Les septs habitations de Dieu sur la terre
ID
pc005
Langue
FR
Durée totale
03:28:55
Nombre
3
Références bibliques
Esaïe 57:15; 1 Timothée 6:16; Psaumes 15:16; 1 Rois 8:27; Proverbes 8; Hebreux 11; Exode 15:2,11-13,17; Exode 25:8
Description
inconnu
Transcription automatique:
…
Chers amis, quelques versets en guise d'introduction sont au sujet, placés devant nous, à savoir les diverses réalisations de l'Homme sur la terre.
Premièrement, un court passage dans le prophète Esaïe, au chapitre cinquante-septième.
Esaïe, cinquante-sept, verset quinze.
Car ainsi dit celui qui est haut élevé et exalté, qui habite l'éternité et duquel le nom est saint, j'habite le lieu haut élevé et saint.
Dans la première épitre à Timothée, au chapitre six, le verset seizième.
Lui qui seul possède l'immortalité, qui habite la lumière inaccessible, lequel aucun des hommes n'a vu ni ne peut voir, auquel soit honneur, force éternelle, Amen.
Dans le psaume cent-quinze, un verset.
Le verset seizième.
Les cieux sont les cieux de l'éternel, mais il a donné la terre aux fils des hommes.
Et un verset encore dans le premier livre des rois, au chapitre huitième.
Le verset vingt-septième.
Dieu habitera-t-il vraiment sur la terre? Voici les cieux, et les cieux des cieux ne peuvent te contenir, combien moins cette maison que j'ai bâtie.
C'est un vaste sujet que celui de l'habitation de Dieu avec l'homme ou dans l'homme, qu'il n'est bien sûr pas possible de considérer en détail au cours de trois soirées.
C'est un propos divin de toute éternité qui trouve sa réalisation de manière différenciée au cours des économies et que nous pouvons, pour une meilleure compréhension, classer au nombre de sept.
En évoquant bien entendu comme première réalisation le tabernacle, comme seconde demeure le temple de Salomon, comme troisième maison de Dieu le temple de Zorobabel, tout en précisant qu'il ne revêt pas l'intégralité des caractères de la maison de Dieu puisque l'arche n'y est pas et que la gloire n'y est pas entrée.
Pour arriver à la demeure par excellence de Dieu dans l'homme et dans l'homme parfait, au centre de cet ensemble des septuples demeure Dieu en Christ.
Résultat de son œuvre, cinquième réalisation, à savoir l'assemblée, puis à la suite de son enlèvement à la venue du Seigneur et après l'exécution des jugements apocalyptiques, nous savons que se réalisera la sixième demeure, à savoir la demeure millénaire dans sa partie terrestre et dans sa partie céleste, la nouvelle Jérusalem.
Et septièmement, l'habitation définitive, glorieuse et éternelle, l'accomplissement du propos divin, les nouveaux cieux et la nouvelle terre, l'état éternel, de quel il nous est dit à la fin du livre, voici, l'habitation de Dieu est avec les hommes.
C'était donc un propos de toute éternité. Il nous suffit de lire le passage bien connu de proverbe 8 pour en avoir la conviction. Avant même qu'exista la poussière du monde, Dieu trouvait ses plaisirs dans les fils des hommes se réjouissant dans la partie habitable de la terre.
Alors qu'aucune créature ne foulait le sol de cette terre.
Dieu qui habite les cieux, duquel nous avons pu lire quelques passages parmi beaucoup d'autres, qui témoignent de cette demeure dans l'obscurité profonde, celui qui habite l'éternité, le Dieu des cieux, qui remplit les cieux, dans sa condescendance, va établir sa demeure avec l'homme.
Et s'il habite dans les cieux qu'il a donné la terre pour les hommes, aux hommes, selon sa pensée, il veut habiter avec l'homme sur la terre et il veut encore que des hommes, glorifiés alors, habitent avec lui dans les cieux.
C'est un propos qui nous remplit d'adoration, qui dépasse tout ce que l'esprit humain pourrait concevoir et qui ne peut que nous conduire à nous jeter sur nos faces.
En Edone, le premier homme a été placé dans un jardin de délices. Sa condition, celle du premier homme, était donc l'innocence. Non seulement l'absence du mal, mais l'ignorance de celui.
Nous avons la mention du fait que l'éternel se promenait dans le jardin au frais du jour, mais nous ne trouvons pas que l'éternel habite avec l'homme dans le jardin d'Edone.
A la suite de la chute, on pourrait en conclure que le propos divin ne pourra pas trouver sa réalisation. Mais nous savons bien que le conseil de Dieu est sans repentir, et en dépit de ce qu'est l'homme, mais en vertu de ce qu'est Dieu,
et en raison des résultats accomplis par l'œuvre de Christ, l'artisan de son propos éternel, ce décret s'accomplira et l'habitation se réalisera.
Nous avons, à la suite de la chute, la mention de nombreux hommes qui ont marché individuellement avec Dieu, qu'il s'agisse de Noé, qu'il s'agisse d'Abraham, qu'il s'agisse d'Enoch.
Que ce soit avant ou après le déluge, des hommes ont connu une intimité avec l'éternel, et animés par la foi qui honore Dieu, ils ont été même les dépositaires d'une révélation, dans la mesure où elle pouvait être donnée alors, de ses conseils.
Et nous savons bien qu'elle était la part particulière d'un Abraham qui, n'ayant point formé de doute quant à la parole de Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu'il avait promis pour qu'il était puissant pour l'accomplir, a été l'ami de Dieu.
C'est le père de la semence de la foi.
Mais encore avec ces hommes, nous ne voyons pas que Dieu habite avec eux. Ce sont des mâches individuelles.
Dieu leur a préparé une cité, de laquelle il est l'architecte et le créateur, mais ils n'ont pas vu la réalisation des choses promises. Ils les ont par la foi saluées de loin, lisons-nous dans l'Épître aux Hébreux au chapitre 11.
Il faut donc, pour que la demeure de Dieu puisse réaliser avec l'homme, que l'obstacle du péché soit réglé, ne serait-ce qu'en figure ou par les types que nous en donne l'Ancien Testament.
C'est la raison pour laquelle nous ne trouvons pas, avant l'appel à l'existence d'un peuple objet du choix souverain de la grâce de Dieu, la réalisation de l'habitation de Dieu avec l'homme.
Nous n'avons que des mâches individuelles.
Mais dans sa grâce, Dieu va choisir un peuple, non pas parce qu'il est plus puissant, non pas parce qu'il est plus obéissant, mais en vertu de son serment qu'il tient et en vertu de son amour,
ces deux choses constituant les deux critères qui sont à l'origine du choix du peuple israël, il se met à part un peuple qu'il va soustraire de la domination de l'ennemi, le libérer du pays de l'esclavage, l'Égypte,
pour le mettant au bénéfice de ce qui fréfigure l'expiation et la rédemption, pour en faire un peuple qui lui appartient en propre, l'introduisant sur une terre qui doit être pour lui, comme le monde doit être pour nous, un désert.
C'est ainsi que, mis au bénéfice de l'efficacité du sang que Dieu voit sur les lintes des portes, ce peuple est épargné du jugement qui frappe les Égyptiens et va être dans cette nuit mémorable, à l'ouverture de l'histoire de ce peuple de Dieu, mis à part, libéré de l'oppresseur,
pour franchir la mer rouge, à pied sec, à être introduit sur le rivage de la délivrance où nous entendrons alors le premier cantique chanté par un peuple enracheté.
C'est ce que nous avons au chapitre 15 de l'Exode. Nous lisons deux ou trois passages très courts. Au verset 2 du chapitre 15 de l'Exode, « J'ai et ma force est mon cantique, il a été mon salut, il est mon Dieu, je lui préparerai une habitation. »
Verset 11, « Qui es comme toi parmi les dieux, ô éternel, qui es comme toi, magnifique en sainteté, terrible en louange, opérant des merveilles. »
Verset 13, « Tu as conduit par ta bonté ce peuple que tu as racheté, tu l'as guidé par ta force jusqu'à la demeure de ta sainteté. »
Verset 17, « Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, le lieu que tu as préparé pour ton habitation, ô éternel, le sanctuaire au Seigneur, que tes mains en établissent. »
Cantique de la délivrance, chantée sur le rivage qui sépare par la mer Rouge le pays de l'esclavage.
Et nous entendons la mention sur un terrain nouveau de la sainteté, nous entendons la mention d'une demeure, l'évocation de la louange et la mention d'un sanctuaire.
Et nous pouvons voir que le désir d'une habitation est bilatéral, il se trouve dans le cœur de Dieu, bien sûr, mais il est formé également dans le peuple, dans le cœur du peuple.
« Je lui préparerai une habitation, au verset 2 et au verset 17, le lieu que tu as préparé pour ton habitation, ô éternel, le sanctuaire au Seigneur, que tes mains en établissent. »
Combien il est beau de voir que le premier thème de ce premier cantique de la délivrance, chanté par un peuple racheté, a pour objet la réalisation de cette habitation, désir du cœur de Dieu, désir formé dans le cœur du peuple, un sanctuaire pour l'éternel.
Nous devons passer très vite si nous avons à cœur de considérer de manière très générale les deux premières réalisations de cette demeure, à savoir donc le tabernacle et le temple de Salomon.
Au chapitre 25 du même livre de l'Exode, nous lisons, au verset 8e, « Ils feront pour moi un sanctuaire et j'habiterai au milieu d'eux, selon tout ce que je te montre. »
Le modèle du tabernacle et le modèle de tous ces ustensiles ainsi vous ferait. « Et ils feront une arche de bois décisive. » Puis suit toute la description des choses à réaliser.
Nous savons bien ce qui s'est passé entre le chapitre 15 et le chapitre 25. Si le chant de louanges a marqué le passage de la mer Rouge, nous savons qu'il a été très rapidement suivi par les murmures au sujet des eaux amères.
Tout cela démontre ce que sont nos cœurs et les cœurs. Nos cœurs ne sont pas meilleurs que ceux d'Israël. Les murmures, mais la grâce de Dieu intervient et va répondre par l'assainissement, l'adoucissement de ses eaux, va répondre aux besoins de ce peuple en lui dispensant les cailles et la manne et va répondre aux attaques de l'ennemi par l'intercession de Moïse sur la montagne
en vercu de laquelle la délivrance sera donnée à l'égard d'Amalèque, figure de la chair. C'est donc le thème des chapitres 15, 16 et 17.
Au chapitre 19, le peuple va recevoir la loi. Jusque là, il était sous la grâce et le sentiment de sa faiblesse, de son insuffisance, de l'absence totale de ressources en lui-même aurait dû le conduire à requérir la prolongation d'un régime de grâce.
Mais, inconscient de ce que nous sommes, le peuple s'engage et plusieurs fois, tout ce qu'elle éternelle a dit, nous le ferons. Un contrat bilatéral est donc conclu dans lequel, elle éternelle d'une part et le peuple d'autre part sont engagés et nous savons bien, l'histoire d'Israël est là pour le démontrer, l'histoire de l'humanité à la nôtre le confirme,
que tout ce qui est confié à la responsabilité de l'homme ne peut qu'aboutir à un échec. C'est bien la raison pour laquelle le propos de l'habitation ne trouvera sa définitive et glorieuse réalisation sur la base d'une promesse et de déclaration dans lesquelles la personne divine seule est engagée.
L'éternelle donc, si tôt après que le peuple eut passé la Mer Rouge et qu'il eut reçu la loi, va donner ses instructions en rapport avec la réalisation de cette demeure. Le tabernacle qui est donc la première réalisation de l'habitation de Dieu avec l'homme, avec le peuple d'Israël et cela dans le désert, il s'agit d'une demeure itinérante.
Nous avons plusieurs descriptions du tabernacle. Nous ne pouvons bien sûr pas entrer dans les détails. Du chapitre 25 au chapitre 27, verset 19, la description part de l'intérieur pour aller vers l'extérieur, en raison de quoi Dieu nous parle en premier de l'archefigure de Christ. Lorsque Dieu nous parle, il nous parle en premier de son Fils.
Le centre d'attrait, le siège de la présence divine dans le lieu très sain, ils feront une arche de bois décisive. Et ensuite la description partielle va jusqu'à l'extérieur, l'esprit de Dieu laissant de côté ce qui n'est pas nécessaire dans un chemin qui nous trace celui de la grâce de Dieu partant du cœur même de Dieu pour aller à la rencontre d'un peuple sur la terre.
Nous comprenons entre autres qu'il n'y a pas besoin de la mention d'une sacrificature, pas davantage de la mention d'une cuve d'air.
A partir du chapitre 27 au verset 20 jusqu'au chapitre 30, nous avons une description qui suit le chemin inverse depuis l'extérieur jusqu'à l'intérieur.
Chacun connaît ces choses et peut les lire dans les chapitres cités.
Où nous aurons alors l'accent mis par le Saint-Esprit sur des éléments qui ne figuraient pas dans la description précédente.
Et d'une manière particulière celle ayant pour objet l'institution de la souveraine sacrificature d'Aaron, tous ses vêtements et son office et le service accompli à l'autel d'or dans le sanctuaire.
Nous aurons également la mention des parfums, des aromates, ce qui est offert à Dieu.
C'est le chemin que la grâce de Dieu ouvre à un peuple racheté, en figure bien sûr, pour accéder jusqu'au sanctuaire en franchissant les diverses étapes.
En passant par la porte d'entrée, figure de Christ, qui introduit dans le parvis, ensuite l'autel d'Aaron, c'est-à-dire l'autel des sacrifices, figure de la croix.
Pour ensuite, et c'est la part des sacrificateurs seulement, de s'arrêter à la cuve pour y subir la purification par le lavage d'eau, purification d'ordre pratique des mains et des pieds.
Ce qui les rend aptes à remplir le service dans le sanctuaire.
Sanctuaire qui sera composé des éléments qui nous sont familiers.
Mais ce qui poursuit cette description, à partir du chapitre 30, nous avons le chapitre 35, nous laissons de côté les circonstances particulières depuis le chapitre 31 jusqu'au chapitre 34.
Au chapitre 35, nous avons tout ce que le peuple a préparé selon les dispositions de son cœur pour réaliser cette demeure, travail du cœur et d'un esprit libéral.
Alors que depuis le chapitre 36 au chapitre 39, nous avons la réalisation ou l'exécution des éléments constituant cette habitation qu'est le tabernacle.
Et ceci pour aboutir au dernier chapitre de ce livre de l'exode, le 40e, où les choses sont mises en place, où le tabernacle est dressé et réalisation qui va être scellée de l'approbation divine par le fait que la nuée entre dans le tabernacle.
Mais nous pouvons constater que s'il est nécessaire d'être actif, cela n'est pas suffisant, il fallait être obéissant.
Et pas moins de 18 fois dans les chapitres 39 et 40, nous avons cette même déclaration comme l'Éternel avait commandé à Moïse.
En raison de cette implicite obéissance aux instructions divines données à Moïse qu'il avait transmises au peuple, cette habitation trouve sa réalisation et la nuée remplit la maison.
Nuée qui nous parle, nous le savons bien, de la gloire.
D'une manière très générale, à l'exception en tout cas de temples de Zorobabel, la gloire, la présence de la gloire est liée à la réalisation de l'habitation puisque la gloire est liée à la personne divine qui en est le centre.
Tout donc avait été fait selon le modèle qui avait été montré sur la montagne.
Un modèle des instructions précises avait été donné à Moïse qui avait transcrit et transmis ses enseignements pour que les choses soient réalisées conformément à la pensée de Dieu.
Ce qui nous montre que dans la réalisation de l'habitation de Dieu, et cela dans tous les temps, il n'y a rien de l'homme.
Rien qui soit de l'initiative de l'homme, de l'esprit humain.
Tout est fait selon le modèle qui était donné sur la montagne.
Et dans tous les temps, il en est de même, la réalisation présente de l'habitation de Dieu, c'est-à-dire l'assemblée, est envergue d'une implicite obéissance aux enseignements divins qui nous viennent de la plus haute montagne, celle sur laquelle le Seigneur lui-même est assis à la droite de la Majesté.
Paul pouvait dire à Thimodée, eh, il y a un modèle des Écritures.
Tout est de Dieu, tout est selon sa pensée, tout est conditionné à l'obéissance, sans quoi la présence divine ne saurait être réalisée.
Nous avons en quelque sorte trois pensées directrices en rapport avec le tabernacle.
D'une part, nous avons celle déjà évoquée qui est celle de l'habitation.
La demeure de Dieu au milieu d'un peuple, tel était le propos de Dieu décrit au chapitre 29 de l'Exode, au verset 45.
Il s'est mis à part un peuple pour habiter au milieu de lui, pour habiter au milieu de lui.
L'éternel centre de rassemblement, centre d'attrait d'un peuple racheté comme nous l'avons maintenant dans une réalisation combien plus précieuse lorsque le rassemblement est réalisé autour du Seigneur.
La seconde pensée, c'est en quelque sorte la manifestation par la diversification des types et des figures que nous avons dans cette institution qui est le tabernacle de Christ et de son œuvre.
Et nous pouvons dire que tout se rapporte à Christ et à son œuvre, tout résulte de son œuvre.
Et la considération des instructions, des données que nous livre le livre de l'Exode au sujet du tabernacle, considérées à la lumière du Nouveau Testament et avec le secours du Saint-Esprit,
nous ferons découvrir à quel point Christ et son œuvre occupaient de toute éternité la pensée de Dieu et constituent le fondement, la pierre de touche, la condition seule sur la base de laquelle la demeure de Dieu avec l'homme peut trouver sa réalisation.
Qu'il s'agisse de la porte du parvis, Christ a pu dire je suis la porte. Qu'il s'agisse de l'autel avec les victimes qui sont sacrifiées, l'autel d'Hérin, où les victimes sont consumées sur la grille d'Hérin, c'est bien la sainteté consumante de Dieu qui s'abat sur le Fils, la sainte victime, afin que le chemin du sanctuaire soit ouvert à la foi.
La victime est consumée sur la grille, à la mi-hauteur de l'autel d'Hérin. L'Hérin, nous le savons tous, est une image, une évocation de la justice de Dieu contre le péché, qui condamne le péché.
C'est pour cela que l'autel était d'Hérin, que la cuve était d'Hérin, que les bases du parvis étaient d'Hérin. Tout est d'Hérin. Le péché n'a pas d'accès dans le sanctuaire. Le péché est condamné.
Il est frappant de voir qu'à l'entrée même du sanctuaire, les saints piliers qui soutiennent le voile reposent sur sa base d'Hérin, alors que tous les aies qui constituent la structure même de l'habitation sont sur des doubles bases d'argent, un seuil d'Hérin, pour entrer dans le sanctuaire, comme si Dieu nous disait, un dernier rappel, jugez vos voies avant d'entrer dans ma présence.
Que chacun s'éprouve soi-même, un seuil d'Hérin. Chacun peut lire au début du livre du prophète Sophonie ce remarquable détail qui évoque cette pensée, combien solennelle, en rapport avec ceux qui sautent le seuil.
Mais passer, franchir dans la conscience de ce qu'il exprime, ce seuil d'Hérin avant d'entrer dans le sanctuaire, car dans sa maison, tout dit sainteté et gloire.
Puis nous avons la peuve d'Hérin, où les sacrificateurs connaissaient ce lavage d'ordre pratique qui n'est non une figure du lavage de la régénération, mais la purification d'ordre pratique pour exercer le service dans le sanctuaire.
Mais nous le savons bien, dans le sanctuaire, les sacrificateurs privilégiés, n'appartenant qu'à une seule famille, contrairement à ceux que nous sommes par grâce tous des sacrificateurs, ne pouvaient officier que devant un voile fermé.
Le chemin des lieux saints n'avait pas été ouvert. Le voile ne sera déchiré qu'à l'œuvre de Christ.
Ainsi donc, les sacrificateurs, à la lumière d'un chandelier d'or et devant une table d'or sur laquelle reposent les douze peints figures de l'ensemble indivisible aux yeux de Dieu de ce peuple israël, officient devant l'autel d'or pour un service d'intercession et de louange au tel sur lequel sont consumés les parfums.
Derrière le voile, dans le lieu très saint, inaccessible si ce n'est à Aron une fois l'an, se trouvait le trône de Dieu, l'arche que les sacrificateurs ne pouvaient ni approcher ni contempler.
