Christ dans le livre de Job
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Bible references
Job
Description
unknown
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…
Le Livre de Job, c'est peut-être un sujet un peu spécial ce soir.
Peut-être une prochaine fois on va continuer avec les diapositives sur les actes,
mais moi j'avais à coeur de prendre ce sujet ce soir,
et on pourrait dire Christ dans le Livre de Job.
On a chanté ce soir un très beau cantique, on a fait deux beaux cantiques,
mais aussi dans le dernier cantique on a pensé au Seigneur Jésus.
Et lorsqu'on lit la parole de Dieu, il faut toujours chercher la personne du Seigneur.
Le Seigneur, on le rencontre sur chaque page de la parole.
Et c'est très spécial de voir le Seigneur Jésus dans le livre le plus vieux de la Bible.
On pense que c'est le livre le plus vieux, écrit même avant les écrits de Moïse.
Donc on lit simplement quelques passages.
Je vais donner d'abord une petite introduction, mais on va lire d'abord quelques versets dans Job 1.
Ce n'est pas mon intention de parler longtemps de Job lui-même,
mais surtout de chercher quelques détails, quelques passages concernant le Seigneur Jésus.
Job 1. Il y avait dans le pays d'Uz un homme dont le nom était Job.
Et cet homme était parfait et droit, crayant Dieu et se retirant du mal.
Et il lui naquit sept fils et trois filles.
Et il possédait sept mille brebis et trois mille chameaux et cinq cents paires de bœufs et cinq cents hannesses.
Il avait un très grand nombre de serviteurs.
Et cet homme était plus grand que tous les fils de Laurien.
Et ses fils allaient et faisaient un festin, chacun dans sa maison, à son jour.
Ils envoyaient appeler leurs trois sœurs pour manger et pour boire avec eux.
Et il arrivait que quand les jours de festin étaient terminés, Job envoyait vers eux et les sanctifiait.
Ils se levaient de bonne heure le matin et offraient des holocaustes selon leur nombre à tous, car Job disait peut-être.
Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils maudit Dieu dans leur cœur. Job faisait toujours ainsi.
Jusqu'ici la lecture de la parole.
On va voir ce soir sept passages qui réfèrent d'une façon ou d'une autre au Seigneur Jésus.
Ici, dans ce passage, on a trouvé l'holocauste.
Et c'est déjà une indication que ce livre a été écrit avant les écrits de Moïse, parce qu'il ne parle pas de sacrifice pour le péché.
Ce sacrifice avait le caractère d'un sacrifice pour le péché, parce que Job disait dans son corps,
peut-être mes fils ont péché et c'est pour ça qu'il offrait ce sacrifice.
Donc, c'est une des indications qu'on a pour suggérer que ce livre a été écrit avant les écrits de Moïse.
Mais Job lui-même, il a vécu avant Abraham même, ou au moins, peut-être une partie du temps ensemble avec Abraham.
Job a eu l'âge, lorsqu'il est mort, au moins deux cents.
Il a vécu après ses expériences décrites dans ce livre-là encore cent quarante ans.
Et ce moment-là où l'histoire commence, Job avait déjà des fils.
Sept fils, probablement déjà mariés, peut-être même avec une famille.
Donc, Job avait au moins l'âge d'un patriarche.
Si on réalise qu'Abraham avait l'âge de 175 lorsqu'il est mort, Isaac 180.
Donc, Job avait au moins cet âge-là lorsqu'il est mort.
Donc, peut-être qu'il a vécu le même temps qu'Abraham, ou même un peu avant,
parce qu'il y a beaucoup de détails qu'on ne va pas discuter ce soir,
mais qui montrent dans ce livre que le livre, ou au moins les expériences,
datent d'un temps très proche après le déluge.
Donc, ça ne veut pas dire que le livre a été écrit aussi tout de suite après le déluge,
mais on peut dire que certains détails nous parlent encore des événements
qui ont eu lieu assez vite après le déluge.
Ça veut dire 100, 200, 300 ans après le déluge.
Maintenant, j'aimerais donner sept points d'introduction, juste vite fait.
Ce livre, donc, parle d'un homme pieux qui a été mis à l'épreuve
pour faire voir s'il peut se maintenir devant Dieu en présence de la puissance du mal.
Ça, c'est le premier point à considérer.
Ça, c'est vraiment un des thèmes de ce livre,
s'il peut en lui-même avoir la justice devant Dieu.
Et puis, ce livre nous montre, donc, que ce n'est pas le cas.
L'homme ne peut pas être juste en lui-même devant Dieu.
Deuxièmement, ce livre nous parle des voies par lesquelles Dieu sonde les cœurs
et les place dans la conscience de leur vrai état devant lui.
On voit à la fin du livre que Job réalise son état, qu'il se voit dans la lumière de Dieu.
Et ce sont des choses aussi que Dieu nous fait réaliser.
Il nous met à l'épreuve pour nous discipliner, mais ce n'est pas le but comme tel,
pour nous rendre conformes à son image, à l'image de son fils bien-aimé.
Ça, c'est l'éducation à l'école de Dieu.
Ce test qu'il nous donne, comme à Job, c'est pour notre bien.
Mais il montre clairement qu'en nous-mêmes, il n'y a aucune justice.
En nous-mêmes, il n'y a rien.
Et puis, on doit donc constater, deuxièmement, que dans la présence de Dieu,
il n'y a aucune vérité en nous, mais on voit la grandeur de Dieu, comme à la fin du livre.
Le troisième point que j'aimerais mentionner, c'est que le livre comme tel est en dehors de toute économie,
donc de toute dispensation.
Ce n'est pas lié à une dispensation spéciale,
à une dispensation de la loi, ou avant la loi, ou la dispensation où nous vivons, ou le millenium.
C'est un livre qui s'applique à toutes les dispensations.
Quant à son enseignement général, on sait que la grande question,
ou une des grandes questions, c'est le mal.
Pourquoi Dieu permet le mal? Pourquoi Dieu permet les souffrances?
Et même cette grande question n'est pas répandue,
mais on voit comment Dieu amène Job, dans ses expériences,
à une place où il est maintenant confortable dans la présence de Dieu,
où il s'est jugé lui-même, et à la fin, on voit comment il est devenu utile.
On va revenir à ça bientôt.
Le quatrième point, c'est que Dieu est à l'origine, et il est la source de toutes ses voies.
Donc, comme j'ai dit, le livre montre la grandeur de Dieu, et que Dieu est en contrôle.
Dieu est à l'origine de tout. On voit ça même dans chapitres 1 et 2.
