Les Visages
ID
pc004
Sprache
FR
Gesamtlänge
00:49:12
Anzahl
1
Bibelstellen
Prov 15,13 Ecl 8,1
Beschreibung
n.a.
Automatisches Transkript:
…
Que nous précédons de la lecture de court passage, un verset premièrement dans le livre des Proverbes, au chapitre 15.
Le verset 13 du chapitre 15 des Proverbes.
Le cœur joyeux est gaie le visage, mais par le chagrin du cœur, l'esprit est abattu.
Dans l'Ecclésiaste, au chapitre 8, un verset.
Le verset premier, qui est comme le sage, et qui sait l'explication des choses, la sagesse d'un homme illumine son visage, et l'arrogance de son visage en est changée.
Dans le chapitre 34, un verset aussi.
Le verset cinquième.
Ils ont regardé vers lui, et ils ont été illuminés, et leurs faces n'ont pas été confuses.
La parole nous démontre par de nombreuses portions, plusieurs versets, qu'il y a une relation entre l'état du cœur et le visage de l'homme.
Il y a des manifestations extérieures, visibles sur le visage, qui traduisent les conditions dans lesquelles le cœur se trouve.
Et c'est un thème de méditation fort instructif, de précieuse considération que celui des visages dans la parole, et nous aimerions en citer quelques-uns.
Et nous savons aussi que dans l'Ancien Testament, un accent souvent est marqué sur l'aspect physique extérieur des personnes.
Souvent nous avons la mention de personnes desquelles il nous est dit qu'elles étaient belles de visage.
C'était le cas des femmes telles que Rebecca, telles que Rachel, Abigail.
C'était le cas d'un Joseph, le cas d'un Daniel dont la beauté et la fraîcheur du visage sont mentionnés.
C'est le cas aussi d'un Absalom qui était beau, voire aussi d'un David.
Mais il y a cette beauté morale aussi, et spirituelle, qui par exemple était le cas de Moïse, duquel il nous est dit qu'il était beau à Dieu.
Il plaisait à Dieu, beauté selon Dieu et pour Dieu.
Dans le Nouveau Testament, nous constatons alors en contraste que nous ne trouvons pas d'aspect qui soit relevé quant à la présentation physique des personnes.
Nous avons lu dans ce livre des Proverbes que le cœur joyeux égaye le visage, mais par le chagrin du cœur, l'esprit est abattu.
Il y a en effet bien des manifestations dans l'écriture qui traduisent cet abattement du cœur, cette tristesse intérieure qui se manifeste par la présentation du visage.
Par exemple, chacun a lu tout au début du livre de Némi, où il nous est parlé de cet homme de Dieu si remarquable attaché à Jérusalem, au peuple de Dieu,
alors qu'il servait à la cour du roi, très préoccupé par l'état du peuple de Dieu et de la ville de Jérusalem.
Le roi le discerne sur ce visage et lui demande s'il est malade, lui disant ce n'est rien d'autre que de la tristesse de cœur.
Et du reste, Némi est saisi d'une grande peur car on n'avait pas le droit d'être triste devant le roi.
En quelque sorte, le visage est le miroir du cœur.
Et nous avons lu dans ce psaume 34e que regardant alors celui qui est la source de la vraie joie, la face du racheté, son visage en est illuminé.
Ce qui marque la vie de l'homme sur la terre, en raison des conséquences du péché et des circonstances souvent douloureuses, affligeantes, c'est la tristesse, ce sont les larmes.
Et du reste, il est significatif de constater que la première manifestation d'un être qui naît, c'est de pleurer.
Un enfant qui voit le jour sur cette terre pleure et il nous semble y voir déjà une signification morale très éloquente.
Il arrive dans un monde de souffrance, il en est inconscient bien sûr, mais la première manifestation du nouveau-né, c'est de pleurer et elle est même considérée comme une nécessité.
Lorsqu'on a trouvé Moïse dans son coffret sur les eaux du fleuve, quand on trouvait un petit garçon qui pleurait,
on peut dire que la vie de l'homme en raison des conséquences du péché et des circonstances douloureuses qui jalonnent sa vie, elle est marquée souvent par la tristesse, par les larmes.
Mais il y a peut-être différentes raisons qui conduisent la créature à pleurer, qui conduisent le croyant à verser les larmes.
Il y a avant toute chose les circonstances et ce sont certainement les motifs les plus fréquents pour lesquels l'homme pleure,
que ce soit la maladie, que ce soit le deuil, que ce soit le dépouillement, tant d'autres choses qui conduisent l'homme à pleurer.
