Zacharie 3
ID
jm015
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FR
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Zach. 3
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…
Zacharie 3 page 650. Dans cet estament, il me fit voir Joshua, le grand sacrificateur,
debout devant l'ange de l'éternel, et Satan se tenant à sa droite pour s'opposer à lui.
L'éternel dit à Satan que l'éternel te tense, Satan, que l'éternel qui a choisi Jérusalem te
tense, celui-ci n'est-il pas un tison sauvé du feu. Et Joshua était vêtu de vêtements sales et se
tenait devant l'ange. Et l'ange prit la parole et parla à ceux qui se tenaient devant lui, disant,
ôtez de dessus lui les vêtements sales. Il dit, regarde, j'ai fait passer de dessus toi ton
iniquité, et je te revets d'habits de fête. Elle dit qu'il mette une tiare pure sur sa tête,
et il met en la tiare pure sur sa tête, et le revêtir de vêtements. Et l'ange de l'éternel
se tenait là. Et l'ange de l'éternel protesta à Joshua, disant, ainsi du l'éternel désarmé,
si tu marches dans mes voies, et si tu fais l'acquis de la charge que je te confie,
alors tu jugeras aussi ma maison, et tu auras la garde de mes parvis, et je te donnerai de marcher
au milieu de ceux-ci qui se tiennent devant moi. Écoute, Joshua, grand sacrificateur,
toi et tes compagnons qui sont assis devant toi, car ce sont des hommes qui servent de signe ou
de prodige ou de miracle, car voici je ferai venir mon serviteur le germe, car voici la pierre que
j'ai placée devant Joshua, sur cette seule pierre il y aura sept yeux, voici j'engraverai la gravure,
dit l'éternel désarmé, et j'outrerai l'iniquité de ce pays en un seul jour. En ce jour-là,
dit l'éternel désarmé, vous convirez, chacun son prochain, sous la vigne et sous le figuier.
C'est là pour une première lecture. Nous savons bien comment cette prophétie a été écrite et
donnée au peuple. Avec les deux prophéties qui précèdent et qui suivent, Agdé, Zacharie et
Malachi, ce sont les trois prophéties qui ont été adressées au peuple remonté de la
transportation de Babylone, ce petit résidu d'une quarantaine de milliers de personnes,
qui était remonté après les soixante-dix ans de transportation, pour continuer, dans une
merveilleuse grâce de Dieu, l'histoire du peuple qui avait été, pour ce moment-là, interrompue,
par sa propre infidélité, par la captivité. L'histoire du peuple est racontée dans les
livres d'Esdras, de Néhémie, dans une certaine mesure d'Esther, et puis le message au cœur du
peuple est présenté dans les trois prophéties d'Agdé, de Zacharie et de Malachi. Les prophéties
d'Agdé et de Zacharie sont contemporaines, à quelques mois près, et puis la prophétie de
Malachi a suivi, passablement plus tard. Dans Zacharie, on peut trouver des gloires merveilleuses
de Christ, et c'est la pensée que j'avais, présenter quelques-unes des gloires de Christ dans
la première partie du livre. Nous savons que ce livre est divisé naturellement en deux parties,
puisque le début du chapitre 7, caractérisé par un double astérisque, qui marque une division
profonde du livre. Dans les six premiers chapitres, nous savons que c'est le livre des visions. Et dans
la seconde partie du livre, chapitres 7 à 14, c'est le livre des oracles. Alors ce livre des
visions comprend huit visions successives, qui ont chacun un trait qui nous dit quelque chose de la
gloire de Christ. Tant ne permet pas, dans une seule réunion, de considérer l'ensemble de ce très
beau sujet. Je résume simplement les trois premières visions qui se trouvent dans les deux
premiers chapitres. Le passage que nous avons lu au chapitre 3, caractérise la quatrième vision.
La première vision, elle se trouve au verset, en indiquant les têtes de paragraphe au verset 7 du
chapitre 1. Le prophète, qui est encore un jeune homme, s'il est appelé jeune homme quelque part,
voit une vision de nuit, un homme qui était à cheval, un cavalier, qui se tenait parmi les
myrtes. Les myrtes. Le myrte est l'arbre qui poussera dans le désert lorsque le moment du
millenium de la bénédiction de la terre sera revenu. Nous voyons ainsi Christ, qui est au
fait de toutes les voies de Dieu à l'égard de la terre, qui contrôle toute chose. Et cela,
puisque nous sommes sur le terrain des prophéties de l'Ancien Testament, en rapport avec lui-même,
avec Christ et avec Israël. Alors cette prophétie annonce quelque chose au verset 17. Mes villes
regorgeront encore de biens et l'Éternel consolera encore Sion et choisira Jérusalem. La seconde
prophétie, la seconde vision est au verset 18, c'est la fin du premier chapitre. On voit quatre
cornes et des ouvriers. Quatre d'ailleurs, comme les quatre Vendécieux, comme les quatre généraux
qui ont succédé à Alexandre, comme désignant l'ensemble du monde. Quatre cornes qui sont le
symbole du pouvoir. Et bien ces cornes, qui avaient initialement dispersé Jérusalem, qui
avaient été un instrument terrible dans la main de Dieu pour le jugement du peuple infidèle, pour
le ramener dans son cœur à Dieu. Verset 21. Que viennent faire ceux-ci, ces cornes-là qui ont
dispersé Judas ? Et bien que personne ne levait la tête. Ceux-là sont venus pour les effrayer,
pour jeter loin les cornes des nations. Un jour Dieu réglera son compte avec les ennemis du peuple.
