Le chrétien en tant que ...
ID
aeb021
Language
FR
Total length
04:51:28
Count
5
Bible references
unknown
Description
1. ... esclave.
2. ... enfant de Dieu.
3. ... fils de Dieu.
4. ... disciple.
5. ... frère de Jésus.
Automatic transcript:
…
Lisons ensemble dans Exode 21, versets 2 à 6.
Enfant et des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître et lui, il sortira seul. Verset 5.
Mais si le serviteur dit positivement, j'aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre,
alors son maître le fera venir devant les juges et le fera approcher de la porte ou du poteau
et son maître lui percera l'oreille avec un poinçon et il le servira à toujours.
Puis dans Philippiens 2, verset 3.
Que rien ne se fasse par esprit de partie ou par vaine gloire, mais que dans l'humilité l'un estime l'autre supérieur à lui-même,
chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres.
Qu'il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus,
lequel, étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu,
mais s'est anéanti lui-même, prenant la forme d'esclave.
Étant fait à la ressemblance des hommes et étant trouvé en figure comme un homme,
il s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort et à la mort de la croix.
C'est pourquoi aussi Dieu l'a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom,
afin qu'au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes et terrestres et infernaux,
et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père.
Le sujet que j'avais à cœur d'étudier avec vous, c'est donc un sujet en cinq parties,
comme mentionné sur la feuille, des relations différentes dans lesquelles Dieu nous a placés,
d'abord comme esclaves, deuxièmement comme disciples,
puis aussi comme enfants de Dieu, fils de Dieu et frères du Seigneur Jésus.
Aujourd'hui, nous avons donc le privilège d'étudier ensemble la parole sur ce premier sujet.
Et je pense que c'est un sujet qui peut avoir beaucoup d'impact dans notre vie.
Ce n'est pas seulement pour étudier ce sujet d'une façon intellectuelle.
On pourrait étudier ça avec ses feuilles, puis feuilleter la parole, puis trouver tous les passages.
C'est important, mais ce n'est pas suffisant.
Il faut vraiment avoir cette pensée, comme nous avons lu dans Philippiens 2,
que la même pensée qui était dans le Seigneur Jésus doit être en nous.
Et c'est donc le but, ou un début, que ce soit le cas en nous, dans la vie individuelle de chacun et de chacune de nous,
que cette même pensée soit trouvée, en moi, en vous.
Pour faciliter un peu le sujet, j'ai préparé ces feuilles, puis on ne peut pas pénétrer dans chaque détail,
mais ça peut aider un peu pour suivre les grandes lignes.
Donc, d'abord, cette remarque.
Dans Exode 21, nous avons lu donc de la situation qu'un serviteur ou un esclave, c'est la même pensée, serviteur ou esclave,
un serviteur hébreu était vendu.
Pourquoi? C'était vraiment une situation anormale.
Et donc, on peut dire que la pensée d'esclave comme telle, c'est une pensée anormale.
On ne trouve pas ça dans la Création, ni dans les relations que Dieu a établies après la Création.
Mais c'était quand même le cas.
Et Dieu se sert donc de cette situation pour nous donner une illustration de ce que le Seigneur Jésus a fait.
Le Seigneur Jésus, lui, est venu ici-bas, dans ce monde, comme nous avons chanté, un esclave volontaire.
Il n'avait aucune obligation de le faire, c'était par amour.
Et nous pouvons donc apprendre beaucoup du Seigneur Jésus.
Et c'est pour cela aussi que j'avais accord de parler toujours d'abord du Seigneur Jésus comme notre modèle,
et après voir aussi les conséquences pratiques de sa marche pour nous.
Donc, d'abord, comme nous voyons le Seigneur Jésus comme l'esclave parfait, il était par amour.
Et c'est ça que nous avons vu dans l'Exode 21.
C'était vraiment une question d'amour.
Nous avons lu donc que ce serviteur voulait rester avec son maître.
Il a dit, verset 5, « J'aime mon maître, ma femme et mes enfants. »
Et c'est ça que le Seigneur Jésus a dit.
Il a dit, « J'aime mon maître. »
Lui, comme homme, il a aimé Dieu.
Il a reconnu Dieu dans tous ses droits.
Nous, comme hommes pécheurs, nous avons déshonoré le nom de Dieu.
On n'a pas honoré les droits de Dieu.
On ne l'a pas reconnu comme notre maître.
Mais le Seigneur Jésus l'a fait par amour.
Il a dit, « Moi, j'aime mon maître. »
Et puis il ajoute, « Ma femme. »
« Ma femme. »
Le Seigneur Jésus a aimé l'assemblée.
C'est ça qu'on trouve dans l'Ephésiens 5.
Quelle pensée que le Seigneur Jésus a aimé l'assemblée.
Mais la parole ajoute ici aussi, « et mes enfants. »
On peut dire, comme nous avons lu ce matin dans l'Ephésiens 5,
le Seigneur Jésus a aimé tous les enfants de Dieu, individuellement, chacun, chacun.
Et puis, dans le verset 5, nous avons lu, « Je ne veux pas sortir libre. »
Il aurait pu sortir libre.
Le Seigneur Jésus s'est placé volontairement sous ce jug, pas le jug du péché,
mais le jug pour servir Dieu, comme homme.
Il l'a fait volontairement.
Et à la fin de sa vie, à la fin de son service,
il a dit, « Je suis sorti de Dieu. »
Dans Jean 13, il était capable de retourner vers Dieu.
Imaginons un homme qui a vécu 33 ans ici bas sur la terre.
Il était capable de retourner comme tel au ciel.
Il aurait pu faire ça.
Mais là, il aurait été seul, toujours seul.
Mais le Seigneur Jésus n'a pas voulu rester seul.
Il a voulu avoir vous et moi avec lui dans la gloire pour toute l'éternité.
Quelle pensée!
Et pour cela, pour réaliser cela, il a donc, selon cette image-là, fait percer son oreille avec un poinçon.
Ça parle des douleurs du Seigneur Jésus, des souffrances du Seigneur Jésus, surtout à la croix aussi.
Quelle douleur il a supporté pour réaliser que nous soyons toujours avec lui.
Et puis le résultat, c'est qu'il le servira à toujours.
On le voit donc ici dans l'illustration de ce serviteur hébreu.
On voit vraiment le Seigneur Jésus, comme il s'est humilié,
et puis pour nous racheter, et puis pour servir Dieu à toujours, mais aussi nous.
Donc, ce passage dans l'Exode 21 nous donne beaucoup de détails à comprendre vraiment ce que le Seigneur Jésus a fait pour nous.
Juste pour suivre maintenant un peu le point que j'ai mis ensemble sur la feuille,
on voit donc que le monde gisait dans le mal.
Le monde était en pleine rébellion contre Dieu.
Et on voit à un moment donné, après 4000 ans de l'histoire humaine, que Dieu a envoyé son Fils.
Et puis Dieu a introduit pour ainsi dire son esclave à lui, pour que le Seigneur fasse vraiment la volonté de Dieu.
Tout son bon plaisir.
Donc imaginons un homme maintenant qui est venu pour faire toute la volonté de Dieu.
C'était extraordinaire.
Et c'est remarquable, dans Esaïe 53, on voit que la parole nous parle du Seigneur Jésus comme mon serviteur, ou on pourrait lire mon esclave.
Dieu dit donc mon esclave.
Il y a seulement un homme duquel Dieu a pu dire ça.
Et on voit le chemin que le Seigneur Jésus est allé.
D'abord, on voit son incarnation.
On peut penser à Jean 1, verset 14, qui nous dit que la parole est devenue chère.
C'est donc l'incarnation.
La parole, une personne divine, le Fils éternel, est devenue chère.
Et la parole nous parle de cela aussi dans l'Ancien Testament déjà.
Dans l'option 40, on voit que c'était déjà annoncé.
Dans le verset 6, puis lisons le verset 7.
Ici, nous voyons donc le pas que le Seigneur Jésus a fait.
Comme nous l'avons lu aussi dans Philippe 2, il était dans la gloire.
Il était Dieu.
Il n'a pas cessé d'être Dieu, mais il a fait ce pas.
Il s'est humilié, il s'est abaissé.
C'est ce que nous avons lu dans Philippe 2.
Et puis, c'était pour faire ta volonté.
On voit donc ici le vrai esclave, le vrai serviteur qui est venu pour faire la volonté de Dieu.
Mais le point que j'aimerais maintenant souligner, c'est que la parole parle ici de ses oreilles.
Verset 6, l'option 40.
Et puis, verset 7 nous parle donc de sa venue pour faire la volonté de Dieu.
Comme on le lit aussi dans Hébreu 10.
Et dans Hébreu 10, nous voyons que la parole cite ce même verset, mais là, l'esprit a changé ce mot.
Et on voit que c'était mon corps.
Parce que l'oreille, c'est la caractéristique d'un esclave.
Un esclave doit d'abord écouter, afin de faire la volonté du maître.
Donc, ses oreilles étaient mentionnées, mais cette volonté était faite dans son corps.
Tout son corps était nécessaire pour faire cette volonté.
Et c'est pour cela que, je pense, la traduction grecque de l'Ancien Testament a donné déjà cette pensée
que tu m'as creusé des oreilles, peut être traduit comme ça, tu m'as formé un corps.
Ces deux pensées vont ensemble.
Donc, l'oreille, c'est l'instrument pour écouter la voix du maître.
Et puis, le corps est nécessaire pour faire cette volonté.
Donc, voilà, le Seigneur Jésus est devenu chair.
Mais dans un corps, dans son corps, préparé par Dieu, il a fait la volonté de Dieu.
Juste une petite note, on voit aussi que le Seigneur Jésus est devenu esclave à cause du fait que nous étions en esclavage.
Donc, c'est ça que l'on trouve dans Zacharie 13, verset 5.
Le Seigneur Jésus est devenu esclave parce que l'homme tombé dans le péché, l'homme éloigné de Dieu, l'a causé être un esclave.
C'est donc une autre pensée.
Là, on voit que le Seigneur Jésus est venu ici-bas pour s'identifier avec l'état où la race humaine se trouvait devant Dieu.
Mais même là, et juste là, il a glorifié Dieu parfaitement, dans sa vie.
Ça, c'est donc le deuxième point, dans sa vie.
Et pour comprendre cela, de nouveau, l'oreille est mentionnée dans Ésaïe 50,
où nous voyons le Seigneur Jésus, juste pour mentionner, dans le verset 3, on le trouve comme le Créateur qui a créé les cieux.
Aussi dans le chapitre 49, au début, on le voit comme le Créateur.
Et dans le verset 4, nous le voyons comme homme des bonheurs, humble et des bonheurs.
Verset 4.
Ici, nous voyons donc le Seigneur Jésus comme un homme des bonheurs, humble, dépendant de Dieu.
Et qu'est-ce qu'il dit?
Dieu réveille mon oreille pour que j'écoute.
Donc le Seigneur Jésus était instruit.
Dieu voulant, on va voir ça aussi en rapport avec le sujet des disciples.
Le Seigneur Jésus était le parfait disciple.
Mais en rapport avec cette pensée de l'oreille, j'aimerais mentionner ça, que le Seigneur Jésus était toujours le vrai esclave.
Il a toujours d'abord écouté.
Ça, c'est une grande leçon pour nous.
D'abord écouter.
Souvent, on fait juste par impulsion quelque chose.
Mais le Seigneur Jésus a d'abord écouté chaque matin.
Quel encouragement pour nous aussi.
Et puis dans Philippiens 2, le passage que nous avons lu, nous le voyons vraiment dans sa vie,
comment il était là pour faire la volonté de Dieu, dans une parfaite obéissance.
C'est donc le mot clé, vraiment, pour comprendre ce qu'un esclave est, qu'il est obéissant au maître.
Et cette obéissance, on la trouve aussi dans Hébreu 5, verset 8,
où la parole nous dit que le Seigneur Jésus a pris obéissance.
Il n'a pas appris à obéir.
Il avait vraiment cette nature pour faire toujours la volonté de Dieu.
Mais pour lui, le Créateur.
Il était donc une chose tout à fait nouvelle d'apprendre ce que c'est l'obéissance.
Il n'était jamais désobéissant.
Mais il, lui, le vrai Créateur, il a appris ce que c'est l'obéissance.
C'est ça que la parole nous enseigne dans Hébreu 5.
Et puis là aussi, le Seigneur Jésus est donc là un parfait exemple pour nous.
Mais c'était quelque chose de merveilleux de voir le Créateur ici-bas comme homme.
Il, lui, a appris l'obéissance.
Et c'est ça qu'on trouve dans Philippiens 2.
Et pourquoi? On va voir ça afin que nous ayons aussi maintenant cette même attitude,
cette même esprit, cette même pensée.
Obéir pour faire la volonté de Dieu.
Puis là, on peut être une bénédiction.
La même attitude du Seigneur Jésus d'obéissance, on la voit en rapport avec sa mort.
C'est encore dans Ésaïe 50.
Parce que de nouveau, son oreille est mentionnée dans le verset 5.
« Le Seigneur, l'Éternel, m'a ouvert l'oreille, et moi, je n'ai pas été rebelle, je ne me suis pas retiré en arrière.
J'ai donné mon dos à ceux qui frappaient. »
C'est vraiment un passage très touchant qui nous présente les souffrances du Seigneur Jésus comme le vrai esclave.
Il a subi pour la gloire de Dieu.
Et puis, pour revenir à notre passage qu'on a lu au début, Exode 21,
pourquoi est-ce que le Seigneur Jésus a pu subir tout cela?
C'était par amour.
Son amour, c'est vraiment le secret derrière tout ça.
Et puis, ce sera pour nous aussi une leçon d'encouragement.
Pour être un vrai esclave, pour servir les uns les autres, pour être une bénédiction, il faut que ce soit par amour.
Autrement, c'est impossible.
Donc, pour résumer, on voit que le Seigneur Jésus avait des oreilles pour écouter.
Et puis, Dieu lui a donné un corps tout à fait préparé par Dieu lui-même,
un corps pour obéir avec tous les membres de son corps, pour ainsi dire.
Ses mains ont seulement fait la volonté de Dieu.
Même les pensées de sa tête et les affections de son cœur, c'était tout pour faire la volonté de Dieu, pour faire le bon plaisir de Dieu.
Donc, ainsi, comme on va voir plus loin, nous avons aussi reçu un corps pour faire maintenant la volonté de Dieu.
Mais cela, comme j'ai indiqué ici sur la feuille, cela implique des souffrances.
C'est un sujet à part à étudier, mais on voit que dans un monde où la pensée de Dieu est rejetée,
où Dieu est rejeté, faire la volonté de Dieu, cela veut dire des souffrances.
Et nous voyons dans le Seigneur Jésus vraiment quelqu'un qui a vécu pour faire la volonté de Dieu,
qui a vécu pour faire la justice, et puis c'était une vie pleine de souffrances pour le Seigneur Jésus.
Mais c'était tout pour la gloire de Dieu.
Juste une remarque encore, on peut voir comment le corps du Seigneur Jésus est précieux maintenant, pour nous aussi.
Ce corps était d'abord pour Dieu, pour honorer Dieu, pour glorifier Dieu.
Qu'est-ce que le Seigneur dit maintenant dans 1 Corinthien 11, verset 23?
Le Seigneur Jésus a dit maintenant, ceci est mon corps qui est pour vous.
Donc il faut changer ça, c'est 1 Corinthien 11, verset 23.
Ceci est mon corps.
Le Seigneur Jésus nous donne la Seine, ses emblèmes, se peint comme une expression de son corps,
où c'est vraiment, ça présente son corps.
Et puis tout ce qu'il a fait pour honorer Dieu, pour glorifier Dieu, il partage cela avec nous maintenant.
Ça c'est la pensée.
Donc tout ce que nous pouvons maintenant trouver dans son corps, comme il a honoré Dieu, glorifié Dieu,
Dieu met maintenant ça à notre disposition.
Il veut partager cela avec nous.
Le Seigneur lui-même veut partager cela avec nous.
Il a dit, c'est mon corps qui est pour vous.
Donc tous les détails dans la vie du Seigneur Jésus pour honorer Dieu,
ce sont des instructions, pas seulement, mais ce sont aussi des choses qui nous amènent à l'adoration.
Et on a lu donc un autre aspect encore dans l'Exode 21.
Il le servira à toujours.
Le Seigneur Jésus était le parfait esclave ici-bas.
Mais pas seulement pour faire la volonté de Dieu dans un monde où tout est contraire à la volonté de Dieu.
Le Seigneur Jésus sera l'esclave pour toujours, pour plaire au cœur de Dieu pour toujours.
C'est ça qu'on a vu dans l'Exode 21, dans cette illustration.
Mais le Seigneur Jésus va nous servir aussi pour toujours.
C'est ça qu'on trouve, j'ai mentionné ça.
On le voit donc dans sa vie ici-bas, comme le parfait esclave.
Mais maintenant, encore aujourd'hui, le Seigneur Jésus est le vrai esclave.
On connaît l'histoire de Jean XIII, le lavage des pieds, comment le Seigneur Jésus a lavé les pieds des disciples.
C'était le service d'un esclave.
Mais vous voyez, il le fait encore aujourd'hui.
Ce service, le Seigneur Jésus le fait continuellement.
On l'a vu un peu à la conférence de Shabinigan, dans Éphésiens 5,
comment le Seigneur Jésus nous sert comme un vrai esclave.
Et puis, on pourrait mentionner beaucoup d'autres aspects du service du Seigneur Jésus,
comment il nous sert maintenant dans la gloire.
Mais, il va nous servir pour toute l'éternité.
Et c'est ça qui est indiqué dans Luc 12, verset 37,
où le Seigneur Jésus va nous mettre à table, à sa table pour ainsi dire,
il va partager avec nous tous les trésors de la maison du Père.
Il sera donc le vrai esclave pour nous servir à toujours.
Quelle pensée !
J'ai ajouté juste une note.
On voit dans le livre d'Exode que ce vrai esclave a satisfait le cœur de Dieu,
et Dieu voulait, pour ainsi dire, que lui soit aussi le vrai sacrificateur.
Si nous comprenons que le Seigneur Jésus, comme le vrai esclave, a satisfait le cœur de Dieu,
on peut comprendre aussi que cette personne bénie prend toute la place.
Il est le vrai sacrificateur. Il est le vrai roi.
Personne d'autre ne pouvait être cela.
Et c'est pour nous la même chose.
Je saute maintenant dans l'autre sujet, notre responsabilité.
Pour jouir de toutes les bénédictions que Dieu nous donne, comme des rois, des sacrificateurs,
il faut d'abord être un esclave. C'est ça qu'on va voir.
Donc, le Seigneur Jésus a satisfait le cœur de Dieu, comme nous l'avons vu ce matin aussi.
Quelle bénédiction pour le cœur de voir ça,
que le cœur du Père, le cœur de Dieu a été satisfait par cet homme humble et débonnaire.
On peut comprendre pourquoi Dieu l'a haut exalté, comme nous l'avons lu dans Philippiens 2.
Dieu donne donc la réponse.
La réponse de la part de Dieu, c'est Dieu l'a ressuscité.
Dieu l'a glorifié et exalté. C'est la réponse de la part de Dieu.
Dieu ne peut pas se taire pour ainsi dire.
Parce qu'il a vu comment un homme l'a honoré et l'a glorifié.
Dieu, de sa part, l'a honoré et l'a glorifié.
Et sa position, la position du Seigneur Jésus dans la gloire, est maintenant ma position et notre position.
Quelle bénédiction.
Maintenant, pour suivre cette introduction,
on voit comme le Seigneur Jésus est devenu notre exemple et notre modèle.
D'abord, il était donc l'esclave parfait pour satisfaire le cœur de Dieu.
Mais en même temps, nous le voyons aussi comme notre exemple parfait.
C'est ça qu'on a vu dans Philippiens 2.
Pourquoi est-ce que le Seigneur Jésus est présenté là, au sein?
Parce qu'ils ont quelque chose à apprendre.
Nous avons besoin d'être humbles et d'être des bonheurs.
Comment est-ce qu'on peut apprendre cela?
Nous avons besoin, comme nous le voyons dans Philippiens 2,
d'avoir une même pensée, un même amour, un même sentiment.
Nous avons besoin de ne pas faire quelque chose par esprit de partie ou par vaine gloire.
Toutes ces choses-là qui sont mentionnées au début du chapitre 2 sont des besoins que nous avons.
Comment est-ce qu'on peut réaliser ces pensées de Dieu en suivant maintenant l'exemple du Seigneur Jésus?
Et c'est pour cela que la parole ajoute, verset 5, qu'il y ait donc en vous cette pensée.
C'est maintenant notre responsabilité.
Ce n'est pas seulement que Dieu veut présenter le Seigneur Jésus, comment il a satisfait son corps,
il le présente maintenant aussi comme notre modèle pour suivre.
Et le Seigneur Jésus, le vrai esclave, est notre modèle pour être des esclaves maintenant, ici-bas,
dans un monde où Dieu est rejeté.
On voit donc les mêmes traits moraux de Christ manifester en nous.
Le vrai esclave, les mêmes traits vus en nous maintenant.
Ça, c'est le défi pour ainsi dire.
Ça, c'est que Dieu veut que les mêmes traits soient vus en nous.
Et on peut dire que des chrétiens sont ceux qui manifestent ces traits moraux.
Il y a beaucoup de chrétiens, nominels, professants, qui disent qu'ils sont chrétiens.
Mais rien de Christ n'est vu dans leur vie.
Ici, on voit la pensée de Dieu, que Christ soit vu en nous.
Donc, Christ, le parfait esclave, est vu maintenant en nous.
La même pensée en vous et moi.
Et c'est donc un exercice pour les frères et les sœurs.
C'est ça qu'on trouve dans Deuteronome 15.
On n'a pas le temps vraiment à lire tous ces passages-là,
mais vous pouvez prendre cette feuille avec vous et lire à la maison.
Dans Deuteronome 15, on voit presque la même instruction que nous avons lue dans Exode 21.
Mais ce n'est pas la même.
Ça semble être la même instruction.
Mais il y a une grande différence.
Parce que là, on voit que c'est maintenant possible pour tous les membres du peuple d'être un esclave,
d'être un serviteur ou une servante.
Et ça donne donc un exemple pour nous, pour les frères, mais aussi pour les sœurs,
que ce soit un exercice pour nous tous d'être vraiment un esclave.
D'abord pour faire la volonté de Dieu,
mais aussi pour être une bénédiction pour les autres membres du peuple de Dieu.
C'est ça qu'on trouve dans Deuteronome 15, verset 12 à 18.
Un autre exemple que le Seigneur Jésus nous a donné lui-même,
j'ai mentionné déjà, dans Jean 13.
Là, le Seigneur Jésus a dit, après qu'il ait fait ça,
moi je vous ai donné un exemple.
Bienheureux serez-vous lorsque vous suivrez cet exemple-là.
Donc c'est vraiment pour être bienheureux.
Disons, à un moment donné, nous suivons le Seigneur Jésus.
Et en suivant le Seigneur Jésus, nous sommes bienheureux.
Même en faisant ce service d'esclave.
Une autre pensée que le Seigneur Jésus ajoute là,
il a dit, l'esclave n'est pas plus grand que son Seigneur.
On ne peut jamais surpasser le Seigneur Jésus.
C'est impossible. L'esclave n'est pas plus grand que son Seigneur.
Le Seigneur Jésus est notre modèle, mais aussi la mesure parfaite, pour ainsi dire.
Il est le vrai standard.
Une autre pensée, dans Matthieu 10, verset 25,
c'est un verset clé aussi à comprendre,
où le Seigneur Jésus dit qu'il suffit à un esclave d'être comme son maître.
Donc il est vraiment suffisant pour nous de devenir comme le maître.
Et puis cela nous donne une pensée que c'est un progrès graduel.
Et aussi un exercice pour toute notre vie.
Lorsque j'ai compris ça, vraiment, pour la première fois,
moi j'aurais aimé que j'avais appris ça plus tôt.
Parce que c'est vraiment essentiel pour notre vie comme chrétien de suivre cet enseignement.
