La plus grande prophétie
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aeb015
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FR
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Description
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…
Ce soir, ce sera des choses nouvelles et aussi des choses qu'on connaît déjà très bien.
Ce sera peut-être difficile quelquefois pour les enfants,
mais il y aura aussi sans doute quelque chose pour les enfants, pour les jeunes quelquefois.
J'aimerais lire ce soir seulement trois versets dans chapitre 52,
parce que vous voyez, c'est une prophétie qui commence dans chapitre 52, verset 13.
Donc, Ésaïe 52, verset 13.
«Voici mon Serviteur, agira sagement. Il sera exalté et élevé et placé très haut.
Comme beaucoup ont été stupéfaits en te voyant,
tellement son visage était défait plus que celui d'aucun homme,
et sa forme plus que celle d'aucun fils d'homme.
Ainsi, il fera tressaillir d'étonnement beaucoup de nations.
Des rois fermeront leur bouche en le voyant,
car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté,
et considéreront ce qu'ils n'avaient pas entendu. »
Jusqu'ici, la lecture de la Parole pour ce soir.
On pourrait dire que cette prophétie qui est devant nous dans ce chapitre,
pourrait être appelée la plus grande prophétie de la vie, à plusieurs égards.
Mais surtout, je pense, à cause du fait que le centre de cette prophétie
est le Seigneur Jésus et son Vénus.
Qu'est-ce que c'est un prophète?
Je vais noter juste quelques points pour les enfants.
Ce serait peut-être intéressant.
On se demande quelquefois, mais qu'est-ce que ça veut dire un prophète?
Un prophète, c'est quelqu'un qui parle de la part de Dieu,
et qui commence à parler lorsque le peuple de Dieu s'est dévié,
lorsque le peuple de Dieu était devenu désobéissant.
On connaît ça, être désobéissant.
Et puis là, lorsque le peuple de Dieu est désobéissant,
Dieu leur envoie un prophète.
Et qu'est-ce qu'il fait ce prophète?
C'est la grande question.
Il révèle ce qui est dans le cœur de Dieu.
Il parle des choses qui sont dans le cœur de Dieu.
Pourquoi?
Pour ramener notre cœur, pour ramener à Dieu le cœur du peuple de Dieu.
Et quelle est la méthode?
Comment est-ce qu'il fait ça?
Dans quelle façon?
Ça c'est la grande question.
Il le fait en présentant Christ.
Donc le prophète présente Christ, d'une façon ou d'une autre,
pour toucher le cœur du peuple de Dieu.
Vous voulez avoir un verset?
Apocalypse 19, verset 10.
Apocalypse 19, verset 10.
Nous lisons à la fin du verset 10.
Car l'esprit de prophétie est le témoignage de Jésus.
Donc, qu'est-ce que le caractère de la prophétie?
La prophétie nous parle de Jésus.
Nous rend témoignage de Jésus.
Pourquoi?
Comme j'ai dit, pour toucher nos cœurs, pour ramener le peuple de Dieu à Dieu.
Et ce n'est pas un luxe, vous voyez.
Dans le contexte du chapitre d'Ésaïe 52, on voit que le peuple de Dieu est en esclavage,
est en captivité sous l'esclavage de Babylone.
Donc, un système idolâtre, loin de Dieu.
Et dans cette situation-là, même là, Dieu présente la personne de son bien-aimé.
C'est souvent dans les prophéties, on pourrait mentionner aussi 2, pierre 1,
où nous lisons que les hommes de Dieu, dirigés par l'esprit,
ou mis en mouvement, pour ainsi dire, par l'esprit de Dieu, ont parlé.
Et dans ce chapitre 2, pierre 1, on voit la beauté, toute la beauté de Christ.
Donc, c'est ça qu'un prophète fait.
Il parle au cœur du peuple de Dieu pour le ramener.
Il rend témoignage de Christ ou de Jésus, la personne merveilleuse de Jésus.
Et ainsi, je pourrais dire, il introduit Christ moralement.
Ça, c'est peut-être une expression difficile à comprendre, mais je vais l'expliquer.
Lorsqu'on parle de prophétie, souvent on pense des choses à venir,
qui sont pour le futur, bien éloignées, c'est vrai.
Mais il y a toujours un élément moral ou des leçons spirituelles dans le message du prophète.
Et c'est pour ça qu'on pourrait dire que les prophéties ont toujours un élément moral.
Quelquefois, les prophéties parlent du futur,
mais c'est souvent, comme j'ai expliqué, pour toucher nos cœurs, pour ramener nos cœurs à Dieu.
Ça, c'est le secret, donc, de la mission d'un prophète.
Et c'est vraiment le cas ici, dans ce chapitre.
C'est vraiment un chapitre très spécial qui est devant nous, ou, disons, une prophétie.
Cette prophétie, quinze versets, cinq fois trois.
Ce soir, on a seulement les premiers versets, un à trois, de cette prophétie.
C'est un chapitre qui est vraiment unique, aussi dans ce sens-là,
que dans l'hébreu, on trouve ici vingt-six mots, à peu près,
vingt-six mots qu'on ne trouve nulle part ailleurs, seulement dans ce chapitre.
Déjà par cela, c'est un chapitre très spécial, unique.
Mais on peut dire aussi que c'est vraiment le lieu très sain,
où on est, devant la personne du Seigneur Jésus.
C'est aussi le cœur du livre d'Ésaïe.
Je vais expliquer ça un peu.
On a, dans Ésaïe, sept grandes divisions.
On sait déjà, la plupart, même les enfants, savent ça.
Ésaïe, on peut comparer avec toute la Bible.
Ésaïe 1 à 40, ce serait l'Ancien Testament.
Excusez-moi, 1 à 39, ce serait l'Ancien Testament.
L'Ancien Testament a 39 livres, et le Nouveau Testament a 27 livres.
Et le restant d'Ésaïe, c'est 27 chapitres.
On peut le diviser aussi d'une autre façon, dans trois divisions.
On peut dire 1 à 35, et puis une section historique,
chapitres 36, 37, 38 et 39.
Et puis, la deuxième partie, la troisième partie, si vous voulez,
c'est en rapport avec le Messie, en rapport avec la culture.
Mais les grandes lignes, la première section,
on peut dire la première division de 39 chapitres,
a donc quatre sections.
Et 1, 2 et 3 nous parlent d'Israël,
nous parlent des principes de prophétie générale.
Puis cette partie historique, chapitres 36 jusqu'à 39,
est en soi aussi une prophétie.
C'est souvent le cas dans la Bible.
Vous connaissez Daniel, le livre de Daniel,
même les enfants connaissent Daniel 1 à 6.
Ce sont des histoires très intéressantes.
Mais vous voyez, même ces histoires sont des prophéties en soi.
Comme le livre de Jonas aussi, c'est une histoire.
Et en même temps, c'est des prophéties, ce sont des prophéties.
Ainsi, Isaïe 36 à 39, c'est une prophétie.
À plusieurs regards, concernant le Seigneur Jésus qui souffre,
comme Ézipias est tombé malade et puis devrait mourir,
ça nous parle aussi des souffrances du Seigneur Jésus,
mais surtout aussi des souffrances du résidu fidèle,
donc les juifs qui vivront après l'enlèvement de l'Église.
Mais ce soir, on est dans la deuxième, ou si vous voulez,
la troisième division d'Isaïe.
Et vous voyez, c'est vraiment remarquable de voir
comment l'esprit a divisé ces chapitres, ces 27 chapitres.
Trois fois neuf, et neuf on peut diviser en trois fois trois.
Donc on pourrait dire que c'est trois fois, trois fois trois.
Et ces divisions, ces trois divisions,
la première division nous parle de la grande question de l'idolâtrie.
À cause de l'idolâtrie, Dieu avait envoyé le roi de la Syrie,
le roi d'Égoutard, le roi des Babylones,
qu'il était un catholique, soit par l'Assyrien, soit par le roi Babylone.
Et cette grande question est présentée dans ce chapitre 40 à 48,
la question de l'idolâtrie.
Et on peut dire que le peuple a écouté Égoutard,
après la captivité, ils ont écouté Dieu,
ils ont suivi la parole de Dieu.
Dans Matthieu 12, on voit que même avec cette maison vide,
il n'y a plus d'idole.
Ce système judaïque est devenu un système idolâtre
et va accepter plus tard l'antichrist.
La deuxième grande section, donc, d'Isaïe,
c'est 49 à 57, qui nous parle du rejet du Messie.
Israël n'a pas seulement accepté les idoles,
Dieu avait appelé Abraham pour qu'il sorte de l'idolâtrie,
pour qu'il soit un témoignage pour Dieu dans ce monde,
contre toute cette idolâtrie.
Abraham était fidèle,
mais ses descendants sont devenus idolâtres de nouveau.
C'est la première grande question.
La deuxième question, ou le deuxième sujet,
c'est qu'est-ce qu'ils ont fait avec leur Messie.
C'était le Messie selon les promesses de Dieu,
que Dieu avait envoyé.
Le Seigneur Jésus est venu, mais ils l'ont rejeté.
Et ça, c'est la deuxième question.
Et puis la troisième section d'Isaïe,
la deuxième partie donc,
en même temps la septième section,
nous parle du futur,
soit du jugement du Seigneur Jésus, le Rédenteur sera le juge,
mais aussi du futur glorieux pour Israël,
la restauration finale.
Voilà le prophète, vous voyez,
le prophète introduit Christ, moralement,
mais aussi dans le futur, littéralement.
Il parle de sa gloire future,
il parle de la gloire d'Israël,
parce qu'Israël sera restauré,
et il sera ensemble avec le Seigneur Jésus.
Ce sont les grands sujets d'Isaïe.
Mais donc, au milieu de cette deuxième section,
donc si vous voulez, chapitres 40 jusqu'à 66,
au plein milieu, il y a cette section qui nous parle du Messie,
chapitres 49 à 57.
Et au milieu de cette série-là,
il y a certains chapitres 52 à 54,
et de cette section du milieu, pour ainsi dire,
le cœur, c'est la prophétie que nous avons devant nous.
Donc c'est une place spéciale que l'Esprit de Dieu a donnée
à cette prophétie dans l'Ancien Testament.
Je donne une image pour comprendre ceci.
Imaginons qu'un jeune homme va se marier avec une jeune fille,
et puis l'aime lui donner une belle barre,
avec un diamant, voilà.
On peut dire que ce diamant est très précieux,
mais vous voyez, il va chercher une barre très spéciale,
puis il va mettre ce diamant sur cette barre.
Est-ce qu'il donnera ça simplement comme ça? Non.
Il va chercher velours spécial,
pour que le diamant brille sur cette barre.
Est-ce que c'est tout? Non.
Il va chercher une boîte spéciale,
et ainsi il va offrir ce cadeau d'une façon spéciale.
C'est juste une simple illustration
de la façon dans laquelle l'Esprit présente les choses.
Il prend tout, disons tous les moyens,
pour faire ressortir la grandeur et la beauté du Seigneur Jésus.
Et ainsi l'Esprit de Dieu place donc cette prophétie au centre
d'autres prophéties merveilleuses, comme le chapitre 49.
On n'a pas le temps de parler de ça,
mais si vous voulez lire ça à la maison,
c'est vraiment impressionnant de lire le chapitre 49 ou le chapitre 50.
Je vais référer à ce passage quand même, quelquefois.
Un autre point à remarquer,
pour montrer l'importance de cette prophétie,
cette prophétie est citée littéralement au moins huit fois dans le Nouveau Testament.
Aucune prophétie n'est citée aussi souvent.
Et puis il y a au moins vingt références dans le Nouveau Testament à cette prophétie.
Au moins, probablement plusieurs, mais au moins vingt références,
donc des citations littérales de cette prophétie.
D'une part dans Matthieu 8, dans Marc 15, dans Luc 22, dans Jean 12, dans Actes 8,
ce sont les cinq livres, les premiers livres du Nouveau Testament,
dans Romains 10 et dans Romains 15, et aussi plus tard par Pierre 1, Pierre 2.
Donc, vite passage dans le Nouveau Testament,
ce serait intéressant de vérifier à la maison où on trouve une portion de cette prophétie.
Ça nous montre donc l'importance de cette prophétie.
Autrement, cette prophétie ne serait pas tellement citée dans le Nouveau Testament.
Donc, on voit avec cela une deuxième preuve pour l'importance de cette prophétie.
Mais il y a encore un autre point, peut-être encore plus important.
C'est la façon dans laquelle la gloire ou les gloires du Seigneur Jésus sont présentées dans cette prophétie.
Vous connaissez le principe, en anglais on dit « cluster », c'est donc un amas d'étoiles.
Vous connaissez ce principe-là, on le voit comme la voie galactique,
nous connaissons d'autres systèmes d'étoiles, où les étoiles sont gardées ensemble.
Moi, j'aimerais comparer cette prophétie avec un tel système d'étoiles.
Chaque détail dans cette prophétie nous parle d'une façon ou d'une autre du Seigneur Jésus.
Et ainsi, le Seigneur Jésus et son œuvre brillent comme plusieurs étoiles,
comme beaucoup d'étoiles, mises ensemble ici dans un tableau merveilleux.
Il donne donc la façon dans laquelle le Seigneur Jésus, le Messie est présenté, est vraiment très touchant.
On pourrait, comme j'ai dit au début, diviser cette prophétie en cinq portions.
Est-ce que vous connaissez d'autres sections dans la parole de Dieu où on a une division de cinq ?
Le Pentateuch, le livre de Moïse, Genèse, Exode, Lévitique, Nombre et Deuteronome.
Et ainsi, on pourrait dire qu'Ésaïe 52, verset 12 à 15, nous parle de cette première division.
C'est la Genèse de cette prophétie.
C'est le début.
Et le début, vous voyez, donne en principe tout déjà.
Le noyau est là.
Tout ce qui est vraiment développé plus tard est déjà là.
Comment est-ce que je peux savoir ça ?
C'est bien simple.
Cette prophétie nous parle de la gloire du Seigneur Jésus, mais aussi de ses souffrances.
Peut-être que je devrais dire que cette prophétie parle de ses souffrances et ainsi de sa gloire.
Ça, c'est l'ordre moral dans les pensées de Dieu.
D'abord, les souffrances et puis les gloires.
Donc, on a ici cet ordre devant nous dans Ésaïe 52, qui est donc cette portion que j'appelle la Genèse de cette prophétie.
C'est le début où on a en même temps le noyau, tout déjà.
Un autre point à remarquer, quand j'ai dit cinq sections, mais chaque section a trois versets.
Et ici, on a Dieu.
On sait Dieu, la Trinité, Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Dans Ésaïe, on a beaucoup de sections où le nombre 3 est caractéristique, mais aussi le nombre 5.
Ce sont cinq sections qu'on dit.
Cinq nous parlent de l'homme.
Et qu'est-ce que ça veut dire ici, dans cette section-là?
On a Dieu et l'homme.
On a d'abord Dieu et le parfait homme dans une même personne, le Seigneur Jésus.
Mais on a aussi Dieu avec les hommes.
C'est ça qu'on va voir dans cette prophétie-là.
Dieu avec les hommes.
Ainsi, on peut penser à un nom spécial que Dieu a dans ce livre, Emmanuel.
Dieu avec nous.
J'ai oublié de mentionner le nom de ce prophète.
Le nom, c'est Ésaïe.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Ésaïe veut dire le salut de l'Éternel ou de Jéhovah ou de Javé.
Et ainsi, il nous parle donc du salut.
Et ce salut, comme on le voit dans ce chapitre, surtout à la fin du chapitre 53,
ce salut a été réalisé par Dieu avec les hommes.
Peut-être qu'on peut commencer maintenant simplement à regarder un peu dans ce texte que nous avons lu.
J'aimerais mentionner ici que cette prophétie est la dernière prophétie sur ce sujet du serviteur souffrant.
On a quatre prophéties.
Je les mentionne simplement.
La première prophétie, c'est dans Isaïe 42, le premier verset, le début.
Là, on voit que le Seigneur Jésus est mon serviteur.
Donc, le serviteur de Dieu, plus grand que Cyrus.
Cyrus, ou le roi Cyrus, était mentionné aussi comme le serviteur de Dieu, loin de Dieu.
Et d'autres, l'élu de Dieu.
Mais dans Isaïe 42, on voit que ce serviteur de Dieu est plus grand que Cyrus, mais il est le serviteur souffrant.
On le voit dans Matthieu 12.
Vous voyez, lorsque le Seigneur Jésus est rejeté par son peuple, on va voir ça la prochaine fois,
si le Seigneur nous laisse encore ici, dans Isaïe 53, le premier verset.
Lorsque le Seigneur Jésus, le Messie, était rejeté par son peuple terrestre, Matthieu 11, Matthieu 12,
l'Esprit nous donne cette prophétie d'Isaïe 42.
Il parle de toute la beauté du Seigneur Jésus.
Le Seigneur Jésus, qui était plus grand que Salomon, le vrai roi, plus grand que le prophète Jonas, plus grand que le Temple,
lui est présenté là comme mon serviteur, mon bien-aimé.
La deuxième prophétie, on la trouve dans Isaïe 43.
Et là, nous voyons qu'il est plus grand qu'Israël.
Israël était le serviteur de Dieu, le serviteur de l'Éternel.
Mais Israël a manqué. Israël a suivi les idoles, et Israël a rejeté son Messie.
Et on voit là que le Seigneur Jésus prend la place d'Israël.
C'est une pensée bien connue, on le voit dans Osée.
J'ai appelé mon fils d'Égypte. Le Seigneur Jésus est devenu le fils.
Israël était le fils d'Exode. Le Seigneur Jésus est devenu le fils.
Donc, dans Isaïe 49, on voit que le Seigneur Jésus a pris la place d'Israël.
Verset 3, et plus tard.
Plus tard, Dieu voulant, on va revenir aussi à cette prophétie-là, par rapport à Isaïe 50.
Mais dans le chapitre 5, on a la troisième prophétie du serviteur de l'Éternel.
Dans verset 10, nous lisons, dans Isaïe 50, verset 10.
« Qui d'entre vous craint l'Éternel ? Qui entend la voix de son serviteur ? »
C'est le serviteur de l'Éternel, le serviteur de Jéhovah.
Et dans la première partie de ce chapitre, on voit ses souffrances.
On voit comment il est plus grand que le meilleur disciple.
Le Seigneur Jésus, dans ce chapitre-là, est présenté comme le disciple par excellence.
Le disciple par excellence. Le meilleur disciple.
On le voit comme homme parfait, obéissant, dépendant de Dieu.
Mais on le voit aussi comme souffrant de la part de l'homme.
On voit, verset 5, je le mentionne, « Le Seigneur de l'Éternel m'a ouvert l'oreille.
Moi, je n'ai pas été rebelle. »
Voilà sa relation avec Dieu.
Comment il était prêt pour faire toute la volonté du Dieu.
Mais qu'est-ce que l'homme a fait, verset 6 ?
« J'ai donné mon dos à ceux qui frappaient et mes joues à ceux qui arrachaient le poil.
Je n'ai pas caché ma face à l'opprobre et au crachat. »
Voilà ce que l'homme a fait avec lui.
Et puis, il dit, « Le Seigneur de l'Éternel m'aidera. »
C'est pourquoi je ne serai pas confondu.
C'est pourquoi j'ai dressé ma face comme un caillou.
On va voir, ce soir, dans cette prophétie, dans l'Ésaïe 52 aussi, de sa face.
Comment sa face était formée et préfigurée, changée.
Mais ici, sa face est devenue comme un caillou. Pourquoi ?
Pour faire la volonté du Dieu.
Mais il a souffert de la part de l'homme.
Mais vous voyez, la quatrième prophétie va encore beaucoup plus loin.
Parce que cette quatrième prophétie ne parle pas seulement de cet homme parfait,
qui était Dieu en même temps, Jéhovah lui-même, l'Éternel lui-même.
Ne parle pas seulement de son humiliation et de comment l'homme l'a attaqué et l'a frappé.
Cette prophétie nous parle de ce que Dieu a fait avec lui.
Comment Dieu l'a frappé.
Quelle chose horrible pour un homme tellement parfait,
pour un homme obéissant et dépendant de Dieu, comme lui l'était.
Donc, on peut comprendre que cette prophétie est vraiment l'opposé.
Dans cette prophétie, on a les souffrances qui sont venues sur lui,
de la part de Dieu, comme on a la même pensée dans l'Op. 22.
Donc, la prochaine fois, Dieu voulant, on va voir les détails de ça.
Mais dans la première partie de cette prophétie, on a donc le noyau.
Tout ce qui est développé plus tard, dans les autres sections,
la section exode, je veux dire, verset 1 à 3,
qui nous parle donc du fait qu'il était rejeté de son peuple.
La section qui suit, qui nous parle de son sacrifice, la section lévitique.
L'autre section qu'on va voir plus tard, qui est parallèle avec nombre,
et la dernière section qui est la conclusion, qui parle des résultats de cette heure-là.
Tout cela est déjà un noyau, un germe, pour ainsi dire,
dans l'origine, au début de cette prophétie.
Voilà, le prophète demande notre attention.
Comment? Il y a 7 points dans le verset 12, maintenant, d'Isaïe 52.
Le premier point, c'est « Voici ».
Il fait un appel. Il nous appelle, pour ainsi dire.
Il demande notre attention. C'est aussi simple que ça.
Est-ce que notre attention est dirigée vers le Seigneur Jésus?
Est-ce que notre oreille est ouverte pour écouter cette voix?
Pour répondre à cette voix?
Ça, c'est le premier point.
Le deuxième point que j'aimerais souligner, c'est que l'Éternel dit ici « mon serviteur ».
Il ne dit pas « le serviteur ». Il aurait pu dire ça.
Il aurait pu dire que c'était le serviteur.
C'est vrai. C'est le serviteur par éminence, par excellence.
Mais vous voyez, Dieu a un plaisir spécial pour s'identifier avec ce serviteur.
Il dit « c'est mon serviteur ».
Lorsque Dieu a oué David dans 1 Samuel 16, il dit à Samuel « va maintenant pour ouindre pour moi-même ».
C'est ça qu'on pourrait traduire comme ça.
Pour moi-même, un des fils d'Isaïe comme roi.
Pour moi-même.
Dieu a trouvé un serviteur pour lui-même.
Il dit « c'est mon serviteur ».
Ça nous parle aussi de l'affection que Dieu a pour ce serviteur.
Et c'est mutuel, vous voyez.
Parce que le mot « serviteur », c'est le troisième point, veut dire « esclave ».
On pourrait traduire « esclave ».
C'est quelqu'un qui sert, qui a soumis toute sa volonté.
Et ainsi, on a vu dans Isaïe 50, la troisième prophétie du serviteur souverain.
Il a donné tout à Dieu.
Il a soumis toute sa volonté à Dieu.
Il était obéissant.
Et ainsi, il l'a fait par amour.
Exode 21, on connaît ce passage-là.
On pourrait parler de l'Option 40, juste brièvement.
Dans l'Option 40, on voit que ce serviteur, l'oreille était formée.
C'est la formation qu'on voit là.
Dans Isaïe 50, on a l'oreille ouverte.
Ça marche ici-bas.
Comment il était obéissant dans ces trois ans et demi de son ministère.
Dans Exode 21, on a l'oreille ouverte par rapport à ses souverains, jusqu'à la mort.
Et puis, on voit que c'est par amour.
Son 40, c'est vraiment par amour qu'il est venu.
Pour dire, je suis venu pour faire ta volonté.
C'est donc l'amour qu'on voit ici dans le serviteur.
Et ainsi, c'est réciproque.
Dieu l'aime, et lui, il aime Dieu.
C'est mon serviteur.
Quelle joie pour le cœur de Dieu d'avoir un tel serviteur.
Vous voyez, Dieu avait essayé, pour inspirer, je le dis humainement.
Dieu avait essayé Adam.
Il avait donné tout à Adam.
Adam était le roi de toute la terre.
Mais Adam a manqué.
Il était un serviteur infidèle.
Ainsi, on pourrait parler aussi d'Israël.
Israël avait une place spéciale pour Dieu.
Des privilèges merveilleux pour Dieu.
Mais Israël est devenu un serviteur infidèle.
Et puis là, le Seigneur vient.
Le Seigneur Jésus vient.
Il est le parfait serviteur.
Il prend la place d'Adam, où il a manqué.
Mais lui, il ne manque pas.
Il prend la place d'Israël.
Il est le parfait serviteur.
Il ne manque pas.
Il a été honoré par ce serviteur.
Comme je l'ai dit, tous les hommes ont manqué.
Dieu a essayé d'autres hommes.
On peut parler des prophètes, des rois d'Israël, des sacrificateurs.
Tous ont manqué.
On peut parler des rois des nations,
comme Nebuchadnezzar, Cyrus,
comme je l'ai mentionné au début.
Tous ces hommes-là, qui sont d'une façon ou d'une autre
en image du Seigneur Jésus, ont manqué.
Mais le Seigneur Jésus était le vrai.
Il n'a pas manqué.
Mais vous voyez, pour faire la volonté de Dieu,
il fallait qu'il souffre.
C'est ça le secret qu'on a dans ce passage-là.
Mais on va revenir à ça dans le verset 14.
D'abord, encore quelques points.
Mon serviteur agira sagement.
C'est le quatrième point.
Dieu dit ici, il agira sagement.
Avec sagesse.
Maintenant, je vais revenir à un point
que j'aurais aimé mentionner au début.
Esaïe est aussi lui-même une image du Seigneur Jésus.
Esaïe était le vrai disciple.
C'est une image du Seigneur Jésus.
On le trouve au début d'Esaïe.
Mais aussi une image du reste fidèle.
Et le reste fidèle, qu'on trouve par exemple dans Daniel,
sont donc les juifs futurs,
après l'enlèvement de l'Église,
qui seront sages.
Une des caractéristiques de ces masculines,
qui sont appelées les sages,
c'est qu'ils sont sages.
C'est qu'ils agiront avec sagesse.
Et ainsi, ils prospéreront.
Ils auront du succès.
Ils sont appelés aussi des saints.
Et ainsi, le Seigneur Jésus, pour ainsi dire,
était le vrai serviteur
et représente aussi Résidu Futur.
Pour ceux qui veulent poser des questions là-dessus plus tard,
parce que c'est peut-être un peu trop compliqué
pour développer ça maintenant.
En tout cas, ce point qu'on a ici,
il agira sagement.
C'est une caractéristique du Résidu Futur.
Mais c'est une caractéristique qu'on a aussi dans Jésus.
Jésus, qui a introduit le peuple de Dieu dans le Pays Promis,
il a dit qu'il devrait agir sagement.
Et ainsi, il aurait, comme on pourrait traduire,
il aurait du succès.
Vous voyez, tout au début de cette prophétie
qui nous parle des souffrances du Seigneur Jésus,
des souffrances incompréhensibles,
Dieu parle de ses qualités merveilleuses.
Une de ses qualités était donc
comment il a agi avec sagesse.
Mais, comme j'ai dit, on pourrait traduire
il prospérera, ou il aura du succès.
Donc, tout au début, Dieu dit déjà,
il va avoir du succès.
C'est important.
Les enfants, lorsqu'ils vont lire des histoires,
des livres intéressants sur des héros,
ils aiment voir comment l'histoire va se terminer.
Quelquefois, l'héros est dans de grandes difficultés
et même en danger de perdre sa vie.
Et ainsi, on aime voir juste à la fin du livre
comment s'il vit encore à la fin.
Vous voyez, c'est ainsi Dieu dit,
tout au début il dit,
vous voyez, mon héros, il va souffrir.
Et comme les gens dans ce monde pensent,
il était simplement un martyre.
Vous voyez, il y a même,
le Seigneur Jésus est très populaire
parmi les gens du monde dans ce sens-là.
Il y a même Jésus Christ superstar,
c'est quelque chose que le monde a créé.
Des athées, des hommes rebelles
ont composé ça sous l'instruction du diable,
bien sûr.
Mais, il présente le Seigneur Jésus
comme un martyre et ainsi.
Il a fait son bien, mais il a manqué.
Non, ce n'est pas comme ça
que Dieu présente son serviteur.
Il dit tout au début,
il n'est pas un martyre qui a manqué
ou qui a fait son mieux
puis tout est tombé dans l'eau.
Non, Dieu dit tout au début,
il agira sagement, il va avoir du succès.
C'est très encourageant,
parce que vous voyez,
ses souffrances sont présentées plus tard
et on se demande, mais qui va se passer?
