Porter du fruit - à la gloire du Père
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eab061
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FR
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Ps. 1:3; Gen 49:22; Jean 15
Description
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…
A cette première réunion spéciale qui porte sur le sujet « Portez du fruit, une vie à la gloire du Père ».
Et tout d'abord, j'aimerais vous poser deux questions.
Première question, qui doit porter du fruit à la gloire du Père ? Qu'est-ce que vous pensez ?
Ce sont nous. Nous devons porter du fruit, mener une vie à la gloire du Père.
Ma deuxième question, qui a porté du fruit à la gloire du Père ?
Et la réponse, c'est le Seigneur Jésus. Lui, il a porté du fruit pour son Dieu et père.
Sa vie et son œuvre à la croix étaient à la gloire de Dieu le Père. Il a porté du fruit.
Et j'aimerais partager cette réunion en deux parties.
Tout d'abord, nous aimerions parler un peu sur le fruit que le Seigneur Jésus a porté.
Et après, nous considérons le fruit que nous devons porter à la gloire du Père.
Et nous commençons par la lecture de trois courtes passages dans l'Ancien Testament.
Tout d'abord, dans les psaumes. Psaume 1er. Nous lisons le verset 3.
Psaume 1, verset 3.
Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eau et qui rend son fruit en sa saison.
Et dont la feuille ne se fleurit point. Et tout ce qu'il fait prospère. Verset 3.
Un deuxième passage dans le livre de la Genèse. Chapitre 49.
Genèse 49, le verset 22.
C'est la bénédiction de Jacob et il dit Joseph est une branche qui porte du fruit.
Une branche qui porte du fruit près d'une fontaine.
Un troisième passage dans le livre du prophète d'Ésaïe. Chapitre 53.
Un verset bien connu.
Verset 11. Ésaïe 53, verset 11.
Il verra du fruit du travail de son âme et sera satisfait.
Et encore un verset dans le Nouveau Testament. Jean, l'Évangile selon Jean. Chapitre 12.
L'Évangile selon Jean. Chapitre 12. Verset 24.
En vérité, en vérité, je vous dis à moins que le grain de blé tombant en terre ne meurt, il demeure seul.
Mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Imaginez que vous plantez un arbre chez vous, un arbre de fruit, disons d'ananas ou de papaya.
Qu'est-ce que vous espérez ? Vous espérez que cet arbre porte du fruit, des ananas ou des papaya.
C'est normal qu'un arbre d'ananas porte des ananas et un arbre de papaya porte des papaya.
C'est normal qu'un chrétien porte du fruit à la gloire du Père.
Mais surtout, c'est le Seigneur Jésus, comme je viens de le dire, qui a porté du fruit pour lui-même, c'est vrai, mais aussi à la gloire et à la satisfaction du Père.
Nous avons lu dans ce premier passage, le psaume premier de cet arbre planté à l'eau, cet homme qui est appelé Bienheureux.
Bien sûr, ce psaume s'applique à chacun de nous. Nous devons être un homme qui est appelé Bienheureux.
Bienheureux, l'homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants et ne se sentit pas dans le chemin des pêcheurs et ne s'assit pas au siège des moqueurs.
Mais en perfection, cela est vrai pour le Seigneur Jésus.
Il était cet homme Bienheureux. Il sera comme un arbre planté plein de ruisseaux d'eau qui rend son fruit en sa saison.
Le Seigneur Jésus, il a vraiment porté du fruit à la gloire de son Père.
Et il vaut toujours la peine pour nous, chers amis, de contempler la vie du Seigneur Jésus, parce que la vie du Seigneur Jésus est pour nous un modèle parfait.
Ce que le Seigneur Jésus a fait, nous devons maintenant suivre sur ses traces. Il est le modèle parfait qui a porté du fruit.
Dans le passage, en Genèse 49, nous avons aussi lu du Seigneur Jésus.
Là, il est question de Joseph. Et peut-être que nous savons que Joseph est d'une part un modèle pour nous.
Il était un homme, un être humain comme nous. Il était tenté comme nous.
