Les Parfums
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jm012
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…
Sandra sur la terre dans l'Assemblée et dans les croyants qu'au jour de la Pentecôte, mais ses effets, bienheureux, sanctifiants, ont été ressentis dans les temps antérieurs.
Alors l'huile de l'Onction Sainte est une huile différente de l'huile du luminaire qui entretenait la lumière du chandelier.
L'huile de l'Onction Sainte est composée, à part l'huile elle-même, d'une huile d'olive.
Nous rappelons que Gethsémane est le pré-soir à olive, le jardin de Gethsémane, où le Seigneur, dans la puissance de l'esprit, a rencontré la puissance même de Satan pour briser la puissance de l'adversaire qu'il va vaincre, détruire à la croix.
Il a rencontré dans la présence de Satan toutes les terreurs, les agonies de la mort, et a reçu de la main de son Père la coupe que le Père lui présentait.
Cette huile était en rapport avec 4 composants, 4 parfums.
L'amyr qui faisait 500 cycles, deux parfums qui vont ensemble puisque les deux en même temps ne représentaient pas plus le parfum précédent.
Il s'agit du cinamome aromatique et du roseau aromatique.
Enfin la casse.
Ces 4 parfums avec l'huile de l'onction représentaient la bonne odeur, rappelons-nous, c'est simple, la bonne odeur de Christ pour Dieu qui est goûtée dans le sanctuaire céleste.
C'est le Saint-Esprit qui nous conduit à goûter quelque chose des grâces, des parfums, de la personne, du nom et de l'œuvre de Christ.
Et nous goûtons ces choses dans le sanctuaire.
C'est comme famille sacerdotale, comme famille de sacrificateur que nous entrons spirituellement dans ces choses et pas autrement.
Il est tout à fait remarquable que l'utilisation de l'huile de l'onction sainte nous montre quelles sont les applications spirituelles maintenant pour nous.
L'huile était utilisée pour sanctifier le tabernacle.
Le tabernacle c'est Christ homme, indépendamment de la création, et c'est l'église puisque Dieu habite dans l'église.
C'est par son Saint-Esprit.
Et puis on sanctifiait les instruments du tabernacle, en particulier les hôtels, la table, et on sanctifiait la famille sacerdotale.
Aaron, type de Christ, les enfants, les fils d'Aaron, la famille sacerdotale type de l'église.
Alors ces quatre parfums étaient d'abord l'amyr.
L'amyr est une résine extraite d'un arbre, d'un arbrisseau.
Et c'est par l'incision de sa tige que l'amyr découle.
C'est l'amyr découlante, l'amyr pur, l'amyr franche, les trois expressions se trouvent dans l'écriture.
L'amyr est toujours en rapport avec la souffrance.
C'est l'incision, la blessure faite à l'arbre qui laisse découler ce parfum.
C'est la première chose qui est présentée.
L'amyr est cité au moins sept fois dans le Cantique des Cantiques.
C'est sauf erreur le premier parfum cité dans l'écriture,
puisque la caravane d'Ismaïl qui va descendre Joseph en Égypte portait de l'amyr.
Peut-on dire que peut-être le premier contact que l'âme fait avec Christ doit être par sa souffrance.
C'est par les souffrances que Christ se révèle à notre âme.
Nous connaissons Christ par nos besoins.
Nous allons apprendre à connaître un Christ mort, un Christ crucifié, un Christ souffrant,
un Christ qui est maintenant vivant au siècle des siècles,
pour le connaître comme sauveur avant de pouvoir l'imiter comme modèle.
Ensuite il y a deux parfums qui vont ensemble.
C'est d'un côté le cinamome aromatique qui est la couleur jaune de la gloire.
C'est Christ, l'homme parfait, le parfum de sa personne.
C'est l'évangile selon Luc qui nous en parle tout au long.
La première chose, le premier témoignage qui nous est donné dans Luc de Christ,
lorsqu'il commence son ministère et est âgé d'environ 30 ans,
et que son ascendance et sa descendance de Dieu, d'Adam et de Dieu est établie de manière irréfutable,
c'est les paroles de grâce qu'il présente et qui attire le cœur et l'âme.
En même temps, cet homme-là, inconnu, méconnu, le maître religieux,
méconnu, le maître rejeté, est un roseau, comme le roseau aromatique.
Un roseau, par opposition, même les écrits humains le font.
Une des fables de La Fontaine nous en parle, le chenelle roseau.
Le roseau est une plante qui apparemment n'a point de force,
qui est, on peut le penser, agitée par le vent.
Mais qu'est-ce que vous allez donc voir au désert ?
Un roseau agité par le vent ?
Eh bien, la personne de Christ restait parfaitement identiquement la même
en rapport avec l'opprobre, la méchanceté, la dureté du monde
et la dureté de l'humanité entière que Christ en grâce venait visiter.
Les deux choses vont ensemble.
Le parfum de la personne de Christ comme homme et sa réjection sont ensemble présentés ici.
Mais il ne sera pas rejeté pour toujours.
Il y aura un moment où il sera accueilli d'abord par le peuple qui l'a vendu,
et ensuite reconnu par les nations.
Ce quatrième empire d'ailleurs, celui qui a pris la responsabilité de la mort de Christ,
Pilate et les autres, sera restauré pour qu'il fasse la connaissance,
la reconnaissance de Christ comme roi.
Ensuite, il sera remplacé par l'empire de Christ,
par le royaume du monde de notre Seigneur Jésus Christ.
La case est un arbre, un grand arbre.
Et le parfum de la case nous parle de la gloire de Christ comme roi, reçu et non plus rejeté.
Ces quatre parfums vont ensemble et nous parlent, nous l'avons dit, du parfum de la personne de Christ
pour le cœur de Dieu, mais goûté aussi par la puissance et l'onction de l'Esprit-Saint
par les croyants lorsque nous sommes spirituellement dans le sanctuaire.
Les quatre autres parfums sont peut-être plus merveilleux encore
si on ose faire des comparaisons dans ces choses qui toussent à Christ,
qui sont de toute perfection.
Ces parfums entrent dans une composition spéciale,
d'une grande valeur, d'un grand prix,
qui était l'encens composé d'ouvrages de parfumeurs salés, purs, sains.
Un encens qui était pilé très fin et qui était placé sur le devant du témoignage dans l'attente d'assignation.
Quatre parfums entraient dans cette composition,
le stacté, la coquille odorante, le galbanum et l'encens pur.
Alors quelle est la portée de ces quatre parfums composés en l'encens composé ?
C'est là aussi le parfum de la personne de Christ,
mais particulièrement goûté par le Père.
