Hébron
ID
pf008
Langue
FR
Durée totale
00:56:47
Nombre
1
Références bibliques
inconnu
Description
inconnu
Transcription automatique:
…
On va ouvrir à l'écoute ce soir, chers amis, avec le cours du Seigneur, la parole de Dieu,
en différents passages, au fur et à mesure que le temps le permettra.
Et tout d'abord, au livre de la Genèse.
Nous lirons quelques versets au chapitre 13.
Chapitre 13 du livre de la Genèse.
Et au verset 14.
En sorte que si quelqu'un peut compter la poussière de la terre,
ta semence aussi sera comptée.
Lève-toi et promène-toi dans le pays en long et en large,
car je te le donnerai.
Et Abraham le vint et habita auprès des chênes de Mamre qui sont à Évran.
Et il bâtit là un hôtel à l'éternel.
Quelques pages plus loin, nous vivons un court récit au chapitre 23.
Et la vie de Sarah fut de 127 ans.
Ce sont là les années de la vie de Sarah.
Et Sarah mourut à Kiryat Arba, qui est Évran, dans le pays de Canaan.
Et Abraham vint pour mener deuil sur Sarah et pour la pleurer.
Et Abraham se leva de devant son mort.
Et il parla aux fils d'Ed, disant, je suis étranger, habitant parmi vous.
Donnez-moi la possession d'un sépulcre parmi vous,
et j'enterrerai mon mort de devant moi.
Et les fils d'Ed répondirent à Abraham en lui disant,
écoute-nous, mon Seigneur, tu es un prince de Dieu au milieu de nous.
Et un peu plus loin, Abraham, au verset 12,
se procerna devant le peuple du pays, et il parla à Évran aux oreilles du peuple du pays,
disant, si pourtant tu voulais bien m'écouter,
je donne l'argent du champ, prends-le de moi, et j'y enterrerai mon mort.
Et Évran répondit à Abraham en lui disant,
mon Seigneur, écoute-moi, une terre de 400 cycles d'âge,
qu'est-ce que cela entre moi et toi ?
Enterrons ton mort.
Et Abraham écouta Évran, et Abraham faisait à Évran l'argent dont il avait parlé,
en présence des fils d'Ed, 400 cycles d'argent,
et en cours entre les marchands.
Et au verset 19, et après cela,
Abraham enterra Sarah, sa femme,
dans la caverne du champ de Machpelah, en face de Mamre,
qui est Évran, dans le pays de Canaan.
Et le champ et la caverne qui s'y trouvent
furent assurées à Abraham pour les procéder comme sépulcre
de la part des fils d'Ed.
Et encore un verset à la fin du livre, le même livre de l'avenir.
Verset 29, et Jacob, leur commandant, parle à ses fils,
et leur dit, je suis recueilli vers mon peuple,
enterrez-moi auprès de mes pères,
dans la caverne qui est dans le champ d'Évran, le Hétien,
dans la caverne qui est dans le champ de Machpelah,
qui est en face de Mamre, au pays de Canaan.
Et qu'Abraham acheta des fonds le Hétien avec le champ
pour la posséder comme sépulcre.
Là, on a enterré Abraham et Sarah, sa femme.
Là, on a enterré Isaac et Rebekah, sa femme.
Et là, j'ai enterré Léa.
L'acquisition du champ et de la caverne qui y est
fut faite des fils d'Ed.
Et quand Jacob eut achevé de donner ses commandements à ses fils,
il retira ses pieds dans le lit expirant,
et fut recueilli vers ses peuples.
On sait, chers amis, que Abraham
est la figure centrale du livre de la Genèse.
Homme de foi, ami de Dieu,
croyant en la parole de Dieu,
au Dieu qui fait vivre les morts
et qui appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient.
La foi d'Abraham est la foi qui justifie le coupable,
qui justifie l'Empire.
Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice.
Et il devint ainsi ami de Dieu.
C'est la figure centrale au milieu de sept personnes
dont l'histoire est absolument remarquable dans la Genèse.
Mais nous n'avons pas le temps ce soir
de nous étendre sur les personnages en question.
Nous voudrions, avec vous, chers amis,
vivre quelques moments avec Abraham.
Il est venu d'un très lointain pays,
affelé par Dieu.
Et ne sachant où il allait, il a obéi à la parole de Dieu
pour venir s'installer dans la terre le Canaan
que Dieu voulait lui donner.
Un pays particulièrement privilégié,
sur lequel repose la faveur de Dieu.
Et les prophètes parleront de ce pays
en termes qui ne manquent pas de nous saisir.
Le pays de beauté, un ornement entre tous les pays.
Le pays sur lequel les yeux de Dieu se reposent toute l'année
en faveur, en bénédiction.
C'est la terre qu'il voulait donner à son serviteur Abraham.
Et non seulement à Abraham, mais à sa semence,
c'est-à-dire à sa famille, à sa descendance.
Mais avant que ce pays soit mis en possession effective d'Abraham,
il fallait d'abord que les habitants en soient dépossédés.
Nous sommes sur le terrain de l'Ancien Testament.
Nous saisissons bien que notre guerre aujourd'hui
n'a plus rien de commun avec ce que Dieu a donné dans ces jours-là.
Mais nous rappelons une expression de l'écriture,
le pays vomissait ses habitants.
En quelque sorte, la terre elle-même ne pouvait plus supporter
cette population qui s'était enfoncée dans la corruption
la plus horrible, avec des pratiques qui sont repoussantes
et que la conscience naturelle ne condamnait pas.
Il faut bien dire cela en passant à l'égard de ceux qui disent
que nous nous conduisons selon notre conscience, tout va bien.
La conscience n'a pas réagi dans ces jours-là,
alors que les faits, les circonstances, les actes posés par les hommes
étaient horribles, la terre elle-même ne pouvant plus le supporter.
Et nous pouvons dire en passant, ce qu'Ésaïe confirmera,
nous ne touchons pas impunément au fondement de la société des hommes
que Dieu a établi.
Ésaïe, pour un temps tel que celui-ci, on l'appelle le mal bien,
et le bien mal dira, ils ont violé l'alliance, ils ont changé les statuts.
Avons-nous besoin de donner des exemples ?
Ils ont méprisé ce que Dieu a établi.
C'est pourquoi ils doivent supporter la peine de leur iniquité.
On ne peut pas impunément rompre le contrat que Dieu a établi,
rompre les fondements, toucher aux fondements que Dieu a établis
sans en connaître tous les préjudices les plus graves.
