Les sept paroles sur la croix
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eab071
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FR
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Bible references
Jean 19,26-30; Luc 23,34.43.46; Marc 15,34; Mt 27,46
Description
Les sept paroles sur la croix.
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…
Bonjour, chers amis, et soyez les bienvenus, aussi ceux qui nous suivent sur l'Internet.
C'est une grande joie et un privilège pour moi de vous voir cet après-midi,
ou de vous revoir ici à Pâturage.
Et nous avons la joie de partager quelques pensées de la parole de Dieu.
Le sujet que nous avons choisi et le sujet qui est devant nous dans ces deux réunions,
c'est un sujet très beau, un sujet élevé,
et c'est en même temps un sujet qui touche nos cœurs et qui touche nos affections pour le Seigneur Jésus.
Nous aimerions considérer, avec l'aide du Saint-Esprit, l'œuvre de la croix que le Seigneur Jésus a accomplie,
sa mort sur la croix.
Et nous aimerions d'abord lire dans l'Évangile selon Luc,
au chapitre 23.
Pour commencer, je lis juste le verset 33.
Luc 23, verset 33.
« Et quand ils furent venus au lieu appelé Crane, ils le crucifièrent là et les malfaiteurs, l'un à la droite, l'autre à la gauche. »
La croix du Seigneur Jésus, c'est un point central dans les voies de Dieu.
Les voies de Dieu avec sa création et surtout la voie de Dieu avec nous, des êtres humains.
Tout ce que nous avons, tout ce qui nous a été donné, est basé sur l'œuvre que le Seigneur Jésus a accomplie sur la croix.
Et en considérant cette œuvre expiatoire du Seigneur Jésus,
il nous faut d'une part une attitude de respect et de distance,
mais d'autre part, il y a aussi une attitude de proximité.
Quand Moïse était dans le désert et il a vu ce buison d'épines ardent de feu,
il a entendu la voix de Dieu « ôte les sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu es est un lieu saint ».
Golgotha, chers amis, pour nous, c'est un lieu saint
et c'est avec un grand respect que nous voyons le Seigneur Jésus qui était à cette croix pour nous.
Mais d'autre part, le Nouveau Testament nous encourage d'entrer dans le sanctuaire,
de nous approcher et de considérer le Seigneur Jésus.
À deux reprises, l'Épitre aux Hébreux nous dit « considérez le Seigneur Jésus »,
considérez le souverain sacrificateur de notre confession et l'apôtre de notre confession.
Considérez celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui.
Et nous sommes aussi encouragés de fixer nos yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi.
Ça signifie, d'un côté, c'est un grand respect dans nos cœurs,
mais d'autre part, nous pouvons et nous sommes même encouragés de considérer en détail ce qui s'est passé à la croix de Golgotha.
Dans cette première réunion, nous aimerions considérer les sept paroles que le Seigneur Jésus a dites
sur la croix.
Et dans la deuxième réunion, nous aimerions considérer quelques passages dans les Épitres,
surtout les Épitres de l'apôtre Paul, où il est question du fait que le Seigneur Jésus s'est donné,
s'est livré lui-même, ça signifie s'est donné lui-même à la croix de Golgotha.
Et maintenant, nous aimerions d'abord lire ces sept passages où le Seigneur Jésus a parlé à Golgotha.
Et nous lisons dans l'Évangile selon Luc, chapitre 23.
Je relis le verset 33 que nous venons de lire.
« Et quand ils furent venus au lieu appelé Crane, ils crucifièrent là et les malfaiteurs, l'un à la droite, l'autre à la gauche.
Et Jésus dit, Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. »
Verset 39.
« Et l'un des malfaiteurs qui était pondu l'injurait, disant, N'es-tu pas le Christ, toi, sauf toi-même et nous aussi ?
Mais l'autre répondant le reprit, disant, Et tu ne crains pas Dieu, toi, car tu es sous le même jugement.
Et pour nous, nous y sommes justement, car nous recevons ce que méritent les choses que nous avons commises.
Mais celui-ci n'a rien fait qui ne dût se faire.
Et il disait à Jésus, Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume.
Et Jésus lui dit en vérité, Je te dis aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. »
L'évangile selon Jean, verset 19, chapitre 19, verset 25.
« Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clophin et Marie de Magdala.
Jésus donc, voyant sa mère et le disciple qu'il aimait, se tenant là, dit à sa mère, Femme, voilà ton fils.
Puis il dit au disciple, Voilà ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple l'a pris chez lui. »
L'évangile selon Matthieu, chapitre 27.
Matthieu 27, verset 45.
« Mais depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure.
Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant, Elie, Elie, lama Zabartani.
C'est-à-dire, Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
L'évangile selon Marc, chapitre 15.