Il y a une forme des perfections de Christ.
Il y a quelque chose que Dieu seul peut sonder.
Et pour commencer, les souffrances.
D'abord les souffrances qui ont été reçues par Christ lui-même de la main de Dieu,
lorsque Dieu a frappé son bien-aimé.
C'est le stacté.
Lorsqu'on recueille la myre,
les gouttes de myre, la résine, se solidifient.
Il semble que si on sépare ces gouttes de myre,
on y trouve un produit à l'intérieur même des gouttes qui est encore plus précieux
et dont le parfum est encore plus délicat.
Il y a quelque chose au centre même des souffrances de Christ
que le cœur de Dieu seul peut sonder.
Mais ce parfum, il est toujours en rapport avec le sanctuaire.
Et dans une mesure, nous pouvons l'effleurer.
C'est la part de Dieu,
mais elle est quand même dans une mesure partagée avec les croyants.
Et c'est tout à fait clair puisque l'encens composé
était utilisé dans deux occasions mémorables dans l'histoire d'Israël.
La première, tous les soirs,
à l'heure du parfum,
l'heure de la prière,
qui est l'heure de la mort de Christ,
la neuvième heure.
Luc 1 nous présente Zacharie qui entre à l'heure du parfum,
à l'heure de la prière, à l'heure de l'intercession et à l'heure de l'humiliation.
N'est-il pas remarquable que Esdras IX et Daniel
IX, les deux,
ces deux hommes de foi,
présentent leur humiliation au moment de l'offrande de gâteau du soir,
au moment de l'offrande, au moment du parfum.
C'est la mort de Christ.
La mort qui précède celle du rassemblement autour de Christ la dixième.
Alors chaque soir, à l'heure du parfum, le sacrificateur
ou un, entrait pour présenter le parfum
sur l'autel d'or, l'autel des parfums.
Et on peut être frappé.
Du fait que dans le tabernacle,
l'autel des parfums,
le voile lui-même,
qui était juste derrière,
et l'arche, en fait, toutes
ces trois instruments, ces trois choses relatives à Christ,
étaient proches l'une de l'autre.
En même temps, le voile n'était pas encore déchiré.
Le chemin des dieux saints n'était pas encore ouvert.
Christ n'avait pas été offert.
Son corps donné, son sang versé,
n'était pas encore ouvert au chemin des lieux saints.
Paul le dit clairement en Hébreu 9.
En même temps, Dieu se plaisait à recevoir de la part de son peuple,
ce peuple d'adorateurs, il aurait dû le comprendre.
Il était bien rebelle.
Il se plaisait à recevoir quelque chose qui lui préfigurait
la bonne odeur de son Fils comme sacrifice.
En même temps,
une fois par an, au grand jour des expiations,
au quinzième jour du mois d'Étanime, du septième mois,
il y avait le sacrificateur, le grand sacrificateur,
arrompi à Eléazar, plus ceux qui l'ont suivi,
le grand sacrificateur qui entrait avec du sang d'un côté
et avec la nuée d'encens de l'autre.
Cette nuée d'encens était portée par l'encensoir d'or
qui portait les charbons de feu pris sur l'autel des reins.
C'était les deux seules occasions,
une fois par jour habituellement,
une fois par an à l'occasion de ce jour exceptionnel des expiations,
où le parfum était utilisé.
Nul part ailleurs, par qui que ce soit d'autre,
que par la famille sacerdotale.
C'était la part même de Dieu.
Alors, de quoi nous parle l'autel des parfums ?
L'autel des parfums, c'est l'encens,
c'est l'adoration de l'Assemblée.
C'est le culte de l'Assemblée en esprit et en vérité.
Le voile, c'est Christ.
Au-delà du voile, il y a la chair de Christ,
le corps de Christ donné pour nous.
Il y a l'arche,
l'instrument le plus précieux de la sacrificature
et le voile de Christ sur lequel le propitiatoire
ombrageait l'arche et recevait le sang.
Alors, on entrait avec la nuée d'encens
et avec le sang qui était placé sur le propitiatoire.
La composition de cet encens parfumé,
composé, était donc d'abord du stacté en rapport avec les souffrances de Christ
et cette forme, cette part des souffrances de Christ
qui sont sondées par Dieu lui-même
et par les personnes divines.
Ensuite,
la coquille odorante.
Alors, la coquille odorante
est en rapport, en fait, avec l'onyx,
l'ongle,
en rapport avec une de ces douze pierres.
La coquille odorante se pêche dans les mers chaudes
et probablement dans la mer Rouge.
On y trouve, en l'ouvrant, dans cette coquille,
on y trouve un parfum précieux.
Alors, c'est tellement simple, clair pour nous,
c'est la forme des souffrances de Christ
qu'il a supportées lorsque, dans l'Epsaume,
il est obligé de dire « D'en haut, tu as étendu ta main qui m'a tiré des grandes eaux. »
Jonas répète la même chose.
L'Epsaume 69 « Ô, sauve-moi, ô Dieu, car les eaux me sont entrées jusque dans l'âme.
Je suis enfoncé dans une boue profonde, il n'y a point où prendre pied.
Délivre-moi du bourbier.
Que le puits ne ferme pas sa gueule sur moi.
Un abîme appelle un autre abîme à la voix de tes cataractes.
Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi.
Asher a rédigé pour moi un de ses plus beaux quantiques,
le quantique 42, qui parle d'une manière si touchante et si puissante
à nos cœurs de cette forme des souffrances de Christ.
Voilà la coquille odorante.
Le galbanum était une substance âcre.
Une substance d'odeur semble-t-il désagréable ?
Je répète ce que j'ai pu lire sur ce sujet.
Et on a pensé que le Saint-Esprit nous explique
ce caractère du parfum en rapport avec ce que Paul dit aux Corinthiens
que Christ est une odeur de vie pour la vie,
certain pour nous qui connaissons Christ comme sauveur,
et en même temps une odeur de mort pour la mort.
C'est la pierre de touche des âmes.
Les âmes, c'est une pierre qui roule et qui brise.
En même temps, c'est une pierre de salut.
C'est une pierre de fondement.
C'est une pierre de fête qui a une beauté particulière.
Combien grande est ta beauté ? Combien grande est ta bonté ?
Christ est la pierre de touche maintenant de toutes les âmes de ce monde.
Nous sommes venus ici parce que nous avons des besoins, nous l'avons rappelé dans la prière.
Mais combien d'âmes dans cette ville et dans toutes les villes de ce monde,
sur la terre habitée tout entière, n'ont pas encore rencontré Christ ?