C'est pourquoi, je rappelle l'expression, nous ne voulons pas nous arrêter longtemps,
mais pour ne pas la tromper, nous rappelons cette expression du prophète Ésaïe,
vous la verrez tranquillement, elle se trouve au chapitre 24.
Ils ont changé le statut, violé l'alliance éternelle.
C'est pourquoi la malédiction a dévoré le pays,
et ceux qui y habitent subissent, doivent subir la peine de leur culpabilité.
C'est pourquoi il ne restera que peu d'hommes.
Eh bien, Abraham se trouve dans ce pays, entouré de telles populations.
Mais le temps n'est pas encore venu pour que ces populations soient liquidées de la peine, je le vois.
Parce que Dieu n'exécute le jugement que lorsque le mal a atteint son apogée.
Et Dieu attend, dans sa patience, veut que tous les hommes soient sauvés.
Son œuvre étrange, c'est bien de juger, c'est bien de châtier.
Et il fait de frais sans appel, encore aujourd'hui,
pour que le pécheur s'arrête sur ce chemin d'égarement,
afin d'éviter le jugement qui est au bout de ce chemin.
Et Dieu dit à Abraham, l'iniquité des Amoréens n'est pas encore venue à son comble.
Il faudra encore attendre quatre siècles.
Sauf qu'Abraham se trouve comme un étranger dans ce pays qui lui appartient.
Et de là, ce qui corrobore ce que nous disions, c'est une figure centrale du livre de la Genèse,
car c'est le père de nous tous.
Paul le dit dans l'Épitre aux Romains.
La foi d'Abraham pratiquement l'établit dans un pays,
exactement comme nous le sommes d'aujourd'hui, car nous ne sommes pas chez nous.
Nous sommes des étrangers dans un monde qui nous appartient.
Mais pas maintenant.
C'est ce qu'il faisait dire un de nos chers devanciers, et pas des moindres,
à qui on proposait une situation dans le monde,
à la mesure de ses capacités, de ses facultés exceptionnelles.
Mais il répondait, vous me proposez de briller dans le monde,
grâce à mes capacités, mais de quel monde me parlez-vous ?
Car il y a deux mondes.
Il y a le monde actuel, aux mains d'un usurpateur,
où nous sommes des étrangers.
C'est un monde rempli de violence et de corruption,
qui doit être mis en ordre.
Le vaisseau doit être purifié par le feu,
avant que la gloire vienne le remplir.
Mais quand la gloire le remplira,
se réalisera ce que Paul a dit, toutes choses sont à vous.
Soit vie, soit mort,
elle a été vaincue.
Soit monde, c'est le monde habité à venir dont nous parlons.
Celui-là nous appartient, mais nous le posséderons avec le Seigneur,
car le monde est l'héritage du Seigneur,
l'héritage terrestre, le royaume du monde,
de notre Seigneur Jésus-Christ.
Et le Seigneur n'a pas dit à Pilate,
mon royaume n'est pas de ce monde.
Ce n'est pas de cette manière que le Seigneur l'a parlé.
Il a dit à Pilate, maintenant,
aujourd'hui, mon royaume n'est pas de ce monde.
Mais Pilate et tous ses semblables connaîtront demain
qu'il est juge des vivants et des morts,
et que le monde dans lequel il a souffert
est le monde qui lui sera servi.
Sauf qu'Abraham,
pour revenir à cette figure centrale du livre de la Genèse,
est un croyant tout comme nous.
Dans la terre que Dieu lui a donnée,
il n'est qu'un étranger.
De sorte que l'autre, lui, il va choisir.
Et il va choisir par lui-même.
Pour la satisfaction de tout ce qui requiert,
sa vie, ses serviteurs,
il va choisir la plaine du Jourdain.
Une histoire qui a été souvent méditée au milieu de nous.
Abraham ne laisse Dieu choisir pour lui.
Et quand l'autre a fait ce choix désastreux,
malgré les belles apparences,
car c'était comme le jardin de l'éternel,
la plaine que Sodome avait,
que l'autre avait choisie,
apparemment c'était quelque chose que Dieu bénissait.
Mais c'était une image trompeuse.
De sorte que Abraham, lui, monte sur la montagne,
et dans la communion avec Dieu,
il reçoit cette communication.
Voilà, regarde Abraham.
Moi, je t'invite à lever les yeux.
Et l'héritage que Dieu donne,
la bénédiction que Dieu donne,
ne comporte aucune peine.
Et Abraham veut contempler tout le pays que Dieu lui donne,
mais sans qu'il lui appartienne maintenant, effectivement.
À ce moment-là, se passe un fait
qu'il convient de souligner.
Après que Dieu l'a invité à regarder
en long et en large tout ce pays qu'il lui donne,
voilà qu'Abraham, excusez l'expression un peu triviale,
Abraham déménage.
Il lève ses tentes,
et il vient habiter auprès des chênes de Mamre,
dans un champ, dans une contrée,
qui est au cœur du pays de la promesse.
Les limites n'ont pas encore été données de Dieu.
Dieu les a données d'une manière générale dans le chapitre 12.
Et la promesse que Dieu a faite à Abraham
Abraham devient la base de l'alliance
que Dieu va confirmer au fur et à mesure
que le temps va passer.
Mais on peut se demander
pourquoi Abraham lève-t-il ses tentes,
change-t-il son camp,
après que Dieu lui a parlé,
et vient s'établir à Hébron,
au cœur du pays de la promesse,
au cœur de la tribu de Judas,
au cœur de ce territoire qui sera plus tard
la tribu de Judas, c'est-à-dire la tribu royale.
Pour quelles raisons ?
Il y a une raison pour laquelle Abraham
leva ses tentes et habita Hébron,
dès que Dieu lui a fait cette promesse.
Pourquoi Hébron ?
Qu'est-ce qu'Hébron signifie pour nous ?
Eh bien, il faudrait bien plus qu'une soirée
pour exposer tout le flanc d'Hébron.
Mais nous essayerons d'être concis
et de fixer quelques canons
qui vous permettront,
et nous le disons en toute humilité,
vous permettront de saisir pour vous-même,
de chercher par vous-même
et de trouver cette merveilleuse histoire d'Hébron,
qui pour nous est un symbole saisissant,
un symbole des plus heureux,
de ce que nous possédons maintenant avec Christ,
au-delà de la mort qu'il a vaincue.
Satan, sa puissance a été détruite
selon la promesse que Dieu avait faite dès le commencement.
