La Parole - Sonder, Méditer, Discerner et Regarder
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aeb012
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FR
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…
Dans ces deux quantiques, nous avons pensé au Seigneur Jésus, le grand Créateur, et c'est Lui qui est la Parole.
Et j'ai à cœur de lire avec vous quatre passages dans la Parole de Dieu qui nous parlent
comment connaître davantage la Personne du Seigneur Jésus, comment connaître davantage sa Parole.
Le premier verset, c'est dans Jean 5.
Jean 5, verset 39.
Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle,
et ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
Dans le contexte, si on voit le verset 40, le Seigneur dit, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.
C'est solennel.
Est-ce qu'il y a quelqu'un ici qui ne veut pas encore venir à Lui, la source de la vie?
C'est aujourd'hui, il faut venir aujourd'hui.
Mais pour nous qui ont fait ce pas-là, quel privilège pour nous de pouvoir sonder les écritures.
Nous avons pensé tantôt à la grandeur de la Création qui peut sonder ce vaste univers,
qui peut connaître tous les détails dans les molécules, dans les cellules de nos corps, dans le code ADN.
Ça nous dépasse complètement.
Mais Dieu nous a donné encore un trésor plus grand que cette Création.
C'est sa parole.
Cette parole est puissante.
Je vous donne un exemple, et on va revenir à Jean 5, mais juste pour donner un exemple de cette puissance de la parole.
Dans 1 Thessaloniciens, la première épitre au Thessaloniciens, chapitre 2.
Dans chapitre 1, nous voyons comment les Thessaloniciens étaient des idolâtres.
Ils se sont tournés vers Dieu, des idoles.
Ensuite, on voit comment Paul décrit l'efficacité de la parole dans 1 Thessaloniciens 2,
verset 13.
C'est pourquoi aussi nous nous rendons sans cesse grâce à Dieu de ce que,
ayant reçu de nous la parole de la prédication qui est de Dieu,
vous avez accepté non la parole des hommes,
mais ainsi qu'elle est véritablement la parole de Dieu,
laquelle aussi opère en vous qui croyez.
Donc juste cette pensée-là.
Cette parole est arrivée aux Thessaloniciens.
Ils étaient encore des idolâtres, perdus.
Ils ont accepté cette parole.
Et qu'est-ce que Paul dit?
Cette parole a commencé à opérer en vous qui croyez.
Ce processus continuait encore à ce moment-là.
Et bien aimé, ce processus continue dans nos vies aussi.
La parole de Dieu nous a été adressée par nos parents ou par un évangéliste.
Nous avons reçu la parole de Dieu.
Nous avons accepté le salut.
Nous avons cru.
Puis là, ce travail de Dieu a commencé.
Ce grand Dieu qui a créé l'univers, ce vaste univers,
qui soutient toutes choses par la parole de sa puissance,
c'est lui qui travaille maintenant dans nos vies par sa parole.
Imaginez-vous, c'est merveilleux.
Et cette parole représente une puissance, une énergie.
Cette parole opère.
Ça continue tout le temps.
C'est pour cela que j'avais accord à parler de ces quatre passages.
Premier passage, Jean 5.
À nous, à sonder les Écritures.
Ça veut dire rechercher.
On revient à Jean 5, verset 39.
Selon la note, on peut traduire aussi, vous sondez.
C'est une bonne habitude.
Vous sondez les Écritures.
Question, est-ce qu'on lit la parole de Dieu?
Il y a beaucoup de croyants qui ont une Bible, qui ont des Bibles,
mais qui n'ouvrent pas la parole de Dieu.
Peut-être une fois par mois, ou même encore moins.
La Bible est pour lire.
Est-ce que vous allez attendre pour manger un mois ou deux mois?
On serait mort.
Et ainsi, on ne peut pas attendre un mois ou deux mois pour lire la parole.
On meurt spirituellement.
Ça ne veut pas dire qu'on peut perdre le salut.
Il ne faut pas mal comprendre ce que je dis.
Mais moralement, spirituellement, devant Dieu,
on ne peut pas continuer sans la parole.