Des rois ont pleuré, des hommes ont pleuré, des femmes ont pleuré, l'écriture est là pour le souligner.
Et le patriarche jaune, qui a connu une souffrance si particulière, profonde, peut dire dans son livre,
qu'au fur et à mesure du chapitre XVI, que son visage, ses yeux sont enflammés par les larmes.
Mais il y a des larmes aussi nécessaires alors.
C'est celles qui se rapportent au fait de prier, de pleurer sur soi-même, pleurer sur soi.
Non pas à cause des circonstances proprement dites, mais à cause de ce que l'on est devant Dieu
et c'est bien le chemin par lequel devrait passer tout homme lorsqu'il prend conscience de son état de péché, de sa culpabilité
et qu'il reconnaît la nécessité de l'efficacité de l'amour de Christ.
Pleurer sur soi.
Mais il y a aussi les larmes du croyant qui tombent dans la faute, dans le péché, dans les circonstances déshonorant le Seigneur
et qui pleurent sur son état.
Nous pensons bien sûr à Pierre, par exemple, qui ayant rénié trois fois le Seigneur,
prenant conscience de la gravité de sa faute, pleure à un herbeau.
Ce sont des larmes bénéfiques, des larmes précieuses, des larmes nécessaires
pour la restauration d'un croyant qui tombe dans un état poche.
Et le brisement de cœur, l'humiliation, le deuil venait de telles circonstances,
comme ce fut le cas de Pierre et de tant d'autres exemples dans la parole.
Ces larmes sont nécessaires et constituent le seuil même de la restauration.
Que ce soit donc les larmes d'une femme pécheresse au pied du Seigneur,
les larmes d'un croyant qui tombe, ce sont des larmes précieuses.
Mais il y a aussi les larmes qui sont versées pour autrui.
Et combien de croyants ont pleuré sur autrui,
ne serait-ce que des parents qui si fréquemment pleurent sur leurs enfants,
qui demeurent insensibles quant à la grâce de Dieu auxquels ils s'en écartent,
de la jouissance des bénédictions divines après les avoir connues.
Que de larmes dans les foyers, que de larmes dans les relations familiales.
Il y a également les larmes qui sont liées au déshonneur jeté sur le nom du Seigneur,
lorsque l'on prend connaissance de conditions, de circonstances, d'états de faits
qui sont un déshonneur jeté sur le Seigneur.
Et ce sont peut-être celles qui poulent en dernier sur nos joues,
ce à quoi nous sommes peut-être le moins sensibles,
car nos cœurs sont tels que nous devons bien reconnaître
que nous sommes souvent beaucoup plus alertés dans nos sentiments
lorsque nous sommes personnellement touchés
que lorsque les droits du Seigneur sont frustrés.
Mais nous trouverons néanmoins bien des serviteurs de Dieu, des hommes de Dieu,
même le peuple de Dieu qui a eu pleuré dans la parole
parce que le Seigneur n'était pas honoré, parce qu'il était déshonoré.
Le chapitre 10 du Lévitique, par exemple, nous relate cette circonstance
où Nathan et Epihu ont été foudroyés à cause du fait
qu'ils avaient déshonoré l'Éternel dans leur service, dans la sacrificature.
Il nous est dit que dehors, le peuple pleurait l'embrasement que l'Éternel avait dû allumer.
Dehors, le peuple pleure à cause du déshonneur jeté sur le nom de l'Éternel
et le gouvernement qu'il avait dû exercer.
Nous trouvons bien des hommes de Dieu, nous pensons à Daniel, à Estrasse, à Némi,
qui ont pleuré.
Et pleuraient des larmes qui étaient véritablement la traduction
de leurs affections les plus profondes pour leur Dieu,
pour le peuple de Dieu, pour la maison de Dieu.
Nous trouvons aussi des visages qui sont marqués
lorsque le jugement de Dieu se fait entendre.
Lorsqu'on prend conscience du jugement de Dieu,
et cela par des non-croyants, par des incrédules,
mais nous le trouvons déjà dans le cas d'Adam
où nous voyons son visage qui est marqué par les conséquences du péché.
Nous savons qu'après avoir désobéi, Adam et Ève sont chassés du jardin des délices,
du jardin d'Eden, et ils entendent la sentence de Dieu,
mais ils entendent aussi les ressources de la miséricorde de Dieu.
Mais que nous a-t-il dit du visage,
et c'est bien la première mention du visage dans les Écritures,
du visage d'Adam après l'introduction du péché, après la chute,
c'est qu'il sera marqué par la peine, par le labeur pénible.
Tu cultiveras le sol à la sueur de ton front.
