Deuteronome 33
ID
pf007
Langue
FR
Durée totale
00:59:49
Nombre
1
Références bibliques
Deuteronome 33
Description
inconnu
Transcription automatique:
…
Ce soir, nous ouvrir avec vous la Parole de Dieu au livre du Dieu sur l'homme.
Nous lirons une partie du chapitre 33.
C'est ici la bénédiction d'Homoïs, homme de Dieu, béni des pays d'Israël, avant sa mort.
Et il dit, l'Éternel est venu de Sinaï, il s'est levé pour eux de ses livres.
Il a resplendi de la montagne de Paran, et est venu des saints de Myriade, de savoir sentir une loi de feu pour eux.
Oui, il aime les peuples, tous ses saints sont dans ta main, et ils se tiennent à tes pieds et reçoivent tes paroles.
Moïse nous a commandé une loi, héritage de la congrégation de Jacob, et il a été roi au Jeshurun,
quand les chefs du peuple se réunirent ensemble avec les élus d'Israël, que l'humaine vive et ne meure pas, et que ses hommes soient en petit nombre.
Et ceci pour Judas, et il dit, Éternel, écoute la voix de Judas et amène-le à son peuple.
Qu'il combatte de ses mains pour lui, et soit lui en aide contre ses ennemis.
Et de Lévi, il dit, tes tubimes et tes urines sont à l'homme de ta bonté,
que tu as épouvé à Massa, et avec lequel tu as contesté aux os de Mérima,
qui dit de son père et de sa mère, que je ne l'ai point vue,
qui n'a pas reconnu ses frères, et il n'a pas connu ses fils, car ils ont gardé tes paroles et observé ton alliance.
Ils enseigneront tes ordonnances à Jacob, et ta loi à Israël.
Ils mettront l'encens sous tes narines, comme une holocauste sur ton autel.
Éternel, bénis sa force, et que l'œuvre de ses mains te soit agréable.
Brise les reins de ceux qui s'élèvent contre lui, et de ceux qui lui haïssent en sorte qu'ils ne puissent plus se relever.
De Benjamin, il dit, le bien-aimé d'Éternel.
Il habitera en sécurité auprès de lui.
L'Éternel le couvrira tout le jour et l'habitera entre ses épaules.
Et de Joseph, il dit, son pays soit béni par l'Éternel de ce qu'il y a de plus précieux au ciel.
De la rosée, de ce qui vient des profondeurs qui gisent en bas.
Et du plus précieux des produits du soleil.
Et du plus précieux des produits des mois.
Et de ce qui croit sur le sommet des montagnes d'ancienneté.
Et du plus précieux des collines des Corlères.
Et du plus précieux de la terre et de sa plénitude.
Et que la faveur de celui qui demeurait dans le buisson vienne sur la tête de Joseph.
Sur le sommet de la tête de celui qui a été vis-à-pas de ses frères.
Ou à la nôtre, celui qui a été Nazaréen.
Sa magnificence est comme le premier nez de son coraux.
Et ses cornes sont des cornes de bœuf.
Avec elles, il poussera les peuples ensemble jusqu'au bout de la terre.
Et nous arrivera.
Merci.
Quand nous ouvrons le chapitre 33 de ce livre, il y a 39 ans et 11 mois que le peuple a franchi la Mermoure.
Nous sommes arrivés à la frontière du pays de Canan.
Moïse va monter sur la montagne dans le chapitre 34.
Sur le sommet du Gisga.
L'Éternel va le recueillir.
Le peuple va mener deuil un mois.
Et ensuite, avec Josué à leur tête, ils vont franchir le Jour d'un laps, étant passé la première.
Moïse est donc à la fin de sa carrière.
Cet homme, bien remarquable, comporte des enseignements, des encouragements pour nous de plus haut prix.
C'est un serviteur de l'Éternel.
Dieu se plaît à l'appeler bon serviteur.
Bon serviteur Moïse.
Moïse a été fidèle dans toute ma maison.
Et pourtant, Dieu n'a pas répondu à une prière, une supplication instante de Moïse.
Moïse qui aurait tant souhaité passer le Jour d'un avec le peuple et contempler l'héritage que Dieu lui avait choisi.
Ce beau pays bruislant de lait et de miel.
Un ornement entre tous les pays.
Moïse aurait tant aimé contempler ce pays de montagne.
Cet ornement entre tous les pays.
Et l'Éternel lui a dit, Moïse ne me parle plus de cette affaire.
Je ne reviendrai pas sur la décision que j'ai prise à ton égard.
C'était quelque chose de très douloureux pour Moïse.
Si on lit attentivement, chers amis, nous allons lire cela rapidement en passant.
Comment invoque-t-il l'Éternel pour présenter sa prière ?
Eh bien, il va envoyer une expression.
Une expression qui n'est pas courante dans l'Ancien Testament.
Quelques hommes seulement l'ont employée pour s'adresser à l'Éternel.
Et le premier qu'il a envoyé, c'est le Père de nous tous, c'est-à-dire Abraham.
Quand Dieu m'a souhaité aller à Abraham, le cœur d'Abraham a s'ouvert de telle manière qu'il m'a signé Seigneur Éternel.
Et qu'est-ce que veut dire l'expression Seigneur Éternel ?
Et c'est bien la même expression que Moïse a employée pour dire Seigneur Éternel.
Pour employer les arguments les plus propres à faire fléchir le cœur de Dieu,
Moïse retourne à cette expression employée par Moïse et dit à l'Éternel, à Dieu, Seigneur Éternel.
Il n'y a que dans notre langue que l'Éternel est connu, car l'équivalent de l'Éternel, nous le savons bien, c'est Jéhovah.
L'exotociste ne laisse aucun doute, le traducteur montre bien que l'Éternel et Jéhovah, c'est un seul et même terme.
C'est un Français, un des premiers traducteurs de la Bible en français, Olivier Dant, en 1530, par là,
à quelques années près, c'est lui qui a produit le terme Éternel comme étant l'équivalent de Jéhovah.
Un terme prestigieux qui ne se trouve que dans notre langue et peut-être en italien, arrêtez-vous.
Mais dans les langues anglo-saxonnes et dans toute autre langue, l'Éternel, c'est Jéhovah, selon Genèse 3,
le nom que Dieu prend lorsqu'il s'engage vis-à-vis de l'homme.
Jéhovah, je suis, celui qui suit, voilà l'équivalent.
J'étais, je suis, je serai, je suis.
Personne d'entre nous ne peut dire je suis.
Dès que j'ai dit je suis, je ne suis déjà plus ce que j'étais.
Le temps nous emmène, le temps nous emporte.
