Un peuple béni – Ephésiens 1,3-14
ID
eab065
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FR
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Ephésiens 1,3-14
Description
Ephésiens 1,3-14
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…
Bonsoir, mes amis, et bienvenue à un nouveau message biblique
qui porte sur le sujet un peuple béni.
Il est remarquable que Dieu est dans l'Ancien Testament
et dans le Nouveau Testament est un Dieu qui aime bénir son peuple.
Dans l'Ancien Testament, c'est bien sûr le peuple terrestre,
ce peuple d'Israël, qui était un peuple béni par l'Éternel, leur Dieu.
En nombre 22, nous lisons ce peuple est un peuple béni.
Dans le Nouveau Testament, nous, les chrétiens, nous sommes un peuple pour son nom
et nous aussi, nous sommes bénis.
Les bénédictions chrétiennes du Nouveau Testament sont différentes
que les bénédictions dans l'Ancien Testament, les bénédictions pour le peuple d'Israël.
Nos bénédictions sont surtout spirituelles, elles sont liées au Seigneur Jésus dans la gloire.
Dans le Nouveau Testament, nous avons deux épîtres qui nous parlent particulièrement
de ce que Dieu a fait pour nous et ce que Dieu nous donne dans sa grâce.
Ce sont les épîtres aux Romains et aux Éphésiens.
Mais il y a une différence entre le point de départ dans ces deux épîtres.
Dans l'épître aux Romains, le point de départ est le besoin du pécheur,
le besoin de ceux qui sont coupables devant Dieu et qui ont des besoins.
Et Dieu correspond à nos besoins.
Il nous donne le pardon de nos péchés.
Il nous donne la justification.
Il nous donne la paix avec Dieu.
Il nous donne la réconciliation.
Ce sont tous des dons dont nous avons besoin étant des pécheurs et des ennemis de Dieu, loin de Dieu.
Dans l'épître aux Éphésiens, c'est différent.
Dans l'épître aux Éphésiens, il n'est pas tellement question de nos besoins,
bien que dans cet épître nous sommes morts dans nos péchés et nos iniquités,
mais dans l'épître aux Éphésiens, c'est plutôt Dieu qui ouvre son cœur et qui nous comble de ses grâces.
Il nous bénit en Christ.
Il nous donne plus que nous avons besoin.
Je répète, il ouvre son cœur.
Et ce soir, j'aimerais lire un passage dans l'épître aux Éphésiens, un passage bien connu au chapitre 1 dès le verset 3.
Éphésiens 1, verset 3.
« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis avec toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ.
Selon qu'il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour,
nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus-Christ.
Selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce, dans laquelle il nous a rendus agréables dans le bien-aimé,
en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce, laquelle il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence.
Nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir, qu'il s'est proposé en lui-même pour l'administration de la plénitude des temps,
savoir de réunir en un toute chose dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre.
En lui, en qui nous avons aussi été fait héritiers, ayant été prédestinés selon le propos de celui qui opère toute chose selon le conseil de sa volonté,
afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré à l'avance dans le Christ.
En qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de la vérité, l'évangile de votre salut,
auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse,
qui est les arts de notre héritage pour la rédemption de la possession acquise à la louange de sa gloire.
C'est une longue phrase, n'est-ce pas, chers amis?
Une longue phrase et il n'y a pas de point.
Il y a des virgules, il y a des points-virgules, mais il n'y a pas de point.
C'est une longue phrase et pour cette raison, cette phrase est assez difficile à comprendre.
Dans ce passage, nous avons une plénitude de pensées, de vérités, de bénédictions.
Et pour faciliter la chose un petit peu pour nous, j'aimerais construire une petite structure, une échelle avec huit marches.
Ça veut dire, nous aimerions considérer huit points différents, bénédictions que nous trouvons dans ce passage.
Bien sûr, il est impossible d'entrer dans tous les détails ce soir, mais j'aimerais justement partager avec vous ces huit points, ces huit marches de notre petite échelle.
Le premier point, la première marche, c'est le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
Peut-être nous sommes très habitués à parler de notre Dieu et Père.
Dans beaucoup de prières, nous commençons, « Notre Dieu, notre Père, nous te rendons grâce. Notre Dieu, notre Père, nous te remercions. Notre Dieu, notre Père, nous te prions. »
Mes chers amis, c'est une bénédiction chrétienne de connaître Dieu, le Dieu du Seigneur Jésus comme notre Dieu, de connaître le Père du Seigneur Jésus comme notre Père.