Arche dans laquelle était placée la cruche contenant la manne figure de la nourriture constante et assurée pour le désert. La verge de la sacrificature, nécessaire à un peuple murmurateur, est les tables de la loi, appelées le témoignage. C'est la parole de Dieu. Cette arche, figure du Seigneur, qui pouvait dire « Ta loi est au-dedans de mes entrailles ».
Ainsi, divers éléments dans le tabernacle nous parlent de Christ, de son œuvre et des conséquences de celle-ci. Il y a des éléments qui nous parlent également, et c'est la majeure partie d'entre eux, de Christ et des siens.
S'il s'agit de la maison elle-même, les aies eux-mêmes, adossées les uns aux autres et indissoblablement liées par les barres qui passent à leur intérieur et à l'extérieur, sont une expression anticipée de l'ensemble des rachetés qui constituent cette habitation de Dieu. Bien que l'unité du corps ne soit pas révélée, nous le comprenons.
Si nous prenons les tapis, qu'il s'agisse des dix tapis tricolores ou des onze tapis de poils de chèvre, nous avons l'ensemble du peuple de Dieu, considéré selon sa position en Christ dans les premiers et selon sa responsabilité dans la séparation du mal dans les seconds.
Nous pourrions multiplier les exemples, mais il y a néanmoins quelques éléments où nous n'allons pas chercher Christ et les siens, mais Christ seul. C'est le cas du voile, c'est le cas de l'arche, c'est le cas du propitiatoire.
Ce voile figure de la chair de Christ, soutenu par quatre piliers. Comme les quatre évangiles déploient devant nous, la parfaite humanité de Christ est le résultat de l'œuvre accomplie par l'homme crucifié.
Ce voile sur lequel se trouvait également ses chérubins, l'intelligence personnifiée qui constitue une sauvegarde des droits divins dans le lieu même de sa présence.
Il y avait donc trois parties dans le tabernacle, le parvis, le lieu saint, le lieu très saint. Seuls les sacrificateurs avaient accès au lieu saint, seul Aaron une fois l'an avait accès au lieu très saint.
Nous avons un reflet dans l'évangile de Jean de ces trois sphères, et combien il est beau de voir que les treize premiers chapitres de l'évangile selon Jean sont une figure du parvis, qui s'achève au treizième chapitre avec le lavage des pieds, expression de la cuve.
Dans les chapitres 14 à 16 de l'évangile selon Jean également, nous avons Christ avec les siens, c'est une expression du lieu saint. Mais dans le chapitre 17, où nous sommes introduits dans cette intimité où la grâce divine nous porte, à savoir cet entretien entre Dieu, entre le Seigneur et son Père, nous sommes introduits dans le lieu très saint.
Ce qui frappe également dans la description du tabernacle, comme dans l'ensemble des demeures de Dieu, des diverses habitations, c'est la place qu'occupent les fondements.
Et chacun peut chercher, méditer pour son plus grand profit, la place accordée aux fondements, les bases sur lesquelles reposent les pieux du parvis, les bases sur lesquelles reposent les aies, type des rachetés, qui sont enchassées par leurs tenons dans deux bases d'argent, expression de l'œuvre de Christ, mort et ressuscité avec Christ, mais aussi traduction de la grâce et de la justice satisfaites.
L'argent nous parlant de la justice satisfaite par l'œuvre de Christ, l'argent étant une figure de la rédemption comme aussi de la parole de Dieu, alors que l'or nous parle de la justice de Dieu en faveur du pécheur.
Cette justice de laquelle nous sommes revêtus en Christ, ou par Christ, comme les aies de bois décisives étaient recouvertes d'or et brillaient pour la gloire de celui qui habitait cette maison, à la lumière du chandelier figure du Saint-Esprit.
Il n'y a pas d'autre lumière que celle du chandelier, il n'y a pas d'autre puissance directrice pour le service que le Saint-Esprit, il n'y a pas de siège dans le tabernacle car le service n'est jamais achevé.
Nous pourrions nous étendre, mais le temps nous presse et nous devons passer à un sujet suivant.
Il n'en demeure pas moins que, si belle, si éloquente, si touchante que soient ses instructions, elles s'adressent à l'homme sous la loi, elles s'adressent à l'homme dans la chair, qui ne peut en aucun cas répondre à la pensée de Dieu.
L'œuvre de Christ n'est pas accomplie, il faut donc une intervention qui va être démontrée en figure pour qu'un changement intervienne.
C'est ce que nous avons dans le chapitre 21 du premier livre des chroniques.
Nous connaissons tous le thème de ce 21e chapitre du premier livre des chroniques, qui a pour objet les conséquences d'une des grandes fautes commises par David, à savoir celle du dénombrement, suite à laquelle, selon la spiritualité de cet homme, de cet homme dont la droiture est reconnue,
il fait son choix quant au gouvernement qui lui est proposé sous trois formes et désire tomber entre les mains de Dieu et non celle des hommes, sachant que ses compassions sont très grandes.
C'est ainsi que David va monter dans l'air dornant le jébusien pour offrir un sacrifice afin que la plaie s'arrête.
Nous connaissons ces circonstances que nous ne pouvons pas évoquer.
Mais ce qui retient notre attention c'est que l'autel est dressé, que le feu consume la victime, que le sacrifice est agréé.
Et nous lisons en verset 26.
En ce temps-là, David, voyant que l'éternel lui avait répondu dans l'air dornant le jébusien, y sacrifia.
Et le tabernacle de l'éternel que Moïse avait fait dans le désert et l'autel de l'Holocauste étaient en ce temps-là sur le lieu, sur le haut lieu de Gabaon.
Et David ne put point aller devant cet autel pour rechercher Dieu car il était épouvanté à cause de l'épée de l'ange de l'éternel.
Et David dit, c'est ici la maison de l'éternel et c'est ici l'autel pour l'Holocauste d'Israël.
Un changement s'opère en figure. La grâce a répondu en vertu d'un sacrifice, la plaie peut s'arrêter sur le peuple et l'épée du gouvernement peut être remise dans son fourreau.
Évocation alors par David de ce tabernacle duquel il peut dire qu'il ne peut plus se rendre devant l'autel qui est à Gabaon car il était épouvanté.
C'est le régime de la loi mais qui va faire place et cela dans une figure combien éloquente dans cette circonstance-là à un terrain nouveau qui est celui de la grâce.
Et David peut dire en vertu du sacrifice accréé et de l'épée remise dans le fourreau qu'il va rester ici car ici est la maison de l'éternel, c'est ici l'autel pour l'Holocauste d'Israël.
Le tabernacle va prendre fin. David, homme aimé de Dieu, figure du roi rejeté, qui a connu la souffrance, a eu à coeur à la fin de son règne de bâtir une maison à l'éternel.
Mais nous savons quelles ont été les paroles qui lui ont été adressées, à savoir qu'il ne l'appartenait pas de bâtir une maison à l'éternel en raison du sang qu'il avait versé mais que son fils Salomon aurait le privilège d'en accomplir la réalisation.
Il est intéressant de voir qu'entre David et Salomon, il n'y a pas de temps intercalaire. C'est une succession sans interruption.
David nous parle bien sûr du Seigneur comme roi rejeté. Salomon nous parle du Seigneur comme roi de gloire, roi de paix. Assis sur son trône, c'est le Pacifique.
Ces deux rois, ces deux personnes, nous présentent une même personne, à savoir le Seigneur Christ lui-même. D'une part considéré comme le roi rejeté et d'autre part comme le roi exalté.
Le roi rejeté a tout préparé et il est frappant de lire les nombreuses expressions dans la parole, dans la bouche même du roi, où il peut dire qu'il a tout préparé.
Le roi rejeté a tout préparé mais il n'a rien bâti. Le roi Salomon, le roi exalté, n'a rien préparé mais il a tout édifié.
Nous avons une figure bien éloquente de la personne du Seigneur qui, si nous appliquons cela à l'Assemblée, n'a pas bâti son Assemblée lorsqu'il connaissait la réjection, le mépris, la souffrance et la mort,
mais il l'a édifié, il l'a bâti lorsque le Seigneur a été exalté, qu'il s'est assis sur le trône de Dieu, à la droite de Dieu et qu'il a envoyé l'Esprit reçu du Père, selon acte 2, 33.
Mais si nous voulons considérer très brièvement cette deuxième habitation qu'est le Temple de Salomon, nous devons a priori en lire le fondement moral et spirituel.
C'est alors dans le second livre des Chroniques, au chapitre 3e, que nous en avons la traduction.
Chapitre 3
L'Éternel à Jérusalem
Et Salomon commença de bâtir la maison de l'Éternel à Jérusalem, sur la montagne de Morija, où l'Éternel était apparu à David, son père, sur l'emplacement que David avait préparé, dans l'air dornant le Jébusien.
Et il commença de bâtir le second jour du second mois, en la quatrième année de son règne.
Et c'est ici le fondement que Salomon posa pour bâtir la maison de Dieu.
La longueur en coudées, d'après l'ancienne mesure, était de soixante coudées, et la largeur de vingt coudées.
Et le portique qui était devant avait vingt coudées de longueur, selon la largeur de la maison, et sa hauteur était de cent vingt coudées.
Et il le recouvrit à l'intérieur d'or pur.
Nous avons dans les deux premiers versets de ce chapitre, le fondement moral et spirituel, ou le terrain sur la base duquel s'édifie ou va s'édifier cette deuxième habitation de Dieu,
qui n'est plus une demeure itinérante dans le désert, mais qui est une demeure stable, un temple, et qui sera le lieu de rencontre d'un peuple établi dans l'héritage.
Quel est ce fondement ? C'est donc Morija, et c'est l'air dornant.
Morija, où le sacrifice d'Isaac a été accompli, figure de l'amour du Père, figure de l'obéissance et de l'amour du Fils, figure également et de sa mort et de sa résurrection.
Tel est le fondement sur la base duquel l'habitation peut être réalisée.
C'est en la montagne où il a été pourvu que peut s'accomplir ce propos divin.
Mais c'est aussi l'air dornant de laquelle nous venons de lire quelque chose, là où il y a un changement de condition, là où l'épée y a été remise dans le fourreau en raison d'un sacrifice agréé.
Encore là, nous voyons l'importance des fondements, et nous pourrions multiplier la lecture des passages, notamment dans le premier livre des Rois, auquel nous allons revenir, pour considérer l'importance des fondements.
Des pierres de prix, des pierres de taille, de grandes pierres, car il faut que cette maison soit solide.
L'importance du fondement, et l'en sera de même de l'église, posée sur le fondement par excellence.
Sur ce roc, je bâtirai mon assemblée.
Le fondement, nous le comprenons bien, c'est Christ et son œuvre.
Les fondements sont les pensées de Dieu en rapport avec Christ et son œuvre.
Le fondement donc est posé pour bâtir cette maison d'après l'ancienne mesure.
Car dans les pensées de Dieu, il n'y a pas de changement de mesure.
Il n'y a qu'une seule mesure dans la pensée de Dieu, qu'il s'agisse de sa justice et de sa sainteté, qu'il s'agisse de sa grâce et de son amour, il n'y a qu'une seule mesure, selon l'ancienne mesure.
Et nous avons la mention du portique à l'ouverture de cette description.
Et cela ne manque pas de nous frapper si nous considérons le fait qu'il est six fois plus haut que large.
C'est le temple de la gloire, c'est le temple du roi Salomon.
Ce n'est plus l'évocation du roi rejeté, mais c'est le roi de gloire.
Et nous avons comme une anticipation, une évocation de ce que nous lisons versé au chaume 24ème.
Portes, élevez vos têtes et le roi de gloire entrera.
Dans le livre des chroniques, nous avons une description de ce temple, surtout dans les chapitres 3 et 4.
Alors que dans le premier livre des rois, à partir du chapitre 6ème, nous avons davantage de détails d'ordre pratique.
Ceci en rapport avec les caractères distincts de ces deux livres.
Dans le livre des chroniques, le temple de Salomon est présenté en rapport avec l'appel du peuple à s'y rendre et au service qu'il doit y accomplir.
Alors que dans le livre des rois, nous avons plutôt la splendeur de la demeure et le siège du grand roi.
Si nous prenons le premier livre des rois pour n'en lire que quelques passages isolés,
nous avons la mention au chapitre 6 à la fin du zèle qu'a déployé Salomon sans perte de temps,
usant de tout ce que David avait préparé pour réaliser cette maison.
Il est frappant de voir également, et combien il est beau ce propos de lire la prière d'un chronique 29 de David,
lorsqu'il évoque ce qu'il a préparé dans son affection pour la maison de l'éternel,
par ailleurs nous ne lisons pas, dans son affliction pour la maison de Dieu.
Et troisième évocation, il l'a fait de toute sa force.
Trois éléments qui sont à l'origine, on peut dire, de ce déploiement de zèle pour la maison de Dieu par David,
d'une part son affliction, ses souffrances, d'autre part ses affections, son amour,
et de toute sa force, le zèle de ta maison l'a dévoré.
Les souffrances du Seigneur et son amour, l'affliction et l'affection de David,
constituent les bases de cette demeure.
Et nous lisons après la mention des fondements à nouveau au verset 37e,
que cette maison, verset 38e, fut achevée dans toutes ses parties,
selon toute l'ordonnance à son égard, Salomon l'a bâtie en sept ans.
Nous savons bien que Salomon a édifié quatre maisons.
Il y a la maison de l'éternel, qui nous parle donc de la maison de Dieu,
premier objet de ses pensées, et pour laquelle il a déployé une énergie sans pareil.
Si nous faisons le compte, et si nous n'avons pas commis d'erreur,
il doit y avoir environ 153 000 personnes qui ont travaillé.
Sept ans de travail seulement pour réaliser cette demeure.
Mais Salomon va bâtir d'autres maisons, et il bâtira la maison de la forêt du Liban,
et il bâtira sa propre maison, elles sont toutes deux mentionnées au début du chapitre 7.
La propre maison de Salomon est une évocation, nous le comprenons bien, de son assemblée.
Je bâtirai mon assemblée, sa propre maison.
L'évocation de la maison de la forêt du Liban, selon la structure de cette maison en essence,
ce qu'elle comporte, notamment de nombreuses colonnes de bois,
nous parle du siège et de l'autorité du Seigneur pendant le règne millénaire.
Alors que la maison qu'il va faire pour la fille du Pharaon, à la fin du verset 8e,
est une évocation de la relation qu'il y aura pendant le règne avec les nations.
Mais ceci n'est pas en rapport direct avec notre sujet.
Revenant à la maison de l'éternel, nous ne pouvons pas lire ce qui constitue la description de ce temple.
Et nous devons bien reconnaître que nous sommes plus souvent et plus facilement occupés du tabernacle,
qui comportant germe l'ensemble des pensées de Dieu, qu'occupés du temple.
Néanmoins, la méditation de ces pages, nous donnant la description du temple de Salomon,
sont de la plus riche édification.
Ces descriptions ont un langage, une signification,
qui bien sûr ne saurait que confirmer celle de la première maison,
mais dans une extension combien plus glorieuse,
puisqu'il s'agit en figure d'un temple, d'une maison, d'un règne de paix, de justice,
qui s'établira sur la terre pendant la période millénaire.
Ce que nous évoquons sans lire tous les passages,
chacun peut lire attentivement ces chapitres-ci, ces suivants du premier livre des rois,
c'est la mention des colonnes.
Deux colonnes. Il n'y avait pas beaucoup de colonnes au temple.
Deux colonnes d'airain.
Deux colonnes d'airain qui avaient dix-huit coudeilles de haut,
et cinq coudeilles pour un chapiteau qui surmontait chacune d'elles.
Deux colonnes. Quels étaient les noms de ces colonnes ?
Les noms des colonnes, ils sont connus de chacun.
L'une s'appelait Jacquin et l'autre s'appelait Boas.
La colonne Jacquin signifie, nous l'avons en note, il est intéressant de le lire,
« il affermira » ou « il établira ».
Alors que la colonne Boas, nous connaissons bien dans le livre de Rue de la signification du nom de Boas,
c'est en lui est la force.
Ces deux piliers sont en effet les caractères d'une habitation de Dieu.
Il établira, il affermira son royaume.
C'était la promesse que l'éternel avait faite à Salomon,
mais qui bien sûr était conditionnée à son obéissance.
Et en lui est la force, car en effet, si glorieux, si puissant que fut Salomon,
la force n'était pas en lui-même.
La force était en dehors de lui et il avait à le réaliser.
Et c'est bien le manque de vigilance à cet égard qui a conduit son royaume à la ruine.
Mais le propos divin, c'était d'établir son règne.
Il établira et en lui est la force.
Pour autant qu'il le réalise, que la force ne se trouve que dans son Dieu.
Il est du reste intéressant de confronter,
il vaut la peine de lire le passage au psaume 93,
la différence qu'il y a dans l'évocation du règne que le Seigneur établira.
Au psaume 93.
Au verset second.
Ton trône est établi dès longtemps, tu es dès l'éternité.
Ce n'est plus il affermira ou il établira,
mais l'évocation prophétique du trône de Christ
fait la mention d'un trône établi et affermi dès longtemps, dès l'éternité.
Il est établi.
C'est le côté de Dieu.
C'est ce qui est lié à Christ lui-même.
Il n'y a pas de condition.
Lorsqu'il s'agit de Salomon,
il établira, il affermira ses futurs et ses conditionnels.
Un deuxième élément que nous avons, nous ne pouvons pas les mentionner tous,
c'est la mer, la mer de fonte.
La mer de fonte qui était beaucoup plus imposante et plus grande en dimension
que la cuve d'airain que nous avons dans le tabernacle.
Cette mer de fonte qui remplissait néanmoins le même office que la cuve d'airain
et qui avait pour effet le passage, le lavage des sacrificateurs qui officiaient dans le temple.
C'était de l'airain également.
De surcroît, nous avons la mention des dits cuves d'airain
dans laquelle on lavait les victimes qui servaient au sacrifice.
Ces cuves ne sont pas mentionnées en rapport avec le tabernacle.
Mais un point important, digne de notre attention, c'est la provenance de l'airain.
Tout l'airain qui avait été accumulé pour réaliser ces choses,
qu'il s'agisse des deux colonnes, qu'il s'agisse de la mer de fonte ou d'airain,
qu'il s'agisse des cuves, était de l'airain qui avait été pris par David à l'ennemi.
Et ceci est très évocateur.
Nous sommes dans un règne de paix, mais qui résulte du dépouillement de l'ennemi par le roi rejeté.
C'est le résultat de l'œuvre de Christ qui est entrée dans la forteresse
et qui a dépouillé l'homme fort, qui a pillé ses biens.
Et c'est le résultat de cette œuvre que nous avons en figure dans cette victoire
ou ces victoires remportées par David qui lui ont permis d'accumuler tous l'airain nécessaire
à la confection de ces deux immenses colonnes, de cette mer de fonte et des dix cuves d'airain.
Si nous lisons la cuve d'airain dans le tabernacle et la provenance de l'airain,
c'est une toute autre provenance.
Elle était faite avec les miroirs des femmes qui s'attroupaient à la tente d'assiduation.
C'est bien le dépouillement, mais ce n'est pas le dépouillement de l'ennemi, c'est le dépouillement de la chair.
Cet objet de convoitise, le miroir des femmes, elles l'ont abandonné,
sans quoi elles aimaient à se contempler,
elles l'ont abandonné au profit d'une purification pour la confection de cette cuve d'airain.
Abandon d'un objet de convoitise, le dépouillement de la satisfaction de la chair
pour en faire une cuve dans laquelle on se purifie pratiquement des chouillures de la marche.
Combien cela est beau, mais nous ne sommes pas encore dans le temps des victoires.
C'est la raison pour laquelle il n'est pas mentionné d'airain qui est pris à l'ennemi
en rapport avec le peuple israël construisant le tabernacle.
Mais ici, l'origine et la provenance de cet airain, c'est donc celui qui a été pris à l'ennemi
par les diverses victoires emportées par David.
Et ceci est digne d'intérêt.
Chacun peut également constater les différences qu'il y a entre cette mer de fonte
qui contenait mille battes d'eau, ici dans le temple de Salomon,
et la mer de verre comme du cristal que nous avons en Apocalypse 4.
En Apocalypse 4, il est mentionné une mer de verre comme du cristal.
C'est un état définitif dont nous parle le cristal.
Ce n'est plus de l'eau.
Nous sommes dans une scène de jugement et une scène judiciaire
qui est celle du chapitre 4 de l'Apocalypse
où nous voyons le Seigneur dans son apparat judiciaire.
