La croissance sprituelle
ID
aeb007
Langue
FR
Durée totale
05:44:23
Nombre
8
Références bibliques
inconnu
Description
La croissance sprituelle, une série de 8 enseignements de 40 minutes chacun.
Transcription automatique:
…
À coeur de parler de la croissance spirituelle.
Supposons qu'une mère reçoit un bébé, elle est très contente,
et puis après quelques mois, elle dit à son mari,
mais j'aimerais que le bébé reste comme ça un peu de temps,
parce que c'est tellement joli, tellement mignon.
Mais après quelques mois, le bébé est encore à ce niveau-là,
elle va se faire des soucis, n'est-ce pas?
Elle veut que le bébé croisse.
C'est juste un exemple de la vie humaine.
Mais maintenant, on parle de la croissance d'un chrétien.
Et je ne sais pas si tout le monde ici est déjà né de nouveau.
Lorsque vous êtes né de nouveau, le jour que vous êtes né de nouveau,
vous êtes un petit bébé.
Ça arrive qu'un homme de 80 ans se convertit, ça peut arriver.
Puis à ce moment-là, ce monsieur de 81 ans est un bébé en Christ.
Puis il faut qu'il croisse.
Mais aussi, il y a des jeunes parmi nous qui sont nés de nouveau.
Il faut qu'ils croissent.
Et c'est pour cela que je voulais commencer par l'exemple du Seigneur Jésus.
On voit le Seigneur Jésus dans son humanité.
Surtout dans l'Évangile selon Luc.
Il est un exemple pour nous.
Il est notre modèle.
Et ainsi, comme croyants, nous allons apprendre de lui.
Il est notre modèle parfait.
Nous ne sommes pas parfaits.
Néanmoins, nous apprenons beaucoup du Seigneur Jésus.
Et c'est un exemple positif.
Plus tard, on va parler des obstacles, des empêchements.
Ou on va parler même de la possibilité d'un déclin.
Au lieu de la croissance, il y a la possibilité d'un déclin.
Comme on voit avec les galettes, un danger réel.
Mais aujourd'hui, on veut commencer par le Seigneur Jésus lui-même.
Et je voulais d'abord parler du verset 40 et ensuite du verset 52.
Et ensuite, je vais dire quelque chose concernant le verset au milieu.
La croissance spirituelle est quelque chose qui continue tout le temps.
On ne peut jamais arriver à un niveau...
Supposons qu'il y a un frère au milieu de nous qui dit,
Maintenant, moi j'ai fait beaucoup de progrès.
Moi j'ai arrivé à un niveau de maturité.
Et ça suffit maintenant, je n'ai pas besoin de croître encore.
Là, je dirais, mon cher frère, vous vous trompez.
Il y a un verset très connu dans 2 Pierre 3, verset 18.
Peut-être qu'on peut juste lire ce verset.
2 Pierre 3
Pierre s'occupe beaucoup de la croissance des croyants, beaucoup.
Je ne veux pas parler maintenant de tous les détails, peut-être une autre fois.
Mais sa conclusion est à la fin du chapitre 3.
2 Pierre 3, verset 17, il parle des dangers.
Vous donc, bien-aimés, sachant ces choses à l'avance, prenez garde,
de peur qu'étant entraînés par l'erreur des pervers,
vous ne veniez à déchoir ou de tomber de votre propre fermeté.
Ça, c'est un danger.
Mais verset 18, mais croissez, c'est un commandement.
Croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
A Lui la gloire, et maintenant et jusqu'au jour d'éternité. Amen.
Ce thème, ce sujet de la croissance, on retrouve à travers ces deux épitres de Pierre.
Et on va revenir à ça une autre fois.
Mais pour commencer ce sujet de la croissance spirituelle,
c'est toujours beau de voir d'abord le Seigneur Jésus devant nous dans sa perfection.
Et dans le verset 40, on retourne au Luc 2, verset 40.
J'aimerais souligner cinq points.
Le premier point, l'enfant.
Le mot enfant est quelquefois traduit par serviteur.
En effet, la traduction grecque des Septantes, de l'Ancien Testament,
utilise souvent ce terme pour serviteur, serviteur du Seigneur.
Comme on voit dans Isaïe 42 et 53, c'est un terme pour le Seigneur Jésus, le serviteur.
Mais ce mot veut dire aussi enfant.
Et comme enfant, il y a donc une relation présupposée.
Ici, il est vu comme homme.
Il y a ici une relation avec Dieu.
Je vais revenir à ça tantôt.
Il était le fils de Marie, mais aussi de Dieu.
C'est un mystère.
On pourrait parler longtemps de cela.
Ce n'est pas mon sujet pour ce soir.
Mais juste pour indiquer, l'enfant, il est venu pour être un serviteur.
Ce matin, j'ai lu dans le livre de Job, chez nous, à la maison,
et j'ai lu comment Dieu a posé cette question à Satan.
Est-ce que tu as considéré mon serviteur Job?
Et Dieu l'a répété dans le deuxième chapitre.
C'est le même mot dans l'original.
Et ça veut dire, ce serviteur Job était un instrument précieux pour Dieu.
Notons maintenant ici le Seigneur Jésus.
Comme un enfant, il était le serviteur en qui Dieu avait trouvé son bon plaisir.
Plus tard, dans Luc 3, vous voyez comment, au moment qu'il a commencé son ministère public,
Dieu a ouvert les cieux.
Et dans Luc 3, il a dit, au verset 22,
À ce moment-là, le Seigneur Jésus avait environ 30 ans.
Là, il commence son ministère public.
Mais ici, il est comme un enfant dans la famille.
Beaucoup de choses se passent dans le secret.
Mais Dieu l'a vu, et Dieu a eu son bon plaisir en lui.
Il était pour satisfaire le cœur de Dieu.
Et même un jeune croyant, peut-être sauvé un jour, ou une semaine, ou un mois,
Il est ici, un jeune croyant est ici, pour satisfaire le cœur de Dieu.
Ça, c'est la première chose qui est vraiment importante.
Souvent, on pense qu'on doit être ici pour se plaire, soi-même, ou pour plaire aux hommes.
C'est une grande erreur.
On est ici, comme croyant, pour plaire à Dieu.
Donc ici, un jeune enfant, il est déjà un serviteur.
Quelquefois, j'ai dit aux enfants qui sont dans la famille,
Un petit enfant peut être un bon serviteur, un serviteur joyeux.
Voilà ce qu'on voit avec le Seigneur Jésus.
Maintenant, pour montrer comment, il est un exemple pour nous, j'aimerais tourner à Isaïe.
Isaïe 50, avec vous.
Donc, le prophète Isaïe, chapitre 50.
Dans ce chapitre, nous voyons sa grandeur comme Dieu,
mais au verset 4, Isaïe 50, verset 4, nous le voyons comme homme, ici sur la terre.
Au verset 4, le Seigneur l'Éternel m'a donné la langue des savants, ou des disciples, ou de ceux qui sont instruits.
Ainsi, le Seigneur Jésus était ici sur la terre comme quelqu'un qui était instruit.
C'est ça qu'on voit dans Luc 2.
Pour que je sache soutenir par une parole celui qui est lasse.
Donc, je vais répéter cela.
On voit ici le Seigneur Jésus comme être humain, comme jeune homme, ici à l'âge de 12 ans, dans Luc 2,
qui est instruit par Dieu.
Il est enseigné par l'Éternel lui-même.
Pour quel but?
Pour que je sache soutenir par une parole celui qui est lasse.
Dieu était en train de le former pour son ministère public qui allait commencer à l'âge de 31.
Donc, j'aimerais lier cela à cette pensée-là du petit serviteur ici, au verset 40, en Luc 2, verset 40.
L'enfant est instruit.
Et dans Isaïe 50, on voit chaque matin il me réveille.
Il réveille mon oreille pour que j'écoute comme ceux qu'on enseigne.
Donc, chaque matin, on ne sait pas quelle heure, Dieu a réveillé le Seigneur Jésus.
Le Père a parlé à lui.
Ici comme être humain.
Il est Dieu aussi.
Donc, c'est un mystère insondable.
Mais comme être humain, il était instruit par Dieu le Père.
Et il l'a réveillé chaque matin pour lui parler.
Et pour que j'écoute comme ceux qu'on enseigne.
Donc, Dieu l'a réveillé pour l'instruire.
Et c'est une leçon pour nous.
Est-ce que nous, nous levons le matin pour écouter la voix de Dieu?
Pour prendre du temps pour prier et pour lire la parole?
Pour être avec Dieu dans sa présence?
Pour être instruit par lui-même?
C'est ça qu'on voit avec le Seigneur Jésus.
Quel exemple pour nous!
Et ainsi il a fait des progrès.
Le deuxième point, dans Luc 2, verset 40, il croissait.
Il croissait.
Tournons à Isaïe 53.
Isaïe 53 est un chapitre bien connu.
Mais juste ce point-là, qu'il croissait, je vous l'ai montré par le verset 2.
Isaïe 53, verset 2.
Il montra devant lui, ça veut dire devant Dieu,
comme un rejetant et comme une racine sortant d'une terre aride.
Il n'a ni forme ni éclat.
Quand nous le voyons, il n'y a point d'apparence en lui pour nous le faire désirer.
Qu'est-ce qu'on voit ici?
Le Seigneur Jésus est dans un monde où il n'y a pas de ressources.
Il tire ses ressources de Dieu.
Il monte devant Dieu.
Il fait cette croissance devant Dieu.
Pas pour plaire aux hommes, mais pour plaire à Dieu.
Et il est soutenu par Dieu lui-même.
Et ainsi il fait des progrès.
Donc le deuxième point, pour retourner à Luc 2, verset 40.
L'enfant, serviteur, est instruit par Dieu.
Isaïe 50.
Et ainsi il croissait.
Il faisait des progrès.
Et on a fait déjà une application pour nous.
Dieu veut nous réveiller le matin.
Il veut nous parler par la prière, par la lecture de la parole.
Pourquoi je dis le matin?
Parce que là on n'est pas encore impressionné par les choses de la vie, par tous les fardeaux.
Dieu peut nous enseigner n'importe quel moment du jour.
Je ne dis pas ça.
Mais l'exemple du Seigneur Jésus nous montre une leçon importante.
Le matin.
Il faut commencer avec Dieu.
Et ensuite on voit donc cette croissance.
Et c'est une croissance qui continue toujours.
C'est un mot qui revient souvent.
Donc on va revenir à ce verbe croître plus tard pour l'avis du croyant.
Mais ici nous voyons le Seigneur Jésus comme exemple.
Et on va voir tantôt au verset 52 encore quelques détails concernant cette croissance.
Et il y a là un exemple de Jean le Baptiseur.
Jean le Baptiseur dans Luc 1 verset 80.
C'est le dernier verset de Luc 1.
Nous lisons.
L'enfant croissait et se fortifiait en esprit.
Il fut dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à Israël.
Donc ici on voit la formation d'un prophète.
Il commence à croître comme un enfant.
Là il y a un parallèle avec le Seigneur Jésus.
Maintenant le contraste.
Plus tard dans son ministère,
Jean le Baptiseur a dit dans Jean 3 verset 30.
Il faut qu'il croisse et que moi je diminue.
Donc là nous voyons une autre leçon.
Le croyant, comment est-ce qu'il peut croître en donnant plus de place au Seigneur Jésus?
C'est ça que Jean le Baptiseur a fait.
Il a donné plus de place au Seigneur Jésus.
C'est pour ça qu'il a dit il faut que lui croisse.
Ça semble être une contradiction.
Moi je dois diminuer, Jean a dit.
Non, en diminuant lui-même, le Seigneur aurait plus de place.
Et ainsi il y a une croissance spirituelle.
C'est la même leçon pour nous.
Donc cette croissance, dans Luc 2 verset 40,
nous voyons avec le Seigneur Jésus le modèle parfait.
Nous ne sommes pas parfaits.
Nous ne sommes pas même comme Jean le Baptiseur.
Il était un grand prophète.
Mais nous pouvons apprendre de Jean le Baptiseur
qui a dit il faut qu'il croisse, que moi je diminue.
Donc cette croissance, une croissance spirituelle,
en donnant toute la place au Seigneur Jésus.
Est-ce que je veux développer une relation avec le Seigneur Jésus?
Ce n'est pas ici prendre un cours en théologie.
Ce n'est pas des discussions sur la Bible.
C'est développer une relation avec le Seigneur Jésus
en se nourrissant de lui, en priant, en ayant la communion avec Dieu.
Et ainsi on fait cette croissance.
Et le Seigneur Jésus aura plus de place dans ma vie.
Cette croissance est une croissance qui va se manifester d'une façon ou d'une autre.
Et Dieu veut que cette croissance continue dans nos vies tout le temps,
jusqu'à l'enlèvement.
Donc ces deux mots, on va revenir à ça plus tard, Dieu voulant.
Le troisième terme, il se fortifiait.
Se fortifier implique qu'il était autonome,
ça veut dire indépendant des ressources humaines.
C'est pour cela que j'ai lu Ésaïe 53, verset 2.
Le Seigneur Jésus n'était pas dépendant des hommes pour être instruit.
Je ne dis pas qu'on ne peut pas apprendre des hommes,
mais il faut qu'on reçoive nos ressources de Dieu lui-même.
Peut-être à travers de nos parents, à travers d'un frère ou d'une soeur,
mais il faut que ça vienne de Dieu.
Il y a beaucoup de gens qui pensent, ok, je vais suivre ce cours-là,
puis là je serai en forme, et là je serai correct.
Ça ne marche pas comme ça.
C'est une question d'une croissance spirituelle et de la communion avec Dieu,
et aussi les uns avec les autres qui marchent dans la lumière,
pour ainsi être dépendant des ressources de Dieu
et indépendant des ressources humaines.
Et le mot, le verbe se fortifier implique qu'il était autonome dans ce sens-là,
pas dépendant des ressources humaines.
C'est un terme qui n'est pas souvent utilisé dans la parole,
mais je donne deux exemples.
Paul dit aux Corinthiens, dans 1 Corinthiens 16,
soyez des hommes, fortifiez-vous.
Et là il utilise le même terme.
Ne soyez pas dépendants des philosophes ou des pensées de l'homme,
mais soyez dépendants de Dieu, et ainsi soyez forts.
L'autre expression est dans Ephésiens 3, verset 16,
la prière bien connue de l'apôtre Paul.
Il veut que nous tous nous soyons fortifiés.
Et je vous donne un peu de devoir, si vous voulez.
On ne peut pas étudier maintenant Ephésiens 3, la prière de Paul,
mais c'est vraiment une belle prière qui va ensemble avec ce désir
de se fortifier dans le Seigneur et devenir plus fort en Lui.
Maintenant mon quatrième point, dans Luc 2, verset 40,
étant rempli, étant rempli de sagesse.
On a parlé déjà du fait que le Seigneur Jésus était autonome,
ça veut dire, toutes ses ressources venaient de Dieu.
Et la sagesse dans la parole nous parle justement de cela.
La sagesse veut dire les ressources qui sont en Dieu.
Dieu a des solutions pour des problèmes.
Ce mot, sagesse, est utilisé une seule fois dans Romains 11, à la fin.
On voit tout un tableau des voies de Dieu avec Israël,
et à la fin, Paul exclame envers Dieu, dans une adoration,
parlant de cette sagesse de Dieu.
Maintenant, il faut que nous puissions recevoir et tirer de Dieu cette sagesse.
Le Seigneur Jésus en parle aussi dans Matthieu.
Là, dans Matthieu, nous voyons les croyants comme disciples.
Il veut nous donner cette sagesse pour que nous puissions croître.
Maintenant, qu'est-ce que ça veut dire rempli de sagesse?
Donc, la sagesse nous parle des ressources qui sont en Dieu.
Dieu a une réponse, Dieu a une solution pour tous les problèmes.
Rempli de sagesse veut dire, il n'y a pas de place pour d'autres choses.
Supposons qu'on a un problème.
Là, on va essayer toutes sortes de solutions, avec nos meilleurs efforts.
Ça, c'est la sagesse humaine.
Au lieu d'être dépendant de Dieu et être instruit par lui pour recevoir sa sagesse,
et ici, il a dit rempli de sagesse.
Qu'est-ce que ça veut dire? Il n'y a pas de place pour d'autres moyens.
Si je prends un verre d'eau, et j'ai un caillou dans ce petit verre d'eau,
je ne peux pas dire que ce verre est rempli d'eau.
Il faut enlever le caillou et encore mettre un peu plus d'eau dans ce verre
pour que le verre soit rempli d'eau.
Et ainsi, Dieu veut que nous soyons remplis de sagesse.
Ça veut dire qu'il n'y a pas de place pour d'autres choses.
C'est très simple pour comprendre, mais en réalité, c'est très difficile
parce qu'on utilise facilement d'autres ressources
au lieu que ces ressources de la sagesse de Dieu.
Un chrétien a dit que Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu.
Toutes les ressources sont en lui.
Il n'y a pas d'autres ressources pour nous, bien-aimés.
C'est pour cela, dans la prière, qu'on a dit aussi que nous sommes réunis au nom du Seigneur Jésus.
Ça veut dire, en disant cela, nous disons, il n'y a pas de ressources en nous.
Nos ressources sont seulement en lui.
Maintenant, mon cinquième point au verset 40.
La faveur de Dieu était sur lui.
La faveur ou la grâce.
Nous voyons dans Luc, l'évangile de Luc, une présentation de la grâce de Dieu.
C'est vraiment très spécial.
Dans le proverbe, il y a un verset qui dit,
ce qui attire dans un homme, c'est sa grâce.
Et pour l'appliquer à Dieu, on peut dire,
ce qui attire à Dieu, c'est sa grâce.
Dieu nous attire par sa grâce.
Et ainsi, il présente un homme sur la terre, le Seigneur Jésus, qui est Dieu,
et par lui, Dieu nous attire à lui-même.
Et ce qu'on voit ici, cet instrument de Dieu,
le Seigneur Jésus comme homme, comme être humain,
est un instrument de Dieu.
Il est rempli à l'intérieur de cette sagesse,
mais à l'extérieur, qu'est-ce qu'on voit?
On voit sur lui la grâce de Dieu.
Pour le dire d'une autre façon, il est revêtu de la faveur de Dieu.
On voit là un instrument, et en voyant le Seigneur Jésus marcher,
qu'est-ce qu'on voit? On voit la faveur de Dieu.
On voit la grâce de Dieu.
Son 45 nous parle de cela, que cette grâce est versée sur ses lèvres.
Il est un instrument de Dieu pour répandre cette grâce.
Maintenant, mon application,
et si Dieu veut que nous soyons un instrument,
que cette grâce puisse être sur nous aussi.
Juste une petite parenthèse.
Dans le contexte de Luc 1 et 2, il y a un résidu,
et on voit dans ce résidu plusieurs aspects de cette grâce de Dieu.
Il y a à peu près dix groupes, incluant le Seigneur Jésus,
qu'on peut indiquer qui faisons partie de ce résidu.
Aujourd'hui, bien-aimés, nous faisons partie d'un résidu, d'un reste.
La multitude de la profession chrétienne, malheureusement,
est influencée par beaucoup de choses, et nous ne sommes pas meilleurs.
En disant cela, ce n'est pas pour dire que nous sommes meilleurs que les autres,
mais c'est pour indiquer que nous sommes ici pour chercher à plaire à Dieu.
Et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, dans une mesure limitée,
on va plaire à Dieu. C'est ça, la question.
Et on va développer une relation avec Dieu.
Dieu veut aussi que cette grâce, cette faveur, soit sur nous.
Et ainsi, Dieu veut avoir une réponse dans l'adoration.
Dans Luc 1 et 2, on voit sept exemples de croyants qui ont loué Dieu.
Si je peux aussi inclure les anges qui ont béni Dieu,
il y a sept groupes qui ont loué Dieu.
Ça, c'est le résultat de cela. Dieu cherche des adorateurs.
Maintenant, le verset 52, Luc 2, verset 52,
et là, j'aimerais brièvement mentionner sept points.
Le premier point, c'est le nom Jésus.
Il est Dieu et homme.
Le nom veut dire l'éternel et salut.
Yahvé, Jéhovah, sauve ou est salut.
Et là, on a déjà les deux aspects de sa personne ensemble.
Yahvé, Jéhovah, et Dieu, l'humain.
Et son salut est dans le Seigneur Jésus qu'on a vu au verset 40.
Dans son humanité, il est l'instrument de Dieu.
Et le nom Jésus met les deux aspects de sa personne ensemble.
Il est parfaitement Dieu, il est parfaitement homme.
Et le nom Jésus implique qu'il est Dieu, qu'il est homme.
Mystère insondable! Quelle grandeur!
Et ce Jésus est vu ici dans son humanité.
Quelquefois, le nom est utilisé, puis l'emphase, selon le contexte, est sur le fait qu'il est Dieu.
Mais ici, l'emphase est sur le fait qu'il est homme.
Donc, premier point, Jésus.
Deuxième point, il avançait, il faisait des progrès.
On lit dans Galate 1, verset 14, parce que ce verbe n'est pas utilisé souvent dans la parole,
que Paul disait de lui-même qu'il faisait des progrès dans le judaïsme.
Paul, seul de Tarse, avant sa conversion, il faisait beaucoup de progrès, mais c'était dans le judaïsme.
Ici, nous voyons notre exemple.
Notre exemple parfait, c'est le Seigneur Jésus.
Il faisait des progrès.
Il était un juif, mais il n'est pas dit ici qu'il faisait des progrès dans le judaïsme.
Il est simplement dit, Jésus avançait.
Il faisait des progrès.
Ça, c'est notre exemple.
Faire des progrès.
Continuels.
J'aimerais ajouter tantôt quelques pensées par rapport au milieu du chapitre, de ce passage qu'on a lu tantôt,
pour souligner cela.
Est-ce qu'on fait des progrès?
Interpellons-nous-mêmes.
Posons-nous cette question-là devant Dieu.
Vous n'avez pas besoin de me répondre, mais il faut répondre à Dieu.
Il faut être honnête envers Dieu.
Est-ce que j'ai fait des progrès cette semaine, ou ce mois, ou cette année?
Ou est-ce que j'ai pas fait des progrès?
Soyons honnêtes.
Le Seigneur faisait des progrès chaque jour.
En vivant avec Dieu, on va faire des progrès chaque jour.
Comme le Seigneur Jésus était réveillé chaque matin, il faisait des progrès chaque matin, chaque jour.
Il apprit quelque chose chaque jour.
Le troisième point, en sagesse.
Et c'est donc pour indiquer que c'est par rapport à ces ressources qui sont en Dieu.
Et nous avons un autre exemple de cela avec l'apôtre Paul.
Dans 1 Corinthien 2, il parle aux Corinthiens, il dit,
Lorsque je suis venu chez vous, je n'ai pas parlé avec la sagesse humaine.
Il était dépendant de Dieu.
Il ne cherchait pas à impressionner les gens, mais il était simplement là un instrument de Dieu.
Un peu comme le Seigneur Jésus, comme on l'a vu dans Isaïe 53.
Dans la petitesse, il n'était pas reconnu par les chefs du peuple.
Et ainsi, cette sagesse n'est pas nécessairement une sagesse selon les pensées du monde, pas du tout.
C'est la sagesse selon les pensées du Dieu.
Maintenant, une petite parenthèse.
Le Seigneur Jésus est dans la gloire.
Et dans Jacques 3, verset 17, Jacques parle de la sagesse d'en haut.
Et que nous devons apprendre de lui, de cette sagesse qui vient d'en haut.
Jacques 1, verset 5, dit, si vous manquez de sagesse, demandez à Dieu libéralement.
Il donne libéralement, il ne fait pas de reproche.
Et dans Jacques 3, verset 17, nous voyons cette sagesse qui vient d'en haut, qui est pure.
Il y a trois, il y a sept points là, mentionnés par rapport à la sagesse qui vient d'en haut.
Nous devons tirer nos ressources de cette sagesse-là.
Le quatrième point, il avançait en stature.
Donc, premièrement, ça veut dire physiquement.
Il croissait physiquement.
Mais nous voyons la pensée générale et aussi un progrès envers la maturité.
Si c'est la maturité physique ou la maturité spirituelle, mentale, les deux vont ensemble dans le cas du Seigneur Jésus.
On peut avoir un homme qui est très fort, qui est mature physiquement, mais il a un petit bébé spirituellement.
Ça, ce n'est pas un bon équilibre.
Avec le Seigneur Jésus, nous voyons un équilibre parfait.
Il était un homme.
Il croissait pour être un homme.
Et en même temps, il croissait aussi spirituellement.
Si vous voulez prendre encore une autre note pour vos études, dans Levitique 2, nous voyons un exemple de cela par rapport à ce sacrifice du gâteau.
Le gâteau qui était présenté à Dieu, qui était fait de farine très fine.
Et cette farine très fine nous parle de cet équilibre qu'on voit dans la personne du Seigneur Jésus.
Il n'était pas déséquilibré, très fort physiquement, comme Samson, et très faible spirituellement.
Non, le Seigneur Jésus était fort spirituellement et physiquement en même temps.
C'est juste un exemple de cet équilibre.
Il y a d'autres aspects de l'équilibre aussi, évidemment.
Pour nous, c'est aussi une leçon, et on va revenir à cela une autre fois, Dieu voulant, dans Ephésiens 4.
Nous devons aussi avoir cet équilibre, cette stature, cette maturité.
Mais il faut garder ça pour une autre fois.
Le cinquième point, cette croissance était aussi en faveur.
Et maintenant, j'ai parlé déjà de cette faveur, de cette grâce de Dieu.
Donc ça, c'est le sujet de Luc.
Donc je saute au sixième point, auprès de Dieu.
Auprès de Dieu.
Ainsi, il était devant Dieu pour la joie du cœur de Dieu.
Dieu l'a vu, Dieu a eu son bon plaisir en lui.
Mais il était aussi marqué par le fait, le septième point, avec les hommes.
Il était là, et les hommes autour de lui ont reconnu quelque chose de spécial.
Ça ne veut pas dire qu'il était tout d'un coup populaire.
Je veux juste tourner, si vous voulez tourner à Luc 4.
Luc 4, verset 22.
Qu'est-ce qu'on voit là?
Tous, donc Luc 4, verset 22.
Tous lui rendaient témoignage et s'étonnaient des paroles de grâces qui sortaient de sa bouche.
Donc là, on voit cette faveur, cette grâce auprès des hommes.
Tous étaient étonnés.
Mais ensuite, ils l'ont jeté dehors.
Ils ne voulaient rien savoir de cette grâce de Dieu.
Ils n'ont pas compris.
Donc cette faveur avec les hommes, ça ne veut pas toujours dire que les hommes ont compris.
Mais la première impression qu'ils avaient était correcte.
C'était ici un instrument qui représentait la grâce de Dieu.
Est-ce que nous sommes un instrument qui représente la grâce de Dieu?
Dieu veut nous avoir ici dans ce monde méchant, ténébreux, comme un instrument pour lui, plein de grâces.
Et maintenant quelques mots encore sur cette scène dans le temple.
On voit là le Seigneur Jésus, l'enfant, verset 43, Jésus.
Et on le voit au verset 46, assis au milieu des docteurs.
Il faut que le Seigneur Jésus soit toujours le centre.
Un jeune homme de 12 ans, il est le centre.
Moralement, il faut qu'il soit le centre, à cause de cette perfection que nous avons vue en lui.
Et là, il est assis.
Ça veut dire, moralement, il a une place d'autorité.
Mais il n'a pas enseigné ces gens-là.
Ça ne convenait pas à cause de son âge.
Mais quand même, il était là, assis.
Et il a posé des questions.
Est-ce que le Seigneur Jésus est vraiment au milieu?
Est-ce qu'on lui donne cette place du centre?
Que nos pensées sont dirigées vers lui?
Que nous apprenons de lui?
Que nous nous demandons, est-ce que nous faisons ceci pour plaire au Seigneur?
Est-ce qu'il est vraiment au centre?
Est-ce qu'il est vraiment au centre?
Ensuite, nous voyons donc que ces gens étaient étonnés de son intelligence, verset 47.
Et verset 48 aussi.
Ça veut dire aussi, sa mère était étonnée.
Et qu'est-ce que le Seigneur dit au verset 49?
« Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon père? »
Maintenant, l'expression « aux affaires » s'est insérée dans le texte.
Ce n'est pas dans l'original.
On peut inclure une autre pensée.
« Ne saviez-vous pas qu'il me faut être dans la maison de mon père? »
Le Seigneur Jésus était ici dans le temple.
Et c'est lui qui s'occupait des intérêts du Dieu.
Dans Luc, nous voyons beaucoup d'emphase sur la maison.
Ce serait une pensée, un thème à suivre dans cet évangile, jusqu'à la fin.
Mais il était là pour prendre soin des intérêts de Dieu, dans la maison de Dieu, le temple,
où les gens cherchaient leur place.
Mais le Seigneur Jésus cherchait les intérêts de son père.
Est-ce que nous cherchons, par amour pour Dieu,
est-ce que nous cherchons ses intérêts par rapport à la maison de Dieu?
Nous sommes, bien aimés, toujours dans la maison de Dieu.
Mais est-ce que nous reconnaissons les droits que Dieu a?
Est-ce que nous sommes ici pour prendre soin des intérêts de Dieu?
Le Seigneur Jésus était là pour...
Il était motivé par cette question-là.
Il dit, il me faut être aux affaires de mon père.
C'est quelque chose qu'il fallait faire.
Il fallait, plus tard, il dit, il fallait que le Fils de l'homme souffre.
Mais ici, nous voyons, il faut qu'il soit aux affaires de son père.
Et une application pour nous, ainsi, ce serait notre désir,
selon l'instruction qu'on voit dans ce chapitre, d'être aux affaires de Dieu.
Pourquoi j'insiste sur ça?
Ce sera le moyen de notre croissance spirituelle.
En étant occupés des intérêts de Dieu, on va croître spirituellement, bien aimés.
Et ainsi, nous avons notre exemple parfait, le Seigneur Jésus.
Il y aura d'autres passages qu'on verra une autre fois,
qui mettent beaucoup d'emphase sur la parole.
Cette croissance n'est pas sans la parole.
Et on voit aussi que le Seigneur Jésus, avec les docteurs,
il était occupé de la parole, évidemment.
Mais pour l'instant, je soulie cette relation.
Le Seigneur Jésus était conscient de cette relation avec les docteurs.
Le Seigneur Jésus était conscient de cette relation avec son père.
Et il cherchait à plaire à son père.
C'est pour ça qu'il dit, il me faut être aux affaires de mon père.
L'application pour nous, en cherchant à plaire à Dieu,
en cherchant à être occupés de ses intérêts,
des choses qu'il regarde,
nous allons en même temps faire des progrès,
et nous serons une bénédiction.
Comment être une bénédiction pour les autres ?
En étant occupés des intérêts de Dieu, on sera une bénédiction.
L'apôtre Paul, il était marqué par ce zèle pour les intérêts de Dieu.
Et ainsi, il était une bénédiction pour les autres.
C'est la même chose pour nous.
En étant occupés d'un saint zèle pour les intérêts de Dieu.
Je ne dis pas un zèle charnel.
Les pharisiens avaient un zèle charnel.
Les corinthiens avaient un zèle, même comme croyants,
avaient un zèle charnel.
Mais ce n'était pas ce zèle duquel je parle maintenant.