Sera-t-il cette odeur de mort pour la mort pour ceux qui refusent le salut
ou une odeur de vie pour la vie pour ceux qui se reconnaissent pécheurs ?
En même temps, il y avait l'encens.
Cet encens qui est donc une partie de l'encens composé.
L'encens est toujours en rapport avec l'intercession et avec la prière.
Alors le psaume 141, passage qu'on a souvent cité ici.
Je relis encore le psaume 141, le verset 2.
Que ma prière vienne devant toi comme l'encens, l'élévation de mes mains comme l'offrande du soir.
On retrouve d'ailleurs dans l'encens l'intercession et en même temps l'offrande du soir,
c'est-à-dire l'heure de la prière, l'heure de l'offrande, la neuvième heure.
Cet encens est en rapport avec l'intercession et aussi on peut le dire avec l'intercession de Christ
comme notre souverain sacrificateur dans le ciel, dans la présence de Dieu.
Et ce qui confirme cette position que Christ prend comme sacrificateur dans le ciel,
intercédant pour nous, et bien c'est justement la valeur de son œuvre et le parfum de sa personne
et en particulier de ses souffrances dans son œuvre de l'expiation.
Christ intercède pour nous.
Notre frère a guéri le temps d'en parler samedi il y a huit jours.
Et par les vêtements de gloire et de beauté qui sont la parure de la sacrificature,
la ceinture de l'éphode est le pectoral.
C'est une robe merveilleuse et Christ maintenant,
rebêtu de ses perfections avec le parfum de son œuvre,
il est présenté comme l'éphode.
C'est une robe merveilleuse et Christ maintenant,
rebêtu de ses perfections avec le parfum de sa personne et de son œuvre,
est celui qui maintenant intercède pour nous.
En même temps qu'il a envoyé le Saint-Esprit pour nous conduire dans la vérité,
et que le Saint-Esprit, par des soupirs inexprimables,
complète ce que notre infirmité ne peut pas faire.
L'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables
et lui sait quelle est la pensée de Dieu.
Voilà cette deuxième forme de parfum, ces quatre suivants,
donc le stacté, la coquille odorante, le galbanum et l'encens,
qui formaient l'encens composé.
Les quatre autres se trouvent dans le Cantique des Cantiques,
n'y sont mentionnés presque que là,
où exceptionnellement on en trouve quelques traces ailleurs.
Nous les lisons maintenant dans le Cantique.
Chapitre 1, le verset 12.
Pendant que le roi est à table, mon art exhale son odeur.
Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe.
Verset 14. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de henné
dans les vignes d'Hengedi.
Chapitre 4, le verset 12.
Tes plans, tes plans,
tes plans sont un paradis de grenadiers et de fruits exquis,
de henné et de nard, de nard et de safran,
de roseau odorant et de cinamome, avec tous les arbres d'encens,
de myrrhe et d'aloes, avec tous les principaux aromates.
Une fontaine dans les jardins, un puits d'eau vive qui coule du Liban.
Nous avons ici ces quatre parfums supplémentaires,
qui sont donc dans l'ordre le nard, le safran,
l'aloes et le henné.
C'est encore en rapport avec le nom de Jésus, sa personne et son œuvre.
C'est le parfum du Seigneur qui est maintenant goûté par les siens.
Le Seigneur se plaît à nous communiquer quelque chose de sa grâce.
Et nous goûtons dans sa communion quelque chose de sa personne.
Le cœur, l'âme personnelle du croyant goûte ces choses.
En même temps, collectivement, l'Assemblée peut le faire, est habitée à le faire.
Et en même temps, chose qui est probablement plus merveilleuse,
et c'est, il me semble, l'histoire morale de ce livre du Cantique des Cantiques,
peu compris d'ailleurs, qui nous montre la gradation.
En fait, Christ, ayant déposé son amour dans notre cœur par le Saint-Esprit,
est en droit d'attendre quelque chose en retour.
La source de l'amour n'est qu'en Dieu.
La source de la lumière, c'est Christ.
Nous sommes maintenant lumière dans le Seigneur.
Nous sommes invités à marcher dans l'amour.
Mais Christ, ayant déposé son amour même, l'amour de Dieu,
dans notre cœur par le Saint-Esprit,
reçoit en reconnaissance, en louange, en adoration quelque chose
et trouve son plaisir dans l'Église, son plaisir dans le cœur de son racheté,
celui justement pour lequel Christ est mort.
Et cela est confirmé par tant d'expressions.
Pour n'en citer qu'une,
lorsqu'Israël était probablement en train de murmurer dans ses tentes,
Balaam était obligé de dire, poussé par le Saint-Esprit,
que les tentes d'Israël étaient belles,
et les demeures de Jacob aussi.
Où étaient-elles ? Près des eaux.
Qu'avaient-elles comme parure ?
Le cèdre. Le cèdre magnifique, c'est Christ.
Alors, nous trouvons dans ces quatre parfums, d'un côté,
ce que l'âme, ce que le croyant personnellement goûte,
dans la personne de Christ,
dont il jouit en considérant le Seigneur Jésus.
Contempler Christ.
L'offrande de gâteau.
Et de ce point de vue-là, les évangiles sont incomparables.
Ils sont difficiles à comprendre,
surtout si on veut tant soit peu pénétrer leur portée prophétique.
Mais ils nous présentent Christ
comme aucune autre portion de l'Écriture ne le fait.
Le Cantique des Cantiques aussi.
C'est un livre difficile à ouvrir, difficile à méditer,
en tout cas en public.
Il y a quelque chose que nous goûtons dans notre cœur,
en rapport avec Christ.
Mais en même temps, Christ y trouve lui-même,
dans notre cœur, il trouve quelque chose pour la joie de son cœur.
Alors, ceci est confirmé par le fait
que les deux premières mentions du parfum,
dans le premier cantique,
au verset 3 du chapitre 1,
« Ton nom est un parfum répandu,
c'est l'épouse qui parle de l'époux.
Ton nom est un parfum répandu. »
Et au verset 13,
« Pendant que le roi est à table,
mon art, c'est-à-dire le parfum de l'épouse,
exhale son odeur. »
Psaume 45, il nous est dit,
« Le roi désirera ta beauté,
car il est ton Seigneur, adore-le. »
Le jardin de l'épouse,
c'est le jardin de notre cœur, de mon cœur,
du cœur de l'épouse, de l'Église pour Christ.
Ce jardin est un lieu fermé, un lieu secret,
un lieu qu'on ne peut pas pénétrer.
Il y a des clôtures, il y a des haies.
