Dix présentations autour du thème: Une vie mise à part pour le Seigneur
ID
ht001
Idioma
FR
Duración
09:49:03
Cantidad
10
Pasajes de la biblia
sin información
Descripción
Dix présentations:
La marche en nouveauté de vie, 27 avril 2019
L’appel et le but, 27 avril 2019
Le nom, 28 avril 2019
Le sel de la terre, 28 avril 2019
L’engagement, 30 avril 2019
La sanctification, 1 mai 2019
La crainte de Dieu, 2 mai 2019
La communion chrétienne, 3 mai 2019
Les associations, 5 mai 2019
C’est quoi un disciple du Seigneur?, 6 mai 2019
Transcripción automática:
…
Alors, ce soir, nous allons ouvrir la Parole de Dieu ensemble.
Commencer par une lecture.
Ou deux.
Et en fait, j'aimerais commencer par un passage dans la seconde Épitre,
la deuxième Épitre au Corinthien.
Deuxième Épitre au Corinthien, chapitre 5.
Deuxième Épitre au Corinthien, chapitre 5.
Et nous lirons à partir du verset 14.
Car l'amour du Christ nous étreint,
en ce que nous avons jugé ceci,
que si un est mort pour tous,
tous donc sont morts,
et qu'il est mort pour tous,
afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes,
mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.
Un autre passage, nous allons lire en Philippien,
chapitre 1er.
Philippien, Épitre au Philippien.
Chapitre 1.
Et nous lirons le verset à partir du verset 21.
Premier chapitre.
Philippien, chapitre 1 à partir du verset 21.
L'apôtre Paul dit,
Car pour moi, vivre c'est Christ,
et mourir un gain.
Mais si je dois vivre dans la chair,
il en vaut bien la peine.
Et ce que je dois choisir, je n'en sais rien.
Mais je suis pressé des deux côtés,
ayant le désir de déloger et d'être avec Christ,
car cela est de beaucoup meilleur.
Mais il est plus nécessaire à cause de vous
que je demeure dans la chair.
Jusque là.
Alors, le sujet ou l'aspect que nous désirons développer un peu ce soir avec vous,
c'est quel est l'appel du Seigneur à chacun d'entre nous,
à chacun d'entre vous.
Quel est l'appel du Seigneur ?
Et ensuite, un autre aspect sera,
quel est le but de la vie ?
Quel est le but de la vie d'un chrétien sur cette terre ?
Quel est le but ?
Quel est le but ?
Pourquoi est-ce que je vis sur cette terre en étant un enfant de Dieu,
en étant un racheté du Seigneur ?
Au niveau de l'appel du Seigneur, on peut aussi se demander
qui est-ce qu'on désire satisfaire et plaire dans notre vie.
Donc le Seigneur nous a appelés à quelque chose,
on va regarder dans les détails c'est quoi,
une grande question fondamentale qu'on peut se poser aussi,
c'est la vie, est-ce que c'est pour plaire à moi-même,
ou est-ce que c'est pour plaire à quelqu'un d'autre ?
Et si c'est quelqu'un d'autre, c'est qui ?
Est-ce que c'est d'autres personnes,
ou est-ce que c'est le Seigneur,
ou est-ce que c'est les deux dans les faits,
les autres et le Seigneur ?
On voit l'apôtre Paul dans Philippiens, justement au chapitre 2,
il a mentionné au verset 20
qu'il n'avait personne d'autre qui soit animé d'un même sentiment avec lui
pour avoir une sincère sollicitude à l'égard de ce qui concernait les Philippiens.
Verset 21, c'est dit,
« Parce que tous cherchent leurs propres intérêts,
non pas ceux de Jésus-Christ. »
Et c'est vraiment étonnant de lire cette expression-là,
que tous cherchent leurs propres intérêts,
non pas ceux de Christ,
quand on compare avec le premier passage qu'on a lu,
dans 2 Corinthiens,
où on lit totalement le contraire.
Quel était le but du Seigneur Jésus, entre autres,
qu'est-ce qu'il cherchait à faire,
qu'est-ce qu'il désire voir dans son œuvre accomplie,
lorsqu'il nous a rachetés ?
On l'a vu, donc la question c'est,
je vis sur cette terre pour un temps,
parce que ma vie sur la terre, elle est limitée.
Ma vie sur la terre va arriver à un terme, à une fin,
soit par la mort physique,
soit par le retour du Seigneur Jésus.
Et qu'est-ce qui va me motiver dans cette vie ?
Qu'est-ce qui va me motiver ?
Et pour faire quoi, en attendant d'être avec le Seigneur ?
C'est très important cette question.
Et le motif, la motivation de la vie chrétienne,
de chacun, chacune d'entre nous,
on l'a vu en 2 Corinthiens 5, dès le début,
« L'amour du Christ nous étreint. »
Qu'est-ce que cela veut dire ?
L'amour du Christ nous étreint.
Le Christ, c'est le Fils de Dieu, c'est Jésus-Christ.
Et est-ce que nous connaissons quelque chose de son amour ?
Comment pouvons-nous savoir combien il nous a aimé ?
Eh bien, il suffit de regarder dans l'Évangile
et voir que lui qui est le Fils éternel de Dieu,
qui est au-dessus de toute chose,
Dieu éternellement béni,
eh bien, par amour pour moi, par amour pour toi,
à un certain moment, il est descendu sur cette terre.
Il a pris une forme d'homme.
Il est né dans l'humiliation.
Il a vécu sur cette terre en étant rejeté.
Et il est allé jusqu'à donner sa vie en sacrifice sur la croix
pour me sauver, pour te sauver,
dans les grandes souffrances de la croix.
Il est passé par ces heures de ténèbres.
Et il a payé le prix fort, il a payé le prix plein.
Pourquoi ? Pour me sauver.
C'est ça, l'amour de Christ.
Ayant aimé les siens, il les aima jusqu'à la fin.
Rien ne l'a fait reculer. Par amour pour moi, par amour pour toi,
il a tout donné.
Lui qui était riche, il s'est appauvri,
afin de nous enrichir.
Il faut vraiment que ceci nous touche, touche nos cœurs.
Et c'est ça qui va motiver notre réponse au Seigneur,
dans la pratique, dans la vie.
L'amour de Christ nous étreint.
L'amour de Christ touche mon cœur.
Il sert mon cœur.
Et si c'est une réalité,
et bien il y aura quelque chose qui va en découler,
quelque chose de très pratique,
alors ma façon de vivre va changer.
Parce qu'il est dit, afin que ceux qui vivent,
ne vivent plus pour eux-mêmes,
alors je ne vais plus vivre pour moi-même, je vais vivre pour lui.
Et nous allons voir des exemples pratiques,
de choses que nous pouvons faire dans notre vie pour le Seigneur.
Donc la question maintenant, en étant racheté,
c'est-à-dire racheté, ça veut dire que le Seigneur a payé notre dette,
il a payé le prix plein pour nous acquérir.
Est-ce que je vis pour satisfaire quoi?
Ou pour satisfaire qui maintenant?
Puis on voit que Paul, lorsqu'il écrivait ces choses-là,
non seulement il le pensait,
non seulement c'était une révélation qu'il a comprise et qu'il a écrite,
mais c'était aussi quelque chose qu'il vivait très personnellement.
Ici on lit, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes,
mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.
Et dans Philippiens, qu'est-ce qu'il dit?
Il déclare avec force ce verset qu'on connaît,
« Pour moi, vivre, c'est Christ. »
Et mourir, un gain.
Est-ce que quelqu'un peut se dire dans ce monde,
mourir c'est un gain?
Si vous parlez à des amis à l'école ou à des personnes que vous connaissez,
puis vous dites, est-ce que mourir c'est un gain pour toi?
Qu'est-ce qu'ils vont dire, les personnes en général?
Non. Est-ce que tu as peur de la mort?
La plupart des gens vont avoir une crainte de la mort.
Ce n'est pas un gain pour eux.
Mais pour Paul, lui, c'était devenu un gain, même la mort.
Lui, sa vie, maintenant, il avait tellement été saisi
par l'amour de Jésus qui avait donné sa vie pour lui,
qu'il l'avait lavé de ses péchés.
Il comprenait que toute sa culpabilité devant Dieu était réglée.
Il a tellement été frappé, touché par cela,
que ça l'a transformé complètement.
Et puis maintenant, pour lui, c'était quoi qu'il voulait faire?
Eh bien, donner en retour sa vie à celui qui avait payé pour ses péchés.
C'est pour ça qu'il pouvait déclarer avec force,
pour moi vivre, c'est Christ.
Et pourquoi mourir c'est un gain?
Eh bien, c'est parce qu'il attendait aussi la gloire qui était à venir.
Il savait.
Et non seulement on peut penser à tout ce qu'on lit prophétiquement
concernant le ciel, et on comprend très peu du ciel,
mais on comprend certaines choses.
Mais au-delà de tout, Christ était là.
Et s'il passait par la mort, c'était enfin pour aller avec celui
qui l'aimait tant et qui avait aussi donné sa vie pour lui.
Alors c'est pour ça que c'était un gain pour l'apôtre Paul.
Mais on voit ici un tiraillement qu'il a en même temps.
Il est toujours présent.
Pour lui, mourir c'est un gain.
Mais il y a encore des besoins présents.
On est encore présent sur la terre.
On doit continuer le chemin jusqu'à ce que le Seigneur nous appelle à lui.
Oui, mourir est un gain.
C'est quand même quelque chose de merveilleux de pouvoir dire ça.
Parce que de toute façon, la vie sur terre va arriver à une fin.
Et pour nous ce n'est pas la fin de tout.
C'est le début de la présence du Seigneur.
De fait.
Quand on aime quelqu'un, quand on aime vraiment quelqu'un,
se trouver dans sa présence, c'est véritablement un gain.
Et nous devons aimer le Seigneur plus que tous.
Plus que tout.
Plus que tous les objets que nous avons dans la vie.
Plus que toutes les personnes qui sont autour de nous.
Nous devons aimer le Seigneur en premier.
C'est lui qui est notre gain.
Et donc, il est dit ici,
donc on ne vit plus pour son propre intérêt,
quand on est chrétien, quand on est racheté du Seigneur.
On ne vit plus pour son propre intérêt.
On vit pour le Seigneur.
Pour l'intérêt du Seigneur.
Et quel est l'intérêt du Seigneur sur cette terre ?
Quel est l'intérêt du Seigneur à travers nous, à travers chacun d'entre nous, sur cette terre ?
Alors, quel est l'intérêt ?
En tout cas, l'intérêt n'est pas,
comme nous l'avons lu au chapitre 2, Philippiens 2, 21,
l'intérêt n'est pas que nous cherchions notre propre intérêt.
Parce que si je vis, en tant que chrétien,
parce que si je vis, en tant que chrétien,
pour mon propre intérêt à moi,
pour mon propre ventre,
pour ma propre gloire,
qu'est-ce qui reste à la fin ?
Rien.
Parce que tout ce qui me concerne, moi, va passer.
Je ne fais que passer dans ce monde.
Il est parlé dans l'Épître de Jean, la première Épître de Jean, chapitre 2,
parce que la convoitise des yeux, la convoitise de la chair,
l'orgueil de la vie,
eh bien, tout ça, ça va passer.
Il n'y a que ceux qui font la volonté.
On peut lire ce passage.
Première Épître de Jean.
Il faut être sûr de bien le mentionner, comme il est écrit.
Première Épître de Jean.
Chapitre 2, verset 15.
Si je vis pour mes propres intérêts, c'est par la chair.
C'est-à-dire l'orgueil, c'est-à-dire, dans l'ordre,
la convoitise de la chair,
la convoitise des yeux,
l'orgueil de la vie.
Tout ce qui me met, moi, en évidence,
tout ce qui me satisfait, moi, personnellement,
et qui n'est d'aucune utilité pour les autres.
Même pas les membres de ma famille, les proches.
Si je suis, moi, le centre de ma vie,
je ne suis utile à personne.
Et non pas non plus au Seigneur Jésus.
Philippiens 2, verset 21.
Tous cherchent leurs propres intérêts.
J'espère que ça ne doit pas être le cas pour les rachetés du Seigneur.
Les rachetés du Seigneur doivent chercher ceux de Jésus-Christ.
Et on trouve ces expressions-là.
On peut se poser la question, souvent, naturellement,
qu'est-ce qu'on fait ?
On fait des choses qui sont profitables pour nous.
N'est-ce pas ?
C'est rare qu'on va faire des choses qui ne vont pas profiter.
Mais le Seigneur désire qu'on ait un oeil plus sur nous-mêmes
et nos propres intérêts individuels,
mais aussi sur les Siens, ses intérêts à lui.
Et cela, c'est beaucoup plus grand que juste...
Je ne le dirai pas comme ça.
Ce n'est pas seulement la personne du Seigneur Jésus,
mais c'est tout ce qui touche à la personne du Seigneur Jésus,
c'est-à-dire son peuple, les Siens, son corps qui est sur la terre.
On peut juste rappeler, dans 2 Corinthiens 5,
qu'on avait lu tantôt,
« Afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes. »
Donc, l'intérêt du Seigneur est maintenant quoi ?
Dans Tites chapitre 2, on peut lire rapidement un bout de verset.
Je crois que c'est le verset 14.
Tites 2, 14.
On lit,
« Que Christ s'est donné lui-même pour nous,
afin qu'il nous racheta de toute iniquité
et qu'il purifia pour lui-même un peuple acquis,
zélé pour les bonnes œuvres. »
Un peuple zélé pour les bonnes œuvres.
Donc, le Seigneur, lui, il a un intérêt,
il a préparé des bonnes œuvres d'avance,
on le lit aussi dans Éphésiens chapitre 2,
pour que nous marchions dans celles-ci.
Donc, ces choses-là sont les intérêts du Seigneur Jésus.
Mais on voit aussi un autre passage dans Philippiens chapitre 3,
au verset 14,
qui nous amène beaucoup plus loin encore.
Il y a les intérêts du Seigneur,
mais il y a aussi l'appel du Seigneur.
On le voit un peu dans ce que Paul exprime au verset 14.
Il dit ceci, il dit
« Mais je fais une chose,
oubliant les choses qui sont derrière,
et tendant avec effort vers celles qui sont devant,
je cours droit au but
pour le prix de l'appel céleste de Dieu
dans le Christ Jésus. »
Autrement dit, quand le Seigneur nous a sauvés,
il ne nous a pas seulement sauvés de nos péchés,
mais il y a aussi un appel céleste,
un appel auquel nous sommes tous appelés
enfants de Dieu chrétiens,
ceux qui avons mis notre foi en Christ et son œuvre accomplie.
Et, Paul faisait une chose,
et le sens original, c'est une seule.
Ce n'est pas qu'il faisait une chose parmi d'autres choses.
Ah, je fais ci, je fais ça, je fais ça, entre autres.
Non, une seule chose.
Il oubliait ce qui était derrière lui.
Paul, est-ce qu'il y avait un paquet de choses
qu'il voulait oublier, des choses mauvaises?
Peut-être. Il avait participé un peu à la mort d'un chrétien.
Est-ce qu'il a oublié aussi des bonnes choses?
Bien oui. On lit au début du chapitre 3,
tous ses privilèges, comment il était benjaminite,
comment il était pharisien,
comment il était en avance sur tous les autres dans la loi.
Mais Paul, toutes les choses qui l'avantageaient
ou toutes les choses qui le décourageaient,
il oubliait ça.
Il dit ça, c'est fini.
Toutes ces choses-là sont un obstacle pour moi
pour aller de l'avant.
Parce que si je me rappelle des biens du passé,
peut-être que ça va me déranger pour aller de l'avant.
Si je me rappelle aussi des mauvaises choses du passé,
ça va me décourager.
Ça va m'empêcher d'aller de l'avant.
Mais Paul, il oubliait tout ça.
Il disait maintenant, je fais une chose.
Je cours droit au but.
Vers les choses qui sont devant moi.
Et qu'est-ce qui était devant lui?
C'était l'appel de Dieu en Jésus-Christ.
C'était ça qui était devant lui.
Et c'est important pour nous aussi
d'avoir ça devant nos yeux
pour presser vers l'avant.
Alors, en tant que racheté du Seigneur,
quand on vous dit,
quand la Bible nous dit
qu'il faut que nous vivions
non plus pour nous-mêmes,
c'est quelque chose
qui est totalement contraire
à ce que vous allez entendre dans le monde.
L'esprit du monde,
c'est l'inverse.
Il faut se réaliser soi-même.
Il faut s'élever parmi les autres,
parmi les hommes.
Il faut prendre le plus de place possible
aux yeux des autres,
se faire un nom.
Ça, c'est l'esprit du monde.
L'esprit chrétien, l'esprit de Dieu,
c'est l'inverse.
Il ne faut plus vivre pour soi-même,
il faut vivre maintenant pour le Seigneur
et pour les autres.
Et ça, c'est quelque chose
qu'il faut accepter
C'est ça le but
de la vie chrétienne.
C'est d'être utile aux maîtres.
Parce que si je vis pour moi-même,
je deviens inutile
aux autres, aux maîtres.
Et ce qui est
important,
c'est que, quand il est dit
en Philippiens 3,
Alors, le passage
qu'Alexandre vient de mentionner,
en verset 5-6,
l'apôtre Paul fait une énumération
de ce
dont il pourrait se glorifier
en tant qu'homme.
On pourrait dire, mais je suis universitaire.
J'ai un passeport
qui me permet
de voyager
et de m'élever au-dessus des autres.
J'ai une grande connaissance,
j'ai appris ceci, j'ai un tel savoir-faire,
etc.
Et bien,
ce n'est pas ça la priorité.
La priorité,
c'est la connaissance
de Christ.
Puisqu'il le dit, mais les choses
qui pour moi étaient un gain,
quand je ne connaissais pas
encore le Seigneur Jésus,
je pensais que c'était ça
qui fait la substance de la vie.
Établir une place,
se faire une place
dans la hiérarchie sociale du monde.
Je pensais que c'était ça
qui fait le gain
et le sens de la vie.
Il dit, non, maintenant,
toutes ces choses,
je regarde même toutes ces choses
comme étant une perte
à cause de l'excellence,
de la connaissance du Christ Jésus,
mon Seigneur.
Il n'est pas seulement son sauveur,
il est son Seigneur.
Il est celui qui a autorité sur lui,
à qui il appartient.
Il faut que nous acceptions
Jésus Christ comme sauveur
pour la vie éternelle,
mais il faut aussi l'accepter
parce qu'il est comme Seigneur,
comme celui qui a autorité sur moi,
à qui j'appartiens.
Je n'ai plus de droit sur moi-même,
je lui dois tout.
Et si j'apprends à le connaître,
c'est une personne,
eh bien, je l'aimerai de plus en plus.
Et alors, je me détacherai
de ces pensées charnelles
qui sont liées au monde,
en sachant que tout ce qui est avantage
dans le monde va passer, tout ça va passer.
Ce n'est que pour un temps.
Mais ce que nous faisons pour le Seigneur
a des résultats
jusque dans l'éternité.
Puis, non seulement des résultats
dans l'éternité, mais aussi
par la grâce du Seigneur,
il y a une récompense aussi pour ces choses-là.
Et puis, c'était une chose qui motivait
beaucoup l'apôtre Paul dans ces circonstances
difficiles. On sait que lorsqu'il écrit cette lettre
aux Philippiens, il était dans une prison.
On ne peut pas dire que
d'une prison, on se dirait, ah oui, pour moi,
vivre c'est Christ. Je pense qu'il y en a plusieurs
qui feraient comme, beuh, heu, heu,
ils ne trouveraient pas ça très drôle d'être dans cette situation.
Mais pour Paul, prison, pas de prison,
c'est égal. Il vivait entièrement
pour le Seigneur Jésus et il savait
qu'il avait une récompense devant lui.
C'est pour ça qu'il parle, dans le passage
qu'on a lu, du prix de l'appel
céleste. Il y a un prix.
C'est Christ qui a payé
le prix pour nous donner cette récompense-là,
pour ainsi dire. Mais nous, est-ce qu'on est prêt
aussi à mettre de côté
ce qu'on pourrait considérer
des avantages
naturels qu'on pourrait avoir,
le mettre de côté pour
servir le Seigneur Jésus?
Je pourrais me donner corps et âme
à mes études pour avoir
des excellents résultats, un excellent
travail, gagner beaucoup
d'argent. Je pourrais, j'ai la capacité
de le faire. Mais,
mais est-ce que Christ est précieux
pour moi? Est-ce que je veux
gagner la personne du Seigneur?
Est-ce que je veux croître dans sa connaissance?
Paul, pour ainsi dire, il a tout pris
ce qu'il avait, tous ses avantages,
les a jetés.
Il ne voulait plus rien savoir de toutes ces choses-là.
Parce que pour lui, il y avait une chose,
c'était la connaissance
du Christ Jésus.
Et puis, il savait qu'il y avait une grande récompense
qui était devant lui,
le prix de la paix céleste.
C'était toute une motivation pour lui,
pour aller de l'avant comme enfant de Dieu.
Quand il est parlé de la connaissance
ici en Philippiens 3,
ce n'est pas
une connaissance académique,
ce n'est pas une connaissance intellectuelle.
Ce genre de connaissances-là,
académiques, intellectuelles, a plutôt tendance
à nous enfler d'orgueil.
Non, c'est une connaissance d'une personne.
Et il est même dit, l'excellence
de la connaissance du Christ
Jésus, mon Seigneur.
La connaissance,
c'est-à-dire
connaître une personne.
Quand on aime une personne, on en revient encore
à ce qu'on a dit au départ,
l'amour de Christ nous étreint.
Si véritablement nos cœurs
brûlent ardemment
à la pensée
du Seigneur Jésus,
alors, quand on aime quelqu'un,
on a envie de le connaître mieux
et toujours plus.
Et plus cette personne est importante
à nos yeux et à notre cœur,
moins les choses de cette terre
ont de l'importance.
Et c'est lui,
c'est notre Seigneur
que nous désirons
véritablement servir
jusqu'à ce
qu'il vienne.
Et le prix de l'appel céleste,
donc nous sommes appelés,
nous avons un appel céleste,
on pourrait dire ça en d'autres termes.
Notre vocation est céleste.
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire
nous ne sommes pas sur la terre pour y rester.
Notre destination,
c'est le ciel.
Notre destination,
c'est le ciel.
Donc,
ça change
notre façon
d'interagir
et notre échelle de priorité sur cette terre.
Parce que
nous ne sommes que de passage.
Nous ne sommes que de passage.
Et nous sommes appelés
à aller plus loin
avec la terre, au-delà de la terre,
jusque dans l'éternité,
dans la gloire du ciel,
dans la présence de notre Sauveur,
de notre Seigneur.
Mais,
nous n'y sommes pas encore,
comme on l'a dit tout à l'heure.
Et pourquoi est-ce que le Seigneur,
lorsque nous nous convertissons,
ne nous prend pas directement au ciel,
individuellement chacun ?
Non. Et nous laisse encore
un certain temps sur la terre.
Un certain travail à accomplir
pour Lui.
Vous savez,
si on revient aux pensées
du début de la Genèse,
aux pensées initiales de Dieu,
Genèse,
chapitre 2,
nous lirons un seul verset.
En Genèse, chapitre 2, verset 15.
Voilà pourquoi
Dieu a créé l'homme au départ.
Adam.
Dieu a créé l'homme
et le place dans un jardin.
Mais,
il ne le place pas dans un jardin
pour ne rien faire,
pour être inactif, pour attendre,
pour manger, pour boire.
Non. Il le place là,
avec un but.
Et le but,
c'est de cultiver
et de garder.
Et ça, c'est très important
pour notre vie chrétienne aussi.
Qu'est-ce qu'il faut cultiver ?
Qu'est-ce qu'il faut garder ?
Qu'est-ce que nous recevons
de la part de Dieu ?
Qu'est-ce que nous recevons
de la part de Dieu ?
Aujourd'hui, nous n'avons pas
reçu un jardin.
En tout cas, pas un jardin
sur cette terre.
Nous avons reçu des choses
bien plus élevées encore.
Nous avons reçu
le salut.
Et avec le salut, nous avons reçu
la nouvelle naissance,
le Saint-Esprit,
les arts de l'Esprit,
toute bénédiction
dans les lieux célestes en Christ.
Nous avons reçu
une somme
inimaginable
de bénédictions, de richesses
spirituelles.
Eh bien, qu'est-ce que
nous devons en faire ?
Le but de la vie chrétienne,
c'est de glorifier Dieu
ou de glorifier le Seigneur Jésus.
Et ça se fait
par une croissance,
une croissance spirituelle.
C'est la croissance,
c'est développer
la vie divine que nous avons
reçue de la part de Dieu.
Retenez ça.
Le but de la vie d'un racheté,
c'est de développer
la vie divine
que nous avons reçue
de la part de Dieu.
Il faut cultiver
ce que nous avons reçu de la part de Dieu.
Il faut faire croître.
Nous recevons de la part de Dieu
et nous devons travailler
pour la croissance.
Puis,
cette croissance ne peut se faire seulement
que lorsqu'on est attaché
à la personne du Seigneur Jésus.
Le Seigneur, on le sait tous très bien,
il l'a expliqué d'une façon simple et claire
dans l'Évangile de Jean au chapitre 14.
Si on est attaché à Lui, au cèpe,
alors à ce moment-là, on peut croître,
porter du fruit pour Lui.
Mais si malheureusement,
on n'est pas attaché à Lui,
s'il n'y a pas la vie divine du Seigneur Jésus
qui peut agir à travers nous,
on ne peut pas porter du fruit pour Lui.
On ne peut pas croître.
Et le Seigneur a aussi exprimé clairement
dans ce même chapitre 15.
C'était pas chapitre 14, c'est chapitre 15.
Dans le même chapitre 15, il a exprimé
que c'est la volonté du Père que nous portions tous
beaucoup de fruits.
Alors,
cette croissance-là se fait
dans l'attachement à la personne du Seigneur Jésus,
encore une fois. Et on voit le lien à ce qu'on a vu tantôt.
Non seulement le Seigneur nous a rachetés, nous a sauvés,
mais en plus,
une fois qu'on est comme on ne l'a vu pas,
ce qu'il désirait, il disait pour moi,
vivre, c'est Christ.
Et il recevait de cette vie-là du Seigneur Jésus
tout ce qu'il avait besoin
pour sa croissance et porter du fruit
pour le Seigneur Jésus.
Alors, pour vous et moi, dans notre quotidien,
à l'école,
Dieu nous a appelés à quelque chose de grand,
à être dans les cieux
avec Lui, avec Son Fils bien-aimé.
On a vu cette expression dernièrement à l'étude ici,
dans Romain, chapitre 5, verset 2,
que nous avons l'espérance
de la gloire de Dieu.
Donc, c'est qu'on voit les choses qui sont
pour être pour nous au ciel très bientôt
et puis être avec le Seigneur Jésus.
Eh bien, on a cet appel.
Eh bien, le Seigneur désire que déjà présentement,
on croisse, on grandisse
en vue de ces choses-là
et qu'on puisse porter du fruit
à sa gloire.
J'aimerais aussi
souligner un principe qu'on trouve dans la parole
de Dieu. On trouve ça en
Jean 12. Je vais lire le
passage Jean 12, verset 24
où il est dit
« En vérité, en vérité, je vous dis,
à moins que le grain
de blé tombant
en terre ne meure, il demeure
seul. Mais s'il meurt,
il porte beaucoup de
fruits. »
Et là, il y a un principe
qui nous montre que
la croissance est possible
uniquement
s'il y a une mort au départ.
Et on
pourrait dire
pour que je puisse porter du
fruit pour Dieu,
il faut que je
garde mon vieil
homme dans la mort. Je suis
mort, il faut que je me considère comme
mort au péché, mort au monde,
crucifié au monde.
Et c'est alors que la vie
divine pourra
fleurir et porter son
fruit et porter une bonne odeur
à travers
du nouvel homme, par le
Saint-Esprit. Ce nouvel homme
qui est à l'image de Christ.
Il faut donc, pour porter
du fruit pour Dieu, maintenir
notre chair dans la mort.
Se considérer mort
au monde.
Donc, quels sont les obstacles qui
pourraient nous empêcher de
porter du fruit, concrètement, pratiquement?
Eh bien, si je ne me sens pas
mort au monde, si je continue
à être actif dans
les choses du monde, dans
les œuvres de la chair,
eh bien, évidemment,
cela va être
un obstacle
au développement de ma vie spirituelle.
On trouve ce principe en Galate 5,
par exemple. Il y a les œuvres
de la chair,
elles sont innombrables.
Si je continue
à cultiver ces œuvres de la chair,
elles vont se multiplier
et ce sont comme
des ronces et des épines qui
empêchent
le fruit de l'esprit
qui...
de prendre place.
Et ça peut même être des choses
qui étaient peut-être bonnes, d'un certain côté.
C'est pour ça que Paul y dit qu'il
oubliait les choses qui étaient derrière lui.
Ce qu'il considérait comme un gain.
On peut trouver des choses dans nos vies
qui nous semblent être un gain.
Mais malheureusement, ces choses-là nous font
nous confier en quelque chose d'autre
que la personne du Seigneur Jésus.
Et en faisant cela, on se prive
d'un élément additionnel,
on s'empêche de pouvoir croître
davantage dans le Seigneur Jésus.
Ça devient, ce gain-là,
quel qu'il soit, devient un obstacle
aussi pour moi.
Et c'est pour cela que Paul s'est débarrassé
de toutes ces choses-là. Bien sûr, quand Paul y parlait,
il parlait du moyen par lequel
on peut être justifié devant Dieu, évidemment.
Mais on peut l'appliquer à différentes choses
dans nos vies aussi.
Paul mentionne cela
et il dit aussi,
je répète ce que j'ai dit tantôt,
qu'il oubliait maintenant ces choses-là.
Il désirait qu'aucune de ces choses soit
un obstacle pour gagner la personne de Christ.
Autrement dit, il était prêt à laisser tout de côté
pour apprendre à nouveau.
Si c'était en accord avec la personne du Seigneur Jésus,
il le gardait.
Une autre chose qui peut être un obstacle,
c'est la oisiveté.
Ce n'est pas nécessairement faire quelque chose de mal.
C'est quoi la oisiveté?
Être oisif, c'est
rien faire.
« Idleness », on va dire en anglais.
C'est comme un moteur.
On dit souvent
que la voiture est « idle ».
C'est-à-dire que le moteur, il tourne.
Il tourne tout tranquillement, tout le temps.
Il brûle l'essence. Mais la voiture n'y va nulle part.
La voiture ne fait rien du tout.
C'est un peu comme ça.
Si on a une vie chrétienne qui est comme ça,
ça va être un obstacle pour nous
pour porter du fruit pour le Seigneur Jésus.
On lit plusieurs exemples, entre autres,
de cela dans la deuxième épître de Pierre,
au chapitre 1, où l'apôtre
nous exhorte à ajouter pratiquement
des choses à notre foi pour grandir
comme chrétien. Puis il nous dit, si on ne fait pas
ces choses-là, on va être oisif.
Notre vie chrétienne
va tourner en rond. Il ne va rien se passer
d'intéressant. « Oh, peut-être qu'on va être occupé
dans les études. Peut-être qu'on va être occupé
dans le travail. On va avoir l'impression
d'avancer dans la vie. On va avoir l'impression
de se faire une place, de s'installer. »
Mais toutes ces choses-là, encore une fois, c'est la terre.
Toutes ces choses-là vont être perdues.
Ce n'est pas la personne du Seigneur Jésus.
On n'a pas un gain. Au ciel,
le Seigneur Jésus ne va pas nous dire,
« Ah, bon et fidèle esclave,
tu as travaillé dur sur la terre
pour avoir des bonnes notes, pour avoir un super job
et 40, avoir une voiture, une maison, des enfants. »
Blablabla. Le Seigneur ne va
nous donner aucune récompense pour cela,
en tant que tel. Il va récompenser
la fidélité à sa personne.
Ce qui est fait pour lui.
Alors, tout cela, être oisif
spirituellement, nous empêche
de grandir dans la connaissance
du Seigneur Jésus. Ça ne veut pas dire
qu'on ne fait rien ailleurs. Mais ce qu'on fait ailleurs,
ce n'est pas le Seigneur Jésus
qu'on gagne à la fin.
L'expression
qui est donnée,
on lira ce passage dans quelques minutes,
dans la seconde épître
de Pierre, au chapitre premier,
l'expression est forte.
Il est dit, « Vous ne serez pas
oisif ni stérile. »
Stérile, ça veut dire,
c'est quoi une terre stérile ? Ça veut dire qu'elle ne porte
pas de fruits. Elle est aride,
elle est sèche.
C'est du sable.
Il est dit ici,
« Vous ne serez pas oisif ni stérile
pour ce qui regarde
la connaissance.
La connaissance de notre Seigneur
Jésus Christ.
Alors, on peut être très actif
dans la vie, mais
il ne faut pas se tromper.
Il faut être actif, surtout
dans la connaissance du Seigneur
Jésus. Alors, on peut
être très actif sportivement,
professionnellement,
etc., aller ici
et là, etc., et ne plus
prendre le temps, par exemple.
Ne plus prendre le temps
de lire la Bible, de méditer,
d'étudier la parole,
de réfléchir à ce que
la parole nous dit, de prier.
Et si on...
La suractivité
dans les activités du monde
peuvent nous rendre oisifs et stériles
quant à la connaissance de Jésus Christ.
Or,
nous sommes appelés
à le connaître toujours mieux
pour porter du fruit.
Alors, des obstacles,
on peut en voir un autre
en 2 Corinthiens chapitre 7.
Je vais lire 2 Corinthiens chapitre 7
verset premier.
Ayant donc ces promesses
bien aimées, purifions-nous
nous-mêmes de
toute souillure de chair et d'esprit,
achevant
la sainteté
dans la crainte de Dieu.
Pour qu'il y ait une croissance,
en général,
il faut qu'il y ait une semence.
Enfin, il faut toujours qu'il y ait une semence.
Une semence qui porte
la vie en elle. Cette semence,
elle doit être
plantée dans une bonne terre.
Le Seigneur parle de cette parabole du semeur
où la semence, c'est la parole de Dieu
qui contient la vie.
La bonne terre, c'est le cœur
de l'homme.
Si elle tombe dans un cœur
réceptif,
et qu'elle entre profondément dans le cœur,
alors elle va produire la vie.
Mais ensuite,
une fois que
la plante,
il y a un bourgeon,
eh bien,
il faut
lui donner de l'eau
et de la lumière.
Il faut abreuver
régulièrement
pour que ça ne se sèche pas.
Et puis, il faut de la lumière.
Donc, il faut la parole de Dieu, on pourrait dire.
Il faut se nourrir, il faut alimenter,
abreuver.
Et puis, il faut que ce soit dans la lumière.
Il faut vivre dans la lumière de Dieu.
Il ne faut pas vivre
dans l'obscurité du monde.
Il faut véritablement
vivre dans la sainteté
de Dieu.
Et ici, dans ce chapitre,
chapitre 7, de la deuxième
aux Corinthiens, il est dit
« Bien aimé, purifions-nous nous-mêmes
de toute souillure de chair et d'esprit. »
Il faut nettoyer.
Il faut que le terrain soit
nettoyé, pour que ce soit
propice aux fruits
qui plaient à Dieu.
Alors, est-ce qu'on peut
donner des exemples pratiques
de cette souillure
de la chair ?
Alors, au lieu
de se complaire
dans la souillure de la chair et de l'esprit,
l'esprit, attention, c'est petit « e »,
c'est l'esprit de l'homme,
ce n'est pas l'esprit de Dieu.
« Achevant
la sainteté dans la crainte de Dieu. »
Alors, c'est très important.
Il faut achever
la sainteté, c'est-à-dire
travailler jusqu'à
ce qu'on obtienne
un résultat toujours meilleur.
Et dans la crainte
de Dieu. On pourrait dire aussi quelque chose
sur la crainte de Dieu.
Je ne pense pas qu'on va dire quelque chose sur la crainte de Dieu.
Le temps passe beaucoup.
Mais en effet, c'est ce qu'on dit
aussi dans 1 Thessaloniciens 4, que c'est
la volonté de Dieu. Que la volonté de
Dieu, c'est notre sainteté.
C'est ce qu'il désire. Et si on n'a pas
ça dans nos vies, ce sera un obstacle à notre croissance spirituelle.
Mais, suffis les obstacles.
Qu'est-ce qui peut
rendre propice à la croissance?
La communion avec le Seigneur.
Bien sûr. La connaissance du Seigneur.
Grandissons dans notre cœur.
Notre âme.
Va être propice
à la croissance.
Puis on trouve une liste de choses,
justement, je l'ai mentionné tantôt, dans deux pierres.
On peut peut-être lire, justement, de passage.
Deux pierres 1. On trouve des choses que
l'apôtre Paul...
l'apôtre Pierre mentionne
qu'on ajoute à notre foi.
Et ajoutant ces choses-là, ça nous fait croître.
Ça nous fait croître dans la
connaissance du Seigneur
Jésus. C'est très pratique
à ce niveau-là.
Donc, deux pierres, chapitre 1.
Je vais te laisser...
Le second épître
de Pierre, chapitre 1.
On va partir du verset 3.
Il est dit...
Comme sa divine puissance nous a donné
tout ce qui regarde la vie et la piété,
par la connaissance de celui
qui nous a appelé par la gloire
et par la vertu,
par lesquelles il nous a donné les très grandes et précieuses
promesses, afin que par elles
vous participiez de la nature divine
ayant échappé
à la corruption qui est dans le monde
par la convoitise.
Pour cette même raison aussi,
y apportant tout empressement,
joignez à votre joie la vertu
et à la vertu la connaissance
et à la connaissance la tempérance
et à la tempérance la patience
et à la patience la piété
et à la piété l'affection
fraternelle
et à l'affection fraternelle l'amour.
Car si ces choses
sont en vous et y abondent,
elles font que vous ne serez pas
oisifs ni stériles pour ceux qui
regardent la connaissance de notre Seigneur
Jésus-Christ.
Car celui en qui ces choses
ne se trouvent pas est aveugle
et ne voit pas loin,
ayant oublié la purification
de ses péchés d'autrefois.
C'est pourquoi, frères,
étudiez-vous d'autant plus
à affermir votre appel et votre élection,
car en faisant ces choses
vous ne faillirez jamais.
Car ainsi
l'entrée dans le royaume éternel
de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ
vous sera richement donnée.
Donc on voit ici qu'il y a cette expression
qui se trouve dans le verset
10
à affirmer votre appel.
Est-ce que c'est écrit
à compléter notre appel?
Est-ce que c'est écrit
à améliorer notre appel?
Est-ce que c'est écrit
à affirmer?
Qu'est-ce que ça veut dire,
affirmer notre appel?
Des suggestions?
Le rendre plus ferme.
Le rendre plus ferme.
On va accepter cette description.
C'est exactement ce qu'affirmer veut dire.
Comment est-ce qu'on peut rendre plus ferme
notre appel? Qu'est-ce que ça veut dire, ça,
que je veux rendre plus ferme mon appel
Qu'est-ce que ça veut dire,
je veux rendre plus ferme mon appel?
Plus solide? Oui.
Pourquoi est-ce qu'on a besoin de rendre plus solide,
plus ferme notre appel, comme chrétien?
C'est pour, qu'est-ce que ça fait
si mon appel, si
je vais utiliser le mot appel,
si mon appel n'est pas très solide dans ma vie,
qu'est-ce qui va m'arriver?
Si c'est pas ferme et solide,
qu'est-ce qui va m'arriver?
On peut tomber,
il peut y avoir des éloignements. Est-ce qu'il y a d'autres conséquences
qui peuvent arriver si mon appel n'est pas
ferme, s'il n'est pas solide?
Tu peux être influencé.
Tenté, oui, tu peux être tenté.
Exactement, toutes ces choses-là vont arriver.
Et pire que ça, peut-être que je peux avoir
des doutes.
Est-ce que je suis vraiment sauvé?
Est-ce que je vais être avec le Seigneur
quand il va venir?
Parce que mon appel n'est pas ferme.
Je ne suis pas certain.
Mais qu'est-ce que je peux faire pour affermir ça dans ma vie?
Pour chasser les doutes et me rendre fort
dans le Seigneur Jésus.
C'est exactement ça que l'apôtre Pierre
explique. Il dit,
« Maintenant, vous avez la foi. Vous croyez Dieu.
Vous avez cru que Jésus
est le Fils de Dieu, qu'il est venu,
qu'il est mort à la croix pour vos péchés ressuscités,
troisième jour, assis à la droite de Dieu et qu'il vient bientôt.
C'est bien, vous avez la foi.
Mais maintenant, il ne faut pas arrêter à ça.
Il y a des gens, des fois, qui vont dire, j'ai la foi,
je crois à Dieu,
mais je ne sais pas si je suis sauvé.
Dieu, il ne veut pas ça.
Il veut que notre appel soit ferme.
Il veut qu'on ait
une pleine conviction des choses
dans lesquelles on est. Il veut que vous tous,
vous ayez cette conviction-là, que vous ne soyez pas dans des doutes,
ni tentés,
ni que vous chutiez.
Il dit ceci, alors, c'est là qu'on dit,
il faut ajouter à votre foi
la vertu.
La vertu, c'est avoir ce désir
de faire ce qui plaît à Dieu.
La connaissance, ensuite,
parce que si on a juste la connaissance,
mais qu'on ne veut pas nécessairement plaire à Dieu, ça ne sert à rien.
Mais si on veut vraiment faire
ce qui plaît à Dieu, si on a
cette vertu-là, cette énergie-là pour le Seigneur,
eh bien, ensuite, il désire
qu'on soit instruit.
Donc, on veut étudier la parole, on veut venir au groupe de jeunes,
écouter, on veut aller aux réunions, pour croire,
pour comprendre les Écritures.
Ensuite, à la connaissance, on a lu
cette liste, la tempérance,
la maîtrise de soi, la patience,
la piété, l'affection
fraternelle, l'amour.
On n'ira pas dans les détails parce que le temps va nous manquer,
mais c'est ce que le Seigneur
désire qu'on fasse pour croître en Lui,
qu'on soit affirmé.
Ensuite, il nous présente
deux autres éléments qu'il désire que nous fassions
pour croître en Lui.
Il désire qu'on puisse aussi vivre une vie
où il y a de l'activité dans nos vies,
où il y a de l'énergie, où il y a du zèle.
Ce que le Seigneur, il veut qu'on soit assis sur nos
chaises chez nous, puis on fasse juste
lire la Bible, puis c'est
intellectuellement intéressant. Ah oui, c'est
un beau verset. Ah oui, c'est un beau verset.
Est-ce qu'il veut qu'on fasse juste ça?
Assis, puis, ah oui, c'est beau.
Non! Il veut aussi qu'on ait
du zèle, puis qu'on fasse quelque chose
pour Lui. Puis on peut lire des passages
qui nous parlent de cet aspect-là.
Le zèle
est une question très importante. On va lire
un verset maintenant à ce sujet-là.
C'est quoi le zèle? C'est l'ardeur.
C'est le désir de faire
quelque chose pour quelqu'un qu'on aime.
Le Seigneur.
C'est aller de l'avant.
C'est ne pas regarder
aux efforts.
Vous savez, le Seigneur,
il est venu sur cette terre
en tant qu'homme. Il était l'homme parfait,
le modèle parfait. Il n'a pas compté
ses efforts.
Il est toujours allé de l'avant.
Il est allé partout à la rencontre des gens
pour faire quoi?
Pour parler de Dieu, pour parler
de la grâce de Dieu, pour parler de l'amour de Dieu.
Et nous devons aussi
nous avoir du zèle.
Et ce zèle, si je reviens au passage
de la seconde
épître de Pierre, chapitre premier,
il est dit
Celui en qui ces choses ne se
trouvent pas
est aveugle, il ne voit pas loin.
Quand on est aveugle,
on ne voit pas loin.
On ne voit pas loin et on ne va pas loin.
Quand on est aveugle, on ne peut pas
aller de l'avant. On tâtonne.
On ne sait pas dans quel sens
on va. On ne sait pas exactement comment il faut
avancer. Et il est dit
Comment est-ce qu'on peut en arriver là?
Eh bien, il est dit
Ayant oublié la purification
de ses péchés d'autrefois.
Quand on oublie,
quand on oublie l'œuvre de Christ
à la croix, ce qu'il a fait pour nous,
eh bien, on devient
aveugle spirituellement.
Quand on oublie
la base
de la
croix, de l'amour
du Seigneur, de ce qu'il a fait pour moi.
Si j'oublie ça,
quand l'œuvre
de Christ perd sa valeur
à mes yeux
et à mon cœur,
alors, où est-ce que je vais
comme chrétien?
Où est mon zèle?
Tout simplement
s'effilocher,
disparaître.
Mais,
voilà pourquoi le Seigneur
nous a sauvés.
Lisons en Titres chapitre 2.
Titres
chapitre 2
verset 14
Il est dit
et sauveur
Jésus Christ
qui s'est donné lui-même pour nous
on revient à la croix
à la base
à l'origine de toutes nos bénédictions
Christ
qui s'est donné lui-même pour nous
afin qu'il nous racheta
de toute iniquité
et qu'il nous purifia pour lui-même
un peuple acquis.
Ensuite
zèlez
pour les bonnes œuvres.
Voilà.
Quand je me souviens
de ce que le Seigneur a payé pour m'acquérir
ça va toucher mon cœur
et alors je vais être zélé
pour les bonnes œuvres.
Et quelles sont ces bonnes œuvres?
On le trouve en Ephésiens chapitre 2.
Ephésiens 2
au verset
10
on va lire à partir du verset 8
Ephésiens 2
verset 8
Alors la grâce
ça doit toujours toucher mon cœur aussi
je n'ai rien mérité
je n'ai rien mérité
pourtant le Seigneur est mort pour moi
et maintenant l'éternité
de gloire est devant moi
je vais entrer dans la gloire du Seigneur
pour l'éternité
et bien c'est par la grâce
vous êtes sauvés par la grâce
par la foi, cela ne vient pas de vous
c'est le don de Dieu
Il nous a donné tellement, qu'est-ce que moi je lui donne en retour?
Et bien
c'est le don de Dieu
non pas sur le principe des œuvres
afin que personne ne se glorifie
pas des œuvres de mérite
car nous sommes son ouvrage
ayant été créé dans le Christ Jésus
dans un but
pour les bonnes œuvres
que Dieu a préparé à l'avance
afin que nous marchions en elle
donc pas afin que nous
contemplions uniquement
ce que Dieu a fait
c'est bien
c'est bon de contempler la gloire du Seigneur
c'est nécessaire
mais cela va nécessairement aussi
nous faire avancer
dans la vie pratique
afin
ayant été
créé
afin de marcher dans les bonnes œuvres
qu'il a préparé à l'avance pour nous
Donc on voit déjà deux aspects
qui peuvent nous aider à croître
cette transformation intérieure
on a lu ces choses qu'il faut ajouter
à notre foi, ensuite cette activité
extérieure dans le service
que le Seigneur a préparé pour nous
c'est-à-dire qu'il faut être aussi conduit
de l'Esprit Saint pour faire ces choses-là
et puis troisièmement, une troisième chose
c'est croître dans la connaissance
de la personne du Seigneur Jésus
et pour croître dans sa connaissance
il faut entre autres aussi
non seulement faire des choses
mais le contempler lui, on a parlé de cette contemplation-là
mais pas seulement cela, il y a l'activité
qui va avec. On sait dans
2 Corinthiens, je crois chapitre 3
à la fin où c'est écrit
que nous le contemplons
à visage découvert
et que nous sommes transformés de gloire
en gloire à son image
donc c'est vraiment en regardant la personne
du Seigneur Jésus et on trouve
des passages aussi qui nous montrent
que croître dans la connaissance
du Seigneur
c'est la volonté de Dieu pour nous. On pourrait en lire
un entre autres dans Colossiens
chapitre 1, verset 10
Colossiens 1, 10, on lit ceci
Pour marcher d'une manière
digne du Seigneur
pour lui plaire
à tous égards
portant du fruit en toute bonne œuvre
et croissant par la connaissance
de Dieu. Donc on voit ici
un passage qui nous parle de cette
croissance qu'il nous faut pour pouvoir
porter du fruit pour le Seigneur Jésus
Il y en a deux autres
qu'on peut voir aussi rapidement, le temps
est là
dans Deux pierres, chapitre 3
versets 17 et 18
on lit
Donc, bien aimé, sachant ces choses à l'avance
prenez garde de peur, qu'étant entraîné
par l'erreur des pervers, vous ne
veniez à déchoir de votre propre fermeté
mais croissez
dans la grâce et dans la connaissance
de notre Seigneur et
sauveur Jésus-Christ
à lui la gloire est maintenant et jusqu'au jour
d'éternité. Donc croître dans
la grâce
et dans la connaissance
de notre Seigneur Jésus
c'est un autre moyen par lequel
on peut grandir
Et peut-être pour conclure
j'aimerais lire un dernier passage
pour répondre à la question du début
Quel est le but
de la vie
d'un chrétien ? Quel est le but
de ta vie ? Quel est le but de ma vie
sur cette terre ? Nous pouvons lire en un
Corinthien, chapitre 6
nous lirons à partir de la deuxième partie
du verset 19
en lisant à partir du 19
Ne savez-vous pas que votre corps
est le temple du Saint-Esprit qui est en vous
et que vous avez de Dieu ?
Vous n'êtes pas à vous-même
vous n'êtes pas
à vous-même car vous avez
été acheté à prix
vous avez été acheté à prix
Glorifiez donc
Dieu dans votre corps
Donc le Seigneur
nous a mis à part pour lui
par le salut
il nous a sanctifié
à Dieu
on est pour son service maintenant
ce que le Seigneur désire qu'on fasse c'est
qu'on oublie les choses qui étaient derrière nous
le passé
qu'on maintenant aille vers l'avant
vers le Seigneur Jésus
qui est le prix de l'appel céleste
il désire qu'on ôte les obstacles
dans nos vies qui peuvent nous empêcher de grandir
pour lui et d'avoir une vie qui le glorifie
qui glorifie Dieu
il désire qu'on fasse les choses
qui nous font croître
pour lui ressembler toujours plus
davantage. Donc on a vu
ces choses à ajouter à notre foi pour grandir
ces activités qu'on peut faire pratiquement
aussi être occupé dans le service
du Seigneur que lui a préparé
à l'avance pour nous et puis finalement
d'être occupé de sa personne
pour apprendre à le connaître lui
saisir le Seigneur Jésus
gagner Christ comme Paul voulait le faire
pour qu'on puisse toujours plus grandir
à son image
et comme notre frère a dit, nos corps maintenant
c'est pour le service de Dieu
c'est pour le service du Seigneur. Que le Seigneur vous encourage
et que le Seigneur nous encourage
tous à se mettre à son service
corps, âme, esprit
dans l'attente de sa venue. …
Transcripción automática:
…
Nous avions commencé par une lecture dans la parole de Dieu, dans l'Épître aux Romains, au chapitre 6.
Romains, chapitre 6, et nous l'irons à partir du verset premier, Romains 6, verset premier.
Que dirons-nous donc ? Demeurions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? Qu'ainsi n'advienne ? Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché ?
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le Christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d'entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi dans la ressemblance de sa résurrection. Sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché.
Car celui qui est mort est justifié du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ, ayant été ressuscité d'entre les morts, ne meurt plus. La mort ne domine plus sur lui.
Car en ce qu'il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché, mais en ce qu'il vit, il vit à Dieu. De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu, dans le Christ Jésus.
Verset 12.
Parce que vous n'êtes plus sous la loi, mais sous la grâce. Jusque là.
Alors, c'est un passage très intense, un passage dense, dans la parole de Dieu, qui a des implications très pratiques.
Et un aspect dont il est parlé ici, c'est celui du baptême. Nous l'avons lu au verset 3.
Ignorez-vous que nous tous, qui avons été baptisés pour le Christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort. Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que, comme Christ a été ressuscité d'entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
On a dans le passage, au niveau de cette idée du baptême, dans cette perspective, le point de vue qui nous intéresse dans la présentation, c'est de regarder à notre sanctification et à notre séparation pour le Seigneur Jésus comme peuple de Dieu.
Puis on voit que le baptême est un élément qui est utilisé pour marquer, montrer, démontrer cette séparation-là qu'on a au Seigneur Jésus. Une chose qui est intéressante, c'est que le Seigneur Jésus, lorsqu'il envoyait ses disciples dans Matthieu 28, peut-être qu'on peut regarder le passage de Matthieu 28.
Il a donné ce commandement-là, qu'on aille au chapitre 28, au verset 18. On lit,
Donc on a ce commandement du Seigneur d'aller, de faire des disciples. Et le baptême était un élément-clé de cela pour marquer le caractère de ces personnes-là qui allaient croire en lui.
Dans l'évangile de Marc, c'est la même chose, c'est des passages qu'on connaît bien, où le Seigneur avait dit, au chapitre 16, dans Marc 16, c'est écrit au verset 15.
Donc le baptême ici fait partie, on le voit, non pas d'un élément qui sauve, parce que c'est écrit seulement celui qui n'a pas cru qu'il est condamné.
Mais celui qui a cru, ce qui le marque, c'est l'obéissance aussi à ce que le Seigneur demande. Et il passe par les eaux du baptême parce que le Seigneur l'a demandé. Et non seulement cela, le baptême est aussi une sorte de démonstration de ce que Christ a fait pour cette personne-là.
C'est ce qu'on trouve dans l'Épître aux Romains. L'Épître aux Romains, bien sûr, Paul nous présente un aspect différent, un angle différent de ce que ce baptême-là signifie. Mais dans l'idée de notre séparation pour le Seigneur Jésus, il y a un élément important qui ressort par cet acte du baptême par lequel nous avons passé.
C'est très important de voir l'ordre dans lequel ces passages nous donnent les événements. C'est qu'à aller prêcher l'Évangile. Donc il y a l'Évangile qui est la bonne nouvelle du salut.
Et ensuite, ceux qui ont cru, il faut qu'ils soient baptisés. Croire et puis passer par le baptême. Ce sont deux choses qui sont liées. Ce n'est pas normal que quelqu'un dise, moi je crois mais je refuse de passer par le baptême.
C'est-à-dire que le baptême est un commandement de la part du Seigneur. Aller baptiser. Les commandements, le Seigneur n'en a pas donné énormément. On ne trouve pas une liste de commandements que le Seigneur ait donné durant sa vie aux disciples.