Et Joseph est un modèle. Comment il est possible de suivre le Seigneur Jésus en pureté et en sainteté et de porter du fruit pour lui à la gloire de notre Dieu.
Mais en même temps, Joseph est un type magnifique de la personne du Seigneur Jésus.
Le chemin de Joseph était un chemin à travers des difficultés, à travers des souffrances, mais un chemin qui monte à la gloire.
Et voilà, c'est le chemin du Seigneur Jésus. Par les souffrances, à la gloire.
Le Seigneur Jésus, il a souffert, mais maintenant, il est glorifié à la droite du Père.
Et Jacob, dans sa bénédiction, dit Joseph est une branche qui porte du fruit.
Une branche qui porte du fruit près d'une fontaine.
De nouveau, l'eau est mentionnée, comme dans le psaume 1.
Pour qu'un arbre puisse porter du fruit, il a besoin de l'eau.
Et nous avons appris cet après-midi que l'eau signifie la parole de Dieu.
Le Seigneur Jésus, il était lui-même la parole, mais il a aussi vécu sa vie selon les pensées de Dieu.
Il s'est abrevé à les sources inépuisables de la parole de Dieu.
Joseph, c'est le Seigneur Jésus, une branche qui porte du fruit.
Le Seigneur Jésus, il a porté du fruit à la gloire du Père.
Mais quel était le fruit que le Seigneur Jésus a porté ?
Nous avons lu ce troisième passage dans le prophète Esaïe, au chapitre 53, ce verset 11.
Là, il est question, bien sûr, du Messie en rapport avec le peuple d'Israël, en rapport avec le millénium.
Mais nous pouvons appliquer ce verset, bien sûr, aussi à nous.
Il dit au verset 11, il fera du fruit du travail de son âme et sera satisfait.
Quel fruit est-ce que le Seigneur Jésus portera ?
Quel fruit satisfait le Seigneur Jésus ?
La réponse se trouve dans ce verset, dans l'évangile selon Jean, que nous venons de lire, Jean, chapitre 12.
Nous avons lu, à moins que le grain de blé, c'est le Seigneur Jésus lui-même, tombant en terre, ne meure, il demeure seul.
Mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Alors, qui est le fruit à la satisfaction du Seigneur, à la gloire de Dieu ?
Chers amis, ce fruit, ce sont nous.
Ce sont nous, les croyants.
Le Seigneur Jésus, le grain de blé, est tombé en terre.
Ça veut dire que le Seigneur Jésus est mort.
Il a donné sa vie à la croix de Golgotha pour chacun de nous.
Et tous ceux qui croient en Jésus-Christ, le sauveur du monde, font partie de ce fruit du travail de l'âme du Seigneur Jésus.
Toi-même, tu verras ce que ton cœur réclame.
De ton œuvre à la croix, le fruit mûr et parfait.
C'est ce que le frère Rossier a dit dans ce beau cantique que vous avez, dans vos cantiques.
Toi-même, tu verras ce que ton cœur réclame.
De ton œuvre à la croix, le fruit mûr et parfait.
Et ton cœur sera satisfait.
Mes chers amis, n'oublions jamais les souffrances qui étaient la part du Seigneur Jésus pour acquérir ce fruit.
J'aimerais lire encore deux versets dans les psaumes.
Psaume 126.
Ces deux versets ne parlent pas directement du fruit, mais indirectement, ils en parlent.
Psaume 126, versets 5 et 6.
Ceux qui s'aiment avec l'âme, moissonneront avec chants de joie.
C'est un principe général.
Ceux qui s'aiment avec l'âme, moissonneront avec chants de joie.
Mais au verset 6, il n'est plus une constatation générale, mais au verset 6, il dit, il va en pleurant.
Et ce verset 6 parle du Seigneur Jésus.
Il va en pleurant.
Portant la semence, le grain de blé, portant la semence, qu'il répand.
Il revient avec chants de joie, portant ses germes.
C'est un beau verset. J'aime ce verset.
Il parle du Seigneur Jésus.
Il est allé en pleurant à la croix de Golgotha.
