La doctrine chrétienne
ID
jm008
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FR
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Bible references
Eccl 1:4; 1 Tim 6:20; 2 Tim 1:12.2:1; Ex 12:14.26-27.42
Description
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…
Ecclésiastes 1, verset 4, verset 73.
Une génération s'en va et une génération vient, et la terre subsiste toujours.
Ici, un verset dans l'Épître à Timothée.
1 Timothée 6, verset 20.
O Timothée, garde ce qui t'as été confié,
fuyant les discours vases et profanes de l'opposition de la connaissance faussement ainsi nommée.
2 Timothée 1, verset 12.
Je suis persuadé que Christ a la puissance de garder ce que je lui ai confié,
c'est-à-dire mon dépôt jusqu'à ce jour-là,
et un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi dans la foi et l'amour qui est dans le Christ Jésus.
Garde le bon dépôt par l'Esprit Saint qui habite en nous.
2 Timothée 2, verset 1.
Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus,
et les choses que tu as entendues de moi devant plusieurs témoins,
comme elle est à des hommes fidèles qui soient aussi capables d'instruire les autres.
Prends ta part des souffrances comme un bon soldat de Jésus Christ.
Alors ces choses, ce dépôt,
trouvent en pensée dans plusieurs passages dont nous lisons le premier en exode 12.
Exode 12, 14.
Ce jour-là, c'est le jour de la Pâque,
vous serez en mémorial et vous le célébrerez comme une fête à l'éternel,
vous le célébrerez en vos générations comme un statut perpétuel.
26.
Quand vos enfants vous diront que signifie pour vous ce service,
il arrivera que vous direz que c'est le sacrifice de la Pâque à l'éternel
qui passa par-dessus les maisons des fils d'Israël en Égypte,
lorsqu'il frappa les Égyptiens et qu'il préserva nos maisons.
Même chapitre, verset 42.
C'est une nuit à garder pour l'éternel,
parce qu'il les a fait sortir du pays d'Égypte.
Cette nuit-là est à garder pour l'éternel
par tous les fils d'Israël en leur génération.
Jusque-là pour une première lecture.
Pourquoi sommes-nous là ?
Qu'y a-t-il ?
Quelle est la doctrine chrétienne ?
Pourquoi sommes-nous là ? Parce que nos parents sont venus,
parce qu'on nous a enseigné la vérité,
parce qu'on a l'habitude de venir.
Faut-il aller ailleurs ? Faut-il rester ?
Une génération vient, une autre génération s'en va.
La terre subsiste toujours.
Peut-être notre génération d'ailleurs est celle
qui aura l'honneur de voir le retour du Seigneur Jésus,
qui ne m'achèvera pas sa vie sur la terre par la mort,
mais qui sera enlevée sans connaître la mort.
Il y a un dépôt.
Un dépôt des vérités chrétiennes.
C'est la foi.
Une des trois exceptions du mot foi.
La foi qui sauve,
la foi en confiance en Dieu,
et puis la foi qui est l'ensemble des vérités chrétiennes.
Qu'avons-nous reçu de nos parents ?
Qu'avons-nous reçu des frères qui nous ont enseigné dans les assemblées ?
Nous avons honoré, vénéré,
peut-être quelquefois trop souvent oublié,
qui ont répété souvent les mêmes choses et
Paul et Pierre, l'un et l'autre sont d'accord pour dire
que ce n'était pas pénible pour eux et que c'était notre sûreté,
de nous répéter les mêmes choses.
On a vite fait de les oublier.
On a vite fait d'oublier l'enseignement de ses parents,
l'enseignement des frères qui nous ont enseigné,
qui nous ont précédé dans le chemin.
Il ne devrait pas en être ainsi.
En même temps,
les choses sont telles actuellement, particulièrement
ce qui est dit dans l'enseignement du Seigneur Jésus,
ce qui est dit régulièrement dans les écoles,
le mouvement même dans ce monde est tel que
le fait de dire une chose ne suffit pas pour qu'elle soit nécessairement acceptée par tous.
Le monde n'a plus jamais été le même depuis 1968 ici.
D'ailleurs, tous les pays du monde ont connu cette même révolution.
Il n'y a pas une révolution dans les choses de Dieu et dans les assemblées.
Il est bon de temps en temps de faire le point.
Savoir où nous en sommes, savoir ce que nous croyons,
savoir ce que nous avons reçu,
savoir ce que nous avons à transmettre aussi.
Le temps passe vite.
Et puis, une seule vie vous est prêtée à chacun.
Elle m'est prêtée à moi.
Et lorsqu'elle est passée, c'est trop tard pour avoir des regrets.
A quoi servent les regrets ?
Alors en fait, quand on y réfléchit, la vie c'est Christ.
La vie de l'assemblée c'est goûter la présence de Christ,
goûter la joie de sa communion,
la jouissance paisible de son amour.
Et si les générations comme la mienne qui avancent en âge
cherchaient mieux à comprendre les jeunes,
si les jeunes au lieu de tout casser quelques fois
cherchaient plus à écouter ce qu'il leur est dit,
eh bien des difficultés seraient évitées dans les assemblées.
Le clivage des générations serait évité.
Il est de plus en plus important de bien porter attention à ces choses.
Alors revenons aux choses du commencement, revenons aux choses fondamentales.
Et les choses commencent en fait par la Pâque, par la conversion.
Parce qu'en fait, rappelons-nous que l'histoire d'Israël est donnée pour deux choses.
D'une côté pour nous avertir et de l'autre côté pour nous consoler.
Corinthiens 10 et Romains 15.
Pour que la patience et la consolation des Écritures nous donnent l'espérance.
Les choses sont données aussi pour notre avertissement
à nous que les fins des siècles ont atteint.
L'histoire d'Israël n'est pas le titre de l'histoire de l'Église.
Mais ce que Dieu a fait au milieu de son peuple terrestre
est rempli de très profondes, très utiles instructions pour nous.
On peut dire que l'histoire du peuple d'Israël a commencé en fait en Égypte.
Habituellement Dieu est le Dieu des Hébreux jusque-là.
Ensuite il devient le Dieu d'Israël, il devient le Dieu victorieux.
Il devient le Dieu de la délivrance.
Et l'identité du peuple comme peuple est marquée à partir de la sortie d'Égypte,
à partir de la traversée de la mer Rouge lorsque dans le désert
le peuple est constitué comme un peuple d'adorateurs.
Mais auparavant il fallait deux choses.
D'un côté échapper au jugement et de l'autre côté traverser la mer Rouge figure de la mort.
Alors ces choses arrivent à la Pâque.
La Pâque c'est l'acte de passer par-dessus.