Devenir comme le Seigneur.
Le Seigneur c'est la relation avec le maître, avec l'esclave.
Devenir comme le maître, ou celui qui enseigne,
c'est en relation avec le fait que nous sommes disciples.
C'est ça qu'on va voir une autre fois.
Mais d'abord, devenir comme le Seigneur, notre Seigneur.
Le disciple n'est pas au-dessus du maître, ni l'esclave au-dessus de son Seigneur.
Il suffit au disciple qu'il soit comme son maître,
et à l'esclave qu'il soit comme son Seigneur.
C'est vraiment un exercice profond.
Et aussi, on peut dire, un exercice pour toute notre vie.
Ça commence peut-être aujourd'hui pour la première fois dans notre vie.
Mais c'est un progrès graduel.
On n'arrivera jamais au bout de cet exercice.
On ne sera jamais 100% parfait.
Mais le Seigneur Jésus est donc notre modèle.
Il nous attire pour devenir comme Lui.
C'est ça, la force, la puissance qui est dans la personne du Seigneur Jésus.
Pour nous attirer, afin que nous soyons formés comme Lui est.
Et on peut dire, le vrai christianisme,
c'est donc ce qui est développé selon le modèle du Christ.
Ça, c'est vraiment le vrai christianisme.
Il est notre mesure.
Et nous réalisons ces choses-là par l'enseignement,
comme nous avons vu,
l'enseignement de Dieu, l'enseignement du Seigneur Jésus,
en contemplant la personne bénie du Seigneur.
Il est donc très important d'être occupé de la personne du Seigneur.
En étant occupé de sa personne,
et attiré par Lui,
nous devenons comme Lui.
C'est donc une formation.
C'est ça que Dieu veut.
Nous former pour être comme le Seigneur.
C'est pour cela que le Seigneur Jésus nous a appelés une fois,
comme il a appelé les disciples,
pour être avec Lui.
Nous sommes formés en étant dans sa présence.
Nous apprenons de Lui.
Puis, il faut donc d'abord écouter,
comme un esclave,
pour connaître ses pensées,
et puis plus tard, pour réaliser ses pensées.
C'est ça qu'on voit sur la page 2.
Les exemples dans l'Ancien Testament,
par exemple, les amis de David,
ils étaient dans la présence de David,
lorsqu'il était rejeté.
Ils ont appris beaucoup de David.
Et plus tard, ils sont devenus des héros.
Et d'une telle façon aussi,
le Seigneur Jésus nous forme.
Nous sommes dans sa présence,
là où il est rejeté.
Et plus tard, nous sommes vus comme des vainqueurs,
des héros,
qui montrent les mêmes traits.
Joseph, un autre exemple,
il était un esclave, littéralement,
en Égypte,
et plus tard, le gouverneur d'Égypte.
Donc, c'est une formation.
C'est vraiment à l'école de Dieu
où on est formé d'être des esclaves.
Maintenant, pour continuer ce sujet,
on voit dans la Parole
que nous étions d'abord des esclaves
de notre Maître.
Nous avons vu que le Seigneur Jésus
est notre modèle parfait.
Mais comment est-ce qu'on peut vraiment
apprendre de Lui comme esclaves
de l'ancien Maître?
Ce n'est pas possible.
On a besoin d'abord d'être délivrés.
Donc, le Seigneur Jésus est d'abord venu
pour nous sauver,
et pour nous racheter,
pour nous délivrer de l'ennemi.
C'était nécessaire d'abord.
Ce principe général,
on le trouve dans deux pierres deux,
comme j'ai marqué sur la feuille.
On est esclaves de celui
par qui on est vaincus.
D'abord, on était donc
l'esclave de Satan.
Le Seigneur Jésus a
remporté la victoire.
Il nous a délivrés de la puissance
de Satan.
Et maintenant, nous sommes à Lui.
Quel changement!
Une autre forme de servitude
ou d'esclavage,
on trouve dans les Écritures,
en rapport avec le peuple d'Israël.
Ils étaient en esclavage
à cause de leur péché.
Ils ont servi les nations.
Ils étaient asservis aux nations
à cause de leur péché.
Maintenant, on trouve
dans le Nouveau Testament
la doctrine qu'on a étudiée
dans Romains 6, par exemple,
où on voit vraiment
ce qui était autrefois
notre position comme esclaves
et qui est maintenant
notre position doctrinale
comme esclaves.
Donc, la doctrine, on voit
dans quelques passages,
comme j'ai mentionné,
Galates 4, verset 8,
on était asservis à l'idolâtrie.
Tites 3, verset 3,
on était asservis à diverses
convoitises et voluptés.
Et ça vaut vraiment la peine
à lire Romains 6 pour comprendre
ce sujet,
comment nous étions des esclaves
de l'ancien Maître.
Romains 6,
verset 16,
« Ne savez-vous pas
qu'à quiconque vous vous livrez
vous-même comme esclaves pour obéir,
vous êtes esclaves de celui
à qui vous obéissez,
soit du péché pour la mort,
soit de l'obéissance
pour la justice. »
Il y a donc deux positions différentes.
Nous étions des esclaves
du péché,
et la conséquence, c'est la mort.
Nous sommes devenus maintenant des esclaves
de l'obéissance.
Et puis, verset 17,
« Or, grâce à Dieu,
de ce que vous étiez esclaves
du péché, mais de ce que ensuite
vous avez obéi
de cœur à la forme
de doctrine dans laquelle
vous avez été instruits. » Quel
changement! Nous sommes maintenant
instruits selon
une nouvelle doctrine.
Nous avons un nouveau Maître,
une nouvelle doctrine.
Et notre cœur a été changé.
C'est un changement de cœur.
On a obéi de cœur maintenant.
Et verset 18,
« Mais ayant été affranchi du péché,
l'ancien Maître,
affranchi de ce Maître,
vous avez été asservis
à la justice. » Donc,
libérés de
l'esclavage du péché,
on est de nouveau devenus des esclaves,
mais des esclaves de Dieu,
asservis à la justice,
pour faire la justice.
Verset 19, Paul ajoute,
« Je parle à la façon des hommes
à cause de l'infirmité de votre chair,
car ainsi que vous avez livré
vos membres comme esclaves,
on voit donc que même
toutes nos membres étaient des esclaves
à l'impureté, à l'iniquité,
pour faire l'iniquité.
Ainsi, maintenant,
livrez vos membres comme
esclaves à la justice
pour la sainteté. »
Verset 20,
« Car lorsque vous étiez esclaves
du péché, vous étiez libres
à l'égard de la justice.
Quels fruits donc aviez-vous alors des choses
dont maintenant vous avez honte?
Car la fin de ces choses est la mort.
Mais maintenant,
ayant été affranchis du péché
et asservis à Dieu,
vous avez votre fruit
dans la sainteté et pour fin
la vie éternelle. » Quel changement !
Et on voit donc ici la doctrine
de la parole qui nous présente
ce changement, que nous sommes
devenus maintenant esclaves
de Dieu, pour faire la volonté
de Dieu avec tous nos membres,
avec notre corps
entier.
Donc, quel contraste ! D'abord
asservis au péché,
maintenant asservis à la justice.
Et aussi, dans 1
Chrétien 7, nous voyons un beau paradoxe.
L'esclave, littéral,
l'esclave, donc, dans la
situation sociale,
est devenu un
esclave de Christ,
et dans ce sens-là, libéré,
et le libre, l'homme
riche ou le libre, est devenu
un esclave de Christ.
C'est un beau paradoxe.
Nous sommes donc maintenant
des esclaves pour
faire la volonté de Dieu.
Nous avons reçu des corps
pour réaliser la justice de Dieu.
Pour cela,
Christ nous a mis en liberté.
Et ce qui importe donc
à considérer, Dieu
a reçu ainsi la place
dans nos vies qui lui a dû.
Autrefois, Satan était notre
Dieu. Maintenant,
le vrai Dieu a reçu
sa place dans nos vies.
Puis, sous son influence
maintenant, nous sommes
réformés et transformés,
comme nous voyons aussi dans
Romains 12, transformés
sous le règne de sa grâce, en amour.
Donc, la doctrine
nous présente cette différente position.
Maintenant, la pratique.
Et on voit donc,
dans la vie de l'apôtre Paul, ce changement.
Il était autrefois un esclave
de l'ennemi.
Comment
est-ce qu'il a été changé?
Il a vu le Seigneur.
C'est ça qu'on trouve
dans le livre des Actes.
Il faut avoir vraiment
une impression de la suprématie
et de la puissance du Seigneur.
Ce n'est pas suffisant que je vous dise,
mais il faut
devenir maintenant un esclave de Dieu.
Il faut en même temps avoir
vraiment soi-même une impression
de la gloire de Dieu
et de la gloire de la personne du Seigneur.
Et c'est ça qu'on voit
dans cette remarque.
La conversion de Paul.
Qui es-tu Seigneur?
Cela a changé tout.
Il a vu le Seigneur. Il a vu le Seigneur dans la gloire.
Il a dit
Qui es-tu Seigneur?
Il était donc vraiment sous l'impression
de la suprématie,
de la puissance du Seigneur.
Après, il a dit
Que dois-je faire?
Seigneur!
Dès ce moment-là, il n'a que fait
la volonté du Seigneur.
Il est devenu
son esclave. Il a pu dire
dans le Nouveau Testament du Seigneur Jésus
dans Philippiens 3
Mon Seigneur.
C'est pour exprimer son affection pour le Seigneur.
Le Seigneur est le Maître.
Mais il est un Maître doux.
Il est un Maître plein d'amour.
Il nous attire vers lui.
Et à cause de ça, on peut dire
Mon Seigneur.
C'est pour exprimer notre amour pour lui.
On voit donc aussi
que l'apôtre Paul
et Timothée étaient des
esclaves de Jésus-Christ,
l'homme glorifié.
Puis, on peut dire
nous sommes maintenant devenus des esclaves de Dieu.
On était toujours des esclaves
de Dieu. Même comme créatures,
on était des esclaves de Dieu.
Mais on n'a pas reconnu ses droits.
Dans la rédemption,
Dieu nous donne de nouveau la possibilité
d'être de vrais esclaves comme créatures.
C'est ça qu'on trouve dans l'Apocalypse 4.
La gloire qui est apportée
à Dieu par ses créatures.
Mais,
nous sommes aussi des esclaves du Seigneur Jésus.
Le Seigneur Jésus nous a achetés
pour Dieu, nous a délivrés
et nous sommes donc
sa possession,
sa propriété pour toujours.
Et c'est ça
qui est vu maintenant dans notre corps.
Voilà l'importance de notre corps.
On a vu l'importance de notre oreille
pour écouter. Mais Dieu nous donne
maintenant un corps délivré
de la puissance de l'ennemi.
Un corps mis en liberté.
Il nous a achetés.
C'est ça qu'on trouve dans 1 Corinthiens 6.
Que notre corps
est devenu le temple du Saint-Esprit.
La propriété de Dieu.
Et nous pouvons maintenant
servir Dieu dans ce corps.
Et vous n'êtes pas à vous-même.
Quelle pensée ? Un esclave n'est pas à vous-même.
Un esclave a été acheté
à prix. Quel prix le Seigneur Jésus
a payé ? C'est un prix immense.
Nous appartenons à lui.
Car vous avez été
acheté à prix.
Et la conclusion ?
Glorifiez donc Dieu dans
votre corps. C'est vraiment
très essentiel à comprendre ça.
Si nous sommes à l'école,
si nous sommes à l'ouvrage, si nous sommes
à la maison, là où nous sommes,
Dieu nous a donné un
corps pour que nous glorifions
Dieu dans ce corps-là.
Autrefois, nous avons glorifié
l'autre maître, Satan, dans ce
corps-là pour péché.
Maintenant, nous glorifions Dieu dans ce corps.
Et on voit aussi
que c'est une question d'amour.
C'est pour donner une réponse
par amour que nous
donnons maintenant notre corps
à Dieu. On voit
l'exemple aussi de l'apôtre Paul
dans Philippiens 1, comment il a magnifié
Christ dans son corps.
Christ était magnifié dans son corps.
Et à la fin
de l'Épître aux Galates, il a pu dire
que les marques
du Seigneur Jésus
étaient en son corps. Voilà
deux exemples où on voit
comment l'apôtre Paul a magnifié
Christ dans son corps.
Et c'est encore
pour nous aussi un
exemple à suivre.
Et puis, pour
un esclave, ce qui est caractéristique
c'est que la volonté
du maître doit être exécutée.
C'est pour ça que
nous avons reçu des oreilles pour écouter
la voix du maître. C'est pour ça
que nous avons reçu un corps
pour faire
la volonté du maître.
Nous sommes
placés sous son autorité.
Ce serait une étude
spéciale, le royaume de Dieu
où nous sommes placés
sous l'autorité
du Seigneur Jésus. Le Seigneur Jésus est
le roi dans ce royaume.
Et nous lisons dans Romains 14
et aussi dans Romains 16
que nous pouvons servir Christ
maintenant comme son esclave.
Donc, de nouveau,
c'est pensé, nous sommes ses esclaves
dans le royaume de Dieu
maintenant.
Et il est extrêmement
important à comprendre que tous ceux
qui confessent le nom du Seigneur sont placés
sous son autorité.
Mais on peut ajouter, malheureusement,
pas tous font la volonté
de Dieu, mais sont responsables
pour faire la volonté de Dieu.
Et une autre chose,
nous ne pouvons pas vraiment jouir
de
la position que Dieu nous a donnée
comme étant ses fils,
comme
des enfants de Dieu, si nous ne
ne sommes pas vraiment des esclaves.
Parce qu'un esclave fait
la volonté du maître.
C'est remarquable que la première
épitre aux Corinthiens, où l'apôtre
montre les principes
de Dieu
pour l'assemblée,
il mentionne là 66 fois
le Seigneur comme Seigneur.
En autres mots, pour réaliser
la vérité de l'assemblée,
il faut que nous reconnaissions
le Seigneur Jésus comme le vrai
Seigneur, que nous soyons ses esclaves.
Autrement, on ne peut pas
mettre en pratique la vérité
de l'assemblée.
Et on le trouve aussi dans Colossien 1
où le Seigneur Jésus est d'abord présenté
en rapport avec
le royaume de Dieu, et
plus tard, en rapport avec l'assemblée.
D'abord reconnaître ses droits
comme le vrai Seigneur,
après ça, on
peut jouir de sa communion
comme le chef de l'assemblée.
Donc, être
un esclave de Christ est la condition
pour pouvoir jouir de la position
chrétienne et des bénédictions chrétiennes.
Un exemple, dans
Luc 15, c'est une illustration.
Lorsque le fils prodigue
est rentré chez lui,
le père a dit aux esclaves
de présenter
la belle robe
et l'anneau et les sandales.
Les esclaves étaient
au courant des pensées du Dieu. Et d'une telle
façon, nous aussi, si nous sommes vraiment
des esclaves, nous sommes
prêts pour
servir d'autres chrétiens,
pour leur apporter cette belle robe,
pour leur présenter
cette vérité que nous sommes maintenant
un Christ,
agréable devant Dieu.
Donc, d'abord,
les droits du Seigneur doivent
être reconnus par ces esclaves
dans le monde où il est rejeté,
et puis nous pouvons jouir
sa communion et connaître
ses pensées.
Et c'est remarquable,
nous vivons maintenant dans une
situation où toute la chrétienté
est en ruine.
Est-ce que ça diminue les droits du Seigneur?
Absolument pas. On le voit
où Paul est en prison.
Imaginons l'apôtre Paul en prison
dans Deutimothée.
Tout était en ruine. Même les
vrais chrétiens avaient tourné le dos vers
l'apôtre Paul. Mais là,
il parle d'un esclave du Seigneur.
Timothée devrait
être un esclave du Seigneur.
Et d'une telle façon, nous aussi,
nous pouvons être des esclaves
du Seigneur.
Ses droits sont rejetés
dans ce monde, même dans la chrétienté.
Nous pouvons être des esclaves
du Seigneur, même là où tout est en ruine.
Et c'est dans l'attente
de son retour. Lorsqu'on
dit dans notre cœur,
mais ça va durer encore
longtemps jusqu'à ce que le Seigneur revienne,
non, dans ce cas-là,
ça va pire.
Et c'est ça qui est arrivé dans la chrétienté.
Pendant son absence,
qu'est-ce que l'esclave méchant
a dit dans son cœur?
Mon maître tarde à revenir.
Donc ça, c'est vraiment
la racine du mal.
Lorsque nous disons, mais mon maître,
nous le reconnaissons encore comme notre maître,
mais il est en retard.
Maintenant, je peux faire ma propre volonté.
Je peux faire ce que moi je veux.
Non, ça ne va pas comme ça.
Et on voit donc dans l'exemple
d'Abi Gahil, dans l'Ancien Testament,
vraiment un très bel exemple.
Une femme qui était prête
pour David. Elle l'a reconnue
comme son Seigneur.
Où il était encore rejeté
par son propre peuple.
Donc, c'est vraiment essentiel à comprendre
pour nous qu'un esclave n'a aucun droit
à faire sa propre volonté.
Et la nouvelle nature
que nous avons reçue, aime faire
la volonté de Dieu.
L'apôtre Jacques parle de la loi de la liberté.
Nous sommes maintenant des esclaves,
mais mis en liberté
pour faire la pensée de Dieu.
En autres mots, c'est donc
une entière obéissance
à ce que Dieu demande.
Sans réserve.
Marie a dit
aux disciples,
fais tout ce qu'il vous dira.
C'est ça vraiment
ce qui est nécessaire pour nous.
Faire toute la volonté du Seigneur.
Sans compromis.
J'ai marqué
quelques exemples dans la vie de l'apôtre Paul
où on voit comment il était fidèle
comme un vrai esclave.
Maintenant, encore une pensée.
C'est un exercice.
Souvent, on pense que c'est seulement pour
les frères. Non. C'est aussi
pour les soeurs. Et c'est
remarquable qu'on voit que
Marie, la mère du Seigneur,
est une vraie esclave.
Dans Luc 1.
Et aussi dans Acte 2, on trouve
au moins dans le texte grec,
que les soeurs peuvent être
des esclaves. Donc c'est vraiment,
comme on l'a vu dans Deuteronome 15,
un exercice qui est
ouvert pour les frères
et pour les soeurs.
Un autre point, c'est juste pour montrer
l'importance de ce sujet.
Tous les écrivains des Épitres
du Nouveau Testament
s'appellent des esclaves de Dieu
ou des esclaves du Seigneur Jésus-Christ.
On peut lire ça dans
Tites 1, verset 1 et Jacques 1, verset 1
et d'autres passages comme Philippiens 1,
verset 1.
Une autre chose, dans les relations
domestiques et sociales, les esclaves
dans ce temps-là, mais aussi
les employés d'aujourd'hui,
ont une occasion spéciale
pour orner l'enseignement.
Donc, en autres mots,
le Seigneur s'est servi
de la position sociale que les esclaves
avaient, afin que eux,
dans cette position,
puissent montrer la grâce
vraiment de Dieu.
Et c'est donc, pour nous aussi,
pour les enfants, dans quelque
situation que nous soyons,
c'est une occasion que Dieu nous donne
pour montrer maintenant la grâce de Dieu
que nous avons appris.
Maintenant, ce sujet
nous donne encore d'autres considérations.
Parce que si nous sommes des esclaves
du Seigneur et des esclaves
de Dieu, nous avons des relations
les uns envers les autres
comme esclaves.
Donc, moi, je suis co-esclave
de vous tous.
Et puis, on voit
dans quelques exemples,
dans Matthieu 18, on voit
l'importance de montrer
un esprit de grâce envers les autres
esclaves. Et aussi
de vouloir pardonner.
C'est ça qu'on peut lire dans Matthieu 18,
verset 21 à 35.
Et puis, un autre
point à considérer,
si nous sommes des esclaves,
nous le sommes pour
servir les saints.
Donc, on a vu, d'abord,
pour servir Dieu. On est devenu
maintenant un esclave de Dieu, pour servir
Dieu, mais aussi pour servir
les saints. C'est ça qu'on trouve
dans 2 Corinthiens 4,
où Paul a servi les autres
saints dans l'évangile.
Il a fait, donc,
ce service d'esclave pour
le bien des chrétiens.
Et aussi dans Galate 5, verset
13, on voit que nous sommes des
esclaves les uns
envers les autres.
Et pourquoi? Quel est le motif?
Le même motif que le Seigneur Jésus avait.
Pour le Seigneur Jésus, c'était
l'amour. Pour nous, c'est
juste la même chose. Dans les deux passages
mentionnés dans 2 Corinthiens 4 et Galate
5, on voit que c'est par amour
que nous sommes des esclaves.
Un autre verset, dans
Marc 10, verset 14,
« Quiconque d'entre vous voudra
devenir le premier sera l'esclave
de tous. » Est-ce
que quelqu'un de nous veut être
le premier? Le Seigneur
dit qu'il soit l'esclave
de tous. Là, il sera le premier.
Quel défi! Quel
encouragement aussi!
Mais, en même temps,
quelle humiliation! Parce que la
chair n'aime pas ça. On doit donc
juger la chair, absolument,
pour suivre le Seigneur Jésus
dans ce chemin. On voit
aussi, ce serait une
étude spéciale, voir les
relations d'esclaves, donc des
chrétiens, comme esclaves, dans
le cas de Paul,
dans l'épître aux filaments. C'est
vraiment une très belle épître qui nous montre
dans la pratique, ce que
c'est, un esclave.
Donc, on peut dire,
pour conclure
le sujet, que ce sujet
est présenté dans l'Ancien
Testament et dans le Nouveau Testament
pour nous encourager à nous
donner nous-mêmes entièrement
pour le Seigneur et pour sa volonté,
afin que sa volonté
soit réalisée dans les détails,
dans tous les détails de notre vie,
pour sa gloire et aussi
pour le bien des saints.
Et juste pour terminer,
c'est aussi un sujet très
intéressant,
mais aussi encourageant,
voir les esclaves dans l'Apocalypse.
Si on prend le premier verset
de l'Apocalypse, on a
une clé, vraiment, à
comprendre. Le livre de
l'Apocalypse a été donné pour des
esclaves. Si moi, je veux
suivre ma propre volonté, il y a
beaucoup de gens qui étudient l'Apocalypse
parce qu'ils sont curieux,
mais ils ne peuvent pas comprendre
l'Apocalypse, c'est impossible.
Si je ne suis pas vraiment un esclave
du Seigneur, pour faire sa volonté,
je ne peux pas comprendre
l'Apocalypse, seulement
si je suis vraiment un esclave
comme le Seigneur et comme Jean
l'apôtre. Et la
caractéristique d'un esclave
dans l'Apocalypse, c'est qu'il est
en accord avec le trône de Dieu.
Le trône de Dieu
est le centre
de l'univers, mais le centre aussi
du gouvernement de Dieu.
Moi, je suis un esclave, je suis
donc pratiquement et moralement
en accord avec
la volonté de Dieu
comme vu dans son trône,
vous voyez. Donc, la
clé pour l'Apocalypse, c'est vraiment
un esclave,
c'est quelqu'un qui est en accord avec le
trône de Dieu, où il y a toute l'autorité
de Dieu, toute la puissance de Dieu,
qui est le centre du gouvernement
et de l'autorité.
Et on voit donc, dans ce livre, comment la
volonté de Dieu est établie
dans l'univers, et comment
toute la sphère de la volonté humaine
est mise de côté. Mais,
un esclave, déjà maintenant,
est en accord avec la volonté
de Dieu. Avant que cela
soit réalisé, la volonté de Dieu
est connue et réalisée
dans ses esclaves,
d'une façon visible
dans leur corps.
Donc, voilà l'importance de notre corps.
Qu'est-ce que le roi Nébuchadnezzar
a dit, dans Daniel 3,
lorsque les amis de Daniel étaient
fidèles, ils avaient donné
leur corps à Dieu. Parce que
la volonté de Dieu était vue dans
leur corps. Leur corps
était placé dans
le four.
