Quatre aspects de l’ordre de la création selon Dieu
ID
ht002
Idioma
FR
Duración
05:47:16
Cantidad
4
Pasajes de la biblia
Matthieu 19:10-12; Gen 24; Gen 2:21-25; Exode 10:8-10; 1 Tim 6:8; 1 Thess 4:10-11
Descripción
- La période de célibat - Matthieu 19:10-12
- Fiançailles et mariage - Genèse 24 et Genèse 2:21-25
- Les valeurs communiquées aux enfants - Exode 10:8-10 et Exode 12:26-27 et Deutéronome 5:29
- Le travail dans la vie du croyant - Genèse 2:15 et 1 Thessaloniciens 4:10-11 et 1 Timothée 6:8
Transcripción automática:
…
Comment est-ce que Dieu a-t-il communiqué ses pensées concernant les grands sujets de la vie de l'Homme ?
Comment est-ce que Dieu a-t-il communiqué ses pensées concernant les grands sujets de la vie de l'Homme ?
Comment est-ce que Dieu a-t-il communiqué ses pensées concernant les grands sujets de la vie de l'Homme ?
Comment est-ce que Dieu a-t-il communiqué ses pensées concernant les grands sujets de la vie de l'Homme ?
Comment est-ce que Dieu a-t-il communiqué ses pensées concernant les grands sujets de la vie de l'Homme ?
Comment est-ce que Dieu a-t-il communiqué ses pensées concernant les grands sujets de la vie de l'Homme ?
Genèse chapitre 1er, verset 26, et Dieu dit
« Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance,
et qu'il domine sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux,
et sur le bétail et sur toute la terre, et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre.
Et Dieu créa l'homme à son image,
il le créa à l'image de Dieu, il les créa mâles et femelles. »
Chapitre 2, verset 7, nous allons lire à partir du verset 4,
« Ce sont ici les générations des cieux et de la terre lorsqu'ils furent créés,
au jour que l'éternel Dieu fit la terre et les cieux,
et tout arbuste des champs avant qu'il fût sur la terre,
et toute herbe des champs avant qu'elle crût.
Car l'éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre,
et il n'y avait pas d'homme pour travailler le sol.
Mais une vapeur montait de la terre et arrosait toute la surface du sol,
et l'éternel Dieu forma l'homme, poussière du sol,
et souffla dans ses narines une respiration de vie,
et l'homme devint une âme vivante. »
Un peu plus loin, verset 15,
« Et l'éternel Dieu prit l'homme et le plaçant dans le jardin d'Éden
pour le cultiver et pour le garder. »
Verset 18,
« Et l'éternel Dieu dit, Il n'est pas bon que l'homme soit seul,
je lui ferai une aide qui lui corresponde.
Et l'éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs
et tous les oiseaux des cieux, et les fit venir vers l'homme
pour voir comment il les nommerait.
Et tout nom que l'homme donnait à un être vivant fut son nom.
Et l'homme donna des noms à tout le bétail et aux oiseaux des cieux
et à toutes les bêtes des champs.
Mais pour Adam, il ne trouva pas d'aide qui lui correspondit.
Et l'éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme,
et il dormit, et il prit une de ses côtes,
et il enferma la place avec de la chair.
Et l'éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme
et l'amena vers l'homme.
Et l'homme dit « Cette fois, celle-ci est os de mes os,
et chair de ma chair, celle-ci sera appelée femme Isha
parce qu'elle a été prise de l'homme Ish.
C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère
et s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair.
Et ils étaient tous deux nus, l'homme et sa femme,
et ils n'en avaient pas honte. »
Alors, nous allons déjà dégager quelques principes divins
de l'ordre de la création.
Attention, l'ordre de la création, ce n'est pas une théorie.
C'est un ordre des choses qui est établi par Dieu
et qui est implanté dans la conscience de l'homme.
Les hommes vont peut-être essayer de combattre cette conscience,
mais cet ordre de la création fait partie de la conscience de l'homme.
Il faut déjà savoir que l'éternel Dieu
forme à l'homme poussière du sol.
Alors voilà, nous sommes faits de poussière.
Et cela, déjà, nous remet à notre place.
Toutes nos prétentions, l'orgueil de l'homme, en fin de compte,
est un grand mystère.
Et le fait de vouloir être autonome,
et de vouloir diriger notre propre vie
et prendre nos propres décisions en pensant que nous savons mieux
ce qui est bon pour nous que ce que Dieu a prévu,
c'est quand même un énorme orgueil de la part de l'homme.
Or, nous sommes créatures poussières du sol.
Que sommes-nous ?
Qu'est-ce qui est comparable à la grandeur de notre faiblesse ?
Nous dépendons tellement de Dieu.
Nous dépendons tellement de Dieu.
L'homme, dans son orgueil démesuré,
veut se soustraire à Dieu et vivre par lui-même.
Et pourtant, nous avons été créés...
Moi, je me souviens, quand j'étais enfant,
rien que la pensée me déplaisait,
de savoir que nous étions créés tellement dépendants.
Un homme ne peut pas vivre, disons, plus de trois semaines sans manger.
Un homme ne peut pas vivre plus de trois jours sans boire.
Un homme ne peut pas vivre plus de trois minutes sans respirer.
Et nous nous prenons pour des dieux.
Non, nous avons été, par la grâce de Dieu, créés poussières du sol.
Mais le fait que nous soyons autant faibles et dépendants
ne change rien à l'amour de Dieu.
L'amour de Dieu, pour nous, il est infini.
Déjà, quand nous a créés, l'agneau de Dieu était déjà préparé,
avant même la fondation du monde, pour nous sauver.
Et Dieu a créé l'homme.
Et nous voyons là qu'il a créé l'homme
et il l'a placé dans un jardin de délice,
un jardin où tout est prêt,
tout est mis à la disposition de l'homme,
pour bien vivre.
Il ne manque rien dans ce jardin.
Et l'homme n'a pas été créé juste pour ne rien faire.
Il est bien dit, au verset 15,
« L'Éternel Dieu prit l'homme et le plaça dans le jardin d'Éden ».
Il n'est pas dit « point à la ligne ».
Non.
Et il y a un but, pour le cultiver et pour le garder.
Là, déjà, nous avons, nous entrevoyons le sujet
que nous verrons, Dieu voulant, samedi.
C'est le travail.
Le travail, Dieu a prévu que l'homme travaille.
Avant même la chute dans le péché.
Ça veut donc bien dire que le travail n'est pas une malédiction en soi.
Le travail est une bénédiction.
L'homme est fait, est créé pour travailler,
pour produire quelque chose.
Nous sommes créés à l'image de Dieu.
Un de ces aspects-là, c'est que Dieu est un Dieu qui travaille.
Dieu est toujours à l'œuvre.
Dieu ne s'arrête jamais.
Mais pas pour faire n'importe quel travail.
Pour faire les bonnes choses.
Alors, garder, très important.
Pour garder ce que Dieu nous donne.
Voilà pourquoi nous sommes créés.
Nous sommes créés pour garder ce que Dieu nous donne.
C'est-à-dire, c'est ça la piété, en fait.
Alors, quel est le but de la vie d'un chrétien ?
Impliquons ça à notre époque aujourd'hui.
Quel est le but de la vie d'un chrétien, aujourd'hui, sur la terre, en France, à Paris ?
Faire carrière professionnelle.
Acheter une maison, ou deux, ou trois.
Acheter des voitures.
Aller en vacances à Bali, en Corse.
C'est pas ça, le but de la vie.
Le but de la vie, où nous soyons sur la terre, en tant qu'enfants de Dieu,
en tant qu'hommes, femmes, dans la dépendance de Dieu,
c'est de garder ce qu'il nous confie.
C'est ça, la piété.
C'est de glorifier Dieu dans notre vie, dans notre façon de vivre.
La piété est un mot un peu difficile à comprendre en français, c'est très abstrait.
Dans le texte grec du Nouveau Testament, la piété est très claire.
Ça veut dire bien recevoir.
Alors, bien recevoir, ça veut dire quoi ?
Ça veut dire, quand on a reçu quelque chose,
ça veut dire l'utiliser à bon escient.
Bien l'utiliser.
Dieu nous a donné tellement de choses.
Qu'en faisons-nous ?
Est-ce que nous l'utilisons selon la pensée de Dieu,
comme Dieu voudrait que nous le fassions ?
Si oui, alors nous sommes pieux.
Ou plutôt, si nous sommes pieux, alors nous le faisons.
Par contre, je pense que souvent nous recevons de très bonnes choses de la part de Dieu.
Et qu'en faisons-nous ?
Bien recevoir, ça veut dire accepter.
Ça veut dire donner de la valeur à ce que nous recevons.
Et ça veut dire surtout ne pas laisser tomber,
ne pas lâcher, ne pas briser,
ne pas non plus faire offense à celui qui donne,
à celui qui donne en disant non, moi je ne veux pas de ça.
Imaginez ce que nous faisons parfois à Dieu,
que nous n'oserions jamais faire à un homme sur la terre.
Dieu donne quelque chose de bon, un cadeau,
de grande valeur.
Et moi je le prendrais, je dirais non, non, moi je ne veux pas de ça.
Ce n'est pas ça que je veux, je veux autre chose.
Quelle offense.
Alors que ce Dieu sait beaucoup mieux que nous
de quoi nous avons besoin et nous le donne.
Garder précieusement,
et puis cultiver,
pas seulement un travail stationnaire
ou simplement garder, voilà,
moi je garde ce que Dieu m'a donné, je n'en fais rien.
Je le garde à part dans un coin.
Dieu m'a donné par exemple de grandes révélations
concernant la parole de Dieu, sa pensée,
concernant le salut.
C'est un énorme cadeau ça.
Qu'est-ce que j'en fais de l'évangile ?
Il faut le cultiver, il faut le faire fructifier.
Qu'est-ce que je fais de tout ce que Dieu me donne ?
De la santé que Dieu me donne ?
Qu'est-ce que je fais des facultés intellectuelles que Dieu me donne ?
Est-ce que je le fais fructifier pour sa gloire à lui ?
Pour le servir lui ?
Ou est-ce que je l'utilise pour mon propre compte ?
Pour ma propre gloire ?
Pour ma propre vie sur la terre ?
Pour mon propre ventre ?
Vous savez comment on appelle ça ?
Nous sommes censés être de bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu.
C'est-à-dire que Dieu donne, il dispense.
Et nous devons être de fidèles, on va dire, des managers.
Ça ne nous appartient pas, nous ne sommes pas propriétaires de ce que Dieu nous donne.
Nous sommes dépositaires.
Et vous savez, dans le monde, il y a un mot pour ça.
Si je reçois des richesses de la part de quelqu'un, mais qui ne m'appartiennent pas,
pour que je les gère et que je les détourne sur mon compte personnel,
on appelle ça un détournement de fonds.
Tribunal, prison.
Franchement, est-ce que nous ne faisons pas souvent ça quant aux choses de Dieu ?
Tout ce qu'il nous donne.
Dieu m'a donné une bonne santé, des facultés intellectuelles, ceci, cela, de l'argent, un beau métier.
Qu'est-ce que je fais avec tout ça ?
J'utilise pour moi-même, pour mon propre intérêt, détournement.
Détournement de bénédiction.
Nous devons être des canaux de bénédiction envers les autres.
Parce que, quel est le but de la vie ?
On en revient à cette question, quel est le but de la vie d'un chrétien sur la terre ?
Il nous laisse là pour faire fructifier, pour cultiver ce qu'il nous donne pour le bien des autres.
Afin que lui soit glorifié.
Parce qu'autrement, si nous n'avions rien à faire pour Dieu sur cette terre, alors que nous sommes maintenant sauvés par grâce,
Dieu pourrait tout simplement, le jour de ma conversion, le jour de ma nouvelle naissance, me reprendre au ciel.
Je n'ai plus rien à faire sur la terre, je me reprends.
Mais Dieu ne travaille pas comme ça.
Il nous laisse encore sur la terre.
Pour travailler, pour garder, pour cultiver.
Ça, c'est un ordre divin.
Le but de la vie, souvenons-nous, nous sommes sur cette terre, non pas dans le but de satisfaire notre propre volonté,
mais pour garder, cultiver ce que Dieu nous donne, afin de le glorifier Lui.
Nous sommes ambassadeurs pour Christ.
Dieu, c'est quelque chose de merveilleux.
Par exemple, un des aspects, c'est de témoigner de la grâce de Dieu qui sauve les hommes.
Dieu pourrait le faire simplement, par intervention divine, directement dans le cœur de tous les incrédules,
sans que nous ayons, nous, besoin de leur parler.
Dieu puissant.
Pourtant, Dieu se plaît à nous utiliser, nous qui avons été sauvés par grâce, pour transmettre cette grâce.
Parce que qui pourrait parler mieux de la grâce que quelqu'un qui est véritablement touché par la grâce de Dieu ?
Et donc, nous devons cultiver.
Souvenons-nous de cette parabole dans les évangiles, où un maître donne autant de talents, je crois que c'est dix talents, cinq talents, un talent, à des serviteurs.
Et puis, il prend les dix talents, il les investit, travaille et en rapporte deux fois plus.
Le maître, quand il revient, il est heureux.
Pareil pour celui qui a reçu moins de talents.
Nous ne recevons pas tous la même mesure de compétence.
Mais ce qui compte, ce n'est pas la grandeur du don ou des capacités que nous recevons,
c'est la fidélité en fonction de ce que nous recevons.
Et puis, il y en a un, qu'est-ce qu'il a fait ?
Il a reçu un talent, et au lieu de le cultiver, de le faire fructifier, il l'a enterré.
En enterré, il y a terre.
Il a, on va dire, il a enfoui ça dans la terre.
On pourrait dire qu'il l'a investi dans la terre.
Mais tout ce qui est de la terre ne rapporte rien pour l'éternité.
Et quand le maître revient, il dit, il y a un mauvais esclave.
Et donc, le but, je répète, le but de la vie d'un chrétien n'est pas de vivre pour lui-même,
mais de prendre, accepter ce que Dieu lui donne afin de glorifier Dieu dans sa vie,
en étant fidèle, en gardant ce que Dieu donne, en donnant de la valeur à ce que Dieu donne et en le cultivant.
Alors, passons à un autre aspect, puisque Adam, avant la création de Ève, il était célibataire.
Est-ce que Dieu a dit, Adam, une fois que je t'aurai donné une femme, tu pourras commencer à travailler ?
Non.
C'est-à-dire que, maintenant, on transpose ça à la vie chrétienne.
Le fait que nous sommes créés selon l'ordre de Dieu pour travailler n'est pas lié au mariage.
D'accord ? Donc, quand on est célibataire, il y a déjà du travail à faire.
Et on en parlera samedi, quant au travail.
Il y a beaucoup d'aspects, je vais juste les mentionner maintenant, dans le travail.
C'est toute une étude qui sera intéressante à voir.
C'est que le premier travail que Dieu donne dans la Bible, c'est le travail que Dieu donne à Adam, c'est un travail manuel.
Ensuite, le deuxième travail qu'il lui donne, c'est un travail intellectuel, en lui demandant de nommer les animaux.
Ce qui veut dire qu'aux yeux de Dieu, le travail manuel et intellectuel ont la même valeur.
Il ne faudrait pas que nous ayons cette pensée fausse qui du monde de donner plus d'importance à un travail intellectuel qu'à un travail manuel.
Devant Dieu, cette échelle de valeur n'existe pas.
Mais donc, il y a le travail dans ma vie personnelle, parce que quand je vis, je dois subvenir à mes besoins.
Il y a du travail pour ça.
Il y a du travail aussi dans ma vie personnelle avec le Seigneur.
Je dois prendre le temps de lire, d'étudier, etc.
Il y a le travail dans la vie de l'Assemblée.
Il y a des dons spirituels qui sont distribués à chaque membre, y compris les sœurs, où vous avez un travail à accomplir, marié ou pas.
Ce sont déjà deux aspects du travail, on n'a pas besoin d'être marié pour le faire.
Il glorifie le Seigneur.
Ensuite, il y a le travail dans le Royaume de Dieu.
Pas seulement dans l'Assemblée en tant que telle, mais dans le Royaume de Dieu, pour le Royaume de Dieu.
C'est-à-dire, nous avons tous, en tant que représentants de Dieu sur la Terre, un travail à accomplir envers tous les hommes, qu'ils soient chrétiens ou incrédules.
Le rapporter l'Évangile, par exemple.
Ou donner un bon témoignage.
C'est déjà un autre aspect du travail.
Il y a encore un quatrième aspect du travail.
Quand on est marié, il y a un aspect supplémentaire.
Et s'il y a des enfants aussi, ça demande du travail, de s'occuper des enfants, par exemple.
Ce sont quatre aspects pour lesquels Dieu donne le devoir et la responsabilité de travailler.
Et ce sont des travaux, des aspects du travail, où il n'y a pas de salaire, de rémunération pour ça, si ce n'est des bénédictions spirituelles.
Et ensuite, il y a le cinquième aspect, qui est le travail dans le monde, la carrière professionnelle, qui rapporte de l'argent.
Mais qui, dans les cinq aspects, est le seul aspect dont le résultat n'entrera pas au ciel.
Alors que les autres, oui.
Mais cet aspect de la carrière professionnelle nous permet de gagner de l'argent pour pouvoir subvenir aux besoins
et pour pouvoir accomplir le véritable travail qui a de la valeur devant Dieu.
Je ne vais pas expliquer plus ce soir. C'est un aspect que nous verrons samedi après-midi.
Mais donc, ce que je veux dire, c'est que, vous voyez, dans tous ces cinq aspects,
eh bien, quand on est célibataire, il y en a déjà quatre qu'on peut accomplir.
On n'a pas besoin d'attendre de se marier pour travailler pour Dieu, pour exercer son don spirituel dans l'Assemblée, par exemple,
ou pour travailler dans le royaume de Dieu, pour évangéliser, pour réconforter les âmes et les chrétiens, les gens dans la détresse, etc.
On n'a pas besoin d'être marié pour avoir un travail qui rapporte de l'argent.
Donc, ne pas croire que tant que je ne suis pas marié, eh bien, je ne fais rien, je ne fais rien, j'attends.
Le mariage, c'est le début de ma vie pour le Seigneur. Non, absolument pas. Absolument pas.
Et le mariage apporte un aspect supplémentaire dans le travail, qui est celui des soins de la maison, de la famille, des enfants, etc., s'il y a des enfants.
Donc, c'est très important de savoir que, puisqu'on parle de célibat, ici, le mariage n'est pas, je répète, le mariage n'est pas le but de la vie chrétienne.
Le mariage est un moyen que Dieu donne à certains pour servir et travailler ensemble pour le Seigneur et pour Dieu.
Je répète, le mariage n'est pas le but de la vie. Parce que, imaginez, imaginons, je pense, j'ai l'impression que le but, moi, j'ai pour but dans la vie de me marier.
Ah bon ? Et ça veut dire quoi, en tant qu'enfant de Dieu ? Si je ne me marie pas dans ma vie, ça veut dire quoi ? Ma vie est foutue. Je ne sers à rien, je ne suis personne.
Ce n'est pas du tout ça que Dieu nous enseigne. Chaque personne a une énorme valeur devant Dieu et chaque membre de l'Église, chaque racheté, homme ou femme, a un travail à effectuer pour Dieu.
Donc non, ce n'est pas le but. Et si je pense que c'est le but et qu'en fin de compte, je me marie ? Disons, imaginons, j'ai attendu et puis voilà, maintenant j'ai 34 ans, je me marie.
Voilà, j'ai atteint mon but. Et je fais quoi maintenant dans la vie ? Si je crois que c'était ça le but, qu'est-ce que je fais maintenant avec ma femme ou mon mari ? Maintenant que nous avons atteint le but, ça devient quoi maintenant notre but commun ?
Si on n'a jamais pensé que jusque-là, notre but c'était de servir Dieu. Et quoi alors le but ? Acheter une maison avec un grand jardin et une piscine ? Plusieurs voitures ? Aller en vacances plusieurs fois par an ? Non, rien à voir. Ce n'est pas ça le but de la vie des chrétiens.
Donc je répète, n'attendez pas d'être marié et de penser que c'est le but ou que c'est le point de départ du travail pour Dieu ou du service pour Dieu. Le mariage ajoute simplement un aspect au travail de Dieu.
Alors nous avons peut-être ces pensées très ancrées dans notre esprit qui datent de l'Ancien Testament. Puisque nous avons lu que dans l'Ancien Testament, nous avons lu que Dieu a créé une femme pour Adam parce que Adam, il lui manquait quelque chose.
Et nous voyons que Dieu a créé Ève pour lui être une aide. Alors je vous rassure tout de suite, il ne faut pas avoir les pensées du monde. Dans le monde, quand on parle de différence, on installe presque systématiquement une échelle de valeurs.
Si c'est différent, il y en a un des deux ou quelque chose des deux qui a plus de valeur que l'autre. Non, non. Devant Dieu, l'homme, la femme, Adam, Ève ont exactement la même valeur. Il n'y a pas de différence de valeur entre un homme et une femme, c'est clair. Mais il y a différence de responsabilité et de fonction selon Dieu dans l'ordre de la création.
Je répète, pas de différence de valeur. Qui a plus de valeur aux yeux de Dieu ? Entre moi et ma fille. Personne, ni l'un ni l'autre. Le Seigneur Jésus est mort sur la croix. Il a payé le même prix pour sauver ma fille que pour me sauver moi. Même prix, même valeur au cœur de Dieu.
Mais qui a plus de responsabilité devant Dieu ? Entre moi et ma fille adolescente. Elle n'est plus adolescente, mais disons qu'elle est encore adolescente. Qui a plus de responsabilité ? Même moi. En tout cas, nous n'avons pas les mêmes responsabilités.
C'est un sujet que nous n'allons pas aborder aujourd'hui. Mais voilà, l'homme et la femme n'ont pas exactement la même responsabilité devant Dieu quant aux tâches, quant aux fonctions. Mais elles ont tous les deux la même valeur. Et le travail qu'ils font chacun, travail différent, mais complémentaire, a la même valeur devant Dieu.
Dieu ne donne pas plus de valeur, par exemple, au service d'un frère qui parle le dimanche après-midi qu'il ne donnera de valeur à une sœur qui fait, par exemple, une visite à l'hôpital.
Si ces choses sont faites avec le cœur pour parler du Seigneur, c'est ça qui compte. C'est ça qui compte.
Mais alors, je reviens à la question de l'Ancien Testament. Dans l'Ancien Testament, quand on lit l'Ancien Testament, on pourrait avoir l'impression que ne pas être marié, c'est presque une malédiction.
Alors, il faut bien se dire que l'enseignement de l'Ancien Testament, qui est principalement donné aux Juifs à l'époque, toutes les bénédictions sont liées à la terre. Aujourd'hui, nous ne sommes plus dans ce schéma-là. Ce que nous faisons sur la terre, c'est pour l'éternité. Le résultat, c'est pour l'éternité, ce n'est pas pour la terre.
Alors, on trouve des vérités qui sont dans l'Ancien Testament. En Proverbe 18, par exemple, celui qui a trouvé une femme a trouvé une bonne chose. C'est valable aussi à l'inverse. Celle qui a trouvé un bon mari a trouvé une bonne chose.
Il a obtenu faveur de la part de l'Éternel. Alors, on licence, on dit « ah, mais si moi je n'ai pas d'épouse ou pas d'époux, alors je n'ai pas reçu faveur de l'Éternel ». Ce n'est pas ça que la Bible dit. La Bible dit « celui qui reçoit, il a trouvé faveur ».
Elle ne dit pas « celui qui ne reçoit pas une femme n'a pas trouvé faveur ». Il ne faut pas faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas. Alors, évidemment, le mariage est une institution, quelque chose qui est institué de Dieu pour la bénédiction de l'homme et de la femme.
Alors, je reviens sur cette question d'aide. Ce n'est absolument pas dégradant. Un jour, une sœur a réagi en disant « non, quoi, que la femme est créée pour être en aide ? Mais c'est dégradant ! ». Non, peut-être selon les valeurs de la République, peut-être. Mais selon la pensée de Dieu, absolument pas. Absolument pas. Pourquoi ?
Est-ce qu'être une aide, c'est dégradant ? Ça dépend pour quel but, pour quelle sorte de travail. Mais Dieu, il dit dans l'Epsaume, « Dieu a été mon aide ». Même Dieu se pose vis-à-vis de nous en aide.
Et quand le Seigneur Jésus est venu sur la terre, c'est pour nous aider, c'est pour nous sauver. Il s'est mis à notre service. Est-ce que c'est dégradant de la part du Seigneur Jésus d'être venu être l'aide des hommes et des femmes ? Pas du tout, pas du tout. C'est très noble d'être en aide à une bonne cause, à un travail qui est fait pour la gloire de Dieu.
Alors, ce qui est dégradant, je vous l'accorde, ce serait qu'une femme soit en aide à un mari égoïste qui travaille pour son intérêt à lui-même. Ça, ce serait dégradant.
Et c'est bien le grand malheur des femmes dans ce monde qui, selon l'ordre de la Création, qui n'est pas donné qu'à l'Assemblée puisque c'est bien avant l'Assemblée, c'est l'ordre de la Création, qui se voient soumises ou qui se voient devoir travailler pour être en aide à des hommes qui sont imbues d'eux-mêmes, qui recherchent leur propre intérêt.
Ça, c'est un grand malheur. Et on peut comprendre d'un point de vue humain, dans le monde, qu'elles se rebellent.
Mais dans la pensée de Dieu, voilà un homme, mâle, qui est soumis à Dieu.
Et le but de sa vie, c'est de plaire à Dieu, de glorifier le Seigneur.
Est-ce qu'une femme qui est également, qui aime aussi le Seigneur et qui est aussi soumise au Seigneur de son côté, va avoir du mal à aider son mari à servir le Seigneur ?
Absolument pas. C'est selon l'ordre de la Création.
Elle sera heureuse avec son mari qui est dépendant du Seigneur.
Et ensemble, vous fonctionnez dans le Seigneur.
Je relève cette expression qui reviendra.
Mariez-vous dans le Seigneur.
J'anticipe. L'expression, elle est aussi courte que magnifique.
C'est-à-dire, tout est dit. Il ne s'agit pas de dire, il suffit que l'autre soit croyant.
La Bible ne dit pas de se marier dans le Sauveur. Ce n'est pas suffisant.
Se marier dans le Seigneur, ça veut dire que l'un et l'autre, déjà avant de se commettre, sont chacun soumis au Seigneur.
Et ensuite, Dieu les amène ensemble pour se marier dans le Seigneur.
Donc, c'est l'aspect de l'autorité du Seigneur dans la vie personnelle.
Et donc, tout ira bien.
Et voilà la pensée de Dieu selon l'ordre de la Création.
Mais, évidemment, nous vivons dans un monde où l'ordre de la Création est totalement bouleversé.
Ce qu'on appelle bien, ce qui est bien est appelé mal et vice-versa.
Évidemment, ces choses-là ne plaisent pas au cœur naturel de l'homme.
Il faut véritablement adopter les pensées de Dieu.
Alors, nous allons lire, pour avancer un peu dans l'Évangile selon Matthieu, un passage dans le chapitre 19.
Alors, nous lirons partir verset 3.
« Et les pharisiens vinrent à lui l'éprouvant et lui disant… »
Donc, les pharisiens arrivent auprès du Seigneur Jésus et lui posent une question.
Mais ce n'est pas une vraie question, c'est-à-dire qu'ils n'attendent pas vraiment une réponse.
Ce n'est pas une question honnête, c'est un piège.
Ils veulent essayer de faire dire au Seigneur des choses qui les arrangent ou d'amener le Seigneur à se contredire.
Et alors, ils disent « Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque cause que ce soit ? »
Alors, répudier, ça veut dire renvoyer, divorcer, on va dire aujourd'hui.
« Et lui répondant, leur dit « N'avez-vous pas lu que celui qui les a fait dès le commencement les a fait mâles et femelles ? »
Et qu'il dit « C'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère et sera uni à sa femme et les deux seront une seule chair. »
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Ce dont Dieu a uni que l'homme ne le sépare pas.
Ils disent « Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce et de la répudier ?
Il leur dit « Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a permis de répudier vos femmes.
Mais au commencement, il n'en était pas ainsi. »
Je vous dis que « Quiconque répudiera sa femme, non pour cause de fornication, et en épousera une autre, commet adultère.
Et celui qui épouse une femme répudiée commet adultère. »
Verset 10, ses disciples lui disent « Si telle est la condition de l'homme à l'égard de la femme, il ne convient pas de se marier. »
Alors, arrêtons-nous là pour l'instant.
Voilà un dialogue qui porte sur une question de divorce.
Nous n'allons pas entrer dans les questions de divorce ce soir.
Mais le Seigneur dit, donc les pharisiens disent « Est-ce qu'il est permis de divorcer ? »
Alors, nous savons que dans le monde, c'est très courant.
C'est devenu un droit.
Et le Seigneur dit « Pour comprendre la pensée de Dieu, il faut revenir aux choses qui sont dès le commencement, qui sont selon l'ordre de la création.
Et selon l'ordre de la création, selon la pensée initiale de Dieu, non.
Et dit « Vous avez le divorce parmi vous, mais ça, ce n'est pas lié à la pensée de Dieu, c'est ce qui est pratiqué dans votre culture, dans votre société. »
Ça correspond bien aujourd'hui à ce qui se passe ici, en Europe occidentale.
Et les disciples se disent « Mais ça alors, si on n'a pas le droit à l'erreur et qu'on n'a pas le droit de divorcer, alors il vaut peut-être mieux ne pas se marier. Trop risqué. »
Peut-être qu'on a des pensées comme ça parfois, où on a peur de se marier ou de se fiancer.
Pour moi, c'est pareil. En principe, on se fiance pour se marier. Les fiançailles ne sont pas un temps d'essai ou une formule « je loue, achète » en se disant « si au bout d'un certain temps, ça ne me convient pas, alors j'annule tout. »
En principe, on se fiance dans le but de se marier.
Et donc les disciples se disent « Bon, ça fait peur. »
Et puis le Seigneur dit non. Et le Seigneur dit non, non, parce que...
Alors ça, c'est quelque chose qui, selon la pensée de Dieu et contre la pensée du monde, c'est que si on divorce et qu'on se lie à une autre femme ou à un autre homme, eh bien c'est adultère. C'est adultère. C'est simple.
C'est simple. La pensée de Dieu est claire.
Alors le Seigneur répond à ça, à ces craintes. Vous pourrez avoir des craintes. « Dis-moi, je ne veux pas me marier parce que j'ai peur de divorcer. »
Ce n'est pas une raison valable devant Dieu. Alors, le mariage, on en parlera samedi.
Alors le Seigneur leur dit, verset 11, « Tous ne reçoivent pas cette parole, mais ceux à qui il est donné. »
Alors, tous ne reçoivent pas cette parole, cet enseignement. En tout cas, dans le monde, cet enseignement n'est pas reçu.
Mais nous qui sommes les enfants de Dieu, eh bien, nous devons recevoir cette parole, cet enseignement de la part de Dieu.
Ensuite, il est dit, « Car il y a, alors c'est très intéressant, verset 12, « Il y a des eunuques qui sont nés tels dès le ventre de leur mère. »
Et il y a des eunuques qui ont été fait eunuques par les hommes.
Et il y a des eunuques qui se sont fait eux-mêmes eunuques pour le royaume des cieux, que celui qui peut le recevoir, le reçoit.
Qu'est-ce que le Seigneur veut bien nous dire ?
Le Seigneur envisage trois types d'eunuques.
Alors, c'est quoi un eunuque ? Un eunuque, dans le contexte historique de la Bible, c'est quelqu'un à qui on a fait l'ablation, on a retiré les organes génitaux.
Donc, par définition, quelqu'un qui ne peut pas se marier, dans ce contexte.
Et le Seigneur dit, bon alors, le Seigneur définit trois types de célibataires, on pourrait dire.
Et il dit, bon, il y a ceux qui sont eunuques de naissance.
Alors, on peut comprendre, il y a ceux qui n'auront jamais la possibilité de se marier parce que, par exemple, ils ont une déficience physique de naissance.
Peut-être mentale aussi. Ils n'ont pas la capacité de gérer une famille ou un mariage.
Alors, ça, on peut le comprendre. Et voilà, c'est un fait. Il faut l'accepter, même si c'est difficile à accepter.
Mais il y a des incapacités, on va dire, inhérentes à la naissance.
Et puis, après, le Seigneur parle d'une deuxième sorte d'eunuques, c'est ceux qui ont été fait eunuques par les hommes.
Alors, voilà, il y a des personnes qui sont rendues célibataires à cause des hommes.
Alors, on pourrait se dire, tiens, ben oui.
Prenons l'exemple, par exemple, de Daniel en exil. Voilà, il a été castré et il est fait eunuque physiquement.
Eh bien, il n'aura pas la possibilité de se marier. C'est une façon de comprendre ça.
