Matthieu 25
ID
pf009
Langue
FR
Durée totale
00:56:02
Nombre
1
Références bibliques
Matthieu 25
Description
inconnu
Transcription automatique:
…
Nous venons aujourd'hui avec vous, ce soir, par la volonté de Dieu, d'aller manger selon Matthieu.
Nous irons de la première partie du chapitre 25e.
Alors, le Royaume des Cieux sera fait semblable à dix bières, qui, ayant pris leurs lances,
sortirent à la rencontre de l'Époux.
Les Saints d'entre elles étaient prudentes, et furent cinq fois.
Celles qui étaient folles, en prenant leurs lances, ne frirent pas d'huile avec elles,
mais, les prudents, frirent de l'huile dans leurs vaisseaux, avec leurs lances.
Or, comme l'Époux tardait, elles s'assoupirent toutes, et s'endormirent.
Mais, au milieu de la nuit, il se fit un cri, « Voici l'Époux ! Sortez à sa rencontre ! »
Alors, toutes ces bières se levèrent et apprêtèrent leurs lances.
Et les folles dirent aux prudentes, « Donnez-nous de votre huile, car nos lances s'éteignent. »
Mais les prudentes répondirent, disant, « Non, de peur qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous.
Allez plutôt vers ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous-mêmes. »
Or, comme elles s'en allaient pour en acheter, l'Époux vain, et celles qui étaient prêtes,
entrèrent avec lui au dos, et la porte fut fermée.
Ensuite, viennent aussi les autres vierges, disant, « Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! »
Mais lui répondant, disant, « En vérité, je vous dis, je ne vous connais pas. Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure. »
C'est la dixième des paraboles du Royaume des Cieux que nous trouvons dans l'Évangile selon Matthieu.
Nous ne trouvons les paraboles du Royaume des Cieux que dans l'Évangile selon Matthieu.
Cela facilite d'autant notre recherche de la valeur du terme « Royaume des Cieux ».
Qu'est-ce que cela veut dire ?
Comme il se trouve seulement dans l'Évangile selon Matthieu, et que l'Évangile selon Matthieu s'adresse essentiellement aux Juifs,
le champ de notre recherche se trouve donc bien circonscrit.
Le Royaume des Cieux est un terme que l'on a appelé dispensationnel,
c'est-à-dire qui concerne une période, une certaine période de temps,
qui a commencé à partir du moment où le Seigneur est monté au ciel.
Après avoir souffert, après avoir été mis à mort, étant ressuscité, monté au ciel,
le Royaume des Cieux a commencé.
Quand le Seigneur en parle, ou que Jean-Baptiste en parle, c'est toujours en pluriel.
Le Royaume des Cieux s'est approché, mais il n'était pas ouvert,
il n'était pas effectivement virtuellement commencé, avant que le Roi rejeté siège au ciel.
Le Royaume des Cieux se terminera bientôt, lorsque le Seigneur va descendre du ciel,
et les événements qui vont se dérouler amèneront sur la Terre l'établissement du Royaume de Dieu,
qui est, elle, cette expression, elle jouit, elle comporte un sens moral.
Le Royaume des Cieux se terminera et fera face au Royaume de Dieu,
effectivement établi en puissance.
C'est un ordre de choses dont Dieu est la source.
Quant à la bénédiction déployée, Royaume de Dieu qui existe maintenant moralement,
Nicodème est invité à y entrer, et nous y entrons par la Nouvelle Naissance.
Ce sont donc deux notions différentes.
Royaume des Cieux, période de temps,
Royaume des Cieux fait penser au siège de l'autorité qui est au ciel,
et le Royaume de Dieu fait penser à une salle de bénédiction
dont Dieu le centre est la source, qu'il déploie autour de lui,
et dans laquelle nous entrons par la Nouvelle Naissance.
Mais les expressions ne se confondent pas.
Chacun, nous avons certainement lu suffisamment ce que nos chers frères nous ont laissé sur ce sujet
que pour que nous nous contentions d'un bref rappel,
nous n'avons d'ailleurs pas la prétention d'expliquer entièrement et de façon suffisante ces expressions.
Mais elles sont elles.
Royaume des Cieux, période de temps.
Royaume de Dieu, expression d'une valeur morale.
Le Royaume qui sera effectivement établi plus tard par le Seigneur,
lorsqu'il sera là sur la scène,
et lorsqu'il était là, au jour de son ministère,
il pouvait dire, oui, le Royaume de Dieu, lui dit, c'était au milieu de vous,
il était là dans la personne du Roi.
Mais ce Royaume ayant été, le Roi a été rejeté,
l'établissement de ce Royaume quant à son existence réelle a été remis à plus tard
et il existe aujourd'hui moralement.
C'est la dixième parabole de l'Évangile selon Matthieu, disons-nous.
Et remarquez, si vous prenez la peine de consulter les autres,
elle est la seule qui commence par un verbe au futur.
Le Royaume des Cieux sera fait semblable.
Nous avons sept paraboles qui commencent par le verbe au présent.
Le Royaume des Cieux est semblable.
Nous en avons alors deux qui commencent par a été fait,
trois qui commencent par a été fait,
la première, la septième et la neuvième.
Je n'en ai pas 100 raisons.
Lorsque le Seigneur dit le Royaume des Cieux est semblable
à l'exemple qu'il donne,
c'est un sens permanent à travers tout le cours de l'Histoire.
Lorsqu'il dit le Royaume des Cieux a été fait,
le caractère du début est surtout souligné.
Rappelons-le rapidement.
La première parabole de Matthieu XIII,
elle en comporte six après une parabole d'introduction.
La première se trouve au verset 24.
Une autre parabole reposée.
Le Royaume des Cieux a été fait semblable
à un homme qui semet de bonnes semences dans son champ.
A côté de cet homme qui semet de bonnes semences dans son champ,
tout de suite un ennemi a été à l'heure
pour semer dans le champ une mauvaise semence.
C'étaient des co-docteurs qui se sont déjà manifestés
du temps des apôtres.
Jean pourra dire qu'il y avait plusieurs antichristes
et Paul pourra parler des co-docteurs
qui déjà étaient surgis au milieu des croyants
pour corrompre le travail de Dieu.
Vous voyez, le Royaume des Cieux a été fait
semblable à ce champ dans lequel
il y a deux espèces de semences qui sont semées.
Cela a été déjà vu, a été manifesté
au début de l'économie chrétienne,
c'est-à-dire à partir du moment
où l'Évangile a été proclamé.
Nous avons alors la septième,
c'est l'Évangile, c'est la paradole relative au pardon.
Nous l'avons dans le chapitre 18, verset 23.
C'est pourquoi le Royaume des Cieux a été fait semblable
à un roi qui voulut compter avec ses esclaves.
