Job 1
ID
pc002
Langue
FR
Durée totale
02:30:13
Nombre
2
Références bibliques
Job 1
Description

Transcription automatique:
…
Ses frères, ses proches, les servantes, le serviteur, sa femme, les petits-enfants, tous les hommes
abandonnent incompréhension, solitude d'un homme qui nourrit la rancœur et qui nourrit des sentiments de justification
cherchant à trouver Dieu en défaut, le pressant adore.
Il peut dire encore au verset 21, ayez pitié de moi, ayez pitié de moi, vous mes amis, car la main de Dieu m'a atteint.
En quelque sorte, il reproche à ses amis, vous m'accablez et vous faites ce qui ne revient qu'à Dieu.
Au verset 25, et moi, je sais que mon rédempteur est vivant, et que le dernier, il sera debout sur la terre, et après ma peau, ceci sera détruit, et de ma chair, je verrai Dieu.
Que je verrai moi pour moi-même, mes yeux le verront, et non un autre, mes reins se consument dans mon sein.
Il nous semble voir ici une lueur d'espérance, il veut rencontrer Dieu, mais nous pourrons le voir par la suite, son désir est de rencontrer Dieu pour se justifier devant Dieu.
Il y a une lueur d'espérance, il sait que tout n'est pas terminé sur la terre, il parle de la fin de son corps sur la terre,
mais il ne sait pas encore ce que sera la condition de celui qui rencontrera Dieu.
Nous pourrons voir à la fin du chapitre 31 la manière selon laquelle il veut se présenter devant Dieu lorsqu'il peut dire, comme un prince, je me tiendrai devant Dieu.
Quelle attitude inconsidérée, et c'est celle d'un homme intègre, c'est celle d'un homme qui craint Dieu, mais qui est animé de la jouissance, la satisfaction de lui-même, de sa propre justice.
Et c'est cette cuirasse-là que la grâce veut briser, et dans sa persévérance, Dieu y parviendra.
Et si nous avons 41 chapitres, avant d'arriver à un seul verset qui est la conclusion, la finalité à laquelle Dieu se proposait de parvenir pour le bien de Job,
ceci nous montre d'une part la persévérance de l'amour divin dans ses voies de grâce pour la bénédiction d'un homme, et d'autre part nous montre à quel point l'homme a une difficulté,
et même l'homme qui craint Dieu, l'homme intègre, nous le répétons, combien nous avons de difficultés à être délivrés de nous-mêmes.
C'est le dernier des affranchissements.
Au chapitre 27,
nous pourrions déjà lire un verset ou deux au chapitre 13, quelques versets qui traduisent la justification qui anime Job, sa justification.
Lorsqu'il dit déjà au verset 7 du chapitre 13, s'adressant à ses amis,
« Est-ce pour Dieu que vous direz des choses iniques, et pour lui direz-vous ce qui est faux ?
Ferez-vous exception de sa personne ? Plédez-vous pour Dieu ? »
Comme s'il disait, « Mais allez-vous vous ranger du Dieu ? »
Au verset 15,
Verset 18,
Au chapitre 27,
Job, s'adressant à ses amis, peut leur dire au verset 5,
« Loin de moi que je vous justifie, jusqu'à ce que j'expire, je ne lâcherai pas ma perfection.
Je tiendrai ferme ma justice, et je n'en ferai pas abandon.
Mon cœur ne me reproche aucun de mes jours. »
Au chapitre 29,
Job alors évoque les jours passés où il était en honneur et s'imposait à tous.
Verset 8,
« Les jeunes gens me voyaient et se cachaient, et les vieillards se levaient et se tenaient debout. »
Verset 14,
« Et d'entre ces dents j'arrachais la proie, et je disais, j'expirerai dans mon nid, et mes jours seront nombreux comme le sable. »
Verset 20,
« Ma gloire restera toujours nouvelle avec moi. Mon arc rajeunira dans ma main.
On m'écoutait, on m'attendait, on attendait, on se taisait pour avoir mon conseil.
Après que j'avais parlé, on ne répliquait pas, et mon discours distillait sur eux.
Et on m'attendait comme la pluie, et on ouvrait la bouche comme pour la pluie de la dernière saison. »
Verset 25,
« Je choisissais pour eux le chemin, et je m'asseyais à leur tête, et je demeurais comme un roi au milieu d'une troupe,
comme quelqu'un qui console les affligés. »
Ah, le moi n'est pas mort.
Si nous lisions ces quelques chapitres, nous trouverions plus de cent fois Job évoquant quel il était.
Plus de cent fois il parle de lui, satisfaction de soi-même.
Et nous comprenons combien long est le travail divin pour qu'il en soit libéré.
Nous arrivons en quelque sorte au sommet de ce monologue de Job que nous avons déjà cité au verset 37 du 31e chapitre,
qui est en quelque sorte la conclusion des sentiments qui animent Job dans son égarement,
où il peut dire, « Je lui déclarerai le nombre de mes pas, comme un prince, je m'approcherai de lui. »
En parlant de Dieu.
« Comme un prince, je m'approcherai de lui. »
Nous arrivons à la fin des paroles de Job.
Et ses amis qui ont parlé tour à tour avec sévérité, mais sans grâce,
n'ont pas eu l'occasion d'en parler.
Ses amis qui ont parlé tour à tour avec sévérité, mais sans grâce, doivent constater que le dialogue est sans profit.
