Une étoile brillante dans la nuit – début et fin de l’épitre de Jude
ID
eab066
Idioma
FR
Duración
00:27:17
Cantidad
1
Pasajes de la biblia
Jude 1-2 et 20-25
Descripción
sin información
Transcripción automática:
…
Bonsoir, chers amis de la langue française, et bienvenue à ce message biblique.
Le sujet que nous avons devant nous ce soir, c'est une étoile brillante dans la nuit.
Non, ce n'est pas l'étoile du matin que j'aimerais parler ce soir, mais j'ai quelque chose d'autre à cœur.
J'aimerais vous rappeler le début et la fin d'une épître dans le Nouveau Testament qui traite un sujet très sérieux.
C'est l'épître de Jude.
Cette épître parle d'une nuit, de la nuit du rejet du Seigneur Jésus dans le christianisme.
Cette épître parle des hommes et des femmes qui s'appellent chrétiens, qui ont, comme l'apôtre Paul dit, une forme de la piété, mais qui ont, en reniant la puissance.
C'est une épître sombre.
C'est une peinture, un tableau noir, pour ainsi dire.
Mais ce tableau noir est encadré par un cadre illumineux, une étoile brillante dans la nuit.
Et j'aimerais maintenant lire les premiers et les derniers versets de cette épître, l'épître de Jude.
Jude, chapitre 1er, versets 1 et 2.
Jude, esclave de Jésus-Christ et frère de Jacques, aux appelés, bien-aimés, aux sanctifiés, en Dieu le Père, et conservés en Jésus-Christ.
Que la miséricorde et la paix et l'amour vous soient multipliés.
Et à la fin de cette épître, au verset 17, mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des paroles qui ont été dites auparavant par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ.
Verset 20.
Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, priant par l'Esprit Saint, conservez-vous dans l'amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle.
Verset 24.
Et pour tous les siècles.
Amen.
La salutation de cette épître est, en effet, extraordinaire, renconfortante, exceptionnelle, une étoile brillante.
Et la même est valable pour la fin de cette épître.
Comme je viens de dire, un cadre lumineux qui encadre un tableau noir et triste.
Tout d'abord, nous voyons une double relation que les croyants ont avec les personnes divines.
Nous avons une relation avec Dieu, le Père, et nous avons une relation avec Jésus-Christ, notre Seigneur.
Nous avons une relation avec Dieu, le grand Dieu, le Dieu Tout-Puissant, le Dieu qui est le Créateur de ce monde.
Mais ce grand Dieu est notre Père.
Dans l'Ancien Testament, il était connu comme Dieu, il était connu comme éternel dans ses relations avec son peuple terrestre.
Mais nous, chers amis, nous, les chrétiens, des vrais chrétiens, nous connaissons Dieu comme notre Père.
Nous sommes des enfants de Dieu.
Il nous a adoptés, nous sommes des fils de Dieu.
Quelle relation avec Dieu comme Père.
Comme des enfants, nous avons un Père dans le ciel qui nous aime, qui s'occupe de nous, Dieu le Père.
Deuxièmement, nous avons une relation avec Jésus-Christ.
Jésus, c'est le nom de l'humanité du Seigneur Jésus.
« Tu appelleras son nom Jésus et il sauvera son peuple de leurs péchés. »
Jésus, ce nom, ce bon nom, ce nom au-dessus de tout nom, ce nom signifie « Dieu et Sauveur ».
Le Seigneur Jésus, il est venu sur la terre pour sauver ceux qui étaient perdus.
Comme Jésus, il a marché sur la terre.
Il nous a laissé un exemple, un modèle à suivre.
Les traces de Jésus sur la terre sont visibles pour nous.
Mais comme Jésus, il a aussi laissé sa vie à la croix de Golgotha.
Il est mort pour nous, Jésus.
Et même dans la gloire, il est toujours Jésus.
L'apôtre Paul, lors de sa conversion, a posé cette question, « Qui es-tu, Seigneur ? »
Et la réponse, « Je suis Jésus. »
Jésus, maintenant, il est exalté.
Il est à la droite du Père.
Là, nous le voyons.
Et dans sa gloire, nous avons ce nom Christ.
Celui qui est en un de Dieu.
