Mariage et foyer chretiens
ID
eab028
Sprache
FR
Gesamtlänge
03:02:39
Anzahl
3
Bibelstellen
Jacques 1:16; Genèse 2:18; 1Corinthiens 7:38
Beschreibung
n.a.
Automatisches Transkript:
…
Bonsoir, chers amis à Lyon.
C'est un grand plaisir pour moi d'être chez vous ce soir.
Nous avons devant nous un sujet très beau,
un sujet très important,
un sujet très sérieux,
le sujet du mariage et de la famille chrétienne.
Avant que nous commençons, j'aimerais faire deux petites remarques.
Tout d'abord, je dois vous confesser que j'ai un peu peur de méditer ce sujet.
Pourquoi ?
Parce que je n'ai pas l'habitude de présenter la parole de Dieu en français.
Et vous pouvez prier pour moi que le Seigneur me donne non pas seulement les pensées convenables,
mais aussi les mots en français.
Et si je fais des fautes, j'aimerais vous demander d'user d'indulgence envers moi.
Il y a une deuxième chose que j'aimerais remarquer.
Je ne suis pas venu de l'Allemagne en France pour vous dire
qu'il faut le faire ainsi ou ainsi parce que moi je l'ai fait comme ça.
Pas du tout.
Je dois vous confesser que j'ai fait beaucoup de fautes dans ma vie en mariage avec ma femme
et aussi comme père de mes enfants.
Dieu, dans sa grâce, nous a donné cinq enfants et neuf petits-enfants.
Mais si je considère mon mariage, ma vie de famille, je dois vous confesser que j'ai fait beaucoup de fautes.
Et pour cette raison, je n'aimerais pas parler de mes expériences,
mais ce que nous aimerions faire, c'est de voir ce que la parole de Dieu nous dit à ces sujets très importants,
ces sujets du mariage et de la famille.
C'est la parole de Dieu, le mode d'emploi si on peut s'exprimer ainsi,
pour notre vie personnelle, pour la vie d'assemblée, mais aussi pour nos mariages et pour nos familles.
Nous commençons par la lecture de trois versets.
Un premier passage dans l'Épitre de Jacques, au chapitre premier.
Jacques, chapitre premier, au verset 16.
Ne vous égarez pas, mes frères bien-aimés.
Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d'en haut du Père des Lumières.
Un deuxième passage dans le Livre de la Genèse, chapitre deux.
Genèse, chapitre deux, au verset 18.
Et l'Éternel, Dieu, dit, il n'est pas bon que l'homme soit seul.
Je lui ferai une aide qui lui corresponde.
Et un corinthien, au chapitre septième.
Un corinthien sept, le verset 38.
Ainsi, et celui qui se marie fait bien, et celui qui ne se marie pas fait mieux.
D'abord ces trois passages.
Le sujet que nous avons devant nous ce soir, c'est le sujet du mariage, la vie conjugale.
Le mariage peut être le ciel au-dessus de la terre.
Mais le mariage peut aussi être un enfer pour nous.
Dieu veut que nous soyons heureux, aussi heureux dans nos relations conjugales.
Dieu est le Créateur, et Dieu est celui qui nous a donné le mariage comme une bénédiction particulière.
Le mariage, c'est un premier point très important, est un don de Dieu.
Tout ce qui nous est donné de bon est tout don parfait descendant d'en haut du Père des Lumières.
Cela veut dire de la source de la lumière.
Dieu est l'origine du mariage, et il nous a donné le mariage pour que nous soyons heureux.
Mais à chaque bénédiction que Dieu nous a donnée, il y a toujours lié une responsabilité.
Dieu veut que nous soyons heureux, mais c'est à notre responsabilité de suivre les bonnes pensées que Dieu nous a données.
Nous pouvons user cette bénédiction de Dieu proprement pour notre bonheur.
Nous pouvons aussi user cette bénédiction abusive, et par conséquence, nous ne serons pas heureux.
Si Dieu nous donne une bénédiction, quelle est notre réaction ?
Si quelqu'un me fait un cadeau, que dois-je faire ?
La première chose, c'est de dire merci, n'est-ce pas ? Je suis reconnaissant.
Je dis merci si quelqu'un me donne quelque chose pour me faire heureux.
Si Dieu nous donne ce mariage pour notre bien, quelle est notre réaction ?
Est-ce que nous sommes reconnaissants pour ce don extraordinaire, le don du mariage ?
Ceux qui sont mariés, est-ce que nous exprimons notre reconnaissance envers Dieu dans nos prières ?
Chers frères qui vous êtes mariés, est-ce que nous avons dit adieu, merci pour la femme que tu m'as donnée ?
Les sœurs qui sont mariées, est-ce que vous priez en disant Dieu, je suis reconnaissant, merci pour le mari que tu m'as donné ?
Un don que Dieu nous a fait, et nous devons être reconnaissants pour ce que Dieu nous a donné.
Mais peut-être les uns ou les autres se posent une question maintenant.
La question suivante, est-ce qu'il faut que nous soyons mariés pour être heureux sur la terre ?
Est-ce qu'il est nécessaire d'être mariés pour être heureux ?
Il y a peut-être ceux parmi nous ce soir qui ne sont pas mariés, pas encore mariés ou non plus mariés.
Est-ce qu'il faut être marié pour être heureux ? La réponse est non.
Il est vrai, nous avons lu dans le livre de la Genèse qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul,
mais nous avons aussi lu en 1 Corinthiens 7, ce verset, que celui qui se marie fait bien et celui qui ne se marie pas fait mieux.
Quant à l'homme naturel, il est mieux de ne pas être seul, de se marier.
Mais pour le chrétien, il y a un chemin plus élevé, c'est le chemin de ne pas être marié.
Le Seigneur Jésus lui-même a quelque chose à dire à ce sujet.
Nous lisons dans l'Évangile selon Matthieu, chapitre 19, le verset 11, mais il leur dit, le Seigneur Jésus,
« Tous ne reçoivent pas cette parole, mais ce à qui il est donné, car il y a des eunuques qui sont nées telles dès le ventre de la mer,
et il y a des eunuques qui ont été fait eunuques par les hommes, et il y a des eunuques qui se sont fait eux-mêmes eunuques pour le royaume des cieux. »
Le Seigneur Jésus parle de ceux qui ne sont pas mariés.
Il y a ceux qui ne sont pas mariés parce qu'ils ne peuvent se marier.
Peut-être qu'ils sont malades dès le ventre de leur mère.
Deuxièmement, il y a ceux qui sont élevés dans des circonstances très pénibles telles qu'il est impossible pour eux de se marier.
Ils ont été fait eunuques, dit le Seigneur Jésus.
Ça, c'est une chose très sérieuse.
Mais troisièmement, le Seigneur Jésus parle de ceux qui se sont fait eux-mêmes telles qu'ils ne sont pas mariés.
Et le Seigneur Jésus ajoute « pour le royaume des cieux ».
Pour mieux servir Dieu, pour mieux être à la disposition de Dieu.
Si on est marié, on doit investir beaucoup de temps pour le conjoint, n'est-ce pas ?
Pour le mari, pour la femme.
Ça nous coûte. Ça nous coûte du temps.
Tant qu'il n'est plus là pour le Seigneur Jésus.
C'est la raison pour laquelle l'apôtre Paul n'était pas marié.
Pierre, il était marié et il était heureux.
Paul n'était pas marié et il était heureux aussi.
Il n'est pas nécessaire d'être marié pour être heureux.
Si on n'est pas marié, on peut utiliser le temps pour le royaume de Dieu ou pour le ministère, pour le service pour le Seigneur Jésus.
Mais pourquoi est-ce que ceux qui ne sont pas mariés sont présents ce soir ?
Je crois que c'est très important que vous êtes quand même là.
Ceux qui ne sont pas encore mariés, nos jeunes amis, il est très important que vous vous préparez pour le moment où un jour, probablement, vous serez marié.
Et ceux qui ne sont pas mariés ou pas encore mariés, vous pouvez être une aide pour ceux qui sont mariés.
Mais pour cette raison, il faut que vous aussi vous connaissiez les bonnes pensées de Dieu à l'égard du mariage et aussi à l'égard de la famille.
Le mariage, un don de Dieu, une bénédiction de Dieu, mais liée à notre responsabilité.
Dans l'ancien temps, quand on a pris le train, il y avait trois classes.
Aujourd'hui, il y a deux classes. Je n'ai jamais pris le TGV, mais je suppose que dans le TGV, il y a deux classes, première et deuxième.
Mais dans l'ancien temps, il y avait trois classes.
Et un jour, un père, un chrétien, disait à son fils qui était en train de se marier, il disait, mon fils, écoute, dans le mariage, tu as trois possibilités de voyager avec ta femme.
Tu peux voyager dans la première classe, tu peux voyager dans la deuxième classe ou tu peux voyager dans la troisième classe.
Et le désir que j'ai pour toi, mon fils, c'est que tu voyages toujours dans la première classe.
Tu vois, mon fils, dans la troisième classe, c'est épouvantable.
Dans la troisième classe, un est contre l'autre et c'est la guerre.
C'est l'enfer sur la terre.
Si le mari et la femme sont l'un contre l'autre, c'est vraiment dur, n'est-ce pas ?
C'est la troisième classe.
Dans la deuxième classe, on est l'un à côté de l'autre.
On laisse l'autre vivre comme il veut vivre et on vit soi-même comme on veut vivre.
On vit sous un même toit, mais c'est tout.
Chacun fait à son gré.
C'est ennuyeux de voyager dans la deuxième classe.
Mais, mon fils, il y a une première classe et c'est le désir pour toi.
Dans la première classe, l'un n'est pas contre l'autre.
On n'est pas à côté du conjoint, mais l'un est avec l'autre et on est pour l'autre.
L'un pour l'autre et l'un avec l'autre.
La main dans la main.
Ça, c'est la première classe.
Et je te souhaite, mon fils, les paroles du Père, que tu voyages toujours dans la première classe.
Il est possible de voyager dans la première classe.
Dieu est l'origine du mariage.
Le fondement du mariage dans la première classe, c'est le Seigneur Jésus.
Et le mode d'emploi, c'est la parole de Dieu.
C'est la Bible.
Et la Bible est pleine d'instructions pour nos mariages.
Ça commence dans le livre de la Genèse et la pensée du mariage se trouve aussi dans le livre de l'Apocalypse.
À travers la Bible, nous trouvons des instructions divines à ce sujet très important.
Dieu nous donne des exemples, des exemples positifs à suivre.
Il nous donne des exemples négatifs comme un avertissement.
Dieu nous donne des instructions, des doctrines quant à nos mariages.
Et nous aimerions étudier un peu ce soir et aussi demain après-midi, Dieu voulant, ce que la Bible nous dit à ce sujet très important.
Nous aimerions structurer le sujet un petit peu.
Tout d'abord, ce soir, nous allons voir un peu les grands principes du mariage dans l'Ancien Testament.
Deuxièmement, nous aimerions voir la confirmation des grands principes dans le Nouveau Testament.
Troisièmement, nous aimerions étudier un peu le plus grand exemple d'un mariage, c'est Christ et l'Assemblée.
Et demain, Dieu voulant, nous aimerions observer quelques couples dans la Bible, dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau Testament.
Nous allons penser un peu sur le sujet de vivre ensemble et l'un pour l'autre, première classe du voyage.
Et nous avons une conclusion ou quelques accords finales.
Nous aimerions maintenant ouvrir le livre de la Genèse pour voir quelques grands principes fondamentaux du mariage dans la Création.
Et nous aimerions lire dans le livre de la Genèse, chapitre premier, au verset 27.
« Et Dieu créa l'homme à son image. Il le créa à l'image de Dieu. Il les créa mâles et femelles. »
Chapitre deux, au verset sept.
« Et l'Éternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme devint une âme vivante. »
Verset 24, même chapitre.
« C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. »
Dans ces versets du livre de la Genèse, nous voyons quelques principes fondamentaux du mariage, du mariage en général, mais aussi du mariage chrétien.
La première chose que nous apprenons, c'est que Dieu est l'origine de l'homme et que Dieu est l'origine des sexes.
Il nous a créés mâles et femelles, des hommes et des femmes.
La parole de Dieu utilise au moins deux expressions pour nous faire apprendre ce que Dieu a fait avec nous.
Il nous a créés et il nous a formés.
Deux expressions, et les deux sont vraies, n'est-ce pas ?
Dieu nous a créés et il nous a formés.
Quelle est donc la différence ?
Dieu, comme créateur, comme celui qui nous a créés, nous a faits dans sa toute puissance.
C'est l'omniscience de Dieu qui se trouve dans le mot « Dieu créa ».
C'est seulement Dieu qui peut créer.
Rien n'était là, rien, mais Dieu a créé.
C'est la puissance de Dieu qui se trouve dans cette expression.
Mais Dieu aussi, il nous a formés.
Et si nous avons cette expression que Dieu nous a formés, nous voyons la sagesse de Dieu et le discernement de Dieu.
Dieu, il est omniscient, il est tout puissant, mais il est aussi d'une grande sagesse,
d'un discernement extraordinaire.
Quelle sagesse de Dieu de faire un homme avec ses caractères et de faire une femme avec ses caractères.