Mais Dieu peut dire je suis, celui qui suit, c'est l'Éternel présent.
J'étais hier, je suis, je serai demain, je suis.
J'étais ce que je serais, je serai ce que j'étais.
Pour Dieu, le temps ne compte pas.
C'est l'équivalent de Jéhovah, c'est un nom que Dieu se donne à lui-même pour montrer sa prééminence,
sa grandeur, sa majesté, lorsqu'il s'engage vis-à-vis de l'homme en lui faisant des promesses.
Mais si nous allons plus loin, Éternel, Jéhovah, c'est un seul et même terme.
C'est-à-dire que l'Éternel prend ce que Jéhovah contient comme expression d'une densité extraordinaire.
La prééminence de Dieu, l'éternité de Dieu.
Mais Jéhovah se traduit aussi d'autre manière.
D'autre manière, Jéhovah, Jéhoshua, Joshua, Josué, Jésus, en fait, c'est un seul et même nom
qui appellera son nom Jésus, Jéhovah sauveur.
Ceux, et il est assez rare, ceux qui possèdent une première traduction de notre Nouveau Testament en français,
l'édition de 1846, peuvent vérifier dans le livre, dans l'Épître aux Hébreux, JLD traduit encore, comme les Anglais le font,
si Josué leur avait donné le repos, puisque le peuple n'a pas prenu le repos promis avec Josué étant donné les conditions que nous connaissons bien,
mais dans l'Épître aux Hébreux, en anglais, et dans cette première édition du Nouveau Testament français,
si Jésus leur avait donné le repos, car Jésus, Josué, est la traduction de Jésus, la traduction grecque du nom de Jésus.
Vous voyez, de sorte que nous répétons Jéhovah, Joshua, Jéhoshua, Josué, Jésus, c'est un seul et même nom.
De sorte que quand Moïse disait à l'Éternel Seigneur, Éternel, que lui disait-il ?
Il lui disait l'équivalent de Seigneur Jésus.
Le nom que Dieu allait prendre en s'anéantissant, en s'abaissant, en envoyant son Fil dans ce monde.
Y avait-il une expression plus propre à toucher et mouvoir le cœur de Dieu quand Moïse lui dit Seigneur Éternel ?
Seigneur Éternel, laisse-moi donc entrer dans ce bon pays.
Il y a quarante ans que je souffre au désert avec ce peuple, et puis voilà que tu me fais remonter de ce pays.
Vous voyez, Seigneur Éternel, cela fait partie des mystères de Dieu, des réponses, des refus que Dieu fait à certaines prières.
Mais est-ce là la fin de Dieu ?
Qui allons-nous trouver sur la montagne avec le Seigneur au jour de sa transfiguration ?
Lorsqu'il nous est donné d'assister à un éclat de la gloire que nous allons contempler tout à l'heure, n'est-ce pas précisément, Moïse et Élie ?
Deux serviteurs de Dieu qui ont été découragés au point de souhaiter être recueillis de la scène.
Le poids du service était-il pour eux ?
Tout ce qui les entourait, tout ce qui les accablait, pesait tellement sur eux qu'ils disent au Seigneur,
« Mais Seigneur, reprends-moi, je ne puis plus supporter tout ce poids. »
Eh bien, ce sont ces deux hommes que nous voyons sur la montagne avec le Seigneur, transfigurés, déjà vus glorifier et parlant avec lui sans aucun effroi, sans aucune crainte,
tel qu'on parlait avec lui familièrement et de la mort qu'il allait accompagner à Jérusalem.
L'Éternel va donner de l'autre part une compensation extraordinaire à Moïse, il va le faire monter sur la montagne d'Izna et il va lui faire faire un arc de cercle de 180 degrés.
Il va lui montrer au nord, au couchant, au sud et à l'est toutes les tendues, toutes les beautés de ce pays. Il va les découvrir avec Dieu.
Il était avec le Seigneur sur la montagne et Moïse n'a rien perdu, demain il jouira dans la partie céleste du royaume de toute la gloire que le Seigneur lui a acquise.
Mais nous comprenons ainsi, en ouvrant le chapitre 3 du Deutéronome, quels étaient les sentiments de Moïse, frustré qu'il était d'entrer dans ce beau pays.
Et pourtant Jérémie, nous touchons ici un point très sensible et cela nous touche les uns et les autres, sans doute ceux qui sont plus âgés, les pères en particulier, quelques services à remplir.
Car Moïse a dit plusieurs fois, vous pouvez voir le chapitre 3 et le chapitre 4, en rappelant toute l'histoire du désert au peuple puisqu'on est arrivés au port de Bourgogne, Moïse dit c'est à cause de vous, je le répète plusieurs fois, à cause de vous.
Étant donné le chagrin que vous m'avez fait, l'emportement dans lequel je me suis laissé aller à cause de vous, c'est à cause de vous que je ne puis pas entrer dans le pays.
Mais y a-t-il pour autant du ressentiment de l'amertume dans le cœur de Moïse ? Il rappelle des faits sans doute, mais vous voyez le cœur de l'homme de Dieu, ce que la grâce peut produire dans le cœur, pas d'amertume, pas de ressentiment.
Et avant de s'en aller, avant de grimper sur la montagne du Quiver, qu'est-ce que Moïse va faire ? Il va bénir toute Israël. Voilà ce que la grâce de Dieu peut opérer dans un cœur, alors que ce sont ceux qu'il va bénir qui sont la cause de sa souffrance, de son chagrin, de son désappointement profond de ne pas passer le Jour d'un pour voir ce beau pays de la Provence.
Mais c'est pas admirable, chers amis, ces sentiments de Moïse au moment où il va être créé sur la montagne. Il se plaît, les pauvres se besoignent, cette joie en communion avec Dieu, avec le cœur de Dieu, de bénir le peuple.
Car c'est bien là l'intention de Dieu. Au-delà de tout ce qui en empêche l'accomplissement, toutes nos erreurs, toutes nos sottises, le dessein de Dieu, c'est de bénir. La fin de Dieu, c'est cela.
Quel bonheur de connaître ainsi un Dieu de l'honté, un Dieu de miséricorde. Car s'il doit châtier, c'est une révenge, une accouchement. Mais le besoin du cœur de Dieu, le désir de son cœur, c'est de bénir, c'est de rendre heureux.
Voilà Moïse à l'œuvre pour donner au peuple de la part de Dieu la bénédiction qu'il découvre dans les profondeurs du cœur de Dieu à l'égard de ce peuple. Cela sera réalisé demain.
Aujourd'hui, évidemment nous le savons bien, ce peuple que Dieu veut bénir, c'est le peuple sans doute le meilleur de la terre, le plus intelligent, le plus propre à connaître de la part de Dieu, toute la bonté de Dieu. C'est le peuple le plus méchant de la terre.