C'est Dieu qui prend l'initiative pour poser ses questions à Satan.
Et ce sont les voies de Dieu, donc, avec Job.
Cinquièmement, on voit que Satan n'est qu'un instrument, même ignorant,
un instrument pour accomplir les desseins de la grâce de Dieu.
Et ça donne donc la vraie place à Satan.
On voit aussi que Job ne s'est pas occupé de Satan.
Aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui s'occupent de Satan, et de tout ce qu'il fait.
Mais on voit que Satan n'est qu'un instrument dans la main de Dieu.
Et il faut le voir comme tel, pas plus que ça.
Le sixième point, comme introduction, ce livre se divise en sept parties.
Donc, j'ai sept points d'introduction.
Et le sixième point, c'est aussi que le livre se divise en sept parties.
La première partie nous présente donc un homme parfait, comme Adam, innocent avant la chute.
La deuxième partie, bien vite déjà, dès le verset 13, nous montre un homme, cet homme tenté.
On peut penser à Jacques, l'épître de Jacques, qui nous présente ces deux côtés.
Que Dieu, il ne tente pas, mais il nous éprouve.
Il teste l'or, pour ainsi dire.
Et il permet que cet or soit mis à l'épreuve.
Tandis que Satan, il envoie des tentations pour nous faire tomber.
Ça, c'est la grande différence.
Dieu ne veut pas nous faire tomber.
Il veut purifier l'or, pour ainsi dire.
Il veut que nous répondions à sa sainteté, à sa nature.
Donc, un homme tenté.
Et puis, après ça, dans le livre de Jéhob, on voit la sagesse du monde.
On voit comment le monde réagit à ça.
Dans leur sagesse, les trois amis représentent vraiment le monde religieux dans ses aspects différents.
L'expérience, la tradition, la raison de l'homme.
Donc, des ressources dans l'homme.
Leur raisonnement est comme tel.
Jéhob, dans une telle situation où tu te trouves, tu dois avoir commis un grand péché.
Autrement, tu ne serais pas dans une telle situation.
Ça, c'est le raisonnement des amis.
Les trois amis sont différents, mais ils ont en commun que cette présupposition est la même.
Que Jéhob est là à cause d'un péché, peut-être caché, mais un grand péché qu'il a commis.
Et même Jéhob n'était pas entièrement libre de cette philosophie-là.
Mais, je ne peux pas parler plus de ça, mais on voit donc la sagesse du monde.
Ça, c'est la troisième partie de ce livre.
Après que la sagesse du monde, après que la sagesse de Jéhob est épuisée, on voit qu'il y a un autre homme.
Il y eut. Il y eut, son nom veut dire Dieu et Lui.
Il représente Dieu comme l'arbitre.
On va voir ça tantôt aussi.
Une des expressions en rapport avec le Seigneur Jésus, l'arbitre.
Donc, la quatrième partie, c'est l'introduction de l'arbitre, Jéhob 32,
qui présente les choses selon les pensées de Dieu.
Et puis, après ça, Jéhob termine son discours.
Il ne parle plus.
Après que Jéhob a introduit les pensées de Dieu, il s'était.
Et puis là, Dieu parle.
Ça, c'est le cinquième point.
La cinquième partie, c'est Dieu qui parle.
Après cela, Jéhob a appris sa leçon.
Il s'est eu, mais là, il parle avec Dieu, il discute avec Dieu.
Et de nouveau, il s'était, mais il communique maintenant avec Dieu.
Et là, à la fin, lorsque Dieu a parlé, on voit, et puis ça, c'est le septième point, Jéhob restauré.
Il se voit dans la lumière de Dieu.
Et vous voyez ainsi, il y a beaucoup de leçons pour nous aussi, aujourd'hui.
On voit que le dernier de Jéhob est mieux que le premier.
Un Jéhob restauré vaut mieux qu'un Jéhob innocent, pour ainsi dire.
Et c'est pour nous, pour les croyants aussi.
Un croyant restauré a appris certaines leçons qu'il ne connaissait pas avant le mal arrive.
Le septième point d'introduction, c'est que ce livre donne donc des applications.
On peut l'appliquer à l'homme ou à l'humanité en général.
Toute l'humanité passe à travers des épreuves, à travers des grandes souffrances, comme on le voit dans le livre de Jéhob.
On peut donc l'appliquer d'une façon très générale, aux souffrances générales dans le monde.
On peut l'appliquer à l'histoire d'Israël.
On voit que Jéhob est presque un type d'Israël.
Et on voit aussi des références au Seigneur Jésus.
Il y a une très belle référence dans l'Épître de Jacques.
Jacques 5, qui dit que vous avez vu la fin du Seigneur.
C'est dans Jacques 5, verset 11.
Voici, nous disons, bienheureux ceux qui endurent l'épreuve avec patience.
Vous avez, oui, parlé de la patience de Jéhob.
Et vous avez vu la fin du Seigneur.
Savoir que le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux.
Donc Jéhob a vu ça, et lorsqu'on lit ce livre, on le voit aussi.
Mais peut-être les croyants auxquels Jacques a écrit ont eu de pareilles expériences, probablement.
Parce que les croyants à Jérusalem étaient persécutés dès le début, ou très tôt déjà.
Puis Jacques a écrit, peut-être dans ce temps, des premières persécutions.
Ou après, les premières persécutions à Jérusalem.
Donc, ils ont vu la fin du Seigneur.
Ça veut dire, le but que le Seigneur Jésus a.
Comment Dieu est introduit dans ce livre.
Comment le croyant Jéhob, et les croyants maintenant, se voient dans la présence de Dieu.
Et apprennent vraiment à connaître le cœur de Dieu.
Ainsi, on peut l'appliquer aussi à nous-mêmes, personnellement, aux croyants, comme l'épître de Jacques confirme.
On voit aussi des références au Seigneur Jésus qu'on va voir ce soir.
Même Jéhob devient une image du Seigneur Jésus à la fin du livre.
Maintenant, les sept points en rapport avec Christ qu'on trouve dans ce livre.
Le premier point, j'ai mentionné déjà, c'est Christ comme l'Holocauste.
L'Holocauste, littéralement, veut dire ce qui monte.
Ce qui monte vers Dieu.
On voit ici donc Jéhob, un croyant, qui sacrifie.
Et, comme j'ai dit, ce sacrifice avait le caractère d'un sacrifice pour le péché.
Mais dans ce temps-là, il n'avait pas de connaissances.