C'est terrible de penser que d'un côté les nations ont été à un moment même l'instrument
de vengeance, de châtiment par Dieu à l'égard de son peuple infidèle. Et bien ces nations vont
à payer pour ce qu'elles ont fait à l'égard d'Israël. Parce que, c'est l'expression qu'on
trouve dans la vision suivante, elles ont touché à la prunelle de leur propre œil. Chapitre 2,
le verset 8. Celui qui vous touche, touche la prunelle de son œil. Une pensée importante et
peut-être difficile à comprendre. Comment en même temps les nations sont dans la main de Dieu,
ainsi un instrument de vengeance. C'est en Esaïdis qu'il nous est dit que l'Israël que la Syrie est
la verge de la fureur de Dieu. Esaïdis, le verset 5. Ah la Syrie, verge de ma colère. Le bâton qui
est dans leur main, c'est mon indignation. Je l'enverrai contre une nation profane, je lui
donnerai un mandat contre le peuple de ma fureur pour le butiner et le piller. On a pu d'ailleurs se
poser la question, au moment de la guerre du Golfe, si ce n'était pas le préliminaire de certains
événements futurs, l'Israël était resté tranquille, sans intervenir et les nations,
rejointes ici par la Syrie, l'ont attaquée sans cause. Mais derrière cela, qu'y a-t-il? Il y a
le fait que ceux qui sont maintenant rassemblés par la providence de Dieu, encore dans l'impiété,
encore avec sur leurs yeux le voile, ce voile qui ne sera ôté que lorsque la plénitude des nations
sera entrée. Et bien Dieu intervient quand même. Alors le prophète au chapitre 2 lève les yeux,
regarde et voici un homme dans sa main, un cordeau à mesurer, c'est la troisième vision. De quoi
s'occupe-t-il de mesurer la ville? Une mesure d'ange pour la Sainte Cité, la Nouvelle Jérusalem,
une mesure immense, 144 000 goudées. Mesure d'homme, c'est-à-dire mesure d'ange. La largeur,
la longueur, la hauteur, tout est égal, il y a une perfection finie et infinie. Ici,
nous sommes encore sur la terre, sur la Jérusalem, en attendant qu'il soit instituée la Nouvelle
Jérusalem, la Jérusalem céleste, qui est l'église. Ici, c'est le peuple terrestre. L'ange parle avec
le prophète et il sort, un autre ange sort à sa rencontre, court, parle à ce jeune homme. Verset 4
du chapitre 2. Jérusalem sera habitée comme les villes ouvertes. Alors ceux qui avaient justement
frappé le peuple d'Israël seraient coupables. Et puis après la gloire, chapitre 2, le verset 8,
il m'a envoyé vers les nations qui ont fait de vous leur proie. C'est exactement la même expression
qu'au psaume 73. Après la gloire, gloire tu me recevras. Il faut que les nations soient
entièrement châtiées, que les comptes de Dieu soient réglés avec le monde et alors le peuple
d'Israël sera restauré. D'abord, les tribus de Judas et de Benjamin, purifiés du crime qu'ils
ont commis de la mort de Christ. Et c'est le travail de la grâce qu'on voit dans la fin du
prophète Zacharie, particulièrement la fin du chapitre 12. Et ensuite sera ajouté à ces deux
tribus de Judas et de Benjamin, coupables du meurtre de Christ parce qu'elles étaient à
Jérusalem lorsque les nations et le peuple d'Israël ont crucifié, ont livré Christ. Et puis
les dix autres tribus qui étaient dispersées dans le monde entier. On ne peut pas en trouver de
traces maintenant. Elles sont dispersées mais elles sont toujours présentes aux yeux de Dieu.
Elles seront rassemblées, réunies pour faire les douze tribus parce qu'il y a un seul troupeau,
un seul bâton, un seul berger. Les deux bâtons du chapitre 11 seront, pour ainsi dire, remis en
place alors qu'ils avaient été brisés. Alors au chapitre 3, et c'est là-dessus que j'aurais
voulu présenter quelques conseils. Au chapitre 3, nous avons la quatrième vision, la quatrième des
huit, et nous avons trois scènes successives. Dans la première, en fait, c'est essentiellement
Joshua qui est en vue. Joshua c'est Josué, c'est le nom du Seigneur Jésus dans l'Ancien Testament,
Dieu sauveur. Et Joshua est ici le type du grand souverain sacrificateur. Il y avait le
sacrificateur, il y avait le prophète qui pouvait être Haggé, Zacharie, et il y avait le roi qui
était Zerobabel ou Néhémie par exemple, le Tirchata. Le roi, le sacrificateur, le prophète.
Ce qu'a été au fond David, si l'on y réfléchit bien, qui a pris, qui a été roi, loin selon le
coeur de Dieu, qui a été le double salmiste d'Israël et qui a eu la parole de prophétie, et en même
temps qui a pris, en mangeant les pains de proposition par exemple, la position bénie de
sacrificateur. D'une manière générale, dans la royauté d'Israël, il était formellement interdit
de mélanger les deux fonctions royale et sacerdotale. Osias l'a essayé pour sa perte
puisqu'il a été frappé de lèpre. Mais David, l'image du vrai David, il concentre dans sa seule
personne ses merveilleuses fonctions, ses positions bénies de roi de sacrificateur et de prophète.
Christ a été le vrai, le grand prophète. Il est le roi. J'ai eu un mon roi sur Sion. Il est
sacrificateur, sacrificateur pour l'éternité. D'abord selon l'ordre d'Aaron et ensuite selon
l'ordre final de Melchizedek. Alors dans le chapitre 3, dans cette quatrième vision, nous avons Joshua
qui se tient là et Satan se tient en face de lui pour s'opposir à lui. Pour ainsi dire, un tribunal
dans le ciel où Joshua est probablement transporté ou en pensée. Et il y a l'ange l'éternel, figure
probablement de Christ. Joshua le grand sacrificateur, Satan se tient à sa droite pour s'opposir à lui.
Chose terrible de penser que Satan est l'accusateur des frères. La pensée qu'on trouve en Apocalypse,
Apocalypse 12. Les accusateurs des frères, il les accuse jour et nuit. Heureusement son pouvoir
anti-sacerdotale est compensé au delà par celui, le pouvoir infini, en grâce et en bénédiction du
Seigneur Jésus qui est là, qui ainsi va contrecarrer et annuler les mauvaises, les mauvais
desseins de Satan. C'est une opposition fondamentale entre Christ et Satan. Habituellement la chair est
opposée à l'esprit. Habituellement le monde est opposé à Dieu et Satan s'oppose à Christ.