Voilà une preuve de la
réalité
du fait qu'ils étaient les
esclaves de Dieu. On ne peut pas
avoir les pensées de Dieu,
recevoir les pensées de Dieu, si on n'est pas
vraiment un esclave.
Donc, on voit dans ce livre de l'Apocalypse,
après l'introduction
publique du rein de Dieu,
que même là, les croyants sont vus
encore comme esclaves.
Pourquoi? Ils étaient fidèles
pendant le temps
de la réjection du Seigneur
et ils seront les esclaves
de Dieu. Apocalypse 22,
verset 3, pour
toujours. Parce qu'ils étaient en accord
avec les pensées de Dieu pendant la réjection
et ils seront toujours
maintenant, et en même temps, ils seront
des sacrificateurs et des
rois. C'est beau ça! Nous serons
donc des esclaves dans ce sens-là
pour toute l'éternité,
mais nous serons des rois
pour représenter Dieu
dans l'univers. Nous serons des
sacrificateurs pour le servir
d'une façon sacerdotale.
Donc, c'est ça qu'on voit comme le
résultat du fait que nous sommes des esclaves.
La louange.
Dieu sera loué.
Et c'est très beau de voir ça dans
Apocalypse 19,
la voix qui sortit du trône
Louez notre Dieu!
Vous! Tous ces esclaves!
Vous voyez?
L'encouragement pour nous
d'être des esclaves, ce sera pour la
gloire de Dieu.
J'ai trouvé toujours
très beau ça, ce cantique
hollandais qui dit, être ton esclave
est un plus grand
honneur que de régner sur toute la terre.
Mais on pourrait ajouter,
en étant des esclaves maintenant
du Seigneur, on va régner
avec lui, pas seulement sur toute
la terre, mais sur tout l'univers
pour sa gloire. Quelle portion
bénie! …
Automatic transcript:
…
Un passage très connu dans l'Évangile selon Jean, verset 1
Au commencement était la parole, et la parole était auprès de Dieu, et la parole était Dieu.
Puis le verset 5
Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas comprise, ne l'ont pas comprise donc la parole.
Le verset 9
La vraie lumière était celle qui, venant dans le monde, éclaire tout homme.
Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui, et le monde ne l'a pas connu.
Il vint chez soi, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu.
Savoir à ceux qui croient en son nom, lesquels sont nés, n'ont pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
Et la parole devint chair, et habita au milieu de nous.
Et puis le verset 18
Le fils, excuse, verset 18
Personne ne vit jamais Dieu.
Le fils unique qui est dans le sein du Père, lui l'a fait connaître.
Dans cet évangile merveilleux, nous trouvons une personne, le fils de Dieu, le fils du Père, qui est mentionné ici comme la parole, qui exprime Dieu.
Et nous voyons que cette personne merveilleuse a été rejetée, d'abord dans sa propre création, vue comme l'ensemble, dans le verset 5, les ténèbres ne l'ont pas comprise.
On voit ici une influence méchante, et on voit qu'il n'y avait aucune communion entre les ténèbres et la parole, ou la lumière.
Encore plus loin, on voit dans le verset 10, la deuxième rejection, que le Seigneur Jésus, comme étant la parole, était dans le monde, et le monde fut fait par lui.
On voit ici donc, lui était le créateur, il est venu dans le monde, et le monde ne l'a pas connu.
Il était donc rejeté par sa propre création.
Et la troisième chose, on trouve dans le verset 11, il vint chez soi et les siens ne l'ont pas reçu.
Il est venu parmi les juifs, il est venu chez soi, dans sa maison pour ainsi dire.
Dans Zacharie, on lit qu'il était frappé dans la maison de ses amis.
C'est chez lui, chez lui qu'il était frappé.
Il est venu chez lui, et puis il n'était pas reçu.
Quelle pensée, cette personne merveilleuse rejetée, trois fois rejetée.
Et maintenant dans le verset 12, on voit cette exception, incompréhensible vraiment, mais à tous ceux qui l'ont reçu.
Il y a une exception.
Et ça parle donc de l'oeuvre de la grâce souveraine de Dieu.
Humainement parlant, selon notre logique, et selon aussi ce témoignage que nous avons dans ce verset-là,
ce serait impossible qu'aucune personne ne le reçoive.
Mais quand même, mais à tous ceux qui l'ont reçu.
Ça implique donc un travail de Dieu, c'est clair.
Mais c'est présenté comme quelque chose que nous avons fait.
Nous l'avons reçu.
Et dans ce temps-là, les disciples qui vivaient dans ce temps-là, eux, ils l'ont reçu.
Ils ont été baptisés, etc.
Et puis, qu'est-ce que ce verset dit maintenant dans le verset 12?
Il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu.
Savoir à ceux qui croient en son nom.
Donc, ils l'ont reçu.
Ils croient en son nom.
Et en même temps, on sait que c'est une oeuvre de Dieu.
Et c'est ça que le verset 13 nous montre.
Donc, j'aimerais parler maintenant brièvement du verset 12 et 13.
Parce que dans le verset 12, nous avons cette expression pour la première fois.
Enfant de Dieu.
Mais vous avez vu, c'est au pluriel.
C'est remarquable que le Seigneur Jésus n'est jamais indiqué comme étant enfant de Dieu.
On voit qu'il dit à Pilate qu'il est né, qu'il est venu dans ce monde,
et qu'il est né pour rendre témoignage de la vérité.
Donc, il est né, c'est vrai.
En même temps, il était Dieu béni éternellement, c'est clair.
Mais il est né.
Mais il n'est jamais indiqué comme étant enfant de Dieu.
Sa relation avec Dieu est tout à fait unique.
C'est comme ce verset nous dit, dans le verset 14, on n'a pas lu une gloire comme d'un fils unique.
Vous voyez, c'est cette relation unique que le Seigneur Jésus avait.
Le fils éternel dans le sein du Père, lui est devenu homme.
Lui est devenu chair même, comme on l'a lu dans le verset 14.
C'est donc vraiment quelque chose d'unique.
Mais en même temps, on trouve toujours dans le Seigneur Jésus un exemple de ce que nous pouvons être maintenant.
On a vu un rapport avec l'esclave, on a vu ça en rapport avec le disciple.
Le Seigneur était le parfait disciple.
Et il y a aussi ce parallèle entre lui, comme il était ici-bas dans ce monde, et nous, comme enfants de Dieu.
Le Seigneur Jésus a exprimé ce qui était dans le cœur de Dieu.
Dieu, ce qu'on va voir dans un genre, est lumière.
Dieu est amour.
Et le Seigneur Jésus a manifesté cela dans ce monde.
Et on va voir, Dieu voulant, que c'est maintenant notre place, ici-bas, dans ce monde, de manifester Dieu.
On a lu dans le verset 18 que personne n'a vu jamais Dieu.
Mais le Fils unique, qui est dans le sein du Père,
donc le fait qu'il ait descendu ici-bas, le fait qu'il ait devenu homme, n'a pas diminué cette relation qu'il avait éternellement.
Il était le Fils unique du Père.
Il était aussi le moment où il est devenu homme.
Cette relation a continué.
Il était dans le sein du Père même lorsqu'il parlait avec ses disciples ici-bas.
Mais en étant ici-bas, il a fait connaître le Père.
Il a fait connaître Dieu.
Dieu qui est amour, Dieu qui est lumière.
Donc, ce que le Seigneur a fait, parfaitement ici-bas, sans erreur, sans manquement,
nous sommes supposés de faire aussi, comme enfant de Dieu, représenter Dieu, manifester Dieu dans ce monde, dans cette création.
Juste encore quelque chose sur le verset 13, où nous voyons l'importance d'une œuvre de Dieu.
On a dit dans le verset 12 que c'est la grâce souveraine de Dieu qui donne cette exception.
Et le verset 13 élabore là-dessus parce qu'il montre clairement que ce n'était pas selon le sang.
On n'est pas né de sang pour devenir enfant de Dieu, etc.
On trouve des femmes dans l'Ancien Testament qui ont eu des exercices en rapport avec leurs enfants,
qui ont réalisé dans leur relation avec Dieu que leurs enfants n'étaient pas vraiment fils de Dieu.
Et je pense maintenant à Ève qui a reçu Cain.
Elle avait pensé que ce serait le Messie, mais la parole nous montre ici que ce n'est pas de sang.
C'est impossible.
Puis dans Sept, elle a reçu un autre qui parle du Seigneur Jésus.
Et puis dans Sarah, on voit un autre exercice.
Elle voulait avoir un fils pour elle-même, mais elle ne pouvait pas avoir d'enfant.
Donc elle a suggéré la solution de Hagar.
Là on voit la volonté de la chair.
Avec les meilleurs raisonnements, les meilleures intentions,
la chair ne peut pas produire quelque chose qui est agréable devant Dieu,
qui est selon les pensées de Dieu.
On ne peut pas devenir un enfant de Dieu par nos efforts, par les meilleurs efforts de la chair.
C'est impossible.
Et Sarah a expérimenté ça.
Et après ça, elle a eu Isaac, qui était né selon l'esprit.
Et puis le troisième exercice est nié de la volonté de l'homme.
C'est ça qu'on trouve dans Rebecca.
Elle a eu deux fils.
Puis on voit que le premier parle de la volonté de l'homme naturel.
Esaü, très fort, mais il était remplacé par Jacob.
Il n'était pas, humainement parlant, pas agréable.
Mais là on voit l'œuvre de Dieu.
On peut dire aussi, dans ces trois cas, on voit l'œuvre du Père, l'œuvre du Seigneur Jésus et l'œuvre de l'Esprit.
Mais je ne peux pas élaborer là-dessus.
On a vu ça un peu dans l'étude sur la Genèse.
Mais deux dieux.
Cette expression « né de Dieu », on trouve au moins sept fois dans le Nouveau Testament, dans les Écrits de Jean.
Et l'expression « enfant de Dieu », qu'on étudie maintenant, on trouve dix fois.
Donc la première pensée à saisir ici, ce serait que le Seigneur Jésus,
quoiqu'il ne soit jamais indiqué comme étant enfant de Dieu,
parce qu'il était le fils unique,
il est quand même notre exemple.
C'est lui qui est venu pour briller comme la lumière.
Nous n'avons pas lu ce verset dans le verset 4.
« En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. »
Mais par contre, nous avons lu verset 9.
« La vraie lumière était celle qui venant dans le monde éclaire tout homme. »
Vous voyez, c'est la lumière qui a brillé.
Mais Dieu est lumière.
1 Jean 1, verset 5.
Donc, le Seigneur a manifesté Dieu dans cette création où Dieu était rejeté.
Et nous voyons aussi qu'il a manifesté que Dieu est amour.
On trouve ça dans le chapitre 3.
L'amour de Dieu, dans le chapitre 3, verset 16,
mais aussi beaucoup d'autres passages dans l'Évangiliste Longin.
Et moi, j'aimerais suggérer aussi que ce verset 18 nous parle de cet amour.
On voit donc que le Père était déclaré ou fait connu par le Fils.
Donc, on voit ici que le Seigneur Jésus est venu pour manifester Dieu,
pour révéler Dieu, pour le faire connaître comme lumière et comme amour.
Et entre ces versets, on a ce verset très connu
que la grâce et la vérité vint par Jésus Christ, verset 17.
Là, on voit les deux ensemble.
La grâce parle de l'amour exprimé dans cette façon-là.
Ce n'est pas l'amour simplement,
mais c'est l'amour révélé dans ce monde où Dieu était rejeté.
Donc, là où cet amour se révèle dans une telle circonstance, c'est la grâce.
Mais quand même, la vérité est maintenue.
Et la vérité, c'est la lumière.
C'est l'expression de la lumière.
Donc, vous voyez dans ce passage aussi,
nous voyons que le Seigneur Jésus est venu pour révéler Dieu,
qui est lumière et qui est amour.
Peut-être, on peut maintenant juste encore faire une remarque générale
et puis suivre quelques versets encore dans le Nouveau Testament.
En étant nés de nouveau, nous sommes donc appelés enfants de Dieu.
Cette nouvelle naissance, on la trouve dans Jean 3.
Et dans ce chapitre, on trouve aussi cette expression
que ce qui est né de la chair est chair, verset 6.
Ce qui est né de l'esprit est esprit.
Donc, on voit là que nous avions besoin d'être nés d'une nouvelle source.
Et puis, ce qu'on a eu ce matin aussi,
c'est penser d'une nouvelle génération
sur la base de la résurrection du Seigneur Jésus.
C'est en même temps aussi une génération qui est née d'une nouvelle source,
ou d'un haut, comme il dit dans ce chapitre-là.
Mais d'un haut, ça veut dire d'une nouvelle source, entièrement nouvelle.
Et puis, il faut donc penser à ça,
lorsqu'on lit cette expression « née de Dieu »,
il faut réaliser que c'est donc de Dieu une nouvelle source,
de Dieu lui-même.
Ce n'est pas simplement une nouvelle source,
mais cette nouvelle source est Dieu lui-même.
Et ce Dieu est donc devenu notre Père en nous donnant cette nouvelle vie.
On ne peut pas parler maintenant de la nouvelle naissance comme telle,
ce n'est pas maintenant notre objectif.
Et cette nouvelle famille est formée,
parce qu'un enfant est né dans une famille.
Et puis, ça c'est la grande pensée dans l'évangile selon Jean,
qu'il y a maintenant une famille.
Je voulais juste indiquer deux versets,
et puis après ça on va continuer dans 1 Jean.
D'abord dans Jean 11, verset 52.
Dans Jean 11, verset 52, nous lisons,
et non pas seulement pour la nation,
on parle ici de la mort du Seigneur Jésus,
mais aussi pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés.
Jusqu'à cette date-là, les disciples qui étaient là,
qui étaient nés de nouveau,
étaient quand même des enfants de Dieu dispersés.
Mais sur la base de la mort du Seigneur,
ils seraient réunis ensemble,
ce qu'on trouve aussi dans Jean 10,
en rapport avec ce troupeau,
un troupeau, un berger,
ou un berger et un troupeau.
Et puis ces enfants de Dieu sont mis ensemble,
et puis pour comprendre ça,
on va lire aussi Jean 20,
puis plus tard, Dieu voulant,
on va revenir à Jean 20,
en rapport avec le fait que nous sommes aussi des frères.
Juste une petite parenthèse,
c'est très beau de voir ce progrès.
On commence très bas comme esclaves,
et puis on avance un peu comme disciples,
et puis là on voit qu'on est enfants de Dieu,
enfants du Père même, le Père nous aime,
puis on est fils de Dieu.
Et on va voir, Dieu voulant, la prochaine fois,
ce que nous sommes pour le cœur de Dieu.
Et puis on voit qu'on est placés,
pour ainsi dire, à côté du Seigneur Jésus,
comme étant ses frères.
Ça c'est le résultat.
Mais comme enfants de Dieu,
on est mis ensemble dans une famille,
une même famille,
qu'on retrouve dans Jean 20,
aussi sur la base de la résurrection du Seigneur,
verset 21, excuse, verset 22,
« Ayant dit cela, il souffla en eux,
et leur dit, Recevez l'Esprit Saint. »
On va encore parler de l'Esprit Saint plus tard.
Ici c'est donc la communication de cette nouvelle vie,
sur la base de la résurrection.
Et ça donne donc,
cette communication de cette nouvelle vie,
nous lie ensemble dans cette famille de Dieu.
Donc on a, d'un côté,
cette relation individuelle,
comme un enfant, un enfant avec le Père.
C'est très personnel, très intime, très individuel.
Mais en même temps, c'est une famille.
Tous les enfants de Dieu, maintenant,
sont placés dans une même famille.
Et ça c'est la grande pensée dans Jean,
que nous sommes maintenant introduits dans la famille de Dieu.
Dieu, notre Père, son Fils bien-aimé,
est notre vie, et c'est communiqué par l'Esprit.
Et puis les uns, les autres,
liés ensemble comme les enfants de Dieu.
Quel privilège !
Mais on va voir, il y a un but pour ça.
Deux raisons, on va voir plus tard aussi,
pour satisfaire le cœur de Dieu.
Mais pour le moment, le but c'est pour
manifester Dieu dans ce monde
où Dieu est rejeté.
Et pour comprendre cela, un Jean,
d'abord deux versets,
dans un Jean, pour expliquer ça,
un Jean 2, verset 8,
où nous voyons la lumière.
Nous avons vu que le Seigneur Jésus
était la vraie lumière.
Et dans un Jean 1, verset 5,
nous lisons donc, Dieu est lumière.
Dans chapitre 2, verset 8,
encore une fois, je vous écris un commandement nouveau,
ce qui est vrai en lui et en vous.
Parce que la ténèbre s'en va,
et que la vraie lumière vit déjà.
Ce qui est vrai en lui et en vous.
Vous voyez, le Seigneur Jésus était vraiment la lumière
qui a brillé ici-bas.
Mais maintenant la parole dit,
ce qui était vrai en lui
est maintenant aussi vrai en vous.
Si lui était la lumière,
il est maintenant dans la gloire,
maintenant vous êtes la vraie lumière
qui vit déjà.
Ça c'est notre position.
Selon cette relation,
enfants de Dieu, nous sommes maintenant
des lumières pour briller ici-bas.
Et l'autre verset, dans 1 Jean 4, verset 12,
personne ne vit jamais Dieu.
Presque la même expression qu'on a trouvée
dans Jean 1, verset 18.
Personne ne vit jamais Dieu.
Si nous nous aimons l'un l'autre,
Dieu demeure en nous.
Et son amour est consommé en nous.
Qu'est-ce qu'on trouve ici?
L'amour.
Vous voyez, la lumière, dans 1 Jean 2, verset 8,
nous sommes maintenant la vraie lumière.
Voilà.
Personne n'a jamais vu Dieu.
Les gens dans ce monde-là n'ont jamais vu Dieu.
Comment est-ce qu'ils peuvent voir Dieu maintenant?
Ils peuvent voir Dieu en nous.
Si nous nous aimons l'un l'autre.
Ça c'est quelque chose à méditer.
Si nous nous aimons l'un l'autre,
Dieu demeure en nous.
Et son amour est consommé en nous.
Maintenant Dieu est vu comme amour en nous,
en vous et moi.
Donc ici dans chapitre 4, 1 Jean 4, nous parle
de l'amour de Dieu.
Dans le verset 7, l'amour est de Dieu.
Donc Dieu est la source de l'amour.
Mais ça va encore plus loin.
Dieu n'est pas seulement la source de l'amour.
Verset 8 nous dit Dieu est amour.
Et ça c'est vraiment sa nature.
On voit que Dieu est lumière, essentiellement.
Ce que Dieu est, est lumière.
Il habite dans la lumière, il demeure dans la lumière.
Il se révèle selon ce caractère-là.
Mais sa nature est amour.
Et ces deux aspects sont donc maintenant
manifestés par les enfants de Dieu.
C'est la raison pour laquelle Dieu nous a laissés ici-bas.
Pour que le monde voit, déjà maintenant,
lorsque notre Seigneur Jésus est rejeté,
lorsque Dieu est rejeté,
lorsque nous sommes rejetés,
quand même quelque chose de Dieu est vu,
comme lumière et comme amour.
Maintenant le chapitre 3, 1 Jean 3.
D'abord le verset 29, chapitre 2,
parce que ça va ensemble.
Donc 1 Jean 2, verset 29,
et on continue jusqu'à 3, verset 3.
Si vous savez qu'il est juste,
sachez que quiconque pratique la justice
est né de lui.
Donc de nouveau cette pensée,
né de lui, né du Dieu.
Voyez de quel amour le Père nous a fait donc,
que nous soyons appelés enfants de Dieu.
C'est pourquoi le monde ne nous connaît pas,
parce qu'il ne l'a pas connu.
Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu,
et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté.
Nous savons que quand il sera manifesté,
nous lui serons semblables,
car nous le verrons comme il est.
Et quiconque a cette espérance en lui
se purifie comme lui est pur.
On va voir ici deux grandes pensées
en rapport avec le fait que nous sommes enfants de Dieu.
D'abord le côté du privilège.
À la fin, je vais juste brièvement répéter
quelques caractéristiques des enfants de Dieu.
Mais ici, nous avons donc le côté des privilèges.
C'est un immense privilège d'être appelé enfant de Dieu.
Et j'aimerais juste lire après quelques versets là-dessus.
Et puis, ça donne en même temps une grande responsabilité.
Noblesse oblige.
Si on a une naissance tellement élevée,
tellement importante,
ça donne aussi une obligation spéciale.
Et pas seulement dans le futur,
où nous serons manifestés avec lui,
mais déjà maintenant, verset 3,
quiconque a cette espérance en lui se purifie comme lui est pur.
Le troisième point ici à remarquer,
c'est aussi que nous avons donc une espérance.
Les enfants de Dieu ont une espérance.
Ce sont trois points qu'on peut peut-être un peu élaborer.
D'abord cette pensée-là du privilège,
que le Père nous aime.
On a vu donc que c'est notre tâche maintenant
de représenter Dieu,
de manifester amour, ce que Dieu est, et lumière.
Mais pour faire cela, Dieu nous donne son amour.
Il est amour, mais l'amour vient aussi de lui,
et il nous aime.
Je pense que c'est important de réaliser cela,
qu'il y a un autre verset, ah oui, verset 2,
bien aimé.
Et ailleurs on lit que nous sommes des bien aimés enfants de Dieu,
donc ça parle de cette relation d'intimité et d'amour.
Et dans Jean, dans l'évangile de Jean,
on voit vraiment comment le Père nous aime.
Et c'est donc très important
de jouir de cet amour.
Je me rappelle une histoire des enfants
avant la Deuxième Guerre mondiale,
des enfants de quelques frères en Allemagne.
Et puis là, dans ce temps-là, les enfants étaient supposés,
tous les enfants étaient supposés
d'appartenir à un certain groupe de jeunesse,
et puis c'était pour glorifier Hitler.
Et puis ces enfants n'ont pas eu la permission de leurs parents
d'appartenir à ce groupe-là.
Puis cela leur a donné beaucoup de misère.
Mais à la maison, ils ont joui de l'amour paternel.
Et c'est la même chose pour nous maintenant.
Dieu nous donne son amour.
Il nous aime d'une façon particulière.
Pourquoi ? Pour nous rendre capables
de manifester maintenant cet amour,
ce que Dieu est dans ce monde.
Et dans Jean 14,
nous voyons quelque chose de cet amour.
Dans Jean 14, versets 21 et 23,
et nous allons voir que, comme j'ai dit,
noblesse oblige.
Le côté du privilège et le côté de la responsabilité
est toujours lié ensemble.
On ne peut pas les délier, pour ainsi dire.
Celui qui a mes commandements et qui les garde,
c'est celui-là qui m'aime.
Donc, l'obéissance et l'amour vont ensemble.
Mais c'est de notre côté ici.
Mais il continue.
Et celui qui m'aime sera aimé de mon Père.
C'est maintenant du côté du Père.
Il va révéler son amour.
Si nous sommes obéissants, si nous gardons ces commandements,
le Père nous aimera.
Est-ce qu'il ne m'aime pas si je suis désobéissant?
Oui, il m'aime.
Mais il ne peut pas exprimer cet amour librement.
Moi, je l'empêche à montrer vraiment la plénitude de cet amour.
Il va montrer cet amour quand même dans la discipline.
Mais il est restreint dans l'expression de cet amour.
Puis, dans le verset 21, excuse, dans le verset 23,
Jésus répondit et lui dit,
Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole.
Ça va encore plus loin.
Si nous jouissons cette relation avec le Seigneur,
on va garder sa parole.
Pas seulement des pensées exprimées clairement,
mais toute sa parole.
Et mon Père l'aimera.
Et nous viendrons à lui.
Et nous ferons notre demeure chez lui.
Donc, mon Père l'aimera.
Et c'est cette pensée-là que j'aimerais souligner maintenant.
Si nous sommes des enfants de Dieu,
nous jouissons de cet amour paternel.
Comme le Seigneur Jésus était aimé du Père,
nous sommes maintenant aimés du Père.
Le même amour.