Il n'y a pas de peuple qui est méchant sur la Terre. C'est le peuple à qui Dieu avait confié ses oracles, qu'il avait enrichi de tant de manières et qui va planter la croix des étoiles. Voilà ce qu'est ce pauvre peuple.
Et en d'autres termes, personne ne peut l'oublier, voilà ce que je suis, voilà ce que nous sommes. Je viens d'aider quelque part dans une deuxième méditation, pourquoi la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, pourquoi la croix de notre Seigneur Jésus-Christ.
Quelle est l'explication ? Aussi ramassée que possible. La croix de notre Seigneur Jésus-Christ, c'est ce que votre cœur, ce que mon cœur, ce que notre cœur est. L'explication la plus dense, la plus ramassée et la plus précise de la croix du Seigneur,
eh bien, c'est là. Elle trouve sa raison dans ce que je suis dans mon cœur, dans ce que vous êtes dans votre cœur, dans ce que nous sommes chacun dans notre cœur. Mais c'est un tel peuple que Dieu veut bénir.
Au-delà du loami qui repose sur lui maintenant, demain Dieu accomptera toutes les promesses qu'il aura faites. Mais Dieu opère pas dans sa grâce une heure de repentance pour qu'Israël jouisse dans chaque tribu de ceux que Moïse dit ici.
Mais il faudra pour cela qu'il rentre en lui-même, qu'il fléchisse sous le poids d'une épreuve terrible qui va s'abattre sur lui et dont le Seigneur parle plusieurs fois en disant, en appelant la grande tribulation et en disant il n'y en a point une semblable sur la terre et il n'y en aura plus jamais par la suite. Ce que ce pauvre peuple a souffert, c'est terrible.
Depuis le commencement de ton histoire, le premier grand génocide de l'histoire c'est contre lui en Égypte. Les Égyptiens qui veulent faire disparaître Israël, Satan est à l'œuvre dès le commencement contre ce peuple. Pourquoi toutes les nations du monde sont conservées par Israël ?
On ne parle pas par exemple d'un petit pays comme le nôtre ou comme le Luxembourg. Si nous allons aux Antipodes, si nous parlons de Luxembourg, on ignore à peu près totalement l'existence de tel petit pays. Mais personne n'ignore l'existence d'Israël. Il est au cœur de tous les débats des nations. C'est la preuve la plus formelle qui soit que c'est le peuple de Dieu.
Tout le monde est concerné par Israël, par les actes d'Israël, par la position d'Israël, par la politique d'Israël. Toutes les nations sont concernées. Pourquoi ? Parce que c'est le peuple de Dieu. Pourquoi a-t-il tant souffert au cours de son histoire ? Parce que c'est le peuple de Dieu.
Satan sait bien que le libérateur doit sortir du sein d'Israël, que la semence de la femme qui allait lui briser la tête devait sortir du sein d'Israël, faire partie de cette lignée de David. Mais un jour, il n'y avait plus que dans cette lignée de David un petit garçon qui avait quel âge ? Un an. Quel faible maillon pour venir de David à Christ.
Le petit roi Joas avait été sauvé miraculeusement par sa tante de l'affreux massacre de cette femme, opérée par cette femme à Thalie, sanguinaire. Il n'y avait plus qu'un petit garçon d'un an. Satan m'est presque risé.
Mais la chaîne, si faible que soit le maillon de Joas, continuait jusqu'à Christ. Et dans sa défaite apparente, Satan pensait avoir remporté la victoire. Dans sa défaite apparente, y a-t-il défaite le total apparemment que la croix ? Quelqu'un qui meurt sur la croix. Mais c'est là que Satan est né.
C'est en vertu de la croix que Dieu pourra accomplir toutes les promesses qu'il a faites, même à condition qu'Israël passe par la repentance. Personne ne peut supposer à l'instant que ce sont des souffrances qui seront infligées à Israël demain, qui seront rédemptrices. Pas du tout.
Mais par la croix, par la tribulation, leur cœur sera amené à se tourner vers le Seigneur. La main qui va s'appuyer sur eux, au cœur de ces événements tragiques entre tous, cette main qui va s'appuyer sur eux, va les amener au pied de la croix. Et ils vont découvrir, ceux qui aient eu cinq ans de croix, et pour eux aujourd'hui incompréhensibles, ils vont le découvrir lumineusement.
Ils vont dire, mais c'était donc bien lui, le Messie ? Et nous l'avons conduit comme une brebise à la boucherie, et il n'a pas ouvert sa bouche. Il a seulement ouvert sa bouche pour affirmer ses droits devant Pinate et devant Caïs.
Caïs, c'est le roi messianique et c'est le roi divin. Il a affirmé deux fois qu'il était bien le roi d'Israël et qu'il était le fils de Dieu. Il s'était signé sa condamnation en mort, mais il n'a pas répondu à toutes les autres accusations.
Pinate et Caïs s'étonnaient, mais tu n'entends pas de combien de choses ils rentrent et nomment contre toi. Seigneur n'a pas répondu, sinon, cette fois la chose est dite, sinon pour déclarer qu'il était bien le roi d'Israël et qu'il était bien le fils de Dieu devant Pinate et devant Caïs.
Mais chacune de ces déclarations, c'était l'équivalent d'un arrêt de mort. Et c'est en vertu de la croix qu'ils vont bénéficier de tout ce que Moïse leur a dit et de tout ce que les prophètes ont annoncé. Mais leurs souffrances, pour conclure, ne sont donc pas des souffrances rédemptrices.
Mais par celles-ci, Dieu les emmènera au pied de la croix. Et c'est en vertu de la croix, comme pour vous, qu'ils vont connaître la grâce de Dieu. Alors voyez, comme il est bien réel ce que Paul écrira, où le péché va abonder, la grâce va surabonder.
Par là, le plus ignoble qu'ils ont commis et qui dessouille à tout jamais, et bien Dieu va leur faire grâce et va leur ouvrir tous les trésors de son cœur. Bien Moïse annonce ici ses trésors.
Mais nous n'avons pas le temps d'entrer dans tous les détails, il nous faudrait bien plusieurs réunions, mais c'est vraiment de tout. Vous avez peut-être quelques points assaillants. C'est ici la bénédiction dont Moïse, homme de Dieu, bénit les pays d'Israël.
D'abord, revenons en arrière, Dieu avait promis, avait proposé que le peuple entende la bénédiction à partir d'une montagne, prononcée par six tribus. Les enfants des femmes, les épouses de Jacob et de Rachel en particulier.