Satan délègue dans les temps à venir un des instruments terribles de son pouvoir sur la
terre qui est l'antichrist, le faux Christ. Il cherchera à séduire même les élus. Et puis dans
le pouvoir politique il y aura la bête romaine, le pouvoir séculier, le pouvoir politique de sorte
qu'il y aura une trinité de mâle qui s'opposera au saint et qui s'opposera à l'accomplissement des
conseils du Dieu sur la terre et aussi dans le ciel. Alors nous avons cette scène où Joshua
pour les cinq premiers versets, versets 2 à 5, est l'image d'un pécheur, chacun de nous par nature.
Alors Satan l'accuse, il a des raisons. Regardez celui là il est plein, il est rempli de vêtements
sales. Le vêtement est le symbole de la profession habituellement. C'est ce qu'on voit dans un
homme. Et sans vêtements la personne est ce qu'elle est profondément, c'est à dire sans Christ, ce
qu'est devenu la dernière église de l'apocalypse, l'odyssée. Tu es nu, tu ne te rends pas compte.
Et bien les vêtements sales sont le symbole ici terrible de ce que l'homme dans ses péchés,
complètement souillé, souillé depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête. Et c'est une
raison pour que la grâce du Dieu ne s'accomplisse pas, ne soit pas adaptée à ce besoin. Bien au
contraire, Satan est complètement étranger à l'amour de Dieu. Satan ne voit que le mal puisqu'il
est mal profondément en lui-même. Il s'oppose, il s'oppose mais c'est tout ce qu'il peut faire,
accuser. Il n'a heureusement aucun pouvoir sur l'âme de l'homme. Il séduit, il entraîne,
il amène jusqu'à la porte du désespoir, jusqu'à la porte du sauter la vie comme Judas. Il est
entré dans Judas lorsque le Seigneur lui a donné le morceau, parce qu'il avait déjà vendu son maître
et décidé de poursuivre son dessein de ténèbres jusqu'à la fin. Mais un jour, lorsque Dieu réglera
ses comptes avec tous les impies, avec toutes les créatures tombées pécheresses, célestes ou
terrestres, ou alors se réglera le sort final des âmes, et bien Satan devra rendre compte pour lui
même, abandonnant ainsi Judas au sort qui est le sien éternellement. C'est une chose que ça
s'appelle. Il n'en est pas de même de Joshua, parce que Joshua est le type ici de racheté,
sauvé par la grâce, par la foi, par la pure parfaite heure de Christ. Voilà pourquoi c'est
un tison qui est sauvé du feu. C'est-à-dire le symbole du jugement, avant que le jugement
arrive, Joshua est arraché au feu. Celui-ci n'est-il pas un tison sauvé du feu. Alors les
vêtements de Joshua sont changés en vêtements de fête. Quelle est la différence entre un
croyant et un homme dans ses péchés? C'est que ses vêtements sont complètement changés. Maintenant,
le croyant a revêtu Christ. Vous avez revêtu Christ, Galatie 3. Christ est la robe. Christ
est la robe de la justice, est la robe du salut. Jésus le salut, Jésus le bonheur, Jésus la paix,
Jésus la joie. Vous avez revêtu Christ, maintenant tout est changé. Christ est notre justice. Nous
sommes devant Dieu, sous le regard scrutateur de Dieu, qui sonde toutes choses. Nous sommes
maintenant revêtus des perfections de la justice même de Dieu en Christ. Christ est le seul juste
qui a donné sa vie pour les injustes et maintenant ceux-là qui étaient injustes,
qui étaient impurs, qui étaient souillés, sont revêtus des perfections de Christ lui-même. C'est
ce que nous raconte le verset 4. Regarde, j'ai fait passer de dessus toi ton iniquité et je te
revets d'habits de fête. Qu'il mette une tiare pure sur sa tête, il mire la tiare pure sur sa
tête, le revêtir de vêtements et l'ange de l'éternel se tenait là. On n'entend plus parler
de Satan. L'ange de l'éternel était dans la première scène du premier verset du chapitre 3.
Le grand sacrificateur, debout devant l'ange de l'éternel, Satan se tenant à sa droite pour
s'opposir à lui. Le conseil de Satan est annulé et maintenant la seule scène qui se présente est
Joshua changé. L'ange de l'éternel se tenait là. La tiare pure est probablement un souvenir de ce
qu'était la tiare d'Aaron, du grand souverain sacrificateur qu'il portait avec la lame d'or
sainte et à l'éternel lorsqu'il entrait dans le sanctuaire pour accomplir son service. Maintenant
le sacrificateur de Joshua, symbole du pêcheur souillé, pêcheur et qui est maintenant pêcheur
repentant, revêtu de la justice de Christ, va recevoir les instruments de son service et va
représenter plus tard le peuple lui-même comme cette famille sacerdotale devant Dieu pour exercer
le service du sanctuaire. Il faut des habits de fête et une tiare pure sur la tête. L'église
est cela maintenant par grâce dans son ensemble et en pensant à ce que seront les noces de l'agneau
dans le ciel, Apocalypse 19, nous pensons à cette robe éclatante, finlin, éclatante et pure, c'est
la justice, les justices des saints, les actes, les actes justes des saints qui sont formés,
constitués, réalisés sur la terre et qui trament et qui tissent cette robe merveilleuse qui sera
la parure et la gloire de l'épouse lorsqu'elle sera présentée à l'agneau au jour de ses noces.
On peut rappeler que intrinsèquement ce n'est pas des choses que nous pouvons apporter nous-mêmes.
L'église est souvent comparée, en particulier dans Matthieu 13, à une perle de très grand prix.