Chapitre 15
Nous voyons dans le verset 10
que le Seigneur Jésus dit,
Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements,
vous demeurez dans mon amour.
Comme moi, j'ai gardé les commandements de mon Père.
Et je demeure dans son amour.
Donc, le Seigneur Jésus est demeuré dans l'amour du Père.
Et c'est maintenant notre tâche, pourrait-on dire,
demeurer dans cet amour.
Dans une communion, une vraie communion avec le Seigneur.
Ça va ensemble.
Dans le chapitre 16,
où nous voyons notre position dans le monde,
où le Seigneur Jésus a été haï et rejeté,
c'est pour les disciples la même chose.
Mais il les encourage par la même pensée
à la fin du chapitre 16, verset 26.
En ce jour-là, vous demanderez à mon nom,
et je ne vous dis pas que moi je ferai des demandes au Père pour vous,
car le Père lui-même vous aime.
Merveilleuse pensée.
Car le Père lui-même vous aime,
parce que vous m'avez aimé
et que vous avez cru que moi je suis sorti d'auprès de Dieu.
Donc, comme on voit dans le chapitre 16,
ça donne notre position dans le monde,
où le Seigneur est rejeté, où Dieu est rejeté.
Mais dans cette position,
nous pouvons jouir de cet amour merveilleux.
Et plus loin, dans le chapitre 17,
on va voir que plus tard,
on va avoir la jouissance de cet amour du Père,
verset 22,
ou plus loin, je pense un peu plus loin encore.
Ah oui, dans le verset 23.
Le verset 23,
« Afin qu'ils soient consommés en un,
et que le monde connaisse que toi tu m'as envoyé,
et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. »
Donc, ça veut dire,
le Père nous aime d'un même amour
avec lequel il a aimé le Seigneur Jésus.
« Que tu les as aimés comme tu m'as aimé. »
Donc, pour représenter Dieu maintenant dans ce monde,
comme le Seigneur Jésus l'a fait dans son temps,
nous jouissons d'un même amour du Père.
Et plus loin, on voit dans le verset 26,
que le Seigneur Jésus lui-même nous fait connaître le Père.
Verset 26, « Et je leur ai fait connaître ton nom,
et je leur ferai connaître,
afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux,
et moi en eux. »
Donc, ce que nous avons vu maintenant,
c'est le côté du privilège, d'un côté,
pouvoir jouir dans cet amour du Père,
et puis, ça nous donne la force
pour représenter Dieu ici-bas,
comme lumière et comme amour.
Mais dans un Jean, on voit qu'il est très pratique.
Il dit pour ainsi dire,
« Tu peux dire que tu aimes Dieu,
mais si tu n'aimes pas ton frère,
dans ce cas-là, je ne crois pas que c'est vrai. »
Il dit, pour le dire dans nos mots,
dans nos paroles,
« Laisse-moi voir cet amour.
Si tu aimes vraiment Dieu,
cela est vu dans les relations
entre les enfants de Dieu. »
Donc, on peut voir ça,
d'abord dans le chapitre 3, verset 9,
« Quiconque est né de Dieu,
donc 1 Jean 3, verset 9,
pour revenir à 1 Jean 3,
quiconque est né de Dieu,
ne pratique pas le péché,
car la semence de Dieu demeure en lui,
et il ne peut pas pécher,
parce qu'il est né de Dieu. »
Donc ça, c'est notre relation.
Si on est né de Dieu,
la semence de Dieu demeure en nous,
et on ne peut pas pécher.
Ça veut dire que cette nouvelle nature
ne peut pas pécher.
Dans le verset 10,
« Car ceci sont rendus manifestes
les enfants de Dieu et les enfants du diable. »
Ce sont deux races opposées,
deux générations opposées.
Les enfants de Dieu,
les enfants du diable, l'iniquité.
« Quiconque ne pratique pas la justice
n'est pas de Dieu,
et celui qui n'aime pas son frère. »
Ça, c'est remarquable.
« Quiconque ne pratique pas la justice
n'est pas de Dieu,
et celui qui n'aime pas son frère. »
Verset 11,
« Car c'est ici le message
que vous avez entendu dès le commencement,
savoir que nous nous aimions l'un l'autre. »
Et aussi, un peu plus loin,
verset 14,
« Nous nous savons que nous sommes passés
de la mort à la vie. »
À quoi ?
« Parce que nous aimons les frères. »
Vous voyez, c'est donc très pratique.
Cet amour de Dieu est vu dans ce monde,
dans le fait que nous aimons les frères.
C'est donc très pratique.
Cet amour qui se manifeste
dans la famille de Dieu.
Mais j'aimerais revenir maintenant
au début du chapitre 3.
On voit donc que nous sommes maintenant
des enfants de Dieu.
Verset 2,
« Bien-aimés, nous sommes maintenant
enfants de Dieu. »
Et cela donne donc une responsabilité
très spéciale.
Mais il continue maintenant,
« Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. »
Cela veut dire qu'il n'a pas encore été manifesté
au monde.
C'est clair pour nous.
Ce que nous serons,
parce que nous serons semblables
aux bien-aimés.
Nous serons lui.
Nous lui serons semblables.
Car nous le verrons comme il est.
Là, on voit deux aspects.
Nous lui serons semblables,
comme des enfants de Dieu.
Mais nous verrons aussi sa gloire.
C'est comme Jean 17, verset 22.
Le Seigneur partage sa gloire avec nous.
Mais dans le verset 24, nous voyons,
nous verrons sa gloire.
Nous contemplerons sa gloire.
C'est ça qu'on a ici.
Nous le verrons comme il est.
Il sera l'objet de notre adoration.
Et puis, ce que nous serons dans le futur
comme enfants de Dieu,
a donc une conséquence très pratique.
Verset 3,
Et quiconque a cette espérance en lui
se purifie comme lui est pur.
Donc, d'un côté, on a cette espérance,
cette promesse,
ce que nous serons pour toute l'éternité,
des enfants de Dieu.
Et comme un frère a exprimé une fois,
nous étions ici-bas,
comme, j'oublie toujours le mot français,
caterpillar, chenier, chenille.
Et puis, ça devient un papillon.
Et ce papillon manifeste toutes ses beautés.
Ce sera manifesté au monde d'une façon parfaite.
Nous serons comme ces papillons
qui manifesteront sa gloire de Dieu
d'une façon particulière.
On va voir ça, Dieu voulant,
à la fin de l'apocalypse.
Mais ici, c'est souvent encore caché
à cause de nos manquements.
Mais en principe, on a donc vu
que nous manifestons Dieu comme amour
et comme lumière.
Et cette espérance maintenant que nous avons,
que nous serons comme parfaits,
comme semblables au bien-aimé,
cela a une conséquence très pratique.
Cela nous purifie.
Ça se fait automatiquement.
Le moment où cette espérance bienheureuse
est dans notre cœur, cela nous purifie.
Si on voit ce bien-aimé devant nos cœurs,
devant nos yeux,
cela a un effet très pratique, tout de suite.
Et c'est ça qu'on trouve dans le verset 3.
Se purifier comme lui est pur.
Il ne dit pas, il faut qu'il se purifie.
Non, c'est quelque chose d'automatique,
pour ainsi dire.
Lorsqu'on voit le bien-aimé,
on a cette espérance,
on voit qu'on sera lui-semblable.
Voilà.
Cela a un effet pratique tout de suite dans ma vie.
Comme lui est pur.
Il est le standard.
Je ne serai pas,
je n'atteindrai jamais ce standard élevé
ici-bas dans ce monde.
Mais c'est quand même le standard.
Comme lui est pur.
Donc, pur, c'est le côté de la lumière de nouveau.
On voit souvent que la lumière et l'amour vont ensemble.
On ne peut pas les séparer.
Peut-être qu'il y aura encore d'autres versets à souligner
dans 1 Jean 4 et 5,
qui nous parlent du fait que nous sommes nés de Dieu.
Mais on n'a pas beaucoup de temps pour cela.
Vous pouvez les relire aussi à la maison.
Juste pour mentionner encore un verset dans chapitre 5.
Nous voyons quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu
et quiconque aime celui qui a engendré aime aussi celui qui a engendré de lui.
Donc, cela veut dire qu'on aime toute cette famille de Dieu.
Ceux qui sont nés de Dieu ont été engendrés par Dieu.
Et puis, on les aime tous.
Mais en même temps, on voit que cela va ensemble avec garder ses commandements.
Dans le verset 2, par ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu.
C'est le test maintenant.
C'est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements.
Vous voyez, on ne peut pas aimer les enfants de Dieu
en méprisant les commandements de Dieu.
C'est une ruse de l'ennemi.
Et puis, on a deux épîtres après,
deux gens qui nous montrent que l'amour ne doit pas prévaler contre la vérité.
En autres mots, là, c'est une sœur qui aurait peut-être la tendance
de montrer plus d'amour et puis diminuer un peu la vérité.
Et puis, dans trois gens, on voit un frère
qui serait peut-être incliné à maintenir la vérité et négliger l'amour.
Mais on a donc ces deux épîtres pour montrer ce qu'il dit dans 1 Jean 5, verset 2,
comment maintenir l'amour et les commandements.
Donc, l'amour et la lumière,
parce que les commandements parlent de l'obéissance
et du fait que Dieu est l'amour, amour, sa justice et tout ça.
Et puis, il dit, ces commandements ne sont pas pénibles.
Et puis, dans ce cas-là, après ça, il dit dans verset 4,
parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde.
Il y a donc une puissance en nous, une puissance pour vaincre le monde.
C'est tellement merveilleux.
On n'a pas le temps maintenant pour montrer ça,
mais souvent on voit ici le croyant comme un vainqueur dans cet épître-là.
Dieu nous a placés ici donc comme lumière,
comme amour pour le représenter
et en même temps donner cette force, cette énergie pour vaincre le monde.
Jean 16, nous avons vu le Seigneur qui parle de la haine de ce monde.
Il est quand même celui qui a remporté la victoire.
C'est maintenant nous aussi qui pouvons être victorieux
par cette puissance qu'il nous donne.
Donc, quelques aspects de ces enfants de Dieu,
on les retrouve dans les écrits de Paul.
On a maintenant eu quelques passages de Jean
qui nous donne la vie de Dieu,
qui nous présente donc que nous sommes des enfants de Dieu ici-bas,
qui nous donnent la vie éternelle.
Donc tout ce que Dieu a à donner, il nous a donné ça déjà ici-bas dans ce monde.
Et dans les écrits de Paul en général,
on voit que Paul nous donne une position très élevée
comme liée avec Christ dans la gloire.
Mais c'est remarquable que les deux auteurs nous parlent du fait que nous sommes des enfants de Dieu.
Il y a donc des parallèles entre ces deux auteurs.
Et on va voir quelques parallèles maintenant.
Dans Romain VIII, on a pour la première fois dans les écrits de Paul cette expression
que nous sommes des enfants de Dieu.
Dans Romain VIII, verset 16,
l'esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers,
héritiers de Dieu, co-héritiers de Christ,
si du moins nous souffrons avec lui,
afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
Et puis le verset 21, oui, à la fin,
que la création soupire maintenant
pour être affranchie de la servitude de la corruption
pour jouir de la liberté, de la gloire des enfants de Dieu.
Donc deux fois ici, cette expression enfants de Dieu.
Et la prochaine fois, Dieu voulant, on va aussi étudier
l'autre expression qu'on trouve dans le verset 15 et d'autres passages,
verset 14, que nous sommes fils de Dieu.
Fils de Dieu, c'est ce que nous sommes pour Dieu dans la communion avec lui.
On va voir ça la prochaine fois.
Mais en même temps, nous sommes enfants de Dieu
en rapport avec le fait que nous sommes dans ce monde
pour montrer ce que Dieu est.
Et ce sera une vérité pour toujours.
Comme j'ai dit, c'est une relation éternelle.
Maintenant, on représente Dieu dans une création,
dans un monde où il est rejeté.
Et le verset 17, à la fin, nous a indiqué cela.
Si du moins nous souffrons avec lui.
Si nous représentons Dieu ici, c'est quand même dans la communion avec le Seigneur Jésus.
Lui était rejeté ici-bas.
Et il sympathise avec nous.
Si nous sommes fidèles, il sympathise avec nous.
Si du moins nous souffrons avec lui.
Ce n'est pas les souffrances expiatoires, c'est clair.
C'est maintenant les mêmes souffrances, dans ce sens-là,
que le Seigneur Jésus a eues, comme rejetées par ce monde.
Afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
Donc, plus tard, on sera enfants de Dieu, dans l'univers,
pour représenter Dieu, même dans le nouveau monde.
À la fin, j'espère lire un verset dans l'Apocalypse pour montrer cela.
Donc, Romain VIII, verset 16, nous donne une autre caractéristique maintenant.
C'est l'aide de l'esprit.
On a vu, donc, l'exemple du Seigneur Jésus.
Il est notre exemple.
Il était le vrai enfant de Dieu.
Je le dis avec révérence, parce que ce n'est pas une expression biblique.
Il a montré que Dieu est amour, que Dieu est lumière.
Il est notre exemple parfait et notre standard.
Maintenant, nous avons aussi l'amour du Père, comme on a vu dans Jean.
Mais Dieu nous donne aussi une autre ressource, l'esprit lui-même,
une personne divine qui habite en nous, qui demeure en nous,
selon cet enseignement de Romain VIII et d'autres passages, aussi dans Jean.
Mais il soutient maintenant notre témoignage.
Il nous soutient et puis il rend témoignage à notre esprit.
Donc, nous sommes enfants de Dieu, c'est une vérité objective.
C'est valable pour tous les enfants de Dieu.
Mais est-ce que tous les enfants de Dieu réalisent cela ?
Souvent pas, parce que l'esprit n'a pas de place dans leurs pensées ou dans leur vie.
Mais si l'esprit a vraiment une place dans nos pensées, dans notre cœur,
l'esprit va montrer quelque chose.
Et c'est ça qu'on trouve ici, verset 16.
Il rend témoignage avec notre esprit.
C'est pas seulement à notre esprit, mais il s'identifie avec notre témoignage.
Donc, on peut dire que l'esprit soutient notre témoignage.
Quelles ressources ?
Nous avons vu, nous sommes très faibles pour représenter Dieu ici-bas.
Dieu nous donne ses ressources.
Aussi, l'exemple du Seigneur, son amour, mais maintenant l'esprit lui-même.
On a lu, le Père lui-même vous aime.
C'est l'esprit lui-même.
C'est très beau de voir comment l'emphase est mise sur cette pensée-là,
que l'esprit lui-même rend témoignage.
Le Père lui-même nous aime, avec notre esprit.
C'est donc une jouissance personnelle de cette relation avec notre esprit.
C'est ce que nous faisons d'une façon subjective.
Si vous connaissez cette expression, c'est ce que nous réalisons nous-mêmes,
ensemble avec l'aide de l'esprit, que nous sommes enfants de Dieu.
Maintenant, je voulais donner une autre caractéristique encore,
que j'ai déjà mentionnée, mais j'ai pas utilisé cette expression encore, le désert.
Nous sommes dans le désert.
Ça, c'est une autre caractéristique.
Les enfants de Dieu sont maintenant dans le désert, comme le Seigneur Jésus l'était,
et plus tard, ils seront dans ce monde, dans un monde nouveau,
mais quand même comme enfants de Dieu.
Maintenant, avec un Christ rejeté, plus tard avec un Christ glorifié.
Maintenant, encore une autre caractéristique.
Nous sommes des héritiers.
On a vu donc l'espérance, aussi dans 1 Jean 3,
et nous avons ici de nouveau cette pensée de l'espérance, verset 17.
Nous sommes aussi héritiers.
Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers.
Nous sommes aussi héritiers comme fils de Dieu.
Je ne veux pas parler de ça maintenant.
Mais nous sommes ici héritiers comme étant enfants.
C'est clair, un enfant est aussi héritier.
Il hérite de son père cet héritage.
Et on voit aussi que c'est ensemble avec le Seigneur Jésus, verset 17,
qu'on est héritiers du Christ.
Donc, c'est vraiment merveilleux de voir ici que Dieu donne,
même dans ce passage-là, cette espérance que nous serons héritiers.
Et puis, je pense expliquer dans le verset 21,
cette pensée-là, c'est en rapport avec une création libérée du péché.
Donc, verset 21, à la fin, nous avons vu que la liberté de la gloire des enfants de Dieu
sera une bénédiction pour toute la création.
Et j'ai l'impression que l'héritage des enfants de Dieu est en relation avec ça.
On va voir que l'héritage des fils,
c'est en rapport avec ce que nous sommes pour la satisfaction du cœur de Dieu
dans la communion avec Lui.
Mais c'est ici en rapport avec la création,
comme témoignage dans ce monde,
que la liberté de la gloire des enfants de Dieu sera une bénédiction pour toute la création.
Maintenant, Philippiens 2,
on doit avancer un peu vite.
Philippiens 2, verset...
Ah oui, d'abord juste une pensée générale.
De nouveau, d'abord, nous voyons le Seigneur Jésus comme l'exemple parfait.
On a cet encouragement dans le verset 3,
que rien ne se fasse par esprit de partie ou par vain de gloire.
Et plus bas, verset 5, qu'il y ait donc en vous cette pensée.
Nous avons parlé hier de l'importance d'avoir une bonne pensée.
Donc, cette pensée qui était aussi dans le Christ Jésus.
L'exemple parfait.
Et nous voyons plus loin dans ce chapitre,
verset 19,
que cette pensée était montrée dans Timothée,
dans Paul et aussi dans Épaphrodite.
Donc, on voit l'exemple du Seigneur,
d'un côté, comment cela a été réalisé pratiquement
dans la vie de Timothée, dans la vie de Paul et dans la vie d'Épaphrodite.
Et entre ces deux, il y a donc cette pensée générale
que nous sommes des enfants de Dieu.
Verset 14.
Faites toutes choses sans murmures, sans raisonnements,
afin que vous soyez sans reproches et purs,
des enfants de Dieu, irréprochables,
au milieu d'une génération tortue et perverse,
parmi laquelle vous relevisez comme des luminaires dans le monde,
présentant la parole de vie pour ma gloire au jour de Christ.
Donc, on voit ici cette caractéristique des enfants de Dieu.
Juste brièvement, faites toutes choses sans murmures.
Donc, il faut toujours garder en mémoire l'exemple du Seigneur,
d'un côté, les modèles de l'apôtre,
et Timothée et Épaphrodite, de notre côté.
Et puis, nous avons maintenant cette tâche
d'être des enfants de Dieu
qui font toutes choses sans murmures.
C'est donc, on peut soupirer avec la création d'un roman vite,
mais sans murmures.
Mais aussi sans raisonnements.
Ça, c'est difficile.
Souvent, si quelque chose arrive,
on va raisonner,
comme des cas qu'on sait très bien,
même du passé récent,
on va raisonner, c'est pas bon.
Pourquoi Dieu a permis ça ?
Non, sans raisonnements.
Et puis aussi, un autre aspect,
sans reproches,
afin que vous soyez sans reproches,
c'est devant Dieu,
et pur, c'est devant les hommes,
des enfants de Dieu irréprochables.
Ça, c'est une expression qu'on trouve, cette fois,
en rapport avec les chrétiens,
dans le Nouveau Testament,
que nous soyons irréprochables,
des enfants de Dieu irréprochables.
On trouve deux fois en rapport avec le Seigneur,
comme le sacrifice,
au milieu d'une génération tortue et perverse.
Donc, une génération tortue et perverse.
Ça, c'est l'arrière-plan.
L'arrière-plan est donc ce monde mauvais, méchant,
ce siècle mauvais,
où le Satan est le dieu de ce siècle,
et le prince de ce monde,
qui a sa génération,
comme on l'a vu dans 1 Jean 4 et 3.
Mais nous appartenons maintenant à une autre génération,
et cette génération brille
au milieu de la génération tortue et perverse.
La nouvelle création,
nous appartenons déjà à la nouvelle création,
brille déjà dans l'ancienne création.
Ça, c'est le but de Dieu.
Dieu donne un témoignage de la nouvelle création
dans l'ancienne création.
L'ancienne création sera mise de côté entièrement,
mais Dieu donne déjà un témoignage.
Et nous sommes maintenant ce témoignage,
comme des enfants de Dieu,
parmi lesquels vous reluisez comme des luminaires.
Ici, nous voyons donc cet aspect-là,
que nous sommes lumière.
Ce n'est pas simplement pour refléter la lumière,
comme la lune reflète la lumière du soleil,
Dieu nous a donné la lumière.
Par la nouvelle naissance,
comme enfants de Dieu, nés de Dieu,
nous sommes devenus des luminaires dans ce monde.
Il faut toujours voir que Dieu a un but pour cela,
un témoignage dans ce monde pour lui-même,
présentant la parole de vie.
Ça, c'est le septième point.
C'est l'objet.
Christ est l'objet.
Et maintenant, une différence avec le Seigneur.
Le Seigneur Jésus n'avait pas besoin d'un objet devant lui.
Il a représenté Dieu parfaitement,
comme amour, comme lumière,
sans avoir un objet devant lui.
Nous avons cet objet,
et en même temps,
Christ est donc présenté par nous,
par les enfants de Dieu.
C'est notre haut appel.
Nous avons vu, donc,
noblesse oblige.
C'est notre tâche très haute
pour présenter la parole de vie.
Une petite parenthèse ici.
On voit ici que les trois pensées,
amour, lumière, vie,
sont mises ensemble.
La parole de vie.
Et puis, un dernier passage,
Ephésiens 5.
Parce que dans Ephésiens 5,
nous avons de nouveau cette pensée,
versets 1 et 2.
Soyez donc imitateurs de Dieu,
comme de bien-aimés enfants,
et marchez dans l'amour,
comme aussi le Christ nous a aimés
et se livrait lui-même pour nous
comme offrandes et sacrifices à Dieu
en parfum de bonne odeur.
Et aussi dans le verset 8,
car vous étiez autrefois ténèbres,
mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.
Marchez comme des enfants de lumière.
Donc on a ici ces deux pensées de nouveau,
l'amour, la lumière.
Marchez dans l'amour,
marchez dans la lumière.
Et puis, soyez donc imitateurs de Dieu.
Nous représentons Dieu maintenant,
comme imitateurs.
Nous représentons Dieu
comme amour et comme lumière.
Ces deux pensées sont mises ensemble ici.
Et puis, si on étudie tous les passages,
on voit que le chapitres 4 et 5,
ensemble, nous parlent de cette lumière
et de cet amour.
Comme aussi, le Christ nous a aimés
et se livrait lui-même.
De nouveau l'exemple, vous voyez,
il faut toujours avoir le Seigneur
devant nos coeurs.
Il a donné le parfait exemple.
Mais maintenant,
nous pouvons suivre cet exemple.
Marchez dans l'amour.
Donc, on n'a pas le temps
d'élaborer longuement là-dessus.
C'était simplement mon but
de montrer que là aussi,
nous voyons ce privilège que nous avons
et cette responsabilité.
Parce que c'est quand même
une grande responsabilité,
comme verset 9,
en toute bonté et justice et vérité,
éprouvant ce qui est agréable au Seigneur.
Donc, éprouvant ce qui est agréable au Seigneur.
C'est très pratique.
Et ça nous montre notre responsabilité.
Mais si nous comprenons notre position,
selon Ephésiens,
un appel céleste,
assis avec Christ,
dans la gloire déjà,
ça donne des conséquences très pratiques
pour la marche ici-bas,
pour représenter Dieu
comme des enfants bien-aimés,
comme nous avons chanté aussi dans notre cantique.
Voilà, nous avons ici
cette merveilleuse expression
de bien-aimés enfants.
Nous avons pensé à l'amour du Père.
Nous sommes de bien-aimés enfants.
Et nous avons cette autre pensée, donc,
pour suivre le Seigneur
qui a rejeté dans ce monde,
verset 8,
car vous étiez autrefois ténèbres,
dans le Seigneur.
Nous représentons aussi
un Seigneur rejeté.