C'est une relation connue, la relation avec Dieu le Père qui est en Jésus notre Dieu et notre Père.
Dans l'Ancien Testament, cette relation intime était inconnue.
Abraham, il a connu Dieu comme Créateur, comme le Tout-Puissant, le Tout-Présent, l'Omniscient, Dieu le Créateur.
Le peuple d'Israël a connu Dieu comme l'Éternel, comme Celui qui ne change pas et qui ne peut pas changer.
Et nous aussi, chers amis, nous connaissons Dieu comme le Tout-Puissant, comme le Créateur.
Nous connaissons Celui qui ne change pas, c'est le Seigneur Jésus.
« Je suis Jésus-Christ et le même, dit l'Épître aux Hébreux, hier et aujourd'hui et à toujours. »
Mais nous, les chrétiens, le peuple céleste, nous sommes bénis par la connaissance de Dieu le Père.
Nous avons une relation connue et nous pouvons jouir de cette relation savant que le grand Dieu est notre Père en Jésus.
Peut-être vous dites, mais aussi dans l'Ancien Testament, il est question de Dieu comme Père, et c'est vrai.
Mais quand nous lisons du Père dans l'Ancien Testament, c'est dans le sens que Dieu est la source, que Dieu est l'origine de toutes choses et aussi des hommes.
Mais ce n'est pas dans l'Ancien Testament une relation connue comme dans le Nouveau Testament.
C'était quelque chose de nouvel que le Seigneur Jésus lui-même avait dit, « Je monte vers mon Dieu et votre Dieu, vers mon Père et votre Père. »
C'est une connaissance, une bénédiction chrétienne que nous avons maintenant dans le temps, dans l'économie de la grâce.
Deuxièmement, la deuxième marche que j'aimerais partager avec vous, nous sommes bénis avec toute bénédiction spirituelle.
Le mot bénir a un double sens.
Quand on dit béni soit Dieu, ça veut dire Dieu est digne de notre louange et de notre adoration.
Mais s'il est question de la bénédiction ou des bénédictions que Dieu nous donne, il nous bénit, ça veut dire il nous comble de ses grâces.
Il nous donne ce que nous avons besoin et il donne davantage.
Une bénédiction est un don que Dieu nous donne.
Et ici, il est dit, béni soit Dieu, le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ.
Nous voyons immédiatement que le caractère de ces bénédictions est tout à fait différent que les bénédictions dans l'Ancien Testament.
Nos bénédictions sont d'abord des bénédictions spirituelles et non pas matérielles.
On ne peut pas les saisir avec les mains.
Nos bénédictions sont surtout spirituelles.
Ce sont les bénédictions qui sont en relation avec les cieux, les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes.
Ce ne sont pas particulièrement des bénédictions sur la terre, mais les bénédictions en relation avec le ciel.
Il est vrai que Dieu nous donne aussi des bénédictions sur la terre.
Des fois, il nous donne aussi des bénédictions matérielles, mais les bénédictions proprement dites chrétiennes sont des bénédictions spirituelles et elles sont liées avec le ciel.
Et troisièmement, ces bénédictions sont en Christ.
Il n'y a aucune bénédiction que Dieu nous donne sans le Seigneur Jésus.
Toutes les bénédictions que nous avons, que nous avons par grâce, nous sont données par Jésus Christ et nous pouvons en jouir en relation avec Christ.
On peut étudier la vérité, mais il faut toujours voir quelle place le Seigneur Jésus a dans une vérité que nous étudions.
On peut étudier, par exemple, le salut, le grand salut, mais on ne peut jamais comprendre ce grand salut sans voir qu'il y a un Sauveur qui nous a acquéris ce grand salut.
C'est toujours le Seigneur Jésus.
Toutes nos bénédictions que nous avons sont en Christ.
Alors, d'abord, ce sont des bénédictions spirituelles.
Deuxièmement, ce sont des bénédictions célestes.
Troisièmement, ces bénédictions sont en Christ Jésus.
Et quatrièmement, l'apôtre dit Dieu nous a bénis de toutes bénédictions spirituelles.
Comme je viens de dire, Dieu a ouvert son cœur et il n'y a eu aucune bénédiction qu'il ne nous a pas donnée.
Toutes les richesses de Dieu, toutes les bénédictions de Dieu sont les nôtres.
C'est un cadeau précieux, un don précieux que Dieu nous a donné.
Et quelle est notre réaction?