Les Israélites avaient trouvé refuge dans les maisons à l'abri du sang
et ils avaient mangé l'agneau pascal rôti au feu sans casser les os,
mangé avec les pains sans levain et les herbes amères.
C'était une nuit solennelle, une nuit qui était gardée par les fils d'Israël
et qui devait être transmise comme message à tous les enfants.
Les enfants pouvaient poser cette question mais pourquoi gardez-vous ces choses ?
Et bien parce que, que signifie pour vous ce service ?
C'est le service de la Pâque à l'éternel qui passe sa part dessus les maisons des fils d'Israël en Égypte.
La même pensée, la question que peuvent poser nos enfants
se retrouve exactement juste à la traversée du Jourdain.
C'est dans Josué 5, sauf erreur.
Nous lisons le passage.
Quand vos enfants vous poseront cette question.
5, 21.
Lorsqu'ils parlent aux fils d'Israël disant,
lorsque dans l'avenir vos fils interrogeront leur père disant que sont ces pierres,
vous instruirez vos fils en disant Israël a passé ce Jourdain à sec
parce que l'éternel votre Dieu sécha les os du Jourdain devant vous
jusqu'à ce que vous eussiez passé comme l'éternel votre Dieu a fait à la mer rouge
qu'il mit à sec devant nous jusqu'à ce que nous eussions passé
afin que tous les peuples de la terre connaissent la main de l'éternel
qu'elle est forte afin que vous craigniez toujours l'éternel votre Dieu.
Ce passage est remarquable parce qu'il lit les trois phases de la délivrance complète d'Israël.
Dans une même pensée, c'est la pensée profonde de Dieu
de nous sortir de l'état d'esclavage dans lequel nous étions par nature
figuré par Israël en Égypte qui faisait des briques.
On lui refusait et la paille et l'argile.
Il fallait qu'il cherche tout ce qui était nécessaire pour faire les briques
et il ne recevait que des coups.
Il a d'ailleurs vite oublié la servitude de l'Égypte
en pensant à ce qu'était la nourriture lorsqu'il est sorti d'Égypte.
Mais c'est une autre pensée.
Alors il fallait échapper au jugement ensuite des premiers-nés.
Il fallait traverser la mer rouge.
C'était l'obstacle pour sortir de l'état d'esclavage.
C'était l'obstacle pour sortir du pays de la servitude et connaître la délivrance.
Et ensuite à travers le désert, il fallait franchir au-delà le Jourdain
pour rentrer en fait dans le pays de la promesse.
La pensée de Dieu est donc de tirer des hommes, des créatures dont Dieu veut faire ses enfants
un peuple de sacrificateurs et d'adorateurs
et les faire habiter sa propre maison, son ciel
qui est figuré ici sous le terme de Canaan, la terre d'Emmanuel.
Il y avait trois choses, il y avait donc la Pâque, il y avait la traversée de la mer rouge,
il y avait la traversée du Jourdain.
La mer rouge c'est la mort de Christ
ou on peut le dire aussi sa résurrection
et le Jourdain serait son élévation dans la gloire.
Mais les choses, les points essentiels c'est de savoir que
à la mer rouge Christ est mort pour nous, au Jourdain
nous sommes identifiés avec Christ dans sa mort.
Et le résultat c'est la bénédiction divine
goûtée par la foi dans les lieux célestes
qui sont pour nous dès maintenant notre patrie,
le lieu dans lequel par la foi nous demeurons.
Alors voilà le terrain fondamental sur lequel nous nous trouvons.
Il y a eu un sacrifice accompli.
Christ est la vraie Pâque, la Pâque à l'éternel.
Cette Pâque, Christ, votre Pâque a été sacrifiée.
Christ a été l'agneau de Dieu
livré dont le sang a été versé et qui nous garantit contre le jugement.
A la Pâque, Dieu était un juge.
A la mer rouge, Dieu était un libérateur.
Au Jourdain, maintenant, le Dieu sauveur nous fait entrer
dans sa présence même par la foi.
Cette nuit était une nuit à garder.
C'était une nuit solennelle.
On remarquera d'ailleurs que le passage de la mer rouge a eu lieu de nuit
sans probablement que le peuple des guerres comprit ce par quoi il traversait.
Ce qu'il avait à connaître.
Alors qu'au Jourdain, le passage du Jourdain s'est fait deux jours.
Mais l'un et l'autre étaient deux obstacles tout à fait infranchissables.
La mer rouge c'était les eaux magnifiques
et le Jourdain regorgeait par-dessus tous ses bords tout le temps de la moisson.
Donc pourquoi sommes-nous ici ?
Parce que nous sommes les rachetés du Seigneur.
Parce que Christ est mort pour nous.
Pourquoi ? Chaque dimanche et non pas de temps en temps.
Non pas selon une convention humaine.
Non pas selon un arrangement des hommes.
Pourquoi sommes-nous là ?
Pour rappeler chaque premier jour de la semaine ce que Christ a fait pour nous.
Et parce que nous répondons au désir de son cœur.
Il y a la Pâque et il y a la Seine.
La Pâque est l'anticipation de la mort de Christ.
La Seine en est le précieux souvenir pour le temps de son absence.
C'est le point essentiel.
C'est le centre même de la vie chrétienne.
De la vie de l'Assemblée.
Acte XX. Lorsque nous étions rassemblés pour rompre le pain.
Il y a d'autres choses qui se sont passées dans cette journée mémorable où Eutyche est tombé de la fenêtre.
Puisque Paul a prêché très longuement jusqu'à l'aube du jour sans dormir.
Et qu'il a ressuscité, il a réveillé d'entre les morts cet homme dont l'âme est encore en lui.
Mais ils étaient rassemblés pour rompre le pain.
Pourquoi sommes-nous ici ?
Et bien pour nous souvenir de la mort de Christ.
En attendant l'éternel rendez-vous dans lequel Christ sera tout et en tous.
Dans lequel Christ lui-même aura dans nos cœurs remplis de sa grâce toute la place.
Mais en attendant, il y a un chemin.
Il y a le passage des générations.
Il y a une vie qui est prêtée à chacun.
La jeunesse, l'âge mûr et puis la vieillesse.
La jeunesse c'est le quantique des quantiques.
L'âge mûr c'est les proverbes, le livre de la sagesse.
Et bien plus à Dieu que pour personne de nous lorsque nous arriverons au terme de notre vie.
Que ce soit l'ecclésiaste qui soit le résultat de notre vie.
C'est-à-dire vanité des vanités.
Tout est vanité.
Heureusement que nous avons un autre but que de réaliser toute la vanité du monde.