Et pourtant, il nous est dit dans ce passage de Matthieu, de baptiser, donc faisant des disciples, les baptisant pour le nom du Père, du Fils, du Saint-Esprit. Et ensuite, il y a quelque chose qui est lié, ça ne s'arrête pas là.
Il ne suffit pas d'être baptisé pour, et puis point à la ligne, c'est fini. Non, la vie chrétienne commence. Et elle est caractérisée par quoi ? Par un enseignement à garder. Et quoi ? Le renseignement à garder toutes les choses que je vous ai commandées.
Or, combien de choses le Seigneur a-t-il commandé dans sa vie aux disciples ? L'expression, on la trouve très rarement. Dans l'Évangile selon Jean, le Seigneur dit, je vous donne un commandement, c'est de vous aimer les uns les autres.
Hormis cela, on ne trouve pas facilement où le Seigneur a dit, je vous commande de faire ceci ou de faire cela. Mais, toute parole du Seigneur pour le vrai racheter s'impose au cœur. Et donc, la vie d'un croyant, quelqu'un qui vient de recevoir l'Évangile, c'est merveilleux.
Pourquoi c'est merveilleux ? D'abord parce que ses péchés sont pardonnés. C'est la première chose que l'on comprend quand on vient à Christ. Les péchés sont pardonnés, je suis pardonné, je ne vais pas recevoir la colère de Dieu. Je n'irai pas en enfer, je vais aller au paradis.
Mais le salut, c'est bien plus que cela. Et le salut implique désormais que nous sommes rachetés, que nous appartenons à un nouveau Maître. Et donc, ce que ce nouveau Maître, ce bon Maître qui est notre Seigneur, notre Sauveur, il est aussi notre Seigneur, dit, eh bien, ça devient un commandement pour mon cœur.
Et le Seigneur désire que tous ceux qui croient se fassent baptiser, c'est-à-dire qu'il démontre publiquement, c'est un acte simple, il démontre publiquement que désormais, maintenant que j'ai reçu ce Sauveur qui est aussi mon Seigneur, eh bien, ma vie a changé.
Je veux maintenant m'engager dans un chemin qui est appelé en nouveauté de vie.
On voit qu'aussi, on pose parfois la question de nos jours, c'est quoi croire? Qu'est-ce que c'est croire ou avoir la foi? Et puis, hier, on discutait sur ce sujet, tous les deux, et puis cette belle expression est venue. Vraiment croire, pas comme les anges. Les anges croient que Dieu existe et puis ils tremblent.
C'est pas ce croire-là qu'il faut, ou croire que, si tu me dis, mais c'est vraiment croire dans le cœur. Et puis, ça transforme ta façon de penser et d'être.
Quand tu crois vraiment quelqu'un, quand tu crois Dieu, quand t'as la foi, ça change vraiment ta façon ou ta perception des choses. Autrement, c'est juste une information. Ça reste dans l'esprit, mais ça sauve pas. Mais lorsque ça produit ce changement-là, ça, c'est cette foi-là.
Et puis, c'est là que le Seigneur dit, celui qui croit qu'il est baptisé sera sauvé. C'est vraiment ce changement-là de vie. Et c'est pour cela que la parole du Seigneur s'impose sur le cœur. Parce qu'on croit vraiment ce que Dieu a dit et on en est saisi.
Et puis là, ça fait un changement dans notre vie. Ce que le Seigneur dit devient important. C'est pas juste une opinion. C'est pas juste un choix ou une option. Mais on s'y attache et on désire marcher selon ce que le Seigneur nous indique.
Dans la beauté de vie.
Oui. Tout à fait. Donc, croire au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, c'est pas croire en l'existence de Dieu. C'est vrai que dans le monde, le mot croire, il est très vaste.
Par exemple, on me pose une question et je dis, je crois que oui. Ça veut même dire que je ne suis pas sûr. Mais dans le contexte biblique, quiconque a cru ou quiconque croit à la vie éternelle, ça veut dire que ça change ma façon de penser et ça change ma façon de vivre.
Et cette foi, on peut dire que c'est de la foi. C'est pas seulement croire en Dieu, c'est croire Dieu. C'est croire ce qu'il dit. Et donner de la valeur à la parole de Dieu.
Et bien, en Romains 10, il est dit, verset 17, la foi est de ce qu'on entend et ce qu'on entend par la parole de Dieu. En fait, la foi qui sauve, c'est celle que nous entendons, c'est le message que nous entendons par la parole qui est ensuite confirmé par l'Esprit Saint qui agit.
Et cette foi, on en a besoin pour être sauvé, mais on en a besoin aussi pour vivre en nouveauté de vie. Cette confiance en Dieu, cette valeur que nous donnons à ce que Dieu dit ou à ce que le Seigneur dit.
Et si nous donnons de la valeur à ce que Dieu dit ou au Seigneur dit, et bien cela change notre façon de vivre concrètement, au quotidien.
Il y a un autre élément qu'on trouve dans le livre des actes aussi, relié avec le baptême, relié avec cette foi et de passer par ces eaux du baptême, cette obéissance, c'est un aspect de la joie.
On peut regarder dans l'acte 8, il y a deux passages dans les actes où on voit la joie qui est liée au baptême. Je vais lire les deux passages et je vais laisser mon frère commenter.
Il continue à son chemin tout joyeux. Et c'est beau de voir cette expression liée avec le baptême, justement. Et dans l'acte 16, on a le géoliet, si je ne me trompe pas, acte 16, versets 30 à 34.
Donc on n'a pas les silences.
C'est magnifique, la joie. Ce n'est pas une joie qui vient du monde, ce n'est pas une gratification du monde.
Il y a la joie bien sûr qui est liée au salut, quand on prend conscience qu'on est dans la faveur de Dieu. Mais il y a aussi la joie qui est liée dans ces passages en rapport avec le baptême.
Donc le salut de l'âme, le fait d'accepter Jésus-Christ comme sauveur va de pair avec le fait de l'accepter comme Seigneur.
Et c'est quand même, on va dire, un grand sujet de joie de changer de maître. Parce que tant que nous étions inconvertis, notre seul maître c'était le péché. Un maître qui nous rend misérables, qui dure et qui nous emmène à la perdition.
Voilà maintenant que nous avons un nouveau maître, un Seigneur. Et nous passons par ce baptême pour attester que désormais nous sommes dissociés de cet ancien maître du monde et nous sommes associés maintenant à Jésus-Christ.
Et il continue son chemin quand il s'agit de l'Eunuque éthiopien ici. Il a entendu parler de l'Évangile du Seigneur, il l'a accepté dans son cœur. Il a très vite compris l'importance et la signification du baptême.
Le fait de prendre parti pour Christ dans ce monde, de montrer sa vraie couleur, qui est celle de Christ. Et il nous est dit, il continua son chemin tout joyeux.
Et pourtant le chemin du chrétien n'est pas un chemin facile. Le Seigneur n'a jamais dit, ceux qui croiront en moi auront la vie facile. Non, au contraire. Le Seigneur a toujours prévenu en disant, vous souffrirez à cause de mon nom.
Le Seigneur est rejeté du monde. Le chrétien maintenant doit marcher dans ce monde portant l'étendard, les couleurs du Seigneur Jésus, un Christ rejeté. Mais il y a la joie. La joie de marcher en nouveauté de vie. La joie, on pourrait dire, d'être approuvé de Dieu.
La joie de faire ce qui plaît à Dieu, de chercher à lui plaire à tous égards. Il y a cette joie parce que lorsque nous recevons le pardon des péchés, l'évangile, il y a le pardon des péchés mais il y a aussi la nouvelle naissance.
Cela veut dire que désormais nous ne marchons plus selon la chair, nous marchons selon le nouvel homme qui est créé en nous à l'image de Christ. C'est comme ça que nous devons envisager la vie chrétienne, non plus par la chair mais par le nouvel homme qui trouve sa joie dans la relation avec le Seigneur.
Et cette joie, elle surpasse les difficultés et les problèmes. Même si les problèmes sont là, les difficultés sont là. Cette joie, elle existe.
On trouve dans les actes que les premiers disciples, les premiers apôtres se sont fait battre, se sont fait fouetter et en sortant ils s'estimaient, ils se réjouirent ayant été estimés dignes de souffrir pour le nom du Seigneur.
Vous voyez que cette joie, elle est réelle. Pourtant quand on vient de recevoir des coups de fouet, on a plutôt tendance à pleurer et à se lamenter. Mais voilà la force de la vie chrétienne après avoir pris position pour Christ.
Et le baptême c'est une façon de montrer sa position pour Christ. Et c'est pareil pour ce géolier à Philippe. Nous le voyons là dans la joie, cette nuit là. Pourtant quelques heures auparavant, il désirait se suicider.
Il n'y a pas d'espoir. Voilà un homme incrédule qui avait un gros problème. Et puis ce jour là, cette nuit là, il a connu l'évangile, il a connu le Seigneur Jésus comme sauveur et comme Seigneur. Et nous voyons qu'il se réjouit.
Et la grande question c'est, est-ce que nous on se réjouit encore de notre baptême? Le nuque, c'est une excellente question. Le nuque est parti tout joyeux, continue son chemin.
Puis nous après 5 ans de vie chrétienne, 10 ans de vie chrétienne, 20 ans de vie chrétienne, 30 ans de vie chrétienne, je suppose qu'on, si j'en dis trop là, mais est-ce que la joie est toujours là tous les jours?
On doit dire que si on regarde à nos émotions des fois, les hauts, les creux, les montagnes, les vallées, les abysses, mais garder cette joie. Est-elle toujours là?
Est-elle toujours là? Et puis c'est un encouragement pour nous justement de regarder, de ne jamais oublier ce que le Seigneur a fait pour nous, ce que signifiait notre baptême, et de regarder devant nous qu'est-ce que ça peut vouloir dire pour nous, qu'est-ce que c'est que de vivre ce baptême-là encore aujourd'hui, quotidiennement.
Donc on a premièrement l'image que le croyant doit être dissocié du monde. C'est ce qu'on trouve ici dans l'Épître aux Romains, chapitre 6, qu'est-ce qu'on a vu? On a vu au verset 4, nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d'entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
Donc c'est une belle image, une belle expression qu'il y a quelque chose de nouveau maintenant qui doit paraître dans la vie du croyant, ou qui déjà paraît, parce que le baptême n'est pas tout le temps à l'instant même du salut.
On a un premier passage dans Galates, 6, verset 16, qui nous présente cela, où on a appris qu'à partir de 14.
Je suis dans les physiens, excusez-moi.
C'est bizarre aussi, verset 16, voilà.
Galates, 6, verset 14, non?
Vas-y, vas-y, vas-y.
Verset 16.
6, verset 14.
Mais qu'il ne m'arrive pas à moi de me glorifier sinon en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde m'est crucifié, et moi au monde.
Car ni la circoncision ni l'incirconcision ne sont rien, mais une nouvelle création, et à l'égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, paix et miséricorde sur eux et sur l'Israël de Dieu.
Donc c'est vraiment le verset 14, le monde m'est crucifié, et moi au monde.
Et au chapitre 2, on a aussi la même expression, verset 20, où il dit, je suis crucifié avec Christ, et je ne vis plus moi, mais Christ vit en moi.
C'est magnifique de voir ça.
Il ne m'arrive plus à moi de me glorifier sinon en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ.
Dans ce contexte, le mot se glorifier, ça veut dire trouver sa joie.
Nous nous glorifions en Christ, ça veut dire qu'il n'y a pas de la gloire pour nous, ça veut dire qu'il y a de la joie pour nous, il y a du bénéfice pour nous.
Et donc là, il n'arrive pas à moi de me glorifier sinon en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde m'est crucifié.
Alors là, on trouve la pensée que le fait que le monde nous soit crucifié, et que nous sommes crucifiés au monde, en fait, est une source de joie.
Ça peut paraître paradoxal quand on aborde la question par la chair.
Quand j'étais plus jeune, on disait, être crucifié au monde, ça n'a pas l'air très attrayant, parce qu'il y a les attraits du monde et on se distance des attraits du monde.
On s'est dit, ça ne doit pas être très joyeux comme vie, mais au contraire, se distancer des attraits du monde, du péché qui règne dans le monde.
C'est une source de joie, pas la joie du monde, pas les délices du péché qui viennent pour un temps et qui sont éphémères et qui laissent un goût d'amertume.
Il s'agit de la joie que Dieu donne.
Et nous devrions non seulement être heureux et joyeux d'avoir un Sauveur, pas seulement d'être sauvés, mais d'avoir un Sauveur, mais aussi d'avoir un Dieu et un Seigneur qui nous donnent tout ce qu'il faut pour nous écarter, nous éloigner de ces mauvaises choses qui règnent dans le monde.
C'est un sujet de joie d'échapper à la corruption du péché, d'échapper aux conséquences du péché.
D'échapper aux conséquences du péché.
Le péché peut paraître, quand on est jeune, on ne comprend peut-être pas ça aussi facilement.
Avec l'expérience, on comprend mieux.
Quand on est jeune, on se dit, moi j'aime bien faire ça, ou ça, ou ça.
Je me rends bien compte que ce n'est pas selon Dieu, mais ça me procure du plaisir.
Mais ça n'a rien à voir, ce n'est pas comparable à la joie que Dieu donne quand on s'en éloigne, par amour pour le Seigneur.
Parce que la sainteté s'impose à notre cœur, parce qu'on veut suivre le Seigneur, et le Seigneur nous emmènera toujours dans un chemin qui s'éloigne du péché.
Et c'est un chemin de bénédiction.
Nous devrions être joyeux constamment d'avoir un Seigneur qui nous montre le chemin qui nous éloigne du péché.
C'est pour notre bien.
Tu parlais de cette joie qui est notre part, puis tu m'avais partagé quelque chose, j'aimerais que tu partages, au sujet de quelqu'un qui dit que la vie du croyant doit être pénible.
Oui, parfois on a cette pensée, ou on entend cet enseignement à mi-mot, ou insinué, que quand on vit comme chrétien dans ce monde, et qu'on souffre, c'est bon signe, ça veut dire que nous sommes spirituels.
Attention, bien sûr que la vie du croyant est une vie de souffrance sur la terre, quiconque voudra vivre pilleusement sera persécuté.
D'accord, mais ça c'est du côté de la chair.
Nous, en tant que croyants, nous devons envisager la vie chrétienne dans ce monde, sur cette terre, selon le nouvel homme.
Et le nouvel homme, il trouve quoi ? Il trouve sa joie dans le chemin du Seigneur, même au travers des difficultés.
C'est-à-dire que la vie du chrétien est une vie fondamentalement de joie, dans la communion avec le Seigneur.
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur.
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur.
L'apôtre Paul écrit ça, à partir d'où ?
Du fond d'une prison.
Où il y a été torturé.
Donc, la joie est un élément fondamental de la vie d'un chrétien.
Quand on ressent parfois, quand les jeunes disent qu'on ne peut plus rien faire.
Des fois, on entend même des adultes dire, quand j'étais jeune, je fais ça, je fais ça, mais là c'est terminé.
Puis on sent un goût de, ça me manque.
Ce n'est pas la joie du Seigneur, ça.
Ça c'est la chair qui est mortifiée, puis qui sent qu'elle ne peut plus faire ce qu'elle veut.
Et c'est vraiment comme Hervé a dit, c'est voir la vie d'un point de vue charnel.
On ressent juste qu'il nous manque ce que notre cœur naturel aimait pourtant si bien dans ce monde.
Et aimera toujours jusqu'à ce qu'on meure.
Aimera toujours.
Mais c'est cela que l'apôtre nous appelle à mortifier.
Il dit maintenant, vous êtes mort à cela.
Et puis notre joie, le nouvel homme, la nouvelle création qui est en nous, 2 Corinthiens 5,
elle, elle prend ses plaisirs dans les choses de Dieu.
C'est tout le combat qu'on trouve dans Galaties.
Entre la chair et on trouve les fruits de la chair.
Et l'esprit, où on trouve aussi les fruits de l'esprit.
Et il y a une lutte entre les deux, de sorte que nous ne pouvons pas faire ce que nous voudrions.
C'est écrit.
Mais c'est cela justement.
C'est si on rencontre soit les enfants de Dieu ou des fois on trouve,
mais non, je ne peux plus.
Ça c'est la chair.
On sait que ce n'est pas la bonne nature qui demande ou qui désire.
Parce que la nouvelle nature qui doit vivre maintenant en résurrection de vie,
on trouve dans notre Épître romain, l'image de ce baptême,
elle prend sa joie dans les choses du Seigneur.
Donc vivre en nouveauté de vie, ça veut dire développer le nouvel homme qui est en moi.
Qui est à l'image de Christ.
On est associé à Jésus, c'est ce qu'on trouve.
Est-ce que nous trouvons de la joie d'être associé à Jésus Christ comme Seigneur ?
Au cours du chemin.
Ou est-ce qu'on en a plutôt de la honte ?
Ou de la crainte ?
Ou du regret ?
Si c'est le cas, alors c'est parce que nous laissons la chair prendre trop de place dans notre vie.
Ce n'est pas à cela que nous sommes appelés.
Puisqu'il est dit, si on revient au romain 6,
que nous sommes morts au monde.
C'est bien ça l'expression ?
Dans le romain 6, c'est surtout morts au péché, je crois.
Oui, morts au péché.
Dans Galate, qu'on a lu, c'est Galate.
Galate, 6, 14.
Nous sommes crucifiés au monde, nous sommes morts au monde.
Donc les choses du monde, normalement, n'ont plus d'attrait.
Si nous ne vivons plus selon la chair, les choses du monde n'ont plus d'attrait.
Parce que les choses du monde n'ont pas d'attrait sur un mort.
Et ne réagit plus à ce qu'il se passe dans le monde.
Quand quelqu'un est mort, il est totalement inactif quant à ce qu'il se passe dans le monde.
Et dans le romain 6, l'expression qui est donnée ici, c'est que nous avons été baptisés pour sa mort.
Ensuite, nous avons été ensevelis.
Ensevelis. Alors quand quelqu'un est mort, on peut encore le voir.
Par exemple, quelqu'un est mort sur son lit, on peut encore le voir.
Mais une fois qu'il est enseveli, on ne le voit même plus.
C'est-à-dire que notre vieil âme, notre ancienne façon de vivre,
non seulement est considérée morte, mais doit être considérée comme ensevelie.
C'est-à-dire qu'on ne devrait même plus le voir.
Parce qu'encore ensevelie, il a disparu.
Alors, bien sûr, il a disparu de notre vue.
Bien sûr, ça, ce sera l'état éternel.
Ce sera le cas une fois que nous quitterons la Terre.
Déjà ici, sur cette Terre, nous avons le privilège de pouvoir vivre en nouveauté de vie.
En ancorintien, il est dit, nous ne connaissons plus personne selon la chair.
Ça veut dire que nous ne sommes plus censés interagir entre nous au niveau de la chair.
Mais au niveau du nouvel homme.
Mais pas seulement entre les chrétiens. Nous devrions aussi interagir avec tous.
Non pas au niveau de notre chair, mais au niveau de notre nouvel homme.
Présenter aux autres.
Deux corinthiens, oui. Deux corinthiens, chapitre 3, je crois.
Cinq. Cinq, voilà. Deux corinthiens, cinq.
Donc, nous sommes censés, dans notre nouveauté de vie, interagir avec les autres au niveau du nouvel homme.
Cette nouvelle création. Et puis, c'est seulement intéressant, c'est très appréciable cette image.
Quand on est enseveli, on ne le voit plus.
Parce que dans un corinthien onze, dans un segment de l'assemblée, on prend souvent cette image,
lorsque la soeur est voilée, que la gloire de l'homme est cachée.
Autrement dit, c'est la gloire de Christ qu'on veut voir.
Puis, dans notre vie comme croyants aussi, c'est plus moi qu'on doit voir.
Le vieux Alexandre, le vieux Hervé, le vieux chacun d'entre nous.
L'homme naturel, mais ça doit être Christ qui doit être vu.
Ça revient au passage de Galates, chapitre 2, qu'on a lu.
Je suis crucifié avec Christ et pour moi, c'est là qu'on est.
Et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi.
Ça nous dépasse, on doit vraiment demander la grâce du Seigneur à chaque jour,
mais ça fait partie de vivre ce baptême.
D'en avoir une pleine réalisation. Le Seigneur.
La vie du Seigneur. C'est marcher en nouveauté de vie.
C'est ce qu'il nous a invité de faire dans notre passage de Romains, chapitre 6.
Les versets 3 et 4 nous le présentent.
Comme Christ a été ressuscité d'entre les morts par la gloire du Ciel,
ainsi nous aussi, nous marchions en nouveauté de vie.
Et au verset 11, de même, vous aussi, tenez-vous vous-même pour mort au péché,
mais pour vivant à Dieu, dans le Christ Jésus.
Et c'est la deuxième mort qu'on voit.
C'est-à-dire, on voit qu'on est mort au monde, ou crucifié au monde.
Ici, on voit qu'on est maintenant mort au péché.
Donc avant, l'épôtre, il prend temps d'expliquer dans tous les chapitres,
qu'on utilisait nos membres, nos corps, nos mains, pour le péché.
C'est au service du péché, pour satisfaire nos désirs que nous avions.
Maintenant, le Seigneur nous appelle à quelque chose de nouveau.
Il dit ça, c'est mort. C'est mort pour le péché.
Qu'est-ce que je fais alors?
Je reste couché dans mon lit et je ne fais plus rien?
Non.
Alors quoi?
Ce n'est pas un principe inactif, puisque la vie, c'est un principe de vie.
Il faut que la vie se manifeste.
Il faut que la vie soit vue, la vie divine soit vue au travers de chacun d'entre nous.
Nous avons reçu cette vie de la part de Dieu.
Elle doit être évidente.
Et bien sûr, c'est quelque chose que nous ne pouvons pas faire par nous-mêmes,
par nos propres forces, en disant, oui, je vais me prendre en charge et vivre en nouveauté de vie.
Non, non, tout est grâce et dépendance.
C'est-à-dire que maintenant que nous avons reçu ce nouvel homme, cette nouvelle nature,
et en plus, l'Esprit Saint qui va animer cette nouvelle nature,
et bien nous sommes censés vivre selon ce nouvel homme, sous la direction de l'Esprit Saint.
C'est le travail de Dieu en nous.
L'Esprit Saint est Dieu.
Il travaille, il opère en nous et à travers nous.
Il faut lui laisser la liberté de faire.
La Parole nous dit que nous sommes exhortés à être remplis de l'Esprit.
Être remplis de l'Esprit n'est pas un état qui devrait être exceptionnel.
C'est un état que Dieu attend de nous.
C'est-à-dire, remplis de l'Esprit, de laisser libre cours à l'Esprit Saint,
de me diriger dans mes choix, dans mes actions, dans mes paroles, au quotidien.
Pas uniquement à l'heure de la réunion ou à l'heure de faire quelque chose d'extraordinaire ou d'exceptionnel.
C'est un mode de vie.
L'expression « être rempli de l'Esprit » en Ephésiens 5 est donnée dans un contexte du quotidien,
des relations dans la vie de famille, dans la vie professionnelle, etc.
On trouve cette expression, ce qu'Hervé nous décrit justement dans le verset 13 du chapitre aux Romains.
« Mais livrez-vous vous-même à Dieu, comme d'entre les morts est en fait vivant,
et vos membres à Dieu comme instrument de justice. »
Alors, j'aime beaucoup ce passage, comme d'autres aussi.
On aime tous tous les passages à parole, hein?
Mais dans notre contexte ici, c'est un beau passage,
parce que ça nous montre que la vie du croyant n'est pas juste une vie intellectuelle.
Donc souvent, dépendant de nos personnalités, c'est plus grave chez l'un que chez l'autre.
On a la vie d'assemblée, puis on a le reste de la vie.
Puis bien qu'on sait qu'il faut avoir un témoignage partout, c'est dans des boîtes beaucoup.
Puis quand ça vient aux choses de Dieu, c'est spirituel.
« Ah oui, le ciel, ça vient. »
« Ah oui, entre Christ. »
On parle de ce qu'on a, mais ça reste très intellectuel.
On a beaucoup de peine à agir.
Mais ici, autant qu'avant, je pouvais prendre ma main pour boire de l'alcool,
que je pouvais prendre mes pieds pour aller dans les lieux de débauche,
que je pouvais utiliser ma parole pour dire des choses méchantes,
ou toutes sortes d'autres crimes ou de péchés,
qu'ils soient pas si graves que ça, qu'on pourrait dire, ou très très graves.
Maintenant, Dieu désire aussi que pratiquement, avec mes membres,
j'utilise pas juste mes yeux puis mon cerveau pour être intellectuel et lire des choses,
mais que pratiquement, cette vie soit en effet démontrée.
Qu'est-ce que je suis, ce que je fais, je veux le mettre au service du Seigneur.
Donc il y a un aspect bien matériel aussi, un aspect bien pratique dans la vie du croyeur.
Et on trouve beaucoup de ces choses-là dans cette conformité à la mort du Christ,
pour ainsi dire, oui, mourir, c'est une réalité,
mais après, il y a l'aspect tout positif de vivre à Dieu.
Là, il y a un éventail de choses qui se présentent devant nous, qu'on peut faire.
Romain 12, les deux premiers versets.
Mon frère, par l'intégration de Dieu, représenter mon corps en sacrifice vivant,
c'est agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent,
et ne vous conformez pas à ce siècle mauvais,
mais soyez transformés par le renouvellement de votre entrainement,
pour que vous disiennez quelle est la volonté du Dieu bon, agréable et parfaite.
Bien, et puis, il y avait un autre passage qui m'était aussi arrivé
quand on parlait de la joie dans la souffrance.
Il y en a un qui l'a réalisé avec l'apprentissage de Colossien, je crois, 3.
Tu peux dire, donc, Colossien 1, le verset 4.
Il dit, « Maintenant, je me rejouis dans la souffrance pour vous,
et j'accomplis dans ma chair ce qui reste encore à souffrir,
c'est l'affliction pour Christ, l'affliction de Christ pour son corps, qui est l'assemblée. »
Donc, c'est l'expression « Je me rejouis dans la souffrance »
qui est dans l'apôtre Paul parallèle.
Par rapport à la joie qu'on peut avoir, nous savons,
et tout le chemin de l'apôtre Paul, nous savons,
cette promesse solennelle que le Seigneur lui a faite.
Je lui ai montré combien celui-là a souffri pour moi,
et quelle joie ça a été pour lui.
Alors, toutes ces souffrances malvées, tout ce qu'il connaissait,
parce qu'il avait le Saint-Jésus devant lui,
c'était l'objet de l'affliction de son cœur,
c'était le motif de ses actes.
Donc, c'est là où c'est différent.
Il est vers nouveauté de vie, justement.
C'était vraiment le Nouvel An.
Il y a plusieurs formes de souffrance.
Il y a les souffrances.
Il y a quand on peut lire dans la Parole,
quand Dieu s'est pris dans vos mains.
Il y a la souffrance pour les cheveux,
la souffrance pour les brises,
la souffrance pour le bain d'eau,
la souffrance pour...
Il y a surtout deux sortes de souffrances, on pourrait dire.
Il y a les souffrances qui nous arrivent
à cause de nos propres fautes,
de nos inconséquences, de nos propres péchés,
à cause de notre chair.
Et puis, il y a les souffrances qui nous arrivent
à cause de notre fidélité au Seigneur.
Alors, les souffrances qui nous tombent dessus
à cause de notre propre faute, c'est dommage.
Ce n'est pas comme ça que nous sommes censés vivre.
C'est le résultat de la chair.
Mais les souffrances à cause de notre fidélité,
les souffrances sont liées à la marche en nouveauté de vie.
Et c'est celles-là qui apportent de la joie.
Les autres, non.
C'est seulement celles, les souffrances,
qui sont liées au nom du Seigneur Jésus
qui nous apportent de la joie.
Pas les autres.
Donc, l'inversé, c'est...
Il y a d'abord deux connotations,
et ça nous tient à un inversé simple.
Donc, la souffrance...
On nous a parlé de la souffrance pour le royaume.
C'est-à-dire, lesquelles sont les démonstrations du jugement de Dieu
pour que vous soyez estimés dignes du royaume
et de pour lesquelles aussi vous souffrez.
Donc, ça, c'est les différents types de souffrances pour Dieu.
Deux, c'est le saint Lucien 2.
Deux, c'est le saint Lucien 1, le verset 5.
D'ailleurs, si on en a parlé d'un pied 3, le verset 14.
Ça, c'est souffrir pour la justice.
Oui.
Mais si même vous souffrez pour la justice,
vous n'êtes pas heureux.
Et ne créez pas le cri de ne soyez pas heureux.
Et puis, il y a un pied de le verset 20,
on en a parlé.
Un pied de le verset 20, oui, c'est ça.
Donc, là, c'est pour avoir bien fait pour la justice,
souffrez et en faisant du bien.
C'est ça.
C'est un des cas.
Quelle vaille a-t-il si vous ne souffrez pas avec un mal,
vous l'endurez.
Mais si, en faisant du bien, vous souffrez
et que vous l'endurez, cela est ignorant de la justice.
Souffrez pour le bien.
C'est joli comme expression.
Dignes.
Dignement, oui.
Mais donc, c'est important, je répète ce qu'Alexandre a dit,
de ne pas avoir une vie chrétienne uniquement contemplative
des gloires du Seigneur.
C'est nécessaire, il faut contempler la gloire du Seigneur
dans notre communion, dans notre méditation.
Mais si nous voyons véritablement les caractères
et les perfections de Christ par l'esprit,
il y aura forcément un impact pratique sur notre vie.
Nous ne pouvons pas rester uniquement contemplatifs.
La vie chrétienne est une vie de fait et une vie d'action.
Ce qui s'oppose à la oisiveté.
La parole parle de la oisiveté.
Alors, on peut être oisif physiquement,
mais on peut être aussi oisif spirituellement.
On peut tomber dans une paresse spirituelle
et alors on trouve toutes sortes de prétextes pour ne pas faire.
Et ça c'est dommage, parce que lorsque l'on ne fait pas
ce que Dieu a préparé pour nous,
les œuvres qu'il a préparées à l'avance pour nous,
dont il est parlé en éphésien,
nous en éprouvons une perte.
Le Seigneur aussi.
La gloire n'est pas rendue au Seigneur
et nous en éprouvons une perte.
Et une des pertes, c'est que nous perdons la joie de notre vie chrétienne.
Parce que nous ne sommes pas sur cette terre en tant que chrétiens
pour ne rien faire.
Alors nous perdons le sens de notre vie.
L'échec que nous prenons avec le Seigneur.
Exactement.
Et nous en perdrons aussi la joie.
On peut lire dans la seconde épître de Pierre, chapitre 1.
Un passage qui veut bien nous montrer que
il est question de pratique,
question de faits, d'actes,
qui doivent être manifestés,
qui doivent être évidents dans la vie d'un chrétien.
Alors nous pouvons lire seconde épître de Pierre, chapitre 1.
Et nous lirons à partir du verset 3.
Comme sa divine puissance nous a donné
tout ce qui regarde la vie et la piété,
par la connaissance de celui qui nous a appelés
par la gloire et par la vertu,
par lesquelles il nous a donné
les très grandes et précieuses promesses,
afin que par elles vous participiez de la nature divine,
ayant échappé à la corruption qui est dans le monde
par la convoitise.
Pour cette même raison aussi,
et apportant tout empressement,
joignez à votre foi la vertu,
et à la vertu la connaissance,
et à la connaissance la tempérance,
et à la tempérance la patience,
et à la patience la piété,
et à la piété l'affection fraternelle,
et à l'affection fraternelle l'amour.
Car si ces choses sont en vous et y abondent,
elles font que vous ne serez pas oisifs ni stériles
pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
Car celui en qui ces choses ne se trouvent pas
est aveugle et ne voit pas loin,
ayant oublié la purification de ses péchés d'autrefois.
C'est pourquoi, frères, étudiez-vous d'autant plus
à affermir votre appel et votre élection,
car en faisant ces choses vous ne faillirez jamais.
Car ainsi l'entrée dans le royaume éternel
de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ
vous sera richement donnée.
Et puis on voit ici justement dans ce passage de 2 Pierre 1
une transformation corps-âme-esprit de la personne.
Donc il y a beaucoup d'éléments, donc la foi c'est très intangible,
c'est l'esprit, c'est personnel,
il va avoir un impact sur mon comportement,
la vertu qu'il faut ajouter, la connaissance,
donc mon intelligence, comme on l'a lu dans Romains 12,
doit être renouvelée maintenant, doit être instruite des choses de Dieu.
La tempérance, donc mon comportement,
la patience, la piété, donc ça s'exprime extérieurement.
Si je suis toujours impatient, colérique,
puis pris par mes impulsions,
le Seigneur veut produire maintenant,
non, t'es mort à ça, c'est terminé, t'as été enseveli,
c'est pourquoi le baptême nous parle maintenant,
c'est moi qui dois être réflété.
Donc ça se passe par cette transformation-là,
et l'affection fraternelle, et l'amour, l'amour de Dieu.
Ces choses-là doivent se produire activement dans notre vie.
L'autre aspect, qui est plus mécanique extérieure,
on a vu que nos membres étaient livrés au péché,
maintenant nos membres doivent être livrés pour le service du Seigneur.
Même que le Seigneur dit, 1 Corinthiens 6,
qu'on est maintenant une chair avec Lui.
C'est un mystère extraordinaire, on fait une seule chair avec le Seigneur maintenant.
Un seul esprit.
Une seule chair, c'est l'Éphésiens chapitre 5,
où l'apôtre dit, les deux seront un.
Il dit c'est un mystère.
Mais, en 1 Corinthiens, qu'est-ce qu'on trouve aussi?
Chapitre 12, on est les membres du corps de Christ.
Et dans Romains chapitre 12, on est encore une fois les membres du corps de Christ.
Il dit maintenant, selon la proportion de foi que vous avez chacun reçu,
selon vos capacités, votre don,
mettez cela à l'usage et faites-le bien.
C'est ce qu'on trouve à la fin, que celui qui le fasse soigneusement, etc.
Donc on voit ces expressions où le Seigneur désire vraiment que,
matériellement, il y ait cette transformation intérieure,
mon esprit, ma pensée, mon caractère, ce que je suis,
pour que ce soit le nouvel homme,
et puis aussi extérieur,
dans un service vraiment pratique,
pour le bien de tout le corps de Christ.
Et tout vient de Dieu.
Toutes les ressources.
Ce n'est pas nécessaire d'essayer d'inventer ou de fabriquer une piété.
Non, nous avons lu,
sa divine puissance nous a donné tout,
ce qui regarde la vie et la piété.
Donc la vie sur terre aussi, la vie pratique.
Nous avons tout reçu pour être capables,
nous avons été équipés, désormais,
pour être capables d'accomplir la justice de Dieu dans notre corps.
Au travers de notre corps.
Et c'est tout ce qui regarde la piété.
La piété est un mot en grec qui veut dire « bien recevoir »,
c'est-à-dire faire bon usage de ce qu'on reçoit de la part de Dieu.
Dieu donne.
Il nous a donné la nouvelle nature.
Il nous a donné l'Esprit Saint.
Quel usage est-ce que nous en faisons ?
Il nous a donné aussi bien d'autres choses.
Il nous donne beaucoup de choses aussi dans notre vie quotidienne.
Comment allons-nous bien utiliser ce qu'il nous donne ?
Pour la justice, pour ce qui glorifie le nom du Seigneur.
Eh bien voilà.
Et il est question ici de participer de la nature divine.
Non plus participer de la chair.
Participer de la nature divine, ça veut dire, dans la pratique,
vivre à l'image de Christ.
Bien sûr, nous ne sommes pas parfaits,
mais il nous a laissé un modèle parfait.
Le Fils de l'homme, le Fils de Dieu dans la chair,
est venu dans la chair pour nous laisser un modèle
que nous pouvons suivre.
Et il nous est dit ici que nous ne sommes pas censés être oisifs ni stériles.
Ça c'est le verset 8.
Si ces choses sont en vous, il ne suffit pas qu'elles y soient,
mais il faut qu'elles y abondent.
C'est comme la différence entre être habité de l'Esprit Saint,
nous sommes tous habités de l'Esprit Saint, comme nous croyons,
mais nous ne sommes pas tous forcément remplis de l'Esprit Saint.
Et même si je le suis aujourd'hui, je ne suis pas sûr moi-même
de l'être encore rempli demain.
Habité, oui, pour toujours, mais rempli de l'Esprit,
ça dépend de moi, de la liberté que je lui donne.
Il faut que les choses que Dieu nous donne,
elles soient non seulement en nous, mais qu'elles y abondent.
Il faut leur laisser la place.
Il faut faire de la place dans notre vie,
pour que les choses de Dieu puissent s'installer.
Il faut faire du ménage.
Et puis, si ces choses y abondent,
elles font que vous ne serez pas oisifs ni stériles.
Quant à quoi, pour ceux qui regardent la connaissance
de notre Seigneur Jésus-Christ ?
Ce n'est pas une connaissance intellectuelle,
c'est une connaissance du cœur.
C'est la connaissance d'une personne.
C'est la connaissance d'un académique de quelque chose.
C'est la connaissance d'une personne.
Ce n'est pas une connaissance qui donne de l'orgueil,
c'est une connaissance, au contraire, qui nous rend humbles.
C'est la connaissance dont l'apôtre Paul parle en Philippiens 3,
qui nous détache du monde.
On peut le lire.
On peut le relire.
Ce n'est pas seulement une connaissance,
c'est une connaissance excellente.
Quand on n'est pas oisif et stérile, spirituellement,
eh bien voilà ce qui se passe.
L'apôtre Paul dit en Philippiens chapitre 3,
verset 7,
« Les choses qui pour moi étaient un gain,
je les ai regardées à cause du Christ comme une perte.
Et je regarde même aussi toutes ces choses comme étant une perte
à cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur,
à cause duquel j'ai fait la perte de toutes choses
et je les estime comme des ordures,
afin que je gagne Christ et que je sois trouvé en Lui. »
Vous voyez cette connaissance de Christ ?
Il le dit « mon Seigneur », celui qui est autorité,
celui que je suis dans la vie.
Eh bien, à cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur,
les choses du monde n'ont plus d'attrait.
À cause de cela, dans la pratique, concrètement,
eh bien, l'apôtre Paul vit en nouveauté de vie,
mort au péché, crucifié au monde.
Les choses n'ont plus de valeur.
Pour un mort, les choses du monde n'ont plus aucune valeur.
L'or, l'argent, les plaisirs, le sport,
pour un mort, tout cela n'a plus aucune importance.
Et c'est dans ce contexte, dans cet épitre,
où il est parlé plusieurs fois de « réjouissez-vous dans le Seigneur ».
Il n'a pas dit « réjouissez-vous dans le Sauveur »,
qui peut être juste aussi.
C'est dans le caractère de Seigneur qu'il nous invite à nous réjouir,
dans le Seigneur, dans celui qui est autorité,
dans celui qui vous dirige dans ce nouveau chemin.
Oui, tout ça, c'est rentrer dans la pleine réalisation,
c'est vivre pratiquement chaque jour, justement,
ce baptême-là par lequel on a passé.
Ce baptême qui nous associe au Seigneur Jésus,
ce baptême qui nous parle, oui, d'une part, il y a le baptême de l'Esprit,
ce baptême aussi qui nous parle de notre ensevelissement,
d'une façon particulière, avec le Seigneur.
On est associé à Lui dans sa mort maintenant,
et puis on est associé à Lui maintenant en résurrection aussi.
Lui qui est à la droite de Dieu, qui vit pour nous,
il est sanctifié pour nous aussi, on lit dans Jean chapitre 17.
Eh bien, nous aussi maintenant,
être ici sur terre comme Lui est dans les cieux,
d'une façon positive, avoir cette vie,
c'est entrer pleinement dans cette vignette,
c'est entrer pleinement dans cette vie nouvelle,
par le nouvel homme qu'on a reçu.
Et tout ça, nous le devons à l'œuvre de Christ,
accomplie une fois pour toutes à la croix.
C'est pour ça que je vous ai parlé dans le Nouveau Testament,
de ce si grand salut.
Ce salut, il englobe tellement de choses,
merveilleuses, nous avons reçu de Dieu,
de pouvoir être séparé du monde, mort au péché,
déjà durant notre temps sur la terre.
C'est une grande bénédiction.
Séparé du monde, mort au péché, mort à la loi.
Dieu ne veut pas qu'on vive une vie remplie de règlements,
de règles, ne fais pas ça, ne fais pas ça.
Mais une vie libre, libre dans le Seigneur Jésus,
libre pour faire le bien.
C'est pas en imposant plein de règles que ça fonctionne.
Notre cœur, naturellement, ne devrait pas aimer faire ce qui est mauvais,
et il ne faut pas essayer de mettre des règles pour empêcher de faire ce qui est mauvais.
Non, pour ça, il faut mourir à soi-même.
C'est ça la clé de tout.
Ce n'est pas en imposant des règlements,
habille-toi comme ça, fais comme ça,
tant de fois par jour, fais ce que tu veux.
Non, tout ça, Dieu n'a rien à faire avec cela.
Avoir de la discipline personnelle, c'est très bon.
Pouvoir se lever tôt le matin, la discipline,
je prends de telle heure à telle heure, ça c'est bon, une discipline personnelle.
C'est différent d'imposer des règles pour être religieux,
pour être pieux, pour tenter de vivre la vie chrétienne pour plaire à Dieu.
C'est deux choses différentes.
D'une part, on veut croître dans la connaissance.
D'une autre part, on veut avoir du temps pour des services pour le Seigneur,
comme il le met devant nous.
Mais, des règles, des règles pour plaire à Dieu, la loi,
non, on est mort à ça aussi, le Seigneur ne veut pas cela.
On veut avoir une nouvelle vie, une vie nouvelle,
laisser ce nouvel homme s'exprimer librement.
C'est un défi pour chacun de nous chaque jour,
mais le Seigneur nous a donné les ressources pour le faire.
Il ne nous demanderait pas quelque chose qui est impossible.
Il nous a placé dans la liberté.
Dieu nous a donné tout, tout, ce qui concerne la vie et la piété.
Il n'a rien retenu.
Non, exactement.
Ce qui est important, c'est de définir la vie.
La vie, si on prend déjà dans la Genèse, tout au début,
Dieu parla à Adam, il lui dit,
tu mangeras de tout arbre du jardin,
mais de celui-là, tu n'en mangeras pas.
Pourquoi ? Il lui dit, car au jour où tu en mangeras,
tu mourras certainement.
Ça veut dire à coup sûr, ce n'est pas dire peut-être.
À coup sûr, tu meurs si tu manges de ce fruit des fentes.
Qu'est-ce qu'il a fait, Adam ?
Il en a pris, il en a mangé.
Est-ce qu'il est mort ce jour-là ?
Non.
Si.
Il n'est pas mort physiquement.
Voilà, exactement.
Il n'est pas mort physiquement,
mais ce jour-là,
physiquement, non,
mais spirituellement, il est mort.
Et on voit dans la parole de Dieu que la vie est toujours,
la relation, la vie est toujours liée
à la relation avec Dieu.
En effet, Zéendeux, il dit,
quand vous étiez morts dans vos fautes et vos péchés.
Avant d'avoir la relation avec Dieu,
par l'œuvre de Christ,
nous sommes morts dans nos péchés.
On peut jouer au football,
on peut courir, danser, manger,
on est morts.
Le terme vie est lié à la relation.
Donc, selon Dieu, la vie,
c'est la relation avec Lui.
Très important, ça.
En nouveauté de vie,
vous savez,
tous les hommes qui naissent dans ce monde
naissent avec un corps,
esprit et âme.
Le corps est mortel,
mais l'âme et l'esprit
sont immortels,
y compris chez les incrédules.
Mais il n'est jamais dit qu'ils ont la vie éternelle.
Ils ont une existence sans fin.
Mais l'expression vie,
elle est donnée seulement à ceux
qui passeront cette existence
dans la relation avec Dieu.
Et nous avons déjà la vie maintenant.
Déjà sur la terre.
Et cette marche en nouveauté de vie,
c'est ça.
C'est la relation qui est rétablie avec Dieu
déjà de notre vivant
ici sur la terre.
C'est quelque chose de merveilleux.
J'ai un beau verset dans le titre 1.
Verset 1 et 2
à propos de la vie
et de la relation avec Dieu.
Paul est l'âme de Dieu.
L'expression est l'âme de Dieu.
C'est une belle expression.
C'est une belle expression.
Paul est l'âme de Dieu.
C'est une belle expression.
Paul est l'âme de Dieu.
Paul est l'âme de Dieu.
C'est une belle expression.
Être esclave de Dieu,
ce n'est pas forcé.
Ce n'est pas...
Mais c'est...
A propos de Jésus-Christ,
selon la foi des élus de Dieu
et la connaissance
de la vérité
qui est selon la piété.
La connaissance de la vérité
qui est selon la piété.
C'est une relation.
C'est une relation continue
que Dieu nous offre maintenant.
Et l'espérance
de la vie éternelle
que Dieu,
qui ne peut mentir,
a promise
avant les temps des siècles.
L'expression, Paul,
esclave de Dieu.
Donc, ce n'est pas Dieu
qui l'a fait son esclave.
C'est plutôt lui-même qui s'identifie
comme un esclave de Dieu.
C'est pour ça qu'on parle de sa consécration.
C'est comme ça qu'il peut
se réjouir de tout ce que
le Seigneur lui fait traverser.
C'est à ça aussi
qu'on est appelé.
La beauté de vivre,
la vie de piété,
une vie de consécration à Dieu.
C'est vrai.
C'est une vraie pensée.
Et un esclave,
c'est quelqu'un qui met ses membres
au service de quelqu'un,
physiquement.
Et c'est volontaire.
C'est comme dans l'Ancien Testament.
J'aime mon maître, ma femme, mes enfants,
je ne veux pas sortir vivre.
Ça s'impose au cœur.
Le Seigneur nous encourage
à réaliser encore aujourd'hui
un peu plus
notre baptême,
notre vie renouvelée,
en résurrection avec le Seigneur Jésus. …
Transcripción automática:
…
Nous aimerions commencer par une lecture dans la parole de Dieu et nous lirons en proverbe.
Proverbe, chapitre 30.
Proverbe, chapitre 30. Nous lirons le verset 4.
Proverbe 30, verset 4.
Un autre passage, nous lirons dans Esaïe, chapitre 9.
Et nous lirons le verset 6. Esaïe, chapitre 9, verset 6.
Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule, et on appellera son nom, Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix.
Ensuite, nous lirons dans l'Évangile selon Matthieu, chapitre 1.
Matthieu, premier chapitre.
Premier chapitre.
Verset 21.
Et elle, Marie, enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés.
Or, tout cela arrivera, afin que fût accompli ce que le Seigneur a dit par le prophète, disant, voici, la Vierge sera enceinte, et enfantera un fils, et on appellera son nom Emmanuel, ce qui, interprété, est Dieu avec nous.
Alors, nous avons lu ces quelques passages, qui ont un point commun entre eux, où il est question du nom.
Le concept du nom est très important dans la parole de Dieu, et même parmi nous.
Lorsque nous prenons conscience de l'existence d'une personne, en général, la première question que nous posons, c'est, quel est ton nom ?
Lorsque nous rencontrons quelqu'un, nous disons, quel est ton nom ? C'est quelque chose que nous aimons savoir, lorsque nous rencontrons une personne.
Ensuite, lorsqu'on apprend de plus en plus d'informations sur cette personne, eh bien, le nom, ce n'est plus seulement un nom, ce n'est plus seulement du son, le nom représente les qualités, les caractères de cette personne.
Nous connaissons beaucoup de personnes dans nos familles, et lorsque, si je vous dis le nom de quelqu'un qui vous est cher, vous ne pensez pas au son qui est émis quand on prononce le nom, mais à la personne qui est derrière ce nom.
C'est très important. Dans la parole de Dieu, on voit souvent que Dieu donne des noms. Les hommes donnent des noms, Dieu donne des noms. Parfois, les hommes donnent un nom, et puis Dieu change le nom.
Et on voit dans les exemples de la parole, quand Dieu change le nom de quelqu'un, c'est parce qu'il y a quelque chose de nouveau dans sa vie.
Comme Jacob, par exemple, Jacob qui était appelé supplanteur, celui qui utilise des tromperies, des subterfuges.
Après sa rencontre avec l'homme, avec sa lutte avec cet homme, il sera appelé Israël, prince de Dieu, parce qu'il voulait être béni. Tu ne partiras pas tant que je ne suis pas béni. Alors son nom deviendra Israël.
Pierre. Au départ, il s'appelait Simon. Après sa rencontre avec le Seigneur, il dit tu t'appelleras Pierre. C'est très important. Il y a les noms des personnes. On va pas s'étendre sur les noms des lieux aussi.
Souvent quand les hommes de la Bible ont des expériences fortes avec Dieu, ou des rencontres avec Dieu, ils changent le nom du lieu, ou ils donnent un nom à ce lieu alors qu'il n'y en avait pas.
Donc le nom, tout ça pour dire que le nom a véritablement un caractère profond, c'est-à-dire qu'il représente la personne qui se trouve derrière.
Quand on pense au nom du Seigneur Jésus, comme on lit ici dans l'évangile de Matthieu, on a lu que tu appelleras son nom Jésus. Et puis, on peut se poser la question pour nous, comme enfants de Dieu, comme croyants, est-ce que lorsque nous entendons le nom du Seigneur Jésus, cela résonne d'une façon particulière dans nos cœurs et nos âmes?
Est-ce que le nom du Seigneur est précieux pour nous? Et puis, dans quelle mesure on peut voir aussi que ce nom est précieux pour nous? Alors, c'est une question qui est bonne de se poser. On peut répondre instinctivement, bien sûr que le nom du Seigneur est précieux pour moi, mais qu'est-ce que ça veut dire?
Qu'est-ce que ça veut dire si le nom d'une personne, de quelqu'un est précieux pour l'âme? On trouve plusieurs endroits dans les Écritures, plusieurs passages qui nous parlent du nom du Seigneur, ou cette expression, le nom du Seigneur pour le nom.
Bien, on voit dans les premiers croyants que ce nom-là du Seigneur Jésus n'était pas seulement, comme on a mentionné, une personne, une connaissance comme une autre, mais il était particulier. Et il est encore pour nous si on commence à regarder, à réfléchir tout ce que notre vie est en relation avec le nom du Seigneur.
Et puis, c'est notre propos ce matin, dans la grâce du Seigneur, de prendre les minutes qui nous restent pour examiner dans les Écritures quelques-unes de ces expressions-là et puis regarder ce qu'il est ce nom pour nos âmes.
Ce nom de Jésus, ça veut dire Dieu sauveur. Alors il aura véritablement de la valeur si je l'accepte d'abord comme mon propre sauveur. Et alors quand j'entendrai le nom de Jésus, je penserai à celui qui m'a aimé à un tel point qu'il a donné sa vie pour moi sur la croix.
Ce n'est pas juste Jésus, Jésus, Jésus. C'est le Seigneur, c'est le sauveur Jésus. Ensuite, il est appelé Emmanuel, comme nous l'avons lu déjà. Il n'est pas seulement mon sauveur, il est Dieu. C'est un nom que Dieu a pris.
Et quelle valeur a-t-il ce nom de Jésus-Christ pour mon cœur, moi qui suis maintenant sauvé par grâce, qui ai accepté Jésus-Christ pour mon sauveur, en sachant qu'il est Dieu ? Quelle valeur a-t-il ?
Et on pourrait dire en acte 4, la première valeur, c'est celle au début de la vie chrétienne, au début de la conversion, juste après la conversion. En acte 4, verset 12, « Il n'y a de salut en aucun autre, car aussi il n'y a point d'autre nom sous le ciel qui soit donné parmi les hommes par lequel il nous faille être sauvés. »
C'est donc un nom unique. Il n'y en a point d'autre qui puisse me sauver. Donc ce nom de Jésus, il est très précieux, il est unique.
On a aussi la question qu'on peut se poser, si il est si unique, sommes-nous prêts à payer le prix entre guillemets pour démontrer la valeur que le nom du Seigneur a pour nous ?
Et puis on peut voir un autre passage dans Matthieu, chapitre 19, au sujet de ceux qui sacrifient des choses pour le Seigneur Jésus. Chapitre 19, Matthieu 19, verset 29.
Pierre avait posé la question, « Voici, nous avons tout quitté et nous t'avons suivi, et que nous adviendra-t-il donc ? » Puis Jésus leur répond, « En vérité, je vous dis que vous qui m'avez suivi dans la régénération, quand le Fils de l'homme sera assis sur le trône de sa gloire, vous aussi vous serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d'Israël. »
Et, c'est le verset pour nous, « Quiconque aura quitté maison, ou frère, ou sœur, ou père, ou mère, ou femme, ou enfant, ou champ, pour l'amour de mon nom, en recevra cent fois autant et héritera de la vie éternelle. »
On a tous, chacun, une vie, une existence. On fait des choses à tous les jours, à tous les mois. Le nom du Seigneur Jésus, il est précieux pour moi. Qu'est-ce que je suis prêt à laisser pour le gagner davantage ? Qu'est-ce que je suis prêt à mettre de côté, comme Paul a pu le dire, qu'il laissait tout derrière, afin de gagner Christ.
Ici, on voit quelque chose où des personnes sont motivées de laisser derrière des choses, même précieuses, même naturellement tout à fait acceptables, mais sont prêtes à mettre de côté, pour un temps, pour le nom, soit dans le service, soit pour gagner davantage de la personne du Seigneur Jésus. Alors, pour moi, que vaut-il ce nom de Jésus dans ma vie ?
Cette expression est belle, pour l'amour du nom de Jésus Christ. C'est donc une réponse à son amour à lui, qui nous a aimé le premier. Est-ce que lui qui m'a aimé au point de mourir sur la croix pour moi, et qui m'a tout donné, est-ce que moi je vais l'aimer en retour ?
Pas seulement en pensée, il est dit dans l'Épître de Jean, il ne faut pas seulement aimer en parole, mais en action et en vérité. Si véritablement, le Seigneur, je suis conscient et sensible, touché à chaque fois que je pense à lui, à l'amour qu'il m'a offert, est-ce que je vais aussi donc l'aimer en retour, en action et en vérité ?
