La vie de David
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Bible references
2 Sam 22-23
Description
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…
Dans le second livre de Samuel, dans les chapitres 22 et 23,
Samuel 22, 1, 147.
David adressa à l'Éternel les paroles de Skanthik,
le jour où l'Éternel eût délivré de la main de tous ses ennemis, de la main de Saül.
Et il dit, l'Éternel est mon rocher et mon lieu fort et celui qui me délivre.
Dieu est mon rocher, je me confierai en Lui.
Mon bouclier est la corne de mon salut.
Ma haute retraite est mon refuge.
Mon Sauveur, Dieu me sauvera de la violence.
Je crierai à l'Éternel, qui est digne d'être loué, et je serai sauvé de mes ennemis.
Car les vagues de la mort m'ont environné, les torrents de Bélial m'ont fait peur.
Les cordes du Chéol m'ont entouré, les filets de la mort m'ont surpris.
Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel.
J'ai appelé mon Dieu, et de Son Temple, Il a entendu ma voix,
et mon cri est parvenu à Ses oreilles.
Alors la terre fut ébranlée et trembla.
Les fondements des cieux furent secoués et furent ébranlés parce qu'ils étaient irrités.
Verset 16.
Alors les lits de la mer parurent, les fondements du monde furent mis à découvert
quand l'Éternel les tensait par le souffle du vent de ses narines.
D'en haut, il étendit sa main.
Sa main, il me prit.
Il me tira des grandes eaux.
Il me délivra de mon puissant ennemi, de ceux qui m'haïssaient car ils étaient plus forts que moi.
Il m'avait surpris au jour de ma calamité, mais l'Éternel fut mon appui.
Et il me fit sortir au large.
Il me délivra, parce qu'il prenait son plaisir en moi.
L'Éternel m'a récompensé selon ma justice.
Il m'a rendu selon la pureté de mes mains.
Car j'ai gardé les voies de l'Éternel, et je ne me suis point méchamment détourné de mon Dieu.
Verset 28.
Tu sauveras le peuple affligé, et tes yeux sont sur les hautains, et tu les abaisses.
Car toi, Éternel, tu es ma lampe, et l'Éternel fait resplendir mes ténèbres.
Par toi, je courrai au travers d'une troupe. Par mon Dieu, je franchirai une muraille.
Quant à Dieu, sa voie est parfaite.
La parole de l'Éternel est affinée. Il est un bouclier à tous ceux qui se confitent en lui.
Car qui est Dieu, hormis l'Éternel, et qui est un rocher, hormis notre Dieu ?
Dieu est ma puissante forteresse, et il a plani parfaitement ma voie.
Il rend mes pieds pareils à ceux des biches, et me fait tenir debout sur mes lieux élevés.
Il enseigne mes mains à combattre, et mes bras bandent un arc d'airain.
Tu m'as donné le bouclier de ton salut, et ta débonheur m'a agrandi.
Verset 44.
Tu m'as délivré des débats de mon peuple.
Tu m'as gardé pour être le chef des nations. Un peuple que je ne connaissais pas me servira.
Verset 47.
L'Éternel est vivant, et que mon rocher soit béni, et que Dieu, le rocher de mon salut, soit exalté.
Le Dieu qui m'a donné des vengeances, qui a amené les peuples sous moi.
Verset 50.
C'est pourquoi, Éternel, je te célébrerai parmi les nations, et je cendrai des quantiques à la gloire de ton nom.
C'est lui qui a donné de grandes délivrances à son noyé,
et qui use de bonté envers son noyé, envers David, et envers sa semence à toujours.
Et sont ici les dernières paroles de David.
David, le fils d'Isaïe, a dit.
Et l'homme haut placé, loin du Dieu de Jacob, et le double salmiste d'Israël, a dit.
L'Esprit de l'Éternel a parlé en moi, et sa parole a été sur ma langue.
Le Dieu d'Israël a dit. Le rocher d'Israël m'a parlé.
Celui qui domine parmi les hommes sera juste, dominant à la crainte de Dieu.
Et il sera comme la lumière du matin, quand le soleil se lève, un matin sans nuages.
Par sa clarté, l'herbe tendre germe de la terre après la pluie.
Quand ma maison ne soit pas ainsi avec Dieu, cependant, il a établi avec moi une alliance éternelle,
à tous égards bien ordonnée et assurée, car c'est là tout mon salut et tout mon plaisir,
quoiqu'il ne la fasse pas germer.
Mais les fils de Bélial sont tous comme des épines qu'on jette loin, car on ne les prend pas avec la main.
Et l'homme qui les touche se miner d'un fer ou d'un bois de lance,
et ils seront entièrement brûlés par le feu sur le lieu même.
Et c'est la fin du cantique, puisque le verset 8 commence par un astérisque et nous parle d'un des hommes forts de David.
C'est l'Esprit de Dieu qui a réuni dans la parole de Dieu, la parole éternelle,
ces deux cantiques qui ont été composées à des occasions différentes et à des moments probablement différents.
La parole ne permet pas de situer le moment où David, le double salmiste d'Israël, a composé le premier des cantiques.
Il nous est simplement dit dans l'introduction de ce psaume, ce cantique,
qu'il a été composé à l'occasion du moment où Dieu avait soumis ses ennemis,
avait délivré de ses ennemis, et c'est effectivement bien un merveilleux cantique de joie et de délivrance.
Le second cantique du chapitre 23 nous présente les dernières paroles de David.
C'est important de s'arrêter ce qui a pu être le dernier message d'un homme de foi comme David, plus tard comme Paul, d'autres aussi.
Le temps du départ était arrivé pour Pierre et il n'avait aucune peine à répéter pour la sûreté des saints
les choses qu'ils savaient déjà. Il leur laissait un message d'amour pour qu'ils continuent dans le chemin.
Paul aussi, en face de la ruine de l'église.
Ici c'est un peu différent parce que ce que David nous dit dans le second cantique est beaucoup plus en rapport avec sa propre vie à lui,
et plus exactement avec la seconde partie de sa vie et les conséquences de sa conduite lorsqu'il était sur le trône.