Et sur une autre montagne, celle des Bâles, on devait entendre six tribus prononcer la malédiction. Remarquons, ce sont les fils des servantes et deux fils de Léa, qui sont sur la montagne des Bâles pour prononcer la malédiction, et les autres fils de Jacob sur la montagne de Garisib.
Et autant l'une est vergoyante, paraît-il, pour les voyageurs qui peuvent en faire une description, autant l'une est agréable et vergoyante, autant l'autre est abrupte et inspire quelque chose d'effrayant. C'est la montagne des Bâles.
Je crois que c'est dans le chapitre 27. Et quand on tombe sur chacune des montagnes, sur la montagne des Bâles, malédiction, maudit, maudit, maudit, la loi n'apporte que la malédiction. Et sur la montagne de Garisib, nous écoutons pas un mot, pas un mot.
Aucune tribu ne prononce une parole de bénédiction. Pourquoi ? Parce que sur le pied de la chair, Dieu ne peut pas baigner l'homme. Paul écrira, ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. La chair et Dieu sont des ennemis irréconciliables.
La chair et Dieu sont en parfaite opposition. La chair, en moi, c'est ce principe de désobéissance, ce principe d'opposition à Dieu, qui fait, qui aime faire ce que Dieu défend, parce que c'est Dieu qui le défend. Je suis tellement manipulé et je ne peux pas la changer. L'Éthiopien ne peut pas changer sa peau et le léopard ne peut pas changer sa tête.
Le Seigneur dira à Nicodème, ce qui est né de la chair est chair, ne peut pas être changé. Quand on va méditer la chair, on peut l'éduquer, on peut la camoufler, on peut l'édulcorer, mais ce qui est chair est chair et Dieu dit, il n'y a pas de différence.
Fondamentalement, il n'y a pas de différence. De sorte que nous n'entendons aucune parole de bénédiction prononcée sur la montagne de Charisime par un peuple ou pour un peuple dans la chair. Impossible que Dieu fasse hériter l'homme d'une bénédiction quelconque sur le pied de ce qu'il est en lui-même. Que faut-il pour cela ? Il faut la nouvelle naissance.
Si Dieu est mort, je vais bénir et bénir toutes les richesses que son cœur contient et les bénédictions les plus hautes sont celles que nous possédons en association vivante avec Christ dans le lieu céleste où Dieu nous voit déjà assis en Christ mais dans une nouvelle position, c'est-à-dire une nouvelle création.
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a bénis de toutes bénédictions spirituelles, les meilleures qui soient, dans le lieu céleste et assurées dans la personne la plus élevée, la plus glorieuse qui soit en Jésus-Christ.
Mais pour la chair, rien. De sorte que comment Dieu va-t-il bénir l'Israël ? C'est Moïse qui nous donne le secret ici. C'est la bénédiction dont Moïse bénit les filles d'Israël avant sa mort.
Et en quelque sorte, Dieu nous introduit, Moïse étant un type si précieux du Seigneur Jésus, nous introduit avec Christ au-delà de sa mort en vertu de laquelle ses bénédictions pourront être données.
Aucune prononcée dans le chapitre 27 sur la montagne de Garmésine comme la chose était proposée. Le peuple s'est montré incapable, l'homme est incapable de se hausser au niveau où Dieu pourra le bénir. Impossible.
Mais Moïse, celui qui est le plus grand que Moïse, il a dit, Dieu vous suscitera un prophète tel que moi. Celui dont Moïse a l'image, lui, va introduire, va poser, va établir un fondement impensable sur lequel Dieu peut rencontrer l'homme, l'accueillir et le bénir selon le propos de son cœur.
La bénédiction dont Moïse, homme de Dieu, bénit les filles d'Israël avant sa mort. Un homme de Dieu. La parole n'est pas très... comment allons-nous dire ? Nous disons plutôt à l'inverse, la parole est assez avare de ce terme. Il n'y a pas beaucoup d'hommes qui ont été appelés homme de Dieu.
Mais Moïse est un type de celui qui allait être à la fois homme et Dieu en perfection. Moïse est un homme de Dieu, mais il est l'image de celui qui allait devenir, dans ce monde, distinctement Dieu et véritablement homme.
Moïse en est la figure. Moïse type de Christ. Moïse qui a souffert comme Christ. Bien entendu, les souffrances de Moïse ne sont qu'une illustration de celles de Christ. Par où commence l'histoire de Moïse ? Quelqu'un, nos jeunes amis ont-ils noté cela ? Quelle est la première mention que l'Esprit de Dieu nous fait de l'histoire de Moïse ?
Ce petit garçon qui est accouché dans un petit panier est un petit garçon qui pleurait. Vous voyez, la première mention de Moïse, un petit garçon qui pleure, nous montre déjà quelle serait la carrière de Moïse.
Car servir, c'est souffrir. Qui en a été le modèle, évidemment, c'est lui. L'Esprit de Dieu nous parle des souffrances qui devaient être sa part, mais aussi des gloires qui suivraient.
Moïse, nous l'avons déjà vu sur la montagne. Moïse jouit maintenant du repos et bientôt, après sa vie de souffrance et de service, jouira de tout ce que Dieu avait en réserve pour lui, compris, attaché au service fidèle qu'il a rendu. Moïse qui a été fidèle dans la maison.
Eh bien, Moïse, homme de Dieu, donc, une image de Christ qui vient pour bénir son peuple, par lequel Dieu pourra bénir son peuple. On a vu tout ce qu'il est, on a vu tout ce qu'il a fait. Et nous disons, la manière dont il va venir, dont il allait venir, c'est celui qui allait être homme et Dieu, dont Moïse n'est qu'une faible image.
Comment allait-il venir ? Non. S'arrêter sur cet âme, c'est toute une méditation. Et c'est d'un prix très grand pour nos âmes. Vous voyez ? La bénédiction de Moïse, homme de Dieu, finit les vies d'Israël avant sa mort, tandis que lui se sera, par sa mort, à travers sa mort,
au prix de sa mort. La bénédiction que Dieu allait donner à son peuple, à chacun de nous, au prix de la mort de son Fils. Acte XX, Paul nous dira, l'assemblée que Dieu, et c'est là que nous avons les trésors de Dieu, les plus riches qui nous sont révélés.
Quel est le chef-d'œuvre de Dieu ? La création, si grande, si belle, sortie des mains de Dieu, lorsque les fils de Dieu éclataient de joie, ce n'est pas le chef-d'œuvre de Dieu. Le chef-d'œuvre de Dieu, c'est l'Église, la nouvelle création, au centre de laquelle il y a Christ et l'Église.