Celui qui a été haut élevé.
Il l'a fait, et Seigneur, et Christ.
Celui qui a méprisé, qui a été rejeté sur la terre.
Christ dans la gloire.
Nous sommes unis à Jésus, qui a une fois donné sa vie à la croix de nous.
Et nous sommes liés à Christ, qui est maintenant à la droite de Dieu.
Jésus-Christ.
Quelle relation !
Dieu le Père, Jésus-Christ.
Enfin, nous voyons une quadruple assurance.
Nous sommes des appelés.
Nous sommes des bien-aimés.
Et la note nous dit qu'on peut aussi lire des sanctifiés.
Ça dépend des manuscripts qu'on utilise.
Et nous sommes conservés en Jésus-Christ.
Nous sommes appelés.
Nous faisons part de l'appel céleste de Dieu.
L'appel de gloire pour la gloire.
Nous avons une grande valeur dans les yeux de Dieu.
Il nous a appelés.
Deuxièmement, nous sommes des bien-aimés.
Toi et moi, nous sommes des objets de l'amour divin.
Dieu nous aime.
Qu'est-ce que ça signifie que nous sommes des objets de l'amour de Dieu, de l'amour du Seigneur Jésus ?
Dieu nous a aimés et il a donné son Fils pour nous.
Christ nous a aimés et s'est livré, s'est donné lui-même pour nous.
Aimer quelqu'un, ça veut dire donner à celui, à l'objet de l'amour, ce que l'objet a besoin et de donner davantage.
Dieu donne la preuve de son amour chaque jour en nous donnant tout ce que nous avons besoin et en nous donnant davantage.
Troisièmement, nous sommes sanctifiés.
Sanctifier quelqu'un, ça veut dire nous appartenons à Dieu.
La première chose qui a été sanctifiée dans l'Écriture, c'est le sabbat.
Quand Dieu a créé le monde, il avait dit le sabbat est saint, c'est mon jour, il appartient à moi.
Nous, chers amis, nous appartenons à Dieu.
Bien sûr, ça signifie aussi que nous sommes séparés du péché sanctifié.
On ne peut pas vivre saint avec des associations mauvaises.
Mais la première pensée, c'est que nous appartenons à Dieu.
Et quatrièmement, nous sommes gardés.
Le monde est dangereux.
Nous vivons sur un terrain dangereux.
Nous avons un ennemi qui est contre nous, c'est le diable.
Nous avons un ennemi autour de nous, c'est le monde.
Et nous avons un ennemi dedans de nous, c'est le péché.
Il y a des dangers et nous avons besoin d'être gardés, d'être conservés.
Et voilà, nous sommes gardés, conservés en Jésus Christ.
C'est celui qui nous garde.
Mais cette préposition signifie aussi nous sommes conservés, gardés pour lui, pour lui,
pour être un jour dans la présence du Seigneur Jésus, saint et irréprochable.
Après, nous voyons que Jude parle d'un triple désir, d'un triple souhait.
Il dit que la miséricorde et la paix et l'amour vous soient multipliés.
La miséricorde, ça signifie que Dieu a des sentiments profonds dans la misère dans laquelle nous sommes.
Le Seigneur Jésus, quand il était ici bas, sur la terre, il était à plusieurs reprises ému de compassion.
Ça, c'est miséricorde, être ému de compassion.
Le cœur est touché par la misère de quelqu'un et on vient à l'aide de celui qui est dans le besoin.
Miséricorde et grâce, la grâce n'est pas mentionnée ici, mais miséricorde et grâce sont comme deux jumeaux.
La miséricorde entre dans nos circonstances.
La grâce nous enlève, nous remonte envers Dieu.
Ici, Jude qui parle du déclin dans les jours, les derniers jours du christianisme, Jude parle de la miséricorde.
Les circonstances dans lesquelles nous sommes sont difficiles, mais nous avons le souhait de la miséricorde divine dans toutes nos circonstances.
Deuxièmement, c'est la paix qui nous est désirée.
Ce n'est bien sûr pas la paix avec Dieu.
J'espère que nous tous, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ.
Ceux qui ont été justifiés sur le principe de la foi ont la paix avec Dieu.
Quelle bénédiction !