Il n'avait pas de connaissances plus précises des sacrifices, comme on voit dans le livre de Moïse.
C'est très général, un Holocauste.
Maintenant, ce que j'aimerais suggérer, c'est ceci.
Jéhob, dans le chapitre 1, n'a pas encore compris vraiment la valeur de l'Holocauste.
Il fait ses choses, c'est une bonne routine pour ainsi dire, mais il y a quelque chose qui manque.
Comme on voit dans le chapitre 2 et 3, mais plus tard.
Il y a des choses qui manquent dans la vie de Jéhob.
Maintenant, dans nos vies, Dieu veut que nous soyons en accord avec l'Holocauste.
Donc, le point que j'aimerais suggérer, c'est ceci.
Jéhob, il offrait des Holocaustes, mais il manquait d'être en accord avec l'Holocauste lui-même.
Vous voyez, nous connaissons le Seigneur Jésus comme le parfait Holocauste.
Nous voyons comment Dieu nous a vêtus de la peau de l'Holocauste.
Cela veut dire que Dieu nous a acceptés dans le Seigneur Jésus, dans les bien-aimés.
L'Holocauste devient très précieux pour nous.
Mais, est-ce que notre vie est vraiment en harmonie avec l'Holocauste ?
Ephésiens 5 nous parle de cela.
Je vais juste lire Ephésiens 5, le début.
Vous voyez, dans Ephésiens 1, c'est très clair que Dieu nous a acceptés, même rendus agréables dans les bien-aimés.
Ephésiens 1, verset 6.
Là, on voit l'Holocauste et la position que Dieu nous a donnée.
Il nous a enveloppés de la peau de l'Holocauste.
Il nous a acceptés dans le Seigneur Jésus et rendus agréables devant lui.
C'est la position de chaque croyant, vous voyez.
Mais maintenant, notre marche pratique, et c'est ça, Ephésiens 5, qui nous parle de notre marche pratique.
Notre marche pratique est en accord avec l'Holocauste.
Est-ce que c'est vraiment l'Holocauste ?
Ephésiens 5, versets 1 et 2.
Voilà, l'Holocauste.
Le parfum de bonne odeur nous parle de l'Holocauste.
Lévitique 1 nous confirme que tous les Holocaustes ont produit ce parfum de bonne odeur pour Dieu.
Une odeur de repos pour Dieu.
Dieu a pu se reposer dans cette œuvre.
On le voit aussi dans Genèse 8.
Pour la première fois, peut-être que vous le savez, la première fois qu'on trouve l'Holocauste dans la parole de Dieu, c'est Genèse 8, verset 22.
Où Noé a pris les oiseaux purs qu'il avait dans l'arche, les animaux purs, et il les a sacrifiés comme Holocauste.
Il a construit un hôtel.
C'est quelque chose de spécial qui est mentionné dans Genèse 8, verset 22 et suivant.
Et puis, sur cet hôtel, il a offert cet Holocauste.
Donc l'Holocauste produit quelque chose d'agréable pour Dieu.
Une odeur agréable, une odeur de repos pour Dieu.
Et maintenant, comme j'ai dit, Dieu nous a placés dans une position qui est le résultat de cette œuvre accomplie du Seigneur Jésus.
Donc notre position dans le Seigneur Jésus est parfaite.
Mais maintenant, c'est une question de notre marche.
Éphésiens 5, 1 et 2 nous parlent de cette marche.
Que nous marchons maintenant comme le Seigneur Jésus a marché.
Comment lui, il s'est donné un sacrifice.
Donc autrement, la grande question ce soir, est-ce que moi, je suis en accord avec l'Holocauste ?
Avec les pensées de Dieu en rapport avec l'Holocauste ?
Il nous a acceptés dans cet Holocauste parfait du Seigneur Jésus.
Est-ce que ma vie est en accord avec ça ?
Dans le cas de Job, sa vie n'était pas encore en accord avec l'Holocauste.
Il y avait des choses qui manquaient.
Si vous voulez étudier en détail l'Holocauste, on mentionne aussi Genèse 22, Lévitique 1, Exode 29 et d'autres passages qui donnent beaucoup de choses à réfléchir.
Mais pour résumer ce point-là ici, on voit Christ comme Holocauste dans un sens objectif.
On le voit ce qu'il était pour Dieu.
Les résultats de son œuvre pour Dieu.
Mais Dieu veut aussi avoir l'aspect subjectif.
Donc, le résultat pratique de tout cela dans ma vie.
Et on voit donc, malgré le fait que Job a sacrifié des Holocaustes, il y avait encore des manques dans sa vie qui ne répondaient pas entièrement à la pensée de l'Holocauste.
Et Dieu se met maintenant en route, pour ainsi dire, pour changer cela.
Pour mettre Job en accord avec la pensée que Dieu avait pour l'Holocauste.
Et à la fin du livre, on voit que Job répond aux pensées de Dieu.
Donc, par expérience, il arrive à ce point-là qu'il répond aux pensées de Dieu.
Mais ça prend tout le livre.
Et pour nous aussi, ça prend beaucoup de temps.
Et puis, à travers ces expériences, on va apprendre plus de Christ.
Donc, pour arriver à ce point très élevé de l'Holocauste, ça prend bien des expériences.
Et très brièvement, on va voir quelques détails de ce voyage, pour ainsi dire, à travers le livre de Job.
On a la deuxième référence à Christ, bien vague, mais dans Job 9, verset 33.
Nous lisons quelque chose que Job a constaté, verset 33.
« Il n'y a pas entre nous un arbitre qui mettrait sa main sur nous deux. »
Donc, il parle ici de Dieu, verset 32.
« Car Dieu, il, Dieu, n'est pas homme comme moi, pour que je lui réponde, pour que nous allions ensemble en jugement. »
« Il n'y a pas entre nous un arbitre qui mettrait sa main sur nous deux. »
Ça veut dire sur Dieu, d'un côté, sur moi, de l'autre côté.
Dans ce livre-là, on voit que Job a vraiment un conflit avec Dieu.
Job, il n'avait pas péché.
Quand même, Dieu avait permis ses épreuves.
Donc, la suggestion est là que Dieu était injuste.
Mais, je le dis avec beaucoup d'hésitation, mais on voit, lorsqu'on étudie ce livre-là, que la conclusion de Job était « Moi, je suis juste. »
Plus tard, on voit dans le livre-là que Job confirme ça.
« Moi, je suis juste. Moi, je n'ai pas péché. »
Donc, Dieu doit être injuste.
Il ne le dit pas comme moi, je le dis maintenant.