C'est cela le chef-d'œuvre de Dieu, l'assemblée que Dieu s'est acquise au prix du sang de son propre Fils, avant sa mort pour Moïse, par sa mort avec Christ. Et comment va-t-il venir ? Vous voyez les expressions ?
L'Éternel est venu de Sinaï, il s'est levé pour eux de Séire. Tâchons de ne pas nous encombrer autour de détails, mais qu'est-ce que veut dire Sinaï ? C'est donc la montagne de la Loi, montagne couverte de feu, sur laquelle on entend déjà la voix de Dieu, la trompette de Dieu, et Moïse était tellement épouvanté, c'est l'épée d'Orgébio qui nous le révèle, qu'il dit « j'étais ».
En entendant cette voix, le son de la trompette et le feu dévorant sur le sommet de la montagne, j'étais épouvanté et tout tremblant. Et le peuple dit que nous n'entendions plus cette voix car nous allons mourir.
Donc un lieu où la voix de Dieu se fait entendre, où les droits de Dieu s'affirment sur cette montagne abrupte, montagne indulte qui est un lieu terrible.
Eh bien, n'est-ce pas une image de ce qu'est Israël lorsque Christ est mort ? Parce qu'Israël n'est pas illustré dans ce lieu sans aucune fraîcheur, sans aucune bénédiction, sans rien qui réjouisse le cœur, rien que des ténèbres, rien que ce qui est épouvante.
C'est ce qu'Israël a réjoui. Il est venu de Sinaï. N'est-il pas sorti comme une racine d'une terre aride ? Sinaï n'est-il pas ici l'expression, le symbole de cette terre aride de laquelle se rejetons les sorties d'Israël ?
Il est devenu pour Dieu une terre aride et non seulement une terre aride mais la deuxième. Il est venu de Séire. Séire est d'homme. Un pays où il n'y a que des ennemis pour Israël. Nous les connaissons bien. Nous connaissons bien l'histoire des aïeux, l'histoire des hommes.
Eh bien, il est venu chez qui ? Il vint chez soi et les siens ne l'ont pas reçu. Israël, moralement, était devenu une homme. Un pays hostile, un pays ennemi de Dieu, un pays qui allait mettre à mort le Fils de Dieu venant lui apporter la grâce et la bénédiction. Voilà où il est venu.
L'Éternel est venu pour eux, à Sinaï, à Séire, comme cela a été évocateur. Mais tout en étant confronté avec ces lieux qui rappellent ce qu'Israël était moralement, vous avez vu, chers amis, ce que nous avons ensuite.
Mais il a resplendi de la montagne de Pâques. Il est venu des saints admirables. Il a resplendi. Il est venu. Comment Paul pourrait-il dire ? Et il est venu. Il allait venir dans l'Ancien Testament. Il était annoncé. Et Paul dira. Et il est venu car l'ange avait dit je vous annonce un grand sujet de joie car aujourd'hui dans la cité de David à Bethléem vous aimez un sauveur.
Et il est venu. Il nous a annoncé la bonne nouvelle de la paix à nous qui étions près des Juifs et à vous qui étiez loin des nations. Il est venu. L'expression a plusieurs fois répétée. Et en même temps, il est venu des saints de Myriade. Il a quitté le ciel, la gloire suprême.
Et non seulement cela, mais dans l'expression que nous avons là, il a resplendi. Quel resplendissement que ça a venu dans ce monde. L'Épître aux Hébreux nous l'introduit ainsi. Il est venu resplendissement de la gloire de Dieu, empreinte de sa substance.
Dans l'abaissement, dans la souffrance sans doute, mais le resplendissement de la gloire de Dieu, l'empreinte de sa substance venant des saints de Myriade. Alors la première chose qu'il a fait c'est de donner la loi dans l'Ancien Testament.
Mais tout de suite, Moïse nous fait faire un pas bien grand au-delà de la loi et que nous dit-il. Oui, voilà le cœur de Dieu. Sans doute il a donné une loi de feu. Fallait que le feu soit mis à l'effort. Mais tout de suite, oui, c'est une affirmation divine. Il n'y a pas de doute à cet égard pour chacun de nous.
Oui, il aime. Voilà la nature de Dieu. Oui, il aime. C'est ce qu'il est en lui-même. C'est ce qu'il est dans sa nature. Et c'est ce que Moïse, déjà dans l'Ancien Testament, veut imprimer dans nos oreilles. Dieu est amour. Oui, il aime les peuples.
Toutes les tribus d'Israël, chacun d'eux, sans différence, comme chacun de nous, sans distinction. Comment parlera-t-il quand il sera sur la scène ? Il parlera de son amour. Personne n'a un plus grand amour que celui-ci. Mais où dit-il ? Pendant trois ans et demi, il a été avec eux. Que deux choses ils ont pu dire, ils ont pu faire, qui ont affligé son cœur. Mais que dira-t-il avant de l'équiper ?
Je vous aime, oui, sans doute, mais je vous ai aimé. Je n'ai jamais cessé de vous aimer pendant tout ce temps, malgré votre incompréhension, malgré tant de choses qui ont manifesté ce que vous étiez vous-même. Moi, je n'ai pas cessé de vous aimer. Je vous aime et je vous aime.
Et je vous aimerai pendant toute l'éternité, le même hier, aujourd'hui, éternellement. Mais c'est beau de voir que le Seigneur ne dit pas seulement je vous aime, mais je vous ai aimé depuis le premier jour. Et je vous aime maintenant et je vous aimerai toujours.
Oui, il aime les peuples, les tribus d'Israël, comme il aime chacun d'eux. Dieu nous aime. Le Père, lui-même, vous aime. Et nous demandons au Seigneur, comment, Seigneur, le Père, nous aime-t-il ? Eh bien, le Père vous aime comme il m'a aimé. Et moi, je vous aime comme le Père m'a aimé.
Comment nous trouver une mesure plus grande ? Elle nous confond, elle nous amène à nous posterner. Aimer du Père, aimer du Fils. Paul dira, lui, en parlant collectivement en assemblée, frère, aimer de Dieu, frère, aimer du Seigneur. Dans les deux Éclipses du Thessalonicien, l'une s'adresse au frère aimer de Dieu, l'autre au frère aimer du Seigneur. Oui, il aime les peuples.
Alors, quelle est la conséquence pour eux quand ils renoncèlent ? Oui, il aime les peuples. Quelle est la conséquence pour eux ? Comment nous arrêter ? Ah, ils vont être élanlés, bien entendu. Et c'est bien facile de le dire, mais c'est autre chose de le réaliser. Toutefois, c'est la parole de Dieu qui le dit, ce n'est pas un homme qui le dit.