C'est ce qui est déclaré au chapitre 32 après cette mention des paroles de Job qui sont finies,
et ces trois hommes cessèrent de répondre à Job parce qu'il était juste à ses propres yeux.
Ils campent de part et d'autre sur leur position.
Et on peut dire qu'ils restent dans leur disposition, Job se justifiant, ses amis l'accablant,
et ils restent là, face à face, contraints au silence de chaque côté du fossé qui les sépare.
Et pourtant, nous le répétons, Job était intègre, droit, craignant Dieu,
et les amis étaient émus en voyant la souffrance de Job.
Mais il n'y a pas de compréhension. Pas de compréhension.
Ne pouvons-nous pas dire que si Job s'était humilié devant Dieu à l'ouïe de ses amis,
ceux qui l'accablaient auraient eu la bouche fermée.
Et si ses amis avaient eu des sentiments de grâce et de compassion à l'égard de Job,
ils en auraient eu tout le profit. Ils en auraient eu eux-mêmes aussi toute la joie.
Ils ont été privés, les uns et les autres, de la bénédiction qu'ils auraient pu recueillir,
d'une telle rencontre si longue.
Nous entendrons depuis le chapitre 32 une quatrième voix.
Il est frappant de constater que dans la fin du deuxième chapitre,
il nous a dit qu'il y a trois amis de Job qui sont venus, or ils étaient quatre.
Elihu n'est pas mentionné. Il se distingue des trois.
Mais il était un ami et qu'un ami, plus attaché qu'un frère.
Elihu intervient. Il a gardé le silence jusqu'à la fin du chapitre 31e.
Il a entendu les propos des uns et des autres.
Mais Elihu prend la parole.
Au chapitre 32, alors s'enflamma la colère d'Elihu, fils de Barakiel, le busite de la famille de Ram.
Sa colère s'enflamma contre Job, parce qu'il se justifiait lui-même plutôt que Dieu.
Et sa colère s'enflamma contre ses trois amis, parce qu'ils ne trouvaient pas de réponse et qu'ils condamnaient Job.
Elihu avait attendu que Job eût cessé de parler,
parce qu'il était plus avancé un jour que lui.
Elihu vit qu'il n'y avait point de réponse dans la bouche des trois hommes, et sa colère s'enflamma.
Elihu, fils de Barakiel, le busite, répondit et dit, « Moi, je suis jeune, et vous êtes des vieillards.
C'est pourquoi je redoutais et je craignais de vous faire connaître ce que je sais. »
Qu'est-ce qui caractérise Elihu ?
Humilité, discernement, sagesse, perception de la pensée de Dieu.
Il était donc le plus jeune.
Et par convenance, il a gardé le silence, laissant parler les aînés.
Combien cela est à son honneur ?
Combien cela est à son honneur ?
Il a gardé le silence, laissant parler les aînés.
Combien cela est à son honneur ?
Nous n'avons pas, et pourtant, on peut dire que Elihu ne tenait plus en entendant ces propos des uns et des autres.
Puisqu'il arrive à un moment où les autres se taisant, il ouvre alors la bouche pour dire que sa colère s'est enflammée.
Mais il a gardé le silence, il a attendu.
Convenance remarquable d'un jeune homme, d'un homme de Dieu, qui attend le moment de Dieu pour se manifester.
Mais d'autre part, nous voyons que la sagesse n'est pas nécessairement du côté de l'âge et des cheveux blancs.
Elihu parle.
Attitude humble et convenante.
Et combien il serait utile, profitable, de méditer d'une manière particulière et en détail ce long exposé de cet homme remarquable qu'était Elihu.
Nous le laissons à la méditation de chacun.
Mais ne pouvons-nous pas dire qu'Elihu est le vrai pasteur ?
C'est aussi le vrai prophète, dans le sens qu'il communique au moment de Dieu, la pensée de Dieu, selon les nécessités et l'état des cœurs.
C'est là le vrai prophète.
Et aujourd'hui, le prophète n'est pas celui qui nous prédit ou nous annonce les choses à venir jusqu'alors inconnues.
La révélation de Dieu nous est entièrement donnée.
Le prophète comme don, et l'apôtre se plaît à l'évoquer dans le 14e chapitre de l'Épître aux Corinthiens,
le prophète c'est bien cet homme qui parle pour l'édification, pour l'enrichissement, pour l'affermissement,
pour donner la réponse de la pensée que donne la réponse de Dieu aux besoins du moment.
Et c'est sans doute le don qui requiert une dépendance, une clairvoyance particulière.
Dieu veuille qu'il y ait des prophètes.
Mais nous pouvons voir déjà dans l'histoire d'Israël, lorsque des prophètes sont suscités,
d'une part ils dénoncent l'état des faits, voire la responsabilité du peuple en raison de son mauvais état,
mais en même temps ils annoncent les ressources de Dieu.
Les trois amis n'ont pas agi de la sorte, ils n'ont fait que condamner.
Ils n'ont parlé que négativement.
Mais ils n'ont présenté à Joseph aucune consolation, aucun signe de compassion et de grâce, et aucune ressource.
Ils l'ont attablé.
Alors quel lieu va lui parler d'un messager, de celui qui va parler pour lui et pas seulement contre lui ?
Parler contre quelqu'un c'est une chose bien lamentable.
Parler avec quelqu'un est quelque chose de précieux.
Parler pour quelqu'un, combien cela peut être en bénédiction ?
Il parle donc avec vérité, voire même avec sévérité, car il le fallait.
