1. Chroniques 12
ID
pf011
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FR
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1. Chroniques 12
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n.a.
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Proposons d'ouvrir avec vous, chers amis, la parole de Dieu, ce soir, au premier livre des Chroniques, au chapitre 12.
Un chronique, chapitre 12. Nous lirons une partie de ce chapitre.
Et ceci vint vers David à Tziklak lorsqu'il se tenait loin encore de la face de Saül, fils de Chis.
Et ceci était parmi les hommes forts qui lui donnaient du secours dans la guerre, armés d'arcs,
se servant de la main droite et de la main gauche pour lancer des pierres et pour tirer des flèches avec l'arc.
Ils étaient d'entre les frères de Saül, de Benjamin, le chef, et nous avons les noms qui suivent jusqu'au verset 7.
Et nous poursuivons au verset 8.
Et Dégadit, il se détacha pour se joindre à David dans le lieu fort, au désert, des hommes forts et vaillants.
Hommes exercés pour la guerre, armés de boucliers et de piques.
Et leurs faces étaient comme des faces de lion.
Ils étaient pronds, comme des gazelles sur les montagnes.
Nous avons aussi leurs noms soigneusement donnés.
Ils étaient donc, au verset 14, d'entre les fils de Gad.
Le moindre était chef de cent hommes et le plus grand de mille.
Ce sont ceux qui traversèrent le Jourdain au premier mois quand ils regorgent par-dessus tous ses bords
et ils mirent en fuite ceux de toutes les vallées vers le Levant et vers le Couchant.
Et des fils de Benjamin et de Judas allèrent vers David dans le lieu fort.
Et David sortit à leur rencontre et prit la parole et leur dit
« Si c'est pour la paix que vous venez vers moi, pour m'aider, mon cœur sera uni à vous.
Mais si c'est pour me livrer à mes ennemis quand il n'y a pas de violence en ma main,
que le Dieu de nos pères regarde et punisse.
Et l'esprit revêtit à Matsai, chef des principaux capitaines,
« Nous sommes à toi, David, et avec toi, fils d'Isaïe.
Paix à toi, paix à ceux qui t'aident, car ton Dieu t'aide. »
Et David les reçut, les établit chef de bande.
Et de Manassé, il y en eut qui passèrent à David quand il vint avec les Philistins pour la bataille contre Saûl.
Mais ils ne leur aidèrent point.
Car après avoir tenu conseil des princes des Philistins,
leur envoyèrent disant « Au péril de nos têtes, il passera son seigneur Saûl. »
Quand ils s'en allaient à Ciclac, ceux-ci de Manassé passèrent à lui.
Les noms suivent, et au verset 21, il est dit « De ceux-ci, ils aidèrent David dans ses expéditions.
Car ils étaient tous forts et vaillants, et ils furent chefs dans l'armée.
Car de jour en jour, il arrivait des gens vers David pour l'aider, jusqu'à ce que le camp fût grand, comme un camp de Dieu.
Et c'est ici le nombre des hommes équipés pour l'armée qui vinrent vers David à Hébron. »
Remarquons, c'est un autre endroit que Ciclac mentionnait au verset premier.
C'est à Hébron qu'ils vinrent afin de lui transférer le royaume de Saûl selon le commandement d'Éternel.
Nous avons des fils de Judas, tout d'abord, verset 24.
Nous avons des fils de Siméon, verset 25.
Des fils de Lévi, verset 27.
Et Jéhoiada, prince des fils d'Aaron, et avec lui, 3700.
Nous sommes au premier livre des Chroniques, chapitre 12.
Nous sommes arrivés au verset 28.
1 Chronique 12, verset 28.
Et Tzadok, jeune homme fort et vaillant, et la maison de son père, 22 chefs.
Nous avons ensuite des fils de Benjamin, d'Ephraïm au verset 30, de Manassé encore au verset 31,
d'Isaacar au verset 32, desquels nous lisons des fils d'Isaacar qui savaient discerner les temps.
Pour savoir ce que devait faire Israël, leurs chefs, 200, et tous leurs frères à leur commandement.
Et Jabulon, verset 33.
Ceux qui allaient à l'armée, préparés pour le combat avec toutes les armes de guerre, 50 000,
gardant leur rang, n'ayant point un cœur double.
Un peu plus loin, au verset 38.
Tous ceux-ci, tous ceux-là, hommes de guerre, gardant leur rang,
en ordre de bataille, vinrent à Hébron d'un cœur droit.
Pour rétablir David, roi sur toute Israël.
Et aussi, tout le reste d'Israël était d'un seul cœur pour rétablir David, roi.
Et ils furent là avec David, trois jours mangeant et buvant,
car leurs frères leur avaient tout préparé.
Et même, ceux qui étaient le plus rapprochés d'eux, jusqu'à Isaacar,
et à Jabulon, et à Neftali, apportaient des vivres,
sur des ânes, et sur des chameaux, et sur des mulets, et sur des bœufs,
des aliments de farine, des gâteaux de figues sèches,
des gâteaux de raisins secs, et du vin et de l'huile,
et du gros et de menus bétail en abondance,
car il y avait de la joie en Israël.
Et nous arrêtons là.
Nous savons, chers amis, que l'histoire de David
occupe une place la plus longue de toutes,
dans l'Ancien Testament.
Rien que l'ampleur du récit
de la vie si diverse de David
nous montre bien l'intérêt que Dieu prenait
dans celui qui s'appelle
de son vrai nom, le Bien-Aimé de l'Éternel.
Nous avons 60 chapitres
pour nous raconter l'histoire de David.
Et cette histoire est très belle.
Elle est un type bien connu et si apprécié
du Seigneur Jésus lui-même.
Mais, quant à lui, quant au Seigneur,
le nombre de chapitres que l'Esprit de Dieu emploie
pour nous raconter sa naissance,
son histoire, son service,
ses souffrances, sa mort, sa résurrection,
dépasse de loin l'histoire de David
en nombre de chapitres.
Si bon que soit celle de David,
nous avons 89 chapitres pour le Seigneur Jésus,
de sorte que là aussi nous voyons qu'en toutes choses
il tient la première place.
Dans l'Ancien Testament, ceux qui ont compté
et qui peuvent peut-être l'affirmer avec exactitude,
disent que nous avons 966 fois le nom de David
dans l'Ancien Testament.
Mais nous avons 996 fois, presque 1000 fois,
le nom de Jésus dans le Nouveau Testament.
Mais David est un type remarquable du Seigneur Jésus.
Remarquons qu'il est introduit par un prophète
lorsque les choses sont au plus mal en Israël.
Le prophète est toujours suscité dans un temps de ruines,
un temps d'effondrement.
Vous savez que l'arche avait été prise
par les ennemis d'Israël, par les philistins,
et une pauvre femme qui était en train d'accoucher
dans ce moment-là,
elle est encore plus meurtrie par la nouvelle
de la captivité de l'arche d'Israël,
c'est-à-dire le signe de la présence de Dieu
au milieu de son peuple,
elle est encore plus meurtrie par cette nouvelle
que par celle qui lui apprend le deuil de son mari
qui a été tué dans la bataille.