On peut le dire peut-être laissé à lui-même parce qu'il y a eu dans sa vie, lorsqu'il était arrivé sur le trône, lorsqu'il avait le pouvoir entre les mains,
il y a eu peut-être moins de dépendance de Dieu, du Saint-Esprit, dans la première partie de sa vie.
Alors ces deux cantiques nous sont présentés ensemble pour que nous réalisions bien que nous sommes un objet de grâce,
que l'amour du Seigneur doit nous suffire, et qu'en même temps ce que nous faisons dans ce monde porte des conséquences, des conséquences en gouvernement.
Et le gouvernement, la discipline de Dieu est une forme adaptée à notre conduite de l'amour dont le Seigneur nous aime, de l'amour dont Dieu nous aime.
Néanmoins les conséquences subsistent.
De sorte que la conséquence du fait que David, pendant la première partie de sa vie, lorsqu'il a été le roi rejeté,
était simplement une perdrie sur les montagnes contre laquelle on chassait pour lui prendre sa vie.
La conséquence est une délivrance merveilleuse, une joie et un bonheur qui sont sans mélange.
Et puis lorsque David a appris ce qu'il était en lui-même, et qu'il a laissé sa maison dans un état qui n'était certainement pas une bénédiction entière,
alors il dit bien pourquoi que ma maison ne soit pas ainsi avec Dieu.
Alors si David comprend d'un côté dans la fin, la première partie de sa vie, c'est, et dans une mesure c'était une conséquence de sa conduite.
Regardez comme il est dit verset 21, l'Éternel m'a récompensé selon ma justice, il m'a rendu selon la pureté de mes mains.
A la seconde partie de sa vie, eh bien, il faut dire que David a recueilli quand même certains fruits amers de ses manquements.
Mais le gouvernement de Dieu ne sépare jamais de son amour.
La grâce et le gouvernement sont deux rails parallèles, et on peut dire qu'ils nous conduisent quand même jusqu'au bout,
ils nous conduisent jusqu'au moment où il n'y aura plus besoin de la vigilance, il n'y aura plus de combat, ni intérieur, ni extérieur.
Parce qu'en définitive, c'est la conséquence des deux combats.
Le premier cantique du psaume 22, c'est le combat avec les ennemis de l'extérieur,
et ses conséquences, le psaume 23, c'est le combat avec l'ennemi intérieur, notre moi.
L'ennemi le plus invulnérable, bien que, en puissance, fondamentalement, notre moi ait été brisé, été crucifié avec Christ à la croix.
La grande question de la vie chrétienne est d'en tirer les conséquences pratiques,
et de se tenir effectivement pour mort en même temps que pour vivant à Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ.
Le cantique de 2 Samuel 22, le premier des cantiques, se trouve presque intégralement au psaume 18.
Et cette place dans les psaumes 16 à 24, qui sont tous prophétiquement, merveilleusement en rapport avec Christ,
en rapport avec quelque chose de sa vie, de son service, de son œuvre, de sa mort, de sa résurrection,
le psaume 18 nous incite donc à penser que David a parlé de Christ dans ce cantique.
Mais il y a aussi une application à sa vie propre, à sa vie personnelle.
Il y a plus même d'ailleurs, puisque des traits comme le verset 8 à 15 nous font anticiper prophétiquement ce que sera plus tard la délivrance du résidu.
Et puis le verset 16 et 17 nous rappelle ce qu'a été la délivrance d'Egypte.
Donc le moins qu'on puisse dire c'est que ce psaume a une portée extrêmement grande.
Il faut faire très attention à la manière dont nous l'appliquons.
De toute manière, le Seigneur veut nous enseigner quelque chose pour notre bien.
Le grand trait de ce psaume, c'est quand même le psaume de la délivrance, le psaume de la joie, le psaume du bonheur.
Alors pourquoi en a-t-il été ainsi?
Parce que David, dans la première partie de sa vie, bien qu'ayant été un roi rejeté, a été un serviteur fidèle, un serviteur gardé qui était au fond aux soins de Dieu, aux soins de son berger.
Lui-même était berger.
C'est impossible en une seule réunion de résumer la vie de David.
Cette vie nous est donnée pour notre instruction et on peut le dire pour la joie et l'étonnement de nos cœurs avec beaucoup de détails.
Je crois que la première mention de David est indirecte.
C'est lorsque Saül est rejeté que Dieu jette les yeux sur son peuple et va trouver quelqu'un, un roi qui est selon son propre cœur.
Alors que Saül avait été en fait nommé comme étant un roi selon le cœur de l'homme, selon le cœur d'Israël.
Je leur ai donné un roi dans ma colère et je leur ai ôté dans ma fureur, est-il dit quelque part dans le prophète Osée.
Saül était un homme qui était plus beau, plus grand, de plus belles prestances que tous les hommes d'Israël.
Des épaules à la tête au-dessus, il était plus grand que tous les hommes.
C'est un homme qui était selon la chair le plus beau.
Et pourtant, qu'avait-il en lui?
Qu'avait-il en lui?
Beaucoup de méchanceté.
Beaucoup, à la fin de sa propre vie, à Saül, beaucoup de prétention et d'orgueil.
Dieu l'arrête en lui disant, mais ne te rappelles-tu donc pas ce que tu étais lorsque tu étais petit à tes propres yeux.
Saül a gravement manqué en ce qu'il a sacrifié en évitant d'attendre l'arrivée du prophète,
de ce qu'il n'a pas exercé la vengeance que Dieu avait en réserve contre les ennemis jurés du peuple qui étaient les Amalekites.
Pour cette raison, Saül a été rejeté.
Et ensuite, il a invoqué les esprits.
Il a été voir cette femme qui invoquait les esprits.
Et c'est un péché qui a été porté à son actif et que la parole particulièrement souligne.
Alors quelqu'un a dit parmi nous, nous ne savons absolument pas ce que pouvait être la vie de Saül tout à la fin.
Nous savons qu'il s'est jeté sur son épée pour éviter d'être frappé par ses propres ennemis.
Ce qu'a pu être le travail de Dieu dans le cœur, nous n'en savons absolument rien, c'est l'avenir qui le révélera.
De toute manière, sa vie a été une faillite, comme roi et comme homme.