Mais ici, la paix, ce n'est pas la paix avec Dieu.
Ici, la paix, c'est la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence.
C'est la paix dans les circonstances.
C'est la paix, le repos pendant une période de tempête, de l'orage.
Il est là, nous pouvons être paisibles, nous pouvons être tranquilles dans les circonstances.
Le trône du Dieu n'est pas ébranlé par ce qui se passe ici sur la terre.
Et pour cette raison, nous pouvons vivre dans la paix de Dieu.
Et nous connaissons même le Dieu de la paix.
Le deuxième désir.
Et le troisième, l'amour vous soit multiplié.
Bien sûr, l'amour est toujours constant, l'amour de Dieu.
L'amour de Dieu ne change jamais, mais notre appréciation, notre jouissance de l'amour peut changer.
On peut imaginer un jour, un beau jour avec du soleil.
Le soleil brille toute la journée et nous restons à la maison.
Nous restons dans la cave, par exemple.
Nous ne voyons pas le soleil.
Le soleil est là, mais il faut être, il faut aller dehors pour jouir du soleil,
pour jouir des rayons du soleil.
La miséricorde, la paix et l'amour vous soient multipliés.
À la fin de cet Épitre, Jude, Jude qui n'était pas un apôtre, mais un prophète du Nouveau Testament,
Jude parle d'un encouragement.
Il donne des encouragements, des motivations, on peut aussi dire des exhortations, mais ce sont plutôt des motivations.
Première motivation, souvenez-vous des paroles qui ont été dites auparavant par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ.
Deuxième, vous édifions vous-même sur votre très sainte foi.
Troisième motivation, prions par l'Esprit Saint.
Quatrième motivation, conservez-vous dans l'amour de Dieu.
Et cinquièmement, attendons la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle.
D'abord, souvenez-vous, souvenez-vous des paroles qui ont été dites auparavant par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ.
Souvenez-vous, souvenez-vous de la parole de Dieu.
C'est une motivation, c'est un encouragement pour nous.
Dans les derniers jours du christianisme, dans un temps de déclin, presque l'apostasie, pas encore l'apostasie, mais presque l'apostasie, le déclin.
Nous avons la vérité, nous avons la parole de Dieu, et il faut se souvenir de ce que Dieu a dit dans sa parole.
C'est exactement ce que l'apôtre Paul fait en de Timothée.
Cette deuxième épître à Timothée traite le même temps que, plus ou moins le même temps que l'épître de Jude.
Et Timothée est rappelé de ce souvenir de la parole de Dieu et de prêcher la parole de Dieu, prêcher la parole.
La deuxième motivation que nous trouvons ici, c'est « mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi ».
C'est quoi la très sainte foi ?
C'est le dépôt qui nous a été donné, c'est de nouveau la parole de Dieu.
Surtout le Nouveau Testament, mais en même temps c'est toute la parole de Dieu.
Cette parole est une édification pour que nous croissions dans la connaissance des pensées de Dieu,
mais surtout dans la connaissance de la grâce et de la personne de notre Seigneur Jésus-Christ,
comme l'apôtre Pierre dit à la fin de son deuxième épître.
« Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi ».
Cette très sainte foi, la vérité chrétienne, nous a été donnée.
Nous avons la vérité dans la parole de Dieu et il faut que nous croissions dans cette vérité.
Troisièmement, nous sommes encouragés de prier par le Saint-Esprit.
Nous n'adressons pas nos prières au Saint-Esprit, nous prions à Dieu, nous prions au Seigneur Jésus,
mais nous prions par l'Esprit-Saint, sous la direction de l'Esprit-Saint.
Nous prions dans la puissance, dans l'énergie du Saint-Esprit.
Mais combien il est important pour nous, chers amis, de prier ?
Nous pouvons et nous devons prier personnellement, nous pouvons le faire en couple, en famille.
La prière de l'Assemblée a aussi une grande valeur.
Il faut que nous prions, prions par l'Esprit-Saint.
La prière est la respiration de l'âme.
La prière exprime notre dépendance.
Nous dépendons de Dieu, nous dépendons du Seigneur Jésus, nous avons besoin de prier.
Dans la parole de Dieu, Dieu parle à nous.