Et quand on lui dit que l'arche de l'Éternel est prise,
elle dit « Ich abode »
c'est-à-dire la gloire d'Israël s'en est allée.
Pour elle, le départ de l'arche dépassait
toute autre souffrance.
Et c'est à ce moment-là que Dieu suscite un jeune homme,
Samuel, prophète de l'Éternel,
élevé par une mère pieuse,
et ce garçon sera dans son service à la mesure,
retenons bien cela en passant, chère jeune sœur,
ce jeune homme, ce serviteur si remarquable de l'Éternel,
sera le reflet de la piété de sa mère.
C'est une histoire très belle,
comme celle de Jean-Baptiste au temps du Seigneur,
fils aussi d'une famille pieuse.
Samuel va précéder David
comme Jean-Baptiste précède le Seigneur.
Et David va connaître les années de souffrance
rejetées par les autorités en place de ces jours-là,
par le roi Saûl, le roi Sononachère.
David sera mis à l'épreuve.
Mais cette mise à l'épreuve, qui va durer plusieurs années,
le prépare pour les hautes fonctions que Dieu lui destine.
L'école de Dieu n'est pas une école
dans laquelle nous sommes épargnés de souffrance.
Mais c'est une formation nécessaire.
Et David, avant de monter sur le trône,
aura connu des années de souffrance bien sensibles pour lui,
que de larmes inaversées.
Mais cela, chère dame, ne l'empêchait pas d'être heureux après tout.
Il s'appelle lui-même le doux psalmiste d'Israël.
Et pour le dire en passant,
dans quel temps de la vie de David
trouvons-nous les plus beaux poèmes,
les élans de l'âme qui parviennent à des sommaires si remarquables ?
Était-ce quand il était sur le trône
et qu'il jouissait du pouvoir,
de tout ce que la royauté pouvait offrir davantage ?
Ou bien est-ce pendant sa vie de proscrit
errant d'une montagne à l'autre,
pourchassé comme une perdée dans les montagnes, dit-il ?
Avec quel David voudrions-nous demeurer ?
Avec le David ainsi souffrant
ou avec le David qui peut dispenser beaucoup d'avantages autour de lui
en partageant la gloire qui lui a été donnée ?
Nous penserions qu'il serait plus agréable
de nous asseoir à côté de David quand il est sur le trône.
Mais nous nous tromperions lourdement.
C'est la vie, c'est le côté de la vie,
la partie de la vie, hélas, la plus triste de David.
Suffit de lire ce que David nous dit
au moment où il va déposer sa tente,
c'est-à-dire où il va être recueilli,
et il nous raconte sa vie de Samuel XXIII
depuis le moment où il est sur le trône.
De Samuel XXII, le chapitre précédent,
David nous parle de ce qu'il a été
jusqu'au moment où il est monté sur le trône.
Nous comparons ces deux chapitres.
Il n'y a pas moyen de commettre la même erreur.
De Samuel XXII, c'est le psaume 18,
c'est un psaume d'une élévation remarquable.
Dans de Samuel XXIII, c'est le roi qui parle
à la fin de sa vie,
après avoir joui du trône et de tous les avantages.
Et que voyons-nous chez David ?
Qu'entendons-nous chez David ?
Nous entendons des larmes couler.
David pleure sur sa maison.
David n'a pas été à la mesure,
et personne ne l'est,
personne ne l'est.
David n'a pas été en mesure
de maintenir les privilèges
que Dieu lui avait confiés.
Tout ce qui a été confié à l'homme
a été perdu.
C'est le côté humain de l'histoire de David,
le côté de la responsabilité.
Mais à travers la vie de David,
avant qu'il monte sur le trône,
il est un type de Christ.
Nous n'allons pas nous étendre
outre mesure sur ces faits.
On sait qu'après d'être monté sur le trône
et être tombé dans la faute si lourde
qu'il a commise, il était un type
non plus de Christ, mais du résidu d'Israël
qui va traverser la tribulation demain.
Mais nous n'allons pas alourdir
le récit de tous ces faits.
On les connaît assez.
Mais nous revenons à David
qui était donc précédé par Samuel.
Et Samuel est le prophète
qui va l'introduire sur le trône.
Quand Samuel doit aller...
Remarquons encore ce détail,
il n'est pas sans intérêt.
Quand Samuel doit aller
windre Saül comme roi sur Israël,
un roi selon la chair,
qui en imposait et qui répondait
à ce que l'homme estime
devoir trouver chez un chef.
Qu'est-ce que Samuel va prendre ?
Vous savez que le roi était loin d'huile,
le prophète était loin d'huile
et le sacrificateur recevait aussi
donc son huile.
Donc David va prendre l'huile nécessaire
pour aller la verser sur la tête de Saül
pour loindre roi sur Israël.
Dans quel récipient va-t-il placer cette huile ?
Et quand il ira pour roindre David,
quel sera le récipient ?
Pour aller vers Saül,
cet homme est intelligent,
pour aller vers Saül,
il prend une fiole,
c'est-à-dire un vase bien fragile,
image de la valeur,
de la royauté confiée à l'homme,
Saül,
si imposant qu'il soit.
Mais pour aller loin de David,
celui dont l'Éternel a parlé en roi selon son cœur.
Ce n'est plus une fiole que Samuel va prendre,
mais une corne d'huile,
montrant bien que ce qui est de Dieu alors
est lié avec la puissance
et David est un type de Christ.
La sagesse est la puissance de Dieu.
Elle n'est pas manifestée aujourd'hui,
nous ne voyons pas encore que toute chose
soit manifestée sur les pieds de Christ.
Mais Christ possède ce titre,
au-delà de la mort vaincue,
dans la résurrection,
dans la puissance d'une vie impérissable
qu'il a reprise,
Christ est le fils de l'homme
qui doit régner sur le monde entier.
Mais nous ne voyons pas encore
que toute chose lui soit assujettie,
mais nous le voyons pour la fois
couronné de gloire et d'honneur.
Étant rejeté par son peuple,
David va accomplir des actes remarquables,
comme le Seigneur.
Avant de paraître en public,
David va se mesurer avec le lion et avec l'ours
que de belles figures
pour nous parler du combat incomparable
que le Seigneur va livrer avec Satan
pour triompher de lui.
Autant Adam a été vaincu par l'adversaire,
autant le Seigneur en a triomphé
avant d'entrer dans son ministère,
comme David avant d'entrer
dans l'exercice de la royauté.
Vous voyez, il y a là un parallélisme
et dans la vie, dans les circonstances de David,
nous avons déjà des reflets
de ce que seront en perfection
les circonstances, les sentiments de Christ
et tout ce qu'il va accomplir sur la terre
à la gloire de Dieu.
Nous y venons tout de suite.