Il est arrosé,
et il porte toutes sortes de choses précieuses
pour le cœur de celui à qui il est destiné
et pour lequel il est gardé,
qui est Christ.
Eh bien, le Seigneur Jésus appelle,
le jardin de sa bien-aimée,
il l'appelle son jardin.
C'est d'abord le cœur de l'Église,
le cœur de l'épouse,
le cœur du racheté,
et puis ce jardin devient, par grâce,
la propriété, la jouissance de l'époux,
la jouissance de Christ.
Dieu nous a donné Christ,
son don inexprimable,
et il nous a donné à lui,
comme à Aaron avait reçu en don,
les Lévites.
Ils étaient absolument donnés en don
à Aaron et à ses fils.
Ces quatre parfums sont donc,
dans l'ordre, le nard.
Le nard, c'est le parfum que Marie a déposé
au pied du Seigneur Jésus,
ne sauf erreur cité qu'une fois
dans les Évangiles.
Est-ce que c'est en Jean, je crois.
C'est le roi rejeté.
La scène est tellement belle,
tellement simple que
quelqu'un a dit qu'on ne pourrait guère la méditer
en y ajoutant quoi que ce soit,
ce que l'Écriture nous dit.
D'ailleurs, c'est une personne
qui n'a prononcé aucune parole dans l'Écriture,
sauf, en tout cas,
lorsqu'elle était au pied du Seigneur Jésus
pour écouter sa parole,
et lorsqu'elle a répandu le parfum
en brisant le vase.
La seule parole qu'elle a présentée au Seigneur,
c'était pour l'appel dans la souffrance
lorsque Lazare était mort.
Cette femme est venue
à briser le vase.
C'est un vase de prix,
un parfum de grand prix.
Elle y avait mis tout ce qu'elle avait,
tout son cœur,
toutes ses affections.
Elle avait saisi le seul moment convenable
et personne n'a pu lui retirer
le geste précieux qu'elle a fait.
Les disciples poussés par Judas
ont essayé de lui donner du déplaisir.
Le Seigneur a imputé à cette femme
ce qu'elle avait fait pour lui.
Et bien maintenant, le témoignage
en est rendu pour elle.
Une autre forme, justement,
de cette réciprocité d'affection et de sentiments
entre Christ et le racheté.
C'est bien clair qu'à ce moment-là,
Christ était rejeté.
Il était rejeté d'ailleurs depuis le début
comme le Fils de Dieu dans l'Évangile songeant.
Alors ce nard, c'est le parfum du roi rejeté.
Le safran a une odeur, je crois,
comme le cinamone, comme le cannelier,
a une odeur, a une couleur d'or,
couleur jaune,
la couleur du roi de gloire.
Alors celui qui a été le roi rejeté sur la terre
sera aussi, et c'est la même chose
que nous avons vu tout à l'heure
dans le roseau et dans le cinamone,
et bien le safran sera un jour l'expression
des gloires du roi de gloire,
du roi de justice, du roi de paix.
Christ règnera dans les traits,
sous les caractères du vrai et divin Salomon.
Nous avons ensuite l'Aloès
qui est toujours en rapport avec la mort.
L'Aloès a été cité au verset 14
en même temps que l'Amir.
L'Amir est l'Aloès avec tous les principaux aromates,
quantique des quantiques 4.14.
L'Aloès est mentionné, nous le savons,
dans le livre des nombres,
passage que j'ai signalé tout à l'heure,
nombre 24.6, page 121,
que tes tentes sont belles, ô Jacob,
et tes demeures, ô Israël,
comme des vallées elles s'étendent,
comme des jardins auprès d'un fleuve,
comme des arbres d'Aloès
comme des cèdres auprès des eaux.
L'eau coulera de ses seaux
et sa semence sera au milieu de grandes eaux
et son roi sera élevé au-dessus d'Agag
et son royaume sera haut élevé.
Dieu l'a fait sortir d'Egypte, il a comme la force des buffles.
Alors l'Aloès,
les arbres d'Aloès sont au bord du fleuve.
Le fleuve est à la fois dans l'écriture,
l'image est extrêmement difficile
à suivre dans l'écriture
parce que les eaux sont quelquefois
l'expression de la vie et de la bénédiction
et quelquefois l'expression du jugement.
On l'a signalé dans une prière ce matin.
Il y avait deux fleuves, deux mers,
la mer rouge et le jardin.
Le bord du fleuve, la mort de Christ est celui.
Les berges sont le lieu où l'Église se rassemble.
L'Église considère ce que Christ a été.
Alors l'Église trouve
sa force, sa vie
dans la vie mais avant dans la mort de Christ.
Et ces arbres d'Aloès nous rappellent
ce qu'a été la mort de Christ.
D'ailleurs cela est confirmé par Jean 19
où nous voyons les deux parfums
utilisés par
ces deux disciples du Seigneur Jésus
et les Saintes Femmes
qui accompagnaient ces disciples
pour terminer cet ensevelissement
qui n'a d'ailleurs jamais été terminé.
Un ensevelissement interrompu,
c'est ce que le monde a réservé
parce que le temps pressait
et qu'on vous laisse préparer au savon.
Le verset 39
Nicodème aussi, celui qui au commencement
était allé de nuit à Jésus,
vint apportant une mixtion
de myrrhe et d'Aloès d'environ 100 livres.
La souffrance est la mort.
Que faisons-nous finalement
dans la fraction du pain ?
La chose la plus insignifiante pour ce monde
et la chose la plus précieuse
et de plus en plus précieuse il faut le dire
pour les croyants et pour l'Église de Christ
dans l'attente de son retour.
Nous annonçons la mort du Seigneur
dans le souvenir de sa souffrance.
La myrrhe et l'Aloès,
elles sont bien là
dans le jardin de la bien-aimée.
Ce qui ne quittera jamais le cœur du racheté
c'est le souvenir de la mort de Christ.
Trop souvent,
on laisse une distance s'établir
dans nos cœurs.
L'amour s'étiole.
D'ailleurs l'histoire de la bien-aimée
au chapitre 5 nous montre
comment d'une manière effrayante
on peut passer d'un moment de bénédiction
à un moment de sécheresse spirituelle.
Il faut tout le travail de la grâce
en restauration et en gouvernement
pour ramener le cœur
à la jouissance de l'amour de Christ.
Mais il y a quelque chose
qui ne peut pas s'en aller dans le cœur.
L'amour de Christ est versé une fois pour toutes.
Le souvenir de la mort de Christ
est indissolublement lié
à l'âme du racheté, à l'âme du vivant.