Les pierres précieuses sont la figure de la gloire de Dieu, soit dans la création, soit sur les
vêtements du souverain sacrificateur, soit quelquefois aussi pour l'église, l'église
de la Nouvelle Jérusalem. Il y a les douze pierres aux portes, les perles. Ce qui caractérise soit
une perle, soit une pierre précieuse, c'est que sa valeur ne se voit, son prix n'est mis en valeur
que dans la mesure où la lumière l'éclaire. Un diamant bien taillé reflète et divise la lumière
dans toutes ses parties. C'est tout à fait merveilleux de voir comment le prisme divise
toutes les différentes longueurs d'onde de la lumière. Et cette lumière, quelle est-elle ? C'est
évident, c'est Christ. Et c'est ce que nous dit Sybole quantique 64, c'est que les gloires de
l'église seront mises en valeur pour la joie du coeur de Christ lorsque elle sera éclairée par la
lampe de l'agneau. Il n'y a plus de nuit, il n'y a plus de soleil, il n'y a plus besoin de rien. Des
autorités suprêmes dérivées ou subalternes dans la première création, c'est Christ qui demeure la
lumière, c'est Dieu qui est lumière et l'épouse reflète la lumière pour la joie du coeur de
Christ. Et maintenant, il s'agit de continuer, il s'agit de marcher, il s'agit d'accomplir le service.
Et les versets 6 et 7 de ce chapitre 3 nous disent quelque chose de très important pour nous à
travers l'exemple de Joshua. Alors l'ange de l'éternel maintenant parle à Joshua. La question
de la position de Joshua devant Dieu et les attaques de Satan étant réglées, maintenant Joshua est rendu
propre pour accomplir un service. Quel est ce service ? Et bien c'est le service sacerdotale,
c'est l'église qui est maintenant sur la terre, compagnie de sacrificateurs et qui doit exercer le
service de la louange, de l'adoration, le service de maintenir en particulier la vérité dans un monde
de ténèbres, en attendant que le service de la louange et de l'adoration se poursuive éternellement
et en perfection dans le ciel. Le culte est le seul service donné à l'assemblée qui se commence sur
la terre et qui se perpétue dans le ciel. Alors verset 6 et 7, l'ange de l'éternel protesta à Joshua
disant ainsi dit l'éternel des armées si tu marches dans mes voies et si tu fais l'acquis de la charge
que je te confie alors tu jugeras aussi ma maison et tu auras la garde de mes parvis. Joshua
représente donc le peuple maintenant, le peuple d'Israël comme ce peuple qui appartenait à Dieu
pour son service. L'expression si tu marches dans mes voies se trouve plusieurs fois en particulier
en deux chroniques 13, il vaut la peine de lire les deux ou trois passages correspondants, deux chroniques 13
et les deux tribus qui étaient encore plus fidèles que les dix autres tribus qui mûrissaient déjà vers
la fidélité. Au verset 10, c'est Abijah qui est le petit-fils de Salomon, nous savons que le royaume était déjà
divisé à ce moment là. Deux chroniques 13 verset 10, l'éternel est notre dieu nous ne l'avons pas
abandonné des sacrificateurs fils d'art on serve l'éternel et les lévites sont à leur fonction
et chaque matin et chaque soir ils font fumer les holocaustes à l'éternel et l'encense de drogues
odoriférantes. Nous avons les pains rangés sur la table pure, le chandelier d'or et ses lampes pour
brûler chaque soir car nous nous faisons l'acquis de la charge que l'éternel notre dieu nous a confié
mais vous vous l'avez abandonné. On oserait difficilement transcrire de telles paroles ceux
qui ont encore à coeur de marcher dans le chemin de l'obéissance à Christ et à la parole en disant
que les autres ont abandonné ce chemin mais néanmoins ce que nous avons à faire c'est
essayer de nous concentrer à être fidèles dans ce que le seigneur nous a confié pour le garder
fidèlement et ne pas le laisser échapper des mains qui sont souvent faibles toujours faibles et souvent
lassées. Qu'y avait-il ici dans le service? L'autel des reins figure de la croix, l'autel d'or figure du
parfum de la louange, c'est le culte. La table et bien c'est le symbole de la communion. L'unité
du corps de Christ vu dans le seul pain de la table, la scène à la table du seigneur est le
chandelier. Christ est la lumière du monde. Tant que je suis sur la terre je suis encore, tant que
je suis dans le monde je suis la lumière du monde. Maintenant où est la lumière du monde? Elle est
dans les saints, dans les rachetés, pas ailleurs puisque le monde est le monde de ténèbres. Ensuite
dans Malachi, passage qui est à côté de celui que notre frère a lu ce matin, Malachi 3,14 une
question qui est on oserait peut-être dire presque une moquerie, une question qui est complètement
négative. Malachi 3,14,13 vos paroles ont été fortes contre moi dit l'éternel et vous dites
qu'avons-nous dit contre toi? Vous dites c'est en vain qu'on sert Dieu. Quel profit y a-t-il à ce
que nous fassions l'acquis de la charge qu'il nous a confiée? Cette ferveur c'est la neuvième et
dernière de ces questions qui sont posées dans ce si intéressant prophète. Quel profit y a-t-il à ce
que nous fassions l'acquis de la charge qu'il nous a confiée et que nous marchions dans le deuil
devant l'éternel des armées? Alors on tenait les heureux pour orgueilleux et ceux qui
pratiquaient la méchanceté étaient établis. C'est exactement la même pensée qu'Azaf avait
entretenu dans son coeur avant qu'il entre par la foi dans les sanctuaires de Dieu et qu'ils
comprennent le terme. Parce qu'il y a un terme dans les choses de Dieu, dans la vie des hommes sur
la terre. Il y a un moment où les choses sont révélées. Mais il y a un grand profit au contraire
cher jeune à faire l'acquis de la charge que le Seigneur nous a confiée et à marcher même dans
le deuil devant l'éternel des armées. On ne se force pas être triste mais dans la mesure où on
comprend un peu la ruine de l'église et bien on peut être en même temps qu'attristé, en même
temps heureusement toujours joyeux parce que la joie de l'éternel est notre force. Mais faire
l'acquis de la charge qu'il nous a confiée c'est justement marcher humblement avec Dieu. Comment
pouvons-nous le faire? Comment pouvons-nous être agréable à Dieu? Il t'a déclaré au homme ce qui
est bon et qu'il dit au Michel. Marcher humblement avec son Dieu. Marcher dans le deuil devant l'éternel
des armées. Les orgueilleux ne sont pas heureux. Ils tiennent peut-être le haut du pavé, excusez-moi
l'expression, mais pour un temps seulement. Et un jour les choses seront renversées, placées dans
la juste mesure selon l'ordonnance, selon la mesure divine des choses. Et bien dès maintenant il y a
un livre de souvenirs qui est écrit. Ceux qui craignent l'éternel ont parlé l'un à l'autre.
