédiction, Israël était une cause de trouble. Lorsqu'il se donne un sacrifice, la bénédiction pour toutes les nations va arriver. On a vu ça dans Romain-Andre aussi, la première fois.
Dieu envoie maintenant ce poisson. On a vu que ce poisson nous parle aussi de la provision. Comment Dieu peut préserver Israël pendant ce temps-là où nous vivons, le temps des nations. Et ainsi, Israël a été préservé par Dieu.
Donc Jonas a été préservé, englouti par le poisson et plus tard, vomi. Mais entre ces deux moments, qu'est-ce qu'il a fait Jonas entre ces deux moments? Il a prié. Il a réalisé la présence de Dieu. Il a prié. On a vu qu'il a cité beaucoup de passages de la parole de Dieu.
Et voilà l'importance de mémoriser la parole de Dieu. Dans l'estomac du poisson, il a cité la parole de Dieu. Il a connu la parole de Dieu. Donc c'est intéressant de nous aussi à étudier toujours la parole de Dieu afin que nous puissions la voir dans nos coeurs dans les jours difficiles.
Et là, on a vu donc, c'est l'image, on ne sait pas si c'est correct, mais Dieu lui a donné une deuxième commission. De nouveau, Dieu a dit, mais va-t'en maintenant à Nîmes pour prêcher. Et Jonas y est allé, on l'a vu. Et là, il voit donc cette grande ville.
On a vu dans Jonas 3 l'immensité de cette ville. Dans ces jours-là, c'était une ville très grande. Et là, il a commencé à prêcher. Pas d'évangile, vous voyez. Il a prêché seulement. Il a annoncé le jugement. Et puis, les âmes étaient touchées. C'est un oeuvre de Dieu en même temps, c'est sûr.
On a vu aussi ces grands animaux-là qui étaient représentants de la puissance du roi assyrien. Une image comme ça se trouve encore à Londres dans le musée britannique.
Donc Jonas a prêché, a annoncé le jugement. Et puis, le miracle était que la ville s'est convertie, même jusqu'aux animaux. Cela avait un effet même aux animaux, selon les instructions du roi.
Et ce soir, on va voir encore l'importance même des animaux, du bétail, dans les yeux de Dieu. Donc là, on voit comment toute cette ville s'est convertie. C'est incroyable. Et cela va se reproduire dans les années proches, vraiment, je pense, dans l'après-midi du 7, on le voit, comment beaucoup de nations vont se convertir.
Mais est-ce que Jonas était content de ça? Non. Pourquoi pas? Ce qu'on va voir ce soir, il n'était pas content. C'est donc le sujet de ce soir. Il s'est irrité, mais Dieu, dans sa grâce, a donné cette protection pour Jonas contre la chaleur.
Voilà, Dieu a envoyé ce verre, et puis le quicasson est mort, donc la protection était partie, et puis Dieu a envoyé un vin très chaleureux, chaud, et puis Jonas voulait mourir. De nouveau, il voulait mourir. C'est irrité.
C'est l'enseignement que Dieu lui a donné, mais c'est la dernière diapositive. On aime croire que Jonas a appris la leçon, et c'est pour nous aussi, ce soir, cette leçon qui est placée devant nous, qu'est-ce que Dieu a fait avec Jonas pour l'enseigner.
Peut-être qu'on peut continuer maintenant la lecture de la parole. Chapitre 4 maintenant. Pourquoi est-ce qu'on lit ça? Mais Jonas trouva cela très mauvais. On a vu donc dans le chapitre 3 que toute cette ville s'est convertie, sont revenus de leur mauvaise voie, et ainsi Dieu se repentit du mal.
On a vu que Dieu peut se repentir, pas d'une mauvaise chemin, parce que Dieu ne va jamais un chemin mauvais, mais Dieu a vu les conséquences de ce jugement, et Dieu a changé d'un sens-là de penser. Dans les voies de Dieu, on voit que Dieu peut se repentir. Il a eu pitié de cette ville.
On a vu aussi que la génération après, ou la troisième génération après, de Ninive, s'est endurcie contre Dieu, et ainsi Nahum a annoncé le jugement de Dieu de nouveau. Et là, c'était sans repentance, et le jugement de Dieu est venu sur Ninive plus tard. C'est donc très solennel pour nous aussi.