Avec le Seigneur Jésus, on voit ce zèle par amour pour Dieu.
Et c'est ça qu'on voit aussi avec l'apôtre Paul.
Donc peut-être une autre fois, on va parler de l'exemple de l'apôtre Paul.
Et s'il y a maintenant une question, peut-être une question importante,
on peut la poser maintenant.
Sinon, après la réunion, on peut se parler si vous avez des questions.
C'est un sujet inépuisable, bien aimé.
On pourrait étudier longtemps, puis Dieu voulant,
si le Seigneur nous laisse encore ici,
on va parler plusieurs réunions sur ce sujet-là.
Puis c'est pour notre encouragement, c'est pour nous stimuler.
Ce n'est pas pour nous condamner.
Même si vous vous sentez condamné par une remarque que je dis,
ce n'est pas que je le dis pour vous condamner.
Mais c'est pour vous encourager, pour qu'on puisse croître.
Et on verra plus tard des leçons importantes, comment croître.
Mais on a commencé par l'exemple parfait.
Là, il n'y a pas de remarques négatives.
Là, il n'y a pas de critiques.
On a juste un exemple parfait.
Quel encouragement que le Seigneur bénisse sa parole. …
Transcription automatique:
…
On va parler aussi des buts, des objectifs que Dieu a pour la croissance. Pourquoi?
Et plus tard, si le Seigneur nous laisse encore ici, j'aimerais aussi parler du premier amour.
Le Seigneur veut que nous soyons dans un état de premier amour pour qu'on puisse faire des progrès.
Et ça va ensemble aussi avec un autre sujet, être vainqueur.
Et là peut-être on parlera aussi des moyens que Dieu nous donne pour être des vainqueurs.
Donc vous voyez, c'est un vaste sujet. La croissance spirituelle a des aspects différents,
mais c'est un sujet merveilleux parce que le Seigneur veut que nous puissions croître.
Je ne sais pas si j'ai donné l'exemple la dernière fois.
Supposons que maman a un bébé, puis le bébé est tellement charmant, tellement joli,
puis la maman dit, j'aimerais qu'elle reste comme ça.
Mais ce ne serait pas correct. Après quelques semaines, elle se faisait beaucoup de soucis.
Elle veut que le bébé croisse.
Dieu, notre Père, veut que nous croissions, que nous fassions des progrès à l'école de Dieu.
L'école de Dieu, ce serait aussi un sujet à considérer par rapport à la croissance spirituelle.
Nos jeunes passent à l'école, passent des classes, vont faire des examens.
Il faut qu'ils passent les examens pour ensuite prendre une autre classe, pour avoir d'autres degrés.
Ainsi, il y a une question de croissance.
Et ça, c'est l'école de Dieu pour nous aussi.
Je dis quelques fois aux élèves, aux étudiants, je dis, vous êtes à l'école, puis en vacances.
Moi, je suis encore à l'école.
Moi, je suis toujours à l'école de Dieu.
On n'a pas de vacances à l'école de Dieu.
Et ainsi, on est toujours à l'école de Dieu.
Et ça va ensemble avec la croissance spirituelle.
Maintenant, on a lu dans Matthieu 10, un verset clé.
Et j'aimerais lire d'autres versets après.
Matthieu 10, verset 24.
Le disciple n'est pas au-dessus du maître, ni l'esclave au-dessus de son Seigneur.
Qui est le maître? Le Seigneur Jésus.
Qui est le Seigneur? C'est encore le Seigneur Jésus.
Il a tous les droits.
Il nous a acquiert, il nous a acheté par son sang précieux.
On a parlé de cela dans notre cantique.
Et il veut que nous fassions des progrès comme disciples.
Donc, nous sommes ses esclaves.
Nous lui appartenons.
Il nous a acheté.
Il a des droits sur nous.
Mais nous sommes aussi des disciples, des élèves, des étudiants.
Et un disciple dans la Bible n'est pas seulement quelqu'un qui apprend,
mais aussi quelqu'un qui met cela en pratique.
Il suit le maître.
En anglais, on dit, he's a follower.
Donc, on est élève à l'école du Dieu, on est disciple.
Ça, c'est la formation.
Et ce n'est pas juste une formation intellectuelle.
On apprend par le modèle du maître.
On a vu cela la dernière fois dans Luc II.
Le Seigneur Jésus est notre modèle, il est notre exemple.
Et le disciple apprend de lui.
Le disciple est donc en formation pour pouvoir suivre le maître.
En même temps, le disciple est un esclave parce qu'il reconnaît les droits du maître,
les droits du Seigneur.
Les deux vont ensemble.
Et dans le chapitre 10, à la fin, on a lu tout un résumé que le Seigneur donne.
Celui qui aime père ou mère, verset 37, plus que moi n'est pas digne de moi.
Donc, c'est une question d'amour pour le Seigneur.
De placer le Seigneur en première priorité.
Si on place d'autres plus haut que le Seigneur, on a un problème.
Et on ne va pas croître spirituellement.
Ou le verset 37 dit aussi, celui qui aime fils ou filles plus que moi n'est pas digne de moi.
C'est naturel.
Les parents aiment leurs enfants.
Et ce serait tout à fait injuste de ne pas les aimer.
Mais si cet amour pour les enfants remplace l'amour pour le Seigneur, là on a un problème.
Donc ici, le Seigneur met tout en place.
C'est Lui qu'on aime en premier.
Et là on va faire des progrès à l'école de Dieu.
Pas seulement les jeunes avec nous, aussi ceux qui sont plus avancés.
Moi j'ose dire, s'il y a ici un frère ou une sœur de 81, il faut encore qu'ils fassent des progrès à l'école de Dieu.
On apprend toujours, on ne peut jamais arrêter.
Si vous pensez, maintenant j'ai tout appris, maintenant j'arrête, là c'est le début du déclin.
On doit toujours faire des progrès.
On doit toujours apprendre à l'école de Dieu.
Il y a toujours d'autres choses à apprendre.
Et le Seigneur dit, c'est très fort, au verset 37, à la fin du verset 37, celui qui aime fils ou filles plus que moi n'est pas digne de moi.
Donc il faut placer le Seigneur toujours en premier.
Et les autres relations sont importantes, mais elles doivent être soumises au Seigneur.
Il doit avoir la première classe.
Au verset 38, celui qui ne prend pas sa croix, il ne vient pas après moi.
Suivre le Seigneur Jésus est un chemin difficile.
Ça implique aussi le jugement de soi-même.
La croix exclut ce qui est de l'homme.
Il n'y a aucune place pour ma pensée, pour ma volonté.
Il y a seulement de la place pour la volonté du Maître.
Et la croix met de côté ce qui est de l'homme.
Et le Seigneur dit, celui qui ne prend pas sa croix, il ne vient pas après moi.
Il faut suivre le Maître.
On va voir ça plusieurs fois, et peut-être ce soir une autre fois,
comment les disciples dans les évangiles ont suivi le Maître.
Suivre le Maître, c'est notre tâche.
Je donne juste un exemple pour que vous puissiez comprendre mon point.
Il y avait un homme dans les évangiles, Matthieu, dans le même évangile,
notre nom est Lévi, il était publicain, il ramassait les taxes pour les Romains.
Et là, un jour, le Seigneur Jésus a dit, Lévi, ou Matthieu, lève-toi !
Il s'est levé, et on lit, il a suivi, il a suivi le Maître.
Et c'est ça que le Seigneur Jésus veut aussi, ici dans Matthieu 10, verset 38,
Il ne vient pas après moi, ça veut dire qu'il faut suivre le Seigneur Jésus.
Pour Lévi, le Seigneur Jésus est devenu plus important que toute autre chose.
Et le lendemain, il a invité tous ses amis, tous les gens qu'il connaissait dans sa maison,
et le Seigneur était là, puis là, il a servi le Seigneur Jésus dans sa maison.
Le Seigneur Jésus avait toute la place, et ainsi le Seigneur Jésus veut avoir toute la place dans nos vies.
Ça, c'est la clé pour la croissance spirituelle.
Si je veux donner au Seigneur Jésus une petite place, disons 20%,
ou peut-être vous êtes très généreux, vous dites, je veux donner 50% au Seigneur.
Non, il faut que le Seigneur Jésus puisse avoir toute la place.
Et puis là, il y aura de la croissance. Là, on va faire des progrès à l'école de Dieu.
Au verset 39, il dit d'une autre façon, celui qui aura trouvé sa vie, la perdra.
Si on veut vivre pour nous-mêmes, on va perdre cette vie.
Mais celui qui aura perdu sa vie pour l'amour de moi, le Seigneur place les bonnes priorités ici.
Pour l'amour de moi, vous avez perdu votre vie, vous m'avez placé en premier, félicitations.
Le Seigneur dit, là, tu trouveras la vie.
Ça semble être une contradiction. On perd la vie et on la trouve.
Mais c'est par rapport à Lui, par amour pour Lui.
C'est la clé pour la croissance spirituelle.
J'ai dit tantôt, il faut donner toute la place au Seigneur Jésus.
Mais ici, c'est pour l'amour de Lui.
Les deux vont ensemble.
Et c'est pour ça que j'ai mentionné le premier amour comme sujet à étudier plus tard.
Parce que c'est le secret pour la croissance.
Sans l'amour pour Lui, on ne va pas croître.
Vous pouvez peut-être apprendre la Bible par cœur.
Félicitations, c'est merveilleux.
Je ne dis pas que vous ne devez pas le faire.
Mais il faut que ce soit par amour pour Lui.
C'est ça le point.
Vous allez distribuer des traités pour le Maître.
C'est bon.
Mais il faut que ce soit par amour pour Lui.
Et ainsi on peut répéter les exemples.
Il faut que ce soit par amour pour Lui.
Verset 40.
Celui qui vous reçoit, me reçoit.
Ici le disciple est le représentant du Seigneur Jésus.
Et ainsi le Seigneur dit, celui qui vous reçoit, me reçoit.
Et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé.
Donc il y a un lien ici entre le disciple, entre le Seigneur Jésus et entre Dieu qui a envoyé le Seigneur Jésus.
C'est merveilleux de voir ça.
Le disciple qui apprend du Maître est maintenant aussi son représentant.
Et le disciple est aussi un prophète parce que le disciple représente le Maître.
Il parle du Maître.
Verset 41.
Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra la récompense d'un prophète.
Celui qui reçoit un juste, un disciple, si vous voulez suivre le Seigneur Jésus,
il veut que vous soyez sa mouthpiece, sa porte-parole, son porte-parole.
Et ici le prophète indique cela.
Mais pas seulement cela.
Il veut aussi qu'on le représente.
Lui, il est le roi qui est juste.
Et ainsi il veut que le disciple soit juste.
Là il n'y a pas de place pour des choses qui sont cranches.
Il faut que le disciple soit juste.
Et là on va recevoir la récompense d'un juste.
Et ainsi au verset 42.
Un disciple est aussi considéré comme un petit.
Dans le monde, un disciple, un chrétien n'est pas reconnu.
Il est peut-être regardé comme quelqu'un qui est petit.
Mais si on représente le Seigneur Jésus,
et même les jeunes et les enfants au milieu de nous qui sont jeunes,
qui veulent suivre le Seigneur Jésus,
un de ces petits est important pour le maître.
Et le maître prend soin d'eux.
Et il voit si quelqu'un donne quelque chose.
Même si c'est juste un verre d'eau.
En qualité de disciple.
En vérité, je vous dis, il ne perdra point sa récompense.
Maintenant je vais revenir encore une fois au verset 24.
Le disciple n'est pas au-dessus du maître.
Vous voyez là la formation.
Le maître est là.
Et le disciple est là.
Et le disciple va croître, va croître, va croître.
Il faut qu'il devienne comme le maître.
Mais il ne sera jamais au-dessus du maître.
Satan, il voulait être plus grand que Dieu.
Et là c'était l'orgueil.
Il est tombé dans l'orgueil.
Le disciple, il faut qu'il apprenne du Seigneur.
C'est la formation.
Si vous voulez juste voir Luc 6, verset 40.
L'évangile de Luc, chapitre 6, verset 40.
C'est un verset semblable.
Le disciple n'est pas au-dessus de son maître.
Mais tout homme accompli sera comme son maître.
Là on voit le standard.
Le standard de Dieu est que le disciple devienne comme son maître.
Le standard est très élevé.
Qui peut dire qu'il a atteint ce standard ?
Personne de nous peut le dire.
Mais c'est quand même le standard de Dieu.
Ça suffit qu'il devienne comme le maître.
Ça c'est le standard pour chacun de nous.
Et ainsi on a donc la pensée de la formation.
Nous sommes à l'école de Dieu d'une forme
pour que nous devinions comme le Seigneur Jésus,
comme son maître.
Et ainsi il sera accompli ou rendu parfait.
C'est tout un défi.
Maintenant j'aimerais encore parler de quelques versets.
Dans Matthieu, nous voyons, juste pour commencer, dans Matthieu 3, verset...
Parce que le Seigneur Jésus s'est fait baptiser par Jean le Baptiseur.
Le Seigneur Jésus n'avait pas besoin d'être baptisé pour lui-même.
Mais par ce baptême-là, il s'est identifié avec les croyants au milieu d'Israël
qui se sont humiliés, qui ont confessé leurs péchés,
qui se sont fait baptiser par Jean le Baptiseur.
Et là, le Seigneur Jésus s'est identifié avec eux.
Puis là, à ce moment-là, les cieux ont été ouverts.
Et il le dit dans Matthieu 3, verset 16.
Jésus ayant été baptisé, monta aussitôt, s'éloignant de l'eau.
Et voici, les cieux lui furent ouverts, et il vit l'Esprit du Dieu descendant comme une colombe
et venant sur lui, verset 17.
Et voici une voix qui venait des cieux disant,
Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon bon plaisir.
C'était le seul sur la terre sur lequel les cieux s'ouvrent.
Mais maintenant, une pensée.
Dieu veut nous avoir comme des fils bien-aimés.
Il y aura toujours une grande distinction entre le Seigneur Jésus et nous.
Mais Dieu aime nous voir aussi comme des fils pour la satisfaction de son cœur.
Donc c'est une pensée qui s'ajoute.
C'est dans cette relation d'amour que nous sommes placés pour être des disciples.
Tantôt on a parlé que nous sommes à l'école de Dieu des disciples,
que nous sommes des esclaves du Maître, on reconnaît ses droits.
Mais ici nous avons aussi une autre pensée.
Comme il y a une relation entre Dieu le Père et Dieu le Fils,
il y a aussi une relation entre Dieu et nous, comme croyants.
Et Dieu aime nous voir pour lui-même, pour des fils, en qui il a trouvé son bon plaisir.
Je répète, il y a toujours une grande différence entre le Seigneur Jésus et nous.
Mais Dieu veut nous avoir aussi comme ses fils.
Et ainsi, cette formation de laquelle on a parlé tantôt,
est une formation qui s'accomplit dans le contexte d'une relation d'amour.
Maintenant, chapitre 4.
Dans Matthieu, le Seigneur Jésus est le grand enseignant.
Le mot disciple veut dire quelqu'un qui est formé, comme j'ai dit tantôt,
qui est étudiant à l'école de Dieu et qui suit le Maître.
Mais du côté du Maître, il est présenté comme l'enseignant.
Le Maître veut dire celui qui enseigne.
Le mot qu'on a vu dans Matthieu 10, tantôt, le disciple n'est pas au-dessus du Maître.
Le mot Maître veut dire celui qui enseigne.
Et la dernière fois, dans Luc 2, nous avons vu que le Seigneur Jésus lui-même était enseigné à l'école de Dieu.
Mais maintenant, il a commencé son ministère public.
Maintenant, c'est lui qui est l'enseignant.
Il enseigne.
Et dans Matthieu 4, verset 23, nous voyons son enseignement public dans leur synagogue.
Je ne veux pas élaborer de ces points-là.
Mais ensuite, dans chapitre 5, nous voyons que les foules, les multitudes sont venues.
Et là, ses disciples s'approchèrent de lui.
Et dans Matthieu 5, verset 2, ayant ouvert sa bouche, il est enseigné.
Dans Matthieu, mais aussi dans les autres évangiles, mais surtout dans Matthieu,
le Seigneur Jésus est le grand enseignant, le Maître qui enseigne.
Et là, nous voyons un enseignement merveilleux.
Les qualités que le Seigneur Jésus mentionne ici dans le serment sur la montagne,
8 ou 9 qualités, sont des qualités qu'il aime voir avec vous et moi.
Verset 3, « Bienheureux les pauvres en esprit ».
Ça veut dire, il n'y a pas de place pour l'orgueil.
Il n'y a pas de place pour la volonté propre.
On veut suivre le Maître dans un monde où il est rejeté.
Et c'est pour cela que nous avons besoin de ces qualités, pauvres en esprit.
Mais aussi, ce qui mène d'ailleurs, verset 4,
on réalise que dans ce monde, tout est à l'envers,
et tout n'est pas selon les pensées de Dieu, on mène d'ailleurs.
Mais, on sera consolé parce qu'on va mettre notre confiance en lui
et on va s'appuyer sur lui pour recevoir de ses ressources.
Au verset 5, « Bienheureux les débonnaires ».
Tantôt, je vais lire quelque chose dans Matthieu 11,
on va voir le débonnaire par excellence.
Le Seigneur Jésus était le débonnaire.
Ici, il veut que ses disciples, vous et moi,
que nous soyons débonnaires, humbles,
car c'est eux qui hériteront de la terre.
« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice.
Les droits du Maître sont rejetés,
mais un disciple a faim et soif de la justice. »
Le mot « justice » est un mot clé pour l'évangile de Matthieu
parce que l'évangile de Matthieu, c'est l'évangile du roi.
Le roi et ses droits.
La justice est un thème important dans cet évangile.
Mais aussi, la qualité qu'on trouve en Dieu.
Verset 7, « Bienheureux les miséricordieux ».
Dieu est un Dieu miséricordieux, ça veut dire plein de compassion
et ainsi, il veut que ses disciples puissent avoir cette compassion,
cette miséricorde.
Verset 8, « Pur de cœur ».
Est-ce que nous sommes purs de cœur ?
Dans un monde qui est tellement croche
et beaucoup de chrétiens qui sont tellement mélangés par toutes sortes de choses,
un cœur pur veut dire un cœur qui est fixé sur le Seigneur Jésus,
qui n'est pas affecté par ces choses,
mais qui est séparé pour le bien-aimer.
Un cœur pur.
C'est ça que Dieu aime voir avec nous.
Et si nous avons ces qualités-là,
c'est là où on va faire des progrès pour la croissance spirituelle.
Si ces qualités ne sont pas là,
il faut que le Seigneur travaille d'abord
pour que ces qualités deviennent une réalité dans nos vies.
Donc si je présuppose que ces qualités sont là,
puis là on va faire des progrès à l'école de Dieu.
Cette pureté est une qualité importante et nécessaire.
Au verset 9, ceux qui procurent la paix,
nous vivons dans un monde de chicanes, de combats.
Mais un disciple doit être caractérisé par la paix
parce qu'il représente le prince de paix, le Seigneur Jésus.
Il est le prince de paix.
Et aussi au verset 9, il est dit qu'ils seront appelés fils de Dieu.
Donc on parlait tantôt aussi de la relation avec Dieu.
Dieu trouve son bon plaisir en ses fils.
On a parlé de cela tantôt.
Des fils de Dieu qui représentent ce que Dieu est.
Et au verset 10, la conséquence, ils seront persécutés.
Bienheureux, ceux qui sont persécutés.
Un rejet est déjà une persécution.
On n'est pas persécuté comme dans le monde musulman,
dans le monde de l'islam.
Mais d'une autre façon, on peut être persécuté et méprisé.
C'est quand même une forme de persécution.
Mais il faut que ce soit pour l'amour, pour le Seigneur, comme on a vu tantôt.
Et ainsi on voit donc les qualités qui sont nécessaires pour un disciple,
pour qu'il puisse croître à l'école de Dieu.
Si vous voulez tourner avec moi au chapitre 7,
c'est la fin du serment sur la montagne.
Et là, nous voyons comment le Seigneur Jésus conclut ce message
par une parole très sérieuse, très solennelle.
Verset 24.
Quiconque donc entend ces miennes paroles et les met en pratique,
je les comparerai à un homme prudent.
Est-ce qu'on est tous des hommes prudents ?
Marqué par la prudence, par la sagesse, c'est ça qu'il veut.
Comment être prudent ?
Ok, on va le voir tantôt.
Qui a bâti sa maison sur le roc.
Et la pluie est tombée, et les torrents sont venus,
et les vents ont soufflé et ont donné contre cette maison.
Et elle n'est pas tombée car elle avait été fondée sur le roc.
Verset 26.
Quiconque entend ces miennes paroles et ne les met pas en pratique,
sera comparé à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable.
Et la pluie est tombée, les torrents sont venus,
et les vents ont soufflé et ont battu cette maison.
Et elle est tombée, et sa chute a été grande.
La première catégorie, c'est ceux qui écoutent et qui mettent la parole en pratique.
La deuxième catégorie, c'est ceux qui écoutent,
mais ils ne mettent pas la parole en pratique.
Ils veulent suivre les traditions de l'homme.
Comme dans ce temps du Seigneur Jésus,
c'était les gens qui voulaient suivre les traditions des parisiens,
ou les enseignements rabbiniques.
Non, il faut suivre l'enseignement de l'enseignant par excellence, du maître.
Il faut suivre son enseignement.
Mais suivre son enseignement veut dire aussi obéir et mettre cela en pratique.
Voilà.
C'est un autre secret pour la croissance spirituelle.
Le Seigneur veut qu'on mette la parole en pratique.
Dans Jean 13, verset 17, il dit,
« Si vous savez ces choses, bien heureux vous êtes si vous les faites. »
Savoir les choses n'est pas suffisant.
Il veut qu'on mette la parole en pratique,
et c'est ça le secret pour la croissance spirituelle,
et c'est ça qu'on voit avec le Seigneur Jésus.
Verset 28-29,
« Il arriva que quand Jésus eut achevé ses discours,
les foules s'étonnaient de sa doctrine. »
Pourquoi ?
« Car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leur scribe. »
C'est quoi la différence ?
Pourquoi le Seigneur Jésus avait autorité ?
Parce qu'il faisait ce qu'il disait, et disait ce qu'il faisait.
Il y avait une harmonie entre ses paroles et ses actions.
Tandis qu'avec les pharisiens et les chefs religieux,
ils disaient beaucoup, mais ils ne faisaient pas.
Et ainsi, ils n'avaient pas d'autorité.
Mais, bien aimé, c'est la même chose pour nous.
On dit quelque chose, mais on ne le fait pas.
On perd notre autorité.
Le Seigneur veut qu'on mette la parole en pratique.
Ça, c'est le secret, un autre secret pour la croissance spirituelle.
On écoute, puis ça sort par l'autre oreille.
Là, on ne va pas faire des progrès.
En faisant la parole, c'est là où on va faire des progrès.
Chapitre 11 maintenant.
Chapitre 11, versets 28 à 30.
Dans chapitre 11, nous voyons que le Seigneur Jésus
était déjà rejeté par les chefs religieux, et il le savait.
Et c'est pour cela qu'il prie au Père, au verset 25.
Vous pouvez lire ce passage.
C'est un passage merveilleux.
On voit le secret de la personne du Seigneur Jésus.
Dieu est homme en une personne.
Le secret de la relation entre Dieu le Père et Dieu le Fils
sont des choses qui nous dépassent complètement.
Mais nous voyons aussi la soumission du Seigneur Jésus.
Il était soumis.
Il était obéissant.
On a parlé de cela déjà.
L'obéissance est une clé pour la croissance spirituelle.
Et dans ce contexte-là, le Seigneur dit maintenant au verset 28.
Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés.
Et moi, je vous donnerai du repos.
Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi,
car je suis débonnaire et humble de cœur.
Et vous trouverez le repos de vos âmes, car mon joug est aisé et mon fardeau est léger.
Bien aimé, c'est un passage merveilleux.
On pourrait parler toute une soirée de ces quelques versets qu'on a lus maintenant.
C'est très riche.
Mais je voulais le mettre dans le contexte de ce qu'on a discuté,
de la croissance spirituelle.
La croissance spirituelle.
Venez à moi.
Ça, c'est le premier point.
Pour croître spirituellement, il faut toujours venir à lui.
Ce soir aussi, en lisant la parole, il faut venir au Seigneur Jésus.
Ou si vous avez des fardeaux que personne ne connaît, il faut aller à lui.
C'est bien ce passage, puis c'est correct, pour annoncer l'évangile.
Je n'ai rien contre ça, c'est bien correct.
Mais c'est aussi un passage dans le contexte pour le disciple,
dans un monde où il est rejeté, où le maître était lui-même rejeté.
Si le maître était rejeté, qu'est-ce que ça veut dire ?
Le disciple sera rejeté aussi.
Et où est-ce qu'il trouve ses ressources ?
Est-ce qu'il va se décourager ? Non.
Il va venir à lui.
Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez.
Le mot fatigué implique qu'il travaille fort.
On se fatigue parce qu'on travaille tellement.
Je ne sais pas si c'est négatif ici ou positif.
Souvent c'est positif.
Vous pouvez lire ça, 1 Corinthiens 15, verset 58.
Paul parle des croyants qui travaillent fort.
Il dit que ce n'est pas en vain.
Le Seigneur va récompenser ça.
Vous pouvez lire ça, 1 Corinthiens 15, verset 58.
Donc, pour se fatiguer, pour le Seigneur, c'est bien correct.
Mais il faut le faire en communion avec lui.
Et il dit, venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés.
Peut-être là, être chargé, ce n'est pas les fardeaux du judaïsme.
C'est peut-être ça.
Ou d'autres fardeaux qu'on peut se mettre sur ses épaules.
Des fardeaux que le Seigneur ne met pas sur nos épaules.
On peut faire toutes sortes de fardeaux.
Non, il faut venir à lui.
Et moi, je vous donnerai du repos.
La pensée du repos implique aussi un rafraîchissement.
Tu seras rafraîchi dans la présence du Seigneur Jésus.
Psalm 23, par exemple.
On sera rafraîchi.
On se repose vraiment dans sa présence.
On est nourri.
Donc ça, c'est la première étape.
Venir à lui.
Puis là, il va prendre soin de nous, de nos besoins.
Il connaît.
Il reconnaît.
Il va prendre soin de cela.
La deuxième étape.
Prenez mon jug sur vous.
On est à l'école de Dieu.
On veut apprendre, on veut croître.
Prenez mon jug.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Comme le Seigneur Jésus était soumis à l'autorité de Dieu.
On a parlé de cela.
Il était rejeté par son propre peuple.
Il se soumet à la souveraineté de Dieu.
Prenez mon jug.
Il y a aussi cette pensée.
Un jug veut dire deux vont ensemble.
Un jug était utilisé pour faire marcher deux vaches ensemble sous le même jug.
Ou deux bœufs ensemble sous le même jug.
Pour labourer.
Ainsi, le jug veut dire mettre ensemble avec le Seigneur.
Le Seigneur va nous accompagner.
Mon jug, comme il est soumis, il veut que nous soyons soumis.
Mais mon jug veut dire aussi, si lui marche à côté de moi, qui est plus fort?
Il est plus fort.
Quel soulagement!
Si je me mets sous son jug, il va m'accompagner.
Il va porter mon fardeau.
Il va me guider.
Il va m'aider.
Il va être avec moi, mon conducteur.
Toutes mes ressources sont là.
Sous la condition que je me soumets à son jug.
C'est la seule condition.
Et ensuite, il dit, apprenez de moi.
Ici, c'est un mot qui veut dire, on apprend comme un disciple.
Tantôt, on avait parlé d'un disciple qui apprend.
Il est un élève à l'école de Dieu.
Il suit le maître.
Alors, le maître dit maintenant, apprenez de moi.
Il est le maître qui nous enseigne.
Il est notre modèle.
Il est tout.
Apprenez de moi.
Quel privilège!
Ça, c'est pour la croissance spirituelle.
Et ensuite, il dit, pourquoi on doit le faire?
Car je suis débonnaire.
Il ne s'impose pas comme un maître dur.
Il est débonnaire.
Il ne donne pas des offenses.
Il ne charge pas.
Il est débonnaire.
La qualité du maître, il veut que cette qualité soit aussi avec les disciples.
On a vu ça dans Matthieu 5.
Et il est humble.
Ça veut dire accessible.
Il est accessible aux plus petits.
Il est devenu humble.
Philippiens 2, si vous voulez lire ça à la maison.
Là, on voit comment le Seigneur Jésus s'est humilié.
L'humble est accessible pour tous et chacun.
Humble de cœur.
Il ne cherchait pas quelque chose pour lui-même.
Il cherchait à glorifier Dieu.
Il est notre exemple parfait.
Quel est le résultat?
Vous trouverez le repos de vos âmes.
Donc le premier repos est pour nous rafraîchir.
Mais ici, c'est un repos de nos âmes.
Dans nos circonstances difficiles.
Ainsi, on est au-dessus de nos circonstances.
Ce repos de vos âmes veut dire qu'on n'est plus affecté par ces circonstances difficiles.
On marche sur les vagues, pour ainsi dire.
Comme Pierre marchait sur les vagues.
La tempête était là.
Il marchait sur les vagues parce que ses yeux étaient fixés sur le Seigneur Jésus.
Et ainsi, il donne le repos dans des circonstances difficiles.
Paul parle de ce repos dans Philippe 4.
Un repos merveilleux.
Il était en prison.
Mais il connaissait ce repos.
Et là, le Seigneur ajoute encore à cette rame.
Car mon jug est aisé et mon fardeau est léger.
Encore deux passages, si vous me permettez.
Parce que le sujet est merveilleux.
Dans Matthieu 12, où le Seigneur Jésus était rejeté par les chefs religieux.
Et ça vaut la peine de lire ce chapitre.
On voit que le Seigneur Jésus a guéri un homme qui était aveugle.
Sourmuette.
Possédé d'un démon.
C'était trois signes qu'il était le Messie.
Et les chefs disaient non.
Il a fait sa part.
Ils ont rejeté le Seigneur Jésus complètement.
Malgré le fait qu'il a montré sa grandeur dans ce chapitre.
Et dans Matthieu 12, à la fin.
Nous voyons que la parenté du Seigneur Jésus, même sa mère, était en dehors de la maison.
Donc il y avait les chefs religieux.
Les ennemis.
Il y avait les relations naturelles.
Comme sa mère, ses frères et soeurs.
Mais en dedans de la maison, il y avait des disciples qui étaient assis à ses pieds.
Matthieu 12, verset 50.
Verset...
On lit depuis le verset 48.
Au milieu du verset 48.
Qui est ma mère et qui sont mes frères.
Verset 49.
Et étant dans sa main vers ses disciples.
Il dit voici ma mère et mes frères.
Car, notons.
Quiconque fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Celui-là est mon frère et ma soeur et ma mère.
Tantôt on a dit, on a une relation d'amour avec Dieu le Père.
Comme ses fils.
Maintenant nous voyons une relation avec le Maître lui-même.
Il dit.
Quiconque fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Celui-là est mon frère et ma soeur et ma mère.
Une relation avec le Maître lui-même.
OK.
Nous voyons dans les écrits de Paul.
Que notre relation avec le Seigneur Jésus est encore plus intime.