Alors Dieu le remplace, et le remplace par quelqu'un.
La royauté était déjà, Dieu était le roi du peuple.
Et si le peuple avait été fidèle, il serait resté sous le joug de Dieu.
C'était bien meilleur pour lui.
Il voulait être un roi, Dieu le leur donne, le leur retire, et maintenant il nomme un roi selon son cœur,
qui est David, et qui sera la racine, et donc Christ est la racine et la postérité.
Christ est la racine et la postérité, c'est-à-dire Christ est fils de David,
et en même temps, David est le fils de Dieu, comme homme selon la chair.
Au chapitre 15, verset 35, il nous est dit de 1 Samuel, page 215,
Samuel ne vit plus sa huile jusqu'au moment de sa mort.
Verset 16, j'ai vu parmi ses fils un roi pour moi.
Samuel va à Bethléem, les anciens de la ville tremblent en le voyant arriver.
Il y avait quand même une autorité morale de cet homme, le voyant, le prophète,
et Samuel rend visite à Isaïe et à sa famille.
Les sept passent devant lui, il n'y avait rien parmi ceux-là.
C'était l'apparence extérieure qui ne comptait pas, et Dieu le lui dit.
Samuel, en fait, se trompe dans les références, se trompe dans les...
la mesure de foi.
Ne regarde pas son apparence et la hauteur de sa taille, je l'ai rejeté.
1 Samuel 16, 7.
L'Éternel regarde au cœur, il restait encore un jeune homme.
Lui, il était occupé, non pas à se montrer, mais à prendre soin des brebis de son père.
Le premier caractère de David, c'est sa beauté.
Le deuxième caractère, c'est son humilité, et ensuite, sa fidélité d'enfant.
Et ensuite, sa fidélité dans le service, sans prétention.
Son père, Isaïe, lui avait donné le troupeau à garder.
David a été un berger.
Il est certain que cette première occupation de ce jeune homme
a eu des conséquences dans sa conduite dans la vie.
Un berger s'occupe du bien de ses brebis, du bien du troupeau.
Christ est le bon berger, et Christ nous invite à regarder d'eux-mêmes au troupeau du Seigneur,
au troupeau de Dieu sur la terre, avec les yeux du berger pour s'occuper du bien des brebis.
Les dangers sont multiples, on voit un tout petit peu plus loin,
et c'est rétrospectivement devant Saül que David en parle, il n'en avait pas parlé.
Il y a un jour un lion, une autre fois un ours qui arrive pour prendre les brebis du troupeau.
David se lève, sans armes, extérieurement, simplement par la foi, dans la fidélité de son service,
frappe, et le lion et l'ours.
Il ne s'en était vanté à personne.
C'est à l'occasion du combat dans la vallée d'Ela que David révèle ce secret en passant,
sans en tirer gloire d'ailleurs à Saül.
Quelle beauté morale nous avons dans cet homme.
Quelle simplicité de la foi.
Quelle énergie.
Quelle absence de recherche de soi-même.
Oh, quel merveilleux modèle devrait être ce David du début de sa vie pour chacun de nous sans exception.
David de ce point de vue là, lorsqu'il est dit qu'il avait le teint rosé, qu'il avait les beaux yeux, qu'il était beau de visage,
chapitre 16, le verset 12, nous rappelle des traits de beauté du corps de l'homme de Joseph et de Moïse qui étaient divinement beaux.
C'est une faible mesure, une faible image de ce qu'est celui, nous l'avons dit dans une prière ce matin,
celui qui était plus beau que les fils des hommes pour la foi et pour le résidu.
C'est plus tard ainsi que le résidu le reconnaîtra, pas tout de suite.
Nous n'avons pas trouvé en lui rien, aucune apparence qui nous le fasse désirer.
Il était comme ce rejeton, cette racine sortant d'une terre aride n'ayant ni forme ni éclat.
Il est à la fois celui qui a les cheveux blancs de la gloire et de l'éternité,
et il a les cheveux noirs comme l'aile du corbeau de la beauté qui touche le cœur de l'église, le cœur de l'épouse, en quantique des quantiques.
Alors la vie de David commence ainsi, dans le secret.
Il est formé à l'ombre.
C'est peut-être une leçon que nos jeunes peuvent recevoir à l'occasion de cette occasion de David.
M. Chaudier nous a souvent enseigné ici même, jeunes ne partez pas toutes voiles dehors, il faut peut-être commencer humblement et dans le secret.
Mais dans une mesure surtout, pour autant ne nous décourageons pas et ne transisons pas et ne pensons pas que la paresse remplace l'énergie extérieure, bien au contraire.
Il faut simplement que cette énergie, surtout celle de la jeunesse, soit canalisée à l'œuvre de Dieu.
Et que notre cœur soit formé à écouter la parole de Dieu.
Ce qui caractérise ici David, c'est la fidélité dans le service.
Une fidélité qui ne se vante pas, qui ne s'enorgueille pas, qui ne s'allève pas à ses propres yeux.
Le monde ne l'a absolument pas jugé.
Même Samuel s'est trompé, puisque les sept premiers fils les plus âgés ont passé devant Samuel, ça n'était pas eux.
Et que lorsqu'il s'est agi du combat contre le Philistin, Eliab le frère aîné est fort méchant à l'égard de son petit frère et horriblement injuste.
1 Samuel 17, le verset 28, et il entendit ces paroles.
La colère d'Eliab s'embrasa contre David.
Pourquoi es-tu descendu ? Je connais moi ton orgueil et la méchanceté de ton cœur.
On juge trop souvent les autres par son propre état.
C'est ce que fait Eliab ici.
Alors David lui répond, une phrase qui éclate tout.
Que fais-je maintenant ? N'y a-t-il pas de quoi ? Effectivement, il y avait bien de quoi.
Il y avait la vallée d'Ela, la vallée des Térébintes, la vallée de la mort.
Il y avait un homme, un géant qui était puissant, qui était à la tête des Philistins, de ceux qui outrageaient les armées d'Israël.
Et le peuple là était en danger de mort.
Le Philistin avait outragé Israël, ses troupes, les armées, il avait outragé Dieu à travers Israël, personne n'y pouvait rien.