L'état de Job, ayant été confirmé même dans sa propre justice par les paroles de ses amis, nécessitait la sévérité, la fermeté, la vérité, mais aussi la grâce.
La grâce, combien nécessaire, combien indispensable dans le dialogue.
Élie était un homme, un prophète de jugement, qui a accompli des actes extraordinaires, démontrant la puissance.
Mais ce qu'il ne connaissait pas, c'était la grâce.
Il n'était pas ébranlé lorsqu'il sort de la caverne du vent éternel, lorsqu'il est dans la montagne d'Horeb.
Il n'a pas été ébranlé par le vent impétueux, par les tonnerres, par le tremblement de terre.
Cela était en rapport avec sa nature.
Il n'a pas bronché.
Mais lorsqu'il entend la voix subtile, la voix de la grâce, il ne résiste pas.
Il doit envelopper sa tête dans son manteau.
N'oublions pas que le cœur est brisé par la grâce.
Ses trois amis ont manqué de grâce.
Nous savons bien qu'il n'est venu qu'en un seul homme le parfait et divin équilibre,
le Seigneur par qui sont venues dans ce monde la grâce et la puissance.
Il n'est pas venu par la grâce, il est venu par la puissance.
Il est venu par la puissance.
Il n'est pas venu par la puissance, il est venu par la puissance.
Le parfait et divin équilibre, le Seigneur par qui sont venues dans ce monde la grâce et la vérité.
Et la grâce est mentionnée en premier.
La grâce et la vérité vinrent par Jésus-Christ.
Ce sera le langage des livres.
Mais il commence par s'effacer lui-même.
Il pourra dire au verset 6 du chapitre 33, vois-tu,
« Voici, je suis comme toi. Quant à Dieu, je suis fait d'argile, moi aussi. »
Et il aura pu dire au verset 12 du chapitre 32,
« Et voici, il n'y a eu personne d'entre vous qui convainquit Job, qui répondit à ses paroles,
afin que vous ne disiez pas, et s'adresse aux trois amis, nous avons trouvé la sagesse.
Dieu le fera céder et non pas l'homme. »
C'est le travail de Dieu.
Alors que ces trois hommes, ces trois consolateurs bien intentionnés,
pleins d'affection pour Job, ne lui ont pas parlé de grâce
et ont fort peu, si ce n'est même pas, parlé de Dieu.
Nous lisons quelques versets seulement.
C'est par propos des lieux au verset 6 du chapitre 33.
« Voici, je suis comme toi. Quant à Dieu, je suis fait d'argile, moi aussi. »
Verset 8, « Certainement, tu as dit à mes propres oreilles, et j'ai entendu le son de tes discours.
Moi, je suis net, sans transgression, je suis pur, il n'y a pas d'iniquité en moi. »
« Voici, il, Dieu lui-même, il trouve des occasions d'iniquité contre moi, disait Job.
Il me considère comme son ennemi. »
On voit par cela que Job n'a pas du tout compris que Dieu le serrait de près pour son bien.
Il a considéré que l'Éternel le pressait, la câblait à tort.
Il n'est pas entré dans la pensée de Dieu.
Et Job dit au verset 12, « Voici, je te répondrai.
Quand cela, tu n'as pas été juste, car Dieu est plus grand que l'homme.
Pourquoi contestes-tu avec lui? Car aucune de ses actions il ne rencontre.
Car Dieu parle une fois et deux fois, et l'on n'y prend pas garde. »
Alors, au verset 23, « J'ai dit à mes propres oreilles,
Alors, au verset 23, « S'il y a pour lui un messager, un interprète entre mille,
pour montrer à l'homme ce qui pour lui est la droiture, il lui fera grâce.
Et il dira, délivre-le, pour qu'il ne descende pas dans la fosse.
J'ai trouvé une propitiation.
Alors sa chair aura plus de fraîcheur que dans l'enfance,
et il reviendra au jour de sa jeunesse.
Il suppliera Dieu, et Dieu l'aura pour agréable,
et il verra sa face avec des champs de triomphe,
et Dieu rendra à l'homme sa justice. »
Quelle parole remarquable dans la bouche d'Elieu!
Nous devons toujours tenir compte de la mesure des révélations de Dieu
lorsque ces choses se sont produites et que ces hommes ont parlé.
Dieu n'avait pas révélé ses pensées comme même Israël l'a connue sous la loi,
combien moins comme nous les connaissons aujourd'hui.
En dépit de cette courte limite qu'ils avaient de la révélation divine,
la grâce accorde à Elieu de parler à Job d'un messager.
Un interprète.
Mais ce n'est pas dans le même sens que Job souhaitait et avait demandé par deux fois un avocat.
Un arbitre. Il a demandé deux fois qu'il y ait un arbitre entre Dieu et lui.
Mais pourquoi?
Pour que cet arbitre puisse devant Dieu justifier la cause de Job.
Tandis que le messager dont il est fait par mention ici, l'interprète,
est pour faire comprendre à Job les pensées de Dieu.
Nous voyons combien Elieu intervient d'une manière absolument différente
de celle qui constituait la conception qu'avait Job.
Job voulait un arbitre et lui, il lui propose un messager.
Il lui propose un interprète qui puisse lui faire comprendre la pensée de Dieu.
Et il lui fera grâce.
Cet interprète va faire comprendre à l'homme la grâce de Dieu qu'il veut manifester à l'égard de sa créature.
Et nous avons dans ces versets 23 à 26, comme sous la forme embryonnaire, dirons-nous,
mais tout le propos de la rédemption.
