Les Recabites
ID
pf010
Idioma
FR
Duración
02:45:40
Cantidad
3
Pasajes de la biblia
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Descripción
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Transcripción automática:
…
Nous proposons, chers amis, d'ouvrir la parole de Dieu ensemble, ce soir, en commençant au livre du prophète Jérémie.
Nous lirons quelques versets au chapitre 35ème, page 551.
Nous lisons au verset 18, et Jérémie dit à la maison des récabites,
Ainsi dit l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël, parce que vous avez écouté le commandement de Jonadab, votre père,
et que vous avez observé tous ses commandements, et avez fait selon tout ce qu'il vous a commandé, à cause de cela,
Ainsi dit l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël, Jonadab, fils de Récate, ne manquera jamais d'un homme qui se tienne devant moi.
Nous ouvrons alors, dans le Nouveau Testament, la première épître de Jean.
Nous nous lisons quelques versets. Au chapitre 2, première épître de Jean, verset 12,
Je vous écris, enfants, parce que vos péchés sont pardonnés par son Nom.
Je vous écris, père, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant.
Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père.
Je vous ai écrit, père, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous écris, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant.
N'aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde.
Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui.
Parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux,
et l'orgueil de la vie n'est pas du Père, mais est du monde.
Et le monde s'en va, et sa convoitise.
Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
Nous arrêtons là pour l'instant.
Le monde, comme on l'a dit, vaste système, inauguré par la chute de l'homme,
Satan ayant réussi à le plonger dans la désobéissance,
système du monde pleinement manifesté à la croix,
et qui, depuis ce moment, loin de s'améliorer, est allé, quant à son état moral, s'aggravant toujours plus.
Et l'apôtre nous dit, le monde s'en va.
Il s'en va vers une fin tragique, puneste, que nous sentons proche maintenant.
Le monde qui gît tout entier dans le méchant,
gouverné par celui qui en est le prince, et qui a pris ce titre depuis la croix,
ayant mobilisé tous les hommes, quelles que soient les distinctions dans lesquelles ils se partagent,
tous les hommes indistinctement, le monde entier,
mobilisé par Satan pour rejeter le fils de Dieu et assurer sa mort, sa mort sanglante,
la mort la plus ignominieuse qui soit pour le saint et le juste.
Le monde s'en va, arrive à un terme, arrive à un moment où Dieu va régler ses comptes.
Le monde s'en va, le monde qui gît tout entier dans le méchant,
le monde domaine dans lequel l'esprit de l'antichrist se développe,
le monde qui connaît aujourd'hui un afflux, une recrudescence de faux docteurs de toutes sortes.
Ce sont des expressions que l'on trouve précisément dans cette première lettre de Jean.
Nous sommes donc dans ce vaste domaine qui, bien que teinté de christianisme,
n'en est que plus odieux pour le cœur du Seigneur.
Et la fin de ce système politico-chrétien, c'est d'être vomi de la bouche du Seigneur.
Quelle est donc notre conduite, notre attitude ?
Quels sont donc nos devoirs en présence d'une telle scène dans laquelle nous avons à faire notre vie ?
Ceux qui sont jeunes en particulier, nous la pressions bien, ayant à connaître des difficultés bien grandes.
Nous avons pensé, chers amis, en relation avec ce que nous disons maintenant et ce que nous lisons dans les titres de Jean,
à une famille qui traverse toute l'histoire de l'Ancien Testament,
entrelacée avec celle du peuple de Dieu, et desquelles nous pourrions dire,
voilà des jeunes gens modèles, qui étaient forts, qui avaient vaincu le méchant,
qui avaient arrêté dans leur cœur d'être fidèles à Dieu,
et que Dieu, comme il le fait toujours, a honoré, honore encore maintenant ceux qui l'honorent.
Nous voulons parler précisément de cette famille de Recabe,
les enfants de Recabe, fils de Jonadab, dont l'histoire est pleine d'encouragement,
pleine d'enseignement pour nous.
Et nous l'avons dit, elle se lie, elle s'entrelace avec l'histoire du peuple de Dieu à travers tout l'Ancien Testament.
Et en la lisant, en la considérant, en cherchant les différents endroits où il est question de cette famille,
nous pouvons recevoir beaucoup d'enseignement, beaucoup d'encouragement,
et cela nous sera certainement profitable, indépendamment du faible moyen que Dieu emploie pour exposer cette histoire.
De sorte que, pour autant que le Seigneur nous en accorde la grâce,
nous voudrions ce soir avec vous commencer à méditer, à examiner, à connaître cette histoire en la voyant dès son début.
Et chose qui ne manque pas de nous intéresser et de nous frapper tout à la fois,
c'est précisément dans la famille de Moïse qu'elle va trouver son origine.
Et si vous voulez bien, nous allons donc ouvrir dans le livre de l'Exode, le chapitre 2,
où nous avons le début de cette merveilleuse histoire dont Dieu veut nous entretenir,
pour nous montrer la qualité de ces personnes qui illustrent ce qu'a toujours été,
ce qui est encore maintenant, un résidu fidèle pour le cœur du Seigneur.
Il s'est toujours choisi des quelques âmes fidèles, quels que soient les temps, si sombres soient-ils.
C'est donc l'esprit de Philadelphie, nous l'avons souvent entendu, qui consiste à être fidèle,
et à travers beaucoup de souffrance sans doute, lorsque la masse s'en va dans un chemin d'égarement toujours plus marqué,
et être marginal, être différent des autres, n'est jamais agréable et entraîne toujours de la souffrance.
Ceux qui veulent vivre pieusement seront persécutés.
Mais n'en vaut-il pas la peine, ne vaut-il pas la peine d'être aux côtés de celui qui a illustré pleinement,
glorieusement, toutes les vertus d'un résidu fidèle, et que nous avons à suivre,
que nous avons à suivre, lui, le parfait modèle que Dieu nous a donné, cet esprit du résidu,
et donc celui de Philadelphie, nous le répétons, c'est-à-dire être fidèle, garder sa parole,
toute sa parole, pas une partie seulement, garder toute la parole de Dieu, et ne pas renier son nom,
le beau nom qui est invoqué sur nous, le nom du Saint et du Véritable.
Nous commençons donc dans le chapitre 2 du livre de l'Exode, cette histoire des fils de Récab,
liée à son origine, à la famille de Moïse, livre de l'Exode, chapitre 2.
Nous voulons un peu écourter la lecture, mais chacun pourra la relire attentivement,
nous arrivons donc à la fin du verset 14, où Moïse prend peur.
Moïse a 40 ans, il a cru que le moment était venu pour lui de s'engager dans le service de Dieu,
en faveur de son peuple, mais il devrait encore attendre 40 ans.
Le temps n'était pas venu, Moïse devait aller à l'école de Dieu, une école qui allait prendre encore 40 années,
avant de connaître un service, la troisième période de 40 ans de sa vie, à travers le désert, pour conduire Israël.
Sors que Moïse se trouve sur la Seine d'Égypte, et ayant entrepris de servir le Seigneur dans les conditions dont chacun se souvient,
il s'est trompé, c'était prématuré, et Moïse prend peur.
Ce n'est pas la foi qui prend peur, mais Moïse est livré à ses propres ressources,
et quelles que soient ses capacités, Moïse ne peut pas faire face aux difficultés, aux nécessités, sans que la force de Dieu lui soit donnée.
De sorte qu'il prend peur au verset 14, et nous lisons, et il dit certainement, le fait est connu,
et en effet le Pharaon, verset 15, a pris la chose et chercha à tuer Moïse.
Mais Moïse s'enfuit de devant le Pharaon, et habita dans le pays de Madion.
Et il s'assit près d'un puits, or le sacrificateur de Madion avait sept filles,
et elles vinrent, épuisèrent et emplirent les eauges pour abreuver le bétail de leur père.
Et les bergers vinrent et les chassèrent, et Moïse se leva et les secourut, et abreuva leur bétail.
Et elles vinrent vers Réuel leur père, et il dit, pourquoi êtes-vous venus si tôt aujourd'hui ?
Et elles dirent, un homme égyptien s'a délivré de la main des bergers,
il a aussi puisé abondamment pour nous, et a abreuvé le bétail.
Et il dit à ses filles, où est-il donc ? Pourquoi avez-vous laissé là cet homme ?
Appelez-le, et qu'il mange du pain.
Et Moïse consentit à habiter avec lui, et il donna, s'effora sa fille à Moïse.
Et l'enfant a un fils, et il appela son nom Gershon, car, dit-il, j'ai séjourné dans un pays étranger.
On a donc le début de la deuxième grande partie de la vie de Moïse.
Il a dû fouillir la cour d'Egypte, traverser toute la péninsule du Sinaï, peut-être 300, 400 kilomètres,
et le voilà échoué dans ce pays de Madian, pour se mettre à l'abri de la colère du Pharaon.
Qui est Moïse ? Quel est son caractère ?
Nous le connaissons tous, c'est un homme de Dieu d'une qualité exceptionnelle.
C'est le plus grand prophète de l'Ancien Testament.
Il est né en vertu de la foi de ses parents, et il est sans doute la récompense donnée par Dieu à la foi de ses parents,
qui ont vu chez Moïse ce que nous lirons dans le Livre des Actes, il était beau à Dieu.
Les parents ont vu dans l'effet de ce petit enfant quelque chose qui les assurait que Dieu leur avait donné cet enfant
et qu'il s'en servirait pour la délivrance de son peuple.
Et dès qu'il est sur la scène, sa vie est en péril,
illustrant ainsi ce qu'Hérode accomplirait en son jour lorsque celui dont Moïse est un type,
le prophète des prophètes, celui qui envoyait tous les prophètes, allait paraître sur la scène.
Première constatation dans la vie de Moïse, c'est un petit garçon qui pleurait.
Il semble bien que l'Esprit de Dieu veut nous dire par ce détail que telle serait la vie de Moïse,
car le service implique sans aucun doute la souffrance, le labeur, les guerres.
Mais nous ne nous arrêtons pas aux choses présentes.
Quelle est la fin que Dieu nous montre pour son cher serviteur Moïse ?
Tout d'abord, Dieu le fera monter sur la montagne du Nébo et va prendre soin de la sépulture
de celui dont il aime à dire, il est mon serviteur, mon serviteur Moïse.
Il possédera plusieurs titres importants, intéressants et encourageants tout à la fois.
Il sera le prophète le plus grand de tous, en dessous évidemment de celui dont il parle en disant
Dieu vous suscitera un prophète tel que moi, écoutez-le.
Il sera un homme de Dieu, il sera chef, il sera le roi en G sur 1,
il sera le libérateur, le législateur, il sera le serviteur de Dieu,
il aura, si nous avons bien compté, 7 titres, un ensemble parfait de titres qui le mettent en évidence,
mais en commençant et à travers les souffrances qu'il allait connaître.
Première mention de lui, un petit garçon qui pleurait.
Mais la fin de Dieu, outre le mont Nébo, c'est la montagne sur laquelle lui sera transfiguré
et deux hommes vont parler avec lui, c'est-à-dire Moïse et Élie.
Apparaissant en gloire, Dieu nous montrant un échantillon de la gloire à venir
dans laquelle se trouvent déjà Moïse et Élie au moment où ils apparaissent en gloire avec le Seigneur.
Depuis l'Égypte, depuis le désert, depuis les souffrances, les larmes que Moïse aura dû verser
en commençant dans son petit berceau, mais quelle fin que celle de Dieu !
Sur la montagne, avec le Seigneur, parlant avec lui, deux hommes glorifiés, Moïse et Élie.
Moïse ne va pas se laisser abattre par les difficultés et il va nous montrer tout de suite auprès de ce puits
ce qui se trouve au fond de son cœur. Pas d'égoïsme, pas d'effondrement.
Dès qu'il sent les nécessités, il se lève et il délivre celles qui sont opprimées par quelques bergers
paresseux sans doute, qui voulaient profiter de l'aubaine, d'avoir le travail à peu près accompli
sans qu'ils aient à l'exercer eux-mêmes. Moïse se lève et les délivre.
Et nous lisons dans le rapport qu'elles font, Moïse se leva et les secourut.
Quelle belle image de celui qui allait se lever pour venir nous secourir, nous délivrer,
mettre fin à l'esclavage dans lequel nous étions tous tenus, sans aucune possibilité de nous sauver nous-mêmes.
Moïse se lève pour les secourir et il est appelé, elles l'ont ainsi reconnu, elles l'ont ainsi apprécié,
un homme égyptien. Il a participé au sang et à la chair.
Rien ne distingue Moïse d'un homme égyptien sauf ce qu'il avait dans son cœur, la foi au Dieu d'Israël,
le désir de délivrer, le désir de servir. Un homme égyptien nous a délivrés de la main des bergers
et cet homme, le père, Réuel Oujetran, va dire, va demander à ses filles,
pourquoi avez-vous laissé là cet homme ? Vous avez donc manqué au devoir élémentaire de l'hospitalité
en faveur de celui qui s'était levé pour vous secourir. Mais si nous avions un don d'évangélistes,
nous pourrions employer cette parole pour faire un appel pressant à celui qui peut-être, ou à celle qui peut-être,
ne connaît pas encore le Seigneur pour son sauveur personnel. Pourquoi avez-vous laissé là cet homme ?
Pourquoi ne lui ouvrez-vous pas la porte de votre cœur dans un jour aussi solennel où nous sentons que,
d'un moment à l'autre, ce n'est plus comme sauveur qu'on le connaîtra, mais comme le juge des vivants et des morts
et qui devra prononcer la condamnation inéluctable, inévitable, contre tous ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile,
autrement dit, qui ne croient pas à l'Évangile, qui ont fermé leur cœur, qui ont préféré le monde au Seigneur Jésus.
Pourquoi avez-vous laissé là cet homme ? Ensuite, Jétro l'invite chez lui, et voilà donc Moïse qui devient le gendre de cet homme,
qui est Mandyanite, qui exerce un rôle considérable dans cette peuplade Mandyanite, tout en étant lui-même sans doute un Kényen,
autrement dit, quelqu'un qui appartient aux peuplades dont l'Éternel avait parlé à Abraham et qui devait disparaître de la Seine.
Mais voilà, selon le gouvernement de Dieu, cet homme qui a été tué par la bonté de Moïse, par le service de Moïse rendu à ses filles,
lui ouvre sa maison, lui ouvre son cœur. Dieu ne va pas oublier cet acte posé par cet homme, et ce sera le chemin pour lui de connaître des bénédictions bien plus grandes et bien plus larges.
Le voilà introduit dans une relation avec Moïse, et à partir de cette relation, nous allons connaître toute une série de faits extraordinaires.
Il est sans doute probable, s'il est Mandyanite, il est donc descendant d'Abraham par Kéturah, la deuxième femme qu'Abraham avait prise.
Il est probable qu'il avait quelque connaissance de Dieu. Mais Moïse, pendant quarante ans, environ quarante ans qu'il va passer au foyer de son beau-père,
ne va pas manquer de l'instruire sur ce que Dieu avait comme propos, comme conseil à l'égard de son peuple,
disant Israël est mon peuple, Israël est mon fils, mon premier-né, il a fait des promesses à Abraham, à Isaac et à Jacob, et le temps vient où il va les accomplir.
C'était un temps d'exercice, un temps de mise à l'épreuve pour Moïse, bien douloureux sans doute, une longue attente.
Et on peut bien imaginer combien de fois il allait jusqu'au bout du désert pour regarder vers la terre d'Égypte où son pauvre peuple était écrasé par un esclavage dur, impitoyable,
la fournaise de fer sous les exactions de celui qui est une image terrible de celui qui a sujeté les hommes par leur passion, leur convoitise, la convoitise des yeux, la convoitise de la chair,
l'orgueil de la vie, l'arrogance de la vie, le désir de s'affirmer, de s'élever, les trois éléments moteurs du grand système du monde.
Moïse, sans doute, tournait souvent ses regards vers cette terre d'Égypte et se disait, mais quand donc viendra le jour où je pourrai revoir mes frères,
où je pourrai revoir ceux avec lesquels je suis lié et pour lesquels j'aimais me dévouer. Mais voilà, Dieu avait en vue pour son serviteur ce temps nécessaire de formation.
Et un jour, chose étonnante, chose extraordinaire, c'est la vision du buisson que nous avons au début du chapitre 3. Moïse est attiré par cette vision extraordinaire au milieu de laquelle scène, au milieu de laquelle Dieu l'appelle du milieu du buisson.
Ce buisson qui était tout enflammé, sans être consumé, Dieu se trouve au milieu de ce buisson. En même temps, c'est l'ange de l'éternel, c'est l'éternel, en fait, c'est le Seigneur lui-même.
C'est le Seigneur qui est là, il nous montre, il est associé à son peuple, que ses promesses, que l'appel qu'il a fait, son sans repentir, ne revient jamais sur les promesses qu'il a faites en s'engageant lui-même.