Oui, il aime les peuples et tous ses saints sont dans sa main. Tous ses saints sont dans sa main. Et le Seigneur parle de sa main et Dieu parle de sa main dans l'Évangile selon nous. Qui pourrait les ravir de nous ? Nous le chantons quelquefois, nous le chantons peut-être quelquefois discrètement.
Qui les ravirait de sa main ? C'est la sécurité éternelle du pays. Il aime les peuples. Il l'a montré dans le don de son Fils et en même temps, leur sécurité éternelle est assurée. Écrit dans le livre de vie de l'agneau, qui pourra nous soustraire l'amour de Dieu ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Qui nous séparera de l'amour de Dieu ?
Oui, il aime les peuples. Tous les saints sont dans sa main. Tenus dans sa main, qui pourraient les ravir de sa main ? Voyez comme c'est beau l'amour de Dieu et ensuite la conséquence, la sécurité éternelle.
Et maintenant le côté qui vous concerne, qui me concerne, qui nous concerne les uns et les autres. Comment montrons-nous que nous jouissons de cet amour et de la sécurité dont nous bénéficions en Christ ? Comment le montrons-nous ?
Eh bien, la suite de l'idée, ils se tiennent à des pieds. C'est la dépendance. Ils se tiennent à des pieds, ils vont, autrement dit, à la réunion de prière. Ils se tiennent à des pieds et ils vont à la réunion, ils reçoivent des paroles où le ministère, si faiblement que ce soit, s'exerce pour la bénédiction de nos âmes.
Et nous, si nous recherchons la plaisance du Seigneur, indépendamment des faibles moyens que nous avons, le Seigneur ne manquera pas de nous bénir. Alors, voyez, c'est le côté humain. Ils se tiennent à des pieds, c'est l'attitude de Marie. Et en même temps, ils reçoivent des paroles.
Nous ne pouvons pas vivre sans manger. Nous ne pouvons pas vivre sans l'existence de Dieu. L'homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la boule de Dieu. Alors, voilà, la nourriture du croyant, la parole de Dieu, la nourriture du nouvel homme, la manne qui descendait du ciel, le vieux blé du pays d'autre part, le grain rôti, la nourriture du croyant. Que de choses précieuses !
Maintenant, après cela, nous avons les tribus qui sont, pour avancer un peu, les tribus qui sont nommées. Il y a Ruben d'abord, le premier né. L'ordre n'est jamais donné de la même manière. Vous avez peut-être lu cette romane d'en frère Henri aussi, je crois qu'il y a 22. Voilà, la citation des tribus d'Israël n'est jamais donnée d'abord.
Sauf dans Genèse 37, si l'on peut y croire fidèle, pour nous donner la suite des fils de Jacob. Mais à part cette citation chronologique, exacte, nous n'avons jamais les fils d'Israël cités dans le même nom. Pourquoi ? Il y a des raisons. Quelquefois, il est possible d'en trouver. Il n'est pas toujours facile. Mais on demande au Seigneur.
Le Seigneur nous aide à comprendre pourquoi il déplace cet homme dans les bénédictions de Jacob arrivant, qui ne sont pas du tout semblables à celles de Moïse. Vous voyez, Moïse, lui, c'est l'homme de Dieu qui bénit les fils d'Israël. Jacob, celui qui annonce l'avenir à ses fils, c'est tout différent. C'est le côté humain, c'est ici le côté de Dieu.
Mais Jacob va nous donner les noms de ses fils en disant leur avenir d'une manière tout différente de celui d'un naissant. Il est bien celui qui connaît l'ordre de naissance de ses fils. Pourquoi change-t-il l'ordre ?
Parce qu'il va nous donner l'histoire passée, l'histoire présente, l'histoire à venir de ses fils à travers trois, quatre fois, trois noms. Trois noms pour le passé, trois noms pour le présent, trois noms pour l'avenir et trois noms pour parler de lui, de Christ, Judas, Joseph, Benjamin.
L'ordre est changé, mais nous ne pouvons pas nous arrêter, nous écarter. Mais vous pouvez chercher. Il y a 22 fois les noms des fils de Jacob donnés, jamais dans le même ordre. Et ici, l'ordre n'est pas respecté. Et d'autre part, il en manque un. Il manque quelqu'un à la bénédiction. Comment cela se fait-il ?
Qui manque dans la liste ? Nous l'avons bien remarqué, il manque Simeon. Pourquoi ? Pourquoi trouvent-nous les noms ? Ils ont été associés tous les deux dans un acte incalifiable de cruauté en tant que fait, agissant comme des hommes, disons, portés par le feu de la guerre.
Ils ont tué des hommes, ils ont coupé les chars et les taureaux, ils ont commis des actes abominables. Jacob sera épouvanté de la conduite de Lévi et de Simeon. Comment Dieu peut-il ici nous donner tant de choses ? Pour Lévi, les bénédictions sont extrêmement élevées et pour Simeon, pas un mot.
Simeon n'est pas nommé. Pourquoi ? Eh bien, cela revient à ce que nous disions tout à l'heure. Lévi est un homme converti. C'est un homme qui est venu devant Dieu et qui a dit à l'éternel, je ne suis qu'un misérable.
Tu dois me sauver de cet état de misère dans lequel je me trouve, asservi à la chair, à la domination de mes passions, de mes convoitises, dont il est impossible de me délivrer moi-même. Fais-moi grâce éternelle. Voilà ce que Lévi a dit.
Et Dieu a pardonné Lévi par un accompte pris sur la croix de Christ. Mais Simeon, nous ne trouvons pas chez Simeon ce mouvement du cœur, cette action de Dieu sur sa conscience, de sorte que nous revenons à ce qui a été dit tout à l'heure.
Ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. Je n'ai rien à dire à Simeon. Dieu ne peut pas bénir la chair. Pas même. Pas plus chez un croyant que chez celui qui n'est pas croyant. La chair ne peut plaire à Dieu.
Elle est encore moins tolérée, nous ne trouvons pas d'autre mot que chez le croyant, car le croyant reçut la capacité d'en être, de s'en délivrer. Ce n'est pas une chose impossible. Nous savons bien que c'est difficile.
Mais ce n'est pas une chose impossible. Dieu ne nous demande pas de mourir. Si Dieu nous demandait de mourir, ce serait possible. Mais Dieu ne nous demande pas de mourir. Dieu nous dit, vous êtes morts. Tenez-vous vous-mêmes pour morts. C'est tout à fait différent.
Mortifiez vos membres qui sont sur la chair, appliquez la mort à vos membres parce que vous êtes morts. Il faut croire, il faut recevoir que vous êtes morts. Tenez-vous vous-mêmes pour morts, car je dis, vous êtes morts. C'est tout différent.