Alors dans ce chapitre 12,
pour nous y intéresser un peu,
nous avons donc David
qui se trouve encore loin du trône,
encore dans une situation bien difficile
et l'Esprit de Dieu nous mentionne dans ce chapitre
les premiers qui reconnaissent l'autorité de David,
qui reconnaissent en David,
malgré le fait qu'il est rejeté,
qui reconnaissent en lui le roi
que Dieu va bientôt établir sur le trône.
Et quels sont ceux qui viennent les premiers
reconnaître l'autorité de David ?
Remarquons que cela est intéressant
car cela nous concerne aujourd'hui.
Ceux qui viennent donner du secours dans la bataille
armés d'arcs,
ces armes ont cruellement manqué
à ceux qui combattaient avec Saül,
vous savez bien dans quelle situation Saül s'est trouvé,
privé des combattants que nous trouvons ici
qui se sont détachés de lui
et qui sont venus vers David.
Ceux qui se tenaient encore loin de la face de Saül,
des hommes forts,
qui sont venus vers David
dans le lieu où il était encore rejeté
avec toutes leurs armes
et nous lisons au verset 2
qu'ils étaient, pour que nous n'ayons pas d'équivoque,
que nous n'entretenions pas d'équivoque à cet égard,
ils étaient d'entre les frères de Saül, de Benjamin.
Donc, les premiers qui viennent se joindre à David,
alors qu'il est toujours rejeté,
ce sont précisément les frères de Saül
qui est leur roi,
la source de toute l'opposition,
de toute la persécution que subit David.
Qu'est-ce que cela veut dire pour nous, Germain ?
Eh bien, il nous semble que nous entendons la peau
dans l'Épître aux Éphésiens nous dire
et nous, lorsque nous étions morts dans nos fautes
et dans nos péchés,
et que nous étions des ennemis de Dieu
dans nos mauvaises œuvres et dans notre entendement,
vous voyez, dans notre cœur,
que ce soit à l'abide dont nous nous revêtons,
mais le fond de notre cœur,
le fond du cœur de l'homme,
c'est d'être inimitié contre Dieu.
Et il suffit que le Seigneur soit placé devant quelqu'un,
son cœur est manifesté.
Hier, nous avions, avec quelques amis,
cette expression devant nous,
les pensées de plusieurs cœurs seront manifestées.
Et ce pilleux vieillard dit
à la mère du Seigneur, à Marie,
et même une épée transpercera ta propre âme.
Eh bien, devant le Seigneur,
les cœurs sont manifestés.
On montre où l'on en est vis-à-vis de Dieu,
où bien le Seigneur est reçu,
où bien il est rejeté.
Mais le cœur naturel est inimitié contre Dieu.
Et pour qu'il se tourne vers le Seigneur,
il faut que la parole de Dieu
opère puissamment par l'esprit
pour amener une âme dans le sentiment
de ses fautes et de ses péchés
et lui faire sentir la nécessité d'un Sauveur.
Eh bien, tels nous étions,
faisant partie de la famille de Saül,
c'est-à-dire des ennemis de Dieu.
Mais quand la bonté de notre Dieu Sauveur
et son amour envers les hommes,
alors que nous étions insensés, égarés,
asservis à diverses passions et convoitises,
ennemis de Dieu,
alors, quand nous étions dans cet état,
la grâce de Dieu est intervenue
et le Seigneur est venu pour nous sauver.
Eh bien, voici donc quelque chose de très remarquable.
Les frères de Saül,
ceux qui lui sont associés,
qui le touchent de si près,
qui sont liés avec lui de si près,
ce sont eux qui se détournent
et qui viennent se joindre à David.
Une famille tirée de la maison de Saül,
c'est-à-dire des ennemis de David liés à Saül
qui deviennent maintenant ceux qui vont combattre avec lui,
qui vont combattre pour lui.
Ceux qui étaient armés d'arcs,
armés d'arcs,
se servant de la main droite et de la main gauche.
C'est un très beau récit.
Première chose mentionnée dans ce chapitre,
ceux qui quittent Saül et qui viennent vers David.
Alors, la question se pose pour chacun de nous,
à quelle famille appartenons-nous ?
Parce qu'il n'y a que deux familles dans ce monde.
Il y a la famille de Dieu
et il y a la famille du monde
qui a un chef que la parole de Dieu nomme
avec la plus grande précision.
Mais on ne peut pas se trouver entre les deux.
On fait partie ou de la famille de Dieu
ou de la famille du monde.
Et l'on ne peut pas passer d'une famille dans l'autre
sans venir à la croix,
sans la croix de notre Seigneur Jésus-Christ.
Avec une famille, nous sommes dans les ténèbres,
nous sommes dans la mort.
Avec l'autre famille, nous sommes dans le domaine de la vie,
nous sommes du côté de Dieu,
nous sommes du côté du ciel,
nous sommes du côté de la gloire.
Avec la première famille, ce sont les ténèbres,
c'est la mort, c'est le jugement.
Mais par la croix de notre Seigneur Jésus-Christ,
nous passons de la mort à la vie
et des ténèbres dans lesquelles nous nous trouvons
quant à notre nature,
quant à notre naissance dans ce monde,
des ténèbres dans lesquelles nous nous trouvons,
nous parvenons, nous passons à la merveilleuse lumière de Dieu.
Voici un exemple dans l'Ancien Testament
de ceux qui quittent une situation d'inimitié contre David,
d'opposition, de méchanceté,
qui est celle de Saül,
ils s'en détachent pour se joindre à David.
Nous avons dans verset 8,
alors pour avancer un peu,
deux familles, la famille des Gadides,
autrement dit de la tribu de Gad.
Et nous lisons qu'ils se sont détachés
pour se joindre à David dans le lieu fort.
Nous trouvons donc que de cette tribu des Gadides,
ils se détachent pour se joindre à David.
Donc, une situation bien définie,
se détacher de Gad pour se joindre à une nouvelle famille, celle de David.
Qu'est-ce que nous apprenons par la famille de Gad, chers amis ?
C'est intéressant de nous poser ces questions
parce que tous ces récits nous ont été donnés par l'Esprit de Dieu
pour que nous en tirions instruction.
Paul le dit dans l'Épître aux Corinthiens.
Comment nous apprendre,
si nous cherchons un peu dans la parole de Dieu,
les caractéristiques de la famille de Gad ?
Il nous faut reculasser loin en arrière
et nous nous trouvons au moment où le peuple d'Israël
est parvenu aux extrémités du désert.
Et avant de traverser le Jourdain pour entrer dans le pays de Canan,
il y a deux tribus et la moitié d'une autre qui disent à Moïse
« Nous, nous ne désirons pas entrer dans le pays de Canan,
nous ne désirons pas traverser le Jourdain,
nous préférons rester en deçà du Jourdain
parce que nous avons beaucoup de troupeaux,
nous sommes devenus riches,
les fils de Ruben, les fils de Gad
et une demi-tribu de Manassé.
Deux tribus et demi, leur histoire est bien connue dans l'Ancien Testament.