De sorte que le privilège de l'Église
et du racheté c'est de se souvenir de Christ.
De ce côté-là,
ses souffrances et de sa mort.
Le parfum de son nom, de sa personne
et aussi de son œuvre.
Après l'Aloès, il y a le Henné.
Alors on a rappelé que
le Henné est une grappe,
fleur, d'odeur agréable.
Il semble d'ailleurs que les femmes
en Orient se paraitent cela comme parfum.
Alors le Henné est un parfum lié à la fleur.
L'Amir est un parfum lié à la tige.
Donc à la partie centrale de l'arbre.
Et le nard est extrait,
sauf erreur, d'une racine.
On trouve tout.
Christ a été la racine
qui est sortie de la terre aride.
Cette terre altérée, sans eau,
le désert.
Cette racine sortant d'une terre aride
qui n'avait ni forme ni éclat pour le monde.
Puis le cantique des quantiques nous dit,
ou le nom de Somme 45 nous dit
qu'il est le plus beau que les fils des hommes.
Le fils de l'homme dont la chevelure est blanche
comme ornement,
et en même temps dont les cheveux sont noirs
comme l'aile du corbeau,
c'est-à-dire la jeunesse éternelle.
Eh bien, celui-là,
Christ,
il est là.
Dans la racine.
Dans le grain de blé tombant en terre
pour mourir et pour porter du fruit.
Il est la plante, le provins,
la plante même de Dieu.
D'ailleurs,
Jean 15
nous montre l'apporté spirituel pour nous.
Israël a été le plant divin,
la vigne de Dieu,
le figuier de Dieu.
Il n'a apporté que du raisin sauvage
et n'a plus eu de figues.
C'est le seul jugement
de miracle
que Christ ait accompli sur la terre.
En même temps,
il y a un fruit produit.
Le pommier a un ombrage délicat
et il a un fruit
qui est doux au palais.
Le pommier, c'est Christ.
Et en résurrection,
une fleur et un fruit sont portés.
Le fruit de l'arbre de vie,
c'est pour la nourriture des saints.
Les feuilles, c'est pour la guérison des nations.
La promesse est faite que dans un jardin,
le jardin de Dieu,
de la seconde création,
un jardin merveilleux,
il n'y aura plus qu'un arbre,
celui de la vie,
celui de la responsabilité,
celui de la connaissance du bien et du mal.
Il y a été répondu
par Christ lui-même sur la croix.
Alors, ce aîné,
c'est une fleur,
c'est un symbole de la résurrection de Christ
et c'est le parfum de sa personne.
Incidemment, d'ailleurs,
je crois que le camphre ou le cyprès,
c'est la même source,
la même racine.
En hébreu, le mot est kopher
et c'est le même mot
que le couvercle du propitiatoire.
Je crois que c'est le même mot en fait
que le parfum
du sacrifice volontaire de l'adorateur
qui était présenté à Dieu
dans l'offrande, dans la première offrande,
dans l'Holocauste.
Alors, c'est l'arabe qui nous présente le mot aîné
de sorte que les traductions françaises
gardent ce nom de aîné.
Voilà les quatre derniers parfums
qu'on trouve essentiellement dans le jardin de la vie.
Je ne voulais pas trop parler du cantique des cantiques,
je voulais simplement dire
que ce jardin se trouve
dans le troisième des cantiques.
Nous savons que le cantique des cantiques
est divisé en six cantiques successives.
Pour les jeunes, il est très facile de les retrouver
puisque chacun se distingue du précédent
par un astérisque.
Il y en a six.
Peut-être pourrait-on ajouter
que le septième se trouve en fait
dans le psaume 45.
On est tout à fait sur ce même terrain.
Pour éviter de s'égarer dans ces choses,
nous rappelons que ce cantique
qui est un des cinq livres poétiques
de l'écriture
a été composé par Salomon,
le roi le plus sage,
qui a été le roi le plus glorieux de la Terre,
à l'occasion des sentiments d'affection
qui ont pu le lier à une personne
qui est appelée la sulamite
ou la sunamite.
Il semble que la racine,
ce soit chalome, la paix.
On comprend bien que le roi de paix
a eu des relations d'affection
avec la sulamite,
avec cette personne
dont le nom signifie la paix, chalome.
Chalome, c'est la paix.
La portée prophétique de ce livre,
difficile pour nous d'ailleurs,
nous explique ce que seront
les relations d'affection,
la relation établie selon l'œuvre de Christ
par Christ lui-même
avec son épouse terrestre.
Et on peut dire qu'essentiellement,
c'est l'épouse de Judas,
les deux tribus de Judas et de Benjamin
restaurées dans la bénédiction
qui sera la conséquence directe
de l'œuvre de Christ.
Judas et Benjamin ont pris la responsabilité
de la mort de Christ.
C'est eux qui ont porté le sang.
Ils seront un jour restaurés,
selon les dispositions d'une nouvelle alliance
qui est scellée par le sang de Christ.
Alors moralement, spirituellement parlant,
ce livre a deux portées pour nous.
D'un côté, c'est l'histoire
des affections d'une âme rachetée,
renouvelée,
qui connaît Christ comme sauveur,
l'histoire de ces affections
entre l'âme et Christ.
Et d'un autre côté,
le livre peut être appliqué
à l'Église, à l'Assemblée,
collectivement.
Mais là, il faut faire
une distinction précise.
Si nous essayons d'appliquer
ce qui est dit dans le Cantique des Cantiques
à l'Épouse Céleste,
nous nous trompons.
De la même manière que
bien des relations entre Christ et l'Assemblée
ne sont pas encore révélées dans les psaumes.
On y voit le cœur de Christ,
le cœur d'un résidu souffrant,
la restauration, le travail de l'amour.
On y trouve des prières,
de l'adoration, des souffrances.
Mais on n'y trouve pas
la position de l'Église
comme Épouse de Christ
et comme Famille Céleste du Père.
Ces choses ne sont révélées
que lors de la révélation divine
par Paul,
essentiellement au moment
de sa captivité,
de sa capture à Rome.
Alors, la grande différence
entre l'Épouse Terrestre,
c'est-à-dire Judas et Benjamin,
et ses relations avec Christ,
et l'Église, l'Assemblée,
l'Église Céleste et Christ,
c'est que d'un côté,
pour l'Épouse Terrestre,
les affections produisent dans le cœur
le désir d'une relation.
Alors que pour l'Église,
la relation est formée,
elle est fondée sur l'œuvre de Christ.
Et comme conséquence de la relation,
les affections sont entretenues.