Alors David, lui, continue en fait cette énergie de la foi qu'il avait apprise en gardant les troupes de son père, et se présente.
Il se présente tout seul.
Saul, le roi selon la chair, veut lui mettre une armure sur lui.
Mais non, mais je ne l'ai jamais essayé, je ne peux pas marcher avec ça.
Il fallait cinq pierres lisses du torrent, une fronde, et quelle était la force de David ?
La force de David, simplement, c'était que Dieu était avec lui.
Et le seul critère que David ait compris, et qui était de toute importance, c'est que le Philistin tomberait parce qu'il s'en était pris à Dieu lui-même, en s'attaquant à Israël et au peuple de Dieu.
Nous avons affaire au même ennemi.
Le Philistin est un type évident de Satan.
Satan s'en prend au peuple de Dieu.
Satan est l'ennemi de Christ.
Et Satan a été vaincu à la croix.
Il a été vaincu par la mort.
C'est par la mort qu'il a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, le diable.
Hébreux 2 nous dit cela en rapport avec Christ.
Alors David fait exactement cela, effectivement, pour que ceci soit un symbole pour nous.
Il descend dans la vallée, les cinq pierres lisses, il prend une pierre, frappe le géant au front.
Le géant tombe, il n'avait pas d'armes sur lui, il prend la propre arme du Philistin et lui coupe la tête.
C'est par la mort que Christ a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort.
Et regardez comment.
L'inconséquence de la chair en Saûl ne reconnaît pas l'homme de foi.
Saûl l'avait déjà vu.
Et bien il pose la question à la fin du chapitre 17.
Mais Adner, fils de Nermes, de qui ce jeune homme-là est-il fils ?
Et David se présente, son seul titre.
Je suis fils de ton serviteur Isaïe, le Bethléemite.
Là les choses commencent à mal aller pour l'un et l'autre.
Bien aller pour David spirituellement, mais dans ces circonstances les choses vont très vite s'aggraver beaucoup.
Parce que dès lors, la jalousie morbide s'empare de Saûl et en fait il désire se débarrasser de David.
Pourtant David était un secours pour lui.
Un mauvais esprit avait été envoyé de la part de Dieu pour troubler Saûl.
Et lorsque David jouait de la musique, jouait de l'harpe devant Saûl, le mauvais esprit était annulé.
Le mauvais esprit est envoyé de Dieu au verset 10 du chapitre 18.
Or Saûl chasse David.
L'amitié profonde qui unissait Jonathan le fils de Saûl avec David n'a rien fait.
Jonathan a pris dans une mesure le parti de celui qu'il aimait comme son âme contre son père.
Mais d'un autre côté il est resté dans la maison de son père à partager sa ruine.
C'est une autre chose qui nous écarte peut-être un peu du sujet que nous avons devant nous cet après-midi.
Pour David, nous le retrouvons un peu plus loin.
Dans le chapitre 22, dans une caverne à Dulham.
400 hommes avec lui.
La description de ces 400 hommes pour le monde est effrayante.
Et c'est la gloire de la foi.
Il y avait des hommes qui étaient dans les dettes.
Des hommes qui étaient dans la détresse.
Des hommes qui avaient l'amertume dans l'âme.
Et David est leur chef.
On trouve David qui est déjà ou un roi sur Israël dans la caverne.
Mais il est un roi rejeté.
On y trouve Gad le prophète qui va venir auprès de lui.
Et on y trouve Abiatar le sacrificateur.
Le sacrificateur qui a échappé de justesse au carnage de Doeg l'Edomite.
Qui a mis à mort 85 hommes portant les fouettes de lin.
Et Abiatar reçoit cette consolation de la part de David.
Cette promesse.
Cette assurance.
Verset 23 du chapitre 22.
Samuel 22-23.
Demeure avec moi ne crains point.
Celui qui cherche ma vie cherche ta vie.
Et près de moi tu seras bien gardé.
Par deux fois.
On peut dire que c'est Dieu qui a préparé les circonstances.
Et Saül est à portée de main de David.
David aurait pu se venger.
Là on voit la grandeur d'âme de David.
Là on voit la grandeur d'âme de cet homme.
La sensibilité de son cœur.
Et l'exercice de sa conscience.
Il ne veut pas porter la main sur loin de l'éternel.
Et pourtant Saül à ce moment là était déjà un roi rejeté.
Et David déjà à ce moment là était un roi ouin.
Donc la royauté était déjà dans la main de David.
Et pourtant David garde les choses comme elles étaient auparavant.
Ces hommes qui sont avec lui le poussent.
Ils résistent.
Il va quand même un petit peu plus loin que son cœur ne l'aurait voulu.
1 Samuel 24.
Le verset 6.
David se leva et coupa secrètement le pant de la robe de Saül.
Et il arriva après cela que le cœur de David le reprit de ce qu'il avait coupé le pant de la robe de Saül.
Sa conscience ne lui reprochait rien.
Il n'avait pas porté la main sur le roi.
Mais son cœur lui disait qu'il aurait peut-être dû ne pas couper le bord du vêtement de son maître.
De celui quand même qui était son beau-père.
Parce qu'il avait épousé sa fille.
On voit un peu plus loin une deuxième fois au moment des Zyphiens qui conduisent Saül.
Verset 12 du chapitre 26.
Que tout le monde dormait car un profond sommeil envoyé par l'éternel était tombé sur eux.
On voit donc par cette intervention divine comment Dieu conduisait les circonstances et gardait David à travers toutes celles-ci.
Mais David n'était en fait que chassé sur les montagnes comme une perderie.
En peine pour sa vie.
Avec quatre ans en zone qui étaient des rejetés de ce monde.
Par deux fois, et c'est peut-être le moment le plus triste de la vie de David.
David va chercher refuge auprès d'Akish, roi de Garth.
Et la deuxième fois, proteste même de sa bonne foi auprès d'Akish.
En lui disant qu'avec ses hommes il voulait bien se mettre du côté des armées des philistins pour combattre contre le propre peuple de Dieu dont David déjà était roi.
Et c'est Akish qui règle la question.
Et qui empêche que cette chose arrive.
Alors là une discipline nécessaire a été envoyée de la part de Dieu, c'est Cyclades.