La cuve n'est plus mentionnée comme contenant de l'eau,
mais elle est comme une mer de verre et de cristal.
C'est l'état définitif d'un jugement qui va anéantir l'ennemi, anéantir Satan.
Dans le chapitre 15 au verset 2 de l'Apocalypse également,
nous avons la mention d'une mer de verre mêlée de feu.
Il s'agit alors de ceux qui ont connu la grande tribulation
et qui, n'étant pas soumises à la bête, ont perdu la vie comme martyr en raison de leur obéissance
et qui sont vus dans un état de béatitude dans ce chapitre 15 de l'Apocalypse.
Et nous avons la mention d'une mer de verre mêlée de feu
qui évoque dans un état définitif les souffrances qu'ont connues ces fidèles de la période apocalyptique.
Mais ici, il s'agit encore d'une mer contenant de l'eau en vue d'un lavage.
Il y avait également les dix cuves. Nous ne voulons pas prolonger beaucoup.
Les dix cuves qui servaient à laver les victimes fort nombreuses qui étaient sacrifiées.
Mais ces cuves reposaient, et la description en est fort détaillée dans le chapitre 8e,
sur des bases, lesquelles reposaient sur des roues et au-dessus des bases se trouvaient encore des chapiteaux.
Le tout était orné. Les bases avaient des lions, des bœufs et des chérubins,
figure de la force, figure de la persévérance et figure de l'intelligence.
Mais nous n'avons pas les aigles car nous ne sommes plus dans une scène de jugement.
Les jugements sont derrière.
Si nous pensons à l'époque millénaire.
Et les chapiteaux étaient également ornés et de lions et de chérubins et de palmiers, figure d'un règne de paix.
Les tables et les chandeliers étaient au nombre de dix.
Nous savons bien que dans le tabernacle il n'y avait qu'une table et qu'un chandelier,
alors que dans le temple de Salomon nous avons dix tables et dix chandeliers.
Mais ce qui est de la plus haute importance c'est la présence de l'arche.
La présence de l'arche de laquelle il nous a fait mention avec bien des détails dans ce chapitre huitième
où il nous est dit qu'on l'a fait entrer pour la placer dans ce lieu très sain
qui était entièrement couvert par les chérubins qui étendaient leurs ailes d'un côté à l'autre côté.
Dans le tabernacle les chérubins qui se trouvaient sur le propitiatoire et qui l'ombrager ne couvraient que l'arche.
Mais maintenant nous avons un lieu très sain qui est entièrement sous les ailes des chérubins.
Et nous avons la transcription par cette différence que nous ne sommes plus dans le temps
où l'arche va être portée sur les épaules du peuple dans le désert,
mais nous sommes dans un temps où la paix et le bonheur sont établis.
On a tiré en avant les barres et même les barres sont recouvertes par les ailes des chérubins.
On peut dire que le repos est aussi assuré que la présence divine.
Ceci est d'une grande beauté.
Et dans l'arche, alors que dans le tabernacle elle comportait les trois éléments que nous avons cités,
il nous est dit dans l'arche du temple qu'il n'y avait rien d'autre que les tables de la loi.
Il n'y a plus besoin du secours pour le chemin du pèlerinage, ce dont la manne était l'évocation.
Il n'y a plus besoin de la sacrificature sur la forme aronique pour la marche dans le désert.
Nous sommes dans un temps où les besoins sont satisfaits, mais la parole demeure.
Elle ne passera pas. Elle se trouve dans l'arche.
Ce qui est de la plus grande beauté, c'est également l'attitude et le service qu'accomplit Salomon lorsque cette maison est achevée.
Nous devons laisser de côté l'évocation de la dédicace de cette maison,
qui est également mentionnée dans ce chapitre 8e au verset 64,
qui est la consécration de cette maison, sa présentation à l'éternel.
Mais Salomon va bénir l'éternel et va bénir le peuple.
Nous répitons aux hébreux qui nous en entretiennent abondamment.
Mais nous arrivons maintenant dans la scène qui nous occupe, une scène de gloire et d'un règne de paix
qui préfigure l'état millénaire.
Mais dans la personne de Salomon, nous arrivons à la réalisation en figure de cette sacrificature,
non seulement selon l'ordre de Melchisedec, mais selon son analogie.
Dans le désert, nous avons la sacrificature d'Aaron, qui répond aux besoins du peuple dans le désert.
C'est la sacrificature que le Seigneur accomplit pour nous dans le ciel,
continuellement, étant toujours vivant pour intercéder pour nous.
Mais c'est une sacrificature selon l'ordre de Melchisedec.
L'ordre se rapporte à la personne.
C'est-à-dire que la personne du Seigneur n'est pas comparable à celle d'Aaron,
puisqu'il a une sacrificature qui ne se transmet pas, selon l'ordre de Melchisedec.
Mais il l'accomplit selon l'analogie d'Aaron.
C'est-à-dire qu'il exerce une sacrificature en faveur d'un peuple qui connaît des besoins dans le désert.
Mais lorsque le Seigneur entrera dans son règne, il accomplira sa sacrificature,
non seulement selon l'ordre inchangé de Melchisedec,
mais selon l'analogie qui n'est plus celle d'Aaron, mais celle de Melchisedec.
Et il nous suffit de revenir dans la Genèse pour voir quel est le caractère de l'analogie
ou le caractère de la sacrificature de Melchisedec.
C'est une sacrificature de bénédiction et de louange.
Et c'est ce que nous avons précisément dans ce chapitre qui nous occupe, au chapitre 9e,
où il nous est dit, nous lisons le passage au verset premier,
quand Salomon eut achevé de bâtir la maison de l'Éternel, la maison du roi,
tout le désir de Salomon qu'il prit plaisir de faire.
Il arriva que l'Éternel apparut à Salomon une seconde fois comme il était apparu à Gabaron.
Et l'Éternel lui dit, j'ai entendu ta prière et ta supplication que tu as faite devant moi.
J'ai sanctifié cette maison que tu as bâtie pour y mettre mon nom à jamais.
Et mes yeux et mon cœur seront toujours là.
Et dans les passages où il exprime la double bénédiction, c'est au chapitre 8e, au verset 12,
alors Salomon dit, l'Éternel a dit qu'il habiterait dans l'obscurité profonde.
J'ai bâti toutefois une maison d'habitation pour toi, un lieu fixe pour que tu y demeures à toujours.
Et le roi tourna sa face et bénit toute la congrégation d'Israël.
Et toute la congrégation d'Israël était debout.
Et il dit, bénis-sois l'Éternel, le Dieu d'Israël,
qui parla de sa bouche à David, mon père, et de sa main a accompli sa parole.
Nous avons donc dans la prière ou la fonction que remplit Salomon,
lorsque la maison est achevée, l'expression de la sacrificature selon l'analogie de Messie-Sédèque,
c'est-à-dire qu'il bénit Dieu de la part du peuple, et le peuple bénit Dieu,
et il bénit le peuple de la part de Dieu.
Une bénédiction bilatérale.
Nous comprenons la différence qu'il y a entre la sacrificature aronique et la sacrificature de Messie-Sédèque,
dont Salomon accomplit une figure lorsqu'il achève cette demeure.
Dans le chapitre 9, que nous venons de lire quelques versets, nous avons le côté de Dieu.
Le côté de Dieu, c'est qu'il est satisfait.
Il a sanctifié cette maison qui a été bâtie, il va émettre son nom à jamais,
mes yeux et mon cœur seront toujours là.
Mais immédiatement après, il y a la responsabilité de l'homme.
Si tu marches, et nous savons bien ce qu'il en est advenu.
L'infidélité est le propre de l'homme,
et comme l'a écrit l'un de nos devanciers, s'il y a une constance dans l'homme, c'est son infidélité.
Nous savons que Salomon a failli.
Bien qu'il eût demandé la sagesse de cœur, bien qu'elle lui était donnée,
bien qu'il fût comblé d'une intelligence à nul autre semblable,
bien qu'il fût l'objet des honneurs les plus élevés,
tout cela ne l'a pas mise à l'abri de ce qu'elle achère.
Et au temps de la vieillesse de Salomon, il tomba dans les convoitises de la jeunesse,
et il tomba dans les péchés au sujet desquels il avait tant écrit pour mettre en garde.
Quelle chute solennelle, éloquente, qui est de nature à parler à nos cœurs et à nos consciences,
nous montrant que ni l'âge, car ces choses sont arrivées au jour de la vieillesse de Salomon,
ni la connaissance, ni les privilèges, ni les expériences bénies, ne constituent une sauvegarde.
Seule la vigilance vécue dans la communion, l'humilité, la dépendance, nous préserveront de telles chutes.
Salomon est tombé. Le « si tu marches » n'a pas été honoré d'une suite positive.
Nous savons ce qui l'en est suivi. Le peuple a été l'objet d'une division.
Roboam va régner sur Judas. Jéroboam va régner sur les dix tribus. Le peuple sera divisé.
Et en raison de l'infidélité croissante qui va marquer ces deux peuples, qui n'en étant qu'un, sont divisés,
nous savons que le gouvernement va s'abattre. En Israël, pas un roi va marcher selon le cœur de l'éternel.
En Judas, il y en aura quelques-uns, nous le savons bien. Mais nous arrivons à la fin de 2 Chroniques 36
pour voir, constater un état sans remède, de telle manière que l'éternel peut dire qu'il n'aura plus de compassion.
Le gouvernement va s'abattre et les dix tribus vont être déportées en Assyrie par Shamanézer en 721 avant notre ère,
alors qu'environ 115 ans plus tard, sous Nébuchadnezzar, les deux tribus, Judas et Benjamin, seront transportées en Babylonie.
Telles sont les conséquences au sujet desquelles l'éternel avait averti et son roi et son peuple.
Mais il n'en demeure pas moins que le propos de Dieu est sans retentir.
Aura-t-il dit et ne fera-t-il pas ? Aura-t-il parlé et n'accomplira-t-il pas ?
Et ce qu'il a décrété, en dépit de ce qu'est l'homme, en dépit de ce qu'a été Salomon et ses successeurs,
trouvera sa réalisation sur un fondement sûr, celui dont parlent les Aïs XXVIII,
ce sûr fondement posé sur la montagne de la grâce, la montagne de Sion.
Un règne s'établira, combien plus glorieux que celui de Salomon, car le propos doit s'accomplir.
Mais il faudra pour cela que ce peuple se reconnaisse coupable.
Il faudra qu'il pleure sur le Messie qu'ils auront rejeté et crucifié.
Alors s'accompliront, lorsqu'ils se seront reconnus coupables,
ces manifestations de la grâce divine qui, dans un temps encore futur,
qui fera suite à l'économie ou à la parenthèse de la grâce dans laquelle nous sommes encore,
l'Éternel déploiera les immenses richesses de ses compassions pour rassembler
et pour établir son peuple, l'Israël de Dieu, cher à son cœur.
Alors se réalisera ce passage des Aïs XVI, par la lecture duquel nous terminons cette première rencontre,
et qui vient sceller le propos divin au jour où Jérusalem sera rétablie,
centre des nations sur une terre purifiée du péché dans l'époque millénaire,
où il nous a dit au verset dixième à l'ouverture,
« Réjouissez-vous avec Jérusalem et aigueillez-vous à cause d'elle, vous tous qui l'aimez.
Tresseyez de joie avec elle, vous tous qui menez deuil sur elle,
parce que vous t'êtrez et serez rassasiés du sein de ses consolations,
parce que vous sucerez et que vous vous délecterez de l'abondance de sa gloire.
Car ainsi dit l'Éternel, voici jetant sur elle la paix comme une rivière
et la gloire des nations comme un torrent qui déborde. » …
Transcription automatique:
…
Le sujet qui nous occupe, à savoir les diverses réalisations au cours des siècles et des économies
de la demeure de Dieu, de son habitation avec l'homme, nous avons considéré hier,
brièvement, les deux premières réalisations de cette habitation, à savoir le tabernacle,
demeure itinérante dans le désert, qui a été réalisé après ce qui préfigure la
rédemption, la mise à part et l'appel d'un peuple, objet de la grâce souveraine de Dieu,
qui le met à part, le délivrant de l'ennemi, de la servitude, pour l'amener sur un terrain nouveau,
franchissant la mer Rouge, pour entendre les révélations de Dieu à l'égard de son propos
d'habiter avec son peuple, car tel était son destin, l'ayant mis à part, pour habiter au
milieu de lui. Nous avons également, par la suite, été occupés de la seconde réalisation de cette
demeure, à savoir le temple de Salomon, dont les éléments ont été préparés par le roi rejeté
dans la personne de David, qui dans son affliction, dans son affection et de toute sa force, a rassemblé
tout ce qui était nécessaire pour que se réalise cette maison, qui était l'objet de son souhait,
de son cœur, mais qui n'a pas été accordé de réaliser, et qui fut le partage de son fils,
prenant sa place sur le trône, Salomon, ce qui nous montre d'une manière bien évidente que le
roi rejeté, type de Christ, bien sûr David, a tout préparé pour que cette maison se réalise et
qu'il appartenait au roi exalté, le roi glorifié, Christ assis à la droite de la majesté, de réaliser
cette habitation qu'il allait bâtir et de laquelle il avait lui-même parlé sur la terre en s'adressant
à ses disciples. Nous avons évoqué, dans la suite de ces réalisations, une demeure qui est donc celle
qui a été réédifiée à la suite de la déportation d'Israël de dessus sa terre, en raison de son
infidélité, à savoir la réédification de la maison de Dieu par Zorobabel, pendant le temps
donc qui suit la déportation en Babylonie. Nous répétons ce qui a été précisé, à savoir que
cette demeure ne revêt pas pleinement les caractères de l'habitation de Dieu, dans le sens
que la gloire n'y est pas domicile, nous n'y trouvons pas la présence de l'arche du propitiatoire
et des chérubins, néanmoins cette réalisation est d'une valeur importante quant à l'enseignement
qui s'y rattache et nous ne saurions laisser de côté ces circonstances qui se rattachent à la
reconstruction de cette maison après la déportation en Babylonie, travail qui comporte des enseignements
d'une actualité particulière comme du reste tout ce que nous donne la permanente parole de Dieu
dans laquelle il n'y a rien de suranné et qu'il est sans doute profitable de considérer quelque peu
ce soir. Nous lisons donc quelques versets premièrement au début du livre d'Esdras. Nous
savons bien que c'est dans les six premiers chapitres de ce livre d'Esdras que nous avons
la reconstruction de la maison de l'Éternel sur son emplacement. Livre d'Esdras, à la page 349,
« Et la première année de Cyrus, roi de Perse, afin que fût accomplie la parole de l'Éternel
dite par la bouche de Cyrus, roi de Perse, il fit une proclamation dans tout son royaume et la
publia aussi par écrivisant. Ainsi dit Cyrus, roi de Perse, l'Éternel, le Dieu des cieux, m'a donné
tous les royaumes de la terre et il m'a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem qui est en
Juda, qu'il entre vous, quel qu'il soit et de son peuple, que son Dieu soit avec lui et qu'il monte
à Jérusalem qui est en Juda et qu'il bâtisse la maison de l'Éternel, le Dieu d'Israël, lui et
Dieu à Jérusalem. Verset 5 « Alors se levèrent les chefs des pères de Juda et de Benjamin et les
sacrificateurs et les lévites, tous ceux dont Dieu avait réveillé l'esprit, afin de monter pour
bâtir la maison de l'Éternel qui est à Jérusalem. » Un peu plus loin, nous visons au chapitre 2,
au verset 68 « Et les chefs des pères, quand ils arrivèrent à la maison de l'Éternel qui est à
Jérusalem, donnèrent volontairement pour la maison de Dieu pour la relever sur son emplacement. »
Chapitre 3 « Et quand arriva le septième mois, les fils d'Israël étant dans leur ville, le peuple
s'assembla comme un seul homme à Jérusalem. Et Joshua, fils de Jotsadak, et ses frères les
sacrificateurs et Jorobabel, fils de Chéaltiel, et ses frères se levèrent et bâtirent l'autel
de Dieu, du Dieu d'Israël, pour y offrir des holocaustes selon ce qui est écrit dans la loi
de Moïse, homme de Dieu. Et ils établirent l'autel sur son emplacement. » Un peu plus bas au verset
9e du chapitre 3 « Alors Joshua et ses fils, et ses frères Cadmiel et ses fils, les fils de Judas,
se tinrent là comme un seul homme pour surveiller ceux qui faisaient l'ouvrage dans la maison de
Dieu, et aussi les fils de Hénadad, leurs fils et leurs frères les Lévites. Et lorsque ceux qui
bâtissaient posèrent les fondements du temple de l'Éternel, ont fit assister les sacrificateurs
revêtus de leurs robes et avec des trompettes, et des Lévites, fils d'Azath, avec des cymbales,
pour louer l'Éternel selon les directions de David, roi d'Israël. Et ils s'entre-répondaient
en louant et en célébrant l'Éternel, car il est bon, car sa bonté envers Israël demeure à
toujours. Et tout le peuple poussa de grands cris en louant l'Éternel, parce qu'on posait les
fondements de la maison de l'Éternel. Et beaucoup d'entre les sacrificateurs, et d'entre les Lévites,
et d'entre les chefs des pères, les vieillards qui avaient vu la première maison, pleuraient à
haute voix lorsque les fondements de cette maison furent posés devant leurs yeux. Et beaucoup poussaient
des cris de joie en élevant leur voix. Et le peuple ne pouvait distinguer entre le bruit des
cris de joie et la voix du peuple qui pleurait, car le peuple poussait de grands cris et le bruit
s'entendait au loin. Nous nous souvenons qu'en raison de l'infidélité de Salomon,
le royaume a été divisé, dix tribus d'une part et deux tribus d'autre part, sous la royauté de
Roboam et de Jéroboam. Et qu'à la suite de cette même infidélité persistante, et de celle qui a
caractérisé les successeurs de ces rois, tout spécialement en Israël, la déportation a eu
lieu sous deux époques distinctes. La première, celle des dix tribus en Assyrie, sous Chalmanéser,
environ en 725. Et la seconde, 115 ans plus tard, sous les Chaldéens, où en Babylonie,
les deux tribus de Benjamin, de Judaïe de Benjamin, ont été déportées. Donc,
environ en l'an 606. Il nous suffit de lire la fin du deuxième livre des chroniques pour avoir
la description de l'état spirituel et moral dans lequel le peuple était tombé, puisqu'il nous
est dit de ce peuple, notamment de Judaïe de Benjamin, qu'il se moquait des messagers,
il méprisait les paroles des écheraillais des prophètes, au verset 16e, de telle manière qu'il
n'y eut plus de remède, et au verset 17e, que Dieu n'eut plus de compassion. Après le règne de
Josias, homme particulièrement fidèle, qui a honoré son Dieu, nous savons que les trois derniers
rois de Juda ont été caractérisés par une infidélité particulière. Et la déportation a
eu lieu sous ces trois règnes, à savoir ceux de Jéhoiachim, de Jéhoiachin, et celui de Célesias.
Le gouvernement de Dieu est inflexible. On ne se moque pas de Dieu, dit l'écriture en Galate 6.