Aujourd'hui, c'est le message du salut. Lorsqu'on s'endurcit, Dieu va exécuter le jugement. Ça, c'est absolu. Mais pourquoi est-ce que Jonas s'est irrité? Il faut réaliser donc que cette grande ville, c'était donc des nations.
C'était pas seulement des nations qui étaient méprisées dans les jeux d'un juif, mais surtout le fait que cette nation serait l'instrument dans les mains de Dieu pour châtier Israël. Jonas connaissait la parole de Dieu, et dans ce temps-là, Esaïe avait déjà écrit sur l'Assyrien que l'Assyrien, chapitre 10 d'Esaïe, serait l'instrument dans les mains de Dieu pour châtier Israël.
Et Jonas ne voulait pas ça. Il ne voulait pas que cette grande ville serait donc l'instrument plus tard pour châtier son peuple. Et on voit ici donc une caractéristique très remarquable. Israël s'est endurci contre Dieu. Dieu avait envoyé beaucoup de prophètes pour parler à la conscience d'Israël. Pas de changement.
Dieu envoie un prophète maintenant aux nations, et puis quel changement? Cette repentance et cette conversion. Malgré ça, on lit donc Jonas fut irrité. On peut penser aussi au fait que lui était un grand prophète, et puis que dire maintenant de ce fait que sa prophétie ne s'est pas réalisée? C'était quelque chose de terrible pour Jonas, pour son prestige.
On peut comprendre ça, mais ça nous montre aussi ce qui se passe dans le corps de l'homme. C'est ça qu'on voit ce soir dans chapitre 4. Ce qui se passe dans notre cœur. Ce qui est vraiment dans notre cœur.
Donc on pourrait dire Jonas nous enseigne sur Israël, sur le Messie, sur les gentils, les nations, sur l'importance de la repentance, mais ce n'est pas tout. Jonas nous enseigne aussi sur ce que nous sommes en nous-mêmes. Notre vieille nature qui est incorrigible. C'est ça qu'on va voir.
Et Jonas 4 nous montre aussi ce qui est dans le cœur de Dieu. Dans chapitre 4 à la fin, on va voir plutôt ce qui se passe dans le cœur de Dieu. C'est vraiment merveilleux de voir ça dans ce chapitre. Donc pourquoi est-ce qu'il était irrité? Dans verset 2, il donne la réponse.
Et dans la forme d'une prière, ça a l'apparence d'être trépieuse, cette prière-là, mais c'était vraiment des protestes contre Dieu. Et il pria l'Éternel. Quelle prière? Mauvaise, on pourrait dire.
Éternel, je te prie, n'était-ce pas là ma parole? Donc il mépris maintenant la grâce de Dieu. Il dit, quand j'étais encore dans mon pays, c'est pourquoi j'ai d'abord voulu m'enfuir à Tarsis, car je savais que tu es un Dieu qui fait grâce et qui est miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté et qui te répand du mal dont tu as menacé.
Et maintenant, Éternel, je t'en prie, prends-moi ma vie, car mieux me vaut la mort que la vie. Et l'Éternel dit, ça c'est la sagesse de Dieu. Seulement une question, fais-tu bien d'irriter? C'est la seule question ici que Dieu pose.
Pourquoi donc ce chapitre 4? Je pense que c'est pour montrer ce qui se passe dans le cœur de Jonas. Même après cette expérience, même après la conversion de ces gentils-là, Jonas ne s'est pas encore converti dans ce sens-là.
On dirait, après le chapitre 2, mais tout est réglé là. Il a dit dans le verset 10, la délivrance de l'Éternel. Donc tout est en ordre maintenant avec Jonas. Tout doit être correct avec lui parce qu'il donne gloire à Dieu. Non, tout n'est pas encore correct avec Jonas.
Et ça c'est une leçon pour nous. Le moment où on s'est converti, on aurait peut-être pensé maintenant tout est correct. La question entre Dieu et moi est réglée. Oui, d'un sens, oui. Mais vous voyez, vous n'avez pas encore appris ce que la chair est vraie. Vraiment, vous n'avez pas encore compris non plus qui est Dieu vraiment, dans sa grâce, dans l'abondance de sa grâce.
Et c'est pour ça qu'on a le chapitre 4. Pour montrer ce qui se passe dans notre cœur, même après notre conversion. Et on voit donc la repentance pour les nations. C'est un très beau sujet, le chapitre 3.