Alors, voilà, l'apôtre, ici le disciple, Pierre, il est dit, nous avons tout quitté pour toi. Et nous lui appartenons au Seigneur Jésus. Nous lui appartenons. Tout ce que nous avons lui appartient. Nous-mêmes, nous lui appartenons. Il nous a rachetés corps, âme et esprit.
Et il y a déjà dans l'image de l'Ancien Testament, du serviteur qui dit, j'aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne désire pas sortir libre. Désormais, je suis au service de mon maître, pour l'amour de son nom.
Et on voit en acte 15, un autre passage en acte 15, jusqu'où le chrétien, celui qui porte le nom de Christ dans ce monde, sont prêts à aller pour le nom du Seigneur.
En acte 15, au verset 26, il nous est parlé, là, d'hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ. Voilà la valeur que ces hommes donnaient au nom de Jésus Christ. Ils étaient prêts à exposer leur vie, à les mettre en danger, pour défendre la gloire du nom du Seigneur.
Est-ce que nous serions prêts à le faire?
Le Seigneur nous a appelés à cela, lorsqu'il a dit qu'on allait être persécutés à cause de son nom. Dans 2 Pierre chapitre 2 aussi, que le Seigneur est un exemple devant nous dans les souffrances qu'il a vécues.
Nous aussi, on va faire face à ces souffrances-là, mais si le nom du Seigneur est précieux, on a une énergie qui vient de l'esprit de Dieu, qui nous permet d'aller même au-delà de ça. Parfois, on a des craintes, on a des frayeurs à ouvrir notre bouche pour rendre témoignage du Seigneur Jésus.
Eh bien, l'amour pour son nom fait en sorte que nos lèvres ne peuvent pas rester fermées. Nos bouches s'ouvrent. Elles parlent de celui duquel nos cœurs sont si occupés.
Et ainsi, on peut voir que ces croyants-là, dans l'acte 15, leur amour pour le Seigneur Jésus était si grand qu'ils étaient prêts à souffrir pour le Seigneur Jésus-Christ, à souffrir des opprobres pour le nom. On lit dans l'acte chapitre 5.
Oui, nous allons lire chapitre 5. Mais attention, il ne faut pas croire que cet amour, il vient de nous-mêmes, de nos propres forces. On a peut-être tendance à croire ça, comme Pierre l'avait fait. Si tout le monde abandonnait, moi, je resterais fidèle.
Le Seigneur lui dit non. J'ai prié pour toi, Pierre. Cet amour qui nous porte en avant, qui fait brûler notre cœur pour le Seigneur, c'est l'amour produit par le Saint-Esprit qui est versé dans nos cœurs. Cet esprit d'amour, c'est donc un effet du travail de Dieu dans mon propre cœur.
Et nous voyons cela de façon très pratique en acte 5. Lisons acte 5. Verset 40.
Et ils furent de son avis, et ayant appelé les apôtres, ils leur rejoignirent, après les avoir battus, de ne pas parler au nom de Jésus, et les relâchèrent. Eux donc se retiraient de devant le Saint-Édrin, et se réjouissaient d'avoir été estimés dignes de souffrir des opprobres pour le nom.
Vous imaginez de se faire persécuter, et ensuite, au sortir du tribunal, par exemple, on se réjouit d'avoir été estimés dignes de souffrir pour ce nom, celui de notre Seigneur.
Alors, on voit là qu'il est possible de devoir souffrir pour le nom du Seigneur. Ce n'est peut-être pas le cas dans notre vie, ici et maintenant, mais il y a beaucoup de chrétiens pour qui c'est une réalité.
Alors, posons une autre question, puisque nous ne sommes pas dans ce cas exact. Est-ce que nous sommes prêts à souffrir pour le nom du Seigneur ? Peut-être, j'espère que oui. Maintenant, est-ce que nous sommes prêts à vivre pour le nom du Seigneur, au quotidien, même s'il n'y a pas de persécution ?
On trouve dans Colossien des passages qui nous rappellent cela. On peut lire, entre autres, Colossien 3, 17. Vivre pour le Seigneur Jésus, qu'est-ce que ça implique ? Qu'est-ce que ça veut dire ? À quoi les Écritures nous exhortent ?
Dans Colossien 3, verset 17, on lit cette expression bien connue. « Et quelque chose que vous fassiez en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus ».
Nos actions, tout ce que nous faisons dans notre travail, dans nos études, faire tout au nom du Seigneur Jésus. Bien sûr, j'aime à me rappeler que c'est à Antioche que, premièrement, les disciples furent appelés chrétiens.
On avait reconnu dans leur comportement, dans leur façon d'être, d'agir, dans ce qu'ils disaient aussi. OK, c'est des disciples de Christ, eux. Eh bien, nous aussi, nous portons ce beau nom avec nous du Seigneur Jésus.
On a cette image dans l'Ancien Testament où les Lévites devaient porter l'arche. L'arche qui était le symbole, la présence de Dieu. Eh bien, nous, aujourd'hui, nous avons été faits aussi sacrificateurs pour Dieu et nous portons le nom du Seigneur partout où nous allons.
Et le Seigneur, comment il désire voir dans chacun des siens que nous faisons toutes choses en son nom. Est-ce que ça veut dire... Eh bien, ce que ça veut dire, c'est qu'il faut, dans notre agissement, dans notre façon de faire, nous assurer que ce que nous faisons est en accord avec le nom du Seigneur Jésus.
On verra ces principes-là tantôt. Mais, c'est le nom du Seigneur. Est-ce qu'on doit faire ce que nous faisons ? On doit être en accord avec cela.
On pourrait parler du principe de base. Qu'est-ce que ça veut dire parler au nom de quelqu'un d'autre ? Qu'est-ce que ça veut dire agir au nom de quelqu'un d'autre ? Ça se fait aussi dans le monde.
Alors, il faut être très au courant de cette chose parce que nous utilisons le nom du Seigneur assez facilement. Après avoir exprimé une prière, nous disons au nom du Seigneur Jésus, Amen, par exemple.
Qu'est-ce que ça veut dire de prononcer une prière au nom de quelqu'un d'autre ? Ou de faire quelque chose, comme de se réunir au nom du Seigneur Jésus ? Qu'est-ce que ça veut dire, véritablement et concrètement, de faire quelque chose au nom de quelqu'un d'autre ?
Alors, quand on parle au nom de quelqu'un d'autre, on utilise l'autorité de cette personne. Si je suis un ambassadeur et que je viens vers vous au nom du roi de tel ou tel pays, je me revais de l'autorité qui n'est pas la mienne mais qui est celle de celui que je représente.
Très important. Ensuite, il faut que je sois fidèle aux propos de celui qui m'envoie. Si je suis un émissaire, je ne peux pas inventer un nouveau message qui n'est pas celui qu'on m'a demandé de transmettre. Autrement, ce n'est plus au nom de la personne qui m'envoie.
Et ça doit être en accord et en conformité avec les qualités, les caractères de la personne qui m'envoie. Ça, c'est très important. Alors maintenant, appliquons ça dans notre vie et notre façon de faire quand nous disons, que nous faisons, nous parlons au nom du Seigneur Jésus.
Donc c'est important, tant au niveau individuel qu'au niveau collectif, que lorsque nous agissons comme croyants, qu'on ne représente pas incorrectement le caractère du Seigneur Jésus, l'autorité du Seigneur Jésus et la parole du Seigneur Jésus.
Donc notre doctrine doit être saine, notre marche pratique doit être sainte aussi. C'est pour ça que nous trouvons plusieurs fois dans le Nouveau Testament ces exhortations que c'est ici la volonté de Dieu, votre sainteté, mais pas juste une sainteté morale, c'est tout à fait exact, mais une sainteté de doctrine aussi.
Parce que la doctrine, si elle est exacte, c'est la parole du Seigneur Jésus. Et si on a une autre doctrine, un autre enseignement, où si nous avons des péchés, on ne représente plus correctement la personne du Seigneur.
C'est pour ça qu'aujourd'hui, même dans la chrétienté, le nom du Seigneur est souvent foulé aux pieds par le monde. Au lieu d'amener des honneurs et de la gloire au nom du Seigneur Jésus, on amène des reproches sur son nom à cause de ce que les chrétiens se disent chrétiens, peut-être qu'ils le sont vraiment, à cause de ce que les chrétiens disent au sujet de Christ ou font au nom du Seigneur Jésus-Christ.
Alors on se retrouve dans une foule de confusion, une foule de problèmes et c'est pas bon pour le nom du Seigneur Jésus. Donc, pour nous, enfants de Dieu, l'encouragement c'est que notre marche, nos paroles et notre représentation que nous faisons du Seigneur Jésus soit toujours en accord avec ce nom si précieux.
J'aimerais aussi ajouter un aspect très pratique dans les réunions de rassemblement, par exemple. Nous prononçons des prières, les frères expriment des prières à haute voix et puis ensuite nous disons au nom du Seigneur Jésus, Amen.
Il ne faudrait pas utiliser cette formule à la légère. Ce n'est pas non plus une formule magique qui va rendre la prière sainte. Ce n'est pas le fait de le dire qui prouve que c'est une réalité.
Il faut véritablement être en bonne conscience capable de le dire, c'est-à-dire qu'il faut que la prière contienne ce qui est en accord et en conformité avec la volonté du Seigneur selon la parole. Je ne peux pas demander n'importe quoi selon mes propres pensées et ensuite dire que voilà au nom du Seigneur Jésus, Amen.
Ce n'est pas le fait de le dire qui corrige le caractère de la prière. C'est très important. Donc, chers frères, jeunes frères, pensez bien à ça lorsque vous exprimez. Exprimez véritablement ce dont vous êtes sûr qu'il peut être prononcé au nom du Seigneur.
Donc, on a vu ces deux aspects. On a mentionné un caractère individuel et un caractère collectif en relation avec le nom du Seigneur Jésus. On pourrait lire quelques versets maintenant qui touchent au caractère individuel plus précisément, en détail, qu'est-ce que ça implique.
Et on n'ira pas dans toutes les Écritures. On a choisi seulement les versets qui mentionnent, entre autres, le nom du Seigneur. Parce que si on voulait, on pourrait faire une étude biblique qui va beaucoup plus en profondeur dans chacun des thèmes.
Mais quelques points où le nom du Seigneur est mentionné en relation avec notre caractère comme individu. Et après, nous verrons quelques points où nous voyons l'aspect collectif en relation avec le nom du Seigneur Jésus.
Donc, on a premièrement 2 Timothée. On pourrait lire 2 Timothée dans le chapitre 2. Une première expression qui nous montre comment on doit agir comme enfant de Dieu en relation avec le nom du Seigneur.
Donc, 2 Timothée, chapitre 2, au verset 19.
C'est écrit...
Donc, on a ici le premier caractère qui doit caractériser celui qui prononce le nom du Seigneur, celui qui s'associe au nom du Christ. C'est quoi? C'est la sainteté.
Il doit se séparer de l'iniquité. Le mot ici, en français, iniquité, est un petit peu complexe. Il a deux sens dans le Nouveau Testament, mais le sens qu'il y a ici, c'est tout ce qui est injuste, tout ce qui n'est pas vrai, tout ce qui n'est pas exact.
L'inverse, on le trouve au verset 22, où c'est écrit...
Donc, on doit se séparer de l'injustice et on doit poursuivre la justice.
Si, comme enfant de Dieu, je veux avoir un bon témoignage, si le nom du Seigneur Jésus est précieux pour moi, je veux me séparer de ce qui est injuste aux yeux de Dieu, pour m'associer au Seigneur Jésus.
Oui, le terme iniquité, ça veut dire la non-conformité à la parole de Dieu ou à la pensée de Dieu.
Donc, vous voyez, par exemple, ça c'est conforme, ça c'est pas conforme.
Si ça c'est pas conforme, c'est iniquité. Vous comprenez?
C'est quelque chose de très pratique.
Et je ne peux pas lier au nom du Seigneur quelque chose qui n'est pas conforme à la parole, quelque chose qui n'est pas juste.
Je ne peux pas me permettre cela.
On trouve aussi une autre expression dans le verset 22, où c'est écrit « Mais fuis les convoitises de la jeunesse et poursuis la justice, la foi, l'amour, la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur. »
Donc, il faut avoir ces caractères positifs, on en trouve quatre ici.
On trouve la justice, la foi, l'amour, la paix.
Quatre caractères, quatre choses que nous devons poursuivre avec les autres aussi qui invoquent le nom du Seigneur avec un cœur pur.
On n'ira pas dans les détails du verset, mais le cœur pur, c'est un cœur qui désire faire ce que le Seigneur demande.
C'est qu'il n'y a pas un autre intérêt, il n'a pas un autre plan caché.
Il désire simplement faire « Seigneur, tu le demandes, tu le dis, je le fais. »
C'est ça avoir un cœur simple, un cœur pur devant Dieu.
Donc, c'est une autre chose qui doit nous caractériser individuellement comme croyants en relation avec le nom du Seigneur Jésus.
Et là, ça nous amène à un aspect collectif puisque nous sommes encouragés à poursuivre ces choses avec ceux qui invoquent aussi le nom du Seigneur d'un cœur pur.
Attention, elle n'est pas dit avec ceux qui invoquent le nom du Seigneur de manière parfaite et sans reproche et sans défaut.
C'est dit avec ceux qui sont sincères.
Alors, des choses à corriger, il y en aura toujours parce que nous restons des hommes, mais il faut qu'il y ait la sincérité dans le cœur,
de maintenir ce qui est juste et ce qui est sain et ce qui convient à ce qui porte le nom de Jésus-Christ et le nom du Seigneur.
Le Seigneur, c'est le nom qui est donné à Jésus-Christ dans son aspect d'autorité.
Alors, passons à l'aspect collectif.
En Matthieu, chapitre 18, on trouve là un verset dans un contexte donné.
Matthieu, chapitre 18, nous lirons le verset 20.
« Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux. »
On reviendra au contexte dans quelques instants.
Nous allons lire un autre passage, dans la première, au Corinthien, au premier chapitre, dans l'introduction de l'Épitre.
Dans l'introduction de l'Épitre, un Corinthien, chapitre 1er, et nous lirons le verset 2.
Commençons au verset 1.
« Paul, apôtre appelé de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et sostène le frère à l'assemblée de Dieu qui est à Corinth,
au sanctifié dans le Christ Jésus, saint appelé, avec tous ceux qui en tous lieux invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
Et leur Seigneur est le nôtre, grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ. »
Qu'est-ce que ça veut dire? On a lu deux fois que les croyants, ici à Corinth, sont réunis au nom de qui?
Du Seigneur Jésus-Christ.
Et dans Matthieu 18, verset 20, on a lu que le Seigneur promettait sa présence là où deux ou trois étaient assemblés en son nom.
Qu'est-ce que ça veut dire alors pour nous pratiquement? C'est là que l'aspect collectif entre en jeu.
C'est que si, d'un point de vue individuel, on doit faire attention à notre marche en relation avec le nom du Seigneur Jésus parce qu'on porte son nom,
eh bien, aussi collectivement, notre façon de faire ensemble lorsque nous nous réunissons au nom du Seigneur Jésus doit être en accord avec sa personne à lui.
Parce que ce n'est pas l'autorité de l'homme. Nous, on décide que c'est comme ça que ça doit fonctionner.
Puis notre façon d'interpréter les Écritures pour dire « c'est comme ça que ça devrait être », ça on trouve plein de systèmes autour de nous dans le christianisme, dans la chrétienté,
où chacun fait selon une doctrine particulière, où chacun fait selon ce que l'homme désire même faire dans certains cas.
Mais, si on se réunit au nom du Seigneur, c'est qu'on désire que le Seigneur, il est lui la place centrale au milieu de nous et que nous nous assemblions autour de sa personne
et que si lui, il nous instruit pour faire quelque chose et que nous avons quelque autorité à le faire, c'est parce que c'est en son nom à lui.
Donc, on écoute ce que le Seigneur nous dit et nous le faisons de cœur. Nous nous soumettons à lui.
Si nous désirons réaliser pratiquement la présence du Seigneur et que nous nous réunissions en son nom, non seulement parce que nous le disons, ça doit aussi être pratique, démontré dans notre façon de nous réunir.
Est-ce conforme à sa pensée ? Est-ce conforme à sa parole ?
Il ne faudrait surtout pas oublier la réalité de la présence du Seigneur.
Ce n'est pas parce que nous ne le voyons pas avec nos yeux de la chair qu'il n'est pas là. Il l'a promis, donc il est là.
Je pense que si nous le voyions physiquement, nous comprendrions mieux cette réalité.
Mais cette réalité n'est pas moindre.
Et je pense que si véritablement nous avions toujours conscience que quand nous nous réunissons en nom du Seigneur, il est là, ça changerait notre façon de fonctionner.
Nous serions plus soigneux, nous serions plus attentifs à notre façon de faire et de parler.
C'est très important.
N'oublions pas que lorsque nous nous exprimons ou lorsque nous nous réunissons, nous le faisons dans la présence même du Seigneur Jésus,
de cette personne qui est au-dessus de tous, qui a toute autorité, à qui toute autorité a été donnée.
Donc ça a véritablement un impact et des conséquences sur notre façon de faire.
Et si nous nous réunissons en son nom, c'est-à-dire selon l'autorité de sa parole, nous ne nous réunissons pas au nom d'une partie de la doctrine.
Nous ne nous réunissons pas au nom d'un groupe d'amis ou d'affinités entre certaines personnes ou au nom des habitudes.
On pourrait imaginer beaucoup de choses. C'est au nom d'une personne, celle qui a la place centrale et la plus élevée.
Il n'y a pas de première place dans le rassemblement, elle est déjà occupée. C'est le Seigneur Jésus lui-même.
Et puis on a parlé du contexte du passage de Matthieu 18-20.
On sait très bien que le contexte est un contexte de correction, de ce qu'on appelle autrement discipline.
Vous savez, la discipline dans l'assemblée, c'est jamais un acte punitif. Ça ne doit jamais être un acte punitif.
C'est un acte correctif. Quelqu'un fait quelque chose de mal et puis c'est, l'expression que j'avais prise, c'est de la compassion.
C'est de la bienveillance.
C'est de la bienveillance envers la personne de corriger ce problème, ce péché dans sa vie, pour qu'elle puisse grandir et porter du fruit à la gloire du Seigneur Jésus.
Et c'est aussi nécessaire pour ne pas que, collectivement, nous soyons associés à quelque chose qui serait mal.
Donc il y a ce contexte de discipline.
Et le Seigneur a dit que ce qui est lié dans les cieux est lié sur terre.
Est-ce que c'est nous, comme hommes, qui avons l'autorité de faire quelque chose?
En tant qu'hommes, on n'a aucune autorité.
Et c'est là, ici, que le nom du Seigneur devient important.
Si on fait quelque chose au nom du Seigneur, c'est parce que le Seigneur lui-même l'aurait fait s'il avait été là.
Et parce qu'il nous a dit de le faire.
Si le Seigneur dit de faire quelque chose, c'est lui l'autorité.
Nous ne faisons que nous soumettre à ce qu'il a demandé.
Donc nous, comme hommes, nous n'avons pas d'autorité en tant que tel.
L'autorité, c'est la parole de Dieu.
C'est pour ça que nous devons nous soumettre à ce que le Seigneur nous demande.
Donc, ce qui est lié avec ça, c'est qu'on ne peut pas ignorer le mal, l'iniquité dans l'assemblée.
Tout comme dans nos vies individuelles, on ne peut pas fermer les yeux sur le péché.
Il faut qu'il soit jugé.
Et bien, collectivement, c'est la même chose.
Parce que le nom du Seigneur Jésus, il est là.
Parce que son nom est précieux pour nos cœurs.
Parce que nous désirons aussi faire ce qui est agréable devant lui.
Il faut qu'il y ait la séparation du mal.
Et c'était le contexte de 2 Timothée, chapitre 2, verset 19-22 qu'on a lu.
C'est qu'il faut se séparer de l'iniquité, mais ensuite il faut poursuivre ces choses qui sont bonnes avec d'autres.
C'est une parenthèse.
La parole de Dieu ne connaît pas de chrétien seul.
De chrétien qui demeure seul chez lui.
Mais partout dans la parole, nous voyons les enfants de Dieu qui s'assemblent ensemble.
Qui s'édifient, qui s'exhortent, qui s'encouragent et où l'exercice des dons est pour le bien commun.
D'ailleurs, on trouve dans la parole cette expression, le nom qui rassemble.
C'est le nom qui a un attrait sur les âmes qui lui appartiennent.
Et donc, on vient de voir que se réunir au nom du Seigneur, maintenir la sainteté qui sied à la présence du Seigneur est très important.
Et va forcément modifier notre façon de fonctionner en tant que rassemblement.
Nous devons nous ajuster sur ce qui est juste.
Nous ne devons pas l'inventer, nous devons simplement le comprendre de la parole.
Et si nous ne comprenons pas bien, mettons-nous à genoux, demandons et le Seigneur nous éclairera ensemble.
Pour nous montrer ce qui convient véritablement à son nom.
Mais il faut être honnête, parce qu'il faut accepter ce qu'il nous dit et le mettre en pratique de manière inconditionnelle.
Et on voit, mais attention, on peut lire des cas pratiques dans l'Apocalypse aux lettres qui sont adressées aux églises, aux assemblées qu'on trouve dans l'Apocalypse 2 et 3.
Des cas pratiques qui nous mettent en garde ou qui nous encouragent.
Et on trouve là, par exemple, en Apocalypse 2, aux versets 3 et 4, c'est donc au chapitre 2 au début, c'est à l'Ange de l'Assemblée qui est à Éphèse.
Éphèse est une assemblée, quand on lit l'Épitre aux Éphèses, c'est une assemblée qui a reçu un enseignement très élevé.
Où il est parlé des bénédictions spirituelles en Christ.
Et bien là il est dit, au verset 3, verset 2, « Je connais tes œuvres et ton travail et ta patience, que tu ne peux supporter les méchants et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas.
Et tu les as trouvés menteurs et tu as patience et tu as supporté des afflictions pour mon nom.
Et tu n'étais pas lassé, mais j'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. »
On peut, en lisant ça, comprendre qu'il est possible de maintenir la sainteté liée au nom en ayant perdu l'amour pour le nom du Seigneur.
Et ça, c'est un reproche que le Seigneur fait personnellement.
Ce n'est pas normal, on ne peut pas favoriser la sainteté par rapport à l'amour pour le Seigneur.
La sainteté est quelque chose qui coule de source lorsque nous aimons le Seigneur.
Le Seigneur avait dit, « Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements. »
On trouve un deuxième aussi, avertissement ou encouragement, avec l'Église qui est à Pergam, au verset 13, où on lit,
« Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan, et tu tiens ferme mon nom.
Et tu n'as pas renié ma foi, même dans les jours dans lesquels Antipas était mon fidèle témoin qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. »
Là, on trouve des croyants qui sont sous le feu de la persécution,
qui sont aussi dans un milieu qui est totalement opposé au Seigneur Jésus, là où le trône de Satan est.
Et néanmoins, ils tiennent ferme le nom du Seigneur.
Et quelle belle chose et quelle chose précieuse pour le Seigneur Jésus encore aujourd'hui,
où on vit dans un monde, une société, où toutes sortes de souillures, où toutes sortes de choses s'opposent au nom à la personne du Seigneur Jésus,
lorsqu'il voit ses enfants, les siens, garder son nom, ne pas avoir honte, le garder précieusement et marcher comme des lumières dans ce monde de ténèbres.
On peut relever une troisième expression liée au nom du Seigneur au chapitre 3, verset 8, chapitre Apocalypse 3, verset 8, encore un autre aspect.
Et là, il s'agit de l'assemblée qui est à Philadelphie.
Et Philadelphie, ce mot signifie amour entre frères.
Amour entre frères.
Eh bien, je peux vous dire qu'il n'est pas capable d'aimer son frère si on n'aime pas le Seigneur d'abord.
Si on aime le Seigneur, on aimera son frère.
C'est une conséquence pratique.
Et donc le fait qu'ici il soit parlé de Philadelphie, de ceux qui s'aiment entre frères, entre frères et sœurs, ça prouve qu'ils ont de l'amour premièrement pour le Seigneur.
Et qu'est-il dit là à Philadelphie ?
Au verset 8, il est dit « Je connais tes œuvres.
Voici, j'ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as peu de force et tu as gardé ma parole et tu n'as pas renié mon nom. »
Peu de force.
Notre faiblesse n'est jamais un obstacle dans la croissance spirituelle.
Jamais.
Notre orgueil, toujours.
La faiblesse n'est pas un obstacle.
La faiblesse nous pousse à nous tourner vers le Seigneur.
Et alors, qu'est-ce qui se passe ?
Malgré notre faiblesse, il est donc possible de garder sa parole.
Et en gardant sa parole, on ne renie pas son nom.
C'est ce que nous comprenons dans ce passage.
C'est ce que le Seigneur avait exprimé dans Jean 14.
« Celui qui m'aime garde mes commandements. »
Il l'exprime clairement.
Ce nom du Seigneur Jésus, on l'a mentionné aussi, il est saint, le nom du Seigneur Jésus.
On trouve cette expression dans l'acte 4.30 où c'est écrit dans la prière que les chrétiens adressent à ce moment.
« Le nom de ton saint serviteur, Jésus. »
Est-ce qu'il est saint pour nous ce nom ?
Est-ce qu'il est mis à part, pour ainsi dire, dans nos vies précieuses, le nom du Seigneur Jésus ?
Alors, c'est la question qu'on s'est posée au début.
Et on s'est demandé, est-ce qu'on est prêt à vivre pour le nom du Seigneur ?
Est-ce qu'on est prêt à vivre pour lui ?
Des fois, on est prêt à mourir.
« Ah, je suis prêt à mourir. »
Mourir pour quelqu'un, à la limite, on pourrait dire en guillemets, c'est facile, après que ta mort, c'est fini.
Mais vivre au jour le jour, dans la réalité du quotidien, est-ce qu'on est prêt à le faire ?
Est-ce qu'on est prêt à vivre pour le Seigneur ?
Et cela, on l'a vu, tant au niveau individuel que au niveau collectif, implique deux choses.
D'une part, se séparer de ce qui est contraire au nom du Seigneur Jésus, à sa personne.
Il faut s'en tenir loin.
Parce que c'est ce nom précieux que nous traînons, que nous amenons avec nous, jour après jour.
Mais, non seulement se séparer.
Se séparer, c'est nécessaire.
Mais ensuite, poursuivre, chercher à faire les choses qui lui sont agréables, en son nom.
Tout faire pour lui.
Que lui soit l'objet de nos cœurs, devant nos yeux.
Pour exalter sa personne.
Tant dans nos vies individuelles, que lorsque nous nous réunissons ensemble, au nom du Seigneur Jésus.
Donc, faire ce qui est positivement ce que le Seigneur désire dans nos vies.
Le Seigneur nous invite à cela.
Soyons encouragés, jour après jour, à marcher pour le nom du Seigneur Jésus. …
Transcripción automática:
…
Alors, nous allons commencer par une lecture dans la Parole de Dieu,
dans l'Évangile selon Matthieu, au chapitre 5.
Matthieu, chapitre 5.
Et nous lirons le verset 13.
Matthieu, chapitre 5, verset 13.
Le Seigneur parle à ses disciples.
Il dit,
« Vous êtes le sel de la terre,
mais si le sel a perdu sa saveur,
avec quoi sera-t-il salé ?
Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors
et à être foulé aux pieds par les hommes. »
Jusque là.
Alors ici, le Seigneur emploie une image.
Il dit aux disciples,
et nous sommes les disciples du Seigneur,
« Vous êtes le sel de la terre. »
Alors, ce n'est pas la première fois
qu'on trouve le sel dans la Parole de Dieu.
Déjà, dans l'Ancien Testament,
il y a un enseignement qui est donné
à propos du sel.
Et il est bon de savoir que
tout sacrifice dans le Temple,
dans l'Ancien Testament, devait être salé.
C'est-à-dire qu'il y avait plusieurs sortes d'offrandes,
il y avait l'offrande de gâteaux,
devait être salé.
Il y avait les holocaustes,
devait être salé.
Il y avait l'encense sain,
qui faisait émaner un parfum,
devait être salé.
Ce qui veut dire que,
dans l'enseignement du service de Dieu
dans l'Ancien Testament,
tout devait être salé
pour que ce soit acceptable et agréable à Dieu.
Alors, le sel,
c'est quelque chose,
c'est un élément
qu'on utilise
comme conservateur.
Le sel,
il empêche, on va dire,
il empêche la corruption.
À l'époque où il n'y avait pas de frigo,
de système de congélation,
eh bien, on salait les aliments,
on salait les poissons, par exemple,
pour pouvoir les conserver longtemps,
pour empêcher la corruption
et pour empêcher la pourriture.
Donc, voilà le principe,
un principe fondamental
en ce qui concerne le sel
dans la parole de Dieu.
Le Seigneur Jésus l'a dit lui-même,
ce résumé du sel qui est dans les offrandes,
dans Marc 9, 49,
il dit justement, en résumant,
que tous les sacrifices
devaient être salés.
Pourtant, quand on lit l'Ancien Testament,
on ne lit pas que le sel est mentionné
partout, continuellement.
Mais le Seigneur le dit,
il devait être présent tout le temps.
Dans Marc 9, verset 49,
simplement, on lit,
« Car chacun sera salé de feu
et tout sacrifice
sera salé de sel. »
Tout sacrifice.
Et on peut déjà faire une implication,
tout ce qu'on fait pour le Seigneur,
tout ce qu'on fait pour Dieu,
dans le service des choses de Dieu,
doit aussi être salé de sel.
Et puis, on va examiner,
à travers quelques passages des Écritures,
comment est-ce qu'on reconnaît, justement,
les enfants de Dieu,
comment est-ce qu'on reconnaît le sel
dans la vie d'un chrétien.
Ce qui est vraiment intéressant aussi,
lorsque le Seigneur Jésus a dit, dans Matthieu,
que vous êtes le sel de la terre,
il n'a pas dit, soyez le sel de la terre.
Le Seigneur ne nous invite pas
à être le sel de la terre,
mais il nous dit que nous sommes
déjà le sel de la terre.
Alors, on peut se poser la question,
quel savoir avons-nous
comme sel de la terre autour de nous?
Quel savoir est-ce qu'on a
dans l'assemblée de Dieu?
Quel savoir est-ce qu'on a
dans le monde qui nous entoure?
Parce que le sel, ce n'est pas juste
une question du témoignage
autour de nous dans ce monde.
Ce qui est vrai,
mais aussi parmi les enfants de Dieu.
Puisque le sel prévient la corruption,
ce n'est pas juste la corruption du monde,
mais aussi les dangers de la corruption
dans les choses de Dieu.
Alors, c'est important que nous ayons
une saveur, que nous soyons,
et je fais, que nous soyons
pratiquement ce sel.
Encore une fois, le sel,
le Seigneur nous dit,
vous êtes le sel de la terre.
Alors, il faut chercher à réaliser
pratiquement ce que c'est
pour avoir cette saveur autour de nous.
Donc, si on comprend bien que le sel,
c'est l'opposé de la corruption,
alors, posons-nous la question,
dans ma façon d'être,
de me comporter,
dans ma façon de parler,
dans ma façon d'agir
ou d'interagir avec les autres,
est-ce que je fais transparaître
de la corruption ?
La corruption, ça vient du péché,
ça vient de la chair qui est en nous.
Notre chair, notre cœur naturel,
elle est corrompue.
Le péché amène la corruption.
Mais, le nouvel homme,
parce que si j'ai accepté Christ
comme mon sauveur, mon Seigneur,
eh bien, je suis né de nouveau.
Et j'ai donc un nouvel homme
qui, lui, ne peut pas pécher.
Et j'ai reçu aussi l'Esprit Saint
qui va animer ce nouvel homme.
Et je dois donner liberté
à cet Esprit Saint
pour que la corruption qui est en moi
soit mise de côté, mortifiée,
gardée dans la mort
et que ce soit le nouvel homme en moi
que vous puissiez percevoir
et ainsi pour chacun d'entre nous.
Et comme ça, nous aurons une saveur,
une saveur qui correspond
à la sainteté de Dieu.
Parce que si je parle et j'agis par la chair
en étant enfant de Dieu,
eh bien, quelle est ma saveur ?
La même que tous les hommes
qui sont corrompus dans le monde.
Ce sera de l'amertume,
j'aurai peut-être des paroles blessantes,
j'aurai une attitude négative,
une attitude méprisante, peut-être.
Ce n'est pas la saveur,
ce n'est pas ça le sel de la terre.
Et concrètement,
comment voit-on que les disciples,
ou que nous sommes,
le sel de la terre ?
Parce qu'on désire parler du sel,
mais le réaliser pratiquement dans nos vies.
Qu'on soit jeune, qu'on soit vieux,
peu importe où on est rendu aux études,
commence dans le marché du travail,
déjà plein d'expérience dans la vie chrétienne,
c'est important qu'on ait cette saveur
et faire cette différence
dans nos vies, et même parmi
les enfants de Dieu.
On peut lire un premier passage justement en relation
avec la préservation de la corruption
dans 2 Corinthiens chapitre 7
au verset 1.
2 Corinthiens chapitre 7
verset 1.
Et on lit une des premières
caractéristiques qui nous montre comment
les disciples du Seigneur sont le sel
de la terre, et bien une des premières
caractéristiques se lit ici.
Ayant donc cette promesse bien aimée,
purifions-nous nous-mêmes
de toute souillure de chair
et d'esprit, achevant
la sainteté dans
la crainte de Dieu.
Le premier caractère qu'on voit
de quelqu'un qui a ce sel
pour Dieu, c'est qu'il grandit,
il marche dans la crainte
de Dieu. C'est-à-dire non
qu'il a peur, mais le nom de Dieu, la personne
de Dieu est si grande, si importante
que lorsqu'il dit quelque chose,
j'écoute,
que lorsqu'il me demande quelque chose,
je le fais, parce que Dieu est tout.
Moi, je suis seulement un homme,
mais Dieu, lui, est beaucoup plus haut,
beaucoup plus grand, beaucoup plus élevé
que moi, et ma place,
c'est de marcher en humilité
devant lui, et aussi
dans le caractère qui est selon Dieu.
Ça, c'est une démonstration pratique
de la crainte de Dieu. Dans le contexte
ici, il faut se purifier
de toute souillure
de chair et d'esprit.
Aujourd'hui, la souillure de chair,
c'est un peu rare. Voir un chrétien
aller prendre un coup de trop
au bar, c'est rare qu'on voit ça.
Voir un chrétien qui va
aller dans des lieux qui devraient vraiment...
C'est plutôt rare.
C'est les souillures de l'esprit, surtout,
qui nous touchent à notre époque.
Surtout avec nos appareils électroniques,
c'est très facile de voir des choses qui vont
polluer complètement l'esprit
et l'être intérieur.
Non seulement, parfois, les péchés
qu'on pourrait appeler grossiers,
qu'on ne devrait pas voir jamais,
mais aussi les choses qui sont fausses,
des enseignements doctrinaux
complètement erronés qui font dévier
les âmes du vrai but
qui est Christ.
Donc, on se fait occuper de toutes sortes de choses.
Je ne veux pas trop m'étendre, notre temps est limité,
mais se purifier de toute souillure
de chair et d'esprit.
Ne l'oublions pas.
Ça, c'est vraiment réalisé quand je suis seul,
il n'y a personne pour me regarder.
Est-ce que je marche dans la crainte de Dieu?
C'est le premier caractère
de quelqu'un qui a ce sel,
cette saveur dans la vie
du croyant.
C'est vrai que la crainte de Dieu
va nous garder dans l'humilité.
Si je crains Dieu, je reste humble.
Je reste à ma place.
Et vous savez que l'orgueil
qui se développe
chez quelqu'un, il est de
mauvais goût aux autres.
Si je vous parle pour me mettre en valeur
moi-même,
ça n'aura pas la saveur
d'un chrétien, d'un
disciple de Jésus-Christ. Celui qui
dit, apprenez de moi car je suis débonnaire
et humble de cœur.
Donc la crainte de Dieu, c'est très important.
Ensuite, on peut lire
un passage, nous pouvons lire un passage
dans
la première épître de Pierre.
Nous irons au chapitre
1, 1 Pierre 1
et nous
lirons
au verset, à partir du verset
14.
Il est dit comme
des enfants d'obéissance,
ne vous conformant pas
à vos convoitises d'autrefois
pendant votre ignorance.
Ne vous
conformant pas aux convoitises d'autrefois
pendant votre ignorance, mais
quand celui qui vous a appelé est saint,
vous aussi soyez
saint dans toute votre
conduite.
La sainteté, c'est l'inverse de la corruption.
Soyez saint dans
toute votre conduite parce qu'il est écrit
soyez saint car moi je suis saint.
Et si vous invoquez comme père celui qui
sans l'acception de personne
juge selon l'œuvre de chacun,
conduisez-vous avec
crainte pendant le temps de votre
vie.
C'est une question
de conduite pratique.
Et nous lisons
un peu plus loin
au chapitre 4
et au verset 4
si nous
nous conduisons de manière sainte
en nous
écartant du péché,
en essayant de
rester pur, de ne pas se
blesser, atteindre par la corruption
et bien au verset
4 il dit
en quoi il, les incrédules
ils trouvent
étrange que vous ne courriez pas avec
eux dans le même bourbier de
corruption.
Alors là quand les incrédules,
ceux qui nous entourent
à l'école, au travail, voient que nous
ne les suivons pas dans ce
chemin boueux
du péché, nous ne rions pas
à leur blague
de mauvais goût.
Nous ne jouons pas leur
jeu, ils vont s'étonner.
Et c'est là que nous avons alors notre saveur
de chrétien.
Et puis,
on peut voir un autre aspect aussi
qu'ils rendent témoignage
contre le mal.
On va lire dans Ephésiens chapitre 5,
donc non seulement ils ne participent pas
à ce qu'ils font mais ils
rendent témoignage contre le mal.
Dans Ephésiens chapitre 5 verset
11,
on lit,
« Et n'ayez rien en commun
avec les œuvres infructueuses
des ténèbres, mais plutôt
reprenez-les
aussi. » Reprenez-les aussi.
Donc ce n'est pas seulement une question de ne pas
faire, mais en même temps de
rendre témoignage contre le mal qui se fait.
Maintenant est-ce que ça veut dire qu'il faut
aller chercher une chaise, aller dans les parcs publics
et puis aller dire, prêcher
hautement tout le mal qui se fait?
Ce n'est pas l'idée ici.
Mais c'est lorsque le mal est fait,
lorsqu'il est mentionné, il ne faut
pas garder silence. Il faut
dire ça, ce n'est pas correct. Un patron
nous demande de faire quelque chose qui est
contre les Écritures, de mentir,
de tricher. Est-ce que je vais
le faire premièrement? Je peux me poser la question.
Ou est-ce que je serais le sel en
lui disant, je suis désolé, mais ça c'est
mal. Je ne peux pas faire ça.
Ça c'est être le sel.
Et ça montre, ça préserve
de la corruption. Et combien parfois d'entreprises
ou d'employeurs sont influencés
positivement par ce sel du
croyant, où on voit qu'un chrétien
rentre dans une pièce et puis tout d'un coup les conversations
sont tout à fait correctes.
On s'en va puis on peut entendre des choses
tout à fait déplacées.
Le chrétien doit être du sel. Il doit
montrer ce qui est mal
en le disant
lorsque l'opportunité se fait. Mais
si on le dit, ce n'est pas de n'importe quelle façon.
On voit l'autre point,
notre façon de parler aussi
doit être caractérisée par
du sel.
Oui, alors notre façon de parler,
on trouve ça dans Colossien.
Et l'expression du sel est d'ailleurs mentionnée
ici noir sur blanc en Colossien 4.
Colossien chapitre 4.
Nous lisons ici
Marcher dans la sagesse au
verset 5. Colossien 4
verset 5. Marcher dans la sagesse
envers ceux de dehors, saisissant
l'occasion. Verset 6.
Que votre parole soit
toujours dans un esprit de grâce
assaisonné de sel
afin que vous sachiez
comment vous devez répondre à chacun.
Donc il faut que
toujours nous parlions
avec des paroles assaisonnées
de sel.
C'est-à-dire
des paroles justes.
Pas des paroles
malhonnêtes.
Parce que c'est vite fait.
Jacques en parle beaucoup d'ailleurs
de cette langue qui est un petit
organe qui peut allumer de grands feux.
On a vite fait de répondre
même par réflexe de la chair
pour blesser.
Non, assaisonné de sel.
Se garder de la corruption.
Se garder de mal parler.
De médisance.
De calomnie. De mensonge.
Toujours.
Et on a vite fait
de répondre mal.
Et j'aimerais prendre
l'exemple du Seigneur Jésus
en 1 Pierre chapitre 2
où il est question de ne pas se venger.
De ne pas rétorquer
avec la langue
une fois que quelqu'un nous blesse.
Il faut que nous ayons
cette saveur de Christ
dans notre façon de répondre aux gens.
Même quand ils sont désobligeants
et agressifs.
Nous lisons ça de la
part du Seigneur Jésus
en 2 Pierre chapitre 2
1 Pierre chapitre 2
1 Pierre chapitre 2
Nous lirons le verset
21
C'est à cela que vous avez été appelé.
Car aussi Christ a souffert pour vous
vous laissant un modèle.
Il ne s'agit pas des souffrances de la croix.
Il s'agit des souffrances dans sa vie d'homme
sur la terre.
Et que nous est-il dit ?
Afin que vous suiviez ses traces.
Lui qui n'a pas commis de péché
dans la bouche duquel
il n'a pas été trouvé de fraude.
Pureté, sainteté dans toutes ses paroles.
Il est même dit ailleurs
la grâce était répandue sur ses lèvres.
Et que nous est-il dit ?
Verset 23
Qui lorsqu'on l'outrageait
quand il souffrait
ne menaçait pas
mais se remettait à celui qui juge
justement.
On peut voir dans la vie du Seigneur
le fruit de l'esprit continuellement.
On ne peut pas voir autre chose
que cela. Mais le Seigneur désire que nous aussi
en tant que celles de la terre
nous portions le fruit
de l'esprit autour de nous. Et ça c'est quelque chose
qui caractérise d'une façon positive
l'enfant de Dieu. C'est d'une part
le sel, il se retire du mal
et il préserve la corruption de cette façon-là
et qu'il pointe le doigt
aussi sur le mal et qu'il a une
attitude qui est bonne envers
tous enfants de Dieu ou
incrédules. Et bien plus que cela
encore, le fruit de l'esprit. On pourrait lire
dans Galate 5 ce fruit de l'esprit
et souvent c'est une
parenthèse que je fais en lisant Galate 5
que parfois on peut se demander
comment est-ce que je peux faire pour savoir si je suis conduit
par l'esprit de Dieu. Et bien
un test positif pour le savoir c'est
de comparer ce qu'on s'apprête à faire ou à penser
ou à dire avec
le fruit de l'esprit. Et si c'est
en ma corps, je peux avoir une certaine
assurance que je suis conduit par l'esprit
saint. Mais si ce que je m'apprête à faire est contraire
à cela, hum, j'aurais mieux d'examiner
mes motifs. Est-ce que c'est peut-être
la chair qui agit en moi. Donc dans Galate 5
verset 22 on lit
« Mais le fruit de l'esprit est l'amour,
la joie, la paix,
la longanimité, la
bienveillance, la bonté,
la fidélité, la
douceur, la tempérance.
Contre de telles choses,
il n'y a pas de loi. »
Comme enfant de Dieu,
parmi nous, c'est déjà bon
de montrer ces choses-là. Comme la fidélité au
Seigneur. Est-ce qu'on vient, quand on dit
est-ce qu'on est aux réunions, c'est pas juste pour
faire quelque chose de religieux.
« Ah, je suis là, je suis un bon chrétien. »
Mais on aime la présence du Seigneur
parce qu'il a promis ou là ou deux ou trois
assemblées à son nom, il est là.
Est-ce que je suis fidèle au Seigneur?
Ensuite, chez moi, est-ce que je fais
les choses fidèlement? Dans mes interactions
avec les gens, est-ce qu'il y a la paix,
la joie, la douceur,
la patience?
On doit dire qu'on manque parfois.
Quand on manque, on n'a pas à se dire « Ouais, mais c'est
tout ce qu'il mérite. Ouais, mais c'est
comme ça, pis... » Non, ça, on doit
reconnaître que c'est la vieille nature qui
est en moi. Ça, c'est pas le sel de la terre.
Le sel, il va me faire
mourir à soi,
pis ensuite produire le fruit de l'esprit.
Pour préserver la corruption,
j'ai pas besoin d'exciter la chair
dans mon frère ou ma soeur. Au contraire,
le sel préserve
de cette corruption. On s'excite
aux bonnes œuvres, aux bonnes choses,
aux fruits de l'esprit.
Évidemment, le fruit de l'esprit
et ses caractères, comme on vient de le voir,
est totalement opposé aux
œuvres de la chair, qui sont expliquées
juste un peu avant dans le chapitre.
Les œuvres de la chair, c'est la corruption,
et
ça crée un cercle vicieux,
en cascade.
Et il n'est pas possible
d'arriver
à le faire par soi-même.
C'est bien, je le répète,
nous sommes le sel de la terre. Nous sommes.
Nous ne devons pas être. Nous le sommes
par la nouvelle nature,
par le nouvel homme qui est en nous,
et par l'Esprit-Saint qui nous a été donné.
Alors,
j'aimerais revenir
sur le passage de Marc 9,
verset 48.
Verset 49.
Ici,
le Seigneur parle à ses disciples,
il dit que nous devons être...
Chacun sera salé de feu.
On pourrait dire,
en d'autres termes,
chacun doit se juger lui-même
devant Dieu.
Le feu, souvent, une image
du jugement.
Chacun sera salé de feu.
Il faut se juger soi-même devant Dieu.
Et alors,
ça a un effet
qui purifie dans notre vie,
dans notre cœur.
Quand on se juge régulièrement devant Dieu,
pour être sûr qu'il n'y a pas des choses
qui se développent,
qui sont corrompues dans mon cœur.
Je dois me juger régulièrement.
Je dois être salé de feu.
Et ensuite, ça c'est le travail intérieur,
et puis le travail extérieur,
tout sacrifice sera alors salé de sel.
Tout ce que je dis ou je fais,
pour le Seigneur,
ou au nom du Seigneur,
ce sera gardé de la corruption.
En fait, il dit, le sel est bon.
Mais si le sel devient insipide,
à quoi ça sert ?
À quoi ça sert un chrétien
qui a un mauvais témoignage ?
Il n'est plus bon.
Il n'est plus un bon témoin.
Il ne représente plus le Seigneur.
Alors que nous sommes sur la terre pour représenter le Seigneur.
Nous sommes des ambassadeurs pour Christ.
Eh bien,
avec quoi lui donneriez-vous de la saveur ?
Ayez du sel en vous-même
et soyez en paix entre vous.
Alors ça, c'est un beau résultat
de se juger chacun soi-même.
C'est que si je me juge moi-même,
je serai beaucoup moins orgueilleux.
Parce que je me rends compte
de ce qui se développe dans mon propre cœur.
Et je vais juger beaucoup moins vite mon frère
et les fautes de ceux
qui sont autour de moi.
Et cela concourt et est propice
à ce qu'il y ait la paix entre nous.
On peut mentionner aussi
très rapidement
que le sel de la terre
ne se mêle pas des politiques de la terre
non plus.
On lit simplement, je vais citer le proverbe qui dit
26 verset 17
Il saisit un chien par les oreilles
celui qui en passant s'emporte pour une dispute
qui n'est pas la sienne.
Ce monde, à ses politiques,
à ses façons de faire, à tous ses exercices sociaux
laissez ces batailles-là
à ceux qui veulent se battre
pour ces choses-là.
Nous, notre combat n'est pas de se mêler de ces choses-là
mais bien de rendre témoignage
du Seigneur Jésus autour de nous.
Le sel, le Seigneur Jésus a dit
que si le sel perd sa saveur
il n'est plus rien que bon à être jeté sur les chemins.
Hervé, as-tu fait des études en chimie?
Non, mon frère a fait des études en chimie.
Qu'est-ce qu'il en pense de cela?
Tout comme ta femme.
Eh bien, apparemment
les chimistes nous disent
qu'il est chimiquement impossible
que le sel perde sa saveur.
Ce n'est pas possible chimiquement.
Alors, qu'est-ce que ça veut dire?
Comment est-ce qu'on récolte du sel?
D'où il vient, le sel?
Dans la nature?
Souvent, il est dans l'eau,
l'eau de mer.
Je ne sais pas si vous...
Il y a des salières ici.
Il y en a en Europe.
En Israël aussi, il y a la mer salée.
On peut aller là-bas, la mer morte.
Et puis, le sel,
par évaporation de l'eau de mer,
il reste sur le sol,
il reste sur la terre.
Il suffit de le prendre.
D'accord?
Mais quand on le prend
du fond marin,
après évaporation,
eh bien, il n'est pas encore propre à la consommation.
Pourquoi? Parce qu'il y a plein d'impuretés.
Il y a encore de la terre dedans.
Il y a des algues, il y a...
Il faut se débarrasser
de ce qui vient de la terre.
Et une fois qu'il est épuré,
il est propre à la consommation.
Tant qu'on n'a pas fait ce processus
d'épuration,
eh bien, il ne sert à rien
qu'à être foulé aux pieds par terre.
Alors, dans la vie chrétienne, c'est pareil.
Maintenant que nous avons...
Nous avons été terrés de la boue de ce monde,
nous sommes le sel de la terre.
Nous avons...
Nous sommes nés de nouveau.
Nous sommes de la nouvelle nature,
mais il y a encore la chair,
il y a encore le vieil homme en moi.
Et pour que ce nouvel homme,
il ait de la saveur,
il faut que je me débarrasse
de ce qui est de la terre,
du vieil homme,
de cet homme de chair.
Il ne faut pas qu'il y ait dans ma vie
un mélange des deux.
Autrement, mon témoignage,
il ne sert à rien.
Je perds ma saveur en tant que témoin de Christ.
Je ne vis plus selon la chair,
je vis en nouveauté de vie
selon le nouvel homme,
alors j'ai toute ma saveur pour Christ.
Donc, on a vu des caractères
de ce qui caractérise un chrétien
étant le sel de la terre de façon pratique.
Et puis, on voit maintenant
que pour être un sel utile,
pour être un sel qui a une saveur,
il y a des choses qu'il faut ôter.
On pourrait regarder quelques passages rapidement
qui peuvent nous montrer
notre saveur comme celle de la terre
dans notre vie chrétienne.
Qu'est-ce qui est un empêchement, un obstacle?
Un mélange dans la vie chrétienne.
Souvent, c'est par mélange
que ça se passe.
Il n'y a personne qui salerait ses frites
s'il y avait encore du sable dedans.
Parce qu'après, quand tu manges tes frites,
qu'est-ce qu'on fait avec ces frites-là?
Pas très bon. On s'en débarrasse.
Donc, le premier passage qu'on pourrait regarder,
c'est dans 1 Corinthien 15,
verset 33.
C'est un verset qui a même
entré dans les dictons
populaires aussi. C'est un passage
qui est bien connu.
1 Corinthien 15, verset
33.
On lit ceci.
La mauvaise meurtre,
les mauvaises compagnies
corrompent les bonnes meurtres.
Si je me tiens avec des personnes
qui sont,
on va prendre des termes très simples,
qui ont cette corruption du monde
en eux, qu'est-ce que ça va faire sur moi?
Ça va aussi
me corrompre tranquillement, Paulette.
Et au lieu d'être un ciel
pur qui a une saveur et qui est utile
pour le maître, je vais moi-même
commencer à avoir des choses
corrompues qui vont sortir
soit de mes pensées ou de mes actions.
Encore une fois, il y a le péché
en tant que tel, mais il y a aussi les choses qui
corrompent la parole de Dieu, les deux.
Donc, les...
Je vais relire le passage.
Les mauvaises compagnies corrompent
les bonnes meurtres.
Ça, c'est une chose qui va empêcher
d'être le ciel de la terre.
Je vais vous donner un exemple très pratique.
Lorsque j'étais à l'école,
à l'école secondaire,
eh bien, je me souviens avoir
été à l'heure de la
récréation, dans la cour,
dans un petit groupe, on était quatre ou cinq,
et puis,
ils se sont commencé à se moquer.
Et je n'ai rien dit.
Je suis resté silencieux.
Ils se sont moqués, ils ont bien ri.
Je n'ai pas ri,
mais je n'ai rien dit.
Par la suite, j'ai été
pointé du doigt comme
faisant partie des moqueurs.
Vous voyez ?
Ça m'a attristé en me disant
je n'ai rien dit, je n'ai pas
dit que c'était pas juste,
eh bien, j'ai perdu mon témoignage.
Et même si je n'ai
rien dit, du fait que
je me tenais au milieu de ce groupe,
par association,
eh bien, j'étais considéré
comme un moqueur.
Voilà comment on peut facilement
perdre sa saveur.
Alors,
en 2 Timothée 4,
nous voyons un autre aspect,
une autre façon de
perdre sa saveur.
Et de ne plus
avoir sa fonction
de sel de la terre.
C'est d'aimer le monde.
2 Timothée 4, verset 10.
Il est dit
Démas m'a abandonné
ayant aimé le présent
siècle.
L'amour
du monde.
On abandonne les choses de
Dieu, on abandonne les choses
du Seigneur.
Alors là, le témoignage chrétien,
il est complètement
par terre.
N'aimez pas le monde,
ni les choses qui sont dans le monde,
dira aussi l'apôtre Jean.
Il y a une autre chose qui peut nous faire perdre notre
saveur, c'est la crainte des hommes.
On trouve cela dans le Nouveau Testament,
mais j'aimerais, on n'a pas le temps d'aller voir les Écritures,
je vais simplement le dire. Dans Ésaïe, chapitre 8, verset 3,
on lit au sujet d'un sacrificataire
qui s'appelle Uri,
du temps du règne d'Akkaz.
Eh bien, lorsqu'on lit dans les Rois
au sujet du règne d'Akkaz,
Uri nous est mentionné encore une fois.
On lit qu'Akkaz a
dit à Uri de construire un temple,
un hôtel, comme celui qu'il a vu
à Damas. Qu'est-ce qu'il a fait
Uri, le sacrificataire?
Il a dit à Akkaz, pas question, t'es tombé
sur la tête, on ne touche pas à l'hôtel, c'est
l'hôtel d'airain que Dieu a commandé, on garde ça.