Et le thème de la patience et du support divin arrive de telle sorte que ce gouvernement
s'exerce à l'égard de son peuple, et ce qu'il avait averti, ce dont il avait parlé par les
prophètes, trouve sa réalisation. Trois déportations successives, qui sont encore marquées par la
rébellion de ces rois qui ne se soumettent pas au gouvernement, et nous savons que l'insoumission
à une discipline est un péché aussi grave, si ce n'est plus, que celui qui l'a produit. Et ceci
est vrai pour tous les temps. Si nous pensons à Jéhoiachin, qui n'a régné que 100 jours,
en raison de son état, il a été l'objet de 37 ans de captivité. Pensons un peu à cela,
37 ans de captivité pour 100 jours de règne. Ceci met l'accent sur la sévérité et la
flexibilité du gouvernement divin. Le peuple est donc transporté, les biens de la maison de
l'éternel, les trésors sont emportés à Babylone, et selon la prophétie qui avait été donnée à
Jérémie, 70 ans s'écoulent pendant lesquels, selon le psaume 137, les harpes sont suspendues
au sol. 70 ans n'est pas un chiffre arbitraire, nous le savons bien, il correspond au sabbat desquels
l'éternel et son pays ont été frustrés, mais l'éternel se souvient de son peuple. Et les 70
ans étant accomplis, la grâce de Dieu, la grâce qui marche toujours de pair avec le gouvernement,
mais qui ne se confond jamais avec lui, la grâce de Dieu réveille d'une part Cyrus, roi de Perse,
et d'autre part le peuple, leur accordant cette délivrance et cette possibilité de retourner en
Judée pour retrouver le terrain sur lequel la maison de l'éternel pouvait être édifiée. Nous
savons bien qu'il n'y a jamais eu deux maisons de Dieu sur la terre simultanément, et dans la
pensée de Dieu, il n'y a qu'une seule maison. Elle peut être ruinée à cause d'infidélité,
mais il n'en demeure pas moins que lorsqu'elle est réédifiée par la grâce de Dieu, ce n'est
pas une nouvelle maison, mais c'est la réédification de la maison. C'est la raison pour laquelle dans
ces chapitres, nous trouvons toujours la maison, la mention de cette maison, et non pas d'une
maison. Celui qui parle d'une maison, c'est Cyrus. Mais lorsque l'éternel ou le peuple de Dieu en
parle, il s'agit de cette maison ou de la maison. Ainsi donc, en 536 avant notre ère, le peuple étant
réveillé bien partiellement, puisqu'il n'y a qu'à peine 50 000 personnes qui remontent en Judée,
ceci nous montre à quel point le peuple beaucoup plus nombreux s'était accoutumé à la vie en
Babylonie et à la déportation. Le réveil ne touche qu'une petite partie, 50 000 personnes
qui sous la conduite de Zorobabel, gouverneur, et de Joshua, fils de Josadac, sacrificateur,
ces hommes vont remonter en Judée. Que vont-ils trouver? Des ruines. Ils vont trouver un champ de
ruines qui témoigne de leur infidélité et qui atteste de la réalité du gouvernement qui a frappé
ce peuple et qui a frappé cette maison qui avait perdu son caractère. Ils viennent donc en Judée,
à Jérusalem, étant mis au bénéfice de ce décret de Cyrus, roi de Perse, qui invite même, il étant
cela un instrument dans la grâce de Dieu, appelé même le berger, pour ramener dans sa terre Israël
qui avait méprisé les privilèges qui étaient son partage. 50 000 personnes qui retrouvent Jérusalem
laissées en ruines, car nous savons qu'elles étaient ceux qui avaient été laissées dans le pays, quelques
laboureurs, quelques pauvres du pays, alors que tout classement royal et le reste du peuple
avait été transporté en Babylonie pendant donc ces 70 ans. Nous assistons donc au retour de ce
résidu de 50 000 personnes environ et qui va rechercher l'emplacement. Nous avons lu cette
expression au verset 68e du chapitre 2 où ils ont cherché à relever l'hôtel et à rechercher
l'emplacement de l'hôtel et de la maison. Ce qui fait le centre d'attrait, bien sûr, c'est l'hôtel.
Ce qui constituera l'habitation, c'est la maison. Il faut en rechercher l'emplacement, spirituellement
parlant, le terrain spirituel tel qu'il a été abandonné et qui subsiste, car Dieu n'a pas deux
pensées, Dieu n'a pas varié, il ne donne pas lors d'un réveil des vérités différentes que celles
qui étaient en vigueur et qui sont toujours demeurées en vigueur. Et en cela nous avons un
enseignement de la plus haute valeur, à savoir que lorsque un réveil est produit par la grâce de Dieu,
qu'il s'agisse d'un réveil individuel ou d'un réveil collectif du peuple de Dieu, il faut revenir
sur le terrain que l'on a abandonné pour y retrouver les mêmes caractères que ceux desquels
on s'est distanciés. N'oublions pas que Dieu, dans l'immutabilité de son essence et de ses
attributs, de ses caractères, Dieu ne subit aucun changement. Nous aimons à lire ce passage de
l'Épître aux Hébreux que Seigneur, elle-même hier, aujourd'hui et éternellement font, bien cela
nous est précieux. Mais n'oublions pas que s'il est le même en amour, en grâce, en fidélité,
en bonté, ce à quoi peut-être nous pensons a priori, il est aussi le même et inchangé en sainteté,
en justice et en gloire. Et lorsqu'un réveil est produit, lorsque la ruine a amené des conséquences
douloureuses et que sa grâce produit un tel réveil, Dieu nous montre qu'il n'abaisse jamais
le niveau de sa sainteté. Jamais. Et il est frappant de voir dans différents passages que
lorsque les ressources sont évoquées, ce sont celles de l'éternel que Dieu, que le Seigneur
a donné dès le départ. Il faut donc revenir sur le terrain de l'emplacement, comme Abraham en son
temps, de revenir où il y avait et son hôtel et sa tente. On cherche donc le lieu de l'emplacement.
Et au chapitre troisième, nous avons le peuple qui s'assemble ici, il s'agit donc d'une expression
du peuple, puisque ce n'en est numériquement qu'une petite partie, qui s'assemble comme un
seul homme. Nous retrouverons plusieurs fois dans ces chapitres, cette expression digne de remarque
et combien précieuse, comme un seul homme, qui en quelque sorte correspond en ce qui nous
concerne, peuple céleste de Dieu, à l'unité de l'esprit, comme un seul homme. Bien sûr que ce
peuple était un, et même dans les jours les plus désastreux, au jour d'Elie, il a fallu construire
un hôtel de douze pierres qui témoignaient de l'unité indivisible et inaltérable aux yeux de
Dieu, de ce peuple. Ce qui pourrait correspondre pour nous à l'unité du corps, que nous ne sommes
pas appelés à garder, mais à proclamer. Mais il y a l'unité de l'esprit et nous avons un ensemble,
un résidu ici, qui retrouve le terrain de la bénédiction dans toutes les difficultés et
l'humiliation qu'accompagne et que suivent l'infidélité, mais qui se trouve dans l'unité
de l'esprit. Combien cela est beau. Ils sont là donc comme un seul homme, et nous l'avons lu, ils
reviennent donc à Jérusalem le septième mois, et les fils d'Israël sont dans leur ville, le peuple
s'assemble comme un seul homme à Jérusalem. Et ils vont bâtir l'hôtel, l'hôtel du Dieu d'Israël
pour y offrir des holocaustes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse. Ce n'est pas une
nouvelle loi. La loi de Moïse a été transgressée, ils l'ont violée, ils l'ont abandonnée, mais la loi en
elle-même demeure inaltérable, aussi bien que le seul talent que celui qui l'avait reçu, et l'ayant
mis dans la terre, n'en ayant eu ni appréciation et n'en ayant fait aucun usage, retourne à son
donateur, il n'est inaltéré. Ce n'est pas l'usage que fait l'homme de ce que Dieu lui confie qui
altère la chose en elle-même. Elle est inchangée, elle conserve sa valeur intrinsèque. Il est donc
beau de voir qu'on revient à la loi de Moïse qui a été transgressée. On va reconstruire sur
l'emplacement cet hôtel pour offrir des holocaustes. Cette première pensée en rapport avec la maison
de Dieu, et avec le but pour lequel un peuple a été suscité, choisi et mis à part, c'est pour
offrir des sacrifices, et plus particulièrement celui qui nous parle de l'offrande de Christ. Un
hôtel pour y offrir des holocaustes. Et on retrouve donc qu'ils établirent l'hôtel sur son emplacement.
Il n'y a pas de changement. Il faut revenir à ce qui a été délaissé. C'est la vérité
fondamentale qui se rattache à tout réveil. Dans le paragraphe que nous avons lu à partir du
verset 8e, dans cette seconde année de leur arrivée à la maison de Jérusalem, ils vont procéder à la
réédification de la maison. On va imposer les fondements. On pourrait penser, et tel est le
langage de nos jours, lorsqu'on revient à quelque chose qui a été délaissé, il faut être un peu
tolérant. Il faut être moins exigeant si l'on veut conserver déjà le nombre, et si possible
s'assurer la continuité de la chose entreprise. La parole de Dieu ne parle pas ainsi. Et nous sommes
frappés de voir l'accent qui est mis sur la surveillance. Au verset 8e, il y a ceux qui
sont établis depuis l'âge de 20 ans et au-dessus pour surveiller l'oeuvre de la maison de l'Eternel.
Et au verset 9e, cette fonction est confirmée, ils sont là comme un seul homme pour surveiller,
être comme un seul homme pour le rétablissement, être comme un seul homme quand il y a lieu de
veiller au respect des pensées de Dieu en rapport avec sa propre maison. Unité de l'esprit à cet
égard. Quel départ! Quel départ! Et on impose donc les fondements. Ces fondements, comme nous l'avons
vu hier, qui occupent une place si importante dans toutes les réalisations de la demeure de Dieu. Les
bases si fréquemment mentionnées en rapport avec le tabernacle, les grandes pierres, ces pierres de
grandes mesures et de grandes valeurs constituant le fondement du Temple de Salomon. Et ici on va
poser les fondements, car comme nous lirons plus tard, et dans la bouche d'un étranger, il faut
que cette maison soit solide. Quel est le fondement de l'assemblée? Sur ce roc, je bâtirai mon assemblée.
Quel fondement? Résistant à toute épreuve, et des épreuves il y en a. Nous aurons l'occasion peut-être
de le voir en rapport avec l'habitation actuelle sur la terre, l'habitation de Dieu dans l'assemblée.
On pose donc les fondements. Mais nous avons une situation qui pourrait nous paraître étrange, en
rapport avec cette scène dont ces versets nous entretiennent, en concernant les fondements posés,
l'hôtel sur son emplacement, la maison sur son emplacement. Il faut déjà retrouver le terrain
perdu pour être sûr que la base est selon la pensée de Dieu. C'est là qu'il avait ordonné de
bâtir sa maison, et il faut poser les fondements. Nous l'avons vu hier, le fondement c'est Christ,
les fondements, les pensées de Dieu en rapport avec Christ et son œuvre. On pose donc les fondements,
et cela ne se fait pas d'une manière légère. Cela ne se fait pas d'une manière superficielle,
dépourvue de dignité. Bien au contraire, nous avons lu ce qui accompagne une telle scène,
et pourtant elle témoigne de la fidélité du peuple, mais d'un peuple qui suit une voie de
restauration, et qui retrouve, et qui désire retrouver les bénédictions perdues, et qui le
fait dans l'humiliation, et qui le fait dans la conscience de la dignité et des droits qui sont
dus au Dieu pour lequel la maison va être rédifiée. Ces choses sont faites, et là assistent les
sacrificateurs, revêtus de leurs robes, avec les trompettes, et les lévites, les fils d'Azaz,
avec les cymbales, pour louer l'éternel, selon des directives nouvelles, pas du tout, selon les
directives de David. Quelle scène solennelle, qui était sans doute de nature à émouvoir les
cœurs de ceux qui étaient présents. Tout cette solennité qui accompagne cette mise en place,
cette pose des fondements de la maison de l'éternel. Et nous avons lu que lorsqu'on posait
les fondements de l'éternel, fondements si fréquemment mentionnés dans ces quelques
versets seulement, les attitudes et les manifestations diffèrent. Ce sont des choses
bien connues, et par la grâce de Dieu, ce ne sont pas des vocations de pensées nouvelles. Mais il
est toujours précieux de les rappeler. Nous avons d'une part les vieillards qui pleuraient, et nous
avons les jeunes qui poussaient des cris de joie. Qui avait raison, qui avait tort, ils avaient tous
raison. Mais les sentiments qu'ils éprouvaient différaient. Il nous est bien dit, ceux qui
avaient vu la première maison pleuraient à haute voix lorsque les fondements de cette maison furent
posés. Ayant devant leurs yeux ce champ de ruines sur lequel en posaient les fondements du temple
détruit, ils avaient des motifs de pleurer, rendant par cela témoignage aux conséquences de
l'infidélité d'Israël, de laquelle ils se sentaient personnellement responsables et coupables. En
revanche, les jeunes qui n'avaient jamais vu la maison, mais qui avaient entendu parler des jours
de gloire et de paix de Salomon, où chacun était sous sa vigne et sous son filier, où les ailes des
chérubins s'étendaient non seulement sur le propitiatoire, mais aussi sur le lieu de l'arche,
signe d'un repos établi, ces jeunes qui n'avaient connu que la déportation, le temps durant lequel
les harpes étaient suspendues au sol, qui avaient subi le gouvernement de Dieu annoncé consécutif à
l'infidélité du roi et du peuple, de qui posaient leurs pieds pour la première fois sur la terre de
Judée, de laquelle leur père, Pieux, avait pu leur parler, voyant ainsi les fondements de la
maison se poser, avaient des raisons de pousser des cris de joie. Quelle scène merveilleuse, et on
peut dire que ces pleurs et ces cris de joie se confondent dans une harmonie spirituelle agréable
à l'éternel, et le bruit s'en entendait au loin. Un témoignage en est même rendu dans ce monde. Dieu
veuille qu'aujourd'hui encore, où nous pouvons, avec des motifs pleurés sur la faiblesse et la
ruine de l'église, mais d'autre part où nous pouvons nous rendre grâce et nous réjouir de ce
que le fondement subsiste, et de ce qu'en dépit de toute la faiblesse et de l'infidélité qui nous
caractérise, nous pouvons retrouver ces vérités si précieuses et réaliser ce qu'est la maison de
l'éternel. Et Dieu veuille qu'aujourd'hui, lorsque les jeunes entendent l'évocation, le rappel des
vérités fondamentales en rapport avec la maison de Dieu, en rapport avec les caractères du
témoignage de Dieu confié ou racheté dans ce monde, lorsque ces choses sont rappelées, qu'elles
produisent aussi des chants de joie, et non pas une lassitude. Que nos jeunes se réjouissent de ce
qu'au dernier temps, aux dernières heures peut-être, de l'économie de la grâce de Dieu, il est encore,
en dépit du champ de ruines qu'est la chrétienté de ce monde, mais en vertu des ressources qui
subsistent et qui demeurent toujours accessibles et suffisantes, il est possible de retrouver les
caractères de cette maison. Mais une telle circonstance, bien sûr, ne satisfait pas l'ennemi.
Et dans le livre d'un ennemi, on voit un homme qui est mécontent de ce que quelqu'un cherche le
bien du peuple. L'ennemi ne saura que s'acharner lorsqu'un réveil est produit et lorsque de la
fidélité est démontrée. Et nous savons bien tout ce qui s'en est suivi. Il emploie, selon son arsenal
qui lui est bien connu, tous les moyens à sa disposition. Mais généralement, nous sommes si
faibles qu'il n'a pas besoin de tous les employés. La première chose qu'il utilise, en quelque sorte,
c'est l'intimidation. L'intimidation par la ruse en proposant une association. Il propose que le
peuple qui habitait là, mais qui n'était pas du peuple de Dieu, s'associe à ce travail. Nous
bâtirons avec vous. Et c'est bien ce que l'ennemi ne cesse de proposer, l'association sur un terrain
religieux. Et généralement, ce premier moyen suffit déjà pour nous faire perdre les caractères d'un
vrai témoignage. Lorsqu'il n'y parvient pas, nous l'avons dit, il emploie l'intimidation. Et le
troisième moyen que nous avons dans ces chapitres-là, c'est l'accusation, les lettres d'accusation. Et
on fait appel aux autorités. Et lorsqu'il n'arrive pas à ses fins, c'est alors la violence. Mais nous
devons bien confesser à notre humiliation que l'association est le moyen subtil dans lequel nous
tombons très facilement. Le peuple n'est pas tombé dans ce piège, dans ce premier piège. Et il a pu
répondre, vous n'avez pas à faire avec nous pour bâtir une maison à notre Dieu, au verset 3 du
chapitre 4. Ils ont été vigiles. Mais nous savons bien que la persévérance n'est pas ce qui nous
caractérise. Et c'est bien la raison pour laquelle il est parlé de la persévérance au chapitre 2 des
actes déjà. Car si on ne persévère pas au début, il est fort peu probable qu'on persévère par la
suite. Les premiers croyants persévéraient dans les trois caractères de la vie chrétienne. Et
craignant ces menaces, les mains deviennent lâches, on abandonne le travail. Et combien de temps? On
l'abandonne pendant 15 à 16 ans. D'une part en raison de l'interdiction du roi, par taxercesse,
d'autre part en raison de la crainte. Mais le but de l'ennemi est atteint, on abandonne la
rédification de la maison de l'éternel. Et pendant ce temps, pendant ces 15 à 16 ans, est-ce que le
peuple, le peuple de Dieu, ramené dans sa terre, va demeurer inactif? Bien de l'au-delà. L'ennemi
saura le distraire. Et il nous suffit de lire le prophète Abgé, dans son premier chapitre principalement,
ce serviteur de Dieu, l'un de ses trois prophètes qui a parlé après la déportation, pour voir ce
que faisait ce peuple qui avait abandonné la maison de l'éternel. Ils couraient à leur propre maison.
Leur énergie se déployait pour satisfaire les aspirations du cœur naturel, de la chair. Et
remarquons que l'ennemi n'a soulevé aucun obstacle à cela. Lorsqu'il faisait un pas pour la maison de
l'éternel, l'ennemi, on peut dire, déployait toutes ses batteries pour qu'on arrête le travail. Mais
lorsqu'on a quitté la maison de l'éternel, qu'on l'a laissé abandonner, et que ce même peuple,
dont les mains sont devenues lâches, s'en va pour satisfaire les aspirations naturelles, l'ennemi
les laisse bien faire. Il les laisse courir sans entrave à leur propre maison. Chapitre premier du
livre d'Akjei. Mais là, nous voyons que la grâce de Dieu prend soin de ce résidu, qui s'est fatigué,
qui s'est découragé, et qui n'a pas démontré ce zèle pour la maison de l'éternel, ni cette
persévérance. Il suscite donc des prophètes, Akjei et Zacharie, pour s'adresser à eux. Ce que
nous avons au début du chapitre 5 de notre livre d'Esdras. Il suscite ces prophètes et Akjei va
leur adresser un message de la part de l'éternel, que chacun peut lire et méditer dans le premier
chapitre de ce prophète, qui est d'un caractère des plus touchants. Ce prophète qui, en trois
mois et 24 jours, a prononcé quatre oracles. C'était pas un prophète qui avait l'éloquence
d'un Esaïe. C'était pas non plus un prophète qui avait l'énergie d'un Élie. Mais c'était un
messager de l'éternel qui s'acquitte de sa mission en transmettant au peuple la pensée de Dieu,
en le plaçant devant les conséquences de l'abandon de la fidélité, à savoir que le ciel a retenu
sa résille et que l'éternel a dû faire appel à la sécheresse. Remarquons, le ciel a retenu sa
résille, figure de la bénédiction. Lorsque le Seigneur doit nous priver de bénédiction,
il doit la retenir, car son désir est de la diverser. Éprouvez-moi, si je ne vous ouvre les
écluses des cieux et ne verse pas sur vous la bénédiction jusqu'à ce qu'il n'y ait plus assez
de place. Il veut bénir et s'il ne peut pas bénir en raison de ce que nous sommes, il doit retenir
la bénédiction. Et il doit faire appel à la sécheresse, car c'est son travail inaccoutumé
que d'exercer le jugement. Mais le message d'Akjei est entendu et chacun peut faire le compte. Ils
nous sont donnés les jours, ce n'est pas sans raison, dans le premier chapitre d'Akjei et il
nous démontre ces jours donnés que trois semaines après le message d'Akjei, le travail a repris.
Quel résultat? Nous parlons fréquemment, et avec raison, la parole en parle du fait qu'Israël
n'a pas écouté, qu'il a été infidèle. Mais dans bien des circonstances, Israël nous est un exemple.
Et dans des circonstances, ils ont écouté les appels des prophètes, ils ont été attentifs à la
voix de Dieu d'une manière remarquable. Avons-nous déjà trouvé dans nos propres vies ou dans la vie
de l'Assemblée un redressement lorsqu'il est nécessaire qu'il s'effectue de manière aussi
radicale en trois semaines? Je veuille que ce soit le cas si cela est nécessaire. Trois semaines après,
le travail reprend en 519, et après quatre ans de travail et de labeur, sans relâche, bien que les
dispositions des autorités n'aient pas changé, car si nous attendons que le monde change de
disposition, nous ne ferons jamais rien pour le Seigneur. Les dispositions n'ont pas changé,
mais la grâce de Dieu a disposé le cœur des rois, selon ce que nous lisons dans les prophètes,
parce que les voix du peuple étaient droites à ses yeux. Mais officiellement, il n'y avait pas de
changement du monde à l'égard du peuple de Dieu. Quatre ans de travail et en 515, cette maison est
terminée. Les brèches sont réparées, la muraille même est reconstruite. Il est très beau de voir
cette attention qui a été portée par ce résidu, qui avait délaissé la maison de l'Éternel et qui
est attentif au message qu'Agé lui adresse en leur disant, montez à la maison de l'Éternel et
apportez du bois et je serai glorifié. Le but en œuvrant pour l'édification ici matérielle,
pour nous spirituels, pour l'édification de la maison de Dieu, c'est qu'il soit,
c'est que l'Éternel doit être glorifié. Et au chapitre 6, nous assistons à une scène des plus
touchantes. Nous en lisons quelques versets au verset 13e, ou plutôt verset 14 du chapitre 6.