D'une manière très voilée, d'une manière qui n'est pas encore donnée à connaître,
mais nous l'avons déjà dans ces propos d'Elieu comme en germe.
Il lui parle d'une propitiation.
Qui est-ce qui a fait la propitiation pour nos péchés, si ce n'est Christ lui-même?
Il peut lui dire qu'au verset 25e,
alors sa chair aura plus de fraîcheur que dans l'enfance,
il reviendra au jour de sa jeunesse.
C'est presque une évocation de la nouvelle naissance en raison de la rédemption.
Et il peut lui dire qu'il suppliera Dieu et Dieu l'aura pour agréable.
Dieu a eu Christ pour agréable.
Il a agréé son œuvre.
Il a agréé la rédemption.
Et il verra sa face avec des champs de triomphe.
La joie sera la part de celui qui sera mis au bénéfice d'une telle grâce.
Quel propos dans la bouche de ce compagnon Elieu
et combien ses paroles diffèrent de celles de tes trois hommes qui ont parlé précédemment?
On peut dire qu'Elieu perçoit le but de Dieu.
C'est le premier.
Il n'en demeure pas moins qu'il avertit.
Il avertit même assez sévèrement Job lorsqu'il lui dira au verset 36 du chapitre 34,
déjà il a une parole très frappante.
Je voudrais que Job fût approuvé jusqu'au bout
parce qu'il a répondu à la manière des hommes uniques.
Et au verset 32 du chapitre 33, il dit déjà,
« Je désire que tu sois trouvé juste.
Mais tu ne le seras jamais par toi-même.
Je ne demanderais pas mieux que tu sois juste devant Dieu, mais tu ne l'es pas.
Et pour que tu arrives à comprendre les pensées de Dieu,
il faut que tu sois éprouvé jusqu'au bout.
C'est le vœu qu'il exprime pour le bien de Job et pour la gloire de Dieu, premièrement.
Penses-tu, dit-il au chapitre 35 à l'ouverture,
penses-tu que ceci soit fondé,
que tu aies dit, je suis plus juste que Dieu ?
Au chapitre 36, au verset 18,
« Puisqu'il y a de la colère, prends garde qu'elle ne t'enlève par le châtiment
et une grande rançon ne te le ferait pas éviter.
»
Au verset 21, « Prends garde à toi,
ne te tourne pas vers l'iniquité,
car c'est ce que tu as choisi plutôt que l'affliction. »
Il lui parle de la grâce, il lui parle de la rédemption,
mais il peut lui dire en même temps,
« Si tu t'obstines dans ta propre justice,
tu seras l'objet du jugement.
Prends garde à toi.
S'il y a colère, prends garde qu'elle ne t'enlève par le châtiment. »
D'une part, il parle avec sévérité, en avertissement.
D'autre part, il présente les ressources de la grâce.
Lorsqu'Elihu achèvera ses propos,
il va lui parler de la création.
Pour faire ressortir,
conduire Job à prier,
conduire Job à prendre conscience de sa petitesse,
de son néant,
devant la grandeur d'un Dieu créateur.
Et il est frappant de voir que lorsque Job achèvera son discours
à la fin du chapitre 37e,
c'est l'Éternel, alors, qui va parler,
et en dernier, bien sûr,
pour s'adresser à Job.
Et durant ces chapitres 38 à 41,
nous avons alors les propos de Dieu lui-même.
Peut-être pouvons-nous trouver étrange que Dieu parle à Job
par l'évocation de la création.
Mais, d'une part, en reprenant le discours
ou les paroles d'Elihu,
qui a terminé son exposé,
ses propos au chapitre 37e à l'intention de Job,
en parlant de la création,
pour faire sentir à Job sa petitesse,
et l'Éternel reprenant le même thème,
en quelque sorte, Dieu a posé un saut
sur les propos prononcés par Elihu.
Et d'autre part,
on peut dire que la création est le premier domaine
auquel la foi s'attache.
Et c'est un domaine qui ne doit échapper à aucune créature.
La création,
et l'Épître aux Romains est là pour nous dire
que l'homme a la création devant lui
qui rend témoignage de la grandeur,
de la puissance, de la divinité de Dieu lui-même
et qui, par cela, le rend inexcusable.
Par la foi nous dit la parole,
nous comprenons, Épître aux Hébreux,
nous comprenons qu'il a fait les mondes.
C'est par la foi.
Les savants perdent leur temps depuis des siècles
pour expliquer la création,
mais la foi simple d'un enfant comprend.
Il n'est pas seulement dit qu'elle accepte,
mais elle comprend la foi saisie.
Elle comprend qu'il a fait les mondes.
C'est le premier domaine auquel la foi s'attache.
Il est frappant de voir au début de ce chapitre 11
de l'Épître aux Hébreux
les différents domaines auxquels la foi s'attache.
On a la création,
ensuite on a le sacrifice de Christ
dans la personne d'Abel, etc.,
et tout un chemin que la foi poursuit.
Et Dieu prend le premier domaine
puisque les révélations de Dieu étaient très limitées
au temps de Job.
Il lui parle donc de la création.
Job avait désiré rencontrer Dieu.
Puisque nous l'avons lu à la fin du chapitre
où il termine ses propos,
il peut dire qu'il aimerait se présenter devant Dieu
comme un prince.
Et ne pouvons-nous pas dire qu'à partir du chapitre 38e
il est exhaussé, il a Dieu devant lui.