La même parole du Seigneur, verset 33, Marc 15, verset 33.
« Et quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure.
Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant, Elie, Elie, lama Zabartani.
Ce qui interprétait est, Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
De nouveau, l'évangile selon Jean, chapitre 19, verset 28.
Jean 19, verset 28.
« Après cela, Jésus, sachant que toute chose était déjà accomplie, dit, afin que l'Écriture fût accomplie, j'ai soif.
Il y avait donc là un vase plein de vinaigre.
Et il emplit de vinaigre une éponge, et l'ayant mise sur de l'usoppe, il la lui présentère à la bouche.
Quand donc Jésus eut pris le vinaigre, il dit, c'est accompli.
Et ayant baissé la tête, il remit son esprit. »
Et encore une fois, l'évangile selon Luc, chapitre 23, verset 44.
« Or il était environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure.
Et le soleil fut obscurci, et le voile du temple se déchira par le milieu.
Et Jésus, criant à haute voix, dit, Père, entre tes mains je remets mon esprit.
Et ayant dit cela, il expira. »
Chers amis, la croix du Seigneur Jésus, ou plutôt la mort du Seigneur Jésus, nous est présentée dans toute la Bible,
et dans l'Ancien Testament, et dans le Nouveau Testament.
L'Ancien Testament parle déjà de la mort du Seigneur Jésus.
Nous avons tous ces sacrifices qui ont été offerts dans l'Ancien Testament.
Ça commence déjà dans le livre de la Genèse.
Dans ce livre, nous trouvons quatre sacrifices qui ont été offerts.
Le sacrifice que Dieu a donné pour faire des vêtements pour Adam et Ève,
le sacrifice de Abel, le sacrifice de Noé, et bien sûr le sacrifice que l'Abraham a offert son propre fils.
Et dans le livre des Lévitiques, nous trouvons tous les ordres concernant les sacrifices.
Tous les sacrifices parlent du sacrifice, le sacrifice parfait du Seigneur Jésus.
Il y a aussi bien sûr des passages dans l'Ancien Testament, le passage de la Mer Rouge, le passage du Jourdain, qui parlent de la mort du Seigneur Jésus.
Et aussi les psaumes parlent de la mort du Seigneur Jésus.
Bien sûr, les psaumes nous présentent les sentiments du résidu d'Israël dans un temps à venir,
mais le Seigneur Jésus s'identifie avec ces sentiments.
Et pour cette raison, il y a beaucoup de passages dans les psaumes, par exemple, psaume 22, très bien connu, psaume 69, 88, et d'autres,
qui parlent clairement de la croix du Seigneur Jésus, de la mort du Seigneur Jésus.
Et les psaumes nous montrent ce qui était dans le cœur du Seigneur Jésus, ses affections, ses souffrances, ses sentiments.
Par contre, le Nouveau Testament, dans les Épitres, parle des résultats de l'œuvre du Seigneur Jésus, de sa mort,
et les Évangiles nous donnent des faits, ce qui s'est passé.
Nous avons lu « ils le crucifièrent là ».
Mais nous trouvons aussi dans les Évangiles ces sept paroles que le Seigneur Jésus avait prononcées.
Et il y a une riche bénédiction pour nous en considérant ces sept paroles.
Le Seigneur Jésus n'a pas beaucoup parlé, mais cette fois, il a ouvert sa bouche, étant pendu à la croix.
Il a aussi parlé avant, mais pas beaucoup.
Il n'a jamais parlé pour se défendre lui-même.
Quand il a ouvert sa bouche avant, la croix, c'était pour la gloire de Dieu, pour défendre la sainteté de Dieu.
Mais étant à la croix, nous lui voyons parler cette fois.
Nous voyons, nous savons que le Seigneur Jésus a été à la croix pendant six heures.
Neuf heures le matin jusqu'à trois heures l'après-midi.
Les trois premières heures, il était à la croix et il était le centre de l'opprobre des hommes.
Il a souffert de la part des hommes.
Et comme l'apôtre Pierre nous dit, il a souffert là, pendant ces trois heures, les premières heures, il a souffert pour nous laisser un modèle, pour nous laisser un exemple.
Christ, nous pouvons peut-être lire ce verset, 1 Pierre 2, verset 21,
« Christ a souffert pour nous, vous laissant un modèle, un exemple, afin que vous suiviez ses traces. »
Mais au chapitre 3, 1 Pierre 3, verset 18, le même apôtre nous dit les mêmes mots,
« Car aussi Christ a souffert une fois pour nos péchés, mais pas pour nous laisser un exemple. »
Impossible, n'est-ce pas ?
« Il a aussi souffert pour les péchères, le juste, pour les injustes, afin qu'ils nous amenaient à Dieu. »
Ce sont les souffrances dans les trois heures des ténèbres.