Alors nous avons la paradole du pardon.
L'esclave à qui le maître a remis
une dette extraordinairement importante
est l'image du peuple juif, du juif essentiellement,
et l'homme qui devait une petite dette
est l'exemple des gens des nations.
Mais le caractère irascible du premier esclave
sera celui dépeint par fond
dans la première hôtesse à l'homicien.
Les juifs, dira-t-il, sont opposés à tous les hommes,
ne plaisent pas à Dieu et s'opposent à tous les hommes.
Que l'Évangile leur soit prêché,
cela, ils l'auraient encore admis.
Mais que l'Évangile soit prêché aux nations,
ils n'arrêtent pas lorsqu'ils proclament
ce qu'Isaïe avait déjà dit.
Et bien désormais, puisque vous vous jugez indignes
de la réception de l'Évangile,
de la bonne nouvelle, de la grâce de Dieu envers vous,
nous nous tournons vers les nations
qui ne peuvent plus supporter ce langage
et l'arrêtent, et disent, ils s'écrivent,
vous vous souvenez de cet incident dans le livre des Actes,
« Hôte de la terre, un pareil homme, il n'aurait pas dû vivre. »
Comment que ce juif se tourne vers les nations
pour les faire héritières des mêmes bénédictions que nous ?
Cet homme doit mourir.
Voilà la parabole, la septième,
qui, d'une manière saisissante,
présente ce caractère du juif irascible
et qui, dans ses sentiments d'agression contre les nations,
sainte, interdissante à Paul,
interdissante à Dieu, en quelque sorte,
d'étendre sa grâce aux nations.
Or, Dieu n'est pas le dieu des juifs seulement,
mais aussi des nations.
Nous avons dans le chapitre 22,
alors la neuvième parabole,
elle est aussi introduite par le terme
« a été faite semblable ».
Les six hôtes, le royaume des cieux est semblable,
rois 1, 7 et 9, a été fait,
et la dixième sera faite semblable,
c'est celle que nous avons devant nous ce soir.
Disons seulement un mot sur la neuvième,
dans le chapitre 22,
le royaume des cieux a été fait semblable
à un roi qui fit des danses pour son fils.
C'est une parabole très significative.
Si l'on prend la peine de lire le chapitre 21,
on verra que,
sans définitive et privilégie du peuple juif,
déjà le temple dans lequel le Seigneur est entré
plusieurs fois,
est appelé par lui,
selon l'expression du prophète Jérémie,
« La maison de mon Père, dit-il,
vous en avez fait une caverne de voleurs ».
Première chose.
Deuxième chose que nous trouvons dans ce chapitre,
c'est que le filier qui devait porter de bonnes filles
est un filier qui n'a rien donné pour Dieu,
c'est un filier qui est sec,
et le Seigneur prononce la malédiction sur lui.
L'eau amie est prononcée sur Israël,
selon la chair,
c'est le filier qui ne porte pas de fruits,
c'est le filier séché.
Et enfin,
la troisième chose que nous trouvons dans ce chapitre 21,
le chapitre 22,
la plus haute importance,
car un nouvel ordre de choses va commencer dans le chapitre 22,
c'est la parabole que le Seigneur présente aux juifs,
en leur parlant des cultivateurs
à qui le maître a loué une vigne
et dans laquelle il désire recueillir des fruits.
Mais ces vignerons n'ont en aucune manière satisfait aux demandes du maître,
et à la fin,
usant de sa dernière ressource,
qu'il estime être une ressource absolument suffisante
parce qu'elle est suprême,
ayant encore un unique fils bien-aimé,
il ne leur envoye rien.
Après avoir envoyé des prophètes,
après avoir travaillé au lieu de ce peuple de tant de manières,
Dieu a envoyé son fils.
Quel cas feront-ils du fils de Dieu ?
Eh bien, le Seigneur, dans cette parabole,
montre qu'ils ont dit « Voilà l'héritier,
venez tuons-le et l'héritage sera vous. »
Désormais, c'en est fini,
des relations publiques de Dieu avec son peuple.
Et s'il est toujours,
retenons bien ce qu'un de nos chers devants s'est dit,
si Dieu est toujours pour son peuple dans ses voies secrètes,
car l'appel et les promesses de Dieu sont sans repentir,
il a dit de Jérusalem « Mes yeux et mon cœur seront toujours là. »
Il n'est pas revenu sur les promesses qu'il a faites à Brabant.
Il est toujours pour son peuple dans ses voies secrètes,
c'est-à-dire dans son cœur.
Mais, dans ses voies publiques,
Dieu est aujourd'hui,
quels que soient les succès qu'il remporte,
Dieu est contre son peuple et contre ce peuple,
l'OMB est écrit sur lui,
jusqu'à ce qu'il dise, nous allons y venir tout de suite,
« bénis-toi celui qui vient au nom du Seigneur. »
Donc, étant donné l'effet relaté dans le chapitre 21,
la maison du Père qui est devenue une caverne de voleurs,
le figuier qui n'a pas porté de fruits et qui est mis de côté,
qui est séché,
enfin, les vignerons qui tuent le fils du Maître qui leur est envoyé,
un nouvel ordre de choses commande dans le chapitre 22,
c'est le Maître qui se met à l'œuvre,
le Roi qui se met à l'œuvre pour faire des noces pour son fils.
Et nous comprenons ainsi la liaison qu'il y a entre cette neuvième parabole
et celle que nous trouvons dans le chapitre 25,
la dixième, qui précisément nous introduit,
en faisant un pas de plus,
dans ce qui concerne les noces
qui auront lieu bientôt
et desquelles l'Esprit de Dieu nous occupe dans ce paragraphe du chapitre 25.
Encore un mot parallèle à ce que nous venons de dire
quand, à cet ordre de choses dispensationnels,
on sait que les chapitres 24 et 25 de l'Évangile selon Matthieu
sont les chapitres prophétiques.
La prophétie tient une très grande place dans la parole de Dieu.
Elle est d'une importance capitale.
Pourquoi la prophétie ?
Essayons de la définir en quelques mots.
Elle suppose toujours un état de chute, un état de ruine.
Il n'y a pas réellement de prophète lorsque tout va bien.
Lorsque le peuple vient de sortir d'Égypte
et qu'il chante ce cantique merveilleux sur les bords de la mer Rouge,
il n'y a pas de prophète qui intervient de la part de Dieu
pour rappeler le peuple à l'alliance qu'il a contractée avec l'Éternel.
Il n'y en a pas davantage au temps de Salomon.
Mais lorsque la maison de David est en train de s'arriver
ou lorsque la maison d'Elie,
la sacrificature qui était dans ces jours-là,
au temps des juges,
le lien entre Dieu et son peuple est ruiné,
détruit par ceux qui auraient dû le maintenir,
Dieu suscite un prophète comme Samuel.