Donc la parole, il faut la sonder.
Faire des recherches.
Et c'est vraiment merveilleux de voir ça dans la Bible,
comment il faut sonder et rechercher la parole.
Ici, le Seigneur Jésus parlait aux pharisiens.
Les pharisiens connaissaient les Écritures.
Il parlait aussi aux Sadducéens, qui n'avaient seulement les cinq livres de Moïse.
Ils connaissaient ces cinq livres.
Beaucoup d'entre eux, même par corps, ils connaissaient les Écritures.
Mais lorsque le Seigneur Jésus dit, il faut sonder les Écritures,
il faut faire des recherches.
Qu'est-ce que vous pensez qu'il devait faire?
Il fallait qu'il fasse des recherches,
parce que dans cette parole, il y a la vie éternelle.
Cette parole est tellement puissante.
On a vu cela dans 1 Thessaloniciens 2.
Ça représente une puissance.
Et dans cette parole, il y a cette puissance de vie.
Ça vient de Dieu.
Et ainsi, il communique la vie éternelle par cette parole.
Le Seigneur Jésus a dit un jour aux disciples,
« Je suis le chemin et la vérité et la vie. »
Aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui cherchent d'autres chemins.
Il n'y a qu'un seul chemin, c'est lui.
Il n'y a qu'une seule vérité, c'est lui.
Et c'est lui qui nous a donné son esprit, l'esprit de vérité.
Cet esprit qui habite en nous, dans tous les croyants,
prend ces versets et nous montre la personne du Seigneur Jésus
et nous fait jouir de cette vie éternelle.
Nous l'avons reçue.
Le jour qu'on a cru, nous avons reçu la vie éternelle.
Mais par la parole de Dieu, l'esprit nous fait jouir de cette vie-là.
Cette vie que nous avons dans le Seigneur Jésus.
Ce serait une autre étude.
Le Seigneur dit, dans 1 Jean 5,
« Il est le Dieu véritable et la vie éternelle. »
Donc si nous avons reçu la vie éternelle,
on a reçu quelque chose qui vient de ce Dieu véritable
et nous pouvons seulement jouir de cette vie éternelle dans la relation avec lui.
Et le point que j'aimerais constater maintenant,
pour sonder les Écritures, pour connaître davantage les Écritures,
il faut approcher la parole dans cette communion,
dans ce lien d'intimité que nous avons avec le Seigneur Jésus.
Nous ne pouvons pas lire la parole juste d'une façon intellectuelle.
Nous devons lire la parole avec lui, dans la communion avec le Seigneur Jésus.
Et là, nous allons voir ces trésors merveilleux dans sa parole.
Chaque verset va nous montrer quelque chose de merveilleux.
Mais il faut lire avec lui, avec l'aide de son esprit.
Il faut lire sous la conduite du Seigneur Jésus.
Et ainsi, nous devons faire des recherches.
On peut utiliser des concordances, on peut utiliser d'autres moyens,
mais comme j'ai dit, il faut le faire avec lui.
Je me rappelle, lorsque j'étais très jeune,
un frère a parlé une fois de Psalm 23,
où on a ces vers pâturages.
Il a dit, j'étais là souvent dans ces vers pâturages,
mais j'étais là sans lui.
Il faut apprendre à être là avec lui,
sous son regard, dans la communion avec lui.
Là, tout va changer.
Donc, il ne faut pas rechercher la parole comme les pharisiens le faisaient,
comme les saduciens le faisaient.
Il faut sonder les écritures pour voir le Seigneur Jésus,
pour avoir plus de communion avec lui,
pour apprécier ses détails par rapport à lui.
Et il dit, ces paroles rendent témoignage de lui.
En la fin du verset 39,
ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
Donc, chaque parole nous pointe dans une direction,
nous pointe vers lui.
Il est le créateur.
Si on pense à la création,
chaque détail de la création nous pointe dans une direction, vers lui.
Il y a des scientifiques incrédules
qui doivent admettre que l'évolution,
comme la théorie de Darwin, n'a pas de bon sens.