Nous disons des souffrances expiatoires.
Et dans ces souffrances, le Seigneur Jésus est seul, est parfait.
Il a souffert pour nous, pour nos péchés, pour nous sauver.
Les souffrances expiatoires seulement dans les trois heures des ténèbres.
Mais avant, le Seigneur Jésus a souffert pour nous, nous laissant un modèle.
On peut se poser quelques questions en ce qui concerne ces sept paroles.
La première question qu'on peut se poser, qui a prononcé ces sept paroles ?
Et nous disons, bien sûr, le Seigneur Jésus.
C'est vrai, c'est le Seigneur Jésus.
C'est le Fils de Dieu.
N'oublions jamais, c'est le Fils de Dieu qui est devenu homme.
Dieu révélé dans la chair.
Dieu ne peut pas mourir, mais il est devenu homme pour mourir,
pour être le sacrifice qui était nécessaire pour nous conduire à Dieu.
Alors c'est le Fils de Dieu qui parle, mais c'est en même temps l'homme parfait,
le victime, l'agneau de Dieu qui dit ces sept paroles.
Quel est le caractère de ces sept paroles ?
La première, « Père, pardonne-leur », c'est un mot de pardon.
Le caractère est pardon.
La deuxième parole, « Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis »,
c'est une parole de salut, n'est-ce pas ?
Une parole caractérisée par le salut.
La troisième parole, adressée à sa mère,
« Voici ton fils, voici ta mère »,
c'est une parole de sollicitude, d'assistance.
On pourrait aussi dire un mot d'amour.
La quatrième parole, la seule qui est répétée à deux reprises dans les évangiles,
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »,
c'est une parole de détresse.
D'une grande détresse, de souffrance.
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Quelle détresse dans ces paroles.
La cinquième parole, « J'ai soif ».
C'est une parole qui exprime un désir, n'est-ce pas ?
Il voulait accomplir les Écritures.
« J'ai soif ».
Une parole de désir.
Le sixième mot, « C'est accompli, c'est accompli »,
c'est une parole de victoire, n'est-ce pas ?
La victoire du Seigneur Jésus, c'est accompli.
Et la dernière parole, « En père, entre tes mains, je remets mon âme »,
c'est une parole de confiance.
Voilà le caractère de ces sept paroles.
Le pardon, le salut, la sollicitude, la détresse,
le désir, la victoire et la confiance.
Une autre question qu'on peut se poser,
quand est-ce que le Seigneur a-t-il prononcé ces paroles ?
Et nous pouvons dire les trois premières paroles,
avant les trois heures des ténèbres.
La parole centrale, répétée à deux reprises,
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
La quatrième parole, à la fin des trois heures des ténèbres.
Et les dernières trois paroles ont été prononcées
après les trois heures des ténèbres.
« J'ai soif », « C'est accompli »,
« Et père, entre tes mains, je remets mon esprit ».
Alors nous avons les trois premières paroles,
la parole centrale, répétée à deux reprises,
et les trois paroles après les trois heures des ténèbres.
Nous remarquons aussi à qui ces paroles ont été prononcées,
ou adressées plutôt, adressées.
La première parole s'adresse à son père.
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font ».
La deuxième parole est adressée à un pêcheur.
La troisième parole, annoncée à sa mère.
Et la quatrième parole, à son Dieu.
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Après, nous voyons que le Seigneur Jésus dit quelque chose.
Il l'adresse à tout le monde.
« C'est accompli, j'ai soif ».
Et la dernière parole, de nouveau, est adressée à son père.
La première, à son père.
La dernière, de nouveau, à son père.
Et la parole centrale, à son Dieu.
Il est vrai, chers amis, il faut que nous ayons une certaine compréhension
de ce que le Seigneur Jésus a dit.
Mais cela nous aide de le mieux comprendre,
de considérer le Seigneur Jésus,
d'être plein de reconnaissance pour ce qu'il a fait pour nous,
pour ce qu'il nous a donné, le salut, la reconnaissance,
la louange pour ce que le Seigneur Jésus a fait
et l'adoration pour ce que le Seigneur Jésus est.
Il y a une différence entre la reconnaissance,
la louange et l'adoration.
Je répète, la reconnaissance pour ce qu'il a acquis pour nous,
pour ce qu'il a donné à nous par grâce,
la louange pour ce qu'il a fait, pour ce qu'il a accompli
et l'adoration pour ce qu'il est.
L'étude de ces sept paroles augmente la reconnaissance dans nos cœurs,
la louange et l'adoration, l'admiration de celui
qui est allé à la croix de Golgotha.
La première parole.
Nous avons lu qu'ils ont crucifié le Seigneur Jésus avec les deux malfaiteurs,
l'un à droite, l'autre à gauche.