Mais nous, comme chrétiens, nous avons aussi besoin de la repentance et d'une façon encore plus profonde pour nous humilier dans la présence de Dieu, pour nous humilier à cause de notre chair qui est toujours en rébellion contre Dieu. Comme il était ici en rébellion contre Dieu, contre la grâce de Dieu.
Parce que même cette prière-là, vous voyez, ça semble être très pieux. Il dit là, tu es un Dieu qui fait grâce et qui est miséricordieux. Mais Jonas n'est pas en accord avec ça.
Lorsqu'on compare ce verset-là avec tous les autres passages dans l'Ancien Testament, avec les mêmes expressions, on voit que là, celui qui a mentionné ça était en accord avec les pensées de Dieu.
Je voulais juste brièvement mentionner. Moïse, après que le peuple avait introduit l'idolâtrie, la Exotrine 2, le peuple était plongé dans l'idolâtrie. On dirait que c'est la fin. Non, Dieu a éparié le peuple. Il est vrai, la loi était brisée, heureusement, autrement le peuple serait détruit.
Mais Dieu a montré sa miséricorde. Et Moïse n'a pas pu comprendre ça. Il a dit, montre-moi ta gloire. Laisse-moi voir comment ça se fait que tu es un Dieu juste et saint et en même temps que tu es miséricordieux.
Moïse ne pouvait pas comprendre. Mais vous voyez, Moïse avait la bonne attitude. Il avait l'attitude d'un intercesseur. Il a prié, intercédé pour le peuple. Quelle différence avec Jonas. Il voulait même que toute cette ville-là serait tuée, avec un million d'habitants peut-être. Quel contraste avec Moïse.
Donc on peut apprendre de Moïse comment notre attitude devrait être en accord avec cette grâce de Dieu, en accord avec cette miséricorde de Dieu.
Nehemi a prié une prière semblable. Il a mentionné la miséricorde de Dieu. Et vous voyez, le résidu a réalisé donc le fait qu'il était de nouveau jérusalemien, c'était à cause de la miséricorde de Dieu, la grâce de Dieu.
Et ça c'est donc une leçon très importante pour nous aussi. Le seul fondement vraiment que nous avons c'est cette grâce et cette miséricorde de Dieu. Et plus tard le reste fidèle va réaliser ça.
Si vous voulez prendre ce soir peut-être le temps de lire Joël 2, vous allez voir la même expression. Le résidu fidèle, parmi les juifs, Israël, futur, trouveront la même base devant Dieu.
Et dans le millenium, dans le psaume 103, si vous voulez lire ça à la maison, qui nous parle de la bénédiction du millenium futur, donc c'est le règne du Seigneur, où tout sera béni, ce sera sur la même base de la grâce et de la miséricorde de Dieu.
Et ici on voit donc que Jonas, c'est l'exception, Jonas n'est pas en accord avec cette miséricorde de Dieu et en accord avec cette grâce de Dieu. Et comment est-ce que c'est avec moi? Comment est-ce que c'est avec nous?
Parce que vous voyez, c'est très facile de critiquer Jonas, mais qu'est-ce qui se passe dans notre corps? Ça peut arriver facilement que nous avons la même attitude, que nous méprisons la grâce de Dieu, que nous méprisons la miséricorde de Dieu. C'est très facile que ça arrive.
Maintenant, je voulais parler d'Abraham. Abraham, lorsqu'il est sorti du pays, on a vu sur la diapositive aussi le chemin qu'Abraham a fait. Lorsqu'il est parti de ce pays-là, il avait fait, disons, un deal avec son épouse.
Il a dit, dans toutes les places où on arrive, tu diras que tu es ma soeur. Parce qu'elle était très belle. Et on lit dans Genèse 12, lorsque Abraham est arrivé en Égypte, que le Pharaon a pris Sarah. Et vous voyez, Abraham n'a pas jugé cette situation.
Pourquoi est-ce que je mentionne cette histoire-là? Parce que Dieu est revenu sur cette question-là des années plus tard, dans Genèse 20. Et c'est ainsi avec Jonas. On pensait peut-être que dans Genèse 2 tout était réglé. Non. Dans Genèse 4, Dieu va revenir à cette question-là. Jonas n'avait pas encore jugé dans son corps cette attitude envers les nations. Il n'avait pas encore jugé la chair, vraiment.