Il a porté la semence, qu'il a répand, lui-même, le grain de blé.
Tombant dans la terre.
Mais après, il revient avec chants de joie, portant ses germes.
Nous faisons partie du fruit du Seigneur Jésus et aussi de la joie du Seigneur Jésus.
La joie pour le Seigneur Jésus.
Si quelqu'un, ici, sur la terre, l'accepte, le Seigneur Jésus, comme sauveur et comme Seigneur.
Alors nous faisons partie du fruit du travail de son âme.
Et le jour viendra, chers amis, où le fruit, le fruit complet sera dans la maison de son Père.
A la joie éternelle du Seigneur Jésus.
A la gloire éternelle du Père.
Mais maintenant, nous sommes sur la terre.
Le Seigneur Jésus n'est plus sur la terre.
D'un sens, il ne porte plus fruit pour Dieu sur la terre.
De notre sens, il le fait toujours.
Mais maintenant, le tour est à nous.
Maintenant, ce sont nous qui peuvent et qui doivent porter du fruit pour le Seigneur Jésus.
A la gloire du Père.
Et j'aimerais lire quelques passages, maintenant, dans le Nouveau Testament.
D'abord, épitre aux Hébreux, chapitre 13.
Hébreux 13, verset 15.
Là, il est dit, offrandant par lui sans cesse à Dieu un sacrifice de louange,
c'est-à-dire le fruit des lèvres qui confesse son nom.
Deuxième passage.
Colossiens, chapitre 1.
Épitre aux Colossiens, chapitre 1.
Nous lisons le verset 10.
Colossiens 1, verset 10.
Un troisième passage, dans l'épitre aux Galates.
Chapitre 5.
Galates 5, verset 22.
Mais le fruit de l'esprit est l'amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance.
Et un dernier passage, dans l'Héronville selon Jean, chapitre 15.
Jean 15, verset 8.
D'abord, Hébreux, chapitre 13.
Vous avez certainement remarqué que ces trois passages, dans les épitres, parlent du fruit.
Du fruit que nous portons maintenant.
Hébreux 13 parle du fruit de nos lèvres.
C'est la louange.
Colossiens 1 parle du fruit des œuvres.
Ce que nous faisons.
Et Galates 5, un passage bien connu, parle du fruit de l'esprit.
C'est un fruit qui est opéré par l'esprit saint en nous.
Et ce fruit est comporté de ces neuf caractères du Seigneur Jésus.
Alors, fruit des lèvres, fruit des œuvres et fruit des caractères du Seigneur Jésus en nous.
D'abord, Hébreux 13.
Offrons donc par lui sans cesse à Dieu un sacrifice de louange.
C'est-à-dire le fruit des lèvres qui confesse son nom.
Nous pouvons offrir à Dieu un sacrifice.
Et nous le faisons par le Seigneur Jésus.
Alors, nous avons déjà parlé cet après-midi des sacrifices que nous offrons.
Ce ne sont plus des sacrifices physiques des animaux, mais ce sont des sacrifices spirituels.
Et je répète ce que nous avons appris cet après-midi, les sacrifices spirituels que nous offrons à Dieu par le Seigneur Jésus.
Nous le faisons en contemplant l'œuvre du Seigneur Jésus qu'il a accomplie à la croix de Calvaire.
Nous méditons sur cette offrande, sur cette œuvre du Seigneur Jésus à la croix et nous en parlons devant Dieu.
Nous sommes des sacrificateurs et nous tous, nous sommes des sacrificateurs.
Ce n'est plus les fils du tribut de Lévis comme dans l'Ancien Testament,
mais aujourd'hui tous les croyants, toi et moi, les frères et les sœurs, nous sommes des sacrificateurs.
Nous avons le privilège d'entrer dans la présence de Dieu pour lui parler de son Fils unique et bien-aimé.
Offrons donc sans cesse à Dieu un sacrifice de louange.
Cet sacrifice ici est appelé un louange.
Un sacrifice a deux significations ou applications.
D'une part, un sacrifice dans l'Ancien Testament a coûté cher.