Mais, c'était quand même une suggestion qu'on peut voir là, à travers cette discussion.
Il ne le dit pas ouvertement.
Et c'est pour ça que Dieu permet, à la fin du livre, que Job se voit dans la lumière de Dieu.
Et là, il voit que Dieu est absolument juste.
Et Dieu est amour.
Dieu est amour et Dieu est lumière.
Les deux vont toujours ensemble.
Mais, Job a réalisé qu'il avait besoin d'un arbitre ou, selon la note, d'un médiateur.
Donc, ça, c'est le premier besoin que l'homme a. Vraiment.
Le premier besoin.
Ça ne commence pas par l'Holocauste, comme j'ai vu, comme j'ai dit.
C'est plus ou moins le but.
Mais, le point de départ, c'est ce besoin que tout homme a.
Dans la présence de Dieu, l'homme a besoin de médiateurs.
Sans médiateurs, l'homme n'est pas capable de se tenir devant Dieu.
L'homme est absolument incapable d'être dans la présence de Dieu.
Et, malgré la propre justice de Job, il a réalisé, plus ou moins, ce fait, quand même, qu'il avait besoin de médiateurs.
Mais, malheureusement, Job a dû dire, il n'y a pas, entre nous, de médiateur.
Nous savons que le médiateur est venu.
Le médiateur veut dire, donc, quelqu'un qui prend la cause des deux parties.
Le médiateur doit être impartial.
Voilà, le Seigneur Jésus était parfaitement impartial.
Vous savez qu'à l'ouvrage, quelquefois, il y a des disputes à régler, sans doute.
Puis, pour être un vrai médiateur, c'est très difficile.
Pour représenter les deux causes des deux parties, qui sont opposées l'une de l'autre, c'est très difficile.
Mais, le Seigneur Jésus était impartial.
Il a pris la cause de Dieu sur ses épaules.
Il a pris la cause de l'homme sur ses épaules.
Il a réglé les deux causes.
Sans diminuer les intérêts de Dieu, il a maintenu les intérêts de Dieu parfaitement.
Et, il a maintenu les intérêts de l'homme parfaitement.
Pour cela, il fallait que Christ soit Dieu lui-même.
Comment avoir un médiateur entre Dieu et l'homme, qui est capable de maintenir la cause de Dieu ?
Il faut qu'il soit Dieu.
Mais, comment maintenir les intérêts de l'homme, s'il n'était pas homme ?
Et, on voit donc que Christ était Dieu et homme dans la même personne.
Parfaitement Dieu, parfaitement homme.
Il n'était pas demi-Dieu, demi-homme, comme les Mormons anciens, par exemple.
Parce que, dans ce cas-là, il n'est ni Dieu, ni homme.
Il est parfaitement Dieu, parfaitement homme, dans une même personne.
Et, souvent, on ne peut pas le distinguer.
La parole de Dieu souligne, lorsque l'Esprit nous présente le Seigneur Jésus comme homme,
il le mentionne souvent d'un nom divin, comme le Fils.
Le Fils, c'est son nom divin.
Ou, lorsqu'il le présente comme personne divine, souvent, il le mentionne avec un nom humain,
comme le Fils de l'homme, qui est dans le ciel.
C'est une personne divine qui est dans le ciel.
Au même moment où il parlait avec Nicodème, il était dans le ciel, comme fils de Dieu.
Mais, il était le fils de l'homme sur la terre, en même temps.
C'est cette personne bénie qui a réglé cette question, qui a répondu à cette question.
Ainsi, on peut dire, oui, le médiateur est venu.
Il a mis sa main sur les deux.
Il a mis sa main sur Dieu, ça veut dire qu'il a pris la cause de Dieu sur ses épaules.
Il a pris la cause de l'homme sur ses épaules.
Ainsi, il a réglé la grande question.
Comment un homme peut être juste devant Dieu ?
Mais, il fallait plus que ça.
Le Seigneur Jésus est devenu, donc, le médiateur.
Mais, pour régler toute question, il fallait qu'il soit plus.
Et, on va voir ça tantôt.
Je voulais juste référer à Job 16, verset 21, où on a encore un détail concernant le médiateur.
Donc, on pourrait lire 1 Timothée 2, verset 5.
Je vais juste le lire, parce que c'est un très beau passage qui nous parle, donc, du Seigneur Jésus comme médiateur.
Il y a aussi des passages dans l'Épître aux Hébreux qui nous parlent du Seigneur Jésus comme le médiateur.
Mais, 1 Timothée 2, verset 4, ou 3 à la fin.
C'est un témoignage qui devait être rendu en son propre temps.
Donc, on voit ici Christ Jésus qui est l'homme Christ Jésus.
Donc, ici, l'emphase est mise sur son humanité.
Mais, il fallait qu'il soit aussi Dieu pour répondre aux intérêts de Dieu.
Un médiateur.
Maintenant, dans Job 16, verset 21, nous avons donc encore un détail sur le médiateur.
Vis-à-vis de son ami.
Donc, on voit ici le désir.
Dans le chapitre 9, on voyait que Job a constaté qu'il n'y a pas d'arbitre.
Il n'y a pas de médiateur.
Ici, il exprime le désir.
Ça, c'est aussi un point important.
Chaque homme a besoin d'un médiateur, comme je l'ai dit au début.
Mais, il faut qu'il le réalise.
Ici, on voit que Job le réalise.
Et c'est comme un malade.
Lorsqu'il réalise sa maladie, c'est déjà 50% de la guérison, comme on dit souvent.
Donc, la constatation du besoin aide déjà pour trouver la solution.
Ici, donc, il exprime son désir, son besoin.
C'est bon.
Maintenant, le troisième point, c'est le chapitre 19, verset 25.
Et puis là, on voit que Job a fait un pas avant.
Un pas grandiose.
Il dit ici, dans Job 19, verset 25,
« Et moi, je sais que mon Rédempteur est vivant. »
Est-ce que tout le monde peut le dire ici, ce soir ?
« Je sais que mon Rédempteur est vivant. »
« Et que le dernier, il sera debout sur la terre. »
« Et moi, je sais. »
C'est donc un progrès spécial comparé avec le verset qu'on a lu tantôt.
Maintenant, il sait quelque chose.
Il sait que mon Rédempteur est vivant.
Il ne dit pas ici que le Rédempteur est vivant,
mais il sait que ce Rédempteur, le Rédempteur, est son Rédempteur.
Donc, il y a ici une relation personnelle entre Job et le Rédempteur.
Et ça, c'est aussi très important pour nous.
