Josué
ID
eab081
Sprache
FR
Gesamtlänge
01:58:09
Anzahl
2
Bibelstellen
n.a.
Beschreibung
Enregistrement de réunions données à Rossinière par le frère E.A. Bremicker les 2 et 3 décembre 2023.
Automatisches Transkript:
…
Bonsoir, chers amis, soyez les bienvenus.
C'est une joie pour moi de vous voir, ou revoir, ce soir ici à Rossinière.
Comme c'est connu, nous aimerions considérer un peu un serviteur de Dieu qui a laissé des traces pour nous.
Et ça, c'est un homme de l'Ancien Testament, c'est Josué, qui a commencé sa carrière comme serviteur de Moïse,
et qui a fini son ministère comme étant un serviteur, ou a été appelé un serviteur de Dieu.
Ce soir, nous allons voir quelques stations dans la vie de Josué,
et demain après-midi, Dieu voulant, nous allons considérer un peu les mots d'adieu de Josué au chapitres 23 et 24 du livre de Josué.
Pour commencer, j'aimerais lire juste un verset dans le livre des Nombres, au chapitre 32.
J'aimerais faire quelques remarques de départ, et je lis justement le verset Nombres 32, verset 12.
Là, il est question de Caleb et de Josué, et les deux, il est dit au verset 12, les deux ont pleinement suivi l'Éternel.
Voilà un serviteur de Dieu dans l'Ancien Testament, qui a non pas seulement suivi le Seigneur, mais la parole de Dieu nous dit, il a pleinement suivi l'Éternel.
Il était un homme, un serviteur fidèle, qui a laissé des traces pour nous.
Bien sûr, le modèle parfait que nous avons, c'est le Seigneur Jésus.
Mais pourtant, dans l'Écriture, nous trouvons aussi des modèles humains, des frères et des sœurs, des hommes et des femmes qui ont laissé leurs traces.
En Hébreu 11, nous avons les témoins de la foi, et ces témoins de la foi nous ont aussi laissé des traces.
Mais, il est vrai, en Hébreu 12, nous voyons le modèle parfait, c'est le Seigneur Jésus, et en considérant Josué, nous voyons en lui, bien sûr, des caractères de notre modèle parfait, le Seigneur Jésus.
Et nous aimerions fixer nos yeux sur Jésus, qui est le parfait modèle pour nous, le chef et le consommateur de la foi.
Si Josué a laissé des traces, la question qui se pose pour nous, et cette question se pose ce soir et aussi demain, quelles traces laissons-nous pour ceux qui nous suivent?
Qu'est-ce qui sera visible un jour devant le tribunal de Christ?
Quelles traces laissons-nous, chers amis, chers parents, chers grands-parents, chers frères et sœurs?
Des traces dans notre entourage immédiat, nos familles, les enfants, parmi nos frères et sœurs, dans l'assemblée locale où nous allons, mais aussi des traces vis-à-vis le monde, vis-à-vis les incrédules.
Quel est notre témoignage?
Ici, nous avons un homme dans l'Ancien Testament, Josué, qui a vraiment laissé des traces.
Nous trouvons l'histoire de Josué dans l'Ancien Testament, ça commence dans le livre de l'Exode, jusqu'à la fin du livre de Josué, et son histoire couvre à peu près une période de 70 à 75 années.
Ça veut dire une longue carrière de cet homme de foi, et j'aimerais justement lire un verset dans le livre des Proverbes, assez bien connu, je ne peux pas les citer par cœur les versets en français, c'est pourquoi il faut les lire.
Proverbe 4, verset 18.
Mais le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu'à ce que le plein jour soit établi.
Josué était un homme juste, juste devant Dieu, et son sentier était vraiment comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu'à ce que le plein jour soit établi.
Josué était fidèle comme un jeune homme, serviteur de Moïse, et il était fidèle jusqu'à la fin de sa vie, un vieillard, et nous voyons son héritage spirituel qu'il a laissé au peuple d'Israël à la fin de sa vie.
Josué est aussi mentionné deux fois dans le Nouveau Testament, mais son histoire se trouve dans l'Ancien Testament, Exode, Nombre, Deutéronome.
Le livre de Josué, et aussi le livre des juges, parlent de cet homme extraordinaire.
Josué était un homme d'expérience.
Il a vécu pendant une période très intéressante et remarquable dans l'histoire du peuple d'Israël.
Josué avait connu d'abord l'esclavage en Égypte.
Il a connu la Pâque, le sang de l'agneau et l'abri du jugement, devant le jugement.
Josué avait connu le passage de la mer rouge, la délivrance et l'affranchissement.
Josué avait aussi connu toutes les expériences du peuple d'Israël dans le désert, les propres faiblesses du peuple et la fidélité de Dieu envers son peuple.
Josué a connu le passage du Jourdain.
Pour nous, la mort et la résurrection avec le Seigneur Jésus.
Josué avait connu l'entrée dans le pays.
Pour nous, les bénédictions spirituelles avec lesquelles nous sommes bénis.
Et Josué a aussi connu la bataille dans le pays.
Pour nous, ce bataille que nous trouvons en Éphésiens chapitre 6.
Il a expérimenté beaucoup de différentes situations dans la vie du peuple d'Israël.
Et en contemplant sa vie, nous voyons que c'était un homme de foi.
Il avait une pleine confiance en Dieu.
C'était un homme d'énergie.
C'était un homme obéissant.
Et il était un serviteur fidèle.
Un homme remarquable.
Peut-être nous avons déjà remarqué que cet homme porte des différents titres dans l'Ancien Testament.
J'ai déjà dit, il était appelé serviteur de Moïse.
Il avait commencé à servir avec Moïse, un homme plus âgé que Josué.
Quand Josué était un jeune homme, Moïse avait déjà huit ans.
Un vieillard déjà.
Mais il est allé ensemble, il a servi ensemble avec Moïse.
Josué porte le titre serviteur de Dieu.
C'est un titre qu'on ne trouve pas souvent dans l'Ancien Testament.
Mais Josué est comme Moïse, comme David par exemple, il est appelé un serviteur de Dieu.
Il était à la disposition de son Dieu et comme serviteur, il a laissé des traces pour nous.
Mais Josué est aussi souvent appelé le fils de Nain.
Aucun serviteur n'est autant associé au nom de son père comme Josué.
Qui était son père?
Qui était cet homme appelé Nain?
Nous ne savons rien du tout.
Rien du tout nous est dit de cet homme.
Mais il est souvent mentionné en relation avec son fils.
Josué, le fils de Nain.
C'est plus que vingt fois que nous trouvons cette association entre fils et père.
Pourquoi cela?
Je suis sûr que son père était un bon exemple pour son fils.
Ce fils Josué qui a laissé des traces pour nous,
il avait un père qui a laissé des traces pour son fils.
Et pour cette raison Josué est souvent appelé fils de Nain.
Cela parle à nous, chers pères, chers grands-pères, mais aussi les mères et les grands-pères.
Quel exemple laissons-nous particulièrement pour nos enfants et nos petits-enfants?
Nous laissons toujours un exemple, soit un bon exemple ou un mauvais exemple.
Nos enfants nous suivent, ils nous imitent.
Ça c'est normal.
Mais de nouveau cette question, sommes-nous un bon exemple pour nos enfants, nos petits-enfants ou non?
Josué, pourtant son père, nous encourage de laisser un bon exemple pour nos enfants et nos petits-enfants.
Nous allons maintenant considérer cinq stations dans la vie de Josué.
Tout d'abord, nous allons voir Josué comme combattant et vainqueur dans le désert.
Deuxièmement, nous allons considérer Josué comme un jeune homme dans l'intérieur de la tente de Moïse.
Troisièmement, nous allons voir Josué comme un espion, comme celui qui a reconnu le pays d'Israël.
Quatrièmement, nous allons voir la remise du bâton de relais de Moïse à Josué.
Et cinquièmement, j'aimerais exprimer quelques pensées sur Josué comme le conducteur du peuple d'Israël.
Et nous commençons la lecture dans le livre de l'Exode au chapitre 17.
Dans ce passage, Josué est mentionné pour la première fois et nous voyons que Josué est le combattant et le vainqueur dans le désert.
Exode, chapitre 17, verset 8.
Et Amalek vint et combattit contre Israël à Réphidim.
Et Moïse dit à Josué, Choisis-nous des hommes et sors.
Combats contre Amalek, demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main.
Et Josué fit comme Moïse lui avait dit.
Le verset 13.
Et Josué abattit Amalek et son peuple au tranchant de l'épée.
Et l'Éternel dit à Moïse, écris ceci pour mémorial dans le livre et fais-le entendre à Josué que j'effacerai entièrement la mémoire d'Amalek de dessous les cieux.
Et encore le verset 16.
Et il dit Parskia a juré l'Éternel aura la guerre contre Amalek de génération en génération.
Josué sortit comme de nulle part.
Tout d'un coup Josué est là.
Israël avait traversé la mer rouge.
Le peuple était dans le désert.