Et bien nous avons Christ comme objet.
Profitons-en maintenant.
Alors il faut des ressources pour cela.
Il faut les ressources de la grâce.
Et nous les trouvons dans les passages qui suivent.
Au chapitre 16.
Le verset, exode 16, le verset 33.
Pour ne pas trop allonger les lectures.
Prends une cruche au milieu du verset 33.
Mets-y plein un homère de mannes et pose-la devant l'éternel pour la garder pour vos générations.
Comme l'éternel l'avait commandé à Moïse, Aaron la posa devant le témoignage pour être gardée.
Les fils d'Israël mangèrent la manne quarante ans jusqu'à ce qu'ils entrèrent dans un pays habité.
Ils mangèrent la manne jusqu'à leur arrivée à la frontière du pays de Canaan.
Alors la manne c'est Christ pour nous comme nourriture de nos âmes en rapport avec les expériences du désert.
C'est-à-dire les expériences de la vie dans ce monde, dans le corps.
Ce n'est pas ce que nous goûtons lorsque par la foi, d'extase ou non d'ailleurs, par la foi nous entrons en pensée dans le sanctuaire.
Dans la présence même de Dieu.
Nous avons besoin d'une nourriture habituelle de notre âme chaque jour pour traverser les circonstances.
Et c'est Christ qui est cette nourriture.
C'est une nourriture céleste.
C'est Christ lui-même.
En même temps il est adapté aux besoins de son peuple qui est dans le désert.
Alors les épîtres du désert, romains et hebreux en particulier, nous donnent quelque chose à goûter de ces choses.
La manne était une chose étrange.
C'était un miracle.
Au milieu du désert, Dieu avait fait sortir l'eau du rocher.
Il avait fait sortir cette graine de coriandre.
L'homme ne savait pas ce que c'était.
Qu'est-ce que c'est que cette manne ?
Eh bien c'était la nourriture du peuple.
Elle était comme un gâteau de miel.
Le peuple s'est vite dégoûté et a osé dire que son âme était dégoûtée de ce pain misérable.
Lorsque nous nous laissons prendre par les circonstances, lorsque nous goûtons cette nourriture,
lorsque nous nous laissons prendre par les circonstances, lorsque nous goûtons, nous doutons de la grâce de Christ,
et voilà comment nous traitons le don de Dieu qui est Christ comme nourriture du cœur, nourriture de l'âme.
Le Seigneur nous garde ces choses.
Mais il y a dans cette pensée de la manne et de la cruche quelque chose encore beaucoup plus précieux.
C'est en rapport avec la promesse qui est faite à Pergame que nous voyons cette pensée-là.
Il y a la manne cachée.
Chaque frère, chaque sœur, chaque croyant, chacun de nous, nous emporterons, nous ne pouvons pas manquer d'emporter de notre vie chrétienne quelque chose, un secret.
Parce que Christ aura percé la peine de notre cœur pour y apporter le baume de ses suprêmes consolations.
Il est impossible que le cœur ne fasse pas des expériences précieuses si nous goûtons ce que c'est que la présence de Christ au milieu des peines et des souffrances de la vie présente.
Il y a une expérience, quelque chose de particulier, d'exceptionnel qui lie l'âme à Christ.
Et à Pergame c'était d'autant plus nécessaire de faire cette expérience que dans l'ensemble l'Église s'était complètement détournée.
Elle avait fait deux choses, sans entrer dans les détails, je me porte trop loin.
L'Église d'un côté a été chercher la puissance du monde, c'est Constantin qui a marqué le changement entre la persécution romaine et l'appui du pouvoir.
Le pouvoir séculier vis-à-vis de l'Église.
Et d'un autre côté, l'Église s'est constituée puissance protectrice.
Les deux choses sont arrivées.
Dans ce système qui était en train de mûrir, vraiment on peut le dire, vers l'apostasie et l'infidélité, pour celui qui gardait ce qui lui était confié, Christ était la main cachée.
Apocalypse 2.17
A celui qui vaincra, je lui donnerai de la main cachée, je lui donnerai un caillou blanc et sur le caillou un nouveau nom écrit, que nul ne connaisse sinon celui qui le reçoit.
La main cachée c'est Christ, le caillou c'est la même pensée qu'en Acte 26, lorsque Paul revenant en arrière sur sa vie passée, avant sa conversion, dit
Lorsqu'on cherchait à combattre et à tuer les chrétiens, j'y donnais ma voix.
Chaque homme qui votait avait un caillou et il donnait sa voix justement pour le vote à l'époque.
Ici, le caillou blanc c'est quelque chose de secret, une communion particulière de l'âme avec Christ et sur ce caillou il y a un nom caché.
Il y a un nom que nul d'autre ne connaît.
Et à Philadelphie, la pensée ajoutée en plus qu'il y a un nouveau nom, le nom de Christ.
Quelle pensée profonde.
Voilà la manne.
La cruche contenait la manne, la manne était gardée comme souvenir de la traversée du désert dans l'arche qui est la figure de l'humanité glorieuse de Christ et de sa divinité.
Alors cette cruche, cette manne, l'hommère de manne devait être gardée pour les générations.
Christ a été la nourriture des saints et doit l'être jusqu'à la fin, jusqu'à l'enlèvement de l'église auprès de lui dans le ciel.
C'est la deuxième chose.
Ensuite, on rencontre les circonstances habituelles du désert.
Chapitre 17, exode 17.
Parce que la vie n'est pas simple et la vie est faite en fait, si on y pense, de combats successifs.
Premier combat, c'est Amalek.
Nous savons bien que Amalek est la figure comme descendant des Ahus et d'homme de la chair qui est en nous.
C'est la chair que nous rencontrons dans notre propre cœur, c'est pas un ennemi extérieur, c'est un ennemi que j'emmène avec moi jusqu'à la fin et qui meurt lentement.
Convoitise des yeux, convoitise la chair, l'orgueil de la vie.
Quelqu'un a dit que l'orgueil de la vie est la chose qui meurt le plus difficilement, le plus lentement dans le croyant.
Et plus un homme avance dans une position sociale ou autre d'ailleurs, plus cet orgueil de la vie est difficile à extirper.
Une chose remarquable c'est que David, dans l'affaire d'Uri, a connu en tombant d'ailleurs à la fois la convoitise des yeux, Batsheba s'est présenté devant lui, et la convoitise de la chair.
Et la dernière chose qu'il a fait tomber et qui chose remarquable est donnée en 2 Samuel 23 à la fin de toute sa vie, 24, c'est le dénombrement, c'est l'orgueil de la vie.
Alors c'est que le Seigneur nous garde de cet orgueil de la vie.