L'homme a ses caractères spéciaux et la femme aussi.
C'est la sagesse de Dieu de nous faire ainsi.
Il n'a pas fait nous comme hommes tous ou comme femmes tous, mais il a fait des hommes et des femmes.
Quelle sagesse de Dieu.
Et les deux sexes que Dieu a formés, a créés, sont différents.
Un homme n'est pas une femme et une femme n'est pas un homme.
Même si aujourd'hui, on essaie de nous faire apprendre que c'est égal.
Le gender mainstreaming, vous comprenez ce mot, cette expression, veut nous dire que ça ne fait rien.
La femme et l'homme masculin et féminin, c'est exactement la même chose.
Les différences sont un résultat de l'éducation.
Ce n'est pas vrai.
Dieu, dans sa sagesse, nous a formés mâles et femelles.
L'homme et la femme ont la même valeur.
J'aimerais souligner cela.
Nous avons la même valeur.
Il n'y a pas de différence dans la valeur d'un homme ou d'une femme.
La valeur est la même.
Mais les caractères sont différents.
Nos positions terrestres sont différentes.
Et les tâches que Dieu nous a données sont différentes.
Nous allons voir cela plus tard.
La deuxième chose que j'aimerais remarquer, le deuxième principe important,
c'est que Dieu veut qu'un homme et une femme soient un dans le mariage.
Nous avons lu.
C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme.
C'est le mariage.
Et ils seront une seule chair.
Un homme et une femme.
Cela veut dire deux adultes.
Pas deux enfants.
Pas deux jeunes.
Mais deux adultes.
Un homme et une femme.
Pour être marié, il faut une certaine maturité.
Une maturité spirituelle et une maturité naturelle.
J'aimerais dire cela à nos jeunes.
Vous me posez peut-être la question, à quel âge est-ce qu'on peut se marier ?
Et je ne vous donne pas un âge.
On ne peut pas dire à 20 ans, à 25 ans, à 22 ans, à 18 ans.
Cela dépend du caractère.
Mais il faut une certaine maturité.
La troisième chose que j'aimerais souligner, c'est de nouveau un homme et une femme.
Pas un homme et un homme.
Pas une femme et une femme.
Un homme et une femme.
Il y a peut-être une trentaine d'années, cela n'était pas nécessaire de le dire.
Mais aujourd'hui, chers amis, il est nécessaire de souligner cela particulièrement pour nos jeunes.
L'homosexualité est une chose interdite dans la parole de Dieu.
Pas un homme et un homme.
Pas une femme et une femme.
Mais Dieu dit dans la création un homme et une femme.
C'est le chemin que la parole de Dieu nous montre.
Et il n'y a pas d'autre chemin.
Quatrièmement, Dieu dit qu'un homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme.
Pour être marié, il ne faut pas seulement une certaine maturité.
Mais il faut qu'on soit autonome et indépendant.
Indépendant de ses parents.
Il faut quitter la maison paternelle pour bâtir une nouvelle maison avec sa femme.
Il faut couper le cordon ombilical, n'est-ce pas ?
Une nouvelle unité.
Une certaine indépendance.
Matérielle et spirituelle.
Si le jeune homme ne gagne pas assez d'argent pour payer ce qui est nécessaire pour sa femme, pour ses enfants, il ne peut pas se marier.
Si la jeune dame n'est pas capable d'éduquer les enfants, elle ne peut pas se marier.
Si le jeune homme n'est pas capable de parler une prière à la table avec sa femme, il ne peut pas se marier.
Il faut quitter la maison et il faut que les jeunes mariés soient une nouvelle unité.
Bien sûr, c'est la responsabilité des jeunes de bâtir leur maison.
Mais c'est aussi la responsabilité des parents de laisser les enfants aller.
Ce n'est pas facile.
Nous avons quatre enfants qui sont mariés et chaque fois c'était un procès.
Ce n'est pas facile de laisser les enfants aller.
On aime bien les attacher à nous-mêmes, souvent, mais il faut les laisser aller.
C'est nécessaire.
Un homme quittera son père et sa mère.
Le cinquième point que j'aimerais souligner, et cela est très important,
c'est que les deux, l'homme et la femme, les deux qui sont maintenant mariés,
forment une nouvelle unité, forment un tout.
Le mariage, chers amis, le mariage est une unité de vie, d'amour et de service.
Le mariage est une unité de vie, de toute la vie, de l'amour et de service.
Unité de vie ?
Une fois mariés, on est mariés jusqu'à la mort, n'est-ce pas ?
Pas de divorce.
C'est interdit dans la parole de Dieu.
On se marie jusqu'à la mort.
Le mariage est une unité d'amour.
L'attachement à la femme, c'est par l'amour.
Nous allons voir ce sujet plus tard, ce sujet de l'amour.
Et le mariage est aussi une unité de service.
C'est un grand privilège de servir le Seigneur Jésus ensemble.
Bien sûr, tout d'abord, le service est une responsabilité personnelle,
mais c'est vraiment un privilège d'être capable de servir le Seigneur Jésus ensemble,
avec la femme, avec le mari.
Cette unité dans le mariage comprend tout l'homme.
L'homme se compose, si on peut s'exprimer ainsi, de trois parties ou trois choses.
Nous avons un âme, nous avons un esprit et nous avons le corps.
Un thessalonicien saint nous dit l'esprit, l'âme et le corps, ça c'est l'homme.
Et cette unité dans le mariage comprend toutes ces trois parties.
C'est une unité d'esprit.
Cela veut dire quoi ?
Une unité d'esprit veut dire que nous sommes capables d'avoir un échange de pensées,
un échange intellectuel et aussi spirituel.
Je peux partager des pensées avec ma femme.
L'unité de l'âme, cela compose un échange émotionnel, les sentiments.
Je peux voir ce que ma femme pense.
Je vois les sentiments de la femme et je peux en parler avec elle.
Un échange sentimental.
Et troisièmement, bien sûr, l'unité est une unité de corps.
C'est la sexualité, c'est l'union physique.
La sexualité est aussi un don de Dieu.
Dieu nous a donné ce don, c'est une bénédiction, mais liée à une grande responsabilité.
L'union physique, la sexualité, a deux raisons.
Pourquoi est-ce que Dieu nous a donné ce don de la sexualité ? Pourquoi ?
Tout d'abord, pour la multiplication.
C'est ce que Dieu dit dans le livre de la jeunesse.
Que nous nous multiplions pour qu'on ait des enfants.
C'est normal que dans un mariage, il y aura aussi des enfants.
Il y a des exceptions, mais c'est normal qu'on ait des enfants.
La sexualité nous est donnée pour la multiplication, pour que nous ayons des enfants.
Mais deuxièmement, la sexualité nous a été donnée pour un plaisir.
Lisons dans le livre des proverbes.
La parole de Dieu parle très ouvertement de ce sujet.
Proverbes, chapitre 5.
Je lis seulement le verset 18 et 19.
Que ta source, c'est la femme avec laquelle on est marié, soit bénie et réjouis-toi dans la femme de ta jeunesse,
biche des amours et chevrette pleine de grâces.
Que tes seins, ton ivre en tout temps, soient continuellement épris dans son amour.
C'est ce que Dieu nous a donné en nous donnant le don de la sexualité.
C'est aussi un plaisir pour nous.
Mais Dieu a donné une protection pour l'usage de la sexualité.
Un terrain exclusif.
Et ce terrain exclusif est le mariage.
Cela est aussi très important de le dire dans nos temps qui sont si ténébreux autour de nous.
Autour de nous, on vit la sexualité comme on veut.
Mais Dieu dit, l'usage de ce don est limité dans le cadre du mariage.
Pas avant et pas à côté.
Mais seulement dans le mariage, on peut utiliser ce don que Dieu nous a donné, le don de la sexualité.
Le mariage est une union, une unité de vie, d'amour et de service.
Et elle comprend l'esprit, l'âme et le corps.
Et cela fait très évident qu'il est impossible, qu'il est absolument impossible qu'un croyant fasse une telle unité avec un incroyant.
C'est impossible.
Dieu ne veut pas qu'un croyant se marie avec un incroyant.
Un frère un jour a dit, si quelqu'un prend une femme, si un croyant, un frère, prend une femme incrédule, il a le diable comme beau-père.
C'est vrai, n'est-ce pas ?
Si un croyant se lie à un incroyant, il a le diable comme beau-père.
J'aimerais dire ça à mes jeunes amis, chers jeunes amis.
Ne pensez jamais à marier quelqu'un qui n'est pas un enfant de Dieu.
Il faut que le conjoint ait la même vie que nous avons, la vie éternelle.
La parole de Dieu est très claire sur ce sujet.
Et j'aimerais lire deux passages, un dans l'Ancien Testament et l'autre dans le Nouveau Testament.
Le livre du Deutéronome, chapitre 7.
Deutéronome 7.
Dans ce chapitre, il est question des nations autour du peuple d'Israël.
Et au verset 3, Dieu dit,
« Tu ne t'allieras point pas mariage avec elles.
Tu ne donneras pas ta fille à leur fils et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils, car il détournerait de moi ton fils et il servirait d'autres dieux. »
Et dans le Nouveau Testament, 2 Corinthiens, au chapitre 6,
ce verset est bien connu,
2 Corinthiens 6, au verset 14,
« Ne vous mettez pas sous un jeu mal assorti avec les incrédules.
Car quelle participation y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? »
Quel contraste ?
Justice, iniquité.
Quelle communion entre la lumière et les ténèbres ?
Impossible.
Quel accord de Christ avec Béliard ?
Quelle part le croyant avec l'incrédule ?
Quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et des idoles ?
Il n'y a pas de communion.
Impossible.
Un incrédule avec un crédule ?
Impossible.
Pas un mal, pas un jeu mal assorti.
Il ne faut jamais, jamais marier quelqu'un qui n'est pas marié.
C'est fondamental, c'est pourquoi j'aimerais souligner cette pensée.
Un sixième point,
à quel moment est-ce que cette unité commence ?
Un homme quittera sa mère et son père et s'attachera à sa femme.
À quel moment ?
Avec le mariage.
Pas avant.
Avec le mariage devant l'État civil dans nos pays européens.
Et la fin ?
La fin, c'est bien sûr la mort.
Cette union termine avec la mort.
J'aimerais justement lire un verset dans l'Épître aux Romains,
chapitre septième, verset 2, Romains 7, verset 2.
Car la femme qui est soumise à un mari est liée à son mari par la loi.
Par quelle loi ?
Pas par la loi de l'Ancien Testament, c'est la loi romaine ici.
La loi française, la loi allemande.
Cette union, cette unité commence avec le mariage devant l'État civil.
Deux jeunes qui se sont fiancés ne sont pas encore mariés.
C'est une différence.
Et c'est pourquoi la sexualité commence avec le mariage et pas avant.
Nous aimerions maintenant voir la confirmation de ces grands principes de l'Ancien Testament,
dans le Nouveau Testament.
D'abord, Matthieu 19.
Ce verset que nous avons lu dans le livre de la Genèse,
c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme
et il se rend une seule chair, se trouve trois fois dans le Nouveau Testament.
Trois fois.
Matthieu 19.
Verset 4.
Le Seigneur Jésus dit aux pharisiens,
« N'avez-vous pas lu que celui qui les a faits,
dès le commencement les a faits mâles et femelles ? »
C'est ce que nous avons trouvé.
Et qu'il dit, c'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère
et sera uni à sa femme et les deux seront une seule chair.
Une seule chair.
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Ce que Dieu a uni, l'homme ne le sépare pas.
Ce que Dieu a uni.
Chaque mariage est uni par Dieu comme Créateur.
Marier dans le Seigneur, c'est une autre chose.
Mais chaque mariage est un mariage que Dieu a uni.
Bien sûr, aussi le mariage chrétien.
Dieu nous unit.
Le Seigneur Jésus dit, « Ce que Dieu a uni, que l'homme ne sépare pas. »
Cela nous montre clairement que c'est contre la volonté de Dieu de se divorcer.
Déjà dans l'Ancien Testament, nous lisons que Dieu haït la répudiation.
Si nous voyons les taux de divorce aujourd'hui, ils augmentent toujours.
Je pense que c'est en France la même chose qu'en Allemagne.
Aussi parmi les chrétiens, malheureusement.
Mais Dieu dit, la parole de Dieu dit, ou le Seigneur Jésus dit,
« Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas. »
C'est une impasse, c'est une impossibilité.
Dieu ne le veut pas.
Il ne faut jamais que cette pensée soit dans nos têtes de se divorcer.
Non, ce n'est pas possible.
Mais de nouveau, j'aimerais m'adresser à mes jeunes amis.
Si la divorce est une impossibilité,
cela nous montre combien il faut être prudent dans le choix du conjoint.
Ce n'est pas une chose qu'on fait comme ça.
Nous faisons beaucoup de décisions importantes dans la vie.
Mais la plupart de nos décisions sont versibles.
On peut les changer.
Si on a acheté une voiture qui ne marche pas, on peut la vendre.
Si on a loué un appartement qui ne va pas bien, on loue un autre.
Mais la décision pour le conjoint est une décision irréversible.