Et les anciens des juifs bâtiraient et prospéraient par la prophétie d'Agé le prophète et de Zacharie
fils d'Ido, et ils bâtirent et achevèrent selon l'ordre du Dieu d'Israël et selon l'ordre de Cyrus et
de Darius, et d'Ataxerxes roi de Perse. Cette maison fut achevée le troisième jour du mois d'Adar,
c'était la sixième année du règne du roi Darius. Et les fils d'Israël, les sacrificateurs et les
lévites, et le reste des fils de la transportation célébraient la dédicace de cette maison de Dieu
avec joie. Et ils offrirent pour la dédicace de cette maison de Dieu 100 taureaux, 200 béliers,
400 agneaux, et comme sacrifice pour le péché, pour tout Israël, 12 boucs selon le nombre des
tribus d'Israël. Ils établirent les sacrificateurs dans leur classe et les lévites dans leur division
pour le service de Dieu à Jérusalem selon ce qui est écrit au livre de Moïse. Et les fils de la
transportation célébraient la Pâque, le quatorzième jour du premier mois, car les sacrificateurs et les
lévites s'étaient purifiés comme un seul homme. Ils étaient tous purs et ils égorgèrent la Pâque pour
tous les fils de la transportation et pour leurs frères les sacrificateurs et pour eux-mêmes. Et
les fils d'Israël qui étaient de retour de la transportation en mangèrent et avec eux tous ceux
qui s'étaient séparés de l'impureté des nations du pays pour rechercher l'éternel, le Dieu d'Israël,
et ils célébrèrent la fête des pinceaux de vin pendant sept jours avec joie, l'éternel, car
l'éternel les avait rendus joyeux. Et il avait tourné vers eux le cœur du roi d'Assyrie pour
fortifier leurs mains dans l'œuvre de la maison de Dieu, du Dieu d'Israël. Il est très encourageant
de voir que dans un temps de ruine, dans un temps de réveil, dans un temps de petite chose,
de faiblesse, mais en raison de l'attachement à l'éternel, d'un désir de fidélité et d'unité
de l'esprit quant à la purification, les caractères ont été retrouvés, la fête de la Pâque a été
célébrée, la pureté, la sainteté a été réalisée. Et c'est un encouragement des plus précieux pour
nous. Ne sommes-nous pas, nous aussi, à la fin de l'économie de la grâce où la chrétienté
professante est semblable à un champ de ruines, au milieu duquel son témoignage, celui du Seigneur,
a pour mission d'être une colonne, la colonne elle soutient la vérité. Et ces choses sont
réalisables parce que la grâce divine et les ressources du Seigneur n'ont pas changé et
qu'il est toujours possible de retrouver le terrain de la bénédiction. Nous avons donc la dédicace
qui est célébrée et si nous confrontons le nombre des victimes offertes dans cette circonstance par
rapport à celles qui ont été sacrifiées avec le temple de Salomon, quelle différence! Ce ne sont
plus de 22 000 taureaux, ce ne sont plus 120 000 agneaux, mais c'est les petites choses. Mais ce qui
compte pour Dieu, c'est les tâches spirituelles. Ils étaient tous purs, ils s'étaient purifiés comme un
seul homme, comme un seul homme pour retrouver le terrain, comme un seul homme pour poser les
fondements, comme un seul homme pour reprendre le travail, comme un seul homme pour retrouver le
terrain de la bénédiction sur un terrain de sainteté. Qu'est-ce qui s'en suit? C'est ce que
nous avons vu, ils ont pu célébrer la Pâque. Mais nous avons aussi la mention des sacrifices
pour le péché pour toute Israël, 12 boucs selon le nombre des 12 tribus. L'ensemble du peuple est
évoqué par ces 12 boucs correspondant aux 12 tribus, le peuple étant conscient de sa culpabilité
dans ce sacrifice d'humiliation, le sacrifice pour le péché qui englobe aussi bien les tribus
présentes que celles qui sont absentes. Puis il y a donc la célébration de la Pâque, ce rappel du
fondement de la délivrance. N'avons-nous pas nous aussi ce précieux privilège chaque premier jour de
la semaine, notre Pâque ayant été crucifié, nous rappelons à sa gloire en rendant témoignage à
la puissance de son amour, mais aussi à la ruine de l'église, nous rappelons la valeur de son sacrifice.
Et nous avons la mention de cette Pâque qui est la sixième, la dernière célébrée dans l'Ancien
Testament. Nous connaissons qu'elle est la septième, celle de Luc 22, de laquelle le Seigneur peut dire
j'ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous avant que je souffre. Mais nous avons ici la
sixième Pâque, la dernière mentionnée dans l'Ancien Testament. Ce qui suit, c'est la fête des
pains sans levain, qui est une image de la vie chrétienne, qui est réalisée dans sa plénitude les
sept jours et qui est marquée par la joie. Remarquons que la joie vient sceller tout cet ensemble de
circonstances, la joie n'étant pas en rapport avec la Pâque, mais la joie en rapport avec la fête des
pains sans levain. Nous n'avons jamais la joie mentionnée avec la Pâque. Nous célébrons la
mort du Seigneur avec des absamères et des pains d'affliction. Ce n'est pas un sujet de joie, mais
de profonde louange. Mais la vie chrétienne qui fait suite immédiate après la Pâque, figurée
par les sept jours des pains sans levain, est marquée alors par la joie. Combien il est beau
de voir qu'en dépit de tout ce qu'a vécu ce peuple, voire même de l'abandon pendant ses quinze
ou seize ans, mais en vertu de la grâce divine, de l'intervention d'un homme de Dieu qui parle à la
conscience et au cœur du peuple, les caractères du terrain de Dieu sont retrouvés, le rappel du
fondement de la délivrance, la joie est réalisée et qu'elle en est la source. L'éternel les avait
rendus joyeux. Ce n'est pas la joie du cœur naturel, ce n'est pas la joie exubérante de ce
monde. La joie de l'éternel, pourra dire Némi, est votre force. La joie qui a son siège et sa
source dans le cœur même de Dieu. Ces choses vont-elles rester ainsi? Nous savons bien ce qui
en est advenu. Ce réveil n'a été que de courte durée, nous le savons, et il nous suffit de lire
le livre de Malachie pour voir dans quel état le peuple est tombé. Nous le répétons, la gloire
n'est pas entrée dans cette maison, nous n'avons pas la présence de l'arche des chérubins, nous
avons de précieuses bénédictions accordées à un peuple en un temps de ruines et de petites choses.
Et nous le répétons encore, quel encouragement pour nous tous. Mais le livre de Malachie nous
montrera que le peuple est retombé et qu'il est tombé dans l'indifférence et l'inconscience,
la plus grande quant à sa culpabilité. Chacun peut lire les huit ou neuf questions posées par
le peuple dans ce livre de Malachie et qui témoignent qu'il est devenu totalement inconscient
de son état d'égarement. C'est l'état le plus bas dans lequel on puisse tomber. Mais la grâce
de Dieu qui se maintient toujours en témoignage, c'est mis à part quelques personnes dont témoignent
le début de l'évangile selon Luc, qui sont là attendant la délivrance, attendant la venue du
Messie. Et nous connaissons les noms de ces quelques personnes pieuses, d'un Simon, d'un
Zacharie, d'une Élisabeth, d'une Anne, qui attendent la venue du Messie promis par les
prophètes, qui longtemps à l'avance avaient parlé de lui, rendant témoignage des souffrances qui
seraient sa part et des gloires qui suivraient. Le Messie apparaît. Il est annoncé par le plus
grand des prophètes, Jean le Baptiseur, qui parle au peuple afin de produire dans ce peuple un
nouveau réveil, que son cœur soit disposé pour accueillir celui que Dieu leur envoie. Et c'est
celui en qui l'habitation de Dieu va trouver sa réalisation dans sa glorieuse perfection,
dans sa plénitude absolue. Il nous reste peu de temps, même si la pendule est arrêtée,
pour lire quelques passages à ce sujet. Au début de l'évangile selon Jean, nous lisons quelques
passages en rapport avec cette habitation de Dieu dans la personne même du Seigneur.
Au verset 14 du premier chapitre. Et la parole devint chère et habita au milieu de nous,
et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un fils unique, de la part du Père,
pleine de grâce et de vérité. Au verset 17, car la loi a été donnée par Moïse,
la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ. Personne ne vit jamais Dieu,
le fils unique qui est dans le sein du Père, lui l'a fait connaître.
Au début de l'épître aux Zévreux, premier chapitre, nous lisons les quatre premiers versets.
Dieu ayant autrefois à plusieurs reprises et en plusieurs manières parlé au Père,
par les prophètes, a parlé au Père, a parlé à la fin de ces jours-là,
à la fin de ces jours-là nous a parlé dans le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses,
par lequel aussi il a fait les mondes, qui étant le resplendissement de sa gloire et
l'empreinte de sa substance, et soutenant toutes choses par la parole de sa puissance,
ayant fait par lui-même la purification des péchés, s'est assise à la droite de la majesté
dans les hauts lieux, étant devenu d'autant plus excellent que les anges, qu'il a hérité
d'un nom plus excellent qu'eux. Dans l'épître aux Colossiens, au chapitre premier,
les passages qui nous sont familiers, au verset 17, « Lui est avant toutes choses,
toutes choses subsistent par lui. Il est le chef du corps de l'assemblée, lui qui est le
commencement, le premier-né d'entre les morts, afin qu'en toutes choses il tienne lui la première
place. Car en lui toute la plénitude s'est plue à habiter, et par lui a réconcilié toutes choses
avec elle-même, ayant fait la paix par le sang de sa croix. » Et au chapitre suivant, la répétition
de la même déclaration sous une autre forme, au verset neuvième, « En lui habite toute la
plénitude de la déité corporellement. » Et on ajoutera le passage de 2 Corinthiens 5,
au verset dix-neuvième, « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur
imputant pas leurs fautes, et mettant en nous la parole de la réconciliation. »
Nous avons la présentation du Seigneur et l'appréciation qu'en donne la parole de Dieu
et son esprit. Celui qui est l'expression parfaite et sans réserve de Dieu lui-même,
celui qui est Dieu lui-même, l'image du Dieu invisible. Présenté dans cet évangile selon
Jean comme étant son fils unique, expression que nous avons 5 fois, son fils unique, qui nous a
fait connaître Dieu. C'est la seule personne de la déité qui nous fait connaître Dieu. Le Saint
Esprit nous parle de son autorité, de sa puissance, de sa divinité, mais pour connaître Dieu dans son
amour et connaître le cœur de Dieu, c'est le Fils qui nous le révèle. Lui nous l'a fait connaître.
Celui qui m'a vu a vu le Père. Dieu est invisible, il habite la lumière inaccessible que nul œil n'a
vu ni ne peut voir, mais il nous est donné de le connaître en celui qui est dans le sein du Père,
bien qu'étant devenu homme sur cette terre et qui est Dieu lui-même, le resplendissement de sa gloire,
l'empreinte de sa substance. Il est frappant de voir que le Seigneur est au-dessus de tout et de
tous comme homme. Il est l'incomparable, celui duquel nous pouvons chanter avec reconnaissance et
adoration que à lui nul n'est semblable. Ce porte-bannière entre dix mines, ce pommier qui se
distingue entre les arbres de la forêt, celui qui est plus beau que les fils des hommes, mais s'il
est au-dessus de tout et supérieur à tous comme homme, il est aussi comme habitation. En lui la
plénitude de la déité ne sait plus habiter. Nous n'avons jamais une déclaration équivalente à
l'égard de l'habitation de Dieu avec l'homme. Lorsque Dieu habite avec l'homme, c'est une grâce,
c'est une condescendance de sa part. Mais lorsque Dieu habite dans toute la plénitude de l'essence
divine, dans la personne même du Seigneur, c'est un plaisir. En lui la plénitude de la déité ne sait
plus. Le plaisir divin en celui qui est l'empreinte de sa substance. Et cette plénitude de la déité
est liée à son humanité ici, et il est frappant de voir que dans cet épître colossien, il est
mentionné au passé et au présent. Dans le verset du chapitre 1er, elle ne sait plus habiter. Lorsque
le Seigneur est venu comme homme sur la terre, il était l'expression, l'empreinte de la substance. Il
était Dieu sans réserve. La plénitude de l'essence et des attributs et des caractères divins a trouvé
sa parfaite expression en lui. Mais le Seigneur est resté homme, et nous avons dans le Seigneur
présentement un homme glorifié dans le ciel. D'où la répétition de cette même expression au deuxième
chapitre de cet épître colossien. En lui habite la plénitude de cette déité corporellement. Le
corporellement est mentionné avec le présent, ce qui souligne le fait que le Seigneur est un homme
glorifié dans le ciel, et que comme tel, il demeure cette empreinte de la substance, en qui est cet
homme glorifié, en qui habite la plénitude de la déité. Et dans le Seigneur, nous avons Dieu dans
toute son essence, dans tous ses caractères, dont les piliers essentiels, nous le savons bien, sont
l'amour et la lumière. Mais nous avons Dieu dans tous ses attributs, aussi bien en grâce, en bonté,
qu'en justice, en sainteté et en gloire. Celui qui m'a vu, a vu le Père. Quelle déclaration remarquable
le Seigneur pouvait adresser à Philippe. Il ne nous a jamais dit que le Fils est révélé. Le Fils vient
nous révéler le Père. Il nous l'a révélé entièrement. On peut dire que la plénitude des caractères divins
nous est révélée dans la personne du Seigneur, puisqu'il peut nous dire que celui qui l'a vu, a vu
le Père. La mesure dans laquelle nous percevons cette révélation, et à part cela en jouissons,
elle est bien sûr limitée. Nous contemplons la face découverte par la foi, mais nous comprenons
en partie. Nous voyons les choses comme au travers d'un verre, mais ce que nous en saisissons par
la foi, suffit pour remplir le cœur du croyant de louanges et d'adorations. Et quel est le but de
cette incarnation? Nous avons lu au début de l'épître aux Hébreux, qu'il est le resplendissement
de sa gloire et l'emprunt de sa substance. Resplendissement de sa gloire, l'emprunt de sa
substance, dans un but de faire la purification par lui-même de nos péchés. Dans l'épître
aux Colossiens, cette plénitude en vue d'une réconciliation. Il fallait donc la présentation
de celui en qui Dieu a tabernaclé, a habité, étant Dieu lui-même en un homme. Le Seigneur est devenu
homme. Il a été fait semblable à nous, à part le péché, mais il n'est jamais dit que le Seigneur
est devenu Dieu. Il devint homme, il a connu l'incarnation, en rapport avec laquelle Dieu lui-même,
dans cette même épître aux Hébreux, peut confirmer cette filiation dans le temps, en rapport avec
l'incarnation, tu es mon fils, moi je t'ai aujourd'hui engendré. Mais bien sûr que le Seigneur qui est
dans le sein du Père et qui est de toute éternité est le Fils éternel. Nous abordons un sujet avec
crainte et tremblement, un terrain sur lequel nous avons à être déchaussés, et plus que d'en parler,
il est préférable d'adorer. La gloire a été le resplendissement de celle de Dieu. La gloire a habité
dans le tabernacle, la gloire est entrée par la nuit dans le temple de Salomon, mais il n'est jamais
dit que cette gloire est rentrée d'une manière resplendissante. Mais dans la personne du Seigneur,
il a rendu la gloire de Dieu resplendissante. La plénitude a trouvé son plaisir en lui et il a
rendu sa gloire resplendissante. Des expressions qui sont réservées au Seigneur lui-même. C'est cela,
dans ce but d'amour, de faire par lui-même la purification de nos péchés. Il fallait, il ne
fallait pas moins que cela, une victime parfaite, sans défaut et sans tâche, pour accomplir un
sacrifice parfait, satisfaisant les saintes exigences divines. Par lui-même, par l'offrande
de son corps, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. Nous pourrions nous
arrêter, mais l'heure est là, sur les quelques passages desquels nous avons fait la lecture et
qui sont des sujets de la plus profitable méditation. Il a fait la réconciliation. Réconcilier
ceux qui étaient en désaccord avec la plénitude des caractères divins, le rendent en plein accord
par la réconciliation avec les caractères de cette plénitude. Le Seigneur seul pouvait
accomplir une telle œuvre. Une victime sans défaut et sans tâche ne pouvait que seulement
satisfaire de telles exigences. Et Dieu lui-même a scellé sa satisfaction. Après avoir dû garder
le silence alors que la sainte victime était faite pécher pendant les heures ténébreuses,
il va le ressusciter par sa propre gloire. Il va le recevoir dans les cieux au jour de son
élévation, le saluer souverain sacrificateur pour l'éternité et le faire asseoir à sa droite,
garant de notre rédemption éternelle, garant de cette réconciliation acquise,
produite pour les croyants, bientôt réalisée pour les choses. Nous n'avons pas en lui un
reflet de la gloire de Dieu. Nous avons, on peut dire, le resplendissement sans aucune restriction
de tout l'éclat glorieux de la personne divine que peut percevoir par la foi la créature rendue
intelligente. L'existence du Seigneur, sa relation avec Dieu, sa nature était de toute éternité et
n'ont pas été acquises par l'incarnation, nous le savons bien. Le Seigneur comme homme sur la terre
était tout à la fois dans le sein du Père. Le Seigneur est venu sur la terre, il s'en est
retourné au ciel, il le dit dans l'évangile selon Jean. Il est venu sous des titres pour tabernacler
ici-bas, être cette habitation de Dieu. Il est venu sous les titres de Messie, il est venu sous
les titres du Fils de Dieu, il est venu sous le titre de parfait serviteur, il est venu sous le
titre du Fils de l'homme pour ne citer que ceux qui titrent les quatre évangiles. Mais par son
humanité et par son oeuvre, le Seigneur s'est acquis et des titres et des fonctions qu'il n'avait
pas, qu'il a emporté dans le ciel après son oeuvre, après sa résurrection et au jour de son
élévation. Il est devenu souverain sacrificateur pour l'éternité, il ne l'était pas lorsqu'il était
au prix du Père avant son oeuvre. Il fallait qu'il fût homme et que son oeuvre fût accomplie. Il est
devenu l'auteur du salut éternel, ayant emporté dans le ciel les titres de chauveur et de rédempteur.
Il est devenu la maîtresse pierre du coin qui sera la base et le roc sur lequel l'édifice de la
grâce va se réaliser. Il est devenu d'autant plus excellent que les anges, ayant hérité d'un nom
plus excellent qu'eux, avons-nous lu. Il a toujours été plus excellent que les anges, ces créatures
célestes, mais il est devenu cela de plus, d'autant plus excellent qu'eux, en raison du nom qu'il a
hérité. Le Seigneur s'est acquis des titres et des gloires, cette gloire du Fils de l'homme que
nous partagerons et la gloire éternelle du Seigneur qui alors sera l'objet de notre contemplation.
Maintenant nous connaissons en partie, mais la foi accorde au racheté de discerner quelque chose de
celui qui était véritablement ici-bas l'arche du témoignage. Ce point bleu qui marquait la caravane
des Israélites dans le désert, celui sur lequel, ou l'arche sur laquelle on étendait le voile,
est l'arche qui était recouverte, elle seule, de bleu, ce bleu visible dans le désert, l'homme
venu du ciel. Ce voile figure de l'humanité de Christ qui recouvre l'arche, qui nous parle du
trône même de Dieu. Dieu était en Christ, avons-nous lu dans cet Épitre aux Corinthiens. Que le Seigneur
nous accorde de contempler par la foi toujours plus celui qui est l'image, non pas à la ressemblance.