La semence de la femme, en s'adressant au serpent,
elle te brisa la tête.
Et dans sa défaite apparente sur la croix,
car il n'y avait pas de défaite apparente
plus marquante que celle-là,
crucifiant faiblesse,
mais dans sa faiblesse apparente,
il remporte une victoire totale
sur la puissance de l'ennemi,
car descendant dans le tombeau,
ils vont sortir par sa propre puissance,
ils vont sortir victorieux,
ayant brisé le pouvoir de celui
qui tenait le pouvoir le plus grand dans ce monde,
c'est-à-dire la mort.
Et en nous en allant tout à l'heure,
nous pourrons nous écrier,
en printemps, la parole du prophète,
rappelée par l'apôtre.
Mort, où est ta victoire ?
Elle se situe à Hébron.
La puissance de Satan se trouvait à Hébron.
Nous lisons dans le livre des nombres,
il y a deux versets dans un chapitre,
deux noms qui sont cités et qu'il faut relier ensemble,
en relation avec Hébron,
puisque nous avons déjà un peu amorcé
cette explication.
Nous lisons dans le livre des nombres,
au chapitre...
au chapitre 13.
Il s'agit de la reconnaissance du pays par les espions,
au chapitre 13 du livre des nombres,
verset 22.
Ils montèrent par le Midi
et vinrent jusqu'à Hébron.
Et là étaient Aquiman,
Chésaïe et Talmaï en Fondanac.
Hébron avait été bâti sept ans
avant son Égypte.
Hébron qui est cité,
et en même temps nous avons,
dans le cours du chapitre précédemment,
un nom remarquable,
le nom d'un homme de Dieu,
Josué,
dont le nom était Osée
et qui devient Josué.
Et vous savez bien que Josué
est le nom hébraïque de Jésus,
en quelque sorte.
Car dans la première édition du Nouveau Testament,
traduite en français par JND,
édition de 1848,
qui est d'ailleurs très rare,
dans l'Épître aux Hébreux,
au passage que nous lisons maintenant,
Car si Josué leur avait donné le repos,
nous avons,
Car si Jésus leur avait donné le repos.
Alors, dans ce changement du nom
d'Osée en Josué,
Dieu nous montre déjà,
que nous n'avions pas seulement besoin
d'une délivrance,
mais qu'il voulait nous donner
un sauveur.
Car aujourd'hui, dans la cité de David,
vous est né un sauveur,
qui est le Christ,
le Seigneur.
Et tu appelleras son nom Jésus.
Osée,
par promotion,
Dieu, récompensant sa fidélité,
change son nom en Josué.
Mais pour nous,
Quelle manifestation de la grâce de Dieu !
Ce n'est pas seulement d'une délivrance
que le pécheur avait besoin,
mais d'un sauveur,
qui allait offrir un grand salut.
Et ce n'est pas sans raison,
que dans ce même chapitre,
nous avons le nom de Josué,
et le nom d'Hébron.
Car nous lirons plus loin,
tout à l'heure,
si nous en avons le temps,
Car Hébron habitait Anak,
le géant,
avec ses trois fils.
Et que cette ville d'Hébron,
elle avait été bâtie,
sept ans avant le sauvant d'Egypte.
Pourquoi ce détail ?
Si nous cherchons,
le Seigneur va nous aider à trouver.
Sauvant d'Egypte, c'est Thalys.
Dans l'Epsomne, nous trouvons,
plusieurs fois, la mention de Thalys.
C'est là que Moïse avait exécuté,
avait affirmé la puissance de Dieu,
de l'Éternel,
en délivrant,
dans le Delta du Nil,
en délivrance,
en faveur du peuple,
à Thalys.
C'est là, nous dit l'Epsomne,
que Dieu avait manifesté sa puissance,
pour délivrer le peuple,
de l'esclavage du Pharaon.
Mais,
nous nous arrêtons un instant,
dans cette ville de Thalys,
Dieu avait déployé sa puissance,
pour vaincre le Pharaon,
pour briser la verge,
avec laquelle,
il dominait, sur ce pauvre peuple d'esclaves.
Mais, en fait,
cette puissance de Pharaon,
qui maintenait l'Israël en servitude,
elle se rattachait,
précisément à Hébron.
Cette ville, bâtie,
7 ans avant son an,
mais reliée, avec elle,
par le fait que la puissance,
que le Pharaon déployait,
contre ce pauvre peuple,
il la tenait d'Hébron,
il la tenait d'Anak,
il la tenait du géant,
c'est-à-dire,
de celui qui est le menteur,
et le meurtrier, dès le commencement.
Vous voyez l'identification ?
Le Pharaon qui a servi Israël,
à Thalys,
met en relation avec Hébron,
où siège le géant,
avec ses trois fils.
L'illustration de celui,
qui introduit,
le péché dans le monde,
et par le péché, la mort.
Voilà, chers amis,
un acte de foi incomparable,
posé par Abraham.
Il vient donc s'établir à Hébron,
là où vit le géant,
avec ses trois fils,
un lieu redoutable entre tous.
Mais la foi d'Abraham a saisi,
qu'un jour,
cette puissance serait détruite,
et que le pays appartiendrait à sa descendance,
selon la pensée de Dieu,
le pays étant nettoyé de tous ses ennemis.
Et enfin, Israël,
jouissant,
selon le propos de Dieu,
en paix,
en grâce,
et en bénédiction,
de tout ce que Dieu avait conçu pour lui.
Quelle image pour nous, chers amis ?
Quelle image pour nous ?
Pouvons-nous maintenant nous tenir à Hébron ?
Et nous l'avons dit tout à l'heure,
en nous en allant,
en quittant cette scène,
nous allons nous écrier,
mort,
puissance d'Hébron,
puissance de Satan à l'œuvre,
où est ta victoire ?
Elle a été engloutie, dit l'apôtre.
Et nous allons dire cela,
crier cela,
puisque Satan sera brisé sous nos pieds,
dès que nous allons partir.
Vous voyez cette première scène d'Abraham,
en avant son guerre,
mais elle est très importante.
Le fait qu'Abraham vient s'établir à Hébron,
pose devant nous un acte de foi,
un acte d'intelligence d'Abraham,
selon la pensée de Dieu.
Il a compris que le pays n'appartiendrait à sa semence,
à sa descendance,
que lorsque les ennemis seraient détruits.
Mais dans sa foi,
la foi des élus de Dieu,
qui tient comme acquis les choses qui ne se voient pas encore,
il vient là, en présence du géant,
établir cette honte,
pour lui dire,
un jour,
nous posséderons ce pays,
et tu seras détruit.