Ce n'est pas possible de répudier sa femme.
Alors faites attention.
C'est quelque chose qu'on doit faire avec le Seigneur Jésus en communion avec lui.
Deuxième passage dans le Nouveau Testament.
1 Corinthiens 6.
1 Corinthiens 6 verset 13 au milieu.
Or le corps n'est pas pour la fornication mais pour le Seigneur.
Et le Seigneur pour le corps.
Mais Dieu a ressuscité le Seigneur et il nous ressuscitera par sa puissance.
Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ?
Prendrez-je donc les membres du Christ pour en faire les membres d'une prostituée ?
Qu'ainsi n'advienne.
Ne savez-vous pas que celui qui est uni à une prostituée est un seul corps avec elle ?
Car les dieux, dit-il, seront une seule chair.
Voilà la citation de l'Ancien Testament.
Les deux sont une seule chair.
Ce que l'apôtre Paul veut dire dans ce chapitre, dans ce passage,
c'est que la fornication est quelque chose qui est aussi une impossibilité pour un chrétien.
Celui qui prend une femme sans être marié avec elle, il est un seul corps avec elle.
Mais celui qui a des rapports sexuels avec sa femme avec laquelle il est marié, il est une seule chair avec elle.
Vous remarquez ces deux expressions ?
Un seul corps et une seule chair.
C'est une différence.
Un seul corps, c'est seulement une chose de notre corps, mais pas de l'homme entier.
Mais selon les pensées de Dieu, l'union du corps avec la femme mariée est une union de tout l'homme,
du corps, de l'âme et de l'esprit.
Une seule chair.
Pas de fornication.
Il y a un troisième passage dans l'Épître aux Éphésiens,
où ce verset est cité.
Éphésiens 5, verset 31.
C'est pour cela que l'homme laissera son père et sa mère et il sera joint à sa femme et les deux seront une seule chair.
Ce mystère est grand.
Mais moi, je parle relativement à Christ et à l'Assemblée.
Quel mystère est grand ?
Quel mystère est grand ?
Nous disons le mystère Christ et l'Assemblée.
C'est un mystère qui est grand.
Et c'est juste, c'est vrai.
C'est un mystère, Christ et l'Assemblée.
Mais l'apôtre Paul dit, c'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère et sera joint à sa femme et ils seront une seule chair.
Ce mystère est grand.
Le mystère qu'un homme trouve une femme et devient une unité avec elle, c'est aussi un mystère.
C'est ce que nous lisons déjà dans le livre des Proverbes, les paroles d'Agur.
Il dit exactement cela.
Qui peut connaître le chemin de l'homme vers une jeune fille ?
Qui peut connaître le chemin ?
C'était un mystère pour Agur et c'est toujours un mystère aujourd'hui.
Quelqu'un qui est né au nord du France, qui a vécu au nord du France, un jour il trouve une femme dans le sud de la France et Dieu les unit dans l'amour.
C'est un mystère, n'est-ce pas ?
C'est un mystère, mais c'est Dieu qui le fait.
Mais l'apôtre ajoute, ce mystère est grand.
Mais moi, je parle relativement à Christ et l'Assemblée.
Et maintenant, chers amis, nous voyons une chose vraiment extraordinaire.
La relation terrestre et temporaire du mariage
symbolisent la relation céleste et éternelle de Christ et l'Assemblée.
Ça c'est vraiment extraordinaire, n'est-ce pas ?
Une relation terrestre, une relation temporaire symbolise cette relation céleste et éternelle de Christ et l'Assemblée.
Ça nous montre combien haute est la valeur du mariage, de cette relation terrestre et temporaire.
Chaque relation dans le mariage sur la terre a ce grand but,
ce grand but de montrer quelque chose de cette relation entre Christ et l'Assemblée.
Quelqu'un a dit que le mariage est le chef d'œuvre de la première création.
Nous venons de lire ces passages dans le livre de la Genèse.
Le mariage, le chef d'œuvre de la première création.
Mais Christ et l'Assemblée, si je peux m'exprimer ainsi, c'est le chef d'œuvre de la nouvelle création.
Mais les deux sont liés.
Cette relation terrestre symbolise cette relation céleste.
Quelle hauteur à cette relation du mariage.
Ce passage dans Éphésiens 5 nous parle des tâches de l'homme et de la femme,
des responsabilités des femmes et de l'homme.
L'apôtre Paul s'adresse aux femmes au verset 22.
Il s'adresse au mari au verset 25.
Ces versets nous montrent le modèle parfait.
Ces versets nous parlent de ce que Christ fait pour son Assemblée
et cela est dit à nous qui sommes les maris.
Comme Christ agit envers son Assemblée, nous devons agir envers nos femmes.
C'est le modèle parfait.
Mais ainsi que l'Assemblée agit envers Christ, les femmes devraient agir vers leur mari.
Le temps est avancé déjà.
Nous reprenons ce sujet Éphésiens 5, Dieu voulant, demain après-midi
pour voir ce modèle, cet exemple.
Christ est l'Assemblée, l'Assemblée est Christ.
Cela est plein d'instructions pour nos mariages,
des pensées très pratiques qui nous sont données dans ce passage.
Alors Dieu voulant, nous reprenons ce sujet de l'Éphésiens 5 demain après-midi. …
Automatisches Transkript:
…
Chers amis, soyez les bienvenus, particulièrement les enfants.
Je suis très heureux de vous voir ici cet après-midi.
Le sujet qui est devant nous aussi dans cette première réunion cet après-midi
est le sujet du mariage, du mariage chrétien.
Hier soir, nous avons vu que le mariage est un des dons de Dieu,
des bons dons de Dieu qu'il nous a donnés,
mais ce don de Dieu est lié à notre responsabilité.
Il est à nous d'être heureux ou d'être pas heureux dans la vie conjugale.
Nous avons vu hier les grands principes du mariage dans l'Ancien Testament.
Cela veut dire particulièrement qu'un homme quittera sa mère et son père
et sera lié ou attaché à sa femme.
Le couple, c'est une unité, une unité de vie, d'amour et de service.
Et cette unité comprend l'homme entier, cela veut dire l'esprit, l'âme et le corps.
Et nous avons vu que le Nouveau Testament nous donne la confirmation
de ce grand principe de l'Ancien Testament,
qu'un homme quittera ses parents et sera lié à sa femme.
C'est le Seigneur Jésus qui cite ce verset en Matthieu 19.
C'est l'apôtre Paul qui en parle en 1 Corinthians 6.
Et c'est de nouveau l'apôtre Paul qui cite ce verset de la Genèse en Éphésiens 5.
Et nous aimerions reprendre le fil cet après-midi en lisant Éphésiens 5.
Éphésiens, Épitre aux Éphésiens, chapitre 5.
Nous commençons la lecture avec le verset 22.
Éphésiens 5, 22.
« Femmes, soyez soumises à votre propre mari comme au Seigneur,
parce que le mari est le chef de la femme,
comme aussi le Christ est le chef de l'assemblée,
lui le sauveur du corps.
Mais comme l'assemblée est soumise au Christ,
ainsi que les femmes le soient aussi à leur mari en toutes choses.
Marie, aimez vos propres femmes comme aussi le Christ a aimé l'assemblée
et s'est livrée lui-même pour elle afin qu'il la sanctifia
en la purifiant par le lavage d'eau par la parole,
afin que lui se présenta l'assemblée à lui-même glorieuse,
n'ayant ni tâche, ni ride, ni rien de semblable,
mais afin qu'elle fût sainte et irréprochable.
De même aussi, les maris doivent aimer leurs propres femmes comme leur propre corps.
Celui qui aime sa propre femme aime lui-même,
car personne n'a jamais haï sa propre chair,
mais il l'a nourrie et l'a chérie,
comme aussi le Christ l'assemblée,
car nous sommes membres de son corps, de sa chair et de ses os.
C'est pourquoi cela que l'homme laissera son père et sa mère
et sera joint à sa femme et les deux seront une seule chair.
Ce mystère est grand, mais moi je parle relativement à Christ et à l'assemblée.
Toutefois, que chacun de vous aussi en particulier aime sa propre femme comme lui-même
et compte à la femme qu'elle craigne son mari.
D'abord, jusqu'ici, la parole de Dieu.
Hier soir, nous avons eu la pensée devant nous
que la relation terrestre et temporaire du mariage
est une image préfigure cette relation céleste et éternelle,
Christ et son assemblée.
Et en lisant les versets que nous venons de lire,
on aimerait bien parler du Seigneur Jésus, du Christ et son assemblée.
C'est la doctrine de ce passage, bien sûr,
mais notre sujet aujourd'hui ce n'est pas tellement Christ et l'assemblée,
mais c'est la relation terrestre, les maris et les femmes, les relations entre nous.
Ce texte parle des devoirs, de la position de la femme envers son mari et du mari envers sa femme.
Et le grand modèle qui est devant nous, c'est Christ et l'assemblée.
C'est une hauteur très élevée, n'est-ce pas ?
Christ et l'assemblée, le modèle parfait qui règle les relations entre les maris et les femmes, entre un couple.
Ce que Christ fait pour l'assemblée, c'est le modèle pour nous, les maris.
Ce que l'assemblée fait vis-à-vis de Christ, c'est le modèle pour nos femmes.
La première chose que j'aimerais souligner, et je commence par les maris,
la plus grande partie de ce passage parle des maris, non pas des femmes.
Alors je commence avec les maris, comme je suis un masculin.
La première chose que ce texte nous dit, c'est que Christ est le chef de l'assemblée.
Quelle pensée élevée, n'est-ce pas ? Christ est le chef de l'assemblée.
Mais comme Christ est le chef de l'assemblée, le mari est le chef de sa femme.
Cela veut dire quoi ?
Il y a une note qui nous dit qu'il est la tête.
Le chef, cela ne veut pas dire que le mari est le patron, qu'il est le directeur, qu'il est le commandant ou qu'il est le pacha de sa femme, n'est-ce pas ?
Chef ne veut pas dire qu'il est le boss.
Non, chef, cela veut dire qu'il est la tête.
Et cela veut dire quoi, la tête ?
Cela veut dire que le mari a la responsabilité.
Il est responsable de donner la direction pour le couple.
Il est le guide et la femme.
Elle n'est pas l'exécutante de ce que le mari dit.
Les deux sont liés dans une unité parfaite.
Alors, le mari, nous, les maris, nous sommes la tête.
C'est un privilège d'être la tête, mais c'est aussi une responsabilité de vraiment donner une bonne direction.
Nous avons l'exemple d'Abraham et Zaraï.
Une fois, Abraham était un bon conducteur.
Quand Dieu disait quitte ton pays paternel, il a pris sa femme avec lui.
Il était le conducteur et sa femme, elle est suivie.
Mais un peu plus tard, Abraham est allé en Égypte.
Et sa femme, elle a suivi son mari.
Et ce n'était pas un bon chemin, c'était un chemin de propre volonté.
Et Abraham était responsable pour les choses qui sont passées en Égypte avec ce roi d'Égypte.
Alors, comme mari, nous avons cette première responsabilité d'être des conducteurs,
d'être des têtes, donner la direction.
Nous sommes le chef dans ce sens-là, mais pas le commandant ou le directeur d'un ménage.
La deuxième chose que j'aimerais souligner, il est dit que le Christ est le sauveur de l'assemblée.
Cela veut dire quoi, sauveur ?
Quand nous pensons à Jésus, notre Seigneur, comme le sauveur,
nous pensons tout d'abord qu'il nous a sauvés parce que nous étions perdus.
Il est le sauveur parce qu'il est mort à la croix de Calvaire pour nous sauver.
Mais le mot sauveur a aussi un autre sens, le sens que le Seigneur nous est un soutien, une aide, un assistant.
Il nous donne de l'assistance.
Ça, c'est la pensée ici.
Il nous donne ce que nous avons besoin.
De ce sens, il est aussi le sauveur.
Et nous, les maris, nous avons la responsabilité d'être un soutien pour nos chères femmes.
Nous avons la responsabilité de les solliciter, d'être une aide pour eux dans leurs circonstances,
de leur donner ce qu'ils ont besoin.
Il faut avoir des yeux pour les besoins de nos femmes,
besoins spirituels, besoins naturels.
Christ est le sauveur.
Il nous donne, nous, comme assemblée, tout ce que nous avons besoin d'eux.
Et de la même manière, nous, comme maris, nous avons une responsabilité vis-à-vis de nos femmes.
Il y a une troisième chose soulignée de ce passage, et ça c'est peut-être le cœur de ce passage.
Il est dit que Christ a aimé son assemblée.
Il a aimé son assemblée et il en a donné la preuve en allant à la croix de Calvaire.
Il s'est livré, il s'est donné lui-même pour l'assemblée.
C'était la preuve de son amour, la preuve la plus grande.
Et toujours, le Seigneur Jésus aime son assemblée.
Et de même, nous, les maris, nous sommes exhortés, ou plutôt encouragés, d'aimer nos femmes.
Il est dit trois fois que nous, les maris, doivons aimer nos femmes.
Pourquoi est-ce que la parole de Dieu souligne cette pensée de l'amour du mari pour sa femme ?
Parce que nous en avons besoin.
Et nos femmes, chère Marie, nos femmes ont un grand besoin.