Et David et les lyciens perdent tout, sans exception.
Et pourtant ils vont tout recouvrir.
Verset 6 du chapitre 30, 1 Samuel 30 verset 6.
David fut dans une grande détresse.
Il pleure jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de force en eux pour pleurer.
Le peuple parlait de le lapider.
L'âme de tout le peuple était pleine d'amertume.
Chacun à la cause de ses fils et de ses filles.
Et David se fortifia en l'éternel son Dieu.
Alors ensuite il recouvre tout.
On le trouve un petit peu avant, je ne me rappelle plus où c'est.
L'exemple d'Abigaïl c'est au verset 25, c'est un peu avant.
Abigaïl qui était la femme de Nabal, c'était un homme violent, un homme de Bélial.
Reconnaît dans David, loin de l'éternel.
Et voit par avance, par la foi.
C'était un exercice profond de la foi de cette femme qui avait une sensibilité merveilleuse.
Reconnaît dans David, loin de l'éternel.
Et pourtant il n'y avait aucune trace de la gloire du roi à ce moment-là,
puisque le roi était encore entièrement rejeté.
Abigaïl est le plus bel exemple dans la vie de David,
de ce qu'est la position de l'Église, associée maintenant,
à l'éternel.
C'est dans la vie de David, de ce qu'est la position de l'Église,
associée maintenant au vrai David qui est maintenant un roi rejeté.
C'est lorsque il n'y a aucune trace de la gloire de Dieu,
de la gloire de Christ dans le monde, car rejeté est crucifié Christ,
que l'Église est invitée à s'associer à Christ dans sa réjection.
Et c'est ce que fait Abigaïl.
Plus tard elle partagera la gloire du roi dans sa gloire future,
comme l'Église plus tard.
C'est la même pensée qu'on trouve dans les deux femmes de Moïse et de Joseph,
réciproquement.
On trouve un trait comparable dans la position du brigand sur la croix.
Il n'y a aucune trace de la gloire de Christ,
lorsqu'il demande à Christ de se souvenir de lui dans son royaume.
Mais le royaume, l'avenir, était pour le brigand aussi clairement assuré
que si Christ, sur la croix, régnait à ce moment-là en gloire.
Voilà ce qu'est la foi.
La foi, devant ses circonstances, s'élève au-dessus des circonstances du moment.
C'est ce que fait Abigaïl.
Et dans une mesure, on voit donc cet homme, David,
qui traverse toutes les circonstances et qui a appris beaucoup de choses
par les peines, par les souffrances qu'il a connues.
C'est un merveilleux type de Christ.
En enlevant toutes les défaillances de David,
nous trouvons un des plus beaux types de Christ dans l'Ancien Testament.
Alors voilà comment s'ouvre.
Et on trouve la fin de Saul à la fin du premier livre de Samuel,
une fin triste, assez misérable avec celle de Jonathan.
Maintenant, David est délivré.
La guerre sera longue quand même entre les deux maisons de David et de Saul.
Et en définitive, David montera sur le trône à Jérusalem.
Il montera sur le trône.
D'abord, il viendra à Héberon et ensuite à Jérusalem.
Vers le psaume 18, le premier cantique de 2 Samuel 22
se place à ce moment-là de la vie de David.
Lorsque David a été complètement délivré de ses ennemis.
Je ne donne que la structure du psaume, j'en ai dit un mot tout à l'heure
parce qu'autrement le détail nous entraînerait trop loin.
L'introduction est au premier verset de 2 Samuel 22,
au verset 2 et jusqu'au verset 19, l'astérisque se trouve au verset 20.
Dans le thème, c'est le sujet de la délivrance.
Les différentes phases de cette délivrance.
Et nous avons dit tout à l'heure, c'est la délivrance de Saul, de la main des ennemis.
C'est la délivrance pour Christ de ce puissant ennemi qu'il a vaincu par la mort.
C'est la délivrance d'Israël hors d'Egypte et c'est la délivrance du résidu fidèle
à travers les jugements de la faim pour la jouissance du royaume terrestre.
Tout y est.
Ensuite, au verset 20 jusqu'à la suite, du paragraphe jusqu'au verset 30, verset 20 à verset 30,
les 11 versets suivants, ce sont les causes de la délivrance.
Alors, David met en cause sa fidélité et sa justice.
Il est bien clair que Christ seul a pu le faire en perfection.
Christ seul a été l'homme juste.
Et on comprend ainsi pourquoi ce psaume 18, le quantique de 2, symbole 22,
se trouve à sa place entre les psaumes 17 et 19.
Au psaume 16, c'est le chemin et la vie de la foi.
Christ comme offrande de gâteau.
Au psaume 17, c'est le chemin de la justice.
Le psaume 18, c'est le quantique de la délivrance.
Le psaume 19, c'est le double témoignage de la création et de la parole.
Et toutes ces choses, c'est de Christ dont il s'agit.
Donc, les causes de la délivrance, c'est la fidélité qui a été accordée en grâce à David
et qui a été intrinsèquement et en plénitude manifestée par Christ
parce que Christ a été l'homme juste, l'homme fidèle ici-bas.
L'homme qui a parfaitement manifesté toute justice.
Au verset 31 jusqu'à la fin, c'est les détails, certains détails de ce que Dieu avait fait pour David
et c'est là que David puise les causes de sa joie et l'expression de sa reconnaissance et de sa louange
parce que ce psaume est un psaume de louange.
Et le quantique de la délivrance termine au verset 51 par cette expression.
C'est lui qui a donné de grandes délivrances à son roi, David était bien le roi d'Israël,
qui eusse de bonté envers son loin, envers David et envers Sassman, ça toujours.
Loin et le Saint, le Casside, c'était le vrai David.
La bonté même, l'expression de la sainteté et de la bonté, c'est en Christ que ces qualités,
que ces caractères se trouvent en plénitude.
Ce passage se trouve facilement dans le livre des chroniques, dans un des psaumes.
Si l'histoire de David en était une histoire de bonté,
si l'histoire de David en était restée là, tout aurait été beaucoup plus heureux, beaucoup plus béni.
Et maintenant, David doit avoir une autre leçon à apprendre.