Il nous parle donc des choses visibles
que l'homme peut voir de ses propres yeux humains et physiques,
les choses existantes et physiques
de la création.
Et cela suffit d'une part pour le rendre inexcusable
et d'autre part pour le convaincre
de sa petitesse à lui
et de la grandeur et de la divinité du Créateur.
Que pourrions-nous dire
en évoquant la grandeur des pensées de Dieu,
des conseils et des voies de Dieu,
si Job ne pouvait pas le percevoir?
En quelque sorte, Dieu prend l'élément le plus simple
qui était à la portée de Job.
Mais par la grâce de Dieu, notre foi,
en raison des révélations divines desquelles nous bénéficions,
nous accorde de percevoir quelque chose
des pensées de Dieu, du conseil éternel de Dieu.
Et si devant la création Job a dû s'incliner,
lorsque nous entrons quelque peu, si faiblement,
mais dans la grâce que le Seigneur nous accorde
de nous faire comprendre un peu ses pensées d'amour
à l'égard de nous, créatures de rien,
mais nous devrions tomber et nous prosterner dans l'adoration.
Dieu va commencer par censurer en quelque sorte Job
et il lui dira, nous lisons le premier verset du chapitre 38,
L'éternel répondit à Job du milieu du tourbillon et dit,
Qui est celui qui obscurcit le conseil par des discours sans connaissances,
saint et rein comme un homme,
et je t'interrogerai et tu m'instruiras.
Si l'on permet cette liberté d'expression,
il y a presque un sens ironique.
C'est comme si Dieu disait à Job, mais tu es si parfait,
tu sais tant de choses, tu rétorques devant tout,
mais instruis-moi, je t'interrogerai, instruis-moi.
Et nous avons une parole très, très frappante au chapitre 40 et au verset 9,
lorsque Dieu lui-même lui dit,
Alors moi aussi je te célébrerai parce que ta droite te sauve.
Job est rendu à néant par ses propos divins
et l'éternel va lui parler en mettant en évidence
le fait qu'il était absolument absent lorsque toutes ces merveilles ont été créées.
Il met Job devant son insignifiance,
devant la grandeur de la création
et devant son...
Et à tel point qu'il peut lui dire,
les anges chantaient de joie lorsque ces choses ont été appelées à l'existence
et toi tu te permets de contester.
Qui es-tu Job pour le faire?
Où étais-tu quand je les ai créées?
Au chapitre 39 et au verset 34, nous lisons,
L'éternel répondit à Job et dit,
Celui qui conteste avec le Tout-Puissant, l'instruira-t-il?
Celui qui reprend Dieu, qu'il réponde à cela.
Il est frappant de voir que l'homme plein d'instructions, c'était le cas de Job,
l'homme remarquable, intelligent,
plein de son savoir et duquel il jouissait, comme Job,
fait de l'homme un contestataire.
Qui es-tu qui contestes avec moi?
Alors Job peut dire au verset 36,
remarquons qu'il a gardé le silence depuis que Dieu avait pris la parole,
Job répondit à l'éternel et dit voici,
Je suis une créature de rien.
Que te répliquerais-je? Je mettrai ma main sur ma bouche.
J'ai parlé une fois et je ne répondrai plus,
et deux fois et je n'ajouterai rien.
Premier résultat on peut dire, Job se tait.
Il arrête de contester.
Il réalise qu'il ne peut pas soutenir le dialogue avec Dieu lui-même.
Il y a deux étapes quant à la chair.
La première c'est de la faire taire, réduire la chair au silence.
Et ensuite c'est de la faire mourir.
Et la première étape est arrivée.
Je mettrai ma main sur ma bouche.
Réduire la prétention de l'homme de la chair,
même chez un croyant, la réduire au silence.
Première étape.
Mais Dieu veut achever son œuvre.
Il veut terminer le travail qu'il a entrepris pour la bénédiction
de celui qui est si précieux à son cœur,
cet homme Job.
Et il va le serrer de plus près encore.
Au chapitre 40, l'Éternel répondit à Job du milieu du tourbillon et dit,
Saint Terrain, comme un homme, je t'interrogerai, tu m'instruiras.
Veux-tu donc anéantir mon jugement?
Me démontreras-tu inique afin de te justifier?
Quelle sévérité dans ces paroles de Dieu!
Est-ce que l'iniquité serait de mon côté pour que toi tu aies la gloire de te justifier comme homme devant moi?
Et nous savons bien que dans les chapitres 40 et 41,
Dieu reprend le thème de la création pour lui parler par le moyen de deux animaux créés,
nous savons bien probablement l'hippopotame et le crocodile, comme le dit la note,
un animal de la terre et un animal des eaux,
pour montrer à Job, lui faire comprendre son néant et la sagesse du Dieu créateur.
À la fin des propos de Dieu, Job, qui était déjà réduit au silence, n'a plus qu'une chose à dire,
et par la grâce de Dieu qui a atteint son but dans la conscience et dans le cœur de son serviteur,
il les prononce enfin.
Chapitre 42.
Si on nous permet un dépassement de quelques minutes,
nous ne saurions conclure de telles considérations sans évoquer le but de Dieu, la fin du Seigneur,
que traduit ce chapitre 42e.
Job répondit à l'Éternel et dit,
« Je sais que tu peux tout, et qu'aucun dessein n'est trop difficile pour toi.
Qui est celui qui, sans connaissance, voit le conseil?
J'ai donc parlé, et sans comprendre, de choses trop merveilleuses pour moi que je ne connaissais pas.