Je ne parle pas de cela maintenant.
Mais juste pour souligner.
Un lien intime avec le Maître.
C'est merveilleux.
Plus intime que la parenté naturelle avait avec lui.
Donc est-ce que nous voulons faire sa volonté.
Là on va croître.
Dans sa présence on va faire des progrès.
Puis là dans chapitre 13.
Nous voyons comment il nous enseigne.
Il est rejeté par son peuple.
Et dans chapitre 13.
Nous voyons tout un enseignement que le Seigneur donne.
Le grand enseignant.
Et qu'est-ce qu'on lit au verset 54.
Après qu'il avait achevé ses paraboles.
Verset 54.
Étant venu dans son pays.
Il les enseignait dans leur synagogue.
En sorte qu'ils étaient étonnés.
Ils disaient.
D'où viennent à celui-ci cette sagesse et ces miracles.
Ensuite.
On voit que le Seigneur dit au verset 57.
Un prophète n'est pas sans honneur.
Si ce n'est dans son pays et dans sa maison.
Ça c'est sa position.
Mais en même temps.
Il inscrit les disciples.
On va revenir au verset 52.
Au verset 52.
Il leur dit.
C'est pour cela.
Que tout scribe.
Qui a été fait disciple.
Du royaume des cieux.
Est semblable.
A un maître de maison.
Qui produit de son trésor.
Des choses nouvelles.
Et des choses vieilles.
Voilà.
Un autre secret.
Pour la croissance spirituelle.
Il veut qu'on.
Qu'on soit occupé de sa parole.
Comme un scribe.
Et qui reconnaît.
Les droits du maître.
Il est rejeté par son propre peuple.
Mais ici.
Un disciple.
Est un disciple.
Du royaume des cieux.
Ça veut dire.
Il reconnaît le maître.
Comme étant le vrai roi.
Malgré le fait.
Que le roi est rejeté.
Par son propre peuple.
Et ce disciple.
Est instruit par le maître.
Et il le compare.
Avec un maître de maison.
Qui produit de son trésor.
Des choses nouvelles.
Et des choses vieilles.
Et ainsi bien aimé.
Le Seigneur Jésus.
Veut nous avoir.
Comme un maître de maison.
Qui peut.
Ouvrir les trésors de la maison.
Qui peut.
Faire sortir.
Des trésors merveilleux de cette maison.
Des choses vieilles.
Qu'il connaissait déjà.
Mais qui sont toujours nouvelles.
D'une façon ou d'une autre.
Et des choses nouvelles.
Qui n'ont jamais.
Auparavant connues.
Donc est-ce qu'on veut être.
Un tel disciple.
Là on va faire des progrès.
A l'école de Dieu.
C'est garanti.
Et puis.
Peut-être.
Il y avait encore un verset.
Que je voulais mentionner.
Mais le temps passe vite.
Mais si vous voulez prendre ça avec vous.
Comme pensée générale.
On veut être disciple du maître.
Pour faire des progrès.
A l'école de Dieu.
Là on a appris une grande leçon.
Et du vouloir une autre fois.
On va voir encore quelques versets.
Dans l'évangile.
Et ensuite on va prendre des passages.
Dans les épitres.
Et la croissance.
La formation spirituelle.
C'est tout le sujet.
Mais c'est pour notre encouragement.
C'est pour.
Nous attacher davantage.
A la personne.
Du bien aimé.
Et on verra encore d'autres points.
De la formation spirituelle.
C'est vraiment.
Un sujet merveilleux.
Et je conclue avec ce verset.
Qu'on a cité la dernière fois.
Pierre a dit.
2 Pierre 3, 18.
Croissez dans la grâce.
Et dans la connaissance.
De notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
Il faut croître.
Pour savoir.
Que le Seigneur bénisse sa parole. …
Transcription automatique:
…
On a commencé une série d'études concernant la formation spirituelle et la croissance spirituelle.
On a dit que chaque croyant doit grandir et ne pas rester un bébé.
Là, on a vu d'abord l'exemple du Seigneur Jésus dans Luc 2. Il est notre modèle parfait.
Et la dernière fois, nous avons vu cette passage dans Matthieu. Dans Matthieu, le Seigneur Jésus est le roi.
Et il forme des disciples, il les appelle, il les forme à son école, à l'école de Dieu.
Et ce soir, j'aimerais suivre cette ligne de pensée dans les évangiles. Je vais commencer dans Marc et encore quelques passages dans Luc.
Et ensuite, on va parler de Jean. Et tout par rapport à cette pensée de la croissance spirituelle.
Plus tard, Dieu voulant, si le Seigneur nous laisse encore ici, on ne sait pas, peut-être que le Seigneur va venir aujourd'hui,
ce serait la plus grande bénédiction. Mais entre-temps, si le Seigneur nous laisse encore ici, il veut qu'on croisse.
Et plus tard, on verra avec Pierre. Pierre a dit croisser dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et sauveur Jésus-Christ.
Et on va voir avec Paul que le but ultime, c'est de nous former pour être conformes à l'image du Fils de Dieu, du Seigneur Jésus.
Donc, il y a beaucoup d'autres passages à militer. Et là, on va voir aussi des obstacles et aussi des objectifs pour la croissance spirituelle.
Donc, il y a tout un sujet. Mais ce soir, on va encore continuer dans les évangiles.
Et si vous voulez tourner avec moi, Marc, premier chapitre, l'évangile de Marc, premier chapitre, verset 17.
Jésus leur dit, venez après moi et je vous ferai devenir pécheurs d'hommes. Et aussitôt ayant quitté leur filet, ils le suivirent.
Ce soir, on va lire beaucoup de versets. Donc, j'espère que vous avez assez d'énergie pour suivre ces passages.
Mais la ligne de pensée est assez facile à suivre.
Donc ici, c'est l'appel du Seigneur Jésus pour le suivre et pour devenir pécheurs d'hommes.
Et ainsi, je vais faire l'application pour chacun de nous. Le Seigneur Jésus nous a appelés pour le suivre.
Pour avoir une relation personnelle avec lui. Il est notre maître et il veut que nous puissions cultiver cette relation avec lui de jour en jour.
Mais il veut aussi faire de nous des instruments.
Donc, un sujet dans la croissance spirituelle, c'est qu'il veut nous former pour être des instruments utiles pour le maître.
Il veut se servir de nous. Comme ici, il a appelé les deux disciples et il dit, je vous ferai devenir pécheurs d'hommes.
Il avait une tâche pour eux, un service. Et pour nous, c'est la même chose.
On n'a pas toujours le même service, mais le Seigneur Jésus a un service.
Donc, il est venu pour nous sauver et ensuite nous donner un service.
Dans l'exemple, l'apôtre Paul, le plus grand des pécheurs, il le dit dans 1 Timothée 1, il a été sauvé, ensuite il est devenu un instrument pour le maître.
C'est encore la même chose pour vous et moi.
Dans chapitre 2, verset 14, Marc 2, verset 14 et 15, nous lisons,
« En passant, il vit Lévi, le fils d'Alphée, assis au bureau de recettes et il lui dit, suis-moi.
Et se levant, il le suivit. »
Verset 15, « Il arriva comme il était à table dans sa maison, que beaucoup de publicains et de pécheurs aussi se trouvèrent à table avec Jésus et ses disciples.
Car ils étaient nombreux et il, il pluriel, il le suivait. »
Donc, ce qu'on voit au verset 14, le Seigneur voit un homme, il l'appelle.
Il travaille, il est publicain, ça veut dire il ramasse des taxes et le Seigneur dit, suis-moi.
Et il est obéissant, se levant, il le suivit.
Deux choses, l'obéissance, une réponse à l'appel.
Deuxièmement, cette relation, il le suivit.
Donc, je répète, c'est le même principe pour vous et moi.
Il faut obéir le maître, on a vu cela dans Matthieu la dernière fois.
Il est le roi, il a toute autorité, c'est à nous d'obéir.
Deuxièmement, à le suivre, avoir cette relation personnelle avec lui.
Et là, on voit quelque chose au verset 15.
Lévi a invité ses collègues, il a invité d'autres gens qu'il connaissait.
Et ils sont venus, et qu'est-ce qu'on lit à la fin du verset 15?
« Ils le suivaient ».
Ils sont tous devenus des disciples du Seigneur Jésus.
Donc, un homme a changé et toute une multitude a suivi le Seigneur Jésus.
C'est encore la même chose que le Seigneur a accord aujourd'hui.
Que nous puissions être un encouragement pour d'autres,
pour qu'ils puissent être sauvés et pour qu'ils puissent suivre le maître.
Chapitre 3, verset 13.
Marc 3, verset 13.
« Il monte sur une montagne et il appelle ceux qu'il voulait.
Et ils vinrent à lui.
Il en établit douze pour être avec lui et pour les envoyer prêcher, etc. »
Juste quelques pensées.
Le Seigneur est vu ici dans son autorité.
« Il monte sur une montagne et il appelle ceux qu'il voulait. »
Mais maintenant, je veux parler un peu du contexte.
L'évangile de Marc nous présente le Seigneur Jésus comme le serviteur.
Marc 10, verset 45, dit « Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi,
mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs ou pour beaucoup. »
Ça veut dire que le Seigneur Jésus est venu pour être le serviteur
et ensuite pour se donner en sacrifice.
Deuxièmement, dans Marc, nous voyons qu'il appelle des gens pour devenir des serviteurs.
Donc dans Matthieu, des disciples pour apprendre de lui, pour le représenter.
Le roi est représenté par ses disciples dans ce monde.
Dans Marc, l'emphase est sur le service.
Dans Marc, le Seigneur est le serviteur et il appelle des serviteurs.
Est-ce que vous aimez être un serviteur?
Vous êtes tous des croyants, j'espère.
Dans ce cas-là, vous êtes tous des serviteurs, si vous l'aimez ou pas.
On est tous, comme croyants, des serviteurs pour servir le Maître,
mais aussi pour être une bénédiction pour d'autres.
Donc, il appelle, il a toute autorité.
Ainsi, il envoie, il viendra à lui et il en établit douze pour être avec lui et pour les envoyer.
C'est lui qui a toute autorité.
L'homme, le serviteur, on voit dans ce livre, il a toute autorité.
Il est le roi, il est le grand sacrificateur, il est le prophète, il a toute autorité.
Encore, quelques passages dans Marc.
Marc 8, 34.
Dans Marc 8, 34, nous lisons, ayant appelé la foule avec ses disciples,
il leur dit, quiconque veut venir après moi,
qu'il se renonce soi-même et qu'il prenne sa croix et me suive.
Donc, ce verset est une clé pour la croissance spirituelle, pour la formation.
Est-ce qu'on veut venir après lui?
C'est pas ici une question d'être sauvé.
On est sauvé pour le suivre, pour venir après lui.
Mais qu'est-ce que ça implique?
Qu'il se renonce soi-même.
J'ai parlé tantôt de cette relation personnelle entre le Seigneur Jésus et nous.
Le Seigneur veut qu'on cultive cette relation, qu'on se nourrisse et qu'on puisse grandir dans cette relation.
Mais ça implique aussi un aspect négatif, et c'est qu'il se renonce soi-même.
On ne peut pas avoir deux maîtres à la fois.
Si le Seigneur Jésus est le maître, moi je ne peux pas être le boss.
Il y a peut-être seulement une personne sur le trône, et c'est lui, pas moi.
Et le conflit est souvent que moi je veux être sur le trône, moi je veux être le boss.
Tandis que le Seigneur Jésus, il est le boss, il est le patron.
Et ainsi ça implique qu'on se renonce soi-même.
On reconnaît qu'on n'a pas de droit, on ne peut pas suivre notre propre volonté.
On a à suivre la volonté du maître.
C'est très simple en principe, mais en réalité pour la pratique de chaque jour c'est très difficile.
Pour se renoncer à notre propre volonté, il dit ici, il se renonce soi-même à tous égards.
Ça veut dire donner toute la place au maître.
Plus tard peut-être on va lire dans Philippiens 3, pas ce soir mais une autre fois,
on voit cette expérience de l'apôtre Paul.
Sol de Tars est devenu l'apôtre Paul.
Et là on voit qu'il a fait un échange.
Il était très satisfait de lui, mais il s'est renoncé soi-même.
Parce qu'il a vu le Seigneur dans la gloire.
Il a fait un échange.
Il a dit pour ainsi dire, je le dis avec mes propres mots,
je ne veux plus me servir à moi, je veux servir le Messie, je veux servir Jésus Christ.
Et ça c'est le secret de ce qu'on lit ici, qu'il se renonce soi-même.
Ça implique des leçons douloureuses.
Ça implique pour chacun de nous des expériences difficiles pour vraiment se renoncer soi-même.
Et là il ajoute encore qu'il prenne sa croix.
Ce n'est pas accepter un fardeau.
Prendre la croix veut dire que dans ce monde, on est en route pour être exécuté.
Le Seigneur Jésus a pris la croix.
Et qu'est-ce que ça a signifié pour lui?
Il était pour être exécuté.
La croix était la méthode des Romains pour exécuter quelqu'un.
Ainsi le Seigneur Jésus a été exécuté.
La croix, vous pouvez lire d'autres passages dans la parole, nous montre comment le Seigneur Jésus a été exposé à la croix.
L'homme le plus excellent a été là exposé à la croix.
Et le monde s'est débarrassé de lui.
Et ainsi en portant la croix, on réalise ce monde ne veut rien de moi.
Ce monde est sous le jugement de Dieu.
Et moi je réalise que je suis sur le chemin pour être exécuté.
Le monde ne veut pas de moi.
Et ça c'est très solennel.
Paul explique dans Galate 6, verset 14,
qu'il ne m'arrive pas à moi de...
Je vais juste chercher le verset, ça m'échappe maintenant.
De me glorifier sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ par laquelle le monde m'est crucifié et moi au monde.
Donc le monde ne peut plus attendre de moi quoi que ce soit.
Mais moi non plus, moi je ne peux plus m'attendre à ce que le monde fasse quelque chose pour moi.
La croix est comme une barrière entre moi et le monde.
Et ainsi en prenant la croix chaque jour pour revenir dans Marc 8,
et l'autre passage qui nous parle de chaque jour, Luc 9, 23,
explique que c'est un exercice pour chaque jour,
prendre la croix chaque jour,
je veux dire que je réalise avec Paul le monde m'est crucifié
et moi je suis crucifié au monde.
Le monde ne peut plus attendre quoi que ce soit de moi.
Et moi je ne peux rien attendre de ce monde.
Donc la croix est une barrière entre moi et le monde.
Ça c'est un exercice très profond.
Ça implique donc un côté négatif.
La croissance spirituelle en étant attachée à la personne du Seigneur Jésus,
mais ça implique un côté négatif, se renoncer soi-même et prendre la croix.
On ne peut pas vivre pour deux mondes à la fois.
Et la croix met une barrière, une séparation entre moi et ce monde.
Pour que je puisse suivre le Seigneur Jésus 100%.
Encore un verset dans Marc, chapitre 10, verset 21.
Oui.
Oui.
Ok.
Ok.
Moi je ne voulais pas parler du verset 35,
mais à cause de cette question je vais brièvement mentionner
que verset 35 s'applique de deux façons.
On peut l'appliquer donc pour le salut initial,
et c'est-à-dire qu'on peut l'appliquer pour le salut initial.
De deux façons.
On peut l'appliquer donc pour le salut initial,
et si quelqu'un veut garder sa propre vie, il va la perdre.
Ça c'est la signification initiale.
On ne peut pas garder notre propre vie comme paisseur,
il faut l'échanger.
Comme j'ai dit dans l'exemple de Paul, il a fait un échange.
La deuxième façon de voir ça, c'est maintenant vivre pour le Maître,
et là c'est le même principe.
C'est l'expérience de la nouvelle vie qu'il réalise,
que le croyant réalise maintenant.
Mon but c'est de vivre pour le Maître, vivre pour Christ.
Donc je vais arrêter maintenant, on peut en parler après,
mais il y a donc deux pensées là, puis les deux sont bonnes.
Le salut initial, mais aussi pour le croyant,
ça implique de s'identifier avec les intérêts du Maître,
et vraiment vivre pour le Maître,
pour l'amour pour lui, et pour l'amour pour l'Évangile.
Et là il va gagner beaucoup.
Là c'est pas une question qui peut être sauvée en faisant de bonnes œuvres,
ça c'est clair pour nous.
C'est une question qu'il va être introduit dans la vie éternelle après.
Mais c'est un grand sujet, mais moi je voulais donc souligner le verset 34,
quiconque veut venir après moi, la relation personnelle,
qu'il se renonce soi-même, c'est une question de,
comment dire en anglais, discipleship.
Un disciple doit faire un choix.
Il est attiré pour suivre le Maître,
mais ça implique, comme j'ai dit aussi, qu'il se renonce soi-même,
et deuxièmement ça implique qu'il est séparé de ce monde en prenant la croix.
Maintenant l'autre passage que je voulais souligner, c'est dans Marc 10, verset 21.
On voit un homme religieux.
Cet homme était très riche, et le Seigneur avait dit qu'il devait vendre ses choses,
mais là, qu'est-ce qu'on voit au verset 21?
Jésus l'ayant regardé les mains.
Cet homme est venu avec une sincérité, il n'était pas né de nouveau,
mais il avait une sincérité pour servir Dieu,
et là le Seigneur dit, une chose te manque,
va, vends tout ce que tu as, et donne au pauvre,
et tu auras un trésor dans le ciel, et viens, suis-moi,
ayant chargé la croix.
De nouveau la croix, qui met donc cette séparation entre le Seigneur et le monde,
suis-moi, le Seigneur dit, cette relation avec lui,
mais malheureusement cet homme n'a pas voulu faire ce choix,
il n'a pas voulu faire cet échange comme solde tasse,
comme j'ai dit tantôt, il a fait cet échange,
il a vu soi-même, il a vu le Seigneur dans la croix, il a fait l'échange.
Ici cet homme a vu quelque chose dans le Seigneur Jésus,
il était attiré, mais il ne voulait pas faire l'échange,
il voulait garder ses richesses,
et ainsi il n'a pas eu ce trésor dans le ciel.
Ça c'est très solennel.
S'il y a quelqu'un ici qui n'a pas encore fait cet échange,
qui est encore satisfait en lui-même,
voilà, c'est le mauvais exemple.
Par contre, à la fin du chapitre 10, on voit un bon exemple.
Là on voit l'exemple de quelqu'un qui était aveugle,
et là on voit au verset 52,
que le Seigneur Jésus l'a guéri,
et je vais juste lire verset 52,
Jésus lui dit, va, ta foi t'a guéri,
et aussitôt il recouvra la vue,
et il le suivit dans le chemin.
Maintenant, ce qu'on voit avec cet homme qui était aveugle,
par son cœur et par les yeux de son cœur,
il voyait beaucoup,
donc physiquement il était aveugle,
excusez-moi,
mais il avait compris que le Seigneur Jésus était le fils de David,
il avait compris qu'il était le Messie,
la multitude n'a pas compris cela,
même les disciples n'ont pas compris vraiment la grandeur du Seigneur Jésus.
Ici cet homme aveugle, il reconnaît le Seigneur Jésus,
et il veut le suivre.
Quel contraste avec ce jeune homme riche,
il ne voulait pas suivre le Maître,
il voyait le Maître avec ses yeux physiques,
mais il ne voyait pas la grandeur en lui qu'il était le Messie.
Ici on voit un homme aveugle,
mais il a compris qu'il avait affaire avec le Messie,
et là le Messie l'a guéri,
et qu'est-ce qu'on voit ici au verset 52,
il le suivit dans le chemin.
Bien aimé, pour croître spirituellement,
pour faire du progrès,
il faut reconnaître le Seigneur Jésus dans sa grandeur,
et ainsi le suivre.
Maintenant je veux aller avec vous dans Luc,
l'évangile de Luc.
Dans Luc nous avons vu l'exemple parfait,
le modèle parfait de notre Seigneur Jésus,
là on a vu la croissance dans Luc 2.
Maintenant je veux brièvement parler de quatre obstacles,
pas par rapport au Seigneur Jésus,
mais par rapport à nous.
Dans Luc 9, on a quatre obstacles.
Luc 9, verset 49,
le premier obstacle.
Et Jean répondant dit,
Maître, nous avons vu quelqu'un qui chassait des démons en ton nom,
et nous le lui avons défendu,
parce qu'il ne suit pas avec nous.
C'est Luc 9, verset 49.
Là on a un obstacle pour la croissance spirituelle,
c'est un esprit de sectarisme.
Ici les disciples veulent prétendre
qu'eux sont plus importants que cette autre personne
qui a chassé un démon.
Et le Seigneur a dit au verset 50,
Ne le lui défendez pas,
car celui qui n'est pas contre vous est pour vous.
Je souligne encore verset 49,
où les disciples avaient dit,
Maître, nous avons vu quelqu'un qui chassait des démons en ton nom,
et nous le lui avons défendu,
pourquoi?
Parce qu'il ne suit pas avec nous.
Dans l'original, il n'est pas même dit,
il ne TE suit pas,
mais il ne suit avec nous.
Donc ils ont placé leurs propres intérêts au-dessus de tout.
Ils se sentaient importants.
Ils suivaient le Maître, c'est vrai,
mais ils mettaient l'emphase sur eux-mêmes,
au lieu de mettre l'emphase sur le Seigneur.
Premier obstacle,
si on met l'emphase sur nous-mêmes,
c'est un esprit sectaire,
on ne va pas croître spirituellement.
Deuxième obstacle dans chapitre 9, verset 57,
Il arriva comme il allait par le chemin,
qu'un certain homme lui dit,
Seigneur, je te suivrai où que tu ailles.
Là, il y a quelqu'un qui vient au Seigneur,
il dit, je veux te suivre.
Félicitations!
Mais qu'est-ce qu'on voit ici?
L'homme veut suivre selon sa propre énergie.
Ça ne marche pas.
Ma propre volonté, ma propre énergie,
peut seulement être une entrave pour suivre le Maître
et pour croître spirituellement.
Le Seigneur le dit au verset 58,
Jésus lui dit, les renards ont des tanières
et les oiseaux du ciel ont des demeures,
mais le fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête.
En autres mots,
est-ce que tu es prêt pour payer un prix pour me suivre?
L'homme a dit, je veux te suivre où que tu ailles.
Mais est-ce que tu es prêt?
C'est ça que le Seigneur dit.
Tu peux avoir une belle pensée,
mais est-ce que ça va se concrétiser?
Le troisième obstacle,
c'est au verset 59,
il dit à un autre, suis-moi.
Maintenant, le Seigneur Jésus dit, suis-moi.
Et cette personne a dit,
Seigneur, permets-moi d'aller premièrement ensevelir mon père.
Ça semble être une bonne excuse,
mais pour suivre le Maître,
il faut mettre les bonnes priorités.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Il faut mettre le Maître en premier.
Les obligations sociales,
ici même les obligations de famille,
le Seigneur ne dit jamais qu'on doit négliger la famille.
Mais si c'est une question de priorité,
le Seigneur va avoir la première place.
Il doit être le premier dans nos priorités.
Souvent, on met le Seigneur en arrière ou en bas,
ou juste pour fermer le trou, pour incidir,
au lieu de lui donner la priorité.
Donc, pour la croissance spirituelle,
c'est important qu'on lui donne cette priorité,
la première place.
Là, on va croître comme l'apôtre Paul,
comme j'ai donné l'exemple tantôt.
Maintenant, quatrième obstacle au verset 61.
Un autre aussi dit, je te suivrai Seigneur,
mais permets-moi de prendre premièrement congé
de ceux qui sont dans ma maison.
Et Jésus lui dit, nul qui a mis la main à la charrue
et qui regarde en arrière n'est propre pour le royaume de Dieu.
Là, on voit donc des préférences.
Il veut suivre ses propres préférences.
Mais là, il n'est pas vraiment prêt
pour être utile pour le Maître.
Donc, suivre le Seigneur,
donner toute la place au Seigneur,
là, on va être utile au Maître.
Là, on va être utile pour le royaume de Dieu aussi.
Verset 62 à la fin.
Le royaume de Dieu, c'est un grand sujet
dans les écrits de Luc.
Le royaume de Dieu veut dire,
on reconnaît le Seigneur Jésus
comme ayant toute autorité.
On se soumet à lui.
Maintenant, je voulais aller à l'évangile de Jean.
On a lu tantôt dans Jean, premier chapitre.
On a vu donc le Seigneur Jésus comme le roi
qui forme des disciples.
Et là, on va croître
et il y a des progrès
dans notre croissance spirituelle.
On le représente comme disciple dans ce monde.
Et en le représentant, on va faire des progrès.
Dans Marc, nous avons vu, il est le grand serviteur
et nous avons le privilège pour le servir.
Et en lui donnant toute la place,
on va faire des progrès.
Dans Luc, nous avons vu l'exemple parfait, Luc II,
du Seigneur Jésus, il est notre modèle
et il veut nous instruire.
Et là, on a vu aussi quelques obstacles.
Le Seigneur veut nous enseigner
pour que nous ne tombions pas dans ses pièges.
Dans Jean, on voit le Seigneur Jésus dans sa grandeur.
Dans Jean 1, nous voyons
que Jean le Baptiseur a dit au verset 29,
voilà l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
C'est son œuvre qu'il a accomplie.
Le résultat de cette œuvre
ne se voit pas encore pleinement.
L'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde,
il a accompli l'œuvre à la croix.
Il a établi la base pour accomplir cette pensée-là.
Mais ôter le péché du monde
n'est pas encore tout à fait accompli.
Mais on voit ici le Seigneur Jésus
dans la grandeur de son œuvre.
Au verset 35, Jean a répété,
au verset 36, il a répété la même expression,
mais là il a seulement dit,
voilà l'agneau de Dieu.
Il met toute l'emphase sur sa personne.
Il l'a vu marchant,
et là il dit, voilà l'agneau de Dieu.
C'est ainsi que Jean, l'évangéliste,
présente notre Seigneur Jésus
dans la grandeur de sa personne.
Et bien aimé, je veux soulier cela,
parce que ça c'est une clé pour la croissance spirituelle.
En étant impressionné par la grandeur de sa personne,
on s'attache à lui.
Et là on va faire des progrès.
On va croître spirituellement.
Et je voulais juste mentionner
les sept points qu'on voit dans le passage
qu'on a lu au début de cette rencontre dans Jean 1.
Nous voyons le Seigneur Jésus
dans la grandeur de sa personne.
Il est tellement grand
que les deux disciples, c'était André et Jean,
l'évangéliste Jean,
qui l'ont entendu parler,
et ils suivirent Jésus.
Il était en train de suivre le plus grand prophète,
Jean le baptiseur, le plus grand prophète.
Jean dit, voici l'agneau de Dieu.
Ils disent, on va, on va suivre quelqu'un d'autre.
On va suivre Jésus.
C'est ça qu'ils ont fait.
Ils l'ont suivi, Jésus.
Est-ce que Jean était offensé?
Non, c'était le but de son ministère.
Il voulait que ces deux disciples
puissent suivre le Messie.
Il était venu pour introduire le peuple au Messie
et pour introduire le Messie au peuple.
Et ainsi, c'était donc le résultat de son ministère.
Mais ça soulie la grandeur de la personne du Seigneur Jésus,
le premier point.
Et ainsi, le Seigneur Jésus est devenu
le centre de ces deux disciples.
C'est le deuxième point.
Ils sont venus, le Seigneur a dit au verset 40,
venez et voyez.
Et là, il était avec lui où il demeurait.
Là, il était le centre.
C'est très pratique pour le lieu du rassemblement.
Le Seigneur Jésus est le centre.
Est-ce qu'on lui donne cette place?
Est-ce qu'on est tellement impressionné de sa grandeur
comme ces deux disciples qu'on lui donne cette place?
Il est dit au verset 40,
c'était environ la dixième heure.
Ça souligne l'élément de la responsabilité,
le nombre dix dans la parole souligne la responsabilité.
Et c'était basé sur la neuvième,
parce que la neuvième heure parle du sacrifice.
En tout cas, je voulais souligner la grandeur
de sa personne encore comme centre.
Donc, c'est lui qui se présente.
Ils vont le suivre.
Il est le centre ce jour-là où il était avec lui.
Au verset 42, ils peuvent témoigner à Simon.
André peut dire à son frère,
nous avons trouvé le Messie.
Le Messie veut dire le Christ que Dieu a loin,
en qui Dieu a trouvé son bon plaisir.
C'est le troisième point.
Vous voyez sa grandeur?
Et ainsi, ils l'ont suivi.
Et Pierre est arrivé là.
Et qu'est-ce que le Seigneur Jésus a dit au verset 43?
Tu seras appelé Cephas, qui interprétait Pierre.
Là, on voit le Seigneur Jésus comme le grand constructeur.
Il va se servir de pierre, une pierre vivante,
attachée à Christ, la pierre vivante.
Et ainsi, il nous a attachés à lui aussi.
Il est le grand constructeur qui a ajouté toutes ces pierres vivantes
dans la maison de Dieu, une maison vivante.
Il est le grand constructeur.
Quatrième point.
Au verset 44, il trouve quelqu'un d'autre.
Il dit, suis-moi, Philippe.
Verset 46, il trouve encore un autre.
Là, on voit le Seigneur Jésus comme le grand leader.
Il est le grand dirigeant.
Il dit simplement au verset 44, suis-moi.
Il est le leader.
Poursuivre.
On a mentionné cela déjà, c'est un secret pour la croissance spirituelle,
cette relation personnelle avec lui.
Et au verset 48, le sixième point, nous voyons, il connaît les coeurs.
Nathaniel est là, un vrai israélite.
Le Seigneur lui dit, voici un vrai israélite.
Juste une petite parenthèse.
Est-ce que le Seigneur pouvait dire cela à vous et moi?
Voilà, un vrai israélite en qui il n'y a pas de fraude,
pas de mensonge, pas de demi-vérité.
Quelqu'un qui est honnête, quelqu'un qui est sincère.
Pas de fraude.
Cela implique qu'il s'est jugé lui-même sous le figuier.
Il était sous le figuier pour méditer.
Cela implique qu'il s'est placé dans la lumière de Dieu.
Il a reconnu les droits de Dieu.
Et il s'est humilié, il s'est repenti.
Un vrai israélite en qui il n'y a pas de fraude.
Le Seigneur voyait son coeur.
On le voit ici comme le grand juge qui juge tout.
Et le septième point, à la fin, Nathaniel reconnaît qu'il est le fils de Dieu,
le fils de Dieu, verset 50, le roi d'Israël.
Et le Seigneur dit, tu verras le ciel ouvert, 51 ou 52, ça dépend de quelle version,
vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu montant et descendant sur le fils de l'homme.
Quelle grandeur!
Bien-aimés, ça c'est le secret pour la croissance spirituelle.
Et je veux juste brièvement, encore quelques minutes,
suivre cette pensée-là dans cet évangile.
Pour la croissance spirituelle.
Tournons au chapitre 7, verset 17.
Donc dans cet évangile, le Seigneur est plus grand que Moïse,
plus grand qu'Abraham, plus grand que le Temple,
plus grand que Jacob, plus grand que tout,
plus grand que Jean le Baptiseur, le plus grand des prophètes.
Et ainsi, le Seigneur Jésus veut attacher les coeurs à lui-même.
Mais là, il y a une condition, Jean 7, verset 17.