C'est un acte de foi extraordinaire.
La preuve en est,
c'est que dans le chapitre 23,
où nous avons lu quelques versets,
Abraham va perdre son époux.
C'est une scène que nous ne pouvons pas lire
sans profondes émotions.
Elle illustre,
elle rappelle,
ou elle annonce,
combien de deuils semblables,
dans la famille de la foi,
combien de larmes répandues,
en présence de la mort qui intervient,
et qui brise les liens les plus doux,
les plus chers au cœur naturel,
implacable comme elle est,
redoutable sans doute,
ne se laissant fléchir par aucune supplication,
agissant brutalement,
ou agissant lentement,
avec, nous dirions,
une lenteur qui éprouve au suprême degré,
et celui qui est atteint,
et ceux qui l'entourent,
de quelque manière que ce soit,
elle montre ce qu'elle est,
cruelle, l'ennemi de l'homme,
implacable,
ne se laisse fléchir en aucune manière.
Mais quel bonheur pour nous, chers amis !
Paul dira sans doute,
nous versons des larmes,
nous ne sommes pas des stoïques,
nous sentons bien la douleur.
Et JLD dira,
plus un croyant
a affaire avec Dieu,
plus il est rendu sensible.
Le Saint-Esprit opérant en lui,
le rend sensible à toutes les souffrances qu'il rencontre,
et à celles qu'il éprouve en particulier.
Mais c'est aussi le Saint-Esprit en lui
qui le rend capable de soutenir cette peine.
Car le Saint-Esprit est un esprit de consolation,
le consolateur, dit le Seigneur,
que je vous enverrai d'auprès du Père.
Si l'Esprit en nous affine nos sentiments,
et donne au réel les sentiments
de bien des manières pour les rendre,
pour les sublimer,
pour les rendre infiniment précieux,
c'est aussi le Saint-Esprit en nous
qui nous aide à soutenir
le chagrin et la peine que nous éprouvons
quand ils sont rompus.
Et vous voyez Abraham faire son épouse,
et nous lisons,
Abraham, le tsar amoureux à Kiriatarba,
qui était hébron,
Abraham n'a pas quitté cet endroit
que nous venons de voir ensemble
dans le chapitre 13.
Et Abraham vient pour mener deuil sur Sarah
et pour la pleurer.
Voilà l'attitude de cet homme de Dieu,
le Père de nous tous.
Il vient pour mener deuil et pour pleurer sur Sarah.
C'est un homme brisé par la douleur
qui ressent d'autant plus qu'il a vécu si longtemps
avec sa compagne que Dieu lui avait donnée.
Il vient pour mener deuil et pour pleurer.
Voilà l'attitude d'un croyant.
Mais, chers amis, ce n'est pas
tout ce que le croyant réalise
dans une situation semblable.
Car il ne reste pas là
comme son petit-fils Jacob
se lèvera dans des conditions semblables
de devant le sépulcre.
Il ne reste pas là brisé de douleur,
dans le désespoir,
comme si tout était perdu,
comme si tout était anéanti.
Ce n'est pas non plus...
S'il vient pour pleurer, pour mener deuil,
ce n'est qu'une partie de son attitude.
Nous pleurons sans doute,
puisque, pendant, nous ne pleurons pas
comme ceux qui n'ont pas d'espérance,
mais nous versons des larmes.
Et cela serait-il étrange ?
Quel est le plus court verset
du Nouveau Testament ?
Un sujet et un verbe.
Jésus pleura.
Lui-même a mélangé ses larmes
avec son breuvage,
a mangé de la cendre comme du pain.
Mais la différence entre ses larmes et les nôtres,
c'est que les siennes sont l'expression...
Le mot n'est pas le même dans l'original.
Les siennes sont l'expression
d'une sympathie parfaite.
Les nôtres, c'est le chagrin,
c'est la peine qui nous étreint,
qui nous écrase
dans un sentiment d'impuissance
lorsque nous sommes séparés
de ceux que nous aimons.
Mais avant de déployer sa puissance,
Jésus pleura,
a mélangé ses larmes avec celles qui pleuraient.
Avant de parler, avant de consoler,
avant d'intervenir en puissance,
il a d'abord mélangé ses larmes
avec ceux qui pleuraient.
Quelle sympathie parfaite !
Bien Abraham vient pour mener deuil
et pour pleurer,
mais il ne connaît pas encore
l'Évangile selon Jean.
Jésus n'est pas venu dans ce monde,
mais il connaît quelque chose
du coeur de Dieu,
des compassions de Dieu.
Et il n'en reste pas là
à mener deuil et à pleurer.
Un de vos grands philosophes disait
à l'égard de la mort, en moquant,
mais ça va aller.
Quand il a dû se trouver confronté lui-même
avec ce seuil redoutable,
vous savez bien, chacun a lu
ce que cet homme s'agit de Voltaire,
ce que cet homme a pu dire,
et la scène horrible
à laquelle ont assisté
ceux qui ont été témoins
de sa fin.
« Misérable fou que j'étais ! »
disait-il.
Dans une scène
que les gens,
que ceux qui l'ont vue,
ont dit plus jamais.
Nous ne voudrions assister
à quelque chose de semblable.
Se moquer de Dieu.
Je disais, la mort, qu'est-ce que c'est ?
Mais c'est un sommeil, la mort.
Et la mort ressemble au sommeil
comme une goutte d'eau,
ressemble à une autre goutte d'eau,
sauf que l'on ne s'éveille plus.
Mais il avait compris trop tard
que la mort n'était pas
une goutte d'eau qui ressemble
à une autre goutte d'eau,
que c'était la comparution devant Dieu,
que mourir, c'était le jugement de Dieu,
la sanction de Dieu sur le pécheur,
et qu'après la mort,
suit le jugement.
C'était trop tard maintenant,
après s'être moqué de Dieu,
plus de salut pour quelqu'un
qui s'était moqué de Dieu,
qui s'était plongé dans l'incrédulité
et qui avait entraîné à sa suite
tant de misérables sur ce chemin
d'incrédulité.
Mais ce n'est pas une goutte d'eau
qui ressemble à une autre goutte d'eau.
C'est quelque chose d'infiniment douloureux.
Mais voilà la ressource du croyant.
Vous voyez, Abraham vint pour mener deuil
sur Sarah et pour la pleurer,
mais tout de suite au verset 3.
Et Abraham se leva de devant son mort.