Et c'est pour ça que Dieu revient à cette question-là. Comme il l'a fait avec Abraham, dans Genèse 20, Dieu a permis de nouveau une situation semblable aux Genèse 12, afin qu'Abraham juge ce péché-là.
Et ici, dans Jonas 4, on a une même situation. Dieu montre maintenant, comme il l'a fait dans la vie d'Abraham, dans Genèse 20, il a montré ce qui se passe dans le cœur d'Abraham, afin qu'il puisse le juger. Et ainsi, dans Jonas 4, Dieu montre vraiment ce qui se passe dans le cœur de Jonas, sur le fondement de son cœur.
C'est bien caché, mais Dieu révèle maintenant ce qui se passe dans son corps. Et c'est pour nous la même chose. Dieu permet les circonstances de notre vie afin que nous apprenions à juger la chair, juger vraiment la racine du mal, la cause vraiment du mal.
Et pourquoi? Parce que Dieu veut que nous soyons en accord avec lui, que nous ayons la communion avec lui, que nous ayons la même pensée que lui a. C'est le but que Dieu a avec ça.
On pourrait aussi voir un contraste avec Abraham. Vous voyez, Abraham a prié pour la ville de Sodom dans Genèse 18. Abraham avait une bonne attitude là. Jonas, il voulait que le jugement soit exécuté sur Ninive.
Abraham était sur la montagne pour voir le jugement sur Sodom, mais il était là comme intercédeur, intercesseur. Il ne voulait pas que ce jugement vienne sur Sodom, mais quand même le jugement est venu.
Jonas, vous voyez, il s'est réjoui là. Après ces 40 jours, il a bâti là une cabane pour ainsi dire. Il s'est bien salé là pour voir le jugement sur cette grande ville. Il s'est réjoui pour ainsi dire dans son cœur que maintenant le jugement arrive.
Voilà, ça nous arrive facilement. Si quelqu'un est frappé, peut-être des voisins ou des amis à l'école, frappé par un accident ou il a peut-être une marque très mauvaise à l'école, on se réjouit là. Est-ce que c'est correct ça?
Vous voyez, ça c'est ce qui se passe dans notre cœur. On se réjouit dans le mal qui arrive, dans le jugement qui arrive sur ce monde. Et puis c'est donc aussi des choses qui se passent facilement dans notre cœur.
Est-ce que ça n'a jamais été le cas dans notre vie qu'on se réjouit dans le mal qui est arrivé à notre voisin ou quelqu'un qui était très proche de nous? Quel contraste avec Abraham? Quel contraste avec Moïse? Moïse qui a prié pour le peuple de Dieu et qui voulait même qu'il soit effacé du livre de Dieu afin que le peuple puisse continuer à exister.
J'aimerais toujours comparer Jonas un peu avec Élie. Dans le Nouveau Testament, on ne voit pas de péché mentionné du peuple de Dieu dans l'Ancien Testament. Dans le Nouveau Testament, Dieu voit son peuple mais sans penser au péché du passé.
Une seule exception, on voit là Élie dans Romain XI comme l'accusateur des frères et ça c'est très grave. C'est la même attitude de la propre justice comme Jonas aussi. La propre justice, une attitude pour blâmer les autres, pour critiquer les autres mais pas pour intercéder, pas pour prier.
Et aussi Élie a prié une prière semblable dans le verset 3. Maintenant éternel, je t'en prie, prends-moi ma vie car mieux me vaut la mort que la vie. C'est de la même attitude. Élie avait méprisé aussi dans ce sens-là la grâce de Dieu. Quel contraste maintenant avec le Nouveau Testament?
J'ai pensé à Siméon. Siméon dans le Nouveau Testament, lorsque Dieu a parlé du salut qui va arriver aux nations, Siméon le juif s'est réjoui dans ce salut-là. Vous pouvez le lire dans Luc 2. Lorsque le Seigneur Jésus est présenté là dans le temple, Siméon est arrivé là et il s'est réjoui dans le salut pour les nations. Quel contraste avec Jonas? Jonas, il voulait mourir à cause du fait que le salut de Dieu arrive aux nations.
Siméon, par contre, il s'est réjoui dans ce salut qui arrive aux nations. Quel contraste là? Est-ce qu'on est dans la catégorie de Siméon? Est-ce qu'on est dans la même classe qu'Abraham ou de Moïse? Ou est-ce qu'on s'est placé dans la classe de Jonas?