Quelle est notre réaction?
Si quelqu'un m'offre un cadeau, que ferais-je avec ce cadeau?
Je vais regarder le cadeau, bien sûr, mais surtout je dirais merci beaucoup.
Que faisons-nous? Que fait l'apôtre Paul?
Il dit « bénis soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a bénis avec toutes bénédictions spirituelles ».
« Bénis », voilà le deuxième sens de ce verbe « bénir ».
Ça veut dire « nous exaltons Dieu ».
C'est une doxologie, un louange, une louange que nous trouvons ici dans ce verset.
Exalter Dieu, ça signifie quoi?
Ça signifie trois choses.
Reconnaissance, louange et adoration.
Quelle est la différence entre reconnaissance, louange et adoration?
On est reconnaissant pour quelque chose qu'on a reçu.
Nous sommes reconnaissants de ce que Dieu nous a donné.
Louange est liée à ce que quelqu'un fait et nous louons Dieu pour ce qu'il a fait.
Et adoration, c'est le point culminant.
Adoration est en relation avec ce que Dieu est.
Nous adorons Dieu pour ce qu'il est.
Je répète, nous sommes reconnaissants pour ce qu'il nous a donné et ce qu'il nous donne.
Nous louons Dieu pour ce qu'il a fait, pour ses œuvres et nous adorons Dieu pour ce qu'il est.
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ,
qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ.
Le troisième point, la troisième marche de notre petite échelle,
il nous a élus avant la fondation du monde
pour que nous puissions être saints et irréprochables devant lui en amour.
Il nous a élus avant la fondation du monde.
C'est donc la question de l'élection, du choix que Dieu a fait avant le temps a commencé.
Et cela reste pour nous un mystère.
Ce que Dieu a fait.
J'aimerais lire dans l'Épitre aux Romains,
un verset aussi bien connu, cette chaîne en Romans 8 avec ses cinq chaînons.
Car Dieu, verset 29, car ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils.
Pour qu'ils soient premiers nés entre plusieurs frères.
Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés.
Et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés.
Et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
Les cinq points, les cinq maillons, nous sommes préconnus et prédestinés avant la fondation du monde.
Nous sommes appelés dans le temps, nous sommes justifiés dans le temps.
Et nous sommes déjà glorifiés, mais nous serons aussi être glorifiés dans l'avenir.
Dieu nous a choisis par grâce.
Quand est-ce qu'il nous a choisis?
La réponse, avant la fondation du monde.
Avant que Dieu avait créé les cieux et la terre, nous étions déjà élus pour être tout près de lui.
Comment est-ce qu'il nous a élus?
Avec affection et avec amour.
Déjà avant la fondation du monde, Dieu a pensé à nous, à toi, à moi, avec des pensées d'amour, avec une grande affection.
Pour quelle raison ou quel était le motif de Dieu de nous choisir?
C'est la grâce.
La grâce, c'est quelque chose que nous n'avons pas mérité.
Nous n'avons rien mérité.
Nous étions des pécheurs, nous étions bien morts dans nos péchés et iniquités, dans nos transgressions, comme le dit l'apôtre Paul dans l'Épitre aux Éphésiens.
Mais par grâce, Dieu nous a élus avant la fondation du monde.
Et pour quel but donc?
Pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour.
Saint et irréprochable.
Dieu est amour.
Dieu est lumière.
Et pour être dans la présence de Dieu, il faut que nous soyons rendus saints et irréprochables.
Mais Dieu est aussi amour.
Et pour cette raison, l'apôtre Paul ajoute dans ce verset, devant lui en amour.
Lumière et amour.
Deux caractères de Dieu.
L'apôtre Jean nous dit dans la première épitre de Jean, Dieu est amour et Dieu est lumière.
Et comme étant des enfants de Dieu, nés de Dieu, nous avons les mêmes caractères que Dieu.
Nous sommes lumière et nous sommes dans l'amour.
Un jour, quand nous serons dans la maison du Père, nous serons vraiment saints et irréprochables devant lui en amour.
Dieu nous a sauvés, c'est vrai, mais il a fait plus que cela.
Nous sommes ses enfants, nous portons les caractères de Dieu lui-même.
Lumière et amour.
Mais cela, chers amis, a aussi un impact, une repercussion sur la vie quotidienne.
J'aimerais justement citer Éphésiens chapitre 5, verset 1.
Soyez donc imitateurs de Dieu comme des bien-aimés enfants et marchez dans l'amour.