Et on comprend bien que dans l'histoire, beaucoup d'hommes étaient mutilés, par exemple, à la guerre.
Et aussi, la castration était, historiquement, parmi les Égyptiens, par exemple, une punition pour ceux qui étaient faits prisonniers de guerre, pour les vaincus.
On peut imaginer qu'il y avait beaucoup d'hommes qui étaient rendus incapables d'actes sexuels et donc de se marier à cause des hommes.
Et du coup, si les hommes ne peuvent pas se marier ou s'ils meurent à la guerre, ça donne une quantité de femmes également qui ne pourront pas non plus se marier parce qu'il n'y aura pas assez d'hommes pour se marier.
Ça, ce sont des choses qui sont, on va dire, des incapacités physiques, qui sont historiques.
Mais peut-être qu'il y a d'autres, on peut réfléchir, rendus eunuques par les hommes, on peut imaginer dans certaines religions aussi.
Les hommes interdisent de se marier. On trouve aussi cette mise en garde contre cette enseignement-là dans les Égyptes. On dit, voilà, si vous voulez vous consacrer à Dieu ou au service religieux, il vous est interdit de vous marier.
Et donc les personnes qui acceptent cette règle qui clairement vient des hommes et pas de Dieu, eh bien, sont rendues eunuques, célibataires par les hommes.
Il y a peut-être d'autres cas, on pourrait réfléchir, je vous laisse aussi réfléchir à des cas où je pourrais être rendu célibataire à cause des autres.
Peut-être que personne ne vient me demander en mariage, alors que j'ai envie de me marier. On va revenir sur cette question.
Ensuite, la Seigneur dit à la troisième sorte d'eunuques, il y a des eunuques qui se sont faits eux-mêmes eunuques pour le royaume des yeux.
Et là, là, c'est un choix. Les deux premières catégories ne sont pas des choix. Ce sont des conséquences de la vie.
Là, c'est un choix. Le Seigneur dit, voilà, il y a aussi ceux qui décident de rester eunuques, de rester célibataires parce qu'ils décident que le but de leur vie, c'est de servir le Seigneur et ils n'ont pas besoin de se marier.
Alors, c'est un enseignement très nouveau parce que dans l'Ancien Testament, on ne trouve pas ça. On a l'impression que si on ne se marie pas, c'est une malédiction, on n'est pas béni de Dieu.
Par contre, dans le Nouveau Testament, il est bien dit que ne pas se marier est clairement une option. C'est une option pour servir le Seigneur.
Et d'ailleurs, l'apôtre dit dans les Corinthiens que celui qui se marie fait bien, celui qui ne se marie pas fait mieux.
Alors, le mariage reste évidemment la chose la plus courante pour la bénédiction de l'homme et de la femme, mais on peut très bien imaginer que quelqu'un choisisse, qu'il se rend eunuque lui-même ou elle-même pour le royaume de Dieu, c'est-à-dire pour servir Dieu.
Deux premiers cas, ce sont des circonstances, même qui sont peut-être difficiles à accepter, mais auxquelles on ne peut rien faire. Ce sont des faits.
Et le troisième cas, c'est un choix personnel. Donc, en principe, on est d'accord avec ce choix-là.
On a connu des... Je ne sais pas si vous avez connu Hélène Vorhoof, cette jeune. C'était une sœur qui venait des Pays-Bas. Je vous donne son exemple parce que j'avais rencontré... Moi, je n'étais pas encore mariée.
Elle avait 75 ans à l'époque et elle ne s'est jamais mariée. Elle est partie des Pays-Bas à l'âge de 25 ans pour servir le Seigneur en Égypte. Et si vous parlez aux Égyptiens, ils la connaissent tous.
Moi, je l'ai rencontrée 50 ans plus tard. Elle avait 75 ans. Elle a vécu, je crois, jusqu'à 95 ou quelque chose comme ça. Ah, oui. Et je lui avais parlé. Elle avait 75 ans.
On était à table et on lui a posé la question sur le célibat. Elle m'a dit, mais moi, je suis allée en Égypte. J'ai commencé à servir le Seigneur. J'ai eu des orphelinats, beaucoup d'enfants, beaucoup de travail.
Je n'ai jamais ressenti le besoin de me marier parce que c'est ça qui faisait le but de ma vie. Le Seigneur m'a montré que je n'avais pas besoin d'un mari pour continuer le travail pour le Seigneur.
Et je me suis épanoui comme ça, elle m'a dit. C'était vraiment touchant d'entendre ça de sa part.
Alors maintenant, la question c'est, est-ce qu'il existe, alors le Seigneur donne donc trois catégories de célibataires. Est-ce qu'il y en a qui ont l'impression de ne pas faire partie de ces trois catégories-là ?
Existe-t-il parmi nous une quatrième catégorie que le Seigneur n'envisage pas ? Peut-être que je ne me suis pas marié parce que j'ai eu cette réflexion-là une fois. Un jeune frère me dit, moi, j'ai peur.
La crainte n'est pas envisagée par le Seigneur. Il dit, moi, j'ai peur. J'ai peur de me marier avec quelqu'un que je n'aime pas vraiment.
Il faut se marier dans le Seigneur, mais moi, je ne sais pas, je ne ressens pas un amour vraiment particulier pour une personne ou l'autre parmi les enfants de Dieu.
Et puis j'ai peur que celle que Dieu me montre, ce n'est pas celle-là qui me plaît vraiment. On a toutes sortes de raisonnements.
Mais Dieu, s'il amène un conjoint potentiel devant vous, je pense que si la chose vient de Dieu, il ne faut pas avoir peur qu'elle ne vous plaise pas ou qu'il ne vous plaît pas.
Non, mais il n'est pas exactement comme je l'imaginais, etc. Moi, j'aime bien qu'elle soit blonde ou qu'il soit plus grand, etc. Il faut oublier ces choses-là.
J'ai peur qu'il ne soit pas exactement à l'image que je m'en fais ou à l'idéal que... Non.
Est-ce qu'Adam a choisi Ève ? Non. Et pourtant, Dieu a dit, faisons-lui une Ève qui lui correspond. C'est elle qui lui correspond exactement.
Dieu sait mieux ce qui correspond à Adam que Adam lui-même. Je peux avoir des préjugés sur ce qui me plaît, mais Dieu sait mieux que moi-même ce qui me plaît et ce qui me convient.
Et Dieu ne va jamais me montrer que je dois me marier avec l'une ou l'autre sans qu'elle me plaise. Elle me plaira forcément.
Nous avons lu Adam quand il a vu Ève. Est-ce qu'il a fait, ouais, ouais, ça va. Bon, on va faire avec. Non. On voit là que, oh, c'est magnifique.
Il l'appelle Isha, parce que lui s'appelle Isha. Vous voyez, ça colle, quoi, tout de suite. Il le prend comme venant de Dieu.
Alors, il faudrait qu'on avance encore. Il y a beaucoup de choses à dire. Mais nous pouvons aller avoir beaucoup de craintes. Mais cette quatrième catégorie qui n'existe pas dans la parole, c'est peut-être des craintes, des raisonnements humains,
ou bien de prendre comme référence ce qui se passe dans le monde. Il y a trop de divorces. Il y a trop de problèmes dans les couples, dans les familles, etc. Moi, je ne veux pas ça.
Ça, ce n'est pas une catégorie que Dieu envisage. Et puis, que dire ? Il y a peut-être aussi dans cette catégorie que Dieu n'envisage pas, ou peut-être que c'est la deuxième catégorie.
Enfin, je dirais celle, parce que c'est plutôt, selon ce qu'on va voir en Genèse 24, c'est plutôt les jeunes hommes à faire la démarche envers une jeune fille.
Et donc, je dirais peut-être qu'il y a des jeunes hommes, des jeunes gens qui ne sont pas assez matures pour comprendre le but de la vie et qui ne pensent pas qu'ils pourraient se marier si vite.
Il n'a que 28 ans. Ah oui, mais aujourd'hui, 28 ans, dans le monde, on dit « Oh, 28 ans, c'est jeune pour se marier ». Mais non. Nous sommes sur la Terre pour peu de temps. On n'a pas beaucoup de temps à perdre.
Les années passent et puis, voilà, si Dieu montre clairement que la personne avec qui vous devez vous marier, elle est là, ça ne sert à rien d'aller chercher plus loin.
On n'est pas en train de dire « Non, non » sur Catalogue en disant « Peut-être que tu reviendrais là si... » Mais je veux voir plus avant. Non, dans la dépendance du Seigneur, Dieu montre clairement, voilà, il faut y aller.
Vous savez, moi, je ne voulais pas me marier. J'avais 17 ans, je vous le dis. Je priais pour ne pas me marier. Je demandais au Seigneur « Seigneur, donne-moi le don de célibat ». Moi, je ne veux pas perdre mon temps dans le mariage, toutes ces histoires.
Et puis, je me dis « Moi, j'ai envie de te servir ». Je suis très content que Dieu n'a pas répondu à ma prière. Dieu n'exauce pas toutes les prières, heureusement. Et je me rends compte aujourd'hui que Dieu m'a montré un jour celle qu'elle est de devenir ma femme.
Mais quelle joie ! J'ai changé d'avis. Moi, je ne voulais pas me marier. Je l'ai rencontrée, on s'est parlé. Dieu m'a clairement ouvert l'esprit et le cœur pour dire « Oui, en fait, je pourrais vraiment servir le Seigneur, mais avec elle, ensemble ». Donc, j'ai dû changer d'avis. Et voilà, c'est merveilleux.
Et donc, on n'a pas de temps à perdre. Si Dieu montre maintenant, ça ne sert à rien d'attendre longtemps. Attendre quoi ? Alors, je dis ça pour les jeunes hommes. Il faut qu'ils se rendent compte qu'ils avancent et puis les jeunes femmes, elles attendent.
Peut-être qu'elles sont plus dans une position d'attente. Et puis, elles sont rendues peut-être célibataires par la faute des jeunes hommes qui ne prennent pas leurs initiatives ou qui ne prennent pas leur rôle lors de la création de devenir chef de famille, père, mari et de servir le Seigneur ensemble.
Alors, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut attendre combien de temps ? Peut-être qu'il ne faut pas attendre non plus dans son fauteuil. Un jeune frère me disait un jour « Moi, j'attends que le Seigneur me montre avec qui je dois marier. »
« Mais tu fais quoi ? » « Rien. » « Frère, tu ne peux pas rester dans ton fauteuil à la maison en attendant que le Seigneur t'amène la fiancée qui va frapper à la porte et qui dit « Le Seigneur m'envoie pour te dire que je suis ta fiancée. » Non. Il faut sortir. Attention, je ne dis pas de partir à la chasse. Non.
Je dis qu'il faut utiliser son temps pour faire des choses qui sont utiles. Alors, il est bien dit que celui qui n'est pas lié à une femme ne cherche pas de femme. Alors, ne partons pas dans les activités, dans les conférences avec l'exemple « Je vais me trouver une femme » ou « Je vais me trouver un mari ». Ce n'est pas ça le but de la conférence. Le but de la conférence, c'est d'aller entendre la parole de Dieu.
Mais là, c'est là que nous rencontrons, par exemple, des jeunes gens qui viennent aussi écouter la parole de Dieu. Et donc, en attendant, il faut être actif. L'attente chrétienne n'est jamais passive, comme nous attendons le Seigneur pas en ne faisant rien, mais en étant actif, en le servant.
Alors, nous pouvons attendre peut-être de nous marier, mais pas de manière oisive ou passive. Utiliser ce temps pour servir le Seigneur. Nous avons lu tout à l'heure dans Matthieu 19 que celui qui peut le recevoir, le reçoive.
Alors, c'est très intéressant parce que cette expression en grec « recevoir », ça veut dire littéralement « faire de la place pour cette chose-là ». Que celui qui est dans cette situation fasse de la place, c'est-à-dire l'accepter, mais fasse de la place dans sa vie pour servir le Seigneur.
Cette place-là qui n'est pas occupée par ce que j'aimerais qui arrive, n'arrive pas. Mais cette place-là, elle est vacante. Elle est libre pour faire quelque chose pour le Seigneur. Ne perdons pas notre temps.
Alors, comment on peut être actif ? On va aller puiser de l'eau, je veux dire de manière spirituelle. On va utiliser cette liberté pour aller dans des conférences ou alors pour aller être actif sur un champ missionnaire, par exemple.
Quand on n'a pas encore marié ou pas d'enfant, on peut peut-être aller plus facilement sur un champ missionnaire pour faire une activité utile. Le champ missionnaire commence à la maison. Ça peut être dans le quartier, dans la ville, à l'étranger, jusqu'au bout de la terre, si vous voulez.
Et puis ce que je veux vous dire, c'est qu'on peut trouver son épanouissement, comme je le disais tout à l'heure à propos d'Hélène Van Roof. Elle est partie, elle s'est rendue utile et puis tout à coup elle s'est rendue compte qu'en fait, le célibat est devenu son choix. C'est possible.
Mais aussi, quand on fait des activités qui sont bonnes et spirituelles et utiles aux autres, selon Dieu, et bien on rencontre des autres personnes qui sont dans le même état d'esprit. Souvenez-vous, il faut se marier dans le Seigneur.
Et donc l'engagement pour le Seigneur, l'engagement pour le Seigneur est quelque chose qui a des résultats inattendus et tellement beaux. C'est en s'engageant pour le Seigneur qu'on fait les bonnes rencontres, celles qui comptent.
Aussi, si vous donnez un témoignage de quelqu'un ou de quelqu'une qui s'engage pour le Seigneur, qui met son temps à profit, son énergie, les autres le voient.
Ça c'est une jeune sœur pieuse. Ça c'est une jeune sœur qui est utile pour le Seigneur. Ça parle.
Parce qu'on pourrait très bien imaginer aussi qu'une sœur, pas que les sœurs, les frères aussi, peuvent faire peur. Quelqu'un qui est toujours vindicatif, qui a son mot à dire sur tout, qui ajoute toujours.
On peut imaginer que l'approche est difficile. Puis se dire, moi j'ai une femme qui soit vraiment soumise au Seigneur. Puis moi aussi je veux un mari qui soit soumis au Seigneur.
Alors il y a des très bonnes questions à se poser en vue de se fiancer, de se marier, de construire une vie ensemble. C'est imaginer que cette personne soit un homme ou une femme.
Imaginez que celui avec qui vous fiancez, vous mariez, imaginez pas seulement qu'il est beau, il est sympa, il est cool, ça ne suffit pas, il est intelligent. Non. Est-ce que ce frère, est-ce que cet homme sera le père de mes enfants ? Est-ce qu'il va prendre ses responsabilités en tant que père ?
Alors quelle image est-ce que nous donnons en tant que jeune homme, par exemple ? Est-ce qu'un jeune célibataire, est-ce qu'une jeune sœur, en regardant ce jeune célibataire, se dit oui, je peux imaginer que lui va prendre ses responsabilités en tant que père de famille, devant le Seigneur ?
Ou est-ce que, ah non, lui il ne fait que du sport, lui il ne fait que jouer aux jeux vidéo, il ne fait que parler de foot ? Je ne juge personne, je ne juge personne, ça va.
Inversement, est-ce que les jeunes frères, quand ils voient une jeune sœur, se disent, c'est une mère attentive, une femme soumise au Seigneur, qui va élever les enfants dans la crainte de Dieu ?
Ou est-ce que, elle va me coûter cher, oui mais, elle va vouloir une nouvelle cuisine, vouloir aller en vacances, etc. Elle a toujours des choses qui ne vont pas, etc. Non, on peut faire peur.
Il faut véritablement avoir des vies qui sont consacrées au Seigneur et il faut que ça se voie, pas pour le show, mais j'ai l'impression que parfois, dans les rassemblements, nous jouons un rôle.
Je m'explique. On arrive à la réunion et on a l'impression que nous sommes tous formatés. Que, voilà, à la réunion, parmi les frères, il faut être comme ça, il faut parler comme ça, il faut dire comme ça, etc.
Mais je pense que ce n'est pas ça, en tout cas, moi, ce n'est pas ça que j'attends de mon frère et de ma sœur. Quand j'ai une conversation avec un frère ou une sœur, je ne m'attends pas à ce qu'il essaie de me dire ce qui me plaît à moi, pour me faire plaisir ou pour avoir l'air spirituel.
Moi, ce que j'aime voir dans mon frère, dans ma sœur, c'est ce que le Seigneur a fait dans ta vie, ta relation personnelle avec le Seigneur. C'est ça que... voir comment Dieu prend soin de toi et c'est ça que nous pouvons apporter ensemble.
Nous sommes tous différents et le Seigneur travaille dans chacune de nos vies et ça, ça nous enrichit l'un l'autre parce que si je vois que le Seigneur travaille dans mon frère ou dans ma sœur, ça me donne... c'est ça la communion, ça me donne aussi du courage, etc.
Eh bien, n'ayons pas peur. Ce n'est pas de la fausse modestie ou il ne faut pas avoir de la fausse modestie, etc. N'ayons pas peur d'être spirituel si nous le sommes vraiment. Il n'y a pas de honte à avoir une vie en relation avec le Seigneur et que ça se voit.
Parfois, j'ai l'impression qu'on a honte. Je n'oserais pas dire que les choses trop spirituelles, on va passer pour quelqu'un qui veut... Non, soyons naturels. Et puis, voilà. Et puis après, on se détecte mieux, on se positionne mieux les uns vers les autres devant le Seigneur.
Et ça, c'est propice à la communion fraternelle, mais aussi au mariage dans le Seigneur. Maintenant, je vous dis si vraiment un autre aspect, peut-être que je ne suis pas encore marié parce que ma zone de confort est tellement importante.
Parce que moi, je ne veux pas quitter Paris. Moi, c'est là que ça se passe. Ah non, mais moi, je ne veux pas apprendre une autre langue, une langue étrangère, c'est hors de question. Mais et si le Seigneur vous montre un conjoint qui parle japonais ?
Je vais dire non. Ah non, s'il parle japonais, moi, je ne suis pas d'accord. En plus, allez vivre là-bas. Non. Mais il faut être ouvert. N'oublions pas, le but de la vie, c'est Dieu qui nous le montre. S'il me demande de le servir au Japon, je dois être prêt.
C'est très important. Alors, Genèse 22 nous parle d'Abraham. Et Dieu dit à Abraham, prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac. C'est clair, c'est précis. Offre-le en sacrifice.
Alors, à raison, nous prenons souvent cet exemple pour parler du sacrifice de Christ, du Fils qui est donné en sacrifice par le Père. Tout à fait juste et très...
Alors, appliquons ce même passage de manière très pratique dans notre vie à nous-mêmes. Dieu parle, Abraham écoute. Abraham, c'est le Père de la foi. C'est celui qui agit et qui marche par la foi. Je dois agir et marcher par la foi devant Dieu. Et Dieu me donne des instructions très claires.
Dieu est toujours clair. Toujours. Souvent on dit, moi je ne sais pas, je ne comprends pas avec qui je dois me marier. Alors, si je ne comprends pas, si je dois me marier ou non, ou avec qui je dois me marier et si je dois me marier, ce n'est pas Dieu qui fait défaut dans l'affaire, c'est moi. C'est parce qu'il y a trop d'interférences.
Dieu, il est toujours clair. Mais donc, Dieu est clair. Il dit, voilà, Isaac, en plus Isaac, c'est Dieu qui l'a donné. Maintenant que Dieu l'a donné, Dieu dit à Abraham, maintenant tu prends Isaac et il n'y a pas d'erreur sur la personne. C'est ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac.
Et il dit, tu l'offres en sacrifice. Est-ce que nous sommes prêts à agir sur ce principe-là, à propos de tout ce qui nous concerne dans la vie ? Dieu dit, tu vois ce que je t'ai donné là, quoi que ce soit, une situation professionnelle, un appartement à Paris, quoi que ce soit, une éducation à l'université, un diplôme, etc.
Dieu dit, ce que je t'ai donné là, parce que si j'ai un diplôme universitaire, c'est parce que j'ai des capacités intellectuelles et c'est Dieu qui nous a donné. Tout ce que nous avons, c'est Dieu.
Eh bien, tu prends ça et parce que je te le dis, tu l'offres en sacrifice, tu t'en débarrasses. Si je le dis, ça doit te suffire. Ah là, il sort de sa zone de confort. Il accepte, il est prêt.
Mais si nous ne sommes pas dans cet état d'esprit-là, ça va être difficile. Pas seulement au niveau du mariage et des fiançailles du mariage et tout, mais en général.
Si on donne plus d'importance à ce que Dieu donne qu'à Dieu lui-même, ça va être difficile de faire des choix dans la vie. On s'accroche. Ah, c'est Dieu qui me l'a donné, ce poste-là, cet emploi-là. C'est Dieu qui me l'a donné, je l'amène.
Mais si Dieu te dit, abandonne-le, ben fais-le. Ça ne veut pas dire que Dieu le reprendra. D'ailleurs, Isaac, il n'a pas été repris. Dieu veut que notre cœur soit tout entier pour lui et que nous soyons obéissants.
Alors nous revenons à la question de fiançailles et de mariage. Si je suis dans un schéma où je dis non, si me fiancer et me marier, ça veut dire que je dois aller vivre en Allemagne, alors non. C'est marrant, l'exemple de l'Allemagne, ça fait rire.
Ah non, changer de cuisine, ah non, cuisine même pas français. Vous voyez ce que je veux dire. On a parfois des critères qui sont tellement humains, non. Ce que Dieu donne, c'est ce qu'il y a de meilleur.
Si Dieu montre la personne avec qui nous pouvons nous marier dans le Seigneur pour le servir, il faut arrêter de se casser la tête. Il faut prendre ses responsabilités et il faut obéir.
Alors je vais juste, parce qu'il est déjà l'heure, sur la question de déterminer la volonté de Dieu. J'ai dit tout à l'heure, souvent nous pensons que déterminer la volonté de Dieu, c'est valable pour les fiançailles, mais c'est un principe très général pour toutes les décisions que nous devons prendre dans la vie.
Nous croyons souvent que déterminer la volonté de Dieu, c'est un défi, un challenge, quelque chose de tellement difficile.
Alors lisons au psaume 32. Psaume 32. Nous lirons simplement les versets 8 et 9.
Et là il est dit, et c'est l'éternel qui parle, l'éternel c'est l'éternel, c'est le Dieu qui ne change pas, qui est le même hier, aujourd'hui, éternellement. Dieu qui ne peut pas mentir et qui ne change pas d'avis.
Il dit, je t'instruirai, je t'enseignerai le chemin où tu dois marcher, je te conseillerai ayant mon œil sur toi. Est-ce que c'est un défi ? Non, c'est une promesse.
Dieu promet qu'il nous montrera le chemin par lequel nous devons marcher. Le problème c'est les interférences. Les interférences c'est toujours de notre côté.
Les valeurs du monde, les préjugés, tellement de choses, les choses auxquelles on attache tellement d'importance qui sont absolument pas importantes. L'apôtre Paul en parle, les choses qui pour moi étaient autrefois, avaient beaucoup de valeur, je les estime maintenant des ordures à cause de l'excellence de la connaissance de Christ.
Alors c'est une promesse de la part de Dieu et Dieu y montre toujours ce qu'il attend de nous, toujours. Et souvent nous ne comprenons pas ou nous n'acceptons pas.
Soit nous ne voyons pas ou bien nous voyons mais nous choisissons d'ignorer ça.
Et alors le verset 9 continue en disant « Ne soyez pas comme le cheval, comme le mulet, qui n'ont pas d'intelligence, dont l'ornement est l'abri et le mort, pour les réfréner quand ils ne veulent pas s'approcher de toi. »
L'exemple, ce sont des paroles fortes. Le Seigneur dit « Moi je te promets, l'éternel Dieu dit, je te promets que je te montre le chemin par lequel tu dois marcher. »
C'est une promesse. Et il dit « Ne soyez pas comme ces animaux qui ont un mort dans la gueule. Le mort il est attaché à l'anière de cuir et puis le pilote, on va dire, le cavalier, il va tirer d'un côté.
Alors le mort oblige le cheval à tourner la tête par là, du coup il va aller dans cette direction ou dans l'autre sens. Ce sont des bêtes sans intelligence, qui n'ont pas de discernement et il faut que ce soit les circonstances qui les amènent là où il faut aller.
Alors souvent on voit beaucoup d'exemples dans la parole où nous ne sommes pas suffisamment proches de Dieu dans notre vie que pour comprendre ce qu'il attend de nous.
Et alors ce sont les circonstances qui nous dirigent. Mais ce n'est pas un état normal. Ce ne sont pas les circonstances qui doivent nous diriger, c'est notre relation avec Dieu.
Il est dit pour les réfréner quand ils ne veulent pas s'approcher de toi. Et souvent nous ne voulons pas, on peut l'admettre ou pas, nous approcher de Dieu.
Je me souviens, quand j'étais adolescent, à un certain moment dans ma vie j'ai eu très peur. Quand j'ai commencé à lire la parole, je me suis dit, oh là là, mais ça m'engage, je vais devoir faire ces choses-là si je les connais.
Ça fait peur, je vais devoir abandonner tout ce que j'aime. Alors voilà comment nous envisageons souvent la vie chrétienne. Nous envisageons la vie chrétienne par la chair.
Parce que croire qu'on va abandonner ce qu'on aime parce qu'on suit le Seigneur, c'est une approche extrêmement charnelle.
Puisque nous ne sommes plus censés marcher selon la chair, mais en nouveauté de vie, selon le nouvel homme. Et le nouvel homme qui est en nous, animé par l'Esprit-Saint, il trouve son plaisir dans les choses de Dieu.
Et donc abandonner les choses du monde pour servir le Seigneur, c'est une grande bénédiction, une grande joie. Et non pas, on ne peut rien faire quand on est chrétien ou quand on va à l'Assemblée.
Alors ça c'est vraiment extrêmement charnel comme approche. On n'a pas besoin de demander de signes. Les signes sont donnés dans l'Ancien Testament à certains hommes de Dieu, mais eux ne possédaient pas l'Esprit.
Et on voit même que Jédéon, par exemple, Jédéon, il dit « si c'est bien ta volonté, accorde-moi, je te prie, un miracle. » Et puis il y a la Toison là, et puis il demande un deuxième miracle, mais il fait déjà attention quand il demande le deuxième signe.
Il dit « ne te mets pas en colère contre moi. » Il a déjà conscience que ça ne plaît pas trop à Dieu de demander des signes. D'accord ? Et voilà, dans le Nouveau Testament nous ne trouvons aucun signe. Dieu n'utilise pas les signes pour guérir ses enfants. Il utilise la communion.
Alors vous allez me dire c'est très abstrait. Non pas du tout. La communion avec Dieu c'est une réalité au quotidien. Alors on peut dire, vous laissez encore combien de temps là ? 10 minutes ?
Ça veut dire quoi ? Ça va si je prends encore 10 minutes ? Alors, on va dire « oui, mais moi je ne sais pas ce que Dieu attend de moi dans ma vie. » Alors, on n'est pas encore au stade des fiançailles parce que ce n'est pas au moment des fiançailles qu'il faut commencer à se demander ce que Dieu attend de moi.
Normalement ça commence bien avant. On vit avec le Seigneur et puis on arrive enfin à l'âge des fiançailles ou du mariage mais normalement on a déjà un bagage, des expériences avec le Seigneur. Sinon, elle ne perdait plus de temps, c'est le moment. Et on dit « mais moi je ne sais pas ce que le Seigneur attend de moi, je ne sais pas comment déterminer sa volonté. »
Alors, ma première question c'est pourquoi tu veux savoir la volonté de Dieu ? Pourquoi ? J'ai posé cette question à table, à la maison. Nous avons deux enfants, ma femme et deux enfants. Et puis, mon fils, il devait avoir 13 ans comme ça, il fait avec un sourire en coin, il me fait « pour voir si ça m'arrange ».
Ben non ! Pourquoi est-ce que je désire savoir la volonté de Dieu ? Pour le faire, pour l'accomplir. Pas juste pour voir par curiosité si ça m'arrange ou pas. Il faut être honnête.
Si je veux savoir la volonté de Dieu, véritablement, ben ça m'engage. Je reviens au terme de l'engagement. En anglais « commitment ». Très positif ce terme en anglais. En français, quand on dit « engagement », on a l'impression qu'on est coincé. Ça y est, on est coincé, on ne peut plus changer d'avis, on ne peut plus rien faire.
En anglais « commitment ». C'est vraiment un élan du cœur. On s'engage pour ça parce que c'est ce qu'on veut faire, c'est ce qu'on aime faire. Alors je dis, si tu veux savoir la volonté de Dieu, je suppose que tu as l'intention de la mettre en pratique.
Donc quand Dieu va te la révéler, parce que si tu es sincère, Dieu va te révéler sa volonté, il ne faudra pas reculer ou trouver des prétextes. On voit ça dans l'exemple de Moïse. Dieu lui envoie en mission, il dit « oui mais objection numéro 1, objection numéro 2 ».
Et puis après il dit « oui mais non, envoie quelqu'un d'autre ». Puis la colère de Dieu s'embrasa contre lui. Il faut véritablement obéir. Il faut arrêter de résister. Arrêtons de résister. Arrêtons de trouver des prétextes pour ne pas faire ce que Dieu nous montre. Dans les petites choses mais aussi dans les grands choix.
Dieu nous montre, voilà un conjoint que je te montre, arrêtons de résister. Engageons-nous dans la voie du Seigneur, dans sa dépendance. Alors, sans aller jusque là, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quelle est la volonté de Dieu pour moi.
Alors c'est simple. D'abord la première volonté de Dieu, après avoir été sauvé, parce que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés, alors par grâce nous sommes sauvés. Maintenant, quelle est la volonté de Dieu pour moi ? Lire la Bible. Ça c'est sûr que c'est la volonté de Dieu. Alors commence par ça. Commence par ce dont tu es sûr que Dieu veut.
Lise la Bible. Prie. Passe du temps. Investis du temps dans les choses de Dieu. Ça c'est la volonté de Dieu. Ça c'est sûr. Et d'ailleurs j'ai pris une liste là. Je vous montre de loin. J'ai pris une liste là de toutes sortes de versets. Il y en a des dizaines qui expriment clairement noir sur blanc dans le Nouveau Testament.
Ceci est la volonté de Dieu. Je veux que, etc. Je vous en lis un par exemple. Ne vous conformez pas au monde. Voilà. Ça c'est la volonté de Dieu. Alors commence par ça. D'accord ? Un autre ici, c'est « C'est ici la volonté de Dieu » en 1 Thessalonicien 4, « votre sainteté ». Alors arrêtons. Je sais maintenant que Dieu ne veut pas que je participe au péché.
Alors commençons par ça. Ensuite il est dit « En toute chose, rendez grâce, car telle est la volonté de Dieu dans le Christ Jésus à votre égard ». Ah voilà. Rendre grâce, être reconnaissant envers Dieu, c'est la volonté de Dieu. Voilà. Etc. Il y a pas mal de versets.
Souffrir en faisant le bien, c'est la volonté de Dieu. Alors il y a plusieurs façons de souffrir, je dis juste. Souvent nous souffrons à cause de nos fautes, en tant que chrétien, les conséquences de nos péchés ou de notre désobéissance à Dieu.
Alors on rencontre des difficultés, des souffrances, ça c'est dur quoi. Alors Dieu dans sa grâce nous restaure, etc. Alors bon, par la grâce de Dieu, miséricorde, nous sommes restaurés dans sa relation.
Mais ce n'est pas à ces souffrances-là que Dieu nous engage. Dieu nous engage aux souffrances à cause de la justice. C'est-à-dire en tant qu'enfant de Dieu, nous allons souffrir dans cette terre parce que nous faisons ce qui est juste. Quiconque voudra vivre pieusement sera persécuté. Voilà.
Ça c'est ce genre de souffrance qui honore Dieu. Les souffrances à cause de mes inconséquences, ça n'honore pas Dieu. Les souffrances à cause du fait que, par exemple, au travail, mon patron me demande de mentir et je dis non, je ne mentirai pas pour votre compte, on risque de perdre mon emploi.
Eh bien ça ce sont des souffrances qui honorent Dieu. C'est ça la volonté de Dieu. Ce sont ces choses. Je n'ai pas besoin de savoir ce que Dieu attend de moi dans un an, dix ans. C'est des choses au quotidien.
Et quand on vit avec quelqu'un, on sait tous ça, on a tous des familles. On n'a pas besoin d'être marié pour savoir ça. Vous êtes enfant de vos parents, quand vous vivez avec quelqu'un dans la même maison, avec une communication constante, on sait très bien la volonté, par exemple, de nos parents.
On sait très bien, on n'a pas toujours besoin d'avoir un signe de ce qu'ils veulent. On sait que ça va leur faire plaisir si on fait ceci ou cela. C'est la même chose avec Dieu. Notre relation vivante avec Dieu, eh bien je vais apprendre à vivre et à le connaître toujours mieux et je sais alors ce qu'il attend de moi.