Mais de toute manière il y a un combat constant, c'est Amalèque.
Exode 17, et bien il nous est dit, Moïse bâtit à la fin un hôtel, verset 15, appela son nom Géovanissi, c'est-à-dire l'éternel monde enseigne.
Et il dit parce que Jâ a juré, l'éternel aura la guerre contre Amalèque de génération en génération.
Alors s'il y a un ennemi et si l'ennemi est à vaincre, heureusement nous avons des armes, nous avons une victoire assurée, c'est-à-dire c'est la victoire dans la confiance en Christ et dans l'absence de confiance en nous-mêmes.
Nous défions de nous-mêmes, c'est une chose que nous avons à expérimenter par nous-mêmes et à passer d'une génération à l'autre, quelque chose qui devait être gardé de génération en génération.
Point de paix.
Et si on traite avec les ennemis comme Saül l'a fait un peu plus tard dans son infidélité, et bien c'est pour le dommage de chacun et du peuple et de l'Église toute entière.
Au chapitre 27, on entre dans maintenant le côté intérieur de la vie de l'Assemblée.
Au verset 20 du chapitre 27 de l'Exode, c'est la quatrième chose.
Donc les trois premières en réalité, si on y pense bien, sont en rapport d'un côté avec le salut par la foi, la position chrétienne, avec la nourriture de l'âme qui est Christ, avec le combat intérieur contre nous-mêmes.
Maintenant le peuple est considéré, on peut le dire dans ces passages suivants, comme dans son identité collective et dans le service sacerdotal, c'est-à-dire le service de l'adoration.
Au chapitre 27, le verset 20, tu commanderas aux fils d'Israël et ils t'apporteront de l'huile d'olive pure broyée pour le luminaire, pour faire luire les lampes continuellement.
Aaron et ses fils les arrangeront devant l'Éternel depuis le soir jusqu'au matin.
Dans l'attente d'assignation en dehors du voile qui est devant le témoignage.
Ce sera de la part des fils d'Israël un statut perpétuel en leur génération.
Il s'agit ici de l'huile d'olive, de l'huile qui fait luire les lampes.
Il s'agit ici de l'huile d'olive, de l'huile qui fait luire les lampes.
L'huile est en rapport avec donc le chandelier à cette branche dont il est question aussi en Lévitique 24, plutôt l'huile du luminaire.
Lévitique 24, la même pensée se trouve au verset 3.
Aaron l'arrangera, donc le luminaire, devant l'Éternel continuellement du soir au matin en dehors du voile du témoignage dans l'attente d'assignation.
C'est un statut perpétuel en vos générations.
Il arrangera les lampes sur le chandelier pur devant l'Éternel continuellement.
Alors le chandelier c'est la lumière céleste qui a été Christ sur la terre.
Maintenant que Christ est recueilli dans le ciel, qu'il a été chassé du monde, où se trouve la lumière du ciel ?
Dans l'assemblée, colonne et soutien de la vérité, puisque la lumière et la vérité vont ensemble.
La vérité n'est autre chose que la lumière adaptée à l'état de l'homme.
Et puis elle est dans chaque croyant.
Nous sommes lumière dans le Seigneur, nous sommes une lampe, une lumière qui doit être invitée à briller.
Et pour ça il faut éviter les deux obstacles, l'huli qui est la paresse spirituelle et du boisseau qui est les circonstances de la vie qui étouffent notre témoignage.
Une lumière doit être placée de toute façon à être vue, vue des hommes.
Vous êtes la lumière du monde, marchez comme des enfants de lumière, en portant le fruit de la lumière.
Vous êtes lumière dans le Seigneur.
Incidemment il n'est jamais dit que nous sommes amour, simplement invité à marcher dans l'amour, parce que la source même de l'amour est en Dieu.
Alors cette lumière est entretenue par les ressources, les secours du Saint-Esprit.
Philippien 1 nous parle des secours de l'Esprit.
Et l'Esprit est vu ici sous la précieuse figure de l'huile.
L'huile qui était d'ailleurs utilisée dans différentes circonstances mémorables dans l'histoire du peuple.
Ici rappelons-nous que le corps du croyant est le temple de l'Esprit-Saint.
L'assemblée collectivement, corporativement si l'on peut dire, est aussi le temple même du Saint-Esprit.
Nous avons à traiter avec tout l'honneur qui est dû à cette personne divine, une telle visite de l'Esprit-Saint.
Plus qu'une visite, c'est une habitation par l'Esprit.
Notre corps doit être ainsi un corps conservé dans la sainteté, dans la pureté, comme étant le temple même de l'Esprit-Saint.
En même temps si le Saint-Esprit habite avec nous, pour ne plus quitter l'assemblée et les saints, à jamais,
il est la personne divine par laquelle la vérité est communiquée à nos âmes,
et par laquelle le témoignage peut être rendu dans ce monde de ténèbres.
Depuis la mort de Christ, le monde est dans les ténèbres.
La lumière s'est levée dans les ténèbres pour nous, hommes droits, nous n'étions pas droits par nature, conduits tels, justes, par l'œuvre de Christ.
Et bien le monde qu'on subsiste dans les ténèbres, qu'on réalise de plus en plus.
Cette ville dans laquelle nous habitons, la capitale de la lumière, n'est en fait rien d'autre qu'une capitale des plus profondes ténèbres.
On a beau chercher à cacher le mal au lourd, transporter d'un point à un autre, rien n'y change, rien n'y fait.
Le système est complètement corrompu, le monde est complètement perdu.
Et il devrait y avoir au milieu de cette génération tortue et perverse, il devrait y avoir des points de lumière.
Un point de lumière ici, d'autre, chaque vie, chaque croyant doit être une lumière répandue dans ce monde.
Et rappelons-nous que non seulement nous nous tenons devant les anges qui voient la conduite de l'Assemblée et qui devraient y lire la sagesse si diverse de Dieu,
c'est un des témoignages qui est confié à l'Assemblée dans les lieux célestes.
Mais aussi nous nous tenons devant les hommes tout au long de notre vie.
Et on ne peut pas faire le partage de ce que nous sommes ici lorsque nous venons tous insérer que nous soyons pour rendre culte ou écouter la parole du Seigneur Jésus.
Nous ne pouvons pas faire le partage entre cette vie de l'Assemblée au moment, aux heures des réunions et puis la vie que nous menons dans ce monde
si cette vie n'est pas en conformité avec le Saint appel dont nous sommes appelés.
Nous sommes lumière du Seigneur 24 heures sur 24 tout au long de notre vie.
Eh bien c'est ce que nous avons à garder pour nous-mêmes et à passer à ceux qui nous suivent.