Donc, ils ont acquis beaucoup de biens,
ils ont prospéré et ils disent
« Nous, nous ne souhaitons pas entrer dans ce pays de Canan,
pays de montagne,
il y a tout ce qu'il faut ici pour nous,
c'est le pays de Galade,
il y a des pâturages,
il y a abondamment de ressources
pour que nos biens continuent à prospérer. »
Moïse est épouvanté.
En entendant ces Israélites parler de cette manière,
parce que le Jourdain était la frontière naturelle
du pays de Canan que Dieu avait bien établi.
Pour faire court un peu,
Moïse a accepté qu'il en soit ainsi.
Et ces deux tribus et demi se sont donc installées
dans le pays de Galade,
en deçà du Jourdain,
ne pénétrant pas dans la terre de Canan.
Quelle a été la conséquence ?
Tout d'abord, on peut se demander
que leur manquait-il ?
Ah, sur le plan matériel, rien ne manquait.
Ils avaient des pâturages très fertiles,
ils prospéraient,
leur pays était favorisé entre tous,
rien ne leur manquait sur le plan matériel.
Mais sur le plan spirituel,
l'essentiel leur manquait.
C'est-à-dire la présence de l'Arche.
L'Arche, expression, symbole de la présence de Dieu,
avait passé le Jourdain
et se trouvait dans la terre de Canan.
Ces fils d'Israël, les deux tribus et demi
étaient donc séparés du reste du peuple
et en dehors de ceux qui faisaient cercle
autour de l'Arche.
Quelle est la leçon pour nous aujourd'hui ?
Que signifie pour nous les deux tribus et demi
qui ne pénètrent pas dans le pays de Canan ?
Nous pouvons le résumer en une phrase ou deux,
sans faire la moindre peine à qui que ce soit sans doute,
mais nous pourrions dire qu'il s'agit aujourd'hui
des chrétiens qui aiment le monde,
qui aiment leurs aises dans le monde.
Autrement dit, des chrétiens mondains,
des chrétiens qui estiment
que l'on peut être à la fois du ciel et de la terre,
des chrétiens qui estiment
que l'on peut à la fois être du côté de Christ
et en même temps s'associer au monde
pour jouir des avantages que l'on peut y trouver.
C'est une chose absolument erronée
et une chose impossible à réaliser.
Comment le Seigneur a-t-il parlé
à l'égard de ceux qui aiment le monde ?
Le Seigneur n'a pas dit
qu'il était difficile d'aider deux maîtres.
Le Seigneur a dit que c'est une chose impossible,
impossible d'aimer le monde
et d'aimer le Seigneur.
Impossible d'être dans le chemin de Dieu,
jouissant de la communion avec Dieu,
jouissant de la faveur de Dieu,
tout en demeurant associé avec le monde
qui, quel que soit son habit,
est toujours ennemi de Dieu.
Eh bien, ces deux tribus et demi
font penser à ces croyants
qui, ne traversant pas le Jourdain,
imagent de la mort au monde.
Paul dira, le monde m'est crucifié
et je suis crucifié au monde.
Le Jourdain, c'est le fleuve de la mort,
l'image de la croix qui nous sépare,
qui nous délivre du monde.
Ces croyants, ces fils israéliens,
ce ne sont pas des étrangers,
ce sont des fils israéliens.
Paul ne dit pas dans l'Épître aux Philippiens
à l'égard des croyants qui, hélas,
se sont tournés vers le monde
qu'ils sont devenus des ennemis de Christ.
Ce n'est pas cela qu'il dit,
mais ils sont devenus des ennemis
de la croix de Christ.
Donc, ces deux tribus et demi
n'ont pas traversé le Jourdain.
Mais maintenant, voyez-vous,
plusieurs siècles plus tard, chers amis,
il n'est jamais trop tard pour bien faire,
disons-nous, dans notre langage populaire,
et c'est tout à fait vrai.
Mais pour joindre David,
il faut se détacher de...
Il faut se détacher de Gadid.
Il se détacha de la sphère
dans laquelle ils avaient leurs activités.
Il se détache pour se joindre à David.
Vous voyez, se détacher d'une part
et se joindre de l'autre part.
On ne peut pas faire...
On ne peut pas clocher les deux côtés.
On ne peut pas boiter de deux côtés.
Il faut se détacher de la sphère
dans laquelle il se...
Il se détache de la sphère dans laquelle
il se mouvait pour se joindre à David.
Et que va-t-il se passer ?
Sont appelés des hommes forts et vaillants.
Quel est maintenant leur caractère ?
Quelles sont les manifestations
de leurs décisions pour David ?
Elles sont singulièrement remarquables.
Ce sont des hommes exercés pour la guerre,
armés de boucliers de pique en haut de la page,
et nous lisons que leurs faces
étaient comme des faces de lion.
Face de lion, c'est-à-dire
combattants valeureux
qui ne se détournaient pour qui que ce soit,
tels le lion.
Ils ressemblaient à des lions
et en même temps,
ils étaient pronds comme des gazelles.
Le dévouement pour David,
l'ardeur des sentiments pour David,
comme des lions,
et en même temps,
pronds comme des gazelles.
Pronds pour quoi ?
Il y a une promptitude
dont il nous est parlé dans la parole.
Pronds à écouter.
Jacques nous invite à être pronds à écouter,
c'est-à-dire à être pronds à obéir.
Ces hommes remplis d'ardeur pour David,
mais en même temps,
pronds dans ce chemin de l'obéissance.
Et au verset 15,
nous lisons qu'ils traversent le Jordan
exactement comme l'arche l'a traversé,
c'est-à-dire...
Ce qu'ils n'ont pas fait à un moment donné,
ils le feront beaucoup plus tard.
Alors quelqu'un peut réaliser
tout à coup dans le chemin de sa vie
combien le monde est vain
dans tout ce qu'il peut offrir.
Et alors, il n'est jamais trop tard
pour se détacher et se joindre à David,
mais pour cela,
il faut traverser le Jordan.
Et abandonner,
se détacher de la sphère
dans laquelle on se mouvait jusque-là.
Il faut aussi remarquer
quels sont les premiers
qui sont partis en captivité
lorsque le roi d'Assyrie
est venu faire des incursions en Israël,
lorsque le pays a été envahi
par les armées d'Assyrie.
Quelles sont les tribus
qui sont parties des premières en captivité ?
Exactement, ce sont celles
dont nous avons l'histoire ici,
Ruben, Gad et Manasseh.
Ceux qui étaient en-dessous du Jordan
n'avaient pas à leur avantage
cette frontière naturelle.
Et ce sont les premiers
qui sont partis en Assyrie,
vous pouvez le lire dans ce premier livre
des chroniques un peu plus loin.
Mais c'est une conséquence
et elle n'est pas sans importance.
C'est une conséquence
et elle n'est pas sans importance
attachée au fait de se trouver
dans une fausse position.
La fausse position du croyant
qui estime pouvoir se maintenir dans le monde,
jouir des avantages du monde
tout en étant chrétien.
C'est, non pas difficile,
mais impossible.
Sans doute,
personne ne suppose un instant
que nous pensons qu'il nous faut
nous détacher du monde
comme on le fait, n'est-ce pas,
dans l'église multitude.