Lorsqu'un enfant écoute
pour la première fois l'histoire
des souffrances du Seigneur Jésus,
souvent les enfants pleurent
à cause de ces souffrances du Seigneur Jésus.
Les enfants connaissent le Seigneur Jésus
comme le bon berger
et puis à un moment donné,
ils vont écouter cette histoire
que ce bon berger a dû souffrir,
a été crucifié.
Ils vont pleurer,
parce qu'ils ne savent pas la fin de l'histoire.
Ils ne savent pas que le Seigneur Jésus
a été récité.
C'est pour ça que Dieu parle
déjà au début de ce résultat.
Et vous voyez ce résultat,
on va voir ça à la fin,
dans chapitre 53, versets 11 et 12,
on va voir le plein résultat
de son œuvre.
Mais Dieu le mentionne déjà ici,
tout au début.
Et qu'est-ce que Dieu ajoute là?
Parce qu'on pourrait dire aussi,
« Il agira sagement,
j'aimerais appliquer ça aussi à sa vie. »
Ou si sa vie était un succès.
Chapitre 49 nous parle du Seigneur Jésus
et tout était en vain.
Vous pouvez lire cette prophétie.
Et même le Seigneur Jésus
fait des complains pour ainsi dire,
humainement parlant.
Matthieu 11, il a remis tout
entre les mains de Dieu.
Mais malgré cette apparence
que tout était en vain,
Dieu dit qu'il a agi avec sagesse.
Même si tout semblait manquer,
il avait agi avec sagesse.
Ça c'est un point très important.
Et pour nous aussi à suivre,
parce qu'il y a toujours des leçons pratiques
pour nous aussi,
Dieu aime voir un résidu maintenant,
comme Daniel et ses amis
qui ont agi avec sagesse,
comme Josué a agi avec sagesse.
Dieu aime voir un résidu
qui agit avec sagesse.
Et plus tard, vous voyez,
dans Jérémie 23, vous pouvez le voir,
le Seigneur Jésus est mentionné
comme étant la branche.
Et la même expression est utilisée,
au moins dans l'Hébreu,
où Dieu dit « il prospère ».
Donc ça nous parle de sa gloire future.
Donc j'aimerais l'appliquer à sa vie,
la marcher dans la sagesse.
Parce que qu'est-ce que ça veut dire,
marcher ou agir avec sagesse ?
Dans la crainte de l'éternel.
Ça c'est le secret.
La crainte de l'éternel,
c'est la base de la sagesse.
C'est le secret de la sagesse.
Ainsi on voit donc comment le Seigneur Jésus
a marché dans sa vie.
Et le résultat ?
Il sera exalté.
On a trois points encore,
5, 6 et 7.
Exalté, élevé et placé très haut.
On a ici donc au moins trois dimensions
dans son exaltation.
Il sera exalté.
On peut penser à sa résurrection.
Dans le psaume 21,
on voit le même mot.
Dans le psaume 21 à la fin verset 13,
il sera exalté.
Le roi sera exalté.
Ainsi on voit dans le psaume 21,
avant les souffrances du psaume 22 déjà,
la résurrection du roi.
Il sera exalté.
Dieu a dit aussi dans Jean 13
que le Seigneur Jésus l'a glorifié.
Le Seigneur Jésus lui-même l'a dit
que le Fils de l'homme a glorifié Dieu
et ainsi Dieu le glorifie.
Vous voyez, c'est la réponse de la part de Dieu.
Ce serviteur a agi avec sagesse,
a honoré Dieu dans chaque mot de sa bouche,
chaque action de ses mains,
chaque mouvement de ses pieds.
Il a honoré Dieu.
Qu'est-ce que Dieu dit maintenant ?
Moi je l'honore.
Il sera exalté.
J'aimerais comparer ceci
avec la résurrection du Seigneur Jésus.
C'était vraiment pour l'honorer
que Dieu l'a ressuscité.
Vous voyez, chaque point qu'on a ici,
on pourrait avoir toute une étude
pour une soirée.
Chaque point.
La résurrection comme telle
serait un sujet magnifique à étudier.
Mais on voit ici que Dieu l'a exalté.
Deuxièmement, élevé.
On peut penser à l'ascension
dans l'acte 1 et d'autres passages.
On voit comment le Seigneur Jésus est monté.
D'un côté, il est monté
et de l'autre côté, comme homme dépendant,
Dieu l'a reçu.
Dieu l'a, pour ainsi dire,
enlevé de la terre.
Et ainsi, il l'a élevé.
Le troisième point dans ce mouvement
est qu'il l'a placé très haut.
On pourrait dire,
Dieu lui a donné cette place
à côté de la droite,
dans la majesté,
dans le Dieu très haut.
Dans l'Épître aux Hébreux,
on a une expression très intéressante.
Là, il est dit que le Seigneur Jésus
est monté même au-dessus des cieux.
Cela nous montre donc
la grandeur de la personne
qui pouvait monter au-dessus des cieux
parce qu'il est plus grand que les cieux,
parce qu'il est Dieu lui-même,
d'un côté homme,
d'un autre côté Dieu.
Et Dieu a donc exalté,
il l'a élevé et placé très haut,
même au-dessus des cieux.
Et aussi, comme on le voit dans l'Épître aux Hébreux
et dans d'autres passages,
à côté de sa droite.
C'est donc cette exaltation.
C'est tout Philippiens 2.
Vous voyez,
Philippiens 2 nous parle de cette phase
de son exaltation.
Comment Dieu l'a glorifié.
Mais pourquoi Dieu a fait ça?
Voilà, le secret nous est révélé
dans verset 14.
Comme beaucoup ont été stupéfaits
en te croyant.
C'est remarquable,
ou littéralement, de toi.
Dieu s'adresse ici
directement au Seigneur Jésus.
Il parle dans la troisième personne,
souvent,
il parle de mon serviteur,
de lui, de ce qu'il a fait.
Mais ici, il se réfère à lui personnellement,
de toi.
C'est très bon de voir ça.
Comme beaucoup ont été stupéfaits
en te voyant.
Et là, il y a une parenthèse maintenant.
Cette parenthèse nous explique
comment et pourquoi
les gens étaient stupéfaits.
Puis après cette parenthèse,
on va voir de nouveau des détails
de sa gloire, de son exaltation.
Mais l'ordre que j'aimerais maintenant souligner,
c'est d'abord les souffrances,
puis la gloire.
Ça, c'est un ordre moral qu'on a ici.
C'est la même chose,
vous pouvez le dire à la maison,
c'est un verset, dans Genèse 35.
C'est très touchant vraiment de voir ça.
Lorsque Benjamin est né,
Benjamin,
sa mère dit,
« Fils de mes douleurs,
ben-oni. »
Ainsi, on pourrait dire,
le Seigneur Jésus est présenté ici
comme le vrai fils de douleurs.
On va le voir, cette expression-là,
l'homme de douleurs, plus tard,
Isaïe 53, verset 3.
Ainsi, ben-oni était vraiment
le fils de douleurs,
les douleurs de sa mère.
On peut penser à Israël,
tout ça, je ne peux pas parler de ça maintenant.
Et puis, le père
lui donne ce nom, Benjamin,
veut dire, fils de ma droite.
Voilà, ça c'est un peu le sujet dans cette prophétie.
Les souffrances,
les douleurs, et puis la gloire.
Son 22, ça ne parle
que des souffrances du Seigneur Jésus,
de ce serviteur.
Et le psaume 110,
nous parle d'un homme qui est
à côté de Dieu, à la droite de Dieu,
le vrai Benjamin.
Vous voyez, le vrai ben-oni,
le vrai Benjamin.
Et aussi, dans le Nouveau Testament,
Luc 24, le Seigneur Jésus
explique ceci aux disciples.
Il dit aux disciples d'Héméus
qu'il fallait, donc c'est
vraiment une nécessité
morale, selon les pensées du Dieu,
qu'il fallait que le Christ
souffre, et ainsi qu'il
entre dans sa gloire. Vous voyez,
c'est l'ordre de Dieu. D'abord les souffrances,
puis la gloire. Et aussi pour nous,
Romain V, l'explique dans le verset
17-18,
comment ce même principe
est valable maintenant pour nous.
D'abord les souffrances, puis la gloire.
Et au début, on a parlé des prophéties.
Dans 1-1,
on a le même principe.
Les prophètes ont parlé des souffrances
et puis des gloires
plurielles à suivre après.
La même chose on a ici.
Les souffrances du Seigneur Jésus, la part de l'homme,
la part de Dieu, des aspects différents,
et les gloires, comme on a vu,
ces trois points, les gloires,
exaltées, élevées et placées très haut,
les gloires du Seigneur Jésus.
La parenthèse, donc, nous parle
comment grande
était sa souffrance. Et vous voyez,
il faut noter ici, tellement
son visage était
défait. Dans chapitre 53,
on va voir l'expression
« il n'y a point d'apparence
en lui ». C'est le même mot.
Visage ou apparence, c'est le même mot
dans l'hébreu. Et
ainsi, on voit donc que
ce qui était visible pour les hommes,
son visage, son apparence,
était défait.
Maintenant, quand est-ce que
cela était le cas?
Parce qu'il y a des commentateurs
qui disent, mais c'était donc
lorsqu'il était fouetté par
Pilate. On peut comprendre que
ainsi, son visage aussi
était défait. Son dos, Isaïe 50,
on a vu son dos. Ici, son
visage. Mais vous voyez,
dans le contexte de cette prophétie,
c'est plutôt à cause
de ce fardeau que Dieu
a mis sur lui. Que le Seigneur Jésus,
l'homme pur et sans tâche, est
devenu péché, 2 Corinthians 5,
verset 21. Lui qui n'a
pas connu le péché a été fait
péché. Quelle chose
horrible pour lui. Et ainsi, on peut
comprendre qu'à cause de ça,
son visage était défait.
On le voit déjà dans le Javelin de Jésus
Emmanuel. Moi, je ne voulais pas dire que c'est
uniquement là le cas, parce que
Dieu a mis un voile, là,
sur ses souffrances. Mais même
lorsque les gens ont vu le Seigneur Jésus,
dans Jean VIII, ils disent,
tu as vu Abraham? Tu n'as pas
encore 50 ans. Mais le Seigneur Jésus
avait 33 ans. Mais les gens
lui donnaient déjà 50 ans. Ça veut dire
voyant son visage, ils pensaient
qu'il avait déjà 50 ans. Ça nous
montre donc que le Seigneur Jésus, son visage
était visible, qu'il avait
souffert beaucoup, déjà dans ces
temps-là. Mais quoi qu'il en soit,
à cause de ses souffrances,
son visage était défait. Il y a
beaucoup de passages dans la Bible
qui nous parlent du visage du Seigneur
Jésus. Ce serait très bon
d'étudier ces passages.
Dans son visage,
on voit la gloire de Dieu. C'est présentement
le cas. De Corinthiens 3 et 4.
Vous pourriez lire à la maison. Mais
dans son visage, ceux qui
étaient ici-bas ont vu
aussi la gloire de Dieu. La gloire
du Fils
unique d'un Père. Jean 1
verset 14, Jean 1 verset 18.
Ainsi, il a révélé,
manifesté le Père. Mais ici,
on voit que son visage
était défait. On pourrait
lire des passages sur le visage
du Seigneur Jésus dans le futur, comme le juge
dans l'apocalypse 1, comme Jean l'a vu.
Mais ici, c'est un rapport avec
quelque chose d'horrible.
Et on va voir plus tard que c'était aussi
à cause du fait que Dieu a mis
tout ce fardeau de nos péchés
sur lui. Que Dieu l'a fait
pécher. Ainsi, son visage
était défiguré.
Vous voyez, dans le chapitre 50,
on a cette expression, verset 6.
J'ai donné mon dos à ceux
qui frappaient et mes joues
à ceux qui arrachaient le poids.
Je n'ai pas caché ma face
à l'opprobre et au crachat.
Donc, on peut suggérer aussi
que cette défiguration,
ce fait que son visage était
défait, c'est à cause de ce que l'homme a fait.
C'est bien sûr fouetté
et aussi craché,
frappé par les hommes.
Isaïe 50 et d'autres passages.
Mais aussi, dans le contexte de cette prophétie,
par tout ce poids que
Dieu a mis sur lui, sur sa tête
et aussi sa forme.
On va voir le même mot
plus tard aussi dans Isaïe 53,
deux fois même, sa forme.
Aussi, Philippe 2 nous parle
de sa forme. Tout était défait
à cause de cette pression.
On ne peut pas vraiment s'imaginer
ce que cela était.
Pour un péché, le Seigneur Jésus,
si nous avons fait seulement
un péché dans notre vie,
pour ce seul péché, le Seigneur Jésus
a dû subir le jugement des dieux.
Quelque chose d'horrible pour lui.
On a fait des milliards
de péchés, des millions de péchés.
Tous ces péchés ont été
confessés par le Seigneur Jésus,
mais pas seulement cela. Il a porté
tout le poids de ses péchés
et il s'est identifié
avec notre état pécheur. Quelque chose
d'horrible. C'est pour cela qu'on peut comprendre
que son visage était défait
et aussi sa forme défaite
plus que celle d'aucun fils.
C'est donc la parenthèse qui nous explique
pourquoi beaucoup étaient stupéfaits.
On peut le comprendre.
Même, vous voyez, un homme,
un centurion, là,
les romains étaient des hommes durs,
au moins les soldats étaient très durs.
Cet homme était ému en voyant le Seigneur Jésus.
Il a dit, voilà, c'est vraiment
le Fils de Dieu qui était juste.
Il était stupéfait.
Les multitudes ont frappé
la patrine à cause
de tout ce qu'ils ont vu. On peut le lire
dans les évangiles. Il était stupéfait.
Maintenant, vous voyez, et on va finir
avec ce verset 15 maintenant,
on voit un lien entre
cet aspect
de ses souffrances et l'impression
que cela a donné à ces gens-là
qu'ils étaient stupéfaits.
Ainsi, Dieu dit, pour ainsi dire,
ils seront impressionnés par la
grandeur de mon serviteur.
Il était stupéfait
à cause de ses souffrances. Maintenant,
ils stresseront d'étonnement.
Verset 15.
Il fera. Ça, c'est beau.
C'est la même personne qui va
faire que ces nations
stresseront
d'étonnement. Pour comprendre,
imaginons qu'on connaît
quelqu'un, et puis cette personne
est morte, et puis, à un moment donné,
on rencontre cette personne.
On serait stupéfait.
On serait tout à fait étonné. C'est ça
qui est arrivé avec Saul de Tarsus.
À un moment donné, il était
en route pour aller à Damas,
pour attaquer les croyants,
et tout d'un coup,
le Seigneur Jésus est apparu.
De la gloire! Il pensait que le Seigneur
Jésus était mort dans le tombeau.
C'est ça que les Juifs pensaient. Maintenant,
ils le rencontrent sur le chemin. Quel
étonnement! Et puis ainsi,
Saul est tombé par terre.
C'est le même étonnement avec
lequel les nations vont voir
le Seigneur Jésus. Ils pensent qu'il est mort.
Les Juifs pensent qu'il est mort, encore aujourd'hui.
Et puis, ainsi, ils le
verront. Ils traceront
d'étonnement. C'est un mot qui est
quelquefois traduit par
asperger, faire aspersion,
mais probablement c'est la
vraie traduction
qui est correcte. Ils traceront
d'étonnement. On le voit dans Daniel 7,
par exemple. Là, le fils de l'homme vient.
Juste un fils d'homme.
Un fils de l'homme. Mais quel pouvoir!
Il va rayer sur
toutes les nations. Quel étonnement
pour les gens de voir
un tel homme, ce serviteur
de l'éternel, qui va rayer.
Ils seront stupéfaits.
Beaucoup de nations. Et vous pourriez
lire le psaume 2. On voit
cet étonnement. Le psaume 8
qui nous parle encore des régions
plus loin, en dehors
du Jérusalem. Le psaume
22, qui nous parle des
souffrances du Seigneur Jésus, parle aussi
des effets de son heure
jusqu'au bout de la terre.
Toutes les nations sont
là impliquées
pour jouir de ses bénédictions.
Mais ici, c'est plutôt cet élément
d'étonnement. Des rois
fermeront leur bouche devant
une telle personne qui ne peut rien dire.
Ce sera le cas aussi devant
le trône blanc, le trône
grand et blanc dans Apocalypse
20. On voit que là,
toute bouche sera fermée.
Mais surtout, je pense aussi
au début du millennium,
ces rois de la terre qui ont
attaqué le Seigneur Jésus.
Même on peut penser aux rois qui tomberont
dans cette guerre
apocalyptique. Le Seigneur Jésus
sortira des cieux. Il va
attaquer ses rois.
Le chef de l'Empire romain et
la bête, le roi d'Israël
seront jetés
dans le lac de feu tout de suite.
Mais tout cela aura un effet
aux rois de la terre. Les rois
fermeront leur bouche. Tous ces rois
avec toutes leurs prétentions
et tout leur orgueil
fermeront leur bouche.
C'est déjà moralement le cas
aujourd'hui. Lorsque quelqu'un est vraiment impressionné
par la beauté du Seigneur Jésus,
sa sagesse. Un chrétien, un, nous parle
de la sagesse du Seigneur Jésus.
On a parlé de sa sagesse.
Mais un chrétien, un, nous parle aussi de sa
puissance. Il a la puissance
de Dieu. Voilà ces deux éléments.
Sa sagesse devant sa puissance.
Les rois de la terre
fermeront leur bouche dans le royaume.
Mais aujourd'hui, c'est notre privilège
fermer notre bouche pour un signe.
Romain III nous parle de ce fait que chaque
bouche se ferme devant un
tel roi, une telle personne.
Car ils verront ce qui
ne leur avait pas été raconté.
On va finir avec ces pensées là.
Littéralement, ce sera le cas dans le Millenium
comme on voit dans ce contexte là
où ces rois seront soumis
à l'autorité du Seigneur Jésus.
Mais aujourd'hui, vous voyez, ce passage
s'applique à vous et moi.
C'est très beau de voir ça.
Car ils verront ce qui ne leur
avait pas été raconté.
Paul l'applique, l'apôtre Paul
l'applique ceci dans Romain XV
verset 21 à nous
aux nations. Les nations
qui n'avaient pas vu ça,
qui ne connaissaient rien de ça.
C'est ce que le Seigneur Jésus a dit à Thomas
aussi dans Jean XX.
Généreux, ceux qui n'ont pas vu
écrit. Nous voyons
maintenant par la foi.
Vous voyez, c'est le principe de la foi.
Et par la foi,
nous voyons ces choses.
Et ainsi, ce passage s'applique
à vous et moi. Car ils verront
ce qui ne leur avait pas été
raconté. Ils considéreront
ce qu'ils n'avaient pas entendu.
C'est comme la reine de Sheba, quelle
exclamation elle a faite devant Salomon.
La moitié n'a pas été communiquée.
Elle a dit, mais nous avons
déjà tout. Dieu nous a
communiqué tout. Tout cela
nous a été raconté.
Donc, c'est notre privilège
de connaître déjà ce secret.
Plus tard, d'autres rois,
d'autres nations dans le millenium
vont reconnaître ça. Plus tard, Israël,
comme on va le voir dans le chapitre 53,
le reste d'eux va
le reconnaître. Mais c'est pour vous et moi
déjà maintenant que cet homme
inconnu dans le monde
est pour nous la personne
la plus merveilleuse.
Et ainsi, on peut dire,
la prophétie nous parle
de la personne la plus merveilleuse.
Et ainsi, c'est la plus grande
prophétie de la Bible. Je le répète,
c'est vraiment une prophétie
merveilleuse. Donc, c'est
la section initiale qu'on a eue
maintenant, la genèse
de la prophétie.
Et puis, c'est à vous et à moi de méditer
sur ces versets-là pour que nous puissions
être impressionnés par
la souffrance du Seigneur Jésus,
par sa gloire, par sa beauté,
même s'il était ici défait.
En même temps, sa beauté morale
a brillé, comme nous le sentons
dans un quantique, même là à la croix,
a brillé, sa beauté,
vous voyez. Ainsi, cette beauté
brille dans ce passage-là.
Et ainsi, c'est un encouragement
pour nous d'être occupés de lui
pour être des adorateurs,
mais aussi pour être des serviteurs.
Je pense que le prophète
place ici devant nos coeurs afin que nous
soyons aussi de vrais serviteurs.
C'est toujours un appel à vous et moi
pour suivre le Seigneur Jésus
sur ce chemin de la croix.
Comme le reste fidèle le fera,
c'est à vous et moi maintenant d'être
de vrais serviteurs, de vrais fils
qui servent par amour.
Et ainsi, Dieu sera satisfait aussi
de vous et moi. Et Dieu nous donnera
une place à côté du Seigneur Jésus.
C'est le secret, vous voyez, que l'Église
aujourd'hui a déjà cette place.
Le Seigneur Jésus est exalté.
Dieu nous a donné cette place
ensemble avec le Seigneur Jésus.
Mais on est en même temps encore sur cette terre.
C'est pour ça que nous avons
besoin aussi d'agir avec
sagesse dans la crainte de Dieu
d'être des vrais serviteurs
pour plaire à Dieu.
Et puis, le moment venu, Dieu
va nous exalter.
Selon le principe qu'on a dans le Nouveau Testament,
celui qui s'humilie sera
exalté. Dieu va l'exalter.
C'est le même principe.
Donc le Seigneur nous aide à réaliser
quelque chose et à militer ces choses aussi
pour voir davantage
la beauté du Seigneur Jésus. …
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…
Si vous vous rappelez, peut-être, on a vu que cette grande prophétie se divise en cinq portions.
Et la dernière fois, on a eu l'introduction dans Isaïe 52, verset 13 à 15.
Lisons maintenant chapitre 53, verset 1 à 3.
Qui a cru à ce que nous avons fait entendre, et à qui le bras de l'Éternel a-t-il été révélé ?
Il montra devant lui comme un rejetant et comme une racine sortant d'une terre aride.
Il n'a ni forme, ni éclat.
Quand nous le voyons, il n'y a point d'apparence en lui pour nous le faire désirer.
Il est méprisé et délaissé des hommes, hommes de douleur.
Et sachant ce que c'est que la langueur, et comme quelqu'un de qui on cache sa part,
il est méprisé et nous n'avons eu pour lui aucune estime jusqu'ici.
Quelquefois, lorsqu'on étudie la parole, on aime voir les grandes lignes.
C'est important, c'est très important.
Mais aujourd'hui, en étudiant cette prophétie, j'aimerais utiliser le doigt, pour ainsi dire, pour indiquer chaque mot, chaque parole.
Nous avons sans doute ici la plus grande prophétie de l'Ancien Testament devant nous.
Je ne peux pas répéter tout ce qu'on a vu la dernière fois, la place que l'Esprit a donnée à cette prophétie,
le passage où cette prophétie est citée dans le Nouveau Testament.
Mais nous avons vu l'introduction, dans le chapitre 52, qui nous parle de « mon serviteur ».
Ainsi, Dieu avait son serviteur.
Il y a quatre prophéties dans le Livre d'Ésile concernant ce serviteur.
Il y a un progrès dans ces prophéties.
La première prophétie, c'est dans Ésaïe 42, où nous avons le serviteur de l'Éternel,
comme plus grand que Cyrus, qui était aussi appelé serviteur, le serviteur de l'Éternel.
On voit que l'Esprit Saint a cité ce passage dans Matthieu 12, là où les chefs du peuple ont rejeté le Seigneur Jésus.
L'Esprit mentionne expressément la grandeur de ce serviteur.
En citant Ésaïe 42.
La deuxième fois que nous avons une prophétie sur le serviteur de l'Éternel, c'est dans Ésaïe 49.
C'est le premier chapitre qui nous parle d'une longue série où Dieu s'adresse au peuple
à cause du fait qu'il avait rejeté leur propre Messie.
Là, on voit que ce serviteur était plus grand qu'Israël.
Israël était supposé être le serviteur de l'Éternel.
Israël a manqué.
Le serviteur de l'Éternel est venu pour prendre la place d'Israël.
Et là, on pourrait dire qu'il est plus grand qu'Israël, sans doute.
Et dans Ésaïe 50, nous avons la troisième prophétie.
Et là, nous le voyons comme humble serviteur.
Un homme très humble.
Un homme défendant, obéissant, mais aussi un homme qui a souffert.
Déjà dans chapitre 42, il y a une indication de cet élément des souffrances.
Dans chapitre 49, ça devient déjà plus clair.
Mais dans chapitre 50, c'est très clair qu'il allait souffrir de la part de l'homme.
Vous voyez aussi, cet élément de ses souffrances est présenté chaque fois plus clairement.
Mais lorsqu'on arrive ici à cette dernière prophétie concernant le serviteur de l'Éternel,
c'est un élément qui nous frappe beaucoup, cet élément de ses souffrances.
On l'a vu la dernière fois, il était le vrai ben-oni, ça veut dire fils de souffrance.
Et nous avons lu cette expression et aussi chanté dans notre cantique,
dans la section que nous avons lue ce matin, homme de douleur.
On en parlera tantôt ce que ça veut dire.
Et ainsi, nous voyons pas seulement les souffrances de cet homme de douleur,
de la part de l'homme, de la part de son peuple qui l'a rejeté,
mais aussi de la part de Dieu, sous la main frappante de Dieu.
Et ça, c'est quelque chose qui nous doit frapper vraiment, dans notre conscience, dans nos coeurs,
de voir un tel homme, avec une telle perfection,
comme dans les derniers passages que j'ai mentionnés, ces trois passages,
on voit sa perfection, et maintenant, le voir souffrant sous la main de Dieu.
Pour ceux qui ont de la misère peut-être à accepter que ce chapitre nous parle d'une personne,
ce serait bon peut-être de lire simplement l'acte 8,
où nous voyons que l'énuque éthiopien était venu à Jérusalem,
il était bien déçu, là, il n'a pas trouvé, là, ce qui pouvait satisfaire son corps,
là, il avait acheté, peut-être reçu, d'une autre façon, le rouleau du prophète Isaïe.
Et Philippe l'évangéliste est venu, dirigé par l'esprit,
et le moment où Philippe était là, l'énuque a lu ce passage, verset 32 d'un acte 8,
dans le passage, l'écriture qu'il lisait était celui-ci,
« Il a été mené comme une brebis à la bouche, et comme un agneau muet devant celui qui le tend,
ainsi il nous prend la bouche, sa bouche.
Dans son humiliation, son jugement a été ôté, et qui racontera sa génération ?
Car sa vie, tout est là. »
Et l'énuque répondant, dit à Philippe, « Je te prie, de qui ? »
Notons bien, de qui le prophète dit-il cela ?
De lui-même, ou de quelqu'autre ?
Verset 35, « Et Philippe, ouvrant sa bouche, et commençant par cette écriture, lui, annonça Jésus. »
Donc, quelle chose merveilleuse !
Le prophète n'a pas parlé de lui-même, le prophète n'a pas parlé de son peuple, Israël,
il n'a pas parlé de l'autre, il a parlé de Jésus.
Quelqu'un d'autre, pas de lui-même, mais de l'autre.
Et ça, c'est juste une petite parenthèse.
Nous devons apprendre ceci, nous tous, nous devons apprendre à parler de notre homme, Jésus.
Vous voyez, chaque homme se place au centre.
L'homme pécheur, l'homme déchu, qui est loin de Dieu, se place au centre.
Et ainsi, il met Dieu de côté, il ne peut jamais être heureux.
En parlant, en apprenant à parler de cet autre homme, tout va changer.
Là, le Seigneur Jésus sera le centre de notre vie.
J'aimerais vous encourager, tous, les enfants aussi, nous tous,
que le Seigneur puisse avoir cette place centrale dans nos vies,
et que nous puissions méditer sur sa personne et parler de lui,
au lieu de nous-mêmes, de nos besoins ou des choses qui nous occupent,
parler de lui.
Quelle chose merveilleuse !
Quel privilège pour tous ceux qui sont sauvés de pouvoir parler,
comme Philippe l'a fait, parler de Jésus.
Les juifs, les rabbins anciens, ont toujours cru que Isaïe 53 se réfère au Messie.
Ils parlaient dans ce temps-là du Messie, le fils de Joseph, en rapport avec ses souffrances,
et le fils de David, en rapport avec sa gloire.
Ils avaient de la misère pour comprendre que c'était la même personne.
Et la dernière fois, nous avons vu que c'était en effet la même personne
qui a souffert et qui a été exaltée.