Un statut perpétuel en leur génération.
Chapitre 29, le verset 42 ajoute quelque chose de très précieux.
C'est l'Holocauste continuelle.
Voici ce que tu offriras sur l'autel.
Verset 42 sera l'Holocauste continuelle en vos générations à l'entrée de la tente d'assignation devant l'éternel
où je me rencontrerai avec vous pour y parler avec toi.
Et je me rencontrerai là avec les fils d'Israël et la tente sera sanctifiée par ma gloire.
L'Holocauste nous savons c'était le premier des sacrifices qui était offert dans le Lévitique.
Le premier qui nous marque le chemin de Dieu vers l'homme.
C'est le sacrifice de Christ mais dans ce côté de son offrande pour Dieu
lorsqu'il s'est offert, une expression a été citée ce matin dans le culte.
Adieu sans tâche par l'Esprit éternel.
C'était une offrande qui était entièrement pour Dieu.
Alors c'était une démission de la tribu de Lévis
à part celle de présenter la loi au peuple pour nous présenter le ministère de la parole dans l'assemblée parmi les saints.
C'était celle de présenter l'Holocauste sur l'autel de Dieu.
Nous sommes ici à l'autel d'Hérin qui est la figure de la croix.
L'Holocauste avec les autres sacrifices, sacrifices pour le péché, pour le délit,
offrandes de prospérité, sacrifices de paix.
Ces sacrifices étaient offerts sur l'autel d'Hérin qui était à l'entrée de la tente d'assignation.
Non pas à l'intérieur.
Il y avait autre chose ici.
A l'intérieur il y avait l'autel d'or, l'autel des parfums.
Ici nous sommes encore à l'entrée de la tente d'assignation.
Et c'est là que l'Holocauste était offert.
C'est un Holocauste continuel qui était offert en vos générations à l'entrée de la tente d'assignation.
Et là Dieu se rencontrait avec l'homme.
C'est là que l'Holocauste était offert.
C'est la base même de notre culte.
Et en même temps c'est là le point fondamental qui est le départ de toute véritable évangélisation.
Le lieu où Dieu se rencontre avec l'homme ne peut être que celui de la croix de Christ.
Alors souvent Ramlis, rappelez ici les choses sont finalement très simples dans leurs images.
Il y avait un premier voile entre le parvis de la croix de Christ et la croix de Christ.
Il y avait un premier voile entre le parvis et le camp lui-même.
Le camp c'est le monde, le parvis c'est le lieu où se trouvait à la fois l'autel et la cuve d'airain.
Et bien on y trouve ici l'autel d'airain qui est la figure de la croix de Christ
qui n'est plus dans le monde et qui n'est pas encore dans le parvis, qui n'est pas encore dans le tabernacle, l'image du ciel.
C'est la croix.
Christ était rejeté du monde et le ciel était fermé à sa plainte.
Et bien c'est une œuvre merveilleuse par laquelle Dieu s'est rencontré là avec l'homme.
Et tout a été changé lorsque par la foi cette œuvre est acceptée dans le cœur.
Christ reçu comme le vrai sacrifice, comme celui qui a pris notre place sous le jugement divin.
En même temps qu'il s'offrait dans cette même œuvre comme parfait adieu en sacrifice, en parfum de bonne odeur.
C'est une chose que nous avons à conserver.
Et tout de suite après au chapitre 30, il y a l'autel d'or.
Tu mettra l'autel devant le voile qui est devant l'arche du témoignage.
Exode 30 verset 6.
Vis-à-vis du propitiatoire qui est sur le témoignage où je me rencontrerai avec toi.
Verset 8.
Quand un roi allumera les lampes entre les deux soirs, il le fera fumer un incense continuel devant l'éternel en vos générations.
Vous n'y brûlerez pas d'incense étranger.
Verset 10.
Il fera propitiation pour l'autel une fois l'an en vos générations avec le sang du sacrifice de péché des propitiations.
C'est une chose très sainte à l'éternel.
Les choses se précisent et on voit bien comment les deux autels sont liés l'un à l'autre.
Le premier autel qui était en dehors qui est l'autel des rêves, c'est la figure de la croix.
L'autel d'or, l'autel des parfums, est la figure de l'adoration et en même temps de l'intercession.
Christ qui est notre parfait intercesseur dans la présence de Dieu.
Et on a remarqué que les parfums du sanctuaire, bon quelque chose a été dit ce matin à la fin du cursus,
celles de l'incense composée où tout était à poids égal, sont des parfums que Dieu seul peut sonder, peut comprendre.
Mais en même temps, ce parfum de la personne de Christ et de l'œuvre de Christ, de la croix,
forme la base de l'intercession de Christ pour chacun de nous, pour sa chère église,
lorsqu'il est dans le sanctuaire pour nous représenter.
Comme autrefois, on entrait dans le sanctuaire céleste en portant pour ainsi dire Israël à la fois sur son cœur qu'il aimait et sur ses épaules qui étaient puissantes.
Alors c'est la pensée qui se présente ici. Il y avait de l'autre côté, après le premier voile qui marquait l'entrée du tabernacle,
il y avait la table, le chandelier et il y avait au fond l'autel d'or, l'autel des parfums.
Le sacrificateur n'y est entré qu'une seule fois par jour.
A la neuvième heure, c'est l'heure de la mort de Christ.
L'heure justement où Christ a poussé ce cri, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi vas-tu abandonner ? »
Et puis il y avait tout de suite après le voile, et lorsque la parole ne parle que d'un voile, celui qui nous parle de la chair de Christ, de la mort de Christ,
les brudis en particulier, et au-delà il y avait l'arche.
Alors il y a un lien merveilleux entre l'arche et les deux autels.
Si nous sommes à l'abri de l'ordre de Christ, si nous avons donc passé à l'autel des reins,
nous sommes qualifiés pour venir maintenant par la puissance de l'Esprit-Saint jusqu'à l'autel d'or, l'autel des parfums,
pour y ajouter quelque chose, l'encense continuelle du vent éternel qui sera en vos générations.
Voilà ce que nous avons à passer à ceux qui nous suivent.
Au chapitre 30, les versets 17 à 21 nous parlent de la cuve des reins.
Alors n'oublions pas que nous sommes encore dans le corps et que la chair est dangereuse en nous,
et qu'elle est prête à se mettre d'accord avec Satan pour nous faire tomber.
Et il fallait que les sacrificateurs n'oublient pas qu'ils étaient encore des sacrificateurs empreints d'infirmité et même de souillure.