Non. Il a tassé l'hôtel d'airain,
il a bâti l'hôtel tel qu'il était
à Damas. Ça n'a pas été long, quelques temps
plus tard, qu'Akkaz a fait fermer
le temple de l'Éternel.
Uri a eu
la crainte des hommes.
C'est peut-être que ça lui s'est arrivé
s'il avait dit non à Akkaz,
qu'il aurait passé un mauvais quart d'heure, on ne le sait pas.
Akkaz, on ne voit pas que c'est un roi qui a persécuté
des croyants,
comme on le lit au sujet d'autres rois.
Mais, il a eu la crainte
des hommes. Et il a
perdu sa saveur comme celle.
Au lieu d'être un sacrificataire, et dans
Isaïe, chapitre 8, verset 3, c'est écrit qu'Isaïe
a pris des témoins fidèles avec lui.
Et Uri est mentionné comme un
de ces témoins fidèles. Qu'est-ce qu'il faisait
quelques temps après?
Il allait selon le chemin
du siècle présent.
Il a corrompu le culte, selon Dieu.
Il a eu la crainte des hommes.
Ça, la crainte des hommes, peut nous faire perdre
notre selle pour le Seigneur
Jésus, cette saveur.
C'est vrai. La crainte
des hommes, on comprend tous
très bien cela.
Nous avons le privilège de vivre dans
des lieux, dans des pays
où nous ne sommes pas persécutés lorsque
nous donnons témoignage de l'Évangile,
par exemple. Et pourtant,
nous nous taisons souvent,
parce que nous avons peur qu'on se moque de nous.
Et nous perdons notre saveur.
Alors,
il y a d'autres
façons de perdre sa saveur,
de perdre son témoignage pour le Seigneur.
Ce n'est pas ce que le Seigneur veut.
Et,
voilà,
il y a
peut-être d'autres exemples qu'on pourrait prendre,
mais un autre, un exemple
qu'on peut simplement mentionner,
c'est de perdre le premier amour
pour Christ,
pour le Seigneur. Quand on perd
le zèle
qui nous anime quand on aime le Seigneur,
alors,
on peut être des chrétiens
qui, peut-être en tant que chrétien,
nous faisons encore des œuvres,
mais il ne faut pas seulement
faire les œuvres, il faut les faire avec zèle,
avec amour, avec ardeur.
Ça donne vraiment de la saveur
à nos actes.
Pas simplement faire,
mais faire
avec une bonne motivation
pour plaire au Seigneur.
Donc, on voit
que, si on veut résumer,
ce zèle, la saveur de ce zèle,
c'est quoi?
C'est la personne du Seigneur Jésus.
Puis, on trouve dans Colossiens aussi
l'encouragement de l'apôtre,
« Faites tout au nom du Seigneur. »
Alors ça, si on réussit
dans nos vies, pratiquement,
à faire tout au nom du Seigneur,
cette saveur est communiquée
autour de nous, qui préserve
la corruption, puis qui amène
une saveur qui est bonne aussi, et surtout,
peut-être pas pour les hommes,
ça peut être comme, « Yark!
La soupe est trop salée! »
Mais pour Dieu, c'est délicieux.
Parce que tout sacrifice
sera salé de sel.
Que le Seigneur nous encourage
dans notre vie individuelle, secrète,
à avoir ce sel pour Dieu.
Que dans nos familles,
on ait ce sel aussi, amener le fruit
de l'Esprit autour de nous, cette joie de la vie chrétienne.
Que dans notre travail ou à l'école,
on puisse aussi être ce sel,
en ne s'associant pas avec,
ce qui peut amener un discrédit
au nom du Seigneur Jésus.
Et que dans notre vie d'assemblée aussi,
on puisse être le sel, la bonne saveur
de Christ, pour nos frères et nos sœurs,
les uns envers les autres.
Que ce soit à la gloire du Seigneur Jésus,
et pour notre joie aussi,
dans l'attente de sa venue. …
Transcripción automática:
…
C'est une joie d'être parmi vous pour ouvrir la parole ensemble
et nous pencher sur un sujet qui nous tient à cœur,
qui est celui de l'engagement du cœur pour le Seigneur.
Nous proposons de commencer par une lecture dans l'Évangile selon Matthieu,
au chapitre 6.
Évangile selon Matthieu, chapitre 6.
Nous dirons le verset 21, où il est dit
Car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur.
Verset 24
Nul ne peut servir deux maîtres, car ou il haïra l'un et aimera l'autre,
ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre.
Vous ne pouvez servir Dieu et Maman.
Alors, on va parler d'une question de cœur ce soir,
et d'engagement du cœur.
Et il s'agit de l'amour que nous portons pour celui qui nous a aimés le premier,
qui est le Seigneur Jésus-Christ lui-même.
Celui qui nous a aimés d'un amour tellement profond
qu'il a quitté la gloire du ciel,
qu'il est venu sur cette terre en humiliation et en grâce.
Celui qui a été rejeté des hommes étant Dieu lui-même incarné,
celui qui a été méprisé,
celui qui est allé jusqu'à la croix,
qui a accepté tout de la part des hommes,
qui s'est fait clouer au bois entre deux malfaiteurs,
et qui dans sa grâce infinie a dit
« Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font. »
Ensuite, il est entré dans ces heures sombres de la croix.
Lui qui est le seul juste que la terre ait jamais porté,
l'homme juste, l'homme parfait, sans péché,
eh bien, il a été frappé de Dieu à cause de la justice divine.
Il a été fait malédiction.
Il a été maudit.
Il a bu la coupe de la colère de Dieu contre le péché à notre place.
Il a porté nos péchés dans son corps sur le bois.
Il a tout accepté par amour pour toi et par amour pour moi.
Il a donné sa vie en sacrifice.
Il est mort, mais aussi il est ressuscité,
le troisième jour de grand matin.
Et son amour ne change pas.
L'amour qu'il avait pour toi, pour moi, le jour où il a été crucifié,
c'est le même amour qu'il a pour toi et pour moi aujourd'hui encore.
Ayant aimé les siens, il les aima jusqu'à la fin.
Un amour infini, un amour constant, permanent, parfait.
Eh bien, celui-là qui m'a aimé de telle manière,
est-il mon trésor ?
Est-il mon maître ?
Parce que si je l'ai accepté comme sauveur,
il est aussi mon Seigneur, c'est-à-dire celui qui est mon maître,
celui qui a autorité, celui à qui je me soumets de cœur.
Ce n'est pas une soumission pénible.
Quand on aime quelqu'un, on se soumet à cette personne.
Surtout quand il s'agit de Dieu lui-même.
Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous.
Et c'est intéressant lorsque l'on regarde dans les Écritures
et on pense à la personne du Seigneur Jésus
qui a tout fait cela pour nous,
qui a payé ce prix pour nous racheter et nous sauver.
Jamais il n'exige de nous que nous laissions tout en arrière,
pour ainsi dire, pour lui.
Mais on trouve continuellement cette sollicitation à notre cœur.
Et c'est le travail de l'Esprit-Saint qui fait cela en nous.
Nous savons que l'amour de Dieu est versé dans nos cœurs
par l'Esprit de Dieu dans Romain chapitre 5, verset 5.
Et ainsi le Seigneur Jésus ne s'impose jamais.
Mais par contre, lorsque nous prenons le temps de regarder ce qu'il a fait pour nous,
on doit bien se poser la question.
Si le Seigneur, lui, il s'est tant engagé,
tant engagé pour tout donner,
pour me racheter, me sauver parce qu'il m'aimait,
alors moi en retour, où mon cœur est-il?
Est-il engagé pour lui? Est-il occupé de lui?
Est-il pris par lui?
On sait très bien que le Seigneur nous a rachetés,
nous a sauvés pour des objectifs très précis.
Entre autres, dans le titre de 14, on voit qu'il s'est donné lui-même pour nous
afin qu'il nous racheta de toute iniquité
et qu'il purifia pour lui-même un peuple acquis,
zélé pour les bonnes œuvres.
Alors on comprend cela.
Le Seigneur nous a aimés, nous a sauvés,
mais aussi il nous a acquis pour lui-même
pour qu'on soit zélés pour lui.
C'est ce que le Seigneur y désire.
Il nous a mis à part, il nous a sanctifiés, pour ainsi dire,
à lui-même pour une occupation précise.
Il désire que nous soyons zélés pour les bonnes œuvres,
mais jamais il ne l'impose,
parce qu'il désire que ce soit une réponse volontaire de notre cœur.
Et c'est là, dans les faits,
la description de ce qu'est l'engagement du cœur.
C'est une réponse positive au travail de Dieu dans mon cœur,
au travail de l'Esprit de Dieu.
C'est vrai, le Seigneur ne force pas.
Mais si véritablement nous comprenons,
par l'Esprit que nous avons reçu à la Nouvelle Naissance,
l'Esprit Saint,
si nous comprenons la profondeur et la réalité de son amour,
alors ce que le Seigneur dit s'impose à mon cœur,
ce que le Seigneur dit et attend de moi s'impose dans ma vie pratique.
Et il s'agit d'obéir.
Obéir comment ?
Il y a plusieurs façons d'obéir.
On peut obéir à contre-cœur.
Ça arrive souvent.
On n'a pas envie,
mais comme on n'a pas envie d'être puni,
quand on est enfant, par exemple,
eh bien, on le fait quand même.
Mais à contre-cœur et on n'est pas content.
Ce n'est pas ça que le Seigneur attend de nous.
Le Seigneur attend que nous obéissions de cœur
et on trouve cette expression en Romains chapitre 6,
Romains chapitre 6, verset 17,
où il est dit
Or, grâce à Dieu,
de ce que vous étiez esclaves du péché,
mais de ce que, ensuite,
vous avez obéi de cœur
à la forme de doctrine
dans laquelle vous avez été instruit ou enseigné.
Il faut obéir de cœur
à la forme de doctrine qui nous est donnée
et nous sommes instruits directement de Dieu
par sa parole et par l'esprit que nous avons reçu.
C'est quoi ce mot doctrine ?
La doctrine, souvent, c'est un mot qui fait peur
ou qu'on n'a pas envie d'entendre.
Des règles, des obligations,
des choses qu'on ne peut plus faire.
Non, absolument pas.
La doctrine, elle est bonne.
C'est Dieu qui la donne.
Dieu ne donne jamais quelque chose de désagréable
au nouvel homme.
Alors, si on l'aborde par la chair,
évidemment, la doctrine, c'est rebutant.
Mais si on l'aborde par le nouvel homme,
la doctrine, elle est bonne, elle est délicieuse.
La doctrine, c'est Christ.
La doctrine, c'est l'enseignement que nous recevons
de la part de Dieu
pour plaire à Christ,
pour faire ce qui convient
dans la présence du Seigneur Jésus.
Donc, il est question d'obéir
de cœur à cette forme de doctrine
qui nous est enseignée par la parole.
Et puis, on trouve justement un exemple
dans la parole de Dieu qui nous montre
qu'être engagé pour le Seigneur,
c'est pas seulement d'avoir du zèle
pour faire quelque chose,
mais qu'en effet, la doctrine
a une place très importante.
On trouve dans Apocalypse 2
les paroles du Seigneur Jésus
à l'église de Thyatire,
et il dira quelque chose de très clair
à ce niveau.
Dans Apocalypse 2, au verset 19,
le Seigneur dit,
« Je connais tes œuvres,
et ton amour, et ta foi,
et ton service, et ta patience,
et tes dernières œuvres
qui dépassent les premières. »
Le Seigneur, il donne
une magnifique recommandation
ici à l'Assemblée.
C'est des choses qu'on pourrait dire,
c'est merveilleux,
ça c'est vraiment des croyants
qui sont engagés de tout leur cœur
pour la personne du Seigneur Jésus.
Un amour qui est vraiment là pour lui,
et puis des œuvres qui sont encore
plus grandes que les premières.
Mais est-ce tout? Ce n'est pas tout.
Il y a la forme de doctrine.
Immédiatement après, il doit dire,
malheureusement,
« Mais j'ai contre toi que tu laisses faire
la femme Jézabel qui se dit prophétesse,
et elle enseigne et égare mes esclaves
en les entraînant à commettre
la fornication, etc. »
Donc on voit ici que le Seigneur
a un reproche important à dire.
Il y a du zèle,
mais ce n'est pas du zèle
avec de la connaissance.
Il y a du zèle, mais ce n'est pas du zèle
qui est selon la doctrine.
Il y a un engagement,
mais il manque quelque chose
qui est précieux aussi.
Cette doctrine qui est Christ,
sa personne lui-même.
Donc c'est important pour nous d'avoir
dans cet engagement de cœur
aussi la parole qui est selon le Seigneur.
L'apôtre Paul, il dira dans Romains 10, 2,
je vais le citer seulement,
il dit qu'il rend témoignage
au sujet de son peuple
qu'ils ont du zèle pour Dieu,
mais non selon la connaissance.
Alors c'est quelque chose d'important
pour le Seigneur qu'il y ait
le zèle pour Lui,
l'engagement de cœur pour Lui,
mais aussi dans la connaissance
du Seigneur Jésus et de sa volonté,
la doctrine.
Ce serait en effet dommage
d'avoir de l'ardeur et du zèle
pour un enseignement
qui n'est pas juste,
qui ne convient pas
à la sainteté du Seigneur Jésus.
Ce seraient des efforts
à côté de ce qui est juste.
C'est dommage.
C'est pour ça qu'il est très important
dès sa jeunesse
d'augmenter sa connaissance.
Attention,
quel genre de connaissance ?
Il ne s'agit pas d'une connaissance intellectuelle
ou académique
qui nous enfle d'orgueil.
Il s'agit de la connaissance d'une personne.
Et cette personne c'est Jésus-Christ.
La connaissance d'une personne qui nous aime
et que nous aimons en retour.
Cette connaissance,
c'est quelque chose qui nous rend humbles.
Le Seigneur dit « Apprenez de moi,
car je suis débonnaire et humble de cœur. »
Voilà de qui nous apprenons.
Et la doctrine,
il en est parlé également
de l'importance d'avoir du zèle
et de l'ardeur dans notre vie chrétienne,
mais toujours en accord
et en conformité
avec la saine doctrine.
Ça se trouve dans
Intimauté, chapitre 6
et au verset 3,
il est dit « Si quelqu'un enseigne autrement
et ne se range pas à de saines paroles,
savoir à celles que notre Seigneur Jésus-Christ
et à la doctrine qui est selon la piété,
il est enflé d'orgueil, ne sachant rien. »
Voyez ?
Connaître beaucoup de choses,
mais si ce n'est pas selon les paroles de Jésus-Christ,
et bien la parole dit « Il ne sait rien ».
Ce n'est pas ça la vraie connaissance selon Dieu.
Si ce n'est pas les paroles qui viennent directement du Seigneur Jésus,
et bien c'est de la méconnaissance.
Et donc, il faut véritablement
avancer dans le chemin de la vie chrétienne
avec un cœur ardent,
un cœur qui brûle pour le Seigneur Jésus,
mais aussi un cœur qui tient à la vérité
et qui tient à ne pas se tromper dans ses actions.
C'est ce qu'on trouve,
on n'ira pas le lire,
mais dans le deuxième épître de Pierre,
la première chose qu'il faut
qu'un enfant de Dieu ajoute à sa foi,
c'est la vertu.
Et la vertu, c'est justement ce désir
de faire ce que le Seigneur demande.
Ensuite, lorsqu'il y a un véritable désir
de faire ce que le Seigneur demande,
il y a cette seconde chose à acheter,
la connaissance.
Mais avoir une connaissance sans le désir de la mettre en pratique,
ça devient inutile pour l'enfant de Dieu.
Donc, avoir ce désir de faire ce qui est
selon la doctrine, selon la piété.
Et cela doit se faire, par contre,
non par les forces de la chair,
non selon l'homme,
non selon nos capacités naturelles,
mais ça doit se faire par la force
que l'Esprit de Dieu nous donne.
Et on trouve un verset,
juste une page plus loin,
2 Timothée chapitre 1,
2 Timothée chapitre 1, verset 14,
l'apôtre dit,
je pense que je me suis trompé de référence,
oui, garde le bon dépôt
par l'Esprit Saint
qui habite en nous.
Donc, ce bon dépôt,
cette parole que nous avons reçue de la part de Dieu,
ce que nous avons entre nos mains aujourd'hui,
la doctrine,
il faut la garder
par l'Esprit Saint
qui nous a été donné.
Et c'est très important,
parce qu'autrement,
si on le fait avec une capacité naturelle,
c'est là aussi qu'elle va se corrompre
ou qu'elle n'aura plus son emprise sur nos cœurs.
Et nous ne ferons que défendre un dogme.
Et il arrivera ce qui est arrivé à l'Église d'Éphèse,
elle gardait le bon dépôt,
mais elle avait perdu le premier amour.
Et le Seigneur voit la différence
entre un cœur engagé pour lui
ou un cœur qui ne fait que continuer la routine.
Mais il désire que nos âmes,
nos cœurs soient toujours attachés
d'une façon fraîche à sa personne.
Alors on peut se demander maintenant,
comment est-ce qu'on fait
pour qu'il y ait cet engagement de cœur
qui croit dans nos vies
et qui ne s'éteint pas?
Alors oui,
comment pouvons-nous garder
un cœur qui brûle pour le Seigneur?
Peut-être que c'est le cas
au début de notre conversion,
au début de notre vie chrétienne.
On est tout feu, tout flamme,
on a de l'amour pour le Seigneur,
même si on n'a pas encore une grande connaissance.
Elle viendra graduellement.
Eh bien,
lisons un passage en acte 11 pour commencer.
En acte 11,
on trouve là dans le contexte
Barnabas,
un apôtre, un disciple,
qui va rendre visite à un rassemblement,
une assemblée à Antioche.
Et il nous est dit au verset,
acte 11, verset 23,
donc Barnabas, lequel,
y étant arrivé,
ayant vu la grâce de Dieu se réjouit,
et il les exhortait tous
à demeurer attachés au Seigneur
de tout leur cœur.
Vous voyez ici,
voilà
un Barnabas qui arrive
dans un rassemblement.
Et il est témoin de quoi?
Il est témoin de la grâce de Dieu.
Il voit au travers de ses frères et sœurs là,
dans le rassemblement,
comment la grâce de Dieu opère,
comment elle travaille.
Et il en retire de la joie.
Alors, posons la question,
est-ce que moi aussi,
est-ce que toi aussi tu as de la joie
quand tu vois comment Dieu travaille en grâce
parmi tes frères et sœurs?
Ça c'est un aspect.
Et on voit,
il les exhorte.
Il les exhorte, c'est-à-dire il les encourage.
À faire quoi?
Pas à faire comme ça,
pas à ne pas faire ceci,
il n'exhorte pas à suivre une liste de règles,
il les exhorte à rester,
à demeurer attachés
de tout leur cœur au Seigneur.
Voilà ce qui est important dans la vie chrétienne.
Si le cœur est attaché au Seigneur,
tout ira bien,
il y aura des problèmes,
mais on les surmontera.
Il y a un passage dans l'Ecclésiaste qui dit
qui craint Dieu sort de tout.
Craindre Dieu, ça veut dire
lui donner de la valeur,
ça veut dire nous soumettre à sa volonté.
Qui craint Dieu sort de tout?
C'est une question de cœur, la crainte du chrétien.
C'est la soumission de cœur au Seigneur.
Eh bien, voilà,
et on peut voir que l'exhortation
de rester attachés de tout son cœur au Seigneur
est liée à la grâce.
Dans ma vie chrétienne, le temps va passer,
les années vont passer.
Est-ce que je vais toujours être sensible
de la même façon à la grâce du Seigneur?
Ou est-ce que je vais m'habituer
à l'amour et à la grâce du Seigneur?
Est-ce que je vais banaliser
ce que je lis à propos du Seigneur Jésus
quant à ce qu'il a fait pour moi
dans sa vie, dans sa mort,
mais après aussi sa résurrection,
parce qu'il continue à travailler
chaque jour fidèlement pour moi?
C'est un effet de sa grâce.
Est-ce que je m'habitue,
je trouve ça normal?
Non.
Si je suis à chaque fois touché
par ce qu'il est, par ce qu'il fait
pour chacun d'entre nous
et pour moi en particulier,
eh bien alors mon cœur
va à chaque fois s'émerveiller
de l'amour de mon Sauveur.
Peu importe les années.
Vous savez, l'être intérieur,
même si le corps vieillit,
l'être intérieur, nous est-il dit,
est renouvelé jour en jour
par l'Esprit Saint.
C'est exactement cela
que l'apôtre Paul a exprimé
dans 2 Corinthiens,
chapitre 15, verset 14,
lorsqu'il dit,
l'amour de Christ nous étreint.
L'amour de Christ nous étreint.
Et il mentionnait cela, bien sûr,
dans le contexte de partager
le nom du Seigneur,
le message de l'Évangile
autour de Lui.
Mais être occupé de cet amour
du Seigneur Jésus, pour nous,
c'est ce qui va premièrement réchauffer
et garder nos cœurs
bien engagés pour Lui.
C'est ce qui va
susciter en nous
un désir de Lui plaire
à tous égards, premièrement.
Cela va porter un fruit pratique.
On a cette expression dans
Colossiens, chapitre 1, verset 10,
où on lit, justement,
pour marcher d'une manière digne
du Seigneur, pour lui plaire
à tous égards, portant
du fruit en toute bonne œuvre
et croissant par la connaissance
de Dieu, etc.
Lorsqu'on est occupé
de l'amour du Seigneur Jésus
et qu'on n'en est pas désensibilisé,
on pourra constater,
voire des moyens qui font qu'on devient
désensibilisé à cet amour du Seigneur Jésus,
eh bien, lorsqu'on est occupé
de cet amour et qu'on l'apprécie
de nouveau chaque jour,
cela nous amène à désirer
Lui plaire
à tous égards.
Qu'est-ce qu'on fait avec des personnes qu'on aime?
On aime faire les choses qui lui sont agréables.
Eh bien, c'est ce que le croyant
fait aussi naturellement
lorsqu'il est touché de l'amour
du Seigneur Jésus.
Oui, c'est facile de perdre de vue
le Seigneur Jésus et son amour.
On trouve un exemple
de découragement de deux disciples
en Luc chapitre 24.
Voilà deux disciples qui sont
découragés.
Ils marchent ensemble
sur le chemin d'Emmaüs
et puis
voilà, ils sont découragés
parce que
le Seigneur a été
crucifié
et puis ils n'en savent pas plus.
Ils n'ont pas une connaissance
plus approfondie que celle-là,
pour l'instant encore.
Ils n'en savent pas plus.
Et alors le Seigneur
se joint à eux parce que
même quand nous oublions que le Seigneur est là,
il est là.
Nous pouvons l'oublier, lui ne nous oublie pas.
Nous pouvons être découragés,
lui n'est pas découragé.
Il est là pour nous encourager.
Et puis, le Seigneur se joint
à ces deux disciples d'Emmaüs
et il est dit
au verset 27
que le Seigneur entame la conversation
et au verset, Luc 24
verset 27, il dit
« Et comme en sont par Moïse et par
tous les prophètes,
ils ont expliqué dans toutes les Écritures
les choses qui le regardent. »
Voilà comment
le Seigneur va les encourager.
En augmentant leur connaissance,
leur connaissance, on va dire biblique,
leur connaissance de la parole de Dieu,
mais pas juste une connaissance
intellectuelle,
une connaissance de Christ au travers
des Écritures.
Quand on lit la parole de Dieu,
quand on étudie la parole de Dieu, c'est pour y trouver
Jésus Christ
et rien d'autre, et personne d'autre.
Et alors, que disent-ils
plus tard ? « Notre cœur
ne brûlait-il pas
en chemin lorsqu'il nous ouvrait
les Écritures ? »
Et voilà comment, au cours du chemin
de la vie, nous pouvons
avoir toujours le cœur
ranimé
et brûlant pour le Seigneur.
Lorsque nous étudions
la parole de Dieu à travers toutes les Écritures,
pas seulement se limiter à une partie
ou l'autre de la parole de Dieu,
on peut trouver Christ au travers
de toutes les Écritures. Elle est inépuisable.
Une vie ne suffit pas
pour lire
et trouver les gloires de Christ
au travers de la Bible. Donc, nous avons
une vie d'homme qui court sur la terre.
La parole, elle est infinie.
C'est-à-dire que nous avons la garantie que
si nous la lisons et l'étudions pour y trouver
Jésus Christ, elle va à chaque
fois
rafraîchir notre cœur et augmenter
notre amour pour Lui.
Et puis, qu'est-ce qu'on
fait si on se trouve dans la situation
où on a l'impression que cette
fraîcheur est partie ?
Bien sûr, on a déjà vu quelques aspects pratiques
de ce qu'on peut faire, ce qui la
maintient, ce qui la suscite.
Mais on peut aussi aller au Seigneur
et le lui dire. On peut
aller dans la prière et lui partager cela.
Et lui, il désire
raviver nos âmes, raviver
nos cœurs pour sa personne.
C'est une prière qui ne sera jamais laissée
comme non répondue, pour ainsi dire.
« Ah, mais j'ai essayé.
Ah, mais j'ai prié.
Il ne s'est rien passé. »
À ce moment, on pourrait poser l'autre
question. Mais comment as-tu
prié ? Comment ai-je prié ?
Parfois, on prie comme si Dieu était loin
et distant. Puis on lui demande des choses
puis on ne pense pas
vraiment que ça va changer
les choses dans les faits. On prie
en manquant de nous attendre
à celui à qui on parle.
C'est comme si on parlait
à quelqu'un qu'on connaît
puis qu'on lui parlait
sans s'attendre à une réponse de lui,
sans s'attendre à ce que ça change quoi que ce soit.
Mais Dieu désire qu'on s'approche
de lui avec foi,
en croyant
qu'il non seulement entend,
mais qu'il répond.
Et si on va à lui et
on s'approche de lui comme un enfant auprès de son père
et on lui dit, « Père,
j'ai besoin que mon cœur soit
réchauffé pour toi. Seigneur Jésus,
j'aimerais que ta personne
me touche de nouveau
et que notre cœur s'attende
vraiment à lui. Désire
vraiment cela. Crois
vraiment qu'il va le faire. »
Il répond.
Les disciples ont demandé au Seigneur Jésus,
« Augmente-nous la foi.
Augmente-nous
la foi. » Le Seigneur
y désire aussi si on va à lui
et on lui demande cette même
chose, « Seigneur Jésus, augmente
ma foi. Rends mon cœur
plus grand pour recevoir davantage
de ta personne. » Il désire y répondre
positivement. Il va le faire.
Est-ce que nous nous
attendons à lui pour qu'il le fasse?
Si oui, il le fera.
Jamais il ne laisse
ses enfants laisser
de côté.
Jamais. Surtout pour une telle chose.
C'est son désir.
Il nous a rachetés pour que nous soyons introduits
dans la communion du Père et du Fils.
Est-ce que demander davantage
de cette communion, de cet amour,
de ce zèle, il ne le ferait pas?
Non, il le fait.
Alors allons à lui. C'est une autre chose qu'on peut faire.
Et prions.
Il répond.
En plus, il faut être conséquent
avec nos prières. Lorsque nous
demandons quelque chose, il faut aussi
le rechercher. C'est-à-dire que si nous
faisons une telle prière, s'il est sincère,
il y a peut-être aussi
des choses à ajuster ou réorganiser
dans notre emploi du temps ou dans notre
façon de vivre.
Si nous demandons
au Seigneur sincèrement
de nous aider à retrouver
une communion intense avec lui,
peut-être qu'il y a aussi
mon agenda à ajuster
pour passer du temps
dans la lecture
et la méditation et la prière.
Maintenant,
il y a des obstacles.
Il y a des obstacles
dans la vie pratique.
Des choses qui peuvent facilement
mettre un voile devant les yeux
de notre foi.
Par exemple, on peut se laisser
submerger par les soucis
de la vie.
Il y en a, et il y en aura toujours.
Mais
il y a des ressources
et les ressources que Dieu nous donne,
elles sont divines.
L'apôtre Paul
a eu beaucoup d'obstacles et de problèmes.
Au lieu
d'empêcher sa communion avec le Seigneur,
elles n'ont fait que les augmenter,
les favoriser.
Mais pour ça,
il faut être engagé.
Il faut se mobiliser
comme un bon soldat
de Jésus-Christ.
On peut lire le passage
dans la deuxième épître à Timothée,
au chapitre 2.
Nous lirons
au verset 3.
Prends ta part de souffrance
comme un bon soldat de Jésus-Christ.
Verset 4.
Nul homme
qui va à la guerre ne s'embarrasse
des affaires de la vie
qu'il plaise à celui qu'il a enrôlé
pour la guerre.
Nous sommes des soldats de Jésus-Christ
dans ce monde.
Eh bien,
il y a des choses
dont on ne doit pas s'embarrasser.
Et chacun
trouvera des exemples pour lui-même.
Mais notre but
n'est pas de nous occuper des choses du monde.
Il y a bien des choses,
des activités qu'on doit faire.
C'est normal, c'est légitime,
c'est nécessaire.
Mais je pense qu'il y a beaucoup d'autres activités
dont on n'a pas besoin et qui sont
même un frein ou un obstacle
à notre communion avec le Seigneur.
C'est un combat spirituel.
Non seulement il ne faut pas être occupé
des choses qui sont dans ce monde,
il ne faut pas être occupé
de soi non plus.
Et ça revient
à l'expression que l'apôtre,
non, pas l'apôtre, mais
Jean le Baptiste a dit
dans la parole, on le trouve dans
Jean 3 au verset 30.
Il peut y avoir des occupations
des choses de cette terre qui vont
être un obstacle,
mais il y a aussi l'occupation de soi-même
qui est un très
grand obstacle aussi. Mais l'apôtre
Jean le Baptiste,
je ne lâcherai pas celui-là,
Jean le Baptiste,
il dit clairement dans Jean 3
au verset 30,
il faut
que lui croisse
et que moi,
je diminue.
Et ça, c'est quelque chose de difficile pour
l'homme naturel en nous.
L'homme naturel en nous désire croître
au détriment
de quoi que ce soit d'autre.
Mais ici, il faut
que lui croisse. La personne
du Seigneur Jésus pour
l'âme, pour le cœur, doit prendre
davantage de place
et moi,
je dois diminuer.
Si je ne fais pas
cela, ce sera un obstacle
à mon engagement pour le
Seigneur. Parce qu'être engagé pour
le Seigneur, c'est être engagé pour un autre,
c'est avoir des intérêts pour quelqu'un
d'autre. Mais si je suis tout le temps
occupé de moi, et bien mon énergie,
mon temps, mes biens,
mon engagement va être
pour moi-même,
pour ce que je désire.
Alors, il faut que ce soit
le Seigneur qui croisse
dans ma vie et que moi,
je diminue.
Un autre obstacle,
un obstacle supplémentaire, pourrait être
un attachement aux choses du passé.
Vous savez, quand on
vient au Seigneur Jésus,
qu'il est notre sauveur, nous sommes nés de nouveau.
Il y a ce nouvel homme en moi.
Et puis,
ce nouvel homme, il est maintenant
animé par le Saint-Esprit
qui est Dieu lui-même,
qui fait son habitation en moi.
Il faut que je laisse
la place, il faut que je laisse
la liberté à l'esprit d'agir
dans mon nouvel homme.
Et alors, comme l'apôtre Paul
disait aux Philippiens,
les choses qui pour moi étaient un gain,
eh bien, il y a
beaucoup de choses qui deviennent quoi ?
Des ordures.
Ce que ma chair
chérissait,
ce à quoi ma chair donnait de la valeur,
eh bien, maintenant que je suis un nouvel homme,
en Christ,
à l'image de Christ,
eh bien, ces choses-là
n'ont plus d'importance.
Est-ce que c'est une réalité
dans ma vie chrétienne ?
Ou est-ce que je m'accroche à ces choses-là ?
Il faut laisser
les choses du monde, au monde.
Nous devons aller de l'avant,
marcher en nouveauté de vie.
Et
en Philippiens 3,
je dirai simplement le verset 14.
Le verset 14.
Je fais une chose,
oubliant les choses qui sont derrière
et tendant avec effort vers celles qui sont devant,
je cours
droit au but pour le prix
de l'appel céleste de Dieu
dans le Christ Jésus.
Ma vocation, elle est céleste.
Il est dit, notre citoyenneté,
notre bourgeoisie,
elle est dans les cieux.
Nous sommes des étrangers,
des forains sur cette terre.
Nous n'avons rien,
ça ne sert à rien de s'accrocher aux choses de la terre.
Nous en allons.
Peu de temps.
Nous attendons le Seigneur Jésus qui va venir.
Cela détache
nos cœurs des choses du monde.
Et cela remet notre
notre mire
sur le but.
Si
si on
prend le passage de 1 Jean 2.15
qui dit, n'aimez pas le monde
ni les choses qui sont dans le monde.
On comprend immédiatement aussi
que si, non seulement je ne mets pas
derrière ces choses du monde, ou peut-être même
les avantages personnels que j'avais.
Paul, dans le contexte ici, avait beaucoup
d'avantages personnels.
Pharisien, juste selon la loi,
Benjaminite, etc.
Il donne une longue liste d'avantages qu'il avait.
Ces choses-là étaient un obstacle pour lui.
Eh bien, si l'amour du monde aussi
est dans mon cœur, comment est-ce que
je peux être engagé pour le Seigneur?
C'est un obstacle. Mon amour
est pour quelque chose d'autre. Ça revient au verset qu'on a
lu au début de notre présentation.
Là où est ton
présent, là aussi sera
ton cœur. Alors c'est
un autre obstacle. Des choses qu'on
aimerait dans le temps présent.
La parole de Dieu
nous présente ces choses
pour nous montrer
qu'est-ce qui garde
cet engagement, cet amour pour le Seigneur Jésus.
Quelques obstacles aussi que nous
venons de voir. Mais ce qui est beau aussi, c'est
qu'elle nous présente des exemples pratiques
dans des personnes.
Et on pourrait regarder quelques exemples.
Il y en a plusieurs, mais juste quelques
exemples d'hommes de Dieu
qui ont été engagés
pour le Seigneur Jésus. Et je mentionne
homme de Dieu parce que j'ai quatre
hommes ici, mais il y a aussi des exemples
de femmes de Dieu qui ont été engagées
pour Dieu. On pense entre autres dans le Nouveau Testament.
Il y a Dorcas. Quel
engagement elle avait. Elle aurait pu faire
une business, comme on dit,
de ses capacités de pouvoir
faire des vêtements et de faire toutes sortes de choses.
Elle aurait pu faire une business de ça.
Mais elle a servi les saints.
On n'ira pas dans l'histoire,
mais on pourrait regarder ici présentement.
C'est pour prouver qu'il y a des exemples
féminins. On n'a juste pas pensé
présenter des exemples féminins.
On aurait dû le faire.
Et bien on peut regarder aussi un exemple.
On peut mentionner Jacob.
Jacob, malgré sa vie
qui est remplie
d'exemples pour nous, positifs
et négatifs, qui nous enseigne beaucoup.
On voit en Jacob néanmoins un homme qui était
engagé pour les choses de Dieu.
Les promesses de Dieu étaient importantes
pour lui et il les désirait.
En Jacob,
on voit qu'il voulait
les choses de Dieu,
mais il a utilisé plutôt ses moyens à lui
pour les faire. Tantôt on a parlé de zèle,
mais de la doctrine aussi.
C'est bien de vouloir
faire des choses pour Dieu, mais il faut les faire
selon ce que Dieu demande
que nous les fassions.
Dans 2 Timothée chapitre 2,
on ne l'a pas mentionné tantôt, mais il y a celui
qui court dans la liste, il doit aussi le faire
selon les règles.
Jacob, ici, on apprend
de lui au moins un aspect positif,
malgré le fait qu'il a manqué à certains égards.
C'est qu'il désirait
la bénédiction de Dieu.
Je vais simplement aller rapidement dans Genèse
32, où on voit cet épisode
où
il donne beaucoup d'énergie.
Il était très engagé
dans son désir d'être béni
de Dieu. C'est Genèse 32
au verset 26.
Et lorsqu'il lutte avec
cet ange,
avec cet homme, il s'en rend compte après
que c'était l'ange de Dieu.
Il dit, laisse-moi aller,
l'ange, car l'aurore se lève.
Et il dit, Jacob, je ne te laisserai
point aller sans que tu m'aies béni.
Et il lui dit,
quel est ton nom?
Et il dit, Jacob.
Et il dit, ton nom ne sera plus appelé Jacob,
mais Israël,
vainqueur ou prince de Dieu.
Il désirait cette bénédiction
et il l'a aussi obtenue.
Jacob, en cela,
nous montre un engagement
pour Dieu
et pour les choses de Dieu.
Oui, Jacob,
il avait ce désir
de recevoir les bénédictions
de Dieu.
Il n'avait pas la bonne manière.
Il a dû apprendre à s'ajuster.
Et Dieu
l'a ajusté,
on pourrait ainsi dire.
Alors,
il y a aussi
un exemple
de toute beauté
dans Daniel.
Daniel, c'était un jeune homme
plein de capacités,
plein de potentiel.
Et puis, voilà Daniel
qui se retrouve déporté
à Babylone.
Le monde
dans toute sa splendeur,
le monde dans toutes ses promesses,
le voilà, on pourrait dire,
un jeune homme à l'université
qui va apprendre
la connaissance
les plus élevée dans le monde,
dans une ville qui rayonne
sur le monde.
Vous voyez ?
Quelle tentation !
Alors,
qu'est-ce qu'il est dit
de Daniel ?
Daniel arrêta dans son cœur
de ne pas se souiller.
Daniel arrêta
dans son cœur de ne pas se souiller.
Et il va faire ses études.
Et il va recevoir cette instruction
de la part du monde.
Mais dans son cœur,
il est moralement séparé.
Donc,
on peut faire des études supérieures,
on peut obtenir une place importante
dans ce monde. Ce qui compte,
c'est que dans le cœur, nous soyons
séparés, pour se
préserver de la souillure du monde,
du péché, de l'orgueil
de la vie.
Convoitise de la chair, convoitise
des yeux, orgueil de la vie.
Vous voyez ?
Quel joli exemple
de la part de ce jeune homme
que Dieu a utilisé.
On voit aussi dans l'apôtre Pierre
un engagement
fort pour le Seigneur Jésus.
On le mentionne souvent,
on le répète souvent.
Dans Matthieu 26 au verset 31,
le Seigneur avertit
qu'ils seraient tous scandalisés
en lui. Et on connaît
bien la déclaration de Pierre,
il dit au verset 33, dans Matthieu 26-33,
« Si tous
étaient scandalisés en toi,
moi, je ne serais jamais
scandalisé en toi. »
Et Jésus lui dit, « En vérité, je te dis que
cette nuit-ci, avant que le coq ait chanté,
tu me renieras trois fois. »
Et Pierre au verset 35 réitère encore,
il dit, « Quand même, il me faudrait
mourir avec toi,
je ne te renierai
point. » Et tous les disciples
disent la même chose. On connaît l'histoire,
on sait ce qui arrive.
Pierre agit avec sa propre énergie.
Tantôt on a dit qu'il faut garder
le dépôt, pas avec nos
propres forces,
mais par l'Esprit Saint.
Eh bien, on peut quand même ici
voir en Pierre un vrai
engagement pour le Seigneur Jésus.
Il l'aimait de tout cœur.
Il avait des leçons à apprendre,
mais il était engagé pour lui.
Et chacun d'entre nous ici, enfants de Dieu,
on aime le Seigneur, il désire
que nous ayons cet engagement de cœur
pour lui. On va apprendre des leçons.
Elles sont nécessaires, c'est normal.
Mais que jamais nous ne soyons
découragés. Le Seigneur est là pour
nous relever lorsque nous manquons, comme
Pierre ici, et nous donner un aile plus
grand et surtout nous rendre encore
plus utiles dans son
service. Et c'est ce qu'on voit
chez Pierre.
L'apôtre
Paul lui-même nous
donne une expression forte
en Philippien,
chapitre 1er
verset 21.
L'apôtre Paul
dit
Pour moi,
vivre, c'est Christ.
Pour moi,
vivre, c'est Christ. Il n'envisage pas
la vie
sans Christ.
Il n'envisage pas la vie
indépendamment
de Jésus Christ.
Il désire tellement
la présence du Seigneur
dans sa vie qu'il continue
et il dit mourir est un gain.
Pourquoi? Parce que si je meurs,
je suis avec lui.
Voyez?
Et il dit mais
il est plus avantageux
que je reste pour l'instant sur la terre
pour être utile aux autres.
Alors ça c'est peut-être aussi
une parenthèse que nous pouvons faire.
C'est que quand nous avons un cœur
qui est véritablement engagé pour le Seigneur,
nous aimons les racheter
du Seigneur.
Si nous avons une preuve que quelqu'un aime le Seigneur,
c'est parce qu'il aime les enfants de Dieu.
C'est facile de dire j'aime Dieu, j'aime Dieu.
C'est beaucoup moins facile
d'aimer son frère en action et en vérité.
Mais ceux
ou celui qui aime ses frères et soeurs
en action et en vérité
prouvent dans la pratique
qu'il aime le Seigneur Jésus
et qu'il aime Dieu.
Puisque Dieu aime tous ses rachetés.
Et il est dit dans l'épître de Jean
que celui qui aime
celui qui a engendré
aime ceux qui sont engendrés.
Quand on aime le père
de quelqu'un, on aime ses enfants.
C'est très pratique cela.
Et si pour Paul, pour lui, vivre était Christ
et mourir un gain,
on trouve d'autres exemples dans la parole
de Dieu qui sont ce qu'on pourrait appeler
des contre-exemples à des personnes
qui sont engagées. Il y a quelqu'un qui
pour lui mourir n'était pas un gain,
mais l'argent était un gain.
Et on pense à Judas.
Judas, lui aussi, suivait le Seigneur Jésus.
Il était compté au nombre des douze.
Mais est-ce qu'il était engagé pour le Seigneur Jésus?
Non. C'était un peu,
si vous me permettez d'emprunter cette expression,
la piété était pour lui
une source de gain. Il suivait Christ
pour avoir
de l'argent. Et c'est pour cela qu'il a
vendu son maître.
Et c'est pour cela aussi qu'il s'était
plein du parfum qui avait été
placé sur les pieds et la tête du Seigneur Jésus
en disant on pourrait le vendre pour une forte somme.
C'est écrit dans le passage que c'est parce qu'il était
voleur et qu'il prenait
l'argent.
Alors, on peut suivre Christ,
mais ça peut être pour des motifs
très éloignés
d'un engagement complet pour lui.
Un autre
contre-exemple
d'engagement,
on pourrait dire un désengagement,
même au niveau collectif
peut arriver.
C'est le cas de
l'assemblée qui est à l'Odyssée.
Tu n'es ni
froid ni bouillant,
un pied
là, un pied là, un pied
dans les choses de Dieu, un pied dans le monde.
Ni froid ni bouillant, tu es
tiède, le Seigneur dit.
Lisons-le en Apocalypse
3.
Apocalypse
3, nous lirons le verset
16.
A partir du verset 15 même.
Je connais tes œuvres,
que tu n'es ni froid ni
bouillant.
Je voudrais que tu fusses ou froid ou
bouillant. Ainsi, parce que
tu es tiède et que tu
n'es ni froid ni bouillant,
je te vomirai de ma bouche.
Parce que tu
dis je suis riche
et je me suis enrichi et je n'ai
besoin de rien et tu ne connais
pas que toi, tu es
le malheureux et le misérable
et pauvre et aveugle et nu.
Vous voyez?
Ensuite le Seigneur dit
voici
verset 20, voici je
me tiens à la porte et je frappe.
Si quelqu'un entend ma voix
et qu'il ouvre la porte,
j'entrerai chez lui et je
me souperai avec lui et lui
avec moi. Vous voyez?
On peut être tiède.
Et c'est une expression très
forte de la part du Seigneur quand il
nous dit parce que tu n'es ni froid ni bouillant,
tu es tiède, je te vomirai de ma bouche.
C'est quelque chose que le Seigneur
ne peut pas supporter.
Mais pour celui qui est tiède ou pour ceux
qui sont tièdes, nous avons
encore une possibilité,
une possibilité de restauration.
Le Seigneur dit je me tiens à la porte.
Le Seigneur se tient à la porte à l'Odyssée,
mais de quel côté de la porte?
S'il doit frapper pour entrer,
c'est qu'il est dehors.
Le Seigneur ne peut pas rester
là où on n'est pas
engagé pour lui.
Et qu'est-ce qu'il dit?
Des paroles de grâce,
je me tiens à la porte et je frappe.
Le Seigneur est patient.
Le Seigneur
ne part pas vite et même
quand on le pousse dehors, il ne part pas.
Il reste derrière la porte
et il frappe.
Et il dit celui qui
entend ma voix, est-ce que
nous entendons la voix du Seigneur?
Le Seigneur avait dit je suis le bon berger,
mes brebis connaissent ma voix
et elles me suivent. Elles ne suivront pas
quelqu'un d'autre parce qu'elles ne connaissent pas la voix des autres.
Mais si nous connaissons la parole, on en revient
à la question de la connaissance. Si nous connaissons
la parole, nous allons distinguer ce qui est la voix
du Seigneur et ce qui est la voix d'un autre.
Et quand c'est la voix du Seigneur
qui parle, alors ça touche notre cœur.
Et il est question
ici de restauration.
Alors il faut qu'on lui ouvre la porte
si on entend sa voix.
Et il dit j'entrerai chez lui,
je souperai avec lui. C'est la communion.
Manger ensemble,
manger le même pain
que celui du Seigneur.
Il partage, il descend
jusque chez nous
parce que c'est son bon plaisir.
C'est un peu
ce que Jacques a exprimé aussi
lorsqu'il a écrit
Approchez-vous de Dieu
et il s'approchera de vous.
Nettoyez vos mains péchères
et purifiez vos cœurs, vous qui êtes
doubles de cœur. C'est Jacques 4,
verset 8. Et puis on voit
aussi en cela
cette expression doubles de cœur.
Est-ce que ce n'était pas un peu la
réalité aussi? On a deux choses
dans nos cœurs.
C'est un exemple qui peut s'appliquer
tant au point de vue collectif
qu'au point de vue individuel. C'est un
contre-exemple de ce qu'est
être engagé pour le Seigneur Jésus.
Cette dualité dans le cœur
où il y a deux choses. Et le Seigneur,
on l'a encore une fois dit dans nos versets d'introduction,
on ne peut pas servir
de maître. Mais
si on s'approche de Dieu,
si on se purifie,
ainsi de dire, si on nettoie nos mains
de ce qui fait qu'il y a
une autre occupation que la personne du Christ
dans nos vies, et bien Dieu va s'approcher de nous.
Il désire cette communion.
Il ne nous attend pas pour nous punir,
pour nous dire, ah ah, tu reviens maintenant,
tu regrettes. Non!
Immédiatement comme le Père dans Luc 15,
il accourt vers son
enfant, il le serre dans ses bras,
il se réjouit, il désire
cette communion, cet engagement
de nos cœurs pour lui.
Un cœur engagé
pour le Seigneur,
un cœur rempli
de l'amour
qui est versé par le Saint-Esprit
en relation
avec le Seigneur Jésus,
et bien,
c'est ça le secret d'une vie chrétienne
heureuse.
Malgré les difficultés, les obstacles
de la vie, c'est ça
qui nous rend heureux.
Alors souvent, on pense
aux avantages que nous tirons
nous-mêmes de la communion
avec le Seigneur.
On est très vif
pour comprendre les avantages
que nous avons. Mais j'aimerais
qu'on se tourne et qu'on se penche
sur ce que
ça rapporte
au Seigneur et à Dieu
notre fidélité à nous.
Il faut se mettre
du côté de Dieu, voir comment
on doit voir les choses. Tout doit lui
revenir à lui en premier.
Les bénédictions, nous les obtenons
par grâce.
Mais Dieu,
qu'est-ce qu'il reçoit
lorsqu'un...
qu'est-ce qu'il reçoit, lui,
lorsqu'un racheté
le glorifie
dans ce monde
où lui est fidèle.
On peut lire un passage
dans la première aux Corinthiens, chapitre 6.
Nous lirons à partir
du verset 19.
1 Corinthiens 6, 19
Ne savez-vous pas
que votre corps est le temple du
Saint-Esprit
qui est en vous
et que vous avez de Dieu
et vous
n'êtes pas à vous-même.
Vous n'êtes pas à vous-même
car vous avez été
acheté à prix. On a déjà
parlé du prix que le Seigneur a payé.
Cela devrait toucher nos cœurs.
Et le verset
20
dit, glorifiez donc Dieu
dans votre corps.
Et bien, quand nous utilisons notre corps
pour le servir
fidèlement,
et bien, la gloire en revient
à Dieu.
Parce que nous sommes alors des fidèles
témoins,
des serviteurs qui montrent
la grâce de Dieu
en application dans la vie
des gens.
Glorifiez Dieu avec notre corps.
On pourrait commencer par la bouche,
la langue.
La langue dont Jacques
parle autant.
Normalement,
une source ne peut pas produire de l'eau amère
et de l'eau douce.
Il faudrait que notre bouche,
notre langue produise la grâce
toujours assaisonnée de sel.
Comme il est dit du Seigneur
Jésus lui-même, la grâce était répandue
sur ses lèvres.
Voilà comment nous pouvons glorifier
Dieu dans notre corps. Déjà, à commencer
par la langue. Mais,
n'oublions pas, de l'abondance
du cœur, la bouche parle.
Alors, les mains,
nos activités,
les pieds, où nous allons,
tout ça, glorifie Dieu
si le cœur dirige
ces choses.
Il faut garder son cœur plus que tout
ce que l'on garde, car de lui sont les issues de la vie.
Proverbe.
L'homme est toujours
dirigé par le cœur. Ses choix, il va toujours
les faire par le cœur.
Alors, il faut
que le cœur soit véritablement
engagé pour le Seigneur.
Ici, on voit
que lorsqu'on sert le Seigneur,
lorsqu'on est engagé pour lui,
ça donne de la gloire
au Seigneur Jésus. Et juste pour appuyer
aussi ce qu'Hervé
mentionne ici, on lit, je vais le lire
dans 2 Thessaloniciens 1,
versets 11 et 12.
C'est pour cela que nous prions aussi
toujours pour vous, que notre
Dieu vous juge digne de l'appel,
et qu'il accomplisse tout
le bon plaisir de sa bonté
et l'oeuvre de la foi en puissance,
en sorte que le nom
de notre Seigneur Jésus-Christ
soit glorifié
en vous. Le travail de Dieu
dans nos vies, c'est pour amener
de la gloire, encore une fois, au Seigneur
Jésus. Dans Apocalypse 19,
verset 7, on lit,
« Réjouissons-nous et tressayons de joie,
et donnons-lui gloire,
car les noces de l'agneau sont venues,
et sa femme s'est préparée. »
La préparation de l'épouse
de l'agneau est un sujet,
entre autres, d'amener de la gloire
à Dieu. Le Seigneur
Jésus, on ne l'a pas lu dans 2 Thessaloniciens
chapitre 1, mais il va se glorifier
aussi dans ses saints.
Donc, lorsqu'on est engagé de cœur,
quelle gloire on amène
au Seigneur.
Le Seigneur Jésus aussi
dira
que celui qui me sert,
le Père l'honorera.
Comment c'est précieux
que la gloire soit amenée
au Seigneur Jésus. C'est tellement
précieux, parce que Christ est tellement
précieux pour
le cœur du Père, qu'il va même
honorer ceux qui
font une telle chose.
Et ça, c'est un avantage
qu'on pourrait dire que nous-mêmes,
nous tirons d'être engagés pour le Seigneur.
Le Père va honorer un tel
que son cœur est ainsi attaché au Seigneur
Jésus pour le servir.
Et puis, lorsqu'on a lu Apocalypse
18, je l'ai mentionné.
À vrai dire, je ne l'ai pas mentionné, je pensais que j'avais fait,
mais je vais le lire. « Et lui
a donné à l'épouse
d'être vêtue de fin lin,
qui est platant et pur, car le fin lin,
ce sont les justices des saints. »
Eh bien, on voit que c'est un autre avantage que nous avons.
Lorsqu'on est engagé de cœur
et que nous servons le Seigneur, ces bonnes œuvres
dans lesquelles nous marchons
sont ce fin lin
dont nous serons revêtus
lorsque nous serons présentés
à Christ. Donc,
ici, on voit des avantages qui sont combinés.
C'est tant la gloire du Seigneur Jésus
que pour, aussi, notre joie,
notre avantage propre,
on pourrait dire.
Au psaume 147,
le verset 11,
nous dit « Le plaisir de l'éternel
est en ceux qui le craignent. »
Est-ce que, rien que de savoir
que quelque chose fait plaisir à Dieu
ne devrait pas nous motiver ?
Ça devrait être la plus grande des motivations.
Le plaisir de l'éternel
est en ceux qui le craignent.
Je répète, craindre Dieu
en tant que racheté,
ça veut dire se soumettre
de cœur et de façon inconditionnelle
à sa volonté, à lui.
En sachant que lui, il est Dieu
et moi, je suis homme.
Lui est l'éternel, moi, je suis mortel.
Je me soumets donc
à ce Dieu tout-puissant,
à ce Dieu plein d'amour.
Je crains l'éternel.
Il parle,
je mets en pratique.
C'est ça la crainte de Dieu.
Et bien Dieu trouve
le plaisir de l'éternel
étant ceux qui le craignent.
Alors les avantages qu'on trouve
pour le Seigneur, c'est à sa gloire,
c'est son plaisir,
et puis finalement,
c'est aussi pour sa joie.
Dans Matthieu 25, on connaît bien
cette parole où le Seigneur dit,
je crois que c'est au verset 21,
le Maître lui dit,
« Bien, bon et fidèle esclave,
tu as été fidèle en peu de choses,
je t'établirai sur beaucoup.
Entre dans la joie
de ton Maître. »
On entre dans la joie
du Maître lorsque
nous sommes engagés pour lui.
Ça va donner de la joie
au Seigneur Jésus de prononcer
ses paroles, et pour nous aussi,
ça nous donnera de la joie
d'entrer dans la joie
du Seigneur Jésus.
C'est encore une fois
un avantage double, tant pour le Seigneur
que pour nous.
Ça glorifie Dieu à tous égards
lorsque un enfant de Dieu
est engagé de tout cœur pour le Seigneur.