Il n'est jamais dit que le Seigneur a été à la ressemblance de Dieu, mais qu'il est l'image de
Dieu, l'image du Dieu invisible qui nous accorde de le contempler. Et en attendant le jour auquel
nos cœurs font appel, où ce que nous, ce qui est notre partage présent, aura pris fin, notre
connaissance en partie, tout ce qui est encore un obstacle à la pleine et parfaite jouissance de
sa personne sera enlevé, en attendant ce jour où nous serons rendus semblables à lui-même, où nous
serons comme il est et le verrons comme il est, au jour où nous serons à l'image de sa propre
personne, du Seigneur lui-même, qui nous accorde déjà de jouir de celui qui est la plénitude de la
déité en qui elle a habité en pleine satisfaction et qui a été ici-bas le resplendissement de la
gloire de Dieu. Nous pouvons le demander en prière pour sa gloire, en attendant le jour où nous
verrons celui qui sur toutes choses est Dieu béni éternellement. …
Transcription automatique:
…
Réalisation de la maison de Dieu ou de l'habitation de Dieu avec l'homme, à savoir le tabernacle et le temple de Salomon.
Alors que samedi, notre attention a été retenue par la réédification de la maison de l'Éternel à Jérusalem,
par le peuple remontant de la captivité, retrouvant le terrain sur lequel cette maison,
dévastée en raison de l'infidélité d'Israël, a pu être réédifiée,
ayant retrouvé l'emplacement de l'autel, le fondement sur lequel elle peut être rebâtie.
Nous nous souvenons des attitudes différenciées du peuple présent à une scène aussi solennelle.
Les anciens qui avaient entendu parler des jours glorieux de Salomon sans les avoir vécus,
et les jeunes qui n'avaient jamais connu la terre d'Israël,
et qui voyaient pour la première fois les fondements posés et qui chantaient poussant des cris de joie.
Nous nous souvenons qu'en dépit de la lassitude et de l'interruption du peuple dans le travail,
la maison a été réédifiée et la joie comme aussi la pureté ont été retrouvées par la célébration de la Pâque,
et une joie sanctifiée dans l'unité d'un esprit, le peuple ayant été comme un seul homme dans la purification,
aussi bien que dans la réédification.
L'heure s'est terminée en fixant nos regards sur la réalisation par excellence de l'habitation de Dieu dans l'homme,
dans l'homme Dieu, le Seigneur lui-même.
Ce grand mystère de la piété, Dieu ayant été manifesté en chair,
celui en qui la plénitude de la déité s'est plus habitée et habite encore corporellement,
celui qui a révélé le Père et qui a pu dire celui qui m'a vu a vu le Père,
celui en qui nous avons Dieu dans toute son essence et sans aucune restriction.
C'est avec tout le respect que réclame une telle considération
qui ne doit nous conduire qu'à nous prosterner sur nos faces dans l'adoration que nous aborquons avec réserve
et avec toute la distance qui nous convient,
cette divinité dans l'humanité, dans l'incarnation,
craignant de soulever l'arche dans laquelle nous n'avons pas le droit de regarder.
Nous désirons être occupés ce soir des trois dernières réalisations de l'habitation de Dieu avec l'homme,
à savoir l'assemblée, ensuite la demeure pendant l'époque millénaire
et enfin une brève évocation de l'état éternel.
Nous lirons quelques passages très connus, premièrement dans l'évangile selon Matthieu,
au chapitre 16, puis au chapitre 18,
les versets que nous connaissons par grâce, par cœur.
Ce verset soulignant ces paroles du Seigneur s'adressant à Pierre au chapitre 16 au verset 18,
« Moi aussi je te dis que tu es Pierre et sur ce roc je bâtirai mon assemblée
et les portes du Hadès ne prévaudront pas contre elle. »
Dans le chapitre 18 et au verset 20, « Car là où deux ou trois sont assemblées en mon nom,
je suis là au milieu d'eux. »
Puis dans l'épître aux Ephésiens,
déjà la fin, au début du chapitre 2, au milieu du verset 3,
« Nous étions par nature des enfants de colère comme aussi les autres,
nous étions par nature des enfants de colère comme aussi les autres,
mais Dieu qui est riche en miséricorde à cause de son grand amour dont il nous a aimés,
alors même que nous étions morts dans nos fautes,
nous a vivifiés ensemble avec le Christ, vous êtes sauvés par la grâce,
et nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes,
dans le Christ Jésus, afin qu'il montrât dans les siècles à venir
les immenses richesses de sa grâce dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus. »
Verset 13, « Et même maintenant, dans le Christ Jésus,
vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang de Christ. »
Verset 19, « Ainsi donc, vous n'êtes plus étrangers ni forains,
mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu,
ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes,
Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin,
en qui tout l'édifice, bien ajusté ensemble, croit pour être un temple saint dans le Seigneur,
en qui vous aussi vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l'Esprit. »
Et les dernières paroles de ce même chapitre, en verset 21,
« A lui gloire dans l'assemblée, dans le Christ Jésus,
pour toutes les générations du siècle des siècles. Amen. »
Nous pourrions multiplier les passages qui nous entretiennent de l'assemblée,
mais dans le cadre du sujet qui nous occupe,
notre intention n'est pas de nous arrêter sur la réalisation pratique d'acte 2 de l'assemblée,
suite à l'élévation du Seigneur et à la descente du Saint-Esprit.
Nous ne serons pas occupés de la vie d'assemblée,
des caractères des réunions d'assemblée,
ni non plus de l'exercice des dons dans l'assemblée,
ces choses n'étant pas en rapport direct avec l'objet de nos entretiens,
à savoir le caractère de l'habitation de Dieu dans l'assemblée.
Sujet de la vie d'assemblée qui nous a occupés du reste ici-même il y a deux ans,
d'une manière plus ample.
L'assemblée n'est pas mentionnée dans l'Ancien Testament.
Elle n'est pas développée dans les évangiles.
Nous le savons tous, les deux passages que nous venons de lire dans l'évangile messianique
sont les deux seuls qui en font mention dans la bouche même du Seigneur
qui se réservait cette gloire d'en parler lui-même
en en établissant premièrement le fondement,
et nous soulignons encore cette pensée déjà évoquée de la valeur et de l'importance
en rapport avec l'habitation de Dieu dans les diverses économies,
des fondements qui sont mentionnés d'une manière très précise et très générale.
Quel est le fondement de cette demeure? C'est lui-même.
C'est la deuxième mention dans ce chapitre 18 pour en établir le centre,
car ce qui fait l'attrait d'une maison, c'est le centre,
c'est la personne qui en est le propriétaire, le maître, celui qui en est le Seigneur.
Le fondement et le centre sont les deux aspects de cette assemblée
que le Seigneur évoque personnellement dans l'évangile
adressé plus particulièrement à Israël,
mais qui en raison de son état, la réjection dont le Seigneur est l'objet,
voit la grâce qui lui avait été faite lui être enlevée
pour que le témoignage soit confié à l'assemblée.
Il est frappant de constater que dans les deux passages que nous avons lus au début et à la fin
de ce chapitre de l'Épître aux Éphésiens, ce chapitre 2,
nous avons en quelque sorte les deux pensées dominantes
qui nous ont occupés tout au début de nos entretiens concernant l'habitation de Dieu,
à savoir que dans sa condescendance et selon son propos éternel
qui ne pouvait trouver sa réalisation que par Christ et son œuvre,
Dieu voulait avoir des hommes qui habitent dans le ciel
et il voulait habiter avec eux sur la terre.
Et l'évocation de ces deux pensées fait l'objet,
comme encadrant ce chapitre 2,
il nous a vivifiés ensemble avec le Christ.
Nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ,
telle est la position des croyants,
telle est la position céleste de l'assemblée.
Ensemble, réunis en un ensemble indivisible,
dans le Christ Jésus, assis dans les lieux célestes en lui.
Si la réalisation de ce propos sous son aspect glorieux
n'a pas encore été menée à chef,
si de fait nous cheminons encore sur la terre
en attendant le jour de la glorification liée à la venue du Seigneur que nous attendons,
il n'en demeure pas moins que selon la position du racheté
et la position de cette assemblée,
elle est céleste.
Et nous sommes ensemble dans le Christ Jésus.
Et la deuxième pensée au terme de ce chapitre,
c'est celle selon laquelle, dans sa grâce,
le Seigneur, Dieu lui-même,
vient élire domicile sur la terre dans son assemblée.
Nous dirons même sans attendre qu'elle soit ravie
pour être toujours avec lui dans la maison du Père.
Et présentement, nous ne sommes plus étrangers et forains,
ceux que nous étions.
Il y a un changement de bourgeoisie, en quelque sorte.
Nous étions gens de ce monde, étrangers aux promesses,
mais par la nouvelle naissance et participant de la nature divine,
nous ne sommes plus étrangers quant au domaine divin et céleste,
nous sommes devenus étrangers dans ce monde,
nous ne sommes pas du monde comme lui n'est pas du monde,
mais nous sommes devenus par grâce et en vertu de l'œuvre de Christ.
Et en lui, nous sommes devenus gens de sa maison.
Il est frappant donc de voir ces deux pensées
qui encadrent en quelque sorte ce merveilleux chapitre
dont l'assemblée constitue un thème essentiel,
comme c'est du reste le cas de cet épitre tout entier.
L'appel à l'existence, la réalisation de cette assemblée
qui, nous le répétons, n'était pas donnée à connaître dans l'Ancien Testament,
mais que nous découvrons par ce que l'Esprit nous accorde
de discerner dans de nombreuses figures,
notamment dans les quatre femmes bien connues de la Genèse,
est donc réalisée au jour de la Pentecôte,
lors de la descente du Saint-Esprit après la glorification du Seigneur,
ce qu'il avait annoncé à ses disciples au début du Livre des Actes.
L'origine de l'existence de l'assemblée, nous pouvons dire,
elle est de toute éternité.
Ce n'est pas appelé à l'existence d'une manière inattendue
quant aux conseils et aux propos divins.
De toute éternité, la pensée de Dieu était de faire des noces pour son Fils.
Et elle a été l'un des caractères mentionnés dans l'une des paraboles du Royaume des Cieux
qui a été faite semblable, l'évocation du passé,
qui nous remonte à l'éternité, à un roi qui fait des noces pour son Fils.
La première pensée de Dieu, c'est pour son Fils.
Comme aussi la première pensée de Christ, c'est pour son Père,
de lui amener une famille d'adorateurs.
L'origine est donc dans l'éternité.
Le moyen par lequel la réalisation est appelée sur la scène, nous le savons bien,
c'est l'œuvre de Christ et ses conséquences glorieuses
et la descente du Saint-Esprit,
ce baptême par lequel tous les rachetés sont unis en un seul corps, un ensemble indivisible.
La nature de l'assemblée, elle est divine.
Elle est de nature divine, il n'y a rien de la chair.
Dans l'assemblée, elle n'est constituée que par des êtres qui ont connu la nouvelle naissance
et qui, individu par individu, sont en Christ une nouvelle création.
La nature est donc divine.
Quant à sa position, nous l'avons vue et lue,
et de nombreux passages en donnent la confirmation, la position, elle est en Christ.
Nous sommes dans le Christ Jésus, assis en lui dans les yeux célestes,
mais par ailleurs, Christ, Dieu lui-même, est dans l'assemblée.
Il y a une distinction par rapport aux réalisations antérieures,
notamment le tabernacle et le temple de Salomon,
où nous voyons que l'Éternel habitait au milieu de son peuple.
Mais lorsqu'il s'agit de l'assemblée, Dieu habite dans l'assemblée.
Cette assemblée est elle-même son habitation.
Nous avons une pensée qui dépasse de loin,
celle qui a été évoquée en rapport avec les premières demeures sous la loi.
C'est une position même unique dans l'histoire, on peut dire, des conseils de Dieu.
C'est un privilège exclusif à l'assemblée,
à savoir que Dieu habite dans les croyants et qu'il habite dans son assemblée.
Il en est de même du reste du Saint-Esprit,
qui a opéré dans beaucoup de croyants sous l'Ancienne Alliance,
opéré même de manière puissante,
mais le Saint-Esprit a élu domicile dans les croyants,
faisant de nos propres corps un temple dans lequel il habite.
Et il habite également dans la maison de Dieu, dans l'assemblée.
Nous avons donc une pensée, combien précieuse,
propre à la nature des relations dans lesquelles les rachetés,
ayant passé par la Nouvelle Naissance et l'Église, sont introduits.
Nous sommes en Christ, Christ est en nous.
Nous sommes en Christ devant Dieu, Dieu habite dans le croyant, dans l'Église,
dans le Christ Jésus et Dieu, faisant de son assemblée, sa demeure, son habitation.
Et l'Esprit, habitant dans le racheté comme aussi dans la maison de Dieu.
Quelle est la destinée de l'Église, de l'assemblée ?
C'est bien sûr le ciel, la maison du Père.
Étrangère ici-bas, l'Église est étrangère, nous allons à le chanter,
sa destinée est céleste.
Son caractère est divin et nous réalisons ces choses par la foi.
Tout est divin, tout est céleste, il n'y a rien de la terre, il n'y a rien de l'homme,
il n'y a rien de la première création, en rapport avec la position chrétienne
et en rapport avec la nature et la position de l'Église ou de l'assemblée.
Tout est divin, tout est céleste.
Dieu habite donc dans l'assemblée, c'est une, nous le répétons, une position et un privilège unique.
Et nous dirons même que cela est indépendant,
ce qui ne saurait dégager l'assemblée de sa responsabilité,
mais indépendant de la marche et de la fidélité chrétienne et la fidélité de l'assemblée.
L'assemblée, elle est cela selon le propos, le conseil divin
et selon les résultats acquis par l'œuvre de Christ.
L'assemblée est cela, elle est l'habitation de Dieu par l'Esprit.
Et il est frappant de voir la place qu'occupe dans ce passage que nous avons lu à la fin du chapitre 2
qu'il s'agit en cela d'un but divin qui correspond à son propos, à son conseil déterminé.
Puisque nous avons lu que cet édifice qui croit, au verset 21e,
tout l'édifice bien ajusté ensemble croit pour être un temple saint dans le Seigneur
en qui vous aussi vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l'Esprit.
Le but divin en nous donnant celui qui va par son œuvre devenir la maîtresse pierre de coin,
ce roc sur lequel cette maison va être édifiée, la maison bâtie sur le roc par excellence,
bien qu'elle connaisse la tempête et les vents impétueux de l'ennemi qu'il ne cesse de lancer contre ce témoignage,
cette maison ne saurait être ébranlée, voire même le domaine de la mort ne saurait prévaloir contre elle.
Mais le but divin c'est donc pour être un temple saint et pour être une habitation de Dieu par l'Esprit.
Nous n'avons pas des déclarations semblables à l'égard du tabernacle, pas davantage à l'égard du temple de Salomon.
On peut peut-être remarquer qu'il y a différentes appellations en rapport avec la demeure de Dieu,
qui sont mentionnées dans la parole et qui sont liées à divers caractères.
L'habitation de Dieu évoque d'une manière particulière les privilèges de ceux qui la constituent.
Même David, qui n'était pas introduit dans de telles relations, pouvait désirer habiter dans la maison de l'éternel.
Le fait d'habiter, qui signifie une constance et non pas un passage,
témoigne du privilège apprécié par ceux qui sont constitués tel une habitation de Dieu par l'Esprit.
Nous sommes cela. Quelle grâce et quel honneur la bonté divine nous comble par un tel privilège.
Nous avons la maison de Dieu, la maison de Dieu mentionnée souvent dans la parole.
Et nous connaissons bien le passage de Paul à Timothée lorsqu'il peut dire à son enfant comment il faut se conduire dans la maison de Dieu.
Cette maison de Dieu qui parle du caractère de cette demeure, de l'ordre qui doit y régner et des droits de celui qui en est le maître.
Une autre appellation que nous avons lue hier, c'est celle du temple.
Le temple de Dieu est saint est-il vous êtes.
L'évocation du caractère de temple est plus particulièrement liée à celui de la sainteté.
Le temple de Dieu est saint.
Une autre mention qui nous est particulièrement familière, c'est bien sûr l'assemblée qui évoque le sentiment de la propriété.
La propriété du Seigneur. Sur ce roc, je bâtirai mon assemblée, c'est la mienne.
C'est la maison du Fils.
Si nous regardons les diverses maisons qu'a fait Salomon.
La maison du Fils.
Mon assemblée.
Un autre caractère c'est le corps de Christ, développé nous l'avons dit par l'apôtre Paul exclusivement,
qui traduit cette unité indivisible constituée en un organisme divin, et non pas une organisation,
qui est l'ensemble des rachetés sur la terre.
Un organisme qui est appelé à fonctionner selon ce que la grâce de Dieu accorde à chaque membre,
placé selon sa sagesse, comme il l'a voulu, dans le corps, en vue de l'utilité.
C'est un corps intindus.
C'est l'organisme divin.
Un avant dernier caractère c'est le témoignage.
Cette assemblée étant un témoignage dans ce monde.
L'assemblée a reçu une mission.
Il n'est jamais dit à l'assemblée qu'elle est la vérité.
Mais elle est la colonne et le soutien, la porteuse de la vérité.
La vérité c'est Christ lui-même, je suis la vérité.
La parole est la vérité.
L'assemblée en est la bénéficiaire, la porteuse, la dépositaire de la vérité.
La colonne est le soutien de la vérité.
Et nous pouvons dire que si l'assemblée délaisse la vérité,
elle perd par cela son caractère de témoignage.
Il n'y a pas d'autre colonne dans le champ de ruines de ce monde.
Il n'est pas dit qu'elle est une colonne.
La colonne est le soutien.
La seule colonne et le seul soutien de la vérité dans ce monde,
d'où le privilège et la responsabilité qui s'y rattachent,
c'est de serrer dans nos cœurs la vérité de Dieu.
Donc un témoignage dont les caractères nous sont connus et qui sont nombreux,
nous ne pouvons pas les évoquer ce soir,
mais qui sont indissolublement liés à la réalisation de ce témoignage dans ce monde
et qui conditionne sa réalisation.
Les manifestations et la conservation du témoignage dans le monde
n'est pas laissée à l'initiative et au gré des rachetés du Seigneur.
La parole est là pour nous instruire et nous faire connaître quels sont
et les caractères et les conditions qui sont à la base de la réalisation
et du maintien d'un témoignage ici-bas.
Et un dernier caractère, c'est celui de l'épouse
qui, bien évidemment, nous parle de l'intimité et de la douceur des relations.
Christ a aimé son assemblée, s'est livrée lui-même pour elle, pour la voir
dans l'éternité céleste et glorieuse,
comme sa compagne, celle qui est haut de ses eaux et chère de sa chair.
C'est l'aspect des affections, de l'intimité qui trouvera sa glorieuse et définitive réalisation
dans la consommation en gloire des noces de l'agneau.
Sept caractères liés à l'assemblée et qui sont de nature à retenir notre attention.
Qui constitue l'assemblée ?
Nous savons bien, nous ne pouvons pas revenir sur ce thème qui nous a déjà occupés.
Il y a différents cercles concentriques.
Le plus grand, c'est la chrétienté, dont le seuil d'entrée est le baptême.
Mais tous les baptisés ne sont pas des enfants de Dieu.
Tous les baptisés ne font pas partie du corps de Christ, pas davantage de l'assemblée.
Il faut donc, pour être un membre individuel du corps de Christ,
pour faire partie intégrante et personnelle de cette habitation de Dieu par l'Esprit,
avoir passé par la conversion, par la nouvelle naissance, être un homme en Christ.
C'est là le seuil d'entrée.
Et nul ne les ravira de ma main.
Personne ne pourra être détaché de cet ensemble qui ne connaît ni rupture, ni effritement.
Aux yeux de Dieu, cette unité sera toujours belle à ses yeux.
La vie chrétienne, dont les éléments de cette habitation sont appelés à manifester les caractères,
sont également nombreuses et variées.
Ils découlent de la communication de la nature divine à laquelle, par grâce, nous participons.
Chacun peut lire, dans le dernier paragraphe d'acte 2, à partir du verset 42e,
après l'évocation du cycle des trois caractères des réunions d'assemblée,
chacun peut lire les sept caractères de la vie chrétienne, de la nature divine communiquée ou rachetée,
et considérer que le premier, c'est la crainte, que le second, c'est la puissance,
le troisième étant la communion, le quatrième étant l'amour, ce pilier central,
le cinquième étant la joie, le sixième la louange et le septième le caractère de témoin dans ce monde.
Un ensemble de sept points dans ces versets, 43 jusqu'à la fin du chapitre 2 du livre des actes,
où nous avons ces piliers qui sont comme une réalisation glorieuse
de ce que nous lisons dans le livre des proverbes au chapitre 9, sauf erreur,
la sagesse a bâti sa maison et elle a taillé ses sept colonnes.