Voilà la communion de ces deux ou trois. Voilà la communion de ceux qui ont à coeur malgré leur
faiblesse de faire l'acquis de la charge qui leur a été confiée. Et bien qu'ont-ils en commun? Ils
pensent au nom de la personne absente. Comment pouvons-nous penser au nom du Seigneur Jésus? Il
y a un moyen évident ordonné de Dieu. C'est la déclaration d'amour du Seigneur Jésus à ses
disciples la nuit même où il a été livré. Faites ceci en mémoire de moi. Penser au nom d'une
personne, c'est l'identifier avec cette personne même. Dans le chemin de tes jugements nous t'avons
attendu. Le désir de notre âme est après ton nom et après ton souvenir. Dans ceci beau quantique
d'Ésaïe 26 que Dieu lui-même placera dans la bouche du résidu qui attend la délivrance.
L'autre expression que l'on trouve en de faire l'acquis de la charge, elle est en
Zacharie à Ézéchiel. Ézéchiel sauf erreur 45. Oui c'est 44. Alors Ézéchiel 44 le verset 15.
Les sacrificateurs, les lévites, fils de Tzadok qui ont fait l'acquis de la charge de mon sanctuaire
quand les fils d'Israël sont égarés d'eux auprès de moi, eux s'approcheront de moi pour faire mon
service. Verset 16. Eux s'approcheront de ma table pour faire mon service. Ils feront l'acquis de la
charge que je leur confie. On doit retrouver une expression comparable au chapitre 48. Oui c'est ça.
Chapitre 48 le verset 11. Au dernier chapitre d'Ézéchiel. C'est la page 611. L'offrande sera
pour les sacrificateurs qui sont sanctifiés d'entre les fils de Tzadok, qui ont fait l'acquis
de la charge que je leur ai confiée, qui ne se sont pas égarés dans les égarements des fils
d'Israël comme les lévites se sont égarés. Pour les sacrificateurs, les lévites, chose remarquable
ici c'est que la confusion volontaire par le Saint-Esprit, l'identification peut-être on
pourrait dire entre les lévites et les sacrificateurs. Les lévites représentaient
tous ceux qui appartenaient à cette tribu mise à part pour Dieu. Les sacrificateurs, c'est partie
de la famille des descendants de la famille sacerdotale prise d'entre la tribu de Lévis,
c'est-à-dire des descendants d'Aaron. Alors les sacrificateurs et les lévites, ils se sont
identifiés. Ils sont ceux qui sont les descendants de Tzadok. Il y avait eu deux généalogies de
sacrificateurs et l'une a été complètement infidèle, celle qui descendait d'Élie, le
sacrificateur qui avait laissé ses fils s'avélir et ruiner au fond la sacrificature au moment du
temps, au début de la période de Samuel avant l'introduction de la royauté. Cette généalogie,
cette génération a été mise de côté. Tzadok au contraire est resté fidèle à David dans le temps
de la réjection du roi. Lorsque le roi était l'objet de tant de violence de la part de sa
propre famille et de son propre peuple, Tzadok est resté fidèle. Cette famille sacerdotale,
Tzadok aura en fait une place privilégiée, une place particulière même dans le temps à venir
en Ézéchiel. Mais leur caractère c'est de faire l'acquis de la charge du sanctuaire de Dieu. Il
est de toute beauté de voir en détail ce que sera le service de cette famille sacerdotale dans
les temps à venir. Alors si nous parlons dans les versets 6 et 7 du chapitre 3 de Zacharie du
service qui est confié à l'assemblée, au fond on peut dire que Dieu forme déjà l'église sur la terre
pour l'accomplissement du service éternel, du service de l'allonge, de l'adoration dans le
sanctuaire, dans le ciel. Alors après les chapitres, les versets 8 à 10 nous élèvent encore dans la
première partie du chapitre 3. C'était Joshua représentant le pécheur purifié, revêtu d'habit
de fête. Dans le paragraphe suivant les versets 6 et 7, c'était le service, Joshua typifiant le
peuple. Maintenant la scène s'élève et nous enlève au-dessus du peuple pour nous voir ce qui est le
conseil même de Dieu. Et nous avons une si belle figure de Christ, versets 8, 9 et 10. Joshua,
grand sacrificateur, toi et des compagnons qui sont assis devant moi. Nous sommes appelés les
compagnons de l'éternel, des venus seigneurs, dans la présence de Dieu. Cette expression des compagnons
se trouve plusieurs fois. On l'a lu ce matin, sauf erreur, verset 7 du chapitre 13 de Zacharie. Frappe
le berger. Contre l'homme qui est mon compagnon, dit l'éternel des armées. Christ est le compagnon
légal du père. Il n'y avait aucune déclaration, témoignage visible de ce qu'était ce Christ lorsqu'il
était surhomme, une croix, d'infamie, partageant la condamnation des malfaiteurs. Mais qui était-il?
Et il était le compagnon illégal du père. Lorsqu'il est vu comme un passereau solitaire,
comme sous l'indignation et la colère de Dieu, que dit la grâce de Dieu à l'égard du fils?