Ce n'est pas du tout
l'esprit monacal
dont nous parlons maintenant.
Mais, quels sont les rapports
qui sont légitimes avec le monde ?
Il faut savoir,
ceux que nous pouvons considérer
comme légitimes,
mais nous devons travailler.
Dieu ne nous demande pas
de nous enfermer dans un monastère.
Et nous ne serons pas plus à l'abri du monde.
Derrière dix mètres de murailles,
le monde est d'abord dans notre cœur.
Nous le savons bien.
Mais, ceux que Dieu
considère comme illégitimes,
les rapports avec le monde,
le travail, l'activité,
tout cela est légitime.
Mais qu'est-ce qui est illégitime
pour un croyant dans ses relations avec le monde ?
Ça se résume en deux mots.
C'est JND qui dit cela.
Quand nous disons JND,
plusieurs d'entre nous savent bien
de qui nous parlons dans Cherlevance.
Il dit, ce sont des rapports
qui sont illégitimes.
Des rapports de communion.
Des rapports de communion
avec le monde,
ceux-là sont illégitimes.
Eh bien, ces hommes
ont cessé de vouloir unir
ce qui est inconciliable
et se joignent à David.
Passe le Jourdain,
fleuve de la mort, et que va-t-il se passer ?
La conséquence,
c'est un chapitre d'une très grande richesse.
Bien que
comportant des généalogies
que nous trouvons peut-être un peu fastidieuses,
mais c'est la parole de Dieu.
Et vous voyez ce qui arrive à ces hommes
quand ils ont traversé le Jourdain.
Il mirent en fuite,
est-il dit au milieu du verset 15,
ceux de toutes les vallées,
vers le levant et vers le couchant.
La vallée, c'est-à-dire,
précisément, une image du monde.
L'opposé des lieux célestes,
des sommets sur lesquels
le croyant est invité à se tenir.
Et ils mettent en fuite ceux de toutes
les vallées, l'ennemi qui se trouve dans la vallée
et qui se déguise de deux manières.
Ils sont présentés ici.
Quelles sont les deux présentations
de l'ennemi ? Et un côté est aussi
dangereux que l'autre, et peut-être l'un
l'est davantage par rapport
à l'autre. Ce sont des ennemis
dans la vallée qui viennent contre eux,
mais ils les mettent en fuite
vers le levant et vers le couchant.
Vers le levant, la lumière
s'attend et se déguise
en ange de lumière.
Vers le couchant, côté des ténèbres,
le prince des ténèbres.
Voilà les deux faces,
voilà les deux costumes de l'adversaire.
Ou bien se déguisant
comme ange de lumière
ou étant
le prince des ténèbres.
Mais ces hommes
sont remplis
d'intelligence
et d'ardeur tout à la fois,
et ils mettent en fuite aussi bien
vers le levant que vers le couchant
tous les ennemis qui se trouvent dans la vallée.
Vous ne trouvez pas que c'est une belle histoire ?
Elle parle sans doute aussi
à notre conscience,
mais c'est une histoire du plus haut intérêt pour nous.
Dans les versets 16
à 18,
pour avancer un peu,
il y a des personnes
qui viennent pour se joindre à David.
Vous remarquez les scies
que David emploie.
Il n'y a pas de scie pour ceux
qui viennent de Gad.
Leur face de lion,
leur promptitude, leur détermination
ne laissent aucun doute.
Tandis que ceux qui viennent de Benjamin et de Judas
et remarquez, ce sont ceux qui sont
les plus près de David
par la famille.
David est de la tribu de Judas,
mais Judas est toujours associé
avec Benjamin.
Ce sont ceux qui viennent
de l'extérieur du pays,
pour ainsi dire.
Et pourquoi David se trouve-t-il si méfiant
à l'égard de ceux qui apparemment
sont si près de lui ?
Ceux de Judas, de Benjamin,
ils viennent dans leur lieu fort, dans la caverne,
à Dulham,
ils viennent vers David
et David doit leur dire, au verset 17,
si c'est pour la paix que vous venez
vers moi,
si c'est pour me livrer à mes ennemis,
pourquoi David emploie-t-il
le si conditionnel ?
Parce qu'il a bien des raisons
d'être méfiant
à l'égard de ceux
de Judas et de Benjamin.
Si vous lisez attentivement dans le premier livre
de Samuel, vous verrez que
ce sont ceux qui étaient
disposés à livrer David,
à trahir David, pour le livrer
à ceux qui le poursuivaient,
sans que David se méfie.
Il n'y a pas de méfiance à l'égard
de ceux de Gad.
Leur face de Lion, leur énergie,
leur détermination
ne posent pas de problème.
Mais ici, vous voyez,
il y a, la communion
n'est pas possible avec tous,
avec tous les croyants de la même manière.
Il y a des si, il faut qu'on soit rassurés.
Est-ce que vraiment vous venez
pour m'aider ?
Quels sont les sentiments de votre cœur ?
Qu'est-ce qui nous amène ici, chers amis ?
Qu'est-ce qui nous amène dans le rassemblement de nous-mêmes ?
Si c'est pour la paix,
si c'est pour m'aider,
mais si vous êtes vraiment de cœur,
disposés à marcher
dans mon chemin, dit le Seigneur.
Quelle est la réponse ? Elle est très belle.
Même s'il y a eu une hésitation
pour être
certains de leurs sentiments,
mais lorsqu'on est certain des sentiments,
lorsque le Seigneur, lorsque David est certain
de leurs sentiments, c'est le Seigneur
qui parle, pour ainsi dire. Que leur dit-il ?
Vous ne trouvez pas que c'est une parole touchante,
celle-là ? Mon cœur sera
uni à vous.
Mon cœur sera uni à vous.
Si vraiment vous m'aimez,
si vraiment c'est pour me suivre,
si vraiment c'est pour m'aider que vous venez,
mon cœur sera uni
à vous.
Voilà une parole bien douce.
Est-ce que chacun ici peut dire
« Eh bien, je suis certain que le cœur
du Seigneur est tourné vers moi,
que son cœur est uni au mien,
parce que d'abord dans le mien
j'ai donné mon cœur au Seigneur.
Mon cœur sera uni
à vous, mais si c'est
pour me livrer à mes ennemis,
eh bien, alors ils vont protester
et David les reçoit et les
établit chef
dans les compagnies
de combattants qui sont sous
ses ordres. » Au verset
19, rapidement, et au verset
20, quelqu'un pourrait dire « Mais il y a
une contradiction. Nous sommes
avec l'attribut de Manassé
et nous lisons quelque chose
déconcernant. » Au verset 19,
milieu du verset, « Ils ne leur aideront
point. » Et un peu plus loin,
au verset 21, « Ils aideront David. »
Comment se fait-il que l'on peut
dans la même famille de Manassé
trouver des choses aussi
opposées ? Eh bien,
remarquons rapidement, chers amis.
Dans le premier cas,
une partie de
cette tribu de Manassé,
elle a suivi David quand David
était dans un très mauvais chemin.