Alors il y en a plein d'autres, je ne vous les cite pas. La volonté de Dieu, la volonté de Dieu. Je vais juste, pour terminer, donc ce n'est pas un défi de connaître la volonté de Dieu, c'est une promesse que Dieu nous fait et Dieu désire que nous connaissions sa volonté.
Et Dieu n'est pas un Dieu de confusion ou de jeu sur les mots. Dieu est toujours clair. Ensuite, Dieu désire que nous fassions sa volonté. On va les lire en 1-4.
1-4 verset 1
Donc Dieu veut que nous marchions loin du péché, ça c'est sa volonté, non plus comme les nations. Alors on est d'accord, souvent on dit non non mais nous ne faisons pas les choses grossières que les gens du monde pratiquent, j'espère.
Mais il n'y a pas que les choses grossières dont nous devons nous abstenir. Il y a toutes sortes de choses mondaines qui sont subtiles et qui sont séduisantes et qui font obstacle à la communauté avec Dieu.
Et aussi Dieu désire que nous expérimentions la joie de marcher selon sa volonté. Arrêtons de penser qu'une vie à la suite du Seigneur est une vie où on n'a pas de joie, où on n'a que des frustrations, des privations. Pas du tout.
C'est l'inverse, ça c'est la pensée du monde, ça c'est la conformité au monde dans les pensées. Et la volonté de Dieu c'est de glorifier son Fils, toujours. Et les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l'avance afin que nous marchions en elle, ce sont des œuvres qui donnent gloire au Fils.
Et qui ont un fruit en vie éternelle. Elles n'ont pas un bénéfice immédiat pour moi maintenant sur la terre.
Et je vais simplement mentionner ici quelques questions que j'ai relevées. Quelques questions.
Comment déterminer la volonté de Dieu ? Alors posons-nous quelques questions très pratiques et très utiles. Est-ce que je fais cela pour Christ ? Il faut être honnête avec nous-mêmes. Je ne peux pas répondre à votre place.
Devant le Seigneur doit se poser la question, devant un choix, est-ce que je fais cela pour l'honneur et la gloire de mon Seigneur et Sauveur ? Ou est-ce que c'est parce que j'aime bien ? Ça ne veut pas dire que je ne veux plus rien qu'on aime, mais vraiment le motif fondamental.
Est-ce que cette chose ou ce mariage, puisqu'on est dans le thème fiançailles de ce mariage, est-ce que cette personne va m'aider à glorifier Dieu ? Est-ce qu'en me mariant, je vais glorifier Dieu ? Ou qu'est-ce que je recherche en me fiançant et en me mariant ?
Est-ce que j'ai la paix dans le cœur à propos de cette décision ? Véritablement, honnêtement, chacun devant Dieu. Est-ce que je suis en paix avec cette décision ?
Ensuite, quelle nature est-ce que cette décision alimenterait en moi ? La vieille nature ou la nouvelle nature ? Est-ce que cette décision va rendre Christ plus précieux à mes yeux et plus précieux aux yeux qui me verront faire cette chose ?
Prendre cette décision. Est-ce que cette décision est propice à la piété ? Est-ce que ça me paraît juste d'amener le Seigneur dans cette décision ?
Est-ce que le Seigneur pourrait me suivre dans ce chemin et dans cette décision ? Pensons aussi au Saint-Esprit. Le Saint-Esprit habite en nous. Il a fait son habitation dans notre corps.
Quand je vais quelque part ou que je fais quelque chose, ça engage le corps. Ce n'est pas qu'une question d'âme et d'esprit. Nous servons le Seigneur avec notre corps. Et pareil, le mariage implique le corps également.
Est-ce que ça correspond au Saint-Esprit qui est en moi ? Est-ce que je peux emmener le Saint-Esprit dans cette situation-là ?
Pensons au mariage entre enfant de Dieu et incrédule. Vous imaginez ? Ce n'est pas le sujet ce soir. Un mariage où une personne est habitée par le Saint-Esprit et l'autre, pas.
Quelle communion y a-t-il entre les deux ? L'incrédule est incapable de comprendre ou de bénéficier, d'avoir de la joie dans les choses de Dieu. C'est impossible.
Et celui qui est équipé de la nouvelle nature et de la vie nature, lui, par contre, il peut très bien entrer, on va dire, en communion avec la chair de l'autre. Par contre, l'autre ne peut pas entrer en communion avec les choses spirituelles.
La seule chose que nous avons en commun, c'est la chair.
Ensuite, est-ce que je suis précipité à propos de cette décision ? Je veux absolument prendre cette décision vite, vite, vite, vite.
En général, il vaut mieux bien réfléchir avant de prendre une décision. Dieu n'est jamais pressé. C'est nous qui sommes pressés. Il faut quand même prendre le temps de consulter Dieu avant de prendre des décisions importantes.
Est-ce que cette décision va me rendre esclave ? Très important. Est-ce que cette décision va me rendre esclave ?
Si oui, esclave, évidemment pas du Seigneur. Evidemment, si c'est esclave du Seigneur, oui, bien, tant mieux. Mais esclave, est-ce que cette décision va me lier, va me retenir au monde ?
Alors non, ne prenons pas cette décision. Donc voilà, on va s'arrêter là. Désolé pour le temps qui passe.
S'il y a des questions, peut-être qu'on pourra y répondre séparément, dans des échanges personnels, oui. …
Transcripción automática:
…
Nous allons parler, Dieu voulant, ce matin, de thèmes qui sont très, très, très pratiques
et qui sont totalement rejetés par les valeurs du monde.
Nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde.
Et même si nous sommes là, au milieu d'une grande ville, bien agitée,
il y a beaucoup de penseurs, de philosophes qui aiment à émettre leurs pensées
et qui peuvent nous influencer également,
eh bien, il faut revenir aux choses qui sont selon la parole de Dieu.
Et il faut agir avec foi et conviction que Dieu a toujours raison
et que c'est le seul chemin de bénédiction pour ses enfants.
Alors, je propose que nous commencions par une lecture.
Nous allons parler maintenant du mariage, ce matin, selon Dieu.
Alors, il sera impossible de tout dire.
Nous allons simplement voir quelques principes de base, principes fondamentaux,
qui sont selon l'ordre de la création de Dieu.
Il y aura beaucoup d'aspects que nous n'aurons pas le temps, la possibilité d'aborder,
mais il y a quand même des choses que la parole nous dit qu'il faut savoir,
ou d'autres qu'il faut se rappeler.
Et avant de parler du mariage, proprement dit,
nous pourrions commencer une lecture en Genèse, chapitre 24,
pour parler du chemin de l'homme vers la jeune fille.
Genèse, chapitre 24.
Il s'agit d'Abraham, qui est avancé en âge,
et nous l'irons à partir du verset 3.
Il appelle son serviteur et lui dit
« Mais je te prie, ta main sous ma cuisse,
je te ferai jurer par l'Éternel, le Dieu des cieux et le Dieu de la terre,
que tu ne prendras pas de femme pour moi, pour mon fils,
d'entre les filles des Cananéens parmi lesquelles j'habite.
Mais tu iras dans mon pays et vers ma parenté,
et tu prendras une femme pour mon fils Isaac. »
Et le serviteur lui dit
« Peut-être la femme ne voudra-t-elle pas me suivre dans ce pays-ci ?
Me faudra-t-il faire retourner ton fils dans le pays d'où il est sorti ? »
Et Abraham, qui est avancé en âge,
et Abraham lui dit
« Garde-toi, tu iras faire retourner mon fils. »
Passons au verset 15.
« Et il arriva quand il eut achevé,
il s'agit du serviteur Eliezer,
il arriva quand il eut achevé de parler,
donc il était en train de prier à ce moment-là,
que voici sortie Rébéka sa cruche sur son épaule.
Elle était née à Bethuel,
fils de Milka, femme de Nacor,
frère d'Abraham.
Et la jeune fille était très belle de visage,
vierge, et nul ne l'avait connue.
Et il descendit à la fontaine et remplit sa cruche et remonta.
Et le serviteur courut à sa rencontre et lui dit
« Permets, je te prie, que je boive un peu d'eau de ta cruche. »
Et elle dit « Bois, mon seigneur. »
Et vite, elle abaissa sa cruche sur sa main
et lui donna à boire.
Et après qu'elle eut achevé de lui donner à boire,
elle dit « Je puiserai aussi pour tes chameaux
jusqu'à ce qu'ils aient fini de boire. »
Et elle se hâta et vila sa cruche dans l'orge
et elle courut encore au puits pour puiser
et puisa pour tous ses chameaux.
Et l'homme la regardait avec étonnement, sans rien dire,
pour savoir si l'Éternel avait fait prospérer son voyage ou non.
Passons au verset 56.
Le serviteur Élisère dit « Ne me retardez point
quand l'Éternel a fait prospérer mon voyage.
Renvoyez-moi, que je m'en aille vers mon seigneur. »
Et ils dirent « Appelons la jeune fille et entendons-la. »
Et ils appelaient Rébéka et lui dirent
« Iras-tu avec cet homme ? »
Et elle dit « J'irai. »
Le dernier verset 67.
Et Isaac la conduisit dans la tente de Sarah, sa mère,
et il prit Rébéka et elle fut sa femme et il l'aima.
Alors c'est un chapitre qui est très riche en instructions.
Je vous encourage chacun à le relire à la maison et à y réfléchir.
Nous allons simplement dégager quelques pensées principales.
Alors à juste titre, nous envisageons souvent ce chapitre
comme le père qui envoie son serviteur
pour acquérir une épouse pour son fils.
Et là nous voyons Dieu le Père qui envoie le Saint-Esprit
chercher une épouse, l'Église, pour l'amener à son fils Jésus-Christ.
Et nous pouvons aussi voir une application
peut-être plus directe pour nous
dans le chemin du jeune homme vers la jeune fille.
Et évidemment, Rébéka est amenée pour devenir femme d'Isaac
et Eliezer est souvent considéré comme le Saint-Esprit.
Mais nous pouvons aussi le considérer de manière très pratique
comme le jeune homme qui va son chemin diriger par l'Esprit.
D'ailleurs, à un certain moment, nous voyons Eliezer en train de prier
pour recevoir la direction.
Donc, nous pouvons envisager de manière très pratique
un homme qui va pour trouver une épouse.
Alors la première chose qui est claire dans ce chapitre
c'est que Abraham, homme de la foi par excellence
dit d'aller chercher une épouse
et il dit tu ne prendras pas de filles parmi les fils des Cananéens
parmi lesquels j'habite.
Selon la pensée de Dieu, il ne faut pas se marier
avec quelqu'un du monde, avec ceux qui ne connaissent pas Dieu
qui sont étrangers à la pensée de Dieu.
Même si nous habitons parmi ces gens, nous sommes dans le monde
mais nous ne sommes pas du monde.
C'est-à-dire qu'il y a une séparation non pas forcément physique
avec les gens du monde, mais il y a une séparation morale.
Et le serviteur obéit.
Voilà, Eliezer obéit.
Il va falloir aller là-bas et non pas forcément choisir la solution de facilité.
Et alors il a une question, une très bonne question
et le serviteur lui dit peut-être la femme, même si je vais la chercher là-bas
dans ta parenté, donc on pourrait dire parmi les gens de foi
dans cette famille-là, est-ce que si elle ne veut pas venir
eh bien il faut aller vers elle.
Alors faisons de l'application pratique.
Parfois nous disons, alors nos jeunes, nos enfants
nous espérons qu'ils se marient avec un croyant.
Oui, mais ça c'est le minimum requis.
Il ne suffit pas d'être tous les deux croyants pour que ce soit bon
et juste devant Dieu.
D'ailleurs la parole nous dit qu'il faut se marier dans le Seigneur
et non pas dans le Sauveur.
Vous comprenez ce que je veux dire ?
Vous comprenez ce que je veux dire ?
Parce qu'on peut être né de nouveau tous les deux
mais avoir une vie totalement différente
ou une vision des choses qui est totalement différente.
Il se peut qu'il y ait, donc se marier dans le Seigneur
ça veut dire que tous les deux, l'homme comme la femme
même indépendamment, avant même de se connaître
au moment où ils vont se fiancer
ils sont chacun de leur côté soumis au Seigneur.
Ils n'appartiennent pas seulement au Sauveur
mais ils sont chacun soumis à l'autorité du Seigneur
dans leur propre vie personnelle, dans leur relation
et ils vont pouvoir donc se joindre dans le Seigneur.
Et il dit non, il ne faudrait pas si, imaginons comme ça
s'il y en a un qui ne veut pas, alors laisser les choses du monde
il ne faut pas aller vers lui.
Il ne faudrait pas, par cause de fiançailles
faire des compromis sur notre engagement pour le Seigneur.
Il faut se fiancer
mais dans le cas où nous sommes tous les deux engagés pour le Seigneur.
Ce serait dommage de laisser son engagement pour le Seigneur de côté
parce qu'on va suivre un conjoint qui lui aime vivre dans le monde
même s'il est sauvé.
Il lui dit non, tu ne feras pas retourner si la personne ne veut pas venir.
Alors Eliezer obéit
et Eliezer est dépendant.
Nous voyons en prière, nous n'avons pas lu mais il est en prière.
Il se tient près de la fontaine d'eau.
L'eau nous parle souvent de la parole.
Et voilà un homme
qui est dépendant du Seigneur
en prière pour comprendre la pensée de Dieu
et il est près de la fontaine d'eau.
Donc il est aussi près de, on pourrait dire
de manière pratique, il est près des écritures, près de la source
où il peut être désaltéré, être rafraîchi.
Et c'est d'ailleurs là qu'il va rencontrer
celle qui deviendra la fiancée et l'épouse.
Alors voyons qu'il prie
et dans sa prière
alors d'abord il faut sortir de chez soi aussi
pour trouver un conjoint.
Il ne faut pas rester à la maison
et attendre que la personne vienne frapper à la porte pour dire là
le Seigneur m'envoie, c'est moi, etc.
Il faut aller là où il y a de l'eau.
La source d'eau, il n'est pas dit les sources d'eau, c'est la source.
L'unique source c'est la parole de Dieu.
Et là c'est l'endroit qui propice à trouver des gens
qui sont également engagés pour le Seigneur.
C'est aussi des gens qui vont puiser pour eux-mêmes.
Et alors la source d'eau c'est là où il y a la parole et c'est dans le calme.
Alors il prie et dans sa prière il n'exige rien.
Et il est conscient de la grâce.
Il fait moi je te prie, si tu le veux.
Et dans sa prière il demande une fille qui puise.
Alors ça c'est une très bonne prière.
Voilà un jeune homme qui dit voilà moi j'aimerais rencontrer une fille qui puise.
C'est-à-dire qu'on va dire une fille qui a une relation personnelle,
commune personnelle avec le Seigneur.
Qui s'abreuve elle-même.
Et il dit qu'il puise et il demande aussi une fille courageuse.
Il demande également qu'elle soit généreuse.
C'est très joli.
Alors ensuite il n'a pas fini de prier.
Il a juste fini de prier et qu'il lui achevait de parler.
Que voici, voilà, Rebecca qui arrive.
Et il nous est dit là qu'elle a plus de caractère que ce qu'il a demandé dans sa prière.
Non seulement il y a les caractères qu'il a demandé dans sa prière,
mais Dieu ajoute encore des choses que l'homme n'a pas demandé.
Il nous est dit qu'elle est très belle.
Il n'a pas demandé ça dans sa prière.
Mais elle est très belle.
Parfois les jeunes gens ont peut-être peur en se disant
oui mais moi je ne suis pas sûr que si je dois me plier à la volonté de Dieu,
je ne suis pas sûr qu'elle va me plaire.
Ou vice versa.
Je ne suis pas sûr que ça va parler à mon cœur.
Non, Dieu sait.
Dieu nous a créés.
Il connaît mieux que nous ce qui nous convient et ce que nous aimons.
Et Dieu ne va pas nous forcer à nous marier avec une personne que nous trouvons repoussante.
Tu sais, quand Adam n'a pas choisi,
Dieu a dit, nous le verrons tout à l'heure,
je lui ferai une aide qui lui corresponde.
Et puis Dieu a amené Ève à Adam.
Oh, quel délice.
Voyons là.
C'est merveilleux.
Voilà.
Voilà celle dont j'avais besoin.
Et la personne que Dieu nous amène, nous la trouverons belle.
Nous la trouverons très belle.
C'est la bonté de Dieu.
C'est la bonté de Dieu.
Il nous a dit qu'elle était vierge.
Elle ait son cœur tout entier pour se garder pure.
Il nous a dit aussi qu'elle était travailleuse.
Et on voit qu'à ce moment-là, il engage la conversation.
Elle a les caractères qu'il a demandé dans sa prière et même plus.
Parce que Dieu est bon, il répond au-delà de ce que nous pouvons demander
quand les demandes sont bonnes.
Et il demande, je te prie, laisse-moi boire un peu d'eau de ta cruche.
Laisse-moi goûter quelque chose de ta relation avec le Seigneur, avec Dieu.
Ne me dis pas quelque chose que j'ai envie d'entendre.
Dis-moi quelque chose qui est réel.
Laisse-moi être rafraîchie par ce que tu vas me dire dans ta relation personnelle avec le Seigneur.
C'est là qu'on se connaît vraiment.
C'est très joli de voir le travail du Seigneur dans une autre personne,
que ce soit un frère ou une sœur.
Mais en particulier dans ce contexte, il faut être très attentif.
Si on veut s'engager pour la vie avec une personne,
il est très important de détecter au départ, avant même qu'il y ait fiançailles,
que cette personne, elle a véritablement une relation avec le Seigneur.
Eh oui, alors fais-moi goûter quelque peu ta relation personnelle avec Dieu.
Et elle est généreuse, bien sûr, bien sûr.
Et cela va même au-delà de ce qu'il demande.
Il demande un peu.
Et elle, elle dit, bois autant que tu veux.
Non seulement elle est nourrie de Dieu, elle est alimentée de Dieu,
mais elle a tellement à offrir.
Elle a plus que ce dont elle a besoin.
Elle a aussi ce dont d'autres ont besoin.
Et elle dit, alors bois autant que tu veux et je puiserai pour tous tes chameaux.
Et on voit qu'elle est courageuse et qu'elle est dédiée, dévouée pour être utile.
Quelque chose de spirituel déjà.
Alors là, Eliezer ne peut que constater devant Dieu
que c'est l'œuvre de Dieu.
Ça va au-delà de ce que le cœur humain même peut penser, peut espérer.
Alors la jeune fille, elle retourne à la maison, elle va voir son père.
Et il y a son frère aussi, laissons-le là-bas de côté parce que c'est une autre question.
Mais elle va vers son père et elle arrive à la maison et elle ne cache rien.
Elle est transparente avec ses parents.
Elle dit, voilà, j'ai fait une rencontre.
Elle ne cache rien, elle est pronte.
Elle est transparente à la maison, elle partage.
On voit qu'elle a cette liberté avec ses parents de dire ce qui s'est passé.
Et ça c'est bien.
Je pense qu'il est bon d'avoir cette relation de confiance entre parents et enfants.
Surtout à l'âge où il est question de se marier.
Ici c'est une jeune fille qui vit encore chez ses parents.
Et les choses ne sont pas en cachette.
On n'élabore pas des relations entre garçons et filles, entre jeunes hommes et jeunes filles,
dans le dos des parents.
Aujourd'hui c'est très facile.
Avant c'était plus difficile parce que pour avoir contact avec une autre personne du sexe opposé,
il fallait sortir de la maison, physiquement.
Ça se voyait.
Aujourd'hui c'est beaucoup plus facile, avec les moyens technologiques actuels,
de chatter, faire du WhatsApp, etc.
Et puis on commence à élaborer, à construire des relations
Au début peut-être dire non mais il n'y a rien, il n'y a rien, ce n'est pas important.
Mais quand même, on n'en sait rien.
Peut-être que le gesting ce n'est pas important,
mais la fille à qui j'envoie des WhatsApp,
peut-être qu'elle s'intéresse à moi de manière particulière.
D'ailleurs c'est un sujet, dans la parole de Dieu,
nous ne voyons aucun exemple de relation amicale entre personnes du sexe opposé.
Nous ne voyons pas ça.
C'est-à-dire de relation, on va dire particulière, d'amitié,
entre un garçon et une fille, dans le privé.
Publiquement, c'est normal.
Mais quand on se contacte dans le privé personnellement,
de manière amicale, on ne trouve pas ça.
Ça peut poser problème.
L'un ou l'autre peut se faire des idées, etc.
Dans l'ordre de la création, nous sommes créés différemment,
l'homme et la femme, pas seulement physiquement, mais aussi psychiquement.
On ne comprend pas forcément l'impact de ce que nous pouvons faire
par rapport à la pensée d'une personne du sexe opposé.
C'est très délicat à gérer.
Il y a aussi peut-être cet aspect où si nous faisons trop de choses
entre garçons et filles dès le plus jeune âge,
et puis on se connaît tellement bien,
on est comme frères et sœurs d'une même famille,
ça perd un peu d'intensité lorsqu'on arrive à l'âge...
Parfois, j'ai posé ces questions à l'âge du mariage.
Pourquoi ne vous mariez pas avec quelqu'un des rassemblements ?
On le connaît tellement bien depuis notre enfance,
on aurait l'impression de se marier avec un frère ou une sœur de la même famille.
On connaît tous les défauts, toutes les qualités,
on connaît ces personnes tellement bien.
Alors, au moment où il faut se marier,
il n'y a plus ce côté un petit peu mystérieux aussi
de faire la découverte de celle ou de celui que Dieu nous présente
dans la dépendance du Seigneur.
Donc voilà.
Voilà, Eliezer est amené dans la maison.
Le père dit, fais-le venir.
Et Eliezer arrive.
Et lui aussi, devant le père de la jeune fille,
il est très clair, très transparent, très honnête.
Il explique.
Il explique les faits de ce qu'il a amené là.
C'est simple.
Ça paraît simple.
Il dit, voilà, moi j'avais demandé ça à Dieu.
Je suis arrivé là.
Il s'est passé ceci, il s'est passé cela.
Et nous allons lire ce verset, verset 48.
Il dit, et je me suis incliné, je me suis prosterné devant l'Éternel
et j'ai béni l'Éternel, le Dieu de Monseigneur Abraham,
qui m'a conduit par le vrai chemin
pour prendre la fille du frère de Monseigneur pour mon fils.
Voilà, il est clair.
D'abord, le père l'invite à prendre son aise, à bien manger.
Il dit, non, non, non, moi je ne suis pas là pour profiter de la situation
d'une façon ou de l'autre, ou pour perdre mon temps.
J'ai quelque chose à dire.
Verset 49, il dit, et maintenant,
si vous voulez user de grâce et de vérité envers Monseigneur,
déclarez-le-moi.
Sinon, déclarez-le-moi et je me tournerai à droite ou à gauche.
Voilà, alors, on pourrait dire, il fait la demande.
Alors, il passe par le père.
Alors, dans certaines cultures, c'est très commun.
Probablement, en Europe occidentale, c'est beaucoup moins.
Mais je pense qu'il y a quelque chose, une indication de Dieu,
même si ce n'est pas une loi absolue,
quelque chose de bon, que les choses soient établies devant les parents.
Parce que parfois, les parents apprennent que leurs enfants
sont déjà dans une relation assez avancée.
Ils ne sont pas les premiers à l'apprendre.
Ça peut créer du trouble.
Puis c'est une question de respect.
Je pense aussi qu'il y a un... de droiture.
Je pense aussi qu'en vue du mariage,
il y a un aspect, c'est que la jeune fille, dans ce cas-ci,
elle est sous l'autorité de son père.
Et quand on se marie, une jeune fille passe de l'autorité du père
ou de la responsabilité du père à la responsabilité du mari.
Donc, il y a comme un transfert de responsabilité.
Et je pense qu'il est de bon ton
que le jeune homme fasse part de ses intentions au père.
Je me présente comme celui qui, potentiellement,
prendra la responsabilité de la fille.
Non plus en tant que père, mais en tant qu'époux.
Et ce n'est pas le père qui décide.
Voyons, nous l'avons lu, le père, il est mieux au courant.
Alors lui, il dit oui, oui, oui.
Mais demandons, appelons la jeune fille et demandons.
C'est la jeune fille qui prend la décision.
Il ratue. Dans ce cas-ci, elle a digéré.
Mais voilà, l'homme ici se présente.
Il est clair, il est honnête, il est transparent.
Et il fait une demande.
Mais il envisage le oui et il envisage le non.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Il est là, il dit, déclarez-le-moi.
Moi, j'ai l'impression que c'est comme ça.
Que Dieu m'a dirigé là, honnêtement.
Et il dit, dites-moi oui ou dites-moi non.
Et donc, il est ouvert au refus.
Il dit, si vous me dites oui, alors je partirai dans ce chemin-là.
Et si vous me dites non, je continuerai mon chemin.
Par ailleurs.
Et voilà, je pense que parfois dans la vie, on peut suivre les refus.
Et il n'y a pas de honte.
Pourquoi ? Parfois, il y a de la souffrance liée au refus.
Mais il n'y a pas de honte.
Si les choses sont clairement établies de Dieu, etc.
Et que c'est lui, alors on s'engage dans ce chemin.
Et si pour une raison ou l'autre, il y a un refus.
Ce n'est pas forcément parce que le jeune homme s'est trompé.
Ou de la faute de l'un ou de la faute de l'autre, etc.
Les circonstances sont telles qu'en fin de compte, non.
Parce que nous ne nous comprenons pas toujours.
Nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d'onde.
Ou bien, nous ne comprenons pas toujours la même chose au même moment.
Il y a des personnes qui ont besoin de plus de temps pour comprendre l'œuvre de Dieu, etc.
Et puis, si on a un refus, je pense qu'il faut continuer le chemin.
Avec une souffrance peut-être, mais avec le Seigneur et avec Dieu.
Et il n'y a pas de honte.
Les choses ont été faites de manière digne.
Et puis, voilà.
Un accident de parcours.
Bon, mais ça arrive. Et puis, on peut se tromper.
Nous avons droit à l'erreur.
Quand le cœur est sincère devant Dieu, ce n'est pas une honte.
On apprendra quelque chose.
Et puis, on continue avec le Seigneur.
Bon, dans ce cas-là, elle dit oui.
Alors, la jeune fille, elle dit oui et puis elle part.
Elle fait le chemin.
Et elle ira jusqu'à son mari.
Et là, il s'agit d'Isaac.
Isaac voit Rebecca.
Il la voit arriver.
Une chose encore que nous avons lue, c'est qu'il ne faut pas retarder la chose si elle vient de Dieu.
Le Père n'est pas pressé.
Il dit oui, mais attendons un peu, etc.
Alors, il y aura toujours plein de raisons.
On en trouvera toujours des raisons de retarder, on va dire, la mise en œuvre de la volonté de Dieu.
Que ce soit pour le fiançage, le mariage ou quoi que ce soit d'autre dans la vie,
souvent nous trouvons des raisons.
Oui, mais d'abord, je vais faire ceci ou cela, etc.
Mais là, il nous a clairement dit, dans ce contexte-là,
il a dit, mais Eliezer le dit, renvoyez-moi avec la fille.
Il dit oui, mais non, attendons.
Non, attendre quoi ?
Si Dieu a montré sa volonté, il suffit de la faire.
Parfois, nous sommes trop compliqués.
Mais la Parole nous dit, si ton œil est simple, ton corps tout entier sera rempli de lumière.
Gardons un œil simple sur les choses que Dieu nous montre.
Et mettons-les en pratique sans retarder les choses.
Dans ce cas-là, Dieu montre, c'est la fille qui convient.
Attendre quoi ?
Encore attendre quelques années parce que j'aimerais faire des voyages,
ou j'aimerais un peu vivre ma vie.
Ce n'est pas le moment.
Là, Dieu montre que c'est le moment de s'engager dans ce chemin-là.
Engageons-nous.
Alors, pour certains, ce sera plus tôt, pour d'autres, ce sera plus tard, etc.
Mais quand ça arrive, il faut être prêt à obéir et à suivre la voie de Dieu.
Et alors, elle arrive là, auprès d'Isaac.
Alors Isaac, nous le trouvons auprès du puits.
Il est en train de méditer, le soir, en calme.
Et puis, il leva ses yeux et il voit Rebecca.
Et puis, elle, elle lève ses yeux et elle voit Isaac.
Voilà, elle se voit.
La chose est claire.
Et puis, nous voyons que Isaac la conduisit dans la tente.
Et il prie Rebecca.
Et elle fut sa femme.
Et il l'aima.
Et là, c'est le mariage.
Maintenant, nous allons passer à cet aspect du mariage.
Et là, c'est le mariage.
Et il l'aima.
Alors, nous allons voir que, ici, nous voyons que l'amour arrive à la fin.
Il y a l'obéissance à Dieu.
Il y a le fait que Dieu a clairement établi les choses.
Dieu va forcément produire l'amour à un certain moment.
Dans les couples, s'ils sont dépendants du Seigneur.
Dieu, c'est Dieu qui va produire cet amour.
Alors, il faut aussi savoir que, on peut parler de l'amour.
Nous avons, peut-être en France encore plus qu'ailleurs, des traits romantiques et passionnels de l'amour.
Mais l'amour, selon Dieu, il est au-delà de cela.
Ce n'est pas quelque chose qui nous tombe dessus, comme ça.
Alors, il faut savoir que l'amour, il est divin.
C'est l'amour que Dieu envisage dans la parole de Dieu.
C'est l'amour, soit de Dieu envers nous, soit l'amour qui produit dans le Saint-Esprit envers Dieu, de notre part.
Et l'amour qu'il peut avoir entre les frères, frères et sœurs, entre enfants de Dieu, c'est l'amour qui produit par le Saint-Esprit.
L'amour qu'il y aura entre des fiancés ou des mariés-femmes, c'est aussi un amour qui est produit par Dieu.
C'est aussi l'action du Saint-Esprit.
Parce qu'être rempli de l'Esprit, être dirigé par l'Esprit, ce n'est pas qu'à l'heure de la réunion d'assemblée.
Là où nous voyons, où nous sommes exhortés à être remplis de l'Esprit, c'est en Ephésiens 5.
Et là, c'est un contexte quotidien.
Dans les relations entre enfants et parents, entre époux, entre employés, employeurs, etc.
Et donc l'amour, il est produit par Dieu, il faut se laisser diriger par Dieu.
L'Esprit va travailler dans notre cœur pour cet amour.
D'ailleurs, nous allons le lire, voire tout à l'heure, nous allons lire, il est dit « Marie, aimez vos femmes ».
Alors c'est comme une exhortation.
Donc ce n'est pas quelque chose sur lequel nous ne pouvons rien.
Ça vient ou ça va, on n'en peut rien.
Non, parce que l'amour, selon Dieu, c'est aussi un choix.
Dieu nous a aimés, nous a choisis.
L'amour est un choix, retenez ça.
C'est-à-dire que Dieu me présente une épouse.
Dieu me dit « tu dois l'aimer ».
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que je choisis consciemment, dans mon âme, de privilégier cette relation-là.
Et de ne pas faire passer les autres personnes et les autres relations, à part celles avec le Seigneur qui est au-dessus de tout.
Mais de privilégier cette relation-là.
De cultiver cette intimité-là.
De prendre soin de cette personne-là.
C'est ça l'amour.
Il faut choisir.
C'est un engagement du cœur.
Quelque chose à poursuivre.
Et alors, l'amour ne fait que grandir.
Alors lisons maintenant quelques passages sur le mariage, à proprement parler.
Et le mariage, il est institué de Dieu.
Nous allons le lire en Genèse.
Chapitre 1er.
Verset 26.
Verset 26.
C'est lors de la création.
Dieu crée le monde.
Et puis il nous est dit, et Dieu dit, verset 26,
« Faisons l'homme à notre image,
selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux,
et sur le bétail et sur toute la terre,
et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre. »
Et Dieu créa l'homme à son image.
Il le créa à l'image de Dieu.
Il les créa mâles et femelles.
Lors de la création, très important,
dans un monde qui conteste tout,
qui veut nous faire admettre toutes sortes de choses qui sont abominables devant Dieu,
l'homme a été créé mâle et femelle.
Point à la ligne.
Pas de troisième sexe ou de sexe indéterminé, indéfini, etc.
Un homme, une femme.
Ensuite, chapitre 2.
Nous lirons verset 7.
« Et l'Éternel Dieu forma l'homme, poussière du sol,
et souffla dans ses narines une respiration de vie,
et l'homme devint une âme vivante. »
Et verset 15.
« Et l'Éternel Dieu prit l'homme et le plaça dans le jardin d'Éden,
pour le cultiver et pour le garder. »
Et verset 18.
« Et l'Éternel Dieu dit,
il n'est pas bon que l'homme soit seul,
je lui ferai une aide qui lui corresponde. »
Verset 21.
« Et l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme,
et il dormit, et il prit une de ses côtes,
et il enferma la place avec de la chair. »
Et verset 22.
« Et l'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme,
et l'amena vers l'homme.