Le temps nous manque,
mais on aimerait
terminer avec la
personne du Seigneur Jésus.
Regardez juste quelques exemples
très rapides sur son
engagement à lui et quel modèle
il place devant nous aussi.
Le Seigneur
Jésus est l'exemple
parfait de l'homme
ou du serviteur
sans défaut.
Il est celui
qui a tracé la voie en tant
qu'homme, même sur la terre.
Il est notre modèle.
Il ne nous demande pas de faire quelque chose que lui n'a pas fait.
Et bien sûr,
nous sommes imparfaits,
nous sommes incapables. Séparés de lui, nous ne pouvons rien faire.
Mais il nous a laissé
un chemin tout tracé.
Et le Seigneur
disait lui-même quand il était sur la
terre, en Jean chapitre 4
verset 34,
« Ma viande est de faire
la volonté de celui qui m'a envoyé
et d'accomplir
son œuvre ».
Le Seigneur n'est jamais venu sur
cette terre pour se mettre en évidence
lui-même. Il est venu pour
honorer et glorifier le Père.
En pleine dépendance.
Et il ne s'est jamais détourné
du but.
Ici on voit le Seigneur
qui a toujours fait la volonté
du Père malgré
le rejet de sa personne.
Et ça, ça nous parle.
Comment agissons-nous? Est-ce que
nous nous décourageons lorsque nous faisons
face au rejet?
Quel exemple on trouve dans le Seigneur Jésus?
Mais il désire aussi nous donner cette capacité
à nous. Lorsque le cœur est engagé,
eh bien l'Esprit Saint
donne aussi la force, la capacité
de persévérer malgré
les difficultés.
Le Seigneur Jésus aussi, on voit qu'il a
dit tout ce que le Père lui a donné à dire
dans Jean 12, 49, car moi
je n'ai pas parlé de moi-même
mais le Père qui m'a envoyé, lui-même
m'a commandé ce que je devais dire
et comment j'avais
à parler. Le Seigneur a tout le temps
persévéré, continué dans son
engagement, dans son service
malgré aussi
l'incompréhension.
Il n'était pas compris.
Personne ne comprend, j'arrête de parler.
Le Seigneur n'a jamais dit ça, il n'a jamais
fait ça. Mais il a continué,
il a persévéré
dans son engagement,
c'est l'exemple, le volet qu'on désire prendre,
pour son Dieu et Père
et aussi pour nous, pour nous sauver
malgré cela.
Et le Seigneur ne s'est pas non plus
arrêté en chemin dans son engagement
à servir son Dieu
et son Père
à cause de l'opposition
qu'il a rencontrée de la part des hommes.
Nous nous laissons
facilement arrêtés
par l'opposition
des hommes, même quand
nous ne sommes pas persécutés.
Mais le Seigneur, il nous est
dit, le Seigneur a souffert
pour vous, vous laissant un modèle.
Ça c'est dans la première épître de
Pierre, au chapitre 2.
Quand il nous a parlé
de ça, le Seigneur a souffert pour vous,
vous laissant un modèle, il ne s'agit pas des souffrances
de la croix.
Il s'agit de ces souffrances
en traversant
le monde, au milieu des
hommes.
Et il nous a dit, et alors
c'est très joli ce qu'il nous a dit
ici, verset
21 au milieu, Christ a souffert
pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous
suiviez ses traces.
Voilà, nous marchons
à la suite du Seigneur.
Et alors, notre engagement
doit être tel,
mais dans la pratique. Voilà comment
lui a
réagi, lui qui n'a pas
commis de péché.
Et dans la bouche duquel, il n'a
pas été trouvé de fraude.
Qui, lorsqu'on l'outrageait, ne rendait
pas d'outrage, quand il souffrait, ne menaçait
pas, mais se remettait
à celui qui juge
justement.
Voilà une attitude nous pouvons
adopter, par la nouvelle nature,
qui est à l'image de Christ.
Toujours, par l'action du Saint-Esprit
en nous. Toutes ces ressources nous sont
données, elles sont divines.
C'est à cela que nous sommes appelés.
Et donc, de
maintenir notre engagement, malgré
l'opposition des gens qui vont
peut-être nous insulter,
nous menacer,
eh bien, il faut continuer.
En gardant les yeux fixés sur le
but, et pas sur eux.
En se remettant
à celui qui juge justement,
à Dieu.
Et si le Seigneur
aussi n'a pas persévéré,
malgré les souffrances seulement,
mais ultimement,
la chose la plus grande
qu'on peut trouver dans le Seigneur Jésus,
on la lit dans Philippiens,
au chapitre 2,
jusqu'où son engagement
pour prendre cette expression-là
a été.
Les souffrances,
c'est déjà une grande chose,
surtout lorsque nous
faisons face à cela.
J'en compte très rapidement.
Dans Philippiens 2, verset 8,
on lit qu'étant trouvé en figure
comme un homme, il s'est abaissé
lui-même, étant devenu obéissant
jusqu'à la mort.
Et à la mort
de la croix.
Et ça, c'est vraiment l'aspect le plus élevé
qu'on peut voir dans l'exemple du Seigneur Jésus.
Dans son engagement.
Oui, malgré les souffrances,
mais plus que cela, malgré le prix
à payer pour son obéissance
à Dieu, qu'on peut dire d'un certain côté.
Son obéissance l'a amené
jusqu'à la croix.
Et on voit ce cri au jardin
de Gethsemane lorsqu'il crie
« Père, s'il est possible
que cette coupe s'éloigne de moi. »
Et malgré les souffrances
qui étaient devant lui,
il savait que ce n'était pas possible.
Est-ce qu'il est parti? Non.
Est-ce qu'il est retourné aux cieux? Non.
Il s'est avancé.
Il a été jusqu'au bout, jusqu'à la mort.
Mais jusqu'à la mort ignominieuse
de la croix,
portant nos péchés,
subissant la colère de Dieu
à notre place et goûtant
le salaire du péché qu'est la mort
que nous aurions dû goûter.
Il a fait cela.
Voilà jusqu'où l'engagement
du Seigneur a été.
Alors quel appel pour nos cœurs aussi.
De nous rappeler d'une part
que oui, on ne peut pas suivre deux mètres.
Que c'est important de savoir où est notre trésor.
Mais d'avoir nos cœurs
fixés sur Jésus,
le chef et le consommateur
de la foi, d'être occupé
de sa personne et d'aller à lui
pour être renouvelé
dans nos âmes, dans nos affections
pour lui, afin que nos cœurs
soient engagés toujours plus
chaque jour.
Ça nous amène des avantages,
certes. Il y a une bénédiction
parce que le Seigneur a dit qu'il vient
bientôt avec sa récompense
avec lui pour rendre à chacun
selon son œuvre. Mais plus que cela,
ça l'amène de la gloire
au Seigneur Jésus.
C'est selon son plaisir et ça lui apporte
de la joie.
Quelle chose plus précieuse on peut apporter
à celui qui possède déjà
toutes choses, tous les mondes, tout l'univers.
Il s'est racheté tout par son œuvre
à la croix. Tout est à lui.
Mais lorsqu'il voit les siens
de cœur être engagés
pour lui et marcher en avant,
c'est quelque chose qu'il ne peut pas
acheter pour ainsi dire.
C'est quelque chose qui est précieux
pour son âme. C'est notre amour,
notre affection qui lui est
démontrée. Et quelle joie
et quelle gloire ça lui apporte.
Que le Seigneur nous édifie, nous encourage
en considérant aussi ses exemples positifs,
ses contre-exemples,
mais surtout l'exemple parfait
du Seigneur Jésus.
Allons à lui, demandons-lui
un plus grand engagement de nos cœurs
et encourageons-nous
et édifions-nous les uns les autres
pour marcher de l'avant
dans cet engagement pour le Seigneur Jésus. …
Transcripción automática:
…
C'est une grande joie et un privilège d'être ensemble pour ouvrir la Parole de Dieu
et nous pencher sur cette Parole de Dieu pour y trouver quelques gloires de ce grand Dieu
qui est notre Dieu et notre Père et de son Fils Jésus-Christ.
Et je propose pour commencer une lecture dans l'Épitre aux Hébreux.
Épitre aux Hébreux et nous lirons au chapitre 10.
Hébreux chapitre 10, verset 10.
Hébreux 10, 10.
C'est par cette volonté que nous avons été sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus-Christ
faite une fois pour toutes.
Verset 14.
Car par une seule offrande, il a rendu parfait à perpétuité ceux qui sont sanctifiés.
Voilà quelques mots qui ont une profondeur merveilleuse.
Il est parlé ici de ceux qui ont été sanctifiés.
Il s'agit de nous.
Et ils ont été sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.
Et au verset 14.
Une seule offrande.
Par une seule offrande, il a rendu parfait à perpétuité, c'est-à-dire pour toujours, ceux qui sont sanctifiés.
Alors ce soir, nous allons en parler de cette sanctification qui nous occupe et que nous avons reçu de la part de Dieu.
De ce Dieu dont il est dit en Abakouk, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal.
C'est ce Dieu dont il nous est parlé en Ésaïe, chapitre 6, dont il est dit « Saint, Saint, Saint est l'Éternel des armées ».
C'est ce Dieu qui est le mal.
Et pourtant, quand il nous regarde aujourd'hui, après l'œuvre de la croix accomplie par Jésus-Christ une fois pour toutes,
eh bien, nous sommes rendus parfaits et nous sommes sanctifiés.
Quelle merveille.
Quelle merveille.
Ce Dieu qui est le mal.
Haïr le mal, ça veut dire qu'il y a un principe actif contre le mal en Dieu.
Il ne peut pas tolérer le mal, mais il aime le pécheur.
Il aime le pécheur.
Et qu'est-ce qu'il a dû faire pour nous sanctifier et nous rendre parfaits ?
Ce grand Dieu des cieux, ce Dieu juste, saint, qui vit dans la lumière, eh bien, il a donné son Fils unique en sacrifice.
Il a donné ce qu'il avait de plus cher à son cœur.
Jésus-Christ, le Fils de l'homme, Dieu incarné, le seul juste que la terre ait jamais porté.
Et il est allé jusqu'à la croix.
Et vous voyez, le péché est tellement en horreur aux yeux de Dieu
que Dieu n'a pas d'autre moyen que de mettre son propre Fils à mort.
Il n'y a pas d'autre moyen.
C'est une chose tellement sérieuse qu'il doit employer les grands moyens, on pourrait dire.
Le moyen ultime, le moyen le plus élevé, le plus excellent.
Une victime parfaite.
L'agneau de Dieu préparé avant la fondation du monde,
qui sera offert en sacrifice au temps déterminé par la grâce.
Pourquoi ?
Pour toi, pour moi, pour que nous soyons rendus parfaits et sanctifiés devant lui.
Alors, nous lisons au psaume 22, par exemple.
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
La réponse est donnée au verset 3.
Elle suit directement cette question de la part de celui qui a donné sa vie en sacrifice.
« Tu es saint ».
Voilà pourquoi Dieu a dû abandonner Jésus-Christ sur la croix.
À cause de la sainteté de Dieu.
À cause des exigences de sa sainteté.
Parce que pour pouvoir offrir sa grâce, il faut que la justice soit satisfaite.
La grâce ne peut pas être basée sur quelque chose d'injuste.
Eh bien, il nous est dit en Esaïe 53,
« Il a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous ».
« Il a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous ».
Et dans la deuxième au Corinthien, au chapitre 5, verset 21, il est dit
« Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait pécher pour nous,
afin que nous devinions justice de Dieu en lui. »
Nous n'imaginons pas la portée de ce que nous avons lu au début de cette présentation.
La portée de cette œuvre accomplie une fois pour toutes,
afin que nous devinions justice de Dieu en lui, pour toujours.
Désormais, Dieu nous voit au travers de son Fils.
Il nous voit parfait à perpétuité.
Il nous voit donc sanctifiés.
Dieu est saint et c'est pour cela qu'il a fait cette œuvre à la croix,
pour qu'on puisse avoir cette communion et cette relation avec lui.
Et ce qui est très intéressant, c'est aussi le message que les apôtres ont annoncé dès le début,
de ce caractère de sainteté de Dieu.
Et on le lit dans la première épître de Jean au chapitre 1, au verset 5,
on lit « Et c'est ici le message que nous avons entendu de lui,
et que nous vous annonçons, savoir que Dieu est lumière,
et qu'il n'y a en lui aucune ténèbre. »
Alors c'est un message qu'ils avaient premièrement reçu de la part de Dieu,
et c'est un message que maintenant ils communiquaient aussi,
que Dieu est lumière et qu'il n'y a aucune ténèbre en lui.
Et s'il y a une image qui attire toujours mon attention, c'est lorsque nous regardons le soleil.
Bien sûr, il faut un équipement spécial pour regarder le soleil, pour ne pas être aveuglé.
Mais lorsqu'on regarde le soleil, on se rend compte que bien qu'il soit excessivement brillant et lumineux,
il y a des taches sombres sur le soleil.
Dieu, lorsqu'on regarde à lui, même si on avait les meilleurs instruments de la planète pour observer Dieu dans sa lumière et sa gloire,
nous n'observerions jamais aucune tache d'obscurité,
parce qu'il est parfaitement sain et complètement sain.
Et ainsi, il ne peut avoir dans sa présence le péché, ni le pécheur.
Et c'est pour cela, on peut rendre gloire et grâce à Dieu aujourd'hui, que l'œuvre a été accomplie par le Seigneur Jésus.
Dieu, il est le mal, il est lumière et il prend plaisir dans ce qui est sain.
Et en même temps, la sainteté est le strict minimum pour pouvoir avoir communion avec Dieu.
Les deux vont de pair. Pas de sainteté, pas de relation avec Dieu.
Alors, notre place, nous étions fichus, pour ainsi dire.
Mais c'est pour cela que la grâce est intervenue. C'est pour cela que Christ est venu.
C'est pour cela que lui a payé le salaire de notre péché.
Justice a été accomplie en lui.
Et maintenant, nous pouvons, par son bénéfice, par son œuvre accomplie, par ses vertus,
nous approcher de la présence de Dieu, de ce Dieu excessivement sain.
On utilise souvent cette forme de langage, on dit trois fois saint, mais en discutant, on se réalise que Dieu est infini.
Comment est-ce qu'on peut dire qu'il est juste une fois, ou deux fois, ou trois fois saint, ou mille fois saint?
Il est infiniment saint!
Mais on remarque que ça a été répété trois fois.
Lorsque Dieu répète quelque chose trois fois dans les Écritures, il faut tendre l'oreille.
Il est saint.
Et c'est très important. C'est le terrain sur lequel, le seul terrain sur lequel, nous pouvons nous approcher de Dieu.
C'est sa sainteté.
Le salut que Dieu nous offre en Jésus-Christ, il est merveilleux. Il est appelé un si grand salut.
Il y a beaucoup d'aspects.
Souvent, nous ne pensons qu'à l'aspect du pardon des péchés.
C'est ce qui vient en premier à l'esprit.
Mais si Dieu ne nous avait que pardonné nos péchés et rien d'autre, nous ne pourrions pas avoir une relation avec lui.
Il nous a sanctifiés.
La sanctification, ça veut dire mettre à part.
Sanctifier veut dire mettre à part.
Et quand la Bible parle de quelqu'un qui est saint, ça veut dire qu'il est mis à part.
On verra pour un but précis.
La mise à part, évidemment, en ce qui nous concerne, c'est la mise à part de la corruption du monde et du péché.
Et nous voyons un principe fondamental depuis le début de la parole en Genèse, chapitre 1.
Nous voyons là, au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
Chapitre 1, verset 1.
Et la terre était d'isolation et vide, et il y avait des ténèbres sur la face de l'abîme, et l'esprit de Dieu planait sur la face des eaux.
Verset 3.
Et Dieu dit que la lumière soit, et la lumière fut.
Et Dieu vit la lumière, qu'elle était bonne.
Et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
Et Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela nuit.
Il y eut soir, il y eut matin, premier jour.
Dès le début de la parole de Dieu, nous voyons un principe fondamental qui révèle le caractère de Dieu.
Dieu crée la lumière.
Il y a lumière, il y a ténèbres.
Que fait-il ?
Il sépare.
Dieu sépare la lumière des ténèbres.
Et c'est un principe qui revient au travers de la parole.
Dieu sépare ce qui est vrai de ce qui est faux.
Dieu sépare ce qui est juste de ce qui est injuste.
Dieu sépare ceux qui lui appartiennent de ceux qui ne lui appartiennent pas.
Dieu sépare la vérité du mensonge.
Toujours.
Il n'y a jamais confusion lorsqu'il s'agit de ce qui vient de Dieu.
La confusion, le mélange, vient toujours de l'ennemi.
Satan, lui, a pour stratégie, justement, de mélanger et non pas de séparer.
On peut voir un exemple de cela dans le Deutéronome.
Deux passages, on va voir Deutéronome chapitre 22.
Deutéronome 22.
On voit ce principe où Dieu ne mélange pas les choses mais qu'il veut les choses séparées.
Deutéronome 22, verset 9.
Il donne ses instructions à Israël, qui nous semble bien matériel,
mais le principe derrière, il est important.
Il dit, « Tu ne sèmeras pas ta vigne de deux espèces de semences,
de peur que la totalité de la semence que tu as semée et le rapport de ta vigne ne soient sanctifiées. »
Ou selon la note appropriée au sanctuaire comme amende.
Au verset 10, « Tu ne le laboureras pas avec un bœuf et un âne attelés ensemble.
Tu ne te vêtiras pas d'une étoffe mélangée de laine et de lin tissés ensemble. »
Et on trouve dans le Nouveau Testament, justement, entre autres, pour ce qui est des semences,
la parabole du royaume dans Matthieu chapitre 13,
où l'ennemi vient pendant la nuit pour ajouter semées de livrets parmi la bonne semence.
Qui fait le travail? L'ennemi. Ce n'est pas le travail de Dieu.
On trouve aussi pour le labourage le principe du joug mal assorti dans 2 Corinthiens chapitre 6.
Qu'est-ce que l'homme naturel fait, lui aussi? Il veut mélanger les choses qui ne vont pas ensemble.
Mais ça, c'est le contraire au caractère de Dieu qui ne mélange pas les choses,
comme ça nous a été bien présenté.
« Et tu ne te vêtiras pas d'une étoffe mélangée de laine et de lin. »
On peut se dire, pourquoi? Mais simplement la pensée suivante.
Lorsque l'épouse va se présenter devant l'époux et qu'elle sera revêtue des œuvres justes qu'elle aura faites,
est-ce que c'est écrit que c'est une étoffe de laine et de laine? Non.
De laine. De lin. De laine. Juste de laine. Pas de mélange.
Le Seigneur ne désire pas que, même dans nos œuvres et le travail qu'on ferait pour lui,
qu'on mélange les choses, des intérêts humains avec des intérêts spirituels.
Ça ne fonctionne pas. Il faut que tout soit pour Dieu.
L'autre principe qu'on peut trouver, un exemple dans deux chroniques, chapitre 29.
On voit encore ce que l'homme fait, mais ce qui plaît à Dieu, d'un autre côté.
Dans deux chroniques, chapitre 29. Dans le chapitre 28, on a le règne d'Acase,
un roi qui n'a malheureusement pas beaucoup de choses positives, si ce n'est aucune à mentionner de lui.
Et on voit que le roi Acase a souillé le sanctuaire en y faisant des choses qui sont contraires à la pensée de Dieu.
Il a mis de côté l'hôtel d'Hérin, il a fait bâtir un hôtel qui était selon les plans de celui qui l'avait vu à Damas.
Eh bien, lorsque son fils, Ézéchias, est venu sur le trône, on lit dans le verset 5 du chapitre 29.
Il parle au Lévite, il dit, écoutez-moi Lévite, maintenant sanctifiez-vous et sanctifiez la maison de l'Éternel,
le Dieu de vos pères est jeté la souillure hors du sanctuaire.
Donc, ça c'est selon la pensée de Dieu, de ôter ce qui est souillé, ce qui est contraire à la sainteté, à la mise à part pour Dieu,
et puis d'avoir seulement ce qui est selon le caractère de Dieu.
Et ça nous amène à la définition de quel est le contraire de la sainteté.
Eh bien, justement, c'est la profanation, c'est la souillure.
Et ça, c'est le travail de l'ennemi et c'est aussi le travail du cœur naturel de l'homme.
Il mélange des choses. Mais on ne peut pas s'approcher de Dieu de cette façon.
Pour s'approcher de Dieu, encore une fois, c'est selon sa sainteté, son caractère.
Pour cela, il faut connaître les Écritures, il faut connaître la personne de Dieu pour pouvoir, justement, avoir cette relation avec lui.
Tout à fait. Et lorsque nous sommes venus à la foi, chacun d'entre nous, nous sommes nés de nouveau.
Et qu'est-ce qui se passe à la nouvelle naissance ?
Eh bien, nous obtenons le nouvel homme.
Et alors, nous avons en nous le vieil homme qui ne peut que pécher, ne peut rien faire d'autre, n'est capable de rien d'autre.
Il génère la souillure et nous avons le nouvel homme qui, lui, n'est pas capable de pécher.
Il est créé, il est nouvelle création à l'image de Christ.
Et donc, dans notre façon de vivre maintenant pour Dieu et dans notre façon de servir et de vivre au quotidien, il ne faut pas mélanger ces choses-là.
Il n'y a pas de mélange possible, il n'y a pas d'accord possible entre la vieille nature et la nouvelle nature.
Et nous devons donc vivre, comme il est dit, en nouveauté de vie.
Et comme l'apôtre le dit en corinthien, nous ne connaissons plus personne selon la chair.
Nous devons interagir au niveau du nouvel homme.
Il faut véritablement faire cette distinction dans notre vie pratique.
Nous qui sommes sanctifiés par le sang de Christ.
Alors, notons que ce que Dieu fait est toujours en vue de la sainteté.
Dieu travaille toujours en vue de la sainteté, en vue de séparer du mal.
En vue de garder ce qu'il fait, ou ceux avec qui obtiennent le bénéfice de son travail, séparés de la souillure, pour qu'ils restent purs.
Et le travail du salut, c'est justement pour nous amener sur ce nouveau terrain.
On parle de l'ancienne nature, de la nouvelle nature, et parfois on parle aussi souvent de notre position comme chrétien en Christ.
Et aussi de notre aspect pratique sur la terre, comme croyant.
Et bien Dieu, dans les deux domaines, travaille pour la sanctification.
Premièrement, on est entièrement sanctifié à lui.
Mais deuxièmement aussi, dans notre vie du quotidien, il travaille pour notre sanctification, pour ainsi dire, pratique.
Pour ce qui est, pour que notre marche présente soit en relation avec notre position actuelle aussi que nous avons avec le Seigneur Jésus.
Donc il travaille à cela.
Et c'est pour cela aussi, c'est bien de faire la distinction entre ce qu'on pourrait appeler notre salut éternel, que nous avons déjà,
et aussi le salut, en guillemets, quotidien, dont nous avons besoin dans notre vie comme croyants.
Et le Seigneur nous a équipés pour cela.
Il nous a donné l'Esprit Saint, entre autres.
Saint.
Quelle chose extraordinaire de voir que dans la parole de Dieu, la plupart du temps, lorsque l'Esprit de Dieu est mentionné, c'est tout le temps avec le qualificatif Saint.
Le Saint-Esprit ou l'Esprit Saint.
Et ça doit nous rappeler la nature de celui qui habite en nous maintenant et qui nous met à part pour Dieu.
Eh bien, cet Esprit nous aide à marcher jour après jour dans la sainteté.
Et c'est pour cela que Paul emploiera dans différents de ses épîtres des expressions telles que « Travaillez à votre salut ».
Des expressions qui sont souvent prises, malheureusement, pour faire croire aux enfants de Dieu mal affirmés qu'il y a peut-être une possibilité que si on ne travaille pas suffisamment à notre salut,
qu'on pourrait perdre notre salut.
Si ce que Jésus a fait n'est pas suffisant, il n'y a plus rien à faire.
On peut fermer nos bibles puis s'en aller, la journée est terminée.
Plus être pitoiré.
On sait que c'est l'œuvre de Christ seul qui nous amène maintenant dans cette relation privilégiée, dans cette grâce dans laquelle nous sommes.
Véritable grâce dans laquelle nous sommes devant Dieu.
Mais pour la vie pratique, il faut travailler.
Il faut justement mettre à mort la vieille nature et puis marcher en nouveauté de vie.
Alors l'Esprit de Dieu nous aide à marcher dans ce sentier.
Et c'est le travail de Dieu en nous, en vue de la sainteté.
Alors Dieu nous a rachetés à grand prix pour nous avoir avec lui dans le ciel où le Seigneur nous prépare une place.
Mais en attendant, nous sommes encore sur la terre.
Et sur cette terre, Dieu veut nous mettre à part, pour lui.
Alors pour sa propre possession, il dit vous avez été rachetés à prix.
Vous ne vous appartenez plus.
Votre corps est le temple du Saint-Esprit.
Et bien puisque mon corps est désormais le temple du Saint-Esprit et que j'appartiens au Seigneur, et bien qu'est-ce qu'il dit ?
Glorifiez donc Dieu dans votre corps.
Et donc nous sommes mis à part pour la possession de Dieu sur cette terre, c'est-à-dire pour lui appartenir.
Nous trouvons ce verset, cette pensée, c'est vrai d'un point de vue individuel, c'est aussi vrai d'un point de vue collectif.
C'est l'aspect que nous voyons dans la première épitre de Pierre, au chapitre 2, où il nous est dit mais vous, au verset 9,
mais vous, vous êtes une race élue, une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple acquis.
Pour que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelé des ténèbres à sa merveilleuse lumière.
Et là on retrouve plusieurs aspects que nous avons déjà mentionnés.
Un peuple acquis, une nation sainte, pour faire quoi ?
Pour annoncer la différence, la séparation qui existe entre les ténèbres et la lumière.
Puisque nous sommes sortis des ténèbres pour maintenant marcher dans la lumière.
Et c'est justement la personne du Seigneur Jésus que nous annonçons à cet égard,
le seul moyen par lequel on peut passer de ces ténèbres à la lumière, à la présence de Dieu.
Une autre chose que nous voyons, c'est que Dieu fait cela pour que nous soyons utiles pour son usage.
C'est intéressant en passant.
Quand on regarde tout ce que Dieu fait, puis on est honnête,
on se rend compte que jamais le « nous », le « moi » dans l'équation.
Dieu fait toutes choses pour son plaisir.
Nous sommes pour être sa possession, nous sommes pour être utiles à son usage.
On peut lire cela dans 2 Timothée chapitre 2, c'est un passage qui est bien connu.
2 Timothée chapitre 2, au verset 21.
On lit, « Si donc quelqu'un se purifie de ceci, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre. »
Voilà, on se trouve être mis à part pour Dieu, afin qu'il puisse nous utiliser pour toute bonne œuvre.
Les choses que lui fait, le travail qu'il fait, ses œuvres à lui.
Pas pour ce qu'on a envie de faire, pas pour nos plans sur cette terre, pas pour nos objectifs de carrière, ou peu importe.
Pour son œuvre à lui, pour son usage.
Alors, il sanctifie, il nous met à part pour sa possession, et ici, pour son usage, pour ainsi dire.
C'est vrai.
Pour sa possession, pour son usage, et pour son plaisir à lui.
Souvent, nous sommes pronts à imaginer l'avantage ou la joie que nous recevons dans bénédiction.
Mais voyons les choses aussi du point de vue de Dieu, ce que Dieu retire de ceux qui sont sanctifiés.
Et bien, Dieu est censé en retirer du plaisir et de la joie.
Nous voyons cette pensée en Ephésiens, chapitre 1er.
Nous lirons à partir du verset 4.
Ephésiens 1, verset 4.
« Selon qu'il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints. »
Vous voyez, c'est quelque chose qui date de loin.
« Nous avons été élus en Christ avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour.
Nous ayons prédestiné pour nous adopter pour lui, par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté. »
Voilà, c'était le bon plaisir de sa volonté de nous élire pour que nous fussions saints.
« À la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le bien-aimé. »
Et on retrouve ici la pensée qu'il n'y a que ce qui est saint qui peut être agréable à Dieu.
Maintenant, comment Dieu pratiquement fait cela?
On a déjà été introduit par l'œuvre de Christ, en effet.
Mais on pourrait seulement rappeler les quelques points essentiels par lesquels Dieu a trouvé le moyen, si on peut le dire ainsi,
de sanctifier, de mettre à part pour lui des hommes, des femmes, pour son plaisir, pour son usage, pour sa possession, pour sa gloire.
On peut lire un premier passage dans Hébreu, chapitre 13, pour voir comment Dieu fait pour mettre à part, pour ainsi sanctifier.
Dans l'Épître aux Hébreux, chapitre 13, au verset 12, on lit « C'est pourquoi aussi Jésus, afin qu'il sanctifia le peuple par son propre sang, a souffert. »
A souffert hors de la porte.
On va lire un autre passage, Hébreu 9, au verset 22, on lit « Et presque toutes choses sont purifiées par du sang selon la loi et sans effusion de sang. »
Il n'y a pas de rémission, de rémission des péchés.
Et dans le même chapitre, au verset 14, lorsqu'il est fait comparaison entre le sang des animaux qui était répandu, on lit ceci au verset 14,
« Combien plus le sang du Christ, qui par l'Esprit éternel s'est offert lui-même à Dieu sans tâche, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes pour que vous serviez le Dieu vivant? »
Servir le Dieu vivant.
Pareil comme dans la première épitre aux Thessaloniciens, chapitre 1, verset 9 et 10.
Même expression.
Et bien, premièrement, Dieu peut mettre à part, peut sanctifier par le sang du Seigneur Jésus-Christ.
C'est de ce que nous nous souvenons aussi.
Plusieurs fois par jour, au moins une fois par semaine, lorsque nous venons, rompons le pain, prenons part à la coupe,
cette coupe nous rappelle cela, que nous avons maintenant communion avec le sang de Christ.
Quelle chose merveilleuse.
C'est par son sang que les péchés sont purifiés, lavés, ôtés à tout jamais, une fois pour toutes.
N'oublions jamais que toute bénédiction que nous recevons de Dieu découle toujours de l'œuvre de la croix.
C'est toujours là le centre de toute bénédiction qui nous revient de la part de Dieu, dans sa grâce immense, la croix, l'œuvre de Christ.
Celui qui a donné sa vie pour que nous puissions être, celui qui s'est appauvri afin que nous puissions être enrichis.
Alors, le sang, sanctifié par le sang, c'est la base.
Ensuite, nous sommes également sanctifiés par l'Esprit, l'Esprit de Dieu.
On trouve ce passage dans la 2e aux Thessaloniciens.
Je lirai simplement 2 Thessaloniciens, chapitre 2.
Nous lirons le verset 13.
Mais nous, nous devons toujours rendre grâce à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur,
de ce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, dans la sainteté de l'Esprit et la foi de la vérité,
à quoi il vous a appelés par notre Évangile, pour que vous obteniez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
Vous voyez, j'aimerais simplement souligner dans la sainteté de l'Esprit.
Une autre façon que Dieu utilise pour la sainteté est sa parole aussi.
Et on connaît, on se souvient très bien de ce que le Seigneur a dit dans sa prière, dans l'Évangile de Jean, chapitre 17, au verset 7.
Si vous voulez lire Jean 17, verset 7, c'est écrit,
« Sanctifie-les par la vérité. Ta parole est la vérité. »
La parole de Dieu est le moyen et l'outil que l'Esprit de Dieu utilise pour instruire l'enfant de Dieu
qui a été lavé dans le sang de Jésus, afin de le sanctifier, c'est-à-dire le mettre à part,
le rendre utile, cette possession d'une façon pratique pour Dieu.
C'est la parole qui nous instruit dans les pensées de Dieu, dans les voies de Dieu, qui nous instruit sur le caractère de Dieu.
Sans la parole, on ne peut pas savoir.
Et quand on rencontre des croyants qui ne sont pas instruits dans les choses de Dieu,
qu'est-ce qu'on trouve aussi dans leur vie? On ne trouve pas une grande différence entre leur vie et la vie de quelqu'un qui ne connaît pas Dieu parfois.
Mais c'est par cette parole que nous sommes sanctifiés et mis à part,
par le travail de l'Esprit qui est en nous, qui nous instruit dans toute connaissance, dans la connaissance des choses de Dieu.
C'est ce qu'on lit aussi dans la première épître de Jean, chapitre 2, verset 27, je crois, mais c'est à la fin du chapitre.
L'Esprit de Dieu qui est en nous, nous instruit dans les choses de Dieu.
Dans l'Évangile de Jean, chapitre 16, c'est ce même Esprit qui nous communique les choses de Christ,
afin que nous puissions être à part pour Dieu, sanctifiés, dans les faits, d'une façon pratique dans nos vies.
Retenons bien ça, surtout les jeunes.
La parole de Dieu et l'Esprit Saint vont toujours de pair.
Il ne faut jamais les dissocier.
C'est par l'Esprit Saint que nous comprenons la parole.
Lire la parole de Dieu sans l'aide de l'Esprit ou sans l'Esprit du tout, c'est impossible de comprendre la pensée de Dieu.
Et puisque nous avons l'Esprit Saint, nous qui sommes sauvés par la foi,
Dieu nous a donné sa parole pour nous en nourrir.
Ce sont deux choses qui vont toujours de pair, la parole et l'Esprit.
Alors, nous qui sommes rachetés, notre sanctification peut être envisagée sur deux aspects, à deux niveaux.
Il y a la sanctification en position, c'est-à-dire faite une fois pour toutes, nous le verrons,
et il y a notre sanctification dans la pratique.
Notre sanctification en position ne dépend pas de nous.
Elle dépend de l'œuvre de Jésus Christ à la croix.
Elle est faite une fois pour toutes, nous l'avons lue.
Elle est scellée.
Elle est parfaite.
Par contre, maintenant, il y a l'aspect de notre sanctification pratique.
Et là, nous avons une responsabilité à jouer.
Alors, nous allons parler d'abord de la position.
Nous restons dans Jean 17.
Pour bien nous convaincre par les Écritures de notre position en Christ,
notre sanctification-là est mentionnée à partir du verset 14.
C'est la prière du Seigneur au Père.
Il lui dit, Jean 17, verset 14,
« Moi, je l'ai redonné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde.
Comme moi, je ne suis pas du monde.
Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal.
Ils ne sont pas du monde.
Comme moi, je ne suis pas du monde. »
Vous voyez ?
À l'image de Christ, nous ne sommes pas du monde.
Nous avons été moralement retirés du monde.
Nous sommes encore dans le monde, physiquement, mais moralement.
Le nouvel homme qui est en nous n'a plus rien à voir avec le monde.
Le nouvel homme qui est en nous est séparé du monde.
Il n'a pas ses pensées aux choses du monde.
C'est un fait.
On lit aussi une autre expression qui exprime notre position.
On peut lire dans Romains, chapitre 1, au verset 7.
C'est des expressions qu'on trouve bien à quelques reprises dans le Nouveau Testament.
Dans l'Épître aux Romains, chapitre 1, verset 7, c'est écrit que Paul écrit à tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome,
« Saints appelés ».
Saints appelés.
Saints par appel.
Le nom même que nous portons et la raison même pour laquelle nous avons été sauvés,
c'est l'appel de Dieu.
Pourquoi ? Pour la sainteté.
Alors, ça nous montre encore une fois cette position que nous avons déjà.
Rien ne peut changer cela.
Et c'est bien, on le verra tantôt, basé sur cette position que nous avons,
qu'après, on tente dans le pratique, dans notre vie.
Oui, j'aimerais juste ajouter un verset en relation avec notre position, cet appel dont il est question,
dans la seconde Épître à Timothée, chapitre 1, verset 9.
Il est dit « Selon la puissance de Dieu », fin du chapitre 8,
« Selon la puissance de Dieu, Lui qui peut tout ».
Ce que Dieu fait est inébranlable.
Eh bien, il dit « Selon la puissance de Dieu qui nous a sauvés et nous a appelés d'un saint appel.
Non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein et sa propre grâce
qui nous a été donnée dans le Christ Jésus avant les temps des siècles. »
Vous voyez ?
Non selon les œuvres, cela ne dépend pas de nous, cette sanctification.
Elle nous a été accordée, ce saint appel nous a été accordé
selon sa propre grâce qui nous a été donnée dans le Christ Jésus
et c'était même le propos avant le temps des siècles.
C'est établi fermement, en dehors du temps.
On retrouve cette même pensée encore dans deux Thessaloniciens,
on peut aller voir le passage, deux Thessaloniciens, chapitre 2, verset 12, verset 13.
Deux Thessaloniciens 2.13
« Mais nous, nous devons toujours rendre grâce à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur,
de ce que Dieu vous a choisis dès le commencement. »
Choisi dès le commencement, pourquoi ?
Pour le salut, ce travail justement de mise à part pour Dieu, à Dieu,
dans la sainteté de l'esprit et la foi de la vérité.
Donc, encore une fois, le travail de l'esprit, la sainteté de l'esprit, la foi dans la vérité.
Dieu avait déjà tout cela devant lui.
C'est notre position, c'est notre appel, c'est notre mise à part
dès avant même la fondation du monde, on lit ailleurs.
C'est cet appel saint que Dieu avait devant lui et c'est ce qu'il a fait aussi.
Alors voilà, il est bien établi que nous sommes sanctifiés en Christ,
en position, une fois pour toutes, et cela est impossible à changer.
Et c'est sur base de cela, et c'est quand on se rend compte de cela,
qu'il y aura véritablement un impact dans notre vie pratique.
Il faut véritablement comprendre ce que nous avons reçu de Dieu
pour ensuite vivre en conséquence de bénédictions que nous avons reçues.
Lorsque nous saisissons véritablement la substance de la grâce de Dieu
et de ce qu'il y a avec, alors cela change notre vie dans la pratique.
Vous savez, nous avons parlé de deux aspects, en position, en pratique.
Alors nous, ce sont deux choses à distinguer, mais jamais à dissocier.
Il ne serait pas normal d'avoir une pratique différente de notre position.
Vous savez, par exemple, c'est une dignité d'être sanctifié.
Imaginons une dignité dans ce monde.
Par exemple, je suis ambassadeur.
C'est une dignité, n'est-ce pas ?
Je représente un grand roi de ce monde.
Je suis ambassadeur.
D'accord ? C'est ma position.
C'est ma fonction.
Il faut que ma pratique soit totalement en accord et en conformité avec cette dignité.
Je ne pourrais pas vivre dans la débauche en représentant, en étant ambassadeur d'un roi.
Je ne pourrais pas faire ce que je veux.
Je suis tenu de maintenir cette dignité dans la pratique, n'est-ce pas ?
Eh bien, encore plus quand il s'agit de Dieu.
Dieu nous donne cette dignité d'être sanctifié en Christ.
Par ailleurs, nous sommes aussi ambassadeurs pour Christ.
Eh bien, il faut donc que notre pratique soit en conformité avec celui qui nous a donné ce saint appel.
C'est un appel.
C'est ce qu'on lit, entre autres, dans la première épître aux Thessaloniciens, au chapitre 4,
cette expression, juste le début du verset, où c'est écrit, chapitre 4, verset 3,
c'est écrit, « C'est ici la volonté de Dieu, votre sainteté. » Jusqu'ici.
« C'est ici la volonté de Dieu, votre sainteté. »
C'est pour cela qu'il nous a sauvés, premièrement.
Mais il désire que, pratiquement, pour reprendre cet aspect, l'ambassadeur qui est envoyé le représente bien.
Et c'est pour cela qu'il désire, dans notre vie, pratiquement, dans nos actes de tous les jours, la sainteté.
C'est ce qu'il recherche.
C'est clairement établi, également, dans la première épître de Pierre, au chapitre 1er.
Nous retrouvons ici l'aspect de l'appel.
Chapitre 1er, 1 Pierre 1, verset, nous lirons à partir du verset 15.
Oui, le verset 15, nous lirons.
« Mais comme celui qui vous a appelé est saint, vous aussi soyez saint dans toute votre conduite. »
Pas seulement aux heures de réunion, pas seulement quand les autres vous regardent, dans toute votre conduite.
Ensuite, il est dit, par ce qu'il est écrit, « Soyez saint, car moi, je suis saint. »
« Et si vous invoquez comme père celui qui, sans exception de personne, juge selon l'œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour ici-bas. »
C'est pour cela aussi que, d'une façon pratique, au chapitre 3, l'apôtre écrira au verset 15,
« Et ne soyez pas troublés, mais sanctifiez le Seigneur, le Christ, dans vos cœurs. »
Il n'y a pas meilleur moyen, pratique, pour marcher dans la sainteté, que de sanctifier la personne du Seigneur dans nos cœurs.
Mais qu'est-ce que ça veut dire, ça?
Ça veut dire qu'on y fait un petit coin réservé?
Ça, c'est un petit coin de mon cœur.
Non, sanctifier la personne du Christ dans nos cœurs, c'est qu'il n'y a plus rien d'autre dans nos cœurs.
Notre cœur est entièrement pour la personne du Seigneur Jésus.
Il est sanctifié, pour ainsi dire, ce cœur, pour le Seigneur Jésus.
On est occupé de lui, c'est sa personne.
Et lorsqu'on est occupé de sa personne, et bien, comme on lit dans 2 Corinthiens chapitre 3,
c'est en contemplant la gloire du Seigneur à visage découvert que nous sommes transformés de gloire en gloire à son image.
En regardant le Seigneur Jésus, en le sanctifiant dans nos cœurs, dans nos affections, dans nos pensées,
cela nous change, nous transforme pratiquement et nous met à part pour le service, le plaisir, la possession de Dieu.
Or, le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement.
C'est ce que nous trouvons dans la première aux Thessaloniciens, chapitre 5, verset 23.
Voilà, c'est un vœu que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement, non pas en partie.
C'est tout pour Dieu.
Il a tout racheté par le sang de Christ.
La rédemption, elle est totale, elle est complète, entièrement.
On pourrait dire dans tous les aspects de ma vie, mais aussi on peut dire, comme il est dit dans le verset,
« Et que votre esprit et votre âme et votre corps tout entier soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus-Christ,
Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera. »
Ah oui, lui, il est fidèle, lui, il veut le faire, il veut l'accomplir dans ma vie, cette sanctification totale, entière.
Il faut que je me laisse faire.
Et il ne s'agit pas seulement de la sanctification du corps, c'est-à-dire de se tenir physiquement à l'écart du péché,
de se tenir juste physiquement loin de ce qui est mal.
La sanctification, elle n'est pas que passive, elle est active.
Et il s'agit de la sanctification également en esprit, dans l'esprit et dans l'âme, de purifier nos pensées,
pas seulement de garder nos corps purs du péché, de la fornication, des choses qui sont mauvaises,
mais aussi les pensées, les affections, les émotions.
Il faut que tout cela soit soumis à Dieu pour les purifier,
comme nous l'avons lu plus tôt, par la parole et par l'esprit.
Et on vit dans une époque où la souillure de l'esprit est beaucoup plus présente que jamais.
C'est si facile d'entendre, si facile de voir des choses qui sont contraires au caractère saint de Dieu,
et non seulement en ce qui concerne ce que nous comprenons très bien être le péché,
mais aussi quant aux fausses doctrines, aux enseignements qui dénaturent la personne de Dieu et de Christ.
Alors combien c'est important, justement, d'avoir cette pleine sanctification de notre corps, de notre âme, de notre esprit.
Et l'âme, c'est intéressant à voir, ça revient un peu à 1 Pierre 3,15,
avoir des affections aussi pour la personne du Seigneur Jésus.
Aujourd'hui, on est dans une industrie où on aime exciter, stimuler les émotions chez l'individu,
par diverses moyens, entre autres, les divertissements qu'on peut trouver.
Eh bien, le Seigneur désire que nous ayons aussi nos affections sanctifiées pour lui, pour sa personne.
Si je m'en vais brûler ma sensibilité avec les divertissements, quel que ce soit,
eh bien, après, comment est-ce que je peux avoir de la sensibilité pour Christ?
Je suis habitué d'écouter des romans savon qui font pleurer, pleurer.
Je suis habitué d'écouter des films qui font peur, peur, peur, peur.
Puis quand j'ai lu la Bible, après, ça ne me fait plus pleurer, ça ne m'effraie plus, il n'y a plus rien qui me dérange.
Pourquoi? Parce que je suis habitué aux extrêmes! On abuse!
Mais le Seigneur, il veut que je sois sanctifié à lui, corps, âme, esprit.
On pourrait prendre un aspect qui semble être très négatif,
mais l'apôtre écrira dans l'épître aux romains, chapitre 12, au verset 9,
que l'amour soit sans hypocrisie, ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien.
Avoir en horreur le mal, c'est quelque chose de spécial, ça, quand même.
Oui, nous séparer du mal, on comprend cela, mais Dieu, c'est beaucoup plus qu'il séparer du mal.
Dieu est le mal! Il désire aussi que ses enfants aient en horreur le mal.
Et si on avait un peu plus en horreur le mal, on craindrait davantage aussi de s'en approcher.
De s'en approcher, parce qu'on sait que c'est une chose abominable aux yeux de notre Dieu.
On pourrait parfois se poser la question, parce que nous vivons dans un monde qui baigne dans l'immoralité,
dans le mal, dans la violence, est-ce qu'on ne s'habitue pas à entendre et à voir ces choses?
Et peut-être que lorsque j'entends parler de l'iniquité ou je vois, parce qu'elle est affichée aujourd'hui,
en général les gens du monde même s'en vantent de toute cette iniquité, ces choses mauvaises aux yeux de Dieu,
alors je m'y tiens à l'écart, moi je n'y participe pas, mais est-ce que dans mon esprit, dans mon âme, je ne m'y habitue pas?
Et alors peut-être que si quelque chose qui est contre, par exemple, l'ordre de la création, devient normal autour de moi,
peut-être que si je ne réagis pas intérieurement, ça ne me choque pas, ça ne me heurte pas,
peut-être que déjà mon âme et mon esprit n'est déjà plus si sanctifié que cela.
Alors il faut demander à Dieu, aide-moi, aide-moi à sanctifier pas seulement mon corps mais mon âme, mon esprit,
montre-moi ce que tu en penses et dans la communion avec le Seigneur, alors nous allons comprendre, nous allons haïr le mal.
C'est un principe actif. Je pense que souvent nous sommes passifs et on laisse couler.
Et peut-être que ça c'est déjà un signe de conformité au monde, en pensée.
Mais la sanctification c'est la non-conformité au monde, c'est défendre les vérités que Dieu nous donne.
Maintenant c'est très intéressant, on a regardé un peu à deux aspects de la sanctification en ce qui concerne les enfants de Dieu.
La position, la pratique. Mais qu'en est-il en ce qui concerne du Fils de Dieu?
Est-ce qu'il y a aussi une position puis une pratique quant au Fils de Dieu?
C'est là que c'est très intéressant de voir un contraste. C'est qu'il n'y en est absolument pas question.
Il y a trois témoignages qui sont rendus concernant le Fils de Dieu qu'on peut voir dans la parole.
On peut lire un premier passage dans l'Évangile de Luc au chapitre 1.
Si pour nous il y a une position et puis la pratique, en attendant la gloire.
Qui souvent est différente.
Qui souvent est différente, malheureusement, parce qu'on manque de vivre par le nouvel homme.
Et bien en ce qui concerne le Fils de Dieu, on lit dans l'Évangile de Luc, chapitre 1, au verset 35.
Et l'ange répondant lui dit, l'Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre.
C'est pourquoi ainsi aussi la Sainte Chose qui naîtra sera appelée Fils de Dieu.
Comment est-ce qu'il est appelé ici le Fils de Dieu?
Saint. Dès le départ. La Sainte Chose.
Et puis quel mystère aussi. Le mystère de la piété est grand.
Dieu venu en chair. La Sainte Chose qui naîtra de toi.
Donc voilà ici un témoignage qui est rendu par un ange.
Les témoignages sont aussi rendus quant à la sainteté de Dieu par les hommes.
En acte 3.
Voilà un témoignage qui est rendu par Pierre.
En acte 3, le verset 14.
Il dit, mais vous, vous avez renié le Saint et le Juste.
Vous, vous avez renié le Saint et le Juste et vous avez demandé qu'on vous accordât un meurtrier.
Et vous avez mis à mort le Prince de la vie, lequel Dieu a ressuscité d'entre les morts.
Ce dont nous, nous sommes témoins.
Est-ce que nous aussi, nous sommes des hommes, comme Pierre.
Nous sommes des rachetés du Seigneur, comme Pierre.
Est-ce que nous aussi, nous allons faire comme Pierre et rendre témoignage de la sainteté de Jésus Christ.
Et puis on a ici un ange, on lit une parole d'un ange.
On a ici le témoignage d'un homme, Pierre, un apôtre.
Celui qui a, comme l'apôtre Jean dit dans la première épître, chapitre 1,
qui a entendu, qui a été instruit, qui le dit maintenant.
Il y a aussi, ironie, le témoignage d'un esprit immonde dans les évangiles.
Je vais simplement le lire dans l'évangile de Marc, chapitre 1, au verset 24.
Un esprit immonde dit, « Ah, qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus nazarénien ?
Es-tu venu pour nous détruire ? Je te connais qui tu es, le Saint de Dieu. »
Le Saint de Dieu.
Le Fils de Dieu, il est saint, parfaitement saint, infiniment saint.
Dieu est saint. Il est le Fils de Dieu.
Ainsi, il n'y a pas de différence, comme on peut trouver malheureusement, pratiquement,
dans l'enfant de Dieu, bien que nous soyons, et c'est là la clé,
nous soyons cachés dans le Christ Jésus.
Nous soyons trouvés maintenant en lui.
C'est pour cela que notre position, elle est inébranlable.
Notre pratique, par contre, nous avons des exhortations de la parole de Dieu à cet égard.
Alors, une exhortation claire, comme de l'eau de roche.
On la trouve en Romains 12, à partir du verset premier.
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu,
à présenter vos corps en sacrifice vivant, sain, agréable à Dieu,
ce qui est votre service intelligent, et ne vous conformez pas à ce siècle.
Mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement,
pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite. »
Vous voyez, là, on retrouve de nouveau les aspects.
Notre corps doit être présenté en sacrifice vivant, sain.
Et c'est par le renouvellement de l'entendement.
Il faut que ce soit véritablement l'âme et l'esprit qui motivent cette sanctification du corps.
Et donc, de se détacher du monde et des pratiques du monde, et des pensées du monde.
Ce qui se fait, encore une fois, par la parole de Dieu et le travail de l'esprit qui renouvelle notre entendement
et nous instruit dans les voies de Dieu.
Ainsi, on a cet encouragement, cette exhortation à présenter nos corps.
On trouve aussi une autre exhortation dans 2 Corinthiens, au chapitre 7, au verset 1.
La deuxième épître au Corinthien, chapitre 7, au verset 1.
On lit, « Ayant donc ces promesses bien-aimées, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit,
achevant la sainteté dans la crainte de Dieu. »
La deuxième exhortation, c'est de nous purifier nous-mêmes pour que nous puissions être, justement,
achever cette sainteté dans la crainte de Dieu.
Encore une fois, achever la sainteté, c'est-tu parce qu'il y a un problème?
C'est l'aspect pratique. C'est l'aspect pratique que Dieu désire produire dans ses enfants.
Et Dieu travaille pour produire cette sainteté pratique.
Nous avons ce passage en Hébreu 12 qui nous parle de ce Père qui discipline.
N'est-ce pas? Alors, lisons quelques versets en Hébreu 12.
Dieu travaille. Et pourquoi est-ce qu'il travaille? Parce qu'il nous aime.
Pourquoi est-ce que Dieu applique la discipline? Parce qu'il nous aime.
Parce que la discipline, selon Dieu, est un acte de bienveillance.
La discipline, selon Dieu, elle n'est pas punitive, elle est corrective.
Quand nous perdons notre communion avec Dieu à cause de nos péchés, de la souillure que nous contractons dans notre marche,
Dieu ne veut pas ça. Alors, il nous discipline pour que nous puissions retrouver cette communion.
Alors, lisons Hébreu 12. Nous lirons d'abord le verset 5, 5-6.
Et vous avez oublié l'exhortation qui s'adresse à vous comme à des fils.
Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur et ne perds pas courage quand tu es repris par lui.
Car celui que le Seigneur aime, il le discipline et il fouette tout fils qu'il agrée.
Il ne faut pas perdre courage. Et au verset 10.
Car ceux-là disciplinés pendant peu de jours, il s'agit des pères de Notre Chère.
Ceux-là disciplinés pendant peu de jours, selon qu'ils trouvaient bon.
Mais celui-ci, Dieu-même, nous discipline pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté.
Voilà pourquoi il nous discipline. Pour nous ramener dans le droit chemin, loin du péché.
Pour que nous puissions retrouver la jouissance de notre communion avec lui,
parce que lui ne va pas nous suivre dans le mauvais chemin. Il faut que nous revenions à lui.
Et c'est Dieu qui travaille lui-même en discipline, afin que nous participions toujours à la sainteté.
Verset peut-être 14.
Poursuivez la paix avec tous et la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur.
Voilà, il faut poursuivre la sainteté.
Vous savez, j'ai entendu un jour un frère qui disait,
il faut fuir les choses qui nous poursuivent et poursuivre celles qui nous fouillent.
Vous comprenez la pensée ?
C'est que les choses qui nous fouillent, elles nous arrivent facilement.
On n'a besoin de rien faire.
Par contre, les choses qui nous sanctifient, il faut les rechercher.
Il faut faire des efforts.
On voit cette pensée aussi, où on a lu dans le verset 14,
que la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur.
Et puis en effet, est-ce possible qu'un pécheur se présente devant Dieu ?
Impossible. On ne verra pas le Seigneur.
Mais pratiquement pour nous, la sainteté est aussi nécessaire pour entretenir cette communion avec le Seigneur.
S'il n'y a pas la sainteté dans nos vies, ce n'est pas qu'on n'est plus sauvés,
mais on n'aura jamais la joie de notre salut, la communion de l'esprit et la communion avec Dieu.
Dieu, au contraire, va travailler en nous pour nous amener à réaliser le péché qu'il y a en nous pour le confesser,
le reconnaître devant lui, le confesser, le juger ce péché, pour rétablir cette communion.
La sainteté est indispensable pour la joie de l'enfant de Dieu.
Parce que nous ne sommes plus des enfants des ténèbres, mais de lumière maintenant.