Dieu va susciter alors des prophètes
lorsque la maison de David tombe en décadence
et s'enferme avec elle la chute du peuple.
Et la prophétie est écrite
à partir du moment où il n'y a plus de remède possible
en vue d'un retour général.
Esaïe, c'est au jour de Joram
que la prophétie est écrite.
Jusque-là, le prophète s'adresse au peuple
à l'élément responsable.
Mais dès que la pente suivie par le peuple
représente ce calque sur celle de la maison du roi,
Dieu, pour qu'il n'y ait pas d'équivalent,
fait écrire la prophétie.
Elle a plusieurs objets.
Le premier, c'est d'intervenir au cœur du peuple
pour leur rappeler qu'ils sont le peuple de Dieu,
qu'ils ont par conséquent des devoirs
et que le manquement de ces devoirs,
compris, inscrits dans l'alliance qui a été contractée,
comportent de la part de Dieu
la nécessité, étant donné sa gloire qui est engagée,
comportent la nécessité de juger cet état de choses.
Le prophète parle donc solennellement
à la conscience du peuple d'abord.
Ensuite, Dieu a toujours quelques fidèles,
quelle que soit la ruine du peuple,
quel que soit l'état de l'Église responsable aujourd'hui.
Dans tous les temps, Dieu s'est toujours suscité
quelques âmes fidèles
qui maintiennent la gloire de son nom
alors qu'elle est foulée aux pieds.
Et ce n'est jamais facile d'être fidèle
lorsque la généralité de ce qui constitue le peuple de Dieu
se trouve sur ce chemin de décadence.
Ce n'est jamais facile d'être fidèle
et ceux qui veulent vivre pieusement seront persécutés.
On ne peut pas se détacher de la masse
sans attirer sur soi le reproche d'être marginal,
d'être singulier et au moins d'encourir le mépris
de ceux que l'on désavoue en se séparant d'eux.
Nous prenons fort bien cela.
C'est le principe de toutes les animosités
et de toutes les guerres religieuses.
Tous les fidèles qui se sont détachés de la masse
ont attiré sur eux la réprobation, l'indignation
et par conséquent, non seulement les menaces
mais les faits douloureux
dont l'histoire de nos ancêtres est intémoignable et saisissante.
Car il faut bien le dire en passant,
quelle identité morale y a-t-il entre ceux
qui s'affirment être les continuateurs
du témoignage de Dieu depuis le commencement ?
Quelle identité morale y a-t-il entre cette prétention
et l'état dans lequel ils se trouvent ?
Dieu ne peut pas se contenter de prétentions.
Dieu veut des faits, des réalités.
Alors, on peut bien citer la Chambre haute à Jérusalem
et l'Église, son centre prodigieusement riche,
prodigieusement éclatant, mélangeant les économies,
s'attachant aux richesses du monde.
Quelle différence entre la Chambre haute à Jérusalem
où les quelques-uns sont là dans la fiété,
dans la fidélité mais dans la pauvreté
et ce que nous voyons aujourd'hui.
Donc, pour en revenir à la prophétie,
le prophète déclare d'une part le mal au milieu du peuple
afin qu'il s'en détourne et qu'il l'évite.
Dieu voulant éviter, car Dieu, c'est une heure étrange
et inaccoutumée que d'exercer le jugement,
le prophète dénonce donc le mal en vue que le peuple s'arrête
et évite le jugement que Dieu devra un jour ou l'autre
exercer contre lui.
La deuxième chose, c'est de parler aux résidus,
aux résidus fidèles, pour l'encourager
dans la souffrance qu'ils rencontrent.
Et enfin, présenter à ces résidus,
ceux qui traversent toute l'Écriture,
l'établissement de la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ,
le but suprême que Dieu a devant lui
et la récompense et la consolation
sans réserve aucune pour le croyant
qui souffre dans ce monde.
Car quel est le remède à toutes les faiblesses,
à tout ce dont les croyants souffrent aujourd'hui,
à toutes les épreuves que nous rencontrons ?
La consolation suprême pour chacun,
c'est bien la venue du Seigneur.
Eh bien, dans cette parabole,
elle fait donc partie de ce sujet prophétique,
chapitres 24 et 25,
qui comprend lui-même cette partie.
Rappelons-le en très peu de temps,
c'est un sujet très important,
chapitres 24, 25,
cette partie bien distincte, bien définie,
qui constitue ce grand sujet prophétique
prononcé par le Seigneur
lorsqu'il est sorti du Temple.
Jésus sort du Temple
et s'en va sur la montagne des Oliviers.
Mais remarquons, Jérémie,
que le jugement,
auquel nous avons fait allusion tout à l'heure,
n'est pas la fin des voies de Dieu.
Quand le Seigneur prononce
le jugement sur ce pauvre peuple
et qu'il leur dit, eh bien, désormais,
cette maison, elle était encore
après la maison de mon père il y a quelques moments,
mais maintenant c'est votre maison,
elle vous est laissée désertée.
Et vous ne me verrez plus désormais.
Mais, quelle phrase heureuse,
et comme elle montre bien ce qu'est le cœur de Dieu,
mais seulement jusqu'à ce que vous disiez,
bénis-toi celui qui vient au nom du Seigneur.
Et demain c'est le résidu
que Dieu va susciter du sein de cette nation
qui se trouve maintenant sur la Seine,
c'est ce résidu qui attendra le Seigneur,
qui regardera vers le ciel et qui dira,
si tu voulais descendre, si tu fendais les yeux.
Et ils l'attendront pour être délivrés
de toute la souffrance qu'ils connaîtront
lorsqu'ils seront plongés dans le feu et dans l'eau,
dans la grande tribulation, dans la défaite de Jacob,
qui dépasse en intensité
toutes les souffrances qu'ils ont connues,
si grandes, si douloureuses qu'elles soient.
Ceux qui ont vécu les circonstances de la guerre dernière
se souviennent bien des souffrances
qui ont été affligées à ce pauvre peuple.
Et pourtant le Seigneur dit,
à l'égard de cette grande tribulation
dans laquelle ils vont entrer,
qu'il n'y a pas eu de temps semblable à celui-là
et il n'y en aura jamais par la suite.
Si intense a été leur souffrance,
eh bien ce pauvre peuple devra entrer
dans des souffrances encore plus grandes.
Mais c'est en vue de les faire fléchir.
Leur coup est une barbe de fer aujourd'hui.
Mais Dieu, à Dieu, en tira sa main sur eux
jusqu'à ce que vous disiez
et ils se tourneront vers moi,
celui qu'ils ont percé,
jusqu'à ce que vous disiez,
béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Et le psaume 118 montrait d'avance
qu'avant de prononcer cette parole,
il fallait que le Seigneur Jésus,
comparé à la pierre,
soit rejeté, méprisé,
que le Seigneur connaisse
le rejet de la part de son peuple,
sa mise à mort sur la croix.