Et la guerre a commencé.
En Égypte, ils étaient sous l'esclavage.
Mais en Égypte, il n'y avait pas de bataille, pas de guerre.
La guerre a commencé après l'affranchissement.
Un peuple sauvé dans le désert connaît la bataille.
Ce n'est pas surprenant.
En traversant le désert, pour nous c'est la terre, c'est le monde, plutôt le monde.
En traversant le monde, il y a de la résistance.
Il y a de la guerre.
Et il faut que nous soyons des vainqueurs.
Bien sûr, la bataille du chrétien n'est pas contre sang et chair.
C'est donc une bataille.
C'est une bataille ou un bataille?
Une bataille, merci.
C'est une bataille spirituelle, bien sûr.
Le Nouveau Testament dit clairement que notre bataille n'est pas contre sang et chair,
mais c'est une bataille spirituelle.
C'est qui sont nos ennemis?
Qui sont nos ennemis?
Nous avons d'abord un ennemi contre nous.
C'est le diable, n'est-ce pas?
Il est toujours contre nous.
Nous avons un ennemi autour de nous.
C'est le monde, avec ses convoitises.
Et troisièmement, nous avons aussi un ennemi au-dedans de nous.
C'est la chair.
Et il y a malheureusement toujours une collaboration entre ces trois.
Le monde, le diable et la chair.
Et ici, nous trouvons la bataille contre Amalek.
Amalek, c'est le premier ennemi qui s'est opposé contre le peuple d'Israël sauvé.
Amalek nous parle de l'ennemi qui est contre nous.
C'est une image de Satan qui est contre nous.
Satan est toujours là pour nous attaquer, afin que nous tombions dans le désert.
Ça, c'est le désir de Satan.
Et j'aimerais lire un verset dans la première épitre de Pierre, chapitre 5, verset 8.
« Soyez sobres, veillez votre adversaire, le diable, comme un lion rougissant rôde autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer.
Résistez-lui, étant ferme dans la foi. »
Voilà la bataille contre Satan, quand il essaie de nous attaquer afin que nous tombions dans le désert.
Et voilà, Josué est là.
Et il est intéressant à remarquer que c'était le combat de Josué.
Il était responsable.
Il était le chef d'armée.
C'était la bataille de Josué, mais en même temps, c'était la bataille de Dieu.
Nous avons lu au verset 16, « L'Éternel aura la guerre contre Amalek. »
Oui, c'est la bataille de Dieu.
Il nous aide.
C'est le côté divin, la grâce qui nous aide, mais en même temps, c'est aussi la bataille de Josué.
C'est notre responsabilité de résister aux attaques du diable.
L'apôtre Paul dit à Timothée de combattre le bon combat de la foi.
C'est notre bataille.
Le bon combat de la foi.
Il faut défendre la foi chrétienne.
Bien sûr, le combat du chrétien, aussi un combat offensif.
Nous attaquons en prêchant l'Évangile.
C'est la guerre pour l'Évangile.
Le combat pour l'Évangile.
Ça, c'est le côté positif.
Nous attaquons sur le terrain du diable afin que des hommes soient sauvés.
Mais la bataille du chrétien est aussi défensive.
Il faut être en garde.
Il faut garder le bon dépôt.
Satan nous attaque.
Et souvent, il utilise la chair.
Ça, c'est le danger ici.
Je ne vais pas entrer dans les détails du caractère d'Amalek.
Mais Amalek, c'est le diable qui utilise la chair pour nous attaquer.
Il y a quelques leçons pratiques, très pratiques pour nous, dans ce passage.
Première leçon, obéissance.
Nous avons lu au verset 10, Josué fit comme Moïse lui avait dit.
Il est entré dans la bataille, mais il a fait exactement comme Moïse lui avait dit.
Il était obéissant.
Et c'est une leçon pratique pour chacun, chacune de nous.
Il faut que nous soyons obéissants à la parole de Dieu.
Parfois on dit, le but justifie les moyens.
C'est juste ou faux.
Le but justifie les moyens.
Non, le but ne justifie pas les moyens.
Il faut combattre comme Dieu veut que nous le faisons.
2 Timothée 2 nous dit, verset 5.
De même, si quelqu'un combat dans la lice, c'est le combat sportif, pas la guerre, mais le combat sportif.
Si quelqu'un combat dans la lice, il n'est pas couronné s'il n'a pas combattu selon les lois.
Il faut observer les règles.
Il faut être obéissant.
Dieu dit, combat le bon combat.
Et que faisons-nous?
Sommes-nous obéissants?
Deuxième leçon.
Josué était entièrement dépendant de la prière de Moïse.
Nous connaissons cette histoire.
Moïse était sur la montagne et il a prié.
Nous sommes entièrement dépendants de l'aide du Seigneur Jésus, notre souverain sacrificateur dans les cieux.
Le Seigneur Jésus dit à ses disciples, sans moi, vous ne pouvez rien faire.
Jean 15.
Et ça c'est aussi vrai pour nous.
Dans la guerre, dans le combat, nous ne pouvons rien faire sans l'aide du Seigneur Jésus.
Troisième leçon.
Josué était courageux et fort.
Il n'a pas reculé.
Nous avons la force pour être vainqueurs.
Pas en nous-mêmes, mais notre force dépend du Seigneur Jésus.
Il faut être fort, il faut être courageux, mais pas dans la propre force, mais dans la force que le Seigneur Jésus nous donne.
Paul dit dans l'Épître aux Philippiens, chapitre 4.
Je prie tout en celui qui me fortifie.
Et de nouveau 2 Timothée 2.
Au début, l'apôtre Paul dit à Timothée, sois fort dans la grâce.
Et Éphésiens 6 nous dit, soyez fort dans le Seigneur Jésus et la puissance de sa force.
Et la leçon numéro 4, c'est que Josué a assumé sa responsabilité.
Moïse avait dit, va.
Et Josué a pris sa part.
Il a pris sa responsabilité envers lui-même et aussi envers le peuple d'Israël.
Chers amis, nous pouvons être des vainqueurs.
Le Nouveau Testament parle des vainqueurs.
Nous ne sommes plus que vainqueurs dans celui ou par celui qui nous a aimés.
Vainqueurs de Satan et aussi vainqueurs du monde.
La deuxième citation se trouve dans l'Exode chapitre 33.
Et là nous voyons Josué comme un jeune homme à l'intérieur de la tente, de la tente de Moïse.
Nous lisons l'Exode 33, tout d'abord le verset 7.
Et Moïse prit une tente et la tendit pour lui hors du camp.
Et au verset 11.
Et l'Éternel parlait à Moïse face à face comme un homme parle avec son ami.
Et Moïse retournait au camp.
Et son serviteur Josué, fils de nain, jeune homme, ne sortait pas de l'intérieur de la tente.
Il y avait cette triste épisode où Aaron, fils de Moïse, avait construit cette idole, cette veau d'or, veau de fente, et il avait dit, voilà Israël, ça c'est ton Dieu.
Et Moïse a dû se séparer du peuple idolâtre.
Et il a prit une tente et la tendit pour lui hors du camp.
Et Josué était celui qui avait communion avec Moïse dans cette tente.
Dans cet épisode, nous avons au moins trois leçons pratiques pour nous, des traces que Josué laisse pour nous.
Première leçon ici, c'est la valeur de la séparation.
La séparation, c'est quelque chose positif ou négatif.
Que pensez-vous?
Séparation, c'est négatif ou positif?
C'est et négatif et positif.
Séparation en elle-même est une chose négative.
Mais, vers qui est-ce que nous nous séparons?
Et ça, c'est le côté positif, c'est le Seigneur Jésus.
Nous lisons dans l'Épître aux Hébreux, dernier chapitre d'Hébreux, chapitre 13, des versets assez bien cornus.
Hébreux 13, verset 13.
Ainsi donc, sortons hors du camp.
Non, ce n'est pas le message.
J'ai mis quelques paroles, n'est-ce pas? Quelques mots.
Que dit l'apôtre, ici, au l'écrivant de cet Épître?
Ainsi donc, sortons vers lui, hors du camp, portons son au propre.
Voilà, la séparation est une chose nécessaire aussi pour nous, la séparation de tout mal, mais aussi de tout mal dans la chrétiennité.
Il faut se séparer de cela, mais il faut se séparer, il faut sortir vers lui, le Seigneur Jésus.
Il a souffert hors du camp, n'est-ce pas? Hors de Jérusalem, hors du camp juif.
Et nous, nous sortons, nous nous séparons vers lui et avec lui, là où il est.
Il faut se séparer vers lui.
Le Seigneur Jésus, dans l'Évangile, selon Jean, pose cette question à ses deux disciples.
Que cherchez-vous? Que cherchez-vous?
Et quelle est la réponse? La réponse, c'est bien connu, n'est-ce pas?
Ses deux disciples n'ont pas cherché quelque chose, mais quelqu'un.
Où es-tu? C'était la question qu'ils posent. Où es-tu?
Et dans l'Évangile, selon Jean, au chapitre 6, nous avons quelque chose de pareil à la fin de ce chapitre.