Et puis, il n'y a aucune joie par l'esprit de Dieu si, justement, le péché demeure.
Il y a une autre exhortation, on peut terminer avec cette dernière exhortation,
en ce qui concerne nos encouragements à rechercher la sainteté.
C'est dans 2 Pierre, chapitre 3, verset 11.
Deuxième épitre de Pierre, chapitre 3, verset 11.
Et c'est un beau passage, parce qu'il est très pratique pour nos cœurs aussi.
Toutes ces choses devront donc se dissoudre.
Quelle chance devriez-vous être en sainte conduite et en piété,
attendant et attendre la venue du jour de Dieu, etc.
On sait que le Seigneur vient bientôt.
On sait qu'aussi bientôt toutes choses vont être jugées une fois pour toutes
et que Dieu va créer des nouveaux cieux et des nouvelles terres.
Mais pour nos cœurs, la venue du Seigneur,
sachant ces choses-là, sachant que le Seigneur vient,
sachant tout ce qui est devant nous, la sainteté.
Travaillons à cela.
Soyons de bons ambassadeurs pour notre Dieu, pour ainsi dire, pour le Seigneur Jésus.
C'est une belle exhortation, un encouragement qui est fort pour nous.
En sainte conduite et en piété.
Voilà ce qui est agréable à Dieu.
Voilà ce qui nous rend utiles aussi entre les mains de Dieu.
Voilà ce qui amène de la gloire à Dieu.
Gardons bien ce regard sur les choses du monde,
les objets en particulier.
Tout va brûler.
Tout va se dissoudre.
Pourquoi est-ce que nous nous attacherions à ce qui va passer ?
Nous l'avons lu.
Toutes ces choses devront donc se dissoudre.
Cela devrait détacher nos cœurs, peut-être,
même d'objets auxquels nous tenons beaucoup.
De toute façon, si le Seigneur vient avant,
nous allons quitter cette terre.
Nous sommes venus avec les mains vides.
Ni je suis venu dans ce monde, ni j'en retournerai.
On peut lire un passage en terminant dans la première épître au Corinthien.
Première épître au Corinthien, chapitre 6, au verset 11.
1 Corinthien 6, verset 11.
On a tous des arrière-plans différents.
On a tous fait des choses différentes dans la vie.
Et on est tous différents encore aujourd'hui.
Mais dans 1 Corinthien 6, verset 11,
« Et quelques-uns de vous, vous étiez tels,
mais vous avez été lavés,
mais vous avez été sanctifiés,
mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus
et par l'Esprit de notre Dieu. »
Ne l'oublions pas.
C'est très pratique. Quel bel encouragement.
Dieu nous a mis à part pour lui.
Et si notre Dieu, il est saint,
toutes ses œuvres sont pour la sainteté,
il nous a sauvés pour que nous soyons pour lui
un peuple acquis, zélé pour les bonnes œuvres,
sa possession, utile pour lui,
pour que nous lui apportions gloire et plaisir.
Et puis, il désire que pratiquement dans notre vie aussi,
nous manifestions ces choses.
Le nouvel homme qui a été créé en nous.
La gloire du Seigneur Jésus.
Et cela fait partie aussi d'annoncer les vertus
de celui qui nous a appelés des ténèbres
à son admirable lumière.
Et en vivant ainsi dans la séparation pour Dieu,
en vivant à Dieu,
en sanctifiant Christ dans nos cœurs,
quel témoignage à la gloire du Seigneur Jésus sera rendu.
Et ça, je pense, ça fait partie de ces bonnes œuvres
préparées d'avance, entre autres.
Et ça fera partie de cette robe
dont l'épouse sera vêtue
lorsqu'elle sera présentée
aux côtés de l'agneau,
le Fils de Dieu.
Que Seigneur veuille nous bénir, bénir sa parole dans nos cœurs
et nous encourager par ces choses. …
Transcripción automática:
…
Très chers frères et sœurs, ouvrons la Parole de Dieu ensemble, c'est un privilège
renouvelé de la part du Seigneur et nous proposons d'ouvrir la Parole tout d'abord
dans les psaumes, au psaume 130, au psaume 130 nous lirons les versets 3 et 4, au psaume
130, verset 3, « Ô JÀ, si tu prends garde aux iniquités, Seigneur, qui subsistera ? Mais
il y a pardon auprès de toi, afin que tu sois craint ». Et nous avons sur le cœur
ce soir de parler de la crainte de Dieu et nous allons aborder deux volets, d'abord
la crainte de Dieu chez le pécheur sous la condamnation de Dieu à cause de ses péchés
et ensuite la crainte de Dieu chez le racheté du Seigneur.
D'abord, ici il est bien dit « Qui subsistera ? Qui subsistera si Dieu, lui qui est saint,
regarde à nos iniquités ? » Cela nous met déjà en évidence l'aspect de la sainteté
de Dieu. Et ensuite il est parlé de pardon, il est parlé de grâce, mais il y a pardon.
Il y a pardon auprès de toi, mais cela n'empêchera pas la crainte de Dieu dans le cœur. Il y a
pardon auprès de toi afin que tu sois craint. Et nous allons déterminer à l'aide de la parole
de Dieu la différence qu'il y a dans la crainte d'un pécheur qui a peur de la condamnation de
Dieu et la crainte qu'il y a dans le cœur d'un racheté du Seigneur. Alors, ouvrons la parole
en Genèse chapitre 3. Nous allons voir la première mention de la crainte, de la peur dans la parole
de Dieu. Dieu a créé la terre, il a créé les cieux, la terre, tous ceux qui s'y trouvent. Il a
créé l'homme, Adam, et il l'a placé dans un jardin, le jardin d'Éden. Et Dieu avait une relation
directe avec Adam et Adam n'avait pas peur de Dieu jusqu'au jour où, jusqu'au jour où il a
désobéi, jusqu'au jour où il est tombé dans le péché. Et nous voyons qu'une fois qu'il est dans
le péché, lisons-le, il prend conscience de la sainteté de Dieu et il prend peur. Genèse chapitre 3
verset 9. Il est dit « Et l'Éternel, Dieu appela l'homme et lui dit « Où es-tu ? » Et il dit « J'ai
entendu ta voix dans le jardin et j'ai eu peur car je suis nu et je me suis caché. » Adam a désobéi,
Dieu lui avait dit de ne pas manger ce fruit défendu. Il a pris du fruit défendu, du fruit
de la connaissance du bien et du mal. Désormais, il prend conscience de la sainteté de Dieu. Et
lui qui est pécheur, maintenant, il prend peur. Et vous savez, quand on est pécheur, la première
chose que l'on fait, c'est essayer de se cacher de devant Dieu, de fuir la présence de Dieu. Mais
est-ce que c'est possible ? Non. On peut bien essayer en tant que pécheur d'éviter la présence
de Dieu ou le jugement de Dieu. Et les pécheurs dans ce monde nous en donnent des exemples bien
flagrants et bien évidents. On peut essayer d'échapper mais il faudra comparaître devant
Dieu un jour ou l'autre. Car Dieu, quand Dieu pose une question « Où es-tu ? » et bien il
faudra répondre devant Dieu. Vous savez, en hébreu, on peut lire ce passage, en hébreu chapitre 9,
au verset 27. Hébreu 9, verset 27, il est dit « Il est réservé aux hommes de mourir une fois et
après cela, le jugement. » On peut essayer de fuir toute sa vie sur la terre de devant Dieu. Et
les hommes essaient de faire ça en essayant de se distraire, de penser à autre chose ou de
prétendre qu'il n'y a pas de Dieu. Mais un jour, il faudra comparaître devant ce Dieu qui est le
juste juge, ce Dieu saint qui ne peut pas tolérer le mal. Non seulement la crainte de Dieu que
l'incrédule a est une crainte qui est... pas non seulement, mais la crainte qu'un incrédule a peut
aussi amener à la repentance à un certain point. Et on trouve un exemple de cela dans l'évangile
de Luc. Vous pourrez aller regarder dans Luc, chapitre 23, où on a justement cette crainte
qui amène un pécheur à réaliser son état de perdition et de condamnation devant Dieu à
cause de son péché et qu'il se tourne vers Dieu. Dans Luc, au chapitre 23, au verset 39, on lit que
l'un des malfaiteurs qui était pendu l'injuriait, disant, « N'es-tu pas le Christ toi? Sauve-toi
toi-même et nous aussi. » Mais l'autre répondant le reprit, disant, « Es-tu ne crains pas Dieu, toi,
car tu es sous le même jugement? Et pour nous, nous y sommes justement, car nous recevons ce
que méritent les choses que nous avons commises. Mais celui-ci n'a rien fait qu'il ne se dût faire.
Et il disait à Jésus, « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. » Et
Jésus lui dit, « En vérité, je te dis, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. » Donc d'une part,
on a en effet des personnes qui ne connaissent pas Dieu, qui sont sans Dieu, qui font tout ce
qui est possible pour oublier qu'il y a un jugement dans ce monde ou l'ignorer. On ignore
même l'existence de Dieu aujourd'hui. Mais cela ne change rien, nos faits. Mais de notre côté,
celui qui est exercé par cette crainte peut être amené à repentance. Tout comme ici, ce brigand,
ce larron, qui a reconnu qu'il était sous une juste condamnation, il dit à l'autre,
« Est-tu ne crains pas Dieu? » La crainte de Dieu peut amener justement quelqu'un à réfléchir et
à se tourner vers Dieu. Parce que le jugement de Dieu, il est manifesté sur tout impiété,
sur tout péché. Et il vient bientôt et promptement, ce jugement.
Les hommes pécheurs ont peur de la mort. Et pourtant, on trouve des paradoxes dans la nature
humaine. Beaucoup de gens ont peur de la mort parce qu'ils craignent ce qui arrive après. Et
pourtant, durant le temps de leur vie ici-bas, ils choisissent d'ignorer Dieu. On pourrait dire
qu'ils choisissent de ne pas respecter Dieu. Ils choisissent de ne pas craindre Dieu du temps
de leur vivant. On trouve cette pensée dans Romains chapitre 3. Romains chapitre 3,
verset 18, je vais le lire. Il est dit « Il n'y a point de crainte de Dieu devant leurs yeux. »
Et voilà, il y a des personnes, je suis sûr que nous en connaissons tous, qui vivent dans ce monde
comme si Dieu n'existait pas. Et ils vivent sans crainte de Dieu devant leurs yeux. Devant leurs
yeux, pas dans leur cœur. Vous voyez ? Et en Ecclésiastes chapitre 8, verset 11, il est dit
« Parce que la sentence contre les mauvaises œuvres ne s'exécute pas immédiatement, à cause de cela,
le cœur des fils des hommes est au-dedans d'eux, plein d'envie de faire le mal. Dieu est patient
avec ces personnes. » Et on voit que la patience de Dieu ne les punit pas directement, ou tout de
suite, sur le champ. Et le cœur de l'homme est tellement incurable et mauvais par-dessus tout,
que le cœur de l'homme utilise ce temps de la patience de Dieu, de la grâce, pour abuser.
Ils refusent de craindre Dieu et ils vont toujours plus en avant dans l'impiété. Dieu est plein de
grâces. Mais la grâce arrive toujours à un terme. La grâce viendra à son terme lorsque le Seigneur
Jésus vient enlever son Église. Alors il sera trop tard. Ou la grâce arrive à un terme lors de la
mort physique du corps. Et là, il est irrémédiablement trop tard. Pas de possibilité ensuite. C'est de
notre vivant que nous devons craindre Dieu et nous repentir. Parce qu'il y a un jugement très,
très sévère de la part de Dieu sur ceux qui refusent de le craindre. Et nous trouvons ça
dans le Proverbe chapitre 1er. Ce sont des paroles que nous allons lire et que nous n'aurons pas
besoin de commenter beaucoup tellement elles sont fortes. Proverbe chapitre 1er, à partir du verset
27, il est dit « Quand viendra votre frayeur ? Quand votre frayeur viendra comme une subite
destruction et que votre calamité arrivera comme un tourbillon, quand la détresse et l'angoisse
viendront sur vous, alors ils crieront vers moi et je ne répondrai pas. » Voilà l'heure du jugement
qui tombe sur ceux qui n'auront pas voulu craindre Dieu. Verset 28 au milieu « Ils me chercheront de
bonheur mais ils ne me trouveront point parce qu'ils ont haï la connaissance et qu'ils n'ont pas
choisi la crainte de l'éternel. Ils n'ont pas choisi la crainte de l'éternel. Qu'ils n'ont
point voulu de mon conseil et qu'ils ont méprisé toute ma répréhension, ils mangeront du fruit de
leur voix et seront rassasiés de leur propre conseil. Car la révolte des simples les tue et
la prospérité des sauts les fait périr. Mais celui qui m'écoute habitera en sécurité et sera
tranquille sans crainte du mal. » On voit par cette dernière expression « sans crainte du mal » qu'il
y a des conséquences dans ce bas monde parmi les hommes au manque de crainte de Dieu. Il y a la
crainte du mal. C'est déjà une chose. On peut voir dans les écritures d'autres exemples. Par
exemple dans Genèse lorsqu'Abraham se promenait de lieu en lieu. À un certain moment, on lit dans
Genèse 20 verset 11 qu'Abraham dit « C'est parce que je disais assurément il n'y a point de crainte
de Dieu en ce lieu et ils me tueront à cause de ma femme. » On peut voir que le manque de crainte
de l'éternel cause de l'insécurité. Et non seulement chez Abraham, quelqu'un qui connaissait
Dieu, mais même parmi les incrédules. Combien il y a de crainte et d'insécurité dans ce monde
parce qu'on ne craint pas Dieu. Parce qu'on ne marche pas selon ses voies. Un autre exemple,
on peut aller le voir dans Luc, l'évangile de Luc au chapitre 18. Au verset 2, « C'était une
parabole du Seigneur Jésus pour nous montrer qu'il fallait toujours prier. Mais nous lisons ceci. Il
y avait dans une ville un certain juge qui ne craignait pas Dieu et qui ne respectait pas les
hommes. Et dans cette ville-là, il y avait une veuve et elle alla vers lui disant, venge-moi de
mon adversaire. Et il ne le voulut pas pour un temps. Mais après cela, il dit en lui-même quoi,
que je ne craigne pas Dieu et que je ne respecte pas les hommes. Néanmoins, parce que cette veuve
m'ennuie, je lui ferai justice de peur que revenant sans cesse, elle ne me rompe la tête. » Deux
choses qu'on peut voir ici. Le manque de crainte de Dieu montre aussi un mépris des hommes et aussi
de l'injustice. Ce juge-là n'avait aucun égard pour les hommes. Il méprisait cela. Et aussi,
il causait de l'injustice ici-bas. Parce qu'il faisait ce qui était avantageux, soit pour lui,
pour peut-être les gens qui lui passaient quelques avantages. Donc, ce manque de crainte de Dieu
produit de l'injustice et du mépris. Et finalement, on peut lire aussi, je vais le citer seulement pour
sauver du temps, il peut produire de la tristesse, le manque de crainte de Dieu. On lit dans Ecclésiastes
8, verset 13, « Il n'y aura pas de bonheur pour le méchant et il ne prolongera pas ses jours comme
l'ombre, parce qu'il ne craint pas la face de Dieu. » Donc, il n'y aura pas de bonheur. C'est la
tristesse qui entoure ces personnes-là. Tout cela, c'est des conséquences d'un manque de crainte de
Dieu dans ce monde. C'est bien la tristesse qui caractérise les gens qui ne craignent pas Dieu,
même s'ils peuvent prétendre l'inverse. C'est la tristesse. Mais maintenant, parlons du racheté,
le racheté par grâce. Alors, nous n'avons plus la tristesse. Pourquoi ? Parce que maintenant que
nous sommes rachetés par le sang précieux de Christ, qui s'est donné à la croix pour nous,
eh bien, nous sommes sauvés. Sauvés de quoi ? Du jugement qui vient, du jugement contre le
péché. Nous sommes sauvés. Alors, nous pouvons le lire, parce que c'est merveilleux. C'est un
sujet de joie éternelle. En Hébreu, chapitre 2, verset 15, « Il nous est dit qu'il délivra tous
ceux qui, par la crainte de la mort, étaient pendant tout leur vie assujettis à la servitude ». Voilà.
Il nous a délivrés, nous qui étions asservis à la servitude, sous l'emprise de la mort et donc
dans la crainte. Je le relis. « Qu'il délivra tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient
pendant toute leur vie assujettis à la servitude ». Nous sommes libérés, délivrés de la crainte du
jugement de Dieu qui va tomber sur les pécheurs, parce que le jugement de Dieu est tombé sur Christ,
à ma place et à ta place, à la croix, durant les heures sombres de la croix. Quel sujet de joie ! Une
joie éternelle. Et je le cite simplement en 1 Corinthians 1, à la fin du premier chapitre,
verset 10, il est dit « Il est parlé du Fils qu'il a ressuscité d'entre les morts, Jésus,
qui nous a délivrés de la colère qui vient ». Quelle merveille ! Nous n'avons plus cette crainte
de subir et de comparaître devant Dieu pour être jetés en enfer, dans le feu qui ne s'éteindra
jamais. Pas de calamité pour nous, mais un bonheur éternel dans la présence de Dieu.
Un autre passage, dans ce 1 Thessaloniciens 5, simplement je le cite au verset 9, où il est dit
« Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus
Christ, qui est mort pour nous ». Cette crainte aussi que nous avons de Dieu n'est pas la même
crainte du monde, évidemment, nous le comprenons. Ce n'est pas une peur de Dieu, mais c'est un
sain respect de Dieu. C'est la réalisation que Dieu est beaucoup plus grand que nous,
la réalisation que Dieu est beaucoup plus fort que nous, qu'il sait beaucoup plus de choses que nous,
la réalisation que c'est lui qui a aussi le pouvoir de condamner après la mort ou donner
la vie. C'est de réaliser la grandeur et l'importance de Dieu. C'est ça la crainte de Dieu.
C'est de réaliser que Dieu est Dieu et que moi, je suis un homme. Et lorsque je réalise cela,
quel changement ça produit dans ma vie comme croyant. La crainte a des effets qu'on pourrait
appeler virtueux, pour ainsi dire, dans la vie d'un enfant de Dieu. Oui, bien sûr, nous ne craignons
plus comme avant lorsque nous étions encore dans nos péchés, mais c'est bon comme enfant de Dieu
de ne pas éliminer toute marque de respect ou de crainte envers Dieu. On manquerait quelque chose
de très important. Sa parole n'aurait plus la même valeur, sa personne n'aurait plus la même valeur,
mais il faut garder, il faut plutôt croître dans cette nouvelle connaissance que nous avons de Dieu
par Jésus-Christ et apprendre à le craindre comme tel. Il est Dieu. Dans les choses qui sont
un avantage pour nous, on en trouve un dans la première épitre de Pierre au chapitre 1 au verset
14. 1 Pierre 1 au verset 14 jusqu'à 17. On lit ceci. « Comme des enfants d'obéissance ne vous conformant
pas à vos convoitises d'autrefois, mais pendant votre ignorance, mais comme celui qui vous a appelé
est saint, vous aussi soyez saint dans toute votre conduite. Parce qu'il est écrit, soyez saint, car
moi je suis saint. Et si vous invoquez comme père celui qui, sans exception de personne, juge selon
l'œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour ici-bas. » On
arrête ici. Donc on voit ici qu'il y a un impact, une conséquence directe et pratique à cette
connaissance que j'ai de Dieu maintenant. Ici c'est écrit qu'il juge, qu'il juge toute chose. Celui
qui ne fait exception de personne et qui juge selon l'œuvre de chacun. Il nous dit alors,
conduisez-vous avec crainte. C'est pas parce que je suis un enfant de Dieu, je suis sauvé. On fait
ce qu'on veut. L'apôtre Paul adresse cette question dans l'Épître aux Romains au chapitre 11. Est-ce
qu'on va faire ce qu'on veut? Loin de là, nous marchons dans cette sainte crainte devant Dieu.
En effet, ce n'est pas parce que maintenant nous connaissons Dieu comme un Dieu de grâce que sa
sainteté est moindre. Dieu est le même. Il est toujours ce Dieu saint qui, dans sa grâce, a donné
son fils unique. Dans sa grâce, pour nous sauver, a fait peser le poids de la justice divine sur son
propre fils. Il faut penser au prix que le Seigneur a payé. Lorsque nous pensons à ces heures sombres
où il a été fait malédiction à notre place. Il a été fait péché à notre place. Lui qui est le
seul juste que la terre ait jamais porté. Lui qui est Dieu, le fils de l'homme. Il est ce Dieu qui a
en horreur le péché. Il a été fait péché lui-même. Voilà combien Dieu a en horreur le péché. Il a
tellement en horreur le péché qu'il n'a pas pu trouver d'autre moyen que de prendre notre dette
sur lui. Eh bien, nous connaissons comme ce Dieu de grâce. Il reste ce Dieu de sainteté. Et maintenant
que nous sommes les objets de la grâce, nous devons le craindre parce que lui est Dieu et nous
sommes hommes. Et je dois me soumettre de cœur aux pensées de Dieu. Il parle, j'écoute. Il parle, je me
soumets. Je me soumets de cœur et de manière inconditionnelle. Et ce n'est pas parce qu'il
m'aime que je peux faire ce que je veux. Alors lisons en 2 Corinthiens chapitre 7, verset premier.
« Ayant donc ces promesses bien-aimées, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de
chair et d'esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu. Dieu nous a sauvés par grâce,
afin que nous marchions dans la sainteté. » Et pour marcher dans la sainteté, il faut toujours
garder à l'esprit et être bien conscient que Dieu est saint et nous sommes des enfants de lumière.
Deutéronome chapitre 5, verset 28, 29. Deutéronome 5, verset 29. « Voilà le désir du corps de ce
Dieu saint, de ce Dieu qui s'est révélé à nous comme un Père, aussi ce Dieu de grâce. » Deutéronome
5, verset 29. « Oh, s'ils avaient toujours ce cœur-là pour me craindre et pour garder tous
mes commandements, afin de prospérer, eux et leurs fils, à toujours. » Quel verset magnifique. « S'ils
avaient toujours ce cœur-là, le cœur que nous avions lorsque nous avons compris la grâce de
Dieu qui nous a sauvés, ce cœur engagé pour lui, ce cœur qui s'engage en pratique à vivre dans ce
monde pour celui qui nous a sauvés. » De Corinthiens 5 le dit. « Nous ne vivons plus maintenant pour
nous-mêmes, nous vivons pour celui qui pour nous est mort et qui était ressuscité. L'amour de
Christ nous étreint. Oh, s'ils avaient toujours ce cœur-là. » Et c'est ce cœur-là dont nous avons
besoin. Et qu'est-il dit ? Pour me craindre. C'est-à-dire pour me respecter, pour donner de la
valeur à ce que je dis. Voilà ce que ça veut dire la crainte de Dieu. Donner toute la valeur à la
pensée de Dieu, à la parole de Dieu et me soumettre de tout cœur. Eh bien, s'ils avaient ce cœur-là
pour garder mes commandements. C'est très pratique. C'est très pratique. Je ne peux pas simplement
dire je crains Dieu, j'aime Dieu mais je ne fais rien. Non. C'est totalement incohérent. Le cœur
va nous diriger et va nous attacher à Dieu afin de prospérer eux et leur Fils. Vous voyez comme Dieu
a le désir de bénir. Nous viendrons sur ce sujet des bénédictions liées à la crainte de Dieu. Et
Dieu veut que ce soit pour les pères et pour les fils, pour les générations qui se succèdent.
On voit ce désir de Dieu justement manifesté aussi dans le Deutéronome au chapitre 10 au verset 12.
Il dit maintenant Israël qu'est-ce que l'éternel ton Dieu demande de toi sinon que tu craignes
l'éternel ton Dieu pour marcher dans toutes ses voies et pour l'aimer et pour servir l'éternel ton
Dieu. Lorsqu'on réalise justement la sainteté et la grandeur de Dieu, lorsqu'on réalise que ce qui
nous convient c'est d'entendre la voix de Dieu et de mettre en pratique ce qu'il nous demande de
prendre cette place d'humilité, c'est la crainte de Dieu, et bien on désire marcher dans ses voies.
C'est ce que Dieu désire voir aussi dans les siens, que nous marchions dans toutes ses voies. En effet,
Dieu, on lit dans le proverbe 8.13, la crainte de l'éternel c'est de haïr le mal. Je hais l'orgueil
et la hauteur et la voix d'iniquité et la bouche perverse. Une façon pratique, bien sûr, de marcher
devant Dieu dans sa crainte, c'est de haïr positivement le mal. Pas juste s'en abstenir,
il le faut, mais le haïr, le fuir, ne même pas chercher à s'en tenir proche. Ça, ça fait partie
justement d'un aspect pratique de la crainte de Dieu chez l'enfant de Dieu. Il connaît la sainteté
de Dieu, il sait ce que Dieu attend de lui, de marcher dans ses voies, et il le fait de cœur. Et ça,
c'est une expression qu'on n'a pas mentionnée souvent, je pense, mais il faut le rappeler, de
cœur. Si on le fait d'une façon forcée, ce n'est pas ce que Dieu recherche. Est-ce que ça veut dire,
ah, bien moi, je n'ai pas trop à cœur ça, je ne le ferai pas alors. Non, non, non, ça ne marche pas ça
non plus. Mais Dieu désire qu'on le suive dans ses voies avec cette crainte qui va nous faire marcher
de cœur dans ces choses-là. Si le cœur n'y est pas, ce n'est pas qu'il faut arrêter, c'est qu'il
faut apprendre à connaître davantage Dieu, à le craindre lui, et cela va être produit dans mon
cœur. Ce serait dommage de marcher en tant que racheté du Seigneur dans la crainte des conséquences.
Vous savez, parfois on est désolé, on se repent d'avoir fait quelque chose, mais ce n'est pas
une vraie repentance, ce n'est pas une vraie crainte de Dieu. On a peur des conséquences. C'est
bien plus élevé que cela, bien plus excellent que cela. C'est de marcher dans la crainte de Dieu,
c'est-à-dire dans le respect de Dieu, par amour, dans la soumission positive à Dieu. Et en principe,
ce n'est pas une option. Dieu ne nous a pas sauvés en nous disant « si tu veux bien, crains-moi et
marche dans la sainteté ». Non. On trouve cette pensée en Malachie, chapitre 1, verset 6. « Un fils
honore son père et un serviteur son maître. Si donc je suis père, où est mon honneur ? Et si je
suis maître, où est la crainte qui m'est due ? » Nous avons un Sauveur, mais ce Sauveur est également
notre Seigneur, c'est-à-dire notre Maître. Et s'il est notre Maître, où est la crainte qui lui est
due ? C'est un « dû ». C'est quelque chose que le Seigneur attend de chacun de nous. Il ne va pas
l'exiger, parce que le Seigneur n'exige pas. Nous ne sommes pas des robots télécommandés. Le Seigneur,
eh bien, il apprécie toujours ce qui est fait avec l'élan du cœur, avec l'ardeur du cœur,
avec un cœur qui brûle pour lui. C'est là où ça prend toute sa valeur. Alors, comment est-ce qu'on
peut développer ou grandir dans cette crainte de Dieu d'une façon pratique ? C'est un sujet qu'on
n'entend pas souvent. Parfois, on entend plutôt le sujet de la piété, apprendre à marcher pieusement
devant Dieu. Les deux expressions sont assez proches. Mais la crainte de Dieu, comment on
grandit ? Comment on fait ? Encore une fois, on veut le répéter. La crainte de Dieu pour l'enfant
de Dieu est très importante. C'est ce qui va le faire vraiment marcher devant la face de Dieu,
d'une façon qui plaît au Seigneur à tous égards, comme on lit dans l'Épître aux Colossiens. Alors,
comment ça fonctionne ? Comment est-ce que je peux produire cela ? On peut trouver un premier
exemple dans le Deutéronome, encore une fois, au chapitre 17, comment cette crainte est produite,
comment cette crainte est entretenue dans la vie du croyant. Dans le Deutéronome, chapitre 17,
aux versets 18 et 19, dans cette portion du chapitre, ce sont des instructions qui sont
données concernant un roi qui va éventuellement régner en Israël, lorsqu'Israël s'établira des
rois. Si on lit les trois versets précédents, on se rend compte que Salomon a vraiment manqué son
coup. Puis, on peut se poser la question, est-ce que Salomon a fait cette première chose que nous
allons lire ici ? Et c'est une des premières choses que nous devons faire pour grandir,
croître et continuer dans la crainte de Dieu. Au verset 18, on lit « Et il arrivera lorsqu'il sera
assis sur le trône que son royaume qu'il écrira pour lui dans un livre une copie de cette loi,
faite d'après le livre qui est devant les sacrificateurs, les Lévites. Et il l'aura
auprès de lui, et il y ira tous les jours de sa vie, afin qu'il apprenne à craindre l'Éternel,
son Dieu, et à garder toutes les paroles de cette loi et ses statuts pour les faire. » Alors,
ce qui doit être fait ici, c'est avoir la parole de Dieu et la lire. Ça semble simple,
mais garder la connaissance de la parole, méditer la parole, réfléchir sur la parole,
c'est le moyen que l'Esprit de Dieu utilise en nous pour nous instruire dans la connaissance de Dieu
et du Seigneur Jésus et de sa bonne et sainte volonté. Si on n'a pas la parole, comment est-ce
qu'on peut apprendre à craindre Dieu ? Si on ne sait pas que Dieu, cette chose lui plaît,
cette chose lui déplait, pour ainsi dire, que cette chose est convenable à sa personne et
que cette chose ne convient pas à la communion avec cette personne, c'est impossible. Mais avec
la parole, l'Esprit de Dieu utilise cette parole pour nous instruire dans sa connaissance. C'est
la première étape pour la crainte de Dieu dans nos vies. Nous avons ce grand privilège d'avoir
la parole entre les mains, dans notre propre langue. On oublie que c'est un privilège et il
ne suffit pas de la lire. Vous savez, quand j'étais enfant, j'allais souvent voir ma grand-mère et
elle insistait pour que je lise la Bible entre les visites, mais je ne lisais pas vraiment. Alors,
juste avant d'aller chez elle, je lisais vite une page ou deux pour ne pas devoir mentir. Mais
je lisais en diagonale, ça veut dire que je lisais sans vraiment m'imprimer de ce qui était dit. La
lecture, ça veut dire comprendre le texte, ça veut dire y trouver la personne de Christ dans
les Écritures. Et dans Philippiens, il nous est dit qu'il faut que toutes ces choses qui sont vraies,
vénérables, justes, pures, aimables, de bonnes renommées, c'est-à-dire ce que la parole de Dieu
nous présente, il faut qu'elles occupent nos pensées. Et pas seulement qu'elles occupent nos
pensées, nous ne devons pas être uniquement contemplatifs devant la gloire du Seigneur et
devant la parole de Dieu. Il est dit, faites ces choses, faites ces choses et le Dieu de paix sera
avec vous. Il faut mettre en pratique. Et ça, c'est le deuxième aspect. Nous allons développer la
crainte de Dieu par la pratique, la mise en pratique, le mode de vie au quotidien de ce que
nous apprenons dans la parole de Dieu par l'exemple. Deutéronome chapitre 6 au verset 7, et l'exemple est
très important, on l'a entendu dans une prière tout à l'heure, l'exemple que nous laissons à ceux
qui nous suivent, les plus jeunes, les enfants, les petits-enfants. Eh bien, il est dit, Deutéronome
chapitre 6 verset 7, « Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras assis dans ta
maison et quand tu marcheras par le chemin et quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » Voyez ?
C'est un mode de vie. Cette parole doit nous imprégner. Elle doit habiter richement en nous.
Elle aura un effet et nous devons communiquer ces choses aux plus jeunes, à ceux qui nous suivent.
Vous savez, un jour une sœur m'a dit, on peut apprendre, on peut enseigner beaucoup de choses
aux enfants dès leur jeune âge. Ils ont une énorme mémoire. Ce sont des éponges. On peut
leur apprendre beaucoup d'histoires bibliques, des versets par cœur, etc. Et il faut le faire,
c'est une bonne chose. Mais cela ne suffit pas. Ce qui est très important d'enseigner aux enfants
avant qu'ils quittent la maison, le foyer, parce que quand l'heure vient où ils quittent le foyer,
ils vont devoir prendre leurs décisions eux-mêmes. Ce qu'il faut quand ils quittent la maison,
c'est qu'ils aient un cœur qui craint l'éternel. Un jeune cœur qui craint l'éternel, eh bien,
prendra les bonnes décisions devant Dieu. L'ecclésiaste nous dit, qui craint Dieu sort
de tout. Qui craint Dieu sort de tout. Eh bien voilà, il y a cette responsabilité de mettre
en pratique la parole. Comme on lit aussi dans Timothée, je vais le lire, Timothée chapitre 4
verset 7, c'est écrit, exerce-toi toi-même à la piété. Donc, il y a un aspect en effet pratique,
et il y a un aspect de le faire. On se dit, on mentionne ici que c'est un mode de vie,
mais il ne faut pas juste se dire, j'ai hâte que ce mode de vie arrive dans ma vie. Il faut
s'exercer. Timothée devait s'exercer à la piété, ça veut dire qu'il y a un effort à faire,
il y a un exercice à faire. Donc, pour nous aussi, c'est une autre chose qui doit être
faite pour avoir cette crainte de Dieu dans nos vies. Le faire, s'exercer, prendre des habitudes,
démontrer par nos actes, par ce que nous faisons, que nous craignons Dieu. Dans la famille, c'est
déjà un bon point de départ. Prendre le temps dans la prière, dans la parole, d'expliquer,
comme on a lu dans Deutéronome 6, à nos enfants les choses qui concernent Dieu, et leur montrer
que pour nous, c'est vraiment important. On ne fait pas juste lire quelques versets et dire,
la Bible l'a dit ceci et cela, puis après ça, mes activités, mes occupations, ma vie de tous
les jours, démontrent clairement que ça m'est complètement égal, que la parole de Dieu n'a pas
un impact réel dans ma vie. Il faut que je m'exerce, il faut que ce que je dis, je le fais.
On manque tous à plusieurs égards. Jacques le dit. En qui ne manque pas? Mais le désir dans l'âme doit
être là. Et on peut faire cette quatrième chose aussi, prier. Prier pour demander à Dieu de grandir
dans la crainte de son nom, de pouvoir le faire d'une façon pratique. On trouve un exemple dans
le psaume 86, au verset 11, à cet égard. Psaume 86, au verset 11, on lit cette prière de David,
c'est l'intitulé du psaume. « Éternel, enseigne-moi ton chemin, je marcherai dans ta vérité, unis mon
cœur à la crainte de ton nom. » C'est quelque chose qu'on peut demander au Seigneur. Si on sent
qu'on manque, qu'on a de la difficulté, ou qu'on sent que dans notre vie, on n'a pas cette crainte
comme il nous semblerait que nous devrions avoir, le Lui demander. « Attache mon cœur à la crainte
de ton nom. » Donc ce sont rapidement quatre moyens par lesquels nous pouvons développer et maintenir
la crainte de Dieu dans nos vies, par la parole, par l'exemple, par l'exercice de la piété et par la prière.
Et bien sûr, il est impossible de mettre tout cela en pratique par nos propres moyens et nos
propres forces. Séparés du Seigneur, nous ne pouvons rien faire. On pourrait tourner en rond
pendant longtemps dans sa propre vie, en se disant je dois m'améliorer, je dois aimer Dieu, je dois
craindre Dieu, je n'y arrive pas et je suis le centre de mes incapacités. Non, c'est par le
nouvel homme. Nous sommes nés de nouveau, nous avons reçu ce nouvel homme qui s'est séparé
totalement de la chair, du vieil homme. Et ce nouvel homme, il est à l'image de Christ. Et ce nouvel
homme, il est aussi habité par le Saint-Esprit que nous avons reçu de Dieu. C'est donc une marche
en nouveauté de vie. Et par la grâce de Dieu qui nous a sauvés, mais par la grâce de Dieu aussi qui
nous fournit les ressources dont nous avons besoin au quotidien dans la marche pratique, dans la marche
dans la vie familiale, la vie personnelle, la vie familiale, la vie professionnelle, la vie d'assemblée,
dans tous les domaines, la grâce de Dieu nous fournit les ressources. Et bien, par la grâce de
Dieu, si mon coeur est sincère, il répondra et il bénira parce que c'est son désir. Et quelles
sont les vertus alors ? Les vertus qui vont se développer, qui vont d'abord bourgeonner dans
ma vie, parce qu'il y a la vie divine, et ensuite qui vont prendre leur ampleur, qui vont fleurir,
qui vont émettre également un parfum agréable. Il y a des vertus à la crainte de Dieu.
Nous allons en citer quelques-unes. Une des premières vertus, c'est qu'on s'éloigne du
péché, puisque nous haïssons le péché. La crainte de l'éternel, eh bien, en Proverbe 16, verset 6,
nous est dit « par la bonté et par la vérité, propitiation est faite pour l'iniquité ». Voyez,
par la bonté de Dieu, par la grâce de Dieu, il y a propitiation pour nos péchés. Et ensuite,
la deuxième partie du verset dit « et par la crainte de l'éternel on se détourne du mal ». La
crainte de l'éternel a cette, on va dire, première vertu. Déjà, c'est de nous faire détecter ce qui
est bien de ce qui est mal, le discernement. Et quand on craint Dieu, qu'on a compris ce qui est
mauvais et ce qui est bon, eh bien, on se détourne de ce qui est mal. Une deuxième vertu, on peut la
trouver par exemple dans deux chroniques au chapitre 6. Deux chroniques, chapitre 6, au verset
31, où nous lisons cette expression « afin qu'ils te craignent pour marcher dans tes voies tous les
jours qu'ils vivront sur la face de la terre que tu as donné à nos pères ». Donc, la deuxième
vertu, c'est de garder le bon chemin, de continuer à marcher dans les voies qui sont selon la pensée
de Dieu. Donc, c'est un principe positif, non pas seulement de s'éloigner du mal, c'est déjà positif
et actif de s'éloigner du mal. Ce n'est pas simple. Et ensuite, c'est encore plus positif que cela,
c'est rechercher le bien. Donc, s'éloigner du mauvais chemin et s'engager dans le bon chemin.
Et une vertu supplémentaire qui est celle de marcher dans le bon chemin, c'est qu'en marchant
dans ce chemin de sainteté, on s'approche de Dieu. Et voilà une vertu de la crainte de Dieu,
c'est qu'on s'approche de plus en plus de Dieu dans la communion.
Psalm 5, verset 7 « Mais moi, dans l'abondance de ta bonté, j'entrerai dans ta maison, je me
prosternerai devant le temple de ta sainteté dans la crainte ». Vous voyez ? On arrive jusque
dans la présence de Dieu. Évidemment, dans la présence de Dieu, aucun mal, aucune impureté,
aucune souillure ne peut être tolérée. Il n'y a que lorsque nous purifions pratiquement que nous
pouvons avoir une véritable communion propre avec Dieu, jusque dans sa présence. Et qu'est-ce qui
se passe lorsque nous sommes dans la présence de Dieu ? Eh bien, ça nous transforme entièrement,
ça nous change. On trouve ces versets aussi dans le Nouveau Testament, 2 Corinthiens chapitre 3,
qu'on est transformé de gloire en gloire à son image. Lorsqu'on marche avec Dieu, eh bien,
notre marche parmi les hommes change aussi. Et c'est une autre vertu qui arrive, c'est qu'on
se met à avoir de l'égard envers les autres. On peut lire un passage qui parle de cela dans
Lévitique chapitre 19, au verset 14. On lit, « Tu ne maudiras pas le sourd et tu ne mettra pas
d'achoppement devant l'aveugle, mais tu craindras ton Dieu. » Ici, on voit que la crainte de Dieu
est liée à éviter de faire des choses qui sont mauvaises à son prochain. Autrement dit,
on a de l'égard envers notre prochain. Donc, ce sont quelques exemples ici de vertus qu'il y a
pour l'enfant de Dieu, de marcher dans la crainte de Dieu. Mais il n'y a pas seulement des vertus en
tant que telles, il y a des résultats positifs qui se produisent dans la vie du croyant lorsqu'il
marche dans la crainte de Dieu. J'aimerais ajouter quelque chose à cette pensée que,
si nous vivons avec la crainte de Dieu dans le cœur, nous aurons de l'égard pour notre prochain.
Cela nous met en contraste avec ce que nous avons vu au départ, ce juge inique qui n'avait pas de
crainte de Dieu et qui méprisait les hommes, qui n'avait pas de respect pour eux. Vous voyez le
contraste comme il est, comme il est diamétralement opposé. Ceux qui craignent Dieu, eh bien,
ils ont de l'égard pour les créatures de Dieu. Alors, dans les résultats, il y a de magnifiques
résultats qui nous sont accordés, les effets de la crainte de Dieu. Et souvent, nous sommes pronds
à comprendre l'avantage que nous avons à faire quelque chose. Mais il faut d'abord penser à
l'avantage que Dieu en retire. Nous devrions plus souvent penser à ce qui revient à Dieu avant de
penser à ce qui nous revient à nous. Et il y a un verset qui dit, retenez ça, retenez ça les jeunes
et les enfants, retenez bien ce verset, je vais le lire deux fois. Le plaisir de l'éternel est en
ceux qui le craignent. Le plaisir de l'éternel est en ceux qui le craignent. C'est le psaume 147, verset 11.
Le plaisir de l'éternel est en ceux qui le craignent et ceux qui s'attendent à sa bonté. Imaginons,
pensons au plaisir et la joie que Dieu reçoit lorsque un de ses rachetés le craint, le respecte,
se soumet de cœur à sa volonté. C'est magnifique. Et puis de façon intéressante, on ne trouve pas
une grande énumération de choses qui sont pour Dieu, pour ainsi dire, lorsque l'homme le craint.
On sait très bien que c'est en accord avec sa pensée, que c'est selon son cœur et ça nous
parle du Seigneur aussi, peut-être qu'on y reviendra à cette pensée tantôt. Mais il y a
une longue liste pour nous les hommes de réaliser qu'il y a de réels avantages à craindre Dieu et
à marcher avec lui dans la piété et l'humilité. Et dans cette longue liste, on pourrait en énumérer
quelques-uns. Un premier, c'est qu'il y a la protection pour l'enfant de Dieu. On peut lire
le psaume 115, puisqu'on est déjà dans les psaumes. Psaume 115, verset 11. On lit ceci,
« Vous qui craignez l'éternel, confiez-vous en l'éternel, il est leur secours et leur bouclier.
» Et au verset 13, « Il bénira ceux qui craignent l'éternel, les petits avec les grands. » Donc on
voit ici un des avantages, c'est cette protection, ces soins que Dieu a pour ceux qui le craignent.
Un autre aspect avantageux pour nous de craindre Dieu, c'est que la crainte de Dieu nous libère
de la crainte des hommes. La crainte des hommes, elle est très forte. Alors, il y a bien sûr la
crainte de ceux qui nous persécuteraient. Ce n'est pas notre cas ici. Nous avons le
privilège de vivre dans des pays ou des contrées où nous ne sommes pas persécutés à cause du nom
de Seigneur ou à cause de la grâce que nous avons reçue. C'est le cas de beaucoup de chrétiens dans
le monde. Mais malgré tout, même si nous avons ce privilège d'être libres, de vivre notre foi,
nous craignons souvent les hommes. Nous craignons d'annoncer l'évangile. Pourquoi ? On va se moquer
de moi. De quoi je vais avoir l'air ? Et la crainte des hommes nous empêche d'avancer dans le chemin
de Dieu, très souvent. Eh bien, la crainte de Dieu, si on craint Dieu, on se soumet à sa volonté et on
fait ce qu'il nous dit de faire. Peu importe ce que les hommes en pensent. Alors, on trouve un
passage qui parle de ça dans l'Epsomme, toujours Epsomme 56, verset 11. « En Dieu, je me confie,
je ne craindrai pas, que me fera l'homme ? Que me fera l'homme ? » Dans l'Épitre de Pierre aussi,
je vais simplement citer le passage de 1 Pierre 3, disons seulement le verset 14. « Mais,
vous souffrez pour la justice, vous êtes bien heureux et ne craignez pas leur crainte et ne
soyez pas troublés, mais sanctifiez le Seigneur, le Christ, dans vos cœurs. » Voilà. Si je donne
la première place dans mon cœur au Seigneur, eh bien, je ne dois pas craindre les hommes. Il est
mon Seigneur. Il est appelé ici le Seigneur, c'est-à-dire celui qui a toute autorité. C'est
donc le seul à qui je dois véritablement obéir. Il est aussi le Seigneur, celui qui a tout pouvoir,
force. C'est lui qui est aussi le pouvoir et la force de me protéger dans le chemin que j'emprunte
par conscience et par amour envers lui. Et on a lu dans ce verset qu'on est bien heureux. Et
être bien heureux, être heureux, c'est une autre... un autre avantage aussi pour celui
qui craint Dieu. Je vais simplement citer le Proverbe 28, 14 qui dit « Bien heureux l'homme
qui craint continuellement, mais celui qui endurcit son cœur tombera dans le malheur. » Ainsi,
il y a une joie pour celui qui craint Dieu. Non seulement il y a une joie pour celui qui
craint Dieu, mais il y a aussi une communion entre ceux qui craignent Dieu. Et c'est un autre
avantage. On peut tourner dans Malachi au chapitre 3. C'est un passage très connu. Malachi chapitre
3, où nous voyons cette expression dans l'Ancien Testament de cette communion entre ceux qui
craignent le nom de l'Éternel. Malachi 3 au verset 16, on lit « Alors ceux qui craignent
l'Éternel ont parlé l'un à l'autre et l'Éternel a été attentif et a entendu et un livre de
souvenirs a été écrit devant lui pour ceux qui craignent l'Éternel et pour ceux qui pensent à
son nom. » Donc, il y a une communion particulière entre ceux qui craignent Dieu. On peut rencontrer
des enfants de Dieu aujourd'hui, puis on n'a pas la même communion qu'avec d'autres. Mais là,
on ne parle pas parce qu'il y a des affinités personnelles, parce que si les deux vous aimez
faire une activité quelconque, ce n'est pas la même chose. On parle vraiment de communion
spirituelle ici, où on parle des choses de Dieu et le cœur s'enflamme. Quelle joie alors! Oui,
il y a du bonheur pour celui qui craint Dieu. Il y a du bonheur parce qu'on est devant Dieu en
pleine communion devant sa face et il y a du bonheur parce qu'on peut partager cette communion
les uns avec les autres. C'est aussi ce qu'on trouve dans le Nouveau Testament, dans 2 Timothée
chapitre 2 au verset 22, si je ne me trompe pas, qu'il faut poursuivre la justice, la paix, la foi,
l'amour. Mais il ne faut pas faire ça seul, il faut le faire avec ceux qui invoquent le nom du
Seigneur avec un cœur pur. Il y a la crainte de Dieu dans cela. Avoir ce cœur pur, ce désir de
faire ce qui plaît au Seigneur Jésus. De ne pas avoir d'arrière-pensée, mais il dit, je le fais
de cœur pour lui, parce qu'il me l'a demandé. Donc, il y a ces deux autres avantages pour celui
qui craint Dieu. Encore un avantage, il y en a tellement, on va se limiter ce soir, mais je vais
encore citer celui-là parce que la crainte de l'éternel est le commencement de la connaissance.
Proverbe chapitre 1 verset 7, la crainte de l'éternel est le commencement de la connaissance.
C'est-à-dire que si on veut, attention, pas la connaissance intellectuelle, académique,
la connaissance du cœur. La connaissance de savoir véritablement quel est notre Dieu,
qui est notre Dieu. C'est une connaissance qui rend humble. Ce n'est pas une connaissance
qui nous remplit d'orgueil parce que mieux nous connaissons le Seigneur Jésus et Dieu le Père,
plus nous nous sentons petits et plus nous restons à notre place. Et cette connaissance,
elle est merveilleuse. C'est ce Dieu qui aime à se révéler, mais il ne se révèle pas à n'importe
qui. Il se révèle aux humbles de cœur. Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce
aux humbles. Eh bien, cette connaissance, il y a ici un verset qui dit en psaume 25, verset 14,
le secret de l'éternel est pour ceux qui le craignent. Le secret de l'éternel est pour
ceux qui le craignent. À la note, le secret les dit les communications intimes. Qu'y a-t-il de
plus précieux que d'être enseigné directement de la part de Dieu, de manière intime, personnelle,
message de la part de Dieu pour toi personnellement, pour moi personnellement. Communication intime
du grand Dieu des cieux, du Dieu de toute sagesse. Il a quelque chose à me dire, mais je ne le
comprendrai que si je le crains, que si je suis prêt à me soumettre à sa volonté de manière
inconditionnelle. Le secret de l'éternel est pour ceux qui le craignent. Souvenons-nous d'Abraham,
le père de la foi. Dieu dit, cacherai-je à Abraham ce que je vais faire?
On a dit qu'il y en avait encore beaucoup, davantage pour ceux qui craignent Dieu. On
peut simplement mentionner, je vais juste les mentionner, c'est comme ça qu'on va
prospérer spirituellement. Deutéronome 5, verset 29. Dieu honore ceux qui le craignent.
Deutéronome 15, verset 4. Il est grand en bonté envers ceux qui le craignent. Deutéronome 31,
verset 19. Deutéronome 103, verset 11, verset 17. Son œil est sur eux. Deutéronome 33, verset 18.
Il les délivre. Deutéronome 34, verset 7. Rien ne leur manque. Deutéronome 34, verset 9. Son salut
est près d'eux. Deutéronome 85, verset 9. Il a compassion d'eux. Deutéronome 103, verset 13.
Il leur donne leur nourriture. Deutéronome 111, verset 5. Il les bénit. Deutéronome 115, verset 13.
Il accomplit leurs souhaits, les entend et les sauve. Deutéronome 149, verset 19. Deutéronome 145,
verset 19. Tout ira bien pour eux. Ecclésiaste 8, verset 12. Sa miséricorde est de génération en
génération sur ceux qui le craignent. Luc, chapitre 1, verset 50. Il les récompense aussi. Apocalypse,
chapitre 11, verset 18. Et il y en a encore. Il y a beaucoup de bénédictions. Il y a beaucoup
de résultats, de profits pour celui qui marche dans la piété, dans la crainte de Dieu. Parce
que nous avons un grand Dieu. Un Dieu grand et fidèle. Et il aime tous les siens. Et il n'y a
pas seulement des résultats pratiques directement pour nous, comme cela, mais il y a aussi des
résultats qui nous touchent dans notre vie spirituelle avec Dieu. Il y a également la
question de l'adoration. Toute véritable adoration agréable à Dieu se fait dans la sainteté et dans
la crainte de son nom. Le Père en cherche de telles qu'il adore en esprit et en vérité. En esprit
et en vérité. C'est-à-dire, service spirituel de l'adoration, mais en vérité, selon la justice,
selon la sainteté. Et Apocalypse 15 nous parle de cette adoration qui lui est due. Eh bien,
elle ne peut être faite et ne peut être produite et ne peut être acceptable par Dieu que dans la
crainte. Parce que c'est lié à sa sainteté. Nous n'adorons pas un Dieu qui est seulement grâce.
Nous adorons un Dieu qui est grâce et vérité. Un Dieu qui est saint. Et il est dit, Apocalypse 15,
verset 4, « Qui ne te craindrait, Seigneur, et qui ne glorifierait ton nom? Car seul tu es saint.
Seul tu es saint, car toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi,
parce que tes faits justes ont été manifestés. » Vous voyez, l'adoration, la gloire que nous
rendons à Dieu, elle provient toujours d'un cœur qui craint l'éternel. Psalm 5, verset 7,
nous l'avons déjà lu dans un autre contexte, il est dit, « Moi, dans l'abondance de ta bonté,
j'entrerai dans ta maison. Je me prosternerai devant le temple de ta sainteté dans la crainte. »
Et lorsque nous nous réunissons pour donner l'adoration, à l'heure de l'adoration,
eh bien c'est quelque chose qui est agréable devant Dieu si c'est fait par des cœurs qui
le craignent, qui se soumettent et qui comprennent sa sainteté en plus d'avoir expérimenté sa grâce.
Il vaut mieux d'avoir la crainte de Dieu qu'une grande quantité de connaissances
intellectuelles sur les choses de Dieu. Ce n'est pas qu'une connaissance de la parole de Dieu,
c'est mauvais, au contraire. Mais c'est de loin préférable, même s'il le faut d'avoir
une connaissance limitée de la parole, mais la crainte de Dieu dans nos cœurs. Parce que c'est
cela aussi qui va nous conduire dans toutes nos voies. C'est cela qui va nous diriger à faire
des choses qui lui sont agréables. Que le Seigneur nous encourage à reméditer, à réfléchir à ces
choses. Il y avait une crainte de Dieu que nous avions avant d'être sauvés, nous avons maintenant
une crainte de Dieu bien plus supérieure. Cette sainte révérence à Dieu, maintenant que nous
sommes sauvés. Que le Seigneur nous donne de prendre ces outils que nous avons, sa parole,
pour grandir dans la connaissance de Dieu, pour grandir dans ce qu'est la crainte de Dieu et
puis marcher dans ces choses. Nous rappelons, frères et sœurs, la crainte de Dieu, elle est
primordiale pour notre vie et notre santé spirituelle et pour marcher une marche qui
plaît à Dieu. On a eu beaucoup d'avantages, mais n'oublions pas que ce que nous désirons
entendre par-dessus tout, c'est lorsque nous verrons le Seigneur qu'il nous dise,
bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître. Et le Seigneur aussi a dit à ses
disciples en Jean 13, maintenant que vous savez ces choses, vous êtes bien heureux si vous les faites. …
Transcripción automática:
…
Nous proposons de commencer ces moments par une lecture de la Parole de Dieu et nous lirons
dans la première épître au Corinthien, chapitre 1, 1 Corinthien, chapitre 1, verset 9.
Dieu, par qui vous avez été appelé à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre
Seigneur est fidèle.
Ensuite, nous lirons un passage dans la première épître de Jean, première épître de Jean.
Chapitre 1, première épître de Jean, chapitre 1, ce qui était dès le commencement, ce
que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé
et que nos mains ont touchées, concernant la parole de la vie et la vie a été manifestée
en « et nous avons vu » et nous déclarons et nous vous annonçons la vie éternelle
qui était auprès du Père et qui a été manifestée.
Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons afin que vous aussi, vous ayez
communion avec nous, or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ
et nous vous écrivons ces choses afin que votre joie soit accomplie.
Et c'est ici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons, savoir
que Dieu est lumière et qu'il n'y a en lui aucune ténèbre.
Si nous disons que nous avons communion avec lui et que nous marchions dans les ténèbres,
nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité.
Mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons
communion les uns avec les autres et le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de
tout péché.
Ce soir, nous avons à cœur de nous pencher ensemble sur la communion, la communion selon
Dieu, la communion chrétienne.
Et nous avons lu dans ce premier passage, dans la première épître aux Corinthiens,
que nous sommes appelés à la communion.
C'est donc le désir de Dieu que nous ayons communion.
Nous allons voir, au travers d'autres passages de la parole, que cette communion, elle n'est
pas n'importe laquelle et elle ne peut pas être réalisée n'importe comment.
Il s'agit d'une communion, la communion de son Fils Jésus-Christ.
Il s'agit de la communion concernant le Seigneur Jésus-Christ qui est notre Seigneur.
C'est-à-dire, dans ce titre de Seigneur, il y a son autorité, il y a sa prééminence.
Il y a le fait, dans le titre de Seigneur, qu'il est celui qui est au centre, au centre.
Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est le centre des pensées de Dieu de toute éternité.
Il est le centre de tous les motifs et de toutes les actions de Dieu.
Dans ses plans de grâce à l'égard des hommes.
Et bien, c'est de cela que Jean, l'apôtre, souvenons-nous de Jean, le disciple, celui
qui est appelé souvent le disciple que Jésus aimait.
Ça ne veut pas dire que le Seigneur avait une préférence.
Ça veut dire que ce disciple, en particulier, ressentait l'amour du Seigneur pour lui-même.
Il était sensible et réceptif à l'amour du Fils de Dieu pour lui.
Et bien, c'est cet apôtre Jean qui nous écrit dans sa première épître et qui commence
son épître en parlant de ce qu'il a vu de ses yeux, de ce qu'il a touché, de ce
qu'il a entendu, directement de la personne même du Seigneur Jésus sur cette terre.
Lui qui avait sa tête posée sur le sein du Seigneur.
Et bien, que dit-il dans ce passage ? Nous le verrons plus en détail au cours de la
réunion.
Ce que nous avons vu et entendu au verset 3, nous vous l'annonçons.
Nous vous l'annonçons dans un but précis afin que vous aussi, vous ayez communion
avec nous.
Et là, nous voyons une communion qui existe entre enfants de Dieu et, or, notre communion
est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ.
Ensuite, nous verrons qu'il y a la joie qui est liée à cette communion et cette communion,
elle est nécessairement liée à la sainteté de Dieu.
Il ne peut pas y avoir de communion en dehors de la sainteté de Dieu.
Il est dit Dieu est lumière et il n'y a en lui aucune ténèbre.
La communion, selon Dieu, se fait, est réalisée, établie dans la sainteté.
Et si on voit dans le passage de Jean, qu'on a lu ici, que comme enfant de Dieu, on est
appelé à la communion avec Dieu, à la communion avec le Père et le Fils.
C'est une chose particulière et on l'a déjà introduit, on le reverra plus tard
tantôt, qu'on est appelé aussi à avoir cette communion les uns avec les autres.
On peut se demander, la communion, c'est quoi dans les faits ? Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce
que ça veut dire ?
La communion, c'est avoir un intérêt commun, c'est avoir un but commun, c'est
avoir quelque chose en commun avec quelqu'un.
Maintenant, on peut avoir des buts, des intérêts, des choses en commun avec des
gens dans ce monde. On pourra dire qu'on a une communion de pensée, on a une
communion dans nos activités, mais en ce qui concerne Dieu, notre communion, nous
comme enfants, elle est avec Dieu. Dieu désire que nous ayons ses intérêts, ses
buts et puis quelque chose avec Lui. Cette chose, cette sainte chose que nous
avons en communion avec Lui, c'est quoi ? C'est le Fils de Dieu, c'est le Seigneur
Jésus-Christ. Et puis, dans notre croissance comme marche chrétienne, on
apprend aussi à avoir les mêmes intérêts que Dieu, les mêmes buts que Dieu.
C'est une communion qu'on a avec Dieu que nous pouvons exprimer maintenant comme
chrétien. La communion, elle revêt deux aspects, on pourrait dire. Il y a la
communion intérieure et la communion extérieure. La communion intérieure est au
niveau des motifs, des pensées. La communion extérieure, on va y venir, mais
pour regarder un peu plus en détail la communion intérieure, on pourrait voir
dans acte 2, 42, ce que les premiers croyants faisaient après qu'ils aient
été sauvés. Dans acte 2, 42, on a une belle expression tant de l'assemblée
locale, de l'assemblée, que aussi de cette communion qu'ils avaient ensemble.
On voit au verset 42,
On a ici la doctrine, il y a un accord, il y a quelque chose en commun entre eux.
Ils avaient une seule doctrine, c'était la doctrine qu'ils avaient reçue des
apôtres. Il y avait la communion des apôtres aussi. D'autres textes vont dire
la communion de la doctrine des apôtres, les deux ensemble, tout va ensemble dans
cet élément-là. Il y a aussi d'autres types de communion intérieure dans
Philippiens 2, par exemple, Éphésiens, Philippiens chapitre 2 au verset 2, on lit,
Ici, on a encore une communion qu'on pourrait qualifier d'intérieur, où il y a
cette même pensée ensemble, où il y a cette même amour. Donc, c'est une communion
intérieure, ce n'est pas une communion que l'on voit à l'extérieur
nécessairement, mais le cœur y est, il est uni, les pensées sont unies. Elles ont un
intérêt, un but, elles ont une chose en commun. Dans le chapitre 4 aussi, nous
lisons au sujet de deux sœurs, je supplie au verset 2, Évodie et je supplie
Saint-Tiche d'avoir une même pensée dans le Seigneur. Et ça, c'est fort intéressant
cette expression dans le Seigneur, parce que avoir une même pensée à
l'extérieur du Seigneur, c'est beaucoup plus difficile souvent. On peut avoir un
accord pendant un certain temps avec quelqu'un, on est d'accord sur des choses,
puis on peut changer d'idée, changer d'opinion, changer d'occupation, puis
boum, c'est terminé, il n'y a plus l'unité. Comme par exemple la politique, on peut
changer d'idée, etc. Mais dans le Seigneur, c'est le Seigneur qui nous unit et si on
a cette même pensée dans le Seigneur, eh bien, on a non seulement la joie d'avoir
communion les uns envers les autres, mais aussi avec le Seigneur Jésus lui-même.
Donc, il y a cette pensée ici d'avoir cette communion dans le Seigneur, une
même pensée dans le Seigneur. On doit dire que naturellement parlant, on le
rementionnera probablement, l'homme naturel ne peut pas faire cela. Avoir une
même pensée, premièrement, ça peut s'adonner avec les gens avec qui on a des
affinités individuelles, mais comme croyants, on ne choisit pas qui est notre
frère et qui est notre soeur dans le Seigneur, alors c'est important aussi
d'avoir le nouvel homme en nous qui nous permet d'avoir cette même pensée qui
était dans le Christ Jésus. C'est là qu'on peut avoir une même pensée dans le
Seigneur.
Donc, avoir communion dans le sens biblique, ça veut dire adopter le point
de vue de Dieu et si tous et chacun nous adoptons le point de vue de Dieu, alors
nous serons d'accord, nous serons unis. Et le point de vue de Dieu concernant
Jésus-Christ, c'est donc quelque chose, comme on vient de le voir, qui est
intérieur et nous avons reçu un seul esprit. Nous avons mentionné le
nouvel homme, nous avons reçu le nouvel homme chacun et nous avons reçu un seul
esprit, il est un. Cet esprit que le Seigneur avait annoncé à ses disciples
dans les chapitres 14 et 16 de Jean, où il avait dit celui-là viendra et il vous
annoncera les choses qui me concernent. C'est donc une communion de pensée par
le nouvel homme et par l'Esprit Saint qui nous unit. Un seul esprit, une seule
pensée de l'Esprit. L'Esprit ne va jamais me donner une pensée quant à
Christ et une pensée opposée quant à Christ à mon frère.
Il y a cette unité intérieure. Dans communion, on trouve commun, on trouve un,
on trouve union. Et tout ça est opéré par l'action de l'Esprit Saint, l'esprit de
vérité, l'esprit de lumière des dieux, l'Esprit Saint qui prend les
choses de Christ et qui nous les annonce. Celui qui ne parle pas de lui-même mais
qui nous annonce les gloires de Christ. Il a été donné pour glorifier le Seigneur
et pour que nous puissions aussi adorer le Père. L'Esprit Saint est véritablement
celui qui nous unit non seulement en un seul corps mais aussi en une même
pensée. Et donc c'est un, la communion chrétienne selon Dieu est une unité de
pensée. Pas de pensée humaine mais de pensée divine. Mais c'est aussi un autre
aspect. Il y a un aspect très pratique à cela. Si nous revenons à Actes chapitre 2,
il y a l'aspect extérieur. Parce que si nous pensons la même chose, ça ne se voit
pas forcément. Parce que les hommes ne peuvent pas lire les pensées qui sont
dans le cœur de l'homme. Mais ils peuvent voir les actes et les choses matérielles
et physiques. Et nous voyons qu'en Acte 2, ces disciples qui persévéraient dans la
communion des apôtres, et bien au verset 44, il nous est dit et tous les
croyants étaient en un même lieu. Il y a l'aspect extérieur, l'aspect visible de la
communion. Et bien nous sommes dans un même lieu parce que nous partageons le
même enseignement. Parce que nous partageons le même point de vue
concernant la parole de Dieu. Et bien sûr aujourd'hui, dans la chrétienté, tous les
croyants ne sont pas en un même lieu. Et nous savons que la communion chrétienne
aujourd'hui, elle est morcelée. Mais nous devons, comme dit l'apôtre Jean, revenir
aux choses qui sont dès le commencement. Revenir à la parole et nous y tenir.
Et d'ailleurs, en ce qui concerne l'aspect extérieur, on peut lire aussi dans la
première épître aux Corinthiens, chapitre 10, ce chapitre où il est
question de la table du Seigneur, qu'il y a là des chrétiens apparemment qui
se rendent dans le temple des idoles. Ils savent que les idoles, ils savent, dans
leur pensée, que les idoles ne sont rien. Et ils se permettent d'aller là où on
invoque les idoles, en disant il n'y a pas de mal puisque je sais que ce sont
des idoles et que ce n'est rien. Mais l'apôtre leur dit, à la
fin du verset 20, il leur dit je ne veux pas que vous ayez communion avec les
démons. Ça veut dire que d'un point de vue extérieur, se trouver dans cet endroit
montre visiblement que nous sommes d'accord avec ceux qui y sont. Et donc
c'est une forme de communion. Même si mon esprit refuse les démons et les
idoles, si je suis dans un lieu idolâtre où les démons sont invoqués, et bien
extérieurement, j'ai communion avec eux. Et puis c'est vraiment important de
comprendre ça parce que très souvent on dit ou on entend dire oui mais le Seigneur
y voit mon coeur. C'est vrai que le Seigneur y voit notre
coeur définitivement. Il lit toutes nos pensées, il le sait. Mais mon voisin et
puis les autres personnes autour de moi en n'ont aucune idée. Il voit ce que je
fais. Alors c'est pour cela que ce que Paul mentionnait, c'était très important.
Un enfant de Dieu n'avait pas d'affaires, n'avait pas sa place à la table où il
sacrifiait pour les idoles parce qu'on faisait l'association immédiatement. Et
il donnait une vérité spirituelle beaucoup plus élevée. En plus il dit
derrière les idoles, même si on sait qu'il n'y a pas d'autres dieux, il y a des
démons en arrière. Puis il ne fallait pas avoir communion. Alors pour nous enfants
de Dieu, quelque chose de merveilleuse de pouvoir exprimer la communion que nous
avons les uns les autres ensemble avec Dieu, avec le Seigneur Jésus lorsque nous
venons le dimanche prendre part à la table du Seigneur. C'est ce qu'on trouve
aussi dans 1 Corinthien chapitre 10 où il dit la coupe de bénédiction que nous
bénissons n'est-elle pas la communion du sang du Christ? Le pain que nous rompons
n'est-il pas la communion du corps du Christ? Car nous qui sommes plusieurs
sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même
pain. Donc il y a ici aussi l'aspect positif de la communion que l'on
exprime. Lorsqu'on fait cela, c'est une belle démonstration de cette unité que
nous avons comme enfants de Dieu, de cette communion que nous avons aussi avec le
Seigneur Jésus. La communion extérieure peut se montrer d'une autre façon. Elle
peut se montrer par des gestes que l'on pose. On peut voir un exemple entre autres
dans l'Épître aux Romains au chapitre 15. Un exemple qu'il nous a donné, l'Épître
aux Romains chapitre 15 au verset 26. On lit, car la Macédoine et l'Acaï ont trouvé
bon de subvenir par une contribution aux besoins des pauvres d'entre les saints
qui sont à Jérusalem. On voit ici des enfants de Dieu qui ont à coeur les
besoins d'autres croyants dans une autre région et qui mettent à part des sous
du soutien monétaire pour leur envoyer. Et ça, ça démontrait clairement entre eux
cette unité qu'ils avaient, cette communion en se soutenant matériellement.
Je pense aussi à un autre passage, je crois que c'est la troisième
Épître de Jean. Deuxième Épître de Jean. C'est le même passage qu'on pense.
Je pense au passage où c'est écrit qu'ils partirent dans le monde et qu'ils
allèrent prêcher, ils ne reçurent rien. Ils sortirent pour le monde. Ils sortirent pour le nom.
Pour le nom. Oui. Et ils ne reçurent rien. C'est peut-être la troisième. Troisième Épître au verset 7.
Car ils sont sortis pour le nom, ne recevant rien de ceux des nations.
Donc ici on a, c'est un corollaire, un parallèle, ceux qui sont sortis
pour annoncer le Seigneur Jésus, ils n'ont rien reçu des nations. On voit qu'il n'y a
pas de communion entre les deux. Donc un geste extérieur peut montrer un accord,
une communion ou faire le contraire aussi. Dans la deuxième Épître, on a
exactement le même exemple. Il va-t-il revenir plus tard? Je ne sais pas. Mais on a
justement quelqu'un qui dit, qui enseigne une mauvaise doctrine et c'est écrit
si quelqu'un vient à vous n'apportant pas cette doctrine, ne le recevez pas dans
votre maison et ne le saluez pas car celui qui le salue participe à ces
mauvaises oeuvres. On a un exemple négatif encore une fois ici, mais on voit qu'on
peut exprimer un accord, une communion extérieurement en étant par exemple
ami-ami ou en faisant semblant de rien avec quelqu'un qui enseigne pourtant des
fausses doctrines concernant la personne du Seigneur Jésus.
Ce sont deux exemples. Il y en a d'autres aussi d'exemples extérieurs de communion.
Pour en revenir au cas de la contribution qui a été donnée de la
part de chrétiens pour d'autres chrétiens, donc une contribution
financière, une contribution temporelle, le mot grec utilisé est communion
au même titre que communion que nous avons avec les frères, avec le père et
avec le fils. Lorsque nous faisons un don matériel à des
croyants dans le besoin, ce n'est pas simplement une marque de
sympathie, c'est une véritable marque de communion dans le Seigneur.
C'est quelque chose qui a beaucoup de valeur aux yeux de Dieu.
Et on trouve aussi ça en De Corinthiens chapitre 9 au verset 13.
Il dit là, par l'expérience qu'ils font, De Corinthiens 9 verset 13,
par l'expérience qu'ils font de ce service, ils glorifient Dieu pour la
soumission dont vous faites profession à l'égard de l'évangile du Christ et pour
la libéralité de vos dons envers eux et envers tous. Et ce mot libéralité de
don est de nouveau dans l'original grec communion, au même titre, communion, nous
avons le même mot qui est utilisé comme la communion que nous avons avec Dieu et
entre nous. Donc c'est véritablement quelque chose qui indique qu'un acte
extérieur témoigne d'une communion réelle.
Maintenant on a communion, on est appelé à la communion, il y a une communion
intérieure, il y a une communion extérieure qu'on peut exprimer, comment est-ce qu'on
peut faire pour profiter de cette communion? Alors quelles sont les
conditions nécessaires à profiter de la communion qu'on a les uns avec les
autres et aussi avec Dieu? Et bien on pourrait relire un premier passage dans
la première épître de Jean au chapitre 1, on l'a lu tantôt au verset 6. Un Jean,
chapitre 1 au verset 6, c'est écrit si nous disons que nous avons communion
avec lui et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne
pratiquons pas la vérité. Donc premièrement être dans la lumière, si
on n'est pas dans la lumière, si on n'est pas sauvé, on n'a pas communion, on n'a
aucune relation avec Dieu ni avec les autres enfants de Dieu. Dans l'épître au
romain au chapitre 8 au verset 7, on a exactement la même idée, la même chose
qui est mentionnée, romain 8 verset 7, où c'est écrit parce que la pensée de la
chair est inimitié contre Dieu car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu car
aussi elle ne le peut pas. Si on n'est pas renouvelé par le Saint-Esprit comme on
lit dans le chapitre 3, et bien il n'y a pas de communion possible parce qu'on n'est
pas né de nouveau, on n'a pas cette nouvelle nature de Dieu qui est en nous.
Donc la première condition pour profiter de la communion bien sûr c'est
d'être né de Dieu, c'est d'être un enfant de Dieu. En effet par la
nouvelle naissance nous devenons enfants de lumière et nous revenons à cet
aspect de la lumière qui est indispensable dans la communion
chrétienne. Et le Seigneur a dit dans Jean chapitre 8 verset 12
Jésus donc leur parla encore disant moi je suis la lumière du monde, celui qui
me suit ne marchera point dans les ténèbres mais il aura la lumière de la
vie. Voyez quelqu'un qui est né de nouveau est dans la lumière, il est passé des
ténèbres à la merveilleuse lumière de Jésus Christ et de Dieu. Donc les
chrétiens nés de nouveau ne sont plus dans les ténèbres, ils sont dans la
lumière, ils sont en Christ. Mais il y a aussi l'aspect de marcher dans la lumière,
il faut suivre le Seigneur dans le chemin. Et nous voyons pour revenir à
cette pensée du passage des ténèbres vers la lumière pour tout enfant de Dieu
nous le trouvons aussi dans la première épître de Pierre au chapitre 2, 1 Pierre 2
et nous lirons le verset 9, il est dit mais vous, vous êtes une race élue, une
sacrificature royale, une nation sainte, un peuple acquis. Voilà ça c'est fait mais
il y a un but, il est dit pour que vous annonciez les vertus de celui qui vous
a appelé des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Voilà nous sommes acquis dans un
but pour annoncer les vertus de Jésus Christ qui nous a fait passer des
ténèbres à la lumière et nous en revenons à ce qui est dit dans la
première épitre de Jean, ce que nous avons vu, ce que nous avons entendu, etc.
concernant la vie qui est Jésus Christ, nous vous l'annonçons. Dans quel but ?
Afin que vous aussi vous ayez communion avec nous et notre communion est avec le
Père et le Fils. Ensuite il est dit et Dieu est lumière et il n'y a en lui
aucune ténèbre. Donc nous qui sommes maintenant enfants de lumière, nous
devons marcher, suivre le Seigneur dans la lumière de la sainteté de Dieu et
annoncer les vertus de Jésus Christ, annoncer les vertus de Jésus Christ, acquis
à ceux qui en ont besoin aussi pour avoir communion ensemble et pour
avoir communion entre nous et ensemble avec Dieu, afin que notre joie, votre joie
soit accomplie. Pensons à un exemple très pratique. Le jour de la
résurrection, le Seigneur est apparu au milieu des
siens, au milieu des disciples et il manquait Thomas. Thomas n'était pas là.
Le Seigneur est apparu au milieu des disciples et voilà qu'ils se réjouirent
tous quand ils virent le Seigneur. La présence du Seigneur, ça remplit de joie
et de paix aussi. Le Seigneur leur dit paix vous soit. Ils ont reçu,
ils ont eu ce moment de communion ensemble autour du Seigneur. Thomas
n'était pas présent. Qu'est-ce que les disciples ont fait ? Ils sont allés vers
lui, pas pour lui faire des reproches, pour quoi que ce soit d'autre.
Ils lui ont dit nous avons vu le Seigneur. Ils annoncent à Thomas ce qu'ils ont
reçu de la part du Seigneur. Qu'est-ce qui s'est passé ?
Eh bien, à la réunion suivante, Thomas est venu, il était présent, il a été mis, il
est venu dans la présence des autres en un même lieu et il a été mis dans la
présence du Seigneur et nous le voyons tomber en disant, mon Seigneur, mon Dieu.
Ainsi on voit que la communion, les requis sont la nouvelle naissance, ne pas
marcher dans les ténèbres et on a mentionné que Dieu est lumière et que
nous devons donc par conséquent marcher dans la lumière aussi. C'est un requis
pour jouir la communion que nous avons avec Dieu.
Dieu est lumière, qu'est-ce que ça veut dire que Dieu est lumière ? Mais ça veut
dire aussi qu'il est juste, ça veut dire qu'il est vérité et ça veut dire qu'on
doit aussi marcher dans ces choses-là d'une façon pratique. Dans Ephésiens 5,
verset 8, on va lire deux passages d'Ephésiens. Ephésiens 5, 8 nous le
rappelle lorsqu'on lit, car vous étiez autrefois ténèbres mais maintenant vous
êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière car le
fruit de la lumière consiste en toute bonté et justice et vérité. Donc on voit
ça, c'est un aspect positif dans lequel on doit marcher pour jouir de cette
communion qui est selon le caractère de Dieu. C'est selon le caractère de Dieu
parce que c'est avec Dieu que nous avons communion.
Le deuxième aspect c'est aussi dans Ephésiens, on peut lire dans le chapitre
5 au verset 2, c'est écrit, on peut lire à la fin du verset 1 dans l'Ephésiens,
soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants et marchez dans
l'amour comme aussi le Christ nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous
comme offrant en sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur. Ça c'est le
deuxième élément du caractère de Dieu dans lequel nous devons marcher pour
avoir communion, jouir de cette communion que nous avons avec Dieu, c'est-à-dire de
marcher dans l'amour et c'est rendu possible parce que l'Esprit Saint est en
nous maintenant et c'est lui qui verse, déverse l'amour de Dieu dans nos cœurs.
Donc ça nous donne la capacité, la possibilité de marcher d'une façon
pratique dans l'amour. Ces choses-là, la lumière, l'amour font entre autres partie
du caractère de Dieu que nous avons besoin de suivre pour jouer de la
communion pratique avec le Père et le Fils.
Oui, je lirai le passage tel qu'il est dans Romain 5, verset 5 où il est dit
l'amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.
Donc Dieu est lumière, il faut donc avoir communion selon la sainteté de Dieu, en
dehors de la sainteté de Dieu, pas de communion possible et selon l'amour de
Dieu car dans l'Épitre de Jean, il nous est dit que Dieu est amour et ça fait
partie de la communion avec Dieu, c'est de l'aimer et d'aimer aussi nos frères et
sœurs parce que celui qui aime, celui qui engendre, il aime aussi ceux qui sont
engendrés comme il nous est dit. Si nous aimons Dieu, nous aimons ses enfants et
une véritable communion dans le Seigneur et bien elle se fait sur base de la
vérité et dans l'amour fraternel. Un amour, un véritable amour selon Dieu,
ça veut dire aussi, il est dit, mieux vaut une réprimande ouverte
qu'un amour caché, dit-il dans les proverbes. L'amour dit la vérité, pas pour
blesser mais pour s'entraider, pour sédifier l'un l'autre.
L'amour de Dieu, eh bien, il est dans nos cœurs pour lui et pour ses
enfants par le Saint-Esprit.
Un amour, l'amour divin ne veut pas dire qu'on laisse faire n'importe quoi et
qu'on simplement ferme les yeux sur les choses qui ne sont pas
justes. Voilà, ça c'est un amour humain. L'amour divin ne ferme pas les yeux sur
les choses qui sont injustes. Eh bien, il faut qu'il y ait justice et amour.
Et puis on va le voir dans quelques instants en examinant les moyens par
lesquels la communion est maintenue. Puis en effet, ce n'est pas une question de
fermer nos yeux sur le mal, fermer nos yeux sur ce qui est injuste,
mais plutôt, il faut même adresser cette question-là.
J'aimerais ajouter, la communion, ça ne veut pas dire le silence ou la paix
apparente. La communion, c'est plus profond que
simplement l'absence de conflits ouverts. La paix, selon Dieu, qui convient à la
communion, c'est quelque chose de profond, c'est quelque chose dont on
ressent une joie. C'est une réalité, ce n'est pas une absence de conflits.
Et donc cette communion, elle ne peut être basée que sur la justice de Dieu.
Les hommes, entre hommes, parfois, on veut maintenir la paix ou une apparence de
communion simplement en se taisant. Mais alors on accumule les problèmes, parce
que si on ne traite pas les problèmes qui sont liés à l'iniquité ou à la
doctrine, à la saine doctrine, si on laisse couler, les problèmes ne font que
s'accumuler dans le silence jusqu'au jour où, à ce moment-là, la communion éclate.
Justement, on voit que l'homme, par ses propres moyens, ne peut pas maintenir
cette communion dont nous parlons présentement, cette communion qu'on a
avec Dieu et les uns avec les autres comme enfants de Dieu. Et on lit un
passage important qui nous enseigne là-dessus dans 2 Corinthiens, au chapitre 13.
2 Corinthiens 13, au verset 13. C'est dans la salutation de l'apôtre Paul.
Il dit, « Tous les saints vous saluent que la grâce du Seigneur Jésus-Christ et
l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous. La
communion, elle est par l'Esprit de Dieu. Ça, c'est la véritable communion qui est
de Dieu. C'est seulement par l'Esprit Saint qu'elle peut être maintenue,
cette communion-là. Pas par aucun autre moyen humain, pas en utilisant des
tactiques d'homme, justement, mais c'est en marchant dans l'Esprit et par l'Esprit
de Dieu qu'il y a la véritable communion. C'est pour ça qu'on a cette
expression que Paul, il leur dit que la communion du Saint-Esprit soit avec vous.
Donc c'est pas la communion des hommes, pas la communion d'un objectif ou d'un
but, quel qu'il soit, bon ou mauvais, mais celle de l'Esprit de Dieu. On lit aussi
dans Philippiens 2, au verset 2, l'apôtre il mentionne, « Rendez ma joie
accomplie en ceci, que vous ayez une même pensée, ayant un même amour, étant
d'un même sentiment, pensant à une seule et même chose. » Donc on voit encore cette
même unité de pensée, de cœur qui est là, c'est par l'Esprit Saint.
Ce sont les fruits de l'Esprit qui produisent ces choses-là. On a lu tantôt
Romains 5, verset 5, c'est l'Esprit de Dieu, entre autres, qui verse l'amour de Dieu
dans nos cœurs, et aussi le Seigneur Jésus a dit dans l'Évangile de Jean, au
chapitre 16, il a dit, « Celui-là me glorifiera, car il prendra de ce qui est
à moi et vous l'annoncera. » C'est l'Esprit de Dieu qui nous donne tout ce qui
concerne la personne du Seigneur Jésus et qui nous met en communion, en relation
continuelle avec Dieu. Donc la communion, c'est pas par des moyens d'hommes, mais
c'est vraiment de l'Esprit de Dieu que nous l'avons et devons la maintenir aussi.
Oui, donc la communion dans l'Assemblée, entre frères et sœurs, n'est pas un accord
entre hommes, c'est pas un accord, c'est véritablement le travail de l'Esprit
Saint. Sans l'Esprit Saint, nous sommes incapables de maintenir la sainteté de
Dieu et nous sommes incapables de nous aimer l'un l'autre.
C'est véritablement le travail de l'Esprit de Dieu, d'où l'importance de
donner la liberté à l'Esprit d'agir individuellement, mais aussi
collectivement. La liberté de l'Esprit, c'est lui qui doit, nous devons donner la
possibilité à l'Esprit d'opérer, d'accomplir son travail. Il est facile de
faire obstruction au travail de l'Esprit. En fin de compte, la communion, elle est
possible par le moyen du Saint-Esprit quand nous nous vidons de nous-mêmes.
Nous ne mettons aucun obstacle charnel dans le chemin de l'Esprit.
Nous ne faisons pas barrage, c'est donc par le nouvel homme. Il ne faut pas que la
chair intervienne dans nos relations entre frères et sœurs.
Il est dit dans l'Épître aux Corinthiens, nous ne connaissons désormais plus
personne selon la chair. Et donc nous devons interagir entre frères et sœurs,
non plus au niveau de la chair, mais au niveau du nouvel homme. Et alors tout ira
bien. Le nouvel homme qui est à l'image de Christ et qui est animé par l'Esprit
Saint. Ce nouvel homme se plaît dans les voies de Dieu. Ce nouvel homme, il
obtient de la joie quand il quand il contemple les gloires de Christ.
Mais il y a souvent cette chair qui vient réclamer ses droits.
Il faut garder la chair dans la mort et vivre avec le nouvel homme. Et si nous le
faisons tous alors nous aurons une heureuse communion dans le Seigneur.
Ça nous amène au deuxième point pratique, le moyen par lequel on peut
garder cette communion. D'une part il y a ce moyen positif qui est par l'Esprit de
Dieu. Et d'autre part quand on parle de la manifestation de la chair, c'est le
deuxième moyen. Il faut restreindre, ôter, éliminer les manifestations de la
chair. Dont entre autres, c'est pour cela que nous avons dans l'assemblée par
exemple, la discipline. Lorsque la chair elle est manifestée et bien l'assemblée
a une responsabilité devant Dieu de s'en occuper.
Voilà c'est le mot. On a eu beaucoup de passages qui sont connus. On peut peut-être
juste le regarder très rapidement dans 1 Corinthien chapitre 5.
Juste lire quelques expressions. Premier épitre au Corinthien au chapitre 5 au
verset 7. ôtez le vieux levin afin que vous soyez une nouvelle pâte comme vous
êtes sans levin car aussi notre part que Christ a été sacrifié. On a aussi dans
la deuxième épitre au Corinthien au chapitre 7. Deuxième épitre au
Corinthien chapitre 7 au verset 11. Paul il fait, il relate cette discipline qu'il y a eu.
Car voici ce fait même que vous avez été attristés selon Dieu. Quel
empressement il a produit en vous? Mais quelles excuses? Mais quelle indignation?
Mais quelle crainte? Mais quel ardent désir? Mais quelle zèle? Mais quelle
vengeance? À tous égards vous avez montré que vous êtes pur dans l'affaire.
La vengeance ici c'est la vengeance contre le mal. C'est pas la vengeance
contre la personne qui a manqué. C'est la vengeance contre le mal qui est entrée
pour ainsi dire. On s'en venge en le rejetant. On n'en veut pas. La discipline
elle était intervenue et on lit cette expression à tous égards vous avez
montré que vous êtes pur dans l'affaire. Donc lorsque nous voyons la chair qui
veut se manifester et bien il faut se détacher de cela. Il faut le rejeter comme
si c'était quelque chose d'étranger. On n'en veut pas. On le juge devant Dieu et
on s'en purifie. Et à ce moment là on peut garder cette communion avec Dieu
intacte. Parce que n'oublions pas encore le caractère de Dieu. Il est lumière.
C'est pour cela aussi qu'il faut ôter les manifestations de la chair et du
péché. Dieu nous offre un merveilleux privilège dans la communion que nous
pouvons obtenir ensemble et avec lui. Et il donne aussi cet outil qui est la
discipline pour pouvoir maintenir la communion. Sans discipline la communion
ne tiendra pas. Mais quand il y a manifestation de la chair alors Dieu nous
donne les moyens de rectifier la chose. Pour retrouver la communion. Et c'est un
acte de bonté de la part de Dieu. Retenons toujours bien cela. La
discipline selon Dieu, elle est selon ses caractères à lui. Amour et lumière.
La discipline est un acte d'amour. C'est comme ça que nous devons l'appliquer.
Comme il est dit au niveau individuel en hébreu 12. Il discipline tout
fils qui l'agrée. Il nous discipline parce qu'il nous aime. Et lorsque nous
prenons un mauvais chemin qui est celui de la chair, Dieu nous discipline afin que
nous puissions revenir dans sa communion. Et bien dans l'assemblée c'est pareil.
La discipline est nécessaire. Mais n'oublions jamais que c'est un acte de
bienveillance. D'une part si le mal et les manifestations de la chair se
manifestent au milieu d'une assemblée, la communion elle est troublée. Elle est
cassée. Si on le tolère et bien on favorise cette ruine spirituelle. Mais
d'abord il faut il faut appliquer la discipline pour la gloire du nom de Dieu.
Parce que, souvenons-nous de l'aspect extérieur de la communion. Les voisins,
nos amis, les incrédules, s'ils voient que nous tolérons le mal dans un
rassemblement chrétien, ils disent mais vous avez votre communion,
vous avez l'unité de pensée avec le mal. Et le nom de Dieu, et vous dites ça en nom
de Dieu, le nom de Dieu est sali. Il faut donc appliquer la discipline pour
maintenir la gloire du nom de Dieu. Pour dire non, nous qui nous réunissons en nom
de Dieu, nous ne tolérons pas le mal. La deuxième chose, en se dissociant du mal,
nous purifions l'assemblée. Elle est l'épouse de Christ. Elle est celle que
Christ veut se présenter sans rite, sans tâche, ni rien de semblable.
Ensuite, c'est un acte d'amour envers celui qui a fauté. La discipline, selon
Dieu, elle n'est jamais punitive, elle est corrective. C'est de la bienveillance.
J'aime bien répéter ce mot-là parce que, par amour pour cette personne qui a
fauté, il faut la mettre devant ses responsabilités pour qu'elle puisse être
restaurée. Parce que si je pêche, et que vous le
tolérez dans le rassemblement, et que vous ne me dites rien, je vais estimer que
ce n'est pas si grave que ça et je vais continuer dans le mauvais chemin.
Le manque ou l'absence de discipline ne ramène personne dans la communion
avec le Seigneur. La discipline, oui. Discipline selon Dieu. C'est donc un
outil qui doit être utilisé dans la dépendance de Dieu, selon ses caractères,
avec amour, pour maintenir sa sainteté.
Ainsi, on a la responsabilité et le privilège d'avoir cette communion avec
Dieu, mais il en découle aussi des fruits pratiques qui sont à notre bénédiction
lorsqu'on jouit de cette communion pratiquement. On pourrait voir quelques
résultats de la communion avec Dieu dans la première épître de Jean, chapitre 1,
verset 4. On a déjà lu le passage en introduction. 1 Jean 1, au verset 4, nous
lisons, et nous vous écrivons ces choses afin que votre joie soit accomplie.
Lorsque nous avons cette pleine communion avec Dieu, et les uns avec les
autres, il y a de la joie. Et c'est aussi le
fruit du Saint-Esprit dans Galate, chapitre 5, la joie. Donc on voit que les
deux vont ensemble. Évidemment, on peut montrer, on peut se
souvenir que lorsque nous avons compris que nos péchés étaient pardonnés, quelle
joie nous avons eue d'une part. Et bien Dieu désire que cette joie-là
soit maintenue continuellement aussi. Et elle est maintenue dans la communion
avec lui. Cette joie, on voit que c'est une réalité dans la vie de l'apôtre Paul,
qui même, étant emprisonné au fond d'une prison, chante durant la nuit des
cantiques à Dieu. Et il dit, réjouissez-vous dans les circonstances
mêmes. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur.
Nous voyons cela dans l'Épitre à Philippiens, plusieurs fois. Et ça nous
amène à un autre aspect, un autre résultat, un autre avantage de cette
communion avec Dieu, c'est la paix. Nous avons la joie, nous aurons aussi la paix,
qui fait partie aussi, qui est aussi un aspect du fruit de l'Esprit dans
Galates 5, 22. Ici, la paix en Philippiens 4, il est dit, exposez vos requêtes à Dieu
par des prières et des supplications avec des actions de grâce.
La prière, c'est véritablement un signe évident d'une communion avec Dieu.
Parlez à Dieu. Il nous parle par sa parole, nous lui parlons par la prière.
Un dialogue, voilà un signe de communion. Et bien, si nous faisons cela, et la paix
de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos
pensées dans le Christ Jésus, dans le Christ Jésus. Et si nous lisons encore
le verset 8 et 9, « Au reste, frère, toutes les choses qui sont vraies, toutes les
choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses
qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont
de bonne renommée, s'il y a quelques vertus et quelques louanges, que ces
choses occupent vos pensées, ce que vous avez appris et reçu et entendu et vu en
moi, faites ces choses et le Dieu de paix sera avec vous. »
Oui, toutes ces choses, toutes ces vertus, on les trouve en Christ et c'est le Saint
Esprit qui nous les révèle. Et elles sont pures. Nous avons toutes les
composantes ici de la véritable communion chrétienne et elles nous sont
annoncées par lui, ce que vous avez appris et reçu et entendu de moi. Tout
comme l'apôtre Jean avait dit ce que j'ai reçu de la part du Seigneur, je vous
l'annonce pour que nous ayons communion, ici aussi, il leur dit, l'apôtre Paul
communique ces choses et il y a ces mêmes principes de communion, principe
actif et vertueux et il y a forcément un aspect pratique à la communion avec le
Seigneur. Cela va changer notre façon de voir, de penser, mais aussi notre façon
de marcher, de vivre, de parler, d'interagir les uns avec les autres et il
est dit, faites ces choses et le Dieu de paix sera avec vous. Et tout ce
changement dans notre marche et notre façon d'agir et de penser amène
justement cet autre aspect pratique que la communion amène, c'est la
sanctification dans nos vies. On connaît bien le passage dans 2
Corinthiens chapitre 6 où il est écrit au verset 14,
ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules car quelle
participation y a-t-il entre la justice et l'iniquité ou quelle communion entre
la lumière et les ténèbres et quel accord de Christ avec Béliard ou quel
part à le croyant avec l'incrédule et quelle convenance y a-t-il entre le
temple de Dieu et les idoles car vous êtes le temple du Dieu vivant selon ce
que Dieu a dit, j'habiterai au milieu d'eux et j'y marcherai et je serai leur
Dieu et eux seront mon peuple. C'est pourquoi sortez du milieu d'eux et
soyez séparés dit le Seigneur et ne touchez pas ce qui est impur et moi je
vous recevrai et je vous serai pour père et vous, vous me serez pour fils et
pour fille dit le Seigneur le Tout-Puissant. Il n'y a pas besoin de commenter beaucoup,
on connaît le passage où il n'y a pas de relation entre certaines choses dont
entre autres la lumière et les ténèbres. Il n'y a pas d'accord, il n'y a pas de
communion, il n'y a pas d'objectif commun, il n'y a pas une même pensée entre les
deux et bien la communion va nous amener aussi à la sanctification, à nous
mettre entièrement à part pour jouir sans interruption, sans ombre, de la
communion avec Dieu et les uns avec les autres.
Ce sont des aspects très pratiques, en Jean 4, verset 4, il est dit adultère,
c'est-à-dire double de cœur. Adultère, double de cœur, ne savez-vous pas que
l'amitié du monde est inimitié contre Dieu ?
Quiconque voudra être ami du monde se constitue ennemi de Dieu. Alors on
pourrait dire c'est comme les vases communicants, plus j'ai communion avec
Dieu et avec son Fils Jésus Christ, plus je vois, je suis témoin des gloires du
Seigneur Jésus, moins le monde aura d'attrait sur mon cœur. Mais plus le
monde a d'attrait sur mon cœur, moins j'aurai communion avec le Seigneur et
plus le monde aura d'attrait sur mon cœur, moins j'aurai de communion avec mes
frères et sœurs. Vous voyez, on ne peut pas, il n'y a pas de compromis possible.
Et justement la communion entre nous, c'est un autre point pratique, on l'a
mentionné déjà dès le début dans 1 Jean 1,7, je vais simplement reciter le
verset, si nous marchons dans la lumière comme lui-même est dans la lumière, nous
avons communion les uns avec les autres et le sang de Christ, de Jésus Christ son
Fils nous purifie de tout péché. On voit aussi, on peut lire dans Galates 5, 22,
on a mentionné à plusieurs reprises, le fruit de l'esprit, dans Galates 5, 22,
on lit ceci, mais le fruit de l'esprit est l'amour, la joie, la paix, la
longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance.
Contre de telles choses, il n'y a pas de loi. Ce qui est fort intéressant dans
cette liste, c'est que les trois premiers éléments semblent être beaucoup plus
personnels ou individuels, tandis que la suite des éléments, elle implique beaucoup
nos relations les uns envers les autres, je veux dire la patience. En général, oui on
peut être impatient face à soi, mais on va souvent être beaucoup plus impatient
face aux autres. La longanimité, ça aussi, c'est le support, on a la bonté, on ne va pas
user de bonté envers nous, ça se dit pas, on va user de bonté envers d'autres, donc on
voit ces choses, montre cette communion que nous avons les uns avec
les autres. Lorsque nous sommes dans la lumière, comme Hervé a mentionné, on a
cette joie de pouvoir marcher ensemble. C'est une responsabilité pratique pour
nous importante de garder cette communion-là. On a cette expression dans
Ephésiens 4, on va lire Ephésiens 4 au verset 3 où c'est écrit, vous appliquant à
garder l'unité de l'esprit par le lien de la paix. Donc il y a maintenir, garder
cette unité-là dans laquelle l'esprit de Dieu nous a placés, qui est cette
communion que nous avons les uns envers les autres par le lien de la paix.
Oui, il est bien dit, vous appliquant à garder l'unité, c'est l'aspect pratique,
il faut s'appliquer. Il faut s'appliquer, ça veut dire, il faut véritablement y
mettre des efforts. Et on peut maintenant voir quelques exemples dans la parole de
Dieu. J'aimerais revenir à Actes chapitre 2, de cette réalité, parce que ça
pourrait nous paraître être impossible de faire ces choses, mais pourtant Dieu
nous donne toutes les ressources pour que ce soit une réalité dans notre vie.
Il faut s'appliquer, mais c'est possible en recourant à ce que Dieu met à notre
disposition. Nous le répétons, par le nouvel homme, par l'action du Saint-Esprit.
Eh bien, nous voyons cela en action dans Acte 2, à la fin du chapitre, nous
voyons c'est un exemple de véritable communion chrétienne entre frères et
sœurs, relisons 42 à 47, ils persévéraient, voilà, ils persévéraient, ils s'appliquaient,
ils persévéraient dans la doctrine. Alors la doctrine, c'est l'enseignement
biblique, et ça n'a rien de pénible. La doctrine est donnée de Dieu, c'est donc
un don parfait. Tout don vient du Père des Lumières, en qui il n'y a pas de
variation ni d'ombre de changement. Tout don parfait, ce que Dieu donne est bon et
utile. Eh bien, cette doctrine nous parle de
l'enseignement, à savoir comment nous devons nous comporter dans la
présence du Seigneur, comment nous devons nous comporter, nous qui portons le nom et
le témoignage du Seigneur, que ce soit individuellement ou en assemblée.
Eh bien, ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres,
dans la fraction du pain, les prières. Et tout âme avait de la crainte, et
beaucoup de prodiges et de miracles se faisaient par les apôtres, et tous les
croyants étaient en un même lieu, et ils avaient toutes choses en commun, voyez, et
ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon
que quelqu'un pouvait en avoir besoin. Et tous les jours, ils persévéraient d'un
commun accord, voilà, d'un commun accord. On ne voit pas que les disciples, dans les
épîtres, ont continué à mettre tout leur bien en commun.
C'était un fait spécifique, spontané, du début de l'ère chrétienne.
Nous avons vu, par contre, que faire part de ses biens, dans certaines
circonstances, lorsqu'il y a besoin, est une véritable marque de communion, encore
aujourd'hui. Rompant le pain dans les maisons, ils prenaient leur nourriture
avec joie et simplicité de cœur. Voilà une expression de toute beauté, avec
joie et simplicité de cœur. Pas d'arrière-pensée entre frères et sœurs, pas de
motifs inavouables, simplicité de cœur. Il y a cette expression, dans les
épîtres, qu'il ne faut pas s'écarter de la simplicité quant à Christ.
Eh bien, il est dit, louons Dieu, ayant la faveur de tout le peuple. Et le Seigneur
ajoutait tous les jours, à l'assemblée, ceux qui devaient être sauvés. Voilà une
source de bénédiction de la part du Seigneur. Si on lit dans le chapitre 4 au
verset 32, on a ce même résumé, et la multitude de ceux qui avaient cru
étaient un cœur et une âme. Et nul ne disait d'aucune des choses qu'ils
possédaient qu'elle fut à lui. Mais toutes choses étaient communes entre eux.
On voit qu'ils avaient, dans leur communion, un seul cœur ensemble, une seule âme.
Que le Seigneur nous bénisse de cela, entre enfants de Dieu, dans la communion,
par l'Esprit Saint, d'avoir ce seul et même cœur ensemble.
On trouve aussi un autre exemple de communion dans Philippiens au chapitre 2
verset 20. Dans Philippiens chapitre 2 au verset 20, où c'est écrit,
car je n'ai personne qui soit animé d'un même sentiment avec moi pour avoir une
sincère sollicitude à l'égard de ce qui vous concerne.
On voit ici qu'il y avait de la communion dans le service. Paul, ici, il
parle au sujet de Timothée. Il dit qu'il y a plein d'autres croyants, mais il dit qu'il n'y a
personne d'autre comme Timothée qui a vraiment un même cœur, une même pensée
comme moi pour vous, pour vos circonstances.
Donc, on voit ici une communion entre deux personnes dans le service du Seigneur.
Et ce qui est beau en plus, c'est qu'ils n'ont même pas le même âge. Paul était
beaucoup plus âgé que Timothée, mais dans la communion de Dieu par l'Esprit Saint,
il y avait cette unité de cœur et de pensée entre eux. On voit donc là, de
manière très pratique, qu'il est possible d'avoir une véritable communion
profonde entre générations, s'il s'agit du Seigneur comme centre de nos pensées.
On trouve aussi en Philippiens 4, verset 3, une communion aussi entre
serviteurs. Ici, il est dit, on va lire à partir du verset 2,
« Je supplie Évaudie, je supplie Saint-Tich, d'avoir une même pensée dans le Seigneur ».
C'est une supplication de l'apôtre Paul, parce qu'il a ça sur le cœur, parce que
c'est tellement nécessaire. C'est à cela, souvenons-nous, c'est à cela que nous
sommes appelés à la communion. Ce n'est pas une option, c'est le désir du cœur de
Dieu, il nous a appelés à la communion. Eh bien, il dit, je supplie, voilà deux
sœurs qui sont en désaccord, il les supplie d'avoir une même pensée
dans le Seigneur. Encore une fois, dans le Seigneur, pas simplement de se mettre
d'accord et d'arranger les choses comme on peut, pour éviter de troubler trop
l'Assemblée. Non, dans le Seigneur. Il faut que le remède soit profond et
véritable, que tout soit aplani devant le Seigneur. Eh bien, il dit, « Oui, je te
prie, toi aussi, vrai compagnon de travail, aide celles qui ont combattu avec moi dans
l'Évangile, avec Clément aussi, et mes autres compagnons d'œuvre, dont les noms
sont dans le Livre de Vie. » Et voyez ici, il y en a d'autres qui aident à
rétablir, qui sont des ouvriers de paix et qui désirent rétablir la communion
chez les autres, pour les aider. Et ce qui est très joli, c'est Clément. Clément, ça
veut dire « doux, paisible ». Voilà, quand on veut essayer de régler un problème qui
peut exister, un conflit, un manque de communion entre un frère et une autre
ou entre deux sœurs, entre deux frères, peu importe, eh bien, il faut intervenir
avec clémence, ne pas arriver en grand Seigneur en voulant imposer quelque chose.
Il faut parler au cœur, parler du Seigneur. Le Seigneur dit, « Apprenez de moi car je
suis débonnaire et humble de cœur. » Et qu'est-ce qu'il dit ? « Réjouissez-vous
toujours dans le Seigneur », verset 4. Encore une fois, je vous l'ai dit, « Réjouissez-vous
que votre douceur soit connue de tous les hommes ». Le Seigneur est proche. Il est
proche. Il est proche, ça veut dire qu'il va bientôt revenir. Nous n'avons pas de
temps à perdre, mais il est proche aussi. Il est proche du cœur. Il est toujours là,
tout près, à portée de main, pour aider dans sa douceur et dans sa puissance.
Et puis, c'est un avantage qu'on n'a pas mentionné tantôt, mais le Seigneur Jésus,
quand on va à lui, il a dit ceci, « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez, qui êtes
chargés, et moi, je vous donnerai du repos ». Et quel repos il y a, quelle joie, quelle
paix il y a dans la communion avec le Seigneur, et lorsque cette communion aussi, elle est
sans embûches entre nous. C'est la plus belle chose qu'on peut goûter. Et le Seigneur
nous invite à venir à lui pour goûter ce repos-là. Ainsi, la communion, si on a
la personne du Seigneur Jésus qui est devant nous, on va avoir quelque chose qui nous unit
ensemble. Mais si on a quelque chose d'autre que le Seigneur Jésus devant nous, ce qu'on
va trouver, c'est la désunion. Parce que l'homme, l'homme naturel, encore une fois,
ne peut pas maintenir, jouir, désirer cette communion avec les choses de Dieu, mais le
nouvel homme en nous, il désire cette unité, cette paix, cette joie, cet amour, ce repos,
il désire se sanctifier, il désire avoir ce lien vital, cette vie pour ainsi dire,
cette relation avec Dieu continuellement. Si c'est le Seigneur Jésus qu'on a devant
nous, eh bien, on va jouir de cette unité. Cette unité, elle est maintenue seulement
par l'Esprit-Saint et lorsqu'elle est vécue, vécue par le nouvel homme dans nos
vies. C'est encore une fois, plus qu'il y ait de l'ancien moi, mais de ce que Christ
a produit en moi qui va maintenir cette communion. Que le Seigneur nous bénisse et nous encourage
à cet égard. Je vais relire le premier verset que nous
avons lu au début de l'heure, 1 Corinthiens 1, verset 9 « Dieu, par qui vous avez été
appelé à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle. » …
Transcripción automática:
…
Chers frères et sœurs, ouvrons la Parole de Dieu ensemble et nous proposons de commencer
par une lecture dans la 2e Épitre au Corinthien, 2e au Corinthien, chapitre 6, 2 Corinthiens 6,
et nous lirons à partir du verset 11, 2 Corinthiens, chapitre 6, verset 11.
Notre bouche est ouverte pour vous, ô Corinthiens. Notre cœur s'est élargi. Vous n'êtes pas à
l'étroit en nous, mais vous êtes à l'étroit dans vos entrailles. Et, en juste récompense,
je vous parle comme à mes enfants. Élargissez-vous, vous aussi.
14. Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules, car quelle participation
y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les
ténèbres ? Et quel accord de Christ avec Béliard ? Ou quelle part a le croyant avec
l'incrédule ? Et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car
vous êtes le temple du Dieu vivant. Selon ce que Dieu a dit, j'habiterai au milieu d'eux,
et j'y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple. C'est pourquoi,
sortez du milieu d'eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur.
Et moi, je vous recevrai, et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils,
et pour fille, dit le Seigneur, le Tout-Puissant.
Alors, nous avons un passage de la parole de Dieu qui nous parle d'association. Alors,
le sujet que nous aimerions traiter aujourd'hui, ce sont les associations du racheté, du racheté du
Seigneur, celui qui désormais appartient au Seigneur. Et ce passage, il se trouve dans un
contexte où au chapitre 5, par exemple, nous voyons à la fin du verset 9, nous nous appliquons
avec ardeur à Lui être agréable. Adieu au Seigneur. Fin du verset 9. Ensuite, il est question
de l'amour de Christ qui nous étreint. Nous trouvons ça au verset 14, chapitre 5, verset 14.
Car l'amour du Christ nous étreint en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous,
tous donc sont morts, et qu'il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour
eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité. Donc, nous cherchons à Lui
être agréable. Et l'amour de Christ nous étreint. Il touche notre cœur. Et de ce fait, nous ne vivons
plus pour nous-mêmes, mais pour Lui. Ensuite, ce chapitre 5 continue en parlant de la réconciliation.
Verset 18. Et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec Lui-même par Christ. Alors ça,
c'est un aspect très intéressant. Nous étions dans le monde avant notre conversion. Et en tant
qu'enfants de ténèbres, enfants de colère, nous étions ennemis de Dieu. Et Christ est venu pour nous
racheter, pour nous sauver. Et de ce fait, nous sommes maintenant réconciliés avec Dieu. Et cette
réconciliation est très importante parce que, si je suis réconcilié, il y a deux parties. Il y a
soit le côté de Dieu, soit le côté du monde. Nous sommes passés de ténèbres à la lumière. Nous
sommes maintenant réconciliés. Si je suis maintenant réconcilié avec l'une des parties, je ne peux plus
être ami de l'autre partie. Ce n'est pas possible. Si je suis maintenant réconcilié avec Dieu, je ne
peux plus être ami du monde. Je ne suis plus ami du monde. D'ailleurs, la parole le dit. L'amitié du
monde est inimitié contre Dieu. Quiconque veut se faire ami du monde se fait, se constitue ennemi
de Dieu. Donc ce contexte, il est très important. C'est un principe divin. Dieu sépare ce qui lui
appartient de ce qui ne lui appartient pas. Dieu sépare la lumière des ténèbres. Dieu sépare
toujours ce qui est saint de ce qui est profane. Il n'y a pas de confusion possible. Et donc, voilà, dans
ce contexte, il nous a parlé d'un joue. Un joue, c'est une pièce de bois que l'on pose sur, en général,
deux animaux. Et de ce fait, les deux animaux sont liés ensemble. Il y a une liaison là qui est forte.
Et c'est pour accomplir un même travail. Pour tirer une charge, par exemple, ou pour labourer.
Ce joue, il l'unit dans le but, dans un même but. Et pour aller dans la même direction également.