On dirait peut-être facilement, mais on aimerait être dans la classe d'Abraham. Mais si ça va être appliqué à notre situation actuelle, dans ce cas-là c'est très dur. Si vous êtes à l'ouvrage là, au lieu de montrer la grâce de Dieu, c'est souvent plus facile à montrer une attitude dure ou être très ferme.
Si vous avez là à l'ouvrage des gens qui sont peut-être difficiles, ce n'est pas facile à montrer la grâce de Dieu. C'est plus facile à montrer une attitude comme Jonas. Mais Dieu nous a préparés pour être des instruments de la grâce de Dieu, pour montrer la grâce.
Donc ici on voit aussi comment Dieu enseigne Jonas dans les versets qui suivent. Le premier point à mentionner c'est la simple question que Dieu a posée. Dieu n'a pas commencé tout un débat là avec Jonas, toute une discussion. Il a simplement posé une question. Fais-tu bien d'irriter?
C'est très pratique là aussi. Quelquefois on va commencer une grande discussion et ça n'aide pas. Dieu est très sale. On peut apprendre de cette sagesse de Dieu. Il pose simplement une question. Et on voit donc dans cet enseignement que notre chair est incorrisible. Il faut vraiment juger la chair.
La chair n'est pas bonne. Elle n'est pas bien. Même après notre conversion, elle sera toujours quelque chose qui est haïssable comme on voit ici dans cette attitude de Jonas. Et puis maintenant Dieu va donner une leçon comme illustration. Quelle est la leçon que Dieu donne? Il envoie donc ce quicasion verset 6. Il prépare ce quicasion. C'est de nouveau quelque chose que Dieu a préparé comme il a préparé le vin. Il a préparé le poisson. Maintenant il prépare ce quicasion.
Dieu a tout à sa disposition. Mais c'est ici pour enseigner Jonas. On va voir plus tard pourquoi. Dieu donne ce quicasion. Le lendemain il envoie un verre et puis le quicasion s'échappe. Et puis Dieu envoie un doux vent d'Orient. Et puis là de nouveau Jonas a désiré de mourir. Mieux me vaut la mort que la vie.
Vous voyez, Jonas n'a pas encore jugé soi-même. Il manque cette connaissance de soi-même. Il ne se critique pas encore. Il pense seulement à soi-même. Il est très égoïste. Vous voyez, on pourrait dire qu'il se réjouit à cause du quicasion.
On peut se réjouir à cause des bénédictions matérielles tout en oubliant les pensées de Dieu. Comme Jonas ici, il se réjouit à cause du quicasion. Mais vous voyez, il n'a pas pensé à cette grande ville. Il n'a pas eu à cœur le salut de toutes les âmes là. Il se réjouit, il est vrai, du quicasion. Mais il a méprisé toute une ville. C'est le cœur humain. C'est le cœur aussi de ceux qui sont matérialistes et égoïstes.
Et donc, en nous-mêmes, on n'est pas meilleur que Jonas. Il faut que nous tous apprenions cette leçon-là pour juger cette attitude d'égoïsme, matérialisme. Et ainsi, on voit aussi comment Dieu intervient ici. Il a aidé en posant cette question-là. Il a aidé en donnant ce quicasion-là.
Au lieu de le châtier, Dieu a donné tous ses moyens pour aider à Jonas. Mais Dieu a cent ans en vain maintenant. Ce vers, verset 7. Parce que c'est l'amour de Dieu qui s'occupe de Jonas. Et l'amour de Dieu peut être dur pour un temps. Pour qu'il arrive à son but. Pour vraiment restaurer l'âme de Jonas.
Maintenant, Dieu dit dans le verset 9, il va maintenant enseigner Jonas. Il prend donc cette leçon-là du quicasion comme fin de départ pour enseigner Jonas. Il dit, fais-tu bien d'être irrité à cause du quicasion. Il faut y réaliser maintenant.
Cet arbre-là ou cette racine-là que Dieu avait donnée pour la protection de Jonas, c'était juste une question d'une journée, une nuit et une journée. Jonas n'avait pas créé ce quicasion-là. Jonas n'avait pas travaillé, comme Dieu le dit dans le verset 10, pour avoir ce quicasion-là. C'est Dieu qui lui est donné ce quicasion-là.