Voilà d'un côté les affections brisées,
les sentiments qu'elles produisent en nous,
mais d'un autre côté la foi des élus de Dieu.
Voilà l'attitude qu'elles donnent
de manifester, de montrer un croyant
vis-à-vis de ceux qui n'ont pas d'espérance.
Voilà ce qu'Abraham est,
un élu de Dieu, un croyant,
et il peut dire, il se lève de devant son mort
dans la dignité de la foi.
Mais où va-t-il enterrer son mort ?
Il va acheter dans cette terre de Canaan
un petit champ dans lequel il y a une caverne.
La caverne d'Hebron, à Hebron justement,
là où s'y est, nous l'avons vu ensemble,
là où s'y est Anak et ses fils,
c'est-à-dire les géants redoutables,
quand Moïse parlera de ces géants dans le Deuxième An,
il rappellera au peuple
que lorsqu'il fallait monter à l'assaut
de ces forteresses tenues par les géants,
que c'était quelque chose de redoutable.
Mais comme l'avait affirmé Josué Calep,
Dieu marchait devant son peuple,
et si Dieu est avec nous, qui sera contre nous ?
C'est la différence entre Josué Calep et les 10 espions
qui eux n'avaient vu que les géants,
et qui disaient sans doute le pays est beau,
vous voyez ce que nous rapportons,
mais nous sommes incapables d'aller contre ces géants,
nous étions comme des sauterelles à côté d'eux.
Josué Calep sont-ils des visionnaires, sont-ils des aveugles ?
Pas du tout.
Mais eux, au contraire des 10 espions
qui font fondre le cœur du peuple
par leur inquiétudité,
Josué Calep, tout simplement,
ont mis entre les ennemis et le peuple d'Israël,
ils ont mis l'Éternel.
Et si l'Éternel marche devant son peuple,
mes chers amis,
quel ennemi peut empêcher le peuple d'avancer ?
Si redoutable soit-il.
Eh bien, voilà la foi d'Abraham.
À Héberon, là où se trouve cette puissance
déployée par Anarchie,
figure, image de Satan,
c'est là qu'Abraham vient demander au fils de Hètes
d'avoir un petit champ qu'il va payer,
dans la terre qui lui appartient,
montrant bien son caractère d'étranger,
sa tente et son hôtel le prouvent à suffisance,
et son attitude ici la corrobore entièrement.
Il va acheter ce champ pour y enterrer son mort,
affirmant ainsi qu'un jour,
c'est là que la victoire aurait lieu,
que la défaite des ennemis serait opérée
par celui qui devait venir.
Et Abraham sait bien que,
à partir du sacrifice de son fils,
qui a été pour Dieu entièrement consommé,
Abraham sait bien que Dieu a confirmé
les promesses qu'il lui avait faites,
parce que tu as fait cette chose-là,
parce que Christ a été offert,
parce qu'il a donné sa vie,
parce que Dieu l'a livrée,
n'ayant personne de plus grand par qui jurer.
L'Éternel dit à Abraham,
je jure par moi-même,
parce que tu as fait cette chose-là,
je vais te bénir,
de sorte que, par deux choses immuables,
la parole de Dieu et le serment qu'il a confirmé,
nous avons maintenant une ferme consolation.
Certes, en bénissant, je vais te bénir,
et tu vas avoir une semence comme les étoiles des cieux,
celle que nous sommes,
celle parmi laquelle nous avons place maintenant,
croyant de cette économie,
et tu auras une semence comme la poussière de la terre.
C'est la semence pour la terre,
c'est Israël et les nations qui lui sont associées,
car l'Éternel n'oublie pas
qu'il y a les nations en même temps qu'Israël
pour la terre, pour la bénédiction
qu'il va répandre sur celles-ci.
Dieu n'est pas seulement le Dieu des Juifs,
mais aussi des nations.
Et tout reposera sur le sacrifice d'Isaac,
sur la semence d'Abraham qui est,
comme le dira la peau,
qui est Christ.
Parce que tu as fait cette chose-là.
Dieu lui a confirmé
les promesses qu'il lui avait déjà faites auparavant.
Et Abraham montre ici
le prix que cette promesse a pour son cœur.
C'est à Héberon qu'il vient enterrer son épouse.
Nous avons maintenant,
dans le court récit que nous avons lu
à la fin de la vie de Jacob,
l'affirmation de cet homme,
ce patriarche,
à la fin de sa vie.
Restauré, c'est un coucher de soleil magnifique
attendu après une vie tourmentée.
Quel magnifique tableau nous laisse Jacob.
Bénissons ses fils.
Disons à chacun de la part de Dieu
quelle serait son histoire.
Ce que l'histoire a confirmé entièrement.
L'histoire passée jusqu'à la croix,
l'histoire présente depuis la croix qui va se terminer,
l'histoire à venir qui va commencer
lorsque le Seigneur va à nouveau s'occuper d'eux.
Trois noms des fils de Jacob pour le passé,
trois noms pour le présent actuel et ses saisissants
et trois noms pour demain
et trois noms alors pour nous parler
de celui sur lequel tout repose,
Judas, Joseph et Benjamin le loup qui déchire.
Eh bien, tous ses fils sont là autour de lui.
L'éner 65 ans, vous le savez bien,
et le plus jeune a une cinquantaine d'années.
Ces douze hommes sont là
et Jacob va leur dire en quelques mots saisissants,
en raccourcis extraordinaires.
Jacob va dire pour chacun
quelle est son histoire prophétique.
Et enfin, le mot dans l'original,
paraît-il, est semblable,
s'appuyant ou sur son chevet ou sur son bâton.
Et le bâton illustre évidemment
la position d'étranger, de voyageur,
la position que Jacob,
comme tous les fils de la famille de la foi,
tous ceux qui font partie de cette famille de la foi,
l'attitude qu'ils ont,
c'est le bâton du voyageur.
Attendant ce que Dieu va opérer un jour
et portant ses regards bien que presque aveugles,
voyant jusqu'au bout des collines éternelles,
saisissant déjà quelque chose
de ce que nous allons voir tout à l'heure.
L'héritage céleste
qui se résume en une phrase
que personne ne saurait expliquer sans doute
quant à sa densité.
Dieu est en tout et en tous.
Voilà les collines éternelles,
le sommet des collines éternelles
que Jacob, aveugle,
discerne en leur lointain.
Et il énonce pour chacun
qu'elle sera sa part dans l'héritage terrestre.