Et dans ce sens-là, l'introduction d'Isaïe 52,
le résumé de tout ce qu'on a aussi dans le chapitre 53,
parce que dans le chapitre 53, on a le même sujet,
l'introduction, la présentation du Serviteur,
son rejet, sa réjection, ses souffrances,
et puis son exaltation à la fin du chapitre.
Donc, le passage qu'on a eu la dernière fois est comme un résumé
de ce qu'on va voir maintenant dans quatre sections d'Isaïe 53.
Aujourd'hui, nous avons la section qui se compare avec le livre d'Exode.
On connaît les cinq livres de Moïse, Genèse, l'introduction.
Ça donne le noyau de tout, la clé aussi.
Et dans l'Exode, on voit le peuple en esclavage.
Pas seulement ça, on voit aussi que leur libérateur était rejeté.
Moïse était rejeté.
Et dans le Nouveau Testament, dans le livre des Actes,
on voit aussi que le Seigneur Jésus était rejeté.
Ce Serviteur glorifié, le Serviteur de Dieu,
maintenant, dans la gloire, est rejeté là aussi.
Pour juste donner ces cinq sections,
la troisième section qui nous parle de ses souffrances
commence dans le verset 4.
Verset 1 à 3 nous parle de sa vie et de sa réjection.
Verset 4, 5 et 6 nous parlent de ses souffrances.
Verset 7, 8 et 9, de nouveau de ses souffrances,
mais aussi de sa délivrance.
Le 16ème chapitre parle de sa récompense,
de salaire pour ainsi dire.
Et le résultat de tout, c'est la conclusion aussi
de tout ce qui précède.
Ainsi nous avons donc cinq sections dans cette grande prophétie.
Qui a cru à ce que nous avons fait entendre ?
Le prophète parle ici, il représente peut-être
le peuple plus tard, dans le futur,
qui va confesser leurs péchés.
Il faut réaliser ici que le prophète a vécu
à peu près 700 années avant que le Seigneur Jésus soit né.
700 avant ceci, il a parlé en tous ses détails.
Donc ainsi, il était vraiment un prophète.
Mais vous voyez, ça va encore plus loin.
Ce qu'Ésaïe nous présente ici,
cela se réfère même à la deuxième venue du Seigneur Jésus.
Donc son retour, où il va venir pour la deuxième fois,
et où le peuple d'Israël le verra.
Et un reste va l'accepter.
Et ce reste, comme on le dit souvent, le reste fidèle,
va donner cette confession qu'on trouve
dans ces versets 2, 3 et suivants.
Confession de leur état endurci,
dans lequel ils ont rejeté leur Messie.
Quel choc ce sera pour eux de constater
que ce Messie qui viendra de la gloire
est le Messie, le même Messie,
qu'ils l'ont rejeté dans sa vie,
qu'ils l'ont rejeté aussi après sa résurrection,
comme on le voit dans le livre des actes.
On peut s'imaginer quel choc ça doit être.
Je donne un exemple.
Lorsque Paul, le Saul de Tarsus,
a vu le Seigneur Jésus dans la gloire,
il est tombé par terre,
il était tellement étonné.
Il pensait que le Seigneur Jésus était mort.
Il ensevelit.
Et voilà, il était là dans la gloire.
Quel choc pour lui.
Et ainsi ce sera un choc pour ce peuple d'Israël
de voir leur Messie.
Peut-être le prophète représente aussi
un élément parmi les juifs
qui sera instruit par l'Esprit Saint auparavant,
qui donc va reconnaître
qu'il avait rejeté leur Messie
avant qu'ils reviennent.
Donc il y a peut-être ces deux pensées dans ce chapitre.
Maintenant, dans le premier verset,
c'est un verset qui est cité deux fois
dans le Nouveau Testament.
Une fois par le Seigneur Jésus lui-même,
dans Jean 12,
c'est à la fin de son ministère,
où l'Esprit cite le passage
dans Jean 12, verset 37.
Il vaut la peine de le lire
parce que là on voit le Seigneur Jésus
à la fin de son ministère.
Et dans Jean, on trouve
sept miracles que le Seigneur Jésus avait fait.
Sept signes.
Et après ces sept signes,
qu'est-ce que l'Esprit doit constater
dans le verset 37 ?
Quoiqu'il eût fait tant de miracles,
donc sept signes,
ça parle d'une perfection
qui résume tous les autres miracles
que le Seigneur Jésus a fait.
Devant eux, ils ne crurent pas en lui
afin que la parole d'Isaïe, le prophète,
qu'il prononça, fût accomplie.
Seigneur, qui est-ce qui a cru
à ce qu'il a entendu de nous
et à qui le bras du Seigneur
a-t-il été révélé ?
Voilà, ici, l'Esprit cite donc
ce passage d'Isaïe.
Mais ça va encore plus loin.
Verset 39 donne l'explication.
Pourquoi est-ce qu'ils ont fait ça ?
Verset 39 dit,
c'est pourquoi ils ne pouvaient croire
parce qu'Isaïe dit encore
il a aveuglé leurs yeux.
C'est ça qu'on a dans Isaïe 6.
Et il a endurci leurs cœurs
afin qu'ils ne voient pas des yeux
et qu'ils n'entendent pas du cœur
et qu'ils ne soient pas convertis
et que je ne les guérisse pas.
Isaïe dit ces choses
parce qu'il vit sa gloire
et qu'il parle de lui.
Puis là, on voit l'exception.
Par la grâce de Dieu,
il y a toujours un résidu.
Comme on le voit ici
dans versets 42 et 43.
Un petit résidu.
Et c'est la même chose
si vous voulez l'étudier dans Romains 10
où Paul cite ce même passage
et là on voit aussi un reste.
On n'a pas le temps de le lire
mais ça vaut la peine.
Et on voit là que le peuple en général
est sous ce jugement
de cet endurcissement d'aveuglement.
Mais il y a toujours,
par la grâce de Dieu,
une exception.
Donc, l'état général
c'est qu'ils n'ont pas cru.
Qui a cru à ce que nous avons fait entendre ?
Et on devrait dire presque personne.
Presque personne.
Et on peut comprendre
si donc à cause de l'état d'endurcissement
que Dieu avait donné
selon l'Église.
Mais c'est très solennel pour nous aussi
parce que ce même principe
peut nous arriver aussi
que nous entendons certaines choses
mais il n'y a pas de réponse.
Ça c'est vraiment le point à saisir.
Il n'y avait pas de réponse.
Vous connaissez,
même les enfants,
l'histoire de la naissance du Seigneur Jésus
comme roi à Jérusalem
ou à Bethléem près de Jérusalem.
Qui est venu pour honorer ce roi ?
Des hommes de très loin.
De l'Iran, la terre.
Et puis là,
eux sont venus pour adorer.
Mais les chefs du peuple
n'ont pas donné ce réponse.
Ils savaient la parole de Dieu.
Matthieu II le montre
mais ils n'ont pas adoré.
Et ainsi donc,
c'est le même principe qu'on a ici.
Qui a cru à ce que nous avons fait entendre ?
Personne.
Mais ceux qui étaient loin
ont cru.
Comme on a vu dans
chapitre 52, verset 15
Car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté
et ils considéreront ce qu'ils n'avaient pas entendu.
Là, on voit cette exception parmi les nations.
Une exception.
Ceux qui ont accepté
par la foi
ce message.
Mais vous voyez,
même parmi ce peuple d'Israël,
Dieu va avoir cette exception.
Dieu va avoir un petit résidu
qui donnera cette réponse.
Comme la reine de Sheba,
elle est venue de loin.
Elle a donné une réponse.
Et aussi, ce petit reste va donner une réponse.
Pour comprendre ceci,
on devrait lire,
je vais mentionner simplement ces passages-là.
Zacharie 12.
On voit que l'Esprit sera versé sur eux.
L'Esprit Saint sera versé sur eux.
Et ainsi,
ils connaîtront un changement de corps.
Et eux vont confesser maintenant
qu'ils ont rejeté ce Fils unique.
Ce Messie.
Zacharie 12 est vraiment un passage clé pour comprendre ceci.
Et nous avons beaucoup d'autres passages dans la Parole
qui nous montrent le même principe.
Vous connaissez peut-être Lévitique 16.
Dans Lévitique 16,
ce grand jour de la Propitiation,
on a ce même principe.
Le peuple devrait châtier leur âme.
Et on voit là exactement le même principe
qu'on a ici dans Isaïe 53.
Ce châtiment de leur âme
à cause du fait qu'ils ont rejeté le Messie
et puis cette repentance
qu'on va voir plus loin dans ce chapitre.
A qui le bras de l'Éternel a-t-il été révélé ?
Qu'est-ce que ça veut dire le bras de l'Éternel ?
Il y a beaucoup de passages dans la Parole
qui nous parlent du bras de l'Éternel.
Et on pourrait remarquer même sept aspects différents.
Mais on peut dire ici
ce bras de l'Éternel
était vu dans la personne de son serviteur.
Il était révélé dans la personne de cet homme
humble et débordant.
Et si le bras de l'Éternel n'était pas spectaculaire,
vous voyez, les gens veulent voir des choses sensationnelles.
Mais le Seigneur Jésus avait dit, même au début,
parce qu'il savait qu'il était rejeté.
Qui a cru à ce que nous avons fait entendre ?
On le voit dans Jean 1 déjà.
Il est venu chez lui,
chez son propre peuple.
Ils l'ont rejeté.
Ils ne l'ont pas accepté.
Mais là aussi on a l'exception.
Ceux qui ont cru,
ceux qui étaient nés de Dieu,
l'ont reçu.
Vous voyez de nouveau cette exception.
Et eux ont vu le bras de l'Éternel.
Eux ont vu la grandeur de ce serviteur de l'Éternel.
L'ont reconnu par la foi.
Là il y avait une réponse.
Donc qu'est-ce que ça veut nous dire ici ?
Il y a un secret.
Dieu répond.
Et pour donner cette réponse,
il faut la foi.
Il faut une réponse dans nos coeurs.
Une réaction, disons, dans nos coeurs.
Sans même voir les pensées de Dieu.
C'est remarquable de voir que ce mot « entendre »
est lié, en parallèle avec ce mot « révéler ».
Entendre, par la parole, veut dire croire.
On entend.
Il y a une réponse.
On croit.
Et ainsi, on peut voir par une vision spirituelle.
C'est comme le serviteur d'Élysée.
Il n'a pas vu l'armée que Dieu avait donnée
en protection des anges.
Élysée a prié.
Ouvre, Seigneur, ouvre ses yeux.
Et ainsi, il a vu cette armée des anges.
Et ainsi, on peut suggérer,
pour voir le bras de l'éternel,
il faut que Dieu ouvre les yeux de nos coeurs.
Pour qu'on discerne.
Pour qu'on réalise sa grandeur.
La grandeur de sa personne.
Aussi, Romain 11 nous parle de ce principe.
Ce qu'on entend, c'est par la parole.
Et ainsi, la foi se produit.
Et ainsi, on peut dire, on peut voir spirituellement.
Avec l'œil du cœur.
Verset 2, maintenant.
Il montre.
On pourrait dire aussi, il montacte.
Parce que, vous voyez, lorsqu'un prophète parle,
il voit les choses devant lui.
Et même, beaucoup plus tard,
il les voit, les choses qui s'accomplissent
beaucoup plus tard.
Mais, en même temps, c'est pour le prophète
comme si c'était déjà réalisé.
Donc, on peut voir, d'un sens, il montra.
Parce que là, il voit devant lui la naissance du Seigneur
et sa venue, sa première venue.
Mais, on peut penser aussi, en rapport avec cette deuxième dimension,
en rapport avec le retour du Seigneur,
là, ce reste fidèle va réaliser qu'il avait fait,
qu'il montait devant l'Éternel comme un rejetant.
Donc, ces deux sens sont là.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Il montra devant lui.
Et puis, dans le contexte, on voit que une terre arrive,
comme un désert.
Ça nous parle donc de l'énergie spectaculaire
ou l'énergie merveilleuse qu'on voit
dans la personne du Seigneur Jésus.
Leçon 40, qu'est-ce qu'il dit ?
Je suis venu pour faire ta volonté.
Une énergie spirituelle merveilleuse,
c'était devant Dieu.
Il n'est pas venu devant les hommes
pour être glorifié devant les hommes
comme les pharisiens le voulaient.
Il est venu pour se placer devant Dieu
pour que Dieu puisse avoir ici un serviteur.
Et si vous me mettez juste une petite parenthèse,
ce qu'on voit dans le Seigneur Jésus,
en perfection, on peut toujours l'appliquer à nous aussi.
Parce que Dieu veut aussi que nous soyons des serviteurs.
Vous voyez, même les enfants à l'école
ou dans la maison pour aider maman,
ou n'importe dans quelle situation,
vous pouvez être des serviteurs de Dieu,
des serviteurs pour honorer Dieu.
Et ça demande aussi cette énergie spirituelle
comme nous la voyons dans le Seigneur Jésus.
Et c'est important de servir devant Dieu.
Pas devant les hommes, mais devant Dieu.
Juste une remarque générale,
on peut dire, Isaïe 53,
quant à l'interprétation,
se réfère à Israël,
se réfère à ce résultat fidèle.
Mais nous pouvons toujours appliquer
ces leçons spirituelles à nous aussi.
Donc l'application est pour nous,
l'interprétation est pour Israël.
Qu'est-ce que l'Esprit dit ici ?
Il montra devant lui comme un rejetant.
C'est donc comme quelque chose qui pousse,
quelque chose de très minime,
de très petit, qui pousse devant lui.
Il y a d'autres passages qui nous parlent
de ce rejetant.
C'est un mot un peu différent.
Ici dans Isaïe 53,
c'est la seule fois où ce mot
dans l'hébreu est utilisé.
C'est donc quelque chose qui nous parle
d'un côté de l'énergie du Seigneur Jésus,
comme on le voit aussi dans le germe,
qui germe.
Ça parle de son énergie spirituelle.
Mais de notre côté, de sa petitesse.
Il était petit, pas remarqué.
J'aimerais lier ceci aussi avec Luc 2.
Dans Luc 2, on voit un petit garçon,
comme il y en a beaucoup ici, de 12 ans.
Et le Seigneur Jésus était là.
Et dans la parole de Dieu,
nous voyons qu'il est devenu plus grand
devant Dieu et devant les anges.
Et dans Luc 2, à la fin,
on voit comment il est monté,
devenu plus grand.
Mais là, il était oublié.
Pendant 18 ans, il était oublié,
sauvé par Dieu. Dieu l'a vu.
Dieu a vu sa perfection.
Si vous voulez, vous pouvez lire dans Levitique 2
de cette perfection.
Ça veut dire comment cette offrande
de gâteau est présentée devant Dieu.
Et j'aimerais suggérer ici,
il y a un lien avec cette offrande de gâteau.
Dans ce chapitre et les 50 fois,
on a des références
à tous les sacrifices différents.
Donc l'Holocauste, on va voir ça plus tard,
une autre fois Dieu vous lance,
des références aux sacrifices
pour le péché,
aux sacrifices pour les péchés,
aux sacrifices pour les délits.
Tous ces sacrifices,
on trouve dans les 50 fois.
Et ici, j'aimerais suggérer,
il y a une première référence
à la perfection personnelle du Seigneur Jésus,
comme cette offrande de gâteau
qui était préparée, vous voyez,
par ce fruit de la terre.
On voit ici ce fruit de la terre.
Il y a ces deux au milieu,
une racine sortant
d'une terre aride.
Et de nouveau, ce mot racine
implique qu'il y a quelque chose de spécial
en lui-même, une racine
qui pousse, une racine qui croit.
Et dans la parole de Dieu, nous voyons que
le Seigneur Jésus est même appelé
comme étant la racine de David.
Donc il est à l'origine
de tout. C'est ça la pensée.
Mais on peut lier cette pensée aussi
avec quelque chose différent.
Comment le Seigneur Jésus était-il
nourri? Dans le psaume 1,
on voit un arbre planté
au ruisseau. Il avait ses racines
tout près de l'eau. Et ainsi,
il a puisé de la parole de Dieu.
Et nous aussi, nous pouvons puiser
de la parole de Dieu. Là,
nous pouvons trouver nos ressources pour être nourris.
C'est ça que le Seigneur Jésus a fait.
Uniquement par la parole de Dieu
il était nourri. Et par l'Esprit,
il a aussi tiré, pour ainsi dire,
ses ressources d'en haut parce que
il avait une parfaite communion avec Dieu
son Père. Donc il a reçu
et tiré, pour ainsi dire,
ses ressources d'en haut
et aussi de la parole de Dieu,
de ses ressources, de ses ruisseaux.
Dans Jérémie, je pense
à chapitre 17, on voit
comment un homme qui confie
en l'éternel est comparé
avec cette plante ou cet arbre
qui est planté tout auprès
de ses ruisseaux d'eau. Et voilà de nouveau
pour nous l'application
pour que nous puissions nous nourrir
dans la présence de Dieu
et par sa parole
pour devenir aussi un serviteur
utile. Qu'est-ce que
le verset 2 nous dit? Sortons
d'une terre aride. Ça veut dire
donc, autour de lui, il n'y avait
aucune ressource. Cette terre aride
nous parle aussi d'Israël
comme une nation stérile, pour ainsi dire.
Une nation qui
vivait loin de Dieu.
La nation était très religieuse
mais au fond
il était loin de Dieu.
Très loin de Dieu. Tandis qu'ici, nous voyons
le Seigneur Jésus tout près de Dieu.
Il n'a pas reçu des ressources
d'Israël, de cette terre aride
mais il est poussé là
parce que ses ressources étaient en Dieu
et comme nous avons vu
dans la parole de Dieu. Mais il est poussé
là comme un témoignage pour Dieu.
Quel témoignage pour Dieu
d'avoir un tel homme au milieu
d'un tel peuple, dans un tel monde.
Et pour vous et moi,
c'est la même chose. Dieu nous place ici
dans une terre aride pour que nous
puissions monter devant lui.
Clâtre spirituellement devant lui
pour que nous puissions être là
pour la satisfaction de son corps.
Ce sacrifice, ce gâteau
était vraiment pour Dieu.
Pour satisfaire
le cœur de Dieu. Donc, pour conclure,
on voit qu'il n'avait aucun support
de la part de l'homme
mais son support venait
de Dieu.
Il n'a ni fort ni éclair.
Au Moyen-Âge,
les théologiens pensaient que ça veut dire
que le Seigneur Jésus avait une apparence
laide, que les gens
n'ont pas aimé.
Mais le saint ici,
il n'avait ni fort ni éclair
selon ce que l'homme
voulait voir. Vous voyez,
les juifs avaient voulu
avoir un Messie qui
venait pour les libérer
du joug romain. Il est venu
dans l'humiliation.
Il n'avait ni forme ni éclair.
Cela n'a pas répandu
à leur désir. C'est ça le point.
En même temps, il avait
une grande beauté. Les disciples
ont vu cette beauté. Dans Jean 1,
on le voit, ils ont vu
que c'était le fils unique
d'un père. Il avait une
telle beauté, tellement
beau qu'ils étaient étonnés.
Et nous aussi, nous pouvons être
étonnés lorsqu'on étudie la beauté
du Seigneur Jésus. Mais pour l'apparence
de l'homme, il n'avait aucun attrait.
Ceci, on peut
comparer avec les peaux de
Tesson. Vous savez peut-être que
le tabernacle était
couvert de peaux de Tesson.
Toute la beauté du tabernacle
était ainsi cachée.
Et ainsi, on peut dire, toute la gloire
du Seigneur Jésus, sa gloire
morale était cachée par ses
peaux de Tesson. Ses peaux de Tesson,
ça nous parle de sa séparation,
sa vigilance aussi, comment il a
marché, comme on l'a vu, pour
Dieu, pour satisfaire le cœur
du Dieu. Un peu plus loin, dans verset 2,
quand nous le voyons, il n'y a
point d'apparence. C'est ça.
Dans chapitre 52,
nous avons vu tellement son visage
était défait, plus
que celui d'aucun homme, et sa forme
plus que celle d'aucun fils d'homme.
C'est à cause de ses souffrances. Mais aussi,
on peut dire, l'homme
incrédule ne peut pas
reconnaître sa beauté.
Pour l'homme naturel,
il n'y a aucune beauté là.
Aucune gloire. Quand nous le voyons,
il n'y a point d'apparence.
Quel contraste avec ce que le
psaume 45 nous dit, par exemple.
Tu es plus beau que les fils
de l'homme. Voilà, c'est
l'esprit qui nous dit ça, mais c'est aussi
le corps régénéré
qui voit la vraie beauté
du Seigneur Jésus, du Messie.
Mais l'homme incrédule ne peut
pas voir sa beauté.
Pour lui, il n'y a point d'apparence.
C'est comme David, vous voyez,
lorsqu'il était placé au milieu de
ses frères, ils n'ont pas reconnu
sa beauté devant Dieu,
mais Dieu l'avait reconnu.
Ainsi, le Seigneur Jésus était rejeté
par son propre peuple. Ils n'ont pas remarqué
sa beauté, comme les frères de David
ne l'avaient pas remarqué. Mais encore
aujourd'hui, vous voyez, nous vivons
dans un monde qui gît dans le mal
et le monde ne reconnaît
pas la beauté du Seigneur Jésus.
Nous pouvons le voir couronné
de gloire et d'honneur, mais le monde ne connaît pas
comme tel. Le monde est aveuglé
par le
diable, on le sait. Il est le
Dieu de ce siècle qui aveugle
le cœur de l'homme
afin qu'il ne voit pas.
Et ainsi, donc, aussi ce peuple
de Dieu, le peuple de
Dieu, vous voyez, était tellement aveuglé
qu'il ne pouvait pas voir.
On a vu ça dans Ésaïsis. Il ne pouvait
pas voir aussi à cause
de ce jugement d'aveuglement. Il s'était
endurci et Dieu les
avait aveuglés. Ils n'ont pas vu.
Mais maintenant, ils le réalisent.
Maintenant, ils font cette confession
dans ce verset 2.
Maintenant, ils réalisent ce qu'ils ont fait.
Qu'ils l'ont vu. Ils n'ont pas
vu là cette gloire, cette apparence,
cette beauté qu'ils
voient maintenant. Et c'est
pour nous la même chose. Maintenant, nous discernons
sa beauté. Nous voyons
son apparence,
son visage. Dans Matthieu 13,
juste quelques exemples.
Dans Matthieu 13, le Seigneur Jésus avait
donné des discours
et les gens ont dit, c'est le fils du
carpentier. Ils n'ont pas
accepté ce message. Dans Jean 1,
où nous voyons
Nathanaël, il a dit, est-ce qu'il y a
quelque chose de bon qui vient de
Nazareth? Ils ne croyaient pas que
le Seigneur Jésus, qui était
venu de Nazareth, pourrait vraiment
répondre à cette image du prophète,
du Messie? Parce que de Nazareth,
il n'y avait rien de bon. Plus tard,
les chefs, les dirigeants du peuple,
lorsque Nicodème voulait
défendre le Seigneur Jésus dans Jean
7, ils l'ont dit. Mais
allez, va lire
les Écritures. Tu vas découvrir
qu'il n'y a pas de prophète de Galilée.
Même là, ils se sont trompés parce que
Jonas est venu de Galilée,
tout près de Nazareth. Mais en tout cas, ça nous
montre que l'entourage du Seigneur Jésus
était rejeté et méprisé.
Sa descendance,
depuis sa naissance, il était
toujours rejeté. Ils n'ont jamais
vu sa beauté. Mais
pour nous, quel défi, avec
l'aide de l'esprit, de vouloir
discerner maintenant cette beauté.
Dans Ephésiens 2, nous voyons
que tous les hommes sur la
terre, présentement, sont des enfants
des désobéissants ou sous le contrôle
de Satan. Mais comme nous avons vu
ce matin, Dieu nous a délivrés
de cet esclavage pour
ouvrir nos yeux afin qu'on voit.
Il n'y a point d'apparence
en lui pour nous le faire désirer.
Donc, aucun attrait.
Mais pour nous, le Seigneur Jésus est
devenu, comme nous avons chanté ce matin,
le centre d'attrait.
Il est devenu le centre d'attrait.
Verset 3 maintenant. Il est méprisé
et délaissé des hommes.
Ce mot méprisé est un mot très
très dur, très
brusque pour ainsi dire. Et c'est répété
à la fin du verset 3.
Il est méprisé. Ça nous donne donc
sa situation tout à fait
méprisée. On le voit aussi dans
d'autres passages de la Parole.
Comment le Seigneur Jésus était méprisé
par les chers, par tout le peuple
et aussi délaissé
des hommes. Là, on a
un peu une même expression
qu'on a déjà dans Isaïe 49,
verset 7. Ainsi dit
l'Éternel, le Rédenteur d'Israël,
son Saint, à celui
que l'homme méprise.
C'est le même mot,
à peu près, aussi dans l'hébreu,
comme au français,
et puis à celui
que la nation abhorre.
C'est très fort ça aussi. Pourquoi
ce mot fort, méprisé ?
Vous voyez, même selon la traduction
de la tradition,
des rabbins,
le Messie souffrant
serait comme un homme lépreux.
Et là, il faut distinguer
le Seigneur Jésus en lui-même.
Il était parfait, sans péché.
Mais pour les hommes, il était
comme un homme lépreux. Tellement,
pour eux, il était horrible.
Comme nous avons vu déjà dans le verset 2,
cela est encore renforcé dans le verset 3.
Ainsi, il était méprisé
comme un homme lépreux.
Il ne voulait rien avoir à faire avec lui.
Et encore aujourd'hui, lorsqu'on mentionne
le nom de Jésus, souvent,
les gens montrent
vraiment de la haine. Il est encore
aujourd'hui méprisé,
homme de douleur. Maintenant, cette expression.
Et cela, c'est une
expression tellement merveilleuse.
Parce qu'ici, nous voyons que le Seigneur Jésus
est venu pour s'identifier
avec les douleurs
du peuple. Pas encore
dans l'œuvre expiatoire,
comme on va voir plus tard dans ce chapitre,
mais dans son esprit, comme nous le voyons
dans le verset 4. C'est un verset qu'on va
étudier la prochaine fois, Dieu voulant.
Mais ici, nous voyons l'homme de douleur.
Et là, le mot
douleur a un rapport avec frapper.
Comme Israël,
en Égypte, était frappé
dans l'esclavage des Égyptiens,
nous lisons à la fin d'Exode 2
que Dieu connut
leur douleur. C'est le même mot,
les douleurs. Et ainsi, Dieu, pour ainsi dire,
s'est identifié
avec les douleurs de son peuple.
Maintenant, on a ici la même pensée.
L'homme de douleur. Le peuple est en esclavage.
Le Seigneur Jésus est venu
pour s'identifier
avec eux. Un verset clé pour
comprendre ceci. Dans Isaïe,
63, verset 9.
En toute leur détresse,
il était en détresse. Ça, c'est le principe.
Il s'est identifié avec leur état,
avec leurs conditions,
quoiqu'ils restent purs, sans tâches.
Le Seigneur Jésus ne s'est pas corrompu,
il ne s'est pas, même, disons,
en touchant le lépreux,
il est resté pur et sain.
Mais dans son esprit, il s'est identifié
avec leur douleur, sachant
ce que c'est que la langueur.
Vous voyez, il savait
exactement la profondeur
de leur souffrance. Il s'est
identifié avec eux. Ainsi,
il est devenu cet homme de douleur.
Le Seigneur Jésus n'était
jamais malade, vous voyez,
mais quand même, il était cet homme de douleur.
C'est bénoni,
parce qu'il a vu comment son peuple
a souffert, comment leur
fardeau était lourd,
comme en Égypte. Donc, il savait
parfaitement, sachant
ce que c'est que la langueur.
Aujourd'hui aussi, Dieu
sait exactement vos besoins.
Le Seigneur Jésus a parlé à
Paul, lorsqu'il avait
cet écharpe dans la chair.
Qu'est-ce que le Seigneur Jésus a dit?
Ma grâce te suffit.
Mais même cette simple expression,
ma grâce, nous montre que
le Seigneur, dans la gloire, s'identifie
avec les siens d'ici-bas,
comme il l'a fait dans sa vie,
et comme quelqu'un de qui
on cache sa face.
Ici, nous voyons donc que l'homme
a caché sa face devant
le Seigneur Jésus, devant
un tel homme merveilleux. Mais pour eux,
il était comme un homme méprisé,
un homme méprisé, aucun estime
pour lui. Ils se sont cachés
leurs faces. Ce n'était pas la première fois,
vous voyez, qu'ils ont caché leurs faces.