Et en même temps,
nous imitons Dieu, donc,
comme nous avons vu,
pour montrer ce que Dieu est,
amour et lumière.
Puis pour finir maintenant
dans Apocalypse 21,
le verset 11,
nous avons cette pensée
que nous serons, donc,
des enfants de Dieu
pour toute l'éternité.
L'expression comme telle,
on ne la trouve pas là.
Parce que c'est beau de voir
que nous sommes des enfants de Dieu,
mais ensemble,
nous sommes vus comme l'épouse.
Parce que tous les enfants de Dieu
ensemble forment quand même
l'épouse de Christ, l'épouse de l'agneau.
Et puis, dans l'épouse,
on voit ce que
les enfants de Dieu sont.
Parce que l'épouse
reflète, manifeste
la gloire de Dieu. Qu'est-ce que le verset 11 dit?
La Sainte Cité
Jérusalem, descendant du ciel,
d'auprès de Dieu, ayant
la gloire
de Dieu. Imaginons.
Ayant la gloire
de Dieu. C'est quelque chose
d'incompréhensible
que cette compagnie
d'enfants de Dieu, ici,
vu comme la Sainte Cité, ou comme
l'épouse, est
revêtue de la gloire
de Dieu. Mais ça va ensemble
avec cette pensée qu'on a dans le chapitre
19. Parce que
maintenant,
dans le temps où le Seigneur a rejeté,
nous avons
les actes justes
des croyants. C'est ça
le verset 8? Oui. Chapitre
19, verset 8.
Sa femme s'est préparée
et il lui a été donné d'être
vêtue de fin lin,
éclatant et pur, car le
fin lin, ce sont les justices
des saints.
Il me dit écrit, etc.
Donc, les justices des saints
sont les actes justes
des croyants.
C'est donc notre pratique
ici-bas, maintenant,
qui sera vue
dans la gloire
future, et en même temps, Dieu
va s'identifier avec ça.
Dieu va nous donner sa propre gloire.
Dieu peut s'identifier
entièrement avec cette nouvelle
famille,
avec cette compagnie bénie.
Donc, je vois pour nous,
quel privilège pour pouvoir
représenter... …
Automatic transcript:
…
De nouveau, à l'épître aux Romains, on va commencer, Romains 8, cette fois j'ai divisé le sujet en sept ou huit points,
et on va lire d'abord quelques passages, Romains 8, le verset 14.
Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
Car vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour être des rechefs dans la crainte, mais vous avez reçu l'esprit d'adoption.
On pourrait traduire, comme on va voir l'épître aux Éphésiens, ça veut dire, mis dans la position de fils.
Donc adoption veut dire, mis dans la position de fils.
Vous avez reçu l'esprit d'adoption par lequel nous crions à ma Père.
Et puis dans le verset 19, car la vive attente de la création attend la révélation des fils de Dieu.
Verset 23, mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de l'esprit, nous aussi nous soupirons à nous-mêmes,
attendant l'adoption, la délivrance de notre corps.
Verset 28, mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu,
de ceux qui sont appelés selon son propos.
Car ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils,
pour qu'ils soient premiers-nés entre plusieurs frères.
C'est d'ailleurs aussi un verset qu'on va avoir la prochaine fois, Dieu voulant.
Puis dans Galates, l'Épître aux Galates, le chapitre 3.
Verset 23, or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la loi,
renfermés pour la foi qui devait être révélée.
De sorte que la loi a été notre conducteur jusqu'à Christ,
afin que nous fussions justifiés sous le principe de la foi.
Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur,
car vous êtes tous fils de Dieu, par la foi dans le Christ Jésus.
Car vous tous, qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ.
Il n'y a ni juif, ni grec, il n'y a ni esclave, ni homme libre, il n'y a ni mâle, ni femelle,
car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus.
Or, si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d'Abraham, héritier selon la promesse.
Or, je dis qu'aussi longtemps que l'héritier est en bas âge,
il ne diffère en rien d'un esclave, quoiqu'il soit seigneur de tout,
mais il est sous des tuteurs et des curateurs jusqu'à l'époque fixée par le Père.
Ainsi aussi nous, lorsque nous étions en bas âge, nous étions asservis sous les éléments du monde,
mais quand l'accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous la loi,
afin qu'il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous ressuscions l'adoption.
Je lis la note maintenant.
C'est la réception de la position de fils, comme dans.
Donc c'est clair en rapport avec le fait que nous sommes fils.
Verset 6.
Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l'esprit de son Fils dans nos cœurs, criant, Abba, Père.
Maintenant l'Épitre aux Éphésiens.
Premier chapitre, verset 3.
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ,
qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ,
selon qu'il nous a élus en lui avant la fondation du monde,
pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour,
nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus-Christ,
selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce.
Jusqu'ici pour le moment.
D'abord quelques pensées comme introduction.
On a vu que nous sommes placés dans des relations différentes, individuelles,
comme esclaves, disciples du Seigneur, comme enfants de Dieu aussi,
et maintenant ce sujet, fils de Dieu.
Et puis nous avons vu la dernière fois que les enfants de Dieu
sont donc une nouvelle génération qui représente Dieu dans ce monde.
Maintenant, dans un monde où Christ est rejeté,
nous sommes associés donc à un Christ rejeté,
et plus tard nous représenterons Dieu dans l'univers.
Dieu sera vu par l'Église.
On a vu là que les enfants de Dieu sont présentés sous l'image de l'épouse,
Apocalypse 19, et aussi sous l'image de la cité céleste,
pour que la gloire de Dieu se voit par eux.
Donc la pensée des enfants de Dieu, c'est que Dieu est vu dans ce monde par les enfants de Dieu.
Maintenant, en rapport avec un Christ rejeté, nous sommes dans le désert,
et plus tard dans l'univers publiquement ensemble avec Christ.
Donc c'est toujours cette pensée-là d'un témoignage pour Dieu dans ce monde.
Et nous avons vu aussi que nous sommes les objets de l'amour du Père.
C'est une caractéristique des enfants de Dieu que le Père nous aime,
que le Père prend soin de nous.
Maintenant, les fils de Dieu.
C'est clair que les deux sujets sont très proches l'un de l'autre,
donc intimement liés l'un à l'autre.
Mais quand même, il y a des différences, des distinctions à faire.
Le point le plus important, je pense, dans les fils de Dieu,
c'est ce que nous sommes pour le cœur de Dieu.
C'est clair, comme enfants de Dieu, nous sommes aussi là pour le cœur de Dieu.
Nous représentons Dieu pour en même temps satisfaire le cœur de Dieu.
Mais les fils de Dieu, on va voir, c'est plutôt en rapport avec l'adoration,
avec la communion avec Dieu.
Donc, ce que nous sommes pour Dieu.
Et c'est pour ça que j'ai souligné dans la lecture ce verset-là,
dans Éphésiens 1, verset 5, qu'il nous a adoptés pour lui ou pour lui-même.
Ça, c'est la pensée que j'aimerais souligner en rapport avec les fils de Dieu,
ce que nous sommes pour Dieu lui-même, pour satisfaire son cœur.
Et puis, cette position qui est présentée dans la parole,
ici dans les écrits de l'apôtre Paul,
c'est vraiment, on peut dire, l'apogée du ministère de l'apôtre Paul.
Nous avons vu que le ministère de l'apôtre Paul nous présente des bénédictions collectives,
comme nous appartenons à l'Église, comme corps de Christ,
comme la maison de Dieu et aussi comme l'épouse de Christ.
Ce sont des bénédictions collectives en rapport avec Christ comme homme dans la gloire,
uni avec lui-même, uni à lui.
Mais les fils de Dieu, ça parle du fait que nous sommes aussi liés à Dieu lui-même
et que nous avons un lien très spécial avec le fils de Dieu, le fils de Dieu.
Donc, c'est une compagnie, on peut dire.
Les fils de Dieu, c'est toujours au pluriel, comme les enfants de Dieu aussi.
Les fils de Dieu, c'est une compagnie de fils qui sont associés aux fils de Dieu glorifiés.
Donc, ça pour voir la différence entre les enfants de Dieu et les fils de Dieu.
Probablement, on va revenir à ce sujet encore plus tard.
Maintenant, on a vu toujours que Christ est présenté d'abord,
comme l'esclave parfait, comme le disciple parfait.
Et nous avons vu la dernière fois, le Seigneur Jésus n'est jamais indiqué comme étant enfant de Dieu.
Mais quand même, comme homme, il était né de Dieu.
En rapport avec le sujet fils, nous voyons que le Seigneur Jésus est le fils.
Pour nous, c'est toujours au pluriel, les fils ou l'adoption, comme nous avons vu.
Mais pour le Seigneur Jésus, il prend vraiment une place unique.
C'est cinq fois dans la parole que nous lisons le fils unique.
Et une fois, je pense, le fils du Père.
Quelle pensée que le Père a un fils pour lui-même.
C'est une joie spéciale pour le cœur du Père.
Et aussi, l'expression dans Jean 1, verset 18, le fils unique dans le sein du Père.
C'est vraiment tout spécial.
Toujours au singulier, le Seigneur Jésus est donc suprême.
Pas seulement suprême, non, il est unique.
Il est suprême lorsqu'on parle des relations qu'il partage avec nous.
Mais ici, nous voyons une relation où il est unique, qu'il ne peut pas partager avec nous.
Parce qu'il était avant l'incarnation.
Avant l'incarnation, il était le fils du Père.
Il était le fils éternel.
Et après l'incarnation aussi, le Seigneur Jésus n'a jamais arrêté d'être le fils unique de Dieu.
Dans ses souffrances, dans sa mort, on voit toujours qu'il est unique.
Et aussi dans sa résurrection, et on peut dire maintenant dans sa gloire.
Comme tel, il est vraiment unique.
Et puis, c'est donc un sujet qu'on ne peut pas sonder maintenant,
mais juste pour mentionner que ce sujet, concernant le Seigneur Jésus comme le fils,
est vraiment un sujet très important.
Et puis, ça a donné, même aux juifs, beaucoup de difficultés.
On peut le lire dans l'évangile selon Jean.
Ils n'ont pas compris qu'un homme était en même temps co-égal au Père.
Quoi que homme, on peut dire qu'il est une personne qui était co-égale au Père.
Mais quoi que Dieu, il était en même temps une personne soumise au Père.
Ce sont des choses qu'on ne peut pas comprendre avec notre intelligence humaine.
C'est impossible.
Ça montre la grandeur de la personne.
Les juifs l'ont condamné lorsqu'il a dit qu'il était le fils de l'homme,
mais aussi le fils de Dieu.
Ils l'ont condamné.
Ils n'ont pas compris ça, ni accepté.
Mais maintenant, il y a aussi un rapport avec Christ.
On voit donc d'un côté que, comme fils, le Seigneur Jésus est unique,
et de l'autre côté, il y a aussi un lien spécial avec lui.
Mais c'est sur la base de son incarnation, du fait qu'il est devenu chair.
Mais pas seulement cela.
On a vu ce matin, Jean VI, sur la base de sa mort et de sa résurrection,
nous pouvons avoir des liens avec lui.
S'il était homme seulement, il avait vécu ici-bas, puis il serait monté en haut,
sans la mort, sans la résurrection, nous serions encore seuls, sans lui.
Mais maintenant, il y a ce lien avec lui.
Et on aimerait aussi souligner ça, parce que si nous sommes maintenant des fils de Dieu,
c'est à cause du fait qu'il y a un lien très spécial avec le Fils.
Et puis, nous avons vu, je pense, dans Romain VI déjà,
que c'était selon le propos de Dieu, dans le verset 29.
Oui, car ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils.
On voit ici donc que c'était dans le propos de Dieu, dans le conseil de Dieu,
d'avoir, nous avoir conformes à l'image de son Fils.
Donc ça donne maintenant le lien.
Comme fils unique du Père, il est vraiment unique.
Mais maintenant, vu comme homme aussi, le Fils est maintenant notre modèle,
et Dieu veut que nous soyons rendus conformes à l'image de son Fils.
Pour quelques fois, on va sauter de Romain à Galate ou à Ephésiens, selon le sujet.
Dans Ephésiens 1, nous avons d'abord cette pensée-là, dans le verset 4,
que Dieu nous a élus en lui, avant la fondation du monde.
Ça, c'est donc une caractéristique pour les fils de Dieu,
pour que nous soyons saints et irréprochables.
Ça, c'est pas seulement un rapport avec les fils,
parce qu'aussi, comme enfants, nous sommes saints et irréprochables.
On a vu que nous avons maintenant la nature divine.
La nature divine, c'est la lumière.
Et ce que Dieu est essentiellement, c'est l'amour.
Voilà, ces deux aspects, on les trouve dans le verset 4.
Saints et irréprochables, un rapport avec la lumière, mais aussi un amour.
Donc, on peut dire, ça parle encore du fait que nous sommes aussi des enfants de Dieu.
Mais ça va maintenant plus loin, dans le verset 5,
nous ayons prédestiné pour nous adopter pour lui ou pour lui-même.
Et ça, c'est donc vraiment un point qu'on devrait souligner,
que Dieu voulait avoir une portion pour lui-même, avant la fondation du monde.
Donc, pour cela, il est nécessaire que nous soyons enfants de Dieu, verset 4.
Mais ça va plus loin.
Dieu voulait nous avoir pour lui-même.
Et puis, il ajoute dans le verset 5, selon le bon plaisir de sa volonté.
On va voir quelquefois cette expression, le bon plaisir, en rapport avec les fils.
On ne le trouve pas en rapport avec les enfants,
mais en rapport avec les fils, on trouve cette expression quelquefois, le bon plaisir.
Donc, ça nous parle aussi d'une nouvelle position dans laquelle Dieu nous a introduit, verset 5, n'est-ce pas?
Cette adoption, une nouvelle position.
Maintenant, si je donne 7 ou 8 points en rapport avec les fils de Dieu,
le premier point, donc, vraiment à retenir, c'est quelque chose pour Dieu lui-même, pour lui-même.
Ça, c'est essentiel.
Pour répondre à son amour.
Ce n'est pas seulement pour représenter Dieu, pour montrer ce que Dieu est en lui-même, comme enfant de Dieu.
Mais c'est maintenant pour donner une réponse à son amour.
Et cela, selon le modèle du Seigneur Jésus.
On peut dire, le Fils, quoi qu'il soit unique, il est notre modèle dans ce sens-là.
Le Seigneur Jésus a donné une réponse pendant sa vie ici-bas, pour satisfaire le cœur de Dieu.
On a vu aussi que Dieu avait réservé ça avant la fondation du monde, déjà.
Dieu voulait avoir cette portion avant toute autre chose.
Il l'avait réservé avant la fondation du monde.
On va voir ça plus tard, Dieu voulant un rapport avec l'héritage.
À la fin de cette étude, j'aimerais parler surtout de l'héritage, que nous sommes les héritiers.
Ici, on peut dire que cette nouvelle position se réalise parfaitement dans le ciel.
Ce propos de Dieu était donc avant la fondation du monde, avant que la création commence.
Et puis, on peut dire que pour avoir cette réponse parfaite, Dieu va l'avoir dans le ciel.
Nous serons avec lui pour toute l'éternité.
Mais vous voyez, ce sujet du Fils de Dieu est très important pour nous aussi aujourd'hui,
parce que Dieu veut avoir une réponse déjà, maintenant.
Et avec quelques passages dans la parole, on va voir ça, que Dieu veut avoir déjà cette réponse maintenant.
Une autre chose à considérer, c'est celle-ci, que cette position et cette bénédiction
vont plus loin que ce que nous avons dans le verset 3, que nous avons lu.
Là, nous avons vu que Dieu nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ.
C'est donc quelque chose que Dieu nous a donné.
C'est très riche.
Ce ne sont pas des bénédictions terrestres, ni des bénédictions spirituelles comme la nouvelle naissance.
Dans Jean 3, nous lisons que la nouvelle naissance, c'est une bénédiction, mais ce n'est pas une bénédiction dans les lieux célestes.
Donc, ce sont des choses très spéciales que Dieu nous donne ici.
Mais cette position du Fils de Dieu va encore plus loin, parce que ça donne une réponse sur la base de ce verset.
On peut dire, peut-être pour expliquer ça, et on va voir ça en rapport avec l'héritage aussi,
dans l'épître de Paul à Tite, nous lisons d'abord dans le premier chapitre, verset 2,
dans l'espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promis avant les temps des siècles.
On a ici donc la même pensée, ce que Dieu avait réservé avant la fondation du monde,
il a promis sans doute au Seigneur Jésus.
Et puis, c'est la vie éternelle que Dieu a promise.
Puis dans le chapitre 3, nous voyons donc dans le verset 7,
« Ayant été justifié par sa grâce, nous devincions héritiers selon l'espérance de la vie éternelle. »
On va revenir à cet aspect-là de l'héritier,
mais c'est donc quelque chose que Dieu avait réservé déjà avant la fondation du monde,
avant que le monde fût.
Et ça, c'est très important à comprendre.
Et ces choses-là, Dieu les a réservées pour ses fils, pour que ses fils donnent cette réponse.
Maintenant, ce point-là, que Dieu veut que nous réalisions cette nouvelle position déjà maintenant.
On va réaliser cette position de fils de Dieu d'une façon parfaite lorsque nous serons au ciel, sans doute.
Là, il n'y a pas de péché, pas de problème.
Là, on va répondre 100% au désir de Dieu pour satisfaire le cœur de Dieu.
Mais quelle joie pour le cœur de Dieu d'avoir une réponse déjà maintenant de notre part.
Dans un monde où Christ est rejeté, où Dieu est rejeté, d'avoir une réponse de ses fils.
Ça, c'est très spécial pour le cœur de Dieu.
Puis là, ce point, j'aimerais diviser en trois détails.
Cette réalisation maintenant, on a d'abord le Seigneur Jésus comme notre exemple.
Nous voyons comment le Seigneur Jésus était le bon plaisir pour le Père.
Et puis, à l'âge de 30 ans, les cieux étaient ouverts et Dieu a dit,
« Tu es mon fils bien-aimé. En toi, j'ai trouvé mon bon plaisir. »
Donc là, nous voyons le Seigneur Jésus comme le modèle pour les fils de Dieu.
Si le Seigneur Jésus, dans ce temps-là, était le bon plaisir du Père,
Dieu veut que nous, maintenant, soyons des fils pour son bon plaisir.
Puis, le deuxième exemple, c'est Israël.
Nous connaissons tous probablement ce verset d'un Exode 4, où Dieu a donné son propos.
Et ça, ce n'est pas le propos des avant la fondation du monde, mais juste un rapport avec Israël.
Mais c'est la même pensée de fils. Dans Exode 4, nous lisons verset 22,
« Et tu diras au Pharaon, Ainsi a dit l'Éternel, Israël est mon fils, mon premier-né.
Et je te dis, laisse aller mon fils pour qu'il me serve. »
Et aussi dans le chapitre 5, verset 1, au milieu,
« Laisse aller mon peuple afin qu'il me célèbre une fête dans le désert. »
On voit donc clairement, le plan de Dieu pour Israël était d'avoir une réponse pour lui-même,
afin que le peuple le serve.
Donc ici, le peuple, comme ensemble, est indiqué comme étant son fils, son premier-né.
Et nous voyons que plus tard, le Seigneur Jésus a accompli cette image-là.
Israël a manqué, le Seigneur Jésus l'a accompli.
Donc ces deux exemples, d'abord l'exemple parfait du Seigneur Jésus,
et aussi l'exemple d'Israël, le plan que Dieu avait en rapport avec Israël,
peuvent nous aider pour réaliser ce désir de Dieu.
Nous avons besoin donc de la délivrance, comme Israël avait besoin d'être délivré du Pharaon.
Nous avons besoin, comme on va voir plus tard aussi, de la discipline.
Et nous avons aussi cette pensée-là que Dieu veut nous transformer.
Et juste encore un verset dans l'Ancien Testament, dans les Proverbes,
où nous voyons quelle joie que c'est pour le cœur de Dieu.
Dans Proverbe 10, c'est donc en rapport avec cette pensée que Dieu veut que nous soyons des fils maintenant.
Proverbe 10, verset 1.
Un fils sage réjouit son père.
C'est ça que Dieu veut. Il veut que nous soyons un réjouissement pour son cœur.
Maintenant, quelques caractéristiques des fils de Dieu.
On a vu dans l'Épître aux Galates,
qu'un petit enfant peut être placé sous des conducteurs.
Un petit enfant a les droits sur l'héritage,
mais un petit enfant ne jouit pas encore de cet héritage-là.
Et pas seulement ça. Un petit enfant ne peut pas communiquer avec son père.
Le père ne peut pas partager avec lui vraiment les intérêts de son cœur.
Donc, une première caractéristique des fils de Dieu,
c'est qu'ils ont les mêmes intérêts que le père.
On peut comprendre cela avec un exemple bien pratique.
Si un père a une entreprise, et puis il a des fils,
il aimerait que ses fils aient le même intérêt.
Et puis, il ne peut pas partager ses pensées-là lorsqu'ils sont des petits bébés.
Il attend jusqu'à cet âge fixé.
On peut dire, d'abord, il les a dans l'entreprise,
et ils ont besoin d'être instruits, tout ça.
Mais à un moment donné, où l'époque fixée par le père vient,
là, ils peuvent avoir cette position de fils.
Ils peuvent devenir des directeurs ou quoi que ce soit.
Puis là, on voit qu'ils ont les mêmes intérêts que le père.
Et si on se rappelle cette expression, cette belle expression,
le bon plaisir, c'est vraiment le bon plaisir du père
de pouvoir partager avec ses fils ses intérêts.
C'est vraiment une joie pour le père.
Donc, on a vu cette expression, le bon plaisir,
en rapport avec le conseil de Dieu.
C'est merveilleux.
Avant la fondation du monde, Dieu avait ce conseil,
c'était selon son bon plaisir.
Deuxièmement, nous avons vu que Dieu a trouvé son bon plaisir
dans le temps, dans un fils.
Et maintenant, juste revenir à Proverbe, maintenant, chapitre 3,
Dieu veut avoir aussi son bon plaisir en nous, en vous et moi.
Proverbe 3, verset 12.
Car celui que l'Éternel aime, il le discipline,
comme un père le fils auquel il prend plaisir.
Donc, cette expression, comme un père le fils auquel il prend plaisir.
On va revenir à ce sujet de la discipline.
Mais maintenant, c'est donc juste pour mentionner ces trois points
en rapport avec le bon plaisir.
Une autre caractéristique des fils de Dieu,
c'est qu'ils ont l'intelligence, ils comprennent les choses.
Pour pouvoir communiquer avec nous,
il fallait que nous ayons cette intelligence spirituelle.
C'est remarquable de voir ça dans Colossiens 1,
si on lit tout le chapitre, on n'a pas le temps maintenant,
mais aussi dans Éphésiens 1,
nous voyons que nous avons maintenant cette capacité
à comprendre ces choses-là.
C'est donc une capacité spirituelle, une intelligence spirituelle
pour que Dieu puisse partager avec nous ses pensées.
Ça va donc plus loin que les enfants de Dieu.
Une autre caractéristique, c'est maintenant l'amour pour Dieu.
Et maintenant, ce n'est pas nécessaire de retourner chaque fois à ces passages-là,
mais on se rappelle cette expression dans Romains 8,
« Ceux qui aiment Dieu ».
Dans Romains 8, verset 28.
Ce n'est pas là ce que Dieu aime.
C'est ça que nous avons vu la dernière fois,
en rapport avec les enfants de Dieu.
On a vu dans Jean 13, 14, 15, etc.,
et aussi dans 1 Jean, l'amour du Père pour nous.
Mais les fils de Dieu, leur caractéristique, c'est qu'eux aiment Dieu.
Eux aiment le Père.
Et puis cette expression, « Ceux qui aiment Dieu »,
on trouve quelquefois dans le Nouveau Testament.
Puis c'est merveilleux, c'est vraiment ce que Dieu aime voir dans des fils.
C'est une caractéristique, « Ceux qui aiment Dieu ».
Les enfants de Dieu sont aimés de Dieu.