Et les dispositions de la grâce, c'est un rapport avec la vérité, la gloire de Dieu, sa sainteté,
ces provisions étaient telles qu'il y avait une cuve des reins qui était justement placée entre l'autel des reins et l'entrée du tabernacle.
Au verset 21 du chapitre d'Exode 30, ils laveront leurs mains et leurs pieds afin qu'ils ne meurent pas.
Et ce leur sera un statut perpétuel pour Aaron et pour Sasphance en leur génération.
Donc il est bon de penser que, bien de réaliser que nous sommes des adorateurs, en même temps nous sommes encore dans la chair, dans le corps.
Nous sommes en Christ, c'est certain. Nous ne sommes plus vraiment dans la chair puisque arrachés à cet état par l'œuvre de Christ.
Mais la chair est encore en nous. C'est dans cette position ambiguë et provisoire où il y a la cohabitation des deux natures.
Et nous avons à être conscients du danger que représente pour nous l'habitation en nous-mêmes de ce qu'est la chair,
qui a été condamnée, mise à mort, mais dont justement nous avons maintenant à mortifier les actions.
Nous avons à nous tenir nous-mêmes pour morts aux péchés et pour vivants à Dieu dans le Christ Jésus.
Alors comment ces choses peuvent-elles être réalisées ? Eh bien c'est en passant habituellement dans la cuve des reins,
à la cuve des reins avant d'exercer ce service. C'est le jugement de soi-même.
On trouve la même pensée dans bien d'autres passages, notamment dans le passage après le Jourdain,
le passage de la circoncision dans les plaines de Géricault, dans la plaine de Gilgal, le roulement de l'opprobre de l'Égypte.
N'oublions pas que nous avons à laver nos mains et nos pieds, la marche et les actes.
Bien plus d'ailleurs pour le chrétien, il faut juger non seulement les pensées, les sources profondes des pensées.
Tout cela est lié si intimement dans un homme, ses actes, sa marche, ses pensées, ses paroles.
Il fallait qu'ils lavent leurs mains et leurs pieds afin qu'ils ne meurent pas.
Et ce sera un statut perpétuel pour Aaron et pour Sassman en leur génération.
La dernière pensée que je voulais présenter est au chapitre suivant, au chapitre 31,
où en leur génération aussi nous trouvons le Sabbat.
Exode 31, 13,
Vous garderez mes Sabbats, car c'est un signe entre moi et vous, en vos générations.
Verset 16, les fils d'Israël garderont le Sabbat pour observer le Sabbat en leur génération, une alliance perpétuelle.
A la fin du verset 17, il nous est dit, le septième jour, Dieu s'est reposé et a été rafraîchi.
Expression remarquable. Le Sabbat, nous le savons, était le septième jour de la création.
Il a été sanctifié, c'est-à-dire mis à part par Dieu lui-même,
alors que Dieu a considéré son œuvre par sa propre parole en création.
Pendant six jours, il a arrangé les cieux et la terre, les a formés pour sa propre gloire, pour la joie de son cœur.
Il en a été rafraîchi.
Il s'est reposé.
Il avait placé, au sixième jour, l'homme comme étant le dépositaire de l'autorité et comme devant jouir,
sans contrainte, en toute tranquillité, des privilèges que Dieu lui accordait par pure grâce.
Savant ce qui est arrivé, l'homme en a guère joui, probablement plus d'un jour.
Mais ici, on a gardé le souvenir, on devait le garder au milieu du peuple d'Israël,
le souvenir du repos de Dieu dans la création.
Ce repos a été troublé, a été interrompu par l'entrée du péché.
La raison pour laquelle, il nous est dit dans la bouche du Seigneur lui-même,
mon père travaille jusqu'à maintenant et moi je travaille.
Il a fallu que Dieu se remette au travail et c'est notre faute.
C'est notre premier père, Adam, avec sa femme Ève qui en sont responsables et nous y avons bien ajouté notre part.
Il a fallu que Dieu travaille et son œuvre, il l'a confiée à son fils.
L'œuvre qu'il avait placée entre les mains de son fils.
J'ai achevé l'œuvre que tu m'as donné à faire.
Maintenant, Christ continue de travailler.
Il a souffert, il est mort pour sauver, pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés.
Le Saint-Esprit maintenant travaille et chacun à notre tour, nous avons à travailler dans le champ du Maître.
Dans la mesure où le Seigneur nous y envoie.
Mais il y aura à la fin de ce moment, cette période de travail qui a duré combien ?
Donc presque 70 siècles.
Il y aura un jour, un repos éternel.
Et ce sera le repos de la rédemption.
Et ça va pour nous, s'il n'a pas été évidemment gardé ni par les croyants, ni les chrétiens, ni par l'Église.
Puisque c'est en rapport avec le peuple terrestre.
C'est maintenant le premier jour de la semaine, le premier, non pas le septième jour de chaque semaine,
qui est mis à part pour le service de l'adoration et pour le souvenir.
Le souvenir de la mort de Christ.
Mais il y a devant nous l'espérance d'un repos bien plus excellent que ce repos de la première création.
C'est le repos de la rédemption.
Il demeure maintenant un repos sabbatique pour le peuple de Dieu.
Qui est dans une grande mesure un repos qui est encore à venir.
Qui est encore lointain peut-être, mais qui est réel si on le saisit par la foi.
Nous ne sommes pas arrivés à la source, mais nous en goûtons déjà dès maintenant les effets.
Cette source qui découle de Christ, de son Seigneur.
Qui découle de Christ, de son œuvre dans le sanctuaire céleste.
Alors si le Sabbath devait être gardé pour Israël, maintenant nous avons à garder le souvenir en notre génération
du moment où alors nous aurons atteint la maison.
Le moment où alors il n'y aura plus ni de souvenirs de misère,
ni de la vigilance contre nous-mêmes, contre ses ennemis extérieurs ou intérieurs.
Contre ces louravissants qui auront déchiré le troupeau.
Contre toutes ces choses qui auront brisé notre cœur.
Parce que bien souvent on n'arrive pas à se comprendre.
Et bien toutes ces choses donneront place au repos parfait de celui qui se reposera éternellement dans son amour.
Voilà l'espérance parfaite de l'Église.
Et pour que cette espérance soit une réalité, il faut que Jésus revienne.
Et c'est ce que nous annonçons, ce que nous vous annonçons chers jeunes.
C'est que chaque fois que nous rompons le pain, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.
Voilà ce qui constitue la doctrine chrétienne résumée dans ces quelques passages
que la parole enseigne à l'occasion de l'histoire du peuple d'Israël.
Toutes ces choses ont été transmises d'une génération à l'autre.
Alors je voudrais sans entrer dans trop de détails, sans même lire les passages, citer quelques exemples.