Mais la fin des voies de Dieu,
c'est béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Alors, le Seigneur sortant du temple,
en disant, en présence de ses disciples,
votre maison vous est laissée d'exercer.
Les disciples, attachés comme ils l'étaient
à leur patrimoine national,
ne manquent pas de dire au Seigneur,
mais Seigneur, comment peux-tu parler assis
de cette maison ? Regarde un peu.
Et du Mont des Oliviers sur lequel ils étaient assis,
l'historien Joseph nous dit que
c'était un véritable joyau,
tout est insolent de marbre et d'or
qui souffrait à la vue des juifs.
De sorte qu'ils disent, mais comment, Seigneur,
peux-tu parler de cette manière,
de cette maison qui est si belle ?
Et le Seigneur leur dit, vous voyez,
cette maison ne restera pas
pierre sur pierre, qu'il ne soit jeté à part.
Il commence alors l'explication du Seigneur
en cette grande partie
de toute cette période prophétique
qui a déjà connu un commencement
d'accomplissement,
mais qui va connaître bientôt,
dans toute sa réelle dimension,
qui va connaître l'accomplissement
de tout ce que le Seigneur nous dit
dans Matthieu 24 et 25.
Première partie du chapitre 24,
les événements de la première demi-semaine
de Daniel qui reste à accomplir.
Le deuxième paragraphe,
les événements de la seconde demi-semaine.
Et ceux qui ont lu après la parole de Dieu
savent bien que le prophète Daniel
décompose toute l'histoire
de son peuple en 70 semaines.
Sept semaines, 62 semaines
qui ont été écoulées
puisqu'elles se terminent lorsque
le Seigneur a été retranché.
Et les 69 semaines d'années
effectivement comptées jour pour jour
s'accomplissent lorsque le Seigneur
est entré à Jérusalem.
Les savants qui ont pu faire ces calculs
peuvent nous dire qu'il s'est passé exactement
depuis le jour de Némi,
depuis le début des 69 semaines
jusqu'à leur achèvement,
jour pour jour, lorsque le Seigneur
est entré à Jérusalem et qu'il a été rejeté.
Mais il reste une semaine d'années
à accomplir
qui aura son...
qui aura son déroulement
lorsque nous ne serons plus sur la Seine
puisque aujourd'hui l'Église
est une parentère dans la suite
des temps et des saisons.
Et il n'y a pas d'accomplissement prophétique aujourd'hui
sur la Seine. Il y a seulement
la Providence de Dieu qui prépare tout.
Et il est clair que les événements
qui vont éclater demain
trouvent déjà leur prologue
et les acteurs se mettent en place
qui pourraient en douter aujourd'hui.
Si nous ne voyons pas que nous sommes tout à fait
à la fin de l'économie de la grâce,
que le Seigneur peut venir d'une heure à l'autre,
nous sommes réellement à très peu.
Donc, première partie
de ce chapitre 24, première demi-semaine,
deuxième partie, deuxième demi-semaine,
ensuite des enseignements relatifs
aux résidus juifs mais qui nous concernent aussi
la nécessité
d'attendre le Seigneur
de jour en jour et d'heure en heure
parce que le Seigneur ne dit pas seulement
vous ne savez pas quel jour ce sera
mais vous ne connaissez ni le jour
ni l'heure, de sorte que le Seigneur
peut venir avant que cette heure
de réunion soit terminée.
Des enseignements, donc,
dans la troisième partie de ce chapitre 24
qui sont relatifs
aux sentiments,
à l'attitude morale que les disciples
doivent revêtir dans l'attente
de leur Maître. Par contre,
la quatrième partie
de ce chapitre 24,
c'est l'esclave
qui est un méchant esclave.
Celui-là, puisque le temps
se déroule sans qu'il voit son Maître,
il dit mon Maître
tard va venir. Voilà le début
de toute la chute, de toute
la ruine, la lassitude
dans l'attente du Seigneur.
Mon Maître
tard va venir et il commence à s'installer
sur la terre. C'est donc
une partie importante
sous une parabole
d'un enseignement qui nous
est utile,
indispensable. La cinquième
partie, c'est cette parabole
du Royaume des Cieux que nous y venons.
La sixième partie, c'est la parabole
des talents qui commence au verset 14
du chapitre 25. Et enfin,
la septième et dernière partie de ce
grand discours prophétique, c'est
le jugement des nations vivantes.
Le Seigneur est vu
s'asseyant sous le trône de sa gloire
et il va exercer
le jugement de tous ceux
qui seront sur la scène
lorsqu'il va apparaître.
Je vais donc placer
ces deux chapitres en cette partie
de la façon la plus claire car
cette division saute aux yeux et
elle est aisée à retenir. Donc,
chapitre prophétique,
je l'ai vengé selon ma Dieu,
chapitre 24, chapitre 25.
Chapitre 25
concerne
les croyants
depuis le commencement jusqu'au moment
où le Seigneur vient. Et sous cette parabole,
le Royaume des Cieux sera
fait semblable. Le Seigneur veut surtout
montrer ce qui aura lieu
au moment où il va
venir, c'est-à-dire
ce qui caractérise la période
où la princesse a venu, ce qui nous
touche donc de très près.
La parabole a donc un sens très précis.
Elle nous concerne
de la façon la plus directe.
Le Royaume des Cieux sera fait semblable
à des vierges qui ayant
pris leur langue sortir
à la rencontre de l'époux. Nous avons dit
quelque chose du roi qui veut faire
des noces pour son fils.
Voici les noces qui sont ici
envisagées. Les
vierges sortent
pour
qu'elles prennent leur langue et sortent
à la rencontre de l'époux. Donc,
une coutume orientale. Comme il y fait
très chaud,
vous avez souffert dans vos pays
de cette sécheresse
et de cette chaleur de façon
peu habituelle. Seigneur nous parle
d'une sorte de moyen, mais
en Orient, comme c'est la coutume,
les noces se font la nuit.
Et les coutumes sont ainsi
bêtes. L'époux
quitte sa maison
et les vierges qui sont des amis de l'époux
vont à sa rencontre pour
l'amener dans la salle du festin
où aura lieu le repas
de noces. Seigneur se sert donc
de cette figure bien connue,
de cette circonstance
bien connue par chacun. Elle se déroulait
chaque jour sous leurs yeux.
Le Royaume des Cieux sera
fait semblable à
dix vierges qui
prennent leur langue puisque c'est la nuit.
Le repas se prend
la nuit, il fait trop chaud le jour.
Et ces vierges s'en vont
à la rencontre de l'époux, le chercher
pour l'accompagner. Et elles prennent
donc leur langue.