Les fils de Dieu aiment Dieu.
« Ceux qui aiment Dieu ».
Et puis, en rapport avec ça, on a donc l'autre point, cette réponse.
On l'a lue dans Romains 8, et aussi dans l'Épître aux Galates, « Abba, Père ».
Par cette intelligence, par cet amour pour Dieu, pour le Père,
nous sommes aussi capables de donner cette réponse « Abba, Père ».
Et ce n'est pas en relation avec les enfants de Dieu.
Les deux fois, c'est en relation avec des fils qui donnent cette réponse « Abba, Père ».
Dans l'adoration, on va revenir à l'adoration plus tard,
et aussi dans la communion.
Ça, c'est vraiment aussi une caractéristique.
Le Père communique avec ses fils, et les fils donnent une réponse.
Ça, c'est la communion, comme on le trouve aussi dans 1 Jean 1.
La communion avec le Père et avec le Fils.
Et on peut dire donc que le propos de Dieu se réalise pratiquement
lorsque nous donnons cette réponse, déjà maintenant.
Une autre caractéristique, nous l'avons lue dans Romains 8,
une caractéristique, et on va revenir sur ce point-là aussi plus tard,
mais c'est que les fils de Dieu sont conduits par l'Esprit.
Là, c'est de nouveau cette réalité.
Tous les enfants de Dieu, tous les croyants, tous les chrétiens ont l'Esprit.
Mais ils ne sont pas tous dirigés par l'Esprit.
Ça, c'est le point.
Donc, une caractéristique des fils de Dieu, c'est qu'ils sont conduits par l'Esprit.
Dieu veut donc la réalité.
On peut confesser que nous avons l'Esprit.
Chaque chrétien a l'Esprit.
Mais malheureusement pas tous les chrétiens sont conduits par l'Esprit.
Une autre caractéristique des fils de Dieu, c'est la discipline.
Et ça, c'est donc une grande différence avec le Seigneur Jésus.
Le Seigneur Jésus était toujours le Fils, selon le bon plaisir du Père.
Mais pour nous, nous avons besoin de la discipline
afin que nous devenions vraiment le bon plaisir du Père,
comme nous avons vu dans Proverbe 3.
Et dans Hybre 12, nous voyons ce sujet.
Je mentionne ça simplement.
Là, on voit vraiment la discipline.
Le Père, discipline, là.
C'est Hybre 12.
Et puis, là, on voit donc trois attitudes.
On peut négliger la discipline.
On peut être découragé à cause de la discipline.
Ou on peut être exercé par la discipline.
Et si on est exercé par la discipline, ça produit ses fruits de la justice.
Puis ça nous aide à réaliser notre position comme fils.
Un autre verset, on le trouve aussi dans Apocalypse 3,
que c'est l'amour du Seigneur qui nous châtie, qui nous discipline.
Mais c'est en vue de ce désir du Père, de ce désir du Dieu,
d'avoir des fils qui peuvent communiquer avec lui, qui peuvent l'adorer.
Juste une dernière caractéristique des fils de Dieu.
On voit dans les évangiles quelques expressions comme
nous sommes les fils de la paix, Matthieu 5.
Fils de lumière, dans Luc et dans Jean 12.
Fils du royaume, fils du Père céleste.
Là, c'est donc ce que nous sommes maintenant.
Mais là, c'est aussi pour satisfaire le cœur de Dieu.
Je mentionne juste, parce que je pense que dans Matthieu 5 aussi,
le Seigneur parle du fait que nous sommes des fils du Père céleste.
Donc, c'est pour satisfaire le cœur de Dieu.
Même notre position ici-bas, c'est pas seulement pour représenter Dieu,
comme les enfants de Dieu, mais aussi pour donner cette réponse au Père.
Même dans la situation où nous sommes,
pas seulement en rapport avec notre position,
donc dans Éphésiens 1 et 2, en Christ,
mais aussi le fait que nous sommes dans ce monde,
Dieu veut avoir une réponse de notre part.
Maintenant, un autre point en rapport avec les fils de Dieu,
c'est que les fils de Dieu ensemble sont une compagnie de sacrificateurs.
Et ça, c'est donc en rapport avec ce sujet que j'ai mentionné déjà,
que nous sommes des adorateurs.
Donc, une compagnie de fils mis ensemble pour adorer.
Ça, c'est selon l'image de la famille d'Aaron.
C'est clair, si on parle des enfants de Dieu,
ça veut dire qu'ils appartiennent à la même famille.
Mais aussi les fils de Dieu appartiennent à une même famille.
Et puis dans l'Ancien Testament, on trouve la famille d'Aaron comme exemple.
Dans le psaume 133, nous voyons Aaron et ses fils.
Et puis on voit donc cette compagnie de sacrificateurs qui adorent Dieu.
Et puis là, c'est remarquable, dans le psaume 133,
on trouve aussi cette expression « la vie éternelle ».
Ça m'a frappé de voir ça,
que dans ce psaume-là, qui nous parle de cette compagnie d'adorateurs,
la vie éternelle est introduite.
Puis c'est ça que Dieu veut.
Il veut partager vraiment avec nous les secrets de son cœur,
pour avoir des adorateurs.
On pourrait étudier beaucoup de passages là-dessus,
mais on ne peut pas le faire maintenant.
Mais si on garde cette ligne de pensée,
que les fils d'Aaron sont ses sacrificateurs.
Ce n'est pas seulement la famille d'Aaron,
ce sont vraiment les fils d'Aaron qui répondent au désir de Dieu,
qui ont donc une certaine maturité pour faire cela.
Donc un fils aussi, pour répondre au désir de Dieu,
il faut qu'il ait une certaine maturité.
Et puis on voit donc,
qu'en rapport avec le fait que nous sommes des fils,
il y a des responsabilités,
d'abord des privilèges,
et aussi des responsabilités.
Je mentionne dans ce contexte-là encore l'épître aux Galates,
où nous voyons des empêchements.
Si on se place sous la loi,
on ne peut pas fonctionner comme adorateur.
C'est impossible.
On ne peut pas donner cette réponse dans l'adoration.
Donc chaque système humain,
chaque système légal ou religieux,
nous empêche à réaliser les pensées de Dieu,
à devenir des adorateurs.
Ça c'est très grave.
Et on n'a pas le temps d'étudier tous ces versets-là en détail,
mais on voit donc dans l'enseignement de l'épître aux Galates,
que ceux qui se sont placés sous la loi
n'étaient pas capables de fonctionner comme des fils de Dieu.
Mais Dieu voulait les libérer d'un tel système
pour les avoir pour lui-même.
Maintenant j'aimerais mentionner trois secrets des fils de Dieu.
On a vu déjà ce point-là de la direction de l'esprit.
Ça c'est le premier secret, vraiment.
Parce que le monde ne peut pas voir ça.
Mais Dieu le voit, par contre.
Dieu voit si nous sommes dirigés par l'esprit.
Et puis un secret pour les fils de Dieu,
c'est donc cette direction par l'esprit.
Dieu veut qu'on réalise cette position de fils
d'une façon pratique, donc en étant dirigés par l'esprit.
Dans un monde hostile, où tout est contre Dieu,
nous avons donc ce privilège d'être dirigés par l'esprit.
Et c'est absolument nécessaire pour pouvoir répondre aux désirs de Dieu.
Maintenant un autre verset, c'est donc le deuxième secret, on peut dire,
des enfants de Dieu, des fils de Dieu.
Dans l'Apocalypse 21, verset 7.
Un fils de Dieu est un vainqueur.
Donc le premier secret c'est qu'il est dirigé par l'esprit.
Les fils de Dieu sont des vainqueurs.
Ça c'est le deuxième secret, verset 7 de l'Apocalypse 21.
Celui, lisons aussi le verset 6.
Il me dit, c'est fait.
Moi je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin.
À celui qui a soif, je donnerai moi, gratuitement,
de la fontaine de l'eau de la vie.
Celui qui vaincra, héritera de ces choses,
et je lui serai Dieu, et lui me sera fils.
Vous voyez ici, le secret des fils de Dieu, c'est qu'ils sont des vainqueurs.
Ils ne sont pas fornicateurs, ou meurtriers, ou idolâtres,
ou tous ces mots qu'on trouve dans le verset 8.
Eux sont des vainqueurs dans de telles situations.
Puis c'est pour chacun de nous différent.
Pour être un vainqueur, il faut qu'on soit vainqueur dans la situation où on se trouve.
Ça c'est le test pour des vainqueurs.
On peut être fort dans beaucoup de choses,
mais c'est exactement là où Dieu me place,
dans le contexte d'un rassemblement, disons, ou d'autres choses.
Le test c'est vraiment si je suis là un vainqueur, dans ce contexte-là.
Puis on voit ici que ces vainqueurs partagent dans cette bénédiction de la vie éternelle,
comme le verset 6 nous indique, cette fontaine de l'eau de la vie,
on parle de la vie éternelle sans doute.
Puis Dieu partage donc cette bénédiction spéciale avec ceux qui vainquent.
Et puis on voit aussi cette pensée, qu'on parlera plus tard, de l'héritage.
Mais le point à souligner c'est, et lui, je lui serai Dieu, et lui me sera fils.
Vous voyez, de nouveau, c'est pour satisfaire le cœur du Dieu.
Donc le deuxième secret c'est, les fils de Dieu sont des vainqueurs,
dans une telle situation où le mal se trouve pour satisfaire le cœur de Dieu.
Et puis le troisième secret, c'est dans 2 Corinthiens 6, où nous voyons aussi les fils de Dieu,
donc 2 Corinthiens 6, où nous voyons la séparation du monde comme secret.
Dans 2 Corinthiens 6, verset 14 jusqu'à 18,
mais je lirai seulement versets 17 et 18.
C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et soyez séparés, dit le Seigneur,
et ne touchez pas à ce qui est impur.
Et moi, je vous recevrai, et je vous serai pour père,
et vous, vous me serez pour fils et pour fille, dit le Seigneur le Tout-Puissant.
On a donc ici un troisième secret, mais c'est intimement lié avec le verset qu'on a lu dans l'Apocalypse.
C'est la séparation de ce monde.
Et puis Dieu reconnaît seulement, comme ses fils et ses filles, ceux qui sont séparés pratiquement.
Donc, en autres mots, dans ce passage-là, on voit que Dieu reconnaît seulement de tels chrétiens
comme ses fils et ses filles qui sont séparés de ce monde.
Il y a beaucoup de chrétiens qui ne sont pas séparés de ce système du monde,
qui sont quand même des chrétiens, mais Dieu ne peut pas les reconnaître comme étant ses fils pratiquement.
Ils le seront lorsque le Seigneur Jésus viendra pour les introduire dans le ciel.
Ils seront aussi des fils de Dieu.
Mais Dieu veut déjà maintenant des fils de Dieu.
Et donc, un de ses secrets, c'est qu'on est séparés de ce monde pour satisfaire le cœur de Dieu.
Et puis là, il s'identifie avec nous.
Il dit, comme nous avons lu, « Je vous recevrai et je vous serai pour père et vous, vous me serez pour fils. »
Quelle joie pour le cœur du Père d'avoir de tels chrétiens, que nous puissions donner cette réponse.
Maintenant, ce grand sujet de l'héritage.
On a vu la dernière fois que les enfants de Dieu sont aussi appelés des héritiers.
Mais je voulais juste résumer ce point-là pour voir aussi la différence maintenant.
En rapport avec le fait que nous sommes des enfants de Dieu, nous sommes maintenant associés à un Christ rejeté.
Et nous règnerons avec lui en gloire sur ce monde où il est rejeté.
C'est clair.
Et dans ce sens-là, c'est notre héritage.
Et tout le monde va voir ça.
Dans Jean 17, nous lisons même, dans le verset 22, que le monde nous verra.
Il y a d'autres passages qui confirment cette pensée-là.
Mais en rapport avec les fils de Dieu, nous sommes héritiers aussi.
Et là, il y a deux points à ressortir pour le moment.
D'abord, ce point-là que Dieu partage toutes ses bénédictions avec ses fils.
Ce n'est donc pas le fait que nous règnerons sur ce monde comme enfants de Dieu avec le Seigneur Jésus.
Non.
La pensée en rapport avec les fils, c'est que Dieu partage avec ses fils tout.
Et puis là, maintenant, distinguez deux choses.
Dieu partage avec nous.
Maintenant, on va revenir à l'Épître aux Éphésiens.
D'abord, le règne dans le Millennium.
On voit dans Éphésiens 1, verset 10, on lit là ce propos de Dieu pour l'administration de la plénitude d'État.
Donc, Éphésiens 1, verset 10.
L'administration de la plénitude d'État.
Savoir de réunir en un toutes choses dans le Christ.
Les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre.
En lui, verset 11, en qui nous avons aussi été faits héritiers.
Ayant été prédestinés selon le propos de celui qui opère toutes choses, selon le conseil de sa volonté.
Donc ici, nous voyons que nous sommes des héritiers.
Mais c'est comme les fils de Dieu.
Les fils de Dieu seront des héritiers selon le propos de Dieu.
Mais c'est ici un rapport avec ce règne millénaire du Seigneur Jésus.
Il y a maintenant un autre aspect.
C'est donc ce que le monde va voir des fils de Dieu.
Comme on l'a lu aussi dans Romains 8, la délivrance des fils de Dieu.
Ça c'est la même pensée.
Donc c'est l'héritage maintenant pour les fils de Dieu.
Que Dieu partage tout ça avec eux.
Mais il y a un autre aspect de l'héritage.
Et ça, ça va beaucoup plus loin.
C'est une partie que le monde ne connaîtra pas.
Le monde ne verra jamais cette place que nous avons dans la maison du Père.
Dans la maison du Père, nous avons une portion spéciale comme étant ses fils.
Et pour cela, on aimerait lire maintenant le verset 18.
Où nous lisons donc d'abord cette intelligence que Dieu donne aux fils.
Verset 18.
Pour que vous sachiez quelle est l'espérance de son appel.
Et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints.
Donc, quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints.
Ici donc, nous voyons que Dieu a aussi un héritage.
Et on peut dire, les fils, donc, recevons quelque chose.
Les fils reçoivent quelque chose.
Nous recevons quelque chose comme fils.
L'héritage est pour nous.
Et c'est donc cette portion dans la maison du Père, ça c'est l'héritage pour nous.
Et Dieu, il possède son héritage dans les saints.
Donc, dans ses fils.
Ce sont les deux côtés.
Nous recevons cet héritage de la part de Dieu.
Et Dieu jouit de cet héritage.
Et c'est son héritage en lui, dans les saints.
Et ce sont des choses que le monde ne voit pas.
Les bénédictions que nous avons dans la maison du Père sont des choses que le monde ne voit pas.
Absolument pas.
Donc, c'est vraiment nécessaire à distinguer ces deux aspects de notre héritage.
Je pense qu'il y a encore un verset dans le chapitre 3, verset 6, oui.
Qui nous parle aussi de cet héritage-là, verset 6.
Savoir que les nations seraient co-héritières et d'un même corps et co-participantes de sa promesse dans le Christ Jésus par l'Évangile.
On va revenir à ce verset encore à la fin.
Donc, on a ici cette pensée-là que Dieu voulait partager avec nous quelque chose qu'il avait réservé dès avant la fondation du monde.
Et ça, c'est cette portion-là qu'on a lue dans Tite, cette vie éternelle.
Dieu a réservé cette portion avant la fondation du monde déjà pour la partager avec nous.
Puis ça, c'est vraiment merveilleux de voir ça.
Que Dieu voulait avoir une compagnie de fils, une compagnie d'adorateurs, une compagnie de sacrificateurs.
On peut dire pour cette compagnie, Christ est tout.
Et puis à cette compagnie, Dieu a donné tout.
La vie éternelle.
Tout ce que Dieu pouvait donner, il l'a donné à cette compagnie.
Et puis aussi ce verset dans Éphésiens 3 qu'on a lu maintenant.
Cette promesse parle de ça.
Parce que quelle promesse?
C'est vraiment cette promesse dans le Christ Jésus.
C'est cette même promesse que nous avons vue dans Tite et qu'on trouve aussi dans 2 Timothée 1.
Cette promesse en relation avec la vie éternelle.
L'apôtre Paul ne parle pas souvent de la vie éternelle, mais si on compare donc ces passages-là,
même des écrits de Paul, on peut comprendre qu'il parle ici de cette vie éternelle.
C'est donc cet aspect-là que le monde ne verra jamais.
C'est notre héritage, mais comme nous avons vu, cette portion a déjà une grande valeur pour notre cœur maintenant.
Et on peut dire, dans la mesure où moi j'apprécie cette portion, maintenant je peux donner une réponse à Dieu.
Et dans cette mesure-là, je fonctionne comme fils.
Ça c'est le point, je pense.
On peut lier ça aussi à Galate 6, verset 8, où nous avons la moisson du pays.
Parce que vous voyez, ces choses-là, on peut dire, sont les choses, les fruits du pays, vraiment.
L'apôtre Paul, dans Ephésiens, il nous parle du pays.
Et puis ces choses-là sont liées aussi à l'esprit, comme on a vu.
Et puis c'est par l'esprit, dans Galate 6, verset 8 à la fin,
Si Dieu nous a donné le pays, c'est afin que nous ayons du fruit dans ce pays.
Donc un cultivateur, il a un grand champ, ce n'est pas suffisant, il faut qu'il fasse quelque chose.
Il aime son champ, mais il travaille.
Et c'est pour nous la même chose, les fils de Dieu s'occupent de ces bénédictions.
Et puis ils s'aiment donc pour l'esprit, et par l'esprit, ils moissonnent la vie éternelle.
Et dans cette mesure-là, il y aura du fruit pour Dieu, pour satisfaire le cœur de Dieu.
Et même ce matin, dans Jean 6, nous n'avons pas parlé de ça, mais nous avons aussi cette expression, la vie éternelle.
La vie éternelle est partagée déjà avec nous, maintenant.
Maintenant, pour terminer, ce lien avec l'aspect collectif.
J'ai dit, d'un côté, Paul nous présente l'Assemblée, nos bénédictions collectives,
et puis on a vu en rapport avec les enfants de Dieu, que quoi que cette bénédiction est individuelle,
nous sommes vus collectivement comme épouses de Christ.
Parce qu'en rapport avec l'enfant de Dieu, on a l'aspect de la représentation, le témoignage public.
Donc, comme enfants de Dieu, collectivement, on est vus sous l'image de l'épouse.
Apocalypse 19, et puis la Cité Céleste, Apocalypse 21, ayant la gloire de Dieu.
Donc, les enfants de Dieu sont vus ensemble, je pense, comme l'épouse,
pour montrer la gloire de Christ, pour montrer aussi la gloire de Dieu, comme la Cité Céleste.
Mais, en rapport avec les fils, nous avons une autre pensée, mais surtout aussi dans l'Épître aux Éphésiens.
On a vu que Dieu veut avoir cet héritage dans les saints, verset 18, le premier chapitre.
Donc là, on voit la maison de Dieu.
Donc, ce que j'aimerais suggérer, c'est que les fils sont liés avec la maison de Dieu,
Dieu qui habite dans les saints, Dieu qui a son héritage dans les saints.
Et puis, c'est très clair aussi dans Éphésiens 2 que Dieu habite dans les saints par l'Esprit.
Donc, Dieu habite en nous par l'Esprit.
C'est donc cette habitation de Dieu par l'Esprit, chapitre 2, verset 22.
Ça, c'est donc l'aspect collectif.
Les fils, d'un côté, c'est une bénédiction très spéciale, très individuelle, en relation avec Dieu.
Et puis, en même temps, ça va ensemble avec cette relation que nous avons collectivement avec Christ dans la gloire.
Nous sommes la maison où Dieu habite.
Et puis, les fils sont aussi liés au fait que nous sommes le corps.
Et j'aimerais suggérer, à la fin du verset 18, Paul, dans sa prière, mentionne aussi un autre point.
Quelle est l'excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l'opération de la puissance de sa force.
Cette prière continue jusqu'à la fin du chapitre, et même la pensée continue jusqu'au verset 6 dans le chapitre 2.
Là, nous voyons que nous sommes sauvés, récités, et que Dieu nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, dans le Christ Jésus.
Mais entre ces versets-là, il y a cette pensée du corps de Christ, que nous sommes le corps de Christ.
Et nous sommes donc mis dans un même corps.
Et puis, dans le verset 6 du chapitre 3, nous avons lu ça, que nous serions co-héritières d'un même corps, et co-participantes de sa promesse.
Donc ici, la pensée du corps est liée aux héritiers, et on a vu aussi la promesse qui parle de la vie éternelle est introduite là-dedans.
Donc c'est vraiment un verset très riche, parce que d'un côté on voit là les fils de Dieu, comme les héritiers, qui ont cette vie éternelle, et en même temps on voit cette pensée du corps.
Donc ça confirme cette pensée-là, qu'on a déjà dans le premier chapitre, que les fils de Dieu sont vus aussi en rapport avec le corps de Christ, les co-héritiers, les co-participants de sa promesse.
Donc on peut dire que les fils de Dieu, c'est une part que Dieu s'est réservée dès avant la fondation du monde.
Il va l'avoir, même si nous manquons à donner cette réponse-là, Dieu va l'avoir quand même.
Mais c'est une joie très spéciale, si nous pouvons répondre déjà maintenant au désir de Dieu, pour être des fils.
Et ça suppose donc une vraie communion maintenant.
Dieu veut une vraie communion.
C'est pour cela la séparation qui est nécessaire, comme on l'a vu.
Il veut aussi une vraie adoration.
Il ne veut pas seulement des formes, il veut la réalité.
Et dans cette mesure-là, on sera un bon plaisir pour lui-même.
Quelle joie pour le corps de Dieu d'avoir des fils pour lui-même.
On a vu un peu dans le cas de David, dans 1 Samuel 16, que Dieu voulait avoir un roi pour lui-même.
Voilà ce que Dieu veut avoir pour lui-même, c'est d'avoir plusieurs fils.
Je n'ai pas mentionné ce verset-là, mais c'est vraiment un verset merveilleux dans Hébreu 2,
que Christ a souffert pour amener plusieurs fils, ou beaucoup de fils, à la gloire.
Ça c'est le plan de Dieu, d'avoir plusieurs fils qui participent à la gloire.
Et la prochaine fois, Dieu voulant, on va voir donc que le Seigneur Jésus partage avec ses frères.
C'est ici Dieu qui partage avec ses fils.
Et Dieu voulant, la prochaine fois, on espère voir que c'est aussi le Seigneur Jésus,
comme le premier-né d'entre beaucoup de frères, qui partage avec nous, ses frères.
Donc c'est juste pour donner un peu le lien, que Dieu nous aide à réaliser ce merveilleux plan.
Et c'est donc selon sa grâce qu'il nous a introduit dans cette position.
Mais Dieu n'est pas satisfait d'une position comme telle.
Dieu veut que nous marchions dans cette position-là, que nous réalisions cette position-là.
Et là, Dieu est satisfait.
Et que nous soyons donc des adorateurs, des sacrificateurs, pour être le bon plaisir du Père.
Avec tous ces passages-là, on a vraiment beaucoup de nourriture pour méditer,
de chaque mot, chaque verset, pour mieux comprendre et aussi mieux réaliser ce que nous sommes comme fils de Dieu.
Que le Seigneur nous aide. …
Automatic transcript:
…
Peut-être juste quelques mots d'introduction avant qu'on lise la parole.
Dans cette série, on avait accord de prendre quelques relations personnelles que nous avons avec Dieu et avec notre Seigneur Jésus.
Et nous avons vu comment le Seigneur Jésus nous a achetés, et à cause de ça, nous sommes ses esclaves.
Il a un droit.
Et nous sommes aussi des esclaves de Dieu parce que Dieu nous a achetés par le sang du Seigneur Jésus.
En même temps, le Seigneur Jésus nous a introduits dans le royaume de Dieu.
Et là, nous sommes des disciples, des disciples du Seigneur qui apprennent du Maître.
Il est notre Maître, celui qui enseigne aussi.