Et au verset 8, car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.
C'est notre position, saints et irréprochables, lumière dans le Seigneur.
Mais alors l'apôtre dit, marchez comme des enfants de lumière.
Il y a donc un effet moral, une application pratique que nous sommes des enfants de Dieu, saints et irréprochables devant lui en amour.
La quatrième marche que j'aimerais partager avec vous, il est dit au verset 5.
Il nous a prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ.
De nouveau, c'est par Jésus Christ.
Il n'y a pas de bénédiction sans le Seigneur Jésus.
Mais nous sommes prédestinés, il nous a prédestinés pour nous adopter.
Nous sommes des enfants de Dieu par naissance, lumière et amour, mais nous connaissons aussi la bénédiction de l'adoption.
Il nous a transportés dans une position des fils.
Nous sommes des fils de Dieu, pas par naissance, mais par adoption.
Nous sommes des enfants, c'est une relation par naissance.
Nous sommes des fils de Dieu et c'est une position qui nous a été donnée par Jésus Christ et par la possession de l'Esprit Saint.
Enfant de Dieu et fils de Dieu, mais fils de Dieu par adoption.
C'est une position que nous avons.
Et le texte nous dit, il nous a prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ.
Dieu voulait avoir quelque chose pour lui, des fils.
Bien sûr, le Seigneur Jésus, il est le fils et nous sommes des fils.
Il n'est jamais dit dans le Nouveau Testament qu'un croyant est un fils de Dieu.
Nous sommes toujours des fils de Dieu et il n'est jamais dit que le Seigneur Jésus est un enfant de Dieu.
Nous sommes des enfants de Dieu par naissance.
Le Seigneur Jésus, il est le fils unique, incomparable, le fils de Dieu dès l'éternité.
Mais nous aussi, nous sommes des fils.
Un fils, c'est quelqu'un qui peut entrer dans les pensées et les intraits de son père.
Un petit enfant ne connaît pas le besoin, les intraits, les pensées de son père.
Un petit garçon, une petite fille peut jouir qu'il ou elle a un père pour partager ses besoins.
Et Dieu pour nous est le père, nous sommes ses enfants.
Nous avons libre accès pour venir à Dieu avec tout ce qui est sur notre cœur.
Mais nous venons aussi comme des fils pour partager les pensées et les intentions du père, les intraits du père.
Et quel est l'intrait principal de notre père?
C'est son fils, c'est le Seigneur Jésus.
Et nous, comme étant adoptés, nous pouvons avoir communion avec Dieu sur son fils.
Nous pouvons parler à Dieu de ce que le fils, le Seigneur Jésus, est pour nous et pour le père.
Et en cela, nous avons communion avec notre père.
Après, nous lisons au verset 6 qu'il nous a rendus agréables.
Et de nouveau, l'apôtre Paul souligne dans le Bien-Aimé en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce, laquelle il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence.
C'est le prérequis pour obtenir toutes ces bénédictions.
Et ici, l'apôtre Paul fait allusion à ce qu'il a expliqué en détail dans l'Épître aux Romains.
Il est question de la rédemption par son sang, ça veut dire par la mort du Seigneur Jésus à la croix, et il est question de la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce.
L'Épître aux Romains nous parle de la rémission des fautes.
Dans la première partie de cet Épître, rémission des péchés, des fautes et justification.
Mais l'Épître aux Romains nous parle aussi de la rédemption.
Dans les chapitres 6, 7 et 8, il est question de la rédemption.
Ici, l'apôtre Paul parle d'abord de la rédemption par son sang.
Nous étions des esclaves, nous avions besoin d'être libérés, c'est la rédemption.
Nous sommes rachetés, comme dit l'apôtre Pierre, rachetés non pas par l'argent et l'or, mais par le sang précieux de l'agneau de Dieu.
Il a versé son sang, il a donné sa vie pour que nous ayons la rédemption, nous sommes des rachetés.
Quelle bénédiction!
Mais ici, c'est le prérequis et nous avons la rémission de nos péchés.
Ce sont ici des éléments de base.
Le pardon et la rédemption.
Mais il ne faut jamais oublier ces vérités fondamentales et ces vérités de base.
Et même dans un Épitre comme l'Épitre aux Éphésiens, où le croyant est vu déjà quand il est question de sa position dans les lieux célestes,
il est quand même question de ses bénédictions de base, la rémission des péchés et la rédemption.
Et nous avons la rédemption par son sang, c'est le sang de l'agneau de Dieu.