Ça ne se peut pas, c'est impossible.
Mais pour faire le pas,
pour reconnaître que cette création vient de lui,
pour reconnaître que nous sommes des pauvres pécheurs perdus,
il faut se repentir,
ça c'est une autre affaire.
Et souvent ces gens-là ne sont pas prêts à admettre cela.
Donc, ils reconnaissent qu'il y a un dessin,
un plan magnifique,
mais pour reconnaître que ce créateur est mon sauveur,
ça prend la foi.
Et cette parole rend témoignage de lui.
Il est le centre de cette parole.
Il est l'objet.
Il est tout.
Deuxième passage, psaume premier.
Dans le psaume premier,
nous avons un portrait moral.
On va juste lire quelques versets.
Le psaume premier.
Je voulais parler du verset 2,
mais je vais juste lire versets 1, 2 et 3.
« Bienheureux l'homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants
et ne se tient pas dans le chemin des pécheurs
et ne s'assied pas au siège des moqueurs,
mais qui a son plaisir en la loi de l'éternel
et médite dans sa loi jour et nuit.
Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eau
qui rend son fruit en sa saison
et dont la feuille ne se flétrit point
et tout ce qu'il fait prospère. »
Bien aimé, je pourrais parler de ce verset 3.
Il y a cet élément-là, merveilleux,
mais ce que je voulais mentionner brièvement,
c'est le contexte de ces trois versets-là.
Je me rappelle, j'ai lu une fois une histoire
d'un juif croyant, d'un juif chrétien,
il y a 150 ans à peu près.
Il était à Jérusalem.
Il parlait avec plusieurs rabbins.
Ils l'ont lu, ce psaume.
Il a dit de qui parlent ces versets.
Puis il y en avait qui pensaient, ça peut être David.
Oui, mais David, est-ce qu'il a toujours fait
ce que ce verset dit?
Il a quand même péché.
Là, il pensait à Abraham.
Mais est-ce qu'Abraham était sans péché?
Puis là, on peut penser à beaucoup d'autres exemples,
mais à un moment donné, ils l'ont dit.
Non, ça doit être le Messie.
C'est vrai.
C'est lui, le Seigneur Jésus,
qui a vraiment fait ce que ces trois versets nous disent.
C'est lui qui est présenté dans ces trois versets.
Mais ces versets nous sont donnés aussi
pour notre encouragement, pour notre enseignement.
Parce que nous pouvons suivre l'exemple du Seigneur Jésus.
Et c'est dans ce contexte-là que j'aimerais lire ce verset
et voir ce verset-là.
Donc, la séparation du mal, du mal doctrinal, du mal moral,
quel mal que ce soit, c'est le premier verset.
Aller sur le bon chemin, sur le chemin droit avec le Seigneur.
Mais qu'est-ce qu'on fait sur ce chemin-là?
La séparation n'est pas suffisante.
Il faut être occupé, il faut nourrir notre âme de la parole.
Et on a vu qui est dans la parole, c'est le Seigneur.
Le verset 2, qui a son plaisir dans la loi de l'Éternel.
Moi, je me rappelle, j'ai eu un temps où je me suis dit, encore la Bible?
Mais vous voyez, dans cette parole, cette loi,
la loi dans le sens plus vaste représente tout l'Ancien Testament.
Et on peut dire toute la Bible, c'est la parole de Dieu.
C'est dans ce sens-là qu'on doit voir verset 2.
Et est-ce qu'on a un plaisir dans cette parole?
La nouvelle nature que Dieu nous a donné trouve son plaisir dans cette loi, dans cette parole.
Nous avons encore en nous la vieille nature.
Je ne veux pas parler longuement là-dessus.
Jusqu'à l'enlèvement de l'Église, nous gardons cette vieille nature en nous
qui est appelée la chair.
Et cette chair en nous n'aime pas la parole de Dieu.
Parce que la parole condamne cette chair.
La parole de Dieu condamne l'orgueil de la chair.
Il expose tout cela.