Fatigué,
lassé
de devoir
d'être poursuivi
comme il l'était, d'errer d'un endroit
à l'autre, il a dit « Maintenant,
j'en ai assez. Je vais me tourner
vers le roi des Philistins.
Je vais trouver abri
dans cette enceinte.
Je vais échapper à
St-Louis. » David
est un type de Christ, sans doute, mais
il n'y a pas de type de Christ
sans qu'il y ait quelques défaillances.
C'était une défaillance bien
grande chez David
de supposer que
l'Éternel cessait de le protéger
pour aller chercher une protection
chez les ennemis de son peuple.
Et il vient avec son épée et il dit au roi
Aquis, roi de Gattes,
une des grandes villes des Philistins,
« Tu vois mon épée ? Eh bien, maintenant, je la mets
à ton service. » Ce roi est flatté
de rencontrer un auxiliaire
aussi valeureux
que David. L'ennemi est
très content si nous
venons apporter notre offre
pour faire
prospérer ses affaires dans le monde.
La recrue d'un chrétien
pour les affaires du monde,
c'est une récréation pour le diable.
Et le monde sait bien
cela. Nous avons besoin
d'hommes comme vous, de gens qui sont
vertueux, qui ont des capacités
sur lesquelles on peut compter.
Venez nous aider, le monde va de travers
mais si nous avions des gens comme vous,
quand nous nous cédons sur ce terrain-là,
c'est une grande joie
pour l'adversaire. Et David est tombé
dans ce piège. Et le roi
peut dire « Ah, nous avons
maintenant un auxiliaire
d'une grande valeur
et nous allons nous en servir. »
Et il dit « Je vais t'attacher à ma personne. »
Et puis quand la guerre
arrive, heureusement,
le capitaine de ce roi,
beaucoup plus clairvoyant que lui,
lui dit « Écoute, nous n'allons pas
prendre David dans nos rangs. Lorsque
le combat sera engagé, il va se tourner
contre nous et il va faire des hécatombes
au milieu de nous puisque tu ne te
te souviens pas qu'on disait « Saül a
frappé ses mille mais David a frappé ses dix mille. »
C'est un véritable lion.
Alors le roi doit dire « Écoute David,
je regrette mais les
capitaines ne veulent pas de toi retourner.
Quel bonheur pour David !
Si David avait, hélas,
reçu l'accueil qu'il souhaitait
au sein de l'armée
des philistins
et s'il avait employé son épée
pour faire couler le sang de ses frères,
il l'aurait regretté
tous les jours de sa vie.
Tous les jours de sa vie. Mais Dieu
était intervenu et Dieu
lui a épargné cette
situation
dans laquelle
il allait trouver un sujet
de chagrin pour tout le reste de sa vie.
Sa vie en aurait été
assombrie. Un moment d'égarement
peut coûter cher.
Un moment d'égarement dans la vie
d'un croyant peut avoir des conséquences
très très lourdes. Et pour longtemps
heureusement
ils ne leur aideront point.
Ils n'ont pas aidé
David dans son entreprise
auprès des philistins
pour combattre Israël.
Donc ceux qui suivaient David
se trompaient lourdement.
C'est dangereux de suivre un homme.
C'est dangereux
de suivre un homme. S'il est dans
le bon chemin, Paul dira
soyez mes imitateurs
mais parce que
je le suis de Christ. Mais suivre
un homme parce qu'il a des qualités,
parce qu'il est intéressant, parce qu'il a
de l'ascendant sur nous,
c'est très dangereux.
Fixons les yeux sur
Jésus, le chef.
En suivant le Seigneur,
en fixant les yeux sur le Seigneur,
nous ne nous tromperons jamais.
Mais bien sur les hommes.
Parce que nul n'est infaillible.
Dans le second cas, quand
ils sont malades cyclaques, ceux-ci,
deux manassés de la même tribu
passèrent à lui
et ils aidèrent David. Mais David est un autre
David dans ce cas. Il est restauré
et il ne met plus son épée au service
des philistins.
Il est dans le chemin de Dieu de sorte que
ceux deux manassés peuvent l'aider
et c'est une chose légitime,
normale pour eux.
Vous voyez quelle différence dans un seul
paragraphe entre un David
qui est en chute et un David
qui marche dans le chemin de Dieu.
Alors, Dieu a permis
que ses
fils israéliens n'aident pas
David dans le premier cas.
Heureusement pour eux, dans le second
cas, ils l'ont aidé
parce que c'était le chemin de Dieu
et ce sont des hommes forts et vaillants.
Nous passons maintenant vers la fin
de notre méditation.
Nous arrivons à la fin de notre méditation
et arrêtons-nous un instant
à partir d'Hebron dans le verset 23.
Dans la lecture, nous avons fait remarquer
qu'il y avait
six claques au premier verset et Hebron
au verset 23
où nous sommes arrivés.
Eh bien, vous le savez bien,
Hebron est la fin de la vie
de proscrit pour David.
Saûl est tombé
sur la montagne de Gilboa
avec ceux qui le suivaient, avec ses fils
et maintenant, les marches du trône
s'ouvrent pour David
et David est un homme dépendant.
Il a beaucoup de qualité et il demande
à l'Éternel Seigneur
où dois-je monter pour que tu places
sur ma tête la couronne d'Israël ?
Où devra-t-il
monter ?
Si nous avions
été priés de donner
notre avis, nous aurions peut-être dit
Oh bien, il est clair
que David va monter
pour recevoir la couronne à Jérusalem
ou sur la montagne de Sion
là où
vraiment, nous avons
des endroits remarquables
la montagne de Sion, la montagne
que Dieu a choisie pour y faire
son habitation, la sainte ville
de Jérusalem, la ville royale.
Eh bien, ce n'est ni à Sion
ce n'est non plus à Jérusalem
que Dieu demande à David
de monter pour recevoir la couronne.
Où doit-il monter ?
À Hébron.
Et qui y a-t-il à Hébron ?
Nous n'aurions jamais choisi Hébron.
À Hébron, il y a un champ
que Abraham, leur ancêtre
avait acheté à prix d'argent
des Cananéens.
Dans ce champ, il y a quelques armes
et il y a une caverne.
Et dans cette caverne,
il y a des eaux.
C'est ce qu'il y a à Hébron.
Mais Hébron, situé dans un endroit remarquable,
c'est au cœur de la tribu de Judas.
Au cœur du territoire de Judas.
Alors, vous voyez
quelle leçon nous avons là,
rien que dans un an, Jérusalem.
Eh bien, la gloire de David
se lie
aux eaux
de la caverne d'Hébron.
Fallait d'abord
qu'il entre dans la mort,
le vrai David.
Fallait qu'il entre
dans ce chemin de souffrance.
Il faut que le fils de l'homme
souffre beaucoup et qu'il soit
mis à mort et qu'il ressuscite
le troisième jour. Et c'est comme
fils de l'homme qu'il a reçu la couronne
royale aux plusieurs
diadèmes qui sera
manifestée tout à l'heure.