Jean, chapitre 6.
Il y avait ceux qui ont quitté le Seigneur Jésus.
Alors, le Seigneur Jésus pose la question à ses disciples, verset 66.
Et vous, voulez-vous aussi vous en aller?
Simon-Pierre, lui, répondit, Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous?
Auprès de qui nous en irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Voilà, la séparation est une chose négative, mais aussi une chose positive,
parce que nous nous séparons vers le Seigneur Jésus.
Séparation, la première leçon ici.
La deuxième leçon, c'est protection.
Le psaumiste dit au psaume 27, je crois, Il me cache dans le secret de la tente.
Là où le Seigneur est, nous sommes bien protégés.
Et la troisième leçon, c'est instruction.
L'éternel parlait à Moïse face à face, et Josué était là, il pouvait entendre.
Le lieu où Dieu parle, c'est la tente.
Et aujourd'hui aussi, nous connaissons un lieu où Dieu parle à nous.
Et le Nouveau Testament met en évidence combien il est important pour chacun de nous
de lire, d'entendre la parole de Dieu.
Cette parole de Dieu qui est utile pour nous.
J'aimerais justement lire ce verset de Timothée chapitre 3 verset 16.
Un des trois 16 versets de Timothée 3 verset 16.
Toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire.
Voilà ces quatre choses.
Enseigner, convaincre, corriger, instruire dans la justice.
Afin que l'homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonheur.
Nous tous, chers amis, nous avons besoin d'être nourris par la parole de Dieu.
Pour ainsi dire, de suivre Josué sur ses traces, d'entrer dans la tente,
dans la tente pour écouter la parole de Dieu.
Pour nous nourrir de cette nourriture spirituelle.
Troisième station, nombre chapitre 14.
Et j'aimerais lire.
Nombre chapitre 14 verset 6.
Et Josué, fils de Nain, et Calep, fils de Jéphoné, qui étaient d'entre ceux qui avaient reconnu le pays,
déchirèrent leurs vêtements et parlèrent à toute l'assemblée des fils d'Israël, disant,
Le pays par lequel nous avons passé pour le reconnaître est un très bon pays.
Si l'Éternel prend plaisir en nous, il nous fera entrer dans ce pays-là,
et nous le donnera un pays qui ruisselle de lait et de miel.
Seulement, ne vous révélez pas contre l'Éternel,
et ne craignez pas le peuple du pays, car ils seront notre pain.
Leur protection s'est retirée de dessus eux, et l'Éternel est avec nous.
Ne les craignez pas.
Et toute l'assemblée parla de la lapidée avec les pierres.
Et la gloire de l'Éternel apparut à tous les fils d'Israël à l'attente d'assiduation.
Le point de départ de ce passage se trouve dans les chapitres douze et treize,
en voyant là ces douze hommes, un de chaque tribu d'Israël, pour reconnaître le pays.
Et ces espions sont rentrés, et il y avait seuls ces dix qui ont dit,
le pays est bon, mais les ennemis sont trop forts, il faut retourner en Égypte.
Et seulement les deux, Calep et Josué, ils ont dit non.
Les dix ont essayé de détourner et décourager le peuple.
Mais ces deux, Josué, encore relativement jeune, et Calep, ils ont dit non.
Le pays est bon, les ennemis sont forts, c'est vrai, mais Dieu est plus fort que les ennemis.
Ils avaient une pleine confiance en Dieu.
Et nous voyons, le peuple était caractérisé par l'incrédulité.
Ils n'ont pas cru ce que Dieu avait dit.
Ils n'avaient pas confiance dans les promesses que Dieu leur avait données,
de leur donner ce pays comme héritage.
Le peuple était plein de craintes et de doutes.
Le peuple était aussi plein de désobéissance et de faiblesse.
Et seulement les deux, Josué et Calep, ils avaient une pleine confiance en ce que Dieu avait dit.
Nous voyons ces deux, ils ont déchiré leurs vêtements.
Ils ont mené deuil du mauvais état du peuple d'Israël.
Josué, un jeune homme, un jeune serviteur, il a mené deuil de l'état mauvais du peuple d'Israël.
Et nous voyons aussi que ce jeune homme avait une grande estime pour l'héritage de Dieu.
Il dit, c'est un très bon pays.
Pour nous, ça signifie que Dieu désire que nous ayons une estime pour notre pays promis, pour notre héritage.
C'est quoi notre pays spirituel ?
C'est quoi notre héritage comme chrétien ?
Ce n'est pas un pays sur la terre.
Mais ce pays, pour le peuple d'Israël, Kanaan,
pour nous ce sont les bénédictions que Dieu nous a accordées dans les lieux spirituels.
Ephésiens 1 l'a dit, nous sommes bénis de toutes bénédictions dans les lieux célestes en Christ.
Voilà notre héritage.
Et Josué nous encourage d'avoir une estime pour ces bénédictions spirituelles.
Est-ce que nous connaissons quelques-unes de ces bénédictions spirituelles ?
Si je vous poserais cette question, quelles sont nos bénédictions spirituelles ?
Est-ce que tu peux m'en mettre quelques-unes ?
Je vous donne deux exemples.
Nous sommes des enfants de Dieu.
Ephésiens 1, c'est une bénédiction spirituelle dont nous jouissons.
Dieu nous a donné l'adoption.
Nous sommes des fils de Dieu.
Une deuxième bénédiction spirituelle.
Encore une troisième.
Nous possédons le Saint-Esprit comme sceau et comme art de notre héritage.
Ces trois bénédictions se trouvent en Ephésiens chapitre 1.
La vie éternelle que nous possédons d'ailleurs est aussi une bénédiction spirituelle.
Josué avait une pleine confiance en Dieu et dans les promesses de Dieu.
Il a compté complètement sur Dieu.
Si Dieu nous donne le pays, nous serons plus forts que nos ennemis.
Et Josué nous donne un autre caractère à suivre.
Il était prêt à nager contre courant.
Tout le peuple dit, nous allons en Égypte.
Et Josué et Calep disent, non, le pays, nous allons là-bas.
Tout le monde, cette direction arrière, Égypte.
Mais les deux, forts en Dieu, disent non, cette direction, le pays.
Ils étaient prêts à nager contre courant.
Ce n'est pas toujours facile, n'est-ce pas, à nager contre courant.
Je le sais très bien.
Mais comme chrétien, parfois, il est nécessaire, même parmi des croyants,
même parmi le peuple de Dieu, de nager à contre courant.
Que dit l'apôtre Paul à Timothée, dans la deuxième épitre de Timothée ?
La chrétiennité dans le déclin, que dit l'apôtre Paul ?
Mets-toi. Mets-toi.
N'importe que les autres font, mets-toi.
Sois fidèle. Mets-toi.
C'est une responsabilité personnelle.
Le passage, la remise du bâton.
Nous lisons Nombre, chapitre 27, verset 18.
Et l'Éternel dit à Moïse,
« Conjurez, fils de Nain, un homme en qui est l'Esprit, et posez ta main sur lui. »
Verset 20
« Et tu mettras sur lui de ta gloire, afin que toute l'assemblée des fils d'Israël l'écoute. »
Verset 23
Et Moïse posa ses mains sur lui et donna des ordres, comme l'Éternel avait dit par Moïse.
Et nous lisons Deutéronome 34, verset 9.
« Et Josué, fils de Nain, était rempli de l'Esprit de sagesse, car Moïse avait posé ses mains sur lui. »
Moïse et Josué nous donnent un exemple de servir le Seigneur de manière intergénérationnelle.
Deux générations, Moïse et Josué, ont servi ensemble pour un certain temps.
Et après, Moïse a passé le relais à Josué.
Nous trouvons d'autres exemples dans la Bible.
Par exemple, Élie et Élisée dans l'Ancien Testament, aussi un prophète âgé, un prophète jeune.
Nous avons déjà rappelé cet exemple de Paul et Timothée dans le Nouveau Testament.
Paul, un apôtre plus âgé que Timothée, son fils, son enfant spirituel.
Mais pour un certain temps, ils ont servi ensemble.
Servir ensemble des personnes âgées et des personnes jeunes, frères et sœurs, pas seulement les frères, aussi les sœurs,
c'est une grande bénédiction et c'est aussi une responsabilité.
C'est une bénédiction de servir le Seigneur Jésus ensemble.
Pour les jeunes, il faut avoir des modèles.
Et pour ceux qui sont plus âgés, il faut que nous soyons des modèles et que nous soyons prêts de passer le bâton.
Une génération vient après l'autre.
C'était toujours comme ça et ça serait toujours comme ça jusqu'au moment où le Seigneur Jésus revient.
Une génération suit à l'autre et il faut que nous tous, les âgés et les jeunes,
que nous soyons prêts de transmettre la vérité chrétienne, de transmettre des tâches et des responsabilités et de les accepter.
Pour ceux qui sont plus âgés, aussi dans cette salle ce soir, j'aimerais nous encourager d'être prêts à être des modèles,
d'être prêts à instruire d'une manière positive nos jeunes amis.