N'ayant personne de plus grand par qui jurer, n'avait-il pas juré à Abraham ? Certes, disait-il, en bénissant, je te bénirai. De sorte que pour nous, l'application dans l'Épître aux Hébreux, c'est que par deux choses immuables, le serment que Dieu fait par lui-même, n'ayant personne de plus grand par qui jurer, est la parole.
Deux éléments fondamentaux, impérissables, deux éléments divins, nous avons, en nous appuyant sur ces deux éléments, la parole et le serment, une ferme consolation.
Voilà la scène du buisson, voilà celui qui, au milieu de ce buisson, montre, affirme, étant au milieu des siens, quel que soit l'ardeur du feu, le feu n'aura pas raison d'eux, car il contrôle les événements.
Les éléments sont dans sa main, nous ne sommes pas le jouet du hasard. C'est Dieu qui est au-dessus des eaux du fleuve, qui le contrôle, dans le dernier chapitre du livre de Daniel, en même temps, dans son intensité et dans la durée de l'épreuve.
Ici, au milieu du buisson, Dieu lui dit, Moïse n'approche pas. Ce lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et voilà le départ, voilà le début de la délivrance qui s'amorce.
Moïse est appelé par Dieu, et l'ordre lui est donné maintenant de refaire le chemin inverse pour retourner en Égypte, pour se mettre à la tête des armées d'Israël, que Dieu va faire sortir à bras élevés, à mains tendues, va faire sortir d'Égypte, après avoir frappé ce pays dans ses premiers nés, ouvrant la mer Rouge,
et le conduisant lui-même pour l'introduire dans ce beau pays, un ornement entre tous les pays, pays ruisselant de lait et de miel, le pays de beauté, la terre que Dieu a choisie, de préférence à tout autre, pour la donner à son peuple.
Moïse est donc retourné en Égypte. Il avait pour épouse Séphora. Nous lirons, vous lirez dans le chapitre 4, un manquement de Moïse sans doute. Dieu avait bien dit à toutes les familles d'Israël, chaque enfant mâle devait être circoncis.
Sans doute, sous l'instigation de son épouse, et se trouvant loin de son peuple, Moïse s'est cru autorisé à se soustraire à cette orve de Dieu.
Or, Dieu n'abandonne jamais ses droits, ne donne pas sa gloire à un autre, et si précieux que Moïse soit à ses yeux, si grand serviteur qu'il est et qu'il sera, Dieu veut le faire mourir. Il faut que les droits de Dieu soient maintenus.
Et lorsque le peuple sortira d'Égypte, Dieu ne va pas manquer, dans ce cantique merveilleux de la rédemption, d'affirmer ce qu'il est en lui-même, ce qui n'est jamais abaissé, où que ce soit et pour qui que ce soit, c'est-à-dire que le Dieu Sauveur est saint, il est magnifique en sainteté.
Moïse ayant omis de tenir compte dans sa famille de ce caractère de sainteté, s'étant soustraire à l'obligation de circoncire son fils, c'est sa femme qui devra le faire elle-même.
Moïse, Dieu vient pour le faire mourir, vous voyez, nous ne pouvons pas nous soustraire à ce gouvernement de Dieu, nous ne pouvons pas méconnaître que le Dieu qui nous sauve est le Dieu Saint et que nous avons à marcher selon ce caractère de Dieu.
D'un autre côté, petite réflexion qui ne manque pas d'opportunité, c'est un urchère de Vency qui disait, eh bien la chair en se satisfaisant, que fait-elle ? Elle prépare le bois, retenons bien cela.
De quoi est-elle notre faim, M. Macintosh ? Elle prépare le bois sur lequel elle sera crucifiée et c'est cette femme séphora qui sans doute a résisté à ce rite de la circoncision qui lui paraissait si dur pour son enfant, c'est elle qui pourra l'accomplir.
Elle a ménagé la chair chez elle, mais elle devra elle-même procéder à cet acte qui est repoussé sans doute au nom des sentiments naturels que l'on comprend bien sur le plan général, mais qui n'ont pas de mise, qui ne sont pas appréciables pour Dieu.
Dans le chapitre 18, nous continuons un peu notre histoire car il y a beaucoup de faits, beaucoup de circonstances à voir, nous ne pouvons pas nous arrêter trop longtemps. Dans le chapitre 18, nous avons là une scène de toute beauté.
Pour en saisir la portée, il faut nous souvenir que le peuple a traversé la mer Rouge, on a chanté le merveilleux cantique sur l'autre rive, bien que le peuple ait pris peur avant de traverser la mer Rouge, c'est sans doute à ce moment-là qu'il voulait se donner un chef comme le dit Némi au chapitre 9 pour retourner en Égypte,
fruit de panique qu'ils étaient contre la mer et les Égyptiens, ils disaient à Moïse, mais pourquoi nous as-tu amené dans ce mauvais lieu, il n'y avait-il pas de sépulcre en Égypte, mais retournons en Égypte, il vaut bien mieux pour nous d'être serviteurs, quelle folie dans notre cœur !
Alors la mer qu'ils craignaient, la mort qu'ils redoutaient devient le chemin de leur délivrance par la mort, Dieu délivre de la mort, Hébreu II, celui qui détenait ce pouvoir extraordinaire de la mort, Dieu a néanti celui-ci dont la mort ne s'en fit.
Par la mort, il délivre tous ceux qui étaient pendant toute leur vie assujettis à ce pouvoir de la mort. La mer Rouge s'ouvre devant eux, et cette mer Rouge à travers laquelle le peuple de Dieu va passer en vue de se trouver sur l'autre rive est une image de la mort et de la résurrection de Christ,
à laquelle nous n'avons pas, mort et résurrection qui nous délivre du monde et de celui qui en est le chef et qui nous tenait captifs.
Tout de suite, il faut marcher dans le désert, et qu'apprenons-nous à la fin de ce chapitre 15 ? C'est qu'il n'y avait pas d'eau à boire, et les eaux que l'on pouvait boire, les eaux que l'on avait à boire étaient des eaux de mer.
Circonstance dans un pays tauride, bien éprouvant, pas d'eau à boire. Pendant quelques heures aujourd'hui, sans doute plusieurs d'entre nous ont constaté l'absence d'eau à la distribution. Ce n'est qu'un petit incident, mais nous devions être privés d'eau, pas d'eau à boire.
Pas d'eau à boire, quelle sorte terrible ! Pas d'eau à boire, et celle qui se trouvait là, c'était l'eau des eaux de Marat. Que faire ? Jamais une situation désespérée pour Dieu.
Moïse crie à l'éternel, c'est la ressource du croyant, la ressource de la foi, et lui enseigne un bois qui, jeté dans les eaux, change le caractère de l'eau, les eaux amères deviennent douces.
Introduire le bois, c'est-à-dire Christ, qui a passé avant nous dans ce chemin, souverain sacrificateur, qui prie pour nous, et qui est en même de secourir maintenant ceux qui sont dans quelque épreuve que ce soit, les ayant toutes connues.
Sans doute les circonstances restent difficiles, mais quelle différence de les traverser avec celui qui est pour nous et avec nous, qui nous dit bon courage, qui nous soutient par son intercession, et obtient par celle-ci, dans la présence de Dieu, tout le secours et la miséricorde que nous avons besoin pour aller de l'avant.
Le bois jeté dans les eaux. Quelle belle image de la ressource qui est toujours à notre portée.
Que trouvons-nous ensuite en faveur de ce peuple qui vient de connaître la rédemption, qui est engagé dans le désert ?
Dieu va nourrir la vie qu'il a donnée à son peuple. Dans une nouvelle situation, une nouvelle position, en vertu de la rédemption, possédant une nouvelle vie, qu'est-ce que Dieu va faire ? Il va la nourrir, cette vie.
Et il la nourrit d'un objet bien précieux. Il la nourrit de celui qui est l'auteur de la vie.
Et c'est dans ce chapitre, dans ce chapitre 16, que nous avons la Marne qui descend du ciel. Et les fils d'Israël n'ont jamais vu cela, n'ont jamais imaginé que cela pouvait être et dire qu'est-ce que cela ?
C'est le nom de Mâme. Qu'est-ce que cela veut dire ? Pour nous, personne ne connaît le Fils si ce n'est le Père. Qui pourrait sonder, expliquer les deux natures dans leur divine excellence, la sainte humanité qu'il a revêtue, unie à la divinité toute-puissante.
Qu'est-ce que cela ? C'est un mystère, c'est le mystère de la piété grand, que nous adorons sans comprendre, devant lequel nous nous prosternons. Là où l'incrédulité ou le rationalisme trouvent à disséquer, la foi se prosterne.
Nul qui a reçu l'Esprit de Dieu, qui est conduit par Dieu, n'imagine qu'il est capable de regarder dans l'arche. Si nous pouvions connaître quelque chose de ce mystère, nous ne serions plus des hommes.
Qu'est-ce que disent les fils d'Israël ? C'est la Mâme, c'est un Christ descendu du ciel. Dieu a été manifesté en chair, a été vu des anges, petit enfant, couché dans la crèche, emmailloté.
Dieu, dans tout ce qu'il est en lui-même, la plénitude de la déité, habite corporellement dans la sainte et adorable personne qui est là, la sainte chose née dans le monde, le saint mystère de la piété, le saint mystère de la foi.
Et tout aussitôt, nous avons le repos, la Mâme. Après la Mâme, nous avons le Sabbat. Il n'en était plus question depuis la chute, impossible de recouvrer le Sabbat dans l'état de chute, impossible d'accéder au repos de Dieu.
Il n'en a pas été question, il n'était pas possible de retourner dans la terre d'Éden. Et le Seigneur dira, en entrant en scène, sur une terre marquée par les conséquences du péché, où la souillure et tout ce qu'elle comporte était là autour de lui.
Mon père travaille jusqu'à maintenant et moi aussi je travaille. Mais en type ici, ce sont des histoires typiques, nous le comprenons bien, nous avons déjà ce qui est notre part aujourd'hui, c'est-à-dire le repos, le Sabbat leur est donné après la Mâme, après la rédemption.
Ils entrent dans la jouissance de ce repos que Dieu a préparé pour nous. Evidemment, pour nous, ce n'est plus le Sabbat, ce n'est plus le jour de la fin de la semaine qui était le repos à gagner, à obtenir après toute une semaine de travail.
Ce temps est passé, Dieu a mis fin à cette période, à cette dispensation. Nous commençons, nous, par le repos illustré par le premier jour de la semaine.
Mais en type, nous avons ici le repos auquel le peuple peut participer en vertu de la rédemption, en vertu de la Mâme, en vertu de Christ, avec lequel nous entrons dans la jouissance du repos, dans lequel il est entré comme homme glorifié, étant monté au ciel, étant glorifié, que s'est-il passé ?
Un fait d'une pensée immense, c'est acte II. L'esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas été glorifié. Cela ne veut pas dire que l'esprit n'existait pas, chacun de nous. Personne d'entre nous n'a commis cette méprise.
Mais l'esprit n'était pas encore descendu sur la terre comme personne divine avant que le Seigneur soit comme homme monté au ciel. Mais dès qu'il a traversé tous les cieux et qu'il est salué par Dieu, puis disant « Assieds-toi, ma droite, sur mon cône », l'esprit de Dieu, personne divine, descend du ciel pour attester qu'un homme est monté au ciel.
Il a été salué par Dieu, et en voilà les preuves, les actes de puissance déployés par l'esprit de Dieu sont là, une démonstration éclatante de l'exaltation, de la glorification du Fils de Dieu.
C'est l'Esprit Saint, dans le chapitre de 17, le rocher frappé, il en coule des eaux, Christ envoyait le Saint-Esprit, le Père l'envoyait, le Seigneur l'envoyait Lui-même, et le Saint-Esprit est venu Lui-même.
Après le rocher frappé, les eaux coulent, le rocher qui les suivait était le Christ, et ils ont bu du rocher abondamment pendant tout le temps de la traversée du désert. Quelle scène extraordinaire !
Mais la possession du repos, l'introduction dans les privilèges les plus élevés qui soient, nous amène aussi sur le terrain du combat.
Tout de suite, nous avons Amalek. Dans ce même chapitre 17 au verset 9, nous avons l'intervention d'Amalek, petit-fils des Ahus.
Parents voulaient retenir le peuple en Égypte, Amalek empêche celui-ci d'aller de l'avant. Deux figures bien saisissantes de l'activité de l'ennemi contre le peuple de Dieu.
Quelle est la ressource ? Il n'y a pas de peuple plus faible que le peuple de Dieu si Dieu n'est pas avec lui. Mais si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Alors Moïse monte sur la montagne, évidemment il faut lui soutenir les mains pendant qu'il intercède sur la montagne, et Josué en bas, type de l'esprit de Christ agissant en puissance au milieu de son peuple, a sorti son épée, cet homme vaillant, et va détruire Amalek.
Mais Amalek ne sera pas aboli, ne sera pas détruit entièrement, l'Éternel peut dire, eh bien, il y aura la guerre avec Amalek de génération en génération. Nous ne serons jamais à l'abri de la chair, nous aurons toujours la chair en nous, nous aurons toujours le vieil homme en nous, nous aurons toujours à veiller pour le maintenir.
C'est-à-dire que les dangers pourraient s'estomper pour nous, ce serait nous placer dans les conditions les plus vulnérables, les plus dangereuses qu'ils soient.
La chair en nous est perfide, le vieil homme, mondit l'homme qui se confie en l'homme, qui connaît le cœur de l'homme avec toutes ses ruses, toutes ses profondeurs. Le Seigneur nous montre dans les évangiles, Marc et Mathieu notamment, que le cœur de l'homme est le siège, la source de tout ce qui souille à l'extérieur.
En commençant par un fait qui ne manque pas de nous frapper et qui correspond si bien à la tendance de notre cœur naturel.
Ensuite et enfin, au chapitre 18, nous avons l'intervention de ce gêtrot, beau-père de Moïse, et nous allons voir un peu plus tard qu'il sera bien la source de cette famille de récables, en commençant dans cette famille à laquelle Moïse est lié.
Ce gêtrot va mener alors l'épouse de Moïse, qui sans doute est revenue dans sa famille, laissant Moïse seul continuer son chemin à partir du chapitre 4, vers la terre d'Égypte où il allait déployer toute la puissance de Dieu en faveur de son peuple, le moment du retour est venu, le moment de se retrouver.
Et ce gêtrot, beau-père de Moïse, qui a appris tout ce que Dieu a fait en faveur de Moïse et de son peuple, qui lui amène son épouse et ses deux fils, dont les noms sont si remarquables, Gershon et Liézère.
Et nous apprenons précisément par la signification de ces deux noms ce qu'il y avait au fond du cœur de Moïse, deux sentiments que nous comprenons bien.
D'un côté, séjournant là, quarante ans de séjour dans une terre étrangère, comme ce séjour a été sans doute éprouvant pour Moïse, il appelle son fils premier-né, séjournant là.
Nous séjournons aussi dans ce monde. Nous ne sommes là que des étrangers pour séjourner. Mais sur quoi pouvons-nous compter, dans le temps de notre séjournement, comme dira Jacob ?
Beaucoup d'épreuves, de difficultés qui atteignent toutes les familles, toutes les assemblées partout. Il est incontestable que le Seigneur nous exerce, nous réveille, en vue de son prochain retour, nous détachons d'une scène à laquelle nous nous attachons si aisément.
Alors Moïse, lui, dont le cœur est tourné vers son peuple, peut dire séjournant là. Je n'ai fait que séjourner là. Et à travers cette expression, nous sentons toutes les souffrances que Moïse a connues.
Mais à côté de celle-là, chère Marie, que trouvons-nous ? Pour le nom de son deuxième-fils, que va-t-il lui donner ? Il va lui donner Eliezer, c'est-à-dire Dieu, une aide.
Sans doute, au désert, séjournant là, beaucoup d'épreuves, beaucoup de peines. Mais d'un autre côté, Emmanuel, Dieu avec nous, je ne te laisserai pas, je ne t'abandonnerai pas. Dieu nous est en aide et il le sera jusqu'au bout du chemin.
Comme Samuel peut dire, Eliezer, Dieu nous a secourus jusqu'ici. Dieu nous a été en aide jusqu'ici. Et demain, s'il y a un lendemain, les ressources seront à la mesure des nécessités, séjournant là sans doute. Mais d'un autre côté, Dieu, une aide.
Et dans ces forats, on a dit, c'est une figure atténuée sans doute, nous ne pourrions pas affirmer plus qu'il nous convient, mais dans ces forats, on aurait l'Église dans son ensemble, qui est jointe à Christ, et dont les deux fils, les saints, vus individuellement.
Quoi qu'il en soit, la fin de cette scène que nous venons d'essayer d'évoquer avec vous, elle est de toute beauté, c'est dans la fin du premier paragraphe du chapitre 18, c'est-à-dire, j'ai trop beau père de Moïse, avec Aaron, les anciens d'Israël, tous dans la présence de Dieu, pour offrir des holocaustes.