Nous avons la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce.
Et Dieu, il a fait abonder envers nous cette grâce en toute sagesse et intelligence.
La sixième marche de notre échelle se trouve au verset 9.
Nous ayons fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir qu'il s'est proposé en lui-même pour l'administration de la plénitude des temps,
savoir de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre.
Qu'est-ce que c'est l'administration de la plénitude des temps ?
L'administration de la plénitude des temps, c'est le millénaire.
C'est le moment où le Seigneur Jésus régnera sur toutes les œuvres de la main de Dieu.
Et nous, nous connaissons le mystère de sa volonté.
Dieu a un propos, non pas seulement pour les cieux, pour la maison du Père, mais aussi pour la création,
pour les choses dans le ciel, dans les cieux, les cieux qu'il a créés et de la terre.
Et un jour, le Seigneur Jésus sera celui qui régnera, non pas seulement sur son peuple d'Israël comme le Messie,
mais il régnera sur toutes les nations, sur toutes les œuvres de la main de Dieu comme nous le voyons dans le psaume 8,
où il est question de ce règne du Seigneur Jésus.
Aujourd'hui, c'est quelque chose d'inconnu, mais pour nous, chers amis, nous le croyons.
Nous sommes tellement bénis que nous connaissons déjà le mystère de sa volonté quant à ce temps du millenium.
Ce temps béni pour la terre, pour les cieux.
Le Seigneur Jésus, il sera celui qui règne sur tout ce que Dieu a créé.
Et nous, c'est la marche numéro 7 au verset 11, pour ne pas être trop long,
« En lui, en qui nous avons aussi été fait héritier, avant était prédestiné selon le propos de celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté,
afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré à l'avance dans le Christ. »
Nous sommes des héritiers.
Le Seigneur Jésus régnera et nous régnerons avec lui.
Avant, le Seigneur Jésus apparaîtra en gloire et nous avec lui.
Il est celui qui est héritier de Dieu et nous héritons avec lui.
Ici, il n'est pas question du lot des saints dans la lumière, dans la maison du Père, comme dans l'Épître aux Colossiens.
Ici, il n'est pas question que nous sommes des héritiers selon l'espérance de la vie éternelle, l'Épître de Tite.
Mais ici, il est question des choses dont le Cieux est sur la terre.
J'aimerais lire un verset dans l'Épître aux Romains.
Romains, de nouveau, chapitre 8, au verset 16.
C'est la gloire dans le millénium.
C'est la gloire sur la terre ici.
Nous partagerons cette gloire du Seigneur Jésus.
Nous héritons avec lui.
C'est aussi une bénédiction que Dieu nous a donnée.
Dans le millénium, nous ne serons pas des sujets du roi, pas des esclaves, des serviteurs du roi, mais nous régnerons avec lui.
Nous partagerons la gloire de fils de l'homme qui régnera un jour sur toutes les œuvres du Seigneur.
Et la dernière marche, le dernier point, numéro 8, au verset 13, il est question de l'Esprit-Saint.
Et l'apôtre nous dit en qui, c'est de nouveau en Christ, en qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de la vérité, l'évangile de votre salut,
auquel aussi ayant cru, vous avez été scellé du Saint-Esprit de la promesse qui est les arts de notre héritage pour la rédemption de la possession acquise à la louange de sa gloire.
Chers amis, c'est une bénédiction extraordinaire.
Nous possédons l'Esprit-Saint ou plus tôt, l'Esprit-Saint habite en nous.
Il est vrai que l'Esprit-Saint est une influence, nous donne la force, mais l'Esprit-Saint est plus qu'une influence.
L'Esprit-Saint est Dieu.
Comme le Père et le Fils sont Dieu, l'Esprit-Saint est Dieu, une personne de la divinité.
Je ne dirai pas la troisième personne.
Il n'y a pas une ordre.
Non, l'Esprit-Saint est une personne de la divinité.
Il est Dieu le Saint-Esprit et il habite en nous.
C'est presque incroyable que Dieu, l'Esprit-Saint, habite en nous.
Nous avons reçu l'Esprit-Saint.
Ceux qui ont entendu la parole de la vérité et l'évangile de votre salut, ils ont reçu l'Esprit-Saint.
Deux conditions.
Il faut entendre la parole de la vérité.
C'est quoi la parole de la vérité ?
C'est la vérité quant à Dieu et la vérité quant à nous.