Et cela prend du temps.
De travailler ensemble, être aussi prêts à faire preuve d'une certaine considération qui est nécessaire.
Mais nous devons aussi être prêts à renoncer à des tâches nous-mêmes et à les transférer à des jeunes.
J'aimerais aussi encourager nos jeunes amis que vous soyez prêts à apprendre de ceux qui sont plus âgés.
Vous avez, vous les jeunes, vous avez de l'énergie.
Et ça c'est très bien. Il nous faut cette énergie des jeunes.
Ceux qui sont plus âgés, ils ont de l'expérience.
Et il faut faire la synthèse entre l'énergie des jeunes et l'expérience de ceux qui sont plus âgés.
Oui, la parole de Dieu nous instruit aussi, comme Josué, être soumis à ceux qui sont plus âgés.
Josué était soumis à Moïse. Il était son serviteur.
Il faut que les jeunes soient soumis à ceux qui sont plus âgés.
Il faut aussi que vous, les jeunes, que vous soyez prêts à assumer des tâches.
Cela a une valeur aussi, bien sûr, dans nos assemblées.
J'aimerais justement lire ce passage assez bien connu de Timothée II de nouveau.
Dans le premier verset, dans le deuxième verset, nous avons quatre générations.
De Timothée II, verset 2.
Les choses, c'est ce que l'apôtre Paul dit à Timothée,
les choses que tu as entendues de moi devant plusieurs témoins,
comme elle est à des hommes fidèles qui soient capables d'instruire aussi les autres.
Dans ce passage, nous avons le relais qui est transmis.
Nous trouvons quatre générations. La première génération, c'est Paul et les apôtres.
La deuxième génération, ce sont des frères et soeurs comme Timothée,
ceux qui ont directement appris des apôtres.
La troisième génération, ce sont les hommes fidèles qui soient capables d'instruire aussi les autres.
Ça, c'est la quatrième génération.
Générations 1 et 2 ne sont plus là.
Nous n'avons plus des apôtres, ils ont disparu.
Nous n'avons plus ceux qui ont directement appris des apôtres.
Mais la troisième génération, ces hommes fidèles.
Et la quatrième génération, les autres.
Ces deux générations sont toujours là.
Ce sont nous.
Il y a ceux qui font partie de la troisième génération, ici, ce soir,
et il y a ceux qui font partie de la quatrième génération.
Passez le relais.
Josué était rempli de l'esprit de sagesse, comme Moïse.
Moïse avait posé les mains sur lui.
Il s'est identifié avec Josué.
Quel beau tableau de voir un ancien serviteur, Moïse,
qui s'identifie avec le plus jeune serviteur, Josué.
Et le résultat, les enfants de Dieu ont obéi à Josué comme ils avaient obéi à Moïse.
Cinquième station
Josué, le conducteur ou le chef du peuple.
Nombre vingt-sept
Nombre chapitre vingt-sept
Verset quinze
Et Moïse parla à l'Éternel, disant que l'Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l'assemblée un homme qui sorte devant eux,
et entre devant eux, et qui les fasse sortir, et les fasse entrer, et que l'assemblée de l'Éternel ne soit pas comme un troupeau qui n'a pas de berger.
Et l'Éternel dit à Moïse, prends Josué, fils de Nain, un homme en qui est l'esprit, et pose ta main sur lui.
Et Josué, le livre de Josué, chapitre premier
Verset premier
Et il arriva, après la mort de Moïse, serviteur de l'Éternel, que l'Éternel parla à Josué, fils de Nain, qui servait Moïse, disant, Moïse, mon serviteur, est mort.
Et maintenant, lève-toi, passe ce jour d'un toi et tout le peuple.
Verset cinq
Au milieu, comme j'ai été avec Moïse, ainsi je serai avec toi.
Je ne te laissera point, et je ne t'abandonnerai point.
Fortifie-toi et sois ferme, car toi tu feras hériter à ce peuple le pays que j'ai juré à leur père de leur donner.
Seulement, fortifie-toi et sois très fort, pour prendre garde à faire, selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t'a commandée,
ne t'en écarte ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères partout où tu iras.
Verset neuf
Ne te laisse point terrifié, et ne sois pas effrayé, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras.
Josué a suivi Moïse comme conducteur du peuple d'Israël.
Une tâche assez difficile de conduire un tel peuple qui était toujours rébellieux contre Dieu.
Mais nous voyons dans ces deux passages que Josué avait quelque caractère exceptionnel.
Que fait un bon conducteur ?
Il va premièrement, il va en avant.
Il montre le chemin de Dieu dit toi et le peuple.
Toi en premier, va, et le peuple te suivra.
Un bon conducteur montre le chemin.
Il est un exemple.
1 Pierre, chapitre 5
Là nous voyons l'apôtre Pierre qui donne des instructions aux anciens.
1 Pierre, chapitre 5
J'exhorte les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, et témoins des souffrances de Christ, que aussi est part à la gloire qui va être révélée.
1 Pierre, chapitre 5
Voilà un modèle, un exemple, quelqu'un qui laisse des traces.
Un serviteur est tout d'abord quelqu'un qui donne un exemple,
qui va en avant, qui montre comment il faut le faire, comment il faut plaire à Dieu.
Un conducteur n'est pas tout d'abord quelqu'un qui donne des instructions, des ordres, des commandements, mais c'est seulement quelqu'un qui donne un bon exemple qui va en avant.
Deuxième caractère d'un conducteur, comme Josué était conducteur, il a exercé le ministère pastoral.
Afin que le peuple de Dieu ne soit pas comme un troupeau sans berger, il faut donner la nourriture aux brebis.
C'est ce qu'un bon conducteur fait. Il est un berger qui s'occupe des brebis de Dieu.
Et troisièmement, nous avons lu, Josué était rempli de l'Esprit Saint.
Il faut que les conducteurs soient dirigés par l'Esprit Saint, plein de cet Esprit Saint qui nous conduit.
Voilà ces trois caractères d'un bon conducteur.
Donner un exemple, montrer le chemin, exercer le ministère pastoral, donner de la nourriture, s'occuper des brebis, et troisièmement, remplir de l'Esprit Saint.
Et ce passage dans le livre de Josué nous montre que Dieu, d'un côté, donne des promesses à Josué.
Il donne des promesses. Je serai avec toi.
Une promesse dont nous avons besoin si nous sommes des conducteurs.
Il faut que nous avons un estime pour toutes les promesses de Dieu.
Mais deuxièmement, au deuxième côté, Dieu fait appel à la responsabilité.
Nous avons lu que Dieu parle de sa parole, des mots qu'il avait donnés à Moïse.
Et il dit à Josué, ne t'en écarte ni à droite, ni à gauche, afin que tu prospères partout où tu iras.
Ça c'est quelque chose, bien sûr, pour nous tous, mais particulièrement pour ceux qui ont une responsabilité, soit dans l'Assemblée, soit dans les familles.
Il faut que nous suivions la parole de Dieu.
Il ne faut pas détourner ni à gauche, ni à droite.
A plusieurs reprises, Dieu rappelle cela, de ne pas écarter de la parole de Dieu, ni à gauche, ni à droite.
Il y a toujours deux dangers, n'est-ce pas ?
Écarter à gauche, rétrancher quelque chose de la parole de Dieu, les passages qui ne nous plaisent pas tellement, on les coupe, n'est-ce pas ?
Ça c'est un danger.
Ou l'autre danger, c'est que nous ajoutons quelque chose à la parole de Dieu que Dieu ne nous dit pas, par exemple des traditions.
Ça c'est un danger.
Ce sont les deux dangers, rétrancher quelque chose de la parole ou ajouter quelque chose à la parole de Dieu.
Josué a pleinement suivi l'Éternel.
Il a gardé la parole de Dieu.
Demain après-midi, Dieu voulant, nous allons voir ce que Josué avait à dire comme un ancien, comme celui qui a suivi pleinement l'Éternel.
Les discours d'adieu de Josué, ces deux discours, Josué 23 et Josué 24, sont pleins d'instructions pour nous.
Pour répéter, nous avons vu Josué comme le combattant dans le désert.
Nous avons vu le jeune homme au milieu de la tente.
Nous avons vu Josué, troisièmement, comme cet espion fidèle qui a nagé à contre-courant.
Nous avons considéré un peu le passage du relais de Moïse à Josué.
Et nous avons brièvement vu Josué comme conducteur du peuple d'Israël.
Merci pour votre attention ce soir. …
Automatisches Transkript:
…
Bonjour chers amis et soyez de nouveau les bienvenus à cette deuxième réunion spéciale ici à Rossinière.
Nous aimerions continuer notre petite lecture sur Josué, un homme de Dieu, un serviteur de l'éternel,
quelqu'un qui a laissé les traces aussi pour nous.
Hier soir, nous avons vu Josué comme le jeune combattant dans le désert.
Nous avons vu Josué, le jeune homme dans la tente de Moïse.