Il y a bien des croyants qui savent certaines choses.
Ils connaissent la doctrine chrétienne presque par cœur.
Mais ils ne peuvent pas dire « mon Rédempteur »
parce qu'ils n'ont pas de lien avec Dieu.
Je dirais ici quelques mots sur le lien avec le Créateur.
Le Rédempteur est d'abord le Créateur.
Je dirais ceci.
On voit beaucoup de détails dans le livre de Job
qui parlent de Dieu comme Créateur,
mais aussi comme Juge,
qui a envoyé le déluge et qui va envoyer le jugement plus tard.
Donc, Dieu, le Dieu Créateur,
est vu ici comme Rédempteur,
mais aussi comme Juge.
Et nous devons faire face à ça.
Le Créateur, ça veut dire que chaque être humain
a été créé comme responsable,
doit donner une réponse.
Chaque enfant même doit donner une réponse à Dieu
parce que Dieu est ton Créateur.
Il est dit dans Ecclésiastes,
« Souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse. »
Il ne faut pas attendre jusqu'à ce qu'on soit vieux,
parce que là, c'est trop tard pour bien des gens.
Il faut se souvenir du Créateur dans sa jeunesse.
Mais aussi, dans ce sens-là, c'est important.
Si les gens ne connaissent pas Dieu comme Créateur,
ils ne vont pas le connaître comme Rédempteur non plus.
Une chose qui me frappe toujours,
c'est de voir dans l'Apocalypse 4 et 5 cet ordre.
Dans l'Apocalypse 4, c'est le Créateur
que nous les croyants allons honorer pour toute l'éternité.
Dans l'Apocalypse 5,
on a l'agneau dans le trône et sous le trône.
On voit le Rédempteur.
Et nous allons nous prostiner devant le Rédempteur aussi.
Mais il faut connaître Dieu comme le Créateur
pour pouvoir l'apprécier comme le Rédempteur.
Et si on ne l'accepte pas comme tel,
on va faire face à lui comme le juge.
Il sera le juge, comme acte 17 le montre,
et bien d'autres passages.
Jean 5 nous parle du Seigneur Jésus,
qu'il a reçu le jugement de la part de Dieu.
Il est le fils de l'homme,
et c'est pour ça que Dieu lui a donné le jugement.
Il sera le juge.
Donc, ce n'est pas seulement Dieu qui sera le juge,
Dieu va juger toute la terre par un homme.
Donc, le monde, dans ce cas-là,
ne peut pas dire au gré de Dieu,
tu es trop élevé pour moi,
tu ne peux pas être mon juge.
Là, Dieu va dire, voilà,
je donne le Seigneur Jésus comme juge.
Il est un homme, et c'est lui qui va juger toute la terre.
Donc, quel privilège pour nous
de le connaître avec Job comme mon Rédempteur.
Maintenant, quelques mots sur le mot Rédempteur.
Ça présuppose l'esclavage,
ça présuppose des problèmes.
Il y a trois mots différents
en rapport avec la rédemption dans l'hébreu,
et deux dans le grec,
et le mot utilisé ici, c'est Goel.
Goel, c'est comme on dit en anglais,
Kinsman redeemed.
Le Goel, c'est donc le Rédempteur,
mais il est Rédempteur
parce qu'il est lié par le sang,
donc par des relations familiales.
Ainsi, le Seigneur Jésus,
il a adopté, il a participé,
comme l'hébreu 2 le dit,
dans le sang et la chair.
Hébreu 2, verset 14.
Ainsi, le Seigneur Jésus est devenu notre proche,
notre Kinsman, celui qui nous est proche
par le sang et la chair.
Ainsi, il est proche, devenu proche,
comme la parole devenu chair,
pour être notre Rédempteur.
Comme j'ai dit, la rédemption présuppose donc l'esclavage.
On le voit dans l'histoire d'Israël,
on le voit aussi dans l'histoire de chaque homme,
chaque homme, chaque femme, chaque être humain.
On est dans l'esclavage du péché,
même de la puissance de la mort,
de la puissance de ce monde,
et le Seigneur Jésus est devenu notre Rédempteur.
Et vous voyez, il est dit ici, il est vivant.
Dans l'Apocalypse 1, nous voyons le Seigneur Jésus
comme le juge futur,
on le voit aussi comme l'homme qui a vécu
comme le parfait témoin de Dieu,
et on le voit aussi comme celui qui vit maintenant,
qu'il a été ressuscité.
Et puis, j'aimerais suggérer que la vérité de la rédemption
est liée intimement à la vérité de la résurrection.
Sans la résurrection du Seigneur Jésus,
il n'y avait pas de rédemption.
Romain 4, par exemple, montre cela,
un chrétien 15 aussi,
c'est absolument nécessaire.
Donc, on voit ici que la rédemption,
ce n'est pas seulement la parole devenue chair,
le Seigneur Jésus devenu homme,
mais un homme ressuscité.
Dans sa mort, il a ôté le péché,
il a pris la place,
dans le jugement de Dieu, il a pris notre place,
Dieu l'a jugé, condamné le péché en lui,
et il l'a même ôté de ce monde,
mais il l'a introduit dans le monde de la résurrection.
Et puis, même ce verset-là, c'est bien vague, il est vrai,
mais il y a une référence à la résurrection,
aux plusieurs références.
D'abord, ces pensées-là.
Il est vivant, il vit pour toujours maintenant.
Il a réglé la question du péché,
il a mort pour cela, mais il vit maintenant.
Et il sera debout,
ça parle aussi de la résurrection,
mais aussi de son règne futur,
ça parle de son autorité.
Il a tout droit maintenant, il est debout,
il sera debout sur la terre,
ça veut dire qu'il va régner sur la terre,
comme homme ressuscité.
Et de ma chair, je verrai Dieu.
Donc, Job connaissait aussi, pour lui-même,
la vérité de la résurrection.
En rapport avec la rédemption, encore une pensée.
Sa prie suppose aussi que le Seigneur Jésus a tous les droits.
Comme rédempteur, il nous a achetés.
On va voir un peu plus loin,
la vérité du rançon,
le prix qu'il a payé,
et ainsi, il a tout droit sur nous.
Il est notre rédempteur,
et nous pouvons maintenant le servir.
Donc, en rapport avec la rédemption,
nous étions dans une situation irrémédiable,
où il n'y avait aucune sortie.
Comme Israël était devant la mer Rouge,
j'ai montré une fois des diapositives là-dessus,
le peuple était devant la mer Rouge,
ici une montagne, là une montagne,
en arrière, le Pharaon avec toute son armée.