Il a appris que Dieu est avec lui dans sa faiblesse, dans son rejet du monde, dans ses peines, ses souffrances.
Et il a appris que la délivrance, c'est Dieu lui-même qui l'avait confiée, qui l'avait donnée.
Il en a une grande reconnaissance envers Dieu.
Maintenant, il faut qu'il apprenne ce qu'il y a dans son propre cœur, et il l'apprend dans des circonstances qui sont différentes.
David n'a plus, on peut le dire, la ressource de ses peines.
Il y a une grande instruction à recevoir pour chacun de nous, sans aucune exception.
Nous n'avons pas à demander à être débarrassés des peines, des afflictions, des souffrances que le Seigneur envoie pour notre bien.
Le Seigneur le sait. Le Seigneur sait que le creuset de l'épreuve est dosé selon la mesure de foi et selon la mesure de force qu'il nous prête pour que nous puissions supporter.
En Corinthiens 10, il dit aussi clairement que possible.
Ce que nous avons à demander au Seigneur, c'est qu'il nous garde là où il nous place.
Et les expériences que David a faites lorsqu'il était rejeté, il ne les a plus faites de la même manière lorsqu'il était, justement, au fait de sa gloire.
Maintenant, il va le découvrir ce qu'il est.
Il y a déjà une différence de sensibilité dans la conduite de David.
Je ne suis pas sûr de retrouver le passage, mais juste après l'affaire de Bathsheba et Durie, c'est dans 2 Samuel 12.
On voit que la gloire du monde n'était pas insensible maintenant au cœur de David.
On voit que la couronne des rois, des ennemis, est placée sur sa tête. Elle fut mise sur la tête de David.
Regardez la différence entre 2 Samuel 8-11.
Lorsqu'on avait trouvé des vases d'argent, des vases d'or et des vases d'airain, à l'occasion d'un jugement antérieur des ennemis.
Lorsque David avait frappé les Philistins pour les subjuguer.
Lorsque Thoïs, roi de l'armée, avait frappé les Philistins pour les subjuguer.
Lorsque David avait frappé les Philistins pour les subjuguer.
Lorsque Thoïs, roi de l'armée, avait frappé les Philistins pour les subjuguer.
Lorsque Thoïs, roi de l'armée, avait frappé les Philistins pour les subjuguer.
Maintenant, on ne peut pas dire qu'il oublie l'éternel. Ce serait mal jugé à un serviteur.
Nous n'avons absolument pas apporté de jugement de valeur sur la conduite de cet homme exceptionnel.
Mais la différence est quand même flagrante.
Maintenant, la couronne est mise sur la tête de David et les choses ne sont plus consacrées à l'éternel.
Et puis, le cœur de David qui était si sensible qu'il a regretté d'avoir coupé le port de la robe de Saül dans la caverne.
Lorsque, au fond, Dieu livrait Saül entre la main de David.
Bien, que fait maintenant David ?
Il fait sortir le peuple qui se trouve, les met sous la scie, sous des herses de fer, des haches de fer.
Il les fait passer par un four à briques.
Je crois que c'est JND. Quelqu'un a dit, il est bien clair que ses ennemis étaient des ennemis insolents et qu'ils devaient être jugés.
Mais y avait-il peut-être quand même d'autres moyens, ces moyens extrêmes, barbares, pour se débarrasser des ennemis de Dieu ?
L'indice, c'est qu'en fait, la sensibilité du cœur de David, c'était quand même dans une mesure émoussée.
Et il n'y a rien de tel.
J'ose peut-être dire que c'est par expérience que je parle.
Pour émousser la sensibilité spirituelle de notre cœur, que les tentations des gloires du monde.
C'est une chose qui est extrêmement sensible pour le cœur naturel, que le Seigneur nous en garde.
Il y a quand même eu à ce moment-là de très belles choses, de beaux traits de foi et de caractère de la vie de David.
Une bonté de Dieu.
Un droit et justice à tout le peuple. De Samuel 8.
David faisait droit et justice à tout son peuple.
Y a-t-il quelqu'un qui soit admiré de reste ? J'userai envers lui d'une bonté de Dieu.
Méfie-Boischette, elle témoigne cette bonté divine que David manifeste à son égard en l'invitant à la table du roi.
Et puis alors, à un moment de nonchalance dans la vie de David, lorsqu'il aurait dû sortir avec les armées de l'Éternel,
David est resté à Jérusalem au retour de l'année de Samuel 11 et l'inévitable est arrivé parce que la paresse entraîne souvent la défaillance.
Sa place à David n'était pas à se reposer sur le toit de sa maison au soir de cette journée de nonchalance.
Il aurait dû être avec les ennemis. Ceci d'ailleurs n'excuse en aucune manière l'attitude de Bathsheba qui manquait complètement de réserve.
Alors, le double péché de l'adultère et du crime, du meurtre, apportait maintenant des conséquences graves dans la vie de David.
Il est bien clair que ce double péché lui a été pardonné.
Les conséquences de sa faute ont subsisté dans sa vie et surtout dans celle de sa maison.
Il avait hâtivement pensé que celui, le voyageur, la personne qui avait pris la brebis de l'homme pauvre pour traiter le voyageur devait la rendre au quadruple.
Alors il avait bien pris la vie de Uri le Hétien, il avait volé sa femme et maintenant il a rendu au quadruple cette brebis qu'il avait prise,
dans le petit enfant qui est mort, dans Absalom, dans Amenon et dans Adonijan.
Et Dieu lui a dit que désormais l'épée ne s'éloignerait plus de sa maison.
Et puis il avait donné occasion aux ennemis de l'éternel, il a fallu que ses propres femmes soient déshonorées aux yeux de tout Israël et sous le soleil, et l'enfant est mort.
On a trouvé après quand même des traits de foi de David, peut-être que sa vie n'a pas été tout à fait la même après qu'il soit monté sur le trône et après l'affaire de Uri et de Bathsheba,
mais on trouve quand même un trait merveilleux, en particulier lors du siège de Jérusalem, lorsqu'il a dû s'enfuir de la montagne des Oliviers,
on trouve un trait de caractère, c'est la confiance inébranlable de David en Dieu.