Adam et Ève l'ont fait pour la
première fois dans le jardin
d'Edin, et encore
dans les jours du Seigneur Jésus.
Et encore aujourd'hui, l'homme
se cache devant lui.
Il ne veut pas voir Dieu
parce que dans le Seigneur Jésus,
ils ont vu aussi la face
de Dieu. Son visage,
on l'a vu la dernière fois, était défait.
Il avait un horreur.
Il était aussi, on peut dire,
dans l'embarras de lui. Il ne savait pas
quoi faire. Et ainsi, ils se sont
cachés leurs faces. Mais le jour viendra
où personne
ne sera capable de se cacher devant
Dieu. Vous voyez? Devant le grand
tromblant où le même
Messie se mettra, le même
Seigneur Jésus se mettra. Personne
ne sera capable de se cacher
la face. Et ce sera trop tard.
C'est aujourd'hui le temps de la
grâce pour, au lieu de se cacher
devant lui, pour venir
au Seigneur Jésus. Et puis,
à la fin du verset 3,
il est méprisé. C'est donc la répétition.
Ça nous montre vraiment
cette condition du peuple
et aussi la situation pénible
pour le Seigneur Jésus, méprisé.
Mais voilà, nous n'avons eu
pour lui aucune estime. C'est comme
une confession ici, vous voyez?
C'est le reste fidèle qui donne
cette confession ici. Nous n'avons
eu pour lui... Mais ici,
ça change. De ce moment-là,
ils vont réaliser
ce qu'ils ont fait et ce que
le Seigneur Jésus a fait, comme on espère
la prochaine fois. Nous n'avons eu
pour lui aucune estime, veut dire
qu'ils n'ont pas même compté avec lui.
Ainsi, ils l'ont méprisé.
Donc ici, à ce point-là,
on peut terminer notre
étude. Comme j'ai dit,
il y a beaucoup de points
que j'aimerais partager avec vous, mais
le temps ne le permet pas. …
Automatic transcript:
…
Esaïe 53, verset 4
Certainement, Lui a porté nos langages et s'est chargé de nos douleurs.
Et nous, nous l'avons estimé, battu, frappé de Dieu et affligé.
Mais, il a été blessé pour nos transgressions.
Il a été meurtri pour nos iniquités.
Le châtiment de notre Père a été survie par ses meurtrices.
Nous avons tous été errants comme des brebis.
Nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin.
Et l'éternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous.
Il y a aussi quelques versets dans 2 Pierre 1.
J'ai dit une fois que la prophétie que nous étudions présentement
pourrait être appelée la plus grande prophétie de la Bible.
Et dans 2 Pierre 1, nous lisons quelques versets intéressants
touchant les prophètes de l'Ancien Testament.
Dans 2 Pierre 1, nous avons d'abord ce passage qui nous parle
de la puissance et de la venue de notre Seigneur Jésus
lorsqu'il était sur la montagne avec les trois disciples,
la montagne de la transfiguration.
Et dans le verset 19, nous lisons 2 Pierre 1, verset 19,
Nous avons la parole prophétique rendue plus ferme,
à laquelle vous faites bien d'être attentif,
comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur,
jusqu'à ce que le jour ait commencé à lever
et que l'étoile du matin se soit levée dans vos corps,
sachant ceci premièrement,
qu'aucune prophétie de l'Écriture ne s'interprète elle-même,
car la prophétie n'est jamais venue par la volonté de l'homme,
car les saints hommes de Dieu ont parlé,
étant poussés par l'Esprit Saint.
Ce n'est pas mon intention de parler sur ces versets de 2 Pierre,
mais c'est juste pour nous rappeler de l'importance de la parole prophétique
et aussi que dans cette parole prophétique,
le Seigneur Jésus a la première place
et que le but est aussi qu'il puisse avoir cette place dans nos corps,
déjà maintenant, avant que la prophétie se réalise,
avant que la prophétie s'accomplisse vraiment.
Dieu veut que lui ait cette place centrale dans nos corps.
Et aussi ce dernier verset qui nous parle de cet effet important,
que ce n'était pas par la volonté de l'homme que les prophètes ont parlé,
mais qu'il était poussé par l'Esprit Saint.
Et c'est surtout le cas, toujours,
mais on le remarque surtout dans ce passage que nous avons lu ce soir,
dans Isaïe 53.
Ce sera un peu difficile pour nos enfants ce soir, sans doute,
et j'aimerais raconter une petite histoire qui peut aider nos enfants aussi
à saisir l'importance des versets que nous avons lus
sur les souffrances du Seigneur Jésus.
Des souffrances incompréhensibles, vraiment, pour nous.
Il y avait une mère, une fois, je ne sais pas combien de temps,
mais sa maison, à un moment donné, a commencé à brûler.
C'était une grande incendie.
Et elle avait un petit bébé, un petit garçon,
et puis, avec beaucoup de peine, elle a pu sauver la vie de ce garçon.
Par contre, ses mains étaient toutes déformées, brûlées et déformées.
Et ses mains n'ont jamais été guéries complètement.
Toujours, on a vu les marques.
Du tard, le bébé est devenu un jeune garçon.
Il s'est gêné des mains de sa mère,
parce qu'il a vu que les mains de sa mère étaient différentes
que les mains d'autres femmes, d'autres mères.
Et à un moment donné, sa mère a raconté cette histoire,
comment ce petit garçon a été sauvé par sa propre.
Et ainsi, ses mains, donc les mains de la mère,
étaient des signes vivants, pour ainsi dire, de son amour.
Dans ce chapitre des Aïe 53,
on a des signes vivants de l'amour de notre Seigneur Jésus.
Et même si ce passage est difficile à comprendre pour nos enfants,
cette petite histoire peut nous aider à comprendre l'importance de ce passage.
Ici, nous avons un tableau de notre Seigneur Jésus, dans ses souffrances.
Et c'était pour nous sauver, pour vous sauver.
Juste encore quelques remarques générales,
que je n'ai pas mentionnées la dernière fois.
Ce chapitre est plein de paradoxes.
Qu'est-ce que ça veut dire, un paradoxe?
Paradoxe, c'est une contradiction apparente.
Donc, je donne quelques exemples de ce principe-là.
Dans chapitre 52, on a vu que cette prophétie commence dans le chapitre 52, verset 13,
et continue jusqu'à la fin du chapitre 53.
C'est une prophétie divisée dans cinq portions,
ou on pourrait dire couplées.
On a eu déjà la première portion,
on peut comparer cette portion avec le livre de Genèse.
C'était une introduction qui donne les principes et aussi qui donne un résumé de tout.
La deuxième portion, le deuxième couplet, si vous voulez,
nous avons eu la dernière fois, chapitre 53, verset 1 à 3.
Là, nous avons vu comment le Seigneur Jésus était méprisé.
Mais je voulais juste donner quelques exemples de ces paradoxes dans ce chapitre, dans cette prophétie.
Chapitre 52, à la fin, on a vu qu'il était défait ou déformé.
Et en même temps, on a vu que le prophète a parlé de son exaltation.
Un autre exemple, dans chapitre 53, verset 2,
une racine sortant d'une terre aride.
Et quand même, un peu plus loin, nous lisons qu'il a eu beaucoup de fruits.
Un autre exemple, il n'avait ni forme ni éclat.
Quand même, il était le Serviteur à l'Éternel.
Il était le vrai Messie.
Il était rejeté de la part des hommes.
Par contre, approuvé de la part de Dieu.
Ce sont donc des paradoxes.
Et ce chapitre est plein de ces paradoxes.
Mais cela rend ce chapitre très vivant.
Un autre exemple, nous voyons un peu plus loin la mort du Seigneur Jésus.
Et en même temps, sa résurrection.
Ce sont des contrastes.
Et aussi, il était sans famille.
Et un peu plus loin, on voit qu'il a une semence.
Ainsi, le chapitre est plein de paradoxes.
Un autre détail que j'aimerais donner,
c'est que ces prophéties, ou tous ces détails qu'on a dans cette prophétie,
ont été accomplis et seront accomplis.
Et on le voit dans le Nouveau Testament.
Ce que j'aimerais souligner ici,
c'est qu'on a un lien entre l'Ancien Testament et le Nouveau Testament.
Les juifs, vous voyez, rejettent le Nouveau Testament.
Mais j'ai écouté une cassette dernièrement d'un juif.
Il était très orthodoxe.
Son père était le chef religieux des juifs en Pologne.
Les juifs orthodoxes.
Et lui a accepté le Seigneur.
Le garçon a accepté le Seigneur à l'âge de 12 ans.
Au début, il était très surpris
que les juifs chrétiens qui ont annoncé le salut
ont parlé du Messie
et qu'il avait tant de passages dans l'Ancien Testament.
Ce garçon connaissait l'Ancien Testament.
Vous voyez, dans cette famille-là,
il était coutume que les jeunes garçons de 13 ans,
ou en tout cas les garçons qui étaient élevés pour devenir des dirigeants plus tard,
connaissaient par cœur tous les livres de Moïse à l'âge de 13 ans.
Qu'ils connaissaient par cœur tout l'Ancien Testament à l'âge de 18 ans.
Imaginez-vous.
Et en hébreu, ce n'était pas leur langage,
comme le yédiche qui parle en général,
c'était en hébreu.
Ils ont appris ces passages.
Donc, ce garçon connaissait l'Ancien Testament.
Il était offensé de penser que ces prophéties en rapport avec le Messie
étaient accomplies par le Seigneur Jésus.
Et à un moment donné, il a dit
« Je vais lire ce Nouveau Testament et je vais prouver que ce sont des mensonges. »
Il a lu ce Nouveau Testament et a accepté le Seigneur Jésus.
Il était convaincu.
Parce que là, il a vu que toutes ces prophéties étaient accomplies dans le Nouveau Testament.
C'est pour donner aussi un exemple
comment l'Ancien Testament est important pour nous.
Souvent, il y a des croyants qui ne lisent que le Nouveau Testament.
Mais vous voyez, sans l'Ancien Testament, on n'a rien.
L'Ancien Testament est la base de tout,
donne la base et aussi les promesses qui ont été accomplies dans le Nouveau Testament.
Donc, c'est juste pour montrer que les deux vont ensemble.
On pourrait dire que l'Ancien Testament, c'est la serrure
et le Nouveau Testament, c'est la clé
pour ouvrir la serrure, pour ouvrir la porte.
Donc, toutes ces promesses, on trouve l'accomplissement dans le Nouveau Testament.
C'est important pour nous de réaliser comment les deux vont ensemble.
Encore une chose à remarquer,
ce passage que nous avons lu ce soir,
c'est maintenant le centre, la portion centrale de cette prophétie.
C'est pour ainsi dire le cœur de cette prophétie.
Et cela va ensemble avec le livre de Lévitique.
Quel est le centre du livre Lévitique ?
C'est le chapitre 16.
Peut-être que vous connaissez un peu ce chapitre 16 du Lévitique.
C'est le chapitre qui parle du grand jour de la propitiation.
Et dans Lévitique, c'est exactement le centre de tous ces livres.
Mais vous voyez, ce chapitre, Ésaïe 53,
nous parle exactement des mêmes choses qu'on trouve dans Lévitique 16.
Il y a donc un parallèle très marquant
entre ces deux portions de la parole Lévitique 16 et Ésaïe 53.
Je vais revenir à ce sujet-là encore un peu plus tard.
Maintenant, j'aimerais donner quelques arguments,
on n'a pas eu le temps la dernière fois,
qui nous montrent comment ce passage parle du Messie
et ne parle pas du peuple d'Israël.
Vous voyez, il parle du peuple d'Israël,
mais ce sont ceux qui ont rejeté le Messie.
Ce que les juifs aujourd'hui disent,
ils disent que ce serviteur souffrant, c'est Israël.
Mais c'est vraiment un point très important.
Les rabbins juifs du passé ont toujours expliqué ce passage
et dit que ça parle du Messie.
Mais au Moyen-Âge, en l'an 11 à peu près,
il y avait un rabbin très fameux, Rachid,
et il a dit non, ce passage se réfère au peuple d'Israël,
parce qu'Israël a souffert beaucoup.
Je voulais juste mentionner ces points-là
qui nous montrent que cette prophétie parle d'une personne,
ne parle pas du tout de ce serviteur comme une pensée collective.
C'est un individu qu'on trouve dès le début jusqu'à la fin.
La première fois, on a vu sa vie ici-bas et son exaltation.
C'est un individu.
Et ainsi, c'est à travers toute la prophétie qu'il nous parle d'un individu,
notre Seigneur Jésus.
Le deuxième argument, c'est qu'il a souffert,
il a été frappé à cause des transgressions de mon peuple.
Donc, c'était un individu qui a souffert à la place du peuple.
Donc, l'individu, le Seigneur Jésus ou le Messie,
ne peut pas être en même temps le peuple pour lequel il a souffert.
Israël a souffert aussi.
Vous voyez, c'est le parallèle.
Les rabbins disent qu'Israël a souffert,
et ainsi donc, cette personne imaginaire dans Isaïe 53
représente Israël dans ses souffrances.
Mais vous voyez la grande différence,
le Messie a souffert pour son peuple,
tandis qu'Israël a souffert à cause de leur propre péché,
à cause aussi des gentils.
Israël a souffert à cause des gentils,
mais pas pour eux.
Ils ont souffert à cause de leur propre péché.
Un autre point à mentionner,
le Messie souffre sans qu'il soit coupable lui-même.
Il était innocent.
Verset 7, il a été opprimé et affligé,
il n'a pas ouvert sa bouche.
Et tous ces versets nous montrent l'innocence du Seigneur Jésus.
Est-ce qu'on peut dire qu'Israël était innocent lorsqu'il a souffert ?
On voit dans les prophètes de l'Ancien Testament
comment Israël était coupable,
et ainsi il a souffert selon les voies gouvernementales de Dieu.
Dieu a permis qu'il souffre à cause de leur propre péché,
et aussi selon ses voies gouvernementales.
Les mêmes principes qui s'appliquent d'ailleurs à nous.
Un autre point à remarquer,
le Seigneur Jésus, le Messie,
il a souffert volontairement.
Vous voyez, les Juifs ont toujours résisté,
mais dans ce passage-là, nous avons le verset,
il a été amené comme un agneau à la boucherie,
et a été comme une brebis muette.
Donc il n'a pas ouvert sa bouche.
Il n'a pas résisté.
Par contre, ça va encore plus loin,
le Seigneur Jésus s'est donné volontairement.
Il a livré son âme à la mort,
on lit à la fin de ce chapitre.
Il n'a pas résisté.
Quel contraste avec le Seigneur Jésus.
Le Serviteur, il justifie et guérit.
Quel contraste avec les souffrances d'Israël.
Par les souffrances d'Israël,
eux n'ont jamais justifié quelqu'un.
Eux n'ont jamais guéri quelqu'un, personne.
Un autre point, le Serviteur est mort,
et nous avons pu ressuiter aussi.
Par contre, Israël a toujours continué à résister.
C'est un miracle en soi.
Quelques points juste pour terminer ce résumé.
Le peuple, dans Isaïe 50, verset 10,
est exhorté à écouter le Serviteur.
Donc, le peuple doit écouter le Serviteur.
Ça nous montre aussi que le peuple
et le Serviteur sont différents.
Dans Isaïe 49, on a référé à ce passage-là déjà,
une fois, verset 6 à 8,
le Serviteur est appelé pour rétablir
les tribus de Jacob.
On a lu ce passage la dernière fois.
Donc, là de nouveau, la différence entre
le Serviteur et le peuple d'Israël.
Dans Isaïe 42, verset 6,
j'ai référé à ce passage-là,
la dernière fois,
le Serviteur est appelé à être l'alliance du peuple,
ou le médiateur.
De nouveau, la différence.
Il y a trois passages qui nous parlent
du Serviteur juste.
Et j'aimerais souligner ce point-là.
Le Seigneur Jésus était le seul juste.
On ne peut jamais dire qu'Israël était juste.
Ils l'ont manqué.
Donc, le peuple est plutôt
comme ce Serviteur sourd et aveugle.
Vous voyez, le problème, c'est que,
quelquefois, dans ce passage d'Isaïe,
le peuple est mentionné
comme étant le Serviteur.
Mais la multitude d'Israël a manqué.
C'est clair.
Ils sont comme ce Serviteur aveugle
et sourd
dans le gouvernement de Dieu.
On le voit déjà.
Le Serviteur est quelquefois
un Jésus fidèle dans le futur.
Mais dans Isaïe 53, c'est très clair.
Le Serviteur
est seulement le Messie.
Il y a d'autres arguments que ces Juifs ont,
juste pour terminer ce point-là.
Ils disent
que le peuple représente les païens
et le peuple souffre pour les païens.
Mais on a vu déjà
que c'est impossible.
Un autre point à remarquer, verset 1, dans chapitre 53,
on a vu l'incrédulité du peuple
à l'égard du Serviteur.
De nouveau, le contraste.
Le Serviteur était présenté
comme étant le bras de l'Éternel.
On l'a vu la dernière fois.
Mais ils ne l'ont pas écouté.
De nouveau, la différence entre les deux.
Le Serviteur ne peut pas non plus
être la personnification
de la portion fidèle du peuple.
Parce que le prophète dit plus tard
nous tous, nous avons tous été
errants, vous voyez.
Donc, quelquefois, on l'explique,
mais le Serviteur, cette portion fidèle
du peuple, ce reste fidèle,
quelquefois c'est vrai dans les prophéties,
mais pas dans cette prophétie.
Le reste fidèle, eux-mêmes,
auront besoin d'être racheté.
Ils seront ce saint reste,
racheté et rétabli sur la base
de leur expiatoire du Serviteur.
Donc, tous ces arguments ensemble
nous montrent que le Messie
est présenté ici comme une personne,
un individu,
et il ne peut pas être vraiment
en même temps le peuple.
Il n'est pas présenté sous l'image
de ce Serviteur, c'est impossible.
La dernière fois, dans le chapitre 53,
au premier verset, nous avons vu
que le roi, ou le Messie,
est venu, pour ainsi dire,
incognito,
ça veut dire sous un voile,
pour ainsi dire.
Si un roi voyage, comme on le dit incognito,
personne ne le reconnaît.
Et ainsi, le roi est venu,
dans le chapitre 53, verset 1,
Dieu s'est identifié avec lui,
il était le bras de l'éternel,
mais le peuple ne l'a pas reconnu.
Mais un autre point qu'on a vu,
le peuple n'avait pas de foi,
et c'est vraiment important
pour nous à réaliser ceci,
que le peuple était
incrédule, n'avait pas la foi.
Par contre, il y avait
quelques-uns des disciples
qui ont reconnu la beauté
du Seigneur Dieu.
Un point à remarquer maintenant,
le verset que nous avons lu,
c'est la confession de ce reste fidèle
dans le futur.
Pour vraiment expliquer ce chapitre,
on devrait dire, dans ce chapitre,
après l'introduction,
on a la confession
de la part de ce résidu
futur, lorsqu'ils
verront leur Messie,
ils réaliseront leur mort.
C'est donc vraiment
l'explication de ce chapitre.
Dans Ézéchiel 36, nous voyons
que Dieu veut verser
de l'eau pure sur Israël.
Il va les purifier.
Il va leur donner
un corps nouveau.
Il va leur donner son esprit,
dans Ézéchiel 37.
Et ainsi, ce peuple sera prêt
pour voir ce qu'ils ont fait
dans le passé. Aujourd'hui, ils sont encore
aveuglés, ils sont encore
sourds, pour ainsi dire, et incrédules.
Mais là, ils affligeront
leurs âmes. De nouveau, une référence
à Lévitique 16.
Lévitique 16 nous parle souvent
de ce fait qu'ils devraient
affliger leurs âmes.
Lorsqu'ils voient que le Messie
était ce sacrifice pour eux,
ils vont affliger leurs âmes.
C'est donc l'explication de ce chapitre.
A la fin, Dieu donne
des détails encore.
Donc d'abord, on a la confession
de ce reste fidèle,
et puis Dieu donne encore quelques détails
par le prophète, touchant
la souffrance du Messie. On ne peut pas
parler de cela ce soir, ce sera plus tard,
Dieu voulant. Donc ça, c'est un point
important pour nous à saisir.
Est-ce que ça veut dire que nous n'avons rien à faire
avec ce chapitre? Bien sûr.
Même dans les jours du Seigneur Jésus,
l'Esprit Saint a cité
le passage que nous avons lu
ce soir, Ésaïe 53, verset 4,
est cité par
l'Esprit Saint dans Matthieu 8.
Et appliquer,
c'est une application,
ce n'est pas l'accomplissement
complète de cette prophétie,
c'est, si vous voulez,
une application partielle.
Parce que le Seigneur Jésus
était sur la terre,
a vécu parmi
son peuple, cette prophétie
était accomplie
en partie. Deuxièmement,
on peut dire
que cette prophétie
s'accomplit au moment
où nous acceptons le Seigneur Jésus.
Là, on peut dire, et j'espère que
nous tous puissions dire,
Lui a porté
nos langues,
ou mes langues. Est-ce que
tout le monde peut le dire, vraiment,
du Seigneur Jésus, que Lui a porté
mes langues?
C'est une question très solennelle.
Et ainsi,
chaque croyant, aujourd'hui,
réalise donc
un accomplissement,
un accomplissement partiel,
de nouveau, de cette prophétie.
Mais l'accomplissement réel
de cette prophétie
est encore futur, comme d'ailleurs
toutes les prophéties ont
un accomplissement futur.
On a vu, donc, que le peuple
ne l'a pas reconnu. Le peuple
n'avait pas de foi. Il était venu
dans l'humiliation.
Le psaume nous montre aussi
beaucoup de détails de son humiliation.
Et ainsi, le peuple ne l'a pas reconnu.
Et, je pense,
je l'ai mentionné la dernière fois,
il avait donné
une solution pour ce problème-là.
Vous voyez, il a dit, mais,
ce Messie souffrant, c'est le fils de Joseph.
Et le Messie glorieux,
c'est le fils de David.
Il avait donc fait une hypothèse
pour réconcilier
ces deux pensées,
ce paradoxe, pour ainsi dire.
Mais, nous avons, dans
la personne du Seigneur Jésus,
la réalisation de ces deux côtés
que nous avons vues déjà au début,
ses souffrances et ses gloires.
Maintenant, j'aimerais
mentionner un autre point. Ce reste
fidèle, duquel j'ai parlé tantôt,
va exprimer leur foi
dans le Messie et leur
appréciation de ses
souffrances dans sa vie, dans sa mort.
Et ainsi, ils
connaîtront cette
repentance. Si on lit ce chapitre-là,
nous voyons des personnes
qui se repentent, qui
voient leurs
fautes, qui réalisent
leurs manques, qui se voient dans la
présence de Dieu. Ils sont frappés
vraiment de leur état.
Et en même temps,
ils sont frappés par ce tableau
qu'ils voient une personne
qui a pris toutes leurs fautes,
tous leurs précieux, toutes leurs iniquités
sur eux. Et ainsi,
on voit un aspect
merveilleux de l'œuvre du Seigneur Jésus.
Il s'est identifié
avec son peuple. Maintenant,
je répète de nouveau ces trois
niveaux pour ainsi dire. Le Seigneur Jésus
s'est identifié dans son esprit
avec leur fardeau
lorsqu'il était ici-bas. Dans Matthieu 8,
on a donc cette citation
très importante.
On lit dans Matthieu 8, verset
17 ou verset 16
déjà. Et le soir étant venu,
on lui apporta beaucoup de démonia.
Il chassa les esprits
par une parole et guérit
tous ceux qui se portaient mal.
En sorte qu'il fût
accompli ce qui a été dit par
Isaïe le prophète, disant,
« Lui-même a pris nos langueurs
et a porté nos maladies. »
Voilà, c'est donc
un accomplissement partiel.
Vous voyez,
ici, les personnes qui étaient guéries,
pour eux,
la prophétie était
accomplie. Il pouvait dire
par l'esprit ici,
« Lui-même a pris nos langueurs
et a porté nos maladies. »
Mais ce n'est pas l'accomplissement
entier, complet
de cette prophétie.
Parce que ceci a eu lieu
d'abord à la croix. Là, le Seigneur
Jésus a pris nos langueurs et porté
nos maladies, vraiment.
Ici, le passage
veut dire que le Seigneur Jésus, lorsqu'il a
guéri les gens, s'est
identifié dans son esprit avec
leurs langueurs. Vous voyez, le Seigneur
Jésus est venu comme le
roi. Il avait toute la
puissance. Lorsqu'il a rencontré
quelqu'un qui
était malade, cette puissance
même du Messie
a guéri presque
automatiquement ces malades.
Mais ce passage-là, vous voyez,
nous montre que ce n'était pas
vraiment automatiquement. Parce que
dans son esprit, il s'est
identifié avec leurs douleurs.
Et aussi, il a réalisé
que même s'il a guéri
ces gens-là, il a dû
souffrir vraiment à la croix
pour leur
santé. Le deuxième
accomplissement a eu
lieu, donc, le moment où nous avons
accepté le Seigneur Jésus.
Ce moment-là, de nouveau,
on peut dire, cette prophétie
s'accomplit. Parce que ce moment-là,
on peut dire, lui a porté nos
langueurs. Mais vous voyez, la
prophétie s'est accomplie
parfaitement au début du
millénium. Là, on va voir qu'il
va ôter toutes leurs maladies.
On le voit déjà avec
la sortie du peuple d'Israël
de l'Égypte. Le Seigneur a dit
« Je ne mettrai pas sur vous toutes ces maladies. »
Là, on voit déjà
une image de ceci. Mais au début
du millénium, lorsque le
Seigneur Jésus va régner, toutes ces
maladies seront ôtées. Mais le point
à saisir ici, c'est que
c'est sur la base de son œuvre
expiatoire. Le verset
que nous avons lu, lui-même a pris
nos langueurs et a porté nos maladies.
Il dit, ok,
dans sa vie, lorsqu'il était ici,
il a déjà pris
ses langueurs et ainsi
il était identifié
avec ses maladies. Comme
il ne voit pas la conséquence de ceci.
Vous voyez, si le Seigneur Jésus
était malade, lui-même,
vraiment, il n'était pas
le sacrifice propre,
approprié
pour Dieu. Si le Seigneur Jésus
était vraiment
rempli de ses maladies,
c'est une pensée horrible.
Le Seigneur Jésus était parfait.
Mais le point qu'on a dans Matthieu
VIII, c'est qu'il s'est
identifié dans son esprit
avec ses maladies.
Ça, c'est le point à saisir. Ok, on doit
continuer maintenant. Un autre point
que j'aimerais souligner
dans ce passage que nous avons lu ce soir,
nous avons
10 points touchant
ses souffrances.
10 expressions en rapport
avec cette souffrance expiatoire.
On va voir, il est
le substitut dans ce passage.
Il a souffert
pour son peuple. Juste brièvement,
pour les mentionner, ces 10 points-là,
il a porté
nos langueurs. Là, dans Esaïe
53, cela ne
se réfère pas seulement
à sa vie. Comme Matthieu VIII,
c'est une application divine.
C'est vrai. Mais, dans
Esaïe 53, le passage
même se réfère surtout
à la croix. Là,
il a porté nos langueurs. Là,
il s'est chargé de nos douleurs.
C'est la deuxième expression.
Il s'est chargé de nos douleurs.
La troisième expression, il était
battu. Je vais revenir plus tard
à ces détails.
Quatrièmement, il était frappé.
Cinquièmement, à la fin du verset
4,
affligé. Dans le verset 5,
maintenant, blessé.
La septième expression, meurtri.
Et puis, verset
6, c'est déjà dans le verset
5, le châtimeur.
Le châtiment de notre fait. C'est une autre
expression en rapport avec
ses souffrances. Puis, à la fin
du verset 5, ses meurtrissures.
Et puis, dans le verset 6, à la
fin, la dixième expression,
l'Éternel a fait
tomber sur lui
l'iniquité de nous tous.
Donc, rappelons-nous de nouveau
cet exemple de cette mère
qui a souffert pour son enfant.
Ce n'était pas des souffrances expiatoires.
Quelle différence !
Ici, nous avons vraiment les souffrances
expiatoires du Seigneur Jésus.
Dans tous ses détails.
On pourrait dire, la première expression
et la deuxième expression,
c'est aussi un sympathie
dans sa vie, comme nous l'avons vu dans Matthieu 8.