Petite scène, mais qui illustre l'aboutissement de toutes les voies de Dieu, lorsque toutes choses seront rétablies, lorsque le jugement aura balayé la scène, lorsque le vaisseau, qu'a dit quelqu'un, sera purifié par le feu, avant que la gloire vienne la remplir, et tous auront leur part.
Moïse, ses forats, ses enfants, Aaron à la tête du peuple d'Israël, Jétrô qui représente les nations, tous ensemble autour du Dieu d'Israël pour l'adorer, quelle scène, quelle scène qui remplit nos cœurs de joie, et à l'égard de laquelle nous pouvons chanter quelquefois, Seigneur, quand seras.
C'est le rétablissement de toutes choses, ce sont les temps de rafraîchissement, c'est la fin de Dieu, lorsque cette création sera qui gémit, qui est en travail, qui souffre, qui attend la liberté de la gloire des enfants de Dieu, elle attend notre délivrance, cette création, comparée à un vieux vêtement, que l'on plie, que l'on met de côté, ce sont les choses muables qui vont disparaître, afin que les choses immuables demeurent.
Un nouvel état de choses, Christ au-dessus de toutes choses, toutes choses étant mises sous ses pieds, la création étant une véritable fête, les arbres des champs battant des mains, les livres, les psaumes, les psaumes qui nous parlent de ce temps élèvent nos cœurs pour participer, la création elle-même, à la joie de tous ceux qui bénéficieront de ces temps heureux.
Israël, les nations, tout est soumis au Fils de Dieu, c'est le royaume du monde de notre Seigneur Jésus-Christ.
L'autre scène à laquelle nous voulons faire allusion maintenant, encore quelques instants si vous permettez, c'est dans le livre des nombres.
Nous allons trouver une autre scène liée à cette famille, c'est dans le chapitre 10 du livre des nombres, verset 29, nous la considérons brièvement pour terminer cette petite rencontre de ce soir.
Chapitre 10 du livre des nombres, verset 29.
Et Moïse dit à Auba, fils de Ruel, malianique, beau-père de Moïse, nous partons pour le lieu que l'Éternel, pour le lieu dont l'Éternel a dit, je vous le donnerai, viens avec nous et nous te ferons du bien.
Car l'Éternel a dit du bien à l'égard d'Israël, et il lui dit, je n'irai pas, mais je m'en irai dans mon pays et vers ma parenté.
Et Moïse dit, je te prie, ne nous laisse pas, parce que tu connais les lieux où nous aurons à camper dans le désert, et tu nous serviras Dieu.
Et il arrivera, si tu viens avec nous, que le bien que l'Éternel veut nous faire, nous te le ferons.
Donc, quelques temps plus tard, sans doute, Auba est resté, lui, auprès de Moïse, puisque son beau-père est retourné dans son pays, il est resté là, avec Moïse, au moment où la mer Rouge est passée, et on a ce grand chemin à faire.
Disons seulement deux mots de Moïse. Nous ne comprenons pas bien cette demande de Moïse, qui voudrait bénéficier de l'aide de cet homme, de son beau-frère, fils de Gétro, Auba, fils de Gétro, Malianite,
qui, évidemment, est doué de facultés exceptionnelles. On retrouve déjà ces Malianites en colonne dans le désert, dans le livre de la Genèse. Ils connaissaient le désert comme leur poche attendue.
Et Moïse, en souci quant au chemin qu'il fallait accomplir à travers le désert, sollicite son beau-frère, étant donné ses capacités, ses facultés, viens avec nous, dit-il, et puis tu seras avec nous, et le bien que l'Éternel veut nous faire, nous allons te le faire.
N'allons pas plus loin pour l'instant. Pouvons-nous apprécier, pouvons-nous approuver cette demande de Moïse ? Mais l'Éternel, certainement, lui a dit, lui a fait sentir dans sa conscience, mais Moïse, et la nuée, et la colonne de feu, qu'est-ce que tu en fais ?
Aussi, il y a un changement notable dans l'arrangement qui avait été pris à l'égard de la translation du peuple à travers le désert.
Il y avait, si l'on fait bien attention au début de lire les nombres, il y avait six tribus en avant, six tribus à l'arrière-garde, et là, le tabernacle avec l'arche au milieu des camps.
Or, à partir du moment où Moïse a fait cette proposition au Bab, et quelles que soient les capacités de cet homme, il est clair que Maudit l'homme qui se confie en l'homme et qui fait de la chair son bras, Dieu change cet arrangement qui avait été prévu dès le début.
Et tout de suite, dans les versets 33 et suivants, ils partirent de la montagne de l'Éternel, le chemin de trois jours, et l'Arc de l'Alliance de l'Éternel allait devant eux.
Tandis que dans le paragraphe du verset 11 et suivant, paragraphe qui commence au verset 11 au chapitre 10, vous avez six tribus, vous avez le tabernacle, et ensuite six tribus dont la bannière du camp des fils de Damp au verset 25 formait l'arrière-garde.
Mais Dieu change cette disposition, il ne donne pas sa gloire à un autre. L'arche ne sera plus, le tabernacle ne sera plus au milieu des camps, c'est l'arche qui va aller en avant de tout ce peuple pour montrer que Dieu ne donne pas sa gloire à qui que ce soit et que c'est lui qui conduit son peuple.
Sans doute Moïse va se ressaisir et le verset 35 nous montre bien que Moïse s'est ressaisi car désormais quand l'arche s'en allait, quelle prière il fait à l'Éternel, il a bien saisi que l'arche est le trône de Dieu, qu'il habite au milieu des chérubins, qu'en fait c'est le Seigneur pour nous qui nous précède dans le chemin qui nous conduit, comme le bon berger qui trace le chemin pour les siens.
De sorte que Moïse dira à l'Éternel, lève-toi Éternel. Lorsque l'arche se mettait en avant selon les indications de l'Éternel, Moïse peut dire en parlant à l'arche, lève-toi Éternel. Il associe l'Éternel avec l'arche elle-même. Dans l'esprit de Moïse il n'y a aucun doute.
Et puis quand l'arche se reposait, revient Éternel aux dix mille milliers d'Israël. Voilà donc le tableau vu du côté Moïse très succinctement sans doute.
Défaillance de Moïse, se confiant sur l'homme si qualifié, si capable qu'il soit, mais Dieu ne donne pas sa gloire à un autre, et c'est lui qui revendique la conduite de son peuple. Il l'aime trop que pour ne pas s'en occuper dans les moindres détails, et il l'aime assez que pour s'engager lui-même tout entier, se plaçant lui-même en avant de son peuple.
Quel Dieu que notre Dieu ! D'un autre côté, seulement deux mots à l'égard d'Obabe. Si nous lisons un peu superficiellement, il semble qu'Obabe a donc refusé l'offre de Moïse. Mais, nous le verrons peut-être une autre fois si le Seigneur nous l'accorde, nous verrons qu'Obabe a réfléchi, et il a quand même écouté, reçu cet appel de Moïse.
Mais à la première demande, c'est clair qu'il a refusé. Et il donne comme argument, malgré la sollicitation de Moïse et l'affirmation du bien que Dieu veut lui faire à travers son peuple, il dit non, je n'irai pas.
Quelle différence avec cette jeune fille à laquelle on demande, mais veux-tu aller avec cet homme ? Pour aller vers Abraham, qui a un fils, qui est son héritier, à qui l'éternel a fait des promesses extraordinaires, veux-tu aller avec cet homme, avec Eliezer ? Elle dit, elle, j'irai.
C'est la foi qui l'emporte. Elle possède beaucoup de choses, elle n'est pas pauvre, mais c'est le principe de la foi qui agite en elle, et elle dit, j'irai. Cet homme, lui, il dit, je n'irai pas, car cela ne me tente pas, cela ne me dit rien, pourquoi ? Il nous donne ses raisons, je n'irai pas, mais je m'en irai dans mon pays et vers ma parenté.
Nous répétons, chers amis, quel sujet pour un évangéliste ? Quelqu'un qui sollicitait par Moïse pour faire partie, pour être associé avec le peuple d'Israël, à qui l'éternel a promis de faire du bien, un bien selon le cœur de Dieu, selon l'amour de Dieu, qui a trouvé dans son cœur tous les motifs pour faire du bien à l'homme,
et pouvait-il lui faire un plus grand bien que l'assurer, le mettre au bénéfice d'un si grand salut, lui donner l'objet le plus précieux de son cœur, c'est-à-dire son fils unique et bien-aimé ?
Dieu pouvait-il faire plus de bien à l'homme ? Y a-t-il une possibilité quelconque que Dieu ait pu faire davantage ? Les bergers diront, l'ange dira aux bergers, ceci en sera le signe pour vous, vous verrez un petit enfant coucher dans une crèche,
le signe le plus éclatant, le plus précieux qui soit de l'intérêt que Dieu éprouve pour l'homme, en vue de l'arracher à son fils sort, de le sauver et de se l'associer à lui, de l'établir devant lui, de le faire jouir d'une relation si douce avec lui, connu comme le Père, le Père qui nous aime.
Veux-tu venir avec nous ? L'Éternel a dit qu'il te ferait du bien et cet homme répond, je n'irai pas, je m'en irai dans mon pays et dans ma parenté. Quel était son pays ? Quel est notre pays ?
Et bien, Paul, dans les textes aux Éphésiens, va nous déteindre notre pays en dehors d'une pauvre Seine dont la dégradation est telle que nous sentons bien qu'elle est au bord du gouffre.
Paul nous dira notre patrie, où est-elle ? Elle n'est pas sur la terre, elle est au ciel, bénie de toute bénédiction spirituelle, dans les lieux célestes, en Christ, dans l'Ancien Testament. La patrie d'Israël, évidemment, c'est la terre de Canaan. Ce sont les temps et les saisons pour ce peuple.
Il y a des dates au bas des pages. Tout au long de l'Ancien Testament, le disait un jour notre cher frère Samuel Pronon, vous voyez toujours des dates, ce sont les temps et les saisons, c'est en relation avec le temps et avec la terre.
Mais dans le Nouveau Testament, nous n'avons plus aucune date, parce que nous n'appartenons plus au temps, au temps et aux saisons, nos bénédictions sont au ciel. Nous sommes citoyens du ciel, concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.
Voilà notre pays. Et l'autre pays, quel est-il ? C'est le pays sur lequel l'Esprit de Dieu, par la plume de Jean, peut dire à ceux qui n'ont que ce pays, en partage, qui se sont attachés à ce pays, dont le cœur est engagé pour ce pays.
Malheur, malheur, malheur à ceux qui habitent sur la terre, qui n'ont que la terre comme fondement, comme espérance, comme objet. L'Esprit de Dieu dit malheur, malheur, malheur à ceux qui habitent sur la terre.
Mais que sont heureux ceux que le Seigneur va enlever de cette scène présente pour les introduire avec lui dans la maison de son Père. Je m'en irai vers mon pays et vers ma parenté, dit-il.
Quelle est notre parenté ? Il y a deux familles dans la parole de Dieu. Et nous ne pouvons pas nous trouver entre les deux. Nous appartenons à l'une ou nous appartenons à l'autre. Et nous pouvons appartenir à l'une avec beaucoup de qualité, beaucoup d'apparence.
La famille de laquelle nous parlons maintenant, évidemment, nous ne voulons faire de peine à personne, mais la parole de Dieu est claire. Il y a la famille de Dieu dans les titres de Jean et il y a la famille du diable.
Et dans cette famille, il y a sans doute des gens de très bonnes conditions morales. Il y a des gens d'un vêtement aussi régulier que possible. Mais ils n'aiment pas notre Seigneur Jésus-Christ. Ils n'ont pas l'avis de notre Seigneur Jésus-Christ et ce qui nous différencie les uns des autres.
Ce n'est pas une question de niveau, encore qu'il est bien souhaitable qu'un croyant soit conséquent avec sa foi, bien entendu. Mais après tout, ce n'est pas une question de niveau qui nous sépare, c'est une question de nature.
Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu. Voilà la famille de Dieu. Et nous devenons enfants de Dieu par la foi. Cela ne vient pas de nous, c'est le don de Dieu. Lesquels sont nés, non pas de la volonté de la chair, ni du sang, ni de l'homme, mais de Dieu.
On est nés de Dieu pour entrer dans cette famille aux privilèges si élevés, si précieux. Où l'on reste dans cette autre famille. Je n'irai pas, dit-il, je m'en irai dans mon pays et dans ma parenté. Nous nous excusons d'avoir été un peu long, mais notre dernière question est celle-ci.
N'est-il pas bien souhaitable que tous ici nous puissions dire quel bonheur, quel privilège. Je peux dire que mon nom est écrit dans le livre de vie et que je fais partie de cette famille des premiers nés, une sorte de prémisse des créatures de Dieu et qu'il s'est acquis pour lui-même au prix de la mort de son Saint-Fils sur la croix. …
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…
Deux passages au Livre des Juges.
Nous lirons d'abord un verset au premier chapitre de ce Livre des Juges.
16.
Et les fils du Cénien beau-père de Moïse étaient montés de la ville des Palmiers avec les fils de Juda, au désert de Juda, qui est au Midi d'Arad.
Et ils allèrent et habitaient avec le peuple.
Nous tournons deux pages et nous lisons maintenant au chapitre 4.
17.
Et les fils d'Israël virent de nouveau ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel.
18.
Or, Éudes était mort, et l'Éternel les vendit en la main de Jabin, roi de Canaan, qui régnait un sort.
19.
Et le chef de son armée était Cisera, et celui-ci habitait à Soret des Nations.
20.
Et les fils d'Israël crièrent à l'Éternel, car Jabin avait neuf cents chars de fer.
Et il opprima fortement les fils d'Israël pendant vingt ans.
Au verset 13.
21.
Et Cisera, le chef de l'armée, donc, rassembla tous ses chars, neuf cents chars de fer,
et tout le peuple qui était avec lui depuis Arothès des Nations au torrent de Pisons.
22.
Et Déborah dit à Barak, Lève-toi, car c'est ici le jour où l'Éternel livrera Cisera en ta main.
L'Éternel n'est-il pas sorti devant toi ?
Et Barak descendit de mont à bord et dignit l'homme après lui.
23.
Et l'Éternel mit en déroute Cisera et tous ses chars, et toute l'armée par le tranchant de l'épée devant Barak.
Et Cisera descendit de son char et s'enfit à pied.
24.
Et Barak poursuivit les chars et l'armée jusqu'à Forêt des Nations,
et toute l'armée de Cisera tomba sur le tranchant de l'épée.
Il n'en resta pas un seul.
25.
Et Cisera s'enfuit à pied vers la tente de Jaël, femme de Hébert, le Kenien,
car il y avait paix entre Jabin, roi de Axor, et la maison de Hébert, le Kenien.
26.
Or, Hébert, le Kenien, s'était séparé des Keniens fils de Robab, bon père de Moïse,
et avait dressé sa tente jusqu'aux chênes de Sanaïm, qui est près de Kédège.
C'est au chapitre 5, encore un verset, verset 24, verset suivant.
27.
Bénie soit au-dessus des femmes Jaël, femme de Hébert, le Kenien,
qu'elles soient bénies au-dessus des femmes qui se tiennent dans les tentes.
Il a demandé de l'eau, il s'agit de Cisera.
Elle lui a donné du lait dans la coupe des nobles.
Elle lui a présenté du cahier.
Elle a étendu sa main vers le pieu et sa droite vers le marteau des ouvriers.
Elle a frappé Cisera.
Elle lui a brisé la tête.
Elle lui a fracassé et transpercé la tente.
Verset 31.
Qu'ainsi périssent tous tes ennemis, ô éternel,
mais que ceux qui t'aiment soient comme le soleil quand il sort dans sa porte.
Nous restons là pour le moment.
En quelques mots, nous essayerons de rappeler ce que nous avons vu hier ensemble
concernant cette famille si remarquable,
liée à Moïse,
depuis que Moïse était enfoui d'Egypte,
trouvant refuge dans la maison de Gétro,
sacrificateur de Madian,
Kélien, un étranger.
Moïse y a vécu pendant longtemps,
environ 40 ans sans doute,
et cet homme lui a donné Séphora sa fille pour femme.
Nous avons considéré quelques aspects de cette histoire typique.
Nous sommes rappelés tout ce que Moïse a été,
grand serviteur de l'éternel,
les grands actes qu'il a accomplis en faveur du peuple de Dieu,
l'arrachant par la puissance de Dieu à la servitude d'Egypte.
C'est le premier grand génocide de l'histoire.
Les Égyptiens, se dressant contre les fils d'Israël,
ont vu de faire disparaître ce peuple.
Tout au long de l'histoire, depuis le commencement,
Satan s'est employé à détruire cette nation, ce peuple,
car Satan sait bien que c'est du sein de ce peuple
que devait sortir, que doit sortir, qu'est sorti,
celui qui devait lui briser la tête.
Le peuple est sorti d'Egypte.