Le besoin, le numéro un de nos femmes, c'est quoi ?
C'est d'être aimées.
Si je poserais la question aux sœurs, je ne le ferais pas, mais si je le ferais, je suis sûr que vous êtes d'accord.
Le besoin numéro un de nos femmes, c'est d'être aimées.
Pour cette raison, trois fois, il est dit « Marie, aimez vos femmes ».
Et l'apôtre dit « Comme aussi le Christ a aimé l'assemblée ».
Quel modèle parfait !
Quelle hauteur !
Personne n'oserait dire « J'aime ma femme comme le Christ a aimé l'assemblée ».
Mais quand même, c'est exactement ce que l'apôtre Paul dit.
Cela veut dire quoi, aimer sa femme ?
Des fiancés ou des jeunes mariés, ils se disent « Je t'aime ».
N'est-ce pas ? C'est normal.
Un jeune homme qui est fiancé ou qui est jeune marié, il dit à sa femme « Je t'aime ».
Et les femmes aiment entendre le mari qui dit « Je t'aime ».
Même après 20 ou 30 ou 40 ans, il est toujours utile, il est toujours bon de dire à nos chères femmes « Je t'aime ».
Mais c'est une chose de dire « Je t'aime » et c'est une autre chose de donner la preuve que j'aime ma femme.
Le Seigneur Jésus, il a aussi dit à ses disciples « Je vous ai aimé ».
Il a dit cela, n'est-ce pas ?
Dans l'évangile selon Jean, au moins à deux reprises, il a dit « Je vous ai aimé ».
On peut le dire, on doit le dire.
Mais il ne suffit pas de le dire.
Le Seigneur Jésus, il a donné la preuve qu'il a aimé sa femme.
Et pour cette raison, l'apôtre Jean nous exhorte, nous encourage de ne pas aimer de langue et de parole, mais en action et en vérité.
On peut dire « Je t'aime », mais il faut que nous donnons la preuve que c'est vrai.
Dieu nous a aimés et il a donné son Fils, Jean 3, 16.
Le Seigneur Jésus nous a aimés et s'est donné ou livré lui-même pour nous ou pour moi, comme l'apôtre dit dans l'Épître aux Galates, 2, 20, ce beau verset.
Le Christ qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.
Aimer et donner, cela va toujours ensemble.
Si nous aimons nos femmes, il faut donner quelque chose à nos femmes.
Il faut donner du temps à nos femmes.
Il faut donner de l'intérêt à nos femmes.
Il faut donner de l'affection à nos femmes.
Il faut leur prêter l'oreille pour écouter ce qu'ils disent.
Il faut leur donner du temps pour avoir une bonne communication avec nos femmes.
Cela veut dire aimer vos femmes.
On peut souligner trois choses dans ce verset, aimer vos femmes.
On peut mettre l'accent sur le mot aimer, aimer vos femmes.
Quel est le contraire de l'amour ?
Que pensez-vous ?
Que pensez-vous ?
Quel est le contraire de l'amour ?
Vous dites peut-être que c'est la haine, et c'est vrai.
Mais qui dirait j'haïs ma femme ?
J'espère personne.
Peut-être qu'il y a un autre mot qui est contraire à ce mot aimer.
C'est l'indifférence.
Il ne faut pas que nous soyons indifférents vis-à-vis de notre femme.
Il faut les aimer.
Il faut avoir un intérêt pour nos femmes.
On peut mettre l'accent sur le mot aimer vos femmes.
N'aimez pas d'autres femmes.
Il est très dangereux pour un mari qui est marié qu'il établit une relation, pas sexuelle,
une relation peut-être spirituelle avec une autre femme.
Le Seigneur Jésus dit aimer, ou l'apôtre Paul dit aimer vos femmes, pas les autres.
On peut être gentil et aimable vis-à-vis de tout le monde, bien sûr, mais aimer vos femmes, pas d'autres femmes.
Une troisième possibilité de lire ce verset, aimer vos femmes, pas d'autres choses.
Non pas aimer votre métier, votre ordinateur, votre hobby.
Quel est le numéro un dans la vie d'un mari chrétien ?
Sur la terre, bien sûr, le numéro un c'est toujours le Seigneur Jésus, n'est-ce pas ?
Mais le numéro un sur la terre, ce sont nos femmes.
Que dit ce serviteur hébreu en Exode 21 ?
J'aime mon maître, le numéro un c'est le Seigneur Jésus dans le ciel,
mais après il dit j'aime ma femme et mes enfants.
Voilà, cet ordre est important et instructif pour nous, pour nous les maris.
Tout d'abord le Seigneur Jésus, notre maître dans le ciel,
deuxièmement nos femmes et troisièmement nos enfants.
Nos femmes ont vraiment besoin d'être aimées.
Une quatrième chose qui est dit, c'est que Christ nourrit et chérit son assemblée
et de nouveau, nos maris sont encouragés de faire la même chose,
nourrir et chérir nos femmes.
Cela veut dire quoi ?
Nourrir, ça veut dire donner à quelqu'un ce qu'il a besoin d'eux
et chérir, cela veut dire donner à quelqu'un davantage, plus qu'il a besoin d'eux.
Nos femmes ont des besoins et il faut correspondre aux besoins de nos femmes,
de leur donner ce qu'ils ont besoin d'eux,
dans le domaine naturel et dans le domaine spirituel.
Mais chérir, cela veut dire faire plus.
Le Seigneur Jésus le fait continuellement pour nous.
Il nous nourrit et il nous chérit.
Mais comme le Christ nourrit et chérit l'assemblée,
nous aussi, nous devons faire la même chose.
Ce sont les quatre choses dans ce passage qui sont en particulier pour nous les maris.
Tout d'abord, nous sommes le chef, cela veut dire la tête.
Nous avons le besoin d'agir comme un sauveur, comme un souteneur.
Nous devons aimer nos femmes et nous devons les nourrir et nous chérir.
Justement pour compléter cette image,
j'aimerais ajouter deux choses qui nous sont dites en 1 Pierre 3,
un chapitre qui parle aussi de la relation dans nos mariages.
L'apôtre Pierre dit tout d'abord que nous devons demeurer avec connaissance avec nos femmes.
1 Pierre 3, verset 7.
Pareillement, vous, mari, demeurez avec elles selon la connaissance,
comme avec un vase plus faible, c'est-à-dire féminin, leur portons honneur.
Alors, ces deux choses, honorer nos femmes et demeurer avec eux, avec connaissance.
Nos femmes sont un vase plus faible.
C'est important de savoir aussi pour des jeunes maris,
une femme est plus faible en général qu'un homme.
Un vase plus faible.
Il faut respecter nos femmes, il faut les honorer.
On peut honorer les femmes, par exemple, par un bouquet de fleurs, n'est-ce pas ?
Ça fait plaisir à nos femmes.
Ça veut dire honorer nos femmes, ouvrir la porte de la voiture pour notre femme.
C'est aussi une manière d'honorer nos femmes.
En Allemagne, on dit, si un homme ouvre la porte pour une femme,
ou la voiture est nouvelle, ou la femme est nouvelle.
Mais, c'est pas vrai, n'est-ce pas ?
C'est pas bon de dire cela.
Après 20, 30, 40 ans de mariage, on peut ouvrir la porte pour sa femme.
Mon père, qui est marié depuis plus de 60 ans maintenant,
souvent, il ouvre la porte pour ma mère.
Il essaie de la honorer.
Deuxièmement, ce passage parle aussi de nos chères femmes, de nos épouses.
J'aimerais être très bref sur ce sujet, parce que je suis un homme et pas une femme.
Je ne parle pas de l'expérience d'une femme, mais de l'expérience d'un homme.
Mais quand même, il y a deux choses importantes dans ce passage que j'aimerais mentionner.
C'est tout d'abord la soumission de la femme.
La soumission de la femme.
« Femme, soyez soumise à votre propre mari comme au Seigneur ».
Imaginez, nous allons maintenant au centre-ville,
et nous disons à haute voix « Femme, soyez soumise à vos maris ».
Les gens, ils pensent, ces gens s'en foutent, n'est-ce pas ?
Dans le monde, ce mot est un éclat, n'est-ce pas ?
Dans un temps d'émancipation, d'égalité des droits,
de dire « Femme, soyez soumise à vos propres maris », ça ne va pas.
Mes chers amis, chères sœurs, c'est la parole de Dieu qui nous dit
« Femme, soyez soumise à vos propres maris ».
Et cela est répété à la fin de ce chapitre.
Deux fois, il est dit que les femmes souhaitent être soumises à leur propre mari.
Être soumise, cela veut dire quoi ?
J'ai déjà dit que la femme n'est pas l'exécutante de l'homme.
La soumission de la femme, cela veut dire que la femme respecte le mari comme étant la tête.
Être soumise, cela veut dire respecter le mari dans la position que Dieu lui a donnée
comme la tête, comme le chef de la femme.
Et je viens de dire que le besoin numéro un de nos femmes est d'être aimées.
Chers femmes, chers sœurs, qu'est-ce que vous pensez ?
Quel est le besoin numéro un de nous, les maris ?
Qu'est-ce que vous pensez ?
C'est d'être acceptés comme mari, comme tête.
C'est le besoin numéro un de l'homme.
Et c'est exactement ce que Sarahi a fait vis-à-vis d'Abraham.
Elle a respecté son mari.
Être soumise, cela veut dire respecter que le mari est le conducteur
et celui qui guide la femme et aussi la famille.
Et la femme, qu'elle craigne son mari.
C'est la deuxième chose qui est remarquée à la fin de ce passage au verset 33.
La femme, qu'elle craigne son mari.
Est-ce que cela veut dire que la femme doit avoir peur de son mari quand il rentre le soir à la maison ?
Elle doit trembler devant son mari ?
Pas du tout. L'assemblée ne tremble pas devant Christ.
Craigner son mari, cela veut dire que la femme ait toute confiance en son mari.
Elle doit le respecter et elle doit le reconnaître comme étant le mari, le chef, la tête de la femme.
Soumission et crainte.
Deux choses importantes qui sont adressées aux femmes dans ce passage.
Dans la vie quotidienne, journalière, il est important que nous marchions la main dans la main.
Le mari et la femme.
Chacun à la place que Dieu nous a donnée.
Pour donner un exemple ou une image, imaginez une barque avec deux rameurs.
Pour que la barque se bouge proprement, il faut deux rameurs, chacun à sa place.
Mais un des deux rameurs dans une barque doit toujours donner la direction.
Sinon, cela ne marche pas.
Un doit donner la direction, les deux doivent ramer, mais chacun à sa place.
Si seulement un rameur rame, le bateau tourne en rond, n'est-ce pas ?
Et pour que nos mariages bougent proprement, selon la parole de Dieu, il faut les deux.
Nous avons besoin l'un de l'autre.
Nous, les maris, avons besoin de nos femmes et nos femmes ont besoin de leur mari.
Alors, nous marchons la main dans la main.
Chacun à la place que Dieu nous a donnée.
Chers amis, ces instructions sont données pour notre bien, pour notre bénédiction.
Dieu a le désir que nous soyons heureux dans nos mariages, comme mari et comme femme.
Maintenant, nous aimerions voir une ou deux couples dans la Bible.
Et nous allons de nouveau dans le livre de la Genèse.
Le premier couple, Adam et Ève.
Le livre de la Genèse, au chapitre 1er, le verset que nous avons lu hier soir aussi, verset 27.
Genèse 1, verset 27.
Et Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il les créa mâles et femelles.
Chapitre 5, verset 2.
Il, Dieu, les créa mâles et femelles et les bénit.
Chapitre 2, de nouveau, verset 18.
Et l'Éternel, Dieu dit, il n'est pas bon que l'homme soit seul.
Je lui ferai une aide qui lui corresponde.
Au verset 20, mais pour Adam, il ne trouvait pas d'aide qui lui correspondit.
Et l'Éternel, Dieu, fit tomber un profond sommeil sur l'homme et il dormit.
Et il prit une de ses côtes et il enferma la place avec de la chair.
Et l'Éternel, Dieu, forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme et l'amènera vers l'homme.
Verset 24, c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme et ils seront une seule chair.
Et ils étaient tous deux nus, l'homme et sa femme, et ils n'en avaient pas honte.
La première leçon qui nous est donnée dans ce passage que j'aimerais mentionner est la leçon que nous soyons vraiment conscients
qu'une femme et un homme sont créés et formés différemment.
Un homme, nous avons dit cela déjà hier soir, n'est pas une femme, une femme n'est pas un homme.
Nous avons la même valeur, je répète ce que nous avons vu hier soir, même valeur mais pas le même caractère.
Dans l'Ephésien 5, nous avons vu pas la même position mais ici nous voyons aussi pas le même caractère, pas le même genre, pas la même nature.
Nous connaissons tous un ordinateur, n'est-ce pas ? Pour qu'un ordinateur marche, il faut un logiciel.
La femme a un certain logiciel et l'homme a un certain logiciel.
Et les deux logiciels ne sont pas les mêmes, ils sont différents.
Et il est très intéressant de vraiment connaître dans ce sens, de connaître sa femme.
Et pour une femme, de connaître son mari.