En même temps, nous sommes vus comme enfants de Dieu, qui représentent Dieu dans ce monde, dans l'univers.
Et même dans l'état éternel, nous représentons Dieu dans cet univers.
Dieu qui est amour, Dieu qui est lumière.
Et la dernière fois, nous avons vu que nous sommes des fils de Dieu.
Et là, on a souligné, à cause de la parole, ce que nous sommes pour Dieu, pour répondre à ses désirs, pour répondre à son amour, disons.
Et nous sommes des fils sacrificateurs qui peuvent s'approcher de Dieu en pleine liberté.
Cet après-midi, on a donc cette pensée que le Seigneur Jésus nous appelle ses frères.
La parole ne dit pas que nous pouvons dire au Seigneur Jésus notre frère, mais la parole nous dit qu'il nous nomme ses frères.
Et il y a trois passages clés pour ça dans le Nouveau Testament.
Mais on aimerait prendre deux passages dans l'Ancien Testament, juste pour illustration, puis ça va aider pour mieux comprendre le Nouveau Testament.
Et la pensée clé, je pense, en rapport avec les frères, c'est aussi ce que nous sommes pour le cœur du Seigneur.
On a vu en rapport avec les fils, c'est quelque chose de spécial pour satisfaire le cœur du Père.
On le voit aussi dans l'histoire du fils prodigue, n'est-ce pas, qu'il est rentré, puis là on voit la valeur du fils pour le Père.
Et maintenant, en rapport avec les frères, j'aimerais souligner cette pensée-là, ce que nous sommes pour le cœur du Seigneur Jésus.
Donc, il a fait beaucoup pour nous, pour nous sauver, mais il voulait nous avoir pour lui-même, pour pouvoir partager tous ses trésors avec nous.
Juste un verset dans Genèse 37, verset 16, et il dit « Je cherche mes frères ».
On connaît l'histoire de Joseph, on voit dans ce chapitre son amour, et puis c'est remarquable que malgré le comportement de ses frères, il a montré cet amour, il a dit « Je cherche mes frères ».
Ça montre donc la valeur que ses frères avaient pour lui, et puis il était prêt donc de se sacrifier pour avoir ses frères.
Maintenant, Genèse 45, là nous voyons donc à la fin de ses voies de Dieu avec la maison de Jacob, comment les frères ont trouvé Joseph.
Genèse 45, verset 1 « Et Joseph ne put plus se contenir devant tous ceux qui se tenaient près de lui, et il cria « Faites sortir tout le monde d'auprès de moi ».
Et personne ne se tint près de Joseph quand il se fit connaître à ses frères, et il laissa éclater sa voix en pleurs, et les Égyptiens l'entendirent, et la maison du Pharaon l'entendit.
Et Joseph dit à ses frères « Je suis Joseph, mon père vit-il encore ? » et ses frères ne pouvaient lui répondre car ils étaient troublés devant lui.
Et Joseph dit à ses frères « Approchez-vous de moi ». Ils s'approchèrent, et il dit « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour l'Égypte.
Et maintenant ne soyez pas attristés et ne voyez pas d'un œil chagrin que vous m'avez vendu ici, car c'est pour la conservation de la vie que Dieu m'a envoyé devant vous. »
Juste une remarque générale. Joseph est donc une image de notre Seigneur Jésus, mais il y a quand même des différences.
Parce qu'on va voir dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus est unique. C'est une image, mais toutes les images manquent comparées avec la réalité.
Mais cette image-là peut nous aider à comprendre la valeur que les frères avaient pour Joseph.
Et on voit les efforts de Joseph pour parler au cœur de ses frères.
Et le Seigneur Jésus aussi, il montre beaucoup de grâces, beaucoup de sagesse pour nous introduire dans une vraie relation comme frères avec lui.
Il aime partager avec nous les secrets de son cœur.
Et on voit donc dans l'histoire de Joseph comment il a parlé au cœur de ses frères pour les restaurer, pour les ramener.
Et puis c'était aussi ces versets qui nous montrent cette proximité de Joseph avec son frère, comment il était seul là dans cette rencontre.
Et cela nous aide donc à comprendre la valeur que nous avons pour le Seigneur Jésus.
Une relation très intime, très spéciale.
Et puis c'est une relation personnelle, comme on va voir dans le Nouveau Testament, mais en même temps une relation qu'on partage avec les autres.
Chaque frère avait une relation avec Joseph et ensemble ils pouvaient partager ça les uns avec les autres.
Le verset que j'aimerais souligner, c'est le verset 4.
Et Joseph dit à ses frères, approchez-vous de moi.
Il était allé en Égypte.
Et puis là, dans les images de la parole, on voit vraiment deux images de sa mort, de la mort du Seigneur Jésus.
Dans le chapitre 37, on voit une indication de la mort du Seigneur Jésus.
Ce que les Juifs ont fait.
Et puis dans le chapitre 39, on voit une image de la mort du Seigneur Jésus en prison.
Et puis on voit donc que Dieu opérait, que Dieu était en contrôle.
Parce que dans le verset 5, nous lisons à la fin, car c'est pour la conservation de la vie que Dieu m'a envoyé devant vous.
C'était donc selon la volonté de Dieu.
Et d'une telle façon, quoique l'homme était coupable pour tuer le Seigneur Jésus, c'était selon le conseil de Dieu, qu'on trouve dans l'acte 2, que le Seigneur Jésus a été crucifié, que le Seigneur Jésus est allé dans la mort.
On voit ici donc que l'un des résultats de sa mort, en image ici d'un rapport avec Joseph, c'est que nous pouvons nous approcher maintenant de lui.
On peut dire, on va voir ça dans le Nouveau Testament, avant la mort du Seigneur Jésus, il n'y avait pas de relation personnelle entre lui et nous.
Mais sur la base de sa mort, de sa résurrection, il y a ce lien de famille, ce lien comme frère.
Et puis, étant donné que nous sommes appelés ses frères, il nous dit aussi, approchez-vous de moi.
Il veut que nous entrions dans la jouissance de cette relation.
Dieu n'est jamais satisfait d'une position comme telle.
Mais Dieu veut que nous réalisions la valeur de cette position.
Et les images de l'Ancien Testament nous aident.
Ici, approchez-vous de moi, c'est pour mieux goûter, disons, mieux jouir de la valeur de cette relation comme frère.
Et ils s'approchèrent.
Donc, c'est une image de l'Ancien Testament qui nous donne quelques leçons pratiques.
Et j'avais pensé aussi à une autre histoire que nous avons eue déjà, récemment, dans 1 Samuel 16,
où nous voyons David comme une image du Seigneur Jésus, comme le bien-aimé.
Il y a beaucoup de parallèles entre David et Joseph, d'ailleurs.
Et nous voyons à David, donc, l'homme du bon plaisir de Dieu, l'homme que Dieu s'est choisi pour être roi sur son peuple.
Mais on voit dans ce chapitre aussi que David avait donc des relations avec ses frères.
Et moi, j'aimerais lire le verset 13, donc 1 Samuel 16, verset 13.
Et Samuel prit la corne d'huile et loignait au milieu de ses frères.
C'est remarquable, ce verset, parce que la première partie du chapitre 16 nous montre que ses frères étaient rejetés par Dieu.
Et c'est exactement notre histoire aussi.
Même l'homme le plus religieux, le plus ailé, comme l'apôtre Paul, avant sa conversion, il était rejeté par Dieu.
L'apôtre Paul était comme, dans la chair donc, comme le roi Saûl.
Il était comme ce premier fils de Jesse, Eliade, une belle apparence, une hauteur de taille, tout ça qui est agréable devant les hommes.
Mais Dieu l'a rejeté.
Et d'une telle façon, Dieu nous avait rejetés.
Même l'homme le plus beau, selon les standards humains, a été rejeté.
Et Dieu introduit son homme à lui.
C'est un petit homme, comme ici, on le voit, le plus jeune, mais il représente un nouvel ordre, parce qu'il était le huitième.
Et c'est remarquable, le huitième, dans les pensées de Dieu, représente un autre ordre, un nouvel ordre.
Comme on le voit dans le Nouveau Testament, en Corinthiens 15, par exemple, et Romains 5, le Seigneur, le chef d'une nouvelle génération.
Et maintenant, ce qu'on voit dans ce passage-là, les frères de David ne sont plus vus comme auparavant, ce qu'ils étaient en eux-mêmes,
mais ils sont vus maintenant en relation avec David.
Donc, ils sont placés maintenant aussi sur une nouvelle base.
Et c'est ça qu'on va voir aussi dans le Nouveau Testament.
Dieu nous place sur une nouvelle base, la base de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus.
Et là, on voit, sur cette nouvelle base, que nous avons donc des relations avec le Bien-Aimé.
Et ici, David était loin au milieu de ses frères.
Une nouvelle relation, une nouvelle base.
Donc, ces images peuvent nous aider à comprendre un peu les versets qu'on va étudier dans le Nouveau Testament.
Surtout aussi cette pensée-là que c'est le Bien-Aimé.
On va voir que cette relation d'amour est très importante dans Jean 20.
Peut-être qu'on peut commencer là, maintenant.
Il y a trois passages dans le Nouveau Testament, Jean 20, Romains 8 et Hébreux 2, qu'on va étudier en partie.
Donc d'abord, Jean 20.
Dans Jean 20, nous trouvons donc la résurrection du Seigneur Jésus.
Nous voyons comment il était dans le tombeau, comment les disciples n'ont pas compris vraiment sa situation.
Et lorsqu'ils l'ont compris, comme Pierre et Jean, ils ne montraient pas d'amour vraiment pour le Seigneur.
Mais il y avait une personne, Marie, qui n'a rien compris, mais qui avait beaucoup d'amour pour le Bien-Aimé, pour le vrai David.
Et nous voyons donc dans Jean 20, verset 11.
Mais Marie se tenait près du sépulcre, dort et pleurait.
Comme elle pleurait donc, elle se baissa dans le sépulcre.
Elle voit deux anges, vêtus de blanc, assis, un à la tête et un au pied, là où le corps de Jésus avait été couché.
Ils lui disent, Femme, pourquoi pleures-tu ?
Elle leur dit, Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l'a mis.
Ayant dit cela, elle se tourna en arrière et elle voit Jésus qui était là, et elle ne savait pas que ce fut Jésus.
Jésus lui dit, Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?
Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit, Seigneur, si toi tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi je l'offrirai.
Jésus lui dit, Marie.
Elle s'étant retournée, lui dit en hébreu, Rabboni, ce qui veut dire Maître.
Jésus lui dit, Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père, mais va vers mes frères.
Et dis-leur, je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu.
Marie de Magdala vient rapporter aux disciples qu'elle a vu le Seigneur et qu'il lui a dit ces choses.
Jusqu'ici.
C'est merveilleux de voir cette histoire de Marie.
Un tel amour pour le Seigneur.
Mais elle n'avait pas encore l'intelligence nécessaire.
Mais le Seigneur va donner ça.
Vous voyez, si nous avons beaucoup d'amour pour le Seigneur, les autres choses se règlent ensuite.
Si nous n'avons par contre pas d'amour pour le Seigneur, on ne peut pas comprendre les pensées de Dieu.
C'est une des clés pour comprendre, pour entrer dans les pensées de Dieu.
C'est un attachement à la personne du Seigneur Jésus.
Et on voit ici donc que Marie, qui avait moins d'intelligence que Pierre et Jean,
était la première pour recevoir ce message spécial.
Parce qu'elle avait un vrai amour pour le Seigneur Jésus.
Ça ne veut pas dire qu'on ne devrait pas être intelligent spirituellement.
Mais ça donne une des bases pour être introduit dans les pensées de Dieu.
C'est l'amour.
L'amour est donc une des prérequisites, on pourrait dire, pour entrer dans les pensées de Dieu.
Et on aimerait donc suivre l'exemple de Marie dans ce sens-là.
Avoir beaucoup d'amour dans nos cœurs pour le Seigneur Jésus, afin qu'il puisse nous instruire après.
Comme j'ai dit au début, on voit le Seigneur Jésus dans les évangiles seul.
Quoi qu'il y ait des contacts, quoi qu'il y avait des contacts avec les disciples, il était quand même seul.
Et puis dans Marc XIV, je pense, il dit que le berger serait tué et les brebis seraient dispersées.
Il n'y avait donc pas de relation avant la mort du Seigneur Jésus avec les disciples,
comme après sa mort et sa résurrection.
L'incarnation du Seigneur Jésus était absolument nécessaire pour l'œuvre de la grâce.
Parce qu'il fallait qu'il devienne homme pour pouvoir mourir.
Mais l'incarnation comme telle n'était pas suffisante.
On voit en relation avec ça beaucoup d'exemples.
Mais on voit aussi que le Seigneur Jésus était seul.
Ça c'est la pensée dans les évangiles, il était seul.
Mais après sa mort, il n'est plus seul.
Et ça c'est la grande pensée qu'on a dans ce passage-là.
Après sa mort, il peut se lier à nous.
Donc, on pourrait dire qu'il fallait que le Seigneur Jésus vienne.
Il fallait que la parole devienne chère.
Ça c'est une condition.
Il fallait aussi qu'il meure.
Hébreu 2, c'est un des versets clés pour nous montrer qu'il fallait qu'il meure
pour que nous soyons délivrés du pouvoir de la mort.
Mais nous avons encore une autre pensée ici dans notre chapitre que nous avons lu.
Il fallait qu'il soit enseveli.
Parce que l'ensevelissement dans les pensées de Dieu, dans le Nouveau Testament,
nous parle du fait que le Seigneur Jésus est sorti de ce monde-là
et qu'il est introduit dans un autre monde.
Ça c'est la pensée en rapport avec l'ensevelissement.
On peut le comprendre pour nous-mêmes aussi en rapport avec le baptême.
Parce que le baptême nous parle du fait que nous sommes sortis de ce monde-là
avec nos anciennes associations
et que nous sommes introduits dans un autre monde, le monde de la résurrection
où le Seigneur Jésus est tout, où le Seigneur Jésus est le centre.
Donc le tombeau nous parle de cette sortie d'un côté
mais lorsque le Seigneur Jésus était ressuscité de la mort
et puis dans les évangiles on voit qu'il se lève lui-même.
Il avait la puissance de la vie, il était le prince de la vie.
Il avait le pouvoir, la puissance de se ressusciter lui-même, pour ainsi dire.
Il ressuscite lui-même.
Et puis on voit donc qu'il entre, il sort du tombeau, il entre dans ce monde de la résurrection.
Et dans ce monde de la résurrection, c'est un autre monde.
Il n'y a rien donc là qui nous rappelle du péché ou de la mort.
Tout est passé.
Et puis là le Seigneur Jésus est vraiment le chef, il est le chef d'un nouveau monde.
Et par la grâce de Dieu, Dieu veut nous introduire
et il nous a introduits là aussi dans ce nouveau monde de la résurrection.
Donc j'espère que ce soit clair.
On voit aussi cette pensée-là dans les évangiles et puis je veux dire dans les Épitres.
1 Corinthiens 15, Paul parle de l'évangile, il parle de la mort du Seigneur Jésus.
1 Corinthiens 15, il parle de son ensevelissement, il parle de sa résurrection.
Ici dans Jean 20, nous n'avons pas encore le fait que le Seigneur Jésus est vu dans la gloire comme homme.
Dans 1 Corinthiens 15, l'apôtre Paul ajoute cette pensée-là
parce que le ministère de l'apôtre Paul nous lit avec un homme ressuscité et glorifié.
Tandis que l'évangile ou le ministère de Jean nous lit avec un homme ressuscité
qui peut partager avec nous cette nouvelle vie.
Et nous voyons donc dans ce chapitre-là que le Seigneur Jésus partage avec ses disciples
cette nouvelle vie de la résurrection.
C'est un verset que nous n'avons pas lu, mais c'est le verset 22.
Et en disant cela, il souffle en eux et leur dit, recevez l'Esprit Saint.
Ici ce n'est donc pas la descente de l'Esprit, comme dans acte 2,
l'Esprit qui était envoyé de l'homme glorifié.
C'est ici la communication d'une nouvelle vie.
Mais c'est une nouvelle vie donc, sur la base de la mort et de la résurrection,
que le Seigneur Jésus peut partager avec nous par l'Esprit.
Recevez l'Esprit littéralement, recevez l'Esprit.
C'est donc cette nouvelle vie qui appartient au monde de la résurrection.
Et dans ce monde-là, le Seigneur Jésus nous parle de cette nouvelle relation.
Verset 17 maintenant.
On voit donc dans les versets qu'on a lus, l'amour particulier que Marie avait pour le Seigneur,
mais elle n'avait rien encore appris de cette nouvelle relation que le Seigneur révèle dans le chapitre 17.
Et pour comprendre cela, j'aimerais comparer cette relation avec quelques versets que nous trouvons dans les évangiles,
pour vraiment comprendre ce verset-là.
D'abord dans Matthieu 12, verset 50.
Dans Matthieu 12, nous voyons comment le Seigneur Jésus était rejeté par son peuple,
mais il s'identifie avec ceux qui faisaient la volonté de Dieu.
Dans verset 50.
Il y a donc une relation morale, disons, avec le Seigneur ici.
Ceux qui obéissent à la parole, ceux qui font la volonté de Dieu, sont appelés des frères.
On le voit aussi dans le chapitre 3, quoique l'expression ne soit pas utilisée là,
mais dans Matthieu 3, on a la même pensée.
On voit là des disciples qui étaient obéissants, qui avaient de la repentance,
qui ont confessé leur péché, qui étaient baptisés.
On a vu qu'ils sont sortis de ce système méchant religieux.
Ils sont sortis de là.
Et puis, l'autre côté de la mort, en image, l'autre côté de l'eau, pour ainsi dire,
c'est là où le Seigneur Jésus s'est identifié avec eux.
C'est ça que Matthieu 3 nous montre, comment le Seigneur Jésus s'est identifié avec ceux qui faisaient la volonté de Dieu.
Donc, ce qu'on trouve dans les évangiles, et on pourrait le lire aussi dans Marc et dans Luc,
c'est que le Seigneur Jésus s'identifie avec ceux qui faisaient la volonté de Dieu.
Là où le Seigneur Jésus était rejeté comme le vrai roi,
il y avait des disciples qui voulaient faire la volonté de Dieu.
Là où le vrai serviteur était rejeté, dans Marc, il y avait d'autres qui voulaient servir Dieu.
Et le Seigneur s'identifie avec eux.
Dans Luc, où le Seigneur Jésus est venu pour répandre et manifester la grâce de Dieu,
cette grâce a été rejetée, mais le Seigneur Jésus s'identifie avec ceux qui acceptent la grâce de Dieu.
Même avec les publicains et les prostituées qu'on trouve là,
qui ont accepté la grâce de Dieu, qui ont confessé leurs péchés,
qui sont humiliés devant Dieu avec de vraies repentances.
Avec de telles personnes, le Seigneur Jésus s'est identifié.
C'était donc ses frères moralement.
Et puis, on pourrait dire, dans ces évangiles-là,
on voit que le Seigneur Jésus s'identifie avec ceux qui faisaient la volonté de Dieu.
C'était un lien moral.
Mais ce que nous avons ici, dans Jean 20, c'est vraiment la base devant Dieu,
la base devant Dieu que Dieu a mise pour que nous ayons maintenant une relation avec le Seigneur Jésus.
Ce n'est pas seulement un lien moral, c'est maintenant aussi, on pourrait dire, une base de justice.
En rapport avec la mort et la résurrection, Dieu a mis cette base-là,
et sur cette base-là, il nous a placé pour nous donner maintenant cette relation.
Mais le point que nous avons ici, c'est pas seulement que le Seigneur s'identifie avec nous,
sur notre niveau où nous sommes, comme disciples,
mais la vérité que nous trouvons ici, c'est que Dieu veut nous lier avec le Seigneur Jésus
sur le niveau où Il se trouve.
Ça, c'est la grande différence.
En autres mots, Il nous introduit dans une nouvelle relation avec Lui-même et pour Lui-même.
Dans les évangiles synoptiques, on dit, les trois autres évangiles,
on voit que le Seigneur Jésus s'abaisse pour être disponible pour nous, disons.
Tandis qu'ici, nous voyons que le Seigneur Jésus nous prend et Il nous lève,
Il nous élève pour être là où Il est.
Pour expliquer cela, verset dans Jean 13, verset 8,
dans ce chapitre-là, même avant la mort et la résurrection du Seigneur,
on est quand même introduit par l'esprit dans cette nouvelle atmosphère, dans ce nouveau monde, pour ainsi dire.
Et là, nous voyons dans Jean 13, verset 8, que le Seigneur Jésus dit à la fin à Pierre,
« Si je ne te lave, tu n'as pas de part avec moi. »
Donc, c'est juste pour montrer la pensée que j'aimerais souligner ici, en rapport avec Jean 20,
c'est que le Seigneur Jésus nous introduit dans une communion avec Lui.
Auparavant, Il s'est abaissé pour aider les disciples là où Il était.
Mais sur la base de sa mort et de sa résurrection, le Seigneur Jésus veut nous introduire dans une relation avec Lui.
Et c'est ça qu'on trouve dans Jean 20.
Et ça montre donc la valeur, comme j'ai dit au début, la valeur que nous avons pour le Seigneur Jésus.
Parce qu'Il veut nous avoir pour Lui-même.
C'est comme le Père qui voulait avoir le fils prodigue, repentant, pour Lui-même.
C'est d'une telle façon que le Seigneur Jésus veut avoir maintenant des frères pour Lui-même.
Ça, c'est la grande pensée. Pourquoi ? Afin qu'Il puisse communiquer avec nous ses pensées.
Afin qu'Il puisse avoir une réponse de notre part.
Parce que, vous voyez, le Seigneur Jésus veut nous avoir à côté de Lui.
Il ne veut pas nous avoir bien soumis, très loin, sous Ses pieds, comme dans le règne millénaire, toutes ses nations seront soumises à Ses pieds.
Mais le Seigneur Jésus veut avoir une compagnie de frères à côté de Lui.
Ça, c'est donc ce privilège spécial que nous avons ici dans ce verset.
Et pour montrer que c'était un autre ordre, verset 17, Jésus lui dit, ne me touche pas.
Marie, à ce moment-là, ne connaissait pas encore ce nouvel ordre.
Elle n'avait aucune connaissance de cet ordre-là.
Et puis, le Seigneur dit, car je ne suis pas encore monté vers mon Père.
Cette nouvelle relation, sur la base de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus, nous introduit aussi dans une relation avec le Père.
C'est ça qu'on a vu la dernière fois.
Mais il dit, mais va vers mes frères.
C'est maintenant comme dans 1 Samuel 16.
Les frères auparavant étaient rejetés.
Maintenant, les frères sont vus en relation avec le Bien-Aimé.
Maintenant, il dit, mais va vers mes frères.
C'est Marie maintenant qui peut communiquer.
Elle reçoit l'intelligence pour pouvoir communiquer ce message.
Et c'est une deuxième pensée que j'aimerais souligner.
Cette compagnie que le Seigneur Jésus veut avoir à son côté montre donc de l'amour.
Mais c'est aussi une compagnie qui a de l'intelligence.
Le Seigneur Jésus veut communiquer ses pensées avec nous.
Il donne donc cette intelligence nécessaire.
On a vu dans le verset 22, il a communiqué l'esprit.
Donc, une nouvelle vie pour pouvoir recevoir ses pensées.
Mais il veut donc une compagnie.
Une chose que j'aimerais remarquer maintenant dans le verset 17, au milieu.
Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu.
Le fait qu'il monte, ça nous aide à comprendre aussi qu'il nous élève aussi.
Le Seigneur monte, mais il nous prend avec lui, pour ainsi dire.
Il nous introduit avec lui-même dans cette nouvelle relation avec le Père.
Mais il y a donc quelque chose que nous partageons avec le Seigneur, ou qu'il partage avec lui.
Mais en même temps, ce verset nous montre la prééminence du Seigneur Jésus.
Parce qu'il ne dit pas, je monte vers notre Père et vers notre Dieu.