Si quelqu'un veut faire sa volonté, dans le contexte, ça veut dire la volonté de Dieu.
Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu,
il connaîtra de la doctrine si elle est de Dieu,
ou si moi je parle de part moi-même.
Je veux souligner ce verset comme une clé pour la croissance spirituelle.
Si on veut faire la volonté de Dieu,
on va comprendre, on va reconnaître la doctrine.
Il y a donc un engagement.
Ça c'est le secret pour la croissance spirituelle.
Un engagement qu'on veut faire, la volonté de Dieu.
On a vu cela par ma volonté, mais la volonté du Maître, la volonté de Dieu.
Et là on aura la connaissance, là on aura la compréhension.
Là on va voir, comme le Seigneur le dit,
si ma doctrine est de Dieu ou si moi je parle de part moi-même.
On va avoir la reconnaissance, on va comprendre, on va avoir le discernement, le discernement.
Mais si on ne veut pas faire la volonté de Dieu,
Dieu ne donnera pas le discernement.
Vous voyez, c'est très solennel.
Beaucoup de gens aujourd'hui n'ont aucun discernement.
Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas faire la volonté de Dieu.
Et je veux lier cela au verset 37.
Jean 7, 37.
En la dernière journée, la grande journée de la fête,
Jésus s'éteint là et cria en disant,
Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive.
Celui qui croit en moi, verset 38,
selon ce qu'a dit l'écriture, des fleuves d'eau vive couleront de son ventre.
Donc ici on voit un désir.
Si quelqu'un a soif, vous dire, est-ce que vous avez un désir pour être satisfait,
pour connaître cette satisfaction ?
Lui seul peut donner la satisfaction.
Lisez chez vous Jean 4, l'histoire de la femme samaritaine.
Seulement le Messie, seulement le Saint Jésus peut donner cette satisfaction.
On a vu sa grandeur tantôt.
La condition, c'est qu'on se soumette à sa volonté pour avoir le discernement.
Mais ici, dans ce contexte-là, il veut qu'on puisse avoir ce soif, cette soif,
pour le connaître davantage,
qu'il vienne à moi, de nouveau cette relation personnelle attirée à lui.
Et là on peut boire, boire, boire, boire, ça ne finira jamais.
C'est comme un océan qui est disponible à nous.
Est-ce qu'on peut finir, boire un océan, l'océan de Dieu, l'océan de l'amour de Dieu ?
Non.
Mais Dieu veut que nous soyons remplis de cet océan.
Il veut nous remplir de ces choses merveilleuses.
Et ainsi on peut être une bénédiction pour d'autres.
Ça c'est le secret du verset 38.
Selon ce qu'a dit l'écriture, des fleuves d'eau vivent, couleront de son ventre.
Si moi je veux boire, boire de lui, connaître davantage de lui,
là je serai rempli pour donner à d'autres.
Donc c'est un secret pour la croissance spirituelle.
Encore deux versets, chapitre 12, verset 26.
Le Seigneur Jésus veut que nous soyons ses serviteurs.
Dans cette relation personnelle, comme nous avons vu tantôt,
en se soumettant à la volonté de Dieu,
il dit au verset 26, Jean 12, verset 26,
« Si quelqu'un me sert, qu'il me suive.
Et où je suis moi, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera. »
Quelle promesse !
Si je veux être un humble serviteur, il y a une promesse.
Le Père l'honorera.
Qui peut évaluer l'honneur de cela que le Père honore ?
On sait que Dieu a honoré son Fils, et ainsi il va vous honorer.
Nous voulons être des serviteurs dévoués.
Un jour le Père nous honorera, comme le verset le dit.
Et on sera là, là où le Seigneur Jésus est maintenant déjà.
Et le dernier passage, je voulais conclure avec cela, c'est dans Jean 21.
Et là je voulais donner un petit résumé encore.
La croissance spirituelle.
On a vu de très belles choses dans Jean.
Mais on peut avoir des manquements.
Et c'est arrivé avec Pierre.
Pierre a manqué, il a renié le Maître.
Et on voit dans Jean 21 que le Seigneur Jésus dans sa grâce l'a restauré.
Il l'a réintroduit dans le cercle des disciples.
Vous pouvez voir dans Jean 21, verset 15 et suivant,
où le Seigneur a posé cette question « M'aimes-tu ? »
Mais le verset que je vais lire maintenant, c'est verset 20.
Le Seigneur a prédit que Pierre le glorifierait par sa mort.
Et ensuite il a dit « Suis-moi ! »
Pierre se retournant, voit suivre le disciple que Jésus aimait,
qui aussi, durant le souper, s'était penché sur sa poitrine,
et avait dit « Seigneur, lequel est celui qui te livrera ? »
Pierre le voyant dit à Jésus « Seigneur, et celui-ci, que lui arrivera-t-il ? »
Jésus lui dit « Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne,
que t'importe, toi, suis-moi ! »
Le secret entre le Seigneur Jésus et ce disciple « Suis-moi ! »
c'est un disciple restauré.
Et je voulais juste donner ce résumé.
Mais d'abord, notons bien que Jean, le disciple,
était marqué par le fait qu'il suivait le Seigneur Jésus.
Verset 20. Il voit suivre le disciple que Jésus aimait.
Jean n'avait pas besoin d'être exhorté « Suis le maître ! » ou « Suis-moi ! »
Il était en train de suivre.
Donc plus tard, Dieu voulant, on va revenir à Jean,
par rapport au sujet du premier amour,
par rapport au sujet du vainqueur.
On va revenir à Jean.
Mais maintenant, pour ces quatre appels,
je vais juste résumer.
Le premier appel pour le salut, on a brièvement touché cela,
c'est la pré-réquisite pour croître.
Sans le salut, on ne peut pas faire de progrès.
Donc le salut, c'est le premier appel.
Le Seigneur nous appelle pour être sauvé.
Ensuite, on peut le suivre et on va croître.
Le deuxième appel, c'est pour être un serviteur.
Il nous envoie, il nous sauve, il nous envoie.
Et ainsi nous apprenons du maître.
Le troisième appel, c'est pour être envoyé par le maître.
Donc je répète, le premier appel, le salut.
Le deuxième appel, pour suivre le maître,
pour être proche de lui, pour apprendre de lui.
Le troisième appel, pour être envoyé par le maître
et le servir en communion avec lui.
Quatrième appel qu'on a vu ici avec Pierre,
suivez-moi, c'est après une restauration.
Et je suis convaincu que chaque croyant a connu ou connaît
des périodes de déclin.
Et le Seigneur Jésus, dans sa grâce, veut restaurer.
Et ce quatrième appel qu'on a vu avec Pierre,
c'est un appel par rapport à la restauration.
Pour que la communion soit rétablie, restaurée,
pour être un outil pour le maître.
Pierre, après cette restauration,
est devenu un instrument très utile pour le maître.
Donc plus tard, on va revenir à ça.
Mais je voulais souligner ces quatre appels,
pour nous aussi importants, pour la croissance spirituelle.
Et la prochaine fois du volant,
on va voir plus concernant le ministère de Paul.
Paul veut nous former,
pour nous attacher à la personne du Seigneur Jésus.
Et selon le plan de Dieu, c'est pour nous conformer,
pour nous rendre conformes à l'image de son Fils bien-aimé.
Dieu a un plan très élevé pour vous et moi.
Et la croissance spirituelle est vraiment une question
d'une réponse de nos cœurs, pour suivre le maître,
et pour que l'esprit puisse être libre pour faire ce travail.
Et ainsi, je dirais, avec la croissance spirituelle,
on a toujours beaucoup de devoirs.
Il y a toujours beaucoup à faire, lire la parole, mettre en pratique.
Mais il y a aussi beaucoup de récompenses,
beaucoup de joie pour suivre le maître.
C'est un grand privilège.
On l'a vu, le Père l'honorera.
Si quelqu'un me sert, le Seigneur dit, le Père l'honorera.
Qui peut sonder la grandeur de cette récompense, de cette promesse?
Donc c'est un sujet qui nous encourage,
c'est un sujet qui nous exhorte aussi,
parce qu'on ne peut pas rester bébé, il faut croître.
Et on va voir donc aussi d'autres enseignements
par rapport à la croissance spirituelle.
C'est absolument nécessaire. …
Transcription automatique:
…
Avec l'aide du Seigneur, ce soir, j'aimerais vous proposer 5 points.
On a 5 doigts, c'est facile à retenir.
Mais on aura encore quelques versets.
La dernière fois, on avait toute une liste de versets à lire.
Mais on va prendre un peu moins de versets ce soir.
Le premier point que j'aimerais mentionner, c'est le secret de la croissance spirituelle.
On est d'accord, on a tous besoin de croître.
Un bébé ne peut pas rester un bébé, c'est vrai?
Oui, c'est vrai.
Il faut que le bébé croisse.
Et chaque croyant, lorsqu'il est né de nouveau,
à ce moment-là, il est un bébé.
Il faut qu'il croisse spirituellement.
Et on a vu l'exemple du Seigneur Jésus, dans Luc II.
On a vu d'autres exemples avec les disciples.
Et on a vu qu'un disciple, c'est quelqu'un qui est assis au pied du Seigneur Jésus pour apprendre de lui,
mais aussi pour mettre en pratique cet enseignement.
Et pour suivre le Seigneur Jésus.
Suivre le Seigneur Jésus veut dire faire ce qu'il nous enseigne.
Et la dernière fois, nous avons vu beaucoup d'exemples.
Il est allé devant nous.
Nous avons à le suivre.
Il est déjà dans la gloire.
Nous sommes en chemin pour aller là.
Et chaque pas nous amène plus proche de la gloire.
Donc, ce soir, j'aimerais souligner 5 points encore par rapport à la croissance spirituelle.
Le secret, le premier point.
C'est le secret.
Avant qu'on parle d'Éphésiens 4, j'aimerais lire un verset dans Jean 3.
L'Évangile de Jean, chapitre 3, verset 30.
C'est une parole de Jean le Baptiseur.
Jean le Baptiseur était le plus grand prophète.
Et qu'est-ce qu'il a dit dans Jean 3, verset 30?
Il faut, il faut que lui, c'est le Seigneur Jésus,
il faut que lui croisse et que moi je diminue.
Voilà le secret pour la croissance spirituelle.
C'est une relation personnelle avec le Seigneur Jésus.
Et Jean le Baptiseur était tellement heureux d'avoir cette connaissance,
de connaître le Seigneur Jésus, le Messie,
mais aussi de connaître comme son sauveur,
de connaître comme son maître.
Et Jean a dit, il faut que lui croisse.
Ça veut dire qu'il reçoive une place plus importante dans ma vie.
Il faut.
Brièvement, dans Jean 3, vous le savez peut-être déjà,
mais il y a trois « il faut » dans Jean.
Jean 3, verset 3.
Il faut être né de nouveau.
Et on a vu avec la croissance spirituelle,
si vous n'êtes pas encore né de nouveau,
il faut d'abord être né de nouveau.
On ne peut pas croître si on n'a pas la vie nouvelle.
Si on n'est pas né de nouveau, on ne peut pas faire de progrès.
Donc, première « il faut ».
Il faut être né de nouveau.
Jean 3, verset 3.
Et il y avait un deuxième « il faut » dans ce chapitre.
Il faut que le Fils de l'homme souffre.
Le Seigneur le dit de cette façon-là, au verset 14.
Il faut que le Fils de l'homme soit élevé,
afin que quiconque croit en lui ne périsse pas,
mais qu'il ait la vie éternelle.
Est-ce que tout le monde ici croit au Seigneur Jésus ?
C'est une question de vie ou de mort.
C'est essentiel.
Sans cette vie-là, vous êtes perdus.
Le Seigneur a dit « il faut être né de nouveau ».
Et pour cela, il fallait qu'il soit élevé à la croix,
qu'il se donne un sacrifice.
Il fallait, il n'y avait pas d'autre moyen.
Et maintenant, dans le même chapitre,
on a ce secret de la croissance spirituelle.
Il faut qu'il croisse.
Mais vous dites, mais le Seigneur Jésus est déjà grand ?
Oui ! Amen ! Il est grand.
Lui, il ne peut pas devenir plus grand qu'il est déjà,
mais il peut devenir plus grand en dedans de nous.
Il peut recevoir plus de place dans nos vies.
C'est ça le secret pour la croissance spirituelle.
Développer une relation personnelle avec le Seigneur Jésus.
Être assis à ses pieds. Apprendre de lui.
Recevoir la nourriture spirituelle de lui.
Lui donner plus de place dans ma vie.
Est-ce que vous pouvez dire,
j'ai donné déjà toute la place au Seigneur Jésus.
Il n'y a aucun millimètre dans ma vie,
aucun centimètre carré
qui n'est pas donné au Seigneur Jésus.
Bravo !
Mais en général, on doit dire,
avec Jean le Baptiseur, il faut que lui croisse.
On doit encore lui donner plus de place.
Peut-être que c'est une question de lui donner plus de temps dans ma vie.
Plus de dévouement.
On va revenir au dévouement.
Ou...
Une autre question. Le Seigneur le sait.
Et le Seigneur nous parle. Il faut que lui croisse.
Donc pour faire des progrès, il faut lui donner toute la place.
Ça c'est le premier point.
Et ça continue tout le temps.
Cette relation personnelle avec le Seigneur Jésus,
il faut cultiver cette relation.
Ce n'est pas une question que vous êtes sauvé aujourd'hui,
donc maintenant vous pouvez juste faire ce que vous voulez.
Non !
C'est une question maintenant d'écouter,
d'être à ses pieds,
d'apprendre de lui.
On a vu cela aussi une fois.
Le deuxième point ce soir,
pour la croissance spirituelle,
on a besoin d'une œuvre de Dieu.
Et je concentre maintenant sur la parole de Dieu.
Il faut que la parole de Dieu opère en nous.
Donc que la parole de Dieu puisse produire quelque chose en nous.
Quelques versets pour souligner ce point.
Lorsqu'on a étudié le livre des actes,
on a vu le progrès dans le livre des actes.
Et souvent on a vu que ce progrès était opéré par la parole de Dieu.
Si vous voulez tourner, acte 6, verset 7.
Acte 6, verset 7.
La parole de Dieu croissait,
et le nombre des disciples se multipliait beaucoup dans Jérusalem.
Une grande foule de sacricateurs obéissait à la foi.
La parole de Dieu a agi.
Et il y avait même des sacricateurs qui étaient des opponents, des ennemis.
Et ils ont vu la grandeur du Seigneur Jésus,
qui était maintenant dans la gloire.
Ils ont vu le miracle,
le miracle que les disciples et les apôtres ont opéré.
Ils l'ont cru.
C'est le résultat de la parole de Dieu.
Et ainsi la parole croissait.
Mais ici il faut que la parole puisse croître aussi en nous.
Un autre exemple, chapitre 12, verset 24.
Acte 12, verset 24.
La parole de Dieu croissait et se multipliait.
Pourquoi je lis ce verset aussi?
C'est dans le contexte d'une œuvre de l'ennemi.
Il y a un ennemi autour de nous.
L'ennemi rôde comme un lion qui cherche à nous dévorer.
Peut-être vous dites, moi je remarque ça.
Mais on vit dans un monde très dangereux.
Et l'ennemi est autour de nous pour essayer de nous dévorer.
Mais là on voit la puissance de la parole de Dieu.
La parole de Dieu peut nous protéger.
La parole de Dieu peut nous donner la nourriture dont nous avons besoin.
La parole de Dieu peut nous donner la force pour être des soldats,
des hommes faits,
pour pouvoir être forts et résister à l'ennemi.
La parole de Dieu va produire quelque chose.
Encore un exemple.
Acte 19, verset 20.
À Éphèse, le centre de l'occultisme dans ce temps-là,
on lit au verset 20,
« C'est avec une telle puissance que la parole du Seigneur croissait et montrait sa force. »
C'est la parole du Seigneur.
Il est Seigneur, il a toute autorité.
C'est la parole de Dieu, mais c'est aussi la parole du Seigneur.
Est-ce qu'on lui donne le contrôle dans nos vies?
Est-ce qu'on se soumet à lui?
Là il peut agir, là il peut produire quelque chose.
Tournez avec moi dans 1 Corinthien 3.
Tantôt j'ai parlé d'un secret pour la croissance spirituelle,
donner toute la place au Seigneur Jésus.
Le deuxième point, ce soir, pour pouvoir croître,
pour faire des progrès pour la formation spirituelle,
c'est donner toute la place à la parole de Dieu aussi.
Pour que la parole de Dieu puisse opérer en nous.
Comme dans les actes, on voit maintenant dans 1 Corinthien 3, versets 6 et 7.
Moi, Paul dit, j'ai planté, Apollos a arrosé,
mais Dieu a donné l'accroissement, verset 7.
De sorte que ni celui qui plante n'est rien, ni celui qui arrose,
mais Dieu qui donne l'accroissement.
Vous voyez, un autre secret, c'est Dieu qui opère par sa parole.
C'est Dieu qui va donner du progrès.
C'est pas par mon effort.
S'il y avait un homme intelligent, dévoué et fort spirituellement,
c'était l'apôtre Paul.
Qu'est-ce qu'il dit?
Ça dépend pas de mes efforts.
Moi, je suis rien.
C'est pas de celui qui plante.
Il avait planté, il avait fait un travail important,
mais ça dépendait de Dieu.
Apollos avait aidé aussi, il avait un beau service,
mais il fallait que Dieu opère par sa parole.
Donc, on a ici un élément pour la croissance spirituelle.
Sans la parole de Dieu, il n'y aura pas de croissance.
Tournez avec moi à Colossiens 3.
Donc, on parle de la parole de Dieu pour la croissance spirituelle.
Colossiens, 1er chapitre, versets 5 et 6.
L'épître aux Colossiens, 1er chapitre, verset 5.
Paul parle ici dans son épître, dans sa lettre,
aux croyants qu'il n'a jamais vus.
Il nous a jamais vus non plus, mais il nous a envoyé cette lettre.
Verset 5.
L'amour que vous avez pour tous les saints
à cause de l'espérance qui vous est réservée dans les cieux
et dont vous avez déjà entendu parler
dans la parole de la vérité de l'Évangile
qui est parvenue jusqu'à vous,
comme aussi il est dans tout le monde
et qui porte du fruit et croit,
comme aussi parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu
et connu la grâce de Dieu en vérité,
comme vous l'avez entendu d'Épaphras,
notre bien-aimé compagnon de service.
Mon point est ici, le verset 6,
à la fin du verset 5,
la parole de la vérité.
C'est cette parole qui a opéré.
C'est cette parole qui a produit quelque chose.
Et on a vu au verset 6,
qui porte du fruit
et qui continue à croître, à grandir.
Vous voyez, la parole de Dieu produit quelque chose.
C'est comme une semence,
et cette semence va croître,
ça va produire du fruit,
et plus de fruits.
Il est vrai, pour cela il faut garder la communion avec le Seigneur Jésus.
Donc le premier point,
cultiver la communion avec le Seigneur Jésus,
et le deuxième point,
sont intimement liés.
La parole opère en même temps
pour produire cette croissance.
Regardons verset 10.
Pour marcher d'une manière digne du Seigneur,
pour lui plaire à tous égards,
portant du fruit,
portant du fruit,
en tout bonheur,
et croissant par la connaissance de Dieu.
C'est un beau verset.
Ainsi nous voyons que cette parole
porte du fruit,
en tout bonheur,
et que ça continue croissant
par la connaissance de Dieu.
Et verset 11 dit,
étant fortifié en toute force
selon la puissance de sa gloire.
C'est lui qui opère,
c'est sa parole qui produit cette croissance.
Mais c'est les croyants qui ont cru,
c'est les croyants qui ont obéi.
Donc est-ce qu'on donne toute la place
à la parole de Dieu ?
On ne peut pas sous-estimer,
on ne peut pas surestimer
l'importance de la parole de Dieu
pour produire cette croissance en nous.
Donc le premier point,
cultiver une relation personnelle
avec le Seigneur Jésus.
Le deuxième point pour la croissance,
donner toute la place à la parole de Dieu.
Et qu'on réalise que c'est cette parole
qui va produire du fruit.
Pas mon effort.
Si même l'apôtre Paul ne pouvait pas
être dépendant de ses propres efforts,
convient moins nous.
Le troisième point pour ce soir,
c'est une question qui est très facile à comprendre.
Ça prend un engagement.
Tournons à Romain XII.
Romain XII, c'est un passage bien connu,
mais ça nous aide à comprendre ce point
d'un engagement de notre côté,
d'un dévouement de notre côté.
Lisons d'abord ces deux versets.
Romain XII, versets 1 et 2.
Je vous exhorte donc, frères,
par la compassion de Dieu,
à présenter vos corps en sacrifice,
vivant, sain, agréable à Dieu,
ce qui est votre service intelligent.
Et ne vous conformez pas à ce siècle,
mais soyez transformés par le renouvellement
de votre entendement,
pour que vous discerniez quelle est la volonté du Dieu,
bonne et agréable et parfaite.
On pourrait parler toute une soirée
juste sur ces deux versets.
Mais dans ce contexte de la croissance spirituelle,
j'aimerais donc souligner
l'importance d'une réponse
présenter nos corps en sacrifice vivant,
sain et agréable à Dieu.
Et cette réponse implique un dévouement.
Cette réponse implique un engagement.
Et cet engagement est d'un côté négatif,
verset 2, ne vous conformez pas à ce siècle.
Ça c'est la façon de faire de ce monde,
les principes de ce monde.
Comment ce monde déroule?
L'apôtre ne veut pas qu'on se conforme,
qu'on entre dans cette moule-là.
Plutôt, il souligne au verset 2 au milieu,
soyez transformés.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Être transformés.
Pour aider à comprendre,
je donne un exemple que les jeunes peuvent comprendre aussi.
Vous savez comment un papillon vient d'une chenille.
Lorsqu'on voit la chenille sur l'arbre,
sur une feuille verte,
on n'aurait aucune idée que de cette chenille,
à un moment donné, il y aurait un papillon.
C'est un exemple dans la nature
de cette transformation
que la parole de Dieu va opérer.
On a vu cela dans le deuxième point.
La parole de Dieu va produire quelque chose.
La parole de Dieu va opérer en vous et moi
une transformation.
On est en train d'étudier le sujet
la croissance spirituelle ou la formation spirituelle.
Cette formation est aussi une transformation.
Nous étions de notre nature comme la chenille.
Mange seulement et dévore.
Mais là, Dieu a opéré un changement,
une transformation.
C'est par la parole de Dieu,
par un travail de l'Esprit de Dieu.
C'est parce que le Seigneur Jésus est entré dans nos vies.
Est-ce que le Seigneur Jésus est déjà entré dans votre vie?
Quel visiteur?
Arrêtons juste un moment.
Le Seigneur Jésus est à la porte et il dit
« Ouvre ma porte.
Laisse-moi entrer le plus grand visiteur.
Moi, je veux être dans ta vie.
Moi, je veux contrôler.
Moi, je veux te rendre heureux.
Mais pour cela, il faut qu'on lui donne toute la place,
comme Jean le baptiseur,
qu'on donne aussi la place à la parole de Dieu.
Ainsi, il y aura une transformation.
Donc le troisième point, c'est un engagement de notre côté.
Oui, Seigneur Jésus, je veux que tu aies toute la place.
Je veux ouvrir la porte pour toi.
Je veux donner la place à la parole de Dieu.
Je veux prendre du temps.
Mais ça ne dépend pas de mes propres efforts,
je le dis tout de suite.
Ça prend un travail de Dieu, on a vu cela.
Mais ça prend donc de notre côté ce dévouement,
cet engagement par amour pour le Seigneur Jésus
qui s'est donné lui-même pour nous.
Dans ce contexte-là,
j'aimerais vous proposer le quatrième point.
La transformation est pour un but important.
Pour devenir conforme,
formation, transformation,
pour être conforme à l'image du Seigneur Jésus.
Retournons Romain Vitte.
Romain Vitte, quelques pages en arrière.
On aborde maintenant le quatrième point
qui sera un peu plus long.
Romain Vitte, verset 29.
Mais je vais lire 29 et 30 pour avoir le contexte.
Et de nouveau, ce serait un passage,
on pourrait avoir toute une réunion
juste sur ces quelques versets.
Romain Vitte, verset 28.
Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble
pour le bien de ceux qui aiment Dieu,
de ceux qui sont appelés selon son propos.
Verset 29.
Car ceux qu'il a préconnus,
il les a aussi prédestinés à être,
maintenant le secret,
à être conformes à l'image de son Fils,
pour qu'ils soient promenés entre beaucoup de frères.
Verset 30.
Et ceux qu'il a prédestinés,
il les a aussi appelés.
Ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés.
Et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
Merveilleux.
Mais je veux maintenant juste concentrer sur ces pensées-là.
Au verset 29.
Prédestinés à être conformes à l'image de son Fils.
Ça c'est le plein de Dieu,
de l'éternité passée.
Et dans le temps,
il opère maintenant par sa parole,
par notre engagement, Romains 12, versets 1 et 2,
pour opérer cette transformation par son esprit.
C'est merveilleux.
Et j'aimerais lier cela maintenant au passage qu'on a lu au début.
Éphésiens 4, versets 12 à 16.
Donc gardons ces pensées dans nos cœurs.
Le plein de Dieu est de nous rendre conformes à l'image de son Fils.
Le plein de Dieu est d'avoir beaucoup de fils autour du Seigneur Jésus.
Le premier-né entre beaucoup de frères.
Et il aime qu'on puisse développer cette relation personnelle avec lui.
C'est aujourd'hui le secret qu'on a vu,
que la parole puisse opérer dans nos vies.
Et dans le contexte de ce dévouement,
il va y avoir des résultats.
Éphésiens 4.
Il va y avoir des résultats à court terme,
des résultats à long terme.
Donc maintenant, juste le contexte, brèvement.
Il était en prison. Pourquoi ?
Un criminel ? Non, bien sûr pas.
Bien sûr que non.
Il était là comme prisonnier du Seigneur.
Il était là en prison parce qu'il était un témoin du Seigneur Jésus dans la gloire.
Et l'ennemi n'aime pas ça.
Mais le Seigneur avait permis cela.
Et on voit qu'il souffre pour la vérité.
Et là, au début du chapitre 4, il parle de l'unité.
Il a souffert parce qu'il a présenté une vérité qui était tout à fait nouvelle.
Que des croyants parmi les juifs, des croyants parmi les nations,
mis ensemble dans un seul corps, forment une nouvelle unité.
Je ne vais pas parler maintenant des conditions qui sont nécessaires de notre côté
pour pratiquement avoir cette unité.
Mais je parle maintenant de ce fait-là.
Il a souffert pour la vérité, de l'unité.
Et aussi, nous voyons qu'il parle de la diversité dans ce corps.
Chaque mambre a un don, verset 7.
Chacun de nous a la grâce.
La grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.
Christ est dans la gloire et il a donné à chaque croyant au moins un don.
Et souvent plus qu'un don.
Donc chaque croyant ici, je ne sais pas si vous êtes tous déjà nés de nouveau.
J'espère.
Mais chaque croyant ici a au moins un don.
Est-ce que vous utilisez ce don?
Ou est-ce que vous mettez ce don sous le tapis?
Non.
Le Seigneur veut qu'on utilise ce don pour sa gloire.
Il y a des dons aussi très spéciaux, spécifiques, apôtres, évangélistes, versets 11 et 12.
Ça c'est très spécial.
Les apôtres et les prophètes ne sont plus avec nous.
On les a seulement dans les écrits du Nouveau Testament.
Ils ne vivent plus.
On a encore aujourd'hui peut-être des évangélistes.
On a encore des pasteurs, des docteurs.
Être pasteur c'est un travail très difficile.
C'est très demandant.
Ça demande beaucoup d'énergie.
On pense à Jacob.
Dans l'Ancien Testament, il avait un troupeau de brebis.
Il n'avait pas de sommeil.
Ça prenait trop d'énergie.
Donc c'est plus facile d'être docteur pour présenter la vérité.
Mais c'est un don très spécial d'être pasteur.
Je ne veux pas parler de ça maintenant.
Le but de tout cela, c'est ça que je voulais souligner.
Nous avons tous un don.
Et il y a aussi des dons spécifiques.
Pour quel but? Verset 12.
C'est là où on a commencé à lire ce soir.
En vue de la perfection des saints.
La perfection des saints veut dire que les saints doivent être équipés.
Que les saints doivent grandir.
Ils doivent devenir matures.
Vous connaissez ce mot, maturité?
Si on reste un petit bébé, on a dit tantôt,
on était tous d'accord là-dessus,
ce n'est pas bon que le bébé reste un bébé.
Il faut qu'il croisse.
Ça c'est la maturité.
Donc le Seigneur veut que nous croissions vers la maturité.
Verset 12.
En vue de la perfection.
Si vous voulez, gardez cette pensée-là de la maturité.
Pour être équipés, pour être des enfants.
À un moment donné, on a une armée, comme on voit dans le livre des nombres.
Le peuple de Dieu avait beaucoup de jeunes hommes de 20 ans et plus.
Ils étaient tous bien équipés pour être des soldats dans l'armée du Seigneur.
Et ainsi, le Seigneur veut la perfection des saints.
Il veut que nous soyons tous des hommes faits, des soldats dans son armée.
Pas des jeunes bébés qui ne peuvent rien faire contre nous.
Il veut qu'on puisse croître, qu'on puisse être équipés.
Et cette perfection, cet équipement est pour l'œuvre du service.
Ce n'est pas pour nous, pour donner un plaisir à nous.
C'est pour que nous puissions servir, que nous puissions être utiles.
La croissance spirituelle, ce n'est pas pour notre bon plaisir.
C'est pour le bon plaisir du Maître.
C'est pour que nous puissions être utiles pour le corps.
Verset 12 le dit, pour l'œuvre du service.
Le Seigneur Jésus, le plus grand, on a vu cela dans Luc II, il y a quelques mois.
Il a dit, je suis comme un serviteur au milieu de vous.
Un serviteur au milieu de vous.
L'apôtre Paul était un serviteur au milieu des croyants.
C'est là le service qui est nécessaire.
Est-ce qu'on veut être un serviteur ?
Est-ce qu'on veut, ou est-ce qu'on veut régner ?
La chair en moi veut régner.
Mais si je veux suivre l'exemple du Seigneur Jésus, là je veux servir.
Et là il y aura des fruits pourris dans ma vie personnelle et aussi collectivement.
Et là il dit, le but est pour l'édification du corps de Christ.
On est ensemble.
La croissance spirituelle, on arrive maintenant à un niveau différent.
Ce n'est pas seulement une question individuelle.
C'est clair et certain que la croissance spirituelle est une question individuelle.
Mais ici, dans ce contexte-là, on voit que Dieu a aussi en vue une croissance pour le bien de l'ensemble.
Verset 12, pour l'édification du corps de Christ.
Pour que le corps puisse croître, grandir, devenir plus fort, plus grand.
Pourquoi ?
Pour satisfaire au cœur de Dieu, pour satisfaire au cœur du Seigneur Jésus.
Pour pouvoir lui donner une réponse.
Le Seigneur Jésus nous a tant aimés et il aime avoir une réponse de nos cœurs.
Maintenant je veux revenir à ces deux buts.
Verset 13.
Le but ultime, jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu à l'état d'homme fait.