Eh bien, tu as jadis fondé la terre et les cieux sont l'ouvrage de tes mains. Et Paul,
instruit par le Saint-Esprit, prend cet exemple du psaume 102 comme un des sept témoignages de
l'Ancien Testament, pour déclarer les gloires de Christ comme fils de Dieu. Voilà ce qu'est
Christ sur la croix, le compagnon illégal de Dieu. Dieu, il est le fils du béni, et il est le béni
lui-même. Dieu bénit sur toute chose éternellement. Alors dans la nouvelle création maintenant, nous
sommes les compagnons du Christ, parce que nous appartenons à cette maison dont Christ est fils
et chef. La maison du fils, la maison du chef Christ. Nous sommes donc ses compagnons si du
moins nous retenons ferme la confession. Et puis dans le siècle à venir, au psaume 45, eh bien
le Seigneur sera toujours laoué d'une huile de joie au-dessus de ses compagnons. Sorte que Christ
est à la fois le compagnon illégal du Père, et par grâce l'eracheté terrestre sur la terre
pendant le millenium sur les compagnons illégaux du Père, et par grâce l'eracheté terrestre sur la
terre pendant le millenium sur les compagnons du Fils de Dieu, du vrai Messie reçu comme roi, et
dans le ciel nous serons les compagnons de celui qui est chef sur toute chose à l'assemblée, la
plénitude de celui qui remplit tout en tous. Ici Joshua, grand sacrificateur, toi et tes compagnons
qui sont assis devant moi. Alors le serviteur c'est le germe. Le serviteur, le germe, le germe c'est
celui qui a la puissance de la vie en lui-même. Il montra devant lui comme un rejeton, comme une
racine sortant d'une terre aride. Il n'a ni forme ni éclat. Et pourtant ce qui sortait de cette terre
aride, du désert de ce monde, c'était celui qui avait non seulement le germe de la vie, mais la
puissance de la vie pour vivre et communiquer la vie. Cette expression merveilleuse du serviteur
le germe, nous la trouvons ici d'abord comme serviteur en Zacharie 3, 9, 8. Mon serviteur le
germe. Mais dans l'ordre, puisque nous y trouvons la figure des quatre évangiles, il vaudrait mieux
lire d'abord le passage de Jérémie 23 qui nous présente le Christ comme le germe roi. L'expression
se trouve deux fois. En Jérémie 23, le verset 5, des jours viennent, dit l'éternel, et je susciterai à
David un germe juste et il régnera en roi et prospérera, exercera le jugement et la justice
dans le pays. Dans ces jours, Judas sera sauvé, Israël demeurera en sécurité. Et c'est ici le
nom dont on l'appellera, l'éternel, notre justice. Ensuite, sauf erreur, suite au chapitre 33, on trouve une
expression comparable, chapitre 33, page 549, verset 15. En ce jour-là, et en ce temps-là, je ferai germer à
David un germe de justice et il exercera le jugement et la justice dans ce pays. Alors, Christ comme
germe et le roi, celui que Dieu a oué, roi sur Sion. C'est un roi qui exercera le jugement et la
justice qui sont les deux bases connues du trône de Dieu, suivant l'expression connue du psaume 89.
Le jugement a été séparé de la justice lorsque Pilate a condamné le juste. Alors qu'il avait le
pouvoir dans sa main, il en a usé de manière scandaleusement injuste. Le scandale de la croix
est une expression scripturaire de Galate. Et bien désormais, le jugement retourne à la justice.
Ceux qui sont droit de cœur s'en réjouissent parce que les choses reviennent à leur place. Et où ce
jugement et cette justice se trouvent-ils réunis? Sinon, dans la main, dans le sceptre de celui qui
est le roi de justice, Christ. Et en même temps, Christ est celui qui a le germe de la vie. Donc,
Matthieu, le germe roi, nous le trouvons en Jérémie 23 et 33. Marc, le serviteur prophète,
nous le trouvons en Zacharie 3. Mon serviteur, le germe. L'homme, l'évangile selon Luc, nous le
trouvons sur la même page, au chapitre 6 de Zacharie, au verset 11. Tu lui mettra ces couronnes
sur la tête de Joshua, fils de Jotsadak, le grand sacrificateur. Et tu lui parlera,
ainsi parle l'Eternel des armées, disant, voici un homme dont le nom est Germes. Il germera de
son propre lieu et il bâtira le temple de l'Eternel. Nous avons donc ici la figure de Christ comme
fils de l'homme, dont les caractères sont présentés tout au long de l'évangile selon Luc. Et en même
temps, il nous reste à trouver la dernière expression. Nous avons le fils de Dieu, c'est
en Esaïe, au verset, au chapitre 4, que nous trouvons le fils de Dieu, le germe fils de Dieu.
Esaïe 4, le verset 2. En ce jour-là, il y aura un germe de l'Eternel pour splendeur et pour gloire,
et le fruit de la terre pour magnificence et pour ornement. On peut lire le passage aussi
d'Esaïe 11, verset 1er. Il sortira un rejeton du tronc d'Esaïe et une branche de ses racines
fructifiera. Mais alors là, l'Esprit Saint est présenté dans le verset suivant. L'Esprit de
l'Eternel reposera sur lui et lie le caractère de Christ, fils de Dieu, du premier verset,
au caractère de Messie et de roi. C'est-à-dire qu'en fait, on referme cette scène merveilleuse,
où on trouve dans ces deux versets à la fois le roi, c'est Matthieu, et le fils de Dieu,
c'est l'Évangile selon Jean. Il est dit quelque part, je crois que c'est dans Hébreux 7,
que Christ s'est levé. Verset Hébreux 7. A l'égard de celui auquel des choses,
personne n'a été attaché à l'autel, il est évident que notre Seigneur a surgi de Judas.
Alors là, la note nous aide bien, la note petit b, oui, il s'est levé. Les septantes,
la version donc latine, disait, rendaient le germe de Jérémie 23, Zacharie 3, par levé du soleil ou
levé de l'Orient. Non seulement Christ est la vie, il a la vie en lui-même, mais il est cet Orient
d'en haut qui a visité le peuple dans sa misère. Et c'est la raison pour laquelle le tabernacle
s'orientait, était tourné vers l'Orient. Les portes, les voiles qui marquaient l'entrée du parvis
et l'entrée du tabernacle lui-même dans le désert, étaient toujours dirigées vers l'Orient,
c'est-à-dire vers le levé du soleil. Et ce levé du soleil, et bien évidemment c'est Christ.