Il faut acheter un animal pour l'offrir à Dieu.
Cela a coûté quelque chose.
Mais une deuxième signification, un sacrifice était toujours quelque chose agréable à Dieu.
Et voilà, les louanges dont il est question de se verser, les louanges ne nous coûtent rien.
Ce n'est pas la pensée que ça coûte quelque chose.
Au verset 16, nous lisons d'un autre sacrifice.
Là, il est question des sacrifices à lesquels Dieu prend plaisir.
C'est ce que nous donnons.
Ça coûte quelque chose.
Mais les sacrifices de louange ne coûtent pas d'argent.
Mais les sacrifices de louange sont à la gloire de Dieu le Père.
Les sacrifices de louange sont agréables à lui.
Ce que nous sentons dans nos cœurs est exprimé par la bouche, par les langues.
Et ça, c'est une louange, comme il est dit, un sacrifice de louange, le fruit des lèvres qui confesse son nom.
Dieu aimerait entendre ce que nous disons.
Bien sûr, ce que nous éprouvons dans nos cœurs.
Les mots, c'est une chose.
Mais il faut que derrière les mots, c'est la réalité.
Ce que nous éprouvons dans nos cœurs, bien sûr, les louanges.
Il y a trois mots dans le Nouveau Testament qui forment une unité.
Mais on peut les distinguer sans les séparer.
Ces trois mots sont action de grâce ou remerciement, louange et adoration.
Quelle est la différence entre une action de grâce, une louange et une adoration ?
Quelle est la différence ?
Si quelqu'un fait quelque chose pour moi.
Si François, par exemple, me rend en service, je dis merci beaucoup François pour ce que tu as fait.
Nous rendons grâce à Dieu pour ce qu'il a fait pour nous.
Il a donné le Seigneur Jésus, le don inexprimable.
Et pour cela, nous rendons grâce.
Grâce à Dieu pour son don inexprimable.
C'est un exemple.
Louange, je loue quelqu'un pour ce qu'il a fait, mais pas nécessairement pour moi.
Imaginez, un enfant a fait quelque chose à l'école.
Très bien.
L'enfant va à la maison et la mère loue l'enfant pour ce que l'enfant a fait à l'école.
L'enfant n'a rien fait pour la mère, mais l'enfant a fait quelque chose de très bon pour quelqu'un d'autre.
Alors, on loue l'enfant pour ce que l'enfant a fait.
Quand nous louons Dieu, nous louons Dieu en général pour les merveilles qu'il fait.
Pas nécessairement pour nous, mais en général.
Mais l'adoration, et nous avons parlé de l'adoration cet après-midi, l'adoration va un peu plus loin.
On adore quelqu'un pour ce qu'il est.
Pas tellement pour ce qu'il a fait, mais on adore quelqu'un pour ce qu'il est.
Et quand nous adorons Dieu le Père, nous l'adorons comme il est.
Dieu, notre Père.
C'est la différence entre les actions de grâce, la louange et l'adoration.
Mais ici, il est dit, offrant sans cesse à Dieu un sacrifice de louange.
Sans cesse, ça veut dire quoi ?
Toujours, n'est-ce pas ? Pas le dimanche matin ?
Oui, le dimanche matin, mais pas seulement le dimanche matin.
Nous rendons culte ensemble le dimanche matin.
Nous le faisons à la table du Seigneur.
C'est ce que nous avons appris cet après-midi.
Mais ici, l'auteur dit sans cesse.
Ça veut dire que chaque jour de notre vie doit être un louange pour ce que Dieu a fait, pour ce que Dieu a opéré.
Chaque jour, n'oublions jamais de louer Dieu, de remercier Dieu pour ce qu'il a fait pour nous, pour ce qu'il a fait en général et pour ce qu'il est.
Parce que l'adoration n'est pas limitée à l'adoration collective à la table du Seigneur,
mais aussi l'adoration, c'est quelque chose qui doit être sans cesse dans nos coeurs.
Voilà le premier fruit, le fruit des lains.
Le deuxième fruit, nous l'avons trouvé dans l'Épître aux Colossiens, chapitre 1.