Écoute, je te prie, et je parlerai, je t'interrogerai, et toi, instruis-moi.
Mon oreille avait entendu parler de toi.
Maintenant, mon œil t'a vu. »
Le travail de la grâce s'accomplit.
L'œuvre qu'il avait commencée, que la grâce de Dieu avait commencée, s'achève.
Dépouillement.
Et combien les propos de Job sont contraires à ceux qu'il avait évoqués précédemment.
Il demande à Dieu de l'instruire.
Alors qu'auparavant, et peu avant encore, il prétendait instruire Dieu lui-même.
Il confesse, premièrement, la toute puissance de Dieu.
« Je sais que tu peux tout. »
Ensuite, il peut déclarer son ignorance, son irrévérence même.
J'ai donc parlé, mais sans comprendre.
Il a voulu traiter des domaines dans lesquels il n'était pas en mesure d'entrer.
Écoute, et je parlerai, je t'interrogerai, et toi, instruis-moi.
Celui qui prétendait tout savoir, réalise qu'il ne sait rien,
et qu'il a besoin d'être instruit de la vraie, seule et divine sagesse.
J'avais entendu parler de toi, mais maintenant,
le regard de ma conscience et de mon cœur s'est ouvert pour te disserner.
Maintenant, mon œil t'a vu.
Et le verset suivant, c'est pourquoi.
Car il fallait en effet que Job manifeste et rejoint cet état de cœur
décrit dans les premiers versets de ce chapitre 42,
pour qu'il puisse prononcer les paroles du verset sixième,
c'est pourquoi j'ai horreur de moi,
et je me réponds dans la poussière et dans la fendre.
Voilà, c'est à cela que Dieu voulait l'amener.
C'est là la fin du Seigneur,
qui dans ses compassions, sa miséricorde,
voulait accorder à cet homme précieux à son cœur
d'être libéré, affranchi de lui-même.
Remarquons qu'il ne dit pas ce que nous avons déjà souligné hier,
il ne dit pas, je confesse les péchés que j'ai commis,
puisqu'il était parfait et droit dans toutes ses voies.
Mais il dit, j'ai horreur de moi.
Et c'est ce à quoi toute créature étrangère à la grâce de Dieu,
sans relation vitale avec le Seigneur comme sauveur, doit arriver.
Nous l'avons déjà cité, Pierre a pu dire,
lorsqu'il voit le Seigneur, retire-toi de moi car je suis un homme pécheur.
Il ne dit pas seulement, j'ai commis des péchés, je suis un homme pécheur.
C'est être d'accord avec Dieu pour prononcer la sentence sur ce que nous sommes par nature,
des hommes pécheurs, perdus.
Et c'est le sentiment qui est train, celui qui est convaincu de ce qu'il est,
étant placé devant ce que Dieu est.
Lorsqu'Ésaïe entre dans le temple au chapitre 6 de son livre,
il peut dire, malheur à moi, car je suis un homme aux lèvres impures,
au milieu d'un peuple aux lèvres impures. Malheur à moi.
Ésaïe dans le chapitre 1er de son livre, verset 28, tombe sur sa face,
lorsqu'il est placé devant Dieu.
Même ceux qui sont venus chercher le Seigneur au jardin de la souffrance,
entendant que c'était lui, sont tombés par terre.
Pas dans la repentance, mais cela nous montre à quel point l'homme s'écroule et s'efface
devant les droits divins et devant les caractères divins.
Malheur à moi. J'ai horreur de moi.
Et lorsque le cœur de l'homme est vidé de lui-même, le Seigneur et sa grâce peuvent le remplir.
Je me repends dans la poussière et dans la cendre.
C'est la chair consumée, dans la cendre,
et la repentance qui est le point de rencontre avec Dieu
et le point de départ de la bénédiction.
Dieu ordonne à tous les hommes qu'ils se repentent.
Il n'y a pas d'autre point de départ.
Pour un incrédule, pour un non-croyant, pour un indifférent,
il n'y a pas d'autre seuil à franchir que celui de la repentance.
Et pour un croyant qui est en chute, qui a fauté,
et qui réalise la rupture de sa communion avec le Seigneur,
il n'y a pas d'autre seuil à franchir que celui de la confession,
de l'humiliation pour retrouver la joie de la communion qui a été troublée, rompue.
J'ai horreur de moi. Je me repends devant la poussière et dans la cendre.
Qui va parler après cela?
Job a tout dit.
Après avoir parlé pendant vingt chapitres, inutilement,
si ce n'est lorsqu'il dit qu'il mettra sa main sur sa bouche pour se taire,
il n'a plus rien à ajouter.
Il a tout dit ce qu'il devait dire.
Et pour Dieu, cela est pleinement suffisant.
Il a pris sa vraie place devant Dieu.
Et Dieu n'a plus rien à ajouter.
Nous n'avons pas une parole de Dieu à l'égard de Job
pour continuer un travail qui maintenant est produit,
par sa grâce, dans la conscience et dans le cœur de cet homme intègre.
Nous le répétons.
Nous lisons la fin de ce chapitre,
souhaitant ne pas trop prolonger,
mais au verset 7,
Il arriva après que l'Eternel lui dit ces paroles à Job,
que l'Eternel dit à Eliphaz et à Manithe,
« Ma colère s'est enflammée contre toi et contre tes deux compagnons,
car vous n'avez pas parlé de moi comme il convient, comme mon serviteur Job.