Mais en relation avec Hébron,
fallait que Christ entre dans la mort.
Qu'il remporte
la victoire sur toute la puissance de l'ennemi
pour qu'enfin
la création un jour soit affranchie
de cette domination
et qu'elle soit
libérée et qu'elle
jouisse de la liberté, de la gloire des
enfants de Dieu. Mais Christ devait
entrer dans la mort. C'est à Hébron
que David doit recevoir
la couronne.
Lieu de mort, lieu de sépulcre.
Les souffrances qui devaient
être la part de Christ
et les gloires qui devaient suivre.
Le chemin de souffrance, il était nécessaire
pourquoi?
Pour nous sauver, pour vous sauver,
pour nous arracher à la mort
et au jugement de Dieu.
Car Christ est mort sur la croix
pour effacer nos fautes
afin que nous
plaçons sous l'aspersion du sang
tous nos péchés puissent être effacés.
Hébron,
lieu de mort, mais
là où David va recevoir la couronne.
Il y a au verset 28
pour nos jeunes amis
un verset remarquable.
Le nom d'un jeune homme nous est donné
et il est appelé un homme fort et
vaillant. C'est Tzadok. De quelle
famille est-il? Il n'y a pas de doute, il est de
la famille d'Aaron, verset 27.
Et vous pouvez chercher toutes les mentions de
Tzadok que nous avons dans l'Ancien Testament.
C'est un nom spécifique de la
tribu d'Aaron. Il se trouve
plusieurs fois dans
le cours du récit qui suit
sans que nous puissions dire c'est le
même Tzadok. Mais ce que nous savons,
sans nous tromper, c'est que Tzadok
est un sacrificateur. C'est
partie de cette famille sacerdotale
dont Aaron
est le chef. Et cette famille
sacerdotale, nous n'avons pas besoin
d'entrer dans beaucoup de détails, nous savons
qu'elle était privilégiée entre toutes. C'était
la famille qui représentait
le peuple auprès de Dieu
dans le temple, qui approchait
de Dieu, qui approchait de l'autel,
qui représentait le peuple auprès de Dieu
et qui représentait Dieu
auprès du peuple. Donc,
la sacrificature
représente pour nous le saint
service de 1 Pierre 2
que nous remplissons chaque
dimanche matin, une sainte
sacrificature qui entre dedans du voile
pour offrir des sacrifices
spirituels. Les fils d'Aaron
offrent des sacrifices matériels.
Alors,
nous avons le nom d'un homme
détaché de sa famille,
un jeune homme fort et vaillant,
un sacrificateur, pas de doute.
C'est un sacrificateur, on peut
l'affirmer sans se tromper aucunement.
Et pourquoi
est-il appelé un jeune homme fort et vaillant ?
Ce n'est pas
un combattant, ce n'est pas
quelqu'un qui manie l'épée,
l'arc ou la lance et qui se jette
dans la bataille avec une ardeur
comme un lion, comme un fils de garde
par exemple. Pas du tout.
Pas du tout.
Je ne sais même pas
si nous trouvons
beaucoup d'exemples dans ce chapitre
de personnes, de combattants
qui sont nommés,
qui sont qualifiés d'être
fort et vaillant. Mais en tout cas, celui-ci
ne prend aucune arme.
Pas un combattant.
Pourquoi est-il appelé fort et vaillant ?
Eh bien, revenons une page
en arrière. Nous n'avons plus
beaucoup de temps, mais je veux seulement
citer ce détail. Dans le chapitre 9,
vous avez
une nomenclature
de
familles
et de leurs caractéristiques.
Chapitre 9.
Vous savez que le premier livre des chroniques
a été écrit après la captivité,
sauf que nous avons la mention au premier verset
«Judas fut transporté à Babylone
à cause de leurs péchés».
Donc, c'est toute une page
qui nous parle de certaines familles
et de leurs spécifications.
Nous cherchons, parmi les portiers,
parmi les principaux,
qui officiaient
au service
de la maison de Dieu, etc.
Nous cherchons, dans ce chapitre,
où plusieurs catégories de personnes
sont nommées, et nous cherchons
quels sont ceux qui sont appelés
forts et vaillants.
Et qu'avons-nous trouvé ? Eh bien, nous avons trouvé
une seule famille
qui est appelée,
qui est indiquée
comme composée d'hommes forts et vaillants.
Et quels sont-ils ?
Eh bien, c'est une découverte qui nous intéresse.
C'est précisément
de la même famille que Sadoc
que nous avons dans notre chapitre 12.
Il s'agit des sacrificateurs
du verset 10 et suivant du chapitre 9
qui sont appelés au verset 13
après avoir donné
leur nombre, des hommes
forts et vaillants.
Et précisément, comme Sadoc
est de la famille sacerdotale,
les sacrificateurs dans le chapitre 9
sont appelés des hommes forts et vaillants.
Et quelles sont
leurs activités
qui amènent l'Éternel
à les appeler, à les indiquer,
à les qualifier d'hommes forts et vaillants ?
Eh bien, remarquez, cher ami,
ce que nous avons au verset 13
de ce chapitre 9 à la fin du verset,
des hommes forts et vaillants
pour manier l'épée,
pour bander l'arc
et pour se jeter dans la bataille
par au moins du monde.
Des hommes forts et vaillants
pour l'œuvre du service de la maison de Dieu.
Voilà l'appréciation de Dieu.
Quelqu'un qui s'acquitte
de la tâche
que Dieu lui propose
dans la maison de Dieu,
c'est un homme fort et vaillant.
Et quel est le service que Dieu propose
maintenant dans sa maison ?
Le premier de tous,
le plus important de tous,
celui dont
tous les autres dépendent.
Eh bien,
c'est le service à l'égard duquel
le Seigneur nous a dit
c'est la scène, pas de doute,
prenez, mangez.
À l'égard de la coupe, buvez-en tous.
Ceci est mon corps qui est donné
pour vous. Faites ceci
en mémoire de moi.
Eh bien, l'œuvre du service dans la maison
de Dieu, c'est celui-là.
Parce que tous les autres services sont
accessoires.
Nous nous trompons, vous pouvez peut-être
dire, mais vous exagérez,
vous êtes tendancieux. Pas le moins du monde.
Qui peut prétendre
que le service dans la maison de Dieu
aujourd'hui
ne se poursuivra pas pendant
toute l'éternité ?
Nous le chantons même
quelques fois. Quelle douce prémisse,
quelle doux prélude
lorsque nous sommes occultes autour du Seigneur
et que nous sommes là dans l'adoration.
C'est un doux prélude dans la faiblesse.
Sans doute, bien entendu,
très limité que nous sommes.
Mais c'est un prélude
à ce que nous allons réaliser au ciel
lorsque nous serons
dans la position de Apocalypse,
chapitre 5, autour du trône.
C'est le même service,
mais dans une dimension,
dans une sphère
incomparablement plus élevée.
Mais c'est le même service.
Le culte ne trouvera
jamais de fin, parce que c'est
le service par excellence,
le service supérieur.