Il y a une rencontre que nous avons considérée remarquable
entre Moïse, son beau-père Gétro, son épouse,
ces deux filles qui portent des noms bien caractéristiques,
rappelant la peine que Moïse a connue dans cet éloignement,
dans cet éloignement si long,
durant toute une longue période de sa vie,
tant de formations, tant d'épreuves.
Et d'un autre côté, s'il a séjourné là, dans un pays étranger,
nom d'un fils qui évoque donc ce séjour douloureux,
l'autre fils ne manque pas d'affirmer que Dieu est fidèle
et que Dieu lui a été en aide,
comme il l'est toujours pour chacun des siens,
où que ce soit et dans quelles conditions que ce soit,
si nous nous appuyons sur lui, n'est-il pas, dira Samuel,
la pierre de secours.
Et Bénézère, le Seigneur nous a secourus jusqu'ici,
depuis que je suis jusqu'à ce jour,
dira le patriarche Jacob avant de s'en aller,
Dieu a été mon berger.
Le berger qui s'occupe de ses brebis, qui n'en oublie aucune.
Nous voilà donc arrivés à ce moment où commence la traversée du désert.
Dans le chapitre 11 du livre des Nombres,
nous avons assisté à cet entretien entre Moïse et son beau-frère Obab,
fils de Gétro, l'invitant à accompagner le peuple
en vue de jouir du bien que Dieu a promis de faire au peuple d'Israël
et dont il va bénéficier lui-même,
mais en même temps, comptant sur son beau-frère
pour qu'il lui soit en aide en vue de trouver aisément le chemin
à travers ce désert qu'il fallait franchir.
Vous remarquez que Dieu ne donne pas sa gloire à un autre,
c'est dès ce moment que l'Arche va précéder le peuple
et c'est l'Éternel lui-même, identifié avec l'Arche,
nombre 11, qui va marcher devant le peuple.
Nous avons assisté à une petite défaillance de Moïse
qui semble compter davantage sur l'homme, sur les ressources de l'homme,
mais Dieu ne donne pas sa gloire à un autre
et Moïse aura bien vite compris cette leçon.
Apparemment, avons-nous vu,
semble que Obab, beau-frère de Moïse, a refusé l'invitation,
mais à y lire de plus près, il a sans doute cédé
à l'insistance de Moïse, présentée dans les versets qui suivent,
de sorte que nous ne sommes pas étonnés,
en ouvrant le livre des juges,
de lire au verset 16 du chapitre 1er, où nous avons commencé ce soir,
que les fils du Kenien, beau-père de Moïse,
étaient montés de la ville des palmiers, de Jéricho donc,
avec les fils de Judas, au désert de Judas.
Nous avons donc là une preuve que les parents de Moïse,
selon la chaire, parents de son épouse, frères de son épouse,
ont accompagné le peuple de Dieu, ont traversé le désert
et se trouvent dans la terre de Canaan.
Il y a environ soixante-dix ans, sans doute,
que les événements racontés dans Nombre 11 ont eu lieu.
Nous sommes donc soixante-dix ans plus tard
et les circonstances sont bien différentes.
Nous ouvrons en effet, chers amis, le livre des juges.
Et on a dû réfléchir avec combien de raisons
que ce livre correspond pour nous à la deuxième épître à Timothée,
comme le livre de Josué correspond à l'épître aux Éphésiens
dans le Nouveau Testament,
où l'apôtre, étant donné le bon état de cette assemblée à Éphèse,
peut ouvrir son cœur
et déployer dans toute son étendue, dans toute sa richesse,
le conseil de Dieu à l'égard de Christ et de l'Église,
son épouse, son assemblée.
Temps du commencement, temps de fraîcheur,
temps où le cœur est engagé pour le Seigneur,
où il n'y a nul partage dans ce cœur.
Hélas, ce temps n'a pas duré bien longtemps
et l'Éphèse de Jean, Apocalypse 2,
est bien différente de l'Éphèse de Paul.
Nous l'avons souvent entendu rappeler.
Ce que personne ne pouvait voir alors,
le Seigneur le découvre dans cette assemblée d'Éphèse,
où il y avait encore beaucoup de biens,
beaucoup de manifestations de la foi,
de la vue de Dieu,
où l'espérance était encore une chose réelle.
Mais d'un côté, l'énergie qui produisait la foi,
qui produisait l'amour,
qui produisait l'espérance, fondait faux.
Et le Seigneur découvre
ce qui n'était sans doute guère visible
que pour un œil bien exercé.
J'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour.
C'est la source de toute la ruine qui allait intervenir,
qui n'allait faire que se développer pour se terminer,
par l'odyssée dont la fin est d'être vomi de la bouche du Seigneur.
Le corps professant duquel nous faisons partie extérieurement
pouvons pas nous désolidariser,
pouvons pas nous séparer de l'Église en général vue comme corps responsable.
Mais ce qui n'est qu'extérieur,
ce qui n'a que la profession sans l'avis,
ce grand ensemble politico-religieux
sera vomi comme une chose noce et abonde de la bouche du Seigneur.
Quelle est la conduite à tenir dans un tel état de choses
que le Seigneur nous a dépeint avec tant d'exactitude ?
Le livre des juges est le livre alors des réveils.
L'ange de l'éternel vient parler à la conscience du peuple,
à Boquim, non plus à Gilgal.
Nous ne trouvons plus l'ange, le Seigneur lui-même,
venant mettre son épée au service de Josué, ce capitaine intrépide.
L'ange de l'éternel vient parler au peuple, à la conscience de celui-ci.
Et comme un père consterné par la conduite misérable de ses fils,
vient leur dire « Mais pourquoi avez-vous fait cela ?
Vous vous êtes placés vous-mêmes dans des conditions
qui doivent attirer sur vous la désapprobation de Dieu,
l'exercice de la discipline, chose qu'il ne fait pas volontiers,
c'est son œuvre étrange, inaccoutumée.
Et le jugement commence par ceux qui sont le plus près de lui,
c'est-à-dire par sa maison.
Et nous allons entendre un triste refrain de nouveau,
les fils d'Israël firent ce qui est mauvais aux yeux de l'éternel.
Par quoi devons-nous mesurer l'état de choses dans lequel nous nous mouvons ?
C'est une question opportune et qui a été souvent traitée par nos chers devantiers.
Si nous apprécions l'état de choses dans lequel nous nous trouvons,
d'après notre propre appréciation, d'après nos propres vues,
nous allons nous méprendre.
Comment Dieu mesure-t-il l'état de quelqu'un ou l'état de l'Église ?
Toujours d'après cette mesure, mesure parfaite, mesure intangible,
celle de nos privilèges,
Dieu mesure notre état actuel d'après l'état dans lequel sa grâce nous avait établi au commencement.
Nous aurons toujours des raisons d'être satisfaits de nous-mêmes,
mais ce n'est pas la méthode de Dieu d'apprécier l'état de choses actuel
d'après une autre norme que celle du commencement.
Et JND dans ses remarquables commentaires sur les Églises d'Apocalypse dira
et en même temps Dieu juge non seulement d'après le point de départ,
c'est-à-dire les privilèges donnés à l'Église en acte II,
mais aussi d'après le point d'arrivée,
c'est-à-dire ce que nous serons sur la nuée.
Quel est notre état vis-à-vis de tant de privilèges reçus dans le passé
et d'après tant de privilèges que nous allons connaître sur la nuée ?
Un réveil consiste précisément au retour que fait l'âme sur elle-même
en présence de ses mesures divines.
Et ce réveil consiste à mener deuil sur l'état
en le mesurant non pas d'après des appréciations humaines,
mais d'après ce que Dieu apprécie Lui-même.
Et quelle est la conséquence ?
C'est la repentance et le retour à ce qui était au commencement.
Voilà succinctement, sans doute et bien faiblement exprimé
en quoi consiste un véritable réveil.
Souviens-toi d'où tu es déçu et réponds-toi.
Voilà la norme divine.
C'est ce que nous trouvons dans le Livre des Juges.
Cette fois, sans doute, ils fuirent de nouveau
ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel.
Mais sous la pression des circonstances,
tombant sous la main des ennemis qu'ils auraient dû liquider de la scène de Canaan,
ils crient à l'Éternel.
L'Éternel est l'Éternel.
Dieu miséricordieux, faisons grâce,
comme il l'a fait à cette famille d'étrangers,
comme il le fait encore aujourd'hui.
Nous parlons évidemment de la famille Madianide,
de la famille du beau-père de Moïse,
qui allait d'ailleurs connaître un jugement terrible
dans son association avec Balaam.
Mais Dieu, dans sa grâce, avait sorti cette famille,
l'avait appelée, lui avait fait grâce,
et il veut encore faire aujourd'hui à tout âme qui se tourne,
saisie par la repentance,
qui vient sur un principe de foi au Seigneur Jésus,
regardant à lui, sentant la nécessité d'un sauveur,
réalisant son impuissance à se libérer de ses chaînes,
sa culpabilité devant Dieu,
se tournant vers la croix.
Seigneur, étends sa main encore en disant,
mon fils, ma fille, donne-moi ton cœur.
Dieu plein de grâce,
Dieu miséricordieux,
Dieu lent à la colère,
grand en bonté,
pardonné au peuple,
produisait un réveil à partir d'éléments
souvent bien incapables en eux-mêmes.
Nous n'avons pas le temps d'exposer tout cela
dans les versets que nous avons lus en deuxième lieu,
il s'agit d'un réveil opéré à partir d'une femme,
nous en dirons seulement quelques mots.
Dans le premier passage,
nous avons donc l'assurance que cette famille de Gétro
a suivi le peuple de Dieu à travers le désert
et qu'ils sont pénétrés en canon.
Images comme tant d'autres,
celles de Rab,
celles de Caleb le kénisien,
celles de Ruth la mohabite,
images si saisissantes, si toussantes
de ce qu'est la grâce de Dieu
qui déjà dans ce temps la montre
que son cœur est tourné vers tous les hommes
sans distinction d'origine, de couleur de peau,
de condition,
quelconque de différence établie par les hommes,
Dieu montre que la branche
donne déjà quelques fruits par-delà la muraille
et que l'on entend déjà quelque chose du prophète Esaïe
qui place dans la bouche de l'étranger
ce petit dialogue,
l'étranger qui dit
« Oh, je n'ai aucune place dans la maison de l'éternel »
mais qu'il ne dise pas « Je suis un étranger »
sans avoir aucune place dans la maison de l'éternel,
je vais l'introduire dans ma maison cet étranger.
Au-delà d'Esaïe 53,
au-delà de la croix,
je donnerai à l'étranger une place dans ma maison
et un nom meilleur que des fils et des filles,
un nom éternel qui ne sera pas retranché.
Cette famille se joint donc
à la tribu de Juda,
à traverser le Jourdain
et à partir de Jéricho et descendu vers le sud
aux frontières que nous avons indiquées dans ce verset
jouxtant le pays d'Amalek.
Un mot en passant,
en quittant Jéricho,
en traversant le Jourdain
et en passant autour de Jéricho
et en assistant à toutes ces scènes solennelles,
quel souvenir emporte ces fils de Jétro,
cette famille de Jétro ?
Le souvenir d'une ville entièrement dévastée.
Mais, chers amis,
la grâce de Dieu brille dans ce cas également.
Car il reste un bout de rempart,
un pan de muraille
sur lequel chacun peut voir une maison
épargnée entre toutes.
Comment se fait-il
que de cette ville entièrement dévastée,
dans cette ville entièrement détruite,
subsiste un pan de muraille,
un rempart sur lequel se trouve une maison
qui n'a subi aucun dommage ?
Si nous nous approchons,
nous allons comprendre le secret.
Il y a, fixé à la fenêtre,
un fil, un cordon d'écarlate.
Le sang de Jésus-Christ,
purifié de tout péché,
met le coupable à l'abri du jugement de Dieu,
car Dieu l'a fait tomber sur son fils.
Il a fait tomber sur lui
l'iniquité de nous tous,
et par sa grâce nous voilà justifiés.
Par son sang, nous voilà pardonnés
le sang de Jésus-Christ
qui est déjà illustré,
qui est déjà montré
dans le cordon d'écarlate.
Voilà donc cette famille
jointe à l'après-midi de Juda.
Dans le chapitre 4,
pour avancer un peu dans notre histoire,
il y a un fait étrange.
C'est que du sud du pays,
de l'appribu de Juda,
dans laquelle cette famille
s'est trouvée jointe à Juda,
nous trouvons l'histoire
de Hébert, ce Kenien,
qui s'en est allé tout à fait au nord,
dans l'appribu de Nestali,
s'établir dans une ville de refuge.
Comment expliquer cela ?
Mais nous avons dans cette parenthèse,
il s'était séparé des Keniens,
fils de Hobab, beau-père de Moïse.
Donc cette famille,
d'une manière particulière,
a quitté l'appribu de Juda,
à laquelle se joignait
en général la famille de Hobab,
mais celle-ci en particulier,
celle de Hébert,
a donc quitté cet endroit,
quitté ce milieu,
et s'en est allé vers le nord,
à Kédège, dans l'appribu de Nestali.
Nous ne pouvons pas nous livrer
à notre imagination,
mais d'autres commentateurs
sérieux de la parole de Dieu
nous ont suggéré,
et avec intérêt d'ailleurs,
que très probablement,
l'appribu de Juda,
déjà tombé en décadence,
nous répétons que nous sommes
soixante-dix ans environ
après la sortie d'Égypte,
le désert a été traversé,
le Jordan a été franchi,
on se trouve dans le pays
depuis environ vingt ans,
nous disons bien environ.
Alors la décadence se fait déjà sentir,
Josué avertit solennellement
les anciens avant de quitter la Seine,
et sans doute cette famille,
par fidélité à Dieu,
s'en est allée se réfugier au nord,
à Kédège,
montrant ainsi,
par cet acte,
qui gouvernait ses affections,
c'est-à-dire,
la gloire de Dieu,
l'honneur de l'Éternel,
mise à mal,
poulée au pied, sans doute,
d'une manière générale,
dans l'appribu de Juda,
illustrant ainsi ce que nous trouvons
précisément dans la deuxième épître
à Timothée,
la nécessité de nous séparer du mal,
quel qu'il soit.
Si nous invoquons le nom du Seigneur,
le nom de celui qui est saint
et véritable,
il est impossible que nous
en demeurions associés
avec un mal quelconque.
Vouloir unir le nom du Seigneur
à un mal non jugé,
à un mal non abandonné,
c'est le dernier caractère
de la méchanceté, a-t-on dit.
Mais il reste dans ce chemin
toujours difficile
deux grandes ressources.
Si l'on a lu quelque peu
ces commentaires si précieux
de la parole de Dieu,
on se rappelle que ces deux grandes ressources,
si bien désignées, si bien établies
dans l'épître à Timothée,
dans la seconde épître à Timothée,
c'est le solide fondement d'une part.
Le solide fondement
de Dieu demeure,
ne peut être ébranlé
par l'infidélité générale.
Pouvons-nous appuyer sur Dieu ?
Il y a la puissance
de Dieu dans cette épître.
Il y a la puissance du Saint-Esprit,
un esprit
non pas de crainte
mais un esprit de puissance,
d'amour et de conseil.
Et Paul pourra dire
en parlant du Seigneur,
il a la puissance de garder
ce que je lui ai confié.
Pouvons-nous appuyer sur ce qui
demeure, sur ce qui
ne peut être ébranlé ?
Voilà la première ressource.
Pouvons-nous appuyer sur Dieu
Quel que soit le temps,
quelles que soient les difficultés,
Dieu demeure.
Et toutes les ressources de son cœur
sont à la disposition de la foi.
D'un autre côté,
la seconde,
le second
grand pilier de cette épître,
c'est, chose
sérieuse entre toutes,
la responsabilité individuelle
du croyant.
Jamais le croyant comme individu
n'est autorisé
à se relâcher en quoi que ce soit
prenant prétexte
de
l'infidélité générale.
Dieu demeure d'un côté
mais la responsabilité
individuelle est
toujours soulignée.
Sois donc mon enfant.
Sois donc mon enfant.
Prends ta part de souffrance
comme un bon soldat de Jésus-Christ.
Cette famille,
en quittant la tribu de Judas
et sa propre famille,
la maison de Hébert,
nous semble bien
manifester quelques vertus
que nous venons essayer d'évoquer
devant vous.
La preuve, c'est qu'il est dit
que cette famille jouissait de la paix
avec Jabin,
le roi de Canaan,
qui avait comme chef de son armée
Isisra, avec un
imposant matériel, un potentiel
militaire pour l'OTAN
qui devait être
extrêmement impressionnant,
900 chars de fer.
Et il y avait paix entre Hébert,
le Kenien, et Isisra,
ce chef de l'armée de Jabin
qui opprimait les fils d'Israël.
Mais que doit-on
déduire du fait qu'il y avait
paix entre cette famille
et l'oppresseur du peuple
de Dieu ? Cela ne doit
pas signifier qu'il y avait
une omission, qu'il y a quelque chose
d'équivoque, que l'on donne la main
aux ennemis, à l'oppresseur
du peuple de Dieu.