Alors, si nous avons bien compris
la position de l'Église
et la position du racheté, du chrétien,
il devrait y avoir une paix dans notre cœur,
une assurance,
une conviction de l'amour de Christ
qui produit une louange continuelle
dans nos vies.
Alors, combien sommes-nous
infiniment loin de le réaliser,
à renforcer notre affection pour Christ ?
Eh bien, le Seigneur,
il trouverait sa place.
Alors, il y a six quantiques de suite.
Je voulais juste dire un mot
de ce troisième quantique
qui commence au chapitre 3, au verset 6,
par ce cri des filles de Jérusalem.
J'ai juste un mot encore pour terminer.
Alors, la scène se passe à Jérusalem,
la ville du Grand Roi.
C'est Salomon
qui a le caractère de l'Époux.
Cette personne, la Sunamite,
qui a le caractère de l'Épouse.
Il y a les filles de Jérusalem
et il y a aussi les amis de l'Époux
et en même temps les gardes de la ville.
Voilà les différentes personnes qui interviennent.
Dans l'ensemble, ce livre est un dialogue.
Le dialogue est même quelquefois tellement suivi
que l'Époux se permet d'interrompre l'Époux
au chapitre 7, au verset 9.
D'ailleurs, notre cher traducteur,
la Sunamite interrompt ici.
Mais en général, c'est une succession,
c'est un dialogue, un texte de communion.
Ma frère, de façon très intéressante,
a rappelé récemment
le texte poétique de l'Ancien Testament
que notre frère M. Darby appelle
les Agiographes, les livres saints.
Job nous parle de la souffrance.
L'Epsaume nous parle de la prière et de l'adoration.
Les Proverbes nous parlent de la sagesse
et la sagesse, c'est Christ.
De sorte qu'habituellement, dans le livre des Proverbes,
c'est Jéhovah qui est présenté,
à deux exceptions près.
L'Ecclésiaste nous parle de la vanité
et à travers la vanité,
en s'abîmant l'esprit pour essayer de comprendre,
on trouve que tout n'est que vanité et poursuite du vent.
Et ce n'est pas le chemin pour connaître Dieu.
Dieu n'est connu que par nos besoins
et non pas en cherchant à pénétrer
les secrets d'un monde tombé.
De sorte que notre esprit s'abîme
à chercher ces choses,
à les comprendre.
Il n'y a qu'un secret, c'est la crainte de Dieu
qui est le commencement de la sagesse, de la connaissance.
Craint Dieu et garde ses commandements
car c'est là le tout de l'homme.
Et de ce point de vue-là, Dieu n'est jamais présenté
dans ce livre autrement que comme Elohim.
C'est-à-dire Dieu, mais dans l'éternité,
l'absolu de son être,
sans relation avec l'homme.
C'est Jéhovah.
Et puis alors, le quantique des quantiques
se termine pour ne dire ce que c'est que l'amour.
L'amour qui est la nature même de Dieu
avec la lumière.
Alors dans ce chapitre 3,
ou verset 6,
qui est celle-ci qui monte du désert,
on voit ensuite la description
que l'époux fait de l'épouse.
Et on a remarqué que habituellement,
l'époux parle à l'épouse directement
pour dire ce que l'époux a trouvé dans son épouse.
Alors que l'épouse, en général,
décrit les perfections de son bien-aimé
en parlant de lui à d'autres.
Il y a quelque chose,
il y a un ordre moral des choses
qui est tout à fait à sa place.
On notera incidemment, d'ailleurs,
que nous n'avons pas l'autorisation,
par l'écriture, ni dans la pensée de Christ,
de nous adresser à Christ comme à notre frère.
Alors que le Seigneur n'a pas honte
de nous appeler ses frères.
Nous sommes, dans la pensée de Dieu,
identifiés avec Christ,
mais la primauté, la prééminence de Christ
est très soigneusement maintenue.
Le Seigneur ne parle pas de monter,
maintenant, après sa résurrection,
vers notre Dieu avec lui,
vers mon Dieu et votre Dieu,
vers mon Père et votre Père.
Il est premier né entre plusieurs frères.
De sorte que l'autorité de Christ
doit être bien soigneusement maintenue,
sa prééminence sur toutes choses,
dans la première comme dans la nouvelle création.
Il y a un ordre moral, donc,
que l'épouse déclare
ce qu'elle a pu trouver comme joie
dans la contemplation de son bien-aimé,
elle le déclare à d'autres,
c'est le témoignage que l'Église
et que le racheté devraient rendre devant ce monde.
Alors, c'est encore...
c'est le temps du printemps.
La pluie a cessé,
les fleurs paraissent sur la terre,
la saison des champs est arrivée.
C'est tout à fait l'inverse de ce que Jérémie dit,
cette parole si triste,
mais voilà, l'été est passé,
la moisson est terminée
et nous ne sommes pas sauvés.
Et maintenant, c'est le printemps.
Le printemps éternel,
l'été va venir tout à l'heure.
Il y aura un moment
où on va pouvoir jouir
sans réserve,
sans distinction
de la gloire du bien-aimé.
C'est le chapitre 5.
Mangez, amis, buvez,
buvez abondamment, bien-aimés.
Pour le moment, c'est encore
un moment de ténèbre,
un moment de nuit.
Et jusqu'à ce que l'aube se lève
et que les ombres fuient,
chapitre 4, le verset 6,
à la montagne de l'Amire
et à la colline de l'encens.
Nous arrivons à partir du verset 12
dans ce jardin clos.
Le jardin clos, ma sœur, ma fiancée,
la source fermée, la fontaine scellée.
Nous avons lu tout à l'heure
les différents parfums qui s'y trouvaient.
Ce jardin, c'est le cœur de l'Église.
C'est en même temps le cœur du racheté
puisque les deux applications peuvent se faire.
C'est un jardin qui est entouré,
l'Écriture le dit quelquefois,
la vigne a été entourée d'un mur,
d'une flotture,
qui préserve l'entrée des intrus.
Il faut pour qu'un jardin porte des fleurs,
des fruits, des parfums exquis,
il faut que ce jardin soit arrosé,
soit entretenu.
Très clairement, Christ opère cette œuvre
et le Père lui-même est le cultivateur.
Trois sources d'eau sont distinguées ici.
C'est la source fermée, verset 12,
la fontaine scellée
et les puits d'eau vive,
le puits d'eau vive qui coule du Liban.
Ces trois choses ont une importance particulière
les unes et les autres.
Il faut faire attention à la pollution de la source.
L'eau peut être mélangée.