Mais il voit pour Joseph déjà quelque chose,
pour Joseph type de Christ,
il voit ce qui sera réalisé un jour,
Dieu tout et en tous.
Dieu tout comme objet pour chacun,
Dieu remplissant chacun et en tous
comme capacité divine de jouir de Dieu.
C'est le sommet,
c'est l'éternité bienheureuse
afin que Dieu soit tout et en tous.
Jacob a saisi quelque chose de cela.
Mais il veut,
et dans ce jour-là,
nous pensons bien que c'était,
il y avait une signification pratique,
une signification qui ne manquait pas d'impressionner
et de donner la preuve
que quelqu'un était dans ses sentiments avec Dieu.
Jacob ne veut pas d'un mausolée en Égypte.
Étant assis à côté du trône de Joseph,
il aurait pu avoir quelque chose
qui ressemblait sans doute
à ce que l'on bâtissait à l'époque,
dont on a des vestiges encore aujourd'hui,
extraordinaire.
Jacob n'a rien de commun
avec ce que les hommes édifient
pour établir,
si somptueux qu'il soit, leur sépulcre.
Ce que Jacob veut,
c'est que de l'Égypte,
il faut que vous me remontiez
en Canaan.
Il le fait jurer à ses fils.
Et il précise,
de la manière la plus...
qui ne laisse aucun doute,
sans équivoque aucune,
il précise l'endroit
où ses hôtes doivent être placés
à côté d'Abraham, de Sarah, d'Isaac
et de Léa et de sa mère,
Rebecca.
C'est là qu'il faut placer ses hôtes
parce que cet homme de foi
a mis sa confiance aussi
dans la parole de Dieu.
Et il estime, il croit qu'un jour,
c'est à Hébron que Dieu va opérer
cette puissance,
renversant les ennemis
et en même temps ressuscitant
ceux qui sont de la foi de Jésus.
C'est dans cette caverne,
avec le père de la foi,
que je veux être enterré.
Non pas dans un mausolée
en Égypte.
Le cœur de Jacob
rejoint la foi d'Abraham.
C'est là, dans cette caverne,
qu'il faut être enterré.
Quel exemple pour nous,
l'endroit où nos pauvres
restent sont déposés
n'a aucune espèce d'importance.
Nous savons bien qu'à la voix puissante du Seigneur,
la terre va jeter d'or
ses traits passés.
Le Seigneur, par son cri de commandement,
à sa voix puissante, va réveiller
ceux qui se sont endormis.
D'abord les premiers, nous nous serons changés
et nous partons de tous les endroits
de la terre pour nous rencontrer
sur la nuée. Mais dans ces jours-là,
l'acte posé par Abraham,
acte de foi,
était celui de sa descendance
et c'est à Hébron qu'il faut
que Meso soit enterré.
Nous avons encore peut-être quelques minutes
et nous pourrions encore voir quelque chose
d'Hébron en relation
avec notre position actuelle
comme croyant.
Si vous voulez bien, nous allons ouvrir le livre
de Josué et nous allons lire
quelques versets rapidement.
C'est un autre aspect du tableau
mais infiniment précieux pour nous.
Dans le chapitre 14 du livre de Josué,
nous nous faisons évidemment
toucher les bords
de cette étoffe incomparablement belle.
Il faut prendre le temps de lire
lentement
et méditer sur ces différents
aspects que Dieu nous donne
de cet endroit
d'Hébron si significatif
pour nous. Dans le chapitre
14 du livre de Josué,
nous sommes arrivés à la fin
des guerres,
de possessions dans ce pays.
Chacun maintenant va recevoir
la part de l'héritage à laquelle
il a droit.
Et voici qu'un homme va s'avancer
dans ce chapitre 14.
C'est un homme extraordinaire. C'est Caleb
qui est le fils de Jéphuné,
le Cénisien.
Tout d'abord, son origine
pour un
israélite orthodoxe
dirions-nous,
et imbu de ses privilèges,
c'est un homme douteux.
Un Cénisien.
Caleb, nous l'avons
accessé du chapitre 14.
Caleb, fils de Jéphuné,
le Cénisien. Or, si nous ouvrons
le livre d'Arnaz,
les Cénisiens sont une
peuplade qui, comme les
Kéniens, les Hétiens,
les Canadiens, devaient disparaître
de la terre d'Israël.
Qu'apprenons-nous
par cette mention
Caleb, fils de
Jéphuné, le Cénisien,
qui devient
le prince qui sera
désigné par Moïse
pour aller découvrir le
pays de Canan ? Comment sait-il
qu'un étranger qui devait disparaître
de la Seine, devient tout à coup
propulsé à cette hauteur
des privilèges incomparables
d'être un prince en Israël ?
Est-ce que cela est tellement étrange,
chers amis ?
Est-ce que nous ne trouvons pas, à la même
époque, une pauvre fille
dont la parole de Dieu rappelle
l'origine si
ténébreuse, si misérable,
rave, la
prostituée ? Et où la
trouvons-nous ?
Nous la trouvons, devenue
une princesse en Israël,
comme Ruth, la Moabite,
à l'égard de laquelle,
tribus, peuplades, à l'égard de laquelle,
l'Étienne ne l'avait dit jamais, le Moabite
n'entrera dans mon maison, même pas la dixième
génération. Et nous avons
maintenant Ruth,
la Moabite. Elle devient
l'arrière-grand-mère
de David, du roi David.
Et nous trouvons le nom de Rave,
le nom de Ruth,
dans la généalogie la plus prestigieuse
de qui soit, celle
du roi des rois, du seigneur des
seigneurs. Matthieu 1
montre d'où Dieu
a tiré ces pauvres créatures
et les sommets auxquels
il les établit
en vertu de celui qui naît
et qui va donner sa vie dans la
généalogie de Jésus.
Fils d'Abraham, fils de David, le roi
des rois, le seigneur des seigneurs.
Grâce à son œuvre, voilà le kénisien
qui devient un prince en Israël.
Une prostituée devient une
princesse. Voilà l'œuvre de Dieu.
Voilà la grâce de Dieu
dont nous avons déjà des aperçus ces
60 ans dans l'Ancien Testament.
Eh bien, ce kénisien,
ce cadavre devient donc un prince en Israël
de la tribu de Judas et
nous savons son histoire, comment
il va affirmer que Dieu
vient capable de donner ce pays à son
peuple si Dieu pour nous
que ce que les ennemis peuvent faire
si grand, si redoutable soit-il.
Eh bien, il vient au
prince de Josué. Maintenant,
tu sais qu'il y a 45 ans
nous étions ensemble.