Ils étaient dans une situation irrémédiable.
Seulement la mer devant eux,
mais ce serait la mort.
Mais le Seigneur Jésus, lui,
il est mort pour nous,
pour que nous puissions traverser la mer Rouge à sec.
Lui était mort littéralement,
mais nous entrons dans la mort.
Mais lui a porté tout le jugement pour nous.
Ainsi, il nous a délivré de cet esclavage terrible du Pharaon,
qui est l'image de la puissance du péché,
de la puissance de Satan.
Donc, une situation avec aucun espoir,
c'est là où le Seigneur Jésus est intervenu
pour devenir notre Rédempteur.
Quel titre précieux !
Mon Rédempteur, il est vivant.
Maintenant, le quatrième point,
on pourrait se demander,
mais comment Dieu a trouvé ce moyen-là ?
On voit le Seigneur Jésus dans le livre de Job aussi,
comme la sagesse de Dieu.
Donc, on a vu d'abord le besoin du médiateur,
mais le médiateur, pour être efficace,
il fallait qu'il soit aussi le Rédempteur.
Mais pour être le Rédempteur,
il était aussi la sagesse de Dieu.
La sagesse de Dieu a trouvé une solution
justement pour l'envoyer comme médiateur pour Rédempteur.
Mais la sagesse de Dieu a trouvé donc ce moyen,
je le dis avec révérence pour le Seigneur Jésus.
Et j'aimerais suggérer que Job 28
nous présente le Seigneur Jésus comme la sagesse de Dieu.
On est familier, plus ou moins, avec cette pensée-là
que le Seigneur Jésus est la sagesse de Dieu.
Proverbe 8, on voit déjà la sagesse de Dieu personnifiée.
Mais surtout dans le Nouveau Testament,
1 Corinthians 1 et 2,
nous voyons Christ comme la sagesse de Dieu
et la puissance de Dieu.
La sagesse de Dieu veut dire
les ressources que Dieu a trouvées.
C'est une question de ressources.
Là où il n'y a pas de remède, comme nous avons vu,
Dieu a trouvé des ressources.
Et c'est là la sagesse.
Je lis maintenant Job 28, verset 12.
Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ?
Et où est le lieu de l'intelligence ?
Aucun mortel n'en connaît le prix
et elle ne se trouve pas sur la terre des vivants.
Donc, de nouveau, Job constate ici quelque chose
dans une question d'abord et puis une constatation.
La question, la sagesse, où la trouvera-t-on ?
Pour avoir un médiateur, pour avoir un rédempteur,
il faut la sagesse pour régler cette question.
Mais il constate, aucun mortel n'en connaît le prix.
Donc, ça veut dire que sagesse doit venir de l'autre ordre.
Et ainsi, Dieu a introduit le Seigneur Jésus, le second homme,
qui représente un nouvel ordre de choses.
Et il ne se trouve pas sur la terre des vivants.
Donc, Job, c'est de nouveau des termes vagues,
mais il réalise quand même que selon l'ordre des choses qu'il connaissait,
il n'y avait pas de solution.
Il fallait que Dieu introduise quelque chose de meilleur.
Et c'est pour ça que Dieu introduit la sagesse.
C'est la sagesse de Dieu qui a trouvé le remède.
Dans Colossiens 2, nous voyons qu'en Christ,
tous les trésors de la sagesse sont cachés en lui.
Il est la sagesse de Dieu, comme j'ai dit, la puissance de Dieu.
Mais c'est très précieux de lire ces versets sur la sagesse.
Et maintenant une question.
Si je dis que Christ est la sagesse de Dieu, on peut constater ça facilement.
Mais est-ce que je connais cette sagesse personnellement ?
Est-ce que moi, je réponds pratiquement à cette sagesse ?
C'est ça la grande question.
J'ai suggéré aussi un rapport avec l'Holocauste.
Nous vivons dans le temps de la fin.
Dans Jacques 3, verset 17, il répond à cette question.
Qui est sage à la fin de la dispensation ?
Là, il parle de la sagesse d'en haut.
Il parle de cette sagesse d'en haut qui est venue dans ce monde.
Dans le Seigneur Jésus, nous avons toutes les ressources.
Là, nous pouvons apprendre.
Là, nous voyons comment Dieu a trouvé une solution pour régler la question du péché.
Pour régler la question de la rédemption.
Pour régler tous les besoins de l'homme.
Et en même temps, pour maintenir ses propres droits.
Parce que Dieu ne peut pas diminuer sa position.
Sa sainteté, sa justice ne peut pas diminuer ça.
Donc, il a trouvé le médiateur.
Et tout cela a été produit par la sagesse de Dieu.
Christ a la sagesse de Dieu.
Mais maintenant, est-ce que je réponds pratiquement ?
Est-ce que je suis un sage maintenant ?
Comme Marie était assise au pied du Seigneur.
Elle est devenue sage au pied du Seigneur Jésus.
On a besoin de cette sagesse.
On n'a pas besoin de la sagesse du monde dans ce sens-là.
On a besoin de cette sagesse divine.
Vraiment, on a besoin de ça.
Et puis, Jéhob donne quand même une clé pour nous.
C'est beau de voir à la fin du chapitre 28.
Verset 28.
Il dit à l'homme.
Et ce n'est pas trop difficile, même pour les enfants, pour le comprendre.
Vous voyez.
Voici la crainte du Seigneur.
C'est là la sagesse.
Donc Dieu, même Jéhob, il trouve une réponse à sa propre question.
Quant à sa responsabilité pratique, au moins, il trouve la réponse.
Il dit, la crainte du Seigneur, c'est là la sagesse.
Et se retirer du mal est l'intelligence.
Jéhob a autrement dit, ce que moi je peux faire, c'est au moins me retirer du mal.
Et on voit dans Jéhob 1 que c'était le témoignage que Dieu donnait à Jéhob,
qu'il était retiré du mal.
C'est la vraie sagesse.
Ça c'est notre affaire.
On pourrait dire, mais moi je ne connais pas les ressources de Dieu,
la sagesse secrète de Dieu, ça me dépasse.
Un chrétien, deux, mais une chose que nous pouvons faire,
et qui montre une sagesse pratique,
c'est se retirer du mal, être séparé du mal par la crainte du Seigneur.
Respect pour le Seigneur, respect pour ses droits.
Donc, ça c'est une sagesse pratique.