Tantôt j'ai utilisé cette expression, un homme fait.
Ici nous voyons que le Seigneur a à cœur que l'Église dans son ensemble serait vue comme un homme fait.
Qui a fait donc du progrès, qui a fait la croissance et qui est arrivé maintenant à cet état.
A la mesure de la stature de la plénitude du Christ.
Quand est-ce qu'on va arriver à ce niveau-là ?
Ce ne sera pas avant l'enlèvement de l'Église.
Pourtant c'est un standard de Dieu.
Si vous voulez croître, voilà.
Si nous voulons croître, ça c'est le standard de Dieu.
Pour que nous parvenions ensemble à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu.
Que nous puissions lui donner toute la place.
On a vu cela avec Jean le Baptiseur.
Qu'on puisse l'aimer, le connaître.
C'est maintenant encore par la foi, parce qu'on n'est pas encore dans la gloire, on est encore sous la terre.
Donc c'est une question de foi et de dévouement, comme on l'a vu, d'engagement.
Mais entre-temps on va croître à la mesure de la stature de la plénitude du Christ.
La plénitude du Christ veut dire l'Église est remplie de lui.
Quand est-ce que ce processus sera terminé ?
Lorsque l'Église va être tout à fait remplie de Christ.
Le plan de Dieu est pour l'Église que l'Église reflète Christ.
Aussi longtemps qu'il y a encore des éléments de la chair ou de moi-même, je ne reflète pas Christ 100%.
L'Église va refléter Christ 100%.
Christ va remplir l'Église, tous les membres, 100%.
Ça c'est le plan de Dieu.
Maintenant le plan de court terme, verset 14, il y a deux aspects.
Un aspect négatif, pourquoi on a besoin de la croissance spirituelle ?
Regardons encore le contexte, pourquoi on doit croître spirituellement ?
Verset 14 donne la réponse.
Afin que nous ne soyons pas, afin que nous ne soyons plus de petits enfants, de petits bébés.
Il y a sept points là, petits enfants, balottés, emportés, ça il y a partout,
vingt-deux doctrines dans la tromperie des hommes, cinquième point,
dans leur habileté à user, devoir détourner, six et sept, ou égarer, septième point, égarer.
Il y a là donc le plan de Dieu court terme.
La croissance est nécessaire pour que nous ne soyons pas balottés, emportés.
Mais d'une façon positive, verset 15, déjà maintenant le Seigneur veut qu'étant vrai dans l'amour,
ça c'est une bonne expression, vrai dans l'amour,
ça veut dire la vérité, la lumière va ensemble avec l'amour.
Le Seigneur veut que nous soyons vrais dans l'amour.
Il y a des frères qui sont très forts dans la vérité, on va maintenir la vérité,
mais il faut le faire dans l'amour.
Il y a d'autres qui voient seulement l'amour et qui ne voient pas l'importance de la vérité,
là il n'y a pas d'équilibre, on a ici un équilibre important.
La grâce et la vérité, l'amour et la vérité vont ensemble.
Et ça c'est pour la croissance spirituelle donc,
que nous puissions croître, vous voyez cela au verset 15,
nous croissons en toutes choses jusqu'à Lui.
Il nous attire, on croit jusqu'à Lui, qui est le chef, le chef, le Christ.
Tantôt je vais lire encore un verset dans Colossiens 2, mais je vais finir ce passage.
Il est le chef, donc on croit vers Lui, la croissance est vers Lui.
Ensuite, verset 16, de Lui, tout le corps,
donc on reçoit de Lui, du coeur, tout le corps, bien ajusté, lié ensemble par chaque jointure.
Tantôt je vous ai dit, chaque croyant a un don.
Ici nous voyons dans le corps de Christ, chaque croyant est important.
Pour cette croissance collective, c'est important que chaque croyant fasse des progrès.
Chaque croyant fonctionne selon l'opération de chaque partie dans sa mesure.
C'est impossible que vous dites, mais moi je n'ai pas de don,
moi si j'ai quelque chose je le mets sur le tapis, je laisse faire, les autres s'en occupent.
Non, chaque don est nécessaire, chaque membre est nécessaire,
chacun doit être impliqué dans ce travail pour produire selon l'opération de chaque partie dans sa mesure,
l'accroissement du corps.
Donc là on voit comment la croissance spirituelle, c'est pas seulement une question personnelle, individuelle,
c'est aussi une question collective pour opérer ensemble sous le regard du Seigneur
et pour son bon plaisir, pour l'édification de Lui-même en amour.
Ce verset 16 donne au moins 7 points aussi par rapport à cette croissance.
Ça c'est donc croissance, le but court terme, négatif, positif.
Et au verset 13 on a vu le but long terme.
Encore un verset, dans Colossiens 2 verset 19,
dans ce même contexte qu'on a vu tantôt,
il y a une exhortation dans Colossiens 2 verset 19 pour tenir ferme le chef.
Le chef c'est le Seigneur Jésus dans la gloire.
Nous devons tirer de Lui tout ce dont nous avons besoin.
Et la tête, si on va couper la tête,
s'il n'y a pas de lien entre la tête et le corps, le corps est mort.
Le Seigneur ne veut pas que nous soyons morts spirituellement.
Il veut que nous puissions fonctionner,
mais pour cela il faut tenir ferme le chef,
et ensuite de Lui, le chef, la tête,
on va recevoir les instructions, on va recevoir la nourriture,
et on sera bien unis ensemble.
De nouveau, l'aspect collectif, des jeantures, des liens.
Et qu'est-ce qu'on voit ?
Qu'ils croient de la croissance ou de l'accroissement de Dieu.
Dieu opère.
On a vu cela avec Paul, un chrétien, trois.
C'est Dieu qui travaille individuellement, collectivement.
Maintenant je veux terminer avec le cinquième point
pour la croissance spirituelle,
et on va revenir à cela une autre fois,
si le Seigneur nous laisse encore ici.
Mais je mentionne ce point déjà maintenant,
la pratique de la croissance.
La pratique de la croissance.
Et là on va parler d'autres passages une autre fois,
mais pour ce soir juste un verset,
d'un pierre deux.
Un pierre deux.
Donc on va terminer avec ce passage,
le cinquième point pour la croissance spirituelle.
Et c'est un passage très pratique.
Peut-être vous avez dit dans votre cœur,
dans votre pensée tantôt,
mais ça c'est très compliqué ça,
je ne peux pas comprendre cela, c'est trop compliqué.
C'est compliqué.
Qui peut comprendre par exemple,
le fonctionnement de notre cerveau,
avec ses millions, milliards de cellules,
ces cellules qui sont toutes interconnectées.
Qui peut comprendre cela ?
Ça dépasse notre compréhension.
Qui peut comprendre que chaque croyant
est lié à Christ dans la gloire,
il est notre chef.
Chaque croyant.
Chaque croyant, Jérôme, tu es lié au Seigneur Jésus.
C'est merveilleux.
Et en même temps on est lié avec
tous les autres membres du corps de Christ.
Qui peut comprendre cela ?
Mais maintenant pour terminer,
une pensée plus facile à comprendre.
Un pierre deux.
Pour la croissance spirituelle,
ça prend une pratique,
ça prend qu'on mette certaines choses en pratique.
Un pierre deux, versets un et deux.
Rejetant donc toute malice et toute fraude,
et l'hypocrisie et l'envie,
et toute médisance,
désirez ardemment,
comme des enfants nouveau-nés,
le pur lait intellectuel,
afin que vous croissiez,
afin que vous croissiez par lui à salut.
Mais vous dites, mais je suis déjà sauvé ?
Oui, mais gloire à Dieu.
Mais la croissance doit continuer.
Et le salut est un sujet très vaste.
Ici ça implique même le salut de nos corps.
On sera enlevé de cette terre.
Mais ça implique aussi la protection
contre les rues de l'ennemi.
Mais je veux parler de la pratique de la croissance.
D'un côté, un aspect négatif.
Il y a cinq points là.
Rejetant donc toute malice,
pour croître,
pour faire des progrès à l'école de Dieu,
pour apprendre du Seigneur Jésus,
il faut pratiquer quelque chose.
Il faut que moi je fasse quelque chose.
Il faut rejeter toute malice,
toute méchanceté.
Peut-être vous avez de la haine dans votre cœur
contre un frère, contre une soeur,
ou contre votre boss,
ou contre quelqu'un d'autre.
Ça ne marche pas.
Il faut rejeter toute malice,
toute méchanceté.
Si vous gardez de la méchanceté dans votre cœur,
vous pouvez couvrir peut-être
comme les hypocrites, comme les parisiens,
mais il n'y aura pas de progrès.
La deuxième condition, toute fraude.
Le Seigneur Jésus était sans fraude.
Et il a recommandé Nathanael
qui était sous l'arbre, le filier là.
Il a dit, voilà un israélite en qui il n'y a pas de fraude.
Il n'a pas parlé de mensonges.
Est-ce que vous pouvez dire
que vous n'avez pas dit de mensonges cette semaine ?
Pas de mensonges blancs.
Aucun mensonge.
Si c'est le cas, on doit se repentir,
on doit confesser cela et rejeter cela.
Pas en disant, je ne ferai plus ça, ça c'est mauvais.
Non, il faut le rejeter.
On n'a pas de puissance, on ne peut pas s'améliorer.
On a besoin de l'aide du Seigneur Jésus.
Mais il faut que nous rejetions toute fraude,
toute mensonge, toute menterie.
Mais aussi l'hypocrisie.
On peut donner une bonne impression.
Tout le monde peut penser, ça c'est un bon frère,
elle est une bonne soeur.
Et peut-être on se trompe pas mal.
Parce que s'il y a de l'hypocrisie,
c'est comme si cette personne joue comme un acteur ou comme une actrice.
Joue un rôle.
Joue le rôle d'un frère ou d'une soeur.
Mais en réalité, quelqu'un d'autre ne veut pas ça.
Il veut la sincérité.
Il veut la réalité.
Si on joue un rôle, si on joue un jeu comme ça,
on ne va pas faire des progrès spirituels.
Ou le quatrième point, s'il y a de l'envie, de la jalousie.
Peut-être qu'il y a quelqu'un à l'école qui a des notes plus élevées.
C'est pas facile à accepter.
Moi je veux avoir de plus belles notes.
Mais elle ou lui, il a des notes plus élevées que moi.
Si on a de l'envie, de la jalousie,
on ne va pas faire des progrès à l'école.
On ne peut pas croître spirituellement.
Il faut juger cela.
Et il y a un cinquième point.
Toute médisance.
Peut-être vous dites maintenant,
moi j'ai parlé en mal d'une soeur ou d'un frère,
mais je ne le ferai plus là.
Mais il dit toute médisance.
Toute médisance.
Est-ce qu'on peut dire, moi je ne suis pas coupable de ça.
Moi je n'ai jamais parlé en mal d'un frère ou d'une soeur, d'un croyant.
Donc ces cinq points nous sondent.
Mais c'est une condition très pratique pour la croissance spirituelle.
Maintenant le côté positif au verset 2.
Désirer ardemment.
On a un bébé, un petit homme, pas un bébé,
mais si vous voyez un bébé qui boit vraiment de sa mère,
c'est impressionnant l'intérêt de ce bébé-là.
Il vit seulement pour boire.
C'est incroyable.
Et ainsi le Seigneur veut que nous puissions désirer ardemment,
avoir cet appétit.
Il ne faut pas mal comprendre ce passage-là.
Le Seigneur ne veut pas qu'on reste des bébés,
mais il veut qu'on ait ce désir,
toujours pour la parole.
Quelquefois ça ne dit plus rien.
On couvre la Bible, mais c'est bon pour le dimanche.
Ou peut-être j'ouvre la Bible encore une fois par semaine,
et graduellement je n'ouvre plus la Bible.
Là on ne va pas faire de progrès.
Ce désir n'est pas là.
Il faut avoir ce désir comme des enfants nouveau-nés.
La nouvelle naissance, Jean 3, on a vu cela.
Il faut être né de nouveau.
Et à ce moment-là, il y a un bébé.
Et ce bébé a de l'intérêt pour la parole.
Mais il faut cultiver cet intérêt.
Il faut garder cet intérêt.
Il faut cultiver cette relation avec le Seigneur,
comme j'ai dit tantôt,
comme le secret pour la croissance spirituelle.
Et là on va faire des progrès,
afin que vous croissiez par Lui.
Pas par la chair,
pas par nos propres efforts,
pas par l'intellect,
pas par n'importe quel autre moyen.
C'est seulement par la parole qu'on va faire des progrès.
On a vu cela ce soir.
Et verset 3, on ne l'a pas lu encore,
mais je le lis maintenant.
Si toutefois vous avez goûté que le Seigneur est bon.
On revient au premier point.
Une relation personnelle avec le Seigneur.
On a goûté que le Seigneur est bon.
Voilà le premier point.
Une relation intime, personnelle avec le Seigneur.
On a goûté que le Seigneur est bon.
On l'aime.
C'est pour ça qu'on veut croître dans sa parole.
On veut faire des progrès.
Voilà.
C'est la pratique pour la croissance.
Et Dieu voulant, une autre fois,
on va revenir sur ce sujet-là,
de la pratique.
Et on va voir encore d'autres sujets,
des empêchements.
On va voir des entraves.
Mais plus tard, Dieu voulant,
je ne sais pas s'il sera le prochain point,
mais après ça peut-être,
on va parler du vainqueur.
Le Seigneur veut que nous soyons des vainqueurs.
Qu'on fasse des progrès.
Qu'on monte contre le courant.
Apparemment pour lui.
Là on va faire des progrès. …
Transcription automatique:
…
Avant de parler de Philippiens 2, le passage que nous avons lu,
j'aimerais encore revenir au passage avec lequel on a terminé la dernière fois.
1 Pierre 2, 1 Pierre 2.
La dernière fois, on a vu le secret pour la croissance spirituelle.
C'est une relation personnelle avec le Seigneur.
Et ça m'a frappé dans les cantiques, on a souligné cela, cette relation d'amour entre le Seigneur et nous.
Et dans ce contexte, on peut faire des progrès, on peut croître.
Deuxièmement, on a vu la croissance spirituelle, c'est aussi un travail de Dieu qui utilise sa parole pour cela.
Et on va revenir à ça tantôt.
On a vu aussi, de notre côté, une condition, une pré-réquisite.
C'est un engagement complet, qu'on s'abandonne complètement à Dieu, comme un sacrifice vivant.
Ensuite, nous avons vu le but de la croissance spirituelle.
Dans Ephésiens 4, un but direct et un but ultime.
Un but individuel et aussi un objectif collectif pour nous comme ensemble.
Donc c'est tout un sujet.
La croissance spirituelle, vous comprenez maintenant, c'est un sujet qui nous affecte chaque moment de la journée.
Et ça nous affecte ensemble.
Et le Seigneur veut qu'on fasse des progrès ensemble.
Dans le passé, on a parlé de l'école de Dieu.
Mais dernièrement, donc la dernière fois, on a parlé de cette croissance pour devenir conforme à l'image du Fils de Dieu.
Et vous pouvez relire encore Romain 8, verset 29.
Le plan de Dieu était de nous avoir comme des fils, conformes à l'image de son Fils.
C'est comme un verset clé.
Le plan de Dieu depuis l'éternité passée était de nous avoir comme des fils, conformes à l'image de son Fils.
Romain 8, verset 29.
Et on a commencé à parler de la pratique de la croissance.
Pierre souligne cela.
Aussi dans la deuxième épître, il dit qu'il veut que les croyants se rappellent de son enseignement, même après son départ.
Ça vaut la peine de lire le premier chapitre de 2, pierre 2.
Je ne vais pas le faire maintenant.
Et à la fin de cette épître, il dit, croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
C'est un appel pour nous tous.
Les jeunes, ceux qui sont plus âgés et les vieillards.
Ça nous affecte tous.
Maintenant, dans ce contexte, la croissance spirituelle, je veux encore revenir à 1, pierre 2.
On a vu donc des aspects négatifs.
Il faut rejeter 5 choses.
Ensuite, on a vu au verset 2, ce désir pour le lait de la parole.
Pour que nous puissions croître par cette parole à salut.
On va revenir à cette pensée du salut tantôt.
Maintenant, je vais lire le verset 3.
Donc, 1, pierre 2, verset 3.
Si toutefois vous avez goûté que le Seigneur est bon.
Voilà, cette relation personnelle, cette relation d'amour de laquelle nous avons parlé tantôt.
C'est dans ce contexte d'une relation personnelle que nous pouvons faire des progrès.
Nous sommes attirés à Lui.
Et ainsi, nous allons faire des progrès.
Et dans ce contexte, j'aimerais encore souligner le verset 4.
On n'a pas lu ce verset la dernière fois.
Verset 4 dit, duquel vous approchons.
Donc, le verset 3, on est attiré à sa personne merveilleuse.
Il est comme une lumière qui nous attire à lui-même.
Et dans le verset 4, on fait le pas.
On s'approche de Lui.
Vous approchons d'une pierre vivante.
Donc, est-ce que nous sommes ainsi attirés à la personne du Seigneur Jésus?
Oui.
Là, le Seigneur veut qu'on donne une réponse.
Qu'on fasse un pas.
Avoir le désir de croître, ce n'est pas suffisant.
Il faut faire un effort.
Il faut faire le pas.
Il faut donner une réponse.
Et ainsi, on s'approche de Lui comme une pierre vivante.
Le Seigneur Jésus est la pierre vivante.
Sur Lui, la maison de Dieu est fondée.
La pierre est une pensée qu'on retrouve souvent dans la parole.
Et le Seigneur Jésus est ainsi le fondement de l'Assemblée.
Il est aussi le fondement pour notre salut.
Mais nous avons ici cette relation avec Lui.
Vous voyez au verset 4, Il est une pierre vivante,
rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse auprès de Dieu.
Et verset 5 dit maintenant,
vous-même aussi comme des pierres vivantes est édifiée une maison spirituelle.
Donc on est édifié, on est bâti, on est placé sur ce fondement.
Et Dieu est en train de placer pierre sur pierre sur pierre
pour bâtir cette maison spirituelle.
Chaque croyant est une pierre vivante liée à la pierre vivante.
Le Seigneur Jésus est la pierre vivante.
Nous sommes placés sur Lui, le fondement.
Nous sommes caractérisés, nous avons une relation personnelle avec Lui.
Donc son caractère devient aussi notre caractère.
Et ainsi nous allons faire des progrès.
Verset 5 dit aussi que nous sommes une maison spirituelle.
Ce n'est pas seulement une maison où on habite.
Nous sommes aussi les gens qui habitent dans cette maison.
Une famille sacerdotale, une famille de sacrificateurs, de fils, sacrificateurs.
Et maintenant je vais encore répéter ce lien entre Christ et nous.
Il est la pierre vivante.
Nous sommes des pierres vivantes.
Est-ce que vous comprenez?
On peut s'imaginer cette grande pierre vivante c'est le Seigneur Jésus.
Mais nous avons une part en Lui. Nous sommes des pierres vivantes.
Le Seigneur Jésus est le souverain sacrificateur.
Nous sommes des sacrificateurs.
Le Seigneur Jésus est le fils.
Nous sommes des fils.
Ainsi il y a toujours cette relation avec Lui.
Et on peut donner d'autres exemples.
Le Seigneur Jésus est l'agneau de Dieu.
Nous sommes des brebis.
Donc on apprend de Lui. On le suit.
Et ainsi il y a cette relation précieuse avec Lui.
Il est roi. Nous sommes des rois.
Donc c'est merveilleux de voir le lien intime entre Lui et nous.
Et cette pierre précieuse est un exemple de cela.
Un lien précieux entre Lui et nous.
Et dans cette maison nous pouvons maintenant fonctionner comme une sainte sacrificature.
Donc une famille sacerdotale des fils sacrificateurs mis à part pour Dieu.
Pour les intérêts de Dieu.
C'est dans ce contexte que nous voyons la croissance ici dans un pierre.
Peut-être on peut juste regarder dans deux pierres deux.
Juste pour mentionner ce point que j'ai mentionné tantôt.
C'est tout un progrès qu'on voit là.
Ça commence par cette relation précieuse.
La connaissance, verset 3.
Nous sommes participants de la nature divine, verset 4.
Nous avons une part avec Lui.
Et maintenant Pierre veut que nous soyons impressés, que nous fassions un effort,
que nous soyons diligents pour joindre à la foi la vertu.
Vous voyez au milieu du verset 5, chaque croyant a la foi.
C'est par la foi que nous sommes liés à Dieu et au Seigneur Jésus.
Et maintenant Pierre veut qu'on fasse des progrès.
Il dit vous avez la foi, merveilleux.
Il faut ajouter la vertu.
La vertu veut dire l'énergie spirituelle.
Il faut faire quelque chose avec cette foi.
Vous voyez, ça c'est le secret pour la croissance.
Mais vous dites moi j'ai maintenant ce courage, cette énergie spirituelle, je veux faire tout pour Dieu.
Attendez une minute, ça prend la connaissance.
On a besoin de la connaissance.
Et pas seulement cela, au verset 6, on a besoin de la tempérance.
Ça implique la pensée du contrôle de soi.
Et aussi la patience, il faut endurer, il faut continuer, il faut persévérer.
Ce sont tous des éléments nécessaires par rapport à cette croissance spirituelle.
Ça commence par la foi, mais il faut ajouter tous ces éléments-là.
Et aussi la piété.
Introduire Dieu dans tous les détails de nos vies.
Et l'affection fraternelle.
L'amour fraternel est l'amour comme source qui vient de Dieu lui-même.
Dieu est amour et il veut que nous puissions manifester cet amour comme ses enfants.
Et Pierre dit ainsi au verset 8, car si ces choses sont en vous, c'est toute une liste, c'est tout un défi.
Si ces choses sont en vous et abordent, elles font que vous ne serez pas oisifs.
Ainsi, il y aura un impact, il y aura un effet.
On ne sera pas stérile, on va porter du fruit.
Et verset 9, on ne sera pas aveugle.
La connaissance va impliquer qu'on comprend les choses, on n'est pas aveugle.
Et on n'oublie pas, ça c'est négatif.
Et ensuite au verset 10, il veut que nous puissions faire un effort,
étudiez-vous d'autant plus à affirmer votre vocation, votre appel et votre élection.
Donc on va revenir à cette pensée-là tantôt dans Philippiens 2.
Mais je voulais juste mentionner ce point,
Pierre souligne beaucoup l'importance de la croissance spirituelle.
Dans ce contexte d'une relation d'amour.
Donc vous voulez méditer sur ce passage,
parce que c'est vraiment un passage très riche qui nous encourage pour cette croissance spirituelle.
Maintenant on peut revenir à Philippiens, le passage qu'on a lu tantôt, Philippiens 2.
Et dans Philippiens 2, nous voyons l'exemple du Seigneur Jésus.
Paul veut que la pensée de Christ soit en nous.
Le début du chapitre 2.
Et dans ce contexte, il parle maintenant au verset,
nous allons commencer au verset 12.
Le contexte c'est, Paul est en prison, à Rome,
comme un serviteur de Dieu, pas comme un criminel,
mais à cause du témoignage, il était là en prison.
Et il écrit maintenant cette lettre à ses bien-aimés, verset 12, à Philippe.
Philippe c'était le premier rassemblement, la première assemblée en Europe, acte 16, nous montre cela.
Et ainsi ils ont toujours gardé une place spéciale dans le cœur de Paul.
Et Paul dit maintenant, comme vous avez toujours obéi,
non seulement en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence.
Donc il est loin, plus que mille éloignés de ses chers amis, à Rome, et eux sont à Philippe.
Et maintenant il veut qu'il fasse un effort.
Ils l'ont toujours obéi.
C'est peut-être un autre détail pour la croissance spirituelle.
Si on n'obéit pas la parole de Dieu, il n'y aura pas de croissance spirituelle.
Et ensuite, il place ce défi devant eux, qu'ils puissent travailler eux-mêmes.
Lorsque Paul était avec eux, c'était lui qui avait le leadership.
Mais maintenant, c'est eux, ces croyants qui doivent faire face à tous les défis.
Et c'est la même chose pour nous, bien-aimés.
Le Seigneur veut qu'on se jette sur lui.
Il est notre chef, il est notre leader.
On n'a pas de leader humain, mais on peut s'entraider.
Mais la pensée c'est qu'on soit dépendant du Seigneur,
et qu'on fasse des progrès dans cette dépendance, dans la communion avec Lui.
Donc, travaillez, la fin du verset 12, travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement.
Ce passage a souvent confus les croyants.
Parce qu'il y en a qui pensent qu'on doit faire un effort pour être sauvé.
Ici, il ne parle pas du salut initial.
On accepte le salut par la foi.
On reçoit le Seigneur Jésus dans notre cœur comme notre sauveur.
On se repent.
Ça c'est le salut initial, par rapport au salut initial.
On part par la repentance, par la foi.
Paul ne parle pas de cela.
Ça c'est tout déjà fait avec les Philippiens.
Ils sont des croyants.
Mais ils ont maintenant une tâche.
Et nous aussi, nous avons une tâche.
C'est quoi la tâche ?
Travailler ensemble, c'est au pluriel, travailler à votre propre salut.
Maintenant je reviens à cette pensée qu'on a vue tantôt.
1 Pierre 2
Que nous ayons un désir, comme un bébé a le désir pour le lait de sa mère,
ainsi que nous ayons ce désir pour le lait de la parole,
pour qu'on puisse croître à salut.
On est déjà sauvé.
Et quand même il dit, il faut croître à salut.
Mais est-ce que ce n'est pas une contradiction ? Non.
Ce n'est pas une contradiction.
Cette croissance est en vue du moment où le Seigneur Jésus va revenir,
comme sauveur.
Philippiens 3 nous dit au verset 21,
nous attendons Jésus comme sauveur.
Il va changer nos corps.
Ça c'est le salut définitif.
Mais nous avons déjà le salut initial.
Nous avons tout en Christ.
Mais il va changer nos corps.
Il va nous introduire dans la gloire comme le grand sauveur.
Ainsi nous attendons le Seigneur Jésus comme sauveur.
Même si nous le connaissons comme notre sauveur,
le sauveur de nos âmes,
nous l'attendons par rapport à cette pensée que nos corps doivent encore être changés.
Et ainsi nous l'attendons comme sauveur.
Et entre-temps, on doit faire des progrès à salut,
dans la direction du salut.
Nous sommes dans un monde qui est organisé contre les croyants,
pour les arrêter, pour les détruire.
Et ainsi la pensée du salut est importante.
Mais ici c'est vu comme si tout dépend de nous.
Il met tout le poids de la responsabilité sur les croyants.
Travaillez à votre propre salut.
Tout dépend de nous.
Avec crainte, ça veut dire,
réalisant notre faiblesse,
réalisant que nous pouvons faillir,
avec tremblement.
On est devant les hommes qui nous critiquent.
Ça c'est un côté.
L'autre côté de la médaille, c'est le verset 13.
Car c'est Dieu qui opère en vous,
et le vouloir et le faire,
selon son bon plaisir.
Voilà.
Ça c'est l'autre côté de la médaille.
Il n'y a pas de conflit.
Le verset 13
met à l'enfant sur le côté de Dieu, l'œuvre de Dieu.
Le verset 12 met l'enfant sur notre responsabilité.
Et on va voir aussi versets 14 et 15 et 16
par rapport à cela tantôt.
Donc, il y a deux côtés qui vont ensemble.
D'un côté c'est comme si tout dépend de nous.
Verset 12.
Travailler.
Et c'est un mot qui veut dire,
le même mot est utilisé aussi par rapport à un travail de Dieu.
Au verset 13, c'est Dieu qui opère.
Ça inclut une énergie.
Et c'est intéressant de voir cela, bien aimé.
C'est Dieu qui opère en vous.
Et, un peu plus loin,
on peut voir ça aussi dans la note de la version d'Harvey.
La note F.
Travailler veut dire aussi opérer.
Donc, nous sommes en train d'opérer
notre propre salut, verset 12.
Verset 13, Dieu opère en même temps.
C'est aussi le même mot dans l'original.
Opérer, au verset 12.
Un peu plus fort, mais c'est la même racine que verset 13 où Dieu opère.
Donc, les deux vont ensemble, même dans l'utilisation des mots.
Et ainsi, nous avons donc ces deux côtés.
Une œuvre de Dieu, et une œuvre par nous-mêmes.
Tout dépend de Dieu, ça c'est clair.
Si nous faisons cette œuvre du verset 12,
on ne pourra pas dire à la fin,
Hé Dieu, nous, on a fait un bon travail.
Non, on va donner tous les crédits à Dieu,
parce que c'est Dieu qui opère en même temps à nous,
selon son bon plaisir.
Et il fait, il opère le vouloir et le faire.
Bien aimé, on doit être honnête,
on doit reconnaître, c'est un mystère.
On ne peut pas comprendre cela.
Mais la part de Dieu maintient ces deux côtés.
Tout dépend de nous, verset 12.
Opère, ou travaillez votre propre salut.
On est déjà sauvé,
mais nous devons continuer à travailler.
Dans la même pensée, dans 2, pierre 2,
tout un défi, on l'a vu.
Et en même temps, verset 13,
il y a un travail de Dieu qui opère en nous.
Et là, on comprend tout de suite déjà,
ce n'est pas une question du salut initial.
Le salut initial veut dire un travail de Dieu pour nous,
pour nous sauver.
Maintenant, il y a un travail de Dieu en nous.
Pourquoi ?
Pour nous former, pour nous transformer.
On a vu cela par rapport à la croissance spirituelle,
et je vais revenir à la transformation tantôt.
Donc, tout dépend de Dieu, au verset 13.
Même le vouloir, si nous voulons faire du progrès,
et si nous le faisons en réalité,
c'est Dieu qui a fait tout cela.
Et au verset 12, c'est notre responsabilité.
Il n'y a pas de conflit, il n'y a pas de contradiction,
c'est un mystère, mais la foi accepte cela.
Et ainsi, nous travaillons ensemble avec Dieu.
Nous sommes collaborateurs dans ce sens-là, avec Dieu.
Et au verset 13, je voulais encore souligner,
selon son bon plaisir.
Dieu a trouvé son bon plaisir dans le Seigneur Jésus,
comme homme sur la terre.
Il était unique, absolument unique, sans péché.
Mais il y a quand même un parallèle, comme j'ai dit tantôt.
Le Seigneur Jésus est le Fils,
et Dieu veut nous avoir comme des fils,
selon l'image du Fils.
Et ainsi, c'est selon le bon plaisir de Dieu,
si nous fassions ce progrès-là.
Donc, verset 14, on va continuer cette pensée de notre responsabilité.
Il y a sept choses, je voulais brèvement souligner cela,
par rapport à notre responsabilité,
il y a sept choses que Paul souligne ici.
Faites toutes choses sans murmure.
Sans murmure, ça veut dire donc sans résister,
sans rebeller,
sans des émotions qui sont vraiment contre Dieu.
Mais deuxièmement, sans raisonnement.
La foi accepte les choses comme Dieu place devant nous.
Et ainsi, nous devons faire ce progrès sans raisonnement,
sans des arguments.
Il ne faut pas argumenter avec Dieu.
Et troisièmement, afin que vous soyez sans reproche.
Paul en parle au verset 14, et 15 déjà.
Afin que vous soyez sans reproche.