D'ailleurs, ce que la terre attend, non pas nous, nous attendons nous, parce qu'elle est déjà levée
dans le ciel de nos cœurs, c'est l'étoile brillante du matin, c'est l'attente et l'espérance ardente
de l'Église. Mais la terre toute entière, renouvelée maintenant plus tard sur la base
du sacrifice de Christ, attendra le levé du soleil de justice, expression que l'on trouve une seule
fois en Malachie 4. Nous avons donc Christ présenté ici sous les traits de Joshua, maintenant,
comme serviteur de l'éternel, le germe. Il est beaucoup plus que cela, il est aussi la pierre,
c'est-à-dire il est la pierre de fondement. Et c'est dans Genèse 49 que nous avons l'explication
de cette pierre. Genèse 49, le verset 25. De là est le berger, la pierre d'Israël, du Dieu de ton
Père il t'aidera et de tout puissant il te bénira des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions
de l'abîme qui est en bas, des bénédictions des mamelles et de la matrice. Les bénédictions de
ton Père surpassent les bénédictions de mes ancêtres jusqu'au bout des collines éternelles.
Elles seront sur la tête de Joseph et sur le sommet de la tête de celui qui a été mis à part de ses
frères. Et on trouve beaucoup de traits moraux de Joseph, ici béni par son Père Jacob à la mort
de celui-ci, avec ce qu'il nous a dit, les gloires de Christ justement, dans ces passages qui nous
occupent en Zacharie. Il y avait sept yeux sur cette pierre, donc la pierre c'est le fondement,
c'est le vrai Joseph qui est le fondement, le berger, la pierre d'Israël. Alors évidemment il
n'y a pas d'extrapolation à faire puisque le Seigneur Jésus et les épîtres de Paul nous disent
que l'assemblée est formée, fondée sur Christ et sur son œuvre et que selon la révélation que le
Père avait faite à Pierre de la gloire de Christ comme le Messie, le fils du Dieu vivant, et bien
sur cette fonde révélation-là, Christ lui-même bâtirait son assemblée en même temps qu'elle
est bâtie par le conseil éternel de Dieu, bâtie sur la terre pour le ciel, pour l'éternité. Alors
ici c'est la pierre, nous sommes encore sur la terre mais on applique sans aucune difficulté à
l'ordre spirituel des choses. La pierre, elle a sept yeux. Les sept yeux, on les trouve au verset
10 du chapitre 4. Ce sont les yeux de l'éternel qui parcourent toute la terre. Les yeux de l'éternel,
celui qui se montre fort envers ceux qui lui sont attachés, qui lui sont fidèles et les yeux aussi
qui ont l'acuité parfaite pour juger de toute chose. C'est quelque part d'ailleurs qu'on trouve
une de ces prophéties qui dit que le messager avait été voir l'ensemble du monde et qu'il n'y
avait rien à signaler. C'est un peu avant. Alors la pierre, il y a les sept yeux, la gravure de
cachet. En ce jour-là, verset 10, dit l'éternel des armées, vous convirez chacun son prochain sous
la vigne et sous le figuier. C'est la bénédiction finale, millénaire du peuple terrestre.
Il a fallu d'abord l'oeuvre de la grâce, pour nous l'oeuvre de la croix. Il a fallu la mise à part
du peuple pour Dieu, pour le sacrifice, pour le service sacerdotal. Il a fallu Christ comme le
serviteur, le germe, celui qui a la vie en elle en lui-même, celui qui la communique, qui devient
pierre, fondement, fondation de toute la bénédiction. Il y a les sept yeux, ce qui sont, nous dit
Apocalypse 5, sauf erreur, les sept esprits de Dieu, qui sont envoyés sur toute la terre. Au chapitre 4,
je ne veux dire qu'un mot des chapitres 4 et 5, qui sont aussi intéressants, mais le temps avance. Au
chapitre 4, nous avons en fait, si Christ est souverain sacrificateur au chapitre 3, il est roi au
chapitre 4. Et au chapitre 5, il est juge. Au chapitre 4, c'est l'ange qui parlait avec le prophète
Zacharie, qu'il réveille, qu'il réveille comme un homme qu'on réveille de son sommeil. Il dit que
vois-tu, on voit le chandelier tout d'or. Il y avait les deux conduits au verset 14, ce sont les deux
fils de l'huile. On a eu l'habitude de dire, de penser que ces deux fils de l'huile sont à la fois
la royauté et la sacrificature de Christ. Alors ce chapitre, je ne veux pas entrer dans les détails,
nous disent quelque chose de très beau, qui s'ajoute au verset 8 du chapitre 9 du chapitre
précédent. Au chapitre 3, c'était Christ comme pierre. Et au chapitre 4, le verset 7, la pierre
est maintenant une pierre de fête, avec des acclamations grâce, grâce sur elle. Si j'ose
dire, c'est la clé de voûte maintenant. Christ est à la fois la pierre de fondation, la pierre de
fondement, sur laquelle l'édifice s'est édifié, et aussi la clé de voûte. Dans une voûte en
maçonnerie, si on supprime la clé de voûte, la pierre centrale, la clé de la voûte, en fait,
la voûte n'a plus de résistance, va s'effondrer. Christ est à la fois celui qui est la fondation
de cet édifice merveilleux, spirituellement pour nous l'Église, et en même temps, il est celui
qui en est l'ornement. C'est une pierre de fête. C'est habituellement cette pierre qui est ornée
dans les édifices des hommes. Mais pour nous, verset 6, ni par force, ni par puissance, mais par
mon esprit, dit l'Éternel des armées. Il dit quelque part qu'il y a méprisé le temps des petites
choses. Eh bien, nous n'avons pas à les mépriser. C'est un temps de petites choses, mais en même
temps, ce n'est ni par force, ni par puissance que maintenant nous pouvons agir. C'est par mon
esprit, dit l'Éternel des armées, et le prophète Agé, dans la page précédente, nous donne trois
promesses pour le résidu qui sont confirmées par Paul aux anciens d'Éphèse. La présence de Dieu,
je suis avec vous, mon esprit, mes paroles, selon laquelle j'ai fait alliance avec vous lorsque vous