La vérité quant à Dieu, c'est que Dieu est un Dieu saint.
Il ne peut pas voir le péché.
Il est trop saint pour voir le péché.
Et la vérité quant à nous, nous sommes des pécheurs.
C'est un problème, n'est-ce pas ?
La parole de la vérité, c'est un problème.
Dieu est saint et nous sommes des pécheurs.
Et nous n'avons pas de possibilité de nous approcher comme pécheurs à un Dieu saint.
Mais heureusement, l'apôtre ajoute,
« Ayez entendu l'évangile ou acceptez l'évangile de votre salut. »
Voilà la solution pour ce problème.
L'évangile de notre salut.
Le Seigneur Jésus, il est mort pour nous.
Il était notre substitut à la croix de Golgotha.
Il est mort pour nous.
Il a laissé la vie, il nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous.
L'évangile, le bon message de notre salut.
Dieu accepte le pécheur parce qu'il a un substitut.
Le Seigneur Jésus qui est mort pour nous.
Et ceux qui ont entendu la parole de la vérité et l'évangile de notre salut
et qui ont cru, l'apôtre ne dit pas qui ont compris tout cela.
Est-ce que nous comprenons vraiment l'évangile de notre salut?
Est-ce que nous comprenons vraiment ce que c'est la parole de la vérité?
Ce n'est pas une question de comprendre,
mais c'est une question de la foi.
Et pour cette raison, l'apôtre dit, « Aussi ayant cru. »
Ça signifie mettre la main sur ce que Dieu dit,
accepter ce que Dieu a dit.
La foi.
Nous avons le salut par la foi,
sur la base, sur le fondement de la foi.
Et ceux qui ont entendu et cru,
ils reçoivent l'Esprit Saint.
Ils sont scellés du Saint-Esprit.
L'Esprit est présenté comme un seau.
Un seau marque la possession de quelqu'un.
L'Esprit Saint nous donne la persuasion,
la sécurité que nous appartenons au Seigneur Jésus,
que nous appartenons à Dieu.
Nous sommes ses brebis et il n'y a pas de perdition.
Nous avons la vie éternelle et nous sommes scellés,
nous avons la garantie.
L'Esprit Saint qui habite en nous,
un marque de possession.
Mais l'Esprit Saint est aussi l'art de notre héritage.
Un art, c'est un accompte,
c'est une sorte d'avant-goût de ce que nous posséderons un jour.
Notre héritage, nous avons vu,
c'est que nous régnerons un jour avec le Seigneur Jésus.
Bien sûr, nous avons aussi un héritage dans la maison du Père,
c'est la vie éternelle.
Et l'Esprit Saint nous donne déjà un avant-goût maintenant.
Il n'est pas seulement la garantie,
mais il nous fait déjà jouir de ces choses,
de ces bénédictions.
Maintenant où nous sommes encore dans les circonstances
de la vie quotidienne dans le monde.
Une bénédiction extraordinaire de posséder l'Esprit Saint.
Mais de nouveau, chers amis,
il y a aussi un impact pratique,
une répercussion sur notre vie.
Il est une chose de savoir que l'Esprit Saint habite en nous,
mais il est une autre chose de se laisser conduire par l'Esprit Saint.
Pour les fils de Dieu, c'est normal que nous sommes conduits par l'Esprit Saint.
C'est ce que l'apôtre Paul dit en Romains 8, verset 17, je crois.
Mais dans la vie, dans la réalité de notre vie,
est-ce que nous sommes vraiment conduits par l'Esprit Saint
ou est-ce que nous sommes conduits par notre propre volonté?
C'est Dieu, le Saint-Esprit, qui habite en nous
et il aimerait diriger nos pas.
Un peuple béni.
Chers amis, nous sommes vraiment un peuple béni.
Les bénédictions qui sont les nôtres sont immenses.
Nous connaissons Dieu comme notre Père.
Nous sommes bénis avec toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ.
Nous savons que nous avons été élus en Lui avant la fondation du monde.
Prédestinés pour l'adoption, nous sommes des fils de Dieu.
Nous avons la rémission des péchés.
Nous avons la rédemption par son sang.
Nous connaissons le mystère de sa volonté
quand on règne dans le Millennium avec le Seigneur Jésus.
Nous sommes des héritiers et nous possédons l'Esprit Saint.
Avec quelle raison nous aimerions dire avec l'apôtre Paul
« Béni, béni, exalté, loué soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ ».
Merci pour votre attention ce soir. …