Si Dieu demande à quelqu'un de mourir, je n'ai pas assez de volonté, je n'ai pas assez d'énergie morale en moi pour me faire mourir, pour vaincre ce que je suis dans la chair. Vous voyez ? Mais Dieu dit, la croix de notre Seigneur. Il me montre la croix, il me dit, voilà, mon fils est mort pour toi, pour épasser tes péchés.
Non, mais un homme me dit, mais tu es mort aussi sur la croix. Je te considère comme ayant fini ta vie dans mon Adam avec Christ sur la croix. Je n'ai pas vu le Seigneur mourir sur la croix, mais je le crois.
Eh bien, de la même manière, j'ai à croire, à recevoir que je suis mort, comme en mon Adam, que je suis mort avec Christ sur la croix, et que désormais, je vis en nouveauté de vie, vie nouvelle dans l'Esprit-Saint, dans la puissance, et je tiens le vieil homme dans la mort.
Eh bien, voilà le cas de Lévi, c'est un homme converti, tandis que Siméon, Siméon est resté l'homme dans la chair et Dieu ne peut pas le bénir. Comme Dieu ne peut bénir personne d'entre nous qui est sur un principe chandelle.
Nous savons ce que Paul dit au chapitre 3 de sa première édition. Il est encore chandelle, dit-il. Alors que de soucis, d'un contre, à l'égard de cette assemblée dans laquelle la chair et l'art ne s'étaient pas jugées et qui se manifestaient de si triste manière.
Donc c'est une leçon pour l'important. Mais Ruben est d'abord, c'était le premier, il faut que vous choisissiez le texte, soit en notes ou dans le texte. Il faut que vous choisissiez le sens, soit dans le texte, soit dans la note.
C'est difficile pour notre traducteur car il a appris l'indiqué, n'est-ce pas, à l'égard de Ruben, ou bien que Ruben vive et ne meurt pas, que ses hommes soient en petit nombre ou bien pas en petit nombre.
Voilà, nous ne pouvons pas choisir. Il faut que chacun dise et se dise qu'est-ce que Dieu veut nous dire. Ruben qui a commis le suicide hors de faute, malgré tout, Dieu le souhaite qu'il vive. Pas en petit nombre, la grâce de Dieu qui triomphe de tout, ou bien sur le plan du gouvernement en petit nombre.
C'est à nous de choisir. Peut-être les deux choses sont vraies. L'une étant la face qui parle de la grâce de Dieu et l'autre le côté du gouvernement de Dieu. De toute manière, il y a donc une bénédiction pour Ruben.
Mais nous arrivons tout de suite à celle de Judas. Elle est extrêmement précieuse car Judas a toujours été opposé à ses frères. Il y a toujours eu des guerres entre le royaume de Judas et le royaume d'Ephraim, autrement dit des dix tribus.
Mais vous voyez, quand on jouit de la bénédiction sur le terrain de Dieu comme tout change, qu'est-ce qui peut changer le caractère d'un homme, d'un héritier qui est facilement évitable ? Qu'est-ce qui peut le changer ? Voilà, par exemple, un exemple ici saisissant.
Qu'est-ce que Jacob dit dans les bénédictions ? Dans l'histoire, c'est-à-dire dans les prophéties qu'il donne à l'égard de ses fils, qu'est-ce qu'il dit de Benjamin ? Vous avez vu, par exemple, pour situer cela, pour verser tout, ce que Moïse lui dit de Benjamin.
Qu'est-ce que Jacob dit de Benjamin ? Eh bien, l'exemple que nous pouvons citer, c'est Saul de Tarse. Jacob dit Benjamin, c'est un loup qui déchire. Eh bien, nous portons tous, en fait, un caractère de famille. Nous nous rattachons à notre famille.
Le caractère dominant de Saul de Tarse, il dit, moi je suis benjaminite, puis de la tribu de Benjamin. Et son grand-père, son ancien grand-père, son ancêtre Jacob a dit, Jacob, Benjamin, c'est un loup qui déchire. Est-ce que ce n'était pas un loup qui déchirait, Saul de Tarse ?
Est-ce que l'on trouvait un homme plus implacable, plus méchant que lui, plus opposé au Seigneur et aux croyants ? Mais que va-t-il devenir par la grâce de Dieu ? Comme Judas, nous allons le voir. Que va-t-il devenir ? Vous avez vu ce que Moïse dit de Benjamin ? Jacob lui dit, c'est un loup qui déchire. Et le loup qui déchire, lorsqu'il a goûté le sang, il en est assoiffé, il ne peut plus s'en passer.
Bête, bête, cruelle entre toutes, un loup qui déchire, mais contre la grâce de Dieu. Vous avez vu ce que Moïse dit ? De Benjamin, on vient de cette boule, il dit, le bien-aimé de l'éternel. Voilà, dans un loup qui déchire, la grâce de Dieu est un bien-aimé du Seigneur.
Est-ce que ce n'est pas l'apôtre, Paul, l'apôtre de Jésus-Christ, parlant à ses frères et s'occupant d'eux comme une nourrice, s'occupe de ses enfants, jouissant de l'amour de Dieu de telle manière que son cœur est rempli de cet amour pour les frères, étant d'accord de donner sa vie tout de suite s'il avait fallu pour ses frères.
Le bien-aimé de l'éternel, habitant entre les épaules du Seigneur, jouissant de cette intimité, de cette communion avec lui, faisant de lui le canal par lequel Dieu peut baigner la santé. Alors que c'est un loup qui déchire.
Eh bien, de Judas, c'est la même chose. Je vais vous dire encore seulement quelques mots. Ceci pour Judas. Il dit, éternel, écoute la voix de Judas et amène-le à son peuple. Écoute la voix de Judas. Autrement dit, Judas est un loup qui prie. Judas est un homme qui vient au pied du trône de la grâce et qui prie pour qui ? Pour lui, pour ses besoins, pour son nom.
Mais il prie pour son peuple. Et il prie pour ses frères. Et il prie pour les dix tribus. Et jusque-là, dans l'histoire, ils ont été, ce sera vrai demain, mais jusque-là, ils ont été en opposition constante. Le royaume d'Israël a toujours été en guerre avec le royaume de Judas.
Et nous n'avons qu'à ouvrir rapidement un prophète. Nous verrons historiquement la réalisation de la bénédiction de Moïse et donc c'est dans les Aïmons. Nous ne pouvons pas nous méprendre. Il n'y a pas de contradiction dans la parole de Dieu. Nous lisons de Judas dans le chapitron du prophète d'Isaïe.