A Cyclague les choses n'étaient pas brillantes puisque tout le monde avait tout perdu.
On parlait même de lapider David parce que tout homme était dans l'amertume.
Et bien Dieu était la confiance de David.
C'est le dernier verset de Samuel 30, verset 6.
L'âme de tout le peuple était pleine d'amertume, chacun à cause de ses fils.
David s'est fortifié en l'éternel son Dieu.
Dans la seconde partie de sa vie, on trouve des traits de cette même confiance.
Et quelqu'un a dit que peut-être qu'il n'y avait pas de plus beau type de Christ dans la vie de David
que ce moment où, en 2 Samuel 15, 30, David monte par la montagne des Oliviers, montant et pleurant.
Bon, c'était bien clair que plusieurs des circonstances que David traversait étaient la conséquence de ses fautes,
et comme gouvernement de Dieu, il devait subir les conséquences de sa conduite.
Mais néanmoins, il y a des traits de caractère ici qui nous montrent qu'il est très proche de Christ le modèle.
Et puis un dernier point, c'est une des défaillances de David,
qui est remarquablement citée dans le livre de Samuel qui nous parle plus de la responsabilité du peuple et du roi,
alors que le livre des chroniques nous parle plus des conseils de Dieu, la grâce, la bonté.
Eh bien, David se laisse même aller à vouloir dénombrer le peuple, ce qui était un manque évident de confiance en Dieu.
Joab trouvait que la chose était inutile, il était inutile de se fâchir avec Dieu s'il n'y avait pas un gain matériel immédiat,
puisque Joab était un homme complètement terrestre, humain.
Et la parole du roi Prévost et David fait dénombrer le peuple, c'est une des dernières défaillances qui nous sont rapportées dans la vie de David.
Alors la raison est merveilleuse, pourquoi cette défaillance n'est rapportée qu'après les deux quantiques,
c'est-à-dire après la dernière parole de David, fils d'Isaïe,
eh bien parce qu'à ce moment-là, sur la montagne des Oliviers,
à l'ère d'Ornans le Gébusien, eh bien David va prendre cette place d'intercession et va préfigurer ce que sera le sacrifice de Christ sur la vraie montagne.
Revenons donc au chapitre 23, c'est le deuxième quantique, c'est le quantique de la délivrance de David de lui-même,
c'est le quantique qui en même temps chante la fidélité de Dieu et qui reconnaît la vérité de Dieu.
La délivrance de David de lui-même, c'est le quantique qui en même temps chante la fidélité de Dieu et qui reconnaît que sa maison n'a pas été ce qu'elle aurait dû être devant Dieu.
David parle comme oracle de Dieu, c'est ce que devrait être le mystère dans l'Assemblée.
Chacun de vous parle comme oracle de Dieu, il le dit dans deux pierres, un pierre, trois, quatre ou cinq.
La parole, la diction oraculaire, c'est une diction qui a d'ailleurs été dans la bouche de Balaam, le plus mauvais, le plus faux, le plus méchant de tous les prophètes.
Il a parlé de la part de Dieu, ici David parle et il prend quatre caractères successifs.
Le premier, c'est le fils d'Isaïe, c'est le souvenir de son noble origine.
Il est l'homme haut placé, c'est l'homme élevé, c'est l'homme qui a eu le pouvoir.
Du point de vue de son expérience de la vie, c'est l'homme qui, si on ose dire d'une expression contemporaine, c'est l'homme arrivé.
Il avait tout sous ses pieds, il pouvait commander comme il voulait.
Il a dû faire l'expérience que ce n'est pas facile de se contrôler, se dominer soi-même.
Ensuite, il est loué du Dieu de Jacob, il est donc roi d'Israël.
Et c'est le, comme David, comme Moïse autrefois, il était roi en Jechurin, Jechurin, le nom poétique d'Israël.
Et puis, il est le double salmiste d'Israël.
Il est celui dont les pensées, les sentiments profonds du cœur expriment comme personne n'a pu le faire.
La préfiguration des sentiments de Christ.
La préfiguration des sentiments de Christ.
Il y a les psaumes, surtout du premier, tous les psaumes qui nous parlent des souffrances de Christ sont pratiquement sans David.
Bien que, on a remarqué, je crois que je l'ai signalé ici, que dans le cantique qui a été présenté par Jonas,
la prière et le cantique qui ont été présentés par Jonas dans le ventre du poisson, il y a au moins sept ou huit auteurs différents.
Et David occupe une bonne place dans cette position.
Mais le double salmiste d'Israël, la plainte, les sentiments de son propre cœur, ont été une expression, une harpe merveilleuse pour nous parler de ce qu'est la musique qu'écrit-se lui-même.
Alors, que dit-il ? C'est l'Esprit de l'Éternel qui parle en lui.
Et sa parole a été sur la langue.
C'est le Dieu d'Israël qui parle et le rocher d'Israël qui leur a parlé.
Alors, celui qui domine parmi les hommes sera juste, dominant à la crainte de Dieu.
Il sera comme la lumière du matin, quand le soleil se lève, un matin sans nuages.
Par sa clarté, l'herbe tendre germe de la terre après la pluie.
Voici le côté positif, le côté glorieux, le côté des bénédictions.
Qu'y a-t-il ? Eh bien, pour nous, c'est le temps de l'absence de Christ qui est le temps des ténèbres.
C'est la nuit de l'absence de Christ, le linceul, la mort de Christ est étendue sur le monde.
Alors, il y a l'espérance d'un lever, d'un jour.
Pour nous, c'est l'étoile brillante du matin.
Pour le monde à venir, c'est le soleil de justice.
Esaïe 21, le matin vient et aussi la nuit, si vous voulez vous enquérir.
Enquérez-vous, revenez, venez.
Il est dit dans un psaume que le soir, les pleurs viennent loger avec nous.
Et le matin, il y a un chant de joie. C'est le psaume 30.
Dans le psaume 112, il nous est dit que la lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits.
Il paraît difficile que la lumière puisse se lever au milieu des ténèbres sans les chasser.
Dans le domaine spirituel, oui.
Parce qu'il peut y avoir une lumière dans mon cœur alors que les ténèbres envahissent encore le monde tout autour de nous.