Le Seigneur Jésus, il avait déjà beaucoup souffert jusqu'à ce moment.
Il a beaucoup souffert.
On a insulté le Seigneur Jésus, on l'a outragé,
on l'a blasphémé, on l'a maltraité.
Une couronne d'épines sur la tête,
le sang était coulé des douleurs, des souffrances.
L'homme des douleurs, il était là, à la croix.
Ils le crucifièrent là.
Qui a crucifié le Seigneur Jésus ?
Qu'est-ce que nous lisons dans le livre des Actes ?
Chapitre 4, verset 27.
Acte 4, verset 27.
Car, en effet, dans cette ville, c'est-à-dire Jérusalem,
contre ton Saint Serviteur Jésus, l'homme qui était à la croix,
que tu as en un, ça veut dire le Christ, le Messie,
se sont assemblés, et Hérode, et Ponce-Pilate,
avec les nations et les peuples d'Israël.
Toute l'humanité était coupable de la mort du Seigneur Jésus.
Hérode, le roi, Ponce-Pilate, le gouverneur,
les nations et les peuples d'Israël,
ils ont crucifié le Fils de Dieu.
Ils ont insulté, ils ont outragé, ils ont blasphémé,
ils ont maltraité le Seigneur Jésus.
Et quelle est la réponse de celui qui a tellement souffert ?
Quelle est la réponse ?
Est-ce qu'il s'est défendu ?
Non.
Que dit Pierre, de nouveau 1, 2, le verset que nous avons déjà cité,
verset 22 maintenant, 1, 2, verset 22,
« Lui qui n'a pas commis de péché,
et dans la bouche duquel il n'a pas été trouvé de fraude,
qui, lorsqu'on l'outrageait, ne rendait pas l'outrage,
quand il souffrait, ne menaçait pas. »
Le Seigneur Jésus, jusqu'à ce moment, n'a rien dit.
Il était comme une brebis, muette devant ceux qui l'attendent,
comme nous lisons en Ésaïe 53.
Mais maintenant, pendu à la croix,
le Seigneur Jésus ouvre sa bouche pour la première fois.
Et qu'est-ce qu'il dit ?
Qu'est-ce qu'il dit ?
C'est étonnant, n'est-ce pas ?
Il dit, « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. »
Quelle grâce !
Quelle grâce !
Quelle attitude de pardon !
Oh, nous admirons le Seigneur Jésus qui dit,
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. »
Peut-être c'est étonnant pour nous de lire,
« Ils ne savent ce qu'ils font. »
De nouveau, nous lisons un verset dans les Actes des Apôtres, chapitre 3.
Là, il est dit au verset 17, c'est Pierre qui le dit,
« Et maintenant, frère, je sais que vous l'avez fait par ignorance. »
Et après, nous lisons chapitre 7.
C'est Étienne qui dit, verset 52,
« Lequel des prophètes, vos pères, n'ont-ils pas persécuté,
et ils ont tué ceux qui ont prédit la venue du juste,
lequel maintenant vous, vous avez livré et mis à mort ?
Ils étaient coupables d'avoir tué le Seigneur Jésus. »
Et un troisième passage, 1 Corinthien, chapitre 2.
Là, il est question de la sagesse de Dieu.
Et au verset 7, l'apôtre Paul dit,
« La sagesse cachée, laquelle Dieu avait préordonnée avant des siècles pour notre gloire,
qu'aucun des chefs de ce siècle n'en a connu.
Car s'ils eussent connu, ils n'eussent pas crucifié le Seigneur de gloire. »
Il y a dans l'Ancien Testament une différence entre homicide et assassinat.
Homicide, c'est qu'on tue quelqu'un par mégarde ou par erreur.
Et il y avait une ville de refuge.
Homicide, assassinat, tuer quelqu'un,
tuer quelqu'un, non pas erreur, mais volontairement.
On était coupable et la peine était la peine capitale.
Que fait le Seigneur Jésus ici ?
« En disant, Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. »
Le Seigneur Jésus ouvre la porte pour ces coupables,
pour ceux qui ont tué le prince de la vie.
Il ouvre la porte.
Il donne une ville de refuge.
Et dans les Actes des Apôtres, nous voyons combien de Juifs
qui habitaient à Jérusalem et qui étaient présents ici,
ont reçu l'Évangile.
Le Seigneur Jésus ici, il ouvre la porte pour ces pauvres hommes
qui ont tué le Seigneur Jésus.
Il était coupable de l'avoir tué.
Mais le Seigneur Jésus dit, ils ne savent ce qu'ils font.
Et par cela, il ouvre la porte de la ville de refuge.
Et beaucoup, après, ont accepté l'Évangile,
ce que nous lisons dans les Actes des Apôtres.