Vous voyez, au verset 12, par exemple, au verset 13, la jalousie d'Ephraim s'en ira, les adversaires de Judas seront retranchés et Ephraim, regardons bien cette phrase, Ephraim ne sera pas rempli d'envie contre Judas et Judas ne sera pas ou ne sera plus l'adversaire d'Ephraim.
Donc Judas ne sera plus l'adversaire d'Ephraim. Il n'y aura plus d'antagonisme entre ces deux fractions du peuple moïse. Ephraim ne fera plus la guerre à Judas et Judas ne fera plus la guerre à Ephraim. N'est-ce pas extraordinaire cette leçon ?
Et bien voilà ce que la grâce de Dieu peut faire. Judas écoute, l'Éternel écoute la voix de Judas, amène-le à son peuple, qu'il combatte de ses mains pour lui et combattre de ses mains, n'est-ce pas élever les mains saintes, sans colère et sans raisonnement ? Qu'est-ce que c'est que de combattre de ses mains ? C'est bien dans l'attitude de la prière que nous réalisons cela.
Qu'il combatte de ses mains pour lui, pousse-pousse pour lui et nous disons la nôtre, c'est-à-dire pour le peuple, il ne pense pas seulement lui-même, l'égoïsme disparaît du cœur quand la grâce de Dieu opère. Pourquoi ? Parce que l'amour de Dieu est tout à fait l'opposé de l'égoïsme.
Le caractère d'amour de Dieu, c'est qu'il ne comporte pas d'égoïsme. L'amour humain est toujours égoïste. J'aime quelqu'un parce que j'ai du profit à l'aimer, parce que j'ai de la satisfaction à l'aimer et je reçois en retour quelque chose de celui que j'aime. Mais Dieu aime parce qu'il est amour, trouvant lui-même dans son cœur des motifs pour nous aimer. Pas d'égoïsme dans le cœur de Dieu.
Chez Judas, il n'y a plus d'égoïsme. L'amour de Dieu versé dans le cœur, c'est tout différent. Il prie pour ses frères, ceux qui lui étaient opposés et irréconciliables. Il n'y a jamais eu moyen que le schisme soit guéri. Il le sera demain et Judas se mettra à genoux pour prier pour ceux avec lesquels il était en guerre.
Qu'est-ce qui peut unir les frères? Nous savons bien combien nous sommes différents, par toutes sortes de raisons. Mais qu'est-ce qui peut nous unir ensemble? Eh bien, n'est-ce pas en nous agenouillant ensemble au pied du trône de la grâce, réalisons nos besoins, notre misère à chacun et implorons Dieu pour que nous jouissions ensemble de toute la bénédiction qu'il nous répande sur nous. C'est ce que Judas prie.
Voilà les bénédictions que Maurice cherche, demande et propose au peuple de Dieu en tant que fournevée. On n'a plus le temps, il faut cesser. Fournevée, c'est un cas très particulier. De si méchant qu'il était, le voilà élevé maintenant à s'occuper de l'autel, d'en présenter le glucose, d'enseigner Israël. Il est élevé aux plus hautes fonctions.
Et il a montré les fruits de la conversion comment? Comment? Il les a montrés dans une attitude sans doute la plus difficile qu'il soit pour chacun d'eux. Nous sommes sûrs de ne pas nous tromper en disant cela. Ne pas reconnaître son père.
Donc quand Moïse a dit qui est pour l'éternel? A moi qui est pour l'éternel? Qu'est-ce que Lévi fait? La preuve qu'il est converti, qu'il aime le Seigneur, il dit le voilà, il sort son épée. Mais ce n'est plus pour tuer son semblable, c'est pour mettre son épée au service de l'éternel.
Qui est pour l'éternel? A moi que celui qui est pour l'éternel. Quand l'iniquité a rempli le pays, que le peuple est souillé et que le jugement doit s'exécuter. Lévi sort son épée, mais c'est pour la mettre au service de Dieu. Et qui va-t-il faire passer par le fil de l'épée? C'est terrible, chers amis, mais voilà, ce sont les droits de Dieu.
Il va faire passer son père et sa mère, moralement parlant, vous voyez ce que la parole de Dieu dit, son père et sa mère, son frère et ses fils. Pour nous, Dieu n'efface jamais les relations dans lesquelles il nous a placés dans le cadre de notre famille. C'est un renversement ignoble aujourd'hui, ce que l'on entend à l'égard des parents dans le monde.
Vous savez bien que cela est la fin d'une civilisation. La famille qui est ainsi profanée jusque dans ce qu'elle a de plus élevé pour Dieu, de plus valable pour Dieu, la société ne peut plus subsister.
En fait, il nous montre dans un passage que lorsque nous touchons à ces fondements, c'est la fin. Et le péché de toucher aux fondements que Dieu a établis, ceux de la famille notamment, comportent en soi son propre jugement. Il n'y a même pas besoin que Dieu juge. Nous attirons sur nous, dans les conséquences qui sont attachées à nos actes, notre propre jugement.
Mais cela, Dieu n'efface jamais, n'oublie jamais ce que nous devons aux parents, à notre père, à notre mère. Mais il y a des droits supérieurs tout en respectant ceux de nos parents. Et quelqu'un qui est placé dans ces conditions-là, c'est une position difficile.
Mais la grâce de Dieu permettra de maintenir ce qui est dû aux parents, à son père et à sa mère, dans le respect que tu attends de chacun de nous. Et en même temps, de donner au Seigneur ce qui lui revient, c'est-à-dire ce qui est supérieur à toi. Et bien, l'élu a trouvé cela, a pu faire cela. Il n'a pas connu son père ni sa mère, ceux qui sont au-dessus de lui. Il n'a pas connu ses frères, ceux qui sont sur le même niveau que lui. Il n'a pas reconnu ceux qui sont en-dessous de lui.
Mais n'est-ce pas très difficile de réaliser une chose pareille ? C'est-à-dire placer les intérêts du Seigneur, la parole de Dieu au-dessus de tout, sans se laisser fléchir par les sentiments humains. Voilà le cas de Lévy. C'est extrêmement difficile.
Mais c'est le chemin de la bénédiction pour Lévy. Et c'est ce qui lui ouvre les perspectives les plus hautes. Approcher de l'autel, offrir l'holocauste, le cul dans tout ce qui l'a le plus élevé, parce que c'est un homme qui gâchait de la chair et qui a réalisé dans sa vie les droits de Dieu, pour jouir de tout ce que nous avons avec Joseph.
Vous avez vu le niveau absolument de tout ce qu'il y a de plus précieux. De tout ce qu'il y a de plus précieux, c'est par Joseph, celui qui a été mis en charge et qui a été jeté dans la fosse. …