Et là, il était question des fruits de nos œuvres.
Au verset 10, chapitre 1, Colossiens 1, verset 10.
Pour marcher d'une manière digne du Seigneur, pour lui plaire à tous égards, portons du fruit en toute bonne œuvre et croissons par la connaissance de Dieu.
Des bonnes œuvres.
Dieu atteint et cherche des bonnes œuvres dans la vie de ses enfants.
Et il est important de souligner ceci.
Nous ne faisons pas des bonnes œuvres pour devenir des enfants de Dieu.
Ça, c'est impossible, mission impossible.
On ne peut faire rien du tout de notre côté pour devenir un enfant de Dieu, sinon confesser nos péchés.
Nous ne sommes pas sauvés sur le principe des œuvres, ce que l'apôtre Paul souligne dans ses Épîtres, l'Épître aux Romains, l'Épître aux Galates.
Nous ne sommes pas sauvés sur le principe des œuvres, jamais et jamais.
Nous ne faisons pas des bonnes œuvres pour acquérir quelque chose, pour acquérir d'être des enfants de Dieu.
C'est impossible pour acquérir l'adoption, le salut, impossible.
Mais, chers amis, mais, chers amis, le Seigneur Jésus, il atteint des bonnes œuvres de notre part,
parce que nous sommes des enfants de Dieu, parce que nous sommes sauvés.
Les bonnes œuvres sont une sorte de preuve que nous sommes vraiment des croyants.
Hier soir, nous avons lu dans la première Épître aux Thessaloniciens, et l'apôtre aussi parle des œuvres,
et il dit, nous souvenons, chapitre 1, verset 3, nous souvenons sans cesse de votre œuvre de foi.
Les œuvres sont un résultat de la foi, mais pas le moyen pour obtenir la foi.
Alors, l'apôtre Paul, il parle d'une marche qui est digne du Seigneur.
La marche, c'est notre comportement, comme nous nous comportons dans la vie quotidienne.
Une marche à la gloire de notre Seigneur, une marche digne du Seigneur.
Nous trouvons cette expression, une marche digne, plusieurs fois dans le Nouveau Testament,
dans l'Épître aux Éphésiens, chapitre 4, il est question d'une marche digne de l'appel.
L'Épître aux Éphésiens parle de l'appel, c'est notre position.
Chapitre 1, verset 3, et après l'apôtre, il dit, nous avons marché digne de votre appel.
Dans l'Épître aux Philippiens, il est question d'une marche digne de l'Évangile.
L'Épître aux Philippiens parle souvent de l'Évangile.
Nous sommes des ambassadeurs de Christ, des lumières dans les ténèbres,
et il nous faut marcher d'une manière digne de l'Évangile.
Un Thessalonicien parle d'une marche digne du Dieu qui nous a appelés à son royaume et à sa gloire.
L'Épître aux Thessaloniciens parle du retour du Seigneur Jésus,
parle du royaume, parle de la gloire,
et nous devons marcher d'une manière digne de Dieu qui nous a appelés à son propre royaume et à sa gloire.
Mais ici, dans l'Épître aux Colossiens, il est question de la gloire du Seigneur, la gloire du Seigneur Jésus.
Ce chapitre nous présente les gloires diverses du Seigneur Jésus,
comme fils de Dieu, comme fils de l'homme.
Il est notre Seigneur.
Nous le suivons, nous le servons,
et nous devons marcher d'une manière digne du Seigneur.
Ce qui appartient à nous, qui connaissent le Seigneur Jésus comme Sauveur et comme Seigneur.
Nous devons avoir le désir de lui plaire à tous égards.
Et comment est-ce que nous pouvons plaire le Seigneur ?
Deux choses sont mentionnées.
Portons du fruit en toute bonheur et croissons par la connaissance de Dieu.
La croissance est portée du fruit.
Dans la nature, qu'est-ce qui se passe d'abord ?
La croissance d'un arbre ou le fruit qu'il porte ?
Les enfants, qu'est-ce que vous pensez ?