Nous avons aussi vu Josué comme l'espion du peuple d'Israël qui a reconnu le pays de la promesse.
Nous avons considéré un peu la remise de la perche du bâton de Moïse à Josué
et nous avons pu voir Josué un peu comme conducteur du peuple d'Israël,
celui qui était le premier d'entrer dans le pays que Dieu avait promis à son peuple.
Aujourd'hui, nous aimerions considérer un peu l'adresse, le discours final, le discours d'adieu de Josué
comme nous le trouvons dans les chapitres 23 et 24 du livre de Josué.
Et nous aimerions d'abord lire quelques versets dans le livre de Josué, chapitre 23.
Il y a deux discours d'adieu de Josué, le premier au chapitre 23 et le deuxième au chapitre 24.
Commençons la lecture. Josué, 23 verset premier.
Et longtemps après que l'Éternel eût donné du repos à Israël et de tous leurs ennemis alentours,
et Josué était vieux, avancé en âge, il n'était plus un jeune homme, mais vieux, avancé en âge,
il arriva que Josué appela toute Israël, ses anciens et ses chefs, et ses juges et ses magistrats, et leur dit,
« Je suis vieux, je suis avancé en âge, et vous avez tout ce que l'Éternel, votre Dieu, a fait à toutes ces nations à cause de vous,
car l'Éternel, votre Dieu, est Celui qui a combattu pour vous. »
Au verset sixième.
Et fortifiez-vous beaucoup pour garder et pour pratiquer tout ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse, afin de ne vous en écarter ni à droite ni à gauche.
Au verset huitième.
Mais vous attacherez à l'Éternel, votre Dieu, comme vous l'avez fait jusqu'à ce jour.
Et le verset onze.
Or, prenez bien garde à vos âmes pour aimer l'Éternel, votre Dieu.
Les dernières paroles de Moïse.
Dernières paroles ont souvent une grande valeur, une valeur particulière.
Nous avons les dernières paroles dans la Bible, par exemple, les dernières paroles de Moïse, les dernières paroles de David.
Nous trouvons les dernières paroles de l'apôtre Paul, en acte vingt, et aussi de la deuxième épître à Timothée.
Dernières paroles, derniers mots, mots et paroles avec une grande importance.
Et ici, dans ce chapitre, et aussi au chapitre vingt-quatre, nous trouvons Josué, un homme qui dit lui-même, je suis vieux, je suis avancé en âge.
Un homme avec beaucoup d'expérience.
Et il laisse de nouveau des traces.
Il donne, pour ainsi dire, un héritage spirituel à son peuple, au peuple d'Israël.
Il était le conducteur depuis plusieurs années.
Il avait distribué le pays au peuple d'Israël, et maintenant, il est à la fin de sa carrière.
Hier soir, nous avons considéré le début de la carrière de Josué, mais ici, il est à la fin, et il laisse un héritage spirituel.
Et cet héritage spirituel est pour nous aussi un défi.
Un appel à chacun de nous de faire ce que Josué avait dit au peuple d'Israël.
Nous avons lu au verset trois que Josué rappelle tout ce que l'Éternel, votre Dieu, a fait pour vous, et celui qui a combattu pour vous.
D'abord, il rappelle ce que Dieu a fait. Nous voyons cela plus en détail au chapitre 24, mais il commence avec ce que Dieu a fait.
Et après, il fait appel à la responsabilité du peuple d'Israël.
Et j'aimerais justement remarquer trois points essentiels qui parlent de la responsabilité du peuple d'Israël à l'époque de Josué, et nous pouvons les appliquer directement à nous.
Le premier point, au verset six, il dit « fortifiez-vous beaucoup pour garder et pour pratiquer tout ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse ».
Pour nous, bien sûr, ce n'est pas la loi de Moïse, nous ne sommes pas sous cette loi, mais pour nous, bien entendu, c'est la parole de Dieu.
Le premier point, c'est l'obéissance. Le deuxième point, au verset huit, « mais vous vous attacherez à l'Éternel, votre Dieu ».
Ça, c'est l'attachement, le dévouement du peuple d'Israël, et aussi aujourd'hui pour nous, d'avoir une résolution du cœur de suivre le Seigneur Jésus.
Et le troisième point, au verset onze, « prenez bien garde à vos âmes, faites attention à vos âmes pour aimer l'Éternel, votre Dieu ».
Donc, le troisième point, c'est l'amour. L'obéissance, l'attachement et l'amour, trois points, trois caractères qui ont leur importance pour chacun et chacune de nous aujourd'hui.
Fortifiez-vous beaucoup, premier point, pour garder et pour pratiquer tout ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse, dans la parole de Dieu.
En Colossien un, l'apôtre Paul encourage les Colossiens d'être remplis de la connaissance de la volonté de Dieu.
Où est-ce que nous trouvons la volonté de Dieu ? Dans la parole de Dieu. Il faut que nous connaissions la parole de Dieu et que la parole de Dieu, cette parole vivante, ait une place dans nos cœurs.
Toute la parole de Dieu a une grande valeur pour nous. C'est la parole de Dieu inspirée par l'Esprit Saint, mot par mot. Dieu nous a donné un héritage, chacun de nous. Nous avons, nous possédons la Bible et dans la Bible nous trouvons la volonté de Dieu.
Et Dieu nous dit, il faut garder et pratiquer tout ce qui est écrit dans la parole de Dieu. Bien sûr, d'abord il faut connaître la volonté de Dieu avant que nous pouvons garder et pratiquer.
Alors, ça commence avec la connaissance de ce que Dieu nous dit dans sa parole. J'aimerais nous encourager, nous tous les jeunes et les plus âgés, de lire régulièrement la parole de Dieu.
De profiter des occasions où la parole de Dieu est lue en public, comme par exemple aujourd'hui, surtout dans les réunions. Il est important pour chacun de nous de connaître, de vraiment connaître la parole de Dieu.
Et il est aussi bien si nous connaissons quelques versets par cœur. J'aimerais encourager les enfants et les jeunes d'apprendre des versets par cœur pour être capables de les citer.
Alors, premier point, ça commence avec connaître la volonté de Dieu. Mais c'est seulement le premier pas, n'est-ce pas, de connaître ce que Dieu nous dit dans sa parole. Le deuxième pas, c'est d'aimer la parole de Dieu.
Connaître la parole de Dieu avant un grand estime pour ce que Dieu nous a dit. Ce sont des paroles divines, inspirées par l'Esprit-Saint. C'est le grand Dieu qui parle à chacun de nous, qui nous révèle sa volonté.
Est-ce que nous connaissons la parole de Dieu? Un peu, au moins. Est-ce que nous aimons la parole de Dieu? Deuxième pas. Troisième pas, il faut garder. On garde quelque chose qui nous est précieuse, n'est-ce pas? Si quelque chose a une grande valeur pour nous, nous la gardions, n'est-ce pas? Nous faisons attention de ne pas perdre la parole de Dieu.
C'est un trésor, n'est-ce pas? C'est quelque chose de très précieux et il faut la garder comme elle est, la parole de Dieu. Il ne faut pas changer, pas mélanger, mais il faut garder la parole de Dieu comme elle est. Troisième pas.
Quatrième pas, garder et pratiquer. Mettre en pratique, ça veut dire vivre selon les pensées de Dieu. Que nous sommes vraiment dirigés par la parole de Dieu.
Que la parole de Dieu ait une influence sur la vie du chrétien, sur toute la vie du chrétien. La vie personnelle, la vie en mariage, la vie en famille, la vie professionnelle aussi, la vie d'assemblée, bien sûr. Dans tous les domaines de la vie du chrétien, nous avons la parole de Dieu.
Et Dieu nous dit, il faut mettre la parole de Dieu en pratique. Et il y a beaucoup de passages dans la Bible, surtout dans le Nouveau Testament, mais aussi dans l'Ancien Testament, qui nous donnent des instructions très, très pratiques. Dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau Testament.
L'Ancien Testament. Un exemple, le Livre des Proverbes. C'est un livre entièrement pratique, qui parle, qui couvre tous les domaines de la vie du chrétien. Juste un exemple. C'est très utile de souvent lire le Livre des Proverbes. C'est utile pour nous.
Dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus, il a donné beaucoup d'instructions à ses disciples. Dans les Évangiles, le discours sur la montagne, juste un exemple. Et il y en a d'autres. Dans les lettres, les Épitres et les Apôtres, nous trouvons beaucoup d'instructions très pratiques. Ephésiens 4 à 6. C'est pratique.
Ça couvre tous les domaines, les sphères de notre vie. Je répète, personnel, de mariage, de famille, enfants, parents, parents, enfants, l'assemblée, la vie professionnelle, pratiquer la parole de Dieu.
C'est une chose de connaître ce que Dieu nous dit dans sa parole. C'est une autre chose de la pratiquer.
Nous avons vu hier soir, ça signifie qu'il ne faut pas retrancher quelque chose de la parole de Dieu et il ne faut pas ajouter quelque chose à la parole de Dieu. Il faut prendre la parole de Dieu entièrement comme elle est la parole inspirée par l'Esprit-Saint.