Si sans précaution,
on s'approche d'une source au bord d'une rivière,
si on s'approche d'une source
et qu'on ne fait pas attention,
on va prendre de la boue.
D'un autre côté, le puits,
c'est une autre figure,
peut-être obstruée ou peut-être polluée.
Les Philistins avaient bouché les puits
et il a fallu qu'Isaac les recreuse.
Alors Satan est très actif
et il y a beaucoup d'émissaires de Satan dans ce monde
pour polluer la pensée de nos jeunes.
La source, c'est Christ.
La parole, le Saint-Esprit.
D'ailleurs, l'eau est habituellement une figure de la parole.
D'eau et de l'Esprit,
c'est l'action conjuguée du Saint-Esprit
et de l'eau qui apporte à la conviction de péché,
de jugement et qui apporte le salut.
Il faut donc faire attention à la source
pour creuser les puits qui avaient été bouchés.
Il faut faire attention
pour que la source ne soit pas polluée
par toutes sortes de choses,
de pensées humaines ou de théories
ou de fausses doctrines qui circulent à foison
dans la chrétienté professante maintenant
et qui risquent d'entrer jusque dans l'Assemblée.
Il faut en même temps veiller
à l'intrusion des ennemis du dehors,
des gens qui veulent briser les frontières
et entrer dans le jardin pour l'abîmer.
En même temps, il faut penser aux plantes
qui prospèrent dans ce jardin.
Ne penser qu'aux plantes
sans faire attention à la protection de l'aï,
c'est s'exposer à de graves dommages.
Il peut y avoir
soit des personnes qui, d'entre nous-mêmes,
au milieu même de nous,
annoncent des doctrines perverses
pour attirer les disciples après eux,
soit il peut y avoir, et on les trouve,
c'est-à-dire quelque chose de remarquable
un petit peu avant, dans les lions et les léopards.
On trouve les lions ravissants,
les loups ravissants qui n'épargnent pas le troupeau.
Alors l'équilibre est difficile à trouver
et encore plus difficile à maintenir
dans les Assemblées.
Il faut cet équilibre qui, d'un côté,
nous amène à veiller aux portes
et d'un autre côté,
nous amène dans l'amour des âmes
à veiller pour que les âmes
produisent leurs fruits, leurs fleurs
pour la joie du cœur de Christ.
Alors qui trouve-t-on ?
Toutes sortes de paradis de grenadiers
et de fruits exquis.
Le paradis, c'est le jardin persan,
le jardin iranien.
Le paradis promis aux brigands repentants sur la croix.
Le paradis dans lequel l'apôtre
a entendu les paroles ineffables
qui n'a pas permis à l'homme de répéter.
Et puis ce paradis, le paradis de Dieu,
est celui qui va avoir
l'arbre de vie
c'est l'arbre qui rend son fruit en sa saison
et qui sera la nourriture
de celui qui aura vaincu.
Celui qui a vaincu à Éphèse.
Le paradis, ce paradis
est un paradis de grenadiers,
de fruits exquis
et puis alors de hainés et de nards.
Voyons en même temps
la gloire de Christ en résurrection
après son œuvre
et le souvenir de sa réjection.
Le nard et le safran vont ensemble.
Le roseau et le doron et le cinamome
c'est presque la même chose
dans le sens l'amir et l'aloès.
Le souvenir de la souffrance
et le souvenir de sa mort.
Ce jardin est celui de la bien-aimée.
En même temps,
réveille-toi nord, viens midi,
souffle dans mon jardin
et c'est l'époux qui parle
pour que ses aromates s'exalent.
L'épouse répond que mon bien-aimé
vient dans son jardin
et qu'il mange ses fruits exquis.
Le cœur de l'Église appartient à Christ.
Notre cœur appartient à Christ.
Quelqu'un a dit,
c'est profondément vrai,
si Dieu dans sa sagesse
nous avait donné deux cœurs,
il n'y en aurait pas un pour le monde
et un pour Christ.
Nos deux cœurs appartiendraient à Christ.
Dans les descriptions précédentes,
on voit qu'il est question
au moment des yeux, du regard.
Le regard c'est la fenêtre de l'âme
en même temps que la bouche
est l'expression de ce qui trahit
l'état momentané du cœur,
de l'abondance du cœur,
la bouche parle.
Alors quel est le corps plein de lumière ?
C'est celui qui est exprimé
par l'œil simple,
par un cœur qui n'a qu'un seul objet,
Christ, tout et en tous.
Alors Christ est maintenant
venu dans son jardin
et pour que les parfums s'exalent
pour la joie de son cœur,
il peut y avoir soit la nécessité
du vent du nord,
le vent du nord est froid,
le gouvernement, ce sont les épreuves,
le vent du midi,
le vent du midi est habituellement chaud,
c'est peut-être soit
l'expression de la chaleur
et même aussi de l'épreuve,
le feu est souvent une figure d'épreuve,
mais en même temps c'est un vent
qui met en évidence les parfums.
De toute manière,
le divin jardinier est celui
qui opère tout chaud
selon le conseil de sa volonté
pour qu'en définitive l'âme fasse des progrès.
Où sont les progrès ?
Manifestés, ils sont merveilleux,
c'est le début du chapitre 5
et c'est l'époux qui parle.
Alors, je suis venu dans mon jardin,
j'ai cueilli ma mire avec mes aromates,
j'ai mangé mon rayon de miel avec mon miel,
j'ai bu mon vin avec mon lait,
toutes sortes de choses qui nous parlent
de la bénédiction et l'appel
venez, amis, venez, buvez.
Il y aura un moment,
chers frères et sœurs,
il ne sera plus nécessaire
de prendre garde.
Il n'y aura plus besoin
du souvenir de nos misères,
du souvenir de la traversée du désert,
ni même cette vigilance nécessaire
de tous les instants
pour que la joie soit la part de tous.
Et c'est ce qui est exprimé
d'une manière si remarquable, si touchante.
Alors, pour nous montrer que rien n'est acquis
et que l'expérience des autres
ne vous sert pas aujourd'hui
et que l'expérience que j'ai pu faire
il y a quelque temps dans ma vie
n'est pas par le fait même
ce qui va me donner la force
de faire ceci.
Le fait qu'on passe du troisième
au quatrième cantique,
au chapitre 5, au verset 2,
simplement l'expression
des sentiments qui sont présentés
nous montre combien nous avons besoin
de jouir de la grâce de Christ
et d'être toujours vigilants.
On peut dire que ce troisième cantique
qu'on a appelé la communion
et l'appréciation de l'amour
se termine sur une note extrêmement élevée,
une note de repos,
une note paisible,
la bien-aimée a perdu de vue son bien-aimé.