Un arbre, est-ce qu'il porte d'abord du fruit et après on va à la croissance ?
Ou est-ce que la croissance est d'abord et après les fruits ?
Bien sûr, dans la nature, d'abord il y a de la croissance et après du fruit.
Mais que dit l'apôtre ici ?
L'ordre est inverse, n'est-ce pas ?
C'est étrange, mais ce n'est pas une erreur.
Ce n'est pas une erreur.
L'apôtre dit d'abord porter du fruit et après croissant par la connaissance de Dieu.
Pourquoi ça ?
Qu'est-ce que vous pensez ? Pourquoi ça ?
Il y a une raison pour ça.
Ce n'est pas très difficile.
Le plus jeune croyant peut porter du fruit.
Il ne faut pas une longue période de croissance et après on peut porter du fruit.
Le plus jeune croyant nouveau-né aujourd'hui,
il peut immédiatement glorifier Dieu en portant du fruit.
C'est un encouragement pour nos enfants.
C'est un encouragement pour tous les jeunes croyants.
Vous pouvez porter du fruit dès le jour de votre conversion.
Portons du fruit en toutes bonnes œuvres.
Les bonnes œuvres.
Il vaut la peine de lire les Épitres à Timothée et à Tite.
Ce ne sont pas des longues Épitres.
Ce ne sont pas des Épitres difficiles.
Il vaut la peine de les lire parce que ces trois Épitres parlent beaucoup du fruit de nos œuvres.
Ils parlent souvent des œuvres.
Oui, il y a une œuvre du Seigneur dans le monde
et nous tous devons être engagés, actifs dans l'œuvre du Seigneur.
Ce n'est pas quelque chose seulement pour les frères qui y travaillent en plein temps.
Mais c'est quelque chose pour chacun de nous.
L'œuvre du Seigneur.
Et l'œuvre du Seigneur se compose des bonnes œuvres.
Chaque jour pour nous est une occasion d'accomplir des bonnes œuvres.
Chacun de nous.
Le plus jeune croyant, le plus âgé parmi nous.
Nous avons une occasion chaque jour de porter du fruit les fruits des œuvres.
A la gloire du Seigneur Jésus.
A la gloire de notre Dieu et Père.
Le troisième passage que nous avons lu,
l'Épitre aux Galates.
Ce verset bien connu, verset 22,
Dieu met le fruit de l'esprit et l'amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance,
la bonté, la fidélité, la douceur et la tempérance.
Ce sont neuf caractères qui sont mentionnés.
D'ailleurs, il est utile de les connaître par cœur.
Quand j'étais un petit enfant, à l'âge de, je ne sais pas, 7 ans, 8 ans, 9 ans,
mon papa, il m'a dit, Talos, il faut apprendre ce verset par cœur.
Et j'ai appris ce verset par cœur.
En allemand, je peux le citer, en français, je ne peux pas le citer par cœur.
Neuf caractères, mais il est dit le fruit de l'esprit.
La pause, Paul ne dit pas les fruits de l'esprit, mais il parle d'un seul fruit, le fruit de l'esprit.
C'est comme un bouquet de fleurs, n'est-ce pas ?
C'est un bouquet, mais un bouquet qui est composé de différentes fleurs.
Et ici, ce ne sont pas des actions, ce ne sont pas des activités,
ce ne sont pas des œuvres, c'est rien que nous faisons activement,
mais ce sont, comme j'ai déjà dit, ce sont des caractères.
Et ce sont des caractères du Seigneur Jésus.
En contemplant la vie du Seigneur Jésus,
nous voyons que ce sont tous des caractères du Seigneur Jésus.
Il a montré l'amour.
Il avait eu joie au-dedans de lui-même.
Il a porté la paix et il était en paix.
Il a usé l'ongaminité, ça veut dire la patience envers les personnes,
la bienveillance, la gentillesse, la bonté vers tous les hommes,
la fidélité envers Dieu, la douceur envers les hommes,
la tempérance, tous ces neuf fleurs, si je peux m'exprimer ainsi.
Ces neuf fleurs, nous les voyons en perfection dans la vie du Seigneur Jésus.