Mais ça va plus loin.
C'est aussi à la croix. Et c'est donc
un aspect très actif.
Le Seigneur Jésus a porté,
c'est lui qui a porté nos langueurs,
c'est lui qui s'est chargé
de nos douleurs, comme d'un
fardeau très lourd.
C'est donc un aspect actif, on peut dire.
Les autres
expressions sont plutôt
des expressions passives.
Ce qu'on a fait
avec lui, et ce
qui nous frappe dans cette prophétie,
c'est ce que Dieu
a fait avec lui. La dernière
expression, on l'a lue déjà,
l'Éternel a fait tomber
sur lui l'iniquité de nous tous.
Ce qui nous frappe dans cette prophétie,
ce n'est pas vraiment ce qu'il a
souffert de la part de l'homme.
Nous avons vu dans Isaïe 42,
une référence à ces souffrances.
Dans Isaïe 49, c'était déjà beaucoup plus
clair, mais c'était dans sa vie.
Dans Isaïe 50, on a vu
déjà ces souffrances
à la croix, mais pas les souffrances
expiatoires, les souffrances de la part
de l'homme. Mais ce qu'on a ici,
dans le chapitre 53, ce sont ces
souffrances de la part
de Dieu. Et ainsi, on voit ces
sept ou huit expressions où il était
passif, il était l'objet
qui était frappé par
Dieu lui-même, quelque chose
sur le nez. Donc, en rapport
avec ces deux expressions au début,
il a porté nos langueurs, il s'est chargé de
ses douleurs. J'aime toujours penser
à ce verset, dans Matthieu 11,
où le Seigneur Jésus a dit
« Venez tous ceux qui sont
chargés ». Vous voyez,
tout le monde est chargé,
et le Seigneur dit « Viens, venez
à moi, parce que moi, je veux
me charger de ces douleurs,
de ces fardons. » Ça, c'est donc
la grâce. OK, maintenant, cette
troisième expression, il était
battu. Ça, c'est une expression très
forte dans le verset 4,
et nous, nous l'avons
estimé battu,
frappé de Dieu. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Le peuple pensait,
ou serait-ce
même le prophète, le peuple pensait
qu'il était frappé de Dieu,
mais ce n'est pas
la seule pensée. La pensée
vraiment, c'est qu'il pensait
qu'il était frappé de Dieu à cause de
ses propres péchés, à cause de ses propres fautes.
Vous voyez, ça, c'est vraiment la pensée.
On voit dans ce passage-là
qu'il était vraiment frappé de Dieu,
frappé par l'éternel,
mais ce n'était pas pour
ses péchés. Nous vivons, nous lisons
dans le Nouveau Testament, il était
sans péché. Il n'a pas connu
le péché. Il n'a jamais commis
le péché. Donc, c'est
très clair dans le Nouveau Testament.
Mais le point ici, c'est que
le peuple pensait que Dieu
l'a frappé à cause de ses propres
péchés, mais ce n'était pas le cas.
Dieu l'a frappé parce qu'il s'est chargé
de nos péchés. Ça, c'est le point.
Donc là, on voit ce secret,
ce mystère de cette heure expiatoire.
Et maintenant, cette expression
très frappante.
Il était
battu, je veux dire,
battu comme un lépreux.
Nous avons quelques exemples dans l'Ancien Testament.
Je vous donne un exemple. Osias,
le roi Osias, il était
très téméraire.
Il voulait servir comme
sacrificateur dans le
sanctuaire. Et malgré
les avertissements du grand
souverain du catharge,
il a continué. Et à un moment donné,
Dieu l'a battu.
Il est devenu lépreux.
On a un verset aussi dans Job.
Job a reconnu
la main du Dieu qu'il a touchée,
ou battue, dans Job 19, verset 21.
C'est vraiment
une expression très forte qui nous parle
de ce que Dieu a fait. Il l'a battu
comme ce lépreux qui était
frappé immédiatement dans la présence
de Dieu. L'autre expression que nous
avons maintenant, c'est qu'il était
frappé, frappé de Dieu.
Et comme j'ai dit,
le peuple pensait que c'était
à cause de ses propres péchés.
Je donne un exemple. Les amis de Job,
lorsqu'ils sont venus, ils se sont tués,
mais après sept jours, ils ont commencé
à parler. Qu'est-ce qu'ils ont dit?
Ils ont dit, Job, c'est à cause de tes péchés
que tu souffres. Non, ce n'était pas le cas.
Et ainsi, on voit ici, le peuple
pense que le Messie souffre
à cause de ses propres péchés.
Mais ce n'était pas le cas. Dans Jean 1,
on voit qu'il est venu, mais le peuple
n'a pas accepté. Ils n'ont pas vu
que c'était le Messie.
Ils ne l'ont pas réalisé. Et ainsi,
nous aussi pouvons faire de fausses
conclusions. On dit quelquefois
quelqu'un qui est malade, mais c'est à cause
de ses péchés. Non, on ne le sait pas.
Mais en tout cas, avec le Messie,
ce n'était pas le cas. Ce n'était pas
à cause de ses péchés. Voilà.
Les mots frappés, on trouve aussi
dans 1 Samuel 5, verset 12,
lorsque Dieu a frappé
les philistins par toutes sortes
de maladies. Et ces maladies, à cause
du fait qu'il avait l'arche
parmi eux. Dieu les a frappés
avec ces maladies. Ainsi, nous voyons
que Dieu a frappé,
pour ainsi dire,
une maladie humaine. L'autre expression
qu'on trouve un peu plus loin,
à la fin du verset 4, il était affligé.
Affligé implique
aussi la pensée humile.
Humilier devant
Dieu, dans la présence. Donc, quelle
douleur, vraiment, le Seigneur Jésus
a su. Quelle
situation pour lui, qui était
sans péché. Le juste
a souffert pour les injustes. On ne
peut pas vraiment comprendre
comment le Seigneur Jésus a souffert.
Et même ici,
le peuple n'a rien compris de
ceci, comme on le voit dans ce verset.
Quelle souffrance, cela aussi,
que même ses propres disciples ne l'ont pas compris.
Ok, on va continuer.
Verset 5 maintenant. Mais, il a
été blessé pour nos
transgressions. C'est une autre expression.
Blessé, littéralement,
ça veut dire transpercé.
Vous voyez, il était
percé. On le
voit dans les psaumes, le psaume
22, verset 16.
On le voit dans Zacharie 12.
Il est percé. Dans Apocalypse
1, ce passage est cité.
Là, on voit comment il était
percé. Cela se réfère
à la crucifixion. Il était
crucifié. Et vous voyez
ce qui est très intéressant. Dans
les jours où Esaïe a
prophétisé, ce moyen
de châtier
quelqu'un, de mettre à mort
quelqu'un, était inconnu.
Si un brigand était
tué, dans ce jour-là, c'était par des
pierres, il était lapidé, par exemple,
ou tué par l'épée.
Mais cette façon de
châtiment était inconnue.
On voit ici donc comment l'Esprit de Dieu
a dirigé Esaïe pour donner
ces détails-là qui
ont été
accomplis littéralement
lorsque le Seigneur Jésus a été crucifié.
Mais j'aimerais suggérer aussi,
il était aussi percé
moralement. Dans le psaume
109, verset
22, si vous voulez le vérifier à la maison,
vous pouvez lire qu'il dit
que le prophète dit,
ou le psalmiste dit, son cœur est
blessé, ou mon cœur
plutôt, mon cœur est blessé
au-dedans de moi. Là, le
Seigneur Jésus parle
de lui-même, il dit, mon cœur
est blessé, ou mon cœur est
percé, vous voyez. Donc, ce
que je veux suggérer ici, le
Seigneur Jésus était percé,
son corps était percé, transpercé
par les clous, ses mains,
ses pieds, sa tête,
par la couronne d'épines, son côté,
ses cinq ou six endroits
où il était percé,
transpercé. Mais le
septième point, c'est son cœur.
Il était aussi percé
intérieurement. Quelle chose
solennelle à réaliser, comme
un criminel, comme un brigand.
Quelle souffrance pour notre Seigneur Jésus.
La septième expression nous avons
maintenant, il était meurtri.
Meurtri pour nos iniquités.
Meurtri veut dire
brisé. Il était
réduit en poussière.
Ici, on a vraiment
un sens figuratif. On a vu
le corps de notre Seigneur Jésus
à la croix, mais
dans le sens figuratif, il était
réduit en poussière. Et plus tard, il dit
dans l'option 22, tu m'as mis dans
la poussière de la mort. On voit ainsi
comment Dieu l'a brisé,
comme une pierre qui est brisée
et qui devient
de la poussière. Quelle chose
terrible pour notre Seigneur Jésus.
Et puis, la huitième expression,
le châtiment,
c'est une forme de discipline
très sévère. Le Seigneur Jésus était
exposé à ce châtiment,
mais pas pour ses iniquités,
comme j'ai dit déjà au début,
pour nos iniquités.
Et l'Évitex 16, nous,
si vous voulez lire l'Évitex 16, vous pouvez
mieux réaliser vraiment
la situation. La neuvième
expression, on a vu dans
le verset 5 à la fin,
et par ces meurtrissures, nous
sommes guéris.
Ça veut dire des frappes qui pénètrent
dans le corps ou dans l'âme.
Donc ces meurtrissures sont causées
par ces frappes. On le voit
la même expression dans Genève 4
déjà, où l'Amet, dans sa
prophétie, parle de ces meurtrissures,
des frappes qui pénètrent dans le
corps. Mais nous avons suggéré
aussi dans l'âme de notre Seigneur Jésus.
Et dans 1 Pierre 2, verset 24,
nous avons une
citation de cette prophétie qui est
très remarquable. Nous lisons,
je vais juste lire ce passage,
je ne peux pas donner des commentaires.
1 Pierre 2, verset 24,
qu'il lui-même a porté nos péchés
en son corps sur le bois
afin qu'étant morts aux péchés,
nous vivions à la justice
par la meurtrissure
duquel vous avez
été guéris. Donc la meurtrissure,
et de nouveau, on le voit ici,
il a porté nos péchés en son
corps sur le bois, vous voyez, ça c'est
vraiment l'accomplissement de cette prophétie.
Lorsqu'il les a portés
dans son corps à la croix.
Il ne les a pas portés dans son
corps dans sa vie. Beaucoup de
théologiens l'expliquent comme ça.
Non, le Seigneur Jésus a porté
ses péchés dans son esprit,
Matthieu vit, mais pas dans son corps.
Seulement lorsqu'il les fait sous la
main frappant du Dieu, il les a
portés dans son corps.
Et aussi, par sa meurtrissure,
nous sommes guéris.
La dixième expression maintenant,
l'éternel fait tomber
sur lui.
Ici, nous voyons comment Dieu l'a
fait pécher. De Corinthiens 5
verset 21 nous dit, Dieu
l'a fait pécher. Ce n'est pas
les hommes, c'est l'éternel
qui a fait tomber
sur lui, l'iniquité de
nous tous. De Corinthiens 5 verset
21. Devenu
péché, quelque chose horrible
pour le Seigneur Jésus. Un autre verset,
Galate 3 verset
13, il est devenu
malédiction. Lui qui a
donné tant de bénédictions dans sa vie,
il est devenu
malédiction. Dans Romains 8
verset 3, nous lisons qu'il
s'est identifié avec nos péchés
devant Dieu. Dans 1 Corinthiens 15,
il est mort pour nos péchés.
Donc, quelle souffrance
pour le Seigneur Jésus. Mais ce qui
est terrible de voir ici, c'est l'éternel
qui a fait tomber sur lui
ces choses. On peut comprendre
pourquoi il dit dans le
son 22, pourquoi mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné? Un autre point à remarquer
maintenant, je l'ai remarqué
déjà, il a porté nos langeurs
et vous voyez dans Deuteronome
7 déjà, Dieu avait dit
qu'il ne mettrait pas
de péché sur son peuple. Dans
Exode aussi. Dans Esaïe 33
si vous voulez le vérifier chez vous
à la maison, verset 24
et aussi 65, verset 19
nous avons des passages qui nous
parlent du millenium, où il n'y aura
plus de langueurs, plus de
maladies. C'est à cause du fait que
lui les a portées.
Comme j'ai dit déjà tantôt.
Mais lui-même, il était sans tâches
pendant sa vie. Ça c'est très important
à saisir.
En rapport avec ces souffrances
ici, j'aimerais suggérer
que le Seigneur Jésus est présenté ici
comme le sacrifice
pour le péché.
L'Église 16 nous parle de ce sacrifice
pour le péché. Il y a
beaucoup d'autres passages dans l'Ancien Testament
qui nous donnent des détails
sur ce sacrifice
pour le péché.
Je le mentionne maintenant. On a vu la dernière fois
qu'il y a des parallèles avec
le tabernacle. On a parlé des pots
de Tesson la dernière fois.
Ni forme, ni éclat.
Ici, nous avons un autre exemple
ou une autre illustration de l'Ancien Testament.
Le sacrifice
pour le péché. Et ainsi,
c'est l'Éternel qui a fait tomber sur lui
l'iniquité de nous tous.
Mais, une autre chose à remarquer.
Le Seigneur Jésus est devenu ce sacrifice
pour le péché, mais il dépasse
entièrement ce sacrifice
de ce système cérémonial.
Hébreu 10
cite le Psalm 40
qui nous montre que tous ces sacrifices
étaient sacrifiés selon la loi
mais le Seigneur Jésus a mis de côté
tout ce système-là. Il est venu
pour faire la volonté de Dieu.
Et ainsi, il est devenu
le vrai sacrifice pour le péché.
Et vous voyez, c'est vraiment la base
de tout. Est-ce que vous savez que
le sang du sacrifice
pour le péché était apporté
devant Dieu, sur le trône,
sur le couvercle.
C'est frappant de voir comment
le Seigneur Jésus a souffert d'un côté
et le corps
des animaux, de ce sacrifice
était brûlé hors du camp.
Ainsi, le Seigneur Jésus a souffert
hors du camp, hébreu 13,
mais son sang est présenté
dans la présence de Dieu.
Et ainsi, ce sacrifice nous ouvre
la porte. Nous ouvre le
sanctuaire. C'est dit déjà
qu'on a ici, dans ce verset-là,
Lévitique. Et Lévitique, dans
les images de l'Ancien Testament, nous ouvre
le sanctuaire. Encore quelques pensées
terminées. Si vous voulez lire
Lévitique 16, vous allez voir
deux boucles. Je ne parle pas maintenant
de ce taureau, mais de ces deux
boucles pour Israël. Le premier boucle
nous parle des droits saints,
les exigences de Dieu.
Et on voit là que Dieu était satisfait,
absolument satisfait
par ce sang. Et là, on voit
la propitiation.
Ça veut dire, par cette œuvre,
Dieu
a trouvé la propitiation.
Dieu est maintenant
à une attitude favorable
envers toute la création,
envers tout le monde. Ça, c'est un côté.
Mais le deuxième boucle, vous voyez,
dans Lévitique 16,
nous avons aussi dans Ésaïe
53, sur lui,
le sacrificateur a mis
tous les péchés du peuple.
C'est très remarquable.
Il a fait la confession de tous ses péchés.
Si vous voulez lire Lévitique
16, on voit la même pensée.
J'ai dit tantôt, ici, on a
le reste fidèle qui donne la confession
dans la repentance. Et ainsi,
on voit dans Lévitique 16, cette confession
par le sacrificateur. Et ainsi,
les péchés du peuple étaient mis
sur le deuxième boucle
pour Azazel. Et
là, nous voyons la pensée
de la substitution.
Et à la fin du chapitre 53,
on va voir aussi plus tard,
Dieu voulant, parce
qu'il aura livré son âme à la mort
et qu'il aura été compté parmi
les transgresseurs et qu'il a porté le péché
de plusieurs, ou de beaucoup,
littéralement, c'est beaucoup.
Mais ce n'est pas qu'il n'était pas le substitut
de tout le monde.
Vous voyez, ça c'est une pensée solennelle.
D'un côté, Dieu est satisfait
dans ses exigences, dans ses droits,
la propitiation, donc Dieu est favorable
envers tout le monde. Mais de l'autre
côté, on voit clairement que
seulement les péchés de ceux
qui ont confessé le péché
étaient portés par
le sacrifice, par le substitut.
L'éternel a fait tomber
sur lui l'iniquité de nous tous.
Mais ce sont ceux qui
donnent cette confession, qui se repent,
qui peuvent dire de nous tous.
Et on voit dans le livre d'Ixège aussi que
l'éternel, qui savait tout,
a mis tous ses péchés. Il n'y a
aucune exception. Si cette confession
dépendait de nous, on aurait
oublié beaucoup de choses,
beaucoup de détails. Mais Dieu,
le Dieu omniscient,
qui connaît tout, il a mis
ses péchés sur lui,
ses sacrifices pour le péché.
Si vous voulez l'étudier, il y a
14 références aux souffrances
expiatoires dans le chapitre 53.
Donc on peut vraiment dire
que ce chapitre nous parle
vraiment des souffrances expiatoires
du Seigneur Jésus. Juste brièvement,
quelques points encore,
il était le seul à être frappé.
Imaginons que nous
serions frappés par Dieu.
On serait perdus pour toute l'éternité.
On serait dans l'enfer.
Lui était le seul capable
pour être frappé. Personne n'était
capable pour être frappé.
Lui était tellement grand,
son sacrifice est tellement merveilleux
pour Dieu, qu'au lieu d'être
consommé par le feu, il a
consommé nous. Lui était
le seul capable
pour être frappé par Dieu,
pour porter nos langeurs, nos douleurs,
nos transgressions,
nos iniquités, et j'aimerais
ajouter aussi ce qu'on a dans le verset 6,
nous qui étions errants.
Ça nous parle de notre ignorance.
Souvent on est totalement
ignorant de nos péchés, mais
quand même nous sommes capables. Et lui,
Dieu a mis tout cela
sur nous. Même les péchés
que nous faisons par ignorance.
Même les péchés qui nous parlent
de notre volonté propre.
Vous voyez, le prophète
le dit, nous nous sommes tournés
chacun vers son propre chemin.
Le propre chemin veut dire
le chemin de notre propre volonté.
Dans l'Ancien Testament, on a beaucoup de références
au chemin ou la voie
de l'éternel, la voie
qui est selon les pensées de Dieu.
La seule personne qui a marché sur cette voie
c'est le Seigneur Jésus.
Nous tous, nous sommes
tournés vers notre propre
chemin, dans la désobéissance.
Encore, en rapport avec ceci,
lui était aussi vraiment blessé.
Ce n'est pas seulement, Dieu n'a pas
diminué les châtiments.
On pourrait dire, mais c'est son propre
fils, son fils bien-aimé.
Sans doute, Dieu va diminuer maintenant un peu
ses châtiments. Il était
pur, sans tâches. Dieu va diminuer
maintenant. Non, Dieu est juste.
Il a frappé, il a blessé
réellement, sans
diminuer, quoi qu'il soit, le fils
bien-aimé. Et on a aussi
l'efficacité, si vous
voulez lire, dans 1 Pierre 3
verset 18, le juste
a souffert pour les injustes,
afin qu'il nous amène à Dieu, vers
Dieu. Les résultats bénéfiques
de cette œuvre expiatoire,
nous sont donnés à la fin du chapitre
53. Je ne peux pas parler de ça
maintenant. Donc, on a
vraiment ici l'efficacité
de son œuvre. Les résultats,
je le mentionne déjà maintenant,
on va le voir à la fin du chapitre, mais
trois résultats sont mentionnés,
verset 5, la paix.
Vous voyez, le châtiment de notre
paix a été sur nous. La paix.
Ephésiens 2, si vous voulez lire,
nous parle de cette paix. Lui annonce
la paix. Lui a fait la
paix. Il est notre paix.
Trois pensées différentes
en rapport avec la paix. Romains
5, nous avons la paix avec Dieu.
Quelle chose bénie.
Le deuxième résultat,
c'est la guérison. Vous voyez
à la fin du verset 5, par
ses meurtrissures, nous sommes guéris.
Nous sommes sans trois, nous avons cette guérison.
C'est une guérison spirituelle,
morale. Ce n'est pas seulement
la guérison physique, comme
dans Matthieu 8, c'est surtout la
guérison spirituelle et morale.
1 Pierre 2, verset 24,
cite ce passage-là.
Il nous parle de cette guérison.
Le troisième résultat,
c'est la propitiation, verset 6,
on l'a mentionné déjà, et la
substitution. Dieu a été satisfait
entièrement. Tous ses droits
ont été satisfaits.
Dieu a été satisfait et
glorifié par cette heure. Et maintenant
pour terminer, encore cette pensée
solennelle. C'était l'éternel
bien-même qui a fait
tomber sur lui l'iniquité de nous tous.
On va voir la prochaine fois
si le Seigneur le permet encore,
verset 10, mais il pue
à l'éternel
de le meurtrier. Là, on voit la
volonté de Dieu. C'était pas
la volonté de Dieu qui l'a fait
tomber sur lui l'iniquité
de nous tous. Et qu'est-ce que ça veut dire ?
Nous lisons dans acte 2, verset 23
que les hommes uniques
ont crucifié le Seigneur Jésus.
C'est le côté de l'homme et
Dieu ne diminue pas la responsabilité
de l'homme. Mais le même verset nous dit
que c'était pas le conseil de Dieu.
Vous voyez, c'était Dieu lui-même
qui l'a fait. Nous ne pouvons pas
comprendre ceci. Dieu maintient la responsabilité
de l'homme et c'est Dieu lui-même
qui l'a fait. Et j'aimerais souligner ici,
c'est Dieu le Père,
le Fils et l'Esprit Saint.
Dans Hébreu 9, nous lisons qu'il a
souffert par l'Esprit éternel.
Dans Jean 10, nous voyons que
le Seigneur Jésus a donné sa vie
dans la mort, par sa propre volonté.
Et dans Jean 3 et d'autres
versets, nous voyons que Dieu
dans le contexte, c'est plutôt
le Père qui a donné son Fils unique.
Donc c'est vraiment Dieu
qui agit ici. C'est juste
très important pour nous assaisir
ceci. Nous avons vu dans
Isaïe 42 que les hommes ont agi.
Dans 49, le peuple
50, chapitre 50 aussi,
les souffrances à la croix
de la part de l'homme. Mais ici,
c'est la part de Dieu.
Il y en a dans d'autres passages, comme
j'ai dit dans le Nouveau Testament. On voit que
toute la Trinité était impliquée
dans ce travail. Vous pouvez méditer
sur ces passages-là.
Je suis sûr que
le Seigneur peut se servir de ces passages-là
pour nous donner une impression
fraîche des souffrances
du Seigneur Jésus, ce qu'il a subi pour nous.
Cette œuvre expiatoire,
ces souffrances que nous ne pourrons pas
vraiment chanter, mais ce sera
le sujet de notre méditation
et notre adoration
pour toute l'éternité.
Vous voyez, ainsi, je n'hésite pas
à dire que c'est la plus
grande prophétie de la parole de Dieu.
Et cette prophétie nous aide à
apprécier ce que le Seigneur Jésus
a fait, aimer sa personne,
apprécier son œuvre.
Le Seigneur nous aide à méditer
là-dessus, c'est-à-dire adorer. …
Automatic transcript:
…
Au livre d'Esaïe, chapitre 53, nous avons vu que cette prophétie contient 5 phrases, 5 portions.
Aujourd'hui, nous avons la quatrième portion, qui sont les versets 7 à 9 d'Esaïe 53.
C'est-à-dire la plus grande prophétie de la Bible qui contient 5 phrases.
On a maintenant la quatrième phrase qui est en ligne, c'est le verset 7 à 9.
Il a été opprimé, ou dans la note, tourmenté, malfaité et accusé, et il n'a pas ouvert sa bouche.
Il a été amené comme un aïeau à la bouche, et a été comme une brebis muette devant ceux qui l'attendent, et il n'a pas ouvert sa bouche.
Il est ôté de l'angoisse et du jugement, et sa génération qui la racontera, car il a été retranché de la terre des vivants.
A cause de la transgression de mon peuple, lui a été frappé, et on lui donna son sépulcre avec les méchants.
Mais il a été avec le riche dans sa mort, parce qu'il n'avait fait aucune violence, et qu'il n'y avait pas de pauvre dans sa mort.
Jusqu'ici la lecture de la parole. Je ne peux pas répéter tout ce que nous avons vu sur ces trois strophes du chapitre 53,
mais je donne un résumé en rapport avec les souffrances. On ne peut jamais être trop occupé des souffrances du Seigneur Jésus.
Et une des choses qui nous frappe vraiment dans ce chapitre, ce sont les aspects différents des souffrances du Seigneur Jésus.
Je l'ai mentionné déjà au début, une fois, dans toutes les prophéties concernant le Serviteur de l'Éternel, il y a un élément de ces souffrances.
Mais cet élément de ces souffrances augmente.
Dans le chapitre 42, il y avait déjà une indication, surtout si on le traduit un petit peu différemment,
chapitre 49, chapitre 50 déjà beaucoup plus clair, mais ici, dans le chapitre 52 verset 13 jusqu'à 53 à la fin, on a vraiment un tableau des souffrances du Seigneur Jésus.
Et ce que j'aimerais suggérer, si vous connaissez ou si vous étudiez les sacrifices différents dans l'Ancien Testament,
quand on parle de ce sacrifice, vous allez voir les détails dans ce chapitre.
Ce chapitre, pour ainsi dire, résume, dans un seul chapitre, c'est concentré pour ainsi dire, résume tous ces aspects différents du sacrifice du Seigneur Jésus.
Ou pour donner un autre exemple, nous avons quatre évangiles.
Et de ces quatre évangiles, nous avons des éléments concernant les souffrances du Seigneur Jésus qu'on a écrits dans cette prophétie, ce tableau.
Je l'ai comparé avec un diamant, un diamant qui brille, qui montre des couleurs différentes, des gloires différentes.
C'est aussi comme un ameur stellaire, des étoiles, qui montrent chacune une gloire différente.
Vous savez peut-être que chaque étoile a une couleur spéciale.
Toutes les étoiles ont des couleurs différentes.
Mais ici, dans ce chapitre 53, on pourrait dire que le Seigneur Jésus brille, pas seulement comme une étoile, il est le soleil, comme nous le savons,
mais ce sont beaucoup d'étoiles différentes, avec des couleurs différentes, qui sont mises ensemble dans un seul chapitre.
En rapport avec les souffrances, j'ai mentionné la dernière fois l'exemple de cette mère qui avait sauvé la vie de son garçon,
et sa main brûlée était le signe de son amour.
Ainsi, dans ce chapitre 53, nous avons beaucoup de signes de l'amour du Seigneur Jésus, des signes qui restent pour toujours.
Comme il était transversé par exemple, ses marques dans ses mains et dans son côté, dans ses pieds, on les verra pour toujours, les signes de son amour.
C'est aussi un chapitre plein de paradoxes, de contrastes, et aussi ce matin, cet après-midi, on va voir quelques contrastes aussi dans le passage que nous avons lu.
Ce que j'aimerais juste résumer, ce sont les aspects différents des souffrances du Seigneur Jésus.
Juste un résumé, bref.
Chapitre 52, verset 13 à 15, nous avons vu ses souffrances comme une introduction à sa gloire.
Donc, chapitre 52, verset 14, surtout, montre déjà ses souffrances.
Mais c'est pour présenter sa gloire, ou ses gloires, après.
On a parlé de ça, donc je ne peux pas répéter ça maintenant.
Juste pour résumer, les souffrances comme introduction à sa gloire.
Chapitre 53, verset 1 à 3, c'est donc la deuxième partie, nous avons vu ses souffrances parce qu'il était inconnu et méprisé.
Un autre aspect de ses souffrances, et beaucoup de détails même.
La dernière fois, on a vu verset 4 à 6, là nous avons vu ses souffrances expiatoires.
Des souffrances qu'il a endurées sous la main de Dieu.
On peut dire, verset 1 à 3, que ce sont ses souffrances d'être incompris, maltraité par les hommes.
Et même verset 4 pourrait référer à ça, au début.
Mais dans ce passage, verset 4 à 6, c'est plutôt les souffrances expiatoires du Seigneur Jésus.
Donc, ce qu'il a enduré de la main de Dieu, dans ces trois heures, sont de la croix.
Le passage que nous avons aujourd'hui, verset 7 à 9, parle aussi de ses souffrances.
D'un côté, de la part de l'homme, mais aussi l'intervention de Dieu.