Le Seigneur Jésus est venu dans ce monde, Jean 1, une lumière.
Il a exposé tout.
Donc, ce n'est pas la chair qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel.
C'est cette nouvelle nature que nous avons reçue le moment qu'on a cru,
le moment de notre conversion.
Là, nous avons reçu une nouvelle nature qui vient de Dieu.
Même Nicodème, l'homme religieux, le pharisien,
renommé et reconnu, un homme moralement parfait,
presque comme Saul de Tarsus,
il avait besoin d'être né de nouveau.
Il n'a pas compris cela parce qu'il était un homme reconnu parmi les Juifs.
Vous pouvez voir dans Jean 3,
un homme comme lui a besoin d'être né de nouveau.
Oui, il avait besoin d'être né de nouveau,
d'une nouvelle source, de Dieu, d'en haut.
Et ainsi, plus tard, on voit dans Jean, l'évangile de Jean,
il y a un changement dans sa vie.
Et plus tard, après la mort du Seigneur Jésus,
on le voit près de son tombeau avec Joseph d'Arimaté,
il a trouvé son plaisir dans la loi de l'Éternel,
parce qu'il a reçu aussi une nouvelle nature.
Donc, même ceux qui connaissent la parole par cœur,
comme Saul de Tarsus,
ils n'avaient pas vraiment ce plaisir à ce moment-là dans la parole.
Ils avaient beaucoup de connaissances,
mais beaucoup de connaissances ne veut pas dire
qu'on a trouvé son plaisir dans la parole de Dieu.
Donc, la question qui se pose à chacun de nous,
est-ce qu'on a vraiment ce plaisir dans la parole?
Aussi longtemps que la chair veut dominer dans nos vies,
la chair veut avoir le dessus,
on est toujours dans ce conflit.
Mais, il faut se donner entièrement au Seigneur Jésus,
il faut arrêter à combattre,
il faut reconnaître, je suis faible,
on l'a dit dans nos quantiques,
mais tu es fort, on va mettre notre confiance dans le Seigneur Jésus,
et là, il va nous aider par son esprit
à trouver notre plaisir dans sa parole.
Donc, c'est un conflit que chaque croyant doit passer à travers,
Romain VII, par exemple, parle de ce conflit-là,
mais je ne veux pas parler de ça maintenant.
On voit même dans Romain VII,
que cette nouvelle nature dans ce croyant
qui a ce combat entre la chair et l'esprit,
il réalise que cette nouvelle nature
trouve son bon plaisir dans le Seigneur et dans sa parole.
Donc, juste continuer sur cette ligne-là,
cette nouvelle nature que le Seigneur nous a donnée,
par son esprit qui habite en nous,
l'esprit de Dieu veut prendre les choses du Seigneur Jésus
et les placer devant nous dans une façon qui nous attire.
L'esprit de Dieu prend les choses du Seigneur Jésus
et les présente à nous,
et ensuite, il opère en nous,
afin qu'il y ait un résultat, un impact.
Donc, l'esprit de Dieu nous présente les choses du Seigneur Jésus,
pas la parole.
Et ensuite, l'esprit de Dieu opère en nous,
comme nous avons vu dans Thessaloniciens,
il fait un travail, il opère en nous.
Et ainsi, nous aurons ce plaisir dans sa parole.
Et on va méditer.
Méditer, c'est quoi?
C'est pas la méditation transcendantale,
c'est pas une méditation comme les gens dans le monde disent,
il faut te vider là complètement,
il faut t'ouvrir pour d'autres choses.
Il y a des éléments vrais là-dedans,
mais il y a aussi beaucoup de mélanges.
Ce qu'on va constater ensemble,
méditer ici,
c'est, vous avez vu ici à Montréal,
il n'y a pas beaucoup de vaches autour,
mais moi je vis dans la campagne,
et puis on voit beaucoup de vaches.
Qu'est-ce que les vaches font?
À un moment donné, elles vont se reposer,
ils vont ruminer, ils ont mangé,
mais là, ils vont rumer, ruminer,
pour bien digérer.