Voilà un front marqué par les marques de la souffrance,
la peine du labeur pénible,
à la sueur de ton front tu laboureras la terre.
Il produira des racines et des épines et des ronces
qui sont l'expression des conséquences du péché.
Et nous savons bien que cette sentence-là n'a pas été ôtée.
Et c'est avec peine, avec difficulté, avec sueur sur le front
que le travail s'exécute sur cette terre
qui comporte et qui est frappée par les conséquences du péché.
Remarquons en passant que si la terre a recueilli la sueur du premier homme coupable
et l'a recueillie aussi plus tard,
la sueur, devenue comme des grumeaux de sang,
du second homme qui va accomplir son œuvre pour la réconciliation de toutes choses.
Nous trouvons également un homme tel que Belshazzar dans le livre de Daniel
qui, lisant la sentence de Dieu sur le mur,
alors qu'à la louange des faux dieux,
il festoie ses livres en faisant usage des ustensiles du temple,
il peut lire cette sentence contre le mur écrite par le doigt de Dieu
et nous indique que son visage, sauf erreur par deux fois, change en couleur.
Ses genoux s'entrechoquent, il change de couleur son visage
en prenant connaissance du jugement de Dieu qui va l'atteindre.
Il nous a également parlé dans plusieurs prophètes
des jugements futurs qui s'exécuteront soit à l'égard d'Israël
ou à l'égard de l'homme en général
et nous trouvons plus d'une fois cette expression que les visages pâlissent,
que les visages sont pâles
lorsqu'il l'homme prend connaissance du jugement du gouvernement de Dieu.
C'est le cas aussi dans le chapitre 18 de l'Apocalypse
en ce qui concerne l'église professante sans vie
qui sera l'objet d'une sentence d'un jugement sans appel
où les larmes seront la part de ceux qui sont frappés d'un tel jugement
et quelle sera la condition éternelle de l'homme qui rejette Christ,
ce sont ces grincements de dents,
ce visage marqué par ce remords inutile
de ceux qui ont fait fi des ressources de la grâce d'Isis.
Mais nous trouvons par ailleurs des visages alors qui sont réjouis,
des visages qui sont, on peut dire, transformés,
des visages qui sont émerveillés
lorsqu'ils entrent en contact alors dans des conditions heureuses,
des états d'âme selon la pensée de Dieu,
avec Dieu, avec le Seigneur.
Nous pensons par exemple à Moïse
qui voyant le huisson ardent,
cette scène par laquelle l'Éternel parle à Moïse
lui montrant ce qu'il va faire de son peuple
qui est sous l'oppression de l'ennemi en Égypte mais qui n'est pas consumé,
Moïse devant cette scène combien solennelle, imposante,
cache son visage.
Nous pensons aussi à Élie sur la montagne de Korheb,
cet homme de Dieu si remarquable
qui a une énergie particulière,
qui n'a pas eu peur
en affrontant 850 faux prophètes et sacrificateurs des Achères
et qui les égorgent au Carmel.
Ce prophète qui saisit par la crainte et le découragement
sortant de la confiance et de la dépendance de son Dieu
ne priant pas pour savoir ce qu'il avait à faire
et sous les menaces de la femme Jézabel
s'enfuit dans le désert pour nourrir son mécontentement.
L'Éternel le faisant sortir devant lui
et faisant appel au passage des éléments divers
qui se déroulent devant Élie,
le prophète, le tremblement de terre,
le vent impétueux, les tonnerres,
tout cela le laisse impassible.
Ce sont des éléments qui correspondent à son tempérament.
C'est ce dont il était, si l'on peut dire, accoutumé,
ce qui s'était passé en quelque sorte,
le feu qui descend au Carmel
et ces éléments-là ne l'émeuvent pas.
Mais quand il entend la voix subtile,
la voix subtile, alors là, il ne résiste plus
et nous est dit qu'il cache son visage dans son ventre.
Comme si nous lisions sur cet homme si remarquable,
ce prophète qu'on vient d'apprécier du Dieu qu'il servait,
tiens, Dieu parle aussi par la grâce,
pas seulement par les éléments qui font frémir l'homme,
mais il le brise par la grâce.
Et c'est à l'ouïe de la voix subtile
qu'il enveloppe sa tête dans son manteau.
Il ne le fait pas devant les tremblements de terre,
pas plus que devant le feu et les tonnerres.
Et c'est un langage aussi qui parle à nos cœurs,
à nos consciences,
nous conduisant à ne pas oublier que, souvent,
ce qui brise le cœur, c'est la grâce.
Nous aimerions évoquer trois visages
qui ont été transformés dans des conditions très différentes.