Et l'homme dit, cette fois celle-ci est hausse de mes eaux,
et chair de ma chair.
Celle-ci sera appelée femme, Isha,
parce qu'elle a été prise de l'homme, Isha.
C'est pourquoi l'homme quitta son père et sa mère,
et s'attachera à sa femme,
et ils seront une seule chair.
Et ils étaient tous deux nus,
et l'homme et sa femme. »
Donc je le répète.
« Et ils étaient tous deux nus, l'homme et sa femme,
et ils n'en avaient pas honte. »
Alors nous apprenons énormément de choses dans ces passages.
Donc nous avons dit d'abord,
homme et femme, mâle, femelle.
Pas de transsexuels,
de toutes sortes de choses
qu'on veut nous forcer à accepter.
Dans notre cœur, dans notre esprit,
nous devons maintenir ce qui est selon Dieu.
Et ensuite le mariage,
c'est entre un homme et une femme.
Un plus un.
Un homme, une femme.
Voilà la pensée de Dieu.
Voilà pourquoi l'homme et la femme ont été créés.
Et l'ordre de la création n'est pas seulement une théorie,
ou une croyance, une idéologie religieuse.
L'ordre de la création,
c'est ce que Dieu a programmé dans notre âme.
C'est pour cela que nous sommes faits.
Et en dehors du schéma que Dieu a établi,
dans sa sagesse, dans sa puissance,
mais aussi dans sa bonté,
parce que tout ce qui nous vient de Dieu est bon,
en dehors de ce schéma,
il n'est pas possible d'être heureux,
il n'est pas possible d'être satisfait,
il n'est pas possible de s'épanouir.
Ce sont des choses pourtant que le monde nous dit,
en disant, oui mais dans vos croyances,
c'est impossible de s'épanouir,
de se réaliser soi-même, etc.
Ce sont des mensonges.
Vous savez, Satan, le père chef de ce siècle,
il est menteur depuis le commencement.
Il se présente en ange de lumière,
mais il est ténèbre.
Il veut renverser tout ce que Dieu fait.
Il veut dénaturer.
Et il ne faudrait pas tomber dans ce piège
en donnant de l'importance aux voix
qui se font entendre dans le monde
et oublier ce que Dieu nous enseigne.
Voilà, Dieu a créé l'homme,
il a créé la femme,
à l'image de Dieu.
Alors Dieu a créé homme et femme,
et il n'y a pas de différence de valeur entre les deux.
Ils sont tous deux créés à l'image de Dieu.
Et Christ est mort sur la croix,
Dieu a donné son Fils unique,
dont le sang est versé en rançon
pour racheter les êtres humains,
le même prix pour un homme que pour une femme.
En valeur, il n'y a pas de différence.
Et il y a par contre une différence
en termes de responsabilité,
en termes de fonction.
Dieu n'a pas créé l'homme
de la même façon qu'il a créé la femme.
Ensuite, il a créé la femme
pour être en aide à l'homme.
Si on dit ça dans le monde,
c'est dégradant d'être considéré comme une aide.
C'est dégradant ?
Absolument pas.
Selon la pensée de Dieu, ce ne l'est pas.
Dieu lui-même,
je l'ai dit dans l'Exsôme,
Dieu a été mon aide.
Et lorsque Jésus-Christ,
Dieu incarné,
vient parmi les hommes, Emmanuel,
c'est pour quoi ?
C'est pour venir en aide aux hommes et aux femmes.
Dieu lui-même se constitue,
se présente en tant qu'aide.
Ce n'est pas dégradant
de prendre une place,
une fonction d'aide devant Dieu.
Et ce qui peut être dégradant,
et c'est le cas dans le monde,
quand on n'accepte pas ce que Dieu a établi,
c'est d'être...
C'est ça le grand malheur des femmes dans ce monde.
Et on peut comprendre qu'à vue humaine,
elles se rebellent.
C'est qu'elles sont en aide à des hommes
qui ne sont pas soumis à Dieu,
qui ne veulent pas entendre parler de l'autorité
de Dieu sur leur vie,
et donc elles sont établies en aide
à des égoïstes.
Et la femme n'a pas été créée
pour aider l'égoïsme de l'homme.
Et voilà où ça coince.
Il ne faudrait pas que ça se répète
dans les familles chrétiennes
ou dans les couples
qui appartiennent aux seigneurs.
Parce qu'on parle souvent
de la soumission des femmes, etc.
On insiste beaucoup,
mais il faut reprendre la chose
dans son contexte.
Oui, la parole dit, nous allons lire,
la femme est soumise à son mari,
mais ça, ce n'est qu'une partie de la vérité.
Ce n'est pas toute la vérité.
Il faut savoir que la vie chrétienne,
la vie d'un enfant de Dieu né de nouveau,
est une vie de soumission,
qu'il soit homme ou femme,
qu'il soit jeune ou vieux,
qu'il soit riche ou pauvre.
L'homme, mal, est soumis à Christ.
La femme est soumise à son mari.
Mais il n'y a pas de problème
si elle est soumise à un mari
qui est soumis au Seigneur Jésus.
Si elle aussi est soumise au Seigneur Jésus,
elle sera même heureuse d'être soumise
à un mari qui est soumis au Seigneur Jésus.
Ensemble, ils seront soumis au Seigneur.
C'est ça, se marier dans le Seigneur.
C'est là que tout le monde
prend sa place devant Dieu
et où il y a véritablement de l'épanouissement.
Et la grâce est répandue sur ce couple
par la bénédiction.
Et chacun se développe devant Dieu
comme il le faut.
Une femme qui voudrait prendre une place
qui n'est pas la sienne,
elle ne sera jamais heureuse.
Jamais, même si le monde le prétend.
C'est faux.
Un homme qui ne prend pas sa place
ne sera jamais heureux.
On trouve ça aussi,
beaucoup d'hommes qui ne prennent pas leur responsabilité
en tant que chef de famille, en tant que père.
On renverse, à l'heure de la Création,
tout on par terre.
Ce n'est pas possible d'être heureux,
véritablement.
Mais pour être heureux, il faut obéir.
Il ne faut pas forcément comprendre.
Alors on est ici dans une société
où il faut tout questionner, il faut tout comprendre.
L'esprit critique est bon.
Il faut savoir pourquoi nous faisons les choses.
Mais si Dieu le dit,
pour moi c'est une raison suffisante.
Parce que Dieu a toujours raison.
Pour en parler peut-être cet après-midi,
la crainte de Dieu, c'est très important.
Craindre Dieu, ça veut dire
respecter ce qu'il dit de manière inconditionnelle.
Parce que Dieu est Dieu.
Il est sans défaut.
Il est tout puissant.
Il détient la sagesse.
Il a toujours raison.
Et s'il parle,
moi je suis humain.
Alors s'il parle, j'écoute.
S'il parle, j'obéis.
C'est ça la crainte de Dieu.
Ce n'est pas une crainte qui paralyse,
c'est une crainte qui nous fait avancer
dans le chemin de la foi.
Et donc voilà,
un homme, une femme, Dieu.
Alors c'est très joli cette expression.
On voit que Dieu crée jour après jour.
Il crée les cieux et la terre,
il crée ceci, il crée les animaux,
il crée les plantes.
Et Dieu vit que cela a été bon.
Et Dieu vit que cela a été bon.
Et Dieu vit que cela a été bon.
Et la première chose
que Dieu voit qui n'est pas bonne,
c'est que l'homme soit seul.
Verset 18.
Et l'Éternel dit, il n'est pas bon
que l'homme soit seul.
Alors nous avons parlé un peu de ça
jeudi soir, du célibat.
Nous avons vu que le Seigneur enseigne
dans l'Évangile qu'il y a plusieurs sortes de nus,
disons plusieurs sortes de célibataires.
Et il y a des raisons pour lesquelles
on n'a pas le choix,
les circonstances font que
le mariage n'est pas possible.
Et la troisième catégorie, c'est un choix
qui est donné de Dieu,
il faut le recevoir comme venant de Dieu,
pour servir le royaume des cieux.
Pour servir le Seigneur,
il est possible aussi de rester célibataire.
Mais la pensée de Dieu,
pour la plupart, c'est le mariage.
Et on voit que Dieu,
dans une création qui est bonne,
puisque Dieu a dit que tout ce qu'il avait créé est bon,
sans la femme,
il lui manque quelque chose.
Et sur ces passages,
on voit que Dieu fait tomber un profond sommeil
sur l'homme,
penser à Christ,
qui est venu sur cette terre comme homme,
et qui est mort,
qui est entré dans la mort,
ce profond sommeil.
Et lorsqu'il est sorti de la mort,
du tombeau,
il y avait cette épouse qui était créée,
de son côté percé.
C'est magnifique.
Avant même que le péché
entre dans le monde,
Dieu parle
du mariage,
et c'est déjà une image de la relation
qui existe par la grâce
entre Christ et l'Église.
Avant que le péché entre dans le monde.
Et nous voyons déjà là,
comme en Ephésiens 5,
on peut comprendre, nous qui connaissons
les choses du Nouveau Testament,
la lumière qui est donnée dans le Nouveau Testament,
nous comprenons les ombres de l'Ancien Testament,
nous voyons là une image de Christ.
Et que le mariage,
devant Dieu,
est élevé à la hauteur
de la relation
qui existe entre Christ et l'Assemblée.
Vous savez, c'est merveilleux,
Dieu donne toujours
ce qu'il y a de meilleur.
Dieu ne donne jamais
ce qu'on appelle un ersatz,
quelque chose de moindre.
Dieu donne ce qu'il est.
Il ne nous dit pas,
bon, pour les hommes, on va donner quelque chose
d'inférieur parce que, de toute façon,
ce sont des créatures. Non.
Ce qu'il nous donne est à la mesure
et à la hauteur divine.
C'est nous qui
rabaissons les choses.
On a cette tendance à croire
que Dieu est homme,
qu'il pense comme nous.
Non, non, non, non.
Lui veut nous élever.
Pourquoi nous contenter de ce qui est
de notre hauteur alors qu'il nous offre
ce qu'il y a de plus excellent ?
Apprenons à accepter
ce qu'il nous dit pour être élevés
par la grâce dans des bénédictions
et des pratiques
qui sont selon lui
et non pas selon les hommes.
Alors, voilà.
Là, nous voyons
Adam
qui exulte
en voyant
ce que Dieu lui a préparé.
Il se dit, c'est merveilleux.
Voilà, enfin,
celle qui me correspond.
Alors, correspondre, ça ne veut pas dire
celle qui
me ressemble en tout point.
C'est pas ça.
Alors, les hommes et les femmes
ne se ressemblent pas.
Alors, physiquement, on le comprend bien,
mais aussi psychiquement.
Dieu n'a pas créé la femme pour être l'identique
de l'homme. Au contraire, c'est pour être
la complémentarité.
Se correspondre.
Deux valent mieux qu'un.
Et là,
l'homme dit,
alors, c'est joli
parce qu'on voit que c'est Dieu
qui amène.
Ève vers
vers Adam.
À l'époque, elle ne s'appelle pas encore Ève.
Adam,
il comprend.
Il dit, puisque moi, je m'appelle Ish,
elle s'appellera Isha.
La version, on peut dire,
vraiment ce qui correspond.
Et alors là,
nous voyons
ce qu'Adam dit, cette fois.
Celle-ci sera appelée femme Isha
parce qu'elle a été prise de l'homme Ish.
C'est pourquoi l'homme
quittera son père et sa mère
et s'attachera à sa femme
et ils seront une seule chair.
Alors là, il y a quelques enseignements
à tirer,
de manière très pratique.
Quelques lignes.
C'est que le mariage,
il est réservé
à l'homme et à la femme
et il est question
de quitter son père et sa mère.
Ça veut dire, d'une part, de manière très pratique,
que ce sont des gens qui sont capables
d'être autonomes.
C'est-à-dire qu'ils ont atteint un certain âge.
Ils ne sont pas enfants.
Ils ne sont plus dépendants
en toute chose de leurs parents.
Ici, en Europe occidentale,
la loi prévoit ça.
Mais dans d'autres pays, il est important de spécifier
que le mariage des enfants
n'est pas quelque chose que Dieu prévoit.
Un homme, une femme,
quitte son père et sa mère.
On peut appliquer ça aussi aux filles.
Quand elles se marient,
elles quittent leur père et leur mère
pour être attachées à leur mari.
Ce sont donc des gens qui sont adultes
et qui sont consentants.
Il y a cette notion.
Quitter son père et sa mère,
c'est un principe actif.
Ils sont consentants.
Les parents
restent des parents.
Qu'on soit
pas marié ou marié,
les parents restent des parents.
La parole nous enseigne que
enfants, obéissez à vos parents.
Ensuite, il est dit aussi,
enfants, honorez vos parents.
J'aime à croire que
ce sont deux aspects
qui peuvent aussi être marqués
par deux périodes dans notre vie.
Tant que nous sommes dans la maison
ou sous l'autorité des parents,
nous devons leur obéir.
Cela est agréable devant Dieu, dans le Seigneur.
Un homme et une femme qui se marient,
ils quittent leurs parents.
Et ils forment maintenant
une entité nouvelle,
un nouveau foyer.
Et là,
il n'est plus question d'obéir aux parents.
Eux-mêmes vont peut-être
devenir parents.
C'est une nouvelle cellule familiale
et l'obéissance n'est plus due aux parents,
elle est due au Seigneur directement.
Et eux deviendront peut-être parents.
Par contre,
honorer les parents,
ça reste toujours le cas.
C'est important parce que
il y a beaucoup de cas
où, voilà,
un couple se marie,
ça devient une entité à part entière,
devant Dieu.
Et c'est le beau-père
qui fait la loi, ou la belle-mère.
Ce n'est pas selon Dieu,
ce n'est pas selon l'ordre de la création.
Ce n'est plus
aux parents de faire la loi
dans un nouveau couple.
Ils ont maintenant cette responsabilité
et ce privilège de le faire
eux-mêmes soumis au Seigneur.
Ce n'est pas
au beau-père à dire
ce que la fille,
la belle-fille doit faire,
ou la belle-mère à dicter
la gestion
du nouveau foyer à son fils.
Ce n'est pas non plus
ce n'est pas non plus
au fils, nouveau marié,
à imposer à sa femme
ce que sa mère
lui imposait.
En disant, oui, mais ma mère a toujours fait comme ça
donc tu dois faire comme ça.
On quitte son père et sa mère.
Ce n'est pas seulement, physiquement,
aller vivre dans une autre maison.
Il y a aussi une démarche à faire,
des responsabilités à prendre
qui auparavant étaient prises par les parents
qui maintenant seront prises
par le mari
et l'épouse.
Et ce n'est pas parce que
ma mère a toujours fait ou dit comme ça
qu'il faut l'imposer
à la femme et vice-versa.
On peut imaginer beaucoup de cas.
Il faut véritablement se marier dans le Seigneur
et vivre ensemble
dans le Seigneur.
Il faut quitter son père et sa mère
et s'attacher à sa femme.
Alors ça, c'est quelque chose de très important.
C'est détacher
de ses parents, dans un sens, on les quitte
et on s'attache, un autre principe actif.
C'est-à-dire,
ce n'est pas quelque chose qui nous arrive comme ça.
C'est quelque chose qu'il faut mettre en pratique.
Il s'attachera à sa femme.
Alors, bien sûr, il y a l'attachement
affectif,
il y a l'aspect, on va le voir,
physique,
des relations sexuelles, etc.
Mais, c'est plus que ça.
C'est plus profond que ça.
On s'attache à sa femme.
S'attacher,
c'est profond.
On s'attache à sa femme.
On la respecte.
On l'écoute.
On prend en considération
ce qu'elle a à dire.
Elle est soumise,
comme elle est soumise au Seigneur.
Mais,
on l'écoute.
On s'attache à ce qu'elle pense,
à ce dont elle a besoin.
On s'attache
à toutes sortes de choses.
Parce que nous vivons ensemble.
Vous savez, il est dit
dans le Nouveau Testament
que l'homme est le chef de la femme.
C'est vrai.
Ça veut dire la tête.
L'homme est la tête de la femme.
Il est dit aussi avant ça, dans le contexte
que Christ est le chef de l'homme.
Toujours remettre les choses dans leur contexte.
Mais, prenons simplement
que Christ est
le chef de l'homme. Donc, l'homme est soumis
à Christ.
La femme aussi, d'ailleurs.
Elle est soumise à Christ.
Et dans ce contexte-là,
la femme n'aura pas de mal à être soumise à son mari.
Et le mari qui est soumis à Christ ne sera pas
tyrannique
vis-à-vis de sa femme.
Il est dit,
l'homme est la tête de la femme.
Ça veut dire quoi, la tête ?
La tête ne donne pas
des ordres
au détriment du corps.
La tête ne
ne prend pas
des décisions qui heurtent
ou qui blessent le corps.
Ou qui sont néfastes
au corps. Jamais.
Si c'est le cas, on appelle ça une maladie.
Un dysfonctionnement.
La tête,
elle est liée au corps.
La tête, elle prend des décisions
qui sont bonnes pour le corps.
La tête, elle fait harmonie avec le corps.
C'est ça la pensée de Dieu.
La tête,
c'est celui qui a la responsabilité,
on va dire que c'est l'élément qui a la responsabilité
de prendre les bonnes décisions
pour le corps.
Elle est
attachée au corps.
Et aussi
la tête, un autre aspect de la tête,
c'est aussi par là que
passe la nourriture pour arriver au corps.
Et comme
nous allons lire en Ephésiens 5,
comme Christ
nourrit et chérit
son assemblée.
Il y a cet aspect
du mari qui va
s'attacher à sa femme
et qui va la nourrir
et qui va la chérir
de manière spirituelle.
Et donc,
il s'attachera à sa femme.
Le mariage, il est caractérisé,
on peut voir plusieurs éléments,
par le consentement,
et ils feront une seule chair.
Ils ne sont plus considérés comme
deux unités
ou deux entités
jusqu'auparavant.
Tout le monde à un certain moment
est célibataire dans sa vie.
Nous ne naissons pas mariés.
Et puis après, au moment où on se marie,
nous sommes tellement
unis devant Dieu
que nous faisons un.
Nous ne sommes pas
deux personnes qui vivons sur le même toit,
ça arrive trop souvent peut-être,
où nous évoluons différemment
parce que l'un a une carrière professionnelle
par exemple, qui le fait évoluer
dans un certain sens, et l'autre
a d'autres préoccupations
et puis on se voit très peu,
on se parle peu, on n'a pas le temps, etc.
Et puis les moments où on a
un peu de temps libre, peut-être le week-end
ou la soirée, on fait du sport
ou on a des activités, etc.
qui ne sont même pas communes.
C'est un danger
d'évoluer
dans un couple
différemment.
Nous ne faisons pas vraiment un
dans la pratique
et dans l'esprit.
Nous n'avons pas les mêmes pensées sur l'éducation
des enfants
ou sur la carrière professionnelle
que nous envisageons pour nos enfants.
On en parlera tout à l'heure.
Faire un,
ce n'est pas juste l'acte sexuel,
c'est juste parce que ça fait partie du mariage.
Il y a aussi
quelque chose de plus profond.
On verra aussi que les relations intimes,
les relations sexuelles, les relations
physiques, créent aussi des liens
qui sont plus profonds
que simplement physiques.
Il y a du plaisir,
mais il y a du plaisir
de faire un ensemble qui est au-delà
de ce qui est physique.
D'ailleurs, dans le monde,
les gens pensent qu'ils vont vivre
en concubinage, avoir des relations
avec qui ils veulent
en se disant « moi je suis libre ».
Non.
Dans l'ordre de la question,
nous ne sommes pas programmés pour ça.
C'est-à-dire que les gens qui prétendent
vivre librement
et qui ont des relations sexuelles
avec un peu n'importe qui,
ils disent de toute façon « ça n'a pas l'importance,
ce n'était que sexuel ».
Non.
Ça les lie beaucoup plus profondément qu'ils ne croient.
Et les ruptures dans le monde,
même des gens qui se disent concubins
et qui ne veulent pas se marier parce que c'est compliqué,
les ruptures entre concubins, c'est toujours compliqué.
Parce que même s'ils ne veulent pas l'admettre,
selon l'ordre de la création,
ces relations,
elles sont plus profondes qu'ils ne croient.
Et donc voilà, ils font un.
Ils seront une seule chair.
Nous ne sommes plus considérés,
ma femme et moi,
comme deux personnes
totalement différentes.
C'est vrai que nous sommes
deux personnes, deux âmes devant Dieu,
mais nous sommes unis.
Et nous devons aussi faire attention
de manière pratique
à maintenir, à cultiver
cette unité de pensée.
Ce ne serait pas juste non plus,
parce qu'on voit ça parfois,
même parmi les chrétiens,
que l'homme part vivre à l'étranger
pour une période
assez longue,
plus ou moins longue.
Voilà, l'homme laisse sa femme
et ses enfants,
il n'y a pas de problème,
on va dire.
Non, il n'y a pas de problème,
il n'y a pas de conflit.
Simplement, le mari est parti
travailler deux ans à l'étranger
pour pouvoir subvenir aux besoins
financiers de la femme.
Dieu ne prévoit pas ça, absolument pas.
Il ne faut pas faire ça.
Ils vont mieux vivre dans la pauvreté
que de vivre loin de sa femme.
Dieu pourvoira.
Mais il ne faut pas envisager
des périodes de séparation
longues.
Ils feront une seule chair.
Il faut vivre ensemble.
Le mariage, Dieu l'a donné
pour vivre ensemble.
Il peut que le mari s'absente
pour raisons professionnelles ou autres,
mais il faut que ce soit le plus court possible.
Il ne faut pas
faire les choses
dans le monde, ou même pour le service
du Seigneur, qui seraient au détriment
de notre relation avec notre épouse.
Encore une chose que j'aimerais mentionner
concernant quitter son père et sa mère
en relation
avec le fait de faire un
avec son époux
ou son épouse,
c'est qu'aussi attachés que nous puissions être
à nos parents,
ceux qui ont fait tellement pour nous.
D'abord, ils nous ont mis au monde.
Ensuite, ils ont pris beaucoup soin
de nous. Ils nous ont donné
beaucoup d'amour.
Jamais dans la parole, il n'est dit que nous faisons
un avec nos parents.
Jamais.
Mais nous faisons un
avec notre époux, notre épouse.
Autant je peux ressembler à mes parents
dans ma façon
de parler, de penser,
de me comporter,
et pourtant jamais
il n'est dit que je ferais un avec mes parents.
Autant je peux être
différent de ma femme,
qui peut venir d'une culture différente,
qui peut parler différemment,
qui peut réagir
différemment,
qui peut cuisiner différemment.
Autant je fais
un avec elle, devant
Dieu.
Et dans Matthieu
et dans Marc, quand le Seigneur
parle du mariage, il les dit,
donc nous avons vu que l'homme quitte
son père et sa mère, principe actif,
l'homme s'attache à sa femme,
principe actif,
et ils feront un.
Ils seront, là ça devient un état.
Ils ne doivent rien faire.
C'est Dieu qui fait, tout au moment là.
Le Seigneur dit
que ce que Dieu a uni,
que l'homme
ne le sépare pas.
C'est-à-dire que quand on se marie,
ce n'est pas le maire
de la commune qui
dit je vous fais mari et femme.
C'est une formule.
Ce n'est pas
par la volonté des parents
dans certaines cultures,
ou quoi que ce soit, qui unit,
qui fait qu'un homme et une femme font un.
C'est Dieu.
Voilà, c'est fait.
C'est fait devant Dieu.
Le mariage est validé devant Dieu.
Ils sont un.
C'est Dieu qui l'a uni.
Il faut le savoir, il faut le croire.
Et donc,
si c'est Dieu qui l'a uni, Dieu ne désunit pas.
Et il ne faut pas que l'homme,
d'une façon ou de l'autre,
permette la désunion.
Alors des éléments
qui valident un mariage,
c'est le consentement,
le fait permanent du mariage.
Dieu considère
que le mariage, c'est une chose permanente.
Jusqu'à la mort.
La mort des deux,
le retour du Seigneur.
Jusqu'au retour du Seigneur,
jusqu'à la mort physique de l'un ou de l'autre.
C'est une bonne chose le mariage.
Il ne faut pas se dire, jeunes gens,
oui, moi, j'ai peur de me marier,
parce que, alors,
je vais être coincé à vie.
Non, si Dieu vous montre,
c'est ce qu'il y a de meilleur.
Si Dieu vous montre le chemin,
allez-y.
Il ne faut pas avoir peur d'obéir
à ce que le Seigneur montre.
En dire, oui, mais moi,
j'ai peur.
De toute façon,
il y a beaucoup de prétextes
pour ne pas faire
ce que Dieu attend de nous.
Il ne faut pas avoir peur de faire
ce que la volonté de Dieu dit.
Je sais que,
j'ai déjà dit ça l'autre jour,
quand on est adolescent,
par exemple,
on commence à lire la Bible,
ça choque,
on se dit,
waouh,
il va falloir,
je me sens obligé de le faire.
Ça fait peur.
Je dois m'engager dans cette voie.
Est-ce que je dois vraiment
faire ça et puis abandonner
tout ce que j'aime bien ?
C'est comme ça qu'on pense souvent.
Oui.
Alors, si on a l'impression que
ça va être pénible de suivre
la volonté de Dieu,
c'est qu'on aborde
la vie chrétienne
par la chair.
Trop souvent, on nous entend ça.
Par la vieille nature.
On envisage, oh là là,
je vais devoir abandonner ça.
Oh là là, c'est une vie de frustration.
Absolument pas.
Nous sommes nés de nouveau.
Nous avons
le privilège
de, maintenant,
de marcher en nouveauté de vie.
Et ce nouvel homme,
par l'Esprit Saint
que nous avons reçu,
il trouve son plaisir dans les choses de Dieu.
Et ce n'est pas pénible
d'abandonner
quelque chose dans le monde
quand on suit le Seigneur.
On se rend compte,
il faut se jeter à l'eau, il faut y aller.
Au début, on peut se dire,
oui, mais ce n'est pas possible.
Pourtant, le Seigneur a dit à Pierre,
il a marché sur l'eau.
Il faut sortir
de toutes ces pensées charnelles
ou ces pensées mondaines
parce que nous sommes affectés par tout ça.
Et il ne faut pas croire
qu'on sera plus heureux
si nous pensons
maintenir une certaine liberté.
Il n'y a pas de liberté. C'est une illusion, la liberté.
C'est une illusion.
Nous sommes esclaves
de celui par qui nous sommes vaincus.
Et croire qu'on ne va pas se marier
ou qu'on ne va pas s'engager dans la voie chrétienne
pour se maintenir
une certaine liberté, c'est faux.
Ça veut dire alors qu'on sera
maintenu
dans un chemin qui nous fera
aller vers les choses qui sont charnelles.
Nous sommes soit
esclaves du péché, pourtant nous avons
été délivrés,
soit
esclaves du Seigneur.
Alors choisissons plutôt
le côté du Seigneur parce qu'il est
un maître bon. Apprenez de moi car je suis
bon, humble de cœur
et débonnaire. Mon jour,
le Seigneur dit, mon jour
est léger. Mon fardeau
est léger. Mon jour est aisé, mon fardeau
est léger. Ce n'est pas pénible
de prendre sur soi
ce que le Seigneur
nous demande, nous montre.
De le suivre, lui, dans son chemin.
Ce n'est pas pénible.
L'apôtre Paul dit
toutes ces choses que je considérais
comme des choses importantes
qui avaient de la valeur dans ma vie,
à cause de l'excellence de la connaissance
de Christ, maintenant je les estime
comme des ordures.
Et je vais droit,
je cours droit au but, regardant en avant.
Alors parfois on peut se dire
oui mais si je me marie,
je ne pourrai plus faire autant de sports
comme je le fais jusqu'à maintenant,
et finalement faire du vélo.
Oui, alors il y a
un temps de faire du vélo,
mais il y a un temps de se marier aussi,
il y a un temps de prendre ses responsabilités.
Mais je dis ça parce que j'ai eu cette réflexion
un jour,
un jeune frère qui venait de se marier depuis un an,
je lui dis comment ça va,
il me dit,
il soupire,
il me dit je ne peux plus faire ce que je veux.
Je lui dis mais
comment ça ?
Je prenais mon vélo,
je peux partir autant de temps que je voulais,
j'aimais beaucoup ça,
maintenant je ne peux plus.
Il faut évoluer.
Il ne faut pas partir
n'importe comment avec son vélo,
ce n'est pas ça le but de la vie chrétienne.
Le but de la vie chrétienne c'est de suivre le Seigneur.
Alors si vous aimez faire du vélo, faites-en.
Mais ça ne doit pas prendre la place
que Dieu nous réserve dans la vie.
Le but de la vie
c'est de faire ce que Dieu nous demande.
Puis avoir une femme,
vivre avec sa femme,
c'est beaucoup mieux que de faire du vélo,
je l'assure.
Croyez-le.
Alors si elle aime le vélo,
peut-être qu'il faudrait faire du vélo ensemble.
Mais bon,
voilà.
Et donc,
il y a beaucoup de choses
qui caractérisent le mariage.
Mais quel bonheur
de recevoir de la part de Dieu
un conjoint dans le Seigneur.
Lisons en Ephésiens 5 maintenant.
Je voulais ajouter une chose.
Tout à l'heure j'ai parlé de relations sexuelles.
Le fait d'avoir des relations sexuelles
avec une personne
à laquelle nous ne sommes pas mariés
du concubinage par exemple,
n'est pas selon Dieu.
D'accord ?
Et faisons attention,
le concubinage n'est pas le mariage.
Ce n'est pas une union devant Dieu.
Parce que pour le mariage,
il y a l'aspect permanent,
il y a l'aspect de faire
un,
il y a aussi l'aspect,
un mariage est validé devant Dieu aussi
quand il y a des témoins.
Et celui qui se lance
dans le concubinage,
il refuse l'aspect permanent.
Il refuse l'aspect
du témoin,
des témoins ou du témoignage.
Et donc, il ne répond pas
à ce que Dieu demande
du mariage.
Ce n'est pas dans le Seigneur non plus.
Il ne faut pas confondre ça
avec du mariage en disant
c'est pareil. Non.
Ce n'est pas pareil.
Le concubinage n'est pas un mariage
et ne revient pas au mariage.
Le concubinage c'est fornication.
C'est un péché,
grossier devant Dieu.
Il ne faudrait pas que nous pensions,
bon puisque
ce jeune,
imaginons un jeune
dans un rassemblement
qui s'écarte
et qui vit en concubinage
avec une incrédule
ou l'inverse,
on pourrait avoir
ce réflexe de dire,
puisque tu vis
en concubinage et que tu as
des relations sexuelles avec cette femme,
tu dois te marier avec elle.
Non.
Non.
Il ne faut pas
forcer le mariage à quelqu'un qui vit en concubinage.
Il faut lui dire, tu vis dans la fornication,
tu dois te repentir de cette chose,
tu dois sortir de ça.
Parce que ce n'est pas un mariage selon Dieu
si on pousse dans ce sens-là.
Et on engage alors,
on pousserait ce jeune
à s'engager dans une voie
qui n'est pas selon Dieu pour la vie.
Non. Le concubinage
n'est pas un mariage et ne revient pas au mariage.
Le concubinage, c'est une fornication.
Il ne faut pas encourager
les concubins à se marier.
Il faut les encourager à se repentir devant le Seigneur
et à revenir à ce que
l'enseignement de la Parole dit.
Ephésiens 5
Alors là, il y a plusieurs passages,
mais vous,
en particulier verset 22,
alors déjà verset 21,
étant soumis les uns aux autres
dans la crainte de Christ,
ça revient à ce que je mentionnais tout à l'heure,
la vie du chrétien est une soumission
à tous niveaux.
Et ensuite,
fin du verset 21,
il y a un autre verset,
c'est le verset 22,
il y a un autre verset,
et ensuite,
femmes, soyez soumises à vos propres maris,
comme au Seigneur.
Alors si une femme est soumise au Seigneur,
déjà, à sa jeunesse,
avant de se marier,
elle n'aura pas de mal à être soumise à son mari.
Il faut reproduire dans le mariage
notre relation avec le Seigneur,
comme quand nous étions célibataires.
Une jeune fille était soumise au Seigneur,
soumise à ses parents,
elle sera soumise au Seigneur
et à son mari.
Un jeune homme
sera soumis au Seigneur
avant de se marier,
il aimera le Seigneur,
et bien,
Marie, aimez vos femmes.
Il va rester être soumis au Seigneur,
et elle va aimer sa femme.
Vous voyez ?
Donc il est dit,
parce que le mari est le chef de la femme,
comme aussi le Christ est le chef de l'assemblée,
le sauveur du corps.
Mais comme l'assemblée est soumise au Christ,
ainsi que les femmes le soient
aussi à leur mari,
en toutes choses,
Marie, aimez vos propres femmes.
Donnez l'honneur,
privilégiez
cette relation
avec votre propre femme.