Chers amis, il y a aussi une leçon pratique ici pour nous.
Nous venons de lire ce passage dans la première Épitre de Pierre.
Christ a souffert pour nous.
Nous laissons un exemple.
En cela ici, dans cette parole, cette première parole,
le Seigneur Jésus nous a laissé un exemple.
Il faut apprendre de lui.
Il est un modèle.
Quelle est notre réaction quand nous sommes attaqués ?
Se défendre soi-même ou accepter ce que les hommes font avec nous,
comme le Seigneur Jésus l'a fait ?
Cela nous semble peut-être très difficile.
Et c'est difficile.
Mais nous avons lu l'exemple, nous avons lu la parole d'Étienne, acte 7.
Il a fait exactement, non, pas exactement,
il a suivi dans les traces du Seigneur Jésus.
Et il a dit presque la même chose que le Seigneur Jésus dit ici.
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. »
La deuxième parole, nous avons dit, c'est une parole de salut.
Le Seigneur Jésus s'adresse à un des deux malfaiteurs.
Disons en vérité, je te dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis.
Il y avait deux malfaiteurs crucifiés avec le Seigneur Jésus.
Et ces deux étaient dans les mêmes circonstances.
Un a accepté le salut dans la dernière minute de sa vie.
Pour ainsi dire, l'autre était perdu.
Ces deux malfaiteurs présentent toute l'humanité.
Le point de départ est exactement le même.
Coupable, coupable de la mort, du jugement.
C'est le cas, c'était le cas pour chacun de nous.
Mais l'un s'adresse le Seigneur Jésus avec les mots,
« Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. »
Il était sauvé et l'autre était perdu.
La porte du salut est ouverte pour quiconque viendra.
Mais il faut entrer dans la porte.
Il faut confesser ce que ce malfaiteur a confessé.
D'abord, il a accepté son jugement.
Il dit, nous, nous y sommes justement.
Nous avons mérité la mort, le jugement.
Celui, il n'a fait rien qui ne dût se faire.
Ça signifie, deuxièmement, il confesse le juste.
Il confesse que Jésus était innocent, innocent.
Il n'avait pas mérité la mort, mais il est mort pour nous.
Et troisièmement, il s'adresse à Jésus.
C'est comme une prière, n'est-ce pas ?
Il s'adresse, il a un désir et il dit,
« Souviens-toi, Seigneur, souviens de moi, Seigneur,
quand tu viendras dans ton royaume. »
Et il a expérimenté une chose que nous aussi, nous expérimentons.
Il a demandé, « Souviens-toi quand tu viendras dans ton royaume. »
Et quelle est la réponse ?
Le Seigneur Jésus lui promet quelque chose davantage, n'est-ce pas ?
Il ne parle pas de son royaume.
Il ne parle pas d'un jour à venir, n'importe quand.
Non, le Seigneur Jésus dit, « Aujourd'hui. »
Aujourd'hui, et pas dans le paradis, mais pas dans mon royaume,
excusez-moi, dans mon royaume, mais dans le paradis.
« Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. »
Et, chers amis, c'est une parole d'encouragement pour chacun de nous.
Bien sûr, l'espérance chrétienne, ce n'est pas la mort et le paradis.
L'espérance chrétienne, c'est que le Seigneur Jésus viendra nous chercher.
Le ravissement, l'enlèvement.
Nous attendons des cieux le Fils de Dieu qui a accompli l'œuvre de la croix.
C'est notre espérance.
Mais il se peut que nous avons à traverser la mort
et nous pensons à ceux qui ont déjà traversé la mort.
Cette promesse du Seigneur Jésus est toujours valable.
Aujourd'hui, au moment où nous quittons la terre par la mort,
au moment où nous quittons la terre, nous serons chez lui dans le paradis,
un jardin de joie et d'allégresse.
Nous disons au ciel, mais ce n'est pas le paradis, ce n'est pas le ciel,
mais c'est une autre chose qui nous est précieuse, n'est-ce pas?
Que dit le Seigneur?
Aujourd'hui, tu seras dans le paradis.
Ça aurait été vrai, n'est-ce pas?
Mais le Seigneur Jésus dit, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis.
Que dit l'apôtre Paul dans l'Épitre aux Philippiens?
Il dit, Philippiens chapitre 1, verset 23,
ayant le désir de déloger, traversé par la mort, de déloger et d'être au ciel.
Non, il dit, d'être avec Christ, car cela est beaucoup meilleur.
Quelle promesse!
Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis.
Chers amis, aujourd'hui, le Seigneur Jésus est avec nous.
C'est là, c'est sa promesse qu'il nous a donnée.
Il est avec nous chaque jour de la vie.
Mais le jour viendra où cette parole sera vraie.
Nous chez lui, avec moi.