Nous pensons à une femme dans le premier livre de Samuel,
Anne, la future mère de Samuel.
Et nous lisons le premier chapitre au mercredi 12ème.
« Il arriva que comme elle priait longuement devant l'éternel,
Élie observa sa bouche,
et Anne parlait dans son cœur.
Ses lèvres seulement remuaient,
mais on n'entendait pas sa voix.
Élie pensa qu'elle était ivre.
Élie lui dit « Jusque à quand seras-tu ivre ?
ôte ton vin d'avec toi. »
Et Anne répondit et dit « Non, mon seigneur,
je suis une femme qui a l'esprit accalmé.
Je n'ai bu ni vin ni boisson forte,
et je répondais mon âme devant l'éternel.
Ne mets pas ta servante au rang d'une fille de Bélial,
car c'est dans la grandeur de ma plainte
et de mon chagrin que j'ai parlé jusqu'à présent.
» Et il répondit et dit « Va en paix,
et que le Dieu d'Israël t'accorde la demande que tu lui as faite.
Elle dit que ta servante trouve grâce à tes yeux.
Et la femme s'en alla son chemin,
et elle mangea qu'elle n'eût plus le même visage.
Une femme remarquable qu'est Anne,
persécutée par sa rivale,
ne recevant peut-être pas
l'encouragement suffisant de la part de son mari,
et qui, méprisée en raison de sa stérilité,
n'a qu'une seule ressource,
c'est de venir dans la maison de l'éternel
pour y prier et pour exposer sa plainte, son chagrin.
Elle y rencontre et lit
cet homme qui avait une responsabilité particulière
dans la sacrificature,
et bien sûr dans sa maison,
notamment à l'égard de ses fils.
Va-t-elle trouver chez et lit de la compréhension,
de la compassion conclue ?
Elle ne trouve que du bien.
Nous pouvons dire que cette femme, Anne,
a tout contre elle.
Elle ne trouve ici-bas aucun refuge,
auprès de personne, aucune compréhension.
Et pourtant, pour elle, son loisir,
c'est d'ouvrir son cœur à son Dieu.
C'est sa seule ressource, la seule valable.
Et lit qui tolérait le mal dans sa maison
ne pourrait pas avoir le discernement,
la clairvoyance nécessaire dans une telle circonstance.
Car lorsqu'on tolère le mal en soi-même,
ou s'il est toléré dans sa maison,
il n'y a plus le discernement,
il n'a pas la clairvoyance.
Et nous a dit de lui que physiquement,
il ne le voyait plus clair,
mais moralement et spirituellement,
il était à peu près.
Et d'une manière particulièrement grave et sévère,
et ce sont là les reprochements les plus flagrants
qui lui sont adressés,
c'est que le mal qu'il y laissait
dans sa maison et dans la sacrificature,
il le connaissait.
Le mal que tu connais.
Elle ne reçoit donc aucun encouragement bien loin de là
puisqu'elle est méprisée.
Méprisée par Élie,
qui la met au rang d'une fille idolâtre,
une femme prise de vie.
Quelle offense, quelle déçure
dans cette femme,
non seulement pieuse, mais spirituelle.
Et nous pouvons bien percevoir dans le cœur de cette femme,
une souffrance qu'elle sans doute discernait
au sein du peuple de Dieu
et au sein de la sacrificature.
Cette femme ouvre son cœur,
mais ce qui est remarquable
et aura des conséquences dans la suite,
c'est qu'en dépit du mépris duquel elle est l'objet de la part d'Élie,
de l'incompréhension totale qu'elle éprouve,
elle conserve à l'égard d'Élie précisément,
un respect remarquable.
Non, monseigneur.
Élie change d'appréciation à sa propre confusion,
mais il est beau de voir que cette femme,
méprisée par Élie, ne réagit pas par la chair.
Elle réagit spirituellement.
Et une telle attitude va même marquer son enfant.
Nous pouvons bien penser que
lorsque son enfant est né et qu'il était près d'elle,
avant qu'elle le conduise à la maison de l'éternel
selon le vœu qu'elle avait nourri dans son cœur,
selon lequel elle avait dit,
je le donnerai à l'éternel,
on peut bien penser qu'elle n'a pas parlé du mépris
dont elle était l'objet de la part d'Élie.
Elle a inculqué dans le cœur de son enfant
le respect qu'il revenait à un homme de Dieu
le laissant à sa responsabilité
l'attitude qu'il avait démontrée à son égard.
Et la première chose que fait ce jeune garçon
lorsqu'il sera amené dans la maison de l'éternel à Élie,
elle peut lui dire, j'ai prié pour cet enfant.