C'est ça que Dieu veut.
Il est dit, comme aussi le Christ a aimé l'assemblée
et s'est livré lui-même pour elle.
Voilà la mesure.
Se donner pour sa femme,
corps et âme.
Ce n'est pas un dictateur
en tirant la tête de corps.
Il se donne corps et âme.
Comme Christ s'est donné,
lui qui est la tête de l'assemblée,
il s'est donné
pour le bien de l'épouse.
Et bien, c'est pareil
dans la relation entre mari et femme.
Etc.
Et le désir
du mari,
c'est afin qu'il la sanctifie,
en la purifiant par le lavage
d'eau, par la parole,
il s'agit de Christ,
afin qu'il se présente à l'assemblée
à lui-même, glorieuse, n'ayant ni tâche,
ni rite, ni rien de semblable,
mais qu'elle fût sainte et irréprochable.
Les maris aussi doivent rechercher
la pureté
de leurs femmes
et s'aider à maintenir cette pureté.
Concourir à ça.
Ne pas les pousser
à faire autre chose,
à rechercher autre chose que ça.
Ça se fait ensemble.
Si je ne prends pas soin
de ma femme comme il convient,
je ne voudrais pas la pousser
à rechercher ça ailleurs.
Non, il faut
véritablement prendre soin d'elle
pour qu'elle puisse maintenir
sa pureté, sa sainteté.
Et quel plaisir d'avoir une femme
vertueuse.
Quel plaisir d'avoir une femme
vertueuse.
Il est dit dans les proverbes,
plusieurs ont agi vertueusement
envers moi, mais toi,
tu les surpasses toutes.
Est-ce qu'on peut encore dire ça
vertueusement ?
Toi, tu les surpasses toutes.
Quel plaisir
d'avoir une femme vertueuse.
Mais il faut aussi agir pour l'aider
à être vertueuse.
Et puis, la nourrit
et la chérit.
Prends soin.
Ailleurs, dans le testament,
il dit, prenant soin d'elle
c'est un vase
plus faible.
Les vases, on ne peut pas les casser.
Il faut faire attention.
Il faut les prendre
avec soin.
Et puis, voilà.
Et il dit, celui qui aime
sa propre femme, s'aime lui-même.
Personne n'a jamais
haï sa propre chair,
mais il la nourrit, la chérit,
comme le Christ l'a semblé.
Alors,
personne n'a
haï sa propre
chair. Nous faisons un.
Nous sommes un, maintenant.
On ne choisit pas ses enfants.
Pourtant, nous les aimons.
C'est un véritable amour
que nous avons pour les enfants.
Dieu nous a choisis.
Dieu nous a donnés.
Envisageons ça aussi pour notre épouse.
Cet aspect.
Dieu nous a donnés
ce mari, cette femme.
Alors, nous allons l'aimer.
Nous allons en prendre soin.
C'est un don de Dieu.
Tout don parfait vient d'en haut, du Père des Lumières.
Tout ce que Dieu donne
est bon.
Alors, j'aime ça.
Je ne veux pas vouloir autre chose.
Il y a cet aspect.
Il y a cette relation qui est magnifique.
Selon Dieu,
entre le mari et la femme,
ils font un.
Il est dit,
personne n'a jamais haï sa propre chair.
Il faut bien comprendre ça.
On peut se dire,
moi, je n'aime pas comme je suis.
Moi, j'aurais voulu être plus grand, plus fort.
Ce n'est pas ça
que la parole veut dire.
Donc, ma femme, j'aurais plutôt voulu qu'elle soit autrement.
Ce n'est pas ça.
C'est le fait de...
Je pense qu'ici, l'emphase
est mise sur le fait
que
c'est ce que Dieu me donne à moi.
Dieu m'a fait comme ça.
C'est ce que j'ai reçu de Dieu.
Alors, je l'apprécie.
Il faut aussi
apprécier ce que Dieu nous donne.
Dieu nous a fait comme ça.
Et puis Dieu nous donne telle personne en mariage
parce que c'est l'aide qui nous correspond.
Et c'est magnifique.
Et je ne veux rien d'autre que ce que Dieu me donne.
Et je suis prêt
à prendre mes responsabilités pour
véritablement
faire tout ce qu'il faut pour que ça marche.
Et il y aura des bénédictions
et il y aura de l'amour.
L'amour qui vient de Dieu
par l'Esprit-Saint.
On s'arrête là. …
Transcripción automática:
…
Passons à la suite, et nous allons parler, cet après-midi, si Seigneur le permet, de l'éducation des enfants dans le monde.
Alors, selon l'ordre de la création, il est prévu qu'un couple marié, et donc des relations sexuelles, ait aussi des enfants.
Dieu, quand il a créé l'homme, il a dit, multipliez-vous.
C'est la nature même qu'un homme et une femme qui se marient aient des enfants.
Alors, il peut y avoir des exceptions, mais ce qui est prévu, c'est qu'il y ait des enfants.
Alors, les enfants sont donnés de Dieu, et nous vivons dans un monde, et c'est une responsabilité de devenir parents, une grande responsabilité.
Dieu nous confie des âmes.
C'est un joli cadeau, mais c'est aussi une grande responsabilité.
Et nous allons d'abord lire quelques passages qui sont liés au monde.
Nous sommes dans le monde, comme dit le Seigneur, mais nous ne sommes pas du monde.
Et le monde va faire beaucoup d'efforts pour s'accaparer de nos enfants.
Et il ne faudrait pas que nous rendions le travail du monde plus facile encore, en tant que parents.
C'est-à-dire que les enfants sont des proies vulnérables.
Parce que Jean, chapitre 12, verset 31, nous dit que le monde a un chef, et le chef de ce monde, c'est Satan.
Jean 12, verset 31, « Maintenant est le jugement de ce monde, maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors ».
Voilà, le chef de ce monde.
Et nous savons que le monde tout entier gît dans le méchant.
Il ne s'agit pas du monde créé, constitué des rivières, des forêts.
Ce n'est pas de ce monde physique-là dont il est question.
Il s'agit du monde organisé, du fait que les hommes organisent un monde, une façon de fonctionner sans Dieu,
en tournant le dents à Dieu, en étant rebelles à Dieu.
C'est pour ça que quand l'apôtre Jean dit « n'aimez pas le monde », ça veut dire n'aimez pas le système du monde, n'aimez pas ce que les hommes de ce monde recherchent.
Et en Jean, chapitre 8, le chef de ce monde, il a des caractères.
Celui qui domine sur l'humanité, qui s'est écarté de Dieu, c'est Satan.
Et nous trouvons certains caractères de Satan.
Jean 8, verset 44, il dit « Vous, vous avez pour père le diable, les enfants des ténèbres, ceux qui ne connaissent pas, qui ne sont pas nés de nouveau,
non pas par la volonté des hommes, mais par la volonté de Dieu.
Eh bien, ces hommes qui vivent dans le monde, ils ont pour père le diable, ils sont dans les ténèbres.
Vous, vous avez, verset 44, « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez faire les convoitises de votre père.
Lui a été meurtrier dès le commencement et n'a pas persévéré dans la vérité car il n'y a pas de vérité en lui.
Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fond car il est menteur et le père des mensonges. »
Celui qui domine dans ce monde, ce n'est pas juste une théorie.
Il domine dans le monde commercial, il domine dans le monde des médias, il domine dans le monde des universités, il domine dans le monde du travail, il a une emprise énorme.
Il est menteur, il est meurtrier parce que Satan veut entraîner avec lui les gens à leur perdition.
C'est son seul but.
Nous voyons dans la parabole du semeur, par exemple, qu'on voit que la semence, qui est la parole de Dieu, tombe sur le chemin
et on voit que les corbeaux arrivent, il envoie ses corbeaux, il envoie ses ouvriers pour faire quoi ?
Pour ravir ce qui a été semé et il nous est dit de peur qu'il ne soit sauvé.
Et Satan a peur que les gens soient sauvés et il travaille activement pour amener les gens à la mort.
Et on ne parle pas de la mort physique uniquement, bien que ça fait partie de ses plans aussi, mais à la mort éternelle, c'est-à-dire de priver les gens de relation avec Dieu.
Parce que c'est ça la mort.
Alors la vie, dans la parole de Dieu, c'est toujours relation avec Dieu.
Par exemple, Dieu a placé Adam dans le jardin et lui a dit au jour où tu mangeras de ce fruit, tu mourras certainement.
Adam a désobéi, il a mangé de ce fruit.
Est-ce qu'il est mort ce jour-là ?
Oui, il est mort spirituellement.
Il a été coupé de la relation avec Dieu.
Et dans la parole de Dieu, tout ce qui fait référence à la vie, c'est relation avec Dieu, dans la paix et dans la faveur de Dieu.
Or les hommes de ce monde, et comme nous auparavant nous étions au bord de notre conversion, comme il est dit dans Ephésiens Dieu,
lorsque nous étions morts dans nos péchés et dans nos fautes, par la grâce de Dieu nous avons été vivifiés.
Il nous a donné la vie, c'est-à-dire la relation avec lui, qui est en Jésus Christ.
Il est notre vie, c'est-à-dire il est celui qui fait la relation entre Dieu et nous.
Il est notre vie.
Alors la vie éternelle, ça veut dire que tout homme dans ce monde, quand il vient au monde, a un corps, une âme, un esprit.
Et puis il y a ceux qui obtiennent la vie éternelle, c'est-à-dire la relation éternelle avec Dieu, par grâce, comme nous l'avons reçue sur base de l'œuvre de Jésus Christ à la croix.
Nous avons la vie éternelle. Nous n'aurons pas, nous avons déjà cette relation avec Dieu.
Et elle ne s'arrêtera jamais. Ce n'est pas qu'une question de longueur non plus, c'est une question de qualité, de substance, de relation avec Dieu.
Il n'est jamais dit qu'un incrédule a la vie puisqu'il n'a pas la relation avec Dieu. Au contraire, il est mort dans ses fautes et dans ses péchés.
Par contre, un incrédule a une existence sans fin, loin de Dieu, il sera jeté en enfer.
Et l'enfer, c'est ça, c'est d'être privé de la relation avec Dieu, de ne plus avoir aucune possibilité d'entrer dans une relation avec Dieu.
Et donc, Satan, lui, il veut priver les hommes, tous les hommes, hommes, femmes, enfants, de la relation avec Dieu. Il veut les envoyer en enfer, là où le feu ne s'éteindra jamais.
C'est ça le but de Satan. C'est ça le but du chef de ce monde. Il ne faut jamais l'oublier.
Souvent, nous avons peut-être tendance à croire que le monde a quand même quelque chose de bon à nous offrir.
Non. Le monde gît tout entier dans le méchant. Le monde organisé peut nous faire miroiter une belle situation professionnelle, on en parlera tout à l'heure,
peut nous faire miroiter ceci ou cela, peut nous séduire à plusieurs égards, mais rien n'est gratuit dans le monde.
Ce n'est pas comme la grâce de Dieu, ce n'est pas comme les bénédictions que nous obtenons et qui nous sont acquises en Jésus-Christ.
Rien n'est gratuit dans ce monde. Ça paraît attirant, c'est joli, ça brille devant les yeux, mais il y a un prix à payer.
Et le prix, c'est le prix fort. Satan, le chef de ce monde, veut l'âme des personnes et en particulier des enfants.
Il s'attaque aux plus petits déjà. Vous savez, en Égypte, Pharaon disait « Vous pouvez aller, vous les adultes, et puis les enfants, ils restent là.
Allez-y, mais vous laissez vos enfants. » L'ennemi est très attaché ou s'affaire vraiment pour maintenir les enfants captifs.
Soyons vigilants. Dans la vie d'Abraham, j'anticipe déjà sur la prochaine session, mais dans la vie d'Abraham, Abraham est allé au secours de Lot qui était emmené captif
et puis il délivre Lot et puis toute la population de Sodome. Et puis le roi de Sodome, il propose un marché. Donc le roi de ce monde, on va dire, Sodome, ça représente le monde dans toute sa corruption.
Il propose un marché à Abraham. Il dit « Prends les biens, donne-moi les âmes. Enrichis-toi, mets les âmes, c'est pour moi. » Abraham refuse.
Alors, le chef de ce monde, il veut les âmes. Et des plus petits même. En Marc 9, je vous le mentionne simplement, on trouve un passage, verset 17 au verset 27, d'un homme qui vient parce qu'il est dans la détresse, parce que son fils est possédé.
Il est sous l'emprise de Satan. Et les disciples n'ont rien pu faire pour l'aider. Alors il vient directement au Seigneur Jésus. Et ce que nous lisons, verset 21, 22, le Seigneur demande « Depuis quand ? Depuis quand est-ce qu'il est sous l'emprise des mauvais esprits ? »
Et il répond « Dès son enfance. » Voilà, Satan veut prendre le contrôle des personnes dès leur enfance. Dès son enfance. Et qu'est-ce qu'on lit au verset 22 ? « Et souvent il a jeté dans le feu et dans les eaux pour le faire périr. »
Voilà l'état d'esprit qui anime le chef de ce monde. Faire périr les enfants. Il n'y a pas réussi dans cet épisode des Évangiles. Le Seigneur est intervenu. Malgré les efforts acharnés de l'ennemi, le Seigneur a libéré cet enfant.
Ce fils. Mais voilà ce qu'il y a dans le cœur de Satan, dans le cœur du chef de ce monde. Faire périr. Faire périr. À tout prix. Tout le monde. Aucune pitié. Pour personne. Même pas pour les enfants.
Qu'est-il dans le cœur de notre Seigneur Jésus ? « Laissez venir à moi. Laissez venir à moi les petits enfants. »
Vous voyez, à ce moment-là, les parents venaient amener leurs enfants au Seigneur Jésus. Et nul enfant n'est trop petit. C'est un quantique que nous avons appris à l'école de dimanche pour beaucoup d'entre nous. Nul enfant n'est trop petit pour l'amener au Seigneur Jésus.
Et puis on voit les disciples qui disent non, non, le Seigneur Jésus ce n'est pas pour les enfants. Ils essaient d'empêcher pour une raison ou l'autre. Les adultes parfois, nous pensons qu'il y avait un monde d'adultes et un monde d'enfants. Non, non. Les enfants vivent dans le même monde que le nôtre.
Et quand ils vont à l'école, c'est le monde dans toute sa puissance et dans toute sa corruption. Ils vivent dans ce monde-là. Ils évoluent dans ce monde-là. Ils sont dans le monde au même titre que nos parents. Il faut qu'ils comprennent que nous ne sommes pas du monde. Il faut les amener au Seigneur Jésus.
Et on voit là tout le cœur du Seigneur Jésus qui dit, qui même, le Seigneur est outragé quand des adultes, des disciples veulent empêcher les enfants de venir à lui. Il les reprend. Il dit non, laissez venir au moins les petits enfants car ce sont à de tels qu'appartient le royaume de Dieu.
Et on voit le Seigneur qui les prend. Il les prend et les met sur ses genoux et les bénit. Il n'y a pas de plus grand contraste entre le cœur du Seigneur pour les enfants et les intentions de Satan quant aux enfants.
Les enfants sont tellement précieux aux yeux de notre Dieu. Et Satan va toujours essayer de s'acharner le plus vite possible sur nos enfants pour aussi introduire des pensées du monde dans leur esprit.
Alors, nous qui sommes parents, nous avons un travail à accomplir là.
Alors, dans le monde, un des caractères qui fait honneur à Dieu dans un croyant, c'est l'obéissance. Et l'obéissance, évidemment, s'applique aux enfants. Enfants, obéissez à vos parents, en toutes choses, dans le Seigneur car cela est à vous.
C'est agréable, à Dieu. Mais n'oublions jamais l'obéissance des parents. L'obéissance des parents au Seigneur, à la parole de Dieu. C'est fondamental.
Comment pourrions-nous enseigner l'obéissance à nos enfants si nous ne donnons pas l'exemple nous-mêmes de personnes obéissantes à notre père ?
Attention, les enfants sont très perspicaces. Il ne suffit pas de les enseigner verbalement. Ils vont facilement vous dire « mais pourquoi tu dis ça si tu ne le fais pas ? ».
Et ce n'est pas une chose facile d'enseigner l'obéissance parce que c'est quelque chose que nous devons déjà, premièrement, pratiquer en tant que parents. L'obéissance à Dieu, à la parole. Une obéissance inconditionnelle.
Une obéissance de cœur, pas par contrainte, comme pour plaire au Seigneur à tous égards, faisant toutes choses comme pour le Seigneur.
Ça, c'est l'obéissance vertueuse. Ce n'est pas par la contrainte. Je n'ai pas envie, mais bon.
Parce que si on obéit sans qu'il y ait le cœur qui soit véritablement impliqué pour le Seigneur, on risque très vite de tomber dans une religion, une liste de choses à effectuer.
Nous allons obéir non pas à une personne, non pas au Seigneur, parce que nous l'aimons. Nous allons obéir à un rituel, à des formes, à une façon de faire.
Et alors, comme il dit aux Ephésiens, tu as maintenu la vérité, tu t'es opposé au faux docteur, mais le Seigneur dit « j'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour ».
C'est par amour qu'on obéit. Le Seigneur dit « quiconque même gardera mes commandements ». Ça ne peut pas être dissocié.
Et nos enfants, s'ils voient ça, ils vont comprendre la réalité de ce que nous enseignons. Parce qu'il y a l'enseignement et il y a la réalité de l'enseignement.
Il y a la connaissance et il y a la réalité de la connaissance. Ce sont des choses qui sont différentes.
Et nos enfants, ils vont poser beaucoup de questions parce qu'ils vont à l'école et ils vont là, à la maison, on va leur enseigner quelque chose qui vient de la part de Dieu et selon l'ordre de la création de Dieu.
Puis à l'école, c'est l'inverse. La parole nous dit clairement, les caractères du monde, par exemple en De Timothée 3, nous pouvons le lire.
De Timothée, chapitre 3, les deux premiers versets par exemple « Sachant ceci, que dans les derniers jours, il surviendra des temps fâcheux, car les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains, outrageux, désobéissants à leurs parents, ingrats, sans piété, sans affection naturelle. »
Implacable, calomniateur, etc. Caractère du monde, désobéissant à leurs parents. Il faut prendre l'obéissance à nos enfants, mais une obéissance de cœur et l'obéissance, c'est le moyen d'être béni.
Nous ne comprenons pas tout et nous ne comprendrons jamais tout dans la vie. Une vie sur la terre n'est pas suffisante pour comprendre tout ce que Dieu nous demande de faire. Mais nous devons agir par la foi, avancer par la foi, dans l'obéissance.
Et bien il faut que nous apprenions ça aussi à nos enfants. Ça ne veut pas dire tu fais comme ça parce qu'on a toujours fait comme ça. Ce n'est pas ça l'obéissance selon Dieu.
Écoute, nous allons faire comme ça ou nous ferons comme ça parce que, voilà, relisons le passage et puis c'est ce qui plaît à Dieu. Demandons à Dieu de bien nous diriger, de nous montrer s'il y a des choses à corriger ou à ajuster.
Parce que si nous n'enseignons pas l'obéissance à nos enfants, comment obéiront-ils à Dieu qu'ils ne voient pas s'ils n'obéissent pas à leur Père qu'ils voient ?
C'est très important d'apprendre l'obéissance. L'obéissance ça pousse aussi à l'humilité. Nous avons vu ici dans le passage de Timothée chapitre 3, les temps fâcheux.
Parce que ces caractères que nous avons lus qui sont dans le monde n'apportent pas la paix, ni l'harmonie, ni la joie de la relation entre les personnes. L'égoïsme, c'est par là que ça commence car les hommes seront égoïstes.
Un égoïste ne va pas obéir, il cherche à lui, il veut imposer sa volonté. Il ne faudrait pas non plus que ce soit comme ça dans la famille, la famille devant Dieu. Est-ce que le père est égoïste ? Est-ce que ça se perçoit chez l'enfant ? Est-ce que la mère est égoïste ? Est-ce que tous les deux montrent des caractères égoïstes ?
L'enfant va recevoir ça très vite. Mais ça ce sont des caractères égoïstes avares. Avares ça veut dire pour moi, je ne partage pas, je garde, j'accumule, j'ai peur de donner. C'est contraire au caractère de Dieu, la générosité.
Et le Seigneur dit, il est plus heureux de donner que de recevoir. On pourrait dire aussi, il est plus béni de donner que de recevoir. Il y a de la joie à donner, il y a de la bénédiction à donner.
Alors il faut que les enfants apprennent ça de manière pratique, à ne pas être égoïste, à ne pas être avare, à être généreux, à obéir. Comme on l'a dit tout à l'heure, la vie chrétienne est une vie de soumission au Seigneur, les uns aux autres, au mari, aux parents, aux maîtres sur la terre, aux autorités, mais à Dieu avant tout.
D'ailleurs si nous sommes véritablement soumis à Dieu, tout rentre dans l'ordre. Il faut être soumis à Dieu plutôt qu'aux autorités dans certains cas.
Alors voilà, nos enfants vont... Et le temps passe vite. Ils grandissent vite, ils apprennent très vite. Le temps passe et nous avons des enfants qui grandissent. Et déjà tout petits, ils comprennent beaucoup plus de choses que nous ne pensons.
Ce n'est pas parce qu'ils ne les expriment pas qu'ils n'ont pas compris ces choses ou qu'ils ne les perçoivent pas. Et puis après, il ne faudrait pas qu'ils perçoivent en nous des parents mondains ou des parents conformes au monde.
Ne vous conformez pas au monde. Ce que Dieu veut, c'est qu'on montre dans la famille, entre époux et avec les enfants, véritablement les caractères de Dieu ou les caractères du nouvel homme.
Nous vivons en nouveauté de vie, pas seulement à l'heure de la réunion, mais tous les jours, dans toutes les circonstances. Vivre en nouveauté de vie, c'est aussi avec son époux, vivre avec ses enfants, partager.
Une petite parenthèse, par exemple, les dons spirituels sont donnés à tous les membres du corps de Christ. Hommes comme femmes. Il ne faudrait pas penser qu'un don spirituel n'est limité qu'à l'heure de la réunion d'assemblée.
L'assemblée n'est pas l'heure de la réunion d'assemblée. L'heure de la réunion d'assemblée, c'est une activité qui dure une heure ou deux, ou deux fois une heure.
Et si nous avions reçu un don spirituel uniquement pour l'heure de la réunion d'assemblée, on n'aurait pas beaucoup utilisé le don que nous avons reçu dans notre vie, le temps.
Si vous faites le compte, en heure, je pense qu'une assemblée qui aurait trois heures de réunion sur la semaine, ça fait 2% du temps.
Si un frère a reçu un don, par exemple, disons de prophétie pour parler de la part de Dieu, s'il pense qu'il ne peut l'utiliser ce don de prophétie par l'esprit qu'à l'heure de la réunion, alors imaginons qu'il y a 52 dimanches par semaine, 45 minutes ou une heure de réunion, mais il n'y a pas que lui non plus.
Donc, imaginons qu'un frère parle 12 fois, 15 fois, 42 minutes sur l'année, ce n'est pas beaucoup comme exercice de son don spirituel.
Pareil pour les sœurs qui ont aussi des dons d'exercice spirituel, mais où elles ne peuvent pas s'exprimer durant l'heure de la réunion, mais elles peuvent avoir un don de prophétie spirituelle, parler de la part de Dieu.
Mais une femme peut prophétiser.
Alors, on ne sait pas quand elle peut le faire, si c'est seulement à l'heure de la réunion.
Mais dans la famille, ce don spirituel est aussi utile à notre époux, à nos enfants ou à la famille au sens plus large.
Il faut mettre en œuvre ces dons spirituels que nous avons reçus, ces trésors.
Il faut commencer par la famille.
On ne peut pas non plus vouloir enseigner ou exercer des dons dans le rassemblement sans d'abord le faire dans la famille.
On ne peut pas aller prêcher ailleurs, ce qu'on ne peut pas chez soi.
Et les premiers bénéficiaires des dons que nous recevons chacun, ça devrait être notre époux et nos enfants.
Alors, que recherchent les parents dans leur vie au quotidien ?
Les enfants, ils vont très vite comprendre.
Même si on leur parle, si notre discours ne correspond pas à notre comportement, ils vont très vite, très vite s'en rendre compte.
Alors, il y aura peut-être plusieurs réactions dans leur esprit.
Peut-être qu'ils ne le diront jamais ou ils le diront seulement plus tard, à l'adolescence, quand ils seront dans leur crise de rébellion, comme ça.
Mon papa, il dit ça et on voit qu'il le lit dans la parole.
On a ouvert la parole chaque soir et il dit, mais en fin de compte, il se rend compte que ce n'est pas vraiment ce qu'il fait ou ce n'est pas du tout ce qu'il fait.
Ça veut dire quoi ? C'est un hypocrite.
Il peut réagir comme ça, l'enfant.
Ou alors, il peut réagir différemment.
Il va dire, ce qu'il enseigne, c'est de la théorie.
Ça veut dire que la parole, c'est une habitude, c'est une tradition familiale.
Moi, je peux continuer aussi à faire comme ça, par exemple.
On va continuer à lire, mais en fin de compte, ça n'engage pas tellement.
Ce qui compte, c'est de savoir ce qui est écrit.
Il peut y avoir plusieurs façons de voir.
Il y aura des enfants qui vont plus tard se rébeller en disant non.
Il y en a d'autres qui vont suivre dans la même voie, en pensant que c'est une bonne tradition.
Ce n'est pas un mode de vie, c'est une bonne tradition.
Pourquoi pas ? C'est ce qui me définit, c'est ce qui définit notre groupe, c'est ce qui définit notre famille.
Nous allons là, nous faisons ça, nous disons ça.
C'est joli, mais ce n'est pas une réalité.
Les enfants vont détecter.
Les enfants vont détecter.
Et en lisant Matthieu VI...
Alors, je tiens à dire, aucun parent n'est parfait.
Aussi désireux que nous puissions être de suivre, de nous conformer à l'enseignement biblique et non pas au monde, nous faisons des erreurs.
C'est inévitable.
Le Seigneur le sait.
Il faut remettre toutes choses au Seigneur, être bien conscient de notre incapacité à faire ces choses par nous-mêmes.
Demander vraiment l'aide du Seigneur pour pouvoir enseigner nos enfants dans le chemin du Seigneur.
Il ne faut pas croire qu'au moins j'y arrive bien.
Déjà, si on croit ça, c'est qu'on n'y arrive pas.
C'est déjà qu'on manque d'humilité.
Et donc, c'est quelque chose qu'on ne peut pas transmettre à nos enfants non plus.
Et donc, en Matthieu VI, verset 24, il est dit « Nul ne peut servir deux maîtres.
Car où il haïra l'un et aimera l'autre, où il s'attachera à l'un et méprisera l'autre, vous ne pouvez pas servir Dieu et Maman. »
Ça, c'est un principe général.
Et là, on retrouve, il y a un choix à faire.
Et ce choix, il implique l'amour et la haine.
Souvent, dans la parole de Dieu, la haine, ça ne veut pas dire forcément un sentiment de violence ou de réjection violente.
Ça veut simplement dire, parfois, juste ne pas donner la priorité.
Par exemple, quiconque ne haïra pas son père ou sa mère, il n'est pas digne d'être mon disciple.
Le Seigneur ne dit pas que nous devons avoir des sentiments négatifs à propos de notre père.
Simplement, il veut dire quiconque...
Il ne faut pas donner la première place aux relations même qui sont de Dieu, aux relations familiales.
Il faut donner la première place au Seigneur quand on est son disciple.
Il n'est pas question de haïr, comme on le pense dans le monde, son père.
Alors ici, voilà, nul ne peut servir deux maîtres parce que, voilà, c'est un choix dans la vie.
Dans la vie, on a un choix, c'est de servir le Seigneur ou de servir nos propres intérêts.
Maman, c'est le dieu de l'argent.
L'argent n'est pas un problème en soi.
L'amour de l'argent, par contre, est un gros problème.
On voit dans l'Épître Timothée que ceux qui recherchent l'argent à tout prix,
qui ont l'amour de l'argent, tomberont dans toutes sortes de maux.
Gros problème.
Si l'argent, c'est la priorité, alors c'est voué à l'échec, c'est voué à la...
à la ruine.
Alors si dans une famille, la priorité est d'un père, d'une mère ou d'un couple,
c'est l'argent, c'est mal barré.
Là, on court à la ruine.
La ruine, peut-être pas financière, mais la ruine spirituelle.
Et il faut faire un choix.
C'est l'un ou l'autre.
Quelle est la priorité ?
Dieu, le Seigneur ou l'argent ?
Alors on peut dire... on peut faire une chose et dire l'inverse.
Mes enfants vont détecter plus vite que nos frères et sœurs.
Parce qu'ils vivent avec nous du matin au soir, dans la nuit.
On peut cacher des choses assez longtemps parfois aux frères et sœurs,
en faisant bonne figure à l'heure de la réunion, en fermant les yeux.
Mais nos enfants ne ferment pas les yeux sur nous, dans notre vie au quotidien,
dans notre façon de réagir, notre façon de parler.
Lorsqu'il y a des frustrations qui viennent,
on n'arrive pas à se retenir quand c'est tout le temps.
Et parce que le Seigneur est clair ici,
il dit que ce n'est pas possible de donner la priorité à deux maîtres.
Il n'y a qu'un maître.
Il ne faut pas faire plaisir à deux maîtres qui sont opposés.
Après le Seigneur dit...
Alors dans le chapitre 6, il continue,
il faut faire un choix et il ne faut pas non plus être trop en souci.
Parce qu'en fait ce qu'il dit au Seigneur, c'est qu'il faut choisir Dieu,
il ne faut pas choisir l'argent.
Et à partir du moment où on a choisi Dieu,
on peut commencer à avoir des soucis, des inquiétudes.
Comment je vais obtenir mon argent alors ?
Et le Seigneur dit, ne vous inquiétez de rien.
Cherchez d'abord le royaume de Dieu,
les choses qui nous soumettent à l'autorité de Dieu.
Et Dieu sait très bien de quoi vous avez besoin.
Lui, il va suppléer.
Cherchez d'abord le royaume de Dieu et toutes choses vous seront données par-dessus.
Ce n'est pas la priorité, Dieu le sait.
Nous avons besoin de ces choses et Dieu pourvoira.
Mais il ne pourvoira pas forcément à n'importe quoi.
Il pourvoira à ce dont nous avons besoin.
C'est lui qui décide de quoi nous avons besoin.
Alors c'est se nourrir et se vêtir.
Il faut apprendre ça à nos enfants.
Ce qui est important dans la vie, c'est d'entretenir notre relation avec Dieu
et le contentement dans la piété.
La piété est un grand gain.
La piété et le contentement sont un grand gain.
C'est quelque chose que nous devons apprendre de manière enseignée ou de manière pratique à nos enfants.
Il faudrait que nos enfants comprennent que
ayant le nécessaire et l'acceptant de la part de Dieu, ça nous rend heureux.
Et non pas toujours à convoiter autre chose ou toujours plus.
Ce n'est pas ça le but de la vie.
Le Seigneur dit, ne vous amassez pas des biens sur la terre.
Ça sert à quoi d'amasser des biens sur la terre ?
De thésauriser, d'empiler.
Il y a un enfant qui voit que ses parents accumulent.
C'est confortable pour un temps.
Pour un temps, cette accumulation de richesses n'entrera pas au ciel.
C'est un autre aspect, mais Dieu donne.
Il faut être généreux. Il faut montrer aux enfants un exemple de générosité.
Dieu donne.
Je pense que dans les pays où nous vivons, à cette époque,
Dieu nous donne beaucoup plus que simplement le nécessaire.
Et nous avons tendance à ne pas être satisfait.
Nous nous comparons toujours avec d'autres qui ont plus.
Ça, c'est un caractère du monde.
Dieu donne.
Et Dieu dit, il faut être satisfait avec la nourriture et le vêtir.
Le vêtir, c'est aussi peut-être le logement, le fait de protéger le corps.
Et on le reçoit comme de la part de Dieu et nous sommes reconnaissants envers Dieu.
Alors là, les enfants vont apprendre ce que c'est que la gratitude.
Parce que ça aussi, l'ingratitude, c'est quelque chose qui est très présent dans le monde.
Et les enfants du monde reçoivent toujours plus et sont toujours plus ingrats.
Pas de reconnaissance.
Il faut que les parents expriment la gratitude envers Dieu et que les enfants voient que c'est une réalité.
Puisque c'est des choses du monde, on peut les utiliser et Dieu peut nous les donner, des richesses.
Mais que ce n'est pas ça qui est dans notre cœur.
Que ces choses que Dieu nous donne, elles sont simplement utiles pour favoriser la relation avec Dieu.
Par exemple, une voiture, ça permet d'aller à la réunion.
Pour favoriser la relation avec Dieu ou pour favoriser le service pour le Seigneur.
Alors, Dieu donne et Dieu pourvoit.