Comment Dieu est intervenu pour protéger le Seigneur Jésus, pour l'ôter de cette angoisse, de ce jugement.
Donc, d'un côté, les souffrances de nouveau, mais l'intervention de Dieu.
Les hommes voulaient l'avoir comme leur victime, pour ainsi dire, on en parlera, pour le mettre avec les méchants.
Mais Dieu est intervenu pour lui donner son sépulcre avec le riche.
La prochaine fois, Dieu voulant, si le Seigneur nous reste encore ici, le restant du chapitre, nous parle de ses souffrances, mais aussi de ses résultats.
Les résultats bénéfiques pour nous, les résultats merveilleux pour la gloire de Dieu.
C'est vraiment ce dernier verset, c'est rempli des conséquences, des résultats de l'œuvre du Seigneur Jésus.
Mais, sur la base, ses souffrances. De nouveau, on va voir ses souffrances.
Une autre chose que j'aimerais remarquer maintenant, en général, deux points.
J'ai mentionné déjà, une fois, en parlant du verset 2, que là on voit quelque chose de l'offrande de gâteau.
On a des offrandes différentes dans l'Ancien Testament.
Et toutes ces offrandes ensemble, tous ces sacrifices ensemble, nous parlent, d'une façon ou d'une autre, des souffrances du Seigneur Jésus, de son œuvre, de sa personne.
Et ce que j'aimerais suggérer ici, dans ce chapitre, on a tous ces sacrifices, on a des références à tous ces sacrifices.
On a vu, donc, l'offrande de gâteau, les souffrances du Seigneur Jésus pendant sa vie.
On a vu comment il a vécu, pour la gloire de Dieu, dans un désert, pour ainsi dire, dans une terre aride.
Il est monté, il a vécu là, pour la gloire de Dieu, mais du côté de l'homme, il était méprisé.
Et on a, dans l'Évitique 2, trois cas différents qui nous parlent de ces souffrances cachées,
que le croyant, maintenant, peut comprendre un peu, mais ce sont des souffrances pendant sa vie.
Aussi, le verset 7, il a été opprimé et affligé, il va encore ensemble avec ça.
C'est la fin de sa vie, où il était maltraité par ses juges, maltraité par les chefs du peuple, mais ce n'est pas encore la croix.
On a aussi le sacrifice pour le péché, c'est mentionné expressément, dans le verset 10, au milieu du verset 10,
s'il livre son âme en sacrifice pour le péché.
C'est donc un autre aspect de son heure, mais c'est maintenant en rapport avec l'heure de la croix.
Cette personne merveilleuse, qui était l'offrande gâteau dans toute sa vie, pour être les délices de Dieu,
c'est lui qui a livré son âme en sacrifice pour le péché.
Qu'est-ce que ça veut dire, le sacrifice pour le péché ?
Là, le Seigneur Jésus a pris la part du pécheur.
Notez bien, il n'est pas devenu pécheur, jamais, mais il a pris la place du pécheur, devant Dieu.
La dernière fois, on a parlé un peu de cette heure expiatoire qu'il a accomplie, comme sacrifice pour le péché.
Dans l'Ancien Testament, on a ce sacrifice pour le péché, il est répéré en Lévitique, c'est ce grand jour de la copiation,
mais on a aussi beaucoup d'autres passages qui nous parlent de ce sacrifice pour le péché.
Mais on pourrait ajouter aussi le sacrifice pour les péchés.
Le Seigneur Jésus a payé la dette, pour ainsi dire, que nous avions envers Dieu, il a payé la dette de chaque péché.
Et ainsi, il est devenu aussi le sacrifice pour les délices, ceux qui étaient placés sous la loi,
tous leurs péchés étaient des transgressions.
On a des références aussi dans ce chapitre à tous ces aspects différents de nos péchés, vous voyez, nos langues, nos douleurs,
on peut aussi penser à notre état physique, mais ça implique aussi la question du péché.
Nos transgressions, nos iniquités, nous étions errants, on suivit notre propre chemin, notre propre volonté.
L'iniquité de nous tous, c'est une autre expression que le prophète utilise.
La transgression de mon peuple, là, c'est au singulier, leurs iniquités, c'est au pluriel,
et puis le péché de plusieurs, là, c'est de nouveau au singulier.
Vous voyez, le Seigneur Jésus n'a pas seulement pris le fardeau de tous nos péchés et a repayé la dette,
on en parlera la prochaine fois, Dieu voulant, en rapport avec le sacrifice pour les délices,
parce qu'il a repayé à Dieu beaucoup plus que la dette n'était, mais il s'est identifié aussi avec notre état pécheur,
et l'expression sacrifice pour le péché implique ceci aussi, qu'il s'est identifié avec notre état pécheur.
Quelle chose horrible pour le sein de Dieu d'être fait péché, ça c'est le sacrifice pour le péché.
Juste quelques versets dans ce chapitre, versets 4 à 6, nous parlent de ce sacrifice pour le péché.
Verset 10, comme j'ai mentionné déjà, et aussi le verset 8b, à cause de la transgression de mon peuple, lui a été frappé.
C'est aussi une référence au sacrifice pour le péché.
Vous voyez beaucoup de références à ça, et aussi à la fin du chapitre.
Il était aussi l'Holocauste, c'est juste le contraire.
Vous voyez ce que le sacrifice pour le péché a fait, lui était sans dette.
Incoupable, innocent, sans tâche, il a pris toute notre dette.
Il a pris ses péchés sur lui, les a confessés, et ainsi les a offerts devant Dieu.
Dans l'Holocauste, on voit juste le contraire.
Il était pur, et les conséquences de son œuvre sont maintenant prouves.
On le voit dans la peau que le sacrificateur a reçue, la peau de l'Holocauste.
Avec la peau de l'Holocauste, il était agréable devant Dieu.
Donc, ce que Dieu a fait avec nous, c'est sur la base de l'Holocauste.
Il nous a déclaré juste et agréable devant lui, sain ou vaincu.
Maintenant, je suggère verset 7, il y a une référence à l'Holocauste.
Parce que l'agneau était le sacrifice pour l'Holocauste.
Je vais revenir à ce point-là un peu plus loin, en rapport avec Genèse 1, 2.
Là, on voit Isaac comme l'agneau, ou l'Holocauste comme l'Holocauste.
Et aussi dans le verset 10, nous avons une référence à ce sacrifice.
Il plut à l'éternel.
Le plaisir de l'éternel est lié à l'Holocauste.
On en parlera la prochaine fois, entendu-vous là.
Et puis, il y avait le sacrifice de prospérité.
Le sacrifice de prospérité, c'est l'œuvre du Seigneur Jésus,
mais pas seulement pour Dieu, mais ce que Dieu peut partager maintenant avec les saints, avec son corps.
Et dans le verset 12, surtout, on va voir ça, une part avec les grains.
Là, on voit ce que le Seigneur partage avec nous.
C'est donc le fruit ou le résultat du sacrifice de prospérité.
Toutes les bénédictions, tous les résultats sont maintenant partagés.
C'est la pensée du sacrifice de prospérité.
Il y a aussi d'autres illustrations dans l'Ancien Testament qu'on revoit dans ce chapitre.
Je le mentionne juste brièvement, et après ça, on va continuer avec notre référence.
C'est dans les matériaux utilisés pour le tabernacle, bien évidemment.
On a des matériaux qui ne sont pas mentionnés littéralement ici,
mais leur signification morale, on retrouve juste brièvement.
Verset 2, j'ai mentionné les pots.
J'ai mentionné déjà les pots de Tesson.
Le tabernacle, ce qu'on a vu extérieurement, c'était les pots de Tesson.
Ce qu'on a vu à l'extérieur, c'est ce que le prophète dit,
c'est la confession plutôt du Résurrecteur,
qu'il n'y a point d'apparence en lui pour nous le faire désirer.
Ce sont les pots de Tesson.
Mais en dessous de ces pots de Tesson, il y avait d'autres couvertures.
Et pour Dieu, ce que Dieu a vu de l'intérieur du tabernacle,
et aussi le Sacré-Cœur, c'était la gloire du Seigneur Jésus.
Si vous étudiez Exode 26, vous allez le voir.
Là, on voit ses gloires dans ce tabernacle.
Après le tabernacle, on voit l'homme céleste,
et aussi l'écarlat, le roi, le pauvre, et aussi le fainéant.
Toutes ces qualités, toutes ces étapes parlent des qualités du Seigneur Jésus.
Et nous, par la grâce de Dieu, nous pouvons voir maintenant, par l'œil de la foi,
ces qualités merveilleuses.
Et j'aimerais suggérer, dans ce chapitre, on voit aussi ces qualités ici.
L'homme céleste, l'homme qui est venu du ciel,
l'homme qui a souffert, le roi qui a souffert,
l'homme saint et juste qui a souffert,
le prophète, il était le vrai prophète,
le vrai serviteur, on l'a dans ce chapitre, on l'envoie.
Vous voyez, tous ces aspects différents, on voit dans ce chapitre.
Il y avait une autre couverture,
les peaux de Béliéthèse en rouge,
qui nous parle de sa consécration.
C'est le secret, vous voyez, le secret de ses souffrances.
Pourquoi il a enduré tout ceci ?
Parce qu'il était dévoué à Dieu, entièrement dévoué à Dieu.
C'est ça qu'on voit de nouveau dans ce chapitre.
Ce sont les peaux de Béliéthèse en rouge.
Consacrées à Dieu jusqu'à la mort, et même dans la mort.
Et puis, une autre couverture qui était mentionnée,
qui nous parle de sa séparation.
L'attente de poils de chair.
Dans l'exode 26, vous allez voir l'attente de poils de chair.
Et la chair nous parle du péché.
Le Seigneur Jésus était séparé du péché,
mais on a cette expression dans ce chapitre,
qu'il a livré son âme en sacrifice pour le péché.
En même temps, il a donc accompli une œuvre
pour ôter ses pécheurs.
Séparé des pécheurs, il est devenu le sacrifice pour le péché.
Tous ces aspects différents qu'on a dans ce chapitre,
et on retrouve donc beaucoup de détails
dans d'autres passages de la Parole.
Comme j'ai dit, dans les sacrifices, dans l'évitique,
l'exode, l'ombre, d'autres passages,
dans ces étoffes, ces matériaux dans les tabernacles,
et dans les Évangiles.
Maintenant, on va continuer avec le verset 7.
J'aimerais suggérer le passage qu'on a aujourd'hui,
c'est la soumission du Seigneur Jésus
et sa délivrance.
La soumission, d'un côté,
sa délivrance, l'intervention de Dieu,
de l'autre côté.
Il a été opprimé, la note le dit déjà,
tourmenté, maltraité.
Ici, c'est encore dans sa vie.
Et j'aimerais penser à ce verset,
dans Zacharie 13, verset 6,
toutes ces blessures
avec lesquelles il était frappé
dans la maison de ses amis.
C'est pendant sa vie.
On voit ici la dureté
avec laquelle les hommes l'ont traité
et maltraité.
Avec cette dureté,
Pilate, Hérode, Inde, Caïd l'ont traité.
Le même mot peut être traduit aussi, serré.
On retrouve ce mot aussi
en rapport avec les actions futures de l'Antichrist.
Comment il va maltraiter le Résidu.
On voit la même pensée en rapport avec le Pharaon.
Comment il a maltraité le peuple de Dieu.
Cette attitude de dureté qu'on voit
du côté de l'homme envers le Seigneur Jésus.
Et affligé, ça nous parle de cet aspect de soumission.
Il était soumis à tout ça.
Affligé, ça nous montre une certaine passivité.
On peut dire aussi humilié,
sous la main de l'homme.
Ce que l'homme a fait.
Le Seigneur Jésus ne s'est pas révolté.
C'est aussi une leçon pratique.
On a vu déjà la première fois,
lorsqu'on a parlé de ce chapitre,
il y a beaucoup de leçons pratiques en même temps.
Comme Pierre le cite aussi dans 1 Pierre 2.
Il y a beaucoup de leçons pratiques.
Si les hommes nous outraient,
nous oppriment, nous tourmentent,
quelle serait notre réaction ?
Est-ce qu'on aurait la même réaction du Seigneur Jésus ?
Il est vraiment notre exemple en même temps,
comme un vrai serviteur.
Puis le prophète continue à dire,
il n'a pas ouvert sa bouche.
Ça nous montre donc sa douceur dans cette situation.
Il avait ouvert sa bouche, vous voyez, en grâce.
Le 4, il a parlé,
et les gens étaient étonnés de ces paroles de grâce
qui sortaient de sa bouche.
Il a ouvert sa bouche, Matthieu 5,
pour donner les lois du royaume, du Dieu, tout cela.
Maintenant, il n'a pas ouvert sa bouche.
Pourquoi ?
Vous voyez, si le Seigneur Jésus avait ouvert sa bouche,
ce serait pour condamner tous ces juges,
tous ces gens-là qui l'ont entouré.
Mais c'était le plan de Dieu qu'il soit, le sacrifice.
Et ainsi, il s'est soumis aux hommes,
mais aussi au plan du Dieu.
Et j'aimerais citer un rapport avec ceci,
un verset très connu d'Armature 1.
Il a dit « Oui, Père ».
Cette attitude, on voit dans ce verset-là.
Il a dit « Oui, Père ».
Il était soumis aux hommes,
à ces actions méchantes de l'homme,
mais en même temps, il était soumis au plan du Dieu
qui était en arrière de toutes ces actions.
Dieu l'a permis.
Et vous voyez, lorsque le Seigneur Jésus va ouvrir sa bouche,
une autre fois, ce sera dans l'Apocalypse 19,
on lit que de sa bouche sort une épée tranchera, de côté.
Avec cette épée, il va frapper tous ses ennemis.
Quelle chose solennel !
Et si le Seigneur Jésus avait ouvert sa bouche,
ce serait pour condamner ses ennemis,
mais dans ce cas-là, on serait perdus aussi.
Par contre, il a suivi ce chemin d'humiliation,
c'était enfin pour nous délivrer,
et pour nous racheter.
Donc, il n'a pas ouvert sa bouche.
J'ai oublié, vous pouvez vérifier ça entre vous-mêmes,
le mot « affliger » qu'on trouve souvent aussi
dans d'autres passages de la Parole.
Dans Deuteronomie, le peuple de Dieu était humilié.
C'est le même mot.
Humilié dans le chemin du désert.
Mais c'était pour produire quelque chose de l'autre.
Dans le psaume 88,
psaume qui nous parle des souffrances du Seigneur Jésus,
dans le titre « Léanos », c'est la même pensée.
Affliction.
Et dans ce psaume, on voit les afflictions.
Dans le psaume 132, on voit les afflictions de David,
une image de notre Seigneur Jésus.
Donc, on peut penser, en rapport avec ce mot « affliger »,
à toutes ces afflictions.
Vous voyez, si vous allez prendre une concordance
le même mot ouvre, vous pouvez se dire,
un océan de pensées, en rapport avec les afflictions.
« Puis il a été amené comme un agneau. »
Maintenant, la quatrième pensée dans ce verset-là,
« amené comme un agneau ».
Donc, l'agneau, c'est un animal qui est utilisé pour l'holocauste.
La première fois qu'on le trouve, c'est dans Genèse 22.
L'agneau, n'est-ce pas, que Dieu avait prévu pour lui-même,
comme Abraham le dit.
C'est le même mot, aussi, qu'on trouve dans Exode 12,
l'agneau pascal.
Exode 13, l'agneau qui a pris la place du premier-né,
après la délivrance de Dieu.
Donc, l'agneau pascal.
Et quelle illustration touchante on a.
Les enfants connaissent déjà l'histoire d'Exode 12,
l'agneau pascal qui était pris dans les maisons.
Imaginons un petit agneau pris dans les maisons.
Il ne s'est pas réveillé, il s'est saoulé.
C'est l'attitude du Seigneur Jésus qu'on a ici.
C'est l'attitude de solution pour prendre notre place.
Mais aussi, pour être ce sacrifice.
Cette holocauste.
Exode 21, nous parle de cette holocauste,
ces deux agneaux, l'agneau du matin,
l'agneau pour le sacrifice du soir,
c'est une référence à la personne du Seigneur Jésus à son heure.
L'agneau de Dieu, de Jean 1.
Vous voyez qu'il y a beaucoup de passages qui nous parlent de cet agneau,
un agneau, un pierre, son sang et aussi son attitude.
Et puis, un an, il était conduit, de nouveau,
cette passivité apparente,
parce que vous voyez, extérieurement peut-être,
que le Seigneur Jésus était passif,
mais en même temps il a souffert,
il a maintenu la gloire de Dieu,
maintenu les droits de Dieu.
Il a pris cette place volontairement.
Voilà ce qu'il a fait.
Ça, c'est donc son activité,
cette apparence passive, mais en même temps très active,
parce qu'il l'a fait volontairement.
Là, on voit sa perfection de nouveau,
cette position qu'il a prise volontairement.
Il n'a pas ouvert sa bouche pour se défendre,
qu'il le soit pour nous-mêmes.
Et à la fin, c'est répéter et revenir à ça encore une fois.
Donc, en ce qui concerne les illustrations que la parole de Dieu utilise,
un agneau ici, ou un peu plus loin, une brebis,
on voit déjà dans la création que Dieu a préparé certains animaux
pour que ces animaux puissent fonctionner
comme les images de notre Seigneur Jésus.
Le Seigneur Jésus était aussi le lion.
On voit d'autres aspects dans le lion.
Et vous voyez, le Seigneur Jésus était aussi le berger.
C'est une pensée qui nous frappe.
On le voit ici comme l'agneau et comme la brebis,
et en même temps il était le berger.
Et le berger a donné sa vie pour les brebis.
Là, les brebis, une image de nous-mêmes.
Donc, les images, les illustrations dans la parole de Dieu sont très riches.
Et déjà dans la création, Dieu a préparé ces images pour nous instruire.
Il y a une référence dans Jérémie, si vous voulez le lire chez vous,
Jérémie 11, verset 19 et 20,
Jérémie parle de ce que le peuple a fait envers lui,
comment il était aussi un agneau amené à la bouche bleue.
Mais là, on voit en même temps le contraste avec l'attitude du Seigneur Jésus.
Mais là, Jérémie est vraiment aussi une image de notre Seigneur Jésus,
dans ses souffrances, mais liée à ses résultats.
Si vous voulez étudier, il y a beaucoup de passages dans les psaumes,
et aussi dans Jérémie 11, que j'ai mentionné,
où on voit le Seigneur Jésus soit directement, par son esprit,
associé avec ce respire qui va souffrir.
Mais il y a quand même une distinction.
Quand on prend, par exemple, le psaume 69,
quelquefois c'est uniquement le Seigneur Jésus,
quelquefois c'est le Seigneur Jésus ensemble avec son peuple,
avec ce respire.
Il n'avait pas de péché en lui, il n'a pas connu le péché.
Quand même, il est mort, la mort du péché.
Quelque chose d'incompréhensible, de nouveau, le paradoxe.
Sans péché, mort, la mort du péché.
Mais vous voyez, il n'est jamais devenu pécheur non plus.
Même s'il était là à la croix, il n'était pas là comme pécheur.
Même s'il a porté là les fardeaux de nos péchés,
il n'est jamais devenu pécheur.
Autrement, il n'aurait pas pu être l'holocauste.
Par contre, il a été fait péché.
Nous avons vu la dernière fois, le 2 Corinthiens 5, verset 21.
Fait péché, il est resté sans et sans tache.
Même lorsqu'il s'est identifié avec notre état pécheur.
On ne peut pas comprendre ses profondeurs, ses ténèbres,
ses trois heures sombres à la croix, pour souffrir.
On ne peut pas comprendre quelle chose horrible c'était pour le Seigneur Jésus.
Une autre chose, on entend quelquefois que le Seigneur Jésus, après sa mort, est allé en enfer.
C'est même dans l'œuvre des Crèmes, pour trois jours.
Non, l'œuvre du Seigneur Jésus était accomplie.
Lorsqu'il a dit, c'est accompli, c'était accompli.
Ce n'était pas nécessaire qu'il souffre encore dans l'enfer.
D'ailleurs, il n'y a aucune personne dans l'enfer qui n'était jamais dans l'enfer.
C'était une place préparée pour les diables.
Donc, l'œuvre accomplie, c'était accompli pour toujours rien ajouter.
Et Dieu était satisfait par son sacrifice, comme on espère voir la prochaine fois.
Comment Dieu a montré sa satisfaction, maintenant pour continuer avec notre verset 8,
qui nous parle donc de l'intervention de Dieu.
Il est ôté de l'angoisse et du jugement.
Ou, on pourrait traduire, ôté de la prison.
Il était dans la prison de ce que les hommes ont fait.
Serré, on l'a vu déjà.
Mais aussi ôté du jugement.
Il faut réaliser que le Seigneur Jésus était soumis à ces jugements illégaux des Juifs.
Il y avait six sessions qui étaient illégales.
D'abord devant Anne, puis devant Caïphe, puis de nouveau, je pense, devant un des souverains sacricateurs,
devant Ponce-Pilate, devant Hérod, de nouveau devant Ponce-Pilate.
C'était six sessions.
Et les sessions des tribunaux pendant la nuit étaient interdites.
Donc, c'était des sessions illégales.
Le Seigneur Jésus, malgré ceci, n'a pas ouvert sa bouche.
Mais vous voyez, il était aussi soumis à l'exécution de ce jugement.
Le verdict que les hommes ont prononcé sur lui était exécuté à la croix.
Mais ici, on a une référence à ce que Dieu a fait.
Donc, d'un côté, on voit toujours ce que l'homme a fait.
Et de l'autre côté, on voit ce que Dieu a fait.
Comment Dieu est intervenu pour son serviteur.
Je donne un exemple.
Lorsque le Seigneur Jésus est mort à la croix,
les souverains sacricateurs voulaient avoir son corps.
On le voit plus tard, aussi, dans le verset 9.
On lui donna son sépulcre avec les méchants.
Il avait préparé son sépulcre avec les méchants.
On va revenir à ça.
Mais Dieu a préparé Nicodème et Joséphine pour demander son corps.
Puis les serfs sont venus plus tard.
On peut le lire dans Matthieu 27.
Il était trop tard.
Matthieu avait déjà donné le corps du Seigneur Jésus à ses deux disciples.
Là, c'est l'intervention de Dieu.
Cette expression comme telle est ôtée de l'angoisse et du jugement.
C'est donc très clair que Dieu intervient ici.
Il y a aussi l'autre expression qui est parallèle à parallèle.
Retranché.
Il a été retranché de la terre des vivants.
Ça nous montre, d'un côté, l'œuvre de l'homme.
Et de l'autre côté, l'œuvre de Dieu.
C'est la même expression dans Daniel 9, verset 26.
Je vais juste le lire.
Où on voit que, apparemment, tout était en vain.
Après les 62 semaines, le Messie sera retranché et il n'aura rien.
Donc, on pourrait dire, d'un côté, c'est de la part de l'homme.
Les hommes l'ont retranché.
Les hommes ne voulaient pas avoir le Messie.
C'était tout en vain.
Déjà dans Matthieu 11, il le mentionne.
Apparemment en vain.
Il y a 49 aussi.
Mais de l'autre côté, c'est Dieu qui l'a retranché.
Dans le psaume 102, on a une expression semblable.
Et on va revenir à ça plus tard, en rapport avec sa génération.
Retranché aussi de la part de Dieu.
Dieu est intervenu.
C'est donc important de voir toujours ces deux côtés.
Un peu plus loin, nous lisons,
A cause de la transgression de mon peuple, lui a été frappé.
Maintenant, on voit de nouveau l'aspect de ses souffrances.
On l'a mentionné déjà au verset 4.
Le mot frappé, ici, veut dire une plaie.
Frappé par une plaie.
Il était considéré comme un lépreux pendant sa vie.
Ici, il était frappé par Dieu lui-même.
De nouveau, une référence au sacrifice pour le péché.
Quelque chose d'horrible pour le Seigneur Jésus d'avoir ce sort.
Frappé par Dieu.
J'ai mentionné Zacharie 13.
Frappé dans la maison de ses amis.
Du côté de l'homme.
Mais ce qui est beaucoup plus grave pour lui,
beaucoup plus solennel, frappé par Dieu lui-même.
L'épée de Dieu était réveillée pour le frapper.
A cause de la transgression de mon peuple.
On voit de nouveau ici que le serviteur est distingué du peuple.
Les juifs disent aujourd'hui, le peuple c'est le serviteur.
C'est impossible.
Ce verset nous montre ceci clairement.
C'était pour son peuple que le serviteur a souffert.
A cause de la transgression de son peuple.
Et le prophète s'identifie avec son peuple.
Une autre pensée en rapport avec la fin du verset 8.
Car il a été retranché de la terre des vivants.
C'était une chose horrible pour un juif.
D'être retranché de la terre des vivants.
On le voit dans la vie d'Ézéchias.
Ézéchias, le roi, est devenu malade jusqu'à la mort.
Il ne voulait pas mourir.
On peut le lire dans Ésaïe 36-39.
Comment il exprime sa douleur.
A cause du fait qu'il devait être retranché avant le temps soit venu.
Mais ainsi le Seigneur Jésus, sa vie était coupée.
A l'âge de 33 ans.
Au milieu de ses jours.
Dans l'Option 102, il dit, ne meurt pas au milieu de mes jours.
C'était quelque chose d'horrible pour un juif.
Une longue vie était une preuve de l'approbation de Dieu.
Le fait que sa vie était retranchée ici.
Pourrait suggérer qu'il n'avait pas l'approbation de Dieu.
Donc c'était quelque chose d'horrible pour lui.
Que sa vie soit retranchée si tôt.
Parce que tout avait l'apparence qu'il n'avait pas l'approbation de Dieu.
Et dans l'Option 102, en même temps on voit que Dieu maintient sa gloire.
Il était Dieu lui-même.
Quoi que sa vie soit prise au milieu de ses jours.
Il était Dieu telle éternité et pour toujours.
Si vous voulez lire l'Option 102, verset 24 et suivant.
Vous pouvez voir ce mystère.
Parce que c'est un mystère.
Dans Acte 8, ce verset est cité d'une autre façon.
Là on lit que dans son humiliation, Dieu l'a répondu.
Puis là on voit sa génération.
Cette question, sa génération, qui la racontera ?
On pourrait dire ici, sa génération réfère d'abord au fait qu'il était retranché.
Donc son âge, on pourrait compter, 33 ans.
Quoique les Juifs disaient, supposent qu'il avait déjà l'âge de 50.
Autour de 50, j'ai envie pour que vous le voiez.
Mais ce verset nous montre en même temps ce mystère.
Comme l'Option 102, qu'il était dès l'éternité.
Sa génération qui la racontera.
Mais il y a aussi une autre façon de le voir.
Sa génération, on va voir ça la prochaine fois, Dieu voulant.
On peut voir qu'il a maintenant une famille.
Ici-bas sur la terre, le Seigneur Jésus était sans génération, sans famille, sans descendants.
Mais il va avoir une soumance, le fruit de ses souffrances.
Donc c'est une autre façon pour interpréter ce mot génération.
Sa génération, qui la racontera ?
Tous ceux qui sont liés à lui, l'Option 24 nous parle de cette génération pure qui est associée à ce Messie.
Donc c'est un verset qui nous parle d'un côté de la vie du Seigneur Jésus,
de ce mystère qu'il est Dieu lui-même,
mais d'un autre côté aussi, de notre mystère,
qu'il a maintenant une génération, une famille, après les souffrances.
Maintenant le verset 9, on lui donne son sépulcre.
De nouveau, on va voir l'intervention de Dieu.
Ce que l'homme a fait, d'un côté, ce que Dieu a fait.
Il y a un verset, si vous voulez étudier ce verset et méditer là-dessus, acte 2, verset 23.
Là, on voit que Pierre dit, vous êtes des meurtriers du Messie.
Et au même verset, il dit que c'était selon le conseil de Dieu, acte 2, verset 23.
C'est quelque chose que nous ne pouvons pas comprendre et saisir vraiment.
Le côté de l'homme, selon le côté de l'homme, l'homme était un meurtrier.
Les hommes étaient des meurtriers du côté de Dieu.
Dieu se sert de l'œuvre de l'homme pour accomplir son conseil.
Parce que c'était selon son conseil que le Seigneur Jésus est mort,
que le Seigneur Jésus a été crucifié, qu'il était sous le jugement de Dieu lui-même.
Donc souvent, vous voyez, dans la parole de Dieu, on voit ces deux côtés.