Elle avait prié non seulement depuis sa naissance,
mais avant qu'il naisse.
Et l'éternel m'a accordé la demande que je lui ai faite.
Elle s'adresse encore au verset 26ème à Élie,
lui disant, mon Seigneur,
combien cela est important.
Et nous montre la manière d'inculquer dans l'enfant
le respect et cette dignité, cette révérence,
cette disposition convenante
en rapport avec la maison de Dieu
et ce qui la constitue,
en dépit de leur défaillance.
On peut remarquer en passant
que quand elle n'avait pas encore l'enfant,
elle a dit qu'elle le donnerait.
Et puis lorsqu'elle l'a, elle dit, je l'ai prêté.
C'est le cœur d'une mère
qui veut garder un petit peu son enfant pour elle.
Elle est donc, dans ce temple,
elle expose son chagrin, sa plainte, sa souffrance.
Mais ce que nous retenons en rapport avec ce qui nous occupe,
c'est qu'après avoir déposé le fardeau de son cœur
au pied du Seigneur,
il nous est dit qu'elle s'en alla son chemin,
elle mangea et n'eut plus le même visage.
Pensons à ces paroles de la peau,
ne vous inquiétez de rien,
exposez vos recrètes à Dieu
et qu'est-ce qu'il arrivera ?
La paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence,
remplira vos cœurs, gardera vos cœurs
dans le Christ Jésus.
Le cœur, elle est pensée, gardée dans le Seigneur.
Elle a déposé son fardeau,
il nous arrive de le faire,
mais si facilement après l'avoir déposé au pied du Seigneur,
comme on le dit communément,
nous le reprenons, nous le relevons.
Mais il est beau de voir la confiance de cette femme
dans une situation douloureuse, difficile, exerçante,
où elle connaît, en plus de la douleur de sa circonstance,
le mépris dans le sein de son foyer,
le mépris dans la maison de Dieu.
Elle a déposé son chagrin,
elle se relève,
elle n'est plus préoccupée
par ce qui la conduit à porter ses pas.
Jusque-là, elle s'en va son chemin,
elle n'a plus le même visage.
Transformation d'un visage
par la confiance et la dépendance
exprimées par la prière au pied du Seigneur.
Prenons un deuxième passage dans le livre de l'Exode au chapitre 34.
Nous lisons à partir du verset 29ème.
Il arriva que lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï,
et les deux tables du témoignage étaient dans la main de Moïse
lorsqu'il descendit de la montagne,
Moïse ne savait pas que la peau de son visage rayonnait
parce qu'il avait parlé avec lui.
Et Aaron et tous les fils d'Israël virent Moïse
et voici la peau de son visage rayonnait
et ils craignirent de s'approcher de lui.
Et Moïse les appela
et Aaron et tous les princes de l'assemblée revinrent
auprès de lui et Moïse leur parla.
Et après cela, tous les fils d'Israël s'approchèrent
et il leur commanda tout ce que l'Eternel lui avait dit
sur la montagne de Sinaï.
Et Moïse cessa de parler avec eux
et il avait mis un voile sur son visage
et lorsque Moïse entrait devant l'Eternel
pour parler avec lui, il ôtait le voile
jusqu'à ce qu'il sortit.
Puis il sortait et disait aux fils d'Israël
ce qui lui avait été commandé.
Et les fils d'Israël voyaient le visage de Moïse
que la peau du visage de Moïse rayonnait
et Moïse remettait le voile sur son visage
jusqu'à ce qu'il entre pour parler avec lui.
Moïse sort de la présence de Dieu
et il est porteur des tables du témoignage.
Ce ne sont pas les premières tables
qu'il a reçues sur le Sinaï
car nous savons bien dans la page qui précède
ce qu'il en est advenu de ces tables
ce que l'Eternel a écrit de sa propre main
et que Moïse en compagnie de Josué
porte dans ses bras pour descendre la montagne.
Mais voyant le désordre dans lequel Aaron a livré le peuple
réalisant que si cette loi pénétrait dans le peuple
il serait consumé
sans rien demander à l'Eternel, il brise les tables.
Il est du reste très frappant que dans les circonstances les plus solennelles
Moïse ne demande rien.
Elles sont si évidentes à ses yeux
le discernement spirituel lui est donné d'accomplir des actes
sans rien demander car il s'impose à sa conscience.
Il brise les tables
alors que plus tard il interrogera l'Eternel
ne serait-ce que pour le mariage des filles de Salordale.
Mais ces tables-là lorsqu'il les porte puis les brise
et lorsque Moïse descend la montagne
nous ne voyons pas que son visage rayonnait.