La maison est bâtie sur un fondement, Christ lui-même, nous l'avons vu,
et elle est animée par un centre d'attrait, centre duquel découlent toutes les bénédictions
et qui doit être un centre d'attrait.
Comment pourrons-nous dire, viens Seigneur Jésus, et déclarer, souhaiter son retour,
être avec lui si la présence du même Seigneur dans le rassemblement ne nous attire pas?
Un centre d'attrait est une puissance qui opère, qui agit, celle du Saint-Esprit.
Nous nous souvenons de ces évocations des caractères de cette corde triple
en rapport avec la réalisation de l'assemblée.
Un fondement, un centre et une puissance.
La seule autorisée à agir, c'est une habitation de Dieu par l'Esprit.
Dieu est Esprit et tout ce qui se passe dans son habitation, dans sa demeure,
est produit par l'Esprit.
Nous chantons par l'Esprit, nous rendons des actions de grâces et prions par l'Esprit,
le ministère se fait par la diversité des dons de grâces de l'Esprit
et nous rendons culte par l'Esprit.
La chair n'a ni droit, ni place dans cette habitation de Dieu par l'Esprit.
Combien cela est beau et combien cela met l'homme de côté
dans toutes ses prétentions et dans toute son organisation
pour ne laisser la place qu'à l'agissement de cette personne divine qu'est le Saint-Esprit
qui entretient nos cœurs, qui fixe le regard de nos affections et notre attachement
à celui qui en est le centre d'attrait, celui dont la gloire est engagée dans son assemblée.
A lui, gloire dans l'assemblée.
Avons-nous lu au dernier verset de ce chapitre 3.
Comme dans les demeures dont les caractères sont pleinement réalisés,
la gloire est engagée, la gloire de Christ engagée dans sa propre demeure.
Tout est spirituel, contrairement aux habitations du tabernacle,
à l'habitation du temple de Salomon, où les choses étaient matérialisées,
où il y avait un grand aspect cérémoniel dans l'habitation de Dieu par l'Esprit,
tout est spirituel.
Et nous pouvons dire que le seul rite qui nous est laissé et combien il est précieux,
c'est le mémorial des souffrances et de la mort du Seigneur.
La tension et les affections des cœurs sont rappelées et fixées sur un tel souvenir.
Le désir de notre âme est après ton souvenir.
Il est si réel que Dieu et son Esprit sont dans l'assemblée
que nous en avons une traduction de la plus grande solennité
au chapitre 5 du livre des Actes, dans le péché commis par Anania et Saphira.
Nous savons bien cette scène et quelles en ont été les douloureuses conséquences.
Mais qu'est-il dit? Qu'est-ce que l'apôtre Pierre peut dire à ce couple?
Ils ont menti, non pas aux hommes, mais à Dieu.
Et ils ont menti à l'Esprit Saint.
Dieu et son Esprit sont là dans l'assemblée.
Ils n'ont pas menti à ceux qui constituaient le rassemblement de Jérusalem.
Ils ont menti à Dieu, ils ont menti à l'Esprit Saint.
Et ceci vient apposer avec une solennité particulière
un chose sur cette réalité glorieuse
que Dieu habite dans sa maison et que son Esprit habite là.
Combien cela est de nature à parler aussi bien à nos affections mais aussi à nos consciences.
Les caractères de cette habitation sont bien sûr, doivent être en accord avec la nature
de celui qui en est le créateur, de celui qui en est le fondateur, le fondement,
de celui qui en est le centre, de celui qui en est le seigneur
et de celui duquel la gloire est engagée dans une telle maison.
Les caractères du seigneur sont donc liés indissolublement aux caractères de son habitation.
Lorsque nous pensons à ce qu'est l'assemblée,
à ce que nous sommes comme croyants assis dans les cieux célestes en Christ,
lorsque par la foi le regard de nos cœurs se porte sur la position céleste et glorieuse du seigneur
assise à la droite de la majesté sur le trône du Père,
à la droite de la majesté sur le trône du Père,
que pouvons-nous dire ? Je suis là, nous sommes là.
Rien moins que cela, c'est l'habitation de Dieu par l'esprit.
Mais quel sera l'aboutissement glorieux ?
Non pas le terme, bien au contraire,
mais quelle sera la réalisation finale du propos de Dieu,
du désir du cœur du seigneur, c'est de la voir dans la gloire, dans la maison du Père,
là où il a préparé la place.
Sur la croix, il a préparé la place pour les siens.
Dans notre chemin ici bas, il nous prépare pour occuper cette place.
C'est alors en l'apocalypse 19 que nous voyons cette scène
qui a toujours rafraîchi nos cœurs,
la réalisation de la bienheureuse attente et espérance de l'Église.
Lorsque nous lisons ces passages du chapitre 19 au verset 6e,
est jouie comme une voix d'une foule nombreuse,
est comme une voix de grande eau,
est comme une voix de fort honneur disant Alléluia,
car le Seigneur, notre Dieu, le Tout-Puissant est entré dans son règne.
Réjouissons-nous et pressayons de joie et donnons-lui gloire,
car les noces de l'agneau sont venues et sa femme s'est préparée.
Il a été donné d'être vécu de fin l'un, éclatante et pure,
car le fin l'un ce sont les justices des saints.
Et il me dit écrit, bienheureux sont ceux qui sont conviés aux banquets des noces de l'agneau.
Et il me dit, ce sont ici les véritables paroles de Dieu.
Mais avant cette scène de l'union glorieuse de Christ et de son assemblée, son épouse,
celle qui à ce moment là est appelée la femme de l'agneau,
nous avons alors la condamnation de la fausse épouse, de la fausse épouse.
Et il est très frappant de voir, tout aussi solennel,
de constater ce qui est dit de la fausse épouse,
dont le jugement fond sur elle dans le chapitre 18, le chapitre précédent,
car il faut que la fausse épouse soit enlevée de la scène
avant que les noces de l'agneau trouvent leur réalisation.
Quel nom porte-t-elle cette fausse épouse ?
Au chapitre 18, au verset 2,
Elle est devenue la demeure des démons et le repère de tout esprit immonde.
La vraie épouse, habitation de Dieu par l'esprit.
La fausse épouse, profession sans vie.
Apostate, devenue la demeure des démons et le repère de tout esprit immonde.
Quel contraste entre ces deux demeures ?
Mais Babylone sera jetée dans le cœur des mers,
comme une pierre, comme le fut jadis la Babylone historique.
Par trois fois nous entendons cette déclaration,
Elle est tombée, en une seule heure, elle est tombée.
Mais alors le ciel se réjouit, des alléluias retentissent,
les noces de l'agneau sont venues,
et Christ reçoit celles qui constituaient pour lui, ici-bas,
cette joie qui était devant lui,
en vertu de laquelle il a méprisé la honte et enduré la croix.
Il se présente pour la satisfaction de son cœur,
goûtant dans sa glorieuse, céleste et éternelle réalité,
le fruit du travail de son âme.
Celle qui sur la terre, en raison des ressources de sa grâce,
est préparée en vue d'une semblable rencontre.
Mais nous devons passer plus loin.
Que se passe-t-il sur la terre ?
Nous savons bien que pendant cette période relativement courte,
qui va faire suite à l'enlèvement des saints,
et disons bien l'enlèvement des saints,
non seulement l'enlèvement de l'église,
nous sommes occupés de l'église plus particulièrement,
puisqu'au jour de la venue du Seigneur,
tous les saints de l'Ancien Testament seront également enlevés,
puisqu'il s'agit de tous ceux qui sont justifiés par la foi,
qui sont du Christ à sa venue.
Mais nous sommes occupés plus particulièrement de l'église.
Pendant cette période de jugement dite apocalyptique,
nous savons bien ce qui va se dérouler sur la terre.
Et une fois que la porte sera fermée,
nous connaissons ces circonstances dont nous parle, par exemple,
la parabole des dix Vierges.
Lorsque la porte sera fermée,
il n'y aura donc aucune possibilité d'être sauvé
pour ceux qui auront entendu la prédication de l'Évangile de la Grâce
pendant cette économie.
Des jugements terribles fonderont sur l'humanité
qui a rejeté et méconnu le Seigneur.
Mais par la grâce de Dieu,
et afin que son conseil à l'égard de Christ,
qu'il veut voir glorifier sur cette terre, se réalise,
un Évangile sera prêché, appelé l'Évangile du Royaume,
ayant le Royaume en vue,
celui que le Seigneur prêchait sur la terre,
et qui sera reçu par des âmes au prix d'indicibles souffrances,
constituant un résidu tant des Juifs que des nations,
et qui, connaissant une tribulation mesurée,
un nombre dicté de jours,
et qu'ils compteront sans doute en attendant le jour de la délivrance,
ces saints s'orienteront, attachés au Seigneur,
ceux qui se seront lamentés sur lui comme on se lamente sur un fils unique,
attendant le jour de la libération,
pour rentrer dans les bénédictions millénaires annoncées par les prophètes.
On peut lire un ou deux versets dans le prophète Ézéchiel, au chapitre 43.
Ézéchiel 43, page 606.
Il me conduisit à la porte, la porte qui regardait vers l'Orient,
et voici la gloire du Dieu d'Israël venait du côté de l'Orient,
et sa voix était comme une voix de grande eau,
et la terre était illuminée par sa gloire.
Et l'aspect de la vision que je voyais
était comme la vision que j'avais vue quand je vins pour détruire la ville,
et les visions étaient comme la vision que je vis près du fleur Kébar.
Et je tombai sur ma face, et la gloire de l'Éternel entra dans la maison
par le chemin de la porte qui regarde vers l'Orient,
et l'esprit m'enleva et m'amena dans le parvis intérieur,
et voici la gloire de l'Éternel remplissait la maison.
Et j'aimerais lire deux versets, versets 10 et 11.
« Toi, fils d'homme, montre à la maison d'Israël la maison
afin qu'ils soient confus à cause de leurs iniquités,
et qu'ils en mesurent la disposition.
Et s'ils sont confus de tout ce qu'ils ont fait,
fais-leur connaître la forme de la maison. »
Dans le prophète Zacharie, un court passage,
l'avant-dernier prophète de l'Ancien Testament,
au chapitre huitième,
au verset trois, « Ainsi dit l'Éternel, je suis revenu à Sion,
et j'habiterai au milieu de Jérusalem,
et Jérusalem sera appelée la ville de vérité,
et la montagne de l'Éternel désarmée la montagne sainte. »
Et le verset treizième, « Et il arrivera que,
comme vous étiez une malédiction parmi les nations,
maison de Judas et maison d'Israël,
ainsi je vous sauverai et vous serez une bénédiction. »
La gloire de l'Éternel est sortie du temple de Salomon, nous le savons bien.
Elle n'est pas entrée dans le temple de Zorobabel, nous l'avons dit.
Lorsque le Seigneur est venu sur la scène à Jérusalem,
il n'est pas rentré dans le temple qui avait été restauré par Hérode,
pendant quarante-six ans, nous le savons,
et qui faisait du reste l'admiration des Juifs,
qui peuvent, les disciples pouvant même dire au Seigneur,
« Voit-tu ces grands bâtiments ? »
Et lui, de leur répondre, il ne sera pas laissé pierre sur pierre,
jugement qui a trouvé sa réalisation en l'an soixante-dix ou dix-tus.
Et le Seigneur a pu dire, « Votre maison est laissée déserte. »
Le Seigneur n'y entre pas.
La gloire est sortie de la maison, on peut dire à regret.
Chacun connaît les chapitres neuf et dix de ce livre ézéchiel,
où nous voyons la gloire s'élever de-dessus les shrubes,
la gloire franchir le seuil, sortir comme un regret,
car c'est contraire à la pensée du Dieu,
et pour s'en aller en direction de la montagne des Oliviers.
Mais elle reviendra après beaucoup de jours.
Et nous assistons dans ce chapitre quarante-troisième au retour de la gloire
qui fait l'objet de cette grande vision du prophète.
Et comme nous l'avons rappelé, ces choses arrivent
pendant une période intercalaire entre la venue du Seigneur que nous attendons
et se produiront même au jour de son apparition en gloire.
Le Seigneur au jour de son apparition qui viendra d'une part comme juge,
mais aussi comme libérateur pour son résidu qui attendra ce jour tant souhaité,
ces jours comptés où la délivrance se réalisera.
Mais ce qui nous frappe, c'est que si le prophète reçoit cette vision
du retour de la gloire de l'Éternel, il peut lui être dit,
dans ses versets dix et onze, et c'est une parenthèse que nous ouvrons,
mais riche en instructions,
« Fils d'homme, montre à la maison d'Israël la maison afin qu'il soit confus ».
Il n'est pas dit « afin qu'il soit dans l'admiration », mais « afin qu'il soit confus ».
La confusion devra être la part de ceux auxquels la prophétie va s'adresser,
par laquelle ils seront placés, ces hommes d'Israël,
devant les conséquences de leurs inconséquences et de leur infidélité,
mais aussi devant l'intervention en grâce et miséricordieuse de Dieu
qui va rétablir selon son propos l'Israël de Dieu,
afin qu'ils en soient confus.
Et s'ils sont confus, le verset onze est très frappant,
s'ils sont confus de tout ce qu'ils ont fait,
« Fais-leur connaître la forme de la maison ».
Et cette déclaration s'applique à nous aussi.
La mesure dans laquelle la grâce divine nous mettra au bénéfice de la révélation de ses pensées,
en rapport avec le témoignage et les caractères de son habitation,
son assemblée actuellement,
sera liée au fait que l'homme est amené dans la poussière
et qu'il est confus en réalisant,
confus dans l'humiliation en voyant son infidélité
et confus en voyant les ressources de la grâce.
Si de telles dispositions sont dans nos cœurs,
il nous fera connaître les mesures de la maison et les caractères et ses dimensions.
La gloire donc va revenir.
Elle sera attendue par ce résidu
qui aura accepté l'évangile du royaume.
Au jour de l'apparition,
le Seigneur viendra d'une manière très différente qu'au jour de sa venue que nous attendons.
Il viendra personnellement, mais il ne viendra par seul.
Il viendra avec ses saintes et célestes armées,
comme en témoignent de nombreux passages,
notamment le chapitre 19,
duquel nous avons lu quelques versets,
où il apparaîtra sur un cheval blanc
pour paître les nations avec une verge de fer.
C'est le jugement guerrier
auquel les siens, ses armées célestes, sont associés,
car les croyants glorifiés revenant au jour de son apparition avec lui
sont associés aussi bien à son jugement qu'à son règne.
C'est aussi le jour où le Seigneur apparaîtra aux yeux de tous,
contrairement à sa venue,
qui ne sera le partage et qui ne sera vue que par les croyants
qui seront enlevés au jour de sa venue.
Le monde n'y verra rien,
mais son apparition sera aux yeux de tous.
Mais elle revêtira un caractère bien différent
pour ceux qui sont étrangers à sa gloire,
indifférents à ses droits,
qui auront rejeté l'Évangile du Royaume
et méprisés et maltraités ce résidu
qui aura connu d'indicibles souffrances.
Ceux-là le verront comme juges.
C'est pour eux qu'ils...
C'est eux qui connaîtront toute l'ardeur de la verge de fer.
Mais pour ce résidu qui attendra,
qui aura été marqué par une fidélité particulière,
et chacun peut lire le certificat divin
qui est donné à ce résidu dans le chapitre 14 de l'Apocalypse
à l'égard de ses fidèles,
pour qui chaque pas dans le chemin de la fidélité
les exposera à la mort.
Il est dit d'eux qu'ils suivent l'agneau où qu'il aille.
Et la conclusion de ce qui est dit de leurs marches fidèles,
ils sont irréprochables, pratiquement.
Cela n'est dit d'aucun autre résidu au cours des économies.
Ils sont irréprochables.
Et cela au prix de leur vie.
Beaucoup perdront la vie.
Nous connaissons combien grand sera le nombre des martyrs
qui seront mis à mort,
ceux qui n'auront pas accepté de se soumettre à l'image de la bête.
Donc pour ceux qui sauront être rangés aux appels de l'Évangile du Royaume,
ce sera le juge.
Pour ceux qui l'attendrant, constituant ce résidu fidèle,
comptant les jours jusqu'à leur libération,
ce sera alors la délivrance finale.
Venu personnel du Seigneur, avec les siens,
venu soudain et inattendu pour ce monde qui va être jugé,
nous savons combien de fois il est parlé de sa venue sous ce titre comme un voleur,
celui que l'on n'attend pas.
Mais venu visible pour tous ceux qui le verront,
et ceux qui le verront, le verront en compagnie des siens au jour,
en ce jour-là où il sera admiré dans les siens
et glorifié dans tous ceux qui auront cru.
Mais il sera pour les siens, ceux de l'Évangile du Royaume,
il sera le soleil de justice.
Ce n'est plus l'étoile brillante du matin que nous attendons,
mais ce sera le soleil de justice
qui apporte la paix et la santé dans ses rayons,
toutes les bénédictions millénaires qui seront le partage
de ceux qui sont introduits dans cet océan des bénédictions du règne de Milan.
Trois choses doivent avoir lieu donc avant l'établissement du Royaume.
Il y a le jugement des vivants,
dont de nombreux passages nous entretiennent,
entre autres Matthieu 25,
ce jugement séparatif dont la moisson est une figure,
ce jugement des vivants
qui sera exercé avant l'établissement du règne millénaire.
Une deuxième chose qui aura lieu,
c'est le fait que Satan sera jeté dans l'abîme,
lié par une grande chaîne,
et jeté dans l'abîme,
il sera mis hors d'état de nuire pendant mille ans.
Il n'est pas jeté dans les temps de feu et de choufre,
dans lequel seront jetées la bête et le faux prophète,
avant le règne.
Satan, lui, est jeté dans l'abîme.
C'est un lieu redoutable.
Nous savons bien quel était le désir des bourceaux,
des démons, des mauvais esprits,
de ne pas être jeté dans l'abîme.
Satan sera jeté dans l'abîme,
lié pour mille ans,
mais il sera délié à la fin des mille ans
pour la révolte finale que nous connaissons.
Une troisième chose,
qui doit se produire avant,
c'est la résurrection des martyrs
qui auront perdu la vie
pendant l'époque apocalyptique,
desquels il est fait mention
dans le chapitre 20,
les quatre premiers versets du chapitre 20 de l'Apocalypse,
où il y a cette classe de croyants
qui sont comptés au nombre,
desquels, il est dit,
bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur,
car ce sont les derniers.
Ce sont les derniers croyants qui meurent dans le Seigneur
pendant cette période apocalyptique.
Bienheureux seront ceux-là
parce qu'ils seront mis au bénéfice
d'une récompense particulière,
à savoir d'être comptés
et intégrés dans la première résurrection.
Ils ne seront pas,
ils ne feront pas partie de l'Église,
mais ils feront partie du Royaume Céleste.
Ils ne seront pas introduits
dans la partie terrestre du Royaume,
mais ils seront introduits
dans la partie céleste,
tout en ne faisant pas partie de l'Église.
Ces trois choses, donc,
le jugement des vivants,
l'incarcération des satans dans l'abîme
et la résurrection des martyrs de l'Apocalyptique
sont des choses qui précèdent
l'établissement du règne millénaire.
Pendant ce déroulement des jugements apocalyptiques,
qu'est-ce que se passe-t-il dans le ciel ?
Deux actes, en tout cas, nous sont relatés.
C'est le tribunal de Christ,
cette manifestation des croyants devant le Seigneur,
afin que nous connaissions l'appréciation
qu'a eue le Seigneur de notre vie chrétienne.
Il est nécessaire de le savoir.
Si cette comparution n'avait pas lieu,
nous ignorerions éternellement
quelle a été l'appréciation du Seigneur à notre endroit.
Mais pour l'apercevoir et l'apprécier
et avoir exactement sa pensée,
il faut être semblable à Lui.
Raison pour laquelle cette scène se déroule
alors que nous serons glorifiés.
Combien cela est beau.
Résultat, ce sera un chant de louanges.
Il n'y a aucun condamné.
Ce n'est pas un tribunal qui condamne,
c'est une manifestation.
Un chant de louanges qui mettra en évidence
à la gloire de Christ toute sa grâce
de laquelle nous aurons été des objets.
Le règne va donc se développer
dans deux sphères conjointement.
Cela nous accorde encore un petit peu de temps.
Une sphère terrestre et une sphère céleste.