Ça c'est le premier point, obéissance, mettre en pratique ce que Dieu nous dit dans sa parole.
Le deuxième point que j'aimerais souligner, c'est l'attachement. Verset 8. Mais vous vous attacherez à l'Éternel, votre Dieu, comme vous l'avez fait jusqu'à ce jour.
Le Seigneur Jésus cherche des cœurs qui sont vraiment attachés à Lui. Et j'aimerais lire un exemple dans le Nouveau Testament, dans le livre des Actes, chapitre 11.
Là nous trouvons un serviteur fidèle du Seigneur Jésus, c'est Barnabas, et il est venu à Antioche, acte 11, verset 23. Nous lisons.
Et il les exhortait, il les encourageait à demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur. C'est une question de notre cœur, de notre affection, d'être attachés, à demeurer attachés au Seigneur de tout notre cœur.
Attachés au Seigneur. Barnabas ne dit pas, attachés à Jésus. Ça serait vrai, bien sûr. Il ne dit non plus, attachés à Christ. Ça serait vrai, bien sûr.
Mais Barnabas met l'accent sur le fait que Jésus, Christ, est notre Seigneur. Et il dit, attachés au Seigneur. Ici, la langage de l'Ancien Testament, mais vous vous attachez à l'Éternel, votre Dieu. Pour nous, attachés au Seigneur. Qu'est-ce que cela signifie?
Jésus est notre Sauveur. Et bien sûr, nous restons attachés à Lui, à Jésus, notre Sauveur, Celui qui a donné sa vie pour nous. Nous restons, bien sûr, attachés à Christ, l'Homme, le Fils de l'Homme, à la droite de Dieu.
Mais nous devons aussi rester attachés au Seigneur. Ce Jésus Christ, ce Sauveur, cet Homme à la droite de Dieu, couronné de gloire et d'honneur, est en même temps notre Seigneur.
Ce signifie quoi? Nous sommes habitués, et c'est une bonne habitude, de dire Seigneur Jésus. En adressant cette personne glorieuse, nous disons, avec raison, Seigneur Jésus.
Mais qu'est-ce que cela signifie, que cet Homme est notre Seigneur? Il est Seigneur. Il donne des directions. Nous sommes les serviteurs, serviteurs dépendants du Seigneur, serviteurs obéissants.
C'est de nouveau ce point important, obéissance. Il est notre Seigneur, nous le servons. Nous sommes des serviteurs du Seigneur, et il est le Seigneur, nous le suivons aussi.
Le fait que Jésus Christ est notre Seigneur signifie pour nous l'obéissance, la poursuite et le service. Et rester attachés au Seigneur, cela signifie que nous continuons à Lui obéir,
que nous continuons à Le servir et que nous continuons à Le suivre. Attachement, dévouement de tout cœur, c'est comme Daniel, cet homme remarquable.
Daniel arrêta dans son cœur une résolution de cœur. Il nous faut une résolution, une décision de cœur. Il faut la volonté, le désir de rester attachés au Seigneur.
Deuxième point. Premier, obéissance. Deuxième, attachement. Troisième point dans ce chapitre 23 que j'aimerais souligner. Il y en a d'autres, mais j'aimerais justement souligner ces trois points.
Nous avons toute la joie de rappeler l'amour du Seigneur pour nous. Ça c'est vrai. Il nous aime. Ça c'est extraordinaire, n'est-ce pas? Le Seigneur Jésus nous aime.
Et, je répète, nous avons de la joie de rappeler, de toujours rappeler cet amour du Seigneur Jésus pour nous. Il a aimé les siens et il les a aimés jusqu'à la fin, Jean XIII.
Jusqu'à la fin, cela signifie qu'il est allé pour nous à la croix de Golgotha. C'est son amour pour nous et son amour pour nous ne peut pas changer. Cet amour est toujours à ses limites. Son amour ne change pas.
Mais la parole de Dieu parle aussi de notre amour pour Lui. Nous n'en parlons pas souvent et ça c'est bien ainsi, bien sûr, mais il y en a des passages dans la parole de Dieu qui parlent de notre amour pour Lui.
David dit au psaume, je crois que c'est au psaume 18, « Je t'aime au l'éternel ». C'est une déclaration d'amour, n'est-ce pas? Je t'aime au l'éternel. C'est ce que David dit. Est-ce que nous pouvons aussi dire, Seigneur Jésus, nous t'aimons, je t'aime et l'apôtre Jean nous exhorte d'aimer Dieu.
1 Jean 3, j'aimerais justement citer un verset. 1 Jean 3, verset 18.
Vous voyez, c'est comparablement facile de dire, je t'aime, mais il faut donner la preuve. Par exemple, nous les maris, nous sommes exhortés d'aimer nos femmes et c'est comparablement facile de dire à nos femmes, je t'aime.
C'est bien de le dire, sans doute, c'est bien de le dire, mais cela ne suffit pas. Nous pouvons dire adieu, adieu, Seigneur Jésus, je t'aime, mais il faut mettre cela en pratique. Il faut en donner, donner la preuve.
On ne peut pas expliquer ce que c'est l'amour, mais on peut voir ce que c'est l'amour.
L'amour de notre Dieu ne peut pas être expliqué, mais on peut voir ce que cela signifie que Dieu nous aime. On peut voir ce que cela signifie que le Seigneur nous aime.
Dieu a aimé le monde et il a donné son Fils. Le Seigneur Jésus nous a aimé et s'est livré, s'est donné lui-même pour nous. Aimer quelqu'un, cela signifie être à la disposition de quelqu'un, être prêt de donner, de faire des sacrifices.
C'est ce que Dieu a fait, c'est ce que le Seigneur Jésus a fait, et si Josué dit, prenez garde à vos âmes pour aimer l'éternel votre Dieu, l'amour, c'est de nouveau l'obéissance. L'amour, c'est de nouveau l'attachement.
Que dit le Seigneur Jésus lui-même, il est le modèle parfait, Jean chapitre 14, je crois que c'est le dernier verset de ce chapitre, oui.
Jean 14, le Seigneur Jésus lui-même dit, mais afin que le monde connaisse que j'aime le Père. Voilà le modèle parfait, le Seigneur Jésus qui aime son Père, que j'aime mon Père et selon que le Père m'a commandé, ainsi je fais.
C'est l'amour et l'obéissance, l'amour et l'attachement liés ensemble. Nous voyons ainsi que ces trois points de Josué 23, l'obéissance, l'attachement et l'amour sont liés étroitement.
Le Seigneur Jésus, je répète, dit, afin que le monde connaisse ou réalise, voie, que j'aime le Père et selon que le Père m'a commandé, aussi je fais. L'obéissance du Seigneur Jésus était une obéissance parfaite, bien sûr.
L'attachement du Seigneur Jésus à Dieu son Père était un attachement parfait et son amour, bien sûr, un amour parfait. En cela le Seigneur Jésus est l'exemple parfait.
Retenons ces trois points en Josué 23, l'obéissance, l'attachement, la résolution du cœur de rester attaché au Seigneur et l'amour pour aimer le Seigneur Jésus, pour aimer Dieu notre Père.
Chapitre 24
J'aimerais lire quelques passages.
Verset 3
Josué dit au peuple d'Israël, Je prie votre Père Abraham au-delà du fleuve, et je le fis aller par tout le pays de Canaan, et je multipliai sa semence, et je lui donnai Isaac, et je donnai à Isaac Jacob, et Isaïe, et je donnai à Isaïe la montagne de Zéhir pour la posséder, et Jacob et ses fils descendirent en Égypte.
Et j'envoyai Moïse et Aaron, et je frappai l'Égypte des plaies selon ce que j'ai fait au milieu d'elle.
Et ensuite je vous en fis sortir, je fis sortir vos pères de l'Égypte, et vous vînt à la mer, et les Égyptiens poursuivirent vos pères avec des chars et des cavaliers jusqu'à la mer rouge, et prièrent à l'Éternel.
Et il mit une obscurité entre vous et les Égyptiens, et fit venir la mer sur eux et les couvrir.
Et vous, vous virent ce que je fis aux Égyptiens, et vous habitâtes longtemps dans le désir.
Et vous passâtes le Jourdain, et vous vîntes à Jéricho.
Et maintenant craignez l'Éternel, et servez-le en intégrité et en vérité.
Et ôtez les dieux que vos pères ont servi de l'autre côté du fleuve et en Égypte, et servez l'Éternel.
Et si c'est mauvais à vos yeux de servir l'Éternel, choisissez-vous aujourd'hui qui vous voulez servir, soit les dieux que vos pères qui étaient de l'autre côté du fleuve ont servi, soit les dieux de l'Amoréen dans le pays duquel vous habitez.
Mais moi et ma maison nous servirons l'Éternel.
Ces dernières paroles de Josué se divisent en deux parties.
La première partie, les versets 1 à 13, nous donne un tableau de la grâce de Dieu, de ce que Dieu a fait en faveur de son peuple.