Parce que quand on est sous un même joue, deux, les animaux, il n'y en a pas un qui peut partir
dans un sens et l'autre dans l'autre. Ils sont obligés d'aller dans le même sens. Et il va être
question du joue mal assorti. Si nous nous mettons sous un joue mal assorti avec le monde, que se
passe-t-il ? Nous n'avons plus le même but que les gens du monde. Nous n'allons plus dans la même
direction. Et nous ne sommes plus liés puisque nous sommes maintenant séparés du monde, d'un point
de vue moral, nous en parlerons. Et donc, il est dit de ne pas se mettre sous un joue mal assorti.
Ensuite, on voit l'apôtre aller dans plusieurs détails de ce qu'est ce joue mal assorti.
Et puis, il nous présente différentes choses qui sont justement contrastées l'une à l'autre exprès
pour nous faire comprendre clairement que Dieu sépare. C'est parce qu'il est saint, c'est parce
qu'il est lumière, c'est parce qu'il est selon son caractère à Dieu, avec ce qui est contraire à son
caractère. Une fois que nous avons été rachetés, sauvés, nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes,
mais au Seigneur Jésus. On lit aussi que nous avons été transportés des ténèbres dans le royaume du
fils de son amour. Dans Pierre, il dira que c'est des ténèbres à la lumière. Ainsi, pour nous,
enfants de Dieu, on est maintenant en communion avec Dieu. C'est là notre nouvelle nature,
notre nouvelle position. Mais pratiquement, c'est important de réaliser que nous devons aussi marcher
d'une manière qui est en conformité avec cette position que nous avons devant Dieu. Si on ne le
fait pas, ce n'est pas qu'on va perdre notre salut. On peut faire un examen des Écritures et c'est
clair que le salut est donné de la part de Dieu. C'est Dieu qui nous a choisis aussi. C'est Dieu
qui nous a lavé. Et si ce que Christ a fait n'est pas suffisant, on a juste à fermer nos Bibles et
à retourner chacun chez soi. On est perdus. C'est seulement l'œuvre de Christ qui nous sauve. On
ne peut pas rien améliorer par nos efforts, par nos œuvres, par quoi que ce soit que nous fassions
pour notre salut. C'est Christ qui nous sauve. Mais pour jouir de la communion avec Dieu jour
après jour, pour avoir cette relation heureuse, pour que le fruit de l'esprit grandisse dans nos
vies, pour qu'on ait une vie qui soit à la gloire du Seigneur Jésus, on doit se séparer de ce qui est
contraire au caractère de Dieu. C'est la nouvelle création qui est en nous. On le lit, je crois
que c'est dans 2 Corinthiens 5. C'est écrit au verset 17, « En sorte que si quelqu'un est en
Christ et c'est une nouvelle création, les choses vieilles sont passées. Voici, toutes choses sont
faites nouvelles et elles sont de Dieu. » C'est important pour nous de marcher dans ce caractère-là.
Et alors, on jouit de la communion pratique avec Dieu. C'est là qu'on grandit comme enfant de Dieu.
Ainsi, l'apôtre nous présente différentes choses qui sont contraires l'une à l'autre. On trouve,
« Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules, car quelle participation y a-t-il
entre la justice et l'iniquité? » Alors pour nous, c'est important premièrement de comprendre ce qui est
juste devant Dieu et ce qui n'est pas juste devant Dieu. Parce que Dieu, lui, il voit ce qu'on fait
extérieurement et puis il est concerné par cela. On peut dire, on entend souvent, « Oui, mais Dieu
voit mon cœur. Je vais ici, je vais là, je fais ceci, je fais cela, mais Dieu voit mon cœur. » Non, non.
Dieu, oui, voit ton cœur. Oui, il voit tes pensées. Il connaît toutes choses. Mais à l'extérieur, qu'est-ce
que tu fais? C'est important. Parce que les autres personnes autour de toi, ils ne voient pas ton cœur.
Ils ne connaissent pas tes pensées. Puis même si tu dis « ABC » de ta bouche, puis tu fais « XYZ » dans tes
pas, les gens ne vont pas croire ABC. Ils vont dire c'est « XYZ ». C'est cela qu'ils pensent parce que
dans les faits, c'est cela qu'ils font. Ainsi, on a ici une différence entre ce qui est juste et ce qui est unique.
Et dans le contexte où on parle des incrédules, on voit même dans 2 Timothée chapitre 2 que ça ne se
limite pas. Mais je crois qu'on y viendra peut-être au cours de la discussion. Oui, c'est très important
ça. Il est bien question de la marche pratique et d'être conséquent avec les bénédictions que nous
avons reçues de la part de Dieu. Et attention, la séparation du chrétien par rapport au monde, ce n'est
pas par rapport au monde ou par rapport à l'esprit mondain qui peut parfois se retrouver dans la
chrétienté même. Ce n'est pas une séparation sectaire ou une séparation de mépris en se disant
« moi je suis meilleur que toi ». Pas du tout. Ce n'est jamais le cas. D'ailleurs, c'est ce que nous
avons lu à partir du verset 11. Il est question ici, il est dit « notre bouche est ouverte pour
vous au Corinthien, notre cœur s'est élargi ». Ça peut paraître paradoxal que l'apôtre Paul dit
« quand on se sépare, eh bien notre cœur s'élargit ». Tiens, on entend souvent l'inverse. Et c'est
vrai qu'à vue humaine ou à vue du monde, si nous ne prenons pas part aux mauvaises actions des autres,
ils disent « vous êtes strict, vous êtes sectaire, vous nous jugez, vous êtes étroit ». Mais c'est
l'inverse parce que quand on se sépare pour Dieu, attention c'est très important, on se sépare pour
l'amour de Dieu, eh bien on ne vit plus pour soi-même. Ce qui est l'esprit du monde et du
moi, c'est que quelqu'un qui vit de façon mondaine ou un incrédule, il ne vit que pour lui-même,
il est le centre de sa propre vie et donc son cœur est très étroit. Mais quand on vit pour Dieu et
qu'on se sépare de ce qui est mauvais, on ne vit plus pour soi-même, on vit pour Christ comme nous
l'avons vu. Et quand nous vivons pour Christ, notre cœur s'élargit. Pourquoi ? Il y a l'amour de Dieu
qui est versé dans nos cœurs par le Saint-Esprit. Et nous aimons le Seigneur et nous aimons Dieu. Et
si c'est une réalité, nous aimerons aussi nos frères et sœurs. Ça ne veut pas dire que nous
serons d'accord avec tout ce qu'ils font, mais nous les aimons. Et nous aimerons les incrédules et
nous aimerons nos ennemis. C'est donc quand on se sépare pour Dieu, eh bien notre cœur s'élargit
parce que nous ne sommes plus centrés sur le moi, sur les pensées égoïstes qui sont caractérisées
par le monde. Et donc, je répète, quand il est dit « partez, partez », comme il est dit en
Ésaïe 52, on peut le lire, Ésaïe 52, verset 11. On voit que ces exhortations à se séparer de ce qui
est mauvais, de ce qui est mal, ne datent pas d'hier. Ça fait partie du caractère de Dieu qui
ne change pas, qui est le même hier, aujourd'hui, éternellement. 52, verset 11, il est dit « partez,
partez, sortez de là, ne touchez pas à ce qui est impur. Sortez du milieu d'elle, soyez pur,
vous qui portez les vases de l'éternel. » Vous voyez ? Et les vases de l'éternel, à la note,
c'est les ustensiles, donc ce qui sert à servir le Seigneur. Et donc, je répète, ces appels de Dieu
et du Seigneur à nous séparer du mal, eh bien, ce n'est pas dans un esprit sectaire. C'est
simplement parce qu'il n'y a pas de communion possible entre ce qui vient de Dieu et ce qui
vient du monde. Et c'est un discernement spirituel. On voit dans cette expression quelque chose de
beau et d'important, tout comme on a lu aussi dans De Corinthiens, chapitre 6, c'est qu'on est le
temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit. « J'habiterai au milieu d'eux, et j'y marcherai,
et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple. » Et on a cette même expression. C'est pourquoi,
« sortez du milieu d'eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas ce qui est impur,
et moi, je vous recevrai, et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils et pour
fille, dit le Seigneur Tout-Puissant. » Et cela nous rappelle ce que le Seigneur Jésus a dit. Je
vais simplement le citer dans Jean 14, au verset 23. Il dit que « si quelqu'un m'aime, il gardera
ma parole, et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Il
est question d'avoir une communion avec Dieu. Ici, bien sûr, dans le contexte de Jean 14,
on peut comprendre premièrement le salut. Celui qui reçoit les paroles du Seigneur Jésus,
eh bien, il a sauvé. L'Esprit-Saint vient habiter en lui. Et puis, il y a cette communion avec Dieu
qui est toute nouvelle. Mais, même comme enfant de Dieu, si on n'a pas cette séparation de ce
qui est contraire au caractère de Dieu, comment est-ce qu'on peut jouir, avoir la joie de cette
communion avec Dieu? Au verset 21, il dit aussi « je me manifesterai à lui ». Comment est-ce
qu'on peut s'attendre d'avoir les secrets de l'Éternel, pour ainsi dire, comme on dit dans
l'Op. 25, si on fait comme tout le monde et qu'on vit selon l'esprit de ce monde? Ainsi,
le principe du « jug » n'est pas seulement quelque chose qu'on applique dans un seul domaine de notre
vie, comme on pourrait dire, les choses religieuses. C'est important d'être séparé de ce qui est
religieusement contraire au caractère de Dieu. C'est tout à fait vrai, mais ça a un impact
aussi dans plusieurs autres domaines de notre vie. Le mariage, par exemple. Est-ce qu'il y a
une communion entre un incrédule et le croyant? Ça nous le dit clairement dans 2 Corinthiens,
chapitre 6. Il n'y a pas de lien entre les deux possibles. Donc, c'est bon pour le mariage,
c'est bon pour la vie sociale. Si on se tient avec des personnes qui sont dans le péché
continuellement, qu'est-ce qui va arriver? C'est ce qu'on dit dans Romains, je crois,
chapitre 15, que les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Eh bien,
on va être influencé, on va être corrompu, on va se retrouver, oui, corrompu par l'esprit de ce
monde, par ses influences négatives autour de nous. Donc, ça s'applique dans la vie sociale,
dans la vie politique aussi, dans la vie professionnelle. Il faut faire attention
avec quoi nous nous associons. C'est important de réaliser cela. Parce qu'on peut faire le mal
sans s'en rendre compte. C'est ça le problème. C'est que Dieu, il voit, il nous dit que c'est
possible de participer au mal de quelqu'un sans que nous fassions nous-mêmes ce mal.
Parce qu'on s'associe avec cette chose-là. Autrement dit, je consente. C'est comme ça
que Dieu le voit. Et c'est comme ça qu'il désire que nous le voyons nous aussi. Encore une fois,
je peux dire je ne fais pas ça, mais je m'associe avec quelqu'un qui fait cela ou avec quelque
chose qui fait cette chose. Et Dieu, pour lui, c'est comme si je faisais le mal moi-même.
Ce qui est très intéressant, c'est que même parmi les incrédules, dans Romain chapitre 1 à la fin,
on voit une liste de personnes qui font toutes sortes de mal ou de choses males qui sont faites
dans ce monde. Et on lit au verset 32, « Qui ayant connu la juste sentence de Dieu, que ceux
qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore
trouvent leur plaisir en ceux qui les commettent. » Donc il y a des gens qui font du mal, puis il y
a des gens qui trouvent leur plaisir en ceux qui font ce mal-là. Et pour Dieu, c'est tout aussi
condamnable. Donc nos associations sont importantes aux yeux de Dieu.
C'est tout à fait vrai. C'est un principe qu'on trouve clairement dans la parole de Dieu. Nos
associations sont très importantes aux yeux de Dieu. C'est également quelque chose qui est très
fort aux yeux des hommes. On peut trouver des exemples très pratiques, très simples. Alors
imaginez, je viens de Belgique, je viens à Alma, je viens ici au Québec, et je commets un crime.
Et je vais être emmené au tribunal, condamné, emprisonné. Qu'est-ce que la population d'Alma
va penser des Belges ? Vous voyez, l'association. Or, les autres Belges pourraient dire, non mais
nous on n'a pas fait ça. Il y a un principe d'association dans l'esprit humain qui est
également très fort. On associe très vite les actes aux personnes. Et si on se trouve par exemple
dans un groupe de personnes qui se moquent de Dieu et qu'on se tait, on ne dit rien. Peut-être qu'on
ne rit pas et que dans son esprit on est contre. Mais le fait d'être dans ce groupe, nous allons
être catégorisés comme au rang des moqueurs. Parce qu'on n'a rien dit, mais on était là,
présent, physiquement. C'est un principe très fort aux yeux de Dieu, mais aux yeux des hommes aussi.
On peut voir cela dans 2 Timothée chapitre 5. On peut lire un passage de 1 Timothée. Premier
répitre de Timothée au chapitre 5 au verset 22. Paul exhorte Timothée en disant, n'impose les mains
précipitamment à personne et ne participe pas au péché d'autrui. Garde-toi pur toi-même. Donc,
il y a ici déjà un exemple de ce principe d'association où on impose la main à quelqu'un
et puis il dit ne participe pas au péché d'autrui. Les deux sont mis ensemble. Donc,
on le verra dans un autre passage tantôt, comment on voit que par un acte extérieur,
en s'associant avec quelqu'un, on peut participer au péché de cette personne-là, même si nous,
on ne le fait pas soi-même. En cause, encore une fois, de ce principe d'association. Je crois
qu'il y a aussi, je n'ai pas vérifié, je le mentionne comme ça, mais ça me vient à l'esprit,
qu'il y a des règles juridiques aussi, au sujet de personnes qui commettent des crimes et d'autres
personnes qui sont là, mais qui, quoi que ne le commettent pas, par leur inaction ou leur...
Ils vont être associés comme participants à ce qui s'est passé. Donc, c'est un principe même,
c'est à vérifier, juridique. Tout à fait. On peut être condamné pour association criminelle.
Oui, alors, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que Dieu tient compte de nos associations extérieures,
et que c'est une réalité. Souvent, on dit non parce qu'on veut se disculper, mais c'est une réalité.
Nos associations extérieures, eh bien, c'est un fait, et on trouve ça aussi, on va lire un exemple,
en Apocalypse 18, et c'est un fait qui peut être grave parfois, que nous avons tendance à minimiser,
mais Dieu, qui est juste juge, estime grave. Apocalypse, chapitre 18, nous voyons au verset 4,
ici un principe, Apocalypse 18, verset 4,
« Et jouis une autre voie venant du ciel, disant, Sortez du milieu d'elle, mon peuple,
afin que vous ne participiez pas à ses péchés, et que vous ne receviez pas de ses plaies. »
Donc, voilà, il y a là un milieu dans lequel il y a du péché, il y a de l'iniquité, qui ne plaît pas à Dieu.
Et il dit, bien, ceux qui m'appartiennent à moi, il faut qu'ils sortent de ça.
Pourquoi ? Pour ne pas participer.
J'ai envie de dire, il y a deux aspects, parce que d'abord, s'il y a une mauvaise influence,
je peux même être entraîné à le faire aussi moi-même, alors que je n'étais pas d'accord au départ.
Parce que notre esprit peut être facilement contaminé.
Ou, simplement, parce que j'y suis, même si je ne pratique pas,
eh bien, sur ce principe que nous venons de voir, je participe, puisque j'y suis, puisque je m'y trouve.
Et aussi, ça veut dire qu'il faut sortir pour ne pas recevoir le jugement et les punitions de Dieu qui vont tomber sur ce mal.
Donc, Dieu est sérieux en disant, ne restez pas là, parce que le mal va tomber,
le jugement va tomber sur ce milieu-là où vous êtes, eh bien,
et si vous y êtes, vous allez en subir les conséquences également.
Jérémie 51, ce même principe.
Jérémie, dans l'Ancien Testament, au chapitre 51, verset 6, nous donne cette même pensée.
Il est dit, « Fuyez du milieu de Babylone et sauvez chacun sa vie.
Ne soyez pas détruits dans son iniquité, car c'est le temps de la vengeance de l'Éternel et lui rends sa récompense. »
Vous voyez, il faut suivre, là, Dieu dit à son peuple, « Fuyez du milieu de Babylone. »
Verset 6. Pourquoi? Parce que le jugement arrive.
Donc, on voit que se trouver au milieu de quelque chose nous associe à cette chose.
Dieu le voit comme ça, et puis souvent les hommes aussi le voient comme ça.
Donc, c'est inutile de s'imaginer que, ah non, non, moi, mon cœur, mes pensées, c'est différent.
On est là, ça veut dire qu'il y a une association. Dieu le voit comme ça.
Il y a un autre principe aussi. Il y a un principe de communion qu'on trouve dans la parole de Dieu.
On peut lire dans la première épître aux Corinthiens, au chapitre 10.
Donc, c'est une participation extérieure, encore une fois, où non seulement on fait seulement se trouver au milieu,
mais il y a aussi une communion qui est établie.
1 Corinthiens, chapitre 10. On va lire du verset 14 au verset 22.
Que dis-je donc? Que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque chose, ou qu'une idole soit quelque chose? Non.
Mais que les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons, et non pas à Dieu.
Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons.
Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons.
Vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons.
Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie? Sommes-nous plus forts que lui?
On trouve simplement, je vais mentionner deux pensées qu'on trouve ici.
Une, que comme on prend part à la coupe et au pain, ça l'exprime notre communion avec le corps et le sang du Seigneur Jésus,
et notre communion avec tous les croyants aussi.
Eh bien, de notre côté, on lit au verset 18 qu'il faut considérer Israël selon la chair lorsque les sacrificateurs prenaient part au sacrifice.
Eh bien, il pose la question, et c'est une question rhétorique qui se répond par l'affirmative.
N'ont-ils pas aussi communion avec l'autel?
Donc autrement dit, prendre part au sacrifice pour le sacrificataire, c'était avoir communion avec l'autel.
Autrement dit, il y avait un accord, il y avait un objectif commun, il y avait quelque chose qui les unissait ensemble
avec tout ce que l'autel et le tabernacle et le service lévitical représentaient.
Eh bien, Paul dit maintenant les sacrifices qui étaient offerts aux idoles.
Si tu vas t'asseoir là, puis manger la viande là-bas au temple d'idoles,
même si toi tu sais que les idoles ça n'existe pas, tu exprimes extérieurement une communion,
un accord de fait avec ce qui se fait là-bas.
On sacrifie à telle idole, tu vas manger là-bas, tout le monde va se dire,
« Ah, mais Jobin, il est d'accord, il n'y a pas de problème. »
Même si Jobin, dans sa tête, il dit, « Il n'y a pas d'idole, il n'y a rien de cela, moi je fais juste manger de la viande. »
Tout le monde va dire, « Mais non, mais il est d'accord avec ce qui se fait là. »
Ça veut dire que nous aussi, lorsque, par exemple, extérieurement,
si je m'en vais dans une église X d'une quelconque dénomination,
que ce soit celle qu'on ne considérait même pas, comme par exemple le catholicisme ou une église réformée,
si je vais là et je prends part à la messe, qu'est-ce que ça veut dire?
« Ah non, j'ai juste faim, je voulais juste goûter, voir qu'est-ce que c'est. »
Non, Dieu ne lui voit pas ça. Il voit une communion.
Ça veut dire que tu es en train de dire, « Oui, je suis d'accord avec tout ce qui se fait là. »
C'est ça qui est exprimé. La communion extérieure, elle est importante aux yeux de Dieu.
Tout comme nous, ici, ce matin, nous nous sommes souvenus du Seigneur Jésus,
en prenant part à ses symboles, en considérant que c'est la table du Seigneur,
que nous désirons nous soumettre à tout ce qu'il enseigne, à sa parole, pour lui plaire à tous égards.
On prend part, ça veut dire qu'on est d'accord, avec non seulement le fait que,
oui, on se souvient que Christ est mort pour nous, mais ici, pour la communion,
on est d'accord avec tout ce qui s'enseigne ici aussi.
On exprime notre communion. C'est cela qu'on fait.
Donc, la communion extérieure devant Dieu, c'est important.
C'est quelque chose que, parfois, nous, on ne comprend mal ou qu'on tend à négliger,
mais aux yeux de Dieu, c'est très important où on va et qu'est-ce qu'on fait,
et avec qui on s'associe.
Et c'est vrai que, pour reprendre l'exemple de ce que nous avons fait ce matin,
de prendre la communion pratique entre nous, en prenant ça,
nous nous soumettons à la sainte doctrine qui est enseignée dans la parole, d'accord ?
Et c'est un signe de communion pratique.
Mais c'est un signe profond, ce n'est pas juste un signe...
C'est profond, il y a une réalité derrière ça.
Si je vais maintenant dans une congrégation qui pratique une autre doctrine,
et que je prends communion là-bas, je ne suis pas cohérent.
Comment est-ce que je peux être d'accord avec une forme de doctrine
et être d'accord en même temps avec une autre forme de doctrine ?
Il y a une incohérence.
Pour Dieu, il y a une seule doctrine, c'est la sainte doctrine.
Et donc, c'est vraiment très important, parce qu'alors on donne une impression de communion avec tout.
Avec ce qui est juste, ce qui n'est pas juste, ce qui est moins juste,
ce qui est plus ou moins juste ou pas du tout juste, peu importe.
Dieu, lui, veut simplement que nous soyons sincères, intègres et cohérents,
pour la gloire du nom du Seigneur.
Et on trouve donc cette pensée aussi que pourrait être utile,
parce que si je donne un témoignage multiple aux gens du monde, à mes voisins, aux gens de ma famille,
si je donne un témoignage à plusieurs degrés ou multiple,
eh bien, quel est le témoignage qu'eux y perçoivent ?
C'est confus.
Dieu n'est pas un dieu de confusion.
Dieu est un dieu d'ordre et de paix.
Alors, on voit, on a déjà lu tout à l'heure,
il faut se retirer des milieux où il y a des choses mauvaises,
qui ne sont pas la gloire du nom du Seigneur Jésus.
Alors, lisons en 2 Timothée, chapitre 2.
On retrouve cette pensée, maintenant appliquée non plus sur le principe à Israël, mais à nous-mêmes,
aujourd'hui, au temps de la chrétienté.
2 Timothée, chapitre 2, verset 19.
Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure.
Ayant ce sceau, le Seigneur connaît ceux qui sont siens.
Voilà. Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent,
parce que le Seigneur est capable de lire dans le cœur des hommes.
Il n'y a pas de confusion pour Dieu.
D'accord ?
Mais il est dit cela.
Et qu'il se retire de l'iniquité quiconque prononce le nom du Seigneur.
Voilà. Ça, c'est l'aspect humain, du côté de l'homme, en pratique.
Eh bien, si je prononce, si j'invoque le nom du Seigneur,
c'est-à-dire celui qui a l'autorité, au travers de sa parole,
eh bien, il faut que je me retire de l'iniquité,
de ce qui n'est pas conforme à sa personne,
de ce qui n'est pas juste selon la parole.
D'accord ?
Parce qu'autrement, mon témoignage,
comme on l'a dit tout à l'heure, n'est pas cohérent avec...
Ce que je dis n'est pas cohérent avec ce que je fais.
Et probablement, ceux qui vont me voir vont toujours donner de la valeur
à ce qui est le plus bas dans ma vie, pas à ce qui est le plus élevé.
Je peux dire des belles paroles qui ont l'air très spirituelles,
mais si ma pratique n'est pas...
Si, par contre, je bois durant la semaine, je vole, etc.,
c'est ça qu'ils vont retenir, pas mes belles paroles.
Eh bien, il est dit, donc quiconque prononce le nom du Seigneur,
qu'il se retire de l'iniquité.
Verset 20.
Or, dans une grande maison, il n'y a pas seulement des vases d'or et d'argent,
mais aussi de bois, de terre,
et les uns à honneur et les autres à déshonneur.
Si donc quelqu'un se purifie de ceci,
il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître.
C'est-à-dire que tant que je ne me suis pas séparé,
ça veut dire aussi purifié,
eh bien, je ne suis pas utile au maître,
puisque mon témoignage n'aura pas l'impact qu'il doit avoir.
Pour être utile au maître, il faut être séparé.
Il faut être du côté de Dieu, du côté du Seigneur uniquement,
pas un pied dans la vie chrétienne, un pied dans la vie mondaine,
il faut être les deux pieds dans la vie chrétienne
pour être utile pour le Seigneur.
Le Seigneur n'a pas besoin de cœurs mitigés ou de cœurs partagés.
Le Seigneur veut des cœurs qui brûlent pour Lui,
des cœurs qui sont totalement engagés de Son côté
pour porter ces couleurs à Lui.
Et comment on fait ça ?
C'est donc une séparation morale de cœur,
de ce qui est mauvais, ou que ce soit.
Mais ce n'est pas, je répète, un esprit sectaire,
et nous ne sommes pas non plus appelés à rester seuls.
Ce n'est pas pour être isolés,
puisqu'il est dit au verset 22,
« Mais fuis les convoitises de la jeunesse et poursuis la justice,
la foi, l'amour, la paix,
avec ceux qui invoquent le Seigneur dans le cœur pur. »
Et alors on retrouve ceux qui ont ce même désir
qui produit en eux par le Saint-Esprit
pour nous retrouver ensemble.
Remarquez qu'il n'est pas dit avec ceux qui font tout bien,
qui font tout sans défaut,
qui font tout ou qui ont tout compris.
Non, non, non.
Personne n'a tout compris.
Personne ne fait toujours tout bien.
Ceux qui invoquent le Seigneur dans le cœur pur,
c'est-à-dire ceux qui sont véritablement sincères
quant à leur séparation du monde.
Et puis juste pour ajouter à cette pensée,
avoir ce cœur pur-là,
c'est le désir de faire ce que le Seigneur demande.
Donc c'est possible de ne pas tout savoir,
mais si on est instruit à un moment
par la parole de Dieu, par l'Esprit-Saint,
puis on réalise que c'est ça que le Seigneur veut,
eh bien le cœur pur va le faire.
Il désire le faire.
Donc, en effet, ce n'est pas ceux qui ont tout compris,
ce n'est pas ceux qui sont parfaits,
ce n'est pas ceux qui ont atteint un niveau d'excellence,
mais si le désir dans le cœur
est de se soumettre au Seigneur volontairement,
par amour pour Lui,
eh bien la question est réglée.
Même s'il y a un manquement,
lorsqu'on en est au courant
par l'enseignement de la parole et l'Esprit de Dieu,
eh bien on le fait.
On le fait parce que le désir, il est là.
Mais c'est ce que le Seigneur veut.
Il veut qu'on marche pratiquement
dans ce qu'il nous montre,
et dans ce qu'on connaît,
et dans ce qu'on sait de Lui.
Et la séparation n'est pas uniquement un principe passif,
de se retirer et de ne rien faire.
On l'a lu.
Il faut poursuivre.
Nous avons lu au verset 22.
C'est un principe actif, la séparation du monde.
Il faut se retirer du mal,
mais il ne faut pas rester assis dans son divan,
à la maison, en ne faisant rien,
en disant, moi je ne fais rien de mal.
Bon, ça c'est le premier aspect,
mais il n'est pas suffisant.
Ensuite, il est dit,
il faut fuir les convoitises,
mais il faut surtout aussi poursuivre la justice,
la foi, l'amour, la paix.
Et souvenons-nous que nous avons affaire à un Dieu
dont il est dit qu'il hait le mal.
Il hait le mal.
Il a en horreur le mal.
Ceci c'est un principe actif.
Donc nous devons nous aussi, il est dit dans un passage,
hayer en horreur le mal.
Ça veut dire, véritablement, travailler contre.
Ça ne veut pas simplement se dire se tenir loin
et ne rien faire.
C'est travailler contre.
En effet, juste pour ajouter à la pensée,
dans le Proverbe 18, 1, on lit,
« Celui qui se tient à l'écart recherche ce qui lui plaît.
Il conteste contre toute sagesse. »
On trouve souvent, j'espère que non,
mais souvent les deux vont ensemble,
on peut trouver quelqu'un qui se tient à l'écart justement.
« Ah, moi je ne vais pas avec nulle part.
Je ne vais pas avec d'autres. Non, non. »
Et puis souvent ces personnes-là contestent aussi.
« Ah, il y a ci, il y a ça, il y a tel, tel, tel. »
Celui qui se tient à l'écart, celui qui se retire,
cherche souvent son propre intérêt à lui.
Est-ce que c'est ce que le Seigneur désire? Non.
Dans Hébreu chapitre 10, je crois que c'est le verset 24 ou 25,
c'est écrit de ne pas abandonner le rassemblement de nous-mêmes.
C'est ce que le Seigneur désire pour nous,
que les siens soient assemblés ensemble autour de sa personne.
Donc ceux qui font cela,
eh bien ils le font justement en poursuivant la justice.
Je ne dis jamais, je vais lire le verset.
« La justice, la foi, l'amour, la paix
avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur. »
Oui, et se séparer ensemble, collectivement,
pour se réunir au nom du Seigneur,
et se séparer du mal doctrinal, moral, etc.
Il ne faut jamais voir ça comme quelque chose par mépris envers les autres.
Ça n'a rien à voir.
C'est simplement par obéissance de cœur au Seigneur.
Et puis on le voit,
il ne faut pas faire une étude de 2 Timothée 2 à la fin,
mais on le voit, le serviteur, il dit au verset 25,
« enseignant avec douceur les opposants, etc. »
Et au verset 24,
« Il ne faut pas que l'esclave du Seigneur conteste,
mais qu'il soit doux envers tous, propre à enseigner et en douceur. »
On voit premièrement une bonne attitude de cœur,
la douceur, de prendre le temps à l'expliquer,
donc ce n'est pas...
Le cœur élargit, comme nous l'avons lu,
en 1 Corinthians 6, verset 11.
La séparation, la véritable séparation pour l'amour du Seigneur élargit le cœur.
Et c'est fait dans, justement, cette bonne attitude.
C'est une bonne attitude de cœur.
Ce n'est pas dans le désir de juger les autres
ou avoir du mépris avec les autres.
Ce serait une erreur de faire cela,
ou de se penser meilleur que les autres.
Ça devient de l'orgueil.
« Ah, moi, j'ai compris. Moi, je suis mieux que vous. »
Ce n'est pas ça que le Seigneur veut.
Mais le Seigneur, il veut que nous fassions attention à nos associations.
Et tu l'as mentionné déjà,
il y a deux types de séparation principales.
Deux types de mâles duquel il faut se dissocier principalement.
Le mâle moral, le mâle doctrinal.
Et on peut regarder quelques versets pour voir des écritures à ce niveau-là.
1 Corinthiens, chapitre 5, nous parle de la séparation avec le mâle moral,
qu'on pourrait appeler.
Donc, ce qui est le péché positivement.
Dans 1 Corinthiens 5,
on ne lira pas le contexte du cinquième chapitre.
C'est utile de le lire.
On voit qu'un homme commettait un grave péché.
Et puis, l'apôtre, il disait aux Corinthiens,
« Vous vous glorifiez en cela. Personne juge ça, ce mâle-là. »
« Eh bien, non. Moi, j'ai jugé qu'un tel homme soit livré à Satan. »
Et puis, il leur dit au verset 7,
Ça, c'est de fait.
Alors, tolérez pas le péché au milieu d'eux.
Mais au verset 11, on lit,
ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur.
Wow!
Spécial, hein?
Ça, ça veut dire que telle, telle personne
qui est caractérisée par ses péchés, etc.,
même si je le connais depuis son enfance,
le Seigneur, il ne veut pas
que je marche avec lui comme si de rien n'était,
que je l'invite au restaurant,
qu'on mange ensemble, etc.
Non!
Non, parce que tout le monde va...
Les gens peuvent vous voir et puis dire,
« Ah, une association ici. Dieu voit cela. »
Non, mais ce n'est pas grave.
Il n'y a personne qui me connaît dans la région ici.
Non, mais Dieu te voit quand même.
C'est quelque chose qui n'est pas correct à ses yeux.
Il faut être séparé du mal moral
dans nos actes extérieurs.
C'est ce que Dieu désire.
Ça veut-tu dire qu'il faut lever le nez
et ne plus parler à ses...
Non!
Mais il faut être clair avec eux.
Bonjour, oui, content de te revoir,
mais regarde, les choses sont comme ça.
Oui, alors, cette attitude,
qui est une exhortation de la parole,
ce n'est pas une option.
Si vous pensez qu'il ne faut plus lui dire bonjour
ou ne pas manger avec...
Non, c'est clair.
Il vit dans le mal, il vit dans le péché.
La parole dit,
« Ne faites pas comme s'il n'y avait pas de problème. »
Et voilà, cette étroitesse de cœur,
on pourrait dire,
« Ah, mais vous êtes dur, vous manquez d'amour. »
Non!
Si j'aime Dieu, je me sépare du mal.
Si j'aime mon frère, qui est tombé dans le péché,
eh bien, il faut que ce soit de l'amour selon Dieu.
C'est-à-dire que, si je...
Imaginons, je tombe dans le péché.
C'est grave.
C'est grave pour plusieurs raisons,
mais aussi pour moi,
parce que j'ai perdu la communion avec Dieu.
Si vous ne me faites pas sentir cette discipline,
si vous me faites croire qu'en fin de compte,
ce n'est pas grave,
ça ne va pas m'aider à revenir à la communion avec le Seigneur.
Vous allez m'encourager à continuer dans le mauvais chemin,
parce que ma conscience ne va pas être prise.
Vous comprenez?
Donc, appliquer une discipline,
comme nous venons de le voir là,
c'est par amour et par bienveillance pour ceux qui fautent.
Mon frère a fauté.
Je dois lui faire comprendre
que, pour Dieu, c'est grave.
Je ne le juge pas,
parce que nous sommes tous faits de la même patte.
C'est-à-dire, nous sommes tous capables de tomber dans le péché.
Et je ne me sens pas supérieur,
parce que moi, à ce moment-là,
je ne suis pas tombé dans le péché, et lui, oui.
Faites attention que celui qui croit être debout
ne tombe lui-même.
Mais parce qu'il est tombé,
je dois lui montrer que c'est grave aux yeux de Dieu,
pour l'aider à être restauré lui-même
et à retrouver la communion avec le Seigneur,
au travers de la repentance.
Mais si je fais comme si de rien n'était,
je ne l'aide pas à se repentir.
Et c'est comme si je le poussais dans sa voie.
Oui.
Et puis c'est bien de faire ressortir le point,
dans le verset ici, c'est clairement dit,
quelqu'un qui se nomme frère.
On ne parle pas d'un écrédule dans le monde.
Un écrédule dans le monde,
est-ce que je vais quand même m'associer avec lui?
Je ne devrais pas.
Mais je devrais pouvoir avoir la liberté
de lui parler de Christ,
parce que lui aussi, son péché,
non seulement il n'a jamais eu de communion avec Dieu,
mais il est devant la condamnation
à cause de ses péchés.
Donc, on doit avoir la liberté
de parler à tous autour,
en faisant attention, bien sûr,
où on va.
Et si c'est un frère,
comme notre frère l'a bien mentionné,
ça fait partie du caractère de la discipline.
On lit dans Galates, chapitre 5, verset 9,
qu'un peu de levain fait lever la pâte tout entière.
C'est pour cela qu'il faut ôter le levain.
C'est ce qu'on a lu dans 1 Corinthians 5, verset 7,
qu'il faut ôter le vieux levain,
afin que vous soyez une nouvelle pâte.
Donc, si on tolère le mal,
eh bien, on va être, nous aussi,
contaminés par ce mal-là.
Donc, on a ici la séparation
du mal moral.
Maintenant, il y a une autre séparation
qu'il faut avoir aussi.
C'est une séparation qu'on a parfois
de la difficulté avec.
C'est le mal doctrinal aussi.
Alors, le mal doctrinal, ça veut dire
des enseignements qui ne sont pas justes,
des enseignements bibliques.
La doctrine, c'est l'enseignement de la Bible.
La doctrine, elle est bonne.
Elle nous paraît dure,
parfois.
Ça, c'est quand on l'aborde par la chair.
Quand on aborde la doctrine par le nouvel homme,
eh bien, on trouve sa joie et son plaisir
dans la doctrine,
puisque la doctrine est donnée de Dieu,
et la doctrine nous est donnée,
cet enseignement nous est donné
pour la pratique,
pour que nous puissions avoir
des pensées et un comportement
qui conviennent à la sainteté de Dieu
et au témoignage de Dieu.
D'accord ?
Donc, la doctrine, la sainte doctrine,
elle est bonne.
Et elle est agréable pour le nouvel homme.
Et c'est par l'esprit que je dois comprendre cela.
Si je l'aborde par la chair,
par l'esprit mondain,
je n'en voudrais pas.
Parce qu'elle ne va rien donner d'agréable à la chair.
Mais en tant que nez de nouveau,
enfant de Dieu,
nous ne sommes plus censés marcher selon la chair
et envisager ce que Dieu nous donne par la chair,
mais nous sommes maintenant
en train de marcher en nouveauté de vie.
Et donc, cet aspect moral,
doctrinal, pardon,
cet aspect d'association doctrinale,
il est très fort aussi aux yeux de Dieu.
Voyez, lisons la deuxième épitre de Jean.
Dans la deuxième épitre de Jean,
il y a là un cas de fausse doctrine.
Alors, c'est une fausse doctrine extrême, ici.
C'est-à-dire que, on lit,
si quiconque,
verset 9,
on va lire à partir du verset 9,
on va lire à partir du verset 8 même,
prenez garde à vous-même,
prenez garde à vous-même,
afin que nous ne perdions pas ce que nous avons reçu,
ce que nous avons opéré,
mais que nous percevions un plein salaire.
Verset 9,
quiconque vous mène en avant
et ne demeure pas dans la doctrine du Christ,
n'a pas Dieu.
Ici, il est question du caractère
de la doctrine de Christ,
c'est-à-dire que Christ, il est parfaitement homme
et il est parfaitement Dieu,
de la divinité de Christ,
de Dieu fait chair parmi les hommes
comme Sauveur et Seigneur.
Donc, ça touche véritablement
au fondement de la foi chrétienne.
Une fausse doctrine serait de dire,
une fausse doctrine grave serait de dire
que Jésus-Christ n'est pas divin,
il n'est pas Dieu.
Et on entend souvent ça, d'accord ?
C'est une fausse doctrine grave
puisque celui qui accepte cela
n'est pas sauvé.
Et bien, que nous est-il dit ?
Si quelqu'un vient et n'enseigne pas
que Jésus-Christ est Dieu et homme,
et bien, celui qui demeure dans la doctrine,
celui-là, d'abord je dis,
celui qui demeure dans la doctrine,
celui-là a le Père et le Fils.
Si quelqu'un, verset 10,
si quelqu'un vient à vous
et n'apporte pas cette doctrine,
ne le recevez pas dans votre maison.
Il ne faut pas recevoir quelqu'un
qui enseigne des choses fausses quant à Christ.
Il ne faut pas le recevoir dans sa maison.
C'est une association.
Ce n'est pas tout.
Et ne le saluez pas.
Ne faites pas comme s'il n'y avait pas de problème.
Il ne faut même pas le saluer.
Et il est dit,
car celui qui le salue
participe à ses mauvaises œuvres.
Le fait de prétendre qu'il n'y a pas de problème
doctrinal.
Ici, c'est un cas grave.
Il y a des degrés.
On ne va pas faire ça à tous les niveaux.
Il y a des erreurs doctrinales graves
et il y en a qui sont moins graves.
Mais ici, c'est quelqu'un qui enseigne.
C'est quelqu'un qui a une responsabilité
d'enseigner des fausses doctrines.
Il est dit, il ne faut pas s'associer à ça.
Parce que si je le salue,
si je l'invite à manger à la maison,
autour de la table.
La table, c'est souvent une image de la communion.
Eh bien, je participe.
Je prends part de manière active.
Je favorise l'enseignement qu'il donne.
Je facilite sa tâche.
Ainsi, le Seigneur, il veut qu'on se retire de cela.
Qu'on ne montre pas qu'on s'associe avec ces choses-là.
J'aimerais qu'on retourne juste un moment rapidement
dans 2 Timothée 2, justement,
où on a déjà vu cette nécessité de se retirer du mal.
Et simplement pour attirer notre attention
sur le fait qu'au verset 19,
lorsqu'il dit,
« Toutefois le solide fondement de Dieu demeure,
ayant ce sceau,
le Seigneur connaît ceux qui sont siens,
et qu'ils se retirent de l'iniquité
quiconque prononce le nom du Seigneur,
que c'est prononcé dans un contexte
de fausse doctrine aussi. »
Dans un contexte de fausse doctrine,
où il y avait des enseignants
qui enseignaient des choses qui étaient contraires
à la personne du Seigneur Jésus
et à la saine doctrine.
Ici, c'était l'enlèvement.
Il disait que l'enlèvement avait déjà eu lieu dans les faits.
Donc, l'expression « iniquité »,
c'est injustice dans les faits.
Si tout ce qui n'est pas juste est droit devant Dieu,
nous avons la responsabilité,
si nous prononçons le nom du Seigneur,
de nous en séparer.
On a regardé le reste des détails,
donc on voit que c'est une nécessité,
mais que ça ne veut pas dire qu'il faut s'isoler, justement.
Il faut poursuivre ce qui est juste, etc.,
avec ceux qui aussi ont le même désir de faire ainsi.
C'est ce qu'ils désirent que nous fassions.
Ainsi, on peut être des vases à honneur,
et non des vases à déshonneur.
Un vase à honneur, c'est un croyant
qui est séparé du mal,
moral et doctrinal,
pour l'usage du maître.
Et le maître peut utiliser un tel vase,
un tel enfant de Dieu, un tel croyant,
librement, dans plusieurs contextes
et de différentes manières.
Et on peut voir l'Esprit de Dieu
travailler à travers de tels vases,
parce qu'il est, justement, sanctifié.
Le nom de Dieu et cette personne-là
vont bien ensemble, pour ainsi dire.
Il se dit un chrétien,
il se nomme de Jésus,
et sa vie est en ordre.
Mais si, dans nos vies, on a des associations
avec ce qui est mal,
ou que même on tolère le péché dans nos vies,
on devient un vase à déshonneur.
On ne peut pas être utile pour l'usage du maître,
parce que le nom du maître, pour ainsi dire,
il est aussi sali par cette personne-là.
Ainsi, le vase à déshonneur peut être tant
un croyant qui n'est pas séparé du mal
qu'un incrédule, dans les deux cas.
Parce que, dans le contexte,
je ne veux pas aller trop loin,
mais dans le contexte ici de la grande maison,
c'est tout ce qui est chrétien, le christianisme.
Est-ce que tout le monde est sauvé
et connaît Jésus comme son sauveur dans le christianisme?
Non, malheureusement.
Il y a aussi ceux qui font une profession,
mais qui n'ont pas la réalité dans le cœur.
Le Seigneur, il nous demande
notre responsabilité,
c'est de nous séparer de ce mal-là
pour être des vases utiles
entre ses mains.
Donc, on comprend bien là,
après tout ce qui a été lu,
que l'enfant de Dieu, le racheté,
ne doit pas s'associer au mal,
mais il doit s'en éloigner.
Et comme toujours, Dieu,
Dieu qui est un Dieu de grâce et de bonté,
donne des bénédictions.
Parfois, la tâche nous paraît
énorme ou difficile,
mais Dieu donne d'abord les ressources
pour faire ce qu'il demande.
Les ressources, ce n'est pas par nous-mêmes.
Il ne faut pas essayer de se séparer
par nos propres efforts, nos propres pensées,
parce que là, nous devenons charnels.
C'est une séparation spirituelle,
opérée par l'Esprit de Dieu.
Et quand on fait ça,
Dieu donne des ressources.
Nous avons la parole de Dieu pour nous guider.
Nous avons l'Esprit pour nous enseigner.
Nous avons le nouvel homme pour marcher
dans les voies de Dieu.
Et toutes ces ressources divines,
elles nous font avancer dans la marche chrétienne,
loin du péché.
Et il y a forcément et nécessairement,
parce que Dieu est bon,
des bénédictions qui nous sont données.
Le premier aspect positif
qu'on pourrait mentionner,
c'est pour la gloire du nom du Seigneur.
C'est que Lui en reçoit de la gloire
et de la joie de voir
se racheter, séparer du mal.
Quel plaisir et quelle joie
pour le cœur du Seigneur
de voir que nous sommes obéissants,
que nous gardons ses commandements,
que nous sommes attentifs et soigneux
pour prendre nos décisions
et ne pas nous associer à ce qui ne conviendrait pas à son nom.
Ça c'est d'abord...
Il faut imaginer la joie du Seigneur
quand cela est une réalité.
Mais il y a des bénédictions pour nous.
Hébreu 13.
Hébreu 13.
Verset 13.
Non, partir du verset 12.
Hébreu 13, verset 12.
C'est pourquoi
aussi Jésus,
afin qu'il sanctifia le peuple
par son propre sang,
a souffert hors de la porte.
Le Seigneur a sanctifié
des personnes, vous et moi.
Ça veut dire quoi sanctifier ?
Mise à part.
Il a mis à part
ceux qui sont rachetés par son propre sang.
Il a payé le prix fort.
Il n'y avait pas de prix plus élevé que celui-là.
Son sang a été versé à la croix
pour nous purifier de nos péchés.
Et maintenant que nous sommes purifiés de nos péchés
et que nous avons reçu le pardon éternel de Dieu,
eh bien, il faut que dans notre marche pratique
de la vie de tous les jours,
nous comprenions, nous ayons conscience
que nous sommes mis à part.
Nous ne sommes plus,
nous sommes retirés de la boue de ce monde,
pas pour y retourner.
Eh bien, il nous a sanctifiés
par son propre sang,
que nous a-t-il dit au verset 13.
Ainsi donc, en conséquence,
sortons vers lui hors du camp,
sortons vers lui hors du camp,
portant son opprobre.
Le camp,
dans le contexte hébreu,
c'est le système religieux.
Un système religieux organisé par les hommes
et non pas dirigé par l'esprit.
Un système religieux, on pourrait dire,
où la religion et le monde s'entremêlent,
sont mélangés.
Il faut sortir hors du camp.
Jésus lui-même est sorti hors du camp.
Il faut sortir à sa rencontre,
parce qu'il ne se trouve pas dans le camp, le Seigneur Jésus.
Le Seigneur ne peut pas rester là
où on ne lui donne pas la première place
ou la prééminence ou l'autorité.
Si l'autorité a été donnée à des hommes,
et là on tombe dans un système mondain,
eh bien, le Seigneur ne peut pas y rester.
Il n'est pas honoré là.
Il faut sortir.
Et il est dit, portant son opprobre.
C'est-à-dire, l'opprobre, c'est le mépris des autres.
Tout comme le Seigneur lui-même a été méprisé,
si nous marchons à sa suite,
eh bien, nous serons nous aussi méprisés.
Mais, il est dit, sortons vers lui hors du camp,
portant son opprobre.
Et, en fait, ça paraît comme une persécution
ou comme quelque chose de difficile pour nous,
mais c'est une grande bénédiction,
parce que si nous sortons du camp,
nous rencontrons Jésus.
Et sa présence est le bien suprême.
C'est lui qui est le centre du rassemblement.
C'est vers lui que nous voulons aller.
Eh bien, la présence.
Quelles bénédictions sont liées à la présence du Seigneur ?
Après la résurrection,
lorsque le Seigneur est apparu pour la première fois parmi ses disciples,
il se tint au milieu d'eux.
Les portes étaient fermées.
Le Seigneur se tient au milieu d'eux.
Qu'est-ce qu'il nous est dit ?
Et ils se réjouirent quand ils virent le Seigneur.
Ils se réjouirent.
Quelle bénédiction.
La joie.
On a peut-être peur de ce qui se passe dehors,
comme les Juifs avaient fermé les portes,
parce qu'ils avaient peur d'être...
Ils avaient de l'eau propre.
Et plus que ça, de la persécution.
Mais la joie.
Et le Seigneur se tient là et leur dit « Paix vous soit ».
Donc la présence même du Seigneur Jésus,
elle surpasse l'eau propre
que nous pouvons en obtenir en bénédiction.
Donc on voit qu'une des bénédictions qu'il y a en se séparant,
c'est qu'on rencontre le Seigneur Jésus dans les faits.
On a une communion avec lui d'une façon particulière.
La deuxième, rapidement, puisque le temps est là,
dans Hébreu chapitre 11,
on voit que notre Père, notre Dieu et Père,
nous disciplinent aussi lorsque nous manquons,
lorsque nous péchons,
afin que nous participions à sa sainteté.
On trouve cette expression au verset 10.
« Ceux-là, nos pères, ils nous disciplinaient pendant peu de jours,
selon qu'ils le trouvaient bon,
mais celui-ci nous discipline pour notre profit,
afin que nous participions à sa sainteté. »
Donc autrement dit, Dieu y désire
que nous soyons maintenus dans cette séparation
pour avoir communion avec lui
et ne pas participer au jugement qui est à venir.
Donc nous, on ne participera jamais
comme enfants de Dieu au jugement à venir.
Et c'est pour cela que nous avons présentement
une discipline paternelle
pour nous maintenir dans la sainteté avec Dieu.
Ça va un peu avec le passage qu'on a lu dans l'Apocalypse 18, tantôt,
où on disait « Sortez du milieu d'elle, mon peuple,
afin que vous ne participiez pas à ses péchés,
que vous ne receviez pas de ses plais. »
Donc, on est gardé d'un jugement,
on est gardé du mal,
on est gardé même de la discipline, pour ainsi dire.
Lorsqu'on demeure séparé du mal,
on est même gardé d'une certaine forme
d'une discipline paternelle qui ne doit,
il n'est plus obligé de le faire
parce qu'on garde cette communion
dans la sainteté de Dieu.
La troisième promesse qu'on peut dire qu'on a trouvée,
la troisième bénédiction, je l'ai mentionnée tantôt,
c'est qu'on devient, dans 2 Timothée 2,
des vases utiles pour le Maître.
Est-ce qu'il n'y a pas une plus grande joie pour un enfant de Dieu
de savoir que Dieu a la liberté de nous utiliser
et de voir Dieu nous utiliser?
Dans les petites choses, ce n'est pas tout le temps
« Ah oui, bien moi, je ne prêche pas. »
On s'imagine tout le temps les grandes choses,
mais les petites choses, parler du Seigneur,
donner un traité, aider quelqu'un au nom du Seigneur Jésus,
ces choses-là, il y a une joie pour l'enfant de Dieu.
Et le Père a la liberté de nous utiliser comme tel
lorsqu'on est séparé, sanctifié à lui,
séparé du mal.
Donc, on n'a pas de mauvaises associations aussi
directement dans nos vies à cet égard.
Donc, le fait de rencontrer le Seigneur,
d'aller vers Lui,
dans la séparation du mal,
puisque Lui ne va pas aller dans l'autre sens.
Le fait d'échapper aux jugements
qui tombent sur ceux qui sont dans ce mal.
Il y a aussi, comme on vient de dire,
le fait d'être utile au Maître.
Quelle joie de se sentir approuvé de Dieu.
C'est quelque chose que nous devons rechercher,
l'approbation de Dieu.
Et puis, il y a aussi,
comme nous l'avons lu dans la première lecture
que nous avons faite au début de cette heure,
je vais le relire,
une bénédiction liée à cette séparation.
En 2 Corinthiens 6,
nous lirons le verset 18.
Il est dit,
« Je vous serai pour père,
et vous me serez pour fils et pour fille,
dit le Seigneur, le Tout-Puissant. »
Vous voyez, une relation intacte,
une communion intacte avec le Seigneur.
Véritablement comme Dieu l'a prévu.
Je vous serai pour père,
vous me serez pour fils et pour fille.
Relation intime, personnelle,
avec le Seigneur et avec Dieu.
On a vu beaucoup dans cette présentation
et que le Seigneur nous donne de réaliser,
de comprendre encore une fois
qu'on peut être associé,
tenu comme participant à quelque chose de mal,
seulement parce qu'on sera associé
à cette chose de près ou loin.
Que le Seigneur nous donne de réaliser cela davantage
et de désirer marcher
d'une manière qui honore le nom du Seigneur Jésus.
C'est surtout cela.
Tout comme les Lévites dans l'Ancien Testament
transportaient l'arche
qui représentait la présence de Dieu,
nous, aujourd'hui, nous portons le nom de Christ.
Et Dieu, pour lui, c'est important
que ceux qui portent le nom du Seigneur Jésus
dans ce monde,
et bien aussi extérieurement,
dans leur marche,
ce qu'on peut voir des yeux
ne soit pas incohérent,
contraire à ce beau nom
qui est invoqué sur nous.
Ce beau nom du Seigneur Jésus.
Ainsi, prenons garde à nos associations
à la table du Seigneur.
C'est important.
Prenons garde à nos associations aussi
dans le service pour le Seigneur.
Ça aussi, c'est important.
Et prenons garde à nos associations
dans notre vie individuelle.
Chacun d'entre nous.
Avec quoi est-ce qu'on associe le nom du Seigneur?
Que le Seigneur nous donne grâce
et qu'il nous donne surtout
de l'apprécier, lui, davantage
pour marcher cela.
Ce ne sont pas des commandements.
Dieu, encore une fois,
n'oublie jamais rien.
Mais quelle joie!
Quel plaisir!
Lorsque ses enfants font
ce qui est selon sa pensée
et son caractère
et qu'ils glorifient le nom du Seigneur Jésus. …
Transcripción automática:
…
Nous aimerions commencer par une lecture dans la Parole de Dieu.
Nous allons lire dans l'Évangile selon Matthieu, au chapitre 10.
Matthieu, chapitre 10.
Nous lirons à partir du verset 24.
Matthieu 10, 24.
Le disciple n'est pas au-dessus du maître, ni l'esclave au-dessus de son Seigneur.
Il suffit au disciple qu'il soit comme son maître, et à l'esclave qu'il soit comme son Seigneur.
Ensuite, un autre passage dans les Actes.
Actes, chapitre 4.
Nous lirons au verset 13.
Actes 4, verset 13.
Le thème que nous avons à cœur d'aborder ce soir, c'est le disciple du Seigneur.
Un disciple du Seigneur, c'est quoi, en fait, dans la pratique ?
Nous avons commencé par cette lecture dans Matthieu 10.
Nous y reviendrons.
C'est-à-dire que le disciple, il a un maître.
Et ensuite, il est dit, il suffit au disciple qu'il soit comme son maître.
Alors, un disciple, c'est un apprenti.
C'est quelqu'un qui apprend au contact d'un maître.
Un maître, c'est quelqu'un qui enseigne.