Et puis, il nous est dit dans Romain 13 que le temps de nous réveiller est arrivé parce que la journée va se lever.
La journée va se lever parce que le temps de la nuit est fort avancé.
Romain 13, il nous est dit que je retrouve le verset.
Romain 13, verset 11, le temps de nous réveiller du sommeil car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru.
La nuit est fort avancée et le jour s'est approché.
Rejetons donc les œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière.
Conduisons-nous honnêtement comme de jour.
C'est en se conduisant sobrement, justement, épieusement qu'effectivement nous manifesterons que pour nous la nuit est fort avancée et que le jour s'est approché.
Alors, l'étoile du matin est déjà levée dans notre cœur.
L'étoile du matin n'est citée que trois fois dans le Nouveau Testament, dans l'Épitre de Pierre, en rapport avec la parole prophétique.
La promesse qui est donnée à celui qui va vaincre dans Thyatire est le Seigneur qui se présente à son peuple comme la racine et la postérité de David et à l'Église comme l'étoile brillante du matin.
Cette étoile, pour nous, annonce la délivrance, pour le peuple d'Israël, pour le résidu qui traversera les jugements.
Elle annonce la levée d'un jour éternel.
Et ce jour éternel sera celui où le soleil de justice règnera et éclairera le monde.
En même temps que le soleil, en même temps que la lumière du matin et que le soleil qui se lève, il y a l'herbe tendre qui germe de la terre après la pluie.
Je ne veux pas multiplier les citations, mais ne citer simplement que ce que l'apôtre Jacques en dit dans Jacques 5, qui nous montrera qu'il y a une double venue de la pluie.
Verset 7, Jacques 5, 7.
Bon, il y a probablement ici une allusion, en tout cas dans d'autres passages des prophètes, une allusion à l'effusion de l'esprit qui viendra pour conduire le résidu dans la reconnaissance d'abord de sa faute,
retrouver le Messie qu'il avait rejeté, qu'il avait crucifié et être introduit dans la bénédiction.
Nous n'avons pas à demander d'ailleurs que la pluie, la bénédiction de la descente de l'esprit soit sur nous parce que l'esprit est déjà descendu au jour de la Pentecôte.
Frèches ondées descendaient sur nous tous, si on applique ce quantique à la descente de l'esprit saint, c'est une erreur de dispensation.
Alors la première pluie fait germer et la dernière pluie amène le fruit à maturité.
C'est la raison pour laquelle il faut deux pluies.
Il faut faire germer la semence et ensuite il faut que la semence produise un fruit pour la gloire de Christ.
Les caractères du fruit on les trouve dans les Épitres.
Il y a une lumière qui se lève, il y a le soleil, un matin sans nuage, l'herbe tendre germe de la terre après la pluie.
Alors de l'autre côté, c'est le verset 5 qui nous en parle, il y a le côté de ce que David a appris maintenant.
Quoique ma maison ne soit pas ainsi avec Dieu, il n'y a aucune trace d'amertume, une peine profonde.
Il y a moins de joie dans le premier quantique.
Il y a certainement une jouissance égale de la grâce et de la patience de Dieu.
Et c'est la grande leçon de la vie.
Deutéronome 8 nous enseigne que l'histoire d'Israël leur a appris deux leçons.
La première c'est ce qu'ils étaient, ce qu'il y avait dans le propre cœur du peuple, ce qu'il y a dans notre cœur à nous.
Et la deuxième leçon c'est ce qu'était le cœur de Dieu.
Une leçon encourageante et une leçon nécessaire.
Quoique ma maison ne soit pas ainsi avec Dieu, on ne peut plus changer ce qui a été fait dans sa vie antérieure.
Et on peut certainement reconnaître la fidélité de Dieu parce que Dieu demeure le même, Dieu demeure toujours fidèle.
Et l'alliance éternelle, il ne la faisait pas germer immédiatement, mais elle assurait la bénédiction de la semence, de la descendance de David.
Et c'est selon l'œuvre de Christ, l'Église est bénie, que nous sommes sauvés et que nous sommes bénis, et que le résidu plus tard sera introduit dans la bénédiction.
Alors la différence entre l'Église et le résidu, parce qu'ici nous sommes sur un terrain terrestre,
c'est que immédiatement lorsqu'il est question d'une bénédiction à venir, c'est les jugements qui sont mentionnés.
Versets 6 et 7, les fils de Bélial, les fils de Bélial d'ailleurs, on en a trouvé plusieurs traces de caractère de ces fils de méchanceté et d'iniquité dans ceux qui se sont opposés à David.
Eh bien les fils de Bélial doivent être l'objet d'un jugement.
De la même manière qu'on sépare livrer du bon grain en Matthieu 13 pour le jugement à la consommation du siècle.
Nous n'attendons pas le jugement, nous attendons en grâce la venue de Christ.
De sorte que l'Église sera délivrée de la Seine présente par la venue de Christ en grâce, en bonheur, en puissance pour prendre son Église auprès de lui,
et le résidu traversant les jugements sera délivré par le jugement qui atteindra les ennemis de l'Éternel.
De toute manière, la fin est une bénédiction, soit pour le temps, soit pour l'éternité, soit pour la terre, pour le résidu terrestre, soit pour le ciel, pour l'Église.
Il y a dans ces deux quantiques certainement une leçon profonde.
Que le Seigneur nous garde dans la jouissance de son amour, dans la réalisation que nous ne sommes que faiblesse,
et qu'en même temps la faiblesse acceptée, consentie, ne soit pas un voile pour l'apparesse spirituelle ou pour le manque de vigilance.
Parce que la parole nous enseigne que si l'amour de Christ ne peut pas ne pas s'exercer envers nous,
et toujours le même parce qu'il en va de son amour pour nous mais aussi de sa justice, de sa grâce et de sa vérité,
en même temps tout ce que nous faisons ici-bas porte des conséquences.
En définitive, c'est la consolation, le gouvernement n'est que pour la terre.
Et au ciel, nous garderons éternellement le souvenir, perpétuellement renouvelé dans le cœur des saints et de l'Église,
de sa miséricorde qui nous aura gardés et porté jusqu'à la fin. …