La sphère terrestre, c'est donc
cette terre qui aura été purifiée par les jugements.
Tous ces jugements apocalyptiques
qui se seront déroulés pendant la période
séparant la venue du Seigneur de son apparition en gloire
auront pour effet la purification de la scène d'ici-bas.
La préparant pour recevoir son roi
selon le propos de Dieu
qui veut que son fils qui a été rejeté
et qui n'a pas été reçu comme roi par son peuple
soit roi d'un royaume, d'une extension
combien plus grande et combien plus glorieuse
qu'aurait été celle circonscrite à Israël
mais qui sera d'une extension universelle.
Le Seigneur a été rejeté comme roi
mais il n'a jamais renoncé ni à son titre de roi
ni à son droit au royaume.
Il a pu le confirmer dans l'entretien
qui précède la crucifixion avec Ponce-Pilate.
Tu le dis que je suis roi.
Le Seigneur est venu, il est né pour cela.
Il a été crucifié sous le titre de roi
mais il n'a jamais renoncé,
il n'a jamais été dépouillé de son titre de roi
et c'est du reste sous le titre de roi des rois
qu'il apparaîtra pour exercer son jugement guerrier.
Et il sera roi.
Le règne va s'établir.
C'est la réponse de Dieu.
On peut dire à l'outrage
dont le Seigneur a été l'objet de la part de son peuple
qu'il a méprisé, rejeté et crucifié
en le faisant accéder sur son propre trône
selon la mutation d'Apocalypse 3
au jour où il sera roi des rois,
le fils de l'homme élevé sur son trône.
Caractères terrestres du royaume.
Qui sont ceux qui sont introduits dans le royaume
et dans les bénédictions millénaires ?
Ce sont bien sûr ceux qui ayant reçu l'évangile du royaume
auront connu toutes les périodes de persécution,
de la grande tribulation,
sans avoir été mis à mort
et qui parviendront au terme
de cette période de jugement en vie.
Ils seront donc introduits
dans la jouissance des bénédictions millénaires.
C'est la partie terrestre du royaume.
Nous savons bien que
Israël pendant cette période millénaire
occupera une place de prééminence parmi les nations.
Le temple sera réédifié sur la montagne de Sion
dans lequel seront offerts des sacrifices
selon ce que nous lisons dans les chapitres 44
à la fin du livre d'Ézéchiel.
Car n'oublions pas que Israël
sera rétabli comme tel, l'Israël de Dieu,
sur son propre Olivier, ces Romains onze.
Et le règne millénaire revêtira un caractère juif.
Nous avons les sacrifices qui sont offerts,
nous avons un temple,
nous avons des sacrificateurs,
mais les sacrifices ne seront plus
un langage anticipé d'une œuvre future,
comme c'était le cas dans le tabernacle
ou dans le temple de Salomon,
mais seront un mémorial du sacrifice
qui sera le fondement des bénédictions
dans lesquelles le peuple millénial sera entré.
Non pas avec, mais pour Israël,
selon le langage d'hébreu,
une alliance pour Israël,
un pacte, un contrat dans lequel Dieu seul est engagé,
le Seigneur seul est engagé,
c'est pour cela qu'il est assuré,
et qui comporte quatre caractères
que chacun peut lire en Jérémie 31
à partir des versets 31 et suivants,
quatre caractères qui sont de la plus
haute éloquence,
la loi sera écrite dans leur cœur,
ils seront mon peuple et je serai leur Dieu,
troisièmement, ils auront la connaissance de Dieu,
et quatrièmement,
je pardonnerai leurs péchés et leurs iniquités.
Quatre caractères de la nouvelle alliance
dont l'œuvre de Christ constitue le fondement
qu'il a établi lui-même
en instituant le mémorial de ses souffrances
avant sa mort,
en disant, ce sang est le sang de la nouvelle alliance.
L'alliance a été conclue,
le fondement a été posé par l'œuvre de Christ,
elle est maintenant,
comme les lettres dans le vase de Jérémie 32,
pendant beaucoup de jours tenues en suspens et en garde,
mais le jour viendra où ces lettres seront déployées,
l'alliance deviendra effective
pendant le temps millénial
pour ceux qui goûteront des bénédictions de cette époque-là.
C'est la nouvelle alliance.
Et pendant ce temps-là,
la sacrificature du Seigneur changera,
ce ne sera plus une sacrificature d'intercession
sous le caractère arronique
qu'il exerce maintenant en notre faveur,
mais comme nous l'avons vu avec Salomon,
ce sera la sacrificature, selon l'analogie de Melchizedek,
une sacrificature de bénédiction et de louange.
Un temps auquel nous ne participerons pas sur la terre,
mais un temps où même la création se reposera,
car maintenant, nous dit Romain 8,
elle soupire en attendant la révélation des fils de Dieu.
La création soumise aux conséquences du péché
soupire après ce jour
où les conséquences du péché seront abrogées.
Ce n'est pas encore l'état parfait.
La création sera libérée,
même les instincts des bêtes seront changés,
des bêtes sauvages, nous le savons bien.
Les instincts des hommes seront également changés
et ce sera une période de paix,
une période de bénédiction
où les nations seront invitées
à monter une fois l'an à Jérusalem
pour apporter leur tribu de reconnaissance et de louange
au prince représentant du grand roi du Seigneur à Jérusalem.
Nous ne pourrons pas développer ces caractères si merveilleux
du reine de Milan,
mais il est digne de celui qui en sera le roi
et il est une réponse de Dieu
en honorant son fils sur cette terre
où il a connu la réjection et la crucifixion.
Pour la première fois, des hommes dépasseront l'âge de Milan.
Nous savons que si la malédiction est abrogée,
la mort ne sera pas abolie
car il nous est dit que celui qui pêchera
sera mis à mort et retranché chaque matin.
Il n'y aura pas de maladie, d'infirmité,
mais la mort sera encore là
et la mort sera abrogée, mais pas encore quotidiennement.
Mais que se passera-t-il dans le ciel ?
Nous avons alors la partie céleste du royaume.
Nous avons évoqué quelques aspects du caractère terrestre du royaume,
mais il y a la partie céleste,
les saints glorifiés dans le ciel pendant cette même période.
Et les noces de l'agneau sont liées à l'ouverture du règne.
On peut en lire deux ou trois versets au chapitre 21 de l'Apocalypse,
sans nous arrêter.
Chapitre 21
où nous avons la description de la partie céleste du royaume
appelée par l'apôtre de Timothée le royaume céleste
et qui nous est donnée sous la présentation figurée
de la Sainte Cité, la Nouvelle Jérusalem,
dont la description nous est donnée à partir du chapitre 21, verset 9.
Verset 9 et 10
« Et l'un des sept anges qui avait eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies
vint et me parla disant
viens ici et je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau.
Et il m'emporta en esprit sur une grande et haute montagne
et il me montra la Sainte Cité, Jérusalem, descendant du ciel,
d'eau près de Dieu, ayant la gloire de Dieu. »
Et au verset 22
« Et je ne vis pas de temple en elle,
car le Seigneur Dieu le Tout-Puissant est l'agneau en son de temple
et la Cité n'a pas besoin de soleil ni de la lune pour l'éclairer
car la gloire de Dieu l'a illuminée et l'agneau est sa lampe. »
Les croyants glorifiés, s'ils accompagnent le Seigneur au jour de son apparition,
ne viennent pas élire domicile à nouveau sur la terre.
Les croyants de la période milléniale sur la terre ne sont pas glorifiés.
Mais nous sommes dans la scène céleste, la partie céleste du royaume.
Ce sont les croyants glorifiés.
Il n'est jamais dit que le Seigneur est le roi de l'église.
Il est son époux.
Il n'est pas dit non plus que le Seigneur a conclu une alliance avec l'église.
L'alliance est pour Israël.
Mais l'église bénéficie de toutes les grâces et les bénédictions
dont la nouvelle alliance est composée.
Mais nous avons beaucoup plus qu'une église
si nous pensons à l'intimité et au caractère de l'église
qui est haut de ses jaux et cher de sa chair.
C'est plus qu'une alliance.
On ne va pas développer ce chapitre 21 de l'Apocalypse
ayant pour objet la description de cette sainte cité.
Mais nous relevons simplement le fait qu'il avait douze fondements.
Une fois encore les fondements.
Douze fondements, des murailles sur lesquelles sont inscrits les noms des douze apôtres de l'agneau.
Et douze portes auxquelles sont liées les noms des douze tribus d'Israël.
Nous voyons qu'il y a une liaison, ne serait-ce que par le nom de Jérusalem,
entre la partie céleste et la partie terrestre du royaume.
Et dans cette partie céleste du royaume,
une place de souvenirs particulière est accordée aux douze apôtres
qui ont constitué selon Ephésiens 2 ce fondement des apôtres sur le plan pratique
par lequel l'Assemblée a trouvé sa réalisation et son édification.
Le fondement c'est Christ.
Mais elle est également édifiée sur le fondement des apôtres, avons-nous lu.
Et en rapport avec les douze tribus,
nous avons leurs noms mentionnés sur les portes de la cité.
Les portes du reste qui ne sont pas fermées,
comme on le voit au verset 25,
les portes ne sont pas fermées.
Ceci en contraste avec la vigilance à cet égard exercée sous la muraille reconstruite par Némi.
Pourquoi cela? Parce qu'il n'y a plus de danger de souillure.
Il n'y a plus de danger de l'intrusion dans cette sainte cité d'éléments qui n'y ont pas leur place.
Les portes ne sont pas fermées pendant la nuit parce qu'il n'y a pas de nuit là.
Il n'y a pas de nuit là.
Ce que nous retrouvons également, c'est la mention du fleuve
et la mention du trône de Dieu et de l'agneau.
La mention de l'arbre de vie.
Ces choses que nous avions dans le paradis du jardin des donnes.
Mais quelle est la source de toutes ces bénédictions?
Quelle est la source du fleuve qui alimente en vie impérissable cette partie céleste du royaume?
C'est le fleuve qui sort du trône de Dieu et de l'agneau.
Remarquons qu'il n'est pas seulement dit du trône de Dieu, il est ajouté et de l'agneau.
Car il a fallu que Christ fût cet agneau qui ôte par son œuvre le péché du monde
et qui a accompli le propos de Dieu et acquis toutes les bénédictions
qui sont déroulées et développées devant nous pour que ces choses aient lieu.
La source de la bénédiction, du fleuve de la bénédiction,
se trouve au trône de Dieu, le conseil de Dieu et de l'agneau.
Ils allaient les deux ensemble.
Et nous avons la mention de l'arbre de vie
qui, excepté la forme figurée de la sagesse qu'il présente dans les proverbes
sous la forme de l'arbre de vie,
ne n'est plus retrouvée dans l'Écriture
si ce n'est comme promesse à celui qui vaincra dans la lettre adressée à Éphèse.
L'arbre de vie que nous retrouvons pour entretenir une vie impérissable,
une vie éternelle, une vie divine.
Il n'y a pas de temple et pas de luminaire.
Il est frappant de voir qu'en contraste avec la partie terrestre du royaume
où le temple occupe une grande place,
dans la partie céleste, il n'y a plus de temple.
Car en effet, nous sommes dans la maison de Dieu,
nous sommes avec le Seigneur,
avec le Seigneur, il n'y a plus d'établissement, de moyen intermédiaire,
dirons-nous, ce dont nous parle un temple sur la terre.
Il n'y a plus de temple.
Le temple lui-même, c'est Christ.
La lumière et la source qui va faire resplendir dans tout son éclat glorieux
les gloires de Christ dans cette scène céleste,
c'est Christ lui-même et l'agneau et sa lampe.
Quelle gloire dans cette partie céleste du royaume.
Nous pouvons dire que nous retrouvons,
dans cette scène céleste et terrestre du royaume,
les trois parties du tabernacle qui nous ont occupés dans la première soirée.
Les nations qui viennent à Jérusalem pour offrir des holocaustes et des sacrifices
sont en quelque sorte dans le parvis.
L'Israël de Dieu qui va sacrifier dans le temple millénial à Jérusalem
est introduit dans le lieu saint.
Et les saints glorifiés auprès du Seigneur dans la partie céleste avec le Seigneur
sont présents dans le lieu très saint.
La pensée de Dieu se retrouve à la fin comme elle a été établie au commencement.
Mais la fin d'une chose vaut mieux que son commencement.
Que sera la fin de ce règne ?
Nous savons bien que tout ce qui est confié à la responsabilité de l'homme
est voué à l'échec.
Et les bénédictions les plus grandes ne changent pas le cœur de l'homme.
Au bout de mille ans, Satan est délié.
Et il va à nouveau déployer toute sa violence et sa furie contre Jérusalem.
Et ce règne va se terminer par une révolte finale
qui aboutira au jugement définitif du grand trône blanc
où les morts comparaîtront pour entendre une sentence définitive et sans appel
à la suite de laquelle ils seront jetés
dans la compagnie de celui qu'ils ont suivi dans les temps de feu et de souffle.
La seconde mort.
Satan ne sort pas à la fin du règne
et ne sort pas de les temps de feu et de souffle.
La seconde mort, personne n'en sort.
Il sort de l'abîme.
Mais il sera jeté comme l'ont été la bête et le faux prophète
mille ans auparavant dans cet étang de feu et de souffle.
Jeté vif.
Et dans la compagnie de cette trinité satanique
se trouveront tous ceux qui entendront la sentence du grand trône blanc.
Quelle solennité.
Que veuille qu'il n'y ait personne ici
qui connaisse ce rappel à l'existence des morts dans leur faute et dans leur péché
pour rouillir cette sentence.
Cette sentence, allez-vous-en loin de moi.
L'état éternel va suivre.
Cette scène solennelle du grand trône blanc.
Cet état éternel duquel la parole ne nous dit que fort peu de choses.
Nous ne lisons que les premiers versets du chapitre 21
où nous avons dans l'écrit sous cet premier verset
une brève description de ce qui le caractérise.
Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre.
Car le premier ciel et la première terre s'en est étalée et la mer n'est plus.
Et je vus la sainte cité nouvelle Jérusalem descendant du ciel d'eau près de Dieu
préparée comme une épouse ornée pour son mari
et jouit une grande voix venant du ciel disant
voici l'habitation de Dieu est avec les hommes.
Et il habitera avec eux et ils seront son peuple et Dieu lui-même sera avec eux leur Dieu.
Et Dieu essuiera toute l'âme de leurs yeux et la mort ne sera plus
et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine car les premières choses sont passées.
Et celui qui était assis sur le trône dit voici je fais toute chose nouvelle
et il me dit écrit car ces choses sont certaines et véritables
et il me dit c'est fait, moi je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin.
Le ciel et la terre d'aujourd'hui vont passer au jour du jugement
avec un bruit sifflant au moment où ils seront dischus par le feu
selon ce que nous dit l'apôtre Pierre dans sa seconde épître.
Cette destruction du ciel astronomique et de la terre que nous habitons
à la voix même de Dieu par le feu, au jour où il fera rentrer dans le néant
ce que sa voix créatrice en a fait sortir.
Ce sera au jour, le jour aussi de la destruction des hommes impies.
Mais Dieu fait toute chose nouvelle, Dieu ne répare jamais ce que l'homme a gâté.
Il a fait un nouveau vase en Jérémie 18, il fait un nouvel homme celui qui est en Christ.
C'est une nouvelle création, il fait une nouvelle alliance pour son peuple
et il fera un nouveau ciel et une nouvelle terre.
Toutes choses sont faites nouvelles, toutes sont de Dieu.
Et nous assistons dans l'état éternel à la consommation en gloire du propos divin
quant à la réconciliation que le Seigneur a acquis par son œuvre.
Par son sang, par le don de sa vie, il a acquis et accompli cette œuvre
de la réconciliation de toutes choses.
Comme croyons, nous le sommes déjà réconcilié maintenant avec Dieu.
Mais toutes choses seront réconciliées et mises en parfait accord
avec la plénitude de la déité selon Colossien 1.
Toutes choses seront définitivement en parfait accord avec les caractères divins
dont Christ a été l'empreinte de la substance, le resplendissement de la gloire
et qui seront manifestés comme résultat définitif et glorieux de son œuvre accomplie à la croix.
Il ne nous est pas dit par quel moyen les croyants de l'époque millénaire sur la terre
seront transmusés.
Nous pouvons le penser, mais rien ne nous dit qu'ils le seront sur la nouvelle terre.
Nous ne saurions être affirmatifs, la parole gardant le silence à ce propos.
Mais il est frappant de voir que dans cette brève description
que nous avons de l'état éternel,
nous n'avons pas une narration des choses qui seront,
mais plutôt celles qui ne seront plus.
Sept choses sont mentionnées comme n'existant plus.
Et ce sont sept choses que nous connaissons
et sept choses qui sont des motifs de souffrance sur la terre.
Il n'y aura plus de mer, l'agitation des peuples.
Il n'y aura plus de mort.
Il n'y aura plus de deuil, ni cris, ni peines.
Et les deux dernières sont mentionnées au chapitre 21-22.
Il n'y aura plus de nuis-là et il n'y a plus de malédiction.
La plénitude des conséquences du péché est en vue.
Enfin, le péché est doté du monde.
Il ne l'est pas dans le règne millénaire.
Mais le péché est en tant ôté du monde,
la mort personnifiée est elle-même jetée dans les temps de feu.
Elle n'a plus de raison d'exister puisqu'elle est les salaires du péché.
La mort n'est plus.
Et toutes les infirmités, toutes les souffrances
qui ont été connues sur la scène de cette première création
auront désormais définitivement pris fin.
Les choses sont passées.
C'est le royaume de Dieu le Père.
C'est ce temps duquel nous parle un Corinthien quinze
où le Seigneur aura remis le royaume à Dieu son Père.
Cette fin dont il est fait mention dans ce même chapitre
qui comporte les jugements,
mais ce jour où le Seigneur rentrera comme homme
dans cette suggestion à Dieu son Père
pourrait être à jamais dans une scène céleste et glorieuse
le centre d'admiration et de louange
de ceux desquels il est le Rédenteur.
Il peut être dit « c'est fait ».
Ses paroles, ses déclarations, ses prophéties sont certaines.
Elles sont scellées de la vérité de Dieu.
Le « c'est fait » que nous avons ici
est comme un écho du « c'est accompli » prononcé sur la croix.
Tout a été accompli à ce moment-là.
Tout a été acquis à la croix.
Tout n'a pas été encore produit aujourd'hui.
Mais il n'y a rien à ajouter à l'œuvre de la croix
pour que les résultats acquis soient produits en leur temps.
Il n'y a rien à ajouter à l'œuvre de Christ
pour que soient amenés sur la scène les nouveaux cieux et la nouvelle terre.
Le Seigneur a dit « c'est accompli » et non pas tout est accompli.
C'est accompli et l'Esprit de Dieu vient nous dire ici « c'est fait ».
Ces choses sont aussi sûres que si elles étaient aujourd'hui produites.
Comme il nous est dit en Romains 8 de la part des croyants,
il nous a aussi glorifiés.
Je suis l'alpha et l'omégale commencement et la fin.
L'alpha en création était merveilleux.
C'était excellent.
Cette scène de la création a été scellée des paroles de Dieu lui-même.
Tout était très bon.
L'oméga est plus grand encore.
Le second paradis n'est pas la restitution du premier.
C'est quelque chose d'inaltérable
qui n'est plus confié à la responsabilité de l'homme,
quelque chose qui est établi pour toujours.
C'est cet oméga qui parle de la puissance, de la grâce et de l'amour.
La fin d'une chose, nous le répétons, vaut mieux que son commencement.
C'est l'aboutissement des conseils éternels de Dieu
et dans l'oméga nous pouvons dire que tout est glorieux.
Tout est définitif, tout est digne de Dieu.
Le commencement et la fin.
C'est l'aboutissement des conseils de Dieu.
C'est la réalisation parfaite, éternelle, glorieuse et inaltérable
de son propos à l'égard de son Fils
et de son conseil à l'égard de sa créature.
Toutes choses ont été faites pour lui et par lui.
De lui et par lui et pour lui.
Christ lui-même, auteur de tant de bénédictions.
De lui, par lui et pour lui sont toutes choses.
A lui soit la gloire éternellement.
Et nous pouvons bien conclure par les dernières paroles
de l'apôtre Pierre à la fin de sa seconde épite
qui nous entretient précisément de ce déroulement final.
A lui soit la gloire et maintenant et jusqu'au jour d'éternité. …