Par la prière, nous pouvons parler à Dieu.
C'est communion et c'est communication.
Nous écoutons, nous entendons la parole de Dieu et nous pouvons en même temps parler à Dieu dans la prière.
Quatrièmement, conservez-vous dans l'amour.
C'est une pensée que nous avons déjà expliquée.
Conservez-vous dans l'amour.
L'amour est là, comme le soleil.
Il est toujours là, mais il faut en jouir.
Il faut que nous nous conservions dans cet amour.
Et cinquièmement, il est dit, attendez la miséricorde.
De nouveau, il est question de la miséricorde.
Attendez la miséricorde de notre Seigneur Jésus pour la vie éternelle.
C'est le moment où le Seigneur Jésus viendra nous chercher.
Ça serait non seulement un acte de grâce, mais aussi un acte de miséricorde.
Nous quittons la terre.
Nous quittons toutes les circonstances dans lesquelles nous sommes maintenant sur la terre.
Et nous serons là où la vie éternelle peut être...
Nous jouissons de la vie éternelle sans limite.
Attendez la miséricorde pour la vie éternelle.
Cela ne signifie pas que nous n'avons pas encore la vie éternelle.
Nous avons maintenant la vie éternelle.
Ceux qui ont accepté le Seigneur Jésus ne périssent pas, mais ils ont la vie éternelle.
Jean 3, 16.
Mais ici, il est question de la jouissance sans limite de la vie éternelle.
Et la vie éternelle, ça signifie de jouir dans la communion avec Dieu le Père et avec le Seigneur Jésus.
Cinq motivations.
Je répète.
Souvenez-vous, n'oubliez pas les paroles, édifiez-vous, croissez dans la très sainte foi, priez dans l'Esprit Saint,
conservez-vous dans l'amour et attendez la miséricorde pour la vie éternelle.
Après, nous voyons une assurance parfaite.
Or, à celui qui a le pouvoir de vous garder sans que vous branchiez et de vous placer irréprochable devant sa gloire avec abondance de joie.
Gardez-vous-même, conservez-vous-même.
Et ici, il nous est assuré que le Seigneur Jésus nous gardera sans que nous branchions.
Est-ce que c'est une contradiction?
Non, pas du tout.
Ce sont deux côtés qui sont toujours là.
C'est le côté de la grâce de Dieu, de ce que Dieu fait, de ce que le Seigneur Jésus fait.
Il nous garde jusqu'à la fin, jusqu'au bout du voyage, sans que nous branchions.
C'est la grâce, c'est le côté de la grâce.
Mais en même temps, le côté de notre responsabilité est toujours valable, est toujours important.
Il n'y a pas de contradiction.
De nouveau, nous avons des jumeaux.
Le côté de la grâce et le côté de notre responsabilité.
Les deux choses, les deux côtés sont vrais en même temps.
Mais ici, c'est celui qui a le pouvoir.
Oui, le Seigneur Jésus, il a le pouvoir.
Il a tout pouvoir.
Il est tout puissant à celui qui a le pouvoir de vous garder sans que vous branchiez
et de vous placer irréprochable devant sa gloire avec abondance de joie.
Et maintenant, une louange, une doxologie extraordinaire à la fin de cet épitre si sombre.
Au seul Dieu, notre Sauveur, notre Conservateur.
Le mot Sauveur signifie aussi Conservateur.
Au seul Dieu, le Dieu tout-puissant, notre Sauveur, notre Conservateur, par notre Seigneur Jésus-Christ.
Oui, Jésus-Christ, nous avons vu ce que cela signifie.
Il est aussi le Seigneur.
Il n'est pas seulement Sauveur, il est aussi Seigneur par notre Seigneur Jésus-Christ.
À lui, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle et maintenant et pour tous les siècles.
Amen.
Quelle louange, quelle joie, quelle allégresse.
Il y a quelqu'un qui est puissant de nous garder, de nous conserver,
de nous placer un jour sains et irréprochables devant lui dans la gloire.
Il est vrai, à lui, la gloire, la majesté, la force, le pouvoir,
dès avant tout siècle et maintenant et pour tous les siècles.
Amen.
Que le Seigneur bénisse sa parole. …