J'ai 85 ans aujourd'hui
et dans
ces jours-là, c'est le récit
que nous avons. Dans ces jours-là,
il rappelle à Josué
la scène
comme elle s'est déroulée et
il peut dire, j'ai suivi pleinement
l'éternel avec la grâce qui m'a
été donnée, j'ai suivi pleinement l'éternel.
La chose est répétée plusieurs fois.
Quel exemple pour nous.
Si le Seigneur pouvait dire
de nous en lisant
dans le secret
de nos voies, eh bien,
se croyant comme pour
cet homme, il me
suit pleinement.
Quel bonheur
nous éprouvions dans notre coeur
de pouvoir, si nous pouvions
marcher de cette manière, suivre pleinement
le Seigneur, pas à moitié,
pas en boitant, mais suivre
pleinement le Seigneur comme cet homme l'a fait.
Et maintenant, dit-il à Josué, pour nous rater
un peu, et maintenant, dit-il,
il faut que tu me donnes l'héritage auquel
j'ai droit. Qu'est-ce que tu vas
choisir, Caleb? Tu peux
choisir les vignobles les plus
productifs, les pleines, les plus
fertiles. Tu as le droit.
Tu peux choisir.
Tout ce que tu vas demander t'appartient.
Qu'est-ce que Caleb va
choisir? Pour l'homme,
mais c'est un choix étrange.
C'est le choix d'un homme déraisonnable.
Il va dire à Josué,
eh bien, donne-moi Héberon.
Donne-moi la caverne d'Héberon
dans laquelle
le père de la nation,
le père de nous tous,
car je suis un homme de foi, bien que
je ne sois pas israélite
de naissance, j'appartiens à
la famille de la foi, et je souhaite
obtenir cette part
d'Héberon, là où
repose, là où la mort
a fait son œuvre, où reposent
les os de nos chers devanciers,
car je sais que là, Dieu
va opérer en puissance
lorsque la résurrection
triomphante aura lieu, et que
tous les ennemis, la mort sera
vaincue.
Il y a des ennemis redoutables,
nous le disons dans ce chapitre.
Arba, fin du chapitre
14, vous voyez,
Héberon était auparavant Kyriath Arba.
Arba était le grand
homme parmi les anachins.
C'était un endroit redoutable.
Eh bien, c'est cela que
Caleb vient
demander à Josué. Qu'est-ce que Josué
pensait? Eh bien, il regarde cet homme.
Et Josué est certainement
à son cœur rempli d'émotions.
En voyant que c'est
ce vieux compagnon, ce vieux
guerrier, qui est encore fort
comme il y a 45 ans,
va mettre son épée au service de Dieu
pour se mesurer, au lieu
de chercher le repos, au lieu de
jouir d'une plaine fertile et
de l'ignoble qui aurait pu le combler.
Non, il veut continuer la guerre,
car la guerre ne cessera pas,
il le sait bien, que ce n'est pas le moment
du repos, c'est le moment de la guerre.
Le moment du repos s'approche, mais jusque-là
nous avons à lutter.
Caleb le sait, et il veut
non plus aujourd'hui pour nous une lutte
contre le sang et la chair, mais nous aurons
la guerre de génération en génération
avec celui qui introduit le mal dans ce monde.
Et Caleb
pose dans son choix
celui de la foi.
Cet hébron que je désire,
la caverne avec tous les ossements,
car là Dieu perdra la délivrance
et je veux
m'identifier
avec ce propos de Dieu
qui triomphera
un jour, grâce à l'oeuvre
de celui qui doit venir.
Et enfin,
vous voyez, c'est une chose extraordinaire.
Maintenant, Caleb va aller
se battre, et il va procéder.
Il n'a pas un homme
qui est rempli
de lui-même
qui est prêt pour prendre une décision
inconsidérée.
Comme vous verrez dans le récit,
il y a un peut-être, et le peut-être
n'est pas un peut-être de doute,
mais c'est le peut-être de la dépendance.
Dieu sera avec lui,
mais ce n'est pas un homme
qui se base sur lui-même,
sur ses capacités.
Il compte sur Dieu.
Mais Dieu ne va pas mettre ses ressources
à la destination d'un homme de foi tel que lui.
Et nous lisons dans ce chapitre
qu'il va remporter la victoire
du géant et sur ses trois fils.
Et pour nous, qu'est-ce que c'est, chers jeunes amis?
Qu'est-ce qu'un acte pour nous
et ses trois fils?
Parce que vous avez affaire avec eux,
nous avons affaire avec eux, un jeune homme,
une jeune fille, qui que nous soyons.
Et nous ne pouvons pas éviter ce combat
qui nous en croyons.
Car la possession de la vie en nous
et la réception du Saint-Esprit
fait qu'il y a un combat
incessant en nous.
La chair convoite contre l'esprit
et l'esprit convoite contre la chair.
Voilà une manière de s'exprimer de la faute.
Nous avons toujours la chair en nous
sur laquelle Alnac
et ses trois fils agissent.
Ce sont leurs alliés
et le principal ennemi
avec lequel nous avons affaire.
Où est-il? Où se trouve-t-il?
Il se trouve en moi, il se trouve en vous.
C'est notre pauvre cœur naturel
que Alnac et ses trois fils
séduisent,
mettent dans l'enceinte
duquel ils mettent en mouvement
les convoitises
qui ayant conçu
enfants de le péché
et le péché, quel triste cortège
étant consommé, produit la mort.
Quelle est la délirance?
La délirance
est de nous tenir nous-mêmes
pour morts au péché
et comme impuissants
parce que le Seigneur l'a vaincu,
le Seigneur a détruit les œuvres du diable,
tenir pour impuissants
celui qui dente les hommes
mais qui devant le croyant
doit s'enfuir comme un oiseau de nuit.
Arrière de moi, Satan.
Résistez au diable,
il s'enfuira de vous.
Voilà le secret de la victoire.
Eh bien, ce calèbre va se mesurer
avec le géant et ses trois fils.
Et pour nous, pour vous, chers enfants,
qui est-il ce géant? C'est évidemment Satan
et ses trois fils.
Eh bien, nous pouvons dire
l'Épître de Jean nous situe
avec exactitude les trois fils du géant.
C'est-à-dire
la convoitise des yeux,
la convoitise de la chair,
l'orgueil de la vie.
Voilà les trois fils du géant
qui dente les hommes.