Semble bien qu'au contraire, comme il a été suggéré,
que cette famille,
par la grâce de Dieu,
épargnée par Dieu,
n'ait pas tombé sous la coupe
des oppresseurs du peuple de Dieu.
Dieu a permis qu'en raison de leur fidélité,
s'étant séparés de la masse
qui se trouve au sud,
dans la tribu de Juda, qu'ils échappent
à la pression
qu'ils échappent
au sort que voulait
réserver au peuple de Dieu
l'oppresseur Jabin,
image bien connue de l'ennemi du peuple
de Dieu, dans tous les temps
et dans tous les cas. Alors,
il y avait paix
entre cette maison
de Hébert le Kenien
et le chef
de l'armée de cet
oppresseur du peuple de Dieu,
mais cela ne signifie donc pas
qu'il y avait une collusion
quelconque entre ces
personnes, cette maison fidèle
a été épargnée par Dieu.
Et la preuve, c'est que
cette femme de Hébert
le Kenien,
Jaël, va
selon la chair, selon les sentiments
humains, c'est quelque chose
d'horrible,
l'acte commis par cette femme. Mais
c'est un acte
d'espoir extraordinaire.
Et le nom de cette femme
brille au firmament
de tous ceux que Dieu a honorés.
Bénie soit Jaël,
homme de Hébert le Kenien.
Mais elle nous donne une leçon,
une leçon importante,
nous ne pouvons pas entrer dans tous les détails,
sans doute, nous essayons d'en souligner
quelques-uns en passant
avec la grâce de Dieu,
cette femme ne sort pas de l'enceinte
dans laquelle Dieu a
tracé le cadre de sa vie.
Non pas que la femme
sans doute soit inférieure,
que la femme est un rôle
secondaire,
un rôle peut-être méprisable,
absolument pas.
Elle peut faire beaucoup de choses,
elle peut faire de grandes choses
liées à sa sensibilité,
à sa nature,
à son cœur aimant,
chose qu'un homme sans doute
ne peut pas, ne pourrait pas faire,
n'a pas la capacité,
n'a pas les facultés pour faire
ce qu'une femme peut faire.
Mais dans le cadre que Dieu
lui a tracé, administrativement,
Dieu,
Christ, l'homme, la femme.
Et cette femme,
tout en accomplissant
un acte extraordinaire
et étant la cheville ouvrière
d'un réveil, d'un réveil
merveilleux au milieu du peuple de Dieu,
ne sortira pas de la
sphère dans laquelle
Dieu l'a placée.
Comme Sarah en son
jour dira l'apôtre Pierre
qui ne sortait pas de la
tente, qui appelait
Abraham Seigneur, montrait
les vertus de la
foi, de la piété
dans le cadre assigné
par Dieu. Dans un jour
où, comme
au temps d'Israël, au temps
de la ruine finale,
si nous lisons attentivement
le prophète Jérémie, le prophète Ézéchiel,
nous verrons quel était le rôle
des femmes, de certaines
prophétesses,
à la solde de Satan
pour conduire le peuple, pour le
précipiter dans la ruine
finale.
Nous nous permettons de poser
la question, ne voulant offenser
personne, mais en est-il, en va-t-il
différemment aujourd'hui ?
La recrudescence
de cet esprit
que nous venons d'essayer
de dépeindre devant vous,
et dans lequel les femmes
s'affirment de tant de
manières, de façon
différente et au plus
élémentaire de la parole de Dieu,
n'est-ce pas un signe des temps ?
Cette femme, au contraire,
demeure dans sa tente et accomplit
dans l'affaire que Dieu lui a
signée, accomplit
un acte
immense et va remporter
une victoire
extraordinaire sur
l'oppresseur du peuple de
Dieu, de sorte qu'elle attire sur
elle cette
bénédiction, cette
faveur de Dieu. « Bénie soit
au-dessus des femmes », verset 24.
Jaël, femme de Hébert,
le Kenien, qu'elle soit bénie
au-dessus des femmes qui se
tiennent, l'esprit de Dieu le souligne
à nouveau, qui se tiennent dans les
tentes. Jaël est
donc un exemple pour la
femme dans tout ce
que Dieu peut lui confier,
mais en même temps accomplissant
cette tâche dans l'affaire
que Dieu lui a signée.
Les femmes, qu'elles soient bénies
au-dessus des femmes qui se tiennent
dans les temples.
Lui a brisé la tête, lui a
fracassé la tente.
Cette femme s'est servie des moyens,
des simples moyens que Dieu mettait
à sa disposition, se servant
de la main gauche et de la main droite.
Les armes de notre guerre, évidemment,
ne sont pas charnelles aujourd'hui,
mais elles sont spirituelles
et elles sont puissantes par Dieu,
car l'esprit de Dieu peut-il
diminuer
de puissance en quoi que ce soit.
Pour la foi, tout est toujours
possible.
Si même l'esprit de Dieu ne peut plus
agir comme au commencement,
étant donné l'état général
de l'Église,
mais pour le croyant individuellement,
nous l'avons vu tout à l'heure,
que, compté sur Dieu,
les ressources du commencement demeurent.
Alors, cette femme
s'empare d'une main
du pieu et de sa droite
le marteau des ouvriers.
Elle a des petits moyens,
des moyens désuets sans doute,
pour vaincre un tel général,
pour mettre à mal toute son armée.
Pour les hommes,
elle a dû mobiliser combien de force,
combien de génie.
Cette femme suffit dans la main de Dieu.
Dieu se glorifie.
Ma puissance ne s'accomplit-elle pas
dans l'infirmité ?
Avec un marteau,
avec un pieu, ce qui était là
dans l'attente à sa disposition,
moyens faibles désuets,
cette femme va se trouver
au cœur de la délivrance
du peuple de Dieu,
détruisant celui qui en était
l'ennemi le plus implacable
et le plus puissant,
Dieu lui-même intervenant
dans cette
tournade sans doute
qui n'a rien laissé
de tous ces chars impressionnants
qui se trouvaient à la disposition
de l'ennemi.
Voilà donc encore quelques leçons
que nous retenons, que nous recevons
au travers de cette famille
qui s'identifie,
qui se joint,
face à l'histoire du peuple de Dieu
mais nous donnant,
nous donnant chaque fois l'image
d'un peuple fidèle,
d'un peuple constant,
l'éternel
devait dire de son peuple
par le prophète Jérémie,
comme il le dira dans le livre d'Epsomos,
ils avaient toujours eu ce cœur-là.
Je me souviens
de toi, dira-t-il,
de la grâce de tes
fiançailles, de l'amour
de ta jeunesse
quand tu as commencé le chemin du désert.
Hélas !
Quelle décadence !
Quelle décadence !
Quelle décrépitude !
Quel état de chose affligeant
pour le cœur de Dieu jusqu'au moment
où par le prophète
au jour de Jérémie,
nous le verrons peut-être ensemble,
le Seigneur devra dire maintenant.
Quelle constatation affligeante !
Quelle chose pénible
à prononcer pour Dieu lui-même.
Maintenant, il n'y a plus
de remède.
Que pouvais-je encore faire pour ma vie ?
Dites-moi, le Seigneur consente
à ouvrir un dialogue avec l'homme.
Dites-moi, j'avais une vie,
je l'ai plantée sur un coteau fertile,
j'en ai pris soin de toute
manière.
Et puis, elle n'a donné
que du raisin sauvage. Mais dites-moi,
y avait-il encore quelque chose à faire
pour ma vie que je n'ai pas fait ?
Pourrais-je plus encore
ajouter quoi que ce soit pour
obtenir du fruit ?
Maintenant,
il n'y a plus de remède.
Voilà donc,
au contraire de la conduite d'Israël,
une famille
étrangère dans laquelle
nous allons trouver des
vertus pleines d'enseignement,
pleines d'encouragement qui sont
des exemples pour la
foi des élus de Dieu dans tous les temps.
Si vous voulez bien,
nous avons encore un petit moment,
nous voulons aller plus loin dans
cette histoire
et lire maintenant dans le premier
livre de Samuel.
Chapitre 15 du premier livre de
Samuel, il y a un petit épisode
intéressant
qui se lit donc à cette histoire.
Samuel est
monté sur le trône
et il a
donc été roi par Samuel.
Un des premiers devoirs
c'est de liquider
ce qui
restait en suspens à l'égard
des Amalekites qui s'étaient opposés
à la sortie
d'Israël, à l'entrée
du toit, à la poursuite en avant du
peuple de Dieu dans le livre de l'Exode
chapitre 16, nous avons
évoqué cela en
quelques instants hier ensemble.
Dans le chapitre 15 du premier livre
de Samuel, il lui est dit
à Saül
va maintenant vers
cet roi et frappe Amalek
et vous détruirez entièrement tout
ce qui est à lui et tu ne l'épargneras
pas mais tu feras mourir les hommes
et les femmes, les enfants, etc.
Alors, au verset
5, et Saül vint
jusqu'à la ville d'Amalek
et il plaça une embuscade dans la
vallée et Saül
dit au Kenien, allez
retirez-vous
descendez du milieu des Amalekites
de peur que je ne
te détruise avec eux
car toi tu as de
bonté envers tous
les fils d'Israël lorsqu'ils montèrent
d'Egypte. Et le
Kenien se retira du
milieu d'Amalek.
Et Saül frappa Amalek depuis Avila
en allant vers Chur qui est en face
de l'Egypte. Voici une petite
scène rapportée dans le premier
livre de Samuel
qui illustre le
fait que Dieu est
un Dieu de mesure,
le jugement que Dieu exerce
n'est pas aveugle, n'est pas
arbitraire. Dieu
proportionne le jugement
toujours
au privilège
que nous avons reçu, la
mesure du jugement, la mesure
de gravité et la gravité
du jugement dépend
de la position dans laquelle nous étions
passés. Autrement dit,
le Seigneur ne manque pas de rappeler
que celui qui a connu la volonté
de son maître et qui ne l'a
pas accompli
sera battu de beaucoup de coups.
Au contraire, celui qui ne l'a pas connu
aura comme
jugement une mesure,
connaîtra comme jugement
une mesure beaucoup moindre.
Ici, Dieu rappelle
par la bouche même
de Saül, mais la chose
est vraie qu'au commencement
cette peuple-là
a usé de bonté
à l'égard des fils d'Israël
contrairement à l'attitude
d'Amalek. Amalek
qui est tombé en queue sur
le peuple de Dieu, comme nous le lisons
dans le chapitre 16, Amalek parent
des Aïus et qui
est à la solde
de l'ennemi pour empêcher
le peuple de pénétrer
plus avant dans le chemin qui le
conduit vers la terre promise,
vers Canaan. Au contraire,
le Kénien s'est
joint au peuple de Dieu,
lui a favorisé les choses
de telle manière que cette famille a traversé
le désert et
se trouve avec les fils d'Israël
dans la terre d'Israël.
Aujourd'hui que le jugement
a sonné, Dieu a
un temps de patience sans doute,
mais si la patience de Dieu
est salue, elle a pourtant
un terme et l'exercice
du jugement de Dieu fait partie
des nécessités de sa gloire.
Nous ne pouvons pas
nous moquer de Dieu et encore
moins recevoir ce
salutisme général qui
comporte comme
slogan, Dieu est bien trop
bon que pour exercer le jugement,
ce que vous dites ne correspond
à aucunement au caractère
de Dieu, nous ne pouvons pas accepter
de tels enseignements,
Dieu est un Dieu de bonté, il fera
grâce à tous, cela
c'est l'évangile du diable
et si nous voulons connaître après tout
quelle est l'appréciation de
Dieu à l'égard du mal, où allons-nous la trouver ?
Dans notre esprit,
dans notre cœur, dans nos raisonnements,
dans nos appréciations,
avec nos mesures toutes fausses,
nous trouvons cette
appréciation
lorsque
derrière le voile
obscur, impénétrable
pendant les
trois heures de ténèbres,
Dieu sort son épée,
épée, réveille-toi
contre l'homme qui est mon
compagnon,
lorsque l'arc d'airain
est bandé et que
les flèches du carquois de Dieu
vont pénétrer jusqu'au
fond de son âme,
mon Dieu, mon Dieu
pourquoi m'as-tu abandonné ?
Les vagues
de la colère de Dieu,
allumées
selon sa sainteté,
comme les chérubins
dans le temple attestaient,
leurs ailes étendues,
toussant le mur d'une part, le mur
d'autre part, vin coudé
pour les chérubins, aux ailes
étendues, les agents
qui requièrent
l'application
de la justice de Dieu par voie
judiciaire,
vin coudé, c'est-à-dire
selon les mesures du sanctuaire
lui-même,
et l'autel
sur lequel la victime a été
offerte, quelle grâce pour nous !
Nous mesurons
cet autel
en face
de la maison de Dieu
bâtie, le palais bâti
au jour de Salomon,
quel bonheur pour nous, ce sont les mêmes
mesures, vin coudé pour l'autel
de largeur, vin coudé de longueur,
exactement comme les
vin coudés des chérubins
et les dix coudés de hauteur,
mais de toute manière la leçon
est solennelle.
Le jugement du
mal, l'appréciation
du mal, et d'après
la sainteté de Dieu,
saint, saint,
saint est l'éternel des armées,
c'est-à-dire
que les délices de sa nature
c'est d'être entièrement
séparé du mal, si l'énergie
de la nature de Dieu c'est l'amour,
la sainteté c'est d'être
entièrement
loin du mal, séparé
de tout mal.
Dieu est lumière,
et il n'y a en lui aucune ténèbre.
Le jugement
tombe sur les Amalekites,
les ennemis du peuple de Dieu,
comme il tombera tout à l'heure sur
la chrétienté qui méprise
les si grands privilèges
que Dieu lui a donnés,
n'ayant plus qu'une
forme de piété,
sans la puissance,
associant le nom de Dieu
aux choses
qu'il aborde
de la manière la plus formelle,
appelant le mal
bien,
le bien mal,
ayant dit
le prophète,
il a déjà écrit cela il y a
27 siècles,
appelant le mal bien et le bien mal,
changeant
le statut, violant
l'alliance,
ébranlant les fondements
que Dieu a établis,
en ne parlant que ceux de la famille pour
commencer, mais
en agissant
ainsi, attire sur
lui, attire sur eux,
car le mal que l'on commet
comporte en soi-même
son propre correctif,
attirant sur eux
le jugement de Dieu,
accumulant sur eux, dira l'apôtre,
le jugement qui va tomber
lorsqu'il va descendre, lui,
en flamme de feu,
pour écraser tous ses ennemis,
tous ceux qui n'obéissent pas à l'évangile
de notre Seigneur Jésus Christ,
tandis que les kenyens,
les peuples fidèles,
attachés à Israël
et attachés à l'éternel,
se trouvent donc épargnés
de ce jugement.
Encore un mot, et nous nous arrêtons
pour ne pas
vous lasser,
vous fatiguer, nous lirons encore
dans le premier livre des chroniques,
et peut-être trouverons-nous
là, l'anneau,
mais nous ne voulons
rien affirmer, nous nous bornons
à rappeler ce qui a été suggéré
et qui ferait
une belle histoire
à travers tout l'Ancien Testament.
Trouvons peut-être,
dans le passage que nous allons lire,
le maillon qui relie
cette famille si remarquable
au jour de Jérémie, l'Erecabit,
aux kenyens dont l'histoire
commence dans le lointain passé
au jour de Moïse.
Mais nous n'affirmons rien
si les choses sont
placées devant nous.
Nous avons
quand même considéré
cette histoire et quelques épisodes
dont la portée morale,
la portée typique,
ne manque pas d'intéresser
et d'être un exemple pour chacun de nous
dans les jours qui nous ont atteints.
Dans le livre des chroniques
au chapitre
2, nous avons
un verset ou deux dans une généalogie,
souvent nous
nous
soustrayons,
nous nous disons
ce n'est pas très utile
de lire les généalogies,
ce sont des noms si difficiles à lire
pour commencer de longues
listes et il ne semble pas
qu'il y ait beaucoup d'intérêt dans cette lecture.
Mais toute parole de Dieu est pourtant
divinement inspirée.
Et il y a de véritables perles
dans les généalogies. Nous allons essayer
pour nos jeunes amis d'en situer
une précisément en relation
avec le verset que nous allons citer
plus un petit passage
au chapitre 5. Maintenant,
dans le chapitre 2, nous avons ceci.
À la fin d'une longue liste
relative à
la tribu de Judas au verset
54,
et les familles d'escribes
abutant Jabetz,
deux points, ces familles
se subdivisent en les
tiratiens, les chimatiens, les
tiratiens. Ceux-là
sont les kenyens
qui sont sortis de Hamas,
père de la maison de Récabe.