Nous verrons celui qui, une fois, a été pour nous à la croix de Golgotha
et qui a donné sa vie pour nous.
Jean chapitre 19, la troisième parole, une parole de sollicitude et d'assistance.
Verset 26, Jésus donc, voyant sa mère et le disciple qu'il aimait,
se tenant là, dit à sa mère, « Femme, voilà ton fils. »
Puis il dit aux disciples, « Voilà ta mère. »
Pouvez-vous imaginer, chers amis, les souffrances de cette mère?
Le fils est né, le fils qui était un fils parfait,
jamais désobéant, il était cloué à cette croix
et à une petite distance, sa mère vis-à-vis.
Elle voit son fils.
Quelle affliction pour sa mère!
Quelle épée qui a percé l'âme de cette femme!
Comme Siméon l'avait déjà dit, l'évangile selon Marc,
« Et même une épée transpercera ta propre âme. »
Non seulement percera, mais transpercera ta propre âme.
La pauvre mère, n'est-ce pas?
Et le Seigneur Jésus, il voit sa mère.
Lui-même, il était dans les souffrances,
des douleurs incroyables.
L'œuvre de la rédoption devant lui,
les trois heures des ténèbres directement devant lui,
mais il voit sa mère.
Et il n'était pas indifférent,
il n'était pas occupé avec lui-même,
mais il voit sa mère.
Et il dit à sa mère, « Femme, voilà ton fils. »
C'est bien l'apôtre Jean, à côté de Marie.
Il dit, « Voilà ton fils. »
Et il charge son disciple, le disciple qu'il est, mais...
Et il dit, « Voilà ta mère. »
Oh, quel sauveur!
Quel Seigneur que nous avons!
Même dans une heure, dans une situation de douleur,
il avait déjà une consolation pour sa mère.
Une grande œuvre, la plus grande œuvre devant lui,
l'œuvre de la rédemption,
mais il est occupé avec sa mère.
Et chers amis, aussi dans cette parole,
nous voyons que le Seigneur nous a laissé un exemple.
Peut-être nous disons, nous avons une grande œuvre à accomplir.
Nous n'avons pas de temps pour nos mères, nos pères,
nos enfants, la parenté.
Non, le Seigneur Jésus, il nous donne aussi un exemple.
« Femme, vois ton fils. »
Et au disciple, il dit, « Voilà ta mère. »
La quatrième parole.
Nous avons lu dans l'évangile selon Marc
et dans l'évangile selon Matthieu
que le Seigneur Jésus a poussé cette crie.
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Et c'est vraiment un terrain saint.
Nous ne pouvons jamais comprendre
ce qui s'est passé dans ces trois heures des ténèbres,
ces heures sombres,
où le Seigneur Jésus était chargé
avec tout ce que nous avons commis,
avec tous nos péchés.
Et non seulement cela,
il a été même fait péché pour nous
pendant ces trois heures, les souffrances expiatoires.
Et après ces trois heures,
ou à la fin de ces trois heures,
cette crie sort de sa bouche.
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
J'ai déjà dit à deux reprises dans les évangiles,
et il y a une troisième reprise dans l'Ancien Testament.
Je viens de citer le psaume 22,
et le psaume 22 commence avec ces paroles.
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Chers amis, le Seigneur Jésus, dans la détresse,
il ne s'adresse pas à son Père.
Il ne dit pas « Père, Père » ou « Mon Père, mon Père,
pourquoi m'as-tu abandonné ? »
L'Écriture ne nous dit pas que le Père a abandonné le Fils.
Dieu a abandonné, Jésus a la croix,
et le Seigneur Jésus dit « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Nous laissons ces paroles comme la parole de Dieu,
la Bible nous les dit.
Il s'adresse à son Dieu, un Dieu saint,
un Dieu qui ne peut pas voir le péché
et qui a jugé ce que nous avons mérité
à notre substitut, le Seigneur Jésus.
Le jugement était sur lui.
Il était chargé de nos péchés,
et il crie « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi ? »
Pourquoi ? C'est une question, n'est-ce pas ?
Pourquoi est-ce que Dieu a dû abandonner son Fils ?
Pourquoi ?
La réponse nous est donnée au Psalm 22.
« Tu es saint », c'est un Dieu saint
qui a jugé notre substitut, son propre Fils.
Il n'a pas épargné son propre Fils.
Il a donné pour nous, donné à la croix de Golgotha,
jusqu'à la mort, l'abandon.
Ô chers amis, pourquoi ?
La réponse, à cause de moi, à cause de nous, à cause de toi,
le Seigneur Jésus a été abandonné.
« Pourquoi, mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Le Seigneur Jésus, nous avons lu la confession du malfaiteur,
le juste, le juste abandonné de Dieu.