Et maintenant prenez pour vous sept taureaux et sept béliers
et allez vers mon serviteur Job et offrez un holocauste pour vous
et mon serviteur Job priera pour vous,
car lui je l'aurai pour agréable,
afin que je n'agisse pas avec vous selon votre folie,
car vous n'avez pas parlé de moi comme il convient, comme mon serviteur Job.
»
Et Eliphaz et Manithe et Bildad le Succite et Zophar le Nahmatite
allaient réfire comme l'Eternel leur avait dit
et l'Eternel eut Job pour agréable.
Et l'Eternel rétablit l'ancien état de Job
quand il eut parlé pour ses amis,
prié pour ses amis
et l'Eternel donna à Job le double de tout ce qu'il avait eu
et tous ses frères et toutes ses soeurs
et tous ceux qu'il avait connus auparavant vinrent à lui
et mangèrent le pain avec lui dans sa maison
et ils sympathisèrent avec lui
et le consolèrent de tout le mal que l'Eternel avait fait venir sur lui
et lui donnèrent chacun un casita et chacun un anneau d'or.
Et l'Eternel bénit la fin de Job plus que son commencement
et il eut quatorze mille brebis et six mille chameaux
et mille pères de bœufs et mille anesses
et il eut sept fils et trois filles
et il appela le nom de la première, Génina
et le nom de la seconde, Kétia
et le nom de la troisième, Guérène Apuc
et dans tout le pays il ne se trouvait point de femmes belles
comme les filles de Job
et leur père leur donna un héritage parmi leurs frères
et après cela Job vécut cent quarante ans
et il vit ses fils et les fils de ses fils
quatre générations et Job mourut vieux et rassasié de jour.
La colère de Dieu s'enflamme contre ses trois amis
pas contre les quatre
elle ne s'est pas enflammée contre Elihu
mais contre les trois amis, les trois premiers
qui n'ont pas compris les voies de Dieu
et qui n'ont pas atteint le cœur de Job.
Quelle est la ressource à un sacrifice ?
Face à cet égarement il n'y a que le sacrifice
qui peut être agréé
et nous retrouvons ce que Job faisait pour ses enfants
au début de ce livre, c'est-à-dire l'Holocauste
puisqu'à ce moment-là le sacrifice pour le péché n'était pas connu.
Nous le trouvons, nous le répétons pour la première fois
dans l'Exode au chapitre 29.
Que dit l'Éternel ?
Quelle appréciation donne Dieu à l'égard des paroles de Job ?
Il se tait entièrement sur ses propos d'égarement
pendant vingt chapitres.
Pourquoi ? Parce qu'il les a jugés.
En disant j'ai horreur de moi
en ayant déclaré qu'il avait parlé par incompréhension, par ignorance
et ayant posé le saut de la condamnation sur lui-même devant Dieu
tout est effacé, tout est réglé.
Que reste-t-il ? Quels sont les propos de Job
qui demeurent en mémoire et que Dieu rappelle deux fois
en s'adressant à ses consolateurs fâcheux
vous n'avez pas parlé comme il convient, comme mon serviteur Job.
Ces paroles convenantes du serviteur Job
que Dieu recueille comme un bien précieux
comme le résultat de son travail en lui
persévérant le travail de la grâce pour sa bénédiction
ce sont les propos des six premiers versets du chapitre 42.
Tous les autres s'effacent.
Vous n'avez pas parlé
de moi comme il convient, comme mon serviteur Job.
Ce sont ces belles paroles de consolation
ces belles paroles de confession
nous disons ces belles paroles car elles sont mentionnées comme telles
dans la confession prophétique de Neftali
dans la prophétie de Jacob au chapitre 49 de la Genèse.
À la place de la contestation de Job
qui a alimenté tant de chapitres
nous avons maintenant l'intercession de Job
qui prie pour ses amis.
Quel changement !
Il a condamné, accusé, jusqu'à quand ?
Ayez pitié donc de moi, voulez-vous me détruire entièrement ?
Il les accuse. Il avait des raisons.
Mais à la place de cette disposition de contestation chez Job
ce qui fait place à un tel état d'esprit
c'est l'intercession. Il prie pour ses amis.
À la place de l'accusation des accusateurs
des trois amis qui ont chargé à câbler Job
à la place de cela monte maintenant le parfum de l'Holocauste.
Le parfum de l'Holocauste.
Quel changement de conditions !
Intercession de Job
le parfum du sacrifice
et la bénédiction divine.
Quels sont les résultats du travail de Dieu dans les peurs ?
Job est restauré. La communion est entière.
Nous pourrions multiplier les exemples où nous voyons ces états bénis
qui font suite à la confession.
Et on peut dire qu'après la confession, de l'égarement chez un croyant
de la chute chez un croyant
ou de la repentance d'un état étranger aux pensées de Dieu chez un non-converti
après on peut dire que c'est la paix du ciel
qui est libérée de tous les nuages qui ont fait obstacle jusqu'à là.
Le résultat c'est que Satan est complètement déjoué.
Il l'a été déjà dans les deux premiers assauts
qui n'ont pas produit chez Satan l'accusateur décroyant le résultat qu'il souhaitait
en ce qu'il poursuivait.
Et maintenant, il peut constater une fois de plus
que cet homme Job est libéré de lui-même.
Satan entièrement débouté.
Quant aux amis, ils ont été instruits.
Ils ont été enseignés judicieusement.
Quant à Job, il est affranchi de lui-même.
Il jouit d'une relation précieuse de son âme, de son cœur
comme il n'a jamais joué auparavant.