Et comme j'ai dit, dans ce chemin-là, on peut apprendre beaucoup du Seigneur Jésus,
qui était retiré du mal tout le temps,
mais quand même accessible pour les pécheurs, pour tout le monde,
qui a révélé la sagesse de Dieu.
Voilà, c'est déjà un sujet en soi qu'on pourrait étudier pendant toute la soirée.
Mais ce sont juste quelques points en rapport avec le Seigneur Jésus.
Maintenant, le cinquième point, dans le chapitre 33.
J'ai dit donc au début, dans le chapitre 32,
après que les paroles de Jéhob sont finies,
Dieu introduit maintenant Elihu.
Elihu, le quatrième ami de Jéhob, représente Dieu vraiment.
Il introduit la présence de Dieu.
Et aussi dans nos vies, la présence de Dieu règle toute chose.
Lorsqu'on oublie la présence de Dieu, on ouvre la porte pour toutes sortes de mal.
Par contre, lorsqu'on réalise la présence de Dieu, on ferme la porte pour le mal.
Et Dieu se sert donc d'Elihu.
Son nom veut dire Dieu et Lui.
Donc, il vraiment représente Dieu pour régler les problèmes.
Le cinquième point, et puis c'est le premier point en rapport avec cet Elihu,
Jéhob 33, verset 23.
S'il y a pour lui un messager, un interprète, un entre mille,
pour montrer à l'homme ce qui, pour lui, est la droiture,
il lui fera grâce, il dira, délivre-le pour qu'il ne descende pas dans la fosse.
J'ai trouvé une propitiation, ou un rançon.
Voilà, on a ici deux points.
Le premier, c'est donc Christ comme le messager, interprète, un entre mille.
Ce sont trois choses, mais c'est mon cinquième point.
Et puis, le sixième point, c'est Christ comme le rançon, comme la propitiation.
Donc, on est sur ce chemin pour arriver à l'Holocauste.
Il faut se rappeler.
Donc, on a constaté le besoin d'un médiateur, d'un rédempteur, de la sagesse de Dieu.
Mais même si Dieu présente toute la sagesse, on n'a pas part à ça.
Il faut avoir part de cette sagesse.
Et comment avoir part de cette sagesse?
C'est par le messager.
Le Seigneur Jésus, donc, est devenu le messager.
Le mot messager, on peut le traduire par ange.
Le Seigneur Jésus, il est Dieu lui-même.
Et dans la parole de Dieu, on le voit comme l'ange de l'éternel.
Il est devenu un messager qui représente Dieu.
Vous comprenez? Le Seigneur Jésus est le vrai messager qui peut représenter Dieu parce qu'il est Dieu.
Et puis, il est l'interprète.
Il peut interpréter. On voit dans le Nouveau Testament, Luc 24, comment le Seigneur Jésus a interprété la parole de Dieu.
Les écrits de Moïse, les prophètes, les psaumes ou les écrits en général, il les a interprétés.
Et nous avons besoin de cela.
Dans Éphésiens 1, lorsque Paul a parlé de toutes nos bénédictions, dans Éphésiens 1,
dans notre position merveilleuse, il prie afin que Dieu ouvre les yeux de nos coeurs.
On a besoin d'un interprète.
Il faut que ce soit expliqué d'une façon que nous puissions le saisir et que ce soit formé en nous pour ainsi dire.
Ces choses se forment en nous.
Comme dans les disciples d'Héméus, un entre mille, le Seigneur Jésus, c'est lui.
Lui est vraiment un entre mille qui peut le faire.
Autrement dit, le seul qui puisse le faire.
Pour montrer à l'homme ce qui pour lui est la droiture.
Donc, la droiture en se jugeant de lui-même, on a vu la nécessité de cela.
Le Seigneur Jésus représente Dieu.
Il montre les pensées de Dieu.
Il montre aussi la nécessité qu'on se repente, qu'on se juge de soi-même, comme Job a dû l'apprendre.
Donc, un messager parfait.
Juste pour expliquer ce point-là.
Dans Éphésiens 2, nous lisons que le Seigneur Jésus a accompli l'œuvre par laquelle il a réalisé la paix.
Le Seigneur Jésus a introduit la paix dans ce monde.
Parce qu'il est la paix de la part de Dieu.
Et puis, il est notre paix, comme il le dit.
Donc, il est devenu la paix. Il est notre paix.
Il annonce la paix maintenant.
Il est le vrai messager.
Ainsi, le Seigneur Jésus est vu dans ce livre comme celui qui présente les pensées de Dieu.
Comme vous et moi, nous avons besoin de lui comme interprète.
On voit maintenant aussi la question du rançon.
On a lu dans 1 Timothée 2, tantôt, qu'il est le médiateur, un médiateur.
Mais là, il parle aussi du rançon.
Le Seigneur Jésus s'est donné un rançon pour vous et moi.
C'est le prix qu'il a payé.
Pas seulement l'offrande pour plaire à Dieu, mais le prix qu'il a payé.
C'est pour ça que j'ai dit que le Rédempteur a un droit maintenant.
Parce qu'il a payé ce prix.
Maintenant, le dernier point pour terminer.
Nous voyons le Seigneur Jésus.
Parce qu'on n'a pas le temps maintenant de parler de la propitiation.
C'est quelque chose par lequel Dieu est devenu propice maintenant envers la race humaine.
Comment Dieu peut pardonner le péché et tout cela.
Mais malheureusement, on n'a pas le temps de le développer.
A la fin, on trouve maintenant Job comme le vrai serviteur intercesseur.
Et là, comme je l'ai dit, il devient lui-même une image du Seigneur Jésus.
Job a appris sa leçon, on peut le voir.
Il s'étude dans la présence de Dieu.
Il se voit maintenant dans la lumière de Dieu.
Job 42.
Job répondit à l'éternel et dit, je sais que tu peux tout.
Et qu'aucun dessein n'est trop difficile pour toi.
Donc là, on voit vraiment qu'il se voit dans la lumière de Dieu.
Verset 6.
C'est pourquoi j'ai horreur de moi, je me repeins dans la poussière et dans la cendre.
Donc ça c'est la place à prendre devant Dieu.
Dans la présence de Dieu, il faut que nous soyons dans la poussière et dans la cendre.
Comme Abraham déjà dans Genèse 18.
Mais vous voyez, Job le dit ici.
Verset 5.
Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t'a vu.
Donc il est tellement impressionné par la grandeur de Dieu qu'il se voit maintenant comme il est vraiment devant Dieu.
C'est pour ça qu'il se repeint dans la poussière et dans la cendre.