Et cette expression est utilisée aussi par rapport au Seigneur Jésus.
C'est vraiment touchant.
Et pur.
Devant Dieu donc, et devant les hommes.
Pur, c'est la quatrième expression qu'il utilise,
par rapport à cette croissance spirituelle.
Donc ces sept éléments sont nécessaires pour nous,
pour faire ce progrès du verset 12.
Pour travailler à votre salut,
ça prend ces sept éléments.
Négatif, sans murmure, sans raisonnement,
mais aussi sans reproche, pur,
des enfants de Dieu irréprochables.
Le mot irréprochable est utilisé par rapport au Seigneur Jésus, évidemment,
mais maintenant aussi six fois dans le Nouveau Testament,
pour les croyants, les enfants de Dieu.
Et une petite parenthèse ici, la pensée des enfants de Dieu souligne un aspect.
Nous représentons Dieu dans ce monde.
Tantôt j'ai dit, nous sommes aussi des fils.
Le Seigneur Jésus, le Fils, nous sommes des fils.
Ça c'est pour le bon plaisir de Dieu, pour la satisfaction de son cœur.
Mais des enfants de Dieu, ça souligne que nous sommes des représentants.
Nous représentons Dieu qui est lumière dans ce monde ténébreux.
Nous représentons Dieu qui est amour dans ce monde plein de haine.
Et ainsi nous sommes des enfants de Dieu.
Et il veut que nous soyons irréprochables,
au milieu d'une génération tortue.
Donc, là nous voyons tout de suite la différence,
des enfants de Dieu irréprochables,
mais où est-ce qu'on se trouve,
au milieu d'une génération tortue et perverse.
C'est pas seulement le monde méchant et païen.
Pierre explique dans Acte II que cette génération
était représentée par les chefs religieux des juifs, dans Acte II.
Et il fallait que les croyants parmi les juifs se détachent,
se séparent de cette génération perverse par le baptême.
Ils se sont séparés publiquement de cette génération.
Mais ici, c'est pas seulement une séparation extérieure,
c'est une séparation à l'intérieur, irréprochable devant Dieu.
Le sixième point, c'est parmi lesquels vous reluisez comme des luminaires dans le monde.
Ici, nous sommes comparés avec des lumières ou des astres.
Nous savons peut-être que les étoiles ont la lumière en eux-mêmes.
Et ainsi, par la nouvelle vie que Dieu nous a donnée,
il nous a donné aussi une source en nous-mêmes pour répandre cette lumière.
Dans un autre sens, évidemment, on est complètement dépendant de Dieu.
On ne peut rien faire sans Dieu.
Et dans un autre sens, on peut seulement refléter la lumière.
Mais ici, dans ce contexte-là, nous sommes des lumières.
Dieu nous a fait comme des lumières, comme des astres,
qui représentent quelque chose, la beauté du Seigneur Jésus.
Et chacun d'une façon différente.
Comme chaque étoile est différente, chaque croyant est différent.
Vous êtes d'accord?
Et ainsi, chaque croyant représente le Seigneur Jésus d'une façon différente.
Nous sommes tous des luminaires dans ce monde.
Et le septième point, c'est présentant la parole de Dieu.
Ces étoiles parlent en même temps.
Ils brillent.
Ils parlent aussi.
Ils présentent la parole de vie.
Ils ne parlent pas d'eux-mêmes, ils parlent de Christ.
Nous représentons Christ par notre comportement,
ce qu'on peut voir, la lumière, et par nos paroles.
Donc ces sept points soulignent notre responsabilité du verset 12.
Et en même temps, il y a ce travail de Dieu selon le verset 13.
C'est vraiment merveilleux.
Et tout cela est donc pour la croissance spirituelle.
Et comme j'ai dit tantôt, c'est un travail de Dieu en nous.
Dieu est en train de nous former.
Maintenant j'aimerais qu'on tourne à Galate 4, verset 19.
Nous avons un exemple de cette formation.
Si l'apôtre Paul écrit, il est très exercé par rapport aux chrétiens
qui étaient dans ces rassemblements en Galatie.
Au verset 19, il dit,
« Mes enfants, pour l'enfantement desquels je travaille de nouveau jusqu'à ce que Christ ait été formé en vous. »
Ça c'est l'exercice de Paul.
Pourquoi il parle de cette façon-là?
On a parlé de la croissance spirituelle.
Mais il y a des ennemis autour de nous.
L'ennemi ne veut pas qu'on fasse des progrès.
Et dans le cas de Galate, l'ennemi avait introduit une fausse doctrine au milieu d'eux.
Et cette fausse doctrine a arrêté la croissance.
Donc la formation, la croissance, c'est un processus, une œuvre de Dieu en nous,
pour nous transformer.
Je vais revenir à ça tantôt.
Mais ici nous voyons comment Paul était exercé à l'égard de cela.
Pour Paul, ce n'était pas suffisant que ces gens-là soient sauvés.
Ils étaient sauvés.
Mais maintenant l'ennemi était là pour les arrêter.
Paul dit au chapitre 5, verset 9, verset 8, verset 7.
Commençons au verset 7.
Vous courriez bien.
Qui est-ce qui vous a arrêté pour que vous n'obéissiez pas à la vérité?
Donc ils étaient en train de courir.
Bon progrès, assez vite.
Maintenant arrêtez pour ne plus obéir.
Cette persuasion, verset 8, ne vient pas de celui qui vous a appelé.
Verset 9.
Un peu de levain fait lever la pâte toute entière.
Ça c'est la fausse doctrine.
Il y avait une fausse doctrine très sérieuse.
Paul compare cela avec du levain qui va influencer tous les croyants,
s'ils n'éloignent pas ce levain.
Ça c'est le contexte.
Ici au verset 19, Galate 4, verset 19, c'est pour cela que Paul a un exercice très fort.
Il travaille comme une mère qui est en train d'enfanter un bébé.
Mais les Galates étaient déjà des croyants, oui.
Mais Paul est tellement exercé pour qu'il soit né une deuxième fois pour ainsi dire.
Mais pas pour être sauvé, mais maintenant en vue de cette formation.
Vous pouvez me suivre ?
Ce n'est pas une question du salut initial, on a parlé de cela.
C'est maintenant une question d'un travail de Dieu en nous.
Et Paul dit, jusqu'à ce que Christ ait été formé en vous.
Ce travail de Dieu en nous, Philippiens 2, 1 Pierre 2, 2 Pierre 1,
sur d'autres passages nous avons vu, c'est un travail progressif.
Mais ici nous voyons un autre secret.
Dieu veut développer la personne de Christ.
Christ est celui en qui Dieu a trouvé tout son bon plaisir.
Dieu a ouvert les cieux, a dit, celui-ci est mon fils bien-aimé en qui j'ai trouvé mon bon plaisir.
Maintenant Dieu veut que Christ soit formé.
Pas quelque chose de la chair, pas quelque chose de notre propre volonté ou de notre propre intellect.
Il veut que Christ soit formé en nous.
Ainsi nous avons cette transformation.
Donc ce progrès duquel je parle, c'est une formation et aussi une transformation.
Parce que ça va nous changer radicalement.
On a vu un peu cette pensée dans Romains 12, une autre fois.
Et on a vu aussi 2 Corinthiens 3, verset 18, qui dit, nous voyons, nous contemplons,
ça m'échappe maintenant, à face découverte, la gloire du Seigneur.
Donc nous contemplons Christ à la gloire.
Nous contemplons Christ à la gloire.
Et ainsi il y a cet impact, il y a cette transformation en nous.
Et c'est ça que Paul explique ici.
Christ doit être formé en nous.
Si vous voulez voir au chapitre 5, verset 22,
le fruit de l'esprit est l'amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance.
C'est Christ reproduit en nous.
Ça c'est le fruit de l'esprit.
Le fruit de l'esprit, c'est Christ.
Là on voit dans ces 9 éléments, on voit Christ, on voit l'amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité,
la fidélité veut dire aussi la foi et la confiance, la douceur comme on voit avec le Seigneur Jésus, la tempérance ou self-control, la discipline de soi.
Tous ces éléments on voit d'une façon parfaite dans le Seigneur Jésus.
Et maintenant l'esprit produit ses traits en nous.
Ça c'est le plan de Dieu.
Et ainsi Paul était exercé que ce soit le cas pour les Galates.
Au lieu d'être influencé par les faux docteurs, ils voulaient qu'ils puissent se soumettre à ce travail de l'esprit de Dieu.
Mais c'était leur choix comme on a vu dans Philippiens 2.
Dieu n'impose pas ça, c'est notre choix pour nous rendre disponibles à ce travail.
Encore brièvement, je voulais mentionner quelques entraves en finissant.
Et puis la prochaine fois, Dieu voulant, j'aimerais parler du vainqueur.
Le Seigneur veut qu'on soit tous des vainqueurs.
Au lieu de faire des défaites, il veut qu'on fasse des progrès et qu'on soit des vainqueurs.
On a parlé de la maturité la dernière fois et on va voir dans un jean aussi la maturité spirituelle par rapport à cette pensée d'être vainqueur.
Et tout cela va ensemble avec le sujet de la croissance spirituelle.
Cette croissance spirituelle est nécessaire pour être vainqueur.
Ok, on va garder ça pour la prochaine fois.
Mais maintenant, je voulais juste brièvement mentionner ces entraves.
Ici dans Galate 4, on a donc une entrave, un empêchement.
L'ennemi place une fausse doctrine.
Il arrête les croyants.
Il faut enlever cette influence-là.
Ou si vous voulez, dans 1 Corinthien 3, nous voyons un élément de la chair.
Dans 1 Corinthien, nous voyons la fierté, nous voyons toutes sortes de choses de l'homme charnel.
1 Corinthien 3, verset 3, mais je vais lire depuis le verset 1.
« Et moi, frère, je n'ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ.
Je vous ai donné du lait à boire, non pas de la viande, car vous ne pouviez pas encore la supporter.
Et même maintenant encore, vous ne le pouvez pas, car vous êtes encore charnels. »
Et vous pouvez lire tous les chapitres.
Nous voyons ici cette attitude charnelle, querelle, de la jalousie, un esprit de parti, toutes sortes de choses.
Ça, c'est un autre obstacle que l'ennemi a placé devant les croyants.
Ils n'ont pas fait des progrès à cause de cela.
Et je voulais mentionner ceci.
On a lu dans 1 Pierre 2 qu'on doit désirer le lait intellectuel, comme un jeune bébé.
Mais Paul ne veut pas qu'on reste des bébés.
Nous, il veut qu'on garde ce désir pour le lait.
Mais on ne doit pas rester des bébés.
Ici, le problème, c'est que les croyants à Corinth n'avaient plus le désir, et ils sont restés bébés.
Donc, une autre entrave.
Et je voulais aussi lire dans Hébreu 5, verset 14.
Dans le contexte de l'Épître aux Hébreux, nous voyons que l'auteur voulait parler de la sacrificature du Seigneur Jésus dans la gloire.
Selon l'ordre de Melchisédech.
Mais il dit, au verset 11, Hébreu 5, verset 11, ils sont devenus paresseux.
Ils n'ont pas fait de progrès.
Ils l'ont arrêté.
Et au verset 12, il dit, vous devriez être des docteurs, vu le temps.
Mais vous avez de nouveaux besoins qu'on vous enseigne quels sont les premiers rudiments des oracles de Dieu.
C'est encore une condition qui est pire comparée avec 1 Corinthien 3 qu'on a lu tantôt.
Ici, nous voyons pas seulement un aspect charnel, mais ils ont reculé, ils sont devenus paresseux.
Au verset 13, il dit, car quiconque use de lait est inexpérimenté.
Donc ici, c'est un bébé.
Comme je l'ai dit tantôt, il ne veut pas qu'on reste des bébés.
Mais pour bien comprendre 1 Pierre 2, il veut qu'on garde le désir comme un jeune bébé.
Mais il faut croître en gardant ce désir pour le lait, pour la parole.
Pas pour être nourri comme un bébé, mais pour la parole, un désir pour la parole.
Ici, nous voyons qu'ils n'ont plus ce désir-là, ils n'ont pas cet intérêt-là, et ils n'ont pas fait de progrès.
Verset 13, car quiconque use de lait est inexpérimenté dans la parole de la justice, car il est un petit enfant.
Mais verset 14, la nourriture solide est pour les hommes faits,
qui par le fait de l'habitude ont les sens exercés à discerner le bien et le mal.
Voilà, la croissance spirituelle va nous donner une capacité pour discerner entre le bien et le mal.
La croissance spirituelle va nous donner une capacité aussi pour saisir la vérité.
Que Christ est maintenant dans la gloire, ça c'est le sujet d'un hébreu,
et ces croyants-là ne s'occupaient pas de ce sujet-là.
Ils étaient paresseux, ils ne voyaient pas Christ dans la gloire comme le grand souverain sacricateur selon l'ordre de Melchisedec.
Et ainsi, l'auteur doit les enseigner comme du début, au chapitre 6, pour ensuite les éduquer pour continuer son enseignement.
Vous pouvez lire chapitre 6 aussi.
Donc, pour résumer, l'ennemi place des entraves, il peut placer des persécutions devant nous,
comme c'était le cas avec les hébreux, ils étaient découragés à cause des persécutions.
Ils étaient devenus paresseux aussi.
Ou il y a d'autres entraves, l'orgueil, des jalousies comme avec les corinthiens,
ou avec les galates, une fausse doctrine.
L'ennemi est très rusé.
Vous pouvez lire un autre exemple.
Dans Colossien, on voit, c'est une question de la philosophie.
On ne peut pas le faire maintenant, mais dans Colossien vous allez voir d'autres dangers.
La philosophie, le gnosticisme, c'était une forme qui avait beaucoup d'influence.
Le ritualisme, ça veut dire on va faire des choses selon un rituel,
et ça remplace vraiment la relation personnelle avec le Seigneur.
Le mysticisme, il voulait regarder dans des choses qui étaient secrètes, que Dieu a gardées secrètes.
Il voulait pénétrer là-dedans.
Et ainsi, on voit plusieurs éléments que Paul mentionne dans Colossien 2.
Ce sont des entraves pour la croissance spirituelle.
Ou le légalisme qu'il mentionne là aussi.
Donc il y a toutes sortes de dangers.
Mais la prochaine fois, Dieu voulant, j'aimerais parler davantage d'un exemple positif.
Être vainqueur.
Et ce soir aussi, par la grâce de Dieu, nous avons vu quelques détails pour nous aider,
pour faire des progrès dans le contexte de cette relation d'amour avec le Seigneur Jésus.
On fait des progrès parce qu'on l'aime.
On se nourrit de lui.
On s'approche de lui.
On donne une réponse à son amour.
On se nourrit de la parole.
Est-ce qu'on lit la parole chaque jour?
Pas seulement comme une routine, mais par nécessité.
On ressent le besoin.
Vous n'avez pas manqué vos repas toute la semaine, n'est-ce pas?
Et ainsi, le Seigneur ne veut pas qu'on manque le repas spirituel de la parole.
Et ainsi, nous allons faire des progrès.
Un verset encore, je m'excuse, je voulais le mentionner lorsqu'on a parlé de Philippiens.
Philippiens 1, verset 6.
Dieu a commencé un travail en vous et moi.
Philippiens 1, verset 6.
Et on a parlé tantôt du côté de Dieu et de notre responsabilité.
Dans Philippiens 1, verset 6, il souligne ce côté de Dieu.
Philippiens 1, verset 6.
De nouveau, c'est le côté de Dieu.
Dieu a commencé ce travail.
Il va l'accomplir.
Malgré tous nos manquements, malgré toutes ces entraves qu'on a eues, ces empêchements,
Dieu va avoir un bon résultat.
L'ennemi ne peut pas arrêter l'heure de Dieu.
Ça, c'est une bonne consolation pour nous.
Mais ça ne met pas de côté notre propre responsabilité.
On ne va pas laisser faire.
On ne va pas donner une chance à l'ennemi.
Mais le travail de Dieu va continuer et va avoir un effet.
Et on va l'accomplir jusqu'au jour de Jésus-Christ.
Donc ça, c'est une grande consolation pour nous tous.
Mais ce n'est pas une consolation pour dire maintenant, OK, on va croiser nos bras, on ne va rien faire.
Non, ce n'est pas pour ça.
Mais c'est une consolation pour nous faire réaliser, oui, tout dépend de Dieu.
Mais nous avons aussi notre propre responsabilité.
Et ainsi, il faut être des collaborateurs avec Dieu.
Paul en parle aussi dans 1 Corinthiens 3.
Dans ce travail, il avait planté.
Apollos avait arrosé.
Mais la croissance venait de Dieu.
C'est Dieu qui donne la croissance.
C'est un mystère, bien aimé.
Mais Paul a travaillé beaucoup.
Apollos a travaillé.
Et ainsi, aujourd'hui, c'est vous et moi.
On doit faire un effort.
On doit travailler.
Comme on a vu dans Philippiens 2.
Dieu va donner la croissance.
Pour sa gloire.
Pour notre bienfait.
Relisons aussi 2 Pierre 1, je m'excuse,
qui nous parle beaucoup de cette croissance spirituelle.
Parce que les apôtres ne seront plus avec nous.
Nous devons faire cet effort.
Et ainsi, le Seigneur nous a donné des exemples.
Il nous a donné des enseignements.
Il nous a donné des ressources nécessaires.
Il nous a donné tout ce dont nous avons besoin.
C'est maintenant à vous et moi.
A faire ce travail.
Jusqu'à ce que le Seigneur Jésus vienne nous chercher.
Est-ce qu'on veut faire ce travail?
Ou est-ce qu'on ne veut pas le faire?
Si on veut le faire, on va être des vainqueurs.
Et ça c'est le sujet pour la prochaine fois.
Et le vainqueur va ensemble avec le premier amour.
Le Seigneur Jésus est tout pour nous.
Si le Seigneur Jésus est tout pour nous... …
Transcription automatique:
…
Bonsoir, chers amis. Nous avons commencé, il y a quelques mois, l'étude de la croissance spirituelle
pour chaque croyant. Et on se fait rappeler du verset de 2 Pierre 3, verset 16, qui dit
Croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
On a tous besoin de croître. Et on a vu l'exemple parfait dans le Seigneur Jésus.
Lorsqu'on a commencé ces études, on a lu dans l'U2, on a vu le Seigneur Jésus comme notre modèle.
Il était petit, il a grandi. Et toujours, chaque jour, il a fait des progrès.
Ensuite, nous avons vu que nous sommes des disciples dans l'évangile de Matthieu, où nous avons le grand roi
qui est en même temps le grand enseignant, le maître, et qui nous forme, qui forme ses disciples à le suivre.
Dans nos vies, c'est une œuvre de Dieu. On a lu Philippiens 2, verset 12, mais on a vu aussi versets 13, 14 et 15
que la croissance spirituelle est un travail pour nous. C'est aucune contradiction. Les deux côtés sont vrais.
C'est une œuvre de Dieu, et en même temps, nous sommes complètement impliqués à ce travail.
Et on a vu que Dieu opère une transformation en nous.
Ensuite, on a parlé la dernière fois de 1 et 2 pierres, de la croissance spirituelle, dans Philippiens, dans Galates, dans Corinthiens.
Et ce soir, j'aimerais parler, pour commencer, de ce passage dans Romains 5.
Vous pouvez dire, mais qu'est-ce que cela a à faire avec la croissance spirituelle?
C'est ça que j'aimerais montrer tantôt. Ce n'est pas ce soir pour donner un exposé de Romains 5,
mais c'est pour montrer le lien avec la croissance spirituelle.
Ensuite, j'aimerais vous montrer aussi un exemple de l'Ancien Testament, qui nous donne ses étapes.
Il y a trois ou quatre étapes dans la croissance spirituelle.
Et si on a le temps, encore quelques passages ce soir.
Et la prochaine fois, j'aimerais parler davantage du sujet du vainqueur.
Pour continuer dans ce chemin-là, pour la croissance, il faut être des vainqueurs.
Et pour être des vainqueurs, ça prend l'amour pour le Seigneur Jésus.
Peut-être, je vais mentionner ce soir aussi, à la fin, le secret de la croissance spirituelle.
On a vu déjà dans le passé, c'est la relation entre le croyant et le Seigneur Jésus.
Et j'aimerais parler encore un peu de cela aussi.
Dans Romains 5, nous avons sept points qui nous parlent d'un fondement.
Un fondement que nous avons.
Et ensuite, on va voir le lien avec la croissance spirituelle.
Sans ce fondement-là, on ne peut pas croître.
Il faut être placé sur ce fondement de la foi.
Ce fondement donne la paix avec Dieu.
Romains 5, verset 1.
Sans la paix avec Dieu, vous ne pouvez pas faire de progrès dans la croissance spirituelle,
parce que vous êtes inquiets, vous ne savez pas si vous êtes sauvés ou pas.
Là, il n'y a pas de croissance.
Donc, c'est le point de départ pour la croissance spirituelle, d'avoir la paix avec Dieu.
Et avoir un libre accès.
Verset 2 nous parle de cet accès par la foi.
Nous avons un libre accès, nous pouvons venir dans la présence de Dieu n'importe quel moment du jour.
On n'a pas besoin d'attendre jusqu'à dimanche matin pour venir dans la présence de Dieu.
On est toujours dans la présence de Dieu.
On a toujours un libre accès.
Hébreux 4, verset 16.
Un libre accès devant le trône de la grâce.
Et nous avons, nous sommes placés dans une position de faveur.
Verset 2 nous parle d'une faveur.
Dieu nous a acceptés dans le bien-aimé.
Éphésiens 1, verset 6.
Ça nous parle de cette faveur que Dieu nous a montré.
Troisième point.
Quatrième point.
Nous avons une espérance.
Cinquième point au verset 3.
Nous nous réjouissons.
Ou nous nous glorifions.
C'est la pensée de la joie.
La joie au milieu des tribulations.
Verset 3.
Voilà, ça c'est le secret pour la croissance spirituelle.
On est dans un monde plein d'affliction pour les croyants.
Plein de tribulations.
Ce n'est pas la grande tribulation.
Mais c'est une plénitude d'affliction et de tribulations pour tous les croyants.
Et dans ce contexte-là, on va faire des progrès.
C'est ça qu'on voit dans Romain 5.
Non seulement cela, verset 3.
Mais aussi nous nous glorifions ou nous nous réjouissons dans les tribulations.
Pourquoi?
Sachant que la tribulation produit la patience.
Ça produit quelque chose.
Voilà.
Qu'est-ce qu'on a vu la dernière fois?
Philippiens 1, verset 6.
Celui qui a commencé un travail en vous, va l'accomplir.
C'est lui qui opère à travers ces tribulations.
Il va produire quelque chose.
Il va produire la patience.
Ça c'est la qualité pour pouvoir endurer.
La patience veut dire, c'est une qualité pour continuer.
Malgré les obstacles, malgré toutes les difficultés.
Et ainsi, ça donne l'expérience.
On passe les tests.
Dieu place ces épreuves devant nous comme des tests.
Il veut qu'on puisse passer les tests.
Comme les enfants et les jeunes à l'école, il faut qu'ils passent les tests.
Ainsi, nous sommes à l'école de Dieu ici.
Il veut que nous puissions passer les tests.
On a besoin de la patience.
Endurer.
Et ainsi, il va produire quelque chose.
L'expérience.
C'est pas tout.
L'expérience va produire l'espérance.
Ainsi, l'espérance du verset 2, comme un bien que nous avons en Christ,
ce sera une expérience et une espérance pratiques.
Ainsi, nous allons faire des progrès à l'école de Dieu.
C'est ça le lien avec la croissance spirituelle.
Dieu se sert des afflictions.
Vous pouvez lire 1 Thessaloniciens 1.
On voit des croyants en beaucoup de tribulations.
Qu'est-ce qu'ils ont fait?
Ils ont fait des progrès.
C'est ça le point pour lequel j'ai demandé votre attention pour Romain 5.
Et le sixième point, c'est verset 5, au milieu du verset 5.
L'amour de Dieu est versé dans nos cœurs.
Pourquoi nous pouvons voir ces choses dans cette lumière-là?
Parce que Dieu a versé son amour dans nos cœurs par l'esprit qu'il nous a donné.
Ainsi, nous pouvons donner une réponse à Dieu.
Nous pouvons dire oui à Dieu dans les tribulations, dans les afflictions.
Nous pouvons voir que Dieu a un plan avec nous.
Et nous pouvons marcher par la foi à travers tout cela.
Et nos cœurs peuvent répondre à cet amour que Dieu a versé dans nos cœurs.
Je vais revenir à ça encore un peu plus tard.
Et là, à la fin de ce passage, nous avons lu verset 10.
Nous avons été réconciliés avec Dieu.
Ça c'est le septième point.
Réconcilier avec Dieu veut dire nous sommes maintenant pour Dieu.
On voit dans Romain un travail que Dieu a fait pour nous par l'œuvre de Christ.
Mais maintenant nous voyons, nous sommes pour Dieu.
A travers tout cela, Dieu nous a acquis.
Et nous sommes à Dieu maintenant.
Et nous sommes pour Dieu.
La réconciliation veut dire, au lieu d'être des ennemis, nous sommes maintenant des enfants, des bien-aimés.
Et nous sommes pour Dieu.
Bien-aimés, il y a beaucoup d'autres choses à dire sur ce chapitre.
Mais je ne veux pas le faire maintenant.
C'est juste pour montrer le lien avec le sujet de la croissance spirituelle.
Maintenant, j'aimerais tourner votre attention encore à un autre passage dans Romain,
qui va ensemble avec ce verset.
Ensuite, je vais prendre un passage dans l'Ancien Testament.
Romain 8.
Dans Romain 8, nous voyons ces tribulations énuirées au verset 28,
et aussi dans d'autres versets, évidemment.
Le verset 28 résume en disant,
« Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu,
de ceux qui sont appelés selon son propos. »
Et là, nous avons ce point de départ, ce fondement duquel j'ai parlé tantôt.
Romain 8, verset 29.
« Car ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils,
pour qu'ils soient premiers nés entre plusieurs frères.
Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés.
Et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés.
Et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. »
Là, on a cinq anneaux.
L'anneau qui parle de l'amour de Dieu se manifeste de cette façon.
Il nous a préconnus, il nous a prédestinés.
Et là, on a mentionné ce verset déjà une fois.
Le but de la croissance spirituelle est de nous rendre conformes à l'image de son Fils.
Il veut avoir beaucoup de fils associés au Fils de Dieu, selon son image.
Le troisième point, il nous a appelés.
Le quatrième point, il nous a justifiés.
Dieu nous a déclarés justes.
Et le cinquième point, il nous a glorifiés, selon le plan de Dieu.
C'est encore futur quant au temps.
Nous sommes encore dans ce monde.
Mais selon le plan de Dieu, c'est sûr et certain.
Enfin, le cinquième point est, il les a aussi glorifiés.
Notre identification avec Christ dans la gloire.
C'est le fondement.
C'est pour ça que j'ai dit Romain 5, verset 1 à 11, et ce verset de Romain 8.
C'est pour, ainsi dire, le fondement sur lequel Dieu nous place pour la croissance spirituelle.
Mais on voit donc que cette croissance a lieu à travers de grandes difficultés.
Comme Romain 5, verset 3 et 4 nous le montrent.
Maintenant, j'aimerais donner une illustration de l'Ancien Testament.
Ézéchiel, chapitre 47.
Dans le prophète d'Ézéchiel, nous avons un tableau du millénium.
Dans Ézéchiel 40 jusqu'à 48.
Et au milieu de cet exposé, il donne un chapitre très intéressant.
Ézéchiel 47.
Et là, nous voyons un fleuve.
Ce fleuve de la grâce.
Et ce fleuve va couler.
Et là, je veux vous montrer quatre étapes qui vont ensemble avec ce que nous avons lu aussi dans Romain 5.
Donc, Ézéchiel 47, verset 1.
Je vais lire et en même temps donner quelques petits commentaires.
« Il fut retourné à l'entrée de la maison et voici des eaux qui sortaient de dessous le seuil de la maison vers l'Orient,
car la façade de la maison était tournée vers l'Orient.
Et les eaux descendaient de dessous du côté droit de la maison, au midi de l'hôtel. »
Là, on voit donc les eaux.
Sans l'eau, il n'y a pas de vie.
Les eaux sont nécessaires pour donner la vie et aussi pour soutenir la vie.
C'est remarquable dans Genèse 2, si vous voulez prendre ça en note.
Dans Genèse 2, lorsque Dieu avait préparé le jardin d'Edin pour Adam et Ève,
nous voyons qu'un fleuve sortait pour arroser.
Et ce fleuve a été divisé en quatre fleuves.
Et ainsi, la pensée était pour arroser, pour apporter la bénédiction.
L'eau nous parle donc de ce fait que Dieu veut apporter la bénédiction.
Et d'où ça vient de la maison, de la maison de Dieu ?
Et du côté droit, ce côté droit nous parle de la faveur.
On a lu dans Romains 5 que nous sommes placés dans la faveur.
Le côté droit nous parle de la faveur.
Le côté fils, de la droite, ça nous parle de la faveur de Dieu.
Mais aussi, il est dit au midi, au sud.
Le côté sud est le côté qui parle de la bénédiction dans la parole de Dieu.
De l'autel, donc du sud de l'autel.
L'autel est le fondement, est le point de départ.
L'autel est là où les sacrifices étaient apportés.
Et les sacrifices sont la base de ces bénédictions-là.
L'autel est la place du sacrifice.
Sans le sacrifice, il n'y a pas de bénédiction.
Ensuite, nous avons le verset 2.
Il me fit sortir par le chemin de la porte du Nord,
et il me fit faire le tour par dehors vers la porte extérieure,
vers la porte qui regarde vers l'Orient.
Voici des eaux qui coulaient du côté droit.
Vous voyez là, les eaux qui coulaient.
Et j'ai mentionné, ça nous parle de la bénédiction que Dieu répand.
Des eaux qui coulaient.
Et là, nous voyons au verset 3.
Quand l'homme sortit vers l'Orient, il avait un corps d'eau dans sa main,
et il mesura mille coudées.
Maintenant, je veux faire le lien avec ce passage que nous avons vu dans Romain 5.
Il y a des étapes pour la croissance spirituelle.
Première étape, il mesura mille coudées,
et il me fit traverser les eaux,
des eaux montant jusqu'aux chevilles des pieds.
Ça parle de la marche.
On voit dans Acte 3, par exemple, un homme qui était paralysé,
il a regardé Pierre, Pierre l'a levé,
il pouvait marcher et sauter.
Ça, c'est le point de départ pour la vie chrétienne.
Il est devenu chrétien.
Est-ce qu'on est tous des chrétiens ici?
On est tous des croyants qui peuvent marcher devant Dieu?
Ça, c'est le point de départ.
Ça va ensemble avec Romain 5, versets 1 et 2,
ce que nous avons vu tantôt, la paix avec Dieu.
C'est le fondement.
C'est le point de départ pour la marche.
Et ainsi, nous voyons au verset 4, la prochaine étape.
Au verset 4, il mesura mille coudées,
et il me fit traverser les eaux.
Donc, on parle de la croissance.
C'est la prochaine étape.
Les eaux montent jusqu'aux genoux.
Qu'est-ce qu'on va faire lorsqu'on va passer à travers des tribulations,
comme nous avons vu tantôt dans Romain 5?