Ce n'est plus seulement l'homme heureux sur la terre
mais c'est l'homme heureux dans la communion avec son Dieu.
Et quant à Dieu, il est glorifié par le résultat du travail de sa grâce
de la persévérance de son amour au travers d'indicibles souffrances
dans celui qui était l'objet de ses soins et de sa grâce.
Ces choses étant arrivées, dit l'apôtre Pierre,
ses épreuves, ses disciplines, pour que nous participions à sa sainteté.
Il est béni au double.
Et si nous comparons ses possessions en détail,
ce qu'il avait, dont la description et les quantités nous sont données
au premier chapitre et les quantités qui sont données
dans cette bénédiction finale,
nous verrons que c'est exactement le double.
En revanche, dix enfants lui sont donnés,
il n'est pas dit vingt enfants.
Nous pourrions dire pourquoi est-ce qu'il a le double des biens dans ses troupeaux
mais il n'a pas le double des enfants.
Si les enfants de Job avaient la vie de Dieu,
les dix premiers, bien qu'étant morts, ils les retrouvent.
Il en a dix nouveaux.
L'Éternel bénit la fin de Job plus que son commencement.
Et nous pouvons bien apposer ce saut de la déclaration divine
sur un tel travail de Dieu,
la fin d'une chose vaut mieux que son commencement.
Nous ne pouvons pas dire que,
comme ce par quoi passe le fer trempé,
qui doit connaître le feu et ensuite l'eau,
Job a connu le feu de l'épreuve
et l'opération de l'eau de la parole de Dieu.
Il est maintenant affermi dans la jouissance des bénédictions divines
que la grâce lui a accordé de percevoir en étant libéré
de lui-même qui constituait l'écran entre Dieu et sa jouissance.
Nous connaissons cette parole du prophète,
de Proverbe 25,
Haute de l'argent les scories,
il en sortira un vase pour l'orfèvre.
Il est libéré des scories de l'argent.
Il en sort un vase à l'honneur du divin orfèvre.
Et comme l'argile est dans la main du potier,
nous ne pouvons vous pas dire,
à l'égard de Job,
nous savons que la créature est comparée souvent à un vase,
c'est Jérémie 18,
que la grâce de Dieu se met au travail,
sur le tour de l'amour,
pour faire de cette argile un vase selon le plaisir de son cœur.
Et il travaille dans son amour persévérant
et chacun a vu travailler un potier
qui manie l'argile une main en dedans et une en dehors.
Il travaille dans son être intérieur
et il le moule aussi par les circonstances extérieures.
Et il en fera un vase comme il plaît au potier de le faire.
Et Job,
au travers de ce chemin d'épreuve,
n'est-il pas devenu un vase à honneur utilomètre ?
Que de telles considérations faites,
bien imparfaitement,
bien incomplètement,
soient de nature néanmoins par la grâce du Seigneur
à nous encourager,
à nous instruire
et à réaliser que nous sommes tous
ces vases objets de la grâce divine
qui veut faire de nous et pour lui des vases utilomètres.
Nous terminons par cette expression de Romain XI
qui trouve une certaine application
à tout ce que nous avons vu jusqu'à maintenant.
Romain XI, verset 33
Aux profondeurs des richesses de la sagesse
et de la connaissance de Dieu,
que ses jugements sont insondables et ses voies introuvables,
car qui a connu la pensée du Seigneur,
ou qui a été son conseiller,
ou qui lui a donné le premier et lui sera rendu,
car de lui et par lui et pour lui sont toutes choses,
à lui soit la gloire éternellement.
Amen.
Aux profondeurs des richesses de la sagesse
et de la connaissance de Dieu,
que ses jugements sont insondables et ses voies introuvables,
car qui a connu la pensée du Seigneur,
ou qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
car de lui et par lui et pour lui sont toutes choses,
à lui soit la gloire éternellement.
Amen.
Aux profondeurs des richesses de la sagesse
et de la connaissance de Dieu,
que ses jugements sont insondables et ses voies introuvables,
car qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
car de lui et par lui et pour lui sont toutes choses,
à lui soit la gloire éternellement.
Amen.
Aux profondeurs des richesses de la sagesse
et de la connaissance de Dieu,
que ses jugements sont insondables et ses voies introuvables,
car qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
car de lui et par lui et pour lui sont toutes choses,
à lui soit la gloire éternellement.
Amen.
Aux profondeurs des richesses de la sagesse
et de la connaissance de Dieu,
que ses jugements sont insondables et ses voies introuvables,
car qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
car de lui et par lui et pour lui sont toutes choses,
à lui soit la gloire éternellement.
Amen.
Aux profondeurs des richesses de la sagesse
et de la connaissance de Dieu,
car qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
car de lui et par lui et pour lui sont toutes choses,
à lui soit la gloire éternellement.
Amen.
Aux profondeurs des richesses de la sagesse
et de la connaissance de Dieu,
car qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
car de lui et par lui et pour lui sont toutes choses,
à lui soit la gloire éternellement.
Amen.
Aux profondeurs des richesses de la sagesse
et de la connaissance de Dieu,
car qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
car de lui et par lui et pour lui sont toutes choses,
à lui soit la gloire éternellement.
Amen.
Aux profondeurs des richesses de la sagesse
et de la connaissance de Dieu,
car qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
ou qui a été son conseiller,
car de lui et par lui et pour lui sont toutes choses,
à lui soit la gloire éternellement.
Amen. …