Nous avons donc ici une allusion
bien évidente à ce qui s'est passé
au commencement.
C'est-à-dire les vierges,
les dix vierges sont des croyants
qui sont sortis à la fois du Médaille,
à la fois du milieu des nations
et qui ont
été réjouis, qui ont été
heureux de se trouver
dans la maison de Dieu, dans la famille
de Dieu, ayant une
bonne espérance par grâce devant
eux. Mais
dans cet ensemble des croyants
du commencement se sont
introduits des personnes
qui n'avaient pas d'avis, qui n'avaient
que l'apparence extérieure
qui pour toutes sortes de raisons
se sont jointes aux croyants
qui peu à peu
se sont affirmés dans ce monde
et beaucoup de personnes
se sont jointes
à ces croyants mais sans
connaître réellement
ce que c'est que d'avoir l'avis de Dieu,
ce que c'est que d'avoir un sauveur
personnel, ce que c'est que
d'être venu au pied de la croix
reconnaissant que l'on est
un pécheur, que l'on est coupable
et par conséquent condamné
et que Dieu nous offre
son fils qui est mort pour nous
sur la croix qui a été notre substitut
et placé sous l'aspersion
de son sang, le sang de
Jésus-Christ nous purifie de tout péché,
nous voici passé de la mort
de l'amour à l'avis,
nous ne venons plus en jugement et nous pouvons
nous dire à bord l'un à l'autre, voyez de quel
amour vert nous appétons
que nous soyons appelés enfants
de Dieu. Mais dans cet enceinte
nous le répétons, beaucoup de personnes
au commencement et encore aujourd'hui
se contentent d'une
forme extérieure, de quelques
rites religieux, à la naissance
le baptême,
quelques autres
participations religieuses
et l'on s'en va ainsi en
tranquillisant sa conscience.
Mais dans ces dix vierges
le Seigneur nous montre qu'il y a cinq
folles et cinq
vierges sages. Il s'agit
donc de savoir à qui nous appartenons.
Les vierges sages
sont celles représentant
des personnes qui ont la vie
et la puissance de cette
vie, c'est le
Saint-Esprit. Ce qui caractérise
cette vie, c'est donc la
possession du Saint-Esprit de Dieu,
l'Esprit de puissance,
l'Esprit en témoignage avec notre
esprit, que nous sommes enfants de Dieu.
Donc,
le signe bienéditant
distinctif de la
possession de la vie de Dieu.
Comment reconnaît-on que quelqu'un
a l'Esprit de Dieu dans sa façon de parler ?
Il est clair
que nous ne pouvons pas parler du Père,
le Père qui nous aime,
sans avoir l'Esprit de Dieu.
Par l'esprit d'adoption, nous disons
Abba, Père.
Quand nous entendons des personnes parler
de Jésus, ça ne suffit pas.
Nous sentons
bien que quelque chose manque.
Comment parle
le croyant qui a reçu le Saint-Esprit ?
Eh bien, il aime d'ajouter
à Jésus son titre,
son titre de gloire,
son titre qui lui appartient
et qu'il est si digne de porter,
il dit Seigneur Jésus.
Et Paul nous dit, ce n'est que par
l'Esprit de Dieu que nous pouvons dire
Seigneur Jésus. De sorte que
on parle beaucoup de Jésus dans le monde religieux,
mais quelqu'un qui a la vie de Dieu,
qui a reçu le Saint-Esprit,
il aime dire de
Jésus Seigneur Jésus.
Et il peut parler du Père,
le Père qui nous aime, car il a reçu
l'Esprit d'adoption par lequel
la relation avec le Père est rendue
évidente dans notre cœur.
D'ailleurs, petit remarque à ce sujet-là,
quand le Seigneur dit, vous savez,
l'un d'entre vous va me libérer.
Les disciples sont extrêmement
frappés de cette déclaration du Seigneur.
Et chacun demande au Seigneur,
Seigneur laisse-moi, mais quand nous
arrivons à Judas, comment parle-t-il ?
Eh bien, c'est très
significatif. Dans l'Évangile selon
Matthieu, c'est le seul qui ne dit pas
Seigneur Jésus.
Et il dit, ravi, laisse-moi. Tous les autres
ont dit Seigneur, sauf Judas.
Il a seulement dit, ah non, pourquoi ?
Parce que Judas n'est qu'un professeur,
n'avait pas la vie, c'est un traître,
c'est un voleur.
Et il a suivi le Seigneur
par
souci de posséder,
d'acquérir de l'argent.
C'est un exemple funeste, fatal
sans doute, mais remarquons,
Judas n'a jamais dit, nous n'entendons jamais
Judas dire Seigneur à Jésus.
Alors, les saints,
toutes les vierges sont sorties
à la rencontre de l'étoile. Apparemment,
elles sortent toutes
à la rencontre, rien ne semble
distinguer les unes des autres. Mais, il va
survenir des circonstances qui vont
bien les départager les unes des autres.
Et cinq d'entre elles sont prudentes,
cinq folles, celle qui était
folle en prenant le plan
de prire, pas de huile avec elle.
Mais des prudentes privent de huile.
Oui, il y a toujours une image du Saint-Esprit
et nous venons d'essayer de montrer
que la profession extérieure
ne suffit pas, ce n'est
une chose sans aucune valeur,
tandis que
les vierges qui sont appelées des vierges
sages jouissent
une relation réelle,
vitale avec le Seigneur
par le fait que leur
langue possède, contienne de l'huile
l'image du Saint-Esprit
qui nous a été donnée
comme seau de notre croix.
L'Esprit nous a été donné
comme seau, comme croix
et comme option.
Le seau, c'est une question
de
nous le savons bien,
d'assurance.
Dieu me sème
et j'ai ainsi d'assurance
que j'ai ma vie,
le Saint-Esprit en moi
et le seau de Dieu
mis sur moi quant au fait
que je suis un enfant de Dieu.
J'ai ensuite l'Esprit
comme option. Qu'est-ce que
l'option ? C'est une question de
connaissance. Le seau,
c'est une question d'assurance.
L'option, c'est une question de connaissance.
Vous n'avez pas besoin que quelqu'un
vous enseigne quand vous avez reçu
l'option. Nous n'avons pas besoin
que quelqu'un nous enseigne. Il ne faudrait pas
penser que nous n'avons pas besoin du
ministère que le Seigneur
a donné aux siens
par des dons qu'il a qualifiés.
Mais nous n'avons pas besoin que
quelqu'un prenne la place, une place
intermédiaire entre le Seigneur et nous
pour nous enseigner
comme s'il était plus qualifié que nous.