L'Ancien Testament nous dit que le juste ne sera jamais abandonné.
Mais ici, le juste a souffert pour nous, les injustes,
et pour cette raison, lui, le juste, le Seigneur Jésus, l'homme parfait,
il a subi l'abandon.
« Pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Quel cri, quelle question !
Quelle douleur pour le Seigneur Jésus !
Pour toi, Jésus, la souffrance, les pleurs, la mort, l'abandon.
Et pour nous, la délivrance, le salut et le pardon.
La cinquième parole, l'Évangile selon Jean, chapitre 19,
une parole qui exprime un désir.
« Avant les trois heures des ténèbres, après cela Jésus,
sachant que toute chose était déjà accomplie,
dit afin que l'Écriture fût accomplie, j'ai soif. »
Il est vrai que le Seigneur Jésus avait un soif naturel.
Pour ceux qui étaient sur une croix, le soif était un terrible désir, c'est vrai.
Mais le Seigneur Jésus dit « j'ai soif » afin que l'Écriture fût accomplie.
Il y a une Écriture dans l'Ancien Testament, nous pouvons lire ce verset,
psaume 69, où il est dit, psaume 69,
et c'est le verset 21,
« Ils ont mis du fiel dans ma nourriture et dans ma soif ils m'ont abreuvé de vinaigre. »
C'était le désir du Seigneur Jésus d'accomplir aussi les Écritures.
Il y a tant de prophéties dans l'Ancien Testament
quand il est question de la mort du Seigneur Jésus.
Et une, « j'ai soif ».
Et pour cette raison le Seigneur Jésus dit ici « j'ai soif ».
Il voulait accomplir l'Écriture.
Mais peut-être il y a aussi une autre chose qui est vraie.
Nous ouvrons l'Apocalypse au chapitre 21,
Apocalypse 21, verset 6.
Là nous lisons et il me dit « c'est fait » ou « c'est accompli ».
« Moi, je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin.
À celui qui a soif, je donnerai-moi gratuitement de la fontaine de l'eau de la vie. »
Chers amis, nous, nous avons eu soif, soif de l'eau de la vie.
Et pour nous donner cette eau de vie, pour abreuver cette soif,
le Seigneur Jésus, il a crié « j'ai soif ».
Il voulait le salut pour des pécheurs perdus.
Il voulait nous offrir la vie éternelle, le soif que nous avons par nature.
Et pour cette raison, le Seigneur Jésus a aussi dit « j'ai soif ».
Quelques minutes après, nous ne savons pas exactement combien de temps,
il dit au verset 30 « quand donc Jésus eut pris le vinaigre, il dit c'est accompli ».
La sixième parole « c'est accompli ».
Dans la langue française, ce sont trois mots.
Dans la langue allemande aussi, trois mots.
Dans la langue anglaise, trois mots.
Dans la langue grecque, un mot.
Accompli.
Quel cri de victoire.
Le Seigneur Jésus a remporté la victoire et il a crié à haute voix.
Il a crié, non il a dit « c'est accompli ».
J'ai dit « il a crié à haute voix », la parole ne dit pas qu'il a crié à haute voix.
Il a dit « c'est accompli ».
L'œuvre est accomplie.
Quelle œuvre ?
Nous disons l'œuvre de la rédemption et c'est vrai.
Mais c'est encore davantage que le Seigneur Jésus avait accompli.
Le Père lui avait donné une œuvre.
Il était venu sur la terre pour accomplir cette œuvre.
Et tout ce qui était dans le cœur de Dieu,
tout le conseil que Dieu avait,
accompli,
c'est fait.
Le Seigneur Jésus, il a glorifié son Dieu sur la croix.
En même temps où il était le sacrifice pour le péché,
le Seigneur Jésus était en même temps l'Holocauste pour Dieu.
Il a glorifié Dieu sur la croix.
Il a exécuté tout le conseil de Dieu.
Oui, il a aussi accompli l'œuvre de la rédemption pour nous.
Il est mort pour nous, pour nos péchés, pour nos sauveurs.
Il a remporté la victoire sur Satan, le grand ennemi,
sur le monde, sur la mort.
Et il a aussi donné la base qu'un jour,
le péché sera
ôté du monde.
C'est ce que Jean dit dans son premier chapitre.
Dans le premier chapitre de l'Évangile selon Jean,
c'est Jean qui dit, Jean le Baptiseur qui dit,
voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
Un jour, le péché sera ôté du monde.
Il y aura un nouveau ciel, une nouvelle terre sans péché.
Et tout, chers amis, tout ce que nous avons,
se base sur l'œuvre accomplie.
C'est accompli. Quelle victoire que le Seigneur Jésus
a remportée sur la croix.
Quand donc Jésus eut pris le vinaigre,
il dit, c'est accompli.