C'est la seule place que nous, vous et moi, devons prendre dans la présence de Dieu.
Une place de repentance, d'humiliation, comme Job l'a appris.
Et d'être impressionné par la grandeur de Dieu.
Verset 2.
Je sais que tu peux tout.
Donc impressionné par la toute puissance de Dieu, par sa puissance, par sa grandeur.
Et qu'aucun dessein n'est trop difficile pour toi.
On a parlé de la sagesse de Dieu.
Aucun dessein n'est trop difficile pour lui.
Job a appris sa leçon.
Verset 4.
Écoute, je te prie, je parlerai, je t'introgerai, et toi, instruis-moi.
Ça c'est la bonne attitude.
Maintenant, il est dans une attitude pour être instruit par Dieu.
Avant ça, il n'était pas vraiment docile.
Il n'était pas vraiment comme un élève qui peut adopter cette instruction.
Parce qu'il s'était endurci envers Dieu, plus ou moins.
Maintenant, tout cela a été jugé.
Et puis Job devient maintenant un instrument utile.
Vous et moi, Dieu veut que vous et moi, nous soyons des instruments utiles pour le Maître.
C'est remarquable.
Au moins quatre fois, je pense que Dieu parle de Job, mon serviteur.
Verset 7.
À la fin.
Comme mon serviteur Job.
Verset 8.
Mon serviteur Job priera pour vous.
Donc, on voit ici Job comme le serviteur de Dieu qui est maintenant l'intercesseur.
Et nous savons que le Seigneur Jésus est le vrai intercesseur.
Donc, on voit Job ici comme une image du Seigneur Jésus.
Il peut prier pour ses amis.
Et puis, après cela, on voit que Dieu l'a restauré.
Verset 10.
L'Éternel rétablit l'ancien état de Job quand il lui priait pour ses amis.
Et l'Éternel donna à Job le double de tout ce qu'il avait eu.
Donc, on voit que Dieu répond à la prière de Job.
Cela nous montre que Dieu est satisfait.
Ainsi, Dieu, dans son gouvernement, bénit Job.
Verset 12 aussi.
Maintenant, pour nous.
Dieu veut nous avoir dans la lumière de l'Holocauste, comme on l'a vu au début.
C'est là où Dieu peut nous bénir.
C'est là où nous pouvons être utiles pour prier pour d'autres.
Si nous ne sommes pas pratiquement en accord avec l'Holocauste, Dieu n'a pas de plaisir en nous.
Vous voyez, ce n'est pas seulement une position que Dieu nous donne.
Comme je l'ai dit au début, tous les croyants sont rendus agréables dans le bien-aimé devant Dieu.
C'est leur position.
Mais Dieu ne veut pas seulement cette position.
Il veut que nous soyons pratiquement en accord avec cette position.
C'est pour cela qu'on a vu ce long chemin par lequel Job est arrivé à ce point-là.
Qu'il soit profitable, qu'il puisse être dans la présence de Dieu en rapport avec l'Holocauste.
J'aimerais suggérer qu'il y ait un lien entre chapitres 1 et 42.
Ici, Job répond pratiquement à la pensée de Dieu concernant l'Holocauste.
Comme on l'a vu dans Éphésiens 5, ça répond à la pensée de Dieu.
Ainsi, Dieu peut se servir de Job pour être une bénédiction pour les autres.
Pour représenter Christ vraiment.
Dieu veut que vous et moi nous représentions Christ pratiquement.
Pour cela, il faut le connaître comme médiateur, rédempteur, comme la sagesse de Dieu, comme l'interprète.
Comme nous l'avons vu dans chapitre 6, le messager, comme Laurent Saint.
Tout cela, nous avons besoin de cela.
Mais on a besoin aussi de lui comme intercesseur.
Parce que nous pouvons être des intercesseurs, mais qui est un intercesseur comme lui ?
Lui, il intercède continuellement pour les croyants.
Sans son intercession, pratiquement parlant, on serait perdu dans ce monde.
Pas dans notre position devant Dieu, mais pratiquement.
Donc on a besoin du serviteur.
Le vrai serviteur, c'est le Seigneur Jésus qui prie pour nous.
Mais Dieu veut aussi que nous soyons de vrais serviteurs, comme Job ici.
De quel Dieu peut dire, mon serviteur ?
Quelle pensée serait-ce si Dieu pouvait dire, Michel, tu es mon serviteur.
Vianche ou Jacques, n'importe qui, Jeun ou Laisseur, tu es mon serviteur.
C'est cela que Dieu veut, que nous soyons ses serviteurs.
Avec lesquels il peut s'identifier, qu'il peut utiliser pour ses propres intérêts.
Le Seigneur nous aide pour être dans le bien de ces choses,
pour être dans la lumière de l'Holocauste,
pour vivre comme un Holocauste pour Dieu.
Ainsi, il y aura une odeur agréable pour Dieu qui sort même de nos vies.
Mais c'est tout Christ, c'est clair.
Il n'y a rien en nous comme nous l'avons vu.
C'est Christ qui est reproduit en vous et moi.
Ainsi, Dieu prendra plaisir de nous avoir ici dans ce monde.
Peut-être qu'il y a encore des choses qui m'ont échappé,
qui ont besoin d'être clarifiées.
Juste une ou deux minutes, si c'est nécessaire pour les enfants,
s'il y a des choses qui n'étaient pas claires.
Le Goel, c'est un des noms pour rédempteur.
Ce qui nous frappe, c'est de voir que ces trois noms différents qui sont utilisés
font toujours référence à une situation pénible.
Je donne une illustration pour terminer.
Si tu prends un verre et tu le mets dans un nid, par exemple,
et puis après ça, tu mets le feu au nid.
On va mettre le nid en feu.
Puis là, tu vois le petit verre au milieu.
Il sort peut-être de ce côté-là.
Il va essayer l'autre côté, mais tout le nid est en feu.
Donc, il se garde juste au milieu du feu.
Puis là, il est perdu.
Il n'a pas de solution pour lui.
Il ne peut pas sauter, il ne peut pas voler.
Puis là, la seule solution, c'est que quelqu'un vienne pour le chercher d'en haut.
C'est ça le rédempteur.
Le mot rédempteur veut dire quelqu'un qui vient nous faire sortir d'une situation impossible.
C'est ça le rédempteur.
Donc, le Seigneur est grand parce qu'il est venu.
Il n'a pas seulement dit sort ou monte.
Il est venu jusque dans le bourbier pour nous chercher, pour nous faire sortir de là.
Le rédempteur.
Mon rédempteur. …