Premier exemple, les deux frères, Moïse et Aaron.
L'un le législateur, l'autre le grand souverain-sacrificateur.
Merveilleusement doués et remarquablement fidèles dans ce qui leur a été confié.
Le témoignage que Dieu a donné à l'égard de Moïse par exemple est remarquable.
Personne ne s'est levé comme lui.
Les hommes, Moïse et Aaron, on peut bien penser qu'ils ont élevé leurs enfants, leurs générations,
les générations qui les ont suivies, dans les choses où ils étaient même au centre de ces choses.
Alors qu'est-il arrivé ?
Jonathan, petit-fils de Moïse, a été l'instrument dans le livre des juges
pour faire tomber la tribu de dons dans l'idolâtrie.
D'un autre côté, le petit-fils d'Aaron, après Eléazar, c'est Finesse.
Et Finesse a été l'instrument le plus béni pour ramener le peuple dans les temps les plus difficiles.
L'autel de Hède, à la fin du livre de Josué, et l'affaire si terrible de Guy bat Benjamin.
Finesse s'est tenue à la brèche.
Et le témoignage en est même rendu dans un psaume si Finesse ne s'était pas tenue à la brèche.
Le centre, c'est deux frères.
Je crois qu'Aaron était l'aîné de Moïse de 4 ou 5 ans.
Deux frères qui ont vécu ensemble, qui ont porté le peuple l'un et l'autre pendant presque 40 ans
puisque l'un et l'autre ont terminé leur course juste avant l'entrée dans le pays de la promesse.
Ils ont eu des enfants et des petits-enfants qui ont été élevés dans les mêmes choses.
L'un a été aussi fidèle que possible, l'autre aussi infidèle que possible.
Un autre exemple, David.
David, le doux psalmiste d'Israël.
Il y a point de dôme sur la terre, dont le témoignage vous a été conservé par l'écriture,
qui ait pu dire des choses pareilles concernant Christ.
C'est le cœur même de David.
Ses affections ont été l'instrument par lequel Dieu lui-même, dans sa sagesse,
a voulu nous faire comprendre quelles étaient les pensées de Christ, notamment sur la croix, dans sa vie.
Les psaumes de Christ qui nous parle de ses souffrances, le psaume 22 en particulier,
ne pouvaient pas être écrits par qui que ce soit d'autre que David.
Alors, qu'est-il arrivé ? Nous savons bien l'affaire de Bathsheba,
qui a été désastreuse dans la vie de ce cher homme de Dieu.
À la fin de sa vie, que dit-il ?
Quoique ma maison ne soit pas ainsi avec Dieu, néanmoins, il a fait avec moi une alliance éternelle.
Et que voit-il devant lui ?
Eh bien, justement, l'aube du jour éternel, le matin sans nuages.
Quant à lui, évidemment, il n'a pas de sujet de gloire dans sa maison.
Il avait d'ailleurs lui-même déclaré son propre jugement,
quand Nathan est venu le trouver, pour lui parler de la petite Bruby.
Mais il va la rendre au quadruple. Effectivement, il l'a bien rendue au quadruple.
Le petit enfant, Absalom, Amnon, Adonijah.
Les quatre sont partis.
Quoique ma maison ne soit pas ainsi avec Dieu.
Et pourtant, il y avait quelqu'un que Dieu aimait dans cette famille.
C'était Salomon.
Salomon est le dixième fils de David.
Il n'y avait aucune raison que Salomon monte sur le trône,
sauf que Dieu l'avait dit ainsi.
Et Dieu était souverain.
Salomon n'est pas l'enfant qui a été donné par Bathsheba à David
pour le consoler de la mort de cet enfant qui était mort après l'affaire de Bathsheba,
après l'affaire d'Uri.
C'est probablement le troisième après.
Il était dixième fils de David.
Salomon était le confident de son père.
Son père l'a élevé dans ses choses.
Et que dit-il ?
On l'a lu à pâturage l'autre jour.
C'est un passage de toute beauté.
En Proverbe 4,
il nous est dit au verset 3,
J'étais un fils pour mon père,
tendre et unique auprès de ma mère.
David et Bathsheba ont donc élevé cet enfant selon la règle de leur voie.
C'est la parole même de Salomon.
Salomon a merveilleusement commencé.
Pourquoi a-t-il mal terminé ?
Et pourquoi la suite de l'histoire de Salomon a été si triste ?
Simplement parce que Salomon n'a pas gardé la parole de l'éternel.
Il a été placé sur le trône d'une manière providentielle, divine.
C'est Dieu lui-même qui l'a mis sur le trône.
David instruit son enfant au moment de son départ.
Et Dieu, pour ainsi dire, adopte Salomon.
C'est une pensée tout à fait remarquable.
Je l'ai trouvé au verset 1, chronique 28,
le verset 6.
Les mêmes pensées se trouvent en un chronique 17,
juste avant que David entre dans la maison de l'éternel
pour s'asseoir devant lui et pour le remercier.
A chronique 28, le verset 6,
« Salomon, ton fils, c'est lui qui bâtira ma maison aimée par vie.
Car je me le suis choisi pour fils,
et moi, je lui serai pour père. »
Alors, c'est maintenant, ça c'est l'éternel qui le dit.
Au verset 9, en chronique 28, 9,
c'est David qui parle à Salomon.
« Toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père
et sers-le avec un cœur parfait
et avec une âme qui y prenne plaisir.
Car l'éternel sombre tous les cœurs
et discerne toutes les imaginations des pensées. »
Donc, on peut dire que David avait la pensée de Dieu,
Dieu a aidé son serviteur pour que Salomon soit élevé dans ses choses
et que Salomon soit un roi fidèle.
Alors, évidemment, Salomon, dans toute sa gloire,
a été un merveilleux type,
puisque ce sera Christ, dans le règne millénaire.
Mais en tant qu'homme,
en tant qu'homme que personne, que croyant responsable,
quelle est l'instruction que nous avons à retirer de l'affaire de Salomon ?
Eh bien, c'est que Salomon n'a rien fait des quatre commandements
que Dieu avait donnés au roi.
Le roi ne devait pas descendre en Égypte pour chercher des chevaux,
ne devait pas avoir une grande fortune,
il ne devait pas avoir beaucoup de femmes,
il devait surtout se garder, d'oublier la loi de l'éternel.
Il devait faire une copie de la loi pour lui et la lire tous les jours.
Aucune de ces choses, Salomon ne les a gardées.
Alors, l'inévitable est arrivé,
ses femmes en particulier,
il avait une famille qui est une véritable folie,
ses femmes ont complètement détourné son cœur,
il est tombé dans l'idolâtrie.