Seulement Dieu comprend ceci, la responsabilité de l'homme et la souveraineté de Dieu.
Et on voit dans ce verset vraiment un très bel exemple de ceci.
L'homme voulait avoir le corps du Seigneur Jésus pour le mettre dans la vallée des fils d'Inon.
Vous voyez, il y avait les Sadducéens, les Parisiens, toujours des ennemis entre eux-mêmes.
Maintenant, ils étaient des amis ensemble contre le Seigneur Jésus.
Il avait préparé une place où les brigands étaient, pas enterrés, mais juste laissés,
pour que les oiseaux viennent pour manger leur corps, pour que ces corps soient brûlés aussi, d'une façon ou d'une autre.
Cette place où les poubelles de la ville étaient déposées.
C'était la place que les hommes avaient préparée pour le Seigneur Jésus.
Une chose horrible, mais Dieu vient ici sur le corps du Seigneur Jésus.
Comme Dieu a veillé même sur la croix, sur son corps.
Vous voyez, c'est vraiment l'intervention de Dieu.
Lorsque Nicodème et Joseph d'Arimaté sont venus pour demander le corps du Seigneur Jésus,
Pilate était tout étonné que le Seigneur Jésus était déjà mort.
Souvent, ces corps étaient là, sur la croix, dans les pays orientaux, pendant des jours.
Mais à cause de la fête, et aussi à cause de la loi qui interdit que les gens soient exposés pendant quelques jours à la croix,
à cause de ça, les souverains chefs sont venus pour demander le corps, pour les avoir, les enterrer, ou déposer dans cette place.
Mais le Seigneur Jésus avait déjà donné son esprit, comme on le dit dans Luc 23.
Il avait donné sa vie, comme il le dit dans Jean 10.
C'est l'intervention de Dieu, mais aussi l'intervention de Dieu pour lui donner une place d'honneur, selon les coutumes dans ces pays-là.
La place que les gens avaient dans leur mort était très importante,
parce que s'ils avaient une place d'honneur, ça leur donnait beaucoup d'honneur aux yeux des gens.
Les pharaons, dans les temps avant, avaient préparé des tombeaux.
Ils ont travaillé des années pour avoir un très beau tombeau, des pyramides qu'ils avaient préparées.
Donc, c'était pour leur honneur.
Et ainsi, on voit que Dieu veille sur l'honneur de son serviteur.
Dieu a permis maintenant, verset 9, qu'il soit avec le riche dans sa mort.
Et dans les évangiles, on a quatre références.
C'est très intéressant de les lire.
Dans Matthieu, on voit le Seigneur Jésus comme le roi.
Et Joseph d'Arimathée est présenté comme un homme riche et un vrai disciple du roi.
Dans Marc, on le voit d'une autre façon.
Il était là un conseiller.
Dans Luc, on le voit de nouveau d'une autre façon.
Et dans Jean, il est venu avec Nicodème pour prendre le corps du Seigneur Jésus,
pour le mettre dans ce sépulcre avec tous ces parfums qu'ils avaient préparés.
C'est pour odorer le Seigneur Jésus.
Et on voit donc ici l'intervention de Dieu.
C'est très remarquable si vous voyez comment de prophéties de l'Ancien Testament étaient accomplies dans quelques heures.
Du point de vue humain, c'est impossible, d'un point de vue mathématique,
que toutes ces prophéties de l'Ancien Testament s'accomplissent dans quelques heures,
dans une seule personne, une seule place.
C'est incroyable.
On voit donc là l'intervention de Dieu.
Mais de l'autre côté, on voit que Dieu laisse faire les autres.
Et les soldats ont fait ce qu'ils voulaient.
Les gens qui ont entouré le Seigneur Jésus ont fait ce qu'ils voulaient.
Apparemment, tout se déroulait selon le plaisir de l'homme.
Les soldats, tout ça.
Mais de l'autre côté, on voit que Dieu a veillé sur tous les détails.
Les soldats ont fait exactement ce que Dieu avait prédit.
Les chefs ont fait exactement ce que Dieu avait prédit.
Nicodème et Joseph d'Arimaté ont fait exactement ce que Dieu avait prévu.
Et en même temps, ils l'ont fait de leur degré.
Ils n'ont pas étudié les Écritures et vu, maintenant on doit faire ça, maintenant on doit faire ça.
Non, c'était ce que Dieu a préparé dans leur cœur,
mais selon leur propre exercice, leur propre mouvement.
Et le prophète fait la conclusion parce qu'il n'avait fait aucune violence.
Vous voyez, pourquoi est-ce que Dieu a veillé sur le corps de son Fils,
sur ce corps sain, ce sacrifice ?
Il était un sacrifice pour le péché, quelque chose d'horrible pour Dieu,
mais en même temps, son corps était sain, leur était accompli.
Et Dieu ne voulait pas se débarrasser de ce corps comme les parisiens le voulaient.
Dieu voulait lui donner cet honneur.
Et dans cette place, dans ce sépulcre, il l'a honoré.
Donc, c'est l'intervention de Dieu.
Dans sa providence, comme il a contrôlé tous les détails, toutes les circonstances,
on voit donc aussi la souveraineté de Dieu, que lui est absolument en contrôle.
Il se sert de Pilate, de Nicodème, de tous ces gens-là, juste pour accomplir ses plans.
Donc, on a maintenant la pensée de la mort du Seigneur Jésus,
son sépulcre et sa mort.
C'est donc une étape nouvelle.
On a vu la vie du Seigneur Jésus au début du chapitre,
ses souffrances pendant sa vie.
On a vu ce que l'homme a fait dans ses dernières heures,
même ses premières heures sur la croix, ses trois heures.
Et on a vu aussi ses trois heures sombres, toutes les étapes.
Maintenant, il n'y avait l'état, sa mort.
Il était avec le riche dans sa mort.
Mais Dieu a veillé sur son corps, sur la gloire de son serviteur.
On pourrait suggérer, dans toutes ces circonstances,
pendant sa vie jusqu'à la mort,
Dieu souverainement agit et veillait sur son serviteur.
Dieu n'a pas permis qu'il soit mis à mort.
Déjà dans l'œuvre 4, les ennemis voulaient le mettre à mort.
Dieu ne l'a pas permis.
Ici, Dieu l'a permis, mais c'était aussi court que possible.
Dieu est intervenu tout de suite.
Donc, qu'est-ce qu'on voit ici ?
L'intervention de Dieu.
Et avec ça, je voulais terminer.
C'est vraiment le sujet de notre session d'aujourd'hui.
L'intervention de Dieu.
On le voit donc en rapport avec sa venue.
On l'a vu déjà au début du chapitre.
Il est venu incognito, comme un roi incognito.
Mais c'était en même temps le bras de l'Éternel.
C'est l'intervention de Dieu en rapport avec sa venue.
Un peu plus loin, on a vu l'intervention de Dieu en rapport avec sa vie.
Lui était là, sur la terre, comme une racine sortant d'une terre aride.
Il a reçu toutes ses ressources de Dieu.
C'est l'intervention de Dieu qui a supporté ce serviteur pendant sa vie.
Dieu l'a soutenu pendant son ministère.
Verset 4.
Certainement, lui a porté nos longueurs.
C'est Dieu qui l'a supporté, pour qu'il puisse porter tout ça.
Dans Matthieu 8, on le voit.
Comment il était Dieu lui-même.
Et Dieu l'a supporté.
Donc, d'un côté, on pourrait suggérer aussi l'intervention de Dieu pour supporter son serviteur pendant son ministère.
On a vu dans verset 8, l'intervention de Dieu en rapport avec ce jugement.
En rapport avec sa mort.
Dans le verset 9, on a l'intervention de Dieu en rapport avec son ensevelissement.
Une place avec le riche.
Et la première session que nous avons eue, on a vu l'intervention de Dieu en rapport avec la résurrection.
Vous voyez, on a vu exalté, élevé et placé très haut.
C'est ce que Dieu a fait avec son serviteur.
L'intervention de Dieu en rapport avec sa résurrection, son ascension, son exaltation.
Et la prochaine fois, Dieu voulant, on espère voir l'intervention de Dieu en rapport avec son règne futur.
Dieu va honorer son serviteur.
Il dit, mon serviteur.
Et Dieu va honorer son serviteur dans son règne futur.
Donc, tous ces aspects différents de l'intervention de Dieu.
Ça nous montre que ce chapitre, vous voyez, est tellement riche.
Tous ces aspects différents des souffrances du Seigneur Jésus.
Tous ces aspects différents de l'intervention de Dieu.
Tous ces aspects différents aussi de ce que l'homme a fait.
Ce que l'homme a pensé.
Ce que l'homme a exprimé en rapport avec le Seigneur Jésus.
C'est un chapitre, je pense, je suis convaincu.
L'Esprit Saint va se servir de ce chapitre pour toute l'éternité.
Pour produire de l'adoration, de l'ouange de nos coeurs.
Pour honorer ce serviteur merveilleux. …
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…
Maintenant les derniers versets, 10, 11 et 12.
Mais il pleut à l'Éternel de le meurtrir.
Il l'a soumis à la souffrance.
S'il livre son âme en sacrifice pour le péché,
il verra une semaine.
Il prolongera ses jours,
et le plaisir de l'Éternel prospérera en sa main.
Il verra du fruit du travail de son âme,
et sera satisfait par sa connaissance.
Mon serviteur juste enseignera la justice à plusieurs,
et lui, il portera leurs iniquités.
C'est pourquoi je lui assignerai une part avec les grains,
et il partagera le butin avec les forts,
parce qu'il aura livré son âme à la mort,
et qu'il aura été compté parmi les transgresseurs,
et qu'il a porté le péché de plusieurs,
et qu'il a intercédé pour les transgresseurs.
On se rappelle peut-être, j'ai dit une fois au début,
qu'on pourrait comparer ce passage avec un diamant.
Un diamant qui est très précieux sans doute,
ça veut dire qu'il coûte cher.
Et en étudiant les quatre prophéties sur le serviteur de l'Éternel,
on voit quatre aspects différents de ce diamant.
Juste brièvement pour répéter.
La première prophétie, c'était dans Isaïe 43.
Vous voyez, pour avoir un diamant,
il faut avoir beaucoup de pression.
Et dans ce passage-là, déjà,
on a vu un élément de souffrance, la pression.
Vous savez peut-être que dans la nature,
ce diamant est formé par une pression énorme.
C'était dans le temps du déluge, sans doute,
où cela a été réalisé.
Et par cette pression, le résultat est très précieux.
Il y a quelque chose de très précieux.
Et aussi, par l'œuvre de Dieu,
par la pression que le Seigneur Jésus a subie,
il a produit quelque chose de très beau.
Un diamant précieux pour Dieu.
Un deuxième aspect, aussi en rapport avec les souffrances,
dans Isaïe 49, on a vu que le Seigneur Jésus était inconnu.
Un diamant, c'est inconnu, c'est dans la terre.
Personne ne la voit. Seulement Dieu la voit.
Et là aussi, dans Isaïe 49,
on voit que le peuple n'a pas remarqué la beauté du Seigneur Jésus.
C'était caché, comme le diamant est caché.
Dans chapitre 50, on a vu plutôt la formation.
Le Seigneur Jésus était à l'école de Dieu.
Et là, il a été formé.
Ainsi aussi, un diamant qu'il a trouvé poli,
préparé, avec beaucoup de soin.
C'est ce qu'on voit dans Isaïe 50.
On a vu là d'autres aspects des souffrances du Seigneur Jésus.
Dans notre chapitre 52 verset 12 jusqu'à 53 verset 12,
c'est un passage, le dernier passage, qui nous parle du serviteur de l'éternel.
On a vu les souffrances, c'est vraiment un mystère,
et les gloires du Seigneur Jésus.
Là, on voit le diamant qui brille publiquement.
Les souffrances, c'est pour ainsi dire l'introduction pour sa gloire, pour ses gloires.
Et déjà, au début, la première fois, on a vu dans le chapitre 52
que ces deux aspects vont ensemble,
ses souffrances et ses gloires.
Là, on a vu aussi que le Seigneur Jésus a souffert,
pas seulement de la part de l'homme,
mais de la part de Dieu.
Et dans le passage que nous avons lu ce soir,
on le verra encore une fois.
C'est comme un résumé de ses souffrances,
mais aussi un résumé des résultats de ses souffrances,
un résumé de ses gloires.
On a vu que c'est une partie de la prophétie.
La prophétie de Pierre 1, c'est l'œuvre de Dieu.
Dieu est l'auteur.
Et cela m'a frappé beaucoup de voir que le Dieu de la création
est le Dieu de la prophétie.
C'est important de réaliser ceci.
Dès le début, Dieu annonce déjà la fin.
Il le fait aussi dans ce chapitre 53.
À peu près 700 ans, ou presque 800 ans,
avant que ces choses s'accomplissent,
le prophète donne tous les détails.
Selon les lois de la probabilité,
ceux qui vont à l'école peuvent comprendre ce que cela veut dire,
les lois de la probabilité.
Ce serait impossible que toutes ces prophéties
s'accomplissent dans une seule personne,
et même dans une seule journée, dans quelques heures,
en rapport avec sa souffrance et sa mort ici.
C'est incroyable.
Là, on voit donc la précision
avec laquelle l'Esprit de Dieu a instruit le prophète.
J'aimerais surtout souligner l'aspect de ses souffrances.
Les prophètes ont parlé de ses souffrances et de ses gloires.
Les prophètes n'ont pas réalisé, comme j'ai dit une fois,
les juifs n'ont pas réalisé que c'était le même Messie.
Ils parlaient d'un Messie qui souffre,
d'un autre Messie qui serait glorifié.
Mais c'est la même personne.
C'est pour cela un mystère.
Mais Dieu nous a révélé dans le Nouveau Testament
l'accomplissement de cette prophétie.
Donc nous avons l'accomplissement de cette prophétie
dans le Nouveau Testament.
Et ce sont deux aspects.
De nouveau, on va voir ça ce soir,
les souffrances et les gloires vont ensemble.
Les souffrances, comme j'ai dit,
c'est l'introduction de ces gloires.
On pourrait aussi utiliser une autre comparaison.
J'ai dit quelquefois,
on a beaucoup de paradoxes dans ce chapitre,
beaucoup de paradoxes dans ce chapitre,
des contradictions presque,
qui s'accomplissent dans la même personne.
Comme j'ai dit, les souffrances, un Messie,
les gloires, un autre Messie,
non, c'est la même personne.
C'est un paradoxe, des contradictions presque.
Mais il y a aussi d'autres choses à remarquer.
C'est comme un océan qui se présente ici.
Un océan, c'est seulement un chapitre,
mais c'est comme un océan de pensée,
vraiment, infiniment grand,
qui nous parle des souffrances
et des gloires du Seigneur Jésus.
C'est très riche.
Et on peut le comparer aussi avec une galaxie.
Une galaxie, c'est un amas d'étoiles.
Chaque étoile brille d'une façon différente.
Et ainsi, on voit des aspects différents,
des détails différents.
Mais tous ensemble,
nous parlons de notre Seigneur Jésus.
Ce chapitre est très riche.
C'est pour ça que je n'hésite pas à dire
que c'est la plus grande prophétie de l'avenir.
Ce soir, on entre dans le sanctuaire
verset 10.
C'est Dieu qui lève maintenant la voile,
pour ainsi dire,
pour nous montrer ce qui s'est passé.
Et c'est avec la lumière du sanctuaire
que nous pouvons comprendre maintenant ces choses.
Dieu nous invite, pour ainsi dire,
à faire des efforts,
à venir dans sa présence
pour voir ce qui s'est passé
avec son serviteur.
Vous voyez, pour nous qui sommes maintenant
près de Dieu, auprès de Dieu,
c'est vraiment un grand privilège
que Dieu veut partager avec nous
ses pensées sur son bienvenu,
son serviteur.
Juste avant que j'oublie ceci,
on pourrait aussi donner
beaucoup de titres différents.
Je ne l'ai pas mentionné encore la dernière fois.
Il y a toujours d'autres aspects à mentionner.
J'ai parlé des sacrifices différents.
J'ai parlé des comparaisons avec les offrandes,
mais aussi des comparaisons
avec les matériaux du tabernacle.
Mais on a aussi dans ce chapitre
beaucoup de suggestions
en rapport avec les titres et les fonctions,
les offices différents
de notre Seigneur Jésus.
Je mentionne quelques points.
Il était le vrai ou un.
On a vu ça déjà en rapport avec Cyrus.
Cyrus était appelé l'un de Dieu,
le serviteur de Dieu, pour certains buts.
Il était le bien-aimé,
mais le Seigneur Jésus est le vrai bien-aimé.
Le Seigneur Jésus a pris la place d'Israël,
chapitre 49.
Il est le vrai Israël,
le vrai prince de Dieu.
Le Seigneur Jésus est présenté aussi
dans ce chapitre comme le vrai roi.
Il est le vrai serviteur,
mon serviteur,
mon serviteur juste.
Il est aussi le vrai roi.
Il est le vrai prophète,
docteur et apôtre.
Ça va tout ensemble.
Si on compare tous ces quatre passages
qui nous parlent du serviteur,
on voit ces aspects différents.
On va voir ça à la fin du chapitre ce soir.
Un sacrificateur intercède pour le peuple.
Un sacrificateur présente
le sacrifice devant Dieu.
Et c'est très remarquable.
Le Seigneur Jésus est vu comme
sacrificateur dans ce chapitre,
mais il est aussi le sacrifice des mêmes.
Comment il est grand.
Et c'est tout dans ce chapitre
qui nous présente tous ces aspects différents.
Il est le vrai médiateur.
Il prend la cause du peuple.
Il prend la cause de Dieu.
Vous voyez tous ces aspects différents
dans le service de notre Seigneur Jésus.
Des titres différents,
des offices différents.
Il est le grand rédempteur.
J'ai parlé tantôt du créateur.
Il est le créateur.
Surtout, l'Ésaïe 49, l'Ésaïe 50,
nous montrent ceci.
Ce créateur, ce grand créateur
est devenu un serviteur
pour devenir le parfait rédempteur,
le libérateur.
On le voit aussi comme le grand administrateur.
Ce soir, à la fin du chapitre,
on le verra comme administrateur.
Donc, vous voyez beaucoup de titres
où notre Seigneur Jésus
est dans un seul chapitre.
Maintenant, verset 10.
Il pleut à l'éternel.
Il pleut à l'éternel.
Comme j'ai dit, on entre dans le sanctuaire.
Dieu montre maintenant ses pensées.
Ça veut dire, ici,
il parle de la volonté de Dieu.
Il pleut à l'éternel veut dire
que c'était selon sa volonté.
C'est selon un plan défini,
un propos que Dieu avait.
Nous ne pouvons pas comprendre ceci,
mais j'ai pensé encore dernièrement
à un passage dans l'acte 2
où nous voyons
ce que l'homme a fait.
Et dans cette prophétie que nous avons mentionnée,
on voit le côté de l'homme,
ce que l'homme a fait avec le Seigneur Jésus.
Acte 2, verset 23, c'est un verset clé
qui nous dit,
ayant été livré
par le conseil défini
et par la préconnaissance de Dieu.
Ça, c'est donc le côté de Dieu.
Lui, vous l'avez cloué
à une croix et vous l'avez fait
périr par la main
d'homme digne. On a vu la dernière fois
ce que l'homme a fait.
Ils l'ont crucifié, ils l'ont donné
un jugement injuste.
Toutes les sessions
devant ces tribunaux étaient injustes.
L'homme l'a meurtri,
il l'a crucifié, il l'a cloué
à une croix. C'est ce que l'homme a fait.
Mais en même temps, le plan de Dieu,
le plan défini de Dieu
était accompli. C'est le côté de Dieu.
Donc ici, on a le côté de Dieu.
On a vu aussi la dernière fois
que ces deux côtés sont mentionnés.
Verset 9, on lui donna
son sépulcre avec les méchants.
C'est l'homme, mais l'intervention
de Dieu, il a été avec le riche
dans sa mort. C'est le côté de Dieu.
Vous voyez? Et c'est souvent le cas
dans ce chapitre. Les deux côtés sont montrés.
Le côté de l'homme, le côté de Dieu.
Donc verset 10, c'est le côté
de Dieu, la volonté de Dieu.
Si nous réalisons que c'était le bon
plaisir pour la Trinité,
pour la plénitude
de la déité, d'habiter dans
cet homme, Colossien 1,
qu'elle pensait maintenant que c'était
le bon plaisir pour l'éternel
de meurtrir cette personne.
Ceci nous...
ceci dépasse
notre intelligence. Que la même
personne dans laquelle la Trinité
voulait habiter.
Et c'était le bon plaisir de la Trinité
d'habiter dans cette personne. Que c'était
maintenant le bon plaisir de Dieu
de meurtrir cette personne.
Mais si on réalise, il était le seul,
la seule personne qui pouvait
souffrir ainsi.
Dieu n'avait pas de choix pour elle. C'était la seule
possibilité.
Une personne qui avait toujours
fait le plaisir de Dieu.
Ce n'était pas seulement le plaisir
de Dieu d'habiter en lui,
ce n'était pas aussi, surtout dans l'Évangile
selon Jean, qu'il a toujours fait
le bon plaisir de Dieu. Tout ce qu'il faisait,
tout ce qu'il disait,
ça marche. Tout était pour le bon plaisir de Dieu.
Et maintenant cette personne
est meurtrière. Quel mystère.
Maintenant, meurtrier. Il y a
quelques suggestions, il y a des commentaires
qui font une comparaison
avec Genèse 3, verset 15,
ce que le serpent a fait
pour briser le talon
du Seigneur Jésus. Donc, pour le meurtrier.
Mais ce passage d'ici
va beaucoup plus loin. C'est vrai.
Le moment où le satan a attaqué
le Seigneur Jésus, a brisé son
talon, ce moment-là, du côté
de Dieu, Dieu l'a meurtri.
Et ça c'est un miracle aussi
que l'oeuvre de l'ennemi
ne peut rien faire
qu'accomplir les pensées
de Dieu. C'est quelque chose qui dépasse
aussi notre intelligence.
Dieu permet donc l'ennemi
de faire certaines choses, comme nous avons vu,
verset 23, Dieu permet à l'homme
de faire certaines choses, et au fond,
seulement le plan de Dieu est accompli.
Et ainsi, ce que
le serpent a fait, c'était seulement
pour accomplir le plan de Dieu.
Ça nous montre de nouveau que Dieu
est en contrôle. Ça nous montre la grandeur
de Dieu. Et puis la parole
continue, il l'a soumis
à la souffrance. On a parlé
beaucoup des souffrances de notre Seigneur
Jésus, il est l'homme de douleur.
Donc, en lui, toute
forme de souffrance se voit.
Mais ici, dans ce passage-là,
nous voyons que
Dieu l'a soumis à la souffrance.
Ce n'est pas l'homme, c'est
Dieu qui l'a soumis à la souffrance.
Et on voit ici donc
comment le Seigneur Jésus était docile.
Il était docile, on a vu ça la
dernière fois, comme une rubie
envers les hommes. Mais quelle
docilité, quelle soumission
maintenant envers Dieu. C'est comme
Isaac et Abraham. Isaac était
soumis lorsque Abraham l'a mis
sur l'autel. Et on voit ici
la même attitude avec le Seigneur Jésus.
Quelle soumission. Dans Hébreu 5,
aussi, on voit cette
soumission. Il a crié avec
larmes, mais il était tout à fait
soumis à la volonté de Dieu,
à la volonté du Père. On le voit
dans Matthieu 11, lorsque son ministère
était rejeté, huit pères.
Il s'est soumis entièrement. Mais ici,
lorsqu'il était abandonné de Dieu,
psaume 22, il s'est soumis
à la souffrance. Quelle pensée.
On voit ici donc la soumission
du Seigneur Jésus. Maintenant,
on pourrait dire que c'est passif.
De côté de Dieu, c'est actif. Dieu
l'a soumis à la souffrance. Et du côté du Seigneur
Jésus, c'était en passivité.
C'est vrai, mais ce n'est pas tout, parce que
le verset continue, s'il
livre son âme.
Ici, c'est donc quelque chose qui est très actif.
Le Seigneur Jésus n'a pas
été seulement passif pour
se soumettre à la volonté de Dieu.
Il l'a fait de son propre gré,
de sa part aussi, volontairement.
On l'a vu aussi la dernière
fois. S'il livre son âme,
c'est quelque chose que lui
a fait. Il a livré
son âme. Et c'est
remarquable, dans les trois versets
que nous avons lus ce soir, nous avons
lu trois fois de l'âme
du Seigneur Jésus. Qu'il livre
son âme. Verset 11,
le travail de son âme.
C'est quelque chose qui dépasse
notre intelligence. Le travail,
la peine de son âme.
Et verset 12, au milieu,
parce qu'il aura livré
son âme
à la mort. Donc, il a
livré son âme en sacrifice
pour le péché. On va revenir à ça.
Mais aussi, livré son âme
à la mort. Donc, qu'est-ce que ça veut dire
s'il livre son âme? Ça veut dire
qu'il était en contrôle.
C'est lui qui l'a fait volontairement.
Dans Jean X, il dit qu'il a
reçu l'autorité
de la part de Dieu de
mettre, donc je le dis
avec mes propres mots,
mettre de côté sa vie.
Pour la reprendre dans la résurrection.
Il était en contrôle. C'est ça qu'on
voit ici. Il n'était pas
seulement la victime
des attaques de l'homme
ou de l'ennemi. Aucunement.
Il était parfaitement en contrôle. On le voit
dans Jean X. On le voit aussi dans Jean
XII, excusez, dans
Jean XIX, où il a porté sa
croix. Il est allé. Lui,
il est allé. Il n'est pas poussé par l'ennemi.
Lui est allé.
Et à la fin, on voit qu'il a remis
ou livré son âme,
pas seulement son âme, son esprit
à Dieu. C'était un acte de
sa volonté. Donc, d'un côté,
on voit qu'il était soumis à la volonté
de Dieu. Mais de l'autre côté, on voit
que sa volonté était très
active pour faire exactement
ce que Dieu voulait qu'il fasse.
Et il était en contrôle. Chaque
mouvement. Maintenant, c'est pensé en
sacrifice pour le péché.
On pourrait traduire ici
un sacrifice pour
le délit. On a parlé déjà,
une fois, du sacrifice
pour le péché. Le Seigneur Jésus
a été fait péché.
On en a parlé, lorsqu'on a parlé, je pense,
dans le troisième paragraphe,
le troisième paragraphe,
l'heure expiatoire, il a été
fait péché pour nous. Mais
ici, on a un autre aspect. Il était
aussi le sacrifice pour le délit.
Juste brièvement, on a cinq
sacrifices. L'Holocauste, c'est
pour satisfaire le cœur de Dieu. Il était
aussi, Lévitique 2,
on en a mentionné dans
chapitre 53 au début,
l'offrande de gâteaux, sa vie
parfaite, jusqu'à la mort.
Une vie parfaite. Il était aussi
le sacrifice de prospérité, Lévitique 3.
Il était le sacrifice pour le péché,
Lévitique 16,
pour la propitiation
et pour la substitution.
Deux aspects différents.
Mais, il était aussi le sacrifice
pour le délit.
Qu'est-ce que ça veut dire? Pour la transgression.
Lorsqu'on a
volé quelque chose, il faut
remettre cette dette.
Mais selon les pensées de Dieu,
l'homme avait donc volé
beaucoup de la part
de Dieu. Et Dieu voulait avoir
20% de plus.
Une cinquième partie.
Et nous avons ici cette pensée
dont, verset 10, s'il livre
son homme un sacrifice pour le péché,
mot traduit par délit
dans la Lévitique. Donc, pour le délit,
il verra une semence.
Il a maintenant une récompense.
Il y a une récompense pour
Dieu, premièrement.
Dieu a gagné.
Vous voyez? Dieu avait perdu beaucoup
par la chute de l'homme. Mais Dieu
gagne maintenant. Il ne reçoit
pas seulement ce qu'il avait perdu.
Il reçoit plus que ça
par la mort du Seigneur Jésus.
C'est merveilleux de voir. Le délit
enrichit Dieu. Le sacrifice
pour le délit va enrichir
Dieu. Dieu est devenu plus riche
pour ainsi dire par la mort du
Seigneur Jésus. Quel sacrifice
merveilleux pour Dieu.