On va se mettre à genoux.
On va prier.
On va se remettre à Dieu, vraiment.
Donc, dans les afflictions, Romain 5, versets 3, 4 et 5,
on apprend à se mettre à genoux.
On se prend à être dans la présence de Dieu.
Et on va faire des progrès.
Les eaux montent jusqu'aux genoux.
Vous voyez l'image?
Les eaux qui partent de la bénédiction montent.
Ça implique une croissance.
Ça implique du progrès.
Et ainsi, il y a encore une prochaine étape.
« Il mesura mille coudées et me fit traverser des eaux montant jusqu'aux reins. »
À la fin du verset 4.
Les eaux sont montées jusqu'ici maintenant.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Les reins nous parlent du service.
Pour pouvoir servir, comme on voit dans Romain 12 jusqu'à Romain 16,
il faut d'abord connaître cette croissance spirituelle.
Il faut apprendre certaines leçons à l'école de Dieu.
Il faut être fortifié pour ensuite servir.
Et ainsi, vous voyez comment ces deux passages vont ensemble,
Romain 5 et ce passage-ci.
Ensuite, il y a une prochaine étape,
mais je veux lier cela à Jean tantôt.
Mais je vais lire maintenant le verset 5.
« Il mesura mille coudées.
C'était une rivière que je ne pouvais traverser,
car les eaux avaient cru des eaux où il fallait nager.
Une rivière qu'on ne pouvait traverser. »
Là, les eaux sont montées.
Et ici, le prophète est porté par les eaux.
Ça veut dire qu'il y a un grand progrès.
Il est maintenant porté par les eaux
et enveloppé de ces eaux-là.
Ça, c'est la bénédiction qui vient de Dieu lui-même.
On voit ici une image.
Le croyant est maintenant prêt pour le Seigneur, pour lui-même.
Il n'est pas concentré sur sa marche.
Il n'est pas concentré sur son service.
Il est maintenant concentré sur le Seigneur lui-même.
C'est lui qui le remplit.
Et tantôt, je vais faire le lien avec Ephésiens 3 aussi
pour voir que le Seigneur Jésus qui nous remplit par son esprit,
il est aussi celui qui nous porte,
qui nous enveloppe dans ces eaux de bénédiction.
Donc, ces eaux nous parlent de la bénédiction de Dieu.
J'ai mentionné Genèse 2.
Et je vais mentionner maintenant Jean 4 et 7.
Dans Jean 4, l'évangile de Jean,
nous voyons une femme qui était une pécheresse.
Mais elle a accepté la grâce de Dieu.
Et elle commence à parler de l'adoration.
Tantôt dans Romains 5, nous avons vu que Dieu a opéré dans nos cœurs.
Il a versé l'amour de Dieu dans nos cœurs par son esprit qu'il nous a donné.
Et là, nous pouvons donner une réponse.
L'adoration est vraiment donner une réponse à Dieu.
Et le but de la croissance spirituelle bien-aimée, c'est ça.
Dieu cherche des adorateurs.
Et dans Jean 4, nous voyons que le Seigneur parle de cette eau.
Maintenant, ce n'est pas des eaux pour nager.
Maintenant, c'est une eau pour boire.
Jean 4, verset 14.
Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, moi,
n'aura plus soif à jamais.
Mais l'eau que je lui donnerai sera en lui
une fontaine d'eau jaillissant en vie éternelle.
Donc, cette vie éternelle a été versée dans le cœur du croyant.
Jean 3, verset 16.
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique
afin que quiconque croit en lui ne périsse pas,
mais qu'il ait la vie éternelle.
La vie éternelle est en nous.
Mais ici, nous voyons que cette vie éternelle va donner une réponse
envers celui qui a donné la vie éternelle.
Cette eau monte maintenant en vie éternelle vers lui
qui a donné cette vie éternelle.
C'est merveilleux.
C'est une pauvre prêcheresse qui devient un adorateur.
C'est ça le but de la croissance spirituelle.
Dieu veut nous avoir pour être des adorateurs.
Et dans Jean 7, si vous voulez tourner Jean 7,
vous voyez encore cette eau.
Ce fleuve duquel on a parlé,
ce fleuve produit quelque chose.
C'est aussi envers les autres.
Jean 7, verset 37.
La dernière journée, la grande journée de la fête,
Jésus s'éteint là et cria en disant,
« Si quelqu'un a soif... »
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui a soif ici?
« Si quelqu'un a soif... »
Qu'est-ce que le Seigneur dit?
« Qu'il vienne à moi et qu'il boive... »
Il a toutes les ressources.
On en a chanté dans le cantique.
Il a notre suffisance.
Toutes les ressources sont en lui.
Verset 38.
« Celui qui croit en moi, selon ce qu'a dit l'Écriture... »
Maintenant, notons bien.
« Des fleuves d'eau vivent, couleront de son ventre. »
Comment ça se fait?
Cette eau est entrée en nous.
Et cette eau peut maintenant sortir.
On a ce secret de la croissance spirituelle.
On va partager avec d'autres ce que nous avons appris à l'école de Dieu.
Romain V, les épreuves.
On a vu le résultat, le produit de ces épreuves.
Maintenant, on peut partager avec d'autres.
« Les fleuves d'eau vivent, couleront de son ventre. »
C'est merveilleux.
C'est ça la grâce de Dieu.
Et ça, c'est une preuve de la croissance spirituelle.
Maintenant, si vous voulez tourner avec moi à Ephésiens 3.
Ephésiens 3.
Dans Ephésiens 3, nous avons cette prière de l'apôtre.
Et là, au verset 14, il a dit,
« C'est pour cela que je fléchis mes genoux. »
Ici, nous voyons un croyant à ses genoux.
Mais ce n'est pas ici pour demander l'aide de Dieu, comme dans Romain V.
Il est à genoux ici pour adorer.
Et il est à genoux pour prier
que cette personne merveilleuse de laquelle nous avons parlé,
le Seigneur Jésus, puisse habiter dans tous nos cœurs.
Notons bien cette prière.
Verset 14.
Il prie devant le Père de notre Seigneur Jésus Christ.
Verset 15.
Voilà.
Dieu veut nous fortifier.
La croissance spirituelle, c'est pour ce but-là,
de nous rendre plus forts.
Il veut nous fortifier en puissance par son esprit,
pas par la chair, pas par notre intelligence,
par son esprit et par la foi, évidemment.
Et c'est quant à l'homme intérieur.
Ce n'est pas pour grandir, pour devenir un homme fort, pour l'espoir.
Je n'ai rien contre l'espoir, mais il faut comprendre le but de Dieu ici.
C'est pour nous rendre forts à l'homme intérieur.
Pour quel but ?
Verset 17.
Maintenant, il nous remplit.
Ça, c'est le but de cette prière-là.
De sorte que le Christ habite par la foi dans vos cœurs.
Il habite là.
C'est sa présence bénie.
On réalise la présence du Seigneur Jésus.
On s'attache davantage à sa personne.
Et on veut qu'il remplisse nos cœurs,
qu'il nous contrôle, qu'il nous guide,
qu'il nous bénisse.
Ça, c'est le but de la croissance spirituelle.
Qu'il a toute la place dans nos cœurs.
Et voilà le lien avec le premier amour.
Verset 18.
Qu'est-ce qu'on a vu dans Ephésiens 4,
il y a quelques mois en arrière ?
On a vu l'importance de la croissance spirituelle
pour être bien fondé,
pour ne pas être balotté ici et là,
mais pour être enraciné,
comme un arbre,
un arbre qui peut croître,
qui devient plus fort.
Comme dans le psaume 1,
nous voyons ce croyant
qui ne marche pas dans le chemin des pécheurs
et dans le conseil des moqueurs,
mais il étudie la parole.
Et ainsi, il va croître.
Je vais juste lire le verset,
le psaume 1, verset 3.
C'est vraiment une belle illustration.
Psaume 1, verset 3.
Tenez votre doigt ici dans Ephésiens 3.
Le psaume, chapitre 1er, verset 3.
Ce croyant-là,
qui a son plaisir en la loi de l'éternel,
sera comme un arbre planté près des ruisseaux.
Vous voyez le lien encore avec l'eau ?
Les ruisseaux d'eau.
Qu'est-ce qu'il va produire ?
Qu'il rend son fruit.
En sa saison,
Dieu cherche des adorateurs.
Dieu cherche du fruit.
Et dont la feuille ne se flétrit point.
Dieu veut avoir un témoignage.
Les feuilles nous parlent d'un témoignage.
Et tout ce qu'il fait prospère.
Ça, c'est la prospérité spirituelle.
Et ayant cette prospérité spirituelle,
comme nous avons vu dans Romains 5 aussi,
et dans Issaiah 47,
il y aura un résultat pour le Seigneur.
Mais ce qui est beau,
tout est pour Lui.
Et en même temps, il est en nous.
Je vais revenir à ça tantôt.
Donc, enraciné et fondé dans l'amour.
C'est la croissance spirituelle dans l'amour.
Ça nous rend plus forts, plus stables.
Et quel est le but ?
Un autre but, au milieu du verset 18.
Afin que vous soyez capables de comprendre
avec tous les seins.
On a besoin de tous les seins.
On ne peut exclure aucun des seins dans cet exercice.
C'est quelque chose que Dieu a vu pour tous.
Malgré tous nos manquements.
Ça, c'est le plan du Dieu.
Pour connaître, pour saisir,
quelle est la largeur et la longueur
et la profondeur et la hauteur.
Voilà.
Qu'est-ce que nous avons vu dans Ezekiel ?
On a vu les chevilles,
ça monte jusqu'aux pieds,
jusqu'aux genoux,
jusqu'aux reins pour le service.
Et ensuite, on a vu,
il est plongé dans l'eau.
Ici, nous voyons ces quatre dimensions
qui nous parlent de cette grandeur,
de cet amour et du plan du Dieu.
On ne voit plus la fin.
C'est tellement grand.
Ça nous prend totalement.
Et là, il dit au verset 19,
pour connaître l'amour du Christ
qui surpasse toute connaissance.
Cet amour est en nous
et nous sommes dans cet amour.
Ce qu'on voit dans Ezekiel 47,
c'est le fleuve.
Il nage dans ce fleuve.
Il est dans le fleuve.
Et ce qu'on voit ici,
le fleuve est en lui,
il est dans le croyant.
Ce que nous voyons ici dans Ephésiens 3,
dans cette prière,
ce qui veut qu'on soit pleinement
dans cet amour de Dieu,
dans cet amour de Christ,
pour avoir la communion
et que cet amour soit aussi en nous.
Ainsi, il y a une interaction
qu'on a vue avec l'adoration.
L'adoration, c'est cette eau qui monte vers Dieu
et en même temps, cette eau est en nous.
Et ainsi, nous avons ce secret
de la communion.
Bien aimé, pour répéter,
cette croissance spirituelle
est nécessaire
pour que la communion soit réelle.
Dieu cherche la réalité
et ainsi, il veut nous préparer
pour que nous puissions répondre à son amour
et en même temps, son amour,
à lui, est en nous,
dans nos cœurs,
afin que vous soyez remplis,
verset 19,
jusqu'à toute la plénitude de Dieu.
Qui peut comprendre la plénitude de Dieu?
Personne!
Et cette plénitude est maintenant aussi en nous.
Et ça, c'est le secret.
Et la croissance spirituelle est nécessaire
pour que nous puissions apprécier
les plans de Dieu,
pour que nous puissions ainsi entrer dans ses pensées
et que nous puissions donner une réponse
à ses pensées.
Et cette réponse est au verset 20,
à celui qui peut faire
infiniment plus que tout ce que nous demandons
ou pensons, selon la puissance
qui opère en nous,
à lui,
dans l'Assemblée,
avec Jésus,
pour toutes les générations du siècle des siècles.
Amen!
Ça, c'est l'adoration
qui va continuer pour toujours.
Et là, vous voyez le lien
avec le premier amour.
Ce que je veux répéter maintenant.
On a vu l'importance
de la croissance spirituelle.
Et Dieu se sert
de nos épreuves,
des afflictions,
des tribulations,
pour nous faire faire des progrès.
Et ensuite,
nous serons prêts pour le servir.
On voit cela dans Romain 12.
Et ensuite,
il veut que nous soyons
ainsi totalement
pris, pour ainsi dire,
totalement sous l'impression
de la grandeur
de la Personne du Seigneur Jésus.
Le Seigneur Jésus
est tellement grand,
il est le Seigneur,
pour le cœur qu'il aime,
pour le cœur qui donne une réponse,
pour le cœur
pour lequel le Seigneur Jésus est vraiment tout.
Ça, c'est le premier amour.
Ce cœur-là reconnaît
Christ comme Seigneur.
Est-ce que c'est votre désir
de vous soumettre au Seigneur Jésus
par amour pour lui?
Bien sûr!
Il s'est donné lui-même
pour nous avoir pour lui-même.
Et maintenant, nous pouvons répondre.
Ça, c'est le but de la croissance spirituelle,
pour que nous puissions
répondre à son amour.
Mais ça implique aussi
se mettre devant lui,
obéir.
Est-ce qu'on veut tous obéir?
C'est une question d'amour.
Obéir le Seigneur Jésus,
ce n'est pas une question de règlement et de loi.
Non, c'est une question d'amour.
Qu'est-ce que Paul dit dans Galate 2, verset 20?
C'est un verset bien connu,
parce que Galate 2, verset 20,
dit que je suis crucifié avec Christ.
Je ne vis plus moi,
mais Christ vit en moi.
Et ce que je vis maintenant
dans la chair,
je le vis par la foi
du Fils de Dieu qui m'a aimé
et qui s'est livré lui-même pour moi.
C'est cette personne
que l'apôtre voulait servir.
C'est cette personne merveilleuse
qu'on a vue dans Ephésiens 3,
qui veut remplir nos cœurs,
il est aussi
l'objet qui nous attire.
Nous sommes attirés
à sa personne.
On a vu cela dans le passé plusieurs fois.
Il nous attire à le suivre.
Il a appelé Lévi, Matthieu,
et Matthieu s'est levé
et il a suivi le Seigneur Jésus.
Est-ce qu'on est attiré à lui de cette façon-là?
Pour le suivre,
il est notre objet.
On n'a pas d'autres objets.
C'est ça le problème.
Souvent, nous avons
d'autres objets.
On veut suivre Christ,
mais il y a beaucoup d'autres choses.
Et ainsi, on perd le focus.
Le Seigneur Jésus veut,
et ça c'est le secret pour la croissance spirituelle,
il veut que notre focus
soit toujours dirigé
vers lui, qu'il soit le focus.
On se concentre sur lui,
on veut le suivre.
Ça ne veut pas dire qu'on vit dans le ciel
et on n'est rien sur la terre.
On vit pour lui ici sur la terre
et on a vu, il vit en nous.
Et on est attaché à lui
qui est dans le ciel, qui est dans la gloire.
Mais nous l'avons en nous.
Il est notre vie, Colossiens 3.
Et ainsi, nous pouvons
faire des progrès.
Donc il est notre objet.
On est attiré à lui.
Ensuite, nous avons,
il est aussi
celui qui nous soutient.
Comme le souverain sacrificateur
dans son testament, il portait
le peuple sur ses épaules,
dans la présence de Dieu,
sur son cœur, sur le pectoral.
Ainsi, le Seigneur Jésus
nous soutient.
Il connaît nos épreuves,
il connaît notre détresse
et combien de croyants sont persécutés
pour leur foi.
Il connaît tous vos problèmes,
toutes les difficultés.
C'est lui qui veut nous soutenir
dans tout cela.
Il veut mettre notre confiance en lui
tout le temps pour réaliser
c'est lui qui me soutient, c'est lui qui me garde,
c'est lui qui me protège, c'est lui qui
pourvoit dans mes besoins.
Et ainsi, ça va ensemble
avec la pensée que le Seigneur Jésus
est le chef. Il est notre tête
dans la gloire, couronnée de gloire et d'honneur.
Et comme chef,
il pourvoit.
Le chef dirige.
Le chef nourrit.
Éphésiens 5
Le chef nous montre le Seigneur Jésus
comme le chef, comme la tête du corps
et aussi comme le chef
de l'église. Et comme chef,
il prend soin de nous.
Il nous chérit.
Donc il nous dirige,
il nous nourrit, il nous chérit.
Tout vient de lui. Il est notre chef.
Et voilà, le premier amour
veut dire, moi je veux tenir
le chef, moi je veux
suivre le chef.
Donc je veux obéir
au maître.
Ainsi, la croissance spirituelle
nous prépare pour cela.
Et ainsi, bien aimé,
la prochaine fois,
j'aimerais parler donc
de ce sujet de la
croissance spirituelle par rapport
au premier amour.
Par rapport au fait
que nous pouvons être
des vainqueurs.
Mais ce soir,
je veux terminer avec cette grande pensée.
Le Seigneur Jésus veut être
tout pour nous.
C'est le secret
pour la croissance spirituelle.
Tantôt, j'ai cité
Paul, Galate 2.
Je vais donner deux exemples maintenant.
Un exemple de l'Ancien Testament,
David.
David dans le psaume 27.
Qu'est-ce qu'il a dit au verset 4?
C'est une illustration
de ce point pour la
croissance spirituelle.
Psaume 27, verset 4.
J'ai demandé
une chose à l'éternel.
On a vu tantôt l'importance des prières.
Les tribulations
nous forcent à prier.
David a connu beaucoup d'affluxions,
beaucoup de tribulations.
Et là, il a appris
à demander.
Il a appris à être dépendant du Seigneur.
Qu'est-ce qu'il dit au verset 4?
J'ai demandé
une chose.
Voilà le point d'un focus.
Une chose.
Son cœur n'était pas divisé
entre les choses du monde
et les choses du Seigneur.
Il vivait dans ce monde,
mais il vivait pour plaire au Seigneur.
Et ainsi, il a dit,
j'ai demandé une chose à l'éternel,
je la rechercherai.
Donc, il veut faire un effort.
Il demande.
Et en même temps, il fait un effort lui-même.
Je la rechercherai.
C'est ça qu'on a vu dans Philippien
la deuxième fois, Philippien 2.
C'est un travail du Dieu.
On est dépendant de lui.
En même temps, c'est nous qui sommes à l'œuvre.
David fait un effort.
Il est en train de chercher,
rechercher, rechercher.
Quel est le but?
C'est que j'habite dans la maison de l'éternel.
Que j'habite dans la maison de l'éternel.
Ça, c'est le but.
Il veut cette communion.
Tous les jours de ma vie.
Vous voyez ce focus.
Ce n'est pas réservé pour une journée dans la semaine.
Il veut être dans la présence de Dieu tout le temps.
Ça, c'est le but de la croissance spirituelle.
Et le secret.
Apprécier la présence de Dieu.
Être dans sa présence.
Avoir la communion avec lui.
Pour voir la beauté de l'éternel.
Il faisait un trois, on a parlé de
l'amour de Christ.
Pour voir la beauté de l'éternel.
Et pour m'acquérir diligentement de lui
dans son temple.
Ce n'est pas seulement un désir passif.
Que Dieu lui montre quelque chose.
Il veut faire un effort.
Il veut s'acquérir
diligentement de lui dans son temple.
Notre côté, il faut faire des efforts.
Il faut étudier la parole.
Il faut prier.
Il fait un effort.
L'autre exemple pour ce focus.
C'est encore l'apôtre Paul.
Philippiens 3.
Bien aimé, ce sont des passages très connus.
Mais je veux donc
les mettre en parallèle
avec ce sujet de la croissance spirituelle.
Philippiens 3
Verset 8
Ici dans Philippiens 3
nous voyons une personne qui est totalement
engagée.
Il a vu le Seigneur Jésus dans la gloire.
Il était en train
de persécuter les croyants.
Il a vu le Seigneur dans la gloire.
Ça a changé toute sa perspective.
Toute sa vie a été changée.
Et il n'a jamais arrêté
à voir le Seigneur Jésus dans la gloire.
Il a toujours continué à voir le Seigneur dans la gloire.
Ça c'est le point de départ.
Et qu'est-ce qu'il dit Philippiens 3 verset 8 ?
Non, verset 7.
3 verset 7
Les choses qui pour moi étaient un gain
dans le judaïsme, dans le passé
je les ai regardées
à cause du Christ
comme une perte.
Ça c'est le secret. A cause du Christ.
Verset 8
Et je regarde même aussi toute chose comme étant
une perte. Maintenant
pourquoi ? A cause
de l'excellence de la connaissance du Christ
Jésus, mon Seigneur.
Tantôt je parlais du Seigneur.
Mon Seigneur, c'est une relation
personnelle pour la fée des progrès.
Il voulait continuer
parce qu'il dit maintenant
A cause duquel j'ai fait la perte
de toutes et je les estime
comme des ordures.
Donc toutes les autres
choses, il regardait comme des ordures.
Pourquoi ?
Afin que je gagne Christ.
C'était son focus, c'était son objectif
faire des progrès, gagner
Christ, gagner
la connaissance de cette personne
pour qu'il devienne plus grand pour lui.
Gagner Christ
et que je sois trouvé
en lui. Vous voyez ces deux côtés
de nouveau ?
On est
notre focus est sur lui, on est attiré
à lui, en même temps c'est lui
qui est en nous.
Et
que je sois trouvé en lui.
Donc c'est les deux côtés à la fois.
Il est en nous et nous en lui.
N'ayant pas
ma justice qui est de la foi
mais celle qui n'est pas la foi en Christ.
La justice qui est de Dieu moyennant
de la foi, verset 10,
pour le connaître.
Lui et la puissance de sa
résurrection, la communion de sa souffrance
étant rendu conforme à sa mort.
Quel prix ? Paul était prêt
à payer. Pourquoi ? Pour le connaître davantage.
C'est là le secret
pour la croissance spirituelle.
Ce focus
et cette détermination de le connaître
de plus en plus
d'être dévoué à lui.
Ça ne veut pas dire qu'on doit
lâcher tout maintenant et aller dans un monastère.
Ce serait malentendu.
Dans le contexte où nous vivons,
ici, Paul était en prison
lorsqu'il a écrit cela. Dieu n'a pas changé
la prison, mais il a changé
Paul. Dieu ne va pas changer
nos circonstances, mais il va nous changer.
Et ainsi, il y a un effet
de cette croissance spirituelle.
Et ainsi,
ça va aboutir encore à cette adoration
de laquelle on a parlé. Le but
de la croissance spirituelle.
Ici, vous voyez le lien avec le premier
amour, Christ est tout.
Vous voyez aussi le lien avec être
des vainqueurs. Et la prochaine fois,
si le Seigneur le permet, si peut-être
il va venir avant, mais s'il nous laisse
encore ici, j'aimerais parler des vainqueurs.
De sept choses
que les vainqueurs font
dans 1 Jean 2.
Et dans 1 Jean 2, on voit aussi
ces étapes. On voit
les petits,
on voit les jeunes,
on voit les Pères en Christ.
Là aussi, un sujet un peu
différent, mais ça nous montre aussi
la croissance.
Et là, on va parler des vainqueurs.
On n'a pas besoin d'être
90 ans avant qu'on puisse être
un vainqueur à l'école de Dieu.
On peut être jeune à la fois,
comme les jeunes qui sont avec nous, et faire des progrès,
être un vainqueur, mais on est
encore un enfant.
Ou on peut être fort dans la foi,
on connaît les doctrines, on connaît tout, puis
on est fort, un jeune qui est fort.
Mais
les Pères, dans 1 Jean 2,
nous voyons, ils connaissent celui qui est
depuis le début.
Et il est suffisant, ils ont tout en lui.
Est-ce que nous avons tout en lui?
Est-ce qu'il est tout pour nous?
C'est ça la grande question.
Puis Dieu voulant, il va revenir à ça la prochaine fois,
Dieu voulant. Donc c'est tout
un sujet, mais en mettant
ces choses ensemble, nous voyons
ce fleuve de la grâce
de Dieu qui coule. Et ce fleuve,
nous entrons dans ce fleuve,
et ensuite ce fleuve
nous porte.
Et ensuite, le fleuve est aussi
en nous. C'est le mystère
de l'amour de Dieu. Dieu s'abîme. …
Transcription automatique:
…
Dans nos cantiques et dans les prières, nous avons parlé de notre Époux, de notre Seigneur Jésus.
Nous avons parlé d'une relation d'amour.
Est-ce que tout le monde ici connaît le Seigneur Jésus comme son Sauveur ?
Là, vous pouvez commencer à jouir de cette relation d'amour avec Lui.
La dernière fois, nous avons parlé des étapes dans la croissance spirituelle.
On a vu dans le passé l'exemple du Seigneur Jésus sur la Terre, comme homme sur la Terre.
Il a fait des progrès à l'école de Dieu.
Nous avons vu le plan de Dieu pour la croissance pour nous.
Et nous avons vu comment c'est important.
Mais pour réaliser les pensées de Dieu, aussi pour la croissance spirituelle,
nous avons besoin du premier amour.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ce soir, j'aimerais encore parler un peu de ce premier amour.
On a référé à cela la dernière fois aussi.
Et aussi pour parler du vainqueur.
Et dans le passage que nous avons lu ce soir, dans 1 Jean 4, il parle beaucoup de l'amour.
Vous savez, dans la Bible, dans 1 Jean, il est dit Dieu est lumière, une fois.
Et deux fois, il est dit Dieu est amour.
Et nous voyons dans le passé, lorsque Dieu a commencé cette relation avec Israël sur la Terre.
Israël, son peuple terrestre.
Cette relation était marquée par l'amour.
Vous n'avez pas besoin d'y tourner, mais je vais juste lire un verset pour vous qui confirme cela dans Jérémie.
Le prophète Jérémie, chapitre 2, verset 2, confirme cela.
Que cette relation entre Dieu et son peuple était une relation d'amour,
va écrit aux oreilles de Jérusalem, disant, ainsi dit l'Éternel,
je me souviens de toi, de la grâce de ta jeunesse, de l'amour de tes fiançailles,
quand tu marchais après moi dans le désert, dans un pays non semé.
Et dans Osée, c'est un des prophètes mineurs, dans Osée, il est dit aussi,
Dieu parle aussi de cet amour.
Juste chapitre 11, verset 4, je voulais juste le lire pour vous.
Où Dieu dit, dans Osée 14, verset, excusez-moi,
Osée 11, verset 4, je l'ai tiré avec des cordes d'homme, avec des liens d'amour.
Osée, Oséa.
Donc là, on voit cette relation d'amour que Dieu les a tirés pour le suivre.
Nous voyons d'une façon très spéciale ce contexte d'amour dans le Cantique des Cantiques.
Song of Solomon, Cantique des Cantiques.
Je vais juste lire deux versets dans ce livre-là, et vous pouvez méditer sur ces versets-là.
Dans Cantique des Cantiques, premier chapitre, verset 2,
La bien-aimée dit, qu'il me baise des baisers de sa bouche, car tes amours sont meilleurs que le vin.
Tes parfums sont d'agréable odeur, ton nom est un parfum répandu.
Verset 4, tire-moi, nous courrons après toi.
On voit ici ce contexte d'amour.
Et dans chapitre 5, Cantique des Cantiques, chapitre 5,
nous voyons cette relation d'amour.
Mais là, nous voyons un problème au verset 2.
Je dormais, mais mon cœur était réveillé.
C'est la voix de mon bien-aimé.
On a parlé souvent dans les Cantiques de notre époux, de notre bien-aimé.
C'était la voix de mon bien-aimé qui heurte.
Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, ma colombe, ma parfaite.
Car ma tête est pleine de rosées, mes boucles des gouttes de la nuit.
Je me suis dépouillé de ma tunique.
Ça, c'est la réponse.
Là, il y avait un manque d'amour, un manque du côté de la bien-aimée.
Elle donne des excuses.
Puis là, on voit dans ce chapitre que, à travers beaucoup d'expériences,
cette relation a été rétablie et cette joie de la relation a été rétablie aussi.
Donc, on pourrait parler longtemps sur cela.
Mais je veux maintenant tourner au Nouveau Testament,
mais avant, je voulais mentionner juste quelques exemples
qui vont dans le même contexte.
Lorsqu'Israël était marqué par ce premier amour,
ils ont suivi l'Éternel dans le désert.
Mais même là, les difficultés ont commencé.
Lorsque Dieu a envoyé douze espions pour voir le pays promis,
il y en avait dix qui disaient non, on ne peut pas y aller.
Il y avait seulement deux qui avaient la foi,
qui avaient cet amour pour aller selon le plan de Dieu.
C'était Jésus et Caleb.
Là, vous avez deux exemples dans l'Ancien Testament des croyants
qui étaient marqués par le premier amour.
Un peu plus loin dans l'histoire d'Israël, nous voyons David.
Dans le psaume 27, verset 4, il dit,
j'ai demandé une chose à l'Éternel, je la rechercherai.
C'est que j'habite tous les jours de ma vie dans la maison de l'Éternel
pour voir la beauté de l'Éternel,
pour m'acquérir diligentement de lui dans son temple.
Dans le psaume 27, verset 4, nous avons un exemple de ce premier amour.
Le Seigneur est tout pour lui.
Et dans l'histoire de l'Église, qu'est-ce qu'on voit?
Dans l'Apocalypse, chapitre 2,
il y a une remarque très solennelle du Seigneur.
Mais j'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour.
C'est quoi le premier amour?
Le premier amour, c'est un peu ce qu'on a vu la dernière fois avec l'apôtre Paul, dans Philippiens 3.
Le Seigneur est tout pour nous.
S'il y a une partie dans ma vie où je ne veux pas donner toute la place au Seigneur Jésus,
je ne suis pas marqué par le premier amour.
Et l'ennemi va essayer de contrôler ma vie petit en petit.
Et l'amour pour le Seigneur va disparaître graduellement.
On a vu dans le passé le disciple Jean.
Jean a toujours suivi le Seigneur Jésus.
Jean était toujours marqué par ce premier amour.
Il a dit cinq fois le disciple que Jésus aimait.
Ça veut dire, le Seigneur a aimé tous les disciples.
Mais ce disciple-là a répondu à l'amour du Seigneur Jésus.
Et cinq fois il a appelé le disciple que Jésus aimait.
Avec lui, il y avait une réponse dans son cœur.
Une réponse envers le Seigneur Jésus.
Avec lui, il y avait ce premier amour.
Et nous avons vu dans Jean 21, lorsque le Seigneur Jésus a restauré Pierre.
Pierre a demandé, mais qu'est-ce qui va se passer avec lui?
Vous voyez, Jean était en train de suivre le Seigneur Jésus.
Vous pouvez lire cela dans Jean 21.
Et à Pierre, le Seigneur Jésus a dû dire, toi, suis-moi.
Jean n'avait pas besoin d'être exhorté.
Le Seigneur n'avait pas besoin de dire à Jean, toi, suis-moi.
Il était toujours en train de le suivre.
Et c'est ça le premier amour, bien-aimé.
Si nous suivons le Seigneur Jésus tout le temps, dans n'importe quelles circonstances,
s'il a toute la place, si nous lui donnons toute la place,
on est marqué par le premier amour.
Ça ne veut pas dire que tout sera rose, que tout sera facile.
Vous pouvez étudier la vie de l'apôtre Paul,
qui était marquée aussi par ce premier amour.
Et nous voyons qu'il était dans beaucoup d'infirmités, beaucoup de faiblesses.