Un beau tableau de la grâce, de ce que Dieu a fait pour son peuple terrestre.
Et les versets qui suivent, les versets 14 à 15, ces deux versets parlent de la responsabilité du peuple d'Israël, de la réponse du peuple à ce que Dieu a fait, ou avait fait.
D'abord, la grâce, et après, la responsabilité. Je reviens sur ce point, la grâce de Dieu, un tableau de ce que Dieu avait fait pour son peuple.
D'abord, Josué rappelle cinq noms, sept personnes qui ont joué un rôle important dans l'histoire du peuple d'Israël.
D'abord les trois patriarches, Abraham, Isaac et Jacob, et après les deux conducteurs du peuple d'Israël avant Josué, ça veut dire Moïse et Aaron.
Et ces cinq personnes, appliquées sur nous, nous parlent de ce que Dieu a fait pour nous. Ces cinq personnes nous montrent la grâce de Dieu, non seulement pour le peuple d'Israël, mais appliquées sur nous, nous montrent ce que Dieu a fait pour nous.
Par grâce. Par grâce, ça signifie non mérité. La grâce, c'est toujours quelque chose qu'on n'a pas mérité et pour laquelle on ne peut pas y payer, n'est-ce pas? La grâce, c'est toujours quelque chose qui est gratuit.
Abraham parle de l'appel de Dieu. Dieu avait appelé Abraham et nous aussi, chers amis, nous sommes appelés. Pourquoi? Avec raison ou non? C'est par grâce. Nous sommes appelés par grâce.
Nous nous sommes même prédestinés avant la fondation du monde éphésien et c'est seulement par grâce, c'est la grandeur de la grâce de Dieu qui nous a préconnus, qui nous a appelés.
Isaac parle des promesses de Dieu. Isaac avait, excusez, Isaac était le fils promis et Dieu avait donné des promesses, non seulement à Abraham, mais aussi à Isaac. C'est le fils de la promesse.
Dieu nous a donné des promesses, tant de promesses. La parole de Dieu est pleine de promesses que Dieu nous a données et particulièrement le Nouveau Testament parle des promesses chrétiennes.
Et toutes les promesses que nous avons sont en Christ, bien sûr, mais toutes les promesses sont par grâce, par mérité, grâce de Dieu. Nous pouvons en être reconnaissants.
Jacob, le troisième patriarche, la troisième personne mentionnée ici, parle de la discipline. La discipline, une question de grâce. La discipline, c'est une question de grâce.
Dieu ne nous laisse pas aller dans un mauvais chemin. La vie d'Isaac était une vie comme ça, n'est-ce pas? Mais Dieu n'a jamais laissé tomber Jacob. Il était là. La discipline de Dieu était sur Jacob.
Et à la fin, Dieu avait atteint son but avec Jacob. A la fin de sa vie, il était un adorateur. Aussi pour nous, la discipline, nous n'aimons pas la discipline, mais aussi la discipline est une grâce de Dieu.
N'oublions jamais que la discipline est une grâce de Dieu. Il nous discipline parce qu'il nous aime. Hébreux 12, n'est-ce pas? Moïse et Aaron, les deux ensemble, un type du Seigneur Jésus.
Moïse, le conducteur dans le désert, c'est le Seigneur Jésus qui marche devant nous pendant notre marche pèlerinage sur la terre, n'est-ce pas, aujourd'hui? Et Aaron, bien sûr, il parle du Seigneur Jésus comme notre souverain sacrificateur, comme nous le trouvons dans l'Épître aux Hébreux.
Et, chers amis, cela aussi est une grâce. Nous avons un conducteur, le Seigneur Jésus, qui va devant nous. Et nous avons le Seigneur Jésus comme le sacrificateur, grand souverain sacrificateur, qui intercède pour nous, qui nous connaît, qui nous comprend.
Voilà la grâce de Dieu dans ces cinq personnes. Après, nous trouvons cinq stations pendant le voyage du peuple d'Israël d'Égypte jusqu'à Canaan. Et ces cinq stations, de nouveau, évoquent la grâce de Dieu.
Station première, Égypte. La servitude. Et l'abri contre le jugement juste de Dieu. L'agneau qui fut immolé en Égypte. La Pâque. Christ, notre Pâque, a été immolé, un Corinthien, chapitre 5.
Nous sommes sous l'abri du sang du Christ. Nous étions aussi coupables que tous les autres. Le peuple d'Israël était aussi coupable que les Égyptiens. La différence, c'était l'abri sous le sang de l'agneau qui a été appliqué à les portes détentes du peuple d'Israël.
Égypte nous rappelle que Christ est mort pour nos péchés et que nous connaissons ce que la parole de Dieu dit, la rémission de nos péchés par grâce.
Deuxième station, la mer rouge. La mer rouge parle de la délivrance. Nous sommes morts avec Christ. Le péché a été jugé dans la mort du Seigneur Jésus. Et nous ne sommes plus sous la dominion du péché.
Le péché est encore là, mais nous ne sommes plus sous la dominion du péché. Nous sommes libérés. Nous connaissons ce que c'est l'affranchissement. Romains chapitre 6 et 7 nous expliquent cela en détail. Et de nouveau, c'est une grâce de Dieu.
Troisième station, c'est le désert. C'est notre marche maintenant à travers le monde jusqu'à la fin, jusqu'au bout, jusqu'au moment où nous arrivons à l'autre rivage. Et le Seigneur Jésus est là avec son soutien.
Et Josué ne parle pas des faiblesses du peuple d'Israël. Ici, il y en a d'autres passages où nous lisons des faiblesses, des manquements du peuple d'Israël. Mais ici, Josué ne parle de ce que Dieu a fait pour son peuple pendant ce voyage dans le désert. Et nous aussi, nous pouvons toujours rappeler tout ce que Dieu fait pour nous.
Il ne faut pas s'arrêter à nos faiblesses. Nous réalisons nos faiblesses, bien sûr, mais il faut toujours voir ce que la grâce de Dieu fait pour nous pendant notre voyage. Et sans cette grâce de Dieu, nous n'arriverons jamais au but. Mais par la grâce de Dieu, un jour, nous serons là où le Seigneur Jésus est déjà dans le ciel.
Quatrième station, au verset 11, le Jourdain.
Et le dernier, la dernière station, c'est le pays d'Israël.
Après, ils ont passé par le Jourdain. Le peuple était dans le pays. Le pays, nous l'avons vu hier soir. Le pays, c'est pour nous les lieux célestes comme nous les trouvons dans l'Épître aux Éphésiens.
Nous ne sommes pas seulement ressuscités avec Christ, mais il nous a placés déjà aujourd'hui en lui dans les lieux célestes. Et tout cela par grâce. Nous possédons un héritage spirituel, toutes les bénédictions spirituelles que Dieu nous a données en Christ. Et tout cela respire la grâce de Dieu.
Mais alors, au verset 14, Jésus a dit, et maintenant. Il y a ce mot, et maintenant. Et maintenant, ça signifie que Jésus a dit au peuple d'Israël, maintenant, c'est le temps de votre réponse.
Quelle est votre réponse à tout ce que Dieu avait fait pour vous? Quelle est la réponse vis-à-vis le tableau de la grâce de Dieu? Maintenant, prenez l'éternel et servez-le en intégrité et en vérité.
Je viens de dire que c'est un principe de la parole de Dieu de commencer avec la grâce de Dieu, avec ce que Dieu a fait pour nous, et après, la parole de Dieu parle de notre responsabilité.
Les religions de ce monde, nous le trouvons différent. Les religions humaines disent, il faut faire quelque chose ou obtenir quelque chose. Il faut faire quelque chose, alors d'abord la responsabilité, et après vous recevrez quelque chose.
Mais avec Dieu, c'est l'inverse. L'ordre divin, c'est Dieu nous donne. Il nous comble de ses bienfaits. Il nous comble de sa grâce. Il fait tout pour nous. Et après, il dit, parce que vous êtes tellement bénis, maintenant, j'aimerais avoir une réponse dans la vie de ceux qui sont tellement bénis.
Deux exemples du Nouveau Testament où nous trouvons ces principes. D'abord, Romains chapitre 12, je crois que c'est un verset assez bien connu.
La première partie de cet épisode nous parle de quoi? De la grâce de Dieu, comme il a répondu à nos problèmes, le problème des péchés et du péché.
Romains 1 à 8 parle de la grâce de Dieu, de tout ce que Dieu a fait pour nous. Et alors, Paul dit, je vous exemple, donc frère, par les compassions de Dieu. Les compassions de Dieu, ce sont les grâces de Dieu.
C'est ce que l'apôtre Paul avait expliqué dans les chapitres 1 à 8. Et parce que Dieu nous a pardonné, parce que Dieu a trouvé une résolution à nos problèmes, maintenant, il faut que nous présentions nos corps en sacrifice vivant, sain et agréable à Dieu.