Justement, ce qui avait été condamné parmi le peuple,
de manière si évidente par Dieu,
c'est que Salomon tombe dedans.
Alors, Salomon s'est ruiné ses pensées à la fin de sa vie
pour se demander ce qu'il allait arriver.
L'Ecclésiaste nous fait part de ce désastre moral
qui rongeait Salomon.
C'était la vanité des vanités.
Et particulièrement les choses qui ennuyaient Salomon,
c'était de savoir ce qu'il allait arriver
de ce qu'il laissait derrière lui.
Il y avait un homme qui le suivrait, c'est Roboham,
et l'Ecclésiaste II nous dit,
mais une des vanités,
c'est de savoir si celui qui sera après moi
sera un sage ou un sot.
Alors, qu'est-il arrivé évidemment ?
Roboham avait quand même bien vu l'exemple de Salomon
et Roboham prétentieux, content de lui-même,
tombant dans ce travers de l'orgueil de la vie,
délaisse le conseil des vieillards,
prend le conseil des jeunes gens
et démolit le peuple qui avait été confié à sa garde.
Pourtant, gardons-nous hâtivement de porter
des jugements finaux sur les choses.
C'est Dieu lui-même justement qui juge
les pensées et les imaginations des coeurs.
Parce que si Roboham a été l'occasion,
l'instrument pour l'ascission,
pour le schisme entre les dix tribus et les deux tribus,
il y a quand même une chose
qui a été mise au crédit de Roboham.
C'est 2 Chroniques 11, le verset 13.
Les sacrificateurs et les lévites
qui étaient dans toute Israël
se joignirent à lui de toutes leurs contrées,
Roboham qui demeure à Jérusalem,
car les lévites abandonnèrent leur banlieue
et leur possession et virent en Juda
et à Jérusalem parce que
Jéroboam et ses fils les avaient repoussés
de la sacrificature de l'Éternel.
Au verset 16, à leur suite,
tous ceux de toutes les tribus d'Israël
qui avaient mis leur cœur à chercher l'Éternel,
le Dieu d'Israël, vint à Jérusalem
pour sacrifier à l'Éternel le Dieu de leur père.
Roboham a quand même été,
au milieu de son infidélité,
un point de ralliement pour que
la maison de Dieu soit reconnue
comme étant le centre du ralliement
du peuple à Jérusalem.
Et les lévites et les sacrificateurs
et ceux qui avaient leur cœur à ces choses
sont venus à Jérusalem.
Un autre exemple remarquable,
c'est les derniers rois de Juda.
Deux hommes particulièrement fidèles
dans les temps de la fin,
dans les temps sombres du peuple de Juda,
les deux derniers réveils,
c'est Ézéchias et Josias.
Ézéchias était fils d'Akkaz
et Akkaz a été un roi méchant.
Josias était petit-fils de Manassé
et Manassé a été un roi méchant
bien qu'à la fin de sa vie
il soit revenu à lui-même.
L'Ézéchias, donc,
était fils d'un roi méchant
et a donné, a eu comme fils
celui qu'il a suivi,
a été aussi un roi méchant
et lui a été un roi fidèle.
Josias, il a été petit-fils et fils
de deux rois qui ont été
complètement infidèles.
Il a été fidèle.
Il a été suivi par qui ?
Les quatre derniers rois
avant la transportation.
Joakaz et Jéhoiakim
qui sont les deux fils de Josias
et Jéhoiakin et Ézéchias
qui sont les deux fils de Jéhoiakim
c'est-à-dire les petits-fils de Josias.
Quatre rois qui ont un partage triste
c'est d'avoir été aussi infidèles
les uns que les autres.
Jéhoiakim et Ézéchias
qui a été de jurer à Nebuchadnezzar
de ne pas se révéler
au nom de l'éternel
qui est un parjure
a été la dernière occasion
par laquelle il a fallu que Dieu s'évisse
et en termine avec son peuple
il n'y avait plus de remède.
Et bien, Jéhoiakim n'a pas écouté
ce que Dieu lui disait
et on est frappé de voir
que le témoignage même de ces choses
nous est donné en Jérémie 22,
Jérémie 22.15
le deuxième descendant de Josias
en parlant de son père.
Ton père, il est donc question de Josias
Ton père n'a-t-il pas mangé et bu
et pratiqué le jugement et la justice ?
Alors il s'est bien trouvé.
Il a jugé la cause de la pligée et du pauvre
alors cela a bien été.
N'est-ce pas là me connaître ?
dit l'éternel.
Jéhoiakim aurait dû connaître ces choses.
Et ça le témoignage que Dieu donne
par l'avertissement qu'il a adressé
à nos parents et de toute importance.
Un autre exemple se trouve
parmi les nations,
c'est juste au moment du festin de Belchatsar.
Belchatsar était en vie
lorsque Nebuchadnezzar, son père,
a connu le jugement qui l'a transformé
en animal des champs pendant sept ans.
Et Dieu lui dit par Daniel
tu as vu ces choses
et bien que tu les aies connues, tu n'en as rien fait.
Ça a été une des raisons du jugement de Belchatsar.
Sorte qu'on comprend bien pourquoi
parmi le peuple d'Israël
il y avait un proverbe qui circulait
en disant
les pères ont mangé du réservoir
et les dents des fils en ont été agacées.
Et Dieu ne voulait plus supporter
qu'un tel proverbe circule parmi son peuple.
Pourquoi ?
Parce que c'est l'âme qui a péché
qui doit mourir.
De sorte que, première pensée,
le fait que nos parents,
le fait que ceux qui nous ont devancés
dans le chemin de la foi étaient et fidèles
n'est pas une garantie de fidélité
et d'un autre côté
pour bien garder l'équilibre
et bien
si ceux qui nous ont devancés
ont commis des erreurs
et bien ce n'est pas une raison
pour nous abriter derrière ces erreurs
et dire que nous ne sommes plus pas coupables.
De sorte qu'en définitive
ce que nous avons à apprendre
c'est à la fois éviter les pièges et les obstacles
que nous avons vus parmi ceux qui nous ont précédés
imiter leur foi, leur conduite
et ainsi honorer leur mémoire
et c'est Hébreu 13 qui nous le dit
marcher humblement
dans la confiance
et dans l'entière dépendance de Dieu
dans la jouissance parfaite de sa grâce.
En définitive
nous sommes toujours rejetés sur la grâce de Christ
et c'est Dieu lui-même qui nous garde
c'est Christ lui-même qui nous garde
et qui garde son assemblée jusqu'à la fin
qu'ils veulent bien le faire pour sa propre gloire. …