Mais maintenant
après l'intercession de Moïse
après ce qui s'est produit dans le chapitre 33
à savoir qu'il y a eu l'humiliation dans le peuple
il y a intercession de la part de Moïse
il y a promesse de la part de l'Eternel
et après que Moïse ait reçu les tables
ait entendu ces paroles qui font l'objet du chapitre 34
notamment au verset 6
et qu'il entend ces paroles à savoir que l'Eternel est miséricordieux
faisant grâce, lente à la colère et grande en bonté et en vérité
gardant la bonté envers des milliers de générations
pardonnant l'iniquité, la transgression et le péché.
Alors allouï de telles paroles et de telles promesses
Moïse porteur des secondes voies, second table
bien qu'elles ne soient écrites selon les mêmes paroles que les premières
car Dieu ne change pas dans sa parole
mais ayant en lui une loi, comme on l'a dit, mitigée de grâce
et étant l'instrument de l'introduction d'une alliance médiatoriale
Moïse allouï de cette miséricorde, de cette bonté
du pardon, de la transgression et de l'iniquité
nous comprenons que Moïse alors descend et que son visage rayonne
il nous est donc dit, ce que nous avons lu verset 29 et suivant
que descendant de la montagne, s'avançant vers le peuple
porteur des tables du témoignage
Moïse ne savait pas que la peau de son visage rayonnait
Ce n'est en effet pas Moïse qui, se contemplant dans un miroir
constate que la peau de son visage rayonne
ce sont ceux qui l'entourent, ceux qui le voient
qui constatent ce rayonnement sur son visage
dans une telle mesure qu'ils ne peuvent même pas le soutenir
la cause, le mobile d'un tel rayonnement sur son visage
transformé, c'est parce qu'il a parlé avec son Dieu
parce qu'il a entendu de la bouche de son Dieu
dans cette intimité si précieuse
puisque l'éternel avait des entretiens d'une intimité
particulière avec ce serviteur
et cette intimité dans le sanctuaire de Dieu
produit ce rayonnement sur son visage
mais le mobile, sans doute, c'est d'avoir entendu parler
de pardon, de miséricorde, de bonté
sur son visage ou autre lien
il communique au peuple qu'il doit le faire tout serviteur de Dieu
qui n'est pas une source
un serviteur de Dieu n'est jamais une source
ce qui est requis de lui, c'est qu'il soit un canal
qui a le privilège et la responsabilité de transmettre
dans sa pureté, dans son intégrité
sans adjonction, ni altération, ni suppression
tout ce que la grâce de Dieu lui a accordé
de connaître par la bouche divine
il communique donc tout ce que l'éternel lui avait fait comprendre
lui avait dit, tout ce qui lui avait été ordonné
c'est par effet ce que nous trouvons souvent dans la parole
même à Samuel, puisque nous avons évoqué Samuel
jeune garçon qui était responsable de communiquer à Elie
puisque c'est à lui que l'éternel s'adresse
car il ne parle plus à Elie
il communique tout ce que l'éternel lui a dit
si nous pensons à l'apôtre
il peut dire aux anciens d'Ephèse qu'il n'a mis aucune réserve
pour leur communiquer, leur enseigner, leur faire connaître
tout le conseil de Dieu
c'est une grande responsabilité
et le serviteur n'a pas le droit
ni d'ajouter, ni de retrancher, quoi que ce soit
ce que le Seigneur lui ordonne de communiquer
pour ce qu'il conduit à honorer et glorifier le Seigneur
et ce qui est pour la bénédiction des âmes
du reste, l'enseignement se retrouve à fin de l'écriture
celui qui ajoute ou celui qui retranche
est l'objet de son jugement
c'est ce que fait donc Moïse
il communique tout ce que l'éternel lui avait dit
sur la montagne de Sinaï
et nous le voyons
rentrant devant l'éternel
et ressortant vers le peuple
lorsqu'il entre, il enlève le voile
lorsqu'il sort pour s'adresser au peuple
il remet le voile
nous sommes sous la voie
et la présence du voile
est bien la manifestation
que nous ne sommes pas encore
où le peuple n'est pas encore introduit
dans une liberté de relation
et dans une révélation complète
des caractères différents
c'est de la raison pour laquelle
Paul peut dire en s'adressant aux Corinthiens
que ceux qui veulent être vraiment restés
pour ceux qui veulent rester sous la voie
le voile demeure
le voile demeure
mais par la grâce de Dieu
pour celui qui a Christ pour partage