Donc, Dieu lui donne cet enseignement par cette illustration pour lui montrer maintenant l'importance de cette grande ville. Autre mot, cet arbre-là était plus important pour Jonas que toute la ville avec peut-être un million d'habitants.
Imaginez-vous, une simple racine-là, un petit arbre-là, était pour Jonas beaucoup plus important que toute cette ville avec toutes ces arbres. En rapport avec qui? Est-ce qu'on a la même attitude que Jonas? On doit dire oui. Selon notre chair, selon notre cœur humain, on aurait la même attitude que Jonas.
Et c'est ça que Dieu veut nous enseigner afin que nous jugions cette attitude-là. Jonas, il était irrité. On peut avoir une colère selon les pensées de Dieu. On peut le voir dans Ephésiens 4. Mais cette colère-là de Jonas n'était pas selon les pensées de Dieu. Cette colère-là, c'était, comme on a vu, l'égoïsme à cause de son égoïsme, à cause de son chauvinisme aussi. Il ne voulait pas que le salut de Dieu arrive aux nations.
Tout cela doit être jugé maintenant. Il doit apprendre la grâce qui est dans le cœur de Dieu. Dieu va le montrer maintenant. Dieu dit, maintenant, tu n'as pas travaillé pour ce qui occasionne. Imagine-toi, Jonas. Moi, je suis le créateur de toutes ces âmes-là. Je suis le créateur, verset 11, il le dit, il y a plus de 120 000 êtres humains.
Qu'est-ce que ça veut dire, des êtres humains ? Des hommes, des femmes, mais aussi des enfants. Peut-être les enfants diraient, mais on n'est pas des êtres humains, non ? Vous êtes aussi des êtres humains. Et Dieu aime ces créatures. Dieu aime les petits bébés. Dieu aime même les bébés qui ne sont pas encore nés.
Aujourd'hui, vous voyez des millions et des millions de petits bébés qui sont encore dans le ventre de la mer, qui sont tués par l'avortement. Dieu aime ces créatures. C'est Dieu qui a donné cette vie-là, même cette vie qui n'est pas encore née. Et Dieu s'occupe de cette vie-là.
Dieu dit ici à Jonas, imagine-toi maintenant, cette million d'âmes est beaucoup plus importante pour moi que ce qu'occasionne. Moi, j'ai donné ce qu'occasionne-là, mais tu n'as pas travaillé pour ça. Les enfants qui ont travaillé pour avoir une récompense peuvent comprendre ceci.
Si vous avez travaillé dur pour avoir une récompense, ou peut-être vous avez travaillé dur pour faire un petit bateau, vous aimez ça, vous ne voulez pas perdre ça. Ainsi, quelque chose qu'on n'a pas travaillé pour, on n'apprécie pas tellement.
Comme Jonas, il n'avait pas travaillé pour ce qu'occasionne, donc cela lui était égal, ce qui se passe avec ce qu'occasionne. Ce n'était pas tout à fait le cas parce qu'il s'est irrité à cause du fait que le qu'occasionne s'est disparu, mais quand même il n'avait pas travaillé pour ça.
Mais Dieu, en autres mots, il est le créateur de cette ville-là, de cette nation-là. Il était le créateur de ces cent vingt mille enfants, vous voyez, êtres humains qui ne savent pas distinguer entre leur droite et leur gauche.
Cela veut dire que Dieu s'occupe des petits-enfants. Quelquefois on dirait que Dieu est grand, Dieu s'occupe des adultes. Non, ici on voit que Dieu s'occupe aussi surtout des enfants. Dieu sait ce qui se passe dans le corps d'un petit-enfant.
Et Dieu aime que tous les enfants soient sauvés. La grâce de Dieu s'adresse aux enfants. Et ici on a beaucoup d'enfants. Je ne sais pas si tous les enfants ont accepté déjà le Seigneur Jésus, mais une chose est sûre, Dieu vous aime.
Et Dieu aime les enfants et même les petits-bébés. Il veut que tous soient sauvés. Et ainsi on voit la grâce de Dieu. Le corps de Dieu est plein de grâce, plein de pitié, parce que vous voyez, chaque homme, chaque femme, chaque enfant est plongé, disons, dans la misère, comme cette grande ville était plongée dans la misère.
C'était leur faute, ce n'était pas la faute de Dieu, vous voyez. C'était leur propre faute. C'est la faute de l'homme qui est dans cette misère-là. Mais quand même, malgré cela, Dieu aime le pécheur. Dieu n'aime pas le péché, ça c'est très clair.