On pourrait se dire, mais ce n'est pas juste.
Par exemple, il y a des frères dans le monde, des croyants, des frères et sœurs en Christ qui sont pauvres.
Puis moi, je suis riche parce que j'ai un salaire plus que des cents chaque mois.
Pourquoi est-ce que Dieu me donne plus à moi qu'à ce frère au fond de l'Afrique, par exemple ?
Est-ce qu'il y a une différence de valeur entre lui et moi ? Non.
Est-ce que je mérite plus que lui de recevoir des richesses ? Non.
Je pourrais peut-être penser par orgueil, oui mais moi je mérite mon salaire, je suis allé à l'université, je travaille chaque semaine, etc.
Mais qui m'a donné ces capacités intellectuelles pour réussir à l'université ?
Qui m'a mis dans un contexte où je peux aller à l'université ?
Qui m'a donné cet emploi qui me rapporte ce salaire ?
C'est Dieu qui le permet.
Et donc ces choses, elles me sont confiées, ce sont des richesses temporelles qui me sont confiées
et il nous est dit que nous devons être de bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu.
Sachant bien que tout ce que nous obtenons, non, tout ce que Dieu nous confie n'est pas à nous.
Ni même la santé, ni même notre temps, ni même notre propre vie.
Nous avons été rachetés, nous appartenons au Seigneur.
Nous ne sommes pas propriétaires sur cette terre, de rien.
Nous sommes, on dit en anglais, managers, gestionnaires, pour le compte de Dieu.
Nous ne sommes pas propriétaires.
Ma maison, ma voiture, mon pays.
Non, mon pays, non, rien à voir.
Ce n'est pas mon pays que je suis né là.
Ma patrie, elle est au ciel, déjà.
Nous ne sommes pas propriétaires.
Nous sommes gestionnaires.
Et en tant que gestionnaire des biens que Dieu me confie,
Dieu veut voir ma fidélité au travers de ces choses.
C'est toujours dans le schéma des enfants, parce que les enfants nous regardent et nous observent.
Et Dieu donne des richesses plus à quelques-uns de ces rachetés, plus qu'à d'autres.
Pourquoi ? Pour que celui qui reçoit l'argent soit exercé à la libéralité.
C'est comme ça qu'il est dit dans Timothée, chapitre 6, que les riches, disons-le...
...
Un Timothée, chapitre 6, verset 6.
Or, la piété avec le contentement est un grand gain.
Car nous n'avons rien à porter dans le monde, et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter.
Ah, ça nous parle ! Il ne faut pas l'oublier.
Ce n'est pas juste une belle pensée.
C'est une réalité.
Et nous sommes sur la Terre pour peu de jours.
On n'a pas ici-bas une cité permanente.
Ensuite, il nous est dit...
Mais ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits.
Or, ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piège...
...et dans plusieurs désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.
Car c'est une racine de toutes sortes de mots que l'amour, de l'argent...
Et ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs.
Le danger des richesses, c'est qu'on devienne moins dépendant du Seigneur.
Mais ce n'est pas pour ça que Dieu donne la richesse.
Il est dit, verset 17,
« Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent siècle qu'ils ne soient pas autains...
...et qu'ils ne mettent pas leur confiance dans l'incertitude des richesses. »
L'incertitude des richesses.
On ne peut pas croire que les richesses, elles demeurent à toujours.
Du jour au lendemain, on peut les perdre.
Et si on perd la santé, à quoi bon avoir des richesses ?
Et si on perd la vie, à quoi bon avoir des richesses ?
C'est insensé.
« Mais de ne pas mettre leur confiance dans l'incertitude des richesses...
...mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses richement pour en jouir. »
Alors Dieu nous donne des choses pour en jouir.
C'est-à-dire pour en tirer un bénéfice, évidemment.
Mais qui n'est pas pour la terre.
Dire autrement.
Qui n'est pas pour s'installer sur la terre.
On sent qu'on est là pour ça. Non.
« Qu'ils fassent le bien, qu'ils soient riches en bonnes œuvres. »
Ce n'est pas d'être riche...
Quand on est riche en argent, le Seigneur dit qu'il faut qu'il soit riche en bonnes œuvres.
Ensuite, « libéraux. »
D'abord, qu'ils soient pronds à donner.
« Libéraux, s'amassant comme trésor un bon fondement pour la vie...
...afin qu'ils saisissent ce qui est vraiment la vie. »
De nouveau, la vie, c'est la relation avec Dieu.
Elle n'est pas dans l'argent.
Au contraire, l'argent peut nous éloigner de notre relation, de notre communion avec Dieu.
Alors, si Dieu me donne de l'argent, plus qu'un autre frère...
...eh bien, c'est aussi pour m'exercer à la fidélité de manière concrète...
...et à la dépendance, et dans la dépendance de Dieu...
...je vais, par exemple, faire part de mes biens à des saints qui sont dans le besoin.
On ne peut pas simplement dire, quand quelqu'un est dans le besoin...
...que Dieu vous bénisse et allez votre chemin.
Alors, du coup, ceux qui reçoivent beaucoup de richesse temporelle sont exhortés...
...que Dieu s'attende à ce qu'ils soient libéraux, pronts en bonnes œuvres, pronts à la libéralité...
...afin qu'ils maintiennent cette relation avec Dieu.
Et d'un autre côté, un frère qui est pauvre, en richesse, en bien de ce monde...
...lui, il doit s'attendre à Dieu.
Donc, lui aussi doit rester dépendant de Dieu pour recevoir ce dont il a besoin.
Et ce qui est merveilleux, c'est que Dieu utilise les uns et les autres pour sédifier l'un l'autre.
Et notre responsabilité, ce n'est pas d'amasser, mais de distribuer...
...en vue du bien spirituel.
Comme nous voyons aux Corinthiens, ou dans d'autres endroits, que celui qui reçoit de la part d'un frère...
...ou d'un rassemblement pauvre, il a la joie de recevoir ça de la part du Seigneur...
...mais à travers celui avec qui il a communion.
Mais celui qui reçoit, celui qui est déjà riche et qui reçoit...
...il doit aussi comprendre qu'il reçoit ça de la part du Seigneur.
Et nous sommes tous gestionnaires.
Et donner n'est pas seulement une question...
...l'enseignement de donner est un enseignement très développé dans la parole.
Tous les chrétiens sont appelés à donner.
On pense souvent à l'argent. On donne de l'argent.
Ok, c'est bien, ce n'est pas suffisant.
Il n'y a pas que ça que nous pouvons donner.
Donner du temps, donner son énergie, donner une partie de soi-même...
...pour servir le propos de Dieu vis-à-vis de nos frères et sœurs.
Il y a le don de soi, ce don de Seigneur.
C'est par là que ça commence.
On ne peut pas juste donner de l'argent pour s'apaiser la conscience...
...en disant, moi je donne de l'argent à un serviteur de Seigneur...
...comme ça je peux continuer à poursuivre en priorité ma carrière professionnelle.
Ce n'est pas ça l'esprit que Dieu veut que nous ayons.
Alors nos enfants voient tout ça.
En tant qu'enfants, on peut avoir un caractère plutôt économe...
...un petit peu avare.
Il y a des enfants qui dépensent tout.
Et je pense que dans la gestion des biens matériels...
...si les parents font ça dans la dépendance du Seigneur...
...soit quand il manque du nécessaire ou quand il y a plus que nécessaire...
...dans la gestion des biens matériels et temporels...
...nous allons enseigner à nos enfants la relation à l'argent.
Toujours en leur montrant la réalité que c'est Dieu qui pourvoit...
...et qu'il ne faut pas mettre sa confiance dans les choses du monde.
Je vous donne juste un exemple.
Au Portugal, nous avons un voisin, grand catholique, pas sauvé malheureusement.
Il est à la retraite depuis quelques années.
Et puis, il a travaillé toute sa vie.
Il a économisé, il a tout mis sur un comptant.
Donc il a dit comme ça, lorsque j'entrerai à la retraite...
...eh bien, je vivrai confortablement.
Et puis il a travaillé, travaillé, travaillé.
Il a accumulé.
Et il a mis son argent dans la banque...
...alors ça ne s'invente pas...
...dans la Banque Nationale du Portugal qui s'appelle la Banque du Saint-Esprit.
Pays catholique.
Banque do Espirito Santo.
Mais voilà que lorsqu'il y a eu les problèmes bancaires...
...il y a maintenant 6 ou 7 ans, peut-être 8 déjà.
Il venait d'entrer à la retraite.
Eh bien, il a voulu aller à la banque un lundi matin.
Elle était fermée.
La Banque du Saint-Esprit était fermée.
Tiens, c'est bizarre.
Oui, pour toujours.
La banque avait été fermée du vendredi au lundi.
Elle n'a plus jamais ouvert.
Et tout l'argent qui avait été dans cette banque...
...disparu.
Plus personne n'a pu récupérer son argent.
Vous voyez l'incertitude des richesses de ce monde.
Et ça ne se passe pas seulement...
...ça se passe dans les pays de l'Union Européenne.
Ça peut se passer n'importe où, n'importe comment.
Je ne vous raconte pas l'histoire de la banque.
Simplement, c'était fini.
Personne n'a eu la possibilité de récupérer sa fortune.
Elle avait disparu dans les poches...
...de certaines personnes qui sont parties vivre à l'étranger.
Voilà ce que le monde recherche, l'argent.
Il ne faut pas s'amasser des trésors sur la terre.
Il faut gérer les biens.
Bien sûr, bien donner la valeur de ce que Dieu nous donne...
...comme venant de Dieu.
Mais pas pour l'argent, pas pour le bien temporel...
...mais pour l'utilité que nous pouvons en faire.
L'utilité.
Mais l'utilité dans le sens spirituel.
Qui pourra édifier la famille.
Qui pourra aider et rendre...
...le développement spirituel de notre famille, de nos enfants...
...et des frères et sœurs, possible.
Parce que vivre dans ce monde, ça coûte quelque chose.
Ça coûte de l'argent.
Alors, autre chose que nous pouvons peut-être...
...en tant que parents, devant les yeux de nos enfants...
...rechercher, c'est pas seulement l'argent, c'est l'honneur.
L'honneur.
On peut peut-être rechercher l'honneur et le pouvoir.
Alors, peut-être qu'un enfant peut voir ça...
...dans le monde des adultes.
Un père qui cherche sa réputation professionnelle.
C'est tellement important.
Être reconnu professionnellement.
Être reconnu comme un homme qui a du pouvoir.
Ce n'est pas notre place dans le monde.
Même si Dieu...
Alors, on m'a souvent dit, oui, mais par exemple...
...vous voyez, Joseph...
...c'était la volonté de Dieu qu'il soit élevé...
...jusqu'à cette position élevée...
...et juste derrière le Pharaon, on dit, oui, pourquoi pas.
C'est Dieu qui le donne.
C'est pas le problème d'avoir cette position.
Le problème, c'est de vouloir à tout prix cette position.
Et de tout faire pour y arriver.
Joseph n'a pas tout fait pour y arriver.
Parce qu'on oublie, si on tient ce genre de discours...
...on oublie par où il est passé.
Il a été vendu par ses frères.
Il a surtout été humilié dans sa vie, Joseph.
Il a été vendu par ses frères, accusé injustement...
...il a été jeté en prison, etc.
Jusqu'au jour où Dieu a permis qu'il soit élevé au niveau social.
Mais ce n'était pas son but.
Et dans cette position sociale très élevée que Joseph occupait...
...il est resté fidèle à Dieu.
Ça ne l'a pas empêché d'avoir une vraie et pleine communion avec Dieu.
Il est resté un homme de Dieu.
Donc rechercher l'honneur, non.
Recevoir l'honneur, peut-être.
De la part des hommes.
Mais en sachant que c'est l'honneur qui vient des hommes.
Il faut être relatif.
C'est pas ça qui compte.
Rapporteur Paul dit aux Philippiens...
...j'ai appris à être satisfait dans les circonstances dans lesquelles je me trouve.
C'est un apprentissage qui est nécessaire.
Que nous devons apprendre en tant que parents.
Et que nous devons communiquer à nos enfants.
Il dit par exemple, j'ai appris à être satisfait dans la pauvreté.
Quand il n'y a pas grand chose.
Ça je comprenais plus ou moins quand j'étais adolescent.
Je dis oui, il faut être content.
Même avec peu.
Après il dit j'ai appris à être content dans l'abondance.
Vous étiez un peu mystérieux pour moi.
Je dis forcément on est content dans l'abondance.
Mais non.
Parce qu'on pense qu'avec un peu plus d'argent on sera plus heureux.
On pense ça.
On se dit si j'avais un salaire plus élevé, je serais plus satisfait.
Je serais content.
Ne croyez pas ça.
Parce que moi j'ai eu des collègues.
Je me posais souvent la question.
Des collègues incrédules.
Justement pour déterminer un peu leur état d'esprit.
Je pouvais leur demander.
Alors tu voudras toujours des augmentations de salaire.
Et des diminutions de temps de travail aussi.
Parce qu'il faut aller dépenser l'argent quand même.
Dans les loisirs.
Et puis je leur dis mais à partir de quel salaire tu serais satisfait ?
Le plus possible.
Ne sois pas juste content avec une augmentation de 100 euros par mois.
Alors c'est combien suffisamment ?
On pourrait définir ça comme ça.
Dans l'esprit du monde ou dans le cœur naturel.
C'est combien suffisamment d'argent ?
Un peu plus.
Ce sera toujours cette question là.
Plus.
C'est combien suffisamment ?
Plus.
Et puis après il faut se dire aussi quand on change de catégorie sociale.
Imaginons maintenant je suis promu dans ma société.
Je reçois une voiture de fonction.
Je commence à côtoyer d'autres personnes.
Et eux ils ont plus encore.
Maintenant ma voiture.
Je n'ai plus deux chevaux.
Maintenant je suis promu.
J'ai une Volkswagen.
Maintenant je suis invité à d'autres repas professionnels etc.
Et puis j'arrive là avec ma Volkswagen.
Je suis content au début mais je dois la parquer entre les BMW.
Alors j'ai commencé à me dire oui mais.
Je partage la même fonction que ces gens là.
Et eux ils ont une BMW.
Moi j'ai moins.
J'ai commencé à être insatisfait.
Parce que vous voyez.
Alors ça c'est.
On peut prendre d'autres exemples mais.
Voilà ça c'est les choses du monde.
Et R ne sera jamais suffisamment.
Il faut être content avec ce que Dieu nous donne.
Et Dieu sait.
Cherchez d'abord le royaume de Dieu.
Et toutes choses vous seront données par dessus.
Alors voilà il y a aussi peut-être je me dis.
Ça c'est un autre danger.
Moi.
Moi je suis.
Moi je suis ouvrier.
J'accepte.
Mais alors j'aimerais que mes enfants soient avocats.
Ou médecins.
Ou.
Et alors.
Nous avons des ambitions non plus pour nous-mêmes.
Mais pour nos enfants.
Attention.
Le but de la vie c'est pas que nos enfants deviennent.
Ceci ou cela dans la société.
Et prendre en garde.
A ne pas.
Vous désirez des situations dans le monde qui ne conviennent pas à nos enfants.
Il ne faudrait pas les lancer sur des voies.
Sociales.
Qui.
Qui les mène.
À s'éloigner de Dieu.
Il ne faudrait pas les lancer sur des voies.
Ou les pousser sur des voies.
Où ils vont aller directement dans le mur.
Parce que.
Ça ne leur convient pas.
Nous allons parler du travail.
Après la prochaine session.
Il faut accepter.
Cette âme.
Celle de mon enfant.
Que Dieu m'a confié.
Pourquoi est-ce que je voudrais à tout prix.
Qu'il y ait une position élevée.
Dans la société dans laquelle nous vivons.
Dans le monde.
Mais je dois être aussi satisfait en tant que parent.
Si mon fils, ma fille me dit.
Mais moi papa.
Moi je ne veux pas être avocat.
Médecin.
Moi.
Boulanger.
C'est très bien.
Moi je suis ingénieur.
Je suis père.
Moi je suis à l'université.
Est-ce que j'accepte que mes enfants n'aillent pas à l'université ?
Il faut l'accepter.
Il ne faudrait pas dire qu'à chaque génération.
Il faut monter d'un cran.
Ce n'est pas selon la pensée de Dieu ça.
Ce qu'il faut.
C'est enseigner à nos enfants.
Et leur fournir.
Non pas.
Ce qui est nécessaire.
A l'ascension sociale.
Mais ce qui est nécessaire.
Au développement spirituel.
Ce qui est nécessaire.
A la communion avec Dieu.
Ce qui est nécessaire.
Au bien-être.
Quand je dis bien-être.
Ce n'est pas bien-être.
Uniquement physique.
Ça on le comprend bien.
J'aimerais que mon fils.
Il ait une vie confortable.
Souvent quand on pense à ça on dit.
Il ait une maison.
Peut-être une deuxième maison à la campagne.
Avec une piscine.
Et puis.
Ceci ou cela.
On aimerait.
On aimerait.
Ce n'est pas ça.
Que Dieu nous demande.
Peut-être qu'il aura.
Peut-être.
Mais ce n'est pas ça le but.
C'est le bien-être.
Spirituel.
C'est le bien-être.
C'est.
C'est le fait.
C'est le contentement.
La piété.
Qui sont d'un grand gain.
C'est ça que nous devons communiquer.
A nos enfants.
C'est sur ces voies là.
Que nous devons les.
Les diriger.
Dans le Seigneur.
Alors parfois il y a aussi.
Les compétitions entre familles.
Ou même dans la même famille.
Il y a.
Alors on vante les mérites de nos enfants.
Et on essaie de.
Tout est dans le non-dit.
On vante.
Ah mon fils il parle déjà.
Il fait déjà ça.
Il fait ceci.
Il fait cela.
Ça commence très tôt.
Et après.
Le cousin il fait une complexe.
Parce que l'autre il arrive mieux à l'école.
Et puis on donne l'impression dans la famille.
Que ça a plus de valeur de réussir à l'école.
Non.
Pas du tout.
Pas plus de valeur de réussir à l'école.
Ce qui a beaucoup de valeur aux yeux de Dieu.
Ce n'est pas d'avoir un diplôme plus élevé.
Que son cousin.
C'est de mettre la parole de Dieu en pratique.
C'est d'être fidèle.
Dans la parole de Dieu.
Dans la relation avec le Seigneur.
Attention.
Parce que toutes ces choses là ça.
Si nos enfants sentent qu'on les.
On les encense devant tout le monde etc.
Ils vont devenir orgueilleux.
On les pousse à ça en tout cas.
Et on.
On crée des.
Des conflits sous-jacents dans les familles.
Une compétition.
Et peut-être dans l'assemblée aussi.
Est-ce qu'un frère.
Est-ce qu'un frère qui a fait des études plus élevées.
Est plus apte.
A enseigner dans l'assemblée.
Pas forcément.
Ça n'a rien à voir.
Le don spirituel n'est pas forcément lié.
Au niveau.
D'éducation.
Du frère.
Il ne faudrait pas que l'on fasse croire ça à nos enfants non plus.
Donc.
Ce que nous devons rechercher pour nos enfants.
C'est.
Leur bien-être.
Et ne pas les lancer sur des voies du monde.
Qui pourraient.
Qui ne leur conviendraient pas.
Qui pourraient les égarer.
Du chemin du Seigneur.
Là nous avons une énorme responsabilité.
Nous ne pouvons pas non plus.
Encourager nos enfants à investir.
Dans la vie.
Nous ne pouvons pas non plus.
Encourager nos enfants à investir.
Leur capacité naturelle.
En priorité dans le monde.
Dieu nous donne.
Dès la naissance.
Beaucoup de capacités naturelles.
Ce ne sont pas les dons spirituels.
Les dons spirituels nous les recevons.
Avec le Saint-Esprit.
Lors de la nouvelle naissance.
Mais.
Avant cela.
Nous avons déjà des capacités naturelles.
Reçues de Dieu également.
Une bonne santé par exemple.
Des capacités.
Telles ou telles.
Physiques.
Ou mentales.
Ou intellectuelles.
Eh bien.
C'est qu'elles nous aident.
Évidemment.
À vivre dans ce monde.
Mais une fois que nous appartenons au Seigneur.
Ces capacités naturelles.
Nous les mettons.
Premièrement aussi.
Au service de Dieu.
Par exemple.
Apprendre à lire et à écrire.
À quoi ça sert d'apprendre à lire et à écrire ?
Il faut enseigner ça aux enfants.
Parce qu'il y en a qui se plaignent.
Ils n'aiment pas trop aller à l'école.
Mais la primaire.
C'est un peu.
Un peu pesant.
Non mon fils.
Tu dois.
Tu dois bien travailler à l'école.
Parce que comme ça.
Tu auras.
Un bon métier.
Tu gagneras bien ta vie.
Tu n'auras pas de soucis d'argent.
C'est pas ça qu'il faut leur dire.
On peut leur dire.
Non mon fils.
Écoute.
Persévère.
Parce qu'apprendre à lire.
Et à écrire.
C'est très utile.
Parce que si tu sais lire.
Tu pourras lire la Bible.
Toi-même.
Est-ce qu'on pense à ça ?
Qu'un enfant qui apprend à lire.
C'est.
Merveilleux non ?
Il pourra.
Cet enfant.
Dès sa jeunesse.
Être.
En communication directe.
Avec ce que Dieu dit.
Il n'aura besoin de personne d'autre.
Pour lui dire.
Pour le lire.
Moi je me souviens.
Avec ma grand-mère.
Je suis rentré.
C'était une femme trépilleuse.
Quand je suis rentré à l'école primaire.
Six ans.
A la fin de la première année primaire.
Elle m'a dit.
Hervé.
Tu as appris à lire maintenant.
Ah oui maintenant je.
Je commence à.
À lire.
Elle m'a dit.
Voilà le livre.
C'est le premier cadeau qu'elle m'a fait.
En me disant.
Maintenant que tu as appris à lire.
Voilà la première chose.
Et la chose la plus importante à lire.
Et elle m'a offert ma première Bible.
Alors.
Voilà.
Il faut.
Il faut rester simple.
Pour rester simple.
Et.
Et ne pas vouloir non plus.
Parfois on a un enfant déjà tout petit.
Déjà tout petit.
Nous avons des projets pour sa carrière professionnelle.
Tendons.
Voyons.
On verra.
Ce n'est pas le moment.
Pas brûler les étapes.
Les petits.
Les petits.
Il faut les enseigner comme des petits.
Puis ensuite.
Graduellement.
On va les enseigner.
Graduellement.
Il faut leur donner une nourriture aussi.
Qui est adaptée.
Alors ça c'est.
Les parents.
Il faut faire un effort à la maison.
Quand on fait la lecture.
Le soir en famille.
Il faut faire un effort.
Pour que les enfants comprennent.
Véritablement.
Ce que le message de la parole veut dire.
Il faut que ce soit.
Une alimentation spirituelle.
Qui puisse.
Comprendre.
Et digérer.
Il est bon de faire ça aussi.
Dans le rassemblement.
Parce que dans le rassemblement.
Il y a toutes sortes.
Toutes générations.
Il n'y a pas.
On n'est pas tous le même niveau.
Il faut que.
Nourrir tout le monde.
Et toutes les générations.
Ne pas oublier.
Les plus petits.
Le Seigneur dit à Pierre.
Paie mes agneaux.
Ils sont inclus.
Ils sont là.
Ils sont à la réunion.
Il faut aussi qu'ils puissent.
Retirer quelque chose.
Une nourriture adaptée.
C'est à dire.
Un message.
Qu'ils sont capables.
De comprendre.
A leur niveau.
Dans leur circonstance.
A eux.
Aussi toujours bien faire.
Le lien.
Entre la parole de Dieu.
Et la vie de tous les jours.
Parce que.
La parole de Dieu.
Ne nous est pas donnée.
Juste.
Pour savoir beaucoup de choses.
Alors c'est bien.
Je ne dis pas.
Si on sait beaucoup de choses.
La parole de Dieu.
C'est jamais perdu.
C'est toujours.
C'est toujours ça de pris.
Mais.
Ce qui est important.
C'est que.
Dès l'enfance.
Le petit garçon.
La petite fille.
Puis dire.
Mais c'est vrai ça.
C'est comme j'ai vu.
Ou entendu.
A l'école.
Alors il y a plusieurs façons.
D'enseigner les enfants.
Chacun fait comme il.
Comme il l'entend.
Devant le Seigneur.
On peut faire une étude suivie.
Avec des enfants.
Faisant attention.
Parce que.
Quand même.
Parce que.
On peut leur enseigner des choses.
Qui sont vraies.
Mais qui ne leur parlent pas.
Parce qu'ils n'en sont pas là.
On ne va pas.
Par exemple.
Enseigner.
Le livre des lamentations.
De Jérémie.
Un enfant de 4 ans.
A moins d'être absolument.
Très doué.
Dans l'enseignement.
Pour rendre cet enseignement là.
Accessible.
A un tout petit.
Mais.
Mais.
Je pense qu'il faut écouter les enfants.
Les enfants.
Ils ont beaucoup de questions.
Et c'est.
Au travers des questions.
Qu'on apprend vraiment.
Et.
Qu'on enseigne aussi vraiment.
Parce que.
On peut dire.
Voilà j'enseigne mes enfants.
Je leur délivre.
Je débite.
Un message.
Constamment.
Et j'estime que.
Avec ça ils doivent apprendre.
Ah mais.
Si je n'ai pas de retour.
Si eux ne posent pas de questions.
Je ne peux jamais savoir.
Où ils en sont.
Je ne sais pas où.
Il ne suffit pas que je le dise.
Pour qu'il est compris.
Il ne suffit pas que je le dise.
Pour qu'il est accepté.
Je pense que.
Il est bon d'enseigner.
En commençant par des questions.
Par exemple nous lisons un passage.
Demandons aux enfants.
Alors qu'est-ce que.
Qu'est-ce que tu comprends de ce passage.
Ou alors est-ce que.
Etc.
Ou alors.
Dans Famille on parle.
Avec les enfants.
La maison.
Le temps de repas.
Est un temps.
Propice à ça.
Les temps de voyage aussi.
En voiture.
Parfois.
Du temps.
De voiture.
Pour aller à la réunion.
Pour aller à l'école.
Etc.
Alors ces temps là.
Ce sont des moments privilégiés.
Où on peut parler.
Il ne faut pas les.
Il ne faut pas les laisser passer.
Comme ça.
Sans les utiliser.
Et puis.
Il faut parler des choses de Dieu.
On n'a pas besoin toujours.
De parler de choses.
Triviales.
Qui ne sont pas utiles.
Et puis.
Dans ces temps de trajet.
De transport.
Ou de repas.
Posons des questions.
Parce que ça nous intéresse.
Il faut que les.
Les enfants.
Ils comprennent que.
Leur vie nous intéresse.
A nous qui sommes adultes.
J'avais l'impression.
Quand j'étais enfant.
Qu'il y avait.
La vie des adultes.
Et la vie des enfants.
Et les enfants.
Je ne sais pas si c'était comme ça ici.
Mais à l'époque.
Les enfants ne pouvaient pas.
Intervenir dans les conversations d'adultes.
Les enfants mangeaient à une autre table.
Etc.
C'était très.
Très segmenté.
Bon.
Il fallait attendre.
D'entrer dans le.
Dans le monde des adultes.
Pour commencer.
A avoir une interaction.
Avec.
Des conversations intéressantes.
Ou plus élaborées.
Mettons-nous à leur niveau.
Tiens.
Arthur.
Qu'est-ce que tu as.
Comment s'est passée ta journée à l'école.
Machin.
Il a menti.
Un.
Il a volé le stylo.
De l'autre.
Etc.
Parce qu'ils vivent des choses qui les.
Qui les heurtent.
Ou qui.
Ils sont témoins.
De toutes sortes de choses.
Adaptons.
Ce soir-là.
Par exemple.
Parce que quelque chose.
On a vu que l'enfant.
Il était un petit peu.
Un petit peu affecté.
C'est pour ça.
Adaptons notre lecture.
Ce jour-là.
Ajustons.
En disant.
Bon.
On a l'habitude.
De voir le.
Le livre de Mathieu.
Mais peut-être ce jour-là.
Il faut répondre plutôt.
A cette question-là.
Alors on va voir.
Est-ce que l'enfant joue du vol ?
Alors.
On va lui donner des réponses.
Selon la parole.
Pour bien faire comprendre à l'enfant.
Que la Bible.
Elle est liée.
Directement.
A la vie de tous les jours.
Et que quand on a des questions.
Ou des peines.
Ou des interrogations.
On va trouver.
Une réponse concrète.
Dans la parole de Dieu.
Et on va peut-être trouver un exemple.
Ah.
Est-ce qu'il y a dans la parole.
Quelqu'un qui a volé quelque chose.
A quelqu'un d'autre.
Alors on va.
On va regarder.
On va.
On va y réfléchir.
Pendant le repas.
Et puis après le repas.
On va dire.
Ah ben voilà.
Il y a un passage.
Qui parle de ça.
Alors.
Voilà.
Répondons aux besoins de l'enfant.
Puis ça va le.
Ça va le former.
Ça va lui dire.
Ah oui.
Donc.
Voilà.
Et alors l'enfant.
Va comprendre que.
Ce qui se passe à l'école.
Et ce qui se passe à la maison.
C'est très différent.
A l'école.
Ils disent.
Beaucoup de gros mots.
Pourquoi.
Alors.
Ils ne vont pas nous demander.
Pourquoi nous on ne dit pas de gros mots.
Mais ils vont demander.
Pourquoi eux ils disent des gros mots.
Voilà.
Voilà un sujet de conversation.
Qui porte à une étude biblique.
Pas trop compliquée.
Quelque chose.
Qui est différent pour l'enfant.
Le soir à la maison.
Au calme.
Alors.
Il faut que les enfants comprennent que.
Ce que nous faisons.
Ou disons.
Est sincère.
J'ai dit tout à l'heure.
Les enfants vont très vite détecter.
S'il y a un décalage.
Entre notre façon de parler.
Et notre comportement.
En même temps.
Comme j'ai dit.
Nous ne sommes pas parfaits.
Il y a toujours des décalages.
Mais.
L'enfant.
Va aussi.
Avec le temps.
Bien comprendre.
Si ces décalages.
Il est.
Il est conscient ou pas.
C'est à dire que.
Un enfant.
Est toujours intelligent.
D'une façon ou l'autre.
Et c'est vrai que j'ai pu enseigner.
À mes enfants.
Quelque chose que je ne fais pas vraiment.
Mais il va voir si.
Si je m'en suis rendu compte ou pas.
Si.
Il voit que je fais.
Sciemment et consciemment.
Le contraire de ce que j'enseigne.
Là ça.
Ça va grincer.
Là ça va poser problème.
Mais l'enfant aussi il sait oui.
Mon papa.
Pas exactement ça.
Mais je sais qu'il est sincère.
Je sais qu'il est sincère.
Et puis on peut avoir.
Des discussions.
Des conversations.
Et je pense qu'en tant que parent.
Il faut rester humble.
Quand on enseigne nos enfants.
Et ne pas leur faire croire.
Que nous on a tout compris.
Et qu'on fait tout bien.
Ce n'est pas possible.
Et quand un enfant.
Ou un adolescent nous dit.
Oui mais tu sais.
Tu dis ça.
Mais en fin de compte.
Ce n'est pas vraiment ça.
Que je vois.
Il faut réfléchir.
Peut-être qu'il a raison.
Et peut-être qu'il faut.
Que j'ajuste.
Quelque chose dans ma vie.
Parce que mes enfants.
Peuvent m'être en aide aussi.
L'aide n'est pas que dans.
Un sens unique.
Nous nous aidifions l'un à l'autre.
Nous nous aidons l'un à l'autre.
Entre mari et femme.
Dans un sens.
Aidant l'autre.
Et puis.
Dans le sens intergénérationnel aussi.
Les parents aident leurs enfants.
Mais les enfants.
Peuvent aider leurs parents.
Les parents prient beaucoup.
Pour leurs enfants.
Est-ce que les enfants.
Prient pour leurs parents.
Il faut leur apprendre ça.
Il faut leur dire.
Mais vous savez.
Vous les enfants.
Vous pouvez prier.
Pour les adultes.
Vous pouvez prier.
Pour.
Dans votre chambre.
On prie ensemble.
Mais aussi.
Vous avez aussi.
Le droit.
Le privilège.
De prier.
Seul.
Dans votre chambre.
Les parents.
Et vous pouvez prier.
Pour vos amis.
Mais vous pouvez prier.
Pour vos grands-parents.
Pour vos parents.
Donc.
Il faut vraiment avoir cette.
Et alors.
On établit.
Une relation de confiance.
Et ils vont voir que.
Oui.
C'est très différent.
De ce qui se passe dans le monde.
Et je pense que ça va les aider.
A comprendre la réalité.
La réalité.
Du cœur.
Même s'il y a de l'imperfection.
Un enfant qui va constater.
De l'imperfection.
Mais de la sincérité.