On n'a pas besoin que quelqu'un prenne la place
d'un maître en théologie
pour nous faire comprendre. On n'a pas besoin
de quelqu'un nous enseigner. Vous avez reçu
donc l'Esprit qui est
l'option. Et par l'Esprit de Dieu,
nous pouvons comprendre les choses
difficiles de Dieu. Ensuite, l'Esprit
est les arts. C'est Dieu
Corinthien qui nous affirme. C'est-à-dire
nous avons déjà reçu par l'Esprit
un accord de
héritage qui est conservé pour nous
dans les cieux. Donc,
l'huile pour
les vierges sages est
cette image saisissante
du Saint-Esprit dans ses diverses
fonctions en nous. Or,
comme les bouts tardés, elles s'assoupirent
toutes et sont dorées.
Donc ici, il y a un fait bien
douloureux qui a été
constaté par l'Histoire.
Il n'a pas fallu
beaucoup de temps avant que
tous les croyants tombent
dans ce sommeil. Elles
s'assoupirent toutes et ensuite sont
dorées. Quand on parle à des amis
dans des réunions,
il arrive que quelqu'un s'assouplit
et on le voit tout doucement,
ça ne va pas, on ne tombe pas
endormi tout d'un coup. On remarque
que la tête baisse et puis un peu à la fois
la personne s'endorme.
Eh bien, un peu à la fois,
l'assouplissement a gagné les croyants,
la lassitude dans le fait d'attendre le Seigneur
et enfin le sommeil.
Et ce sommeil a commencé où et quand ?
Si nous lisons, si on met les sept
lettres aux églises d'années,
disons à cet égard qu'il y a
trois grands sujets qui comprennent
sept parties que nous devrions
bien connaître, les jeunes en particulier.
Nous devrions bien connaître
les sept fêtes de l'éternel dans les
mythiques 23. Nous devrions être
bien au clair quant aux sept
paraboles de Matthieu XIII.
C'est un sujet de la plus haute importance
et nous devrions avoir étudié soigneusement
les sept lettres de Jean
aux sept églises d'années.
Quand a commencé ce sommeil,
cet assouplissement, ce sommeil dont nous parlons ?
Eh bien, dans l'église
des Fèses qui
est celle qui illustre
le commencement, il y avait encore
beaucoup de bonnes choses. On peut en citer sept.
Sept bonnes choses que le Seigneur
se plaît à trouver dans cette église.
Mais il ajoute
une petite phrase
et cette phrase
elle est particulièrement
elle a été particulièrement
douloureuse
pour ceux qui veillaient dans
ces jours-là car ils ont senti la pointe
de l'effet par cette seule
parole du Seigneur. Tu ne peux pas
supporter les méchants. On exerçait la discipline
dans l'Assemblée. Il y avait beaucoup
de travail, de plaisir.
Il y avait beaucoup de choses.
Mais j'ai contre toi
que tu as abandonné
ton premier amour.
Et voilà l'assoupissement
et le sommeil qui commence.
Et à partir
des Fès, cet abandon
du premier amour
est le
commencement de ce sommeil,
de cet apathie
qui va nous conduire
jusqu'à l'Odyssée, l'église
professante qui sera vomie
de la bouche du Seigneur. Donc
elles s'assoupirent toutes et elles
tomberont. Et ce sommeil
a marqué toute l'histoire de l'église
jusqu'au réveil,
jusqu'à la
réformation, jusqu'au temps du Moyen-Âge.
Et alors nous
disons ceci, mais
au milieu de la nuit, il se fit
un cri voicidé.
Au milieu de la nuit, il se fit
un cri voicidé.
Est-ce que ce cri s'est
fait entendre? Est-ce que la parabole
prononcée par le Seigneur a
reçu un accomplissement
certain? Eh bien, nous
pouvons répondre, sans la moindre
équivoque, avec
la plus grande certitude
que cette parabole,
elle a été, elle est
réalisée entièrement
quant au fait que le
cri de minuit s'est fait entendre.
Alors pour nous en,
pour bien le situer, nous voulons
rapidement rappeler, cela se trouvait
sur le verset du Calendrier aujourd'hui,
les quatre veilles de la nuit
qui ont cours dans
l'habitude de considérer
l'écoulement du temps chez les
juifs. Il y a quatre veilles pendant
la nuit, de six heures du soir
au jour. Alors
leur manière de compter, c'est
de six heures du soir
à six heures du soir au lendemain.
On ne compte pas les jours comme nous.
Le jour commence à six heures du soir.
Évidemment, un jour de 24 heures
de six heures du soir au lendemain à six heures
du soir, mais il ne commence pas de la nuit.
Cette journée ne commence pas de la nuit.
Alors la première veille de six heures du soir à neuf
heures du soir, la deuxième veille de neuf
heures à minuit, la troisième veille de
minuit à trois heures, c'est-à-dire au champ du coq
et enfin de
trois heures du matin du champ du coq
à six heures du matin, quatre
veilles de trois heures.
On peut dire que
toute la période
de l'histoire de
l'Église se situe
sur ces quatre veilles, sur la nuit
puisque nous sommes dans la nuit,
la nuit de ce monde.
La nuit vient en laquelle personne ne peut
travailler, disait le Seigneur.
C'est ici votre heure et le pouvoir des ténèbres.
Et quand on dit la nuit,
elle est forte à penser.
Le jour s'est approché. Le jour,
c'est l'établissement du royaume de notre
Seigneur Jésus-Christ. Pour nous, sans doute,
nous ne sommes plus de la nuit,
nous sommes du jour. Les ténèbres s'en vont
et la lumière, la vraie lumière vit déjà.
Mais, moralement,
pour le monde, c'est la nuit
dans laquelle nous avons à briller comme des luminaires.
C'est une chose bien claire, cela.
Mais parlons d'abord de la première veille,
de six heures du soir à neuf heures du soir.
À quelle époque peut-on
la rapporter ?
Eh bien, on a suggéré
qu'il s'agissait du temps du livre
des actes, le temps du commencement.
La première veille de la nuit,
de six heures à neuf heures du soir,
le temps du livre des actes.
De
neuf heures du soir à minuit,
et nous arrivons ici au milieu de la nuit.
Au milieu de la nuit, à minuit,
se fit un cri, voici les pots.
On a pensé qu'il s'agissait
depuis le commencement,
c'est-à-dire l'histoire
de Smyrne, de Pergam,
et de Théathyre,
même en partie de Sables,
en parlant de ces sept lettres.
Ce cri de minuit
s'est fait entendre
lorsque
le Seigneur, au siècle dernier,
a réveillé son Église
par un mouvement
extraordinaire de son Esprit.
Partout à l'Arcra,
les croyants étaient réveillés
au...
étaient réveillés
devant cette
vérité si importante
qui avait été oubliée pendant des siècles
que le Seigneur en est devenu.