Si les kenyens
ici sont bien ceux dont nous avons
quelques
quelques
histoires,
quelques rapports dans les livres précédents
que nous avons lus ensemble,
nous aurions donc, vous le voyez bien,
le trait d'union, le chaînon
qui relie cette famille de kenyens
à la maison de Récabe,
c'est-à-dire
la dernière phrase de ce verset
55. Alors,
Jabetz est
donc un endroit ici,
une ville,
un mot peut-être,
dans le verset 55,
abutant Jabetz.
On a suggéré aussi,
en tournant la page au chapitre 4,
ce n'est pas au chapitre 5, c'est au chapitre 4,
excusez-nous, au verset
9.
Et Jabetz fut
plus honoré que ses frères.
Et sa mère l'avait appelé du nom
de Jabetz, disant, je l'ai
enfanté avec douleur.
Et Jabetz invoqua le Dieu d'Israël
disant, si tu me bénissais
abondamment, si tu étendais
mes limites, et si ta main était
avec moi, et si tu me mettais
à l'abri du mal, en sorte que je
fusse sans douleur.
Et Dieu fit arriver
ce qu'il avait demandé.
Trouvez-vous pas que c'est une
toussante histoires enclavées
dans une longue liste de noms,
quelque chose qui nous paraîtrait
un peu stérile,
un peu sec, un peu
manquant d'intérêt, tout à coup
nous découvrons une toute
petite histoire pleine d'intérêts
d'un certain Jabetz
dont le nom veut dire douleur
et qui aurait sans doute,
sans doute, nous insistons,
donné son nom au hameau
dont il est question
dans le chapitre 2
et où se trouvait
dont l'origine,
où se trouvait
à l'origine cette famille
derrière Kabit. Mais arrêtons-nous
pour terminer, si vous voulez bien,
un instant sur cet homme
qui fut plus honoré que ses frères.
Sa mère,
la mère de Jabetz,
semble bien qu'elle accepte
la sentence que Dieu
a prononcée après
la chute. Elle se
soumet donc entièrement
à ce que Dieu a
déclaré, à ce que Dieu a
établi pour l'homme
comme conséquence de sa faute,
pour la femme quant
à l'enfantement
qu'elle allait connaître.
Cette femme
se place donc
sous la main de Dieu et reconnaît
que Dieu,
selon son gouvernement,
selon son caractère,
agit de cette manière
et qu'il n'y a qu'une seule attitude,
une seule vraie attitude,
celle de se courber
sous la main de Dieu, sans
regimber. Voilà les conditions
pour être béni,
nous courber sous la main de Dieu
lorsqu'elle s'appuie sur nous.
Et cette femme reconnaît donc
la réalité,
l'opportunité de la sentence
de Dieu en appelant son
fils Jabbeth.
Elle met en pratique ce que nous trouvons
au chapitre 3 et au
verset 16 du livre de la Genèse.
Elle cherche si
peu à
se souffrir à cette sentence
qu'elle transmet
en fait
la substance même
de la sentence dans ce nom.
Jabbeth, elle transmet
cette connaissance qu'elle a,
cette soumission dont elle fait
preuve, dans la douleur,
elle la transmet à son fils.
Et son fils Jabbeth
va dire
ma mère
m'a enfanté avec douleur.
Quelle est la ressource
au milieu d'une scène de désordre,
dans une scène
où le péché a tout gâté,
où nous sommes
devenus tous
concernés, confrontés,
identifiés
avec la douleur, c'est-à-dire
les conséquences du péché.
Qui pourra nous guérir ?
Qui pourra nous sauver ?
Qui pourra doucir notre sort ?
Quel est le système philosophique ?
Quelle est la morale ? Quel est le
grand médecin ? On a appelé,
disait quelqu'un, au chevet du
malade, les plus grandes sommités.
On a fait appel aux capacités
les plus grandes
mais le malade est
toujours dans ce même état.
Au contraire, cet état
s'aggrave et nous sentons bien
que cela est sans remède.
Mais cet homme
va
mettre en activité
ce que nous avons
maintenant devant nous
avec une clarté,
avec une évidence si
précieuse pour nos âmes,
quiconque invoquera
le nom du Seigneur
sera sauvé, quel que soit
son état, quelle que soit sa misère,
quelle que soit la douleur
dans laquelle il se trouve
à la suite du péché.
Quiconque invoquera
le nom du Seigneur
sera sauvé, car le même
Seigneur, dit Paul,
est riche.
Le même Seigneur des jouifs
et des gentils
est riche envers
tous ceux qui l'invoquent
et tous ceux qui l'invoquent
de tous ceux qui l'invoquent
aucun n'a été conçu.
Il invoque
le Dieu d'Israël
et en invoquant le Dieu d'Israël
il invoque qui ?
Eh bien, sans qu'il l'ait réalisé,
sans doute, il invoque
le Seigneur Jésus-Christ
car le Dieu d'Israël
c'est Jéhovah, c'est l'Éternel,
c'est Joshua,
c'est Josua, c'est Josué,
c'est, après tout,
Jésus. Il invoque
le nom du Seigneur et quiconque
invoque le nom du Seigneur sera
sauvé car il n'y a pas d'autre
nom qui soit donné sous le ciel
par lequel il nous faille
être sauvés. Cet homme
d'accord avec
sur le principe que sa mère
a respecté
entièrement, réalisant
son infirmité, sa douleur,
ses besoins,
son état sans remède,
il trouve
écho dans le
cœur de Dieu,
un Dieu de toutes grâces,
un Dieu miséricordieux
qui veut guérir, qui veut
bénir, qui veut soulager.
Il invoque le nom
du Dieu d'Israël
en lui disant si tu me bénissais
abondamment,
bénis de toutes bénédictions
spirituelles dans
les lieux célestes en Christ,
les bénédictions que
Dieu avait en réserve pour nous
sont les plus hautes,
les plus précieuses qu'ils soient,
les pensées les plus chères au cœur
de Dieu sont celles qu'il a
réservées en dernier lieu
par l'apôtre, lui
donnant de grandes, extraordinaires
révélations et en
vertu de ceux qui étaient le plus
loin de lui, c'est-à-dire
gens des nations, pauvres,
gentils, sans droit
de cité en Israël, sans
Dieu dans le monde, sans
espérance, mais maintenant
vous qui étiez loin, vous avez
été approchés par le
sang du Christ et nous avons
les uns et les autres accès
auprès du Père, accès
ardieux, en confiance
jusqu'au cœur
de Dieu, jusqu'au trône
de Dieu, jusque dans
le sanctuaire où toutes nos
bénédictions sont liées à Christ
pour l'éternité, si
tu me bénissais abondamment.
Les bénédictions que nous avons
en Christ, d'un prix
inestimable, insurpassable,
assuré en
celui qui a vaincu la mort,
qui a traversé tous les cieux
et qui est là la forme
et l'expression parfaite
concrète de ce que nous allons
être tout à l'heure, lorsque
selon ce pouvoir qu'il a de
s'assujettir toutes choses, va
transformer notre corps d'abaissement
en la conformité du corps
de sa gloire, si tu me bénissais
abondamment, si tu étendais
mes limites,
que Dieu nous accorde la grâce de les
étendre, de saisir toujours plus
l'homme intérieur
fortifié par son esprit
afin
que vous soyez capables de comprendre
avec tous les seins, quelle est la
longueur, de quoi s'agit-il,
sans doute, de
tout le propos de Dieu,
la longueur, la largeur,
la hauteur, la profondeur
et de connaître l'amour
du Christ
qui surpasse toute connaissance.
Y a-t-il
domaine,
y a-t-il acquisition
plus précieuse que ses limites
que Dieu veut élargir devant nous
sans doute un vase bien faible
bien limité, mais rempli
de cette plénitude de Dieu
si tu étendais mes limites
si ta main
était avec moi
selon que la bonne
main de notre Dieu était avec
nous, dirait Zdrav
et les premiers croyants persécutés
au jour d'Étienne
s'en sont allés parmi les nations
ont prêché l'évangile
et voilà qu'une assemblée, la première
assemblée zonquie
a trouvé naissance par le moyen
de cette prédication, et il est dit
de ces premiers croyants qui étaient chassés
de Judée, dont on a des
princes dans la persécution, mais
la main du Seigneur était avec eux
si ta main
était avec moi, si tu me mettais
à l'abri du mal, en sorte que je
fusse sans douleur
si tu me mettais à l'abri du mal
quelle prière opportune
je ne fais pas
la demande, dit le Seigneur, que tu les
ôtes du monde, mais
que tu les gardes du mal
y a-t-il, homme
quelqu'un plus malheureux
que le croyant, qui
hélas s'est laissé aller dans quelques
mâles, sans qu'il
l'ait jugé, sans qu'il l'ait abandonné
ne jouissant plus, ni de
la terre, ne jouissant pas de
la terre, ce n'est pas son domaine
ne jouissant plus du ciel
Seigneur, dans sa prière
prie
pour les siens
je me sanctifie moi-même
pour eux, afin
qu'ils soient gardés du mal
et s'il
en est ainsi, rendu
attentif à cet enseignement si précieux
du Seigneur, s'il en est ainsi
Seigneur intervient
nous serons gardés dans notre chemin
de chute, hélas
de tout ce qui nous écarte du chemin
dans lequel nous pouvons être heureux
et notre rassemblement, alors
nous serons heureux dans notre âme individuellement
et notre rassemblement autour
de lui, et que la grâce
du Seigneur, s'il nous l'accorde
qu'il en soit ainsi demain, nous serons
alors heureux tous ensemble autour
de lui, anticipant ce que
nous allons connaître bientôt
en plénitude, dans la gloire dans laquelle
il veut nous introduire …
Transcripción automática:
…
Et nous avons écouté la voix de Jonathan, fils de Récap, notre père, dans tout ce qu'il nous a commandé,
pour ne pas boire de vin tous nos jours, ni nous, ni nos femmes, ni nos fils, ni nos filles,
et pour ne pas bâtir des maisons pour notre demeure, et pour n'avoir ni villes, ni champs, ni semailles.
Et nous avons habité dans des tentes, et nous avons écouté, et nous avons fait selon tout ce que nous a commandé Jonathan, notre père.
Pour le 16 août, les fils de Jonathan, fils de Récap, ont observé le commandement de leur père, qu'il leur avait commandé.
Et ce peuple ne m'a pas écouté. A cause de cela, dit l'Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d'Israël,
voici, je fais venir sur Juda et sur tous les habitants de Jérusalem, tout le mal que j'ai prononcé contre eux,
parce que je leur ai parlé, et ils n'ont pas écouté, et que je les ai appelés, et ils n'ont pas répondu.
Disons dans le livre de l'Apocalypse, verset 2 au chapitre 3, que le Seigneur s'adresse à l'ange, c'est à Philadelphie,
et il dit au verset 10, chapitre 3 de l'Apocalypse, verset 10, parce que tu as gardé la parole de ma patience.
Moi aussi, je te garderai de l'heure de l'épreuve qui va venir sur la terre habitée toute entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre.
Je viens bientôt. Viens ferme, ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il ne sortira plus jamais dehors.
Et j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom.
Que celui qui a des oreilles écoute, écoute ce que l'Esprit dit aux assemblées. Verset 22.
Que celui qui a des oreilles écoute ce que l'Esprit dit aux assemblées.
Cette maison, Mère Écabit, dont l'Esprit de Dieu a voulu nous conserver l'histoire, nous est donnée pour notre enseignement et pour notre encouragement tout à la fois.
Il en est ainsi de toute écriture divinement inspirée. Et Paul nous dira que l'histoire du peuple de Dieu nous est présentée et nous est laissée comme type pour nous servir d'avertissement à nous que les fins des siècles ont atteint.
Et il y a moralement une analogie bien évidente entre les jours dans lesquels se déroule l'histoire que nous venons de lire au livre du prophète Jérémie et ce que nous vivons aujourd'hui.
Nous sommes au jour du roi Jérusalem de si triste mémoire. La parole de Dieu nous parle des abominations qu'il a commises.
Rappelons en quelques mots la fin du royaume de Judas qui va disparaître de la scène par le jugement envoyé à Babylone type des circonstances bien plus graves qui vont atteindre la chrétienté.
Et ceux qui ont eu des privilèges bien plus grands, bien plus précieux que ceux déjà pourtant si sensibles, si appréciables donnés à Israël.
Au jour de Josias, il y eut un réveil remarquable. Mais le cœur de ce roi jeune encore, tourné vers l'éternel, atteint, exercé par la parole de Dieu, n'a pas entraîné pour la masse du peuple la fidélité dans laquelle il a marché personnellement.
N'est-ce pas remarquable qu'il ait dit de ce jeune roi qu'il a marché de tout son cœur, de toute sa force, de toute son âme, en dépit de ce qu'il a précédé.
Nous savons que son grand-père, et il l'a connu pendant six années, son grand-père est Manassé. Quelle triste histoire que celle de Manassé, auquel succède Hamon, qui va régner deux ans, qui va se moquer de Dieu.
Mais on ne se moque pas de Dieu. Et Dieu mettra bientôt terme, mettra bientôt fin à ce règne qui n'a tenu aucun compte des avertissements que comportait la vie de son père Manassé.
Nous sommes toujours tenus responsables de tenir compte de ce qui s'est passé avant nous. Et il entre, pour le dire en passant, dans les principes du gouvernement de Dieu, de châtier sur la dernière génération tout le mal qui s'est commis auparavant, parce qu'elle n'en a pas tenu compte.
Un petit exemple fait bien plaisir. Un père châtie son fils. Mais il ne le châtie pas seulement pour la dernière bévue que ce garçon vient de faire. Il a cumulé pendant tout un temps la désapprobation du père. Et la correction qu'il va recevoir pour un dernier fait entraîne précisément la correction pour tous ceux qui ont précédé.
Judas prend donc place sur la scène dans des jours bien sombres, ayant de tristes antécédents. Mais voyez-vous, chers amis, ce jeune roi s'est tourné vers le Seigneur dès son jeune âge et va manifester les beaux fruits que la grâce de Dieu produit, indépendamment des temps et des circonstances difficiles.
Il aurait bien pu se prévaloir de tout ce qu'il avait précédé pour se dire à quoi bon. Mais c'est de lui, de lui seul, dans toute la lignée des dix-neuf rois de Judas qu'il est dit qu'il a marché de tout son cœur, de toute sa force et de toute son âme.
Il est contemporain du prophète Jérémie et il semblerait qu'il a entendu l'appel si toussant de cet homme de Dieu. Jérémie se tourne vers tous ceux qui l'entourent. Prophète qui a tant souffert de bien des manières, qui a souffert particulièrement de la part de ceux qui lui étaient les plus proches.
Anatote dans sa bourgade, dans sa famille, c'est là qu'on complotait sa vie. Mais il n'a pas pu retenir dans son cœur le feu qui brûlait. Il aurait voulu à un moment donné, lassé peut-être, découragé en voyant la décadence qui s'affirmait, qui se précipitait, il aurait voulu peut-être se taire.
Mais dit-il, je ne l'ai pas pu. La parole de Dieu en moi, c'était comme un feu. Et Jérémie se tourne vers tous ceux qui l'entourent comme le Seigneur aujourd'hui et demande à ceux qui sont jeunes en particulier, très peu de temps avant son retour, qui veut engager son cœur aujourd'hui.
C'est une question que Jérémie pose. Il semble que Josias a dit, eh bien, avec le secours de Dieu, sans me baser sur mes forces, sans compter sur elle, ce serait un mauvais calcul. Mais en m'attendant au Seigneur, comme Daniel dans ces jours-là, j'arrête dans mon cœur d'être fidèle au Dieu de nos pères.
Hélas, lui est fidèle malgré les antécédents si fâcheux que comporte sa famille, mais dans sa propre famille, quelle triste chose. Il aura plusieurs fils et les uns après les autres vont précipiter la chute du royaume par les abominations qu'ils vont commettre.
Il y aura d'abord Joachas qui va régner quelques mois, qui sera dépossédé, sera remplacé par le roi d'Egypte qui a fait une incursion en Juda et qui a destitué Joachas, le fils de Josias. Josias est mort dans les conditions que nous connaissons bien, hélas.
Joachim va prendre la succession de Joachas, il va régner environ onze années et la parole de Dieu nous parle des abominations qu'il a commises. Un roi qui va se moquer de Dieu, qui va, nous le verrons peut-être tout à l'heure, qui va aller jusqu'à brûler la parole de Dieu, la foulante aux pieds.
Mais en brûlant la parole de Dieu, en jetant le livre que Jérémie avait écrit et que Baruc lisait à son intention, en jetant au feu la parole de Dieu, il jetait dans le feu pour toujours tout espoir de relèvement et de pardon pour lui. Il mettait le point final à sa triste histoire.
Et la parole de Dieu, dans ce jour-là, par Jérémie, avait annoncé que, n'en compte de cette conduite abominable, vous voyez, ceux qui m'honorent, je les honorerai. C'est toujours vrai, chers jeunes amis.
Et d'un autre côté, cet homme, quel a été son enterrement ? Bien la parole de Dieu, par l'amour du prophète, nous dit, son ensevelissement a été celui d'un âme. On l'a jeté à la voirie publique comme une ordure. Voilà la fin de cet homme.