Il ne va pas en vouloir.
Il ne va pas se remédier.
Il pourra en parler.
Et puis il pourra aussi.
Se sentir libre.
D'en parler.
Dire.
Est-ce que tu crois pas.
Que dit ça.
Est-ce que tu crois pas que.
Ou est-ce que.
Et puis voilà.
Nous enseignons nos enfants.
Et puis.
Et puis nous établissons.
Un dialogue entre générations.
Ça peut être vrai aussi.
Au niveau du rassemblement.
Mais.
Le rassemblement.
On l'a souvent dit.
Est un reflet.
De ce qui se passe dans les familles.
On ne peut pas avoir.
Un rassemblement.
Qui est composé de familles.
Un rassemblement.
Qui fonctionne bien.
Si les familles.
Ne fonctionnent pas bien.
S'il n'y a pas de dialogue.
Dans les familles.
Comment.
Comment est-ce qu'on peut s'attendre.
Entre les générations.
Dans les familles.
Comment est-ce qu'on peut s'attendre.
A ce que ce soit le cas.
Dans le rassemblement.
Ce n'est pas possible.
C'est quelque chose.
Qui s'apprend.
Qui est graduel.
C'est une question de confiance.
Question de.
De sincérité.
D'humilité.
Les jeunes doivent avoir de l'humilité.
Il faut apprendre de l'humilité.
A nos enfants.
Puis les plus âgés.
Les.
Les parents doivent aussi.
Avoir de l'humilité.
Alors on va s'arrêter là.
Pour cette session. …
Transcripción automática:
…
Nous allons poursuivre, avant de passer au thème suivant, j'aimerais encore faire une précision sur l'éducation des enfants.
En fait la question c'est transmettre, quelle valeur transmettons-nous, ou quelle échelle de valeur, ou quelle priorité transmettons-nous à nos enfants.
Et j'ai dit tout à l'heure qu'une bonne façon d'apprendre c'est de poser des questions, et une bonne façon d'enseigner c'est de répondre à des questions.
Les enfants ont toujours beaucoup de questions, ils sont curieux, c'est une bonne curiosité.
Et nos enfants posent beaucoup de questions en général, sur comment ça fonctionne, etc.
J'espère que nous pouvons aussi les encourager à poser beaucoup de questions sur les choses de la Bible, sur les choses de Dieu, comme ils le font pour le reste.
Et puis, en Exode 12, verset 26 et 27,
Et quand vos enfants vous diront, que signifie pour vous ce service ?
Il arriva que vous diriez, c'est le sacrifice de la Pâque à l'éternel, qui passa par-dessus les maisons des fils d'Israël en Égypte, lorsqu'il frappa les Égyptiens, et qu'il préserva nos maisons, et le peuple s'inclina, et ils se prosternèrent.
Le Seigneur dit, mais quand, le principe c'est, quand vos fils, vos enfants, fils ou filles, vous poseront, vous diront, qu'est-ce que cela signifie ?
Il faut être capable de répondre.
Alors, jeunes couples, qui ont peut-être des enfants en bas âge, préparez-vous, soyez prêts, les années passent vite, les enfants vont très rapidement vous poser des questions qui ont beaucoup d'impact, qui ont beaucoup de signification.
Et vont demander, alors c'est significatif, que signifie, pour vous, ce service ?
Ce sont des questions personnelles qu'ils font.
Les enfants n'ont pas besoin, ne veulent pas savoir, qu'est-ce que ça signifie en théorie ou en général.
Nos enfants, ils nous demandent, qu'est-ce que ça signifie pour toi papa, ça ?
Qu'est-ce que ça signifie ? Est-ce que ça a de l'importance dans ta vie et à toi ? Et pourquoi ?
Les réponses vagues et générales, ça ne suffit pas pour un enfant.
Il veut savoir ce que moi j'en pense.
Et l'enfant, il a envie de percevoir, en tout cas ça lui fera du bien, de percevoir que pour moi c'est une réalité.
Ce n'est pas juste une connaissance.
Alors, que signifie ce que nous faisons au nom du Seigneur ?
Nous faisons beaucoup de choses au nom du Seigneur.
Nous disons beaucoup de choses au nom du Seigneur.
On utilise cette expression.
Alors les enfants vous disent, mais ça veut dire quoi de dire ou de faire au nom du Seigneur ?
Alors, il faut se préparer à répondre à ça.
Et il faut que ce soit une réalité.
Pas juste une forme ou une façon de faire.
Alors ils vont me demander, mais pourquoi nous on lit la Bible tous les jours ?
Je n'ai pas envie.
Il y a autre chose à faire.
Pourvu que ce ne soient pas les parents qui ont autre chose à faire.
Et qui négligent la lecture quotidienne.
Non, alors, faisons la lecture quotidienne.
Pas seulement la lecture, mais aussi la réflexion sur ce que nous avons lu avec les enfants.
Et puis ils vont dire, pourquoi est-ce qu'on lit ?
Alors, est-ce que je suis capable de répondre à ça ?
De manière réelle, de manière concrète.
Alors, pourquoi on va toujours à la réunion ?
Pourquoi est-ce qu'on va à la réunion ?
Les enfants ne comprennent pas au début.
Ils aimeraient aller ailleurs, faire autre chose.
Mais, suis-je capable de répondre à ça ?
Avec mon cœur dans la réponse.
C'est pour y rencontrer le Seigneur.
Le Seigneur a prévu des bénédictions.
Alors, de manière claire et concrète pour que l'enfant comprenne.
Parce que ça fait plaisir au Seigneur.
Et parce qu'il aime nous donner ce qu'il a prévu pour nous ensemble.
Ça marche là ?
Alors, il faut être capable.
Et il faut que ce soit véritablement du vécu, du ressenti.
Pourquoi on va à la réunion ?
Alors, si nous ne sommes pas convaincus nous-mêmes,
comment est-ce qu'eux vont être convaincus ?
Pourquoi il faut toujours prier avant de manger ?
Même dans les choses petites.
Pourquoi il faut attendre et prier ?
Mais la prière avant de manger, ce n'est pas non plus simplement une habitude.
Il faut que ce soit toujours quelque chose de...
une vraie reconnaissance, une vraie gratitude devant le Seigneur.
Et puis, pourquoi parles-tu toujours du Seigneur Jésus ?
Parce que de l'abondance du cœur, la bouche parle.
Je ne peux pas seulement le dire.
Parce que c'est ce qui est important.
C'est ce que tu dois savoir.
Parce que, voilà, c'est le Seigneur, c'est notre Sauveur, c'est notre Seigneur.
Il est tellement d'autres choses.
Le Seigneur n'est pas seulement que Sauveur ou Maître.
Il est le bon berger, il est l'étoile brillante du matin.
Ce sont tous des aspects de Christ
que nous pouvons enseigner à nos enfants dans la réalité.
Et puis, pourquoi est-ce que nous, on vit différemment des autres ?
Les autres, ils font ça, ils ont le droit.
Soyons prêts à répondre à ce genre de questions
de manière véritablement pour faire comprendre à l'enfant
que notre cœur y est attaché.
Et puis, si l'enfant, il voit que nous donnons véritablement de la valeur aux choses de Dieu,
eh bien, ça va l'aider à comprendre mieux la réalité des choses.
Pas juste tradition, une forme.
On a toujours fait comme ça.
C'est comme ça que ça se fait.
Voilà.
Faut suivre.
Oui, il faut suivre.
Mais il faut suivre avec le cœur.
L'apôtre avait dit à Timothée,
mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises
et dont tu as été pleinement convaincu.
On ne peut pas convaincre un autre juste par le verbe, par la rhétorique.
C'est par la réalité et le comportement que les gens sont convaincus.
Donc voilà.
Maintenant, nous pourrions passer à un autre aspect,
à un autre thème.
Et nous allons retourner en Genèse, au chapitre 2.
Retournons dans l'ordre de la création,
ce que Dieu a prévu dès le commencement de la vie de l'homme sur la terre.
Et nous allons parler du travail.
Et nous allons voir que le travail n'est pas limité à l'activité professionnelle, selon Dieu.
Dans notre esprit, souvent, nous pensons travail égal salaire.
Si on n'a pas de salaire, ça veut dire qu'on ne travaille pas.
Salaire financier, rémunéré.
« Ah, tu ne travailles pas, toi ? »
On verra ça.
Ça dépend.
Je ne travaille peut-être pas pour un salaire.
On verra ça au niveau des femmes, par exemple.
Mais il y a énormément de travail.
Alors, voilà en Genèse, chapitre 2, verset 15, que nous avons lu tout à l'heure.
Et nous voyons déjà là que l'homme a été créé, avant même la chute dans le péché, avec un but et une fonction.
Un travail à effectuer.
Donc, le travail n'est pas une malédiction.
L'homme est créé pour travailler.
C'est quelque chose de bon et d'utile de travailler, en tant que créature de Dieu.
Le problème, c'est qu'après la chute, le travail, il faudra travailler à la sueur de son front.
C'est-à-dire que le travail va devenir plus pénible que prévu au départ.
Mais le fait de travailler, il ne faut pas prendre cela comme une corvée ou quelque chose qu'on n'a pas envie de faire.
Non, travailler, c'est une vertu.
Nous sommes créés, programmés, j'ai envie de dire, pour travailler.
Et qu'est-ce qui lui donne comme travail ?
Garder le jardin, le cultiver.
Concierge, gardien, cultivateur.
Peut-être qu'aujourd'hui, dans notre culture, notre société, on dirait que ce n'est pas très valorisant.
Ce n'est pas très valorisant comme travail.
Pourtant, c'est le travail que Dieu donne en premier lieu à Adam, un travail manuel.
Dieu donne le travail manuel en premier lieu.
Et ensuite, nous voyons verset 19.
« Et l'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux des cieux,
et les fit venir vers l'homme pour voir comment il les nommerait.
Et tout nom que l'homme donnait à un être vivant fut son nom. »
Le Seigneur donne à notre travail, on pourrait dire, un travail intellectuel.
Et voilà le concept du travail qui est maintenant établi par Dieu.
Dieu crée l'homme et Dieu demande à l'homme de travailler, que ce soit de manière manuelle ou intellectuelle.
Le travail peut être manuel ou intellectuel, ou combiné.
Et Dieu ne fait aucune différence de valeur entre un travail manuel et un travail intellectuel.
Dieu n'apprécie pas moins un travail manuel qu'un travail intellectuel.
Alors que dans le monde, un travail intellectuel est toujours mieux vu et mieux payé aussi qu'un travail manuel.
Souvent le cas.
Il ne faudrait pas, dans notre esprit, d'adhérer à ça.
Le travail, qu'il soit manuel ou intellectuel, devant Dieu a la même valeur.
C'est pareil si on applique ça aux dons spirituels qui sont donnés aux membres du corps.
Il y a différence de don et de responsabilité, mais Dieu donne la même valeur à tout don.
Ce qui compte, c'est de le faire fidèlement, pour servir Dieu.
Le service public qu'un frère pourrait faire n'a pas plus de valeur aux yeux de Dieu que le service caché qu'une sœur pourrait faire.
C'est un travail, l'exercice d'un don, c'est un travail qui est exécuté par l'un et par l'autre.
Ce qui compte, ce n'est pas le prestige de ce travail, c'est la qualité de ce travail, c'est-à-dire la fidélité dans le service et dans le travail.
C'est ça qui compte aux yeux de Dieu.
Nous avons les idées souvent très faussées par les valeurs du monde.
Donc voilà, travail manuel, travail intellectuel.
Pas de différence devant Dieu dans les Écritures.
Vous pouvez lire ailleurs.
Dieu ne dit jamais travail émanuellement c'est bien, travail intellectuellement c'est mieux.
Non.
Comme ça.
D'ailleurs, je reviens à l'exemple des dons spirituels, juste pour le mentionner.
Dons spirituels et services dans l'Assemblée, par exemple.
Je répète, dans l'Assemblée, je ne veux pas dire seulement à l'heure de la réunion de l'Assemblée.
En acte 6, il y avait un service aux tables, il fallait servir aux tables, travail manuel, d'accord ?
Puis il y a un conflit qui survient.
Qu'est-ce qu'il dit là ?
Alors l'apôtre dit, il faut choisir des hommes remplis de l'Esprit-Saint.
L'Esprit-Saint pour accomplir le service aux tables.
On pourrait se dire, il n'y a pas besoin qu'il soit rempli de l'Esprit-Saint pour travailler.
C'est basique.
Mais si.
Selon Dieu, tout travail ou tout service, on va dire dans ce cas-là, tout service dans l'Assemblée,
qu'il soit service aux tables manuel ou service spirituel ou service caché,
doit être effectué par des frères, des sœurs qui sont dirigés par l'Esprit-Saint.
Rempli d'Esprit, nous dit-il.
Donc, nous ne pouvons pas établir une échelle de valeur dans les services ou dans le travail que Dieu donne.
Ce qui compte, c'est de le faire dans la dépendance du Seigneur et dans la mesure dans laquelle il nous le donne.
Et quand Dieu institue le travail en Genèse, lors de la Création,
Dieu ne dit pas, tu vas cultiver, tu vas nommer les animaux et je te donnerai un salaire pour ça.
Donc la première pensée de Dieu n'est pas que le travail est rémunéré.
Le principe général du travail n'est pas forcément rémunéré,
bien qu'il était placé dans un jardin de délice où Dieu pourvoirait de toute façon à tout.
Mais nous ne voyons pas que Dieu dit, tu travailles autant de temps et puis tu seras rémunéré.
Non. Voilà, tu travailles, tu fais ce que je te demande de faire.
Et il ne faudrait pas que les valeurs du monde quant au travail,
parce que le monde n'a pas la pensée de Dieu,
soient transposées dans nos familles et dans les rassemblements.
Donc le travail, je le répète, n'est pas une malédiction.
Par contre, le travail et la sueur du front, c'est quand même une conséquence du péché.
À cause du péché, le travail est rendu plus difficile.
Nous voyons aussi que lorsque Dieu prononce la sentence après la chute dans le péché,
il dit à l'homme surtout, tu travailleras à la sueur de ton front pour cultiver la terre.
Puis à la femme, il ne lui dit pas ça.
A la femme, il lui dit, tu enfanteras dans les douleurs.
C'est une autre forme de travail.
Alors, sachant que nous sommes dans le monde et que nous sommes appelés par Dieu à travailler,
n'oublions jamais, comme nous l'avons vu tout à l'heure, que le monde est un système de travail.
Comme nous l'avons vu tout à l'heure, que le monde est organisé sans la pensée de Dieu.
Et parfois même contrairement et consciemment en opposition à la pensée de Dieu.
Et que notre emploi, on va dire notre activité professionnelle, elle est dans le monde.
Et c'est très difficile d'échapper au système.
Le monde commercial, il est régi par l'argent.
On l'a vu tout à l'heure, le dieu du commerce, c'est maman.
Ce n'est pas pour servir Dieu que les gens font de l'argent dans le monde.
Et puis on prend une place dans un système qui est le système du monde.
C'est le système du monde. Il faut bien se dire là, je dois travailler mais je ne suis pas du monde.
Et moralement, je suis séparé de ça.
C'est le système du monde.
Et ces sociétés dans lesquelles les croyants peuvent travailler font partie donc d'un système souvent corrompu.
Et veillons à ne pas participer activement à cette corruption.
On pourrait se retrouver dans des fonctions où notre employeur nous demande de faire de la fraude,
de mentir, de faire disparaître des chiffres.
Peut-être qu'alors si c'est le cas, il faut peut-être envisager de changer de fonction.
On va voir ça devant le Seigneur.
Et puis le Seigneur, cherchez d'abord le royaume de Dieu et toutes choses vous seront données.
En plus parfois on a peur de perdre son emploi.
Mais Dieu pourvoira si par conscience envers Lui,
nous nous retrouvons dans une situation professionnelle qui ne conviendrait pas à notre foi.
Eh bien, faisons confiance à Dieu.
Demandons-lui que faire et s'il le faut, trouvons autre chose.
Alors revenons à la question du travail.
Il y a plusieurs aspects au travail.
Travail, ça veut donc dire activité.
On pourrait même dire activité quotidienne ou quasi-quotidienne.
C'est quand même une grande partie de l'activité.
Mais il y a plusieurs fronts où nous devons travailler.
Alors d'abord il y a l'aspect de ma vie personnelle.
Voilà, je suis un être humain.
Et en tant qu'être humain, il y a du travail.
Il y a du travail dans la vie.
Il y a du travail dans la vie.
Il y a du travail dans la vie.
Je suis un être humain.
Et en tant qu'être humain, il y a du travail pour moi-même.
Par exemple, je dois me nourrir.
C'est du travail.
Je dois aller chercher de la nourriture.
Je dois préparer la nourriture.
Il y a du travail.
Je dois prendre soin de mon corps.
Je dois me laver, etc.
Il y a beaucoup de tâches quotidiennes liées à la réalité d'être un être humain.
Ça demande du travail.
Dans ma relation personnelle avec Dieu, il y a du travail aussi, au niveau spirituel.
Il y a du travail, c'est-à-dire il y a de l'activité.
Il faut que je lise la parole.
Il faut que je réfléchisse à la parole.
Il y a du temps à consacrer pour ça.
Je dois faire un travail au niveau personnel.
Il ne faudrait pas négliger ça.
Il ne faut pas négliger le corps que Dieu nous a donné.
Il faut l'entretenir.
Aussi l'âme et l'esprit.
Il y a du travail pour ça, pour s'entretenir.
Ça, c'est déjà une chose.
Ensuite, si je fais partie d'un rassemblement local,
j'ai reçu une fonction dans l'Assemblée.
Il y a du travail.
Il faut la mettre en pratique.
Ça ne se passe pas juste comme ça.
Il faut que j'investisse du temps et de l'énergie
pour effectuer le service spirituel que Dieu m'a donné dans le rassemblement local, par exemple.
Il y a du travail.
Ce n'est pas juste arriver là à l'heure de la réunion,
ou une heure, et puis repartir.
Entre les réunions, il y a du travail.
Il faut se préparer.
Entre les réunions, il y a du travail pour le rassemblement local et pour l'Assemblée.
C'est d'aller visiter les uns les autres,
d'aller peut-être aider une sœur âgée à faire ses courses
parce qu'elle ne peut plus sortir de chez elle.
C'est du travail.
Il faut s'occuper les uns des autres,
exercer les dons que nous avons reçus les uns pour les autres.
C'est 7 jours sur 7, tout le temps.
Il y a du travail.
Aller encourager un frère ou une sœur qui est découragée.
Un service pastoral, ça se fait entre les réunions, etc.
Il y a du travail.
Il y en a beaucoup même.
Ensuite, il y a du travail dans le royaume de Dieu.
Ce n'est pas le travail à proprement parler parmi les frères et sœurs du rassemblement local,
mais vis-à-vis de tous les hommes pour l'avancement du royaume de Dieu,
c'est-à-dire annoncer l'Évangile aux incrédules
ou parler de la doctrine, de la Bible, de la parole à des chrétiens d'autres horizons.
Il y a aussi un travail peut-être à accomplir pour le royaume de Dieu,
non pas en tant que membre de l'Assemblée,
mais en tant qu'enfant de Dieu, ambassadeur pour Christ dans le monde.
Il y a du travail.
Ça fait déjà trois fronts.
Aucun de ces trois fronts n'est rémunéré.
Tu ne dis pas, tu auras un salaire si tu fais ça, tu auras un salaire si tu fais ça.
Non. Par contre, il y a une énorme rétribution spirituelle de la part de Dieu pour ces choses-là.
Elles sont bien plus élevées que l'argent que nous pourrions espérer.
Ensuite, si on est marié, il y a un front supplémentaire qui s'y trouve.
C'est du travail dans la famille.
Il y a énormément de travail à accomplir dans la famille.
On vient de passer une session à parler de l'éducation des enfants.
Il y a beaucoup de travail quand il y a des enfants.
Déjà, il y a du travail dans le couple.
Une femme travaille pour son mari, le mari travaille aussi pour sa femme, pour le bien mutuel.
Il y a du travail, du temps à investir.
Et puis quand il y a des enfants, alors là, ceux qui ont des enfants le savent, ça demande beaucoup de travail.
Ça non plus, ce n'est pas un travail qui est rémunéré.
C'est du travail.
Et puis il y a le cinquième front, la vie professionnelle.
Et c'est la seule qui rapporte un salaire.
Et on pourrait dire aussi, c'est le seul travail dont le résultat n'entrera pas au ciel.
Parce que ce que nous faisons au niveau spirituel, le travail personnel, en assemblée, en famille, dans le royaume de Dieu,
ça apporte un résultat et du fruit pour l'éternité, pour la gloire du Dieu.
Maintenant, le travail professionnel, oui, d'un côté, on peut s'en servir pour donner un témoignage.
Dans ce cas-là, ça revient au troisième aspect.
Un des aspects du travail professionnel, c'est de donner un bon témoignage.
Et là, c'est le travail pour le royaume de Dieu.
Mais la vie professionnelle, le résultat, simplement, n'entrera pas au ciel.
Si je suis mécanicien de voiture, les voitures que je répare ne vont pas entrer au ciel.
Si je suis comptable, les livres de comptabilité, les feuilles Excel ne vont pas entrer au ciel.
Ça s'arrête sur la terre.
Mais il faut être fidèle dans ce travail professionnel, fidèle au Seigneur, parce que c'est nécessaire et utile.
Premièrement, la façon dont nous travaillons donne un témoignage avec intégrité et avec sérieux,
donne un témoignage vis-à-vis des incrédules dans le milieu dans lequel Dieu nous place.
Donc c'est important.
Et puis le salaire, le salaire en euros, il va nous permettre de vivre, comme nous l'avons dit tout à l'heure,
de manger du pain, de nous couvrir, de payer un loyer ou d'acheter une maison pour abriter notre famille.
Et ce salaire, cet argent que nous gagnons, va nous permettre, donc ce n'est pas la priorité puisque ça ne va pas entrer au ciel,
mais cet argent-là va nous permettre d'effectuer les autres formes de travail qui sont absolument nécessaires.
C'est grâce au salaire que je gagne dans ma vie professionnelle que je vais pouvoir accomplir le reste,
le travail qui compte vraiment, qui aura du résultat jusque dans l'éternité.
Et il ne faudrait pas que ma vie professionnelle devienne ma priorité,
et ou que ma vie professionnelle m'empêche de travailler pour Dieu.
Différentes raisons.
Si ma vie professionnelle devient mon idole ou le but de ma vie,
si ma vie professionnelle m'empêche d'accomplir mon don, le don que j'ai reçu par grâce dans l'Assemblée pour le bien de mes frères et soeurs,
m'empêche d'accomplir ce don,
alors qui va faire cet aspect du travail dans le rassemblement ?
Les négligés, ou le don pastoral, d'aller visiter des âmes le soir, ou des familles,
parce que non, moi je suis trop occupé au travail, je n'ai pas le temps.
Alors ça peut être mi-pire, on n'a pas le temps pour ses propres enfants, dans sa propre famille, trop absorbé par le travail, trop absent par le travail.
Alors c'est un équilibre qui est difficile, parce que le monde ne va pas nous laisser tranquille en disant,
le patron ne va pas dire, oui oui, rentre quand tu veux, je comprends que tes enfants ont besoin de profiter de ta présence tous les soirs, etc.
Non, le monde va vouloir nous faire croire qu'ils ont absolument, le manager va arriver et va dire,
j'ai absolument besoin de toi, et puis tu es tellement indispensable au fonctionnement de la société,
on ne peut pas faire sans toi, il faut que tu restes ce soir, et encore demain soir, et puis le week-end il faudra venir.
Et puis on est flatté peut-être, et on le croit.
Et puis attention, c'est dangereux, parce qu'on risque de négliger les autres aspects du travail.
Donc il faut rester équilibré, et c'est que dans la dépense d'un Seigneur qu'on peut l'être.
Et si nous avons fait le choix de servir Dieu plutôt que Maman, alors ce sera plus facile.
Et peut-être qu'il faudra sacrifier un emploi que le monde nous propose, propose une carrière.
Oui, mais est-ce que cette carrière va me permettre de servir le Seigneur, à commencer dans ma propre famille ?
Est-ce qu'il faut l'accepter cet emploi ?
Mettons-nous sur nos genoux, sincèrement, demandons au Seigneur de nous faire choisir ce qui est bon,
et de rejeter ce qui ne serait pas bon pour la santé spirituelle, ma propre santé spirituelle, celle aussi de ma femme et de mes enfants.
Et peut-être qu'il faut accepter moins d'argent, peut-être, pour être plus libre.
Ça c'est, chacun doit considérer ces choses devant le Seigneur.
Alors le but du travail, on le trouve, on l'a vu dans Matthieu 6, on le trouve aussi en 2 Thessaloniciens 3,
c'est, on va dire, le but du travail ce n'est pas de se faire un nom dans le monde,
ou de construire quelque chose qui va de toute façon s'arrêter à l'avenue du Seigneur,
ou, quand nous quittons le monde, et qu'il n'y aura pas de suite,
le but du travail c'est de pourvoir aux besoins, c'est de pourvoir aux besoins de la vie sur cette terre.
1, 2 Thessaloniciens 3, on l'ira verser 10, car aussi quand nous étions auprès de vous,
nous avons enjoint ceci, si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus.
Donc ce n'est pas, il ne faut pas négliger la carrière professionnelle,
parce que c'est par cette activité qu'ils pourront manger.
Parce que, aussi, il y a une mise en garde contre l'oisiveté,
qui donnait là, car nous apprenons, verser 11, car nous apprenons qu'il y a quelques-uns parmi vous
qui marchent dans le désordre, ne travaillant pas du tout, mais se mêlant de tout.
Voilà, alors il y en a qui ne travaillent pas, on dirait, chez les Thessaloniciens,
ils ne travaillent pas de manière professionnelle, mais pas non plus pour le bien et l'édification des autres,
mais ils se mêlent de tout.
Attention, l'oisiveté est une source de toutes sortes de mal aussi, l'oisiveté n'est pas bonne,
parce que quand on est oisif, inactif, quand on n'a pas envie de travailler,
eh bien nos pensées commencent à vagabonder, on peut devenir paresseux,
et puis quand nos pensées commencent à vagabonder,
eh bien nous pouvons commencer à faire des choses qui ne sont pas juste devant Dieu.
C'est un danger.
Je me souviens d'un jeune qui n'avait pas une grande charge de travail dans son emploi,
ça lui convenait très bien,
et je lui ai dit, c'est bien, alors si tu es souvent libre, parce que tu n'as pas beaucoup d'heures de prestation,
ça te donne quand même beaucoup de temps pour faire des bonnes œuvres,
pour dédier ce temps et cette énergie pour le Seigneur.
Il m'a dit, tu sais Hervé, moins on en fait, moins on a envie d'en faire.
Et il a été honnête, il a dit le matin quand je me lève, je ne sais pas, pas trop envie,
alors il commençait à tomber dans ce cercle vicieux.
Non, il faut être actif, nous avons été créés pour travailler,
et s'il y a moins d'activité professionnelle, mais même dans la vie,
après la retraite, par exemple, on arrive à la retraite professionnelle, à l'âge de 65 ans par exemple,
ça ne veut pas dire que c'est fini, on ne travaille plus.
Ah non, non, non, ça veut dire que maintenant on peut se concentrer sur d'autres formes de travail,
plus qu'auparavant par exemple.
Il y a tellement à faire.
Un autre frère m'a dit, ça je vous le répète parce que c'était de toute beauté,
voilà un frère au rassemblement qui arrive à l'âge de la retraite,
et puis je lui demande après la réunion, j'ai appris que tu es à la retraite,
je lui dis est-ce que le matin quand tu te réveilles, qu'est-ce qui te motive à entamer la journée, tu ne t'ennuies pas ?
Il m'a dit, oh, je dis Hervé, je ne comprends pas comment j'ai eu le temps d'aller travailler dans ma vie.
Tellement il y a du travail à faire pour le Seigneur.
Donc, c'est très joli cette approche.
Un chrétien professionnellement, oui, peut arriver à l'âge de la retraite,
mais en tant qu'enfant de Dieu, en tant que père, en tant que chef de famille,
en tant que croyant membre de l'Assemblée, en tant que croyant dans le monde,
il n'y a pas de retraite.
Autant que c'est possible, autant que les facultés nous le permettent.
Alors, voyons quelques aspects dans le Nouveau Testament qui nous disent qu'il faut,
même si le travail professionnel n'est pas le but de la vie du croyant,
mais le moyen par lequel il peut vivre sur cette terre et servir le Seigneur,
il est quand même clairement indiqué dans la parole qu'il ne faut pas être oisif,
qu'il ne faut pas refuser de travailler, même professionnellement,
et qu'il faut s'appliquer au travail, on va dire dans la vie professionnelle.
Il faut s'appliquer.
Alors, lisons en titre.
Là, il y a cette expression, à la fin du verset 12,
« des ventres paresseux ».
On ne va pas entrer dans les détails de ce passage, simplement relever cette expression.
Alors ça, c'est condamnable.
« Des ventres paresseux », c'est-à-dire des personnes qui aiment manger,
mais qui n'aiment pas l'activité ou qui n'aiment pas le travail.
« Recevoir ».
Manger, la relation à la nourriture est très intéressante dans la parole.
Manger, c'est s'approprier quelque chose.
On mange, la gourmandise, c'est un peu ça.
On mange, on absorbe, c'est pour moi,
et c'est quelque chose que je ne peux pas rendre aux autres.
La gourmandise.
Alors, si je travaille pour mon propre ventre, c'est que pour moi, pour moi, pour moi.
Mais le travail que Dieu envisage, dans tous les aspects que nous avons vus jusque-là,
le bénéfice n'est pas que pour moi, c'est pour les autres.
Nous allons voir ces aspects.
Il ne faudrait pas que nous soyons des ventres paresseux.
En un Corinthien, chapitre 4.
Nous verrons au verset 12.
Nous prenons de la peine travaillant de nos propres mains.
Il ne faut pas avoir peur du travail, de se fatiguer autant.
Attention, nous en verrons ça, pas outre mesure non plus.
Le repos est prévu par Dieu.
Il y a séquence, travail, repos.
Très important.
Ne pas non plus s'exténuer au point de ne plus pouvoir rien faire quand on a un peu de temps libre.
Mais là, il est bien dit, nous prenons de la peine travaillant de nos propres mains.
Ne pas reculer devant un travail parce qu'il est difficile.
D'ailleurs, Dieu l'avait dit au départ, à cause du péché.
Eh bien, tu travailleras à la sueur de ton front.
Et donc, vouloir à tout prix avoir un travail facile, c'est peut-être vouloir échapper à ce que Dieu a déterminé.
Moi, je veux un travail, mais alors, pourvu que je ne fasse rien au travail, soit bien payé.
Alors, moi, je suis adepte du moindre effort.
Ça, ce n'est pas juste.
Ce n'est pas une pensée que Dieu aime.
Il faut travailler honnêtement, courageusement.
Il faut s'investir.
Il ne faut pas chercher à en faire le moins possible.
Au travail, par exemple, se cacher dans un coin du bureau en attendant que tout se passe
et en faisant croire qu'on a accompli notre journée de travail.
Et surtout, on n'a rien fait.
Faire semblant qu'on travaille, c'est un job à plein temps, en fait.
Ça demande beaucoup d'effort.
Autant travailler.
Travaillons.
Faisons les choses.
Mais faire semblant, ça prend beaucoup d'énergie.
Il ne faut pas faire semblant.
Cette énergie-là, autant faire quelque chose avec.
Alors, disons un autre passage.
Il y en a d'autres, mais un autre, c'est un 4.
Tout à l'heure, on retourne en internet.
1 Thessaloniciens 4, verset 10.
Car aussi, c'est ce que vous faites à l'égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine.
Mais nous vous exhortons, frères, à y abonder de plus en plus
et à vous appliquer à vivre paisiblement,
à faire vos propres affaires et à travailler de vos propres mains.
Ainsi que nous vous l'avons ordonné.
Afin que vous marchiez honorablement envers ceux de dehors
et que vous n'ayez besoin de personne.
Voilà, je pense que c'est clair.
Il faut travailler de ses propres mains, paisiblement.
Alors ça, c'est un autre aspect du travail.
Il y a des activités professionnelles où la peine n'existe pas.
Alors il faut vraiment s'engager dans ces voies-là.
Il y a des activités professionnelles, par exemple, dans les actions en bourse.
C'est la guerre au quotidien.
Il faut nager parmi les requins.
Il ne faut pas faire de cadeaux.
Alors, est-ce que ça convient vraiment, ça ?
Que chacun voie ça devant le Seigneur.
Ce sont des jobs qui rapportent beaucoup d'argent.
Mais alors, c'est la guerre.
La parole nous enseigne plutôt à travailler,
et si possible, paisiblement, en donnant un bon témoignage.
Et Dieu aussi, en deux Thessaloniciens,
on l'a déjà lu tout à l'heure,
on va relire cette expression, 3, verset 11.