et qui est introduit dans des relations filiales et vitales
et qui saisit avec bonheur
l'entier des révélations divines
ce voile ne subsiste plus
bien que nous ne considérions que partiellement
selon nos limites, nous voyons
au travers d'un verbe ou d'une écriture
mais il n'y a plus ce voile
qui nous montre que la relation
n'est pas encore pleinement établie
ce voile qui faisait séparation
entre les lieux saints
comme nous le savons dans le tabernacle et dans le temple
mais Moïse est introduit dans des relations
de proximité particulière
il est l'objet d'une intimité
il est une grâce aussi particulière
de la part de Dieu à son endroit
et nous voyons qu'il offre le voile
lorsqu'il entre pour parler avec lui
mais ce que nous retenons
dans cette scène
c'est que le visage de Moïse rayonne
parce qu'il a parlé avec lui
et parce qu'il a entendu parler son Dieu
il lui a communiqué ses pensées
la parole de Dieu qui rayonne
qui produit un rayonnement dans le croyant
et qui se voit sur son visage
troisième visage transformé
nous pensons à Étienne
dans le chapitre 6 du livre des actes
le dernier verset du chapitre 6
nous savons qu'Étienne donc
est accusé par les juifs
il va être condamné et lapidé
et s'adressant à ces accusateurs
il retrace en quelque sorte
toute la vie d'Israël
il nous est dit
au la fin du chapitre 6
que tous ceux qui étaient assis
dans le sable brun
ayant leurs yeux arrêtés sur lui
virent son visage
comme le visage d'un ange
et à la fin du chapitre 7
nous lisons quelques versets
depuis le verset 54
en entendant ces choses
ils frémissaient de rage
dans leur cœur
et graissaient les dents contre lui
mais lui étant plein de l'Esprit Saint
ayant les yeux attachés sur le ciel
vit la gloire de Dieu
et Jésus debout
à la droite de Dieu
et il dit voici je vois les yeux ouverts
et le fils de l'homme debout
à la droite de Dieu
un homme plein de l'Esprit Saint
avoir l'Esprit Saint en soi
le partage du croyant
ou être rempli de l'Esprit Saint
sont deux choses différentes
c'est la fin de la période judéo-chrétienne
et après un temps d'attente
et de patience divine
à l'égard de ce propre responsable
et coupable à l'égard du Seigneur
rejeté et crucifié
ce temps d'attente étant
l'exhaustion de la prière du Seigneur
sur la croix vers pardonne-leur
car ils ne savent ce qu'ils font
ce temps d'attente
ce temps d'attente prend fin
et c'est la fin de la période
donc dite judéo-chrétienne
et c'est aussi
la fin des relations
entre Dieu et son peuple terrestre
s'en est dès lors fini
quant à ces relations
de Dieu, du Seigneur
avec son peuple terrestre
ce premier témoin
ou martyr
de l'économie de la grâce
est donc l'objet des accusations
et de la condamnation de la part des juifs
auxquelles il rappelle encore
toutes les voies de grâce
de l'éternel à l'égard de ce peuple
il lui est accordé
comme encouragement
avant la lapidation
avant sa mise à mort donc
de voir les yeux
de fixer ses yeux
vers le ciel
et de voir la gloire
la gloire de Dieu
et Jésus debout à sa droite
et il peut déclarer
disant voici je vois
les yeux ouverts
et le fils de l'homme debout
à la droite de Dieu
le Seigneur n'est pas encore assis
il est encore
prêt à intervenir
en faveur de son peuple
s'il y eut repentance
confession
dès lors il va s'asseoir
l'accusation sera définitive
pour un long temps
à l'égard d'Israël
jusqu'à ce qu'il se reconnaisse coupable
dans un temps qui aujourd'hui est encore futur
mais
il est accordé à Étienne
cet encouragement
à nul autre comparable
de voir peu avant sa mort
les yeux ouverts
et le Seigneur
la gloire de Dieu
le Seigneur debout
à la droite de Dieu
cette contemplation
fait
produit un effet remarquable
en lui-même
et nous pouvons bien penser
que cette transformation
qui était vue en lui
est liée
à cette faveur, cette intimité
cette approbation divine
cette contemplation, cette vision
qui lui sont accordées
il ne nous est pas dit
que c'est lui
qui réalise
qu'il est transformé à la ressemblance
d'un ange
mais ce sont ses accusateurs
qui voient son visage
ceux du Saint-Étrain
qui arrêtent leurs yeux sur lui
quelle différence de contemplation
nous avons
Étienne qui arrête son regard
sur les yeux ouverts
pour voir la gloire
et eux, ces accusateurs
qui arrêtent leurs yeux