Et quand on lit certains récits
de ce qui s'est passé au siècle dernier,
on n'en peut pas en les lire
sans en être profondément
remué. Dans de grandes réunions
où les croyants se réunissaient
pour lire la Parole de Dieu, un besoin
produit par l'Esprit de Dieu en eux.
Et tout en lisant la Parole de Dieu,
tout à coup, ils découvraient, comme si nous le découvrions
ce soir ensemble,
que le Seigneur allait venir. Voici,
en lisant des pithos corinthiens,
par exemple,
voici je vous révèle un secret,
voici je vous dis...
je lève un mystère, je vous révèle
un mystère. Nous ne nous endormirons pas
tous, mais nous serons
parmi les vivants quand le Seigneur
va venir, va ressusciter ceux
qui se sont endormis, et ensuite
nous allons tous nous trouver sur la nuée
pour aller au ciel ensemble. Quand
les saints retrouvaient cette vérité
au siècle dernier, c'était quelque chose
d'extraordinaire.
Les larmes, les larmes
abondantes coulaient sur le visage,
on était saisi d'une émotion
indécisible. En
retrouvant cette vérité qui avait
été oubliée pendant des siècles,
sauf par quelques-uns sans doute,
il y a toujours eu, nous l'avons dit tout à l'heure, un petit résidu,
mais la masse avait perdu
cette vérité. Alors il y a déjà
150 ans maintenant
que le cri de Minuit s'était
entendu. Voici les pauvres,
sortez de la salle aux pauvres.
Et nous savons bien, j'en remets cela
à notre compte, à tous,
que nous n'avons jamais pu tenir
dans nos mains quoi que ce soit
pendant si longtemps.
Tenir dans nos mains quelque chose
que le Seigneur nous avait donné à garder.
Quel est l'exemple
dans l'histoire
des dispensations
en Israël ou dans l'Église ?
Quel est l'exemple où quelqu'un
ou un groupe de personnes n'ont pu
remettre au Seigneur
les biens qui leur avaient été donnés,
administrés ? Il n'y a aucun
exemple, il n'y a pas d'exception.
Tous nous avons été
manifestés infidèles
quant à ce que le Seigneur
nous a confié entre les mains.
Et à cet égard, nous voudrions dire un petit
exemple, nous ne disons pas cela
évidemment pour nous accabler, mais
pour nous encourager, puis la parole de Dieu nous parle.
Nous voudrions citer ce que JND
a écrit,
si ma mémoire est fidèle, en
1877, c'est au mois de mars.
Et on a rappelé cette lettre,
on a fait reparaître cette lettre
un siècle plus tard,
en 1977,
dans le Messager, on peut lire une lettre
qui a été écrite en
1877, cent ans
plus tôt au jour pour vous.
Et déjà JND disait ceci,
c'est à peu près mon bon mot,
« Je prie le Seigneur
pour qu'il hâte sa
venue avant la ruine
de témoignages qui ne
manquera pas d'intervenir,
de survenir comme tout ce qui a été
pensé à l'homme. » Il était allé
au Canada,
et
après une absence
de quelques années, il avait
pu se rendre compte, sans qu'il y ait
réellement du mal,
du mal tangible, mais il s'était
rendu compte déjà de la baisse
d'un niveau qu'il avait frappé,
et il écrivait cette lettre.
« Je prie le Seigneur
pour qu'il hâte son retour
avant la ruine
de témoignages qui ne manquera pas
d'intervenir comme tout ce qui
nous a été confié.
Nous n'avons pas de remède
au point de vue général.
C'est à chacun de nous
individuellement qu'il s'agit de veiller. »
Et la deuxième lettre à Timothée
nous donne, de la part de Paul,
deux choses essentielles
qui sont toujours utiles de rappeler.
D'abord, pour l'individu,
quel que soit l'effondrement,
Paul le constate, Paul n'est pas à peur,
mais il voit bien que l'église se fissure,
le bâtiment, l'édifice
se fissure déjà,
et que la ruine
est toujours utile de rappeler.
D'abord, pour l'individu,
quel que soit l'effondrement,
Paul le constate, Paul n'est pas à peur,
mais il voit bien que l'église se fissure,
le bâtiment, l'édifice
se fissure déjà, et que la ruine
ne sera pas enrayée.
Ne sera pas enrayée.
Tous vont abandonner.
Cherchent leurs propres intérêts.
Je le dis en pleurant.
Cela s'est encore accentué
quelques années plus tard quand il écrit
la deuxième lettre à Timothée.
Que dit-il ? Eh bien, chers amis,
ce qui demeure pour nous, deux choses.
D'une part, la fidélité du Seigneur pour l'individu.
Je sais, je le sais,
nous ne savons pas,
ce n'est pas au pluriel, mais je sais
qui, j'écris,
pour nous appuyer sur le Seigneur.
Mais d'un autre côté,
c'est la responsabilité individuelle
du croyant.
Elle n'est jamais atténuée,
n'est jamais diminuée, où que ce soit,
et pour qui que ce soit,
qu'il se retire de l'individuité
qui prouve pendant ce nom du Seigneur.
D'un côté, la fidélité du Seigneur pour nous appuyer sur elle.
Mais d'un autre côté,
notre responsabilité individuelle.
Alors, pour ne pas le dire,
Seigneur, vous dites dans l'Évangile ce nom-là,
et si je viens à la deuxième
ou à la troisième veille,
vous voyez, la deuxième veille,
elle se termine à minuit.
Le Seigneur est venu, en quelque sorte,
réveiller son Église.
Et si je viens à la troisième veille,
la troisième veille,
constitue donc la période
de minuit jusqu'au champ du corps,
jusqu'au moment où l'autre se coloque,
où l'étoile du matin
brille d'un éclat particulier.
C'est l'époque dans laquelle
nous vivons et qui se termine.
Et si je viens à la deuxième
ou à la troisième veille,
Luc XIV nous dit cela très clairement.
Nous l'avons terminé, rassurez-vous.
Mais c'est un sujet
de la plus haute importance.
Dans une douze,
par exemple.
Le verset 28.
Et s'il vient,
par le nom du Maître,
des esclaves,
et s'il vient à la seconde veille
et s'il vient à la troisième
et qu'il les trouve ainsi,
veillant, bienheureux sont ces esclaves-là.
S'il vient à la seconde veille,
il est venu
pour réveiller son Église
au siècle dernier,
agissant puissamment par son esprit dans les cœurs
pour leur faire découvrir
à nouveau
le fait qu'il était
sur le point de venir.
La troisième veille, c'est donc jusqu'à trois heures du matin.
Et,
Matthieu XIV nous montre
que précisément à la quatrième veille,
c'est-à-dire à trois heures du matin,
après l'époque actuelle,
il va s'occuper de qui ?