Tous les autres services, c'est ce qu'il faudra encore dire
la parole au ciel.
Il n'y aura plus de besoin
de se réunir, il n'y aura plus besoin
d'aller voir des malades, il n'y aura plus
de pauvres à secourir,
il n'y aura plus aucun service.
Les services, tous les autres services,
sauf le culte, sauf le service
de la maison de Dieu que nous avons ici,
tous les services sont liés
à une condition
de besoin,
à une condition
provisoire,
à une condition d'attente.
Tous les services ont cessé.
La prédication de la parole de Dieu,
le service des diacres,
le service de l'homme,
de tout ce que vous pouvez imaginer,
tous les services, si nécessaire aujourd'hui,
ce sont parce que nous n'en aurons plus besoin.
Mais nous serons au ciel
pour remplir
le service de la louange dans la maison
de Dieu. C'est pourquoi, vous voyez,
ce jeune homme est appelé un homme fort et
vaillant. Ce n'est pas l'appréciation du monde.
Pour le monde, il faut faire
beaucoup de choses, il faut...
Je n'ai pas besoin de donner des
exemples, vous les avez dans votre tête.
Mais il faut se faire remarquer,
il faut qu'on parle de nous, qu'on se mette en évidence.
Ce n'est pas l'appréciation de Dieu.
Un homme fort et vaillant,
ici, c'est le sadoque.
Un jeune homme fort et vaillant,
mais un homme qui s'occupe
de ce qu'il y a de plus précieux
pour le cœur de Dieu,
du service dans sa maison.
Et le
sacrificateur entrait dans
la maison de Dieu.
Enfin, chers amis, nous ne voulons pas vous fatiguer.
Nous cessons.
Il y a les filles de Zizakar
qui savaient discerner les temps.
Dans l'assemblée,
il y a des frères, un Corinthien douce
qui dit, et ce n'est pas un don qui est
donné à tout le monde. Moi, je, j'estime que
c'est un langage que nous ne devions
pas entendre. Il y a des frères
qui ont reçu de la part du Seigneur
la sagesse pour apprécier un état
de chaume. Ici, il y avait des
fils d'Zizakar qui savaient discerner
les temps. On leur demandait, que faut-il faire ?
Il y a telle situation.
Eh bien, de la part de Dieu, ils disaient, voilà.
Voilà ce que nous avons à faire.
Les fils d'Zizakar,
ils avaient du discernement
spirituel.
Et le discernement, pour nous, il s'obtient
aujourd'hui. On peut aussi étendre un peu
la question, d'ailleurs.
Où se trouve le discernement
spirituel ? Pas dans
la mesure de notre intelligence,
pas dans le développement intellectuel
de quelqu'un qui peut peut-être être très
supérieur, mais il n'a pas pour autant
le discernement spirituel.
Comment
connaissait-on la pensée de Dieu dans Israël ?
C'est un exemple aussi pour nous. Qui la faisait
comprendre ? Qui la faisait connaître, cette pensée ?
Et à partir d'où ?
Vous vous rappelez ?
Il y avait deux trompettes d'argent.
On en sonnait où ?
A l'hôtel. Et qui sonnait de la trompette ?
Pour dire au peuple,
pour annoncer au peuple, il nous faut aller
de l'avant, il nous faut nous arrêter,
il faut aller
nous placer en rang de bataille,
il faut livrer combat, c'est par
la trompette que le sacrificateur faisait
connaître la pensée de Dieu.
Mais à partir de l'hôtel est le
sacrificateur, homme fort
et vaillant, celui qui précisément
entrait dans la maison de Dieu.
Vous voyez, nous avons beaucoup de leçons.
Alors, pour terminer,
après les fils d'Issachar,
tous ceux qui sont
nommés avec toutes leurs armes de guerre,
pas une armure,
pas une armure à moitié revêtue.
Les pictos éphésiens nous donnent
la composition de l'armure
qui nous convient. Armure
défensive et armure offensive.
Toutes les armes
de guerre. Nous n'avons pas besoin
de dire que nous n'avons plus de guerre
telle que celle-ci à livrer aujourd'hui.
Nous ne sommes plus dans l'économie
d'Israël. C'est un
combat spirituel que nous avons à livrer.
Non pas contre le sang et la chair.
Vous voyez bien que nous ne
défendons pas un point de vue
tel que celui-là, mais ce sont des
combats spirituels que nous avons à livrer
contre les puissances qui sont dans les lieux
sénèces et qui agissent sur nous
excitant les convoitises de notre
cœur. Et enfin,
cher ami, tout se passait bien
dans ce moment-là parce que
il y avait trois qualités, nous les citons
en terminant et vous allez
essayer de les retenir. Ce n'est pas
difficile. Il y avait trois qualités
dominantes qui
étaient dans le cœur des fils
d'Israël et qui amenaient un
résultat combien souhaitable.
Combien souhaitable.
Nous ne sommes pas heureux souvent.
Nous gémissons,
nous nous traînons un peu
misérablement et ici nous disons
qu'il y avait de l'argent en Israël.
Comment cela se fait-il ?
Ils étaient heureux.
Pourquoi ? Il y a un secret.
Mais Dieu nous le donne.
Et Paul nous le donne aussi. Réjouissez-vous.
Encore une fois,
réjouissez-vous.
Mais Paul, comment veux-tu que nous nous réjouissions ?
Tout va mal.
Encore une fois, je vous le dirai,
réjouissez-vous, dit la pauvre.
Il y avait de l'argent en Israël. Mais pourquoi,
cher ami ? Et d'abord,
vous pourriez dire, mais je n'ai pas,
nous n'avons pas les qualités de tous ces hommes,
nous sommes dans des temps de faiblesse.
Si vous lisez la fin du chapitre, vous verrez que
il ne fallait pas avoir été
à l'université pour conduire un homme
qui était batté avec quelques provisions.
Au verset 2,
c'est David qui parle
des ennemis avec lesquels il avait affaire.
Il est dit au verset 2,
il parle d'un cœur double.
Et la note nous dit,
la note I, un cœur et un cœur.
Donc il n'avait pas
d'un cœur double, c'est-à-dire
pas un cœur et un cœur, pas un cœur le dimanche
et un cœur dans la semaine.
Il n'avait pas un cœur double.
C'est le premier secret.
Deuxièmement, verset 38,
il vint à Hébron
d'un cœur droit.
Il n'y avait pas d'autre motif
dans leur cœur
que les intérêts de David.
Deuxième secret.
Et le troisième,
fin du verset 38,
d'un seul cœur pour établir David.
Pas un cœur double,
un cœur droit et un seul cœur.
Aussi bien
chez les plus âgés que chez les plus jeunes.
Il n'y a pas de division dans la famille de Dieu
dans un genre, deux,
parce qu'il y a des pères, des jeunes gens,
des enfants, mais chacun garde sa place.
Alors,
pas un cœur double,
un seul cœur
et un cœur droit.
Et le résultat, il y avait de la joie en Israël. …