Parce que même dans le cas de Jonas, Dieu juge le péché. Et Dieu travaille afin que Jonas lui-même aussi apprenne à juger la chair, à juger le péché. Mais Dieu aime le pécheur. Et ainsi Dieu a pitié de Ninive. Mais vous voyez ce qui nous frappe, Dieu a pitié aussi de Jonas.
Malgré cette attitude, on peut penser au fils prodigue peut-être. Si on compare Ninive, cette grande ville, on pourrait penser au fils prodigue qui s'est converti. Mais vous voyez dans cette histoire-là, il y a aussi le fils aîné. Si vous voulez le lire, ce soir dans Luc 15. Et puis qu'est-ce qui se passe avec le fils aîné? Le père sort pour parler à son corps. C'est la même situation qu'on a ici.
Dieu a beaucoup de patience avec Jonas. On a vu cette patience parce que Dieu voulait se servir de Jonas dans le chapitre 3. Et même ici, Dieu prend beaucoup de soin de Jonas. Il donne ce qu'il occasionne. Il donne beaucoup de choses pour parler au cœur de Jonas. Et Dieu prend aussi beaucoup de temps pour parler à la conscience de Jonas et parler à son corps.
Ainsi, on pourrait dire que Dieu prend beaucoup de temps pour parler à ce fils aîné qui connaissait les pensées de Dieu, qui était bien au courant avec les pensées de Dieu. Mais son cœur, vous voyez, est très loin de Dieu. Dieu parle à lui pour qu'il change d'idée.
Et aussi, on a vu la dernière diapositive de Jonas. Probablement là, il était restauré. Il s'en est allé, mais avec Dieu. Il a vu, il a jugé. On aime croire ça. Il a jugé sa chair et puis il est allé son chemin avec Dieu.
Que nous puissions faire la même chose. Avoir cette expérience est très dur. Passer à travers de telles expériences que Jonas a dû passer à travers, c'est très dur. Mais c'est pour notre bien, vous voyez. Dieu permet ce chapitre 4 afin que nous jugeons notre chair et notre cœur.
Après la conversion, vous voyez, seulement après notre conversion, on va apprendre vraiment ce qui est au fond de notre cœur. Avant ça, on ne réalise pas ça. Mais après la conversion, on réalise mieux ce qui se passe dans notre cœur.
Et puis Dieu donne tout ce chapitre-là pour nous apprendre à juger la chair, juger cette attitude mauvaise, égoïste et à nous apprendre aussi de critiquer nous-mêmes au lieu de critiquer les autres.
Et puis en même temps, apprendre ce qui est dans le cœur de Dieu. Comment Dieu est plein de pitié, plein de grâce, plein de miséricorde. Et on voit même envers le bétail. Dieu mentionne ici le bétail. Ce n'est pas pour rien ça. Parce que Dieu est le créateur.
Et puis Dieu, à un moment donné, il va changer la situation aussi pour le bétail. J'aimerais finir avec ce verset-là dans Romain VIII. On voit qu'à cause de la chute de l'homme, toute la création est maintenant en désordre, on pourrait dire, que même les animaux souffrent.
Et dans Romain VIII, nous lisons verset 19.
Donc ce qu'on voit ici dans le chapitre 8, Dieu va libérer toutes les créations, même les animaux qui souffrent encore des effets, des conséquences du péché de l'homme. Dieu va prendre soin de ça.
Et c'est pour ça je pense aussi que Dieu mentionne ici le bétail. Dieu prend soin même des animaux qui auront une place dans le millenium. Et ainsi Dieu va prendre soin de toute la création. Et un jour futur dans le millenium, tout sera en ordre selon les pensées de Dieu.
Mais on n'est pas encore là. Mais pour nous, ce qui compte, réaliser les pensées de Dieu selon Romain VIII et jouir déjà maintenant de cette grâce de Dieu, sa pitié, avoir la même attitude que Dieu. C'est ça que Dieu veut vraiment.
Si nous sommes des fils, si nous sommes des serviteurs de Dieu, il veut que nous soyons en harmonie avec lui, que nous ayons les mêmes pensées que lui. Et c'est ça, c'est pour ça qu'il nous élève.