Deuxième exemple, Ephésiens chapitre 4, de nouveau, le verset 1, mes mots qu'en Romains 12, je vous exhorte donc, maintenant, moi, le prisonnier dans le Seigneur, de marcher d'une manière digne de l'appel dont vous avez été appelé.
Les chapitres 1 à 3 de cet épisode nous présentent cet appel de Dieu, la grâce de Dieu. Il nous a appelé, prédestiné par grâce. Et après, l'apôtre a montré ce que Dieu a fait dans son appel. Il dit, maintenant, je vous exhorte de marcher d'une manière digne de cet appel.
Ça, c'est une chose pratique, n'est-ce pas? Marcher d'une manière digne. Présenter nos corps en sacrifice vivant, ça, c'est très pratique. Alors, c'est l'ordre divin. D'abord, la grâce. Après, la responsabilité.
Il ne faut pas s'arrêter seulement sur la grâce, il faut aussi prendre en considération notre responsabilité. Mais, d'autre côté, il ne faut pas seulement concentrer sur notre responsabilité, ça, c'est important, mais il faut toujours aussi voir la grâce de Dieu.
Il faut que les deux choses soient en équilibre. Il faut connaître la grâce de Dieu, tout ce que Dieu a fait pour nous. Il faut connaître la position chrétienne que nous avons obtenue en Christ. Ça, c'est la doctrine. Il faut connaître cette doctrine.
Ça, c'est très important. Je vous encourage d'étudier, par exemple, les chapitres 1 à 8 de l'Épître aux Romains. Ça, c'est enseignement de base. Je vous encourage d'étudier les chapitres 1 à 3 aux Éphésiens. Là, nous voyons la grandeur de nos bénédictions.
Mais, il faut aussi prendre en considération ce que l'apôtre dit en Romains 12 à 16, en Éphésiens 4 à 6. Il faut que ces deux choses soient bien équilibrées, n'est-ce pas? Aussi, d'ailleurs, dans le ministère des frères, il faut toujours avoir ces deux choses en équilibre.
La responsabilité pour ne pas être trop grand, hein? Maintenant, craignez l'éternel. Cela ne signifie pas d'avoir peur de Dieu. Craignez Dieu, ça signifie avoir un respect devant Dieu. C'est le grand Dieu et nous sommes des êtres humains.
Et même étant des enfants de Dieu, nous sommes des enfants de Dieu, c'est une relation intime avec Dieu. Il est notre père, quand même. Il faut le respecter. Craignez l'éternel et servez-le en intégrité et en vérité. Je reviens sur cela dans deux minutes. Et ôtez le Dieu que vos pères ont servi de l'autre côté du flotte.
C'est l'enseignement pratique. Et Josué fait une chose très importante. Il dit ce que le peuple devrait faire et il dit ce qu'il ne devrait pas faire. Il donne des encouragements, il dit fais cela et fais cela. Et il donne un avertissement et dit il ne faut pas faire cela.
Il faut craigner Dieu, il faut servir Dieu, mais il ne faut pas être en contact avec les idoles. En lisant les passages pratiques du Nouveau Testament, dans les éditions, nous retrouvons exactement ces deux choses.
Nous trouvons beaucoup d'encouragement où les apôtres nous disent ce qu'il faut faire, ce qu'il vaut la peine de faire. Mais nous avons aussi des avertissements vis-à-vis des choses qu'il faut éviter, qu'il ne faut pas faire.
D'ailleurs, nous élevons nos enfants dans ces deux domaines, n'est-ce pas? Nous disons à nos enfants vous pouvez faire cela et cela et cela. Nous les encourageons de faire le bien, mais nous disons aussi comme parents qu'il ne faut pas faire cela. Il ne faut pas faire cela. Cela est dangereux.
Ce sont les deux principes d'une bonne éducation, d'encourager quelqu'un de faire quelque chose et de donner des avertissements.
Alors ici, Josué dit qu'il ne faut pas servir les idoles. Les idoles étaient toujours un grand danger pour le peuple d'Israël. Et les idoles sont aussi un danger pour nous.
Le dernier verset de la première épître de Jean. Jean parle de la famille de Dieu et de ses relations heureuses, mais il ajoute une phrase.
Enfant, gardez-vous des idoles. C'est comme ça en français. Gardez-vous des idoles. C'est toujours un danger. Le danger, c'est que quelque chose prend la première place dans notre vie.
Tout ce qui est plus important pour nous que le Seigneur Jésus risque de devenir un idole. Mais j'aimerais terminer par une chose positive, encourageante. C'est servir l'éternel.
Nous lisons ce que Josué dit. Si c'est mauvais, verset 15, à vos yeux de servir l'éternel choix si c'est vous aujourd'hui qui vous voulez servir. C'est une choix. C'est notre choix.
Qui aura le numéro un dans ma vie? Les choses de ce monde, les choses terrestres ou le Seigneur Jésus? Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir. Soit les dieux que vos pères qui étaient de l'autre côté du fleuve ont servi, soit les dieux des Amauriens dans le pays duquel vous habitez.
Même moi et ma maison nous servirons l'éternel. Choisissez-vous. Ou le monde, ou le Seigneur Jésus. Ou les idoles servir les idoles, ou servir le Seigneur Jésus.
Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés? C'est ce que Élie dit au peuple d'Israël. Il faut faire la choix. On ne peut pas servir deux seigneurs. C'est impossible. C'est une question de choix.
Alors, qui? Le monde ou le Seigneur Jésus? Un demi-chrétien, on l'a dit, est un non-sens entier. Un demi-chrétien est un non-sens entier ou complet. Il faut prendre, il faut faire, il faut choisir.
Jésus avait fait une choix. Il dit, vous pouvez choisissez, soit les dieux, les idoles ou soit Dieu. Mais moi, pour moi, la chose est déjà décidée. Pour moi la chose est déjà décidée, moi et ma maison nous servirons l'éternel.
Et cette exclamation, moi et ma maison nous servirons l'éternel, c'est plus qu'une phrase sur le mur, n'est-ce pas? On trouve ce verset des fois sur les murs. Et c'est bien comme ça. Je me réjouis toujours d'être dans une maison où je trouve cette phrase, moi et ma maison nous servirons l'éternel.
Mais ce n'est pas une déclaration seulement. C'est une décision, une résolution du cœur de vraiment servir Dieu. Servir Dieu, ça signifie d'être à la disposition pour notre Dieu.
Les jeunes thessaloniciens avaient tourné des idoles vers Dieu, ils avaient quitté les idoles, le monde, ils avaient quitté, ils se sont tournés vers Dieu. Pourquoi? Pour servir le Dieu vivant et d'entendre les cieux, son Fils. Pour servir Dieu, pour être à la disposition de ce Dieu.
Et Josué dit, je veux servir, moi et ma maison nous servirons l'éternel. Pour nous, ça signifie servir le Seigneur. Nous sommes dans son œuvre, c'est l'œuvre du Seigneur.
Nous ne servirons pas une idée, une organisation, une église ou n'importe quoi. Mais notre service est concentré sur une personne, sur la personne du Seigneur Jésus. Moi et ma maison, nous servirons l'éternel.
Il y a un beau exemple, en 1 Corinthiens chapitre 16, dernier chapitre de cet Épître. Verset 15, en Corinthiens 16, verset 15.
Ils se sont voués au service des saints. Nous pouvons servir le Seigneur Jésus en rendant service aux saints. Et cet homme, Stéphanas, l'a fait ensemble avec sa maison. Et c'est ce que Josué dit ici, moi et ma maison, nous servirons l'éternel.
Josué était un serviteur fidèle, dès sa jeunesse jusqu'à la fin de sa vie. Et nous avons lu hier soir ce verset, j'aimerais le relire dans les Proverbes, chapitre 4.
Le Sentier, verset 18, le Sentier des Justes. Et c'était le Sentier de Josué, le Sentier des Justes. Et comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu'à ce que le plein jour soit établi.
Du matin jusqu'à midi, un jeune homme, Josué, serviteur de Moïse, un combattant dans le désert, un jeune homme dans la tente de Moïse, et à la fin un serviteur de l'éternel, quelqu'un qui est devenu vieux et qui a laissé un héritage spirituel à son peuple, au peuple d'Israël.
Nous voyons les traces de Josué. Il nous a laissé un exemple. Il est un témoin de la foi. Bien sûr, nous avons vu hier soir le témoin parfait, le modèle parfait, c'est le Seigneur Jésus. Bien entendu.
Mais quand même, aussi Josué, il a laissé des traces. Que laissons-nous ? Que laissons-nous ? Chacun et chacune de nous. Quelles traces laissons-nous ? Nous laissons toujours des traces. Nous ne pouvons pas marcher sans laisser des traces. C'est impossible. On ne peut pas marcher dans le désert, dans le sable, sans laisser des traces. On laisse des traces.
Mais quelles traces laissons-nous ? Est-ce que nous sommes, comme Josué, des serviteurs fidèles ? Et un jour, le Seigneur Jésus donne la récompense lors du tribunal de Christ. Bon et fidèle serviteur. Que le Seigneur Jésus bénisse sa parole. …