C'est ça qu'on doit faire avec la parole.
On va apprendre un verset par cœur, par exemple,
puis on va méditer sur ce verset-là,
on va penser, mais qu'est-ce que le Seigneur veut dire avec ça?
Et ainsi, on est en train de méditer.
C'est ça la pensée.
Il faut digérer cette nourriture.
On sait, si on prend trop de nourriture,
ça va causer une indigestion.
Le Seigneur veut qu'on milite sur sa parole
pour que ça puisse nous pénétrer davantage,
pas seulement ça, pour nous transformer.
Il veut que nous puissions prendre la parole,
nous approprier de cette parole-là
pour notre nourriture,
et ensuite, il veut que ça puisse avoir un effet en-dedans de nous.
Et méditer, c'est ce processus,
pour que ça puisse avoir un effet.
Ainsi, il faut assimiler cette nourriture.
Assimiler, ça veut dire, on devient ce qu'on mange.
Il y a un diton qui dit, on est ce qu'on mange.
C'est vrai.
Donc, si on est dans la parole,
si on médite dans sa loi jour et nuit,
ça va avoir un effet.
On va être changé.
Les Thessaloniciens ont changé.
Vous et moi, en méditant sur la parole,
on change.
Dans quelle direction ?
Pour être plus semblable au Seigneur Jésus.
Il veut nous conformer à sa personne.
Donc, ce processus est nécessaire pour nous nourrir,
pour nous rendre plus forts,
mais aussi pour nous changer.
Je reviens encore à Saul de Tarsus.
Saul de Tarsus, un homme qui connaissait tout l'Ancien Testament,
tout l'Ancien Testament,
peut-être par cœur même.
Mais il n'était pas sauvé.
Il a vu le Seigneur,
et le Seigneur l'a sauvé.
Ensuite, il a commencé à méditer sur la parole.
De cette façon-là, il a sondé les Écritures,
et il a changé graduellement.
On voit ce processus.
Donc, pour nous, c'est la même chose.
Dieu voulait avoir beaucoup de fils
pour nous avoir conformes à l'image de son Fils.
Vous pouvez lire cela dans Romains Vite.
On ne va pas le faire maintenant, mais c'est le plan de Dieu.
Pour avoir beaucoup de fils,
conformes à l'image de son Fils.
Et là, nous sommes dans ce processus-là.
Dieu nous a sauvés,
mais maintenant, par son Esprit et par sa parole,
il nous change.
J'aimerais encore lire deux passages.
D'abord dans 1 Corinthien, chapitre 2,
et ensuite dans Jacques.
1 Corinthien, chapitre 2.
En lisant ce passage, nous voyons des choses merveilleuses.
Je vais juste résumer quelques pensées
pour arriver au verset 13.
On voit dans ce passage des choses que Dieu a préparées
pour ceux qu'il aime.
Ce que Dieu a préparé pour ceux qu'il aime.
Et ces choses étaient aussi préordonnées.
Si vous voyez verset 7, où Paul dit
nous parlons de la sagesse de Dieu en mystère,
la sagesse cachée,
laquelle Dieu avait préordonnée
avant les siècles pour notre gloire,
qu'aucun des chefs de ce siècle n'a connu.
Donc, qu'est-ce que Paul dit ici au verset 7?
Dieu a préordonné,
avant la fondation du monde,
quelque chose pour notre gloire.
Ainsi, il a préparé, au verset 9,
pour ceux qu'il aime.
Ceux qu'il aime, ça présuppose une relation.
Il y a maintenant une relation entre Dieu et nous,
par la foi, il nous a sauvés,
et il nous a introduits dans cette relation.
Et dans ce contexte-là, comme j'ai mentionné tantôt,
on peut accepter la parole de Dieu,
on peut croître dans cette parole.
Mais il y a encore d'autres éléments que Paul ajoute.
Il a révélé ces choses par son esprit.
Verset 10, Dieu nous a révélés,
Dieu nous l'a révélé par son esprit.