Nous trouvons cette expression plusieurs fois dans l'Ancien Testament, qu'un homme connaît sa femme.
Mais cela ne veut pas seulement dire qu'ils avaient des rapports sexuels,
mais connaître sa femme, ça veut dire vraiment qu'il faut connaître le logiciel que Dieu a donné aux femmes.
Et pour les femmes, pour apprendre quel est le logiciel d'un homme et de mon mari en particulier.
Et cela est quelque chose de vraiment très intéressant.
Quelle est donc la grande différence ?
On pourrait parler sur ce sujet deux heures, c'est un sujet vraiment très intéressant.
Mais quelle est la plus grande différence entre un homme et une femme ?
Comment est-ce que Dieu nous a créé ?
L'homme, le masculin, il a été créé de la poussière de la terre.
Et la femme ? La femme, elle a été formée de la côte de l'homme.
C'est une différence remarquable.
Poussière, l'homme, en général, il est plus rationnel.
Il tient plus aux faits qu'une femme.
Il est plus esprit.
La femme, prise de la côte de l'homme, près du cœur de l'homme, elle est plus sentimentale.
Elle est plus affective, plus émotionnelle qu'un homme.
Pour cette raison, elle a le désir d'être aimée.
Et pour cette raison, l'homme a le désir d'être respecté.
Voilà, dans la création, nous voyons cette grande différence.
Poussière et l'âme.
C'est la grande différence principalement entre un homme et une femme.
Vous me permettez une image.
J'aimerais comparer l'homme avec une commode et une femme avec une armoire.
Quelle est la différence entre une commode et une armoire ?
Une commode a beaucoup de tiroirs.
On peut les ouvrir, on peut les fermer.
Un tiroir après l'autre.
On peut ouvrir un, les autres restent fermés.
C'est le fonctionnement d'un homme, des tiroirs.
Un tiroir, c'est l'amour.
Un autre, c'est le hobby.
Un autre, c'est le football.
Un autre, c'est mon métier.
Un autre, c'est ma voiture.
Nous pouvons ouvrir un tiroir et le fermer.
La sexualité, pour nous, les hommes.
Un tiroir, on peut l'ouvrir et on peut le fermer.
Le reste, reste fermé.
Une armoire, par contre, a un bâton, une portière, ou porte, qu'est-ce qu'on dit ?
A une porte.
Tu ouvres la moire et la moire est ouverte, n'est-ce pas ?
Toute la moire est ouverte et tu peux la fermer de nouveau.
C'est le fonctionnement d'une femme, pas ses tiroirs.
Et il est très important pour nous, les maris et les femmes,
de savoir que l'homme fonctionne comme une commode et les femmes comme une armoire.
Quand ma femme et moi, nous étions mariés, jeunes mariés, je ne savais rien du tout de cela.
Et j'ai fait beaucoup d'expériences pas très agréables.
Au fur et à mesure, j'ai appris que ma femme était tout à fait différente
que moi, et ma femme a fait la même expérience.
Et aujourd'hui, si par exemple, un jour ma femme pleure,
je ne dis pas « Hé, qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi est-ce que tu pleures ? »
Il n'y a ni rien à pleurer.
J'essaie d'avoir de la compréhension.
Elle pleure, je ne pleure pas.
Je suis différent.
Ma femme est émotionnelle, moi je suis plus rationnel.
Il faut vraiment voir ces grandes différences.
Mais il y a une autre leçon dans ce passage.
J'ai déjà dit, il y a quelques minutes,
que l'homme et la femme dépendent l'un de l'autre.
Et c'est ce que Dieu dit très clairement.
Une aide pour Adam.
Adam avait besoin de sa femme.
Et Eve, elle avait besoin d'Adam.
Nous avons besoin l'un de l'autre.
J'ai besoin de ma femme, ma femme a besoin de moi.
Et si nous faisons des choses ensemble,
la main dans la main, ça va bien.
Je ne peux pas dire à ma femme « Je n'ai pas besoin de toi ».
Et ma femme ne peut pas dire « Je n'ai pas besoin de toi ».
Non, nous dépendons l'un de l'autre.
Nous avons besoin l'un de l'autre.
Dieu a donné un rôle à chacun de nous.
Nous avons examiné un petit peu Ephésiens 5.
Et le premier couple met à l'évidence
que le changement des rôles entre femme et homme,
mari et femme, est très très dangereux.
Dieu nous a donné une place à chacun de nous,
à la femme et au mari.
Et il faut respecter les rôles que Dieu nous a donnés.
Un changement des rôles est fatatique.
L'émancipation, l'égalité des droits,
ce sont les mots que nous connaissons très bien.
La femme aime prendre le rôle de l'homme
et l'homme, il accepte de prendre le rôle de la femme.
C'est le monde autour de nous.
Une génération tortue, comme dit l'apôtre Paul au Philippien, chapitre 2.
L'émancipation, ce n'est pas selon la parole de Dieu.
C'est contre la parole de Dieu.
Et nous voyons très clairement dans la chute
ce qui s'est passé quand la femme prend le rôle de l'homme
et l'homme accepte le rôle de la femme.
C'est exactement ce que Adam et Ève ont fait.
Et nous connaissons très bien les résultats.
Nous prenons un autre couple dans le livre des juges.
Au chapitre 13.
Ce chapitre nous parle des parents de Saint-Saëns
avant la naissance de ce grand juge en Israël.
Et il y a une chose qui est très remarquable
dans ce chapitre 13 du livre des juges.
C'est que l'un parle à l'autre.
L'homme parle à la femme.
La femme parle à son mari.
Les deux parlent avec Dieu.
Et Dieu parle avec les deux.
J'aimerais remarquer quelques expressions.
Au verset 6.
Verset 8.
Au verset 10.
Au verset 11.
Verset 12.
De nouveau verset 12.
Au verset 13.
Et de nouveau au verset 15.
Au verset 16.
Au verset 17.
Au verset 18.
Au verset 22.
Au verset 23.
Cela veut dire quoi ?
Cela nous montre l'importance de la communication.
La communication.
Il est indispensable pour nous comme couple
de communiquer,
de parler l'un à l'autre,
d'avoir vraiment un échange d'opinions.
Pas seulement dire bonjour, comment ça va,
bien dormi, as-tu faim ?
Non.
Avoir vraiment un échange d'opinions,
un échange aussi de sentiments.
Est-ce que je connais un petit peu l'âme de ma femme ?
Et est-ce que j'ouvre,
je suis prêt à ouvrir mon âme pour ma femme ?
C'est l'importance de la communication.
Il faut, chers amis, que nous ayons du temps
pour parler l'un à l'autre,
pour échanger des pensées, des opinions,
pour poser des questions.
Dieu voulant, demain soir, je serai de nouveau chez moi.
Et je suis sûr, même si c'est à 11 heures le soir,
ma femme aura beaucoup de questions, et moi aussi.
Et il nous faut certainement une heure demain soir
pour communiquer, pour parler,
parce que c'est un besoin.
Elle aime savoir comment s'est passé à Lyon,
et moi, j'aimerais savoir qu'est-ce qui s'est passé à la maison
pendant ces deux ou trois jours où je n'étais pas chez moi.
La communication, la communication entre nous.
Mais aussi, il y a cette pensée dans ce passage,
la communication avec le Seigneur.
Les deux ont prié, ils ont parlé à l'ange de l'éternel,
c'est le Seigneur Jésus, l'ange de l'éternel.
Alors, ils ont parlé à lui, et l'ange a parlé à eux.
C'est la communication, non seulement horizontale,
mais aussi verticale.
Il faut que, comme couple, nous ayons cette relation vers le ciel.
Nous parlons avec Dieu, nous parlons avec le Seigneur Jésus.
Il nous a donné la prière, et le Seigneur Jésus,
notre Dieu et Père, il parle à nous.
Comment est-ce qu'il parle à nous ?
Par sa parole, bien sûr.
Alors, nous voyons ces deux choses.
La parole de Dieu, il faut la lire ensemble,
il faut en parler ensemble,
et il nous faut de prier ensemble.
Il est important que nous prions pour notre conjoint,
mais aussi avec notre conjoint.
Les deux choses sont très importantes,
et il y a malheureusement aujourd'hui des couples chrétiens
qui ne prient jamais ensemble.
C'est très grave, chers amis, c'est très grave
de ne pas prier ensemble.
J'avais un entretien avec une soeur qui n'était pas du tout heureuse,
et elle m'a dit, mon mari, il n'a jamais prié avec moi,
sauf à la table.
Il n'a jamais prié avec moi.
Chers amis, c'est notre responsabilité, comme mari,
de prier avec notre femme.
De vraiment avoir aussi cette communion dans la prière
et en lisant la parole de Dieu.
Communication, c'est la grande leçon de Juge 13
relativement à notre sujet.
Il y a un autre couple dans le Nouveau Testament,
très brièvement, un couple bien connu, Aquila et Priscilla,
en Acte 18.
Nous les trouvons la première fois, en Acte 18,
au verset 1, un juif nommé Aquilas,
et Priscilla, sa femme.
De nouveau, ils sont mentionnés au verset 18,
et de nouveau au verset 26,
j'aimerais lire ce verset,
« Et ils se mit à parler avec hardiesse dans la synagogue,
c'est Apollos,
et Aquilas et Priscilla l'ayant entendu le prirent
et lui expliquèrent plus exactement la voix de Dieu.
Hier, j'ai dit que le mariage est une unité de service,
et ici nous voyons un couple,
un couple heureux dans la communion avec Dieu,
et ils servissent ensemble, les deux.
Ils sont utiles dans l'œuvre du Seigneur.
Les deux sont mentionnés six fois dans le Nouveau Testament,
trois fois la femme est à la deuxième place
et le mari à la première place,
et trois fois autrement.
Les deux sont vraiment un exemple
d'un couple qui marchait ensemble,
dans une communion ensemble,
mais aussi ensemble pour le Seigneur.
L'apôtre Paul dit dans un autre passage,
les deux sont des compagnons d'œuvre.
Je crois que c'est l'épître de Romain.
Compagnons d'œuvre.
Quel beau exemple d'un couple chrétien dans le Nouveau Testament.
Ils ont servi le Seigneur Jésus,
ils ont ouvert leur maison,
ils ont usé l'hospitalité
et ils étaient une aide spirituelle pour les autres.
Par exemple, pour Apollos.
Nous, comme couple, nous pouvons servir le Seigneur Jésus ensemble.
Pour finir ce sujet, j'aimerais lire un passage dans l'Épître aux Colossiens.
J'aimerais lire l'Épître aux Colossiens, chapitre 3,
versets 12 à 15.
Bien sûr, ces versets sont donnés en général pour les croyants à Colosse,
et non pas particulièrement pour les maris et les femmes.
Non pas particulièrement pour les maris et les femmes.
Mais on peut les appliquer en rapport avec le sujet qui est devant nous.
Colossiens 3, verset 12.
Revêtez-vous donc comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés,
d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité,
de douceur, de longue aminité,
vous supportant l'un l'autre et vous pardonnant les uns aux autres.
Si l'un a un sujet de plainte contre un autre,
comme aussi le Christ vous a pardonné,
vous aussi faites de même.
Et par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l'amour,
qui est le lien de la perfection.
Et que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps,
réside dans vos cœurs, et soyez reconnaissants
que la parole du Christ habite en vous richement.
Cela, chers amis, est comme un programme en dix points aussi pour nous,
pour maintenir le mariage en bon état.
Un programme de dix points.
Tout d'abord, comme un titre,
revêtez-vous donc comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés.
Il faut voir l'un l'autre avec des yeux de Dieu,
comme des bien-aimés, comme des saints, comme des élus.
Ma femme, elle est sainte, elle est élue, elle est bien-aimée.
Nous, les maris, nous sommes de même des élus, nous sommes saints, nous sommes des bien-aimés.
Il faut nous voir avec les yeux de Dieu.
Alors, les dix points, très brièvement.
Miséricorde.
Miséricorde, cela veut dire la compassion.
Il faut que nous soyons émus de compassion.
Des fois, il est nécessaire que je prends ma femme dans mon bras, et vice-versa.
Bonté.
Bonté, c'est la bienveillance.
C'est de faire du bien l'un pour l'autre.
L'humilité, c'est le numéro trois.
L'humilité, cela veut dire que nous acceptons la place inférieure.
Pas la place supérieure.
Nous aimons toujours la place supérieure.
Mais l'humilité, cela veut dire prendre la place inférieure.
Soyez revêtus d'humilité.
C'est ce que l'apôtre Pierre dit en 1 Pierre 5.
Le numéro quatre, c'est la douceur.
Cela veut dire la clémence.
Ne pas insister sur les droits.
Quels droits ?
Insister sur quelque chose que je pense que c'est mon droit.
Non, il ne faut pas y insister.
Longue aminité.
Des fois, les mêmes problèmes se répètent toujours.
Et il nous faut avoir cette longue aminité.
Supporter l'un l'autre, c'est le numéro six.
Supporter quelqu'un, cela veut dire porter ses faiblesses.
Le mariage ne nous est pas donné pour nous élever ou pour nous éduquer.
Nous élevons nos enfants.
L'éducation, c'est quelque chose entre parents et enfants,
mais pas entre mari et femme.