sortiez d'Égypte. Ces choses-là, elles sont données, sont les trois ressources de la foi pour
tous les temps. Pour le peuple terrestre, s'il n'y a plus de force et de puissance dans un petit
résidu qui n'avait que 40.000 personnes et où il n'y avait aucun lévite pour servir, il n'y avait
que peu de force parmi les chefs du peuple, encore moins parmi le peuple lui-même, qu'avait-il qui
leur restait? Tout ce qui était nécessaire pour quand même être heureux et puisse être fidèle
et quand même avoir la puissance par Christ, ni par force, ni par mon esprit, par la puissance,
mais par mon esprit, dit l'Éternel des armées. Lorsque Paul quitte les anciens d'Éphèse,
qu'il a fait venir à Milet, il leur dit, je vous recommande adieu à la parole de sa grâce qui a
la puissance d'édifier et de vous donner un héritage avec tous les sanctifiés. Au chapitre 5,
il y a deux sujets successifs, deux jugements. Le jugement d'ordre moral, parce qu'il y avait
beaucoup de choses qui n'étaient pas à la gloire de Dieu dans le monde d'alors. Les voleurs, ceux qui
juraient faussement, toutes ces choses-là, et bien un jour, Dieu les jugeait, il y aurait un rouleau
de jugement. Chapitre 5, la vision des quatre premiers versets, c'est la sixième vision, c'est
le rouleau, un rouleau qui vole l'onde 20 coudées. C'est le jugement par Dieu, le rouleau du jugement
du mal moral. Mais la suite aux versets 5 à 11, c'est le jugement religieux, l'effat qui sort,
la méchanceté, les cigognes. Et l'effat est transporté dans les cigognes et leurs ailes ou
dans le pays de Chinard. On sent bien qu'on est sur le terrain de l'iniquité religieuse parce que
le pays de Chinard, qui est le lieu d'habitation de la cité de Babylone, symbole dans la première
cité de Babylone de la deuxième, savons qu'il y a eu deux grandes cités à partir des temps du
déluge. D'un côté, Babylone dans la plaine de Chinard et de l'autre côté, il y a eu Ninive,
apostasie religieuse chrétienne. L'antichrist, c'est l'apostalie religieuse juive. C'est deux
apostasies qui s'opposent, chacun de leur côté, à Christ et à son Dieu. Une chose terrible de
penser comment l'homme va pouvoir s'égarer pour s'élever contre Dieu par pur orgueil avant
d'être complètement brisé sans remède. La dernière prophétie, la huitième prophétie,
occupe les huit premiers versets du chapitre 6. Je vais conclure sur les conclusions des visions.
Ces conclusions sont de toute beauté. Elles se présentent dans les versets 9 à 15 du chapitre 6.
Il y a donc eu sept, huit visions, plus la conclusion de tous les sept-ci. Au verset 9,
la parole de l'Eternel vint à moi disant, « Prends de la part de ceux de la transportation. En ce
même jour, tu prendras de l'or, de l'argent et des couronnes. » Verset 11. Et ces couronnes,
ce sont des tiars composés de plusieurs couronnes. Alors, qui est celui sur qui la couronne doit
être mise? Cette tiare a plusieurs couronnes. Sur la tête de Joshua, fils de Jezabak, le grand
sacrificateur. Donc, en fait, on voit bien que c'est Christ maintenant qui est de nouveau vu dans la
figure de Joshua. C'est la suite, en fait, du chapitre 3 du verset 8. Joshua est un type de
Christ. Maintenant, Joshua, fils de Jezabak, le grand sacrificateur, est celui sur qui la couronne
est placée. Il l'a revêtue d'une couronne d'orfins. Il lui a donné la gloire. Mais celui-là qui est
vêtu de gloire, qui est revêtu de gloire et qui reçoit sur son front un diadème, une couronne d'or
pur, d'orfins, qui remplace la couronne d'épines que le monde, dans sa folie et sa méchanceté,
ont placée sur la tête du sauveur bien-aimé, lorsqu'on a déclaré que c'est homo, voici l'homme,
eh bien, celui-là même, il a des compagnons. Et ces compagnons, ils sont de deux origines,
de deux natures. D'un côté, la scène se passe à Jérusalem en gardant le souvenir de Babylone.
C'est absolument de toute beauté. Jérusalem, c'est le lieu où la mémoire du nom de Dieu était placée.
C'est le lieu où Dieu a promis sa présence. C'est l'assemblée des deux ou trois réunis au
nom du Seigneur Jésus. C'est tout à fait clair. Dans ce lieu-là, le grand sacrificateur Christ reçoit
la gloire, reçoit la couronne, reçoit le diadème. Et il y a autour de lui, dans celui-là qui est le nom
dont l'homme qui a un germe comme nom et qui germe son propre lieu, lui qui porte la gloire, eh bien,
il y a en même temps des couronnes qui sont données à trois ou quatre des serviteurs, dont
certains sont montés de Babylone. Elem, Tobija, Jediah et En, fils de Sophonie. Je n'entre pas dans
les détails. Ces hommes ont leur nom qui est changé par rapport à la liste qui est donnée au début du
verset 10. Ils étaient venus de Babylone ou ils étaient déjà à Jérusalem. Eh bien, quel que soit
l'état de dispersion de l'Église sur la terre, il y a quelque chose de précieux pour le cœur de Christ.
Dans ce système religieux général, il est absolument impossible de comprendre comment,
dans la sagesse de Dieu, Christ lui-même, pour son propre cœur, se garde des âmes fidèles. Il est leur
sauveur pour l'aimer, garder dans une mesure ce que le Seigneur l'ordonne à garder, dans un système
qui, dans son ensemble, est quand même condamné et partagera la condamnation du monde religieux de
la fin. Comment pouvons-nous comprendre ces choses? Nous n'avons pas à y entrer. C'est le secret de
Dieu. Ce que nous avons à faire, nous, dans notre place, à notre place, eh bien, c'est de garder
justement, fidèlement, ce qui nous a été confié. Faire, dans cette mesure-là, l'acquis de la charge
que le Seigneur nous a confiée. Le terme, c'est jusqu'à ce que le Seigneur vienne. …