Car l'esprit sonde toute chose.
Vous voyez là, l'esprit sonde toute chose.
Où est-ce qu'on a vu ce mot-là?
Dans Jean 5.
Nous devons sonder les Écritures,
mais c'est l'esprit de Dieu qui sonde toute chose,
même les choses profondes de Dieu.
Et c'est par son esprit que Dieu nous a donné ces choses.
Verset 12, nous avons reçu,
nous avons reçu non l'esprit du monde,
mais l'esprit qui est de Dieu,
afin que nous connaissions les choses
qui nous ont été librement données par Dieu.
Donc Dieu a préordonné des choses,
il a préparé des choses pour nous,
qu'il aime maintenant.
Il a révélé des choses par son esprit.
Ça implique aussi l'inspiration de la Bible,
comme il a révélé ces choses aux auteurs de la Bible.
Et ensuite, par tout cela,
nous voyons que Dieu nous a librement donné des choses.
Donc c'est la grâce de Dieu qui nous donne toutes choses.
Et Paul dit maintenant au verset 13,
de quel aussi nous parlons,
non point en paroles enseignées de sagesse humaine,
mais en paroles enseignées de l'esprit,
communiquant des choses spirituelles
par des moyens spirituels.
Verset 14, l'homme animal ne reçoit pas les choses
qui sont de l'esprit de Dieu,
car elles lui sont folies.
Il ne peut les connaître
parce qu'elles se discernent spirituellement.
Verset 15, mais celui qui est spirituel
discerne toutes choses,
mais lui ne discerne pas personne.
Car qui a connu la pensée du Seigneur
pour qu'il l'instruise,
mais nous, Paul dit,
nous avons la pensée de Christ.
Donc qu'est-ce qu'il est maintenant nécessaire pour vous et moi?
Nous avons besoin de cette condition spirituelle.
Verset 15, celui qui est spirituel.
Discerne toutes choses.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Nous devons avoir une condition spirituelle
pour pouvoir discerner ce que la parole de Dieu nous dit.
Beaucoup de gens lisent la parole,
ils sont confus parce que ça semble être plein de contradictions.
Pourquoi?
A cause de leur condition spirituelle,
ils lisent la Bible avec la pensée de l'homme.
Qu'est-ce que le verset 14 nous dit?
L'homme animal, l'homme naturel,
ne reçoit pas les choses qui sont de l'Esprit de Dieu.
Donc l'homme naturel,
comme nous étions descendants du premier Adin,
on ne peut pas même recevoir les choses de Dieu,
c'est impossible.
Maintenant, pour nous, des croyants,
nous devons avoir une attitude spirituelle,
ça veut dire que nous devons juger la chair en dedans de nous.
Par exemple, j'ai connu un frère qui était tellement fier,
il lisait quatre chapitres par jour.
Moi j'essaie de le faire aussi,
mais il était tellement fier, il parlait à chacun.
Moi j'ai lu mes quatre chapitres aujourd'hui.
C'est un élément de la chair.
Et cet élément de la chair va empêcher cette communion avec Dieu.
Cet élément de la chair va empêcher ce discernement.
Donc il ne faut pas seulement être né de nouveau,
il faut aussi avoir cette attitude spirituelle,
cette condition spirituelle qui est nécessaire
pour discerner toutes choses.
Et ça prend la maturité spirituelle.
L'année passée, peut-être au début,
cette année même, on a parlé de la croissance spirituelle
pour que nous puissions entrer dans les pensées de Dieu,
pour que nous puissions connaître davantage les pensées de Dieu.
Et c'est par cette croissance spirituelle
que Dieu va développer en nous une condition spirituelle.
Mais c'est très important qu'on se juge dans la lumière de Dieu.
S'il y a quelque chose que je dois confesser,
il faut que je le confesse.
Et s'il y a un autre empêchement,
j'ai parlé un mal d'un frère,
et ce n'était pas correct ce que j'ai dit,
il faut le confesser.
Et ainsi on va avoir une condition spirituelle
pour pouvoir discerner toutes choses.