Nous pouvons être un aide,
mais le mariage n'est pas donné pour élever ou éduquer quelqu'un,
mais pour nous supporter l'un l'autre.
Le numéro sept, très très important.
Pardonner les uns aux autres.
Et où il y a le pardon, il y a aussi une confession.
Chers amis, confesser les péchés et pardonner,
c'est absolument essentiel pour être heureux dans nos mariages.
Il y a toujours des choses à confesser et à pardonner.
Ne pas laisser le soleil coucher sur une dispute ou sur une querelle.
C'est tellement important.
Le soir est venu, il y a quelque chose entre moi et ma femme.
Il faut le confesser et il faut le pardonner.
Des fois, on entend dire, je ne peux pas pardonner.
Est-ce que Dieu a jamais dit, je ne peux pas pardonner ce que tu as fait ?
Non.
Dieu est un Dieu plein de miséricorde, plein de compassion.
Il nous pardonne.
Chaque fois que nous venons avec une confession, Dieu nous pardonne.
Ne disons jamais, je ne peux pas pardonner.
Ou ne disons jamais, je peux pardonner mais je ne peux jamais oublier.
Dieu, est-ce qu'il a oublié ? Oui.
Il a jeté nos péchés dans les profondeurs de la mer.
Il a pardonné et oublié.
Le vrai pardon est toujours lié à oublier.
Pardonner les uns aux autres.
C'est tellement important.
Le numéro huit, c'est revêter de l'amour.
L'amour nous tient ensemble.
L'amour c'est comme la colle qui nous tient ensemble.
Et deux feuilles qui sont collées ensemble, on ne peut jamais les déchirer, n'est-ce pas ?
C'est l'amour qui fonctionne comme une colle.
Il nous tient ensemble.
Et un Corinthien XIII nous dit que l'amour ne cherche pas le propre intrait mais l'intrait de l'autre.
Le numéro neuf, c'est la paix.
La paix préside dans vos cœurs.
On pourrait aussi traduire la paix décide dans vos cœurs.
Pas de querelles, pas de disputes, mais que la paix soit donnée dans nos relations conjugales.
La paix entre mari et entre femme.
Et le numéro dix, c'est enseigner et exhorter ou encourager l'un l'autre.
C'est de nouveau l'importance de la communication.
Pour conclure, chers amis,
si le Seigneur Jésus est vraiment le centre de notre relation conjugale,
si le Seigneur Jésus est vraiment au centre,
le numéro un,
nos mariages seront une bénédiction pour nous les conjoints,
pour le mari et la femme.
Nos mariages seront une bénédiction pour les enfants que Dieu nous donne,
le sujet que nous avons devant nous pour la deuxième relation.
Nos mariages seront une bénédiction pour nos frères et sœurs,
dans l'assemblée locale dans laquelle Dieu nous a placés.
Et nos mariages seront aussi une bénédiction pour le monde autour.
Nous pouvons être une lumière, non pas seulement personnellement, mais aussi comme couple.
Nous pouvons être la lumière du monde et celle de la terre.
Et le dernier point, nos mariages seront une joie pour le Seigneur Jésus.
Il nous regarde et il aime avoir plaisir quand il voit un mariage,
une relation conjugale vraiment selon les pensées de Dieu.
Dans l'Ancien Testament, il se trouve un verset, c'est le dernier verset que j'aimerais citer,
que nos jours seront comme les jours des cieux au-dessus de la terre.
Nos jours seront comme les jours des cieux au-dessus de la terre.
C'est le désir pour nos mariages.
Pas l'enfer, mais le ciel sur la terre.
Dieu nous a donné quelque chose, un cadeau, une bénédiction.
Et c'est à nous, chers amis, de vraiment vivre selon les bonnes règles que Dieu nous a données.
Alors nous serons heureux et Dieu soit béni et exalté. …
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…
Chers amis, tout d'abord, je dois m'excuser.
Dans la première réunion, j'ai utilisé une mauvaise expression.
J'ai parlé du souteneur au lieu de soutien.
Alors, je m'excuse, c'est un mot pas convenable, comme j'ai appris.
Pour la deuxième réunion que nous avons maintenant devant nous,
le sujet, c'est la famille de Dieu, ou la famille chrétienne, ou le foyer chrétien.
Et nous aimerions commencer par la lecture d'un verset dans le livre de la Genèse, au chapitre 33.
Genèse, chapitre 33.
Au verset 5, nous lisons que Jacob donne la réponse à son frère qui pose la question,
« Que te sont-ils, ceux-là ? »
Et il, Jacob, dit, « Ce sont les enfants que Dieu a donnés à ton serviteur. »
Nous avons vu hier soir que le mariage est un don de Dieu, une bénédiction de Dieu.
Et aujourd'hui, nous avons lu, nous venons de lire, « Ce sont les enfants que Dieu a donnés à ton serviteur. »
Si Dieu nous accorde, nous donne des enfants, c'est une bénédiction particulière de la part de Dieu.
Une famille chrétienne, normalement, c'est la mère, c'est le père, et au moins un enfant.
Mais si Dieu nous donne un enfant, ou deux enfants, ou sept enfants, ou même dix enfants, c'est une grâce de Dieu.
Il y a, peut-être aussi parmi nous, aujourd'hui, je ne sais pas, des couples qui n'ont pas d'enfants.
Chers amis, c'est un grand souci pour ces couples, un souci de ne pas avoir des enfants.
Ce n'est pas facile.
Mais c'est Dieu qui donne des enfants ou qui ne les donne pas.
Et peut-être il y a ceux qui n'ont pas d'enfants.
C'est le dessein, c'est le propos de Dieu pour votre vie.
Pourquoi ? Peut-être pour le servir davantage.
Parce qu'avoir des enfants, ça signifie un investissement en temps.
Des enfants prennent beaucoup, beaucoup de temps.
Si on n'a pas d'enfants, on n'a plus de temps.
Mais pas pour nous-mêmes, mais peut-être le Seigneur Jésus a quelque chose à cœur,
que vous pouvez faire mieux sans avoir des enfants.
Mais la famille, normalement, ce sont des parents avec leurs enfants.
Et c'est une bénédiction, c'est une grâce de Dieu.
Mais de nouveau, cette bénédiction de Dieu d'avoir des enfants est liée à notre responsabilité.
Nous sommes responsables pour les enfants que Dieu, dans sa grâce, nous accorde.
C'est la volonté de Dieu que nos enfants, un jour, appartiennent à lui.
Dieu veut avoir les enfants pour lui.
Il veut les amener au Seigneur Jésus.
Mais, chers amis, il y a un autre qui veut avoir nos enfants.
Il y a le grand adversaire, l'ennemi de Dieu, le diable.
Lui aussi, il veut avoir les enfants pour lui.
Et ça, c'est un point chaud, une zone dangereuse.
D'une part, c'est Dieu qui dit, je veux les enfants.
D'autre part, il y a l'ennemi qui veut nos enfants.
Mais heureusement, Dieu est plus fort que l'ennemi.
Nous connaissons l'exemple du Pharaon.
Il voulait les enfants pour lui.
Et Moïse dit, non, pas les enfants pour toi, Pharaon, mais nous irons avec nos enfants.
C'est Dieu qui veut nos enfants.
Mais les dangers dans ce monde sont très, très grands, particulièrement pour nos enfants et pour nos jeunes.
Pour cette raison, soyons en garde, nous, les parents, de répondre à la responsabilité que Dieu nous donne comme parents.
La responsabilité du père, tout d'abord, mais aussi la responsabilité de la mère.
Il y a un grand principe dans la parole de Dieu et dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau Testament.
Ce principe est le principe que Dieu dit, toi et ta maison.
Toi et ta maison.
Ça commence dans l'histoire de Noé.
Noé et sa maison.
Tout le monde dans l'arche que Noé avait bâtie.
Dieu voulait sauver toute la famille de Noé.
Dans le Nouveau Testament, nous avons l'exemple du géolier à Philippe, ce gardien de la prison.
Toi et ta maison.
Dieu veut sauver nos enfants, nos familles.
C'est la volonté de Dieu.
Il veut sauver nous et nos familles.
Bien sûr, chaque enfant doit faire sa propre décision pour le Seigneur Jésus ou contre le Seigneur Jésus.
Mais la volonté de Dieu, c'est toi et ta maison.
Il veut que toutes les maisons chrétiennes soient sauvées.
Deuxièmement, nous rappelons les mots de Josué.
Moi et ma maison, nous servirons l'éternel.
Dieu ne veut pas seulement sauver nos familles, mais c'est le désir de Dieu que nous, avec nos familles, nous servions Dieu.
Non seulement comme couple, comme nous avons vu l'exemple d'Aquila et Priscille, un couple qui avait servi le Seigneur.
Mais Josué dit, moi et ma famille, ma maison, nous servirons l'éternel.
Quelle proposition de Josué, quelle décision de cœur qu'il a prise.
Moi et ma maison, nous servirons l'éternel.
Et dans le livre de la Deutéronome, nous trouvons Dieu qui dit à Moïse que les familles, les parents avec les enfants doivent venir dans la présence de Dieu pour lui offrir des sacrifices de louanges.
C'est une chose extraordinaire si Dieu nous accorde la grâce d'adorer ensemble avec nos enfants notre Dieu et notre Père.
Le Père cherche de tels comme ses adorateurs.
Et aussi en famille et avec nos enfants, nous pouvons adorer notre Dieu et Père.
C'est un privilège.
Ce soir, j'aimerais faire trois parties.
Tout d'abord, nous aimerions voir ce que le Seigneur Jésus dit par rapport avec nos enfants.
Deuxièmement, très brièvement, nous voulons considérer la responsabilité des parents.
Et troisièmement, nous aimerions considérer la responsabilité de nous les parents.
Nous commençons la lecture dans l'évangile selon Marc au chapitre dixième.
C'est un passage bien connu.
Marc 10, le verset treize.
Et on lui apporta des petits-enfants, afin qu'il les touchât, et les disciples reprenaient ceux qui les apportaient.
Et Jésus, voyant cela, en fut indigné et leur dit, Laissez venir à moi les petits-enfants, et ne les empêchez pas, car à de tels est le royaume de Dieu.
En vérité, je vous dis, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit-enfant n'y entrera point.
Et les ayant pris entre ses bras, il posa ses mains sur eux et les bénit.
Chers amis, le Seigneur Jésus aime les enfants.
Il aime les enfants.
Qu'est-ce qu'il fait ?
Il les a pris dans ses bras, il a posé ses mains sur eux et il les a bénis.
Le Seigneur aime les enfants.
Il leur donne la protection.
Ils sont dans ses bras.
Il leur donne de la sécurité.
Il posa ses mains sur eux et il bénit, il veut bénir nos enfants.
Il veut que la bénédiction divine soit sur nos enfants.
Il les a bénis.
C'est la première chose que nous apprenons ici dans ce petit passage.
Le Seigneur Jésus aime nos enfants.
Il les aime davantage que nous pouvons les aimer.
Deuxième chose que nous apprenons, il veut les sauver.
Il veut les sauver.
Il dit, laissez venir à moi les petits enfants.
Il veut les sauver.
Nous avons déjà vu ce grand principe, toi et ta maison.
C'est une grande consolation pour nous.
C'est l'ennemi qui veut nos enfants, mais c'est le Seigneur Jésus qui dit, laissez venir les enfants à moi.
La troisième chose que j'aimerais remarquer dans ce passage, c'est que le Seigneur Jésus dit, laissez venir à moi les petits enfants.
Il ne dit pas, venez à moi, petits enfants, mais il dit aux autres, laissez venir les enfants à moi.
C'est notre responsabilité, chers amis, de laisser venir les enfants à lui.
Ça veut dire, on peut les empêcher de venir au Seigneur Jésus.
Dans ce passage, il y a ses disciples qui voulaient empêcher les enfants de venir au Seigneur Jésus.
Comment est-ce que nous, comme parents, pourrons empêcher nos enfants de venir au Seigneur Jésus ?
Nous ne dirons jamais à nos enfants, ne venez pas au Seigneur.
Bien sûr, nous ne le dirons pas, jamais.
Mais, notre comportement envers nos enfants peut être un empêchement pour nos enfants d'accepter le Seigneur Jésus comme Sauveur et comme Seigneur.
S'il y a une divergence, une grande divergence entre nos mots et nos actions, nous pouvons empêcher nos enfants de venir au Seigneur Jésus.
Si notre vie est une vie dans ce monde, c'est un empêchement, ou ça pourrait être un empêchement, pour nos enfants de venir au Seigneur Jésus.
Notre comportement, notre exemple est beaucoup plus important que nos mots.
Laissez venir à moi les petits-enfants et ne les empêchez pas.
Par contre, il y avait ceux dans ce passage qui ont apporté des petits-enfants et on lui apporta des petits-enfants afin qu'il les touche.
Qui a apporté les enfants au Seigneur Jésus ?
Qu'est-ce que vous pensez ?
En général, la réponse est que les mères ont apporté les enfants au Seigneur dans ce récit, mais le texte ne le dit pas.
Peut-être que les mères ont vraiment apporté les enfants, mais le texte dit simplement qu'on lui apporta.