Et la vie du Seigneur Jésus était vraiment à la gloire du Père.
Et maintenant, chers amis, c'est à nous de suivre dans les traces du Seigneur Jésus
et de porter ce fruit.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, il nous manque le temps pour le faire,
mais c'est le fruit de l'esprit.
Ce n'est pas l'esprit de notre propre activité, de notre propre volonté,
mais c'est le fruit de l'esprit.
Et pour cela, il faut que nous soyons vraiment dirigés et conduits par l'esprit Saint.
Si nous laissons l'esprit Saint agir en nous, ce fruit est produit, je dirais, automatiquement.
Si l'esprit Saint qui habite en nous, opère aussi en nous.
Et il faut le laisser agir.
Ce fruit de l'esprit sera produit, sera visible automatiquement.
Mais pour cela, il nous faut la communion avec le Seigneur Jésus.
Il nous faut la parole de Dieu.
Il nous faut ces eaux vivantes pour vraiment être transformés dans l'image du Seigneur Jésus.
Parce que ce que nous lisons ici, dans ce verset, Gala 5, 22,
c'est une transformation dans l'image du Seigneur Jésus.
Et pour terminer, nous avons lu ce verset dans l'Évangile selon Jean, chapitre 15.
Portez du fruit, une vie à la gloire du Père.
Le Seigneur Jésus dit, en ceci, mon Père, et glorifiez que vous portiez beaucoup de fruit et vous serez mes disciples.
Beaucoup de fruit.
Nous savons, Jean 15 parle du vrai sel et parle du fruit.
Au verset 2, il est question du fruit.
Plus de fruit.
Verset 5 dit beaucoup de fruit.
Verset 8 dit de nouveau beaucoup de fruit.
Voilà.
Et il est question du fruit durable.
Dans un autre verset.
En ceci, mon Père sera glorifié que vous portiez beaucoup de fruit.
Nous vivons sous les yeux de notre Dieu et Père.
Il voit la vie de chacun de nous, tous les jours.
Et il cherche du fruit.
Il cherche le fruit des lèvres, la louange.
Il cherche le fruit des œuvres.
La preuve d'une marche digne du Seigneur.
Il cherche ce fruit de l'esprit.
Et s'il en trouve, le Père sera glorifié.
Et le Seigneur Jésus ajoute, et vous serez mes disciples.
C'est étrange, n'est-ce pas?
Vous serez mes disciples.
A qui est-ce que le Seigneur adresse ces mots?
A ses disciples, n'est-ce pas?
Ils étaient des disciples du Seigneur Jésus.
Mais le Seigneur Jésus dit, si vous portez beaucoup de fruit, vous serez mes disciples.
Tant dans leur position, ils étaient des disciples.
Mais ils devraient aussi éprouver que dans la pratique, ils étaient des disciples.
Nous devons être, dans la pratique, ce que nous sommes quant à notre position.
Pour terminer, qu'est-ce que c'est un disciple?
C'est un mot bien connu, n'est-ce pas?
Nous lisons souvent des disciples dans le Nouveau Testament.
Dans les évangiles et dans les actes des apôtres.
Pas dans les lettres.
Mais souvent dans les évangiles et dans les actes des apôtres.
Qu'est-ce que c'est un disciple?
Très bien.
Le Frère a dit, c'est le premier caractère d'un disciple.
Un disciple est un élève.
C'est quelqu'un qui apprend.
Deuxièmement, un disciple est quelqu'un qui suit.
Et troisièmement, un disciple est quelqu'un qui sert.
Ce sont les trois grands caractères d'un disciple.
Il apprend, après il suit, et puis il peut servir.
Nous sommes des disciples.
Ceux qui ont accepté le Seigneur Jésus comme leur sauveur et Seigneur sont des disciples.
Mais en portant du fruit à la gloire du Père, nous donnons la preuve que nous sommes des disciples.
Est-ce que c'est le désir de chacun de nous que nous vivons une vie?
Portons du fruit pour la gloire et l'honneur de notre Dieu et Père.
Merci de votre attention. …