Puis là, comme l'apôtre Paul,
il pouvait dire, nous avons la pensée de Christ.
Ici, il ne parle pas d'une façon autaine,
avec un orgueil, parce qu'il est élevé au-dessus des autres,
il parle ici comme un humble chrétien.
Comme on voit dans 2 Corinthiens 12, un homme humble,
il pouvait quand même dire, nous avons la pensée de Christ.
C'est l'esprit de Dieu qui avait opéré en lui,
il pouvait dire cela.
Si nous le disons, c'est notre désir d'avoir la pensée de Christ,
mais si nous allons dire, nous avons la pensée de Christ,
eux là, non.
Mais nous, nous avons la pensée de Christ.
Est-ce que ce serait vrai? C'est l'orgueil.
Donc ce n'est pas dans ce contexte-là qu'on voit cette pensée de Christ.
C'est en suivant son exemple, c'est en nous humiliant,
c'est en nous jugeant aussi,
mais c'est positivement en apprenant de lui.
Le Seigneur Jésus a dit, venez à moi,
prenez mon joug sur vous et apprenez de moi.
Nous, dans ce contexte d'une relation personnelle,
nous allons apprendre davantage de lui.
Et dans ce passage qu'on a lu,
nous voyons que nous ne pouvons pas comparer des pommes avec des poires.
Il faut comparer les choses de Dieu avec les choses de Dieu.
Et il faut le faire d'une façon spirituelle.
On ne peut pas comparer les choses de l'Ancien Testament
avec les choses du Nouveau Testament
avec un esprit naturel
ou un esprit qui n'est pas soumis à la pensée de Dieu.
Il faut donc avoir cette condition spirituelle
pour comprendre la pensée de Dieu, pour discerner.
Et il faut comparer ces choses d'une façon spirituelle,
pas juste d'une façon logique ou d'une façon naturelle.
Il faut comparer les choses de Dieu par l'esprit de Dieu,
par la pensée de Christ qu'on voit ici, par la parole de Dieu,
mais dans une condition spirituelle.
Puis là, on va comprendre.
Et là, on va grandir aussi.
Le dernier verset que j'aimerais lire, c'est dans Jacques,
premier chapitre, l'Épitre de Jacques.
Vous savez, Jacques est très pratique.
Jacques, je serais tenté de dire beaucoup de choses sur le premier chapitre,
mais on n'a pas le temps.
Mais dans Jacques, premier chapitre,
nous voyons au verset 19,
Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter,
lent à parler, lent à la colère,
car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu.
C'est pourquoi, rejetant toute saleté et tout débordement de malice,
recevez avec douceur la parole implantée
qui a la puissance de sauver vos âmes.
Donc ici, nous avons cette attitude qui est nécessaire
pour pouvoir recevoir avec humilité, avec douceur,
la parole que Dieu a déjà implantée.
Donc, Dieu fait son travail,
mais nous avons une responsabilité d'avoir cette attitude-là,
de vouloir recevoir avec douceur cette parole implantée.
Puis là, il dit au verset 22,
Mais mettez la parole en pratique et ne l'écoutez pas seulement,
vous séduisant vous-même.
C'est tout un challenge, tout un défi pour mettre la parole en pratique.
Ce n'est pas juste pour accumuler notre connaissance,
mais c'est pour la mettre en pratique.
Et là, il faut continuer verset 23,
Car si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique,
il est semblable à un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir,
car il s'est considéré lui-même, il s'en est allé,
et aussitôt il a oublié quel il était.
Mais, maintenant, mon point au verset 25,
Celui qui a regardé, celui qui aura regardé de près,
dans la loi parfaite, celle de la liberté,
et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux,
mais un faiseur d'œuvres, celui-là sera bienheureux dans son verre.
Ça c'est mon dernier verset.
Est-ce qu'on veut être bienheureux?
On a lu dans le son premier,
Bienheureux l'homme qui ne marche pas dans le chemin des pêcheurs, etc.
Dans le conseil des pêcheurs.