Dans ce cas-là, il n'y aurait pas de différence entre lui et nous.
Et dans un sens, le Seigneur Jésus est vu comme le premier-né entre beaucoup de frères.
Là, il se place sur le même niveau.
Quoiqu'il soit le premier-né, parce que le Seigneur Jésus est toujours prééminent.
Mais ici, ce verset, je pense, montre aussi quelque chose.
On voit dans cet évangile-là que le Seigneur Jésus est le Fils unique.
Et comme tel, il ne peut pas partager avec nous la relation qu'il a avec le Père.
Le Fils unique, c'est une relation unique.
Mais il nous introduit maintenant dans une relation avec le Père et dans une relation avec lui-même,
où il peut partager les secrets de son cœur.
Et en même temps, il maintient donc la distinction entre lui.
C'est pour ça que je pense qu'on ne peut pas dire que le Seigneur Jésus est notre frère.
Mais il dit « mes frères » de sa part.
Mais il distingue donc sa propre position, sa propre relation avec le Père, là où il est unique.
Pourquoi « mon Père, votre Père », « mon Dieu, votre Dieu » ?
Il aurait pu dire donc d'abord « mon Dieu », puis « mon Père ».
C'est peut-être pour indiquer d'abord aussi le côté du privilège.
Le Père qui est souvent mentionné premièrement, dans Jean 4 aussi, lorsque le Seigneur parle de l'adoration, c'est d'abord le Père et puis Dieu.
Peut-être c'est le côté du privilège en rapport avec le Père et le côté de la responsabilité en rapport avec Dieu.
Parce qu'en rapport avec l'adoration, il dit « plus tard, Dieu cherche des vrais adorateurs, le Père cherche des adorateurs. »
Et là, ceux qui veulent adorer le Père, là ils parlent de Dieu.
On adore Dieu en vérité et en esprit, en esprit et en vérité.
Donc, c'est peut-être pour indiquer, d'un côté nous avons beaucoup de privilèges en entrant dans cette relation-là, mais on a aussi des responsabilités.
Le Seigneur maintient ces responsabilités parfaitement, mais il veut aussi que nous connaissions nos responsabilités et que nous les réalisions ainsi.
Il y a encore un autre chapitre où on voit le même ordre, d'abord le Père et puis Dieu, dans Jean 13, en rapport avec l'amour du Seigneur.
Il parle d'abord du Père et puis de Dieu. On peut vérifier ça à la maison.
Donc, la pensée que nous avons ici, c'est que le Seigneur a partagé cette nouvelle vie sur la base de la mort et de la résurrection.
Il nous introduit dans un nouveau monde. Il partage là les secrets du Père et de Dieu.
Il nous place sur son niveau.
Ça, c'est vraiment une pensée à retenir, pour qu'il puisse partager avec nous ses pensées.
Ce n'est pas que lui partage avec nous ses pensées en rapport avec nos besoins.
C'est d'abord qu'il nous place sur son niveau, comme on a vu dans Jean 13, et là, il partage avec nous ses pensées selon son niveau.
Et ça, c'est très important, je pense, au moins à méditer, parce qu'il y a aussi un rapport avec l'adoration.
Il faut que nous entrions dans les pensées de Dieu, pas seulement en rapport avec nos besoins, mais en rapport avec ses pensées.
Et on voit donc ici une compagnie qui a plein d'amour pour le Seigneur, ça c'est indiqué par Marie,
mais aussi une compagnie qui reçoit cette intelligence pour pouvoir communiquer avec le Seigneur Jésus.
C'est une intelligence spirituelle.
On devrait peut-être continuer maintenant pour les deux autres passages qu'on a encore dans le Nouveau Testament, dans Romains 8 et dans Hébreux 2.
Dans Romains 8, nous lisons dans le verset 28, 29 et 30, verset 28,
Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos.
Car ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, pour qu'il soit premier né entre plusieurs frères.
Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés, et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
Ici nous avons le propos de Dieu. C'est vraiment une montagne, pour ainsi dire, une montagne élevée où nous sommes introduits dans les pensées de Dieu.
Dans le verset 28, c'est encore en rapport avec les voix de Dieu, qu'il fait travailler ensemble toutes choses pour le bien.
Mais là, on voit déjà la transition envers le propos de Dieu, parce que l'Esprit parle là de ceux qui aiment Dieu.
C'est vraiment une merveilleuse expression qui suppose donc que nous aimons, comme on a vu la dernière fois en rapport avec le fait que nous sommes des fils.
Ce n'est pas seulement le fait que Dieu nous aime, ou que le Père nous aime, qui nous supporte dans son amour, mais que nous aimons Dieu de notre part.
Et en rapport avec cette nouvelle relation avec Dieu, comme des fils pour Dieu, nous avons ici le propos de Dieu, le propos éternel, comme on le trouve dans Éphésiens 3.
Ou aussi, il y a d'autres passages dans le Nouveau Testament qui nous parlent de ce conseil de Dieu, Éphésiens 1 et 2 Timothée 1.
Vous pourriez vérifier ça à la maison pour comprendre que c'est très élevé.
Ce n'est pas les voix de Dieu, verset 28 au début, mais le propos de Dieu, verset 28 à la fin.
Et dans ce passage-là, c'est la raison pour laquelle j'ai pris ce passage-là, au milieu de ce passage-là, nous voyons cette expression que le Seigneur Jésus est le premier-né entre plusieurs frères.
Qui sont ces frères-là?
Ces frères-là sont donc caractérisés ici par cinq choses, juste brièvement.
Ces frères-là sont pré-connus.
Et dans l'Écriture, ça ne veut pas seulement dire que c'est selon l'omniscience de Dieu, ou même selon la pré-connaissance de Dieu.
Pré-connu veut dire aussi que Dieu nous a connus avec amour.
On a parlé de cet amour de notre part, comme Marie, mais il y a surtout cet amour de la part de Dieu.
Si on étudie dans l'Ancien Testament l'expression connaître, on va remarquer souvent que ça va ensemble avec l'amour.
Même pour la communion entre homme et femme, on voit que ce même mot connaître a été utilisé.
Et c'est pour cette raison-là que je suggère que cette connaissance de Dieu, c'était une connaissance d'amour.
Il nous a aimés dans le Seigneur Jésus, même avant la fondation du monde.
Et pré-connu, ça veut dire qu'il nous a connus avec amour.
Et pré-connu, comme il a connu l'agneau avant la fondation du monde.
Il a pré-connu l'agneau avant la fondation du monde, avec beaucoup d'amour sans doute,
parce que le Seigneur Jésus serait l'Holocauste pour satisfaire le cœur de Dieu.
Il l'a connu avec amour.
Ça, c'est donc la première caractéristique ici des frères.
La deuxième caractéristique, c'est verset 29, la deuxième pensée,
« Il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils. »
Ça, c'est une expression assez difficile, « prédestinés »,
mais ça a rapport avec le conseil de Dieu.
Dieu avait donc un conseil déterminé.
Et ici, le mot « prédestinés » veut dire que selon ce conseil,
il nous a mis à part pour être conformes à l'image de son Fils.
Imaginons, avant la fondation du monde déjà, Dieu avait des pensées d'amour
et Dieu nous a mis à part dans son conseil pour être conformes à l'image de son Fils.
Maintenant, cette pensée conforme à l'image de son Fils, ce sera le cas.
Même en rapport avec notre corps, dans Philippiens 3, verset 21,
nous voyons que le Seigneur Jésus a la puissance de nous transformer,
de transformer notre corps d'abaissement pour être conformes à son corps de gloire.
Quelle puissance!
Mais aujourd'hui, nous voyons que l'Esprit travaille en nous pour nous rendre conformes moralement à l'image du Fils bien-aimé.
C'est ça qu'on trouve par exemple dans 2 Corinthiens 3, verset 18,
que nous sommes transformés pour être conformes à l'image de son Fils.
Et aussi dans Romains 12, nous avons cette pensée que ne vous conformez pas à ce siècle,
que vous soyez transformés par le renouvellement de votre entendement,
pour que vous discerniez quelle est la volonté du Dieu, bonne et agréable et parfaite.
Cette transformation s'opère aujourd'hui pour que nous soyons conformes à l'image de son Fils.
Mais vous voyez, ici nous avons le conseil du Dieu dans toute son étendue.
Donc cette transformation de notre corps est impliquée aussi dans ce verset-là, parce que ça donne tout le conseil de Dieu.
Mais c'est merveilleux de voir que Dieu avait ce plan-là, de nous rendre conformes à l'image de son Fils.
L'image, je pense, c'est un rapport avec la pensée de représenter.
Le Seigneur Jésus comme Fils, il a représenté Dieu.
Et Dieu veut aussi que nous le représentions.
On le voit dans Genèse 1, c'était le plan de Dieu, que l'homme soit son image et sa ressemblance.
Mais l'homme a manqué à cause de la chute, a représenté Dieu.
Maintenant, en rapport avec la nouvelle création, Dieu nous rend conformes à l'image de son Fils afin que nous le représentions.
Éternellement.
Et aussi, j'aimerais ajouter, pas seulement Dieu, mais afin que la gloire de Christ soit vue.
La gloire de Christ soit vue.
Et c'est pour ça que nous sommes des frères, parce que les frères peuvent refléter maintenant la gloire du Fils.
Ça c'est notre privilège.
Donc, rendu conformes à l'image de son Fils, afin que nous puissions maintenant refléter, manifester la gloire du Fils.
Et puis, à la fin du verset 29 maintenant, pour qu'il soit premier né entre plusieurs frères.
C'est pas que le Seigneur Jésus se place exactement, ou seulement, sur notre niveau.
Il le fait.
Mais même là, il est vu comme le premier né.
Le Seigneur Jésus est toujours vu comme le premier.
Lorsqu'il entre dans la création, il est le premier né en rapport avec la création.
Lorsqu'il est vu dans la nouvelle création, il est le premier né.
Colossien 1, on peut voir ça.
Il est aussi le premier né.
Ça c'est peut-être un peu difficile à comprendre, mais j'aimerais quand même mentionner ça.
Le Seigneur Jésus est le premier né, comme homme aussi, en rapport avec Dieu.
Mais ici, il est le premier né en relation avec nous.
Vu en relation avec nous, il est le premier né.
Comme Hébreu 1 nous montre le fait qu'il est le premier né, comme homme, là, en rapport avec Dieu.
Quoi qu'il soit, en même temps, Dieu lui-même.
Maintenant, une troisième caractéristique des frères, verset 30,
et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés.
Donc, appelés dans ce temps-là, dans le temps de la grâce,
à un moment donné, Dieu nous a appelés, selon ce conseil-là.
C'était un appel qu'on ne pouvait pas résister, parce que c'est l'œuvre de Dieu.
C'est remarquable.
Luc 14 nous montre cet appel aussi.
Dieu nous a contraints, pour ainsi dire, selon son conseil.
Et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés.
Ça, c'est la grande doctrine de cet Épitre.
C'est la quatrième caractéristique de ces frères, ici.
Justifiés.
Donc, juste devant Dieu.
Est-ce que le Seigneur Jésus pourrait avoir une relation avec nous, comme étant ses frères,
si nous ne serions pas juste devant Dieu?
C'est impossible.
Donc, cet Épitre nous place dans cette position, comme justifiés,
afin que le Seigneur Jésus puisse avoir cette relation.
Parce que, si le Seigneur partage ses pensées avec nous, il faut que ce soit selon la justice de Dieu.
La justice de Dieu et la sainteté de Dieu sont toujours maintenues, lorsqu'ils révèlent son amour.
Et la cinquième caractéristique est, à la fin du verset 30,
et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
On dirait que pour nos corps, c'est un corps futur.
Que nos corps soient glorifiés, c'est bien clair.
Mais on voit ici toute la chaîne du conseil de Dieu,
dès l'éternité passée jusqu'à l'éternité future,
pour le dire humainement, parce que ce n'est pas tout à fait correct,
mais pour montrer la longueur de cette chaîne,
qui commence dans l'éternité passée et qui termine dans l'éternité future,
où nous serons glorifiés.
Il y a des frères qui pensent aussi, en rapport avec cette expression glorifier,
aux dons du Saint-Esprit,
qui nous montre donc la valeur que nous avons pour Dieu,
qui nous a donné son Esprit.
Voilà, c'est donc une relation magnifique que nous avons ici.
Mais qui est le centre?
C'est le Seigneur Jésus, le premier-né entre plusieurs frères.
C'est comme on a vu dans 1 Samuel 16,
David, le bien-aimé, est le centre.
Ici aussi, le Seigneur Jésus, le premier-né, est le centre.
C'est tout autour de lui.
C'est vraiment un passage merveilleux pour méditer et aussi pour notre adoration.
Maintenant, pour finir, dans Hébreu 2,
où nous voyons de nouveau la grandeur de Christ.
C'est une pensée peut-être juste à souligner.
Dans ces trois passages, nous voyons la grandeur de la personne du Seigneur.
Dans Jean, l'évangile selon Jean nous présente la grandeur du Fils.
L'évangile de Jean, c'est vraiment l'évangile par excellence
pour nous montrer la grandeur du bien-aimé,
le Fils de l'amour du Père.
Et aussi dans Romains 8, nous avons vu le centre de ce conseil,
c'est le premier-né, c'est le Seigneur Jésus.
Ça montre la grandeur.
Et d'une façon particulière aussi, ce passage-là, dans Hébreu 2,
nous montre la grandeur du Seigneur Jésus.
Je voulais juste souligner quelques points.
On le trouve comme le Fils de l'homme, en rapport avec son règne futur.
Dans le chapitre premier, nous le trouvons aussi comme le Fils éternel,
et aussi comme Fils dans le temps, comme homme.
C'est vraiment un chapitre merveilleux qui nous montre la grandeur du bien-aimé.
On le trouve dans notre chapitre maintenant, verset 9, comme étant Jésus.
C'est Jésus en rapport avec son abaissement, son humiliation.
Mais aussi, c'est remarquable, maintenant couronné de gloire et d'honneur.
Il faut vraiment réaliser, si nous parlons du fait que le Seigneur nous nomme ses frères,
il faut donc bien réaliser sa position à lui.
Pour comprendre notre position, nos privilèges, il faut bien comprendre sa position.
Vous voyez, ça c'est essentiel.
Donc ce passage nous montre la grandeur du bien-aimé.
Il y a d'autres titres encore, d'autres aspects de sa grandeur.
Verset 10, il est mentionné comme étant le chef de notre salut.
Il consomma le chef de leur salut.
Là, il est vu comme le chef.
Par des souffrances, il est arrivé à la gloire.
Et puis, dans le verset 11, peut-être qu'on pourrait juste lire le verset 11 maintenant et le verset 12.
Car et celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous d'un.
C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères.
Disant, j'annoncerai ton nom à mes frères.
Au milieu de l'assemblée, je chanterai tes louanges.
Voilà notre passage maintenant.
Mais il faut vraiment essayer d'entrer dans cette pensée de la grandeur du Seigneur Jésus.
Une personne merveilleuse nous est présentée ici.
Et c'est avec cette personne-là que nous avons maintenant cette relation spéciale.
On le voit aussi plus loin, dans le verset 11, comme celui qui sanctifie.
C'est là le Seigneur qui s'est sanctifié, comme Jean 17 nous explique.
Mais c'est aussi celui qui sanctifie.
Il nous met à part.
Et ceux qui sont sanctifiés, c'est donc nous.
On va voir ça plus tard.
Un peu plus loin, dans le verset 17, nous voyons le Seigneur Jésus comme le miséricordieux et fidèle souverain-sacrificateur.
Et plus tard dans cet épitre-là, l'auteur dit, voyez comment grand il était.
En parlant de Melchizedek, comparant Melchizedek avec le Seigneur Jésus, comment grand il est.
Donc c'est la grandeur de cette personne qui nous est présentée.
Et maintenant, de notre côté, ah oui, j'ai oublié donc cette pensée-là, qu'il est en même temps le premier,
toujours le premier, comme on a vu, le premier né, dans Romain 8.
Il est aussi, c'est clair, dans ce passage-là, toujours le premier.
Mais maintenant, en rapport avec nous, pour voir notre relation avec le Seigneur Jésus,
on va d'abord sur le verset 10.
Le verset 10, car il convenait pour lui, à cause de qui sont toutes choses et par qui sont toutes choses,
que, amenant plusieurs fils à la gloire.
On pourrait traduire aussi, beaucoup de fils à la gloire.
C'est le conseil de Dieu, donc, pour amener beaucoup de fils, plusieurs fils à la gloire.
Ici, les frères sont vus comme des fils.
Et vous voyez maintenant le lien avec le sujet qu'on a eu la dernière fois.
Les fils, pour satisfaire le cœur du Dieu, le cœur du Père.
Les fils sont en même temps des frères.
Et juste pour comprendre, juste une autre expression qu'on trouve dans cet épître-là.
On parle donc des relations individuelles que nous avons avec le Seigneur Jésus.
Ce n'est pas comme dans l'enseignement de l'apôtre Paul, que Dieu nous a unis à un homme dans la gloire.
C'est une vérité aussi.
Mais là, nous avons donc la pensée collective, comme le corps de Christ.
Tous les membres du corps de Christ sont unis au Seigneur Jésus dans la gloire.
Là, il n'y a pas de différence.
Tous sont vus ensemble.
Mais en rapport avec les bénédictions individuelles, chaque frère, chaque fils est vu individuellement, d'un côté.
Et on jouit donc d'une relation intime et individuelle avec le Seigneur.
D'un côté, on a ces privilèges collectifs, comme la maison de Dieu, qui est une pensée éternelle.
Le corps de Christ, qui est aussi une pensée éternelle.
Et l'épouse de Christ sont des pensées collectives.
Mais d'un autre côté, nous avons des relations avec le Fils de Dieu.
Pour expliquer ça, Dieu ne pouvait pas nous introduire dans la déité.
Dans la déité, il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Et quoi que Dieu nous ait donné la vie de son Fils, lui, nous avons reçu comme notre vie.
Nous ne sommes pas introduits dans la déité même.
On ne peut pas dire qu'on est unis à Dieu.
On est unis à l'homme, Christ Jésus, dans la gloire.
On est unis à lui.
Mais on est liés, ou on pourrait dire associés, au Fils de Dieu.
On est associés au Fils éternel.
On n'est pas introduits dans la déité, mais associés.
Et en rapport avec cette pensée-là, nous trouvons que nous sommes des compagnons.
Par exemple, le chapitre 3, verset 14, nous parle du fait que nous sommes devenus les compagnons du Christ.
Donc, le Fils éternel, il a des compagnons.
Le Fils du Père, il a des compagnons avec lesquels il partage ses gloires et ses privilèges.
Et ces compagnons, donc, sont maintenant appelés ses frères.
Cette expression que nous avons aujourd'hui.
Mais ses frères sont vus aussi dans d'autres relations.
Ils sont vus comme cette grande assemblée, verset 12, au milieu de l'assemblée.
Je chanterai tes louanges.
Là, les frères sont vus ensemble, comme une assemblée.
À la fin du chapitre, ils sont vus comme la semence d'Abraham, verset 16.
La semence d'Abraham.
Dans le verset 18, ou verset 17 à la fin, ils sont vus comme le peuple.
C'était le peuple du Dieu dans le passé.
Les hébreux chrétiens dans ce jour-là.
Et maintenant, le peuple de Dieu, que nous formons maintenant.
Donc, il y a beaucoup de relations différentes dans ce chapitre-là, dans lequel nous sommes vus.
Mais comme frères, c'est donc une bénédiction individuelle et très spéciale.
Maintenant, ce verset 11, c'est remarquable.
Ils sont tous d'un.
Ça veut dire, donc, qu'il y avait un même conseil pour le Seigneur et pour nous.
Comme nous avons vu, ce propos de Dieu était un rapport avec Christ et un rapport avec nous.
Et nous sommes donc celui qui sanctifie, c'est Christ.
Et ceux qui sont sanctifiés, c'est nous.
Ce sont les frères.
Ce sont ses compagnons qui sont mis à part maintenant.
Mais leur origine est la même.
La même origine.
Le même conseil de Dieu.
C'est selon le conseil de Dieu.
Et c'est pourquoi, verset 11 nous dit, c'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères.
Il n'avait pas honte de les appeler frères, comme nous avons vu dans les évangiles.
Il s'est identifié avec ceux qui voulaient faire la volonté de Dieu.
Et qui sont devenus, plus tard, des membres de l'Assemblée.
Il n'a pas honte de les appeler maintenant frères.
Le Seigneur Jésus, dans la gloire, il ne se gêne pas, en rapport avec nous, pour nous appeler ses frères.
Imaginons ça.
Il n'y a maintenant pas seulement un homme récité, Jean 20, mais il y a un homme dans la gloire,
qui ne se gêne pas de nous appeler frères.
C'est vraiment merveilleux ce privilège que nous avons.
Et maintenant, pourquoi tout cela ?
Verset 12.
Pourquoi est-ce que le Seigneur Jésus veut avoir des frères ?
C'est parce qu'il veut présenter le nom de Dieu, le nom du Père.
Imaginons.
Il y a un verset merveilleux dans Jean 17 à la fin, que le Seigneur Jésus avait annoncé le nom du Père,
et qu'il annoncerait le nom du Père encore.
C'est Jean 17, verset 26.
Ici, nous voyons qu'il annonce le nom de Dieu à ses frères.
C'est la raison pour laquelle nous sommes devenus des frères,
afin que le Seigneur puisse communiquer avec nous tous les secrets du nom de Dieu et du nom du Père.
Pour vraiment comprendre ici la base de tout, c'est une citation du psaume 22.
Dans le psaume 22, nous voyons la mort du Seigneur Jésus et sa résurrection.
Dieu l'a répandue d'entre les camps des buffles, comme il le dit là.
Dans la résurrection, il reçoit cette réponse.
Ce verset-là peut nous aider.
De nouveau, c'est la mort et la résurrection du Seigneur Jésus qui est la base de tout.
Sur cette base-là, il va maintenant annoncer toutes les beautés du nom de Dieu et du nom du Père.
C'est donc très pratique pour nous, parce que le Seigneur Jésus veut partager avec nous tous les secrets du coeur.
On se rappelle maintenant l'histoire de Joseph.
Il voulait avoir ses frères tout près de lui pour pouvoir communiquer avec eux.
Maintenant, le Seigneur Jésus veut nous avoir tout près de lui.
Pas seulement dans le ciel, dans l'éternité, mais aujourd'hui.
Il veut nous avoir tout près de lui pour pouvoir communiquer avec nous.
C'est la grande pensée.
Sur son niveau, comme ses frères.
Ce n'est pas qu'il s'abaisse sur notre niveau, comme on l'a vu.
Mais il nous élève sur son niveau à lui pour qu'il puisse partager avec nous ses pensées.
Pour qu'il puisse annoncer, donc proclamer, mais aussi expliquer, manifester tous les secrets du coeur de Dieu.
Et maintenant, il y a une réponse.
Comme frères, nous pouvons donner cette réponse.
Au milieu de l'assemblée, je chanterai tes louanges.
Là, c'est la réponse dans l'adoration.
C'est le Seigneur qui donne cette réponse.
Mais sans doute, vous et moi, nous pouvons maintenant donner cette réponse.
Un rapport avec cette nouvelle position.
Comme Dieu nous voit réciter avec Christ, même glorifier avec Christ.
D'une telle façon, nous pouvons donner une réponse au coeur de Dieu.
Et en tout cela, nous voyons Christ comme le vrai saint.
Le premier-né entre beaucoup de frères.
C'est vraiment un passage merveilleux pour le coeur du Seigneur Jésus.
Pour le coeur de Dieu, mais aussi pour notre coeur.
Parce que c'est vrai, le Seigneur chante en nous.
On aimerait expliquer ce passage d'une telle façon.
C'est le Seigneur qui chante en nous.
Mais il veut aussi que nous chantions.
Et que notre cantique soit au même niveau que son cantique.
Donc, il révèle les secrets.
Il veut avoir cette réponse.
C'est lui qui donne la réponse, c'est vrai. …