C'est une chose que nous tous, nous pouvons faire.
Nous pouvons apporter les jeunes, les enfants, auprès du Seigneur Jésus.
Nous pouvons parler du Seigneur Jésus afin que les enfants, les jeunes, acceptent le Seigneur Jésus.
Il y a une quatrième chose que j'aimerais souligner.
On se pose souvent la question, quel est le but de l'éducation de nos enfants ?
Quel est le but de l'éducation de nos enfants ?
Peut-être nous disons qu'il faut savoir vivre, il faut qu'ils apprennent des bonnes manières, des caractères comme gentillesse, comme respect, comme obéissance.
Il faut qu'ils apprennent beaucoup de choses qu'ils ont besoin pour vivre dans ce monde.
Tout cela a sa place.
Il faut vraiment que nos enfants apprennent les choses qu'ils ont besoin dans ce monde.
Mais ce n'est pas le premier but de l'éducation.
Le premier but de l'éducation, c'est que nos enfants viennent au Seigneur Jésus.
Et je répète, au Seigneur Jésus.
Cela veut dire que tout d'abord, ils acceptent Jésus comme sauveur.
Jésus, c'est celui qui sauve, l'éternel est le salut.
C'est la signification de ce nom.
Nos enfants doivent accepter Jésus comme leur sauveur.
Mais deuxièmement, aussi comme Seigneur.
Et c'est une différence.
Accepter Jésus comme sauveur, c'est la première chose.
De savoir, le Seigneur Jésus, il est mort pour moi à la croix de calvaire.
Il est mon sauveur.
Dans le propre sens de ce mot, le premier sens de ce mot cet après-midi,
nous avons vu que ce mot sauveur a aussi un autre sens.
Il est le soutien.
Mais ici, c'est le sauveur qui sauve les enfants.
Et la deuxième chose, le deuxième but de l'éducation de nos enfants,
c'est qu'ils acceptent aussi Jésus comme le Seigneur.
Ça veut dire celui qu'il faut suivre et qu'il faut servir.
Il y a des enfants parmi nous cet après-midi et des jeunes gens.
J'aimerais vous poser une question.
Est-ce que vous avez accepté Jésus comme votre sauveur ?
Est-ce que vous savez que le Seigneur Jésus est mort pour vous ?
Pouvez-vous dire avec l'apôtre Paul,
le Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi,
connaissez-vous le Seigneur Jésus comme votre sauveur ?
C'est le commencement, le début de la carrière chrétienne.
Mais la deuxième question est ajoutée immédiatement.
C'est une question non seulement pour les enfants,
non seulement pour les jeunes, mais pour nous tous.
Est-ce que nous connaissons Jésus aussi comme notre Seigneur ?
Est-ce que nous suivions le Seigneur Jésus ?
Est-ce que nous servirons le Seigneur Jésus ?
Il y a cet exemple, ce bel exemple de Samuel.
J'aimerais lire ce passage.
Un Samuel, je crois chapitre 1er.
Oui, un Samuel 1er chapitre au verset 22.
Mais Anne, c'était la mère de Samuel, ne menta pas car elle dit à son mari,
j'attendrai jusqu'à ce que l'enfant soit sévéré.
Alors je le mènerai afin qu'il paraisse devant l'Éternel et qu'il habite là pour toujours.
Paraitre devant l'Éternel, dans le sens du Nouveau Testament,
accepter le Seigneur Jésus comme sauveur et habiter là pour toujours,
c'est jouir de la communion avec notre Seigneur,
avec celui qui est digne, que nous le suivons et que nous sommes à sa disposition pour le servir.
Maintenant, nous lisons dans l'Épitre aux Éphésiens,
où nous voyons deuxièmement la responsabilité des enfants.
Chapitre 6, Éphésiens 6, verset 1er.
Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur car cela est juste.
Honore ton père et ta mère, c'est le premier commandement avec promesse,
afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre.
Il y a là deux exhortations, deux encouragements pour nos enfants.
Très simple, pas difficile.
Enfants, obéissez à vos enfants.
Chers enfants, cela veut dire quoi ?
C'est très simple.
L'obéissance, ça veut dire faites ce que vos parents disent.
Sans un mais ou pourquoi, ou pas maintenant mais plus tard.
Non, il dit simplement l'apôtre Paul.
Enfants, obéissez à vos parents.
C'est simple, mais c'est nécessaire.
C'est la volonté de Dieu pour les enfants d'obéir leurs parents.
Il y a une deuxième exhortation, encouragement.
Honore ton père et ta mère.
Les honorer, cela veut dire les respecter.
Les respecter comme parents, avec une grande expérience.
Nos enfants nous doivent l'obéissance quand ils sont jeunes,
quand ils sont dans la maison de leur père et de leur mère.
Au moment où nos enfants quittent la maison et fondent une maison à eux,
se marient, on ne peut plus exiger l'obéissance.
Mais cette deuxième exhortation, ça reste toute la vie.
Honore ton père et ta mère.
Honorer nos parents, c'est quelque chose qu'on doit faire tous ensemble.
C'est quelque chose qu'on doit faire toujours,
même si les parents sont déjà auprès du Seigneur Jésus.
On peut toujours les honorer.
Les honorer et ne pas parler d'une manière indigne de nos parents,
même de nos vieux parents ou des parents qui ne sont plus sur la terre.
Honorer ton père et ta mère, c'est quelque chose qui reste toujours pour nous.
Maintenant, j'aimerais souligner un peu la responsabilité des parents.
La parole de Dieu parle beaucoup de la famille, du foyer.
Il y a beaucoup d'instructions.
Il y a des instructions dans le Nouveau Testament, par exemple en Éphésiens 6.
Il y a beaucoup d'exemples de parents dans la Bible.
Ça commence avec Adam et Ève de nouveau, avec leurs enfants.
On peut étudier tous ces exemples, des exemples positifs, des exemples négatifs,
mais il y a de nouveau un exemple parfait.
Il y a sur la terre une famille qui a un père parfait.
C'est quelle famille ?
C'est la famille de Dieu.
Dieu nous est présenté dans la parole de Dieu à différentes reprises comme étant notre père.
Il est notre père, nous sommes ses enfants.
Alors, pourquoi ne pas prendre cet exemple parfait ?
Dieu le Père qui agit avec nous comme ses enfants
et il est le modèle parfait.
Nous pouvons apprendre beaucoup de choses en voyant comment Dieu agit envers nous.
J'aimerais lire un premier passage dans l'Évangile selon Jean, un verset plutôt.
Jean au chapitre 16, verset 27.
Jean 16, verset 27.
Le Seigneur Jésus dit à ses disciples, car le Père lui-même vous aime.
C'est un beau verset, n'est-ce pas ?
Nous savons et nous aimons savoir que Dieu le Père nous aime.
Et c'est vrai, il nous aime.
Il est le Père, il aime ses enfants.
Mais maintenant, nous voulons apprendre, nous voulons avoir devant nous ce modèle parfait.
Et la première leçon, c'est qu'il est important que nous, comme parents, nous aimons nos enfants.
La première fois que la Bible parle de l'amour, c'est où ?
Vous le savez certainement, c'est dans le livre de la Genèse au chapitre 22.
Prends ton fils, ton unique, que tu aimes.
Bien sûr, ce verset parle de Dieu le Père qui aime son fils, le Seigneur Jésus.
C'est la portée prophétique de ce grand chapitre, Genèse 22.
Mais dans un plan naturel, c'est un Père, Abraham, qui aime son fils, Isaac.
Et c'est la première fois que Dieu parle de l'amour.
Nous venons de rappeler l'exemple du serviteur hébreu en Exode 21.
J'aime mon maître, le numéro 1.
J'aime ma femme, numéro 2.
Mais, troisièmement, j'aime mes enfants.
Et dans l'Épître à Tite, l'apôtre Paul dit au chapitre 2 que les jeunes femmes aiment leur mari et leurs enfants.
Voilà le même ordre.
D'abord, certainement Dieu, mais sur la terre, d'abord le conjoint et après les enfants.
C'est notre responsabilité, c'est notre faveur d'aimer nos enfants.
Cela veut dire quoi, aimer les enfants ?
Nous avons vu tout à l'heure dans la première réunion que Dieu nous aime et il nous a donné quelque chose.
Le plus précieux que Dieu avait, il a donné son fils.
Le Seigneur Jésus nous aime et il s'est donné lui-même, il a donné sa vie pour nous.
Aimer nos enfants, cela veut dire que nous donnons à nos enfants ce qui est bon et convenable pour nos enfants.
Donner à un enfant tout ce que l'enfant aime avoir, ce n'est pas l'amour.
C'est un amour excessif, mais ce n'est pas un vrai amour.
On ne donne pas à un enfant tout ce que l'enfant veut.
Dieu le Père nous aime, est-ce qu'il nous donne tout ce que nous aimerions avoir ?
Certainement pas.
Dieu, dans son amour, nous donne ce que nous avons besoin de et nous devrons faire la même chose avec nos enfants.
Aimer les enfants, cela veut dire donner aux enfants ce qui est bon et ce qui est convenable pour nos enfants.
Aimer les enfants, cela exige un esprit de sacrifice pour nous comme parents.
C'est un investissement de nouveau.
Élever les enfants, cela prend beaucoup, beaucoup de temps.
Un égoïste n'aime pas ses enfants.
Aimez vos enfants comme Dieu le Père nous aime.
C'est la première leçon.
Il y a une deuxième leçon dans la première épitre de Pierre au chapitre 1.
J'aimerais lire le verset 17.
1 Pierre 1, verset 17.
Et si vous invoquez comme père celui qui, sans exception de personne, juge selon l'œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour ici-bas.
Il y a dans ce verset deux leçons pratiques pour nous comme parents.
La première leçon, c'est qu'il faut que nos enfants aient confiance en nous.
Nous invoquons Dieu comme père.
Cela signifie nous avons toute confiance en Dieu.
Il est nécessaire que dans nos maisons, dans nos foyers, il y ait une atmosphère de confiance.
Que les enfants peuvent vraiment avoir confiance en nous les parents.
Et chers amis, on peut exiger l'obéissance, c'est vrai.
Mais on ne peut jamais exiger la confiance.
C'est impossible.
Il faut acquérir la confiance.
C'est un procès.
Les tout-petits ont une pleine confiance en leurs parents, c'est normal.
Mais les enfants un peu plus âgés, les jeunes, il faut acquérir leur confiance.
Comment est-ce qu'on peut acquérir la confiance de nos enfants, de nos jeunes ?
Par exemple, par une vie de transparence.
Par une concordance entre parole et action.
Si nous vivons une vie d'égoïsme, on n'acquérit pas la confiance de nos enfants.
De nouveau, j'aimerais remarquer ou présenter l'exemple d'Abraham.
Isaac, il avait toute la confiance dans les actions de son papa.
Si nous considérons ce passage, ce chapitre, Genèse 22,
vraiment le fils, ce n'était pas un petit-fils, il était un jeune, presque un adulte.
Il avait toute la confiance dans les actions de son père.
Quel bel exemple pour nous.
Il y a une deuxième leçon, le troisième que nous avons devant nous maintenant de ce verset,
et c'est le respect.
Nous invoquons comme père, c'est juste, c'est la confiance,
celui qui, sans exception de personne, juge selon l'œuvre de chacun,
et c'est pourquoi conduisez-vous avec crainte.
Il faut que nous respections Dieu.
Il est notre père qui nous aime, bien sûr, mais quand même, il est Dieu.
Et nous sommes des créatures, c'est une immense différence.
Alors nous avons du respect.
Et il est indispensable que nos enfants aient du respect envers nous, les parents.
Nos enfants n'ont pas peur de leurs parents.
Ça serait pire encore, pas peur, mais il faut qu'ils nous respectent comme leurs parents,
comme père et comme mère.
Les parents ne sont pas des copains des enfants.
Des fois, il nous semble que les parents sont comme des copains des enfants.
Non, ils sont des parents que Dieu a donnés aux enfants,
et il est indispensable qu'ils apprennent le respect,
de respecter le père et la mère.
C'est confiance et respect dans un seul verset.
Les deux vont toujours ensemble.
Pas de respect sans confiance, pas de confiance sans respect.
Les deux choses vont ensemble.
Alors la première leçon, c'était l'amour.
La deuxième, la confiance.
La troisième leçon, c'est le respect.
Il y a une quatrième leçon, l'Épître aux Éphésiens, de nouveau,
chapitre 2,
le verset 18.
Car, par lui, nous avons les uns et les autres accès auprès du Père par un seul esprit.
Nous avons accès auprès du Père.
Libre accès, un privilège chrétien, n'est-ce pas ?
Nous pouvons toujours venir à Dieu.
Il est toujours disponible pour nous, ses enfants.
Et voilà la quatrième leçon pour nous et nos enfants.
Il faut que nos enfants aient toujours libre accès.
Cela veut dire que nous, comme parents, nous soyons accessibles pour nos enfants.
Il y a un beau verset dans le prophète Ézéchiel, au chapitre 34,
où de nouveau nous avons l'exemple de Dieu devant nous.
Ézéchiel 34, le verset 11,
qui nous montre que Dieu est toujours disponible pour nous.