Pour être bienheureux, il faut pratiquer la vérité.
C'est ça qu'il dit ici au verset 25,
N'étant pas un auditeur oublieux, mais un faiseur d'œuvres,
celui-là sera bienheureux dans son verre.
Mais qu'est-ce qu'il a dit au début du verset?
Celui qui aura regardé de près dans la loi.
Ça c'est très intéressant.
Cette expression, regarder de près,
veut dire qu'on s'incline devant la parole de Dieu.
On s'incline.
Cette même expression est utilisée par rapport aux anges dans 1 Pierre 1.
On peut juste lire cela pour avoir le fil de pensée.
Je reviens sur Jacques 1.
Dans 1 Pierre, il est dit,
Les anges, au verset 12,
Leurs, c'est les prophètes de l'Ancien Testament,
Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes,
mais pour vous qu'ils administraient ces choses,
qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncées la bonne nouvelle
par l'Esprit Saint envoyé du Ciel.
Et notons maintenant ce qu'il dit à la fin du verset 12,
dans lequel les anges désirent de regarder de près.
Les anges n'ont pas une part dans ce salut merveilleux que nous avons.
Ce sont les anges non déchus qui étaient toujours dans la présence de Dieu,
qui resteront toujours dans la présence de Dieu.
Mais ils ne peuvent pas expérimenter ce salut.
Ils n'étaient jamais perdus.
Nous qui étions perdus, nous avons reçu ce salut merveilleux.
Et c'est annoncé d'avance, même dans l'Ancien Testament.
Et les prophètes de l'Ancien Testament ne pouvaient pas sonder la grandeur de ce salut-là.
Et Pierre dit, les anges désirent regarder de près.
Qu'est-ce que ça veut dire? Les anges s'inclinent.
Ça c'est la signification de ce mot.
Ils s'inclinent pour regarder, pour connaître davantage ce mystère des pensées de Dieu.
Donc revenons à ce dernier verset dans Jacques 1.
C'est de cette façon-là que Dieu veut que nous puissions sonder les Écritures, nous incliner.
Ça c'est un esprit d'adoration.
Dans cette attitude d'adoration, on s'incline devant Dieu, on s'incline devant sa parole.
Et là, on sera capable aussi de mettre la parole en pratique.
Donc nous sommes tellement privilégiés et bien-aimés.
Nous connaissons ce créateur de ce vaste univers dont nous avons chanté.
Et nous avons une relation personnelle avec lui.
Ça dépasse notre compréhension.
Il nous a donné sa parole, cette parole qui a des paroles de vie éternelle.
Cette parole qui nous communique des choses merveilleuses.
Il nous a donné son esprit qui prend ces choses et les rend efficaces dans nos vies.
Pour la gloire du Seigneur Jésus.
C'est à nous de sonder les Écritures, faire des recherches.
C'est à nous de méditer.
C'est à nous aussi de comparer ces choses d'une attitude spirituelle.
Et c'est à nous de regarder de près.
Nous incliner devant ces secrets merveilleux.
Et là, on va grandir.
Et là, dans ce processus-là, on va être conformé à l'image du Seigneur Jésus.
Et ce processus va terminer le moment que le Seigneur Jésus va venir nous enlever.
Là, ce travail de Dieu aura été complète.
Et là, on sera introduit dans la gloire pour être avec lui.
Et nous le verrons comme il est.
Et nous, lui, serons semblables.
1 Jean 3, c'est merveilleux.
Dieu est en train de nous préparer pour cela.
Dieu est en train de nous transformer pour être des instruments pour sa gloire.
Des instruments maintenant.
Chaque croyant est un instrument.
Est-ce que nous sommes disponibles pour le maître?
Et nous serons ensemble des instruments pour sa gloire pour toute l'éternité.
Pour l'adorer.
Donc, nous puissions ainsi nous approcher de la parole de Dieu.
Et là, nous serons bénis, mais nous serons aussi utiles.
Nous serons aussi pour la gloire du maître.
Qu'il nous bénisse et qu'il bénisse sa parole.
Amen. …