On est ici à l'école de Dieu, de nouveau, dans Jonas 4. Une autre école que Jonas 2, il est vrai, mais quand même on est là à l'école de Dieu afin que nous soyons vraiment en accord avec les pensées de Dieu.
Maintenant, je réalise que je n'ai pas pu parler de tous les détails. S'il y a encore des questions, même sur les autres chapitres, on aurait peut-être quelques minutes pour les questions avant de terminer ou des remarques.
Comme la propre justice, quelle est ta pensée? Jonas, on voit dans ce chapitre-là, était vraiment rempli de propre justice, rempli d'égoïsme et c'était la même chose avec Elie.
Elie avait servi Dieu, il est vrai, chapitre 18, mais dans chapitre 19, il pense qu'il était le seul qui est resté là. Donc, là on voit son égoïsme et aussi manque à saisir vraiment les pensées de Dieu.
Ça c'est le parallèle vraiment. On a vu donc beaucoup d'arguments pour ça. Il ne voulait pas aider une nation qui serait l'instrument entre les mains de Dieu pour châtier sa propre nation. Il ne voulait pas perdre son prestige, comme tu l'as remarqué, et perdre son prestige comme prophète.
Mais surtout, on a ici ce chapitre-là pour montrer ce qui se passe dans son cœur, parce qu'il revient maintenant à ce qui s'est passé dans chapitre 1. On voit maintenant, comme on l'a vu aussi dans le cas d'Abraham, que Dieu va montrer ce qui se passait vraiment dans le cœur de Jonas.
Après tout ce temps, après toute cette expérience-là, c'est montré maintenant ce qui se passe dans son cœur. Donc, il ne voulait pas au fond vraiment accepter la grâce de Dieu envers les nations. Ça c'est peut-être la raison principale. En général, les juifs avaient de la misère avec ça.
Mais à l'école de Dieu, on peut apprendre ça, comme Simeon l'a appris dans Luc II, par l'égoïsme, par manque aussi de juger notre propre cœur, aussi manque de connaissance de soi-même.
Comme j'ai dit, le moment de notre conversion, on pense que tout est correct avec Dieu. Mais Dieu permet des circonstances pour nous montrer vraiment ce qui se passe dans notre cœur. Et beaucoup de temps après, comme dans le cas d'Abraham, c'était bien des années après que la question est réglée vraiment.
Donc, Dieu prend son temps pour ça. Et puis, c'est important à réaliser que nous comme chrétiens ne sommes pas meilleurs que les gens de ce monde-là. Ça c'est la première leçon. Mais deuxièmement, on n'est pas meilleur que d'autres chrétiens. On n'est pas meilleur que d'autres serviteurs de Dieu-même. Et puis, il faut vraiment que tous et chacun apprennent ces leçons-là. Je suis sûr de ça.
Parce qu'à l'école de Dieu, on doit apprendre. Peut-être un point à mentionner, j'ai oublié. Jonas était dirigé par ses émotions aussi. Il s'est réjoui à cause du quicasion. Et le lendemain, il s'est irrité. Voilà ce qui nous arrive aussi facilement qu'on est dirigé par nos émotions, mais on n'est pas dirigé vraiment par les pensées.
Ou dirigé aussi par les circonstances qui sont différentes. Et on voit aussi la même attitude plus tard avec les phariséens de cette propre justice, de cet aveuglement aussi comme Jonas était dans ce sens-là aveugle en rapport avec sa propre situation. Il n'a pas vu ça. Et Dieu a permis donc ces leçons-là pour l'enseigner.
Le pharisien dans l'œuvre 17, je pense, il prie à Dieu aussi, mais il était incrédule. Tandis que Jonas, il était croyant. Et quand même, la même attitude de propre justice et l'égoïsme. C'est quelque chose qu'on doit apprendre à juger.
C'est peut-être une pensée très négative pour arrêter, mais on voit donc à la fin, je pense bien, Dieu laisse Jonas seul et moi j'aimerais croire qu'à l'école de Dieu, Jonas a appris cette leçon-là. Et c'est entre Dieu et Jonas, vous voyez, c'est la même chose pour nous.
Dieu ne révèle pas aux autres ce qui se passe dans notre relation entre Dieu et lui. C'est entre lui et nous. Et puis c'est pour ça peut-être aussi ce silence. Mais je suis sûr que Dieu est arrivé au bout. Dieu a eu dans ce sens-là du succès parce que Dieu est le meilleur instituteur pour nous. …