Cet homme est, vous dire, nous dire, n'est-ce pas, consternant et en même temps d'un solennel tout particulier. C'est le fils d'un homme pieux. C'est le fils de Jodiac. La fin de cet homme nous fait prémire.
Et d'autant plus qu'il est le fils d'un homme pieux, qui a servi le Seigneur, marché de tout son cœur, de toute sa force, de toute son âme. D'autant plus responsable qu'il avait été un père si pieux.
Il y aura ensuite, après lui, ces défiances dont la fin est aussi terrible que terrifiante à considérer. Roi qui a renié son serment, qui avait promis au nom de l'Éternel plusieurs choses, a été parjuré.
Et le roi de Babylone, Nebuchadnezzar, après que la brèche s'était à la ville et que ce roi essayait de s'enfuir, a été pris, a été emmené bien loin, à Hamas, beaucoup plus au nord, pour qu'on paraite devant le roi Nebuchadnezzar.
Et chacun se rappelle le terrible jugement qui va tomber sur lui, la condamnation que le roi va prononcer. Il va dire de ses défiances, on ne se moque pas de Dieu, on ne se moque pas de Dieu. Il va dire de ses défiances à mener ses fils.
Égorgez-les devant lui. Et ensuite, maintenant, crevez-lui les yeux. Dernière chose que cet homme a vu, ce sont ses fils égorgés. Ensuite, chargé de chênes, s'en va à Babylone pour y périr sans doute misérablement.
Et voilà la fin de toute espérance pour Judas. L'éternel doit dire, maintenant, il n'y a plus de remède. Il avait envoyé les prophètes se levant de bonheur. Jérémie aura un ministère qui va durer quarante ans.
Le prophète, la prophétie est donc une preuve de la sollicitude de Dieu à l'égard de son peuple. Car c'est une chose étrange pour Dieu de se livrer au jugement. Dieu aime la conversion du pécheur et non pas son jugement.
C'est une chose étrange, inaccoutumée pour Dieu que de lever la verge. Dieu aime pardonner, aime bénir. Et le prophète intervient toujours dans un temps de chute, dans un temps de ruine. Il n'y a pas de prophète au jour de Josué, par exemple.
Le prophète intervient lorsque l'état de choses caractérisant le peuple d'Israël, le royaume de Judas en particulier, présente les signes d'une décadence telle qu'il n'y a pas de retour possible.
Et le Seigneur ne veut pas juger avant d'avoir averti. Et d'avoir averti de la manière la plus précise, sans laisser d'équivoque. C'est pourquoi, dira notre cher prédécesseur Henri Rossy, c'est à partir du roi Jotam, dans la lignée des fils de Judas, lorsque le mal paraissait bien d'une gravité telle qu'on ne pourrait plus restaurer le peuple tout entier, Dieu fait écrire.
Sa parole pour que chacun soit bien averti. Et Isaïe sera celui qui va écrire toutes les prophéties pour que chacun soit bien au clair et que personne ne puisse dire je ne savais pas.
D'ailleurs, chose très solennelle, le Seigneur fait prononcer le jugement par le coupable lui-même. On a souvent rappelé, pour rafraîchir les mémoires, on peut seulement dire ce que le Seigneur dira aux pharisiens, aux juifs qui l'entouraient.
Je leur présente le cas de ce fils du roi qui est envoyé pour chercher des fruits de la ville qu'il avait loué à des cultivateurs. Jusque-là, il s'était moqué des envoyés de son père. Ayant encore un unique fils bien aimé, il le leur envoya. Le Seigneur, d'avance, raconte ce qui allait arriver.
Et les cultivateurs, ayant vu le fils, se sont dit, mais voilà l'héritier, venez, tuons-le, jetons l'or de la vigne et l'héritage sera à nous. Le Seigneur pose la question, que sera-t-il fait à ces cultivateurs, à ces méchants, à Abyssine ?
Évidemment, le maître de la vigne, le propriétaire de la vigne, va envoyer ses troupes et va faire périr misérablement ces meurtriers-là. Eh bien, chef religieux pharisien, vous venez de prononcer votre propre jugement.
Dans quelques années, les armées de Vespasiens, ayant Titus son fils à leur tête, viendra faire périr misérablement ces meurtriers-là. Plus d'un million de juifs perdant la vie. Titus, cessant de crucifier autour de Jérusalem, raconte Joseph, faute de bois.
Ils avaient vendu le possesseur de la vigne, ils avaient vendu le Seigneur pour 30 pièces d'argent et on donnait sur le marché d'esclaves à Alexandrie, Moïse l'avait annoncé, il n'y aura pas d'acheteurs.
On retournait en esclavage en Égypte, sur le marché d'Alexandrie, sur le marché des esclaves, il était tellement saturé, on offrait 30 esclaves pour une pièce d'argent et il n'y avait pas d'acheteurs. On ne se moque pas de Dieu.
Et nous sommes d'autant plus responsables dans la mesure des privilèges que nous avons reçus. Prophète intervient donc pour avertir le peuple que le chemin dans lequel il est engagé se termine inévitablement, inéluctablement par le jugement.
Mais il y a encore un espoir. S'il y a repentance, s'il y a retour, le Seigneur veut pardonner. Nous avons ouvert la parole de Dieu au chapitre 35, vous voyez dans le chapitre 36 nous en avons la preuve.
Si nous lisons le verset 3 du chapitre 36, peut-être, dit le Seigneur, peut-être la maison du Judaïe écoutera-t-elle tout le mal que je pense à lui faire afin que, voilà le but de Dieu, afin qu'il revienne chacun de sa mauvaise voie et que je leur pardonne leur iniquité et leur péché.
S'il y a menace de jugement, il y a encore la porte ouverte à la repentance pour que le peuple par la repentance revienne à l'éternel et que Dieu suspende le jugement.
Mais dans les jours dans lesquels nous sommes parvenus, il devra, la conclusion si douloureuse sera prononcée, il n'y a plus de remède.
Alors nous devons ici, ensemble, j'ai envie de rappeler quelques phrases qui ont été écrites et qui ont été rappelées souvent dans nos réunions, mais elles sont toujours de saison.
Tout système, avons-nous souvent entendu, se termine par le jugement, par le retranchement.
Dieu ne raccomode pas ce que nous avons déchiré.
Qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'est-ce que cela veut dire, tout système se termine par le jugement ?
Eh bien, ce qui était établi de Dieu à un moment donné, ce que nous avions reçu à garder, d'un cœur docile, d'un cœur engagé avec le Seigneur,
hélas, peu à peu, nous l'avons laissé se dégrader dans nos mains.
Notre cœur est retourné, peu à peu, vers le monde, il s'est lassé dans l'attente du Seigneur et, ce qui était un beau témoignage au début, devient une forme extérieure, une forme religieuse, une espèce de mécanisme religieux, disait quelqu'un.
Voilà ce que l'on appelle un système. C'est ce qui est issu de ce que Dieu avait établi au commencement, mais qui se termine par la ruine, par la décadence, malgré des formes peut-être très séduisantes pour l'homme.
Mais c'est une forme extérieure, dépiétée, mais sans aucune puissance.
Et tout système se termine par le jugement, par le retranchement.
Dieu ne rétablit pas ce que nous avons gâté, mais il introduit quelque chose de nouveau, quelque chose de meilleur.
Et ce qui n'a pas pu se réaliser, sur le pied de la responsabilité, sur le pied de ce qui a été conscient de nos mains, Dieu le rétablit en Christ qui relève ce que l'homme a laissé tomber.
Tout est relevé dans sa main, tout refleurit, et tout est rendu selon la pensée de Dieu, tout est accompli selon la pensée de Dieu, de sorte que Dieu peut accomplir alors le dessein de son cœur,
mais non pas en se basant sur l'homme et sur ce qu'il a été, manquant de poids, manquant de réalité, mais en s'appuyant sur Christ et sur son heure.
Par exemple, la loi était donnée à Israël, ils n'ont pas pu la garder avec toutes les conséquences que cela comporte, toutes les conséquences du passé et encore qui auront lieu demain,
mais dans un jour à venir, lorsque ce peuple se tournera vers le Seigneur, lorsque ce sera un peuple de franche volonté,
comme le dit JND, ne sera-ce pas quelque chose de merveilleux que cette loi qu'ils n'ont pas pu garder, comme Pierre le dit, nous n'avons pas pu garder la loi, ni nous ni nos pères.
C'est un jour que nous n'avons pas pu porter. Dans l'affaire, il est impossible que nous accomplissions la volonté de Dieu.
Elle est opposée dans sa nature à ce que Dieu demande de moi, à ce que Dieu exige.
Je fais ce que Dieu défend parce que c'est Dieu qui le défend et je ne fais pas ce que Dieu demande parce que c'est Dieu qui le demande.
Quelle est ma nature ? Mais demain, la loi sera écrite sur les tablettes de leur cœur et ce sera un peuple dans lequel Dieu va trouver les beaux fruits que sa grâce attend pour sa gloire et pour leur bonheur.
Dieu ne rétablit pas ce que nous avons déchiré, ce que nous avons gâté, mais en Christ, et par l'effet de sa grâce, cette loi sera écrite sur leur cœur et il dira, comme dit Jacob, de belles paroles.
Hagar dira de belles paroles, il parlera du roi, il honorera le roi, il lui dira, tu es plus beau que les fils des hommes, la grâce est répandue sur tes lèvres.
C'est la fin de Dieu. Le jugement est une chose solennelle, importante, mais la fin des voies de Dieu, c'est le relèvement, le rétablissement, l'accomplissement de ces pensées éternelles et impérissables,
mais fondées, établies, non pas sur le bras de la chair, mais sur le fondement impérissable de l'or de Christ.
Alors, pour nous arrêter encore un instant sur ces quelques considérations, la fin d'un système, c'est le jugement, c'est d'être retranché.
Quel que soit l'aspect qu'il revêt, mais Dieu nous juge toujours, nous l'avons souvent entendu, d'après la position que nous occupions au départ.
Nous apprécions les choses d'une manière tout à fait incorrecte, si nous n'apprécions pas avec Dieu, d'après les privilèges dans lesquels nous étions établis.
Alors, nous voici maintenant au cœur de cette histoire, à travers les appels véhéments de Jérémie.
On a dit que c'est le prophète qui s'approche peut-être le plus du Seigneur, le plus près du Seigneur, quant aux souffrances qu'il a connues pour la justice.
Il ne s'est pas marié, a été confronté avec des événements affligeants et redoutables en même temps.
Il a connu sept rois se succédant sur le trône de Juda.
Il a vu des choses qui lui ont brisé le cœur, qui lui ont fait verser beaucoup de larmes.
Et dans le chapitre 35, au jour de Jérémie, de ce roi qui a commis de telles abominations, le chapitre 35 relate en détail ce que nous avons évoqué tout à l'heure, le fait qu'il jette la parole de Dieu au feu.
Et ceux qui l'entourent en sont épouvantés, comment quelqu'un qui entend ce que Dieu lui dit, pour l'avertir, ose-t-il se lever, prendre le canis, déchirer, couper ce livre, ce rouleau en morceaux et le jeter au feu ?
Quel endurcissement ! Quelle audace inouïe !
Mais, nous l'avons dit tout à l'heure, quelle sera sa fin ? Nous l'avons dit tout à l'heure, quelle sera sa fin ?
Alors, dans ces jours-là, voilà que Jérémie se trouve, de la part de l'Éternel, devant une circonstance bien particulière.
Ses fils, ses récabites, dont le père est Jean-Nadap, nous n'avons pas eu le temps de lire son histoire, elle se trouve dans le deuxième livre des rois au chapitre 10.
Leur père, mais il y a déjà presque 300 ans que cela s'est passé.
Leur père est associé avec Jésus, ce capitaine si curieux, incrétine, et que Dieu va placer à la tête d'Israël pour juger la maison régnante.
Et il y a un dialogue entre ce Jean-Nadap, père de la maison de récabes, et ce Jésus qui est impressionnant.
Il n'y a pas un mot de trop, ce sont des hommes qui se reconnaissent tout de suite.
Ton cœur est-il droit, dit-il ?
Il les répond l'autre, et les voilà tous les deux dans le même char, et ce sera le char qui va exécuter le jugement de la part de Dieu,
si même Jésus devra connaître aussi plus tard le jugement sur lui-même, en raison de ses propres fautes.
Mais le père semble bien être un homme fidèle, connu de Jésus, un père qui s'était éloigné de sa marie sans doute en raison des iniquités qu'il se commettait pour empêcher la contamination de sa famille probablement.
Qu'est-ce que voulait-il ? Dans le chapitre 35 ici, Jérémie se trouve avec cette famille, aux prises avec cette famille, et l'éternel lui dit,
eh bien, il faut les faire entrer dans le temple, dans telle chambre, et il faut leur faire boire du vin.
Jérémie connaît bien sans doute les partenariats, ce qui est leur mode de vie.
Ces gens du désert, qui sont à Jérusalem en raison de circonstances exceptionnelles, ils le disent dans ce même chapitre,
et pour eux, approcher du temple et entrer dans la chambre d'un homme de Dieu, nous pensons bien quel effet extraordinaire cela devait leur faire.
Dans ce bâtiment qui était encore fonctueux, pénétrer dans l'enceinte du temple, conduit par le prophète,
comprend quels sentiments sont produits dans leur cœur, et mêlés de craintes et en même temps de vénérations,
et tout prêt sans doute à accomplir ce que le prophète leur demande, les plaçant dans un cadre qui les impressionnait tellement.
Alors Jérémie dispose de vanter du vin, des coupes, des gobelets, et les ayant installés, il leur dit, eh bien, voilà, buvez du vin.
Que vont-ils répondre ? Que vont-ils répondre ? On imagine aisément que le cœur de Jérémie battait à se rompre.
Que vont-ils dire ? Que vont-ils faire ? Car la conduite qu'ils vont adopter présentement est d'une importance capitale.
Elle va servir pour parler d'une manière très particulière, très solennelle, à la conscience du peuple, où si ces hommes boivent du vin, tout est perdu.
La réponse ne se fait pas attendre, et elle est d'une simplicité et d'une fermeté qui vont bien ensemble.
Et ces hommes disent à Jérémie, bien qu'il les ait emmenés dans ces conditions, au verset 6, nous ne boirons pas de vin.
Jérémie, malgré ta sollicitation, malgré tout ce qui nous entoure, malgré ce qui est propre à nous impressionner, malgré le désir que nous aurions sans doute d'accéder à ton désir,
Jérémie, nous ne boirons pas de vin. Pour nous, il n'y a pas d'exception.
Si même tu nous as amenés ici, dans ce temple, et dans ces conditions qui nous impressionnent profondément, nous ne boirons pas de vin.
Car nous respectons, nous obéissons, nous respectons la parole de notre terre, et nous tenons compte, depuis qu'il nous l'a dite, de tout ce qu'il nous a demandé.
Et tout ce qu'il nous a demandé se situe dans trois points que nous allons te répéter, que nous allons te rappeler.
Il nous a dit, au verset 6, vous ne boirez pas de vin.
Primo, secondo, vous ne bâtirez pas de maison, au verset 7.
Et enfin, vous ne planterez pas de vignes et vous n'en aurez point.
Que signifient pour eux, que signifient pour nous, surtout aujourd'hui, ces trois points précis de l'enseignement des anges de Jonadab donné à toute sa famille ?
Quel est l'équivalent pour nous aujourd'hui ?
Vous ne boirez pas de vin.
Il faisait donc de ses fils de véritables nazaréens.
Le vin, symbole de la joie, de la joie que les hommes recherchent dans leurs contacts sociaux.
La joie qu'ils tirent de tout ce qu'ils sont en commun, de tout ce qu'ils mettent en commun, des buts qu'ils poursuivent en commun, de la vie qu'ils poursuivent.
Mais toutes ces joies sont en deçà de la mort.
Et disait quelqu'un, combien cela est vrai, marqué par le péché, pour la mort.
Et disait aussi ce même auteur, élargissons le cercle de nos relations, sources de joie dans le monde, dans nos rapports avec les hommes.
Que faisons-nous ?
Nous élargissons la cible sur laquelle la mort peut lancer ses traits.
Au contraire, la joie du croyant, d'autant plus triste qu'elle est grave, se situe au-delà de la mort, où la mort ne peut plus porter la moindre atteinte.
La joie du chrétien, elle a un caractère céleste, elle a un caractère puissant qui en résulte de la joie.
Une joie combien douce, combien précieuse pour le cœur, car elle trouve sa source dans le cœur du Seigneur.
Elle a sa source dans le cœur du Seigneur.
La joie du croyant, d'autant plus riche, d'autant plus précieuse qu'elle est grave, parce qu'elle se lie à Dieu lui-même.
Et cette joie, personne ne peut l'ôter, personne ne peut lui porter la moindre atteinte.
La mort ne peut rien contre cette joie.
Cette joie qui est la mienne, elle est accomplie, dit le Seigneur.