Cette grande œuvre,
cette œuvre si douloureuse pour le Seigneur Jésus,
il a tout accompli.
Et cela signifie, chers amis, que nous,
nous ne pouvons rien ajouter à cette œuvre.
Le pécheur qui vient au Seigneur Jésus,
qu'est-ce qu'il peut faire?
Il lui donne ses péchés,
mais nous ne pouvons rien ajouter à cette œuvre.
Pour cette raison, le salut, ce n'est pas sur la base des œuvres.
C'est impossible, non pas par des œuvres.
Quelle œuvre? Nos œuvres? Impossible?
C'est accompli. Nous ne pouvons rien ajouter.
Nous pouvons accepter ce que le Seigneur Jésus a fait.
C'est vrai.
Avec une grande joie, une grande reconnaissance.
Mais nous ne pouvons rien du tout ajouter à cette œuvre.
Et une autre chose est aussi vraie.
Cette œuvre a été accomplie une fois pour toutes.
Jamais cette œuvre doit être répétée.
Ce n'est pas nécessaire.
Le Seigneur Jésus l'a fait.
C'est accompli.
Quelle œuvre, quelle victoire de notre Seigneur Jésus.
Et la dernière parole, la septième.
Encore une fois, l'évangile selon Luc.
Nous avons lu au verset 46.
Et Jésus, criant à haute voix, dit,
Père, entre tes mains je remets mon esprit.
Et ayant dit cela, il expira.
Dans l'évangile selon Jean, nous n'avons pas remarqué cela.
Il est dit, et ayant baissé la tête, il remit son esprit.
Il remit son esprit et ici, dans l'évangile selon Luc,
il dit, entre tes mains je remets mon esprit.
Bien sûr, les deux sont vrais, n'est-ce pas?
Dans l'évangile selon Jean, nous présente le Seigneur Jésus comme le Fils de Dieu,
qui donne sa vie.
Je laisse ma vie.
C'est ce qu'il a dit au chapitre dixième.
Et ici, dans l'évangile selon Jean, ayant baissé la tête, il remit son esprit.
Mais dans l'évangile selon Luc,
le Seigneur Jésus nous est présenté comme l'homme parfait, l'homme dépendant.
Et avec une grande confiance, cet homme parfait dit, Père.
De nouveau, il s'adresse le Père, comme dans la première parole.
Père, entre tes mains je remets mon esprit.
Et ayant dit cela, il expira.
Pourquoi est-ce que le Seigneur Jésus a trouvé la mort?
À cette question, on peut donner trois réponses.
Pourquoi est-ce que le Seigneur Jésus, ou quelle était la raison pour laquelle le Seigneur Jésus a donné sa vie?
La première réponse, nous sommes coupables d'avoir tué le prince de la vie.
Nous sommes coupables.
Nous avons tué, c'est ce que Étienne dit.
Vous avez tué.
Nous sommes coupables d'avoir tué le Seigneur Jésus.
Deuxième réponse, Dieu le Père l'a donné.
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils,
afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle.
Dieu a donné son Fils, il n'a pas épargné son Fils.
Donner, ça ne signifie pas seulement donner comme homme sur la terre, mais donner dans la mort.
Selon le conseil de Dieu, le Seigneur Jésus est mort.
Deuxième réponse et troisième réponse, chers amis,
le Seigneur Jésus a donné sa vie lui-même, volontairement.
Nous lisons ce verset en Jean chapitre 10.
Je ne peux pas citer par cœur, je m'excuse.
Il faut lire ce verset.
Jean 10 verset 17, un verset bien connu.
« À cause de ceci le Père m'aime, ce que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne.
Personne ne me l'ôte, mais moi je la laisse de moi-même. »
Le Seigneur Jésus a laissé sa vie.
Et nous allons voir dans la deuxième réunion que l'apôtre Paul, à plusieurs reprises,
parle du Seigneur Jésus qui s'est donné lui-même.
Et nous allons voir le contexte dans lequel l'apôtre Paul utilise ces mots.
Mais déjà maintenant nous pouvons dire que cela nous remplit avec reconnaissance,
avec joie, avec louange, avec l'adoration que le Seigneur Jésus a donné sa vie.
C'est cette parole du Seigneur Jésus.
« Père, pardonne-leur. »
Une parole de pardon.
« Je te dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »
Une parole de salut.
« Voici ton fils, voici ta mère. »
Une parole de sollicitude, d'assistance.
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
La détresse du Seigneur Jésus.
« J'ai soif, le désir d'accomplir les Écritures. »
« C'est accompli, c'est accompli, la grande victoire remportée. »
« Et père, entre tes mains, je remets mon esprit, la confiance parfaite. »
Chers amis, nous avons un Sauveur incomparable, comme il est grand. …