Mais j'ai reçu de la part de Dieu
les ressources, la capacité
pour vaincre,
pour surmonter ce qui
dente les hommes.
Car je ne suis plus,
je ne suis plus vaincu,
je suis du côté du vainqueur.
Quelle est maintenant, en terminant,
la destination de Héron?
La mort.
Que Caleb a fait un choix pour l'homme,
un choix absolument déraisonnable.
Mais il sait que la mort
est une servante maintenant
que Dieu donne à notre disposition.
Mortifiez vos membres
qui sont sur la terre.
La mort, Dieu ne la donne en service
pour mortifier les membres mourants.
Vous voyez, Caleb a déjà
saisi quelque chose de ce grand mystère.
Et enfin, dans le chapitre 20,
21,
vous allez voir tout ce précieux.
Cette ville de Héron,
à qui va-t-elle être donnée?
Donc, nous sommes dans ces chapitres
confrontés
en présence de la division du pays.
Et une famille
particulière, les Lévites,
n'ont pas d'héritage,
sauf qu'ils reçoivent de chaque tribu
quelques villes
dont certaines parties d'entre elles
sont des villes de refuge.
Ce n'est pas difficile si nous avons lu un peu la parole de Dieu.
Nous savons bien que la ville de refuge,
c'est une image du salut que Dieu offre aujourd'hui.
La ville de refuge, en quelque sorte,
c'est l'Église, car nous sommes
sauvés et introduits dans l'Église.
Bien, on donne alors
les villes de refuge aux fils de Lévi.
Ils n'avaient pas d'héritage en Israël.
Ils sont exactement
ce que nous sommes également aujourd'hui.
Quand on rencontrait un fils de Lévi,
on lui demandait, tiens, où habites-tu toi ?
Quel est l'héritage que tu possèdes ?
Nous, on lui disait...
Moi, je n'ai pas d'héritage.
Dieu ne m'a pas donné d'héritage.
Je suis dans la terre d'Israël sans héritage.
Mais l'Éternel a dit, je suis ton héritage.
C'est moi l'Éternel, ton héritage.
Vous voyez quel sort
précieux pour cet homme.
Il n'avait pas de lieu
qui lui appartenait en propre.
Il était un étranger dans la terre d'Israël,
sans héritage.
Il n'y avait pas de lot plus précieux
que celui-là.
Alors, vous lisez dans le chapitre 21,
on donne
pour les fils d'Aaron et de Gertzédis,
les familles des chréatiques,
il est dit qu'aux Gertzédis,
le premier lot fut pour eux.
Aaron et ses fils, c'est donc une image des croyants
que nous sommes aujourd'hui, Christ et les siens.
Eh bien, on donne
le premier lot. Dieu va donner le premier lot,
le meilleur des lots.
Pour Aaron et pour ses fils,
pour la famille en Israël la plus privilégiée
qui est le type de ce que
nous sommes aujourd'hui,
en association vivante avec Christ,
étant fait tous d'un,
dit l'Épître aux Hébreux, étant un avec lui,
dignifié ensemble avec lui,
assis ensemble avec lui
dans des lieux célestes.
Qu'est-ce que Dieu nous a donné ?
Qu'est-ce que Dieu donne à Aaron et à ses fils dans ce jour-là ?
Mais c'est merveilleux.
Vous voyez ce que nous disons.
Pour les fils d'Aaron vers Cédis,
des familles d'Échéatiques, dont les fils de Lévi,
car le premier lot fut pour eux,
on leur donna
Kyriat Arba.
Arba était père d'Anak,
célébrant dans la montagne de Judas.
Voilà le premier lot.
Le sort le plus précieux
à l'estimation de Dieu
qui est donné
à Aaron et à ses fils.
Eh bien, j'aime mieux pas ce que nous allons
chanter demain, n'est-ce pas,
ce que nous allons célébrer demain ?
N'allons-nous pas nous entourer
de la table du vainqueur,
de celui qui a ressuscité ?
Et n'allons-nous pas célébrer le meilleur des lots
que Dieu nous a donnés ?
Par sa mort nous avons la vie
et la mort que nous allons nous souvenir
est celle qui nous a ouvert le chemin.
Nous vivons
jusqu'au séjour suprême
où Dieu va nous accueillir
tous ensemble
lorsque le Seigneur va nous présenter en disant
me voici tous ceux que tu m'as donnés.
La preuve, c'est le dernier passage
mais nous n'avons plus le temps
pour le lire dans le deuxième livre de Samuel.
Un homme est maintenant
au bout de ses peines,
de ses tribulations, c'est David.
Et le chemin du trône est ouvert devant lui.
Et David est un homme dépendant,
jusque-là en tout cas.
Et il demande à Dieu, voilà maintenant
tous les ennemis sont mis de côté.
Tu m'as pris des parcs
où je paissais les menus,
le menu bétail de mon père
et tu m'as dit que j'allais être prince en Israël.
Eh bien, où veux-tu que je me rende
pour recevoir la colonne ?
Qu'est-ce que Dieu va dire ?
Qu'est-ce que Dieu va dire à David ?
En nous asseignant, nous lisons ce verset.
C'est ce que nous venons
de rappeler devant vous,
le but vers lequel tout converge
et que nous allons connaître peut-être ce soir,
peut-être cette nuit.
Eh bien,
l'Éternel lui dit,
monte, je vais mettre la colonne sur ta tête.
C'est dans 2 Samuel 2, vous verrez cela.
Et il dit, et David dit,
mais où monterais-je ?
Où vais-je monter, Eternel,
pour recevoir la colonne du royaume ?
Eh bien, les prophètes ont rendu témoignage
aux souffrances qui devaient être sa part,
mais au gloire qui suivrait.
Où vas-tu monter, David ?
Eh bien, David monte
à Hébron.
Et c'est là que David,
dans ce lieu de mort,
dans cette caverne qui rappelle
la mort, mais la mort vaincue,
c'est là que Dieu
met la couronne sur David,
celui qui représente
un Christ victorieux.
Et David n'est pas seul pour jouir
de son triomphe,
il a ses deux femmes avec lui.
Il a le résidu Aki-Moham,
le résidu d'Israël,
qui est le noyau du peuple futur.
Son nom veut dire grâce du Fils,
et il a Abigail,
l'autre femme, femme de Nabal,
le résidu d'Israël
qui est devenu l'église en acte 2,
et dont le nom veut dire
joie du Père.
La joie que le Père a
de donner
l'épouse à son Fils,
et qu'il va se présenter à lui-même
tout à l'heure glorieuse. …