Et il demande au Père que sa propre joie dont il a joui, comme en dépendant sur la terre, soit aussi notre part.
La fin de la joie du monde, c'est le chagrin, toujours sans exception.
La joie du croyant, au contraire, c'est une joie grave, mais c'est une joie à caractère céleste et qui en cachait d'éternité.
Nous allons la connaître en plénitude lorsque nous allons voir le Seigneur.
On n'entendra dans la céleste place que des chants de bonheur.
Nous la connaissons sans doute aujourd'hui au désert, avec des larmes, avec des épreuves.
Mais les épreuves et les larmes que nous versons ne peuvent qu'arriver dans notre cœur, cette source de joie que le Seigneur y place.
C'est une joie sans doute en espérance, mais nous en avons par le Saint-Esprit dans notre cœur,
les arts, les accomptes si précieux que nous plaçons notre main sur notre cœur lorsque cette communion,
lorsque nous jouissons intimement de cette communion qui ne se trouve évidemment que dans la lumière.
Nous avons dit tout à l'heure qu'il n'y a pas de joie sans qu'il y ait la communion.
Mais il n'y a pas de communion sans qu'il en découle une véritable joie pour le croyant,
qui se traduit de toute manière dans sa vie, dans ses relations,
et qui trouve sa véritable expression lorsque nous sommes réunis autour du Seigneur.
Les Nazaréens s'abstenaient de boire du vin, de manger du raisin depuis les pépins jusqu'à la peau.
C'est-à-dire, dans ce symbole, toutes les joies, quels qu'elles soient leurs caractères,
les joies que nous trouvons dans le monde, elles sont telles, elles ne peuvent nous satisfaire,
elles ont une fin, elles sont en deçà de la mort, elles sont marquées par le péché et par conséquent pour la mort.
La joie du croyant est d'un tout autre caractère.
Cet homme n'avait pas compris, bien entendu, ce que nous connaissons aujourd'hui de si précieux.
Le Seigneur ayant accompli son œuvre et nous ayant donné tout à connaître,
nous ayant révélé tout ce qu'il est de la part du Père pour nous,
tout ce qu'il allait accomplir, tous les résultats merveilleux de son œuvre,
Jean-Adapte n'avait saisi que l'ombre de ces choses.
Mais cet homme avait déjà senti que le monde dans lequel il se trouvait était un monde en train de chanceler.
Comme le prophète le dit, la terre chancelle.
Elle était branlée de toutes parts parce que sa transgression pèse sur elle.
Et il n'y a pas un élément du monde, moralement parlant, qui n'ait servi à assurer la mort du Seigneur.
Comment pourrions-nous trouver notre joie dans un monde où il n'a eu qu'une crèche en entrant et une croix pour sortir ?
Comment pourrions-nous nous réjouir dans un tel monde où le péché et la mort règnent,
où notre Seigneur n'a été qu'un étranger, n'a reçu qu'une croix, nous m'ont rendu la haine pour mon amour ?
Première chose, pour ne pas nous allonger, ces fils de Récap ne buvaient pas de vin.
Et à Jérémie, ils leur disent, nous ne boirons pas de vin, Jérémie.
Quel soulagement pour cet homme ! Quel soulagement pour le cœur de Jérémie !
On le sent étreint, on le sent anxieux.
Que vont répondre les fils de Récap ?
Mais la réponse est nette, il n'y a pas d'équivoque, nous ne boirons pas de vin.
Il n'y a pas de peut-être, il n'y a pas de condition particulière, il n'y a pas d'exception en raison d'eux que nous ajouterions si facilement.
Nous ne boirons pas de vin, nous ne connaissons rien dans ce monde de nature à nous satisfaire, notre joie elle est en Dieu.
Il en est la source.
Nous ne boirons pas de vin, première chose.
La seconde, il leur a dit, vous ne bâtirez pas de maison.
Première chose, donc ils étaient séparés entièrement des joies de la terre, de toutes formes de jouissance,
de tout ce que les hommes recherchent dans l'embellissement de la société, dans tout ce qui améliore leur condition de vie.
Toutes ces sources de joie, pour eux, elles étaient écartées, nous ne boirons pas de vin.
La deuxième chose, nous sommes des étrangers, nous ne bâtissons pas de maison, nous n'habitons que des tentes.
Nous attendons la cité qui a les fondements et dont Dieu est l'architecte et le créateur.
Les patriarches, les pythosébreux nous diront que Dieu ne sait plus à reconnaître qu'il était leur Dieu.
Dieu n'a point eu honte d'eux.
Ceux qui disent de telles choses montrent clairement qu'ils sont des étrangers, qu'ils sont des forains sur la terre.
Tel était le langage d'Abraham, le père de nous tous.
Nous rappelons l'épisode si douloureux pour son cœur lorsqu'il perd son épouse,
et il s'adresse à ses contemporains, il s'adresse à ses voisins, il leur dit,
Eh bien, voulez-vous me donner un sépulcre pour enterrer mon épouse ?
La terre dans laquelle il se trouve, Dieu la lui a donnée.
Il lui a dit, promène-toi en long et en large, regarde au nord, va au nord, au midi à l'est et à l'ouest,
tout ce beau pays de Canaan, je te le donne.
Mais dans ce pays qui lui appartient de droit, Abraham ne possède rien.
Il a seulement une tente et un hôtel.
Et lorsqu'il s'agit d'enterrer son épouse, il va conclure un marché avec les fils d'Ed,
c'est un honnête homme, il va payer avec l'argent qui accouvre entre les marchands,
et il va acheter un petit champ dans lequel il y a une caverne pour enterrer Sarah.
Propriétaire de tout le pays, il doit payer l'achat d'un sang pour y établir un sépulcre pour son épouse.
Voilà le caractère d'étranger.
Une tente, un hôtel, rien dans ce pays qui lui appartient.
Et pourtant ce pays est à lui.
Et le monde dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, il nous appartient.
Il nous appartient de droit.
Comment cela se fait-il ?
Nous n'y possédons rien, nous ne sommes là qu'étrangers aujourd'hui,
tout en étant propriétaire, possesseur, tout en étant gouverneur de ce monde avec celui avec qui nous allons régner.
Mais nous ne voyons pas encore que toutes choses y soient assujetties.
Toutes choses ne sont pas encore mises sous ses pieds.
Et avant qu'elles soient mises sous ses pieds, il faut que le balai du jugement balaye la scène,
et nous répétons cette expression si belle,
il faut que le vase soit purifié par le feu avant qu'il soit rempli de la gloire.
Et nous ne sommes pas chez nous dans ce monde,
tout en étant les propriétaires avec le Seigneur, si on nous permet cette expression,
tout en étant les possesseurs de ce monde avec le Seigneur,
car ce monde fait partie de son héritage, faut-il le répéter.
Apocalypse chapitre 11, nous parle du royaume du monde de notre Seigneur Jésus Christ.
Le Seigneur n'a pas dit à Pilate, mon royaume n'est pas de ce monde.
Il a dit, maintenant, mon royaume n'est pas de ce monde.
Mais tout à l'heure, aussi bien Pilate qui est rôde,
aussi bien le chef de ce peuple juif,
que le chef de cet empire qui ont assuré sa mort,
devront comparaître devant lui,
comme les frères de Joseph, 20 ans plus tard, 20 siècles plus tard,
le Seigneur va se retrouver avec ses adversaires,
et chacun devra rendre ses comptes.
Alors Paul nous dira, toutes forces sont à vous,
soit vie, soit mort, soit monde.
Et notre cher frère M. Kenney, au siècle dernier,
qui était un homme d'une capacité exceptionnelle,
s'entendait dire un jour, mais quel dommage M. Kenney,
que vous n'ayez pas, que vous vous soyez laissé enfermer
dans ce groupe de croyants qui n'ont aucun avenir.
Vous auriez pu briller dans le monde d'une manière digne de vos capacités.
Et sa réponse, chacun sans doute s'en souvient,
c'était celle-ci, mais de quel monde ne parlez-vous ?
Car il y en a deux, il y a le monde actuel,
qui est dominé par le meurtrier et le menteur.
C'est un usurpateur, mais qui sera bientôt défait,
qui sera bientôt défait, à qui le monde lui sera enlevé,
et les choses rétablissent dans leur ordre.
Sur ce monde, le monde habité à venir dont nous parlons,
dit l'apostle, sur ce monde-là, le Seigneur va règner,
et il règnera avec les siens.
Ne savez-vous pas que les siens jugeront le monde ?
Mais pour le moment, nous sommes comme Abraham,
nous n'avons rien dans ce monde,
nous sommes des forains, nous sommes des étrangers.
Et Dieu se plaît à dire d'Abraham
qu'il n'avait pas honte de ceux qui complaissaient ainsi
être étrangers et forains sur la terre.
Et qui était le plus utile au monde ?
Une toute petite parenthèse.
Était-ce l'autre qui s'associait aux gens de ce monde,
qui était assis à la porte de Sodome,
qui traitait les affaires avec eux,
qui était tout à fait au large avec eux ?
Était-ce l'autre, dans ses bons rapports avec le monde,
qui lui était le plus utile ?
Ou était-ce Abraham, connu, lui, comme un étranger ?
Parce que les gens qui l'entourent sont obligés de lui dire,
Abraham, eh bien, tu es un prince de Dieu au milieu de nous.
Soit reconnaître, même si, peut-être,
on n'aime pas le croyant,
le monde est obligé de reconnaître
qu'il est gouverné par des principes
qui lui échappent entièrement.
Et ils disent, mon Seigneur,
tu es un prince de Dieu au milieu de nous.
Mais que dira-t-il à l'autre ?
Que diront les gens de Sodome ?
Que dira même ses gendres à l'autre,
quand il sera réveillé de sa torture morale,
s'étant laissé séduire par les choses du monde ?
Mais c'était avant que tombe le jugement
de l'éternel sur les plaines de Sodome,
nous dit le livre de la Genèse.
Il avait fait le plus mauvais choix qui soit.
Que va-t-on dire à l'autre ?
Quelle épithète va-t-on envoyer ?
On va dire, cet étranger,
que vient-il faire au milieu de nous ?
Cet individu, voilà le mot,
voilà l'estime que le monde allait pour l'autre.
Celui qui est le plus utile au monde,
c'est celui qui lui montre, au moins,
que l'état dans lequel il se trouve
appelle le jugement sur lui,
mais qu'il y a une porte d'espérance.
Celui qui s'associe avec le monde
descend au niveau du monde
et perd le bénéfice du témoignage
qu'il pourrait lui rendre
et est en lumière au milieu de ses nerfs.
Alors, ces hommes, encore un mot,
nous ne boirons pas de vin, Jérémie.
Et notre Père nous l'a commandé,
nous avons observé cela,
et vous remarquez combien de fois, nous avons trouvé,
nous avons écouté, autant de fois
que le peuple de Juda n'avait pas écouté.
Quatre fois, douloureusement,
le Seigneur devra dire par la bouche de Jérémie,
vous n'avez pas écouté.
Vous n'avez pas écouté.
Mais eux, quel soulagement pour Jérémie,
de montrer au peuple d'Israël,
de montrer à Juda,
à tous les hommes qui ont eu à cœur
d'écouter la parole de leur Père.
Or, ce n'était que leur Père, après tout.
Et vous, vous avez une relation établie avec l'Éternel,
le Dieu des cieux,
le Dieu Tout-Puissant,
le Dieu qui a fait des promesses merveilleuses à nos Pères,
et vous ne l'avez pas écouté.
Et si nous n'écoutons pas,
quelle est la conséquence ?
Et inversement, dans ce prophète,
nous ne pouvons pas, peut-être,
faire sans le rappeler,
il y a un proverbe qui est inversé,
qui est très important,
dans le chapitre 22.
On n'écoute pas
pour son propre malheur.
Dans le chapitre 25, déjà,
verset 7,
chapitre 25, verset 7.
Mais vous ne m'avez pas écouté,
dit l'Éternel.
Vous ne m'avez pas écouté, dit l'Éternel,
pour me provoquer par l'heure de vos mains,
pour votre propre malheur.
La conséquence de ne pas écouter,
chers jeunes amis,
c'est pour notre propre malheur.
Nous n'avons pas l'habitude
de raconter des anecdotes,
mais il nous vient à l'esprit,
il nous en vient une à l'esprit,
pas d'une anecdote,
c'est un fait d'histoire très vrai,
et qui peut se vérifier à la rochelle.
On monte dans une tour qui a servi
depuis bien longtemps, depuis des siècles,
elle a servi de prison.
Et à un moment donné, en montant dans cette tour
par l'escalier en colimaçon,
à côté d'une lucarne,
il y a une petite inscription,
entourée pour attirer l'attention.
C'est un jeune homme.
Il donne son nom,
le numéro de son boulet,
qu'il traînait au pied.
Ensuite, il dit
envoyé en Nouvelle-Amérique
en raison de sa bonne conduite en prison.
Et enfin,
pour terminer,
il trouve ce qui est écrit,
ce que Jérémy déticie.
Ce jeune homme fait la confession,
sans doute, à celui des parents pieux,
une mère qui l'a averti,
et il termine en gravant dans la pierre
sa triste histoire,
n'a pas voulu écouter.
N'a pas voulu écouter.
Quel aveu ! Quelle confession !
Toute cette triste histoire,
le boulet au pied, force à expédier
en Amérique,
en raison de sa bonne conduite,
fruit de son repentir, sans doute,
mais tout cela,
le motif,
n'a pas voulu écouter.
Bien,
vous n'avez pas écouté, dira le prophète.
L'Éternel,
notre Dieu,
et ses hommes ont écouté leur père.
Alors, encore une dernière chose,
et nous nous assayons,
nous ne boirons pas de vin,
nous ne bâtissons pas de maison,
c'est-à-dire, nous conservons
le caractère d'étranger,
car nous attendons la cité qui a les fondements,
dont Dieu l'architecte est le créateur,
et nous n'avons rien
pour dans ce monde ébranler,
qui vit tout entier dans le méchant,
et qui va passer par le jugement.
Donc l'espérance
est en dehors de ce monde.
Et enfin, ils ajoutent,
nous ne sommons pas de vines,
nous ne plantons pas de vines,
au verset 7,
vous ne planterez pas de vines, et vous n'en aurez point.
Et vous habitez dans des tentes, etc.
Alors,
ils ne plantent pas de vignes,
au verset 9,
ne pas bâtir de maison,
n'avoir ni vignes, ni champs, ni semailles.
Ils réalisent donc entièrement
un caractère de nomades.
Pas de semailles, comme le peuple au désert
ne cultive pas
ce qui amène,
en ne plantant pas de vignes,
il ne cultive pas ce qui amène
la ruine
et la séparation,
c'est-à-dire, en cultivant
la vigne, en produisant du raisin,
ce qui les amènerait
dans les joies de ce monde,
ruinant cette séparation
qui leur convient.
Car l'ennemi sait que notre force,
chers amis, chers jeunes amis,
se trouve dans la séparation
avec le monde, et dans notre
rassemblement autour du chef.
Voilà ce qui fait la force du peuple de Dieu.
Alors, vous n'avez pas écouté
l'Église à Jérémie, et eux ont écouté.
Eh bien, nous avons lu dans l'Apocalypse
cette petite église
de Philadelphie, le Seigneur
pût rendre ce témoignage
qu'elle a écouté.
Elle a eu l'oreille
attentive, son cœur
tourné vers le Seigneur.
Et maintenant, le Seigneur peut lui faire
une merveilleuse promesse
à l'égard des choses qui vont survenir bientôt,
parce que tu as gardé
la parole de ma patience,
tu n'as pas renié mon nom,
en d'autres termes, parce que tu as
écouté, que tu as maintenu ton cœur
sensible et ouvert,
que tu as gardé une réelle
affection pour moi, tu ne la partages
avec le monde, je vais
te garder de l'heure de l'épreuve
qui vient sur la terre habitée
tout entière.
Et les premiers échos
nous parviennent, les premiers roulements
du tonnerre dans le lointain
font pressentir
la gravité de la crise qui s'annonce.
Alors la question se pose
pour nous, sommes-nous parmi ceux
qui désirent écouter, échapper
à ce qui va arriver dans ce monde et être
trouvés dans l'attente du
Seigneur, dans les conditions où il pourra
nous approuver.
Et en nous essayant, nous pensons
à ce vœu de Jude.
Or, car nous n'avons
pas d'autres ressources qu'en lui, nous n'avons pas
cherché des forces en nous-mêmes.
Or, à celui qui peut
nous garder sans que nous bronchions,
celui qui peut
nous garder sans que nous bronchions,
au seul Dieu, notre
Sauveur, par notre
Seigneur Jésus Christ, et qui veut
nous amener devant sa gloire
et avec abondance de joie,
la joie pleine et entière que nous
allons connaître auprès de lui.
Au seul Dieu, notre Sauveur, gloire,
majesté, force et puissance,
dès maintenant et au siècle des siècles.
Amen. …