Mais il y a aussi une récompense pour le Seigneur
Jésus parce qu'il dit qu'il verra
une semence. Donc,
on va voir maintenant
le résultat de l'heure du
Seigneur Jésus. Mais avant que je parle
de ceci, j'aimerais souligner
que la mort du Seigneur Jésus
va ensemble avec sa résurrection.
On a parlé de sa mort
la dernière fois, de son ensevelissement.
Mais
le verset 10 au milieu
ou à la fin présuppose
sa résurrection. Il verra
une semence. Ça présuppose déjà
la résurrection du Seigneur Jésus.
Donc, on a ces trois étapes dans ce
verset-là. Sa mort, son ensevelissement.
L'ensevelissement veut dire
qu'il était placé hors de vue.
Hors de vue de ce monde.
Vous voyez les méchants, les hommes
méchants, les hommes iniques qui l'ont crucifié
ne l'ont pas revu.
Ils vont le revoir lorsqu'il va revenir
pour les juger. Il était
hors de vue maintenant de ce monde
et dans la résurrection, Dieu
l'a introduit dans un nouveau monde.
Dans le monde de la résurrection.
Voilà. Lorsqu'on parle de la
résurrection, j'aimerais souligner ici
que le Seigneur Jésus a été introduit
dans un nouveau monde de la
résurrection où il y a un ordre
nouveau, un nouvel ordre.
Ce n'est pas
ramené à la vie. Vous voyez, dans l'Ancien Testament
il y a trois personnes qui
étaient mortes et qui ont été
ramenées à la vie. Dans le Nouveau Testament
il y en a trois aussi.
Lazare, la fille de Jérus,
et le jeune garçon de cette
femme Nain.
Oui, ça c'est dans l'Ancien Testament.
Donc, ces six personnes
étaient donc ramenées
à la vie. Mais, ils sont morts après,
de nouveau. Ce n'est pas la résurrection
de laquelle on parle ici. La résurrection
du Seigneur Jésus, c'est pour
l'introduire dans un monde nouveau.
Un ordre, un nouvel ordre
de choses. Et, par la grâce de Dieu,
nous appartenons déjà
à ce nouvel ordre aussi. Parce que
lorsqu'il parle ici de cette
semence, ça veut dire qu'il
voit maintenant le résultat
de sa mort. Il était seul
dans sa vie, seul à la croix,
sans famille. Maintenant, il a une
semence. Et même, vous voyez
cette expression, la semence de Dieu,
on pourrait l'étudier des soirées
parce que la parole de Dieu est très riche
là-dessus. Mais, dans le psaume 22,
on voit aussi la même pensée.
On voit que le Seigneur Jésus était seul,
abandonné de Dieu, abandonné de
l'homme, abandonné des disciples.
Mais, tout d'un coup,
Dieu l'a répondu. Et là, il parle
d'une nouvelle génération,
une compagnie autour de lui
et d'une semence dans
le psaume 22. C'est donc le résultat
de son ordre. Dans Hébreu 2,
il parle du fait que nous sommes ses frères.
C'est un autre aspect. Si vous voyez
dans le Nouveau Testament, tous ces
aspects différents, nous sommes des enfants
de Dieu, mais aussi des fils. Et le Seigneur
Jésus nous appelle
des frères, Hébreu 2.
C'est cette nouvelle génération.
Ici, on a le premier
résultat de sa mort,
de son sacrifice,
de ses souffrances. En résurrection,
c'est qu'il a une semence.
Il verra, il verra
une semence. Et
on voit dans la parole de Dieu,
déjà dans Genèse 3,
que la semence de la femme est mentionnée.
Et là, on voit le Messie, mais aussi
nous qui sommes vus dans le Messie.
Et si vous voulez suivre cette
lignée de pensée, dans Malachie 2,
Dieu cherchait une semence
de Dieu. Dieu veut voir
quelque chose de Christ. S'il parle
ici d'une semence, est-ce que ça veut dire moi?
Est-ce que ça veut dire vous? D'un sens,
oui. Mais seulement ce que Dieu
a opéré dans votre vie, c'est ça
que Dieu reconnaît. Dieu ne
peut pas reconnaître quelque chose de la chair.
Donc, dans cette semence,
Dieu voit aussi
le plein résultat de cette œuvre du
Seigneur Jésus. Il voit ce que Dieu
a opéré, cette nouvelle
création, cette résurrection,
c'est l'œuvre de Dieu
et le résultat de l'œuvre de Dieu.
Ça, c'est donc important à saisir.
Le deuxième résultat,
il prolongera ses jours.
Dans le psaume 102, on a ses souffrances.
Je pense qu'il est mentionné la dernière fois,
les souffrances du Seigneur Jésus.
Coupés, retranchés! Maintenant,
il prolongera, prolongera
ses jours. Là, dans le psaume 102,
on voit qu'il est Dieu d'éternité,
dès l'éternité jusqu'à l'éternité.
Mais ici, on le voit aussi comme homme
récité. Il prolongera
ses jours. C'est donc un deuxième résultat.
Dieu reconnaît maintenant cette œuvre
et pour Dieu, cette œuvre est tellement
grande qu'il l'a récitée par
sa propre gloire pour l'introduire
dans ce monde de la résurrection.
Donc, ce deuxième point,
j'aimerais résumer en disant
c'est la victoire sur la mort.
Prolonger ses jours, ça
montre donc la victoire qu'il a eue.
Au début, dans le chapitre 52,
j'ai dit, Dieu mentionne
dès le début que son serviteur
va avoir du succès, un grand succès.
Et la victoire,
ce succès se montre donc dans sa
résurrection. Si vous voulez lire dans le
psaume 21, on voit vraiment
comment il est honoré dans sa
résurrection. Le troisième point
maintenant, le plaisir de
l'éternel prospérera
en sa main.
Le plaisir de l'éternel.
Voilà, on a parlé de la volonté de Dieu.
La volonté de Dieu, c'était
le faire meurtrier.
Maintenant, on voit que
comme résultat de l'oeuvre du Seigneur Jésus,
la volonté de Dieu est
faite, prospère. Pense au Seigneur
Jésus lorsqu'il est venu dans ce monde.
Je suis venu pour faire ta volonté,
psaume 41. Personne n'a vu ça.
Dieu l'a vu, mais le monde
n'a pas vu. Ici, on voit que
tout le monde va le voir un jour.
Nous, par contre, par la foi,
nous voyons déjà
le résultat de cette oeuvre du
Seigneur Jésus. Le plaisir de l'éternel
prospérera en sa main. Je pense
à Joseph, lorsque Joseph était
exalté par le Pharaon,
c'était selon le plaisir
de l'éternel.
Comme Joseph, lorsqu'il était
exalté de la prison,
quel succès! Ici, le serviteur
de l'éternel, quel changement!
Quel succès! Et on a vu aussi que
c'était selon sa sagesse.
Il agira sagement
au début de la prophétie, chapitre 52,
verset 12. Il agira
sagement, veut dire
aussi qu'il prospérera.
Donc, c'est ici, de nouveau, un résultat,
une récompense.
Dieu honore maintenant
son serviteur, et le
bon plaisir de l'éternel prospérera
en sa main. Vous voyez,
j'ai dit, il est ici le grand
administrateur. Dieu
lui a confié toute chose.
Déjà, dans Jean, le Seigneur Jésus
le dit, parce que là, il est vu comme Dieu.
Il dit, le Père même,
il m'a donné toute chose, n'est-ce pas?
C'est clair, parce qu'il est Dieu, le Fils de Dieu.
Mais ici, Dieu donne
maintenant à un homme,
récompensé, toute chose.
Il a le contrôle
de toute chose. Matthieu 28, il dit,
toute autorité m'a été donnée.
Et puis, le Seigneur peut donc,
maintenant, administrer toute chose
pour la gloire de Dieu. On ne le voit pas encore
publiquement, mais pour l'œil de la foi,
nous savons que le Seigneur Jésus est
couronné de gloire et d'honneur, hébreu 2.
Et ainsi, 1 Pierre 3,
à la fin, nous dit que même les
anges sont soumis à l'autorité
du Fils de l'homme,
qui est exalté maintenant. Donc,
publiquement, ce sera vu dans le
Millenium, où le bon plaisir
de l'Éternel prospérera
en sa main. Il est en contrôle.
Il est le grand administrateur.
On pourrait dire aussi, le grand roi.
Ça va ensemble. Il sera aussi
le grand sacrificateur. C'est intéressant
d'étudier ça. Zacharie 6,
par exemple, ou le grand Melchizedek.
Le grand sacrificateur
et le roi vont ensemble. Le sacrificateur
qui représente Dieu et qui
me présente devant Dieu.
Tout cela va ensemble. Il
a tout en sa main.
Et ici, donc, j'aimerais
suggérer, le roi était assis
sur le trône.
Ici, on voit le Seigneur Jésus sur le
trône de Dieu. Dans l'Ancien Testament,
l'arc était caché
dans le sanctuaire. Mais dans le
Millenium, l'arc de Dieu sera
vu ludiquement. Tout sera en accord
avec Dieu. Et le Seigneur Jésus
va administrer toute chose
pour le bon plaisir de Dieu.
C'est déjà le cas maintenant. Un passage
qui m'a frappé beaucoup, c'est dans
Acte 11, je pense que c'est vers
20, où nous voyons que les
premiers disciples à Antioche ont prospéré
parce que la main du Seigneur
était avec eux. On voit donc que
le Seigneur Jésus est le grand administrateur
qui a à coeur les intérêts
de Dieu, qui
administre tout pour la gloire de Dieu.
Lui est en contrôle, déjà maintenant.
Mais dans le Millenium, ce sera
vu publiquement.
Le prochain point, verset
11, il verra
du fruit, du travail
de son homme. Il verra du fruit.
Quelle pensée! Ce n'est pas seulement
Dieu qui va voir du fruit.
Dieu est satisfait. Et puis,
on voit ici que le serviteur
lui-même est maintenant satisfait.
Satisfait de son travail.
On peut comprendre quelque
chose de ceci. Je pense à
l'apôtre Paul, par exemple. L'apôtre Paul,
quelquefois il a travaillé avec
beaucoup d'opposition
et quelquefois il a eu de bons résultats.
Les thessaloniciens, comment il était
satisfait? Quelle joie
pour son corps! Je pense au Seigneur Jésus
dans Matthieu 13. Il parle de
ce grand marchand qui a
acheté une grande perle. Est-ce que vous
pouvez comprendre
la satisfaction du marchand
lorsqu'il a considéré cette
perle? Voilà, c'est d'une
même façon ici que le Seigneur Jésus
comme le serviteur de l'éternel
est maintenant satisfait. Il
considère les résultats de son
œuvre. Il sait, Dieu est satisfait
parce que Dieu l'a ressuscité dans la mort.
Donc, quelle joie pour son
cœur maintenant de considérer
l'effet, les fruits
de son œuvre. Il verra, il
contemple donc lui-même
ce fruit et nous pouvons contempler
ensemble avec lui le fruit
de son œuvre. Mais il dit ici
du travail de son œuvre. Est-ce qu'on peut
sonder le travail de son œuvre?
Comment il a passé par les
peines, pas seulement
dans sa vie, on peut dire
il y a tant d'aspects différents
aux souffrances du Seigneur Jésus,
inconnues, méprisées,
outragées, attaquées par
l'homme, mais aussi lorsqu'il était
abandonné de Dieu. C'est surtout, je
pense, en rapport avec ceci, que ce travail
de son âme est mentionné. Mais je ne veux
pas appliquer uniquement ce sens-là.
C'est en général le travail
de son âme qui a produit ce
fruit. Et il sera
satisfait. Quelle satisfaction.
Dieu est satisfait. Le Seigneur Jésus
est satisfait. Et nous, nous le sommes
maintenant avec lui. On ne peut rien ajouter
à cette œuvre, vous voyez. Il y a beaucoup de
croyants qui pensent qu'on doit ajouter encore
quelque chose. Il faut faire beaucoup d'efforts
pour atteindre un
certain standard. Non. Tout
a été fait. Si ça dépend pour
un pour cent, un dixième
pour cent de nous, tout était perdu.
Lui a fait tout. C'est le travail
de son âme. Il a satisfait Dieu.
Lui-même est satisfait maintenant de ses
résultats. Nous pouvons être
satisfaits. Entièrement satisfaits.
Un cinquième point. Ok. Oui.
En rapport avec ceci, j'aimerais introduire
cette pensée du vrai médiateur.
Il est le serviteur
juste. Le serviteur juste
qui maintient donc les pensées de Dieu.
Il a pris la cause
de Dieu sur lui. Il était juste. Il a
maintenu la justice de Dieu.
Mais il a aussi pris
notre cause sur lui.
Et un verset, un pierre-trois,
un verset bien connu
d'ailleurs, qui nous parle de ce
que le serviteur juste
a fait. Un pierre-trois,
verset 18. Car aussi Christ
a souffert une fois pour
les péchés. C'est donc l'heure de l'expiation.
Le juste pour les injustes.
Le serviteur juste pour les injustes.
La substitution. Afin qu'il nous
amène à Dieu. La réconciliation.
Donc il nous a amené
à Dieu. Donc on voit ici
le médiateur. Il a pris notre cause
sur lui. Il a maintenu les
intérêts de Dieu. Il nous présente
maintenant devant Dieu. Comme le grand Moïse
l'a fait. Le grand Aaron
l'a fait. Maintenant le Seigneur Jésus.
Le grand médiateur. Le serviteur
juste. Maintenant, par
sa connaissance. On peut l'expliquer
de façon différente. On pourrait
dire, par la connaissance
de sa personne, nous sommes
justifiés. Vous voyez, en connaissant
l'heure et la personne du Seigneur
Jésus, nous sommes justifiés.
Romains 3, verset 5.
C'est un aspect. Mais on voit aussi, surtout,
cet aspect-là, c'est par
sa connaissance.
Donc, sa propre connaissance.
Par la connaissance du serviteur
lui-même, il est omniscient.
Il justifiera
ou enseignera la justice à plusieurs.
On peut traduire de façon différente.
Lorsqu'on pense à la vie du Seigneur
Jésus, on doit traduire, il enseignera
ou il a enseigné
la justice à plusieurs. Parce que là, l'oeuvre
n'était pas encore accomplie. Donc, les
personnes, les gens ne pouvaient pas être
justifiés dans ce temps-là. Par contre,
ils pouvaient être instruits
dans la justice. Mais maintenant,
l'oeuvre a été accomplie. Donc, maintenant,
on peut traduire aussi un rapport avec
nous, dans l'application à nous, on peut
dire, par sa connaissance, mon serviteur
juste a justifié
plusieurs, beaucoup. Les
deux aspects sont là. Et c'est
important aussi pour nous à méditer
sur sa personne, à accumuler
notre connaissance de sa
personne et de son œuvre. Le serviteur
juste, j'ai déjà
mentionné une fois, on voit ici le fin laine.
Sa pureté, c'est lui qui
est capable d'enseigner,
d'instruire. Et même cette pensée-là,
vous voyez, c'est
très précieux. Il est le parfait
instructeur, le parfait
professeur, pour ainsi dire. On a vu
le roi, le bien-aimé, le
médiateur, le sacrificateur, mais il y a
aussi l'instructeur
par excellence. C'est lui qui
enseigne maintenant dans la justice.
Donc, tout cela ensemble, avec
ce cinquième point, il enseignera
la justice. Donc, c'est par sa connaissance,
il est omniscient, mais
aussi, dans un sens pratique,
il a accumulé cette
connaissance dans sa vie, ici-bas,
les années 50. Donc, par sa connaissance,
mon serviteur juste
enseignera la justice
à plusieurs. Dans le Nouveau Testament,
ceci est développé, le Père nous enseigne,
j'insiste, le Seigneur Jésus nous enseigne
sur la terre, dans la gloire maintenant,
il fait zincade, l'Esprit nous enseigne,
les apôtres nous enseignent,
beaucoup d'enseignements, mais c'est tout
en rapport avec ce point-là. C'est par
sa connaissance. Séparé de lui,
on n'a pas de connaissance, on n'a pas d'instruction.
En rapport avec cette connaissance, encore
une pensée, lorsqu'il a
confessé tous nos péchés,
l'Évitique 16, on le voit, que le Sacrificateur
a mis toutes les iniquités
sur le bout. Cela veut dire, donc,
il a confessé toutes les iniquités
et cette connaissance était nécessaire.
Le Seigneur Jésus n'était pas seulement
homme, il était Dieu en même temps.
Et avec cette connaissance
parfaite, il a confessé à Dieu
tous nos péchés,
toutes nos iniquités. C'est donc
cette omniscience aussi qu'il a vue
ici, qui était nécessaire.
Et ainsi, ce sixième point
a beaucoup de valeur. Lui,
il portera leurs iniquités,
il les a confessées toutes,
devant Dieu, comme j'ai dit, l'Évitique 16,
et il les a portées. Maintenant,
le terrain est libre.
Cela veut dire, il les a
ôtées, il les a
portées pour les ôter.
Ça, c'est la pensée. Donc, le sixième
point, il n'y a aucune pensée
de ces iniquités. C'est lui
qui les a portées comme un sacrifice
pour le délit, comme un sacrifice
pour le péché. Donc, toutes nos iniquités
ont été ôtées maintenant.
Et le terrain est maintenant prêt pour la
communion. S'il y avait encore un péché
qui n'était pas réglé, Dieu ne
pouvait pas avoir de communion avec lui.
Donc, c'est un point très important pour notre
communion avec Dieu. Donc, ainsi,
à ce point-là, on voit que la croix
de Christ révèle sa gloire
et maintenant nous introduit
dans la communion avec Dieu. Le septième
point, comme résultat, donc,
c'est maintenant le verset 12. C'est la satisfaction
de Dieu ou la réponse de Dieu.
Dieu répond maintenant. C'est pourquoi
je lui assignerai
une part avec les grands. Et
maintenant, la fin de la prophétie
se lie avec le début. Parce qu'au début,
on a lu, voici, mon serviteur
agira sagement, il
sera exalté et élevé
et placé très haut. Ici, c'est donc
expliqué pourquoi.
À cause de cette heure, Dieu
l'honore maintenant. Dieu l'a
élevé et exalté.
Du côté de l'homme, il y avait
une conspiration. C'est frappant
de voir que le monde politique,
le monde religieux, le monde
culturel, ensemble,
a coopéré dans une grande
conspiration contre le Seigneur Jésus.
Mais Dieu le répond
Dieu dit, tu es mon homme.
Tu es mon serviteur juste.
Tu es mon loin.
C'est pourquoi. C'est le langage
du Philippien 2.
Ses souffrances, son abaissement,
c'est pourquoi Dieu l'a hautement
élevé. Il lui a donné ce nom au-dessus
de tout nom. Mais maintenant, un point
qui nous frappe en rapport avec ceci.
Vous voyez, les souffrances
étaient uniquement pour le Seigneur Jésus.
Si vous voulez avoir une prophétie où on voit
uniquement le Seigneur Jésus, c'est bien
professionnel, unique. Personne ne pouvait
partager ses souffrances
avec nous. Mais maintenant, Dieu dit
tu peux partager les gloires, les souffrances
pour lui, les gloires
pour lui, mais pour les partager
avec nous. Parce que qui sont
maintenant ses forts et ses grands?
Dans le verset 12, une part avec
les grands, il partagera le butin
avec les forts. C'est vous et moi.
Mais c'est impossible. On est
tellement faibles. On est des
zéros. Non.
Nous sommes des grands.
Nous sommes des forts. Vous voyez.
Et c'est le bon plaisir de Dieu que
Christ puisse partager maintenant
avec nous les résultats de
son œuvre. C'est merveilleux de voir
ceci. On a donc cette
pensée. Dieu donne tout
maintenant au Seigneur Jésus afin qu'il puisse
le partager avec nous.
Dans Jean 17 par exemple, là
on voit vraiment le chapitre par
éminence, par excellence pour
nous montrer Dieu l'a glorifié.
Dieu lui a donné toute gloire
pour qu'il puisse maintenant partager
avec nous. Quand même, il reste
prééminent. Aucun doute là-dessus.
Il reste prééminent.
Mais il partage maintenant ses gloires
avec nous, les grands. Peut-être
ici, on peut aller plus loin.
On peut penser aussi au reste fidèle
d'Israël qui sera parmi
ses grands. On peut penser
à tous ceux qui vivront sur la terre
qui seront sauvés et qui
partageront d'une manière ou d'une autre
dans ses gloires. Mais vu le
fait que nous sommes liés au
roi, nous avons une portion spéciale
comme la reine est tellement
intimement liée au roi
qu'elle partage le plus.
Je veux dire,
des sujets du roi peuvent avoir certaines
gloires, certaines choses qu'ils partagent avec
eux. Mais la reine, par
le fait qu'elle est plus proche, elle reçoit.
C'est ainsi le cas avec
l'Église, l'Assemblée.
La reine, c'est merveilleux.
C'est la position que Dieu nous donne.
On voit ici donc le grand roi
et aussi le grand époux
qui aime partager avec son époux
tout. Elle est la reine, c'est vrai.
Mais elle aussi, son époux,
avec laquelle il partage tout.
Le butin, c'est une pensée
précieuse. On voit ici que
l'ennemi a perdu tout.
Et le butin est maintenant pour ce grand
vainqueur. Vous voyez,
le vainqueur, c'est un autre titre pour le Seigneur Jésus
dans ce chapitre. Et le vainqueur
partage le butin. C'est comme le
grand David, un Samuel Trin,
qui partage maintenant le butin.
C'est déjà dans Exode 12
où on voit le grand Moïse.
Il a récompté, pour ainsi dire, le butin
de l'Église pour l'avoir pour Dieu
maintenant. Parce que ça, c'est le point. Le butin
est pour la gloire de Dieu. Ce n'est pas pour notre
gloire, c'est pour la gloire de Dieu.
Mais c'est pour notre jouissance. Nous
jouissons maintenant de ces choses-là
pour la gloire de Dieu. Mais Dieu veut
partager tout avec nous par
le Seigneur Jésus, son grand administrateur.
Donc le butin, c'est
déjà un sujet très particulier
à étudier. Dans Proverbe 31,
on voit la même pensée. Il y a
d'autres passages qui nous parlent du butin.
Quel proie le Seigneur Jésus a
maintenant. Et maintenant, à la fin
du chapitre, Dieu donne
encore un petit résumé,
en quatre points. Je voulais juste mentionner
les grands. On les trouve aussi
dans l'Op. 110. Ça
souligne l'aspect que
c'est aussi Israël, où le reste
fidèle, où le peuple sera
libre ou volontaire
pour exalter le roi.
Là, on voit les grands qui
recevront ces choses,
ces bénédictions. Mais on peut l'appliquer
maintenant à nous. Et à la fin
du chapitre, Dieu donne donc
les grands raisons, les grandes
raisons, encore une fois, les quatre arguments
pourquoi il donne cette position
à son bien-aimé. Pourquoi?
Parce qu'il a livré
son âme à la mort. Donc, de nouveau,
son âme à la souffrance,
c'était donc à la croix, aussi dans sa vie
mais dans l'Op. 110, plutôt à la croix.
Le travail de son âme. Maintenant,
il a livré son âme
à la mort. De nouveau, on voit qu'il
était actif. C'était sa volonté.
Il n'était pas seulement soumis
et passif. C'est lui qui l'a fait.
Un acte de sa volonté
pour livrer son âme
à la mort. Quelle pensée pour le
prince de vie de livrer son âme
à la mort. Est-ce que vous pouvez le comprendre?
Moi, je ne peux pas le comprendre. Il
plaint dans le psaume 22
« Tu m'as mis dans la poussière de la mort ».
Quelle chose horrible pour
le prince de la vie, pour goûter
la mort hébreux d'eux. C'est
quelque chose d'horrible pour lui. Et Dieu
donne maintenant la récompense.
Dieu dit « Tu as fait ça,
tu as livré son âme à la mort. Il a
été compté parmi les transgresseurs. »
On peut le traduire dans le passé aussi,
vous voyez. On peut traduire aussi
« Il a livré son âme à la mort. »
Ou même on peut dire
« Il s'est fait compter parmi les transgresseurs. »
De nouveau, ce n'est pas seulement passif.
Il l'a fait de lui-même.
Volontairement, il était
compté ou il s'est fait compter
parmi les criminels.
Le mot transgresseur,
on peut lire où ça vient.
Des criminels, pas seulement des pêcheurs
particulièrement des pêcheurs.
Non, parmi des criminels, des brigands.
Quelle chose horrible
pour lui. Et on le voit
dans Mark 15 et aussi dans Luke 22.
Comment son âme sainte
avait été restreinte
pour ainsi dire, pour aller
ce chemin. Il ne voulait pas
aller ce chemin, son âme sainte.
Mais il l'a fait quand même pour la gloire de Dieu.
Et Dieu l'honore maintenant
parce qu'il l'a fait. Et le troisième argument
que Dieu donne, on pourrait dire
« Pourtant, il a porté
le péché de plusieurs. » On pourrait dire
« Ok, livré son âme à la mort.
Il a été compté parmi les transgresseurs.
Et quand même,
pourtant, il a porté le péché.
Il n'était pas un criminel.
On l'a vu la dernière fois. Il était là
pour porter le péché de plusieurs.
Il était là même pour intercéder.
Le Seigneur Jésus a prié à la croix.
De nouveau, un verset
qu'on peut lire dans Luke 22
qui a été accompli littéralement
lorsque le Seigneur Jésus a prié à la croix
pour les transgresseurs.
Donc ici, on le voit de nouveau comme
un parfait sacrificateur. Luke,
c'est le sacrificateur qui intercède
pour le peuple, qui intercède
pour ses criminels, mais aussi pour
tout le peuple. Tout le peuple était des
transgresseurs. Tout le peuple n'était pas
des criminels, mais quand même des transgresseurs.
Il a intercédé pour lui.
Et Dieu a exaucé ce prière
dans Acte 2 lorsque
Pierre a annoncé le message du salut.
C'est basé sur
cette prière du Seigneur Jésus
que Dieu pouvait maintenant donner encore
une deuxième chance
pour incédir au peuple d'Israël
pour qu'il puisse recevoir le salut.
C'était basé sur cette prière
lorsqu'il a intercédé pour les transgresseurs.
Donc Dieu résume ces quatre
arguments pour donner la base
pourquoi il a honoré
son serviteur.
Juste, brèvement, quelle pensée encore.
Il a été compté parmi les transgresseurs
veut dire aussi
qu'il était le substitut.
Et on voit ici la grande
pensée de la substitution.
J'ai dit, on le voit dans ce chapitre
comme la propitiation. Ca c'est
Dieu a été satisfait
par son œuvre en rapport avec
tout l'univers. Mais le Seigneur Jésus
a seulement porté le péché
de plusieurs. On le voit
dans Hebrews 9 par exemple.
Aussi dans ce passage et 1 Pierre 3
que nous avons lu, que le Seigneur Jésus
a porté les péchés
de plusieurs.
Il n'a pas porté les péchés de tout le monde.
Il a mort pour tout le monde. Ca c'est la
propitiation. Mais il a porté
les péchés ou le péché de
plusieurs. C'est la substitution. Et puis
comme j'ai dit à la fin, il est aussi le
grand sacrificateur qui est
l'intercesseur, le médiateur.
Et maintenant, à la fin, au chapitre
précédent, suivant, on lit
Exode. C'est maintenant le cantique.
C'est comme Exode 15. Vous voyez
après elle l'a traversé
à travers la Mer Rouge. La Mer Rouge
nous parle de la mort de Christ pour nous.
Le cantique de Moïse. Ici c'est le grand
cantique basé sur ses souffrances.
Nous pouvons chanter maintenant
sur la base de l'heure accomplie de
notre Seigneur Jésus. Le grand libérateur.
Le grand Moïse qui nous introduit
maintenant dans une sphère nouvelle.
Le monde de la résurrection.
L'autre côté de la mort. C'est lui
qui entend le cantique hébreux 2.
C'est lui le grand Moïse. Et aussi
dans l'Option 40 qu'on a cité déjà.
Il est venu pour faire la volonté du
Dieu. C'est là où Dieu lui donne
ce nouveau cantique pour chanter avec nous.
Donc comment nous sommes enrichis
maintenant. Nous sommes tout prêts
maintenant comme un peuple
de Dieu pour chanter
les louanges de Dieu sous la direction
de notre grand chef de musique.
Donc le Seigneur Jésus est tout.
Que le Seigneur Jésus puisse devenir plus grand
pour vous, pour moi, dans la méditation
de cette plus grande prophétie
de l'avenir. …