plein de méchanceté
de haine, de condamnation
sur ce premier témoin
ce fidèle serviteur
ce premier martyr
et qui voit son visage
semblable à celui d'un ange
combien cela est remarquable
n'avons-nous pas pour nous-mêmes
un encouragement précieux dans ces trois scènes
si
les circonstances
la vie d'ici-bas
conduisent à tant de tristesse
tant de souffrance
tant de visages
abattus
c'est ce qui marque l'homme
dès son chemin
sur la terre ici-bas
l'homme coupable
l'homme tracé sous les conséquences du péché
nous avons vu Adam
qui a un visage marqué par la sueur
nous voyons son fils
son fils qui s'en va
le visage irrité
et tant d'autres circonstances encore
quel encouragement
de nous rappeler
ces trois scènes
nous voyons des visages transformés
et nous avons en quelque sorte
dans ces trois scènes
l'évocation de
tout ce que comporte
la vie chrétienne
la vie de communion avec le Seigneur
la première scène
une communion, la confiance
et la dépendance réalisées dans la prière
la deuxième scène
l'encouragement
l'édification
la bénédiction
d'un coeur qui est à l'écoute
de la parole de Dieu
et dans la troisième scène
cette bénédiction
à une autre semblable
qui résulte
de contempler le Seigneur
il a vu
la gloire de Dieu et le Seigneur
glorifier dans le ciel
c'est ce que notre poids
peut contempler
ce sur quoi nous sommes appelés à fixer
nos yeux
comme nous lisons dans l'épître aux œuvres
fixant les yeux sur Jésus
Jésus glorifié
assis à la droite de Dieu
maintenant
et quelle transformation
quel suprême encouragement
qui produit l'adoration
et il nous semble que nous avons
dans ces trois scènes
le cycle complet de la vie du croyant
le cycle complet aussi
de la vie d'assemblée
la prière, la parole de Dieu
l'adoration
que ces choses nous encouragent
de telle sorte que nos coeurs
soient remplis d'une joie
qui se voit aussi
et qui se traduisent
sur des visages rayonnants
nous pourrions
étendre le sujet
sur son aspect sans doute
le plus beau, le plus aimé
le plus excellent, le visage
du Seigneur
et les évocations
du visage du Seigneur
constituent
un sujet d'unification
de la plus haute valeur
de l'aspect
extérieur
nous savons bien que la seule évocation
que nous en ayons
c'est dans le chapitre 52-53
du prophète Esaïe
où il nous est dit de lui que son visage
était défait plus que celui d'aucun homme
et sa face plus que celle d'aucun fils d'homme
le visage de l'homme
Dieu, du Seigneur lui-même
évoqué par le prophète
comme étant marqué
par la souffrance
le visage de l'homme
de douleur
nous trouvons aussi à plus d'une reprise
le Seigneur qui pleure
il a pleuré au tombeau
de Lazare, il a
pleuré sur
Jérusalem
nous le voyons en montant le chemin
à côté de cette
ville coupable, pleurant
sur Jérusalem
il nous a dit dans l'épître aux épreuves
aussi qu'il a offert des supplications
avec rises et avec
larmes à celui qui pouvait
le sauver de la mort
mais par ailleurs
nous voyons des évocations
du visage du Seigneur
resplendissant de gloire
nous pensons bien sûr
à la scène de la transfiguration
où nous avons
soit dans la scène elle-même
soit lorsque Paul parlera plus tard
à Agrippa de ce qu'il a
vu du Seigneur lui-même
dans cette scène du chemin de Damas
où nous avons ces évocations
de la splendeur
qui
resplendit sur la face du visage
et son visage resplendissant
comme le soleil
c'est sa gloire officielle
ou alors
plus resplendissante que celle du soleil
c'est sa gloire
de vie unique, sa gloire
personnelle
et il nous est accordé maintenant par la foi
de contempler
la gloire du Seigneur, selon ce passage
les a cités de De Corinthiens 3
contemplant la face
découverte la gloire du Seigneur
nous sommes alors
conduits
par sa grâce à réaliser
cette progression dans cette
jouissance de son intimité
cette transformation
de gloire en gloire
comme par le Seigneur en esprit
le Seigneur nous donne le désir
de le réaliser
et la grâce de le réaliser
dans l'attente du jour
où nous le verrons
des yeux de nos corps glorifiés
étant rendus conformes à son image
semblables à lui
où nous fixerons nos yeux sur lui
le adressant d'une éternelle adoration
entourant celui
dont
la face est un rassasiement
de joie
et dans la droite duquel
il y a des plaisirs pour toujours …