Il va descendre de la montagne,
disons encore ce passage,
et vous verrez qu'à l'harmonie
nous avons ainsi dans
les étapes de s'éveiller,
il décompose bien la période de temps
depuis
que le Seigneur est monté au ciel
jusqu'au moment où il revient pour nous
et pour s'occuper de l'Église du Juif.
Il monte sur une montagne,
au verset 23 de Matthieu XIV,
à l'écart pour prier.
C'est bien ce que le Seigneur fait pour nous maintenant,
souverain, sacrificateur
de notre confession,
comment il est monté au ciel et il paraît
pour nous devant la face de Dieu.
Prions pour nous, obtenons pour nous
tout le secours dont nous avons besoin dans notre chemin.
Et nous disons
au verset 24
« La nacelle était déjà au milieu de la nuit,
de la mer battue par les vagues,
car le vent était contraire. »
Il s'agit bien là de ce qui nous concerne aujourd'hui,
mais essentiellement des circonstances
que le récit du Juif va connaître demain
après l'enlèvement de l'Église,
dans la semaine de Daniel qui n'est pas accomplie
dont nous avons dit deux mots tout à l'heure.
Et que disons-nous au verset
25
« Et à la quatrième veille de la nuit
à la quatrième veille de la nuit
ils sont à la mer eux,
marchant sur la mer.
Le Seigneur va paraître pour eux
à la quatrième veille de la nuit
pour introduire alors
le jour glorieux de son règne,
jour de bénédiction pour la terre,
de délivrance pour le résidu,
en couple duquel
descendant de la montagne
il vient s'occuper d'eux sur la mer
en tourmente. »
Ce sont des circonstances qu'ils vont connaître demain
« à la quatrième veille de la nuit
le Seigneur s'occupe d'eux. » Cela veut dire
que la seconde veille
de la nuit, elle s'est terminée
avec le prix de minuit.
La troisième veille de la nuit,
elle est sur le point de se terminer.
S'il vient à la seconde veille et s'il vient
à la troisième veille, c'est que la troisième veille
est sur le point de se terminer puisque
nous sentons bien que la quatrième veille
de la nuit est toute proche
étant donné l'état de choses
autour de nous. Ce peuple juif
qui joue un si grand rôle
dans le concert
des nations, les circonstances
qui le traversent
aujourd'hui, sentons bien que
tout est prêt pour la crise finale qui
commence à la quatrième veille de la nuit
sans que nous ne sommes arrivés
indiscutablement à la
troisième veille, fin de la troisième veille
nous allons voir le Seigneur, c'est la pointe
c'est le moment où le jour commence
à poindre, l'étoile du matin
le Seigneur se donne ainsi
en apocalypse. « Je suis
l'étoile brillante du matin
et elle brille d'une manière extraordinaire
à cette heure-là, à la troisième veille
à la fin de la troisième veille, c'est-à-dire au
champ du corps. Enfin, pour terminer
mes amis, puisque nous ne pouvons pas
vous masser,
après le film de minuit, il y a
un lien de mouvement entre toutes ces
dièvres, les
corps se rendent compte que quelque chose
s'est passé et elles viennent demander
aux autres d'oublier. Mais il n'y a
pas de réel besoin chez elles
car les autres disent
« Absolument, nous
pouvons comprendre cela. »
Elles disent « Non, il n'y a pas, nous
ne pouvons pas partager la vie
avec vous, nous ne pouvons pas partager le Saint-Exupéry
avec vous, allez plutôt vers
ceux qui en vendent. » Cette
réponse est apparemment dure
mais elle n'a rien de dur
elle exprime une nécessité
impérieuse pour chacun d'avoir
la vie de Dieu et de ne pas
se contenter d'avoir une lampe
sans huile, d'avoir une
forme extérieure religieuse, d'avoir
seulement été baptisé ou de faire partie
d'un groupe religieux
quelconque. Cela n'ouvre
en aucune manière
la porte du Ciel.
« Allez vers ceux qui en vendent. »
Quels sont ceux qui en vendent ?
Ceux qui en vendent, ce sont les prophètes,
ce sont les apôtres, ce sont tous ceux que
l'Esprit de Dieu a employés pour nous
donner cette parole qui est une parole vivante,
une parole qui opère la vie,
une parole qui
montre la nécessité de la repentance
mais qui nous montre aussi
le grand
sujet de cette
parole, celui que Dieu nous a envoyé
notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ
dont la mort sur la croix nous
introduit dans les bénédictions
présentes et éternelles. « Allez
vers ceux qui en vendent. »
Et comme elle s'en allait, « Achetez-en
pour vous-même. » Nous avons
besoin d'acheter pour nous-mêmes,
d'avoir la vie de Dieu pour nous-mêmes.
Au verset 10, « Comme elles s'en allaient
pour en acheter les coups d'un. »
Et celles qui étaient prêtes, « Entrez-en avec
les grosses. » Nous ne sommes pas
venus avec les chiffres pour marquer le, mais si vous voulez
bien chercher dans cette
parabole, en terminant,
il y a aussi sept choses. Il y en a déjà
plusieurs qui sont à l'abri.
Et la cinquième, c'est au
verset 10, « Comme elles allaient pour en acheter
les coups d'un. » Et c'est
peut-être ce soir que les coups viennent
et que va-t-il ?
Que va-t-il en arriver ?
Celles qui étaient prêtes,
« Entrez-en avec les grosses. »
Le Seigneur vient, et celles
qui sont prêtes, « Entrenons-nous avec lui. »
Ensuite, « La porte est fermée. »
C'est la dernière chose.
La porte est fermée, irrémédiablement
fermée. Mais pour nous,
le Seigneur vient,
comme les coups,
« Comme elles s'en allaient pour en acheter les coups d'un. »
Et celles qui étaient prêtes,
« Entrez avec lui dans la salle des noces. »
Et nous pouvons conclure,
chers amis, en rappelant que
l'expression de la joie la plus
haute, trouvée dans la parole de Dieu,
est précisément celle
qui attrait à ces noces
dont nous parlons, dont Matthieu 25
nous entretient. Tous
les spectateurs au ciel,
en présence des noces de l'agneau,
de la joie
du Seigneur d'avoir emprunt son Église
avec lui, « Venez,
réjouissons-nous,
pressayons de joie, car
les noces de l'agneau sont venues. »
Le plus grand sujet de
joie connu au ciel
est celui qui est relatif
aux noces
que le Seigneur va connaître, qui vont
se célébrer entre l'Époux et son Époux.
Mais si tous ceux qui sont
au ciel chantent,
disent, expriment
la joie dans un sens aussi élevé,
nous pourrons bien nous dire, mais quelle sera
la joie de l'Époux, et par-dessus
tout, quelle sera la joie du Seigneur
nous-mêmes. …