Donc il faut s'appliquer au travail,
donner un bon témoignage, c'est très important.
Et Dieu nous met en garde contre une vie désordonnée.
Si nous reprenons cette expression,
nous apprenons qu'il y a quelques-uns parmi vous qui marchent dans le désordre.
Voilà.
Le travail aussi aide à organiser sa vie.
Et bien, parce que quand on a une activité professionnelle,
on se lève le matin.
On a une raison de se lever, on a une raison de s'habiller,
et on a une raison de sortir.
Et puis après, le temps est compté.
On se dit, après le travail, j'ai X temps.
Alors on réfléchit, on se dit, le temps que j'ai en dehors du travail,
je dois maintenant l'organiser également pour l'utiliser.
Et pour ne pas le gaspiller.
Et puis, on remarque que le travail, l'activité professionnelle,
est quand même utile à la discipline personnelle, à l'autodiscipline.
Et puis, ce n'est pas parce qu'on a une activité professionnelle
qu'il est impossible de servir le Seigneur.
Au contraire, on le sert.
Pendant les heures, par le témoignage,
par les possibilités que Dieu nous donne de parler à des collègues, par exemple.
On le sert aussi après les heures, avant les heures, peu importe.
Ou dans les jours de congé,
ou dans les jours de vacances,
les périodes de vacances.
Donc le travail n'empêche pas forcément, au contraire,
le développement spirituel.
Il faut que ce soit propice.
Et il faut s'organiser pour que ce soit le cas.
Alors, j'ai dit tout à l'heure, il y a plusieurs fronts.
Et le cinquième, que j'ai mentionné,
c'est l'activité professionnelle,
la seule qui véritablement rapporte de l'argent.
Et maintenant, à quoi sert l'argent ?
À quoi sert l'argent que nous gagnons
en allant travailler à l'extérieur ?
Alors, on l'a déjà dit, je le répète.
Premièrement, la subsistance.
Il faut manger, il faut se vêtir, il faut payer ses factures.
Il faut le faire.
Il faut se prendre en charge,
il faut assumer ses responsabilités,
d'autant plus quand on a une famille.
Et il faut y aller.
Ensuite, ceci parce que c'est selon l'ordre de la création.
Donc le but du travail, c'est de la subsistance,
mais aussi de répondre à ce que Dieu a établi
dans l'ordre de la création.
Nous sommes créés pour travailler.
C'est normal, c'est prévu.
C'est une bénédiction.
Il ne faudrait pas que ça devienne une entrave.
Nous pouvons tourner cette bénédiction en entrave.
Ça, c'est notre responsabilité à nous.
Si nous dépassons la mesure
ou si nous changeons l'ordre établi par Dieu.
C'est aussi une joie.
C'est quand même une joie pour un homme
de faire quelque chose de ses mains,
de réaliser quelque chose.
Parce qu'on peut aimer son travail.
Il n'y a pas de problème.
C'est pas ça le problème.
Et c'est bien d'aimer son travail.
L'oisiveté est mauvaise, nous l'avons lu.
L'oisiveté peut mener à des péchés graves,
mais dans le cas de David, par exemple,
qui n'est pas parti à la guerre.
Elle est restée chez lui.
Et puis, au temps du soir,
il se promène sur la terrasse.
Et puis, il regarde et voit une femme par la fenêtre.
Et puis, voilà ce qui va arriver.
Qu'est-ce qui va arriver ?
Quelque chose de grave.
Il convoite cette femme qu'il a vue par la fenêtre.
Et il veut cette femme.
Il va faire tuer le mari et il va prendre cette femme.
Il y aura des conséquences très graves.
Déjà, les faits sont graves.
Alors, voilà, imaginons...
Faisons une application très pratique maintenant.
Une fenêtre.
On a beaucoup de fenêtres.
On en a même des fenêtres virtuelles.
Et on regarde, on n'a rien à faire.
On se promène, par exemple, sur l'Internet.
On regarde par la fenêtre, par Windows.
On regarde par là.
Et on voit des choses du monde.
On peut voir des femmes.
Et puis, voilà, comme on n'a rien d'autre à faire...
Enfin, on a bien d'autres choses à faire.
Mais peut-être qu'on néglige ces autres choses à faire.
On pense qu'on n'a rien à faire,
qu'on a du temps libre.
On va errer en regardant par les fenêtres.
Attention, ça peut nous mener loin.
Alors, pourquoi est-ce qu'on travaille ?
Je répète, pour la subsistance,
parce que c'est l'ordre de la création.
Pour la bienfaisance aussi.
Alors, lisons, lisons,
parce qu'en Ephésiens 4, c'est très important.
C'est-à-dire que Dieu ne prévoit pas que je travaille
pour recevoir un salaire qui est que pour moi.
Ephésiens 4.
Verset 28, par exemple.
Il est dit que celui qui dérobe est, ne dérobe plus.
C'est-à-dire, celui qui était voleur, il faut qu'il arrête de voler.
Ça ne lui appartient pas.
Enfin, il n'a pas obtenu ça honnêtement.
Il faut obtenir les biens honnêtement, en travaillant,
et pas en volant.
Il dit que celui qui dérobe, ne dérobe plus,
mais plutôt qu'il travaille en faisant de ses propres mains
ce qui est bon,
pour donner à celui qui est dans le besoin.
Ça, c'est un aspect du travail.
Je ne travaille pas seulement pour ma subsistance.
Alors, ça, c'est le premier aspect,
mais peut-être que je reçois plus
un salaire plus élevé, plus grand
que ce qui est vraiment pour ma subsistance.
Qu'est-ce que je fais avec ce superflu ?
Est-ce que j'estime déjà que c'est du superflu ?
Mais il est bien dit ici
que celui qui travaille, il le fasse aussi
afin qu'il ait de quoi donner à celui
qui est dans le besoin.
Donc, le salaire que je reçois, l'argent,
les biens, c'est aussi pour pouvoir les partager.
Peut-être qu'un autre frère
est dans le besoin, ou une sœur,
pour une raison ou l'autre.
La sécurité sociale, c'est une invention moderne
et encore très limitée dans l'espace
géographique mondial.
Nous avons nos pensées très axées
sur cette sécurité sociale.
Mais je vous assure, je rencontre pas mal
de croyants, de frères et sœurs qui vivent
dans des pays où ils ne savent même pas
ce que c'est, la sécurité sociale.
Si j'ai la capacité d'aller travailler,
l'État va me donner quelque chose ?
C'est quelque chose qui nous est
très typique, mais qui n'est pas du tout répandu
ni dans l'histoire de l'humanité,
ni aujourd'hui partout dans le monde.
Alors, il y a un Corinthiens XVI.
La sécurité sociale, c'est Dieu.
On l'a vu tout à l'heure,
il ne faut pas mettre sa confiance
dans l'incertitude des richesses du monde.
La sécurité sociale, c'est la fidélité de Dieu.
Et Dieu, il aime utiliser ses enfants
pour le servir.
Et souvent, la sécurité sociale
et les soins, qu'ils soient spirituels
ou matériels, viennent au travers
de ceux qui ont un cœur pour Dieu
et un cœur pour les autres âmes
et qui font part de leur bien.
Alors, un Corinthiens XVI,
au début du chapitre,
verset premier
Voilà, donc.
Nous avons une certaine prospérité.
Alors ici, il est question d'accumuler,
mais accumuler pour donner,
pas accumuler pour mettre à la banque.
C'est accumuler pour donner.
Et c'est pour les besoins des saints.
C'est pour les saints, pour ceux qui appartiennent
faisant du bien à tous, mais principalement
ceux qui sont dans le besoin,
dans les besoins très basiques, très matériels,
très primaires.
Et bien là, nous sommes enseignés
à mettre de côté pour donner.
Alors l'économie, ce n'est pas une économie
pour rien ou sans but.
C'est une économie, c'est de l'argent consacré.
Consacré pour Dieu.
Hébreu 13
Verset 14
Il est dit, nous n'avons pas ici
de cité permanente,
mais nous recherchons celle qui est à venir.
Ça revient à la pensée de tout à l'heure.
Nous venons nu au monde,
nu nous repartorons.
Nous ne sommes ici que de passage.
Et il n'y a rien que nous allons emporter
de bien matériel au-delà de la vie actuelle.
Et qu'est-ce qu'il est dit ensuite ?
Car nous n'avons pas ici de cité permanente,
je viens de le lire,
mais nous recherchons celle qui est à venir.
Offrons donc, en conséquence,
offrons donc par lui sans cesse à Dieu
un sacrifice de louange,
c'est-à-dire le fruit des lèvres qui confesse son nom.
Mais n'oubliez pas la bienfaisance
et de faire part de vos biens,
car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.
C'est caractéristique.
Et on pourrait se dire,
alors Dieu se plaît au sacrifice de louange,
au sacrifice spirituel,
c'est-à-dire quand nous lui apportons
quelque chose de Christ.
Et Dieu dit, quand vous faites ça,
à l'heure de l'adoration,
alors n'oubliez pas
qu'il faut aussi faire part de vos biens,
la bienfaisance.
Je pense que nous les hommes,
nous n'aurions pas écrit ça comme ça,
ni dans cet ordre-là,
ni dans le même paragraphe.
Parce qu'on pourrait dire,
nous atteignons des sommets spirituels,
on ne va pas s'encombrer des choses matérielles maintenant,
ce n'est pas le moment.
Nous sommes dans la contemplation des choses divines.
C'est tellement plus élevé que les choses de la Terre.
Arrêtons de parler des choses de la Terre,
en tout cas pas maintenant.
C'est pas ça que la Parole nous dit.
Elle nous dit, contemplez la gloire,
mais ne restez pas uniquement contemplatifs.
La contemplation de la gloire
de Dieu, de Christ,
doit nécessairement amener
à des actions concrètes et pratiques.
Je ne peux pas dire,
je suis tellement spirituel
que les affaires matérielles ne m'intéressent pas.
Je ne peux pas dire ça.
C'est pas comme ça que la Bible nous enseigne.
Je ne peux pas dire, je suis tellement spirituel
pour ceux qui ont moins bien compris.
Laissons ça aux gens qui ont moins bien compris.
La pratique, la bienfaisance,
la libéralité, les bonnes œuvres,
concrètement, laissons ça aux chrétiens
qui n'ont pas compris les sommets spirituels.
Ils le font, laissons-les faire.
Nous faisons autre chose.
Restons dans notre spécialité, la contemplation.
Nous ne pouvons pas parler comme ça.
La contemplation de la gloire de Dieu
change étant transformée
de gloire en gloire par l'Esprit
en la même image.
Christ, l'homme, le serviteur parfait,
puissant en œuvre et en parole.
Il est dit de Moïse
qu'il était prophète puissant
en parole et en œuvre.
Pour le Seigneur, il est dit puissant en œuvre et en parole.
C'est-à-dire que les hommes, comme Moïse,
nous parlons plus que ce que nous faisons.
Mais quand il s'agit du Seigneur Jésus,
il est l'homme qui n'a pas parlé plus que ce qu'il faisait
et dont la parole n'a jamais dépassé ses œuvres.
Il est ce prophète qui est riche
en œuvre et en parole.
Quand nous contemplons cela, nous ne pouvons pas dire
que les œuvres ne sont pas pour nous.
À l'heure du culte, c'est là qu'il faut prendre de l'argent
pour la bienfaisance
parce que nous voyons que c'est agréable
car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.
Nous pourrions facilement être
des adorateurs
mais il faut que nous soyons
aussi des faiseurs d'œuvres.
Cela va ensemble.
Il ne faut pas dissocier les choses.
Et quand nous pensons
à ce que Dieu nous a donné,
au sacrifice même de Christ,
que sont toutes ces choses auxquelles nous nous attachons ?
Ces choses, ces objets,
ces billets de banque,
ces papiers,
on s'y attache alors qu'on vient de parler
que le Seigneur a donné
sa vie dans nos grandes souffrances pour nous sauver.
Il nous a rachetés, non pas avec de l'or et de l'argent
mais au prix de son sang précieux.
Lui qui était riche s'est appauvri pour nous enrichir de la gloire.
Je pense que la réunion d'adoration
devrait véritablement être une réunion
qui, si vraiment nous comprenons
au moins un peu ce que nous exprimons,
ce que nous lisons,
changer notre façon de vivre pendant la semaine.
Moi je pensais quand j'étais jeune
l'adoration c'est bien mais
ça ne sert pas à grand chose.
Après je me demandais à Dieu
pourquoi tous les frères me disent que c'est la réunion la plus importante ?
Parce que moi j'estime,
j'étais jeune, j'estime que la réunion de prière
c'est important parce qu'on demande pour recevoir.
C'est important, on a besoin de recevoir.
Ensuite la réunion d'étude de la parole
c'est important parce qu'on a besoin d'apprendre
pour savoir comment marcher, comment se comporter.
La réunion d'éducation c'est important, nous avons besoin d'être encouragés.
Mais la réunion d'adoration, moi je ne comprenais pas
l'utilité.
Alors j'ai demandé au Seigneur,
j'ai fait une prière, le Seigneur répond.
J'ai dit au Seigneur montre-moi, montre-moi.
Il a répondu très vite.
La réunion de culte suivante, il m'a montré.
Pour la première fois, il m'a montré.
Sa gloire, quelque chose de sa gloire.
Qui m'a vraiment touché.
Et depuis là j'ai compris, oui, bien sûr
que c'est la réunion la plus importante.
Parce que quand on comprend vraiment la réalité
de ce que nous exprimons
à la réunion de culte et d'adoration
ça change tout dans ma vie pratique.
C'est la réunion qui va
avoir le plus d'impact sur ma façon de vivre
à partir du moment où je sors de cette réunion.
Tout ce qu'il a fait pour moi.
Combien il a eu en horreur le péché ?
On l'a exprimé ?
Que le Seigneur a dû passer par les trois heures sombres
fait pécher malédiction à ma place.
Combien il a eu en horreur le péché ?
Alors quand je sors et que je suis exposé aux tentations du péché
je dois me dire
je me souviens de ce qu'on a dit au culte.
Dieu a en horreur le péché ?
Ah ça doit changer ma façon de marcher
et de prendre des décisions.
La réalité de l'adoration
l'adoration amène nécessairement
à la marche pratique
et à la générosité
et au don de soi pour Dieu
en retour de ce qu'il nous a donné
et nous devons donner notre vie pour les frères.
Un autre aspect
du but du travail
c'est de servir le Seigneur.
Grâce au salaire
que je reçois dans mon emploi professionnel
je peux par exemple
organiser un projet pour servir le Seigneur
avec cet argent
ou je peux
acheter un billet d'avion
avec ma famille ou seul
pour aller visiter un serviteur de Dieu
et passer quelques jours
pour nous enrichir et nous édifier l'un l'autre.
C'est une façon de servir le Seigneur.
Avec cet argent je peux aussi contribuer
au service du Seigneur
qu'un autre frère fait
exécute.
Ce frère a un projet
il fait des émissions radio
il annonce l'évangile par la radio
il a besoin de l'argent
je vais lui donner un peu d'argent
parce que je vais l'aider dans ce service
je vais l'aider à continuer son service.
Cet argent est aussi utile
pour le service du Seigneur.
Donc subsistance
besoin premier
pour la bienfaisance
pour les besoins des saints
pour qu'ils puissent aussi
avoir les moyens de subsistance
être un étudiant
l'étudiant n'a pas encore des revenus
mais il a des dépenses
peut-être qu'on peut l'aider.
Cet argent peut nous aider
même alors que nous sommes en emploi professionnel
mais en parallèle
où cet argent peut nous servir
à aider un serviteur ou plusieurs
de manière très concrète.
Ce sont tous des aspects qui sont repris
dans le Nouveau Testament.
Ce qui n'est pas le but du travail dans la parole
nous ne travaillons pas
dans le but de s'offrir des loisirs.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit
je ne dis pas qu'il n'est pas question
d'avoir des loisirs et des temps de divertissement
je dis, nous ne trouvons pas dans la parole
que le but
d'obtenir un salaire
c'est de le dépenser en loisirs.
Alors nous vivons dans une société de loisirs
moi j'ai travaillé avec beaucoup de collègues
incrédules, inconvertis
alors eux, ils travaillent uniquement
dans l'espoir
du vendredi après-midi.
Ils viennent là
juste pour avoir le salaire
pour pouvoir vendredi, samedi, dimanche
se divertir au maximum dans le monde
ils dépensent beaucoup d'argent
et puis après ils reviennent au travail
ils subissent le travail
et puis après ils vont s'acheter des voyages
pour aller faire des selfies au bout du monde
c'est pas ça le but
d'un salaire, selon Dieu
mais nous allons venir
à la question
les loisirs ne sont pas interdits
je n'ai pas dit ça
je dis simplement, le but n'est pas de travailler
pour s'offrir des loisirs
c'est très personnel
il y a des loisirs qui coûtent très cher
est-ce que vraiment
il y a des loisirs
ces loisirs qui coûtent très cher
cet argent qui est dépensé de ces loisirs
ne pourrait pas être utilisé pour le besoin des saints
alors chacun devant le Seigneur se pose la question
chacun est responsable
de l'argent qu'il reçoit
de la part du Seigneur
pour une bonne gestion
alors parlons des loisirs
plutôt de la cadence de travail
selon l'ordre de la Création
nous voyons en Genèse que Dieu a travaillé
dans la Création pendant six jours
en Genèse 2 versets 1 à 3
nous est dit que
disons-le
Genèse 2 versets 1 à 3
et Dieu bénit le septième jour
et le sanctifia
car en ce jour
il se reposa de toute son œuvre
que Dieu créa en la faisant
alors il ne s'agit pas de respecter le sabbat
pas une loi
mais Dieu prévoit
déjà dans l'ordre de sa Création
et Dieu prévoit là
déjà il l'applique à lui-même
six jours, un jour de repos
alors ce n'est pas une règle
une loi
et si nous travaillons dans une société
où nous avons
cinq jours de travail sur sept par exemple
nous avons un jour supplémentaire
alors ce n'est pas un droit biblique
on va dire
mais c'est un privilège
de pouvoir se reposer deux jours par semaine
au lieu de un
de libérer des contraintes professionnelles
vous savez mon grand-père
il était né en 1915
et il me disait
un jour de congé payé par an
c'était une révolution sociale
il pouvait se reposer un jour de plus par an
il travaillait dur à l'époque
entre les deux guerres
aujourd'hui on dit un jour
on exige beaucoup plus
nous avons beaucoup plus
quatre, cinq, six semaines de congé payé par an
alors c'est bien
c'est un privilège
utilisons le bien
c'est un privilège qui nous vient de Dieu
alors pour faire quoi ?
si on a une activité professionnelle et qu'on a une famille
c'est du temps qui est propice pour la famille
il ne faut pas négliger sa famille
il y a du travail
ça nous permet de faire différents aspects du travail
qu'il est possible de faire
lorsque nous sommes sur notre lieu de travail
il y a un travail
on en parlera
il y a le travail de maman
c'est quoi le travail de maman ?
tout à l'heure dans la session précédente
nous avons parlé de l'éducation des enfants
le travail de maman
c'est 7 jours sur 7, nuit des jours
ce n'est pas un travail à rémunérer
mais c'est un travail fondamental
d'une importance
inimaginable
il faudrait aussi
que tant que mari
tant que père de famille
aidons aussi nos épouses
dégageons pour elles
quelques moments de repos
elles en ont besoin
c'est énorme comme travail
il faut valoriser ce travail
Dieu le valorise
peut-être que nous dévalorisons ce travail
dans la société c'est clair
c'est une insulte dégradante
mère au foyer
cette femme-là ne travaille pas
elle ne fait rien à la maison
femme au foyer
femme qui choisit de ne pas travailler
pour s'occuper de ses enfants
qui ne veut pas que ses enfants soient élevés
par d'autres personnes
on les refile ?
à qui ?
aux grands-parents ?
à des gens du monde ?
quelles valeurs ?
est-ce que nous allons laisser
ce travail qui doit être fait
auprès de nos enfants d'éducation
qui commence tout petit
on va donner les enfants à la crèche
pour pouvoir travailler
pour avoir une carrière professionnelle
je ne juge personne
que chacun réfléchisse devant le Seigneur
le travail de maman
qui peut remplacer ça ?
qui peut faire ça ?
sûrement pas quelqu'un du monde
est-ce que nous en tant que mari
en tant que frère et soeur dans l'assemblée
nous valorisons le travail des femmes
parce qu'il n'est pas rémunéré
est-ce que nous avons aussi cette pensée
que c'est moins important ?
ce serait dommage
le travail des femmes est extrêmement précieux
aux yeux de Dieu
revenons à la question du repos
l'homme ou la femme qui travaille
a besoin de repos
alors avec ce temps de repos
que nous avons
entre les jours où nous devons aller
sur notre lieu professionnel
qu'est-ce que nous faisons avec ce temps-là ?
alors il est possible de gaspiller le temps
on est déjà très occupé
à la vie professionnelle
et puis quand on revient
on peut s'occuper de toutes sortes d'activités
on va au manège, on va faire du cheval
on amène les enfants là
chacun fait comme il l'entend devant le Seigneur
mais ce serait dommage
qu'on disperse les familles
au seul moment où nous pouvons être ensemble
pour des activités
du monde
encore une fois je ne dis pas
qu'il ne faut pas aller faire du cheval
simplement il ne faut pas que
il faut penser à ce qui est important
et ce qui passe au second plan et au premier plan
Dieu a soin de nous
et nous préserve des plages
où le Seigneur dit par exemple
en Marc 6, je le mentionne simplement
venez à l'écart vous-même dans un lieu désert
et reposez-vous un peu
c'est nécessaire, le Seigneur le sait
car il y avait beaucoup de gens qui allaient et qui venaient
et ils n'avaient pas même le loisir de manger
le Seigneur le voit et dit venez à l'écart
maintenant il est temps de venir à l'écart
et il ne faut pas attendre un an
on est sous pression pendant toute l'année
et puis après on va faire un voyage à Bali
parce que maintenant il faut qu'on décompresse
et on part trois semaines à Bali
c'est plus souvent qu'il faut se reposer
peut-être le Seigneur ici dit
reposez-vous un peu
il vaut mieux se reposer un peu régulièrement
que d'attendre
d'être prêt à exploser
ça peut poser des problèmes dans les familles
quand le mari est à cran
il rentre du travail
ou la femme
peu importe, ça se ressent
ils sont nerveux, indisciplinés
il y a une tension dans l'air
non, il faut se reposer
régulièrement, à l'écart
dans un lieu désert
ce qui devient de plus en plus difficile aujourd'hui
parce qu'à cause de ça
les lieux déserts sont accessibles maintenant
je suis dans ma chambre à coucher, ça sonne
je suis à la salle de bain, ça sonne
je suis à la campagne, ça sonne
il n'y a plus tellement de lieux déserts
il faut les créer maintenant ces lieux déserts
il ne peut pas juste...
il faut les créer, il faut avoir cette discipline
et se faire violence
maintenant je vais passer une journée avec ma famille
j'éteins mon téléphone
je ne réponds pas aux e-mails aujourd'hui
je m'occupe de ma famille
pour passer un temps de qualité
parce qu'autrement, lieux déserts c'est fini
c'est fini
ça passe, les ondes elles passent partout
par en dessous de la porte, etc.
et puis elles nous atteignent là où nous sommes
on ne peut plus se cacher
moi je ne veux pas être accessible maintenant
c'est un lieu désert pour un peu de temps
pour me retrouver avec le Seigneur
ou pour me retrouver avec mes enfants, ma famille, etc.
très important, il faut une certaine discipline
la retraite, on en a parlé tout à l'heure
la retraite permet d'être libérée
de nos obligations professionnelles
c'est aussi un privilège, parce que dans beaucoup de pays
la retraite n'existe pas
parce qu'il n'y a pas de sécurité sociale
on travaille jusqu'au jour où on meurt
mais nous avons dans ce système
existant actuellement
le loisir, le privilège
de pouvoir continuer à avoir les moyens de subsistance
sans devoir aller travailler
alors qu'est-ce qu'on fait avec ça ?
nous allons en terminer dans quelques minutes
je voulais juste revenir sur le travail des femmes
alors les femmes
elles ont énormément de travail
et la question c'est
est-ce qu'une femme
peut ou doit aller
travailler dans le monde professionnel ?
alors rien dans la parole de Dieu
ne l'interdit
c'est pas une loi, il n'est pas dit
non, les femmes interdit de travailler dans le monde
non
et je pense qu'il est bon
pour une jeune soeur
qui n'est pas mariée
de se préparer à la vie professionnelle
et puis c'est bon
nous trouvons des femmes
qui travaillent dans la parole de Dieu
en acte 18
nous trouvons là un couple
donc là il s'agit d'une femme mariée
et en verset 3
c'est l'apôtre Paul
il demeura avec eux et travailler
car leur métier était de faire des tentes
il s'agit d'Aquila et Priscilla
voilà un couple
et nous voyons que leur métier
c'était de faire des tentes
donc ils avaient une entreprise
on comprend bien que la femme était active
professionnellement
elle contribuait à l'entreprise familiale
alors voilà
voilà une femme qui travaille
alors ce qui peut être bien dans ce cas là
c'est que, imaginons, pensons à différents aspects
c'est une activité qui peut peut-être être faite
à partir de la maison
facile, pratique
et puis on voit que cette
cette femme qui travaille ici
Priscilla
ensuite nous voyons qu'ils invitent Apollos à la maison
ensemble
et nous voyons que cette activité professionnelle
n'empêche pas l'hospitalité
ce n'est pas une entrave à l'hospitalité
il y a des raisons pour lui expliquer mieux les écritures
le problème c'est que
on peut facilement imaginer qu'une activité professionnelle
est un frein, au moins un frein à l'hospitalité
mais pas dans ce cas là
donc cet emploi, ce travail, n'empêche pas l'hospitalité
nous ne voyons pas non plus
alors la boue ne le dit pas
mais nous ne voyons pas que ce couple avait des enfants
alors je connais pas mal
c'est pas rare
de trouver des couples qui n'ont pas d'enfants
mariés, femmes
évidemment c'est une souffrance, pour beaucoup
ils auraient pu avoir des enfants et ils n'ont pas d'enfants
et j'étais en contact avec un couple
avec qui nous en avons parlé ouvertement
puis ils m'ont dit
on attendait un enfant, on n'a jamais eu
le Seigneur n'a pas permis cela
c'est une souffrance
ils m'ont dit d'un autre côté
alors ils n'ont pas uniquement subi
ils m'ont dit d'un autre côté, nous avons compris devant le Seigneur
que le fait de ne pas avoir d'enfants
nous dégageait énormément de temps
parce que, ils m'ont dit
voilà cet aspect du travail que les enfants demandent
nous n'avons pas, nous n'avons pas cette charge de travail
donc
ils ont décidé d'utiliser ce temps là
pour servir le Seigneur, ensemble
alors comme ils n'ont pas d'enfants
ils m'ont dit nous ne sommes pas liés au congé scolaire
et ce couple fait plaisir à voir
parce que ça fait des années maintenant
qu'ils voyagent ensemble
pour s'occuper des enfants
en général
pour des camps bibliques
pour des rencontres d'été
mais même pendant l'année
pour des écoles du dimanche
pour les enfants du rassemblement
pour aider des parents
qui sont par moments submergés par le travail
et voilà comment
ils occupent leur temps
et ils ont aussi tous les deux
une activité professionnelle
mais ça ne les empêche pas
d'accomplir leur fonction
dans le rassemblement
et aussi d'être utile dans la vie des saints
et d'exercer aussi l'hospitalité
un autre exemple
acte 9
il s'agit de Dorcas
Dorcas elle était très active
Dorcas chapitre 9
nous ne lirons pas tout
mais il y a un chapitre
il y a un chapitre
nous ne lirons pas tout
verset 39
et Pierre
se levant, s'en allât avec eux
et quand il fut arrivé, ils le menèrent dans la chambre haute
et toutes les veuves vinrent
en pleurant et en montrant les robes
et les vêtements
toutes les choses que Dorcas avait faites
pendant qu'elle était avec elles
cette Dorcas
était active
elle avait tellement de vêtements
on peut imaginer que c'était une activité
si non professionnelle
puisque Dorcas
elle était riche en bonnes oeuvres
donc son travail ne l'empêchait pas
de faire les bonnes oeuvres
mais au contraire son travail était propice
elle avait choisi un travail
qui était propice aux bonnes oeuvres
nous ne voyons pas que Dorcas n'ait pas mentionné
qu'elle n'était mariée ni qu'elle avait d'enfants
un autre exemple, acte 16
verset 14
Et une femme nommée Lydie
marchande de pourpre de la ville de Thiativre
qui servait Dieu
écoutait, et le Seigneur, oui, ouvrit le cœur
pour qu'elle fût attentive aux choses que Paul disait
elle est marchande
elle a une activité professionnelle
elle est marchande de pourpre
cette Lydie
elle est spécifiée tout de suite
mais elle servait Dieu
son commerce ne l'empêchait pas
de servir Dieu
et elle ne l'empêche pas non plus
d'exercer l'hospitalité
puisqu'elle contraint même l'apôtre
à rester chez elle
donc elle met sa maison à disposition
de l'apôtre
et des compagnons d'oeuvre
du travail en faveur des saints
et on peut même comprendre que plus tard
c'est très joli
parce que
l'apôtre sort de prison
elle l'héberge
elle n'a pas peur
et on peut imaginer que l'assemblée
se tenait dans sa maison
donc cette femme était active
professionnellement
mais cela n'empêchait pas
qu'elle appliquait l'hospitalité
et qu'elle accueillait même
le rassemblement dans sa maison
alors on a le travail
j'ai juste mentionné
lorsque nous arrivons à la fin
Loïs et Eunice
de Timothée
lisons les passages c'est plus important
2 Timothée
chapitre 1
verset 5
là il est dit
me rappelons la foi sincère qui est en toi
l'apôtre Paul parle à Timothée
et qui a d'abord habité dans ta grand-mère Loïs
et dans ta mère Eunice
c'était des femmes de foi sincère
et en 2 Timothée 3
verset 14 et 15
il dit mais toi demeure dans les choses
que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu
sachant de qui tu les as apprises et que dès l'enfance
tu connais les saintes lettres
qui peuvent te rendre sage, assalue
par la foi qui est dans le Christ Jésus
cette grand-mère, cette mère
on peut bien comprendre
qu'elles se sont appliquées à enseigner Timothée
c'est un travail
de toute grande valeur
voilà ces femmes
sont apprises en exemple de foi
et le petit-fils et le fils c'est Timothée
serviteur de Dieu, compagnon d'œuvre de l'apôtre Paul
elles n'ont pas négligé
d'avoir enseigné ce Timothée
et elles l'ont fait avec foi
une foi sincère, une foi véritable
il y a l'exemple de la femme vertueuse
dans le proverbe
soyons prudents, elle fait tellement de choses
nous ne pouvons pas exiger tout ça de notre femme
c'est trop
d'ailleurs on peut imaginer que la femme vertueuse
elle avait des servantes, elle déléguait
on peut le comprendre en lisant le passage
n'exigeons pas tous les caractères de la femme vertueuse
de Proverbe 31 de notre propre femme
ce ne serait pas raisonnable
voyons les caractères principaux
alors la question en conclusion c'est
faut-il interdire les femmes de travailler
faut-il leur permettre d'aller travailler
dans le monde pour un salaire
que chacun prenne sa décision
c'est la responsabilité personnelle
en sachant que
reprenons les cinq fronts
qu'il y a du travail au niveau personnel
qu'il y a du travail au niveau de l'assemblée
qu'il y a du travail au niveau du royaume de Dieu
qu'il y a du travail dans la famille
et principalement avec les enfants
et qu'il y a le travail professionnel
qui dans le principe doit nous rendre
capables de faire
le travail qui aura un résultat dans l'éternité
alors la question qu'il faut se poser
devant cette question c'est
est-ce que ce travail professionnel
va être une entrave
au travail spirituel
ou est-ce que ce travail
n'est pas une entrave
voire est-ce que ce travail va favoriser
ce auquel Dieu donne vraiment de la valeur
que chacun considère cela
et prenne sa décision
ce serait dommage
qu'une mère privilégie
sa carrière professionnelle
pour l'amour de la carrière professionnelle
ou pour le fait de se réaliser
elle-même dans ce monde
tout en ne prenant pas la responsabilité
d'éducation de ses enfants au quotidien
et de déléguer l'enseignement
de la crainte de Dieu
souvent la crainte de Dieu
qui est une vertu magnifique
vient de la mère
parce qu'elle est avec les enfants au quotidien
depuis tout petit
qui va faire ce travail ?
qui ?
il ne faut pas le négliger
la conclusion que chacun la tire pour lui-même
dans les circonstances où il se trouve
et devant le Seigneur
quelle est la motivation de la vie professionnelle
que ce soit pour l'homme ou pour la femme
en n'oubliant jamais
à l'heure du travail devant le Seigneur …