C'est très simple,
elle s'est endormie.
Elle était assoupie dans un cantique précédent
et elle est maintenant complètement endormie.
Son bien-aimé est venu
et elle était trop fatiguée,
trop nonchalante pour ouvrir.
Son bien-aimé est parti.
Comment les choses ont-elles pu être restaurées
dans le cœur de l'épouse?
Deux choses.
D'un côté les gardes,
les gardes établis selon Dieu
sur la ville
pour faire se souvenir
selon l'expression d'Esaïe 62.
Ces gardes qui maintiennent l'ordre dans la ville
ont rencontré cette jeune fille
qui n'avait rien à faire dehors
à une heure tardive.
Elles l'ont blessée,
l'ont ôté son voile
et ont coopéré à ce qu'elle prenne conscience
de l'état dans lequel elle était.
Et comment son cœur a-t-il été ramené
à la jouissance de l'amour de Christ
par le souvenir de la souffrance?
J'ai lu quelque chose
quelque part qui m'a extraordinairement frappé.
Rappelons-nous, chers frères et sœurs,
le verrou est à l'intérieur du cœur.
Christ ne force jamais la porte.
Il frappe.
Si quelqu'un frappe et qu'il ouvre, j'entre.
Christ ne force pas notre cœur.
Il faut exercer une pression, il me semble,
pour contraindre les gens d'entrer.
Mais les affections du cœur ne se commandent pas.
Il faut que le cœur prenne la conscience
de ses propres besoins
et que Christ réponde
à l'appel d'un cœur préparé par lui.
J'ai senti sur les poignées du verrou
qu'il y avait quelque chose qui me rappelait
la pensée du bien-aimé
et le souvenir de sa souffrance.
Le verrou, c'est la bien-aimée
qu'il ouvre de l'intérieur de sa chambre,
de l'intérieur de sa demeure.
Terminé.
Je ne pensais pas entrer dans trop de détails.
Je voudrais simplement dire un mot
sur le sixième cantique
dont on a appelé
le triomphe et la communion de l'amour.
Au fond, quand on a dit que
dans ses cinq livres prophétiques,
le Cantique des Cantiques était le livre de l'amour,
je crois qu'il est bien nommé.
C'est l'amour selon Dieu, un amour merveilleux,
pur, insondable, être du Dieu suprême.
Ce Cantique des Cantiques se termine
au chapitre 8, verset 5,
de nouveau par cette question
posée par les filles de Jérusalem,
qui est celle-ci qui monte du désert
et qui dit,
« Je t'ai bien aimé,
je t'ai réveillé sous le pommier »,
c'est-à-dire c'est l'époux qui le lui dit,
le pommier c'est Christ,
là ta mère t'a enfanté.
Et on trouve dans les versets 6 et 7
les sept caractères de l'amour.
C'est ce triomphe de l'amour
et cette communion de l'amour,
de l'amour du Christ pour nous,
pour l'Église, pour l'Assemblée.
Le premier caractère
c'est celui du cachet sur le bras,
comme un cachet sur ton cœur.
Nous sommes sur le cœur de Christ,
comme autrefois le pectoral
était sur le cœur du souvent sacrificateur.
Premier caractère de l'amour,
c'est le caractère des affections du cœur.
Le deuxième caractère,
c'est celui du cachet sur le bras.
Alors le bras, c'est le bras puissant de Dieu.
Il a fait sortir son peuple
à main forte et à bras étendus.
Le bras ou l'épaule, c'est la force,
c'est la puissance.
Aaron portait aussi les deux pierres d'Onyx
avec les six tribus sur chaque épaule.
Le sacrificateur était puissant pour porter le peuple
et il était puissant pour l'aimer aussi.
C'est la pensée de Christ qui est puissante.
Il est puissant pour nous sauver.
Il est puissant pour nous délivrer.
Il nous aime et il a la force auprès de lui.
Le troisième caractère de l'amour,
notre frère Pierre-Éric l'avait signalé il y a quelques mois,
il est fort comme la mort,
pas plus que la mort.
Il est fort comme la mort.
La mort n'a pas pu éteindre
la puissance et la grandeur de cet amour.
Christ a aimé l'assemblée
et s'est livré lui-même pour elle.
Le quatrième caractère de l'amour,
l'amour est exclusif.
Dieu est un Dieu jaloux.
Et Paul dit cela en 2 Corinthiens 11,
dans un passage tout à fait remarquable,
bien approprié d'ailleurs
à la triste condition des Corinthiens,
même dans la seconde épître.
Je suis jaloux vers 2 Corinthiens 11.
Je suis jaloux à votre égard,
d'une jalousie de Dieu,
car je vous ai fiancé à un seul mari
pour vous présenter au Christ
comme une vierge chaste.
L'amour est un amour exclusif.
L'amour est fort comme la mort,
la jalousie cruelle comme le shéol.
Ensuite, c'est un amour
qui brûle comme une flamme.
Alors ceci est présenté
sous le caractère de Christ lui-même
dans le psaume 69.
Le zèle de ta maison me dévore.
Et on voit combien l'amour de Dieu
en Christ
était manifesté par le fait
qu'il a chassé les changeurs
et ceux qui avaient transformé
la maison de son père en une caverne de voleurs
et une maison de marchands.
C'est, dans notre mesure,
ce que nous devrions réaliser.
L'exclusivité de nos affections pour Christ.
L'exclusion de tous autres objets.
Et en même temps,
cet amour qui brûle
comme une flamme.
L'étreinte de l'amour du Christ
à l'égard des autres,
à l'égard des saints,
à l'égard des frères,
à l'égard de l'Assemblée.
Cet amour ne peut pas s'éteindre
et ne peut pas être submergé.
C'est son sixième caractère.
Nous avons rappelé tout à l'heure
en rapport avec un des parfums,
c'est la coquille odorante
que Christ a dû dire
dans l'âme.
Et il a traversé toutes ces choses
victorieusement, glorieusement.
En même temps, l'amour est gratuit.
Si on vendait,
si un homme donnait tous les biens
de sa maison pour l'amour,
on l'aurait en un très profond mépris.
Les eaux ne peuvent pas éteindre l'amour,
les fleuves ne peuvent pas le submerger,
mais cet amour ne s'achète et ne se vend pas.
C'est un amour gratuit
parce que, en fait,
c'est le don de Dieu en Christ.
Si nous avons été aimés d'un tel amour,
en connaissant son vers Dieu
et envers les frères,
manifestons quelque chose,
cet amour placé dans notre cœur par le Saint-Esprit. …