Le verset 11.
Car, ainsi dit l'Éternel, le Seigneur, l'Éternel, me voici,
je rechercherai mes brebis et j'en prendrai soin.
Me voici, cela nous parle de la présence.
Il est toujours là.
Je rechercherai mes brebis.
Cela nous parle de l'intérêt que Dieu a pour chacun de nous.
Et je prendrai soin.
Cela nous montre l'aide et le soutien que Dieu nous accorde dans chaque moment de notre vie.
Voilà l'exemple pour nous.
Est-ce que nous sommes disponibles, accessibles et disponibles pour nos enfants ?
Me voici.
Est-ce que nous sommes là quand nos enfants ont besoin de nous ?
Ou est-ce que nous n'avons jamais du temps pour nos enfants ?
Un jour, et cela m'a frappé personnellement beaucoup,
un de mes fils venait à moi et il disait,
Papa, tu n'as jamais du temps pour moi.
Ça m'a beaucoup frappé.
Il avait peut-être l'âge de 16 ou 17 ou 18.
Papa, tu n'as pas du temps pour moi.
J'ai besoin de toi, mais tu n'es pas là quand j'ai besoin de toi.
S'il avait entièrement raison, c'est une autre chose.
Mais quand même, me voici.
Dieu est toujours là pour nous.
Nous ne pouvons pas être toujours là.
C'est impossible.
Maintenant, je suis à Lyon, je ne suis pas à la maison.
Mais en général, me voici.
Si les enfants ont un besoin, il faut que nous soyons là, la présence.
Je rechercherai mes brebis.
Je rechercherai mes brebis.
J'ai un intérêt.
Dieu s'intéresse à chacun de nous.
Chers parents, est-ce que nous avons un intérêt pour nos enfants,
pour les petits, pour les jeunes, avec leurs problèmes ?
Je rechercherai mes enfants.
J'ai un intérêt vivant à mes enfants et j'en prendrai soin.
Je suis là pour les soutenir, pour les aider en cas de besoin.
Nos enfants ont des besoins.
Ils ont besoin de l'aide de leurs parents.
Il faut que nous soyons disponibles et accessibles pour nos enfants,
comme nous avons toujours libre accès auprès de notre Père dans le ciel.
Voilà la quatrième leçon.
Il y a une cinquième leçon dans l'Épître aux Hébreux.
Épître aux Hébreux, chapitre 12.
Ce chapitre nous parle de la discipline, parle de l'éducation.
Et j'aimerais lire dès le verset 5,
Hébreux 12, verset 5.
Vous avez oublié l'exhortation qui s'adresse à vous comme à des fils.
Mon fils ne méprise pas la discipline du Seigneur
et ne perd pas courage quand tu es repris par lui.
Car celui que le Seigneur aime, il le discipline
et il fouette tout fils qu'il a créé.
Vous endurez des peines comme discipline.
Dieu agit envers vous comme envers des fils,
car qui est le fils que le Père ne discipline pas ?
Verset 10.
Car ceux la disciplinaient pendant peu de jours,
selon qu'ils le trouvaient bon.
Mais celui-ci nous discipline pour notre profit,
afin que nous participions à sa sainteté.
Or, aucune discipline pour le présent
ne semble être un sujet de joie, mais de tristesse.
Mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice
à ceux qui sont exercés par elle.
C'est la discipline paternelle ou l'éducation du Père.
Et ce que nous apprenons, c'est que Dieu nous discipline
toujours sur la base d'une relation.
Nous avons cette relation d'être les fils
et en vertu de cette relation, sur la base de cette relation,
Dieu nous discipline.
La discipline de Dieu a toujours un motif.
Le motif, c'est l'amour.
Ce n'est pas arbitraire, mais c'est par amour.
C'est le motif que Dieu a.
Et c'est très important aussi pour nous, comme parents,
le motif de chaque éducation et de chaque discipline,
si nécessaire, ça devrait être toujours l'amour.
La discipline a aussi un but.
Et la discipline divine a un but.
Et ça, c'est aussi très important pour nous, comme parents.
Si nous élevons nos enfants, il y a toujours un but.
Nous avons vu, le premier but, c'est que les enfants acceptent Jésus
comme sauveur et comme Seigneur.
Et une quatrième chose, le châtiment ou la punition
n'est pas un sujet de joie maintenant.
Bien sûr, les enfants n'aiment pas être punis par les parents,
mais c'est nécessaire et les résultats seront vus plus tard.
Pauvres enfants qui ne sont jamais châtiés, punis par leurs enfants.
C'est le livre des Proverbes qui nous en parle à plusieurs reprises.
Il y a une leçon très importante pour nous dans ce passage.
L'Épître aux Éphésiens nous dit, de nouveau, au chapitre 6,
j'aimerais justement lire ce verset,
Éphésiens 6, verset 4,
Il est question, en relation avec ce texte en hébreu 12,
de la discipline et des avertissements du Seigneur.
Voilà les deux grands principes de l'éducation.
Le principe numéro 1, c'est la discipline.
Et le principe numéro 2, ce sont les avertissements.
Cela veut dire quoi ?
La discipline, ça veut dire constater ce qui est mal et l'arrêter.
C'est la discipline.
On voit quelque chose qui n'est pas bon, qui est mal,
il faut le constater et il faut essayer de l'arrêter.
C'est la discipline.
Les avertissements, ce sont plutôt,
c'est plutôt l'enseignement du chemin juste.
La discipline dit, il ne faut pas faire cela,
il faut arrêter de faire cela.
Les avertissements disent, il faut faire cela et il faut faire cela.
L'un montre ce qui est mauvais et l'autre montre le chemin juste.
Et les deux vont toujours ensemble.
Pas de discipline sans les avertissements.
Pas d'avertissement sans discipline.
Les deux sont vraiment comme une paire.
Ils vont toujours ensemble.
Il est inutile de seulement dire, ne fais pas cela, ne fais pas cela,
sans dire aux enfants ce qu'ils doivent faire.
Mais aussi, il n'est pas utile de dire toujours aux enfants,
fais ceci, fais ceci, fais ceci,
et de ne jamais arrêter ce qui va mal.
Les deux choses vont toujours ensemble
et c'est exactement ce que Dieu le Père fait avec nous.
Il y a une autre leçon dans la première épître de Jean.
Une sixième leçon, 1 Jean chapitre 3.
1 Jean chapitre 1 verset 3.
Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons,
afin que vous aussi vous ayez communion avec nous.
Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ.
De nouveau, une pierre précieuse dans la parole de Dieu.
Mais nous aimerions faire l'application sur l'éducation de nos enfants,
de notre vie en famille, ensemble avec nos enfants.
Et quelle est la grande leçon de ce verset pour nos familles ?
C'est que nous cherchons des choses communes avec nos enfants.
Il faut avoir communion avec nos enfants.
Dieu le Père aime avoir communion avec nous
et nous aimons avoir communion avec Dieu notre Père.
De même, il y a le besoin que nous avons vraiment une communion avec nos enfants.
Des intérêts communs, des chemins communs, des conversations communes.
Nous avons parlé de la communication entre les conjoints et c'est très important.
Nous avons vu l'exemple dans le livre des juges.
Mais il est aussi important que nous parlions avec nos enfants,
qu'il y ait un échange d'opinion avec nos enfants, surtout avec nos jeunes.
Ils ont le besoin d'avoir communion avec les parents.
Des intérêts communs, des chemins communs, des conversations communes.
L'exemple de nouveau est Abraham et Isaac.
Isaac a posé des questions et Abraham a donné des réponses à son fils.
Si nous, comme parents, nous n'avons pas des réponses aux questions de nos enfants,
il y en a d'autres qui leur donnent les réponses.
Et peut-être que ces réponses qu'ils reçoivent, n'importe où,
ne sont pas selon les ordonnances de la Bible.
Nos enfants sont pleins de questions et il faut de nouveau du temps
pour avoir communion, pour répondre aux questions, aux besoins de nos enfants.
Il y a une septième leçon dans l'épître à Tite, chapitre 2.
Tite 2, le verset 11.
Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous enseignons.
Dieu nous enseigne.
La grâce de Dieu nous sauve ou nous a sauvés,
mais cette même grâce nous enseigne.
Mais cette même grâce nous enseigne.
Nos enfants ont besoin de l'enseignement.
L'enseignement tout d'abord, l'enseignement positif,
cela veut dire qu'il faut que nous, comme parents, nous explions la parole de Dieu à nos enfants.
Il faut lire la parole de Dieu, il faut lire la Bible avec nos enfants.
Il faut faire, bien sûr, une étude personnelle, une étude biblique personnelle,
il faut faire une étude en famille, il faut les expliquer.
Les vérités fondamentales, les vérités de l'Assemblée,
les vérités du service, les vérités du Saint-Esprit,
la vérité du mariage que nous avons vu hier et cet après-midi,
ces vérités fondamentales sont un sujet de l'enseignement dans la famille pour nos enfants.
Il faut ouvrir la Bible ensemble avec nos enfants afin qu'ils comprennent les pensées de Dieu.
Bien sûr, respectons l'âge de nos enfants.
Avec un enfant de six ans, on ne parle pas de la vérité de l'Esprit-Saint ou de la vérité de l'Assemblée.
On explique d'autres choses, mais avec un garçon qui est à l'âge de 15 ou 16 ou 17,
on peut bien sûr parler de ces vérités fondamentales.
Il faut l'enseignement de la parole de Dieu, mais non pas seulement l'enseignement positif.
Il faut aussi que nous soyons au courant de tous les dangers qui sont dans ce monde pour nos enfants et pour nos jeunes.
Il faut aussi une discussion à propos des sujets actuels, par exemple l'éducation sexuelle.
C'est notre devoir comme parents, n'est-ce pas, parler des drogues, des divinations, les dangers de la musique,
tous les dangers relatifs à ce monde, les médias, tout le paysage médiatique.
C'est un immense danger pour nos enfants et pour nos jeunes.
Il faut les avertir, il faut les enseigner.
C'est indispensable pour nous.
Leçon numéro 7.
Il faut enseigner nos enfants, nos jeunes gens.
Une dernière leçon dans l'Évangile selon Jean, de nouveau, chapitre 14.
Un passage très bien connu.
Jean 14, verset 2.
« Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures, et je m'en vais vous préparer une place. »
Dieu nous a préparé une place dans la maison de son Père.
Et nous, quelle est l'application pratique pour nous ?
L'application pratique pour nous, c'est que nos maisons et nos cœurs doivent toujours avoir une place pour nos enfants.
Un jour, c'est vrai, il faut congédier nos enfants.
Un enfant s'en va, il se marie, mais toujours, il y a une place pour nos enfants dans le cœur, n'est-ce pas ?
J'ai quatre enfants qui sont mariés, mais dans le cœur de moi et de ma femme, il y a toujours une place pour les enfants.
Et nous sommes heureux de les voir de temps en temps, d'avoir un échange avec les enfants mariés, avec les petits-enfants.
Toujours la place dans le cœur pour nos enfants.
La maison paternelle, la maison maternelle, c'est toujours quelque chose qu'on apprécie beaucoup.
Mon Père, il a 87 années, mais j'aime toujours, de temps en temps, aller à mon Père pour avoir un échange avec lui.
Sur la parole de Dieu, sur une question qui est sur mon cœur, il est toujours là.
Ma maison est là, je peux y aller, avoir une place pour nos enfants.
Nous avons vu ces leçons, l'amour, la confiance, le respect, le libre accès, la disposition pour nos enfants, l'éducation, la communion, l'enseignement et la place dans le cœur.
Il y a beaucoup de choses à dire à ce sujet.
J'aimerais terminer ici et j'aimerais terminer par la lecture d'un verset dans l'Ancien Testament.
Il y a un verset dans les Lamentations de Jérémie.
Au milieu du verset 19 du chapitre 2, Lamentations de Jérémie, chapitre 2, au milieu du verset 19.
Il est dit « Lève tes mains vers Lui pour la vie » ou on pourrait traduire « pour les âmes de tes petits-enfants ».
« Lève tes mains vers Lui pour la vie, pour les âmes de tes petits-enfants ».
Chers amis, c'est la chose la plus importante à la fin, la prière pour nos enfants.
La prière avec nos enfants à sa place, mais ici, ce qui est souligné, c'est la prière pour nos enfants.
Nos enfants sont responsables eux-mêmes.
Un jour, ils font des décisions et c'est normal.
Mais il y a une chose qui reste toujours, c'est la prière pour nos enfants.
Quand est-ce que nous commençons à prier pour nos enfants ?
Avant la naissance déjà, n'est-ce pas ?
Avant la naissance, on commence à prier pour les enfants, pour les petits-enfants, les enfants de nos enfants.
Et on ne s'arrête jamais.
C'est la prière sur les genoux.
Élever des enfants, éduquer des enfants, c'est une grande, grande responsabilité.
Mais nous avons besoin du soutien divin.
Et nous trouvons ce soutien dans la prière pour nos enfants, pour nos jeunes.
Les dangers sont si grands.
Ne cessons jamais de prier pour nos enfants.
Que le Seigneur les sauve, que le Seigneur les garde et qu'ils soient un jour utiles pour le service pour leur Seigneur. …