Il a dit, je me glorifierai plutôt dans mes infirmités,
afin que la puissance de Christ demeure sur moi.
Il se fortifiait dans le Seigneur, dans ces circonstances.
Donc, le Seigneur était tout pour lui.
Dans nos faiblesses, dans nos manquements, dans notre situation,
nous devons introduire le Seigneur Jésus dans chaque détail
et là, nous serons infirmis par le premier amour.
Ça veut dire, je ne peux rien faire sans lui.
Le Seigneur l'avait dit aussi dans Jean 15, verset 5.
«Séparé de moi, vous ne pouvez rien faire.»
Et ainsi, le premier amour introduit le Seigneur dans toutes circonstances,
parce qu'on réalise, sans lui, on ne peut rien faire.
Je voulais mentionner, dans un jean, sept choses qui demeurent.
Et dans ces sept choses, nous trouvons nos ressources.
Et si vous voulez prendre ce passage en note, vous pouvez méditer là-dessus.
Et là, nous avons des ressources pour être vainqueurs.
Avant que je mentionne ces sept points,
je voulais encore vous rappeler les sept vainqueurs dans Apocalypse 2 et 3.
J'ai cité tantôt Apocalypse 2, verset 4.
Le Seigneur proteste à Éphèse.
Vous avez abandonné votre premier amour.
Mais là, même là, dans ce contexte-là, il y avait des vainqueurs.
Et ainsi, dans chaque église mentionnée dans Apocalypse 2 et 3,
nous voyons la possibilité qu'il y ait des vainqueurs.
Donc, n'importe quelle situation, n'importe quelle difficulté,
avec le Seigneur, il y a assez de ressources pour nous,
pour que nous soyons des vainqueurs.
Nous ne pouvons pas regarder l'un à l'autre pour avoir le support en nous-mêmes.
Nous devons regarder au Seigneur et nous devons demander au Seigneur
qu'il intervienne pour nous donner le support dont nous avons besoin.
Et ce support va dans le contexte du premier amour.
Et c'est pour cela qu'on a lu dans 1 Jean 4.
On va revenir à ça tantôt.
Mais le premier verset que j'aimerais lire, c'est dans 1 Jean 2, verset 14.
1 Jean 2, verset 14.
Au milieu du verset, il s'adresse au jeune Jean.
Je vous ai écrit, jeune Jean, parce que vous êtes fort
et que la parole de Dieu demeure en vous
et que vous avez vaincu le méchant.
Vaincu le méchant.
Vaincu le méchant.
Ici, Jean s'adresse à la famille de Dieu.
Jean, chapitre 2, verset 1.
Mes enfants.
Là, il parle à tous les croyants.
Mais dans chapitre 2, verset 13, nous voyons qu'il s'adresse au père,
ensuite au jeune Jean,
ensuite aux petits-enfants.
Et il répète cela.
Il parle au père, au verset 14,
ensuite au milieu du verset 14, au jeune Jean,
et ensuite, un peu plus loin, il continue à parler aux petits-enfants,
les bébés en Christ, au verset 18.
Ils sont tous membres de la famille de Dieu.
Mais les pères ont fait beaucoup plus de progrès.
Donc, vers la fin, je veux revenir encore au père.
Mais ici, dans ce verset-là, Jean s'adresse au jeune Jean.
Les jeunes pensent qu'ils ont encore la puissance.
Ils ont eu un combat.
Mais ils l'ont vaincu.
Et comment?
La parole de Dieu demeure en vous.
Vous êtes forts en vous-mêmes? Non.
Les jeunes pensent qu'ils ont encore la puissance en eux-mêmes.
Mais là, ils réalisent, non,
la parole de Dieu.
Ça veut dire, la parole de Dieu contrôle leurs pensées,
contrôle leurs motifs, contrôle leurs actions.
Et les jeunes gens peuvent aller de l'avant et vaincre.
Donc, c'est la première de ces sept ressources qui demeurent.
Ces ressources demeurent toujours.
Mais nous devons puiser de ces ressources-là pour être vainqueurs.
Et nous devons le faire dans ce contexte du premier amour.
La deuxième ressource est au verset 24.
Il s'adresse aux petits-enfants ici.
Les petits-enfants, les jeunes croyants, les bébés en Christ.
Qu'est-ce qu'il dit au verset 24?
Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous.
Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous,
vous aussi, vous demeurez dans le Fils et dans le Père.
Donc, toutes les ressources sont là pour un jeune croyant.
Ce qu'il a entendu dès le commencement.
Et ce serait intéressant d'étudier ce passage qui nous parle
de celui qui est dès le commencement, c'est le Seigneur Jésus,
son ministère ici sur la terre.
Là, on a tout, on ne peut rien ajouter.
Il y avait des faux docteurs qui disaient, c'est bel et beau là,
mais il faut encore ajouter d'autres choses.
Non, c'est une erreur.
Ils ont tout avec le Seigneur Jésus.
Ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous.
Que ce que vous avez entendu demeure en vous, ça reste en vous, ça vous contrôle.
Et ainsi, vous avez tout.
Et vous restez dans la communion, dans le Fils et dans le Père.
Ça va ensemble avec la parole de Dieu.
La parole est donc une ressource spéciale, comme nous avons vu au verset 14.
Troisième chose, au verset 27.
Pour vous, encore, il s'adresse à ce jeune croyant.
Et ce soir, il y a beaucoup de jeunes avec nous.
Si vous croyez au Seigneur Jésus, ses ressources sont là pour vous aussi, comme pour nous tous.
Et au verset 27, il dit pour vous, l'anxion que vous avez reçue de lui demeure en vous.
Et vous n'avez pas besoin que personne vous enseigne.
Mais comme la même anxion vous enseigne à l'égard de toute chose,
et qu'elle est vraie, et n'est pas mensonge,
et selon ce qu'elle vous a enseigné, vous demeurez en lui.
Ici, il parle du Seigneur Jésus, mais aussi du Saint-Esprit.
Le Seigneur Jésus est maintenant dans la gloire, il est dans le ciel.
Mais il a envoyé son esprit, et nous avons reçu cette anxion.
Et ainsi, nous n'avons, en principe, nous n'avons pas besoin de personne pour nous enseigner.
Ça ne veut pas dire que le Seigneur ne donne pas des enseignants.
Mais il pouvait progresser sous la direction du Saint-Esprit.
Et ça, c'est important.
Si on est dépendant d'un pasteur, ou d'un frère, pour notre croissance,
ce n'est pas le bon texte.
Il faut être dépendant du Seigneur Jésus dans la gloire,
et être dépendant du Saint-Esprit,
et demeurer dans la parole, comme nous avons vu.
Donc, troisième ressource, c'est l'esprit qui nous a donné.
Et nous devons demeurer en lui, rester dépendant de lui.
Dans Hébreu 5, verset 12, vous voyez que les Hébreux n'avaient pas fait des progrès,
et Paul, l'auteur de l'Épître aux Hébreux, leur dit,
vous avez besoin des enseignants, parce qu'ils avaient manqué,
ils n'avaient pas fait des progrès.
Mais ici, nous voyons le contexte du progrès selon les pensées du Dieu,
et là, on voit que toutes les ressources sont là.
Bien sûr, l'esprit de Dieu peut se servir d'un frère ou d'une sœur,
pour nous aider, d'un enseignant,
mais tout dépend du Seigneur Jésus dans la gloire,
et de cette action qui nous parle du Saint-Esprit.
Quatrième ressource, au chapitre 3, verset 9,
« Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché,
car la semence de Dieu demeure en lui,
et il ne peut pas pécher, parce qu'il est né de Dieu. »
Là, nous voyons la nouvelle nature que Dieu nous a donnée.
C'est une semence de Dieu.
Dans Malachie 2, nous voyons que, dans l'Ancien Testament,
Dieu cherchait une semence de Dieu.
Mais ça a pris l'intervention de Dieu, ça a pris la venue du Seigneur Jésus,
ça a pris un travail de l'Esprit Saint,
et au moment de notre conversion, nous avons reçu l'Esprit Saint,
nous avons aussi reçu cette nouvelle nature.
Et cette nouvelle nature est donc appelée ici la semence de Dieu.
C'est quelque chose que Dieu a produit en vous et moi.
Et cette semence de Dieu, ce que Dieu a implanté en nous,
il faut que ça demeure.
« Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché,
car la semence de Dieu demeure en lui. »
Il faut que nous donnions toute la place à cette semence de Dieu,
que nous soyons dépendants de cette ressource-là,
ce que Dieu nous a donné par la nouvelle nature.
Et là, on voit la différence entre les enfants de Dieu,
c'est une expression qui revient souvent dans un Jean,
et les enfants du diable, au verset 10.
C'est très clair.
Cinquième ressource, c'est au même chapitre 3, au verset 17.
« Mais celui qui a les biens de ce monde et qui voit son frère dans le besoin
et qui lui ferme ses entrailles,
comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? »
Si nous voyons que cet amour de Dieu est très pratique,
cet amour de Dieu se manifeste
par le fait que nous montrons des soins l'un vers l'autre.
Jacques, il le dit de cette façon-là,
si vous voulez juste comparer avec Jacques 2, verset 15.
Jacques 2, verset 15.
« Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de leur nourriture de tous les jours,
que quelqu'un d'entre vous leur dise,
allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous,
et que vous ne leur donniez pas les choses nécessaires pour le corps,
quels profits a-t-il ?
De même aussi la foi, si elle n'a pas d'œuvre, est morte par elle-même. »
Ici, il parle donc des œuvres de la foi.
Et dans ce même contexte, dans 1 Jean 3, verset 17,
ces œuvres de la foi montrent l'amour,
l'amour de Dieu qui demeure en nous,
nous contrôle et fait que nous allons montrer cet amour envers quelqu'un qui est dans le besoin.
Au lieu de fermer nos entrailles,
on va montrer notre amour envers ce frère, envers cette sœur qui est dans le besoin.
Et dans un autre passage aussi, dans 1 Jean, il dit
que nous devons même donner notre vie pour les frères.
La loi de Moïse n'a jamais demandé cela,
mais sous la loi de Christ, on va revenir à ça tantôt dans les commandements de Christ,
on voit que le Seigneur demande qu'on donne notre vie pour nos frères.
Et dans ce contexte-là, on a ici ce verset 17,
qui nous parle de cet amour de Dieu qui se manifeste d'une façon très pratique.
Au verset 24, nous avons la sixième ressource.
Et là, on revient donc à ces commandements.
1 Jean 3, verset 24, celui qui garde ces commandements
demeure en lui et lui en cet homme,
et par ceci nous savons qu'il demeure en nous, savoir par l'esprit qu'il nous a donné.
Donc, il parle ici des commandements de Christ.
Et c'est souvent le cas dans cet épître.
Les commandements de Christ, c'est la loi de Christ, Paul dit dans Galaties, verset 2.
Jacques dit que c'est la loi de la liberté, la loi royale.
Et cette loi n'est pas la loi de Moïse.
Cette loi va ensemble avec cet amour dont nous avons parlé,
ça va ensemble avec une personne qui habite en nous.
Et cette personne demeure en nous, et ainsi nous allons garder ces commandements.
Parce qu'on aime lui plaire, parce qu'il est tout pour nous, il est notre bien-aimé.
Ainsi, on aime faire ce qu'il demande.
On aime faire ce qu'il commande.
Le Seigneur dit dans Jean 14, si quelqu'un garde mes commandements, c'est la preuve qu'il m'aime.
Et il va aussi plus loin si quelqu'un garde ma parole.
Et ainsi, le Seigneur Jésus veut qu'on reste dans ce premier amour,
et qu'ainsi il demeure en nous, très pratiquement.
Nous pouvons montrer cela par les actions que nous faisons,
et en même temps, c'est par l'esprit qui nous a donné.
L'esprit nous contrôle, l'esprit nous donne l'énergie,
et l'esprit veut nous aider pour que nous puissions marcher sur ce niveau-là du premier amour,
pour répondre à l'amour du Seigneur Jésus.
Maintenant, on revient à ce passage qu'on a lu tantôt dans 1 Jean 4.
Dans 1 Jean 4, nous avons donc cette expression, Dieu est amour, deux fois.
Il parle de l'amour de Dieu pour nous, ce que Dieu a fait pour nous.
Dieu a manifesté son amour envers nous, au verset 9,
parce qu'il a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui.
C'est l'amour de Dieu pour nous.
Et au verset 10, Dieu a montré cet amour en ce que lui nous aima,
et qu'il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés.
C'est l'amour de Dieu pour nous.
Mais dans verset 11 jusqu'au verset 16, nous avons l'amour de Dieu en nous.
Donc là nous avons les croyants, vous et moi aujourd'hui,
et là on a un travail de Dieu en nous.
Maintenant, c'est Dieu lui-même qui opère en nous.
Et il dit au verset 12, personne ne vit jamais Dieu.
Si nous aimons l'un l'autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous.
Donc on ne peut pas voir Dieu, Dieu est invisible.
Quand même on peut voir Dieu, lorsqu'on aime nos frères,
on manifeste l'amour de Dieu, et son amour est consommé en nous.
Verset 13, par ceci nous savons que nous demeurerons en lui,
et lui en nous, ce qu'il nous a donné de son esprit,
de nouveau ces ressources qu'on a vues tantôt.
Verset 14, et nous, nous avons vu et nous témoignons
que le Père a envoyé le Fils pour être le sauveur du monde.
Nous voyons ici l'amour de Dieu en nous,
qui va toujours ensemble avec ce que Dieu a fait pour nous,
mais il y a maintenant une réponse.
Nous répondons à cet amour que Dieu a manifesté envers nous.
Et au verset 15, il dit, quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu,
Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Donc Dieu demeure en lui.
C'est la septième ressource que je voulais montrer.
Et il continue au verset 16, nous avons connu et cru l'amour que Dieu a pour nous.
Dieu est amour, et c'est lui qui demeure dans l'amour.
Maintenant donc, notre responsabilité est de demeurer dans l'amour.
Il demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Donc c'est vraiment merveilleux comment Dieu opère ici.
Nous sommes tout à fait dépendants de Dieu,
et en même temps nous voyons comment Dieu nous donne toutes les ressources nécessaires.
Nous demeurons en lui, et Dieu en nous.
Et le passage qui suit, je ne vais pas parler de cela, mais vous pouvez méditer là-dessus,
verset 17 et plus loin, parle de l'amour de Dieu avec nous.
Il veut se servir de nous comme ses instruments.
Et le premier amour va ensemble avec cela.
Nous voulons être des instruments pour que Dieu manifeste son amour à travers nous dans ce monde.
Et ainsi, nous sommes tous à l'école de Dieu.
Nous avons tous ces sept ressources qui demeureront.
Ces ressources sont suffisantes.
Comme on dit souvent, le Seigneur est tout suffisant.
Ainsi, ces sept ressources sont toutes suffisantes.
Mais nous devons demeurer dans ces ressources.
Et ainsi, le Seigneur va rester en nous.
L'Esprit va demeurer en nous.
Dieu va demeurer en nous.
Très pratique.
Et avec la croissance spirituelle, nous avons les pères.
Dans un jeûne, nous voyons que les pères sont marqués par le fait qu'ils ne sont pas concentrés sur un combat,
comme les jeunes gens qui doivent combattre le méchant.
Les pères sont concentrés sur une personne qui est tout pour eux, le Seigneur Jésus.
Il est tout pour eux.
Ils ne sont pas préoccupés par toutes sortes de choses.
Bien aimé, souvent on est préoccupé par toutes sortes de choses,
même par beaucoup de bonnes choses qu'on fait pour le Seigneur.
Mais dans les pères, qu'est-ce qu'on voit?
Ils sont tout à fait occupés par le Bien-Aimé.
Il est tout pour eux.
Et ce qu'on voit avec les pères, ils gardent les commandements de Dieu et de Christ.
Il y a plusieurs passages, mais je voulais juste lire chapitre 5, verset 3.
Car c'est ici l'amour de Dieu que nous gardions ses commandements,
et ses commandements ne sont pas pénibles,
parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde,
et c'est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi.
Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu.
Et ainsi on voit dans le premier chapitre 2, je voulais le mentionner tantôt, mais je l'ai oublié.
Dans 1 Jean 2, nous voyons cet aspect des pères.
Ils ont tout dans le Seigneur Jésus.
Au verset 13, je vous écris père, donc 1 Jean 2, verset 13,
je vous écris père parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Ça parle d'une relation, connaissez, vous connaissez, ça veut dire une relation d'amour,
et il est tout pour eux, ils n'ont pas besoin d'autre chose.
Vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Et au verset 14, je vous écris père parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Ils ont tout en lui, ils n'ont pas besoin d'autre chose.
Et ainsi nous voyons, pour les pères en Christ, ils sont marqués par 5 choses.
Ils gardent les commandements de Dieu.
Et de nouveau, je répète, c'est la loi de Christ.
Comme on a vu dans chapitre 5, verset 3, c'est ici l'amour de Dieu que nous gardions, ces commandements.
Et ces commandements, l'amour et la lumière vont ensemble.
Il y a un équilibre là.
Si vous voulez voir, au premier verset, quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu,
et quiconque aime celui qui a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui.
C'est l'amour.
Mais, au verset 2, par ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu,
c'est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements.
Ses commandements nous parlent de ce que Dieu veut qu'on fasse.
Ses commandements parlent de ce que Dieu est.
Dieu est lumière.
Il n'est pas seulement amour, mais il est aussi lumière.
Et ainsi les pères gardent cet équilibre.
Ils gardent l'amour, ils gardent aussi les exigences de Dieu par la lumière.
Verset 3 confirme cela.
L'amour va ensemble avec garder les commandements.
C'est très difficile.
On a l'exemple parfait dans le Seigneur Jésus.
Par lui, nous voyons la grâce et la vérité.
La grâce nous parle de l'amour.
La vérité nous parle de la lumière.
Avec le Seigneur Jésus, nous voyons un parfait équilibre.
Et ainsi, le Seigneur veut que nous puissions suivre cet exemple.
Et les pères sont marqués par le fait que le Seigneur est tout.
Ils suivent donc cet exemple.
Deuxièmement, les pères sont marqués par le fait qu'ils aiment les croyants.
Il y a beaucoup de passages dans 1 Jean qui confirme cela.
Et on a vu déjà quelques exemples.
Mais si le Seigneur Jésus est tout pour nous,
cela veut dire que cet amour va se manifester dans l'amour que nous avons les uns pour les autres.
Le Seigneur l'avait dit déjà sur la terre.
Par ceci, ils vont reconnaître que vous êtes mes disciples si vous avez l'amour les uns pour les autres.
Cet amour est donc caractéristique pour les pères en Christ.
Le troisième point.
Je veux encore revenir au verset 13 du chapitre 4.
Donc, chapitre 4, verset 13.
Par ceci, nous savons que nous demeurons en Lui.
Et Lui en nous, c'est ce qu'il nous a donné de son esprit.
Donc, c'est le fait que nous sommes dirigés par son esprit.
Et ainsi, cet esprit nous guide, comme chapitre 3, verset 24, que nous avons lu aussi.
Par l'esprit qu'il nous a donné.
Donc, on demeure en Lui, en Dieu, par l'esprit qu'il nous a donné.
Cela implique qu'il nous guide.
Romains 8, verset 14 dit que les fils sont conduits par l'esprit.
Les fils de Dieu sont conduits par l'esprit de Dieu.
Et ainsi, l'esprit veut nous diriger.
Les pères font cela.
Ils sont occupés de Christ.
Ils se laissent diriger par son esprit.
Il y a un autre élément que j'aimerais encore mentionner.
C'est le quatrième point.
C'est chapitre 5, verset 18.
Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas.
Mais celui qui est né de Dieu se conserve lui-même.
Et le méchant ne le touche pas.
C'est difficile avec Jean.
Parce qu'on réalise comme croyants, on manque tous.
On a la vieille nature en nous encore, la nature pécheresse.
Mais Jean ne voit pas quelque chose de gris.
Il voit noir ou blanc.
Et ainsi, il voit que les pères sont dirigés sur ce terrain-là.
Par le fait qu'ils sont nés de Dieu.
Et ainsi, ils peuvent être victorieux, comme on voit au verset 4.
Et celui qui est né de Dieu se conserve lui-même.
Et le méchant ne le touche pas.
Avec les jeunes gens, on voit encore un combat.
Mais avec les pères, on voit qu'ils se combattent derrière eux.
Ils se concentrent sur le Seigneur Jésus.
Et ainsi, ils sont victorieux tout le temps.
Vous voyez donc le lien.
Le premier amour nous fait croître.
Et ainsi, les pères ont trouvé tout dans le Seigneur Jésus.
Et ils peuvent être victorieux.
Pas seulement parce qu'ils sont nés de Dieu.
Verset 4, si vous voulez encore retourner là.
Tout ce qui est né de Dieu, ça implique aussi les tout-petits.
Les victorieux du monde.
Ils peuvent avoir la victoire.
Et c'est ici la victoire qui a vaincu le monde, c'est-à-dire notre foi.
Ensuite, il veut continuer qui est celui qui est victorieux du monde.
Sinon, celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu.
Il est l'objet.
Et c'est ça qu'on voit avec les pères.
Le Seigneur Jésus est tout pour eux.
Et ainsi, il confesse.
Ça, c'est le dernier point avec lequel je veux terminer.
Il confesse Jésus comme le Christ, le Fils de Dieu venu en chair.
On voit cela au verset 5 qu'on a lu tantôt.
On voit cela au premier verset.
Mais je veux lire aussi chapitre 4, verset 2.
Chapitre 4, verset 2.
Parce que si vous connaissez l'Esprit de Dieu,
tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu.
Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n'est pas de Dieu.
Donc ici, nous voyons un père en Christ.
Il connaît l'Esprit de Dieu.
Et il confesse Jésus Christ venu en chair.
Et ainsi, il est de Dieu.
Ça veut dire, il réalise que Christ est tout pour nous.
Et il maintient ce mystère de la piété.
Dans 1 Timothée 3, verset 16, il est dit,
ce mystère de la piété est grand.
Un père en Christ ne peut pas prétendre qu'il comprend tout.
Mais pour un père en Christ, Christ est tout.
On n'a pas besoin de comprendre tout.
Mais la foi accepte les pensées du Dieu.
La foi fait réaliser que le Seigneur Jésus est tout pour nous.
Et ainsi, un père en Christ confesse Jésus Christ venu en chair.
Il réalise ce mystère qui est grand.
Bien aimé, nous avons beaucoup de mystères dans la Bible.
Mais le premier amour voit les choses selon l'œil de Dieu.
Le premier amour voit le Seigneur Jésus qu'il est pour Dieu et qu'il est pour nous maintenant.
Et ainsi, ayant ce premier amour, nous pouvons être victorieux.
Nous pouvons continuer et nous pouvons l'attendre.
Et c'est très beau de voir cela dans l'Apocalypse.
J'avais dit que je voulais terminer avec ce cinquième point des pères.
Mais pour notre encouragement, je veux lire encore l'Apocalypse 3, verset 8.
Où nous voyons l'église ou l'assemblée de Philadelphie.
Et cette assemblée dans l'histoire de l'église est marquée par le premier amour.
Juste le verset 8.
Le Seigneur dit, Je connais tes œuvres, voici.
J'ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as peu de force.
Et tu as gardé ma parole, tu n'as pas renié mon nom.
Voilà, on a parlé des ressources que nous avons.
C'est à nous de garder ces ressources.
Tu as gardé ma parole, tu n'as pas renié mon nom.
Et au verset 10, parce que tu as gardé la parole de ma patience,
moi aussi je te garderai de l'heure de l'épreuve qui va venir sur la terre, habitée tout entière.
Et au verset 11, tiens ferme ce que tu as.
Nous avons parlé de ces sept ressources que nous avons.
Nous avons parlé des caractéristiques des pères.
Il y a maintenant cet appel.
Tiens ferme, garde ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
Et ainsi on peut vaincre.
Ainsi on peut aller de l'avant.
Ainsi on peut croître.
Même les pères en Christ doivent croître.
On ne peut pas penser qu'ils ont atteint leur niveau.
On doit toujours croître.
C'est pour cela que Pierre dit à la fin, on l'a cité dans le passé,
croisser dans la grâce, la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
On doit toujours croître.
Toujours être attiré vers lui, pour faire des progrès.
Je sais que ce soir c'était un peu difficile à cause de tous ces passages-là.
Mais la prochaine fois j'aimerais parler un peu de l'armure de Dieu que nous avons pour être vainqueurs.
Donc c'est un grand sujet dans la Bible.
Le Seigneur veut qu'on soit des vainqueurs.
Il nous a bien équipés pour cela.
Et pour terminer cette série sur la croissance spirituelle,
la prochaine fois Dieu voulant, j'aimerais vous parler de l'armure complète de Dieu.
Nous avons besoin de cette armure pour être vainqueurs et pour aller de l'avant.
Que le Seigneur bénisse sa parole.
On peut terminer par un cantique, par des prières.
Et puis si vous avez des questions, on peut parler après ensemble.
J'apprécie toujours les moments de communion après.
Mais que le Seigneur bénisse sa parole. …
Transcription automatique:
…
Nous avons vu plusieurs fois l'importance de la croissance spirituelle.
Et nous avons vu l'exemple de Jean, le serviteur du Seigneur, le disciple du Seigneur.
On a vu le premier amour qu'on voit avec Jean.
On a vu comment il était en train de suivre le Seigneur Jésus.
On a vu avec Pierre, un disciple restauré.
Et à la fin de sa vie, il donne des instructions pour tous les croyants.
Pour que tous puissent croître, faire des progrès.
Et pour que tous soient attachés à la personne du Seigneur Jésus.
On a vu déjà quelques fois que pour croître, pour faire des progrès, ça prend l'amour.
L'amour pour le Seigneur.
Ça prend une relation avec lui.
Donc, est-ce que tous connaissent le Seigneur Jésus?
Est-ce que tous l'aiment?
Là, on peut faire des progrès.
Et ce soir, j'aimerais terminer avec l'enseignement de l'apôtre Paul.
Je vais lire encore un verset que Paul résume pour son ministère.
Dans Colossiens 1, verset 28.
Ensuite, on va revenir aux Éphésiens.
Colossiens 1, verset 28.
Nous avons un résumé de ce ministère de Paul.
Il présente une personne.
Il dit au verset 28.
Lequel nous annonçons.
Donc, il présente une personne.
Il est le messager, le représentant d'une personne merveilleuse.
Son ministère exhortant tout homme.
Et il enseigne.
Donc, il nous stimule pour suivre le Seigneur Jésus.
Il nous enseigne, enseignant tout homme en toute sagesse,
afin que nous présentions tout homme parfait en Christ.
Donc, ce que Paul voulait,
c'est que la position que nous avons en Christ
soit une réalité dans nos vies de chaque jour.
En d'autres mots, il voulait que nous soyons pratiquement
ce que nous sommes en Christ.
Et que Christ soit vu ainsi dans les croyants.
Maintenant, pour revenir aux Éphésiens,
nous voyons dans l'Éphésien trois étapes.
Nous voyons une présentation de la position que nous avons en Christ.
Nous sommes assis en Christ dans les lieux célestes.
Éphésiens 1 à 3, c'est un résumé de cela.
Donc, c'est notre position.
Ensuite, dans chapitre 4, nous voyons notre marche.
Et par rapport à notre marche, c'est la pratique.
Nous voyons de nouveaux hommes.
Là, nous voyons de nouvelles relations entre les croyants.
Nous voyons comment ça fonctionne au foyer,
entre mari et femme,
entre parents et enfants, ou enfants et parents.
Nous voyons comment ce nouvel homme se manifeste dans ce monde,
dans les relations entre maître et esclave,
serviteur et maître.
C'est tout un défi.
Et tout à la fin de l'Épître, ce que nous avons lu ce soir,
Éphésiens 6, nous avons un combat.
Nous avons là ce que nous avons tous à faire,
à combattre spirituellement.
Ces trois éléments vont ensemble,
notre position en Christ,
notre marche comme chrétien,
et ce combat spirituel.
Et ce qui m'a frappé beaucoup,
c'est que ça va ensemble avec l'amour,
et ça va ensemble avec la puissance.
Pour être vainqueur, nous avons besoin de puissance, de force.
Et ce qui est vraiment frappant,
de voir ça, si vous voulez suivre avec moi,
dans le premier chapitre,
nous avons une prière de Paul, Éphésiens 3,
excusez-moi, Éphésiens 1.
Et là, nous voyons qu'il prie.
C'est toute une prière, là.
Je vais juste lire le verset 18 et le verset 19.
Que les yeux de votre cœur étant éclairés,
pour que vous sachiez quelle est l'espérance de son appel,
et quelles sont les richesses de la gloire,
de son héritage dans les saints,
et quelle est l'excellente grandeur de sa puissance,
envers nous qui croyons,
selon l'opération de la puissance de sa force,
qu'il a opérée dans le Christ Jésus,
en le ressuscitant d'entre les morts.
Ce que nous voyons ici, c'est la puissance de Dieu envers nous.
Une puissance qui agit pour nous, pour notre bien.
Et c'est vraiment merveilleux, ce que Dieu a fait pour nous.
Et il démontre cette puissance dans la résurrection du Seigneur Jésus,
en lui donnant une place à sa droite.
C'est merveilleux.
C'est ce que Dieu a fait pour nous.
Chapitre 3.
Une prière que nous avons lue déjà dans le passé,
lorsqu'on a étudié ce sujet de la croissance spirituelle.
Là, nous voyons une prière où Paul demande
que cette même puissance opère en nous.
Je vais juste lire ces versets-là.
Verset 19.
Chapitre 3, verset 19 et verset 20.
Et de connaître l'amour du Christ,
qui surpasse toute connaissance,
afin que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.
Or, à celui qui peut faire infiniment plus
que tout ce que nous demandons ou pensons,
selon la puissance qui opère en nous.
A lui, gloire dans l'Assemblée, dans le Christ Jésus,
pour toutes les générations du siècle et des siècles.
Amen.
Donc là, nous voyons la puissance de Dieu qui opère en nous.
Et c'est de nouveau, ça va ensemble avec l'amour.
On a vu cela au verset 18, fondé dans l'amour.
Au verset 19, connaître l'amour du Christ
qui surpasse toute connaissance.
Et en même temps, ça va ensemble avec cette puissance,
puissance, cette force qu'il veut nous donner,
qui opère en nous.
Et ainsi, nous faisons des progrès spirituels,
une croissance spirituelle.
Et toute la Loire monte à Dieu, notre Père, par le Seigneur Jésus.
Ce n'est pas pour nous glorifier, c'est pour le glorifier, lui.
Et finalement, dans Ephésiens 6,
on va revenir maintenant à Ephésiens 6,
nous voyons la même puissance.
C'est une énergie merveilleuse,
une puissance merveilleuse,
une force, un pouvoir.
Et tout cela, nous voyons maintenant que Dieu opère avec nous.
Ce qu'on voit dans Ephésiens 6,
c'est cette même puissance qui a opéré envers nous,
pour nous, pour nous sauver.
Cette même puissance qui opère maintenant en nous
pour que nous soyons des vainqueurs,
cette puissance agit, opère avec nous
pour que nous soyons de bons soldats.
Et ce qui m'a frappé avec Paul,
vous pouvez lire dans 2 Corinthiens 12,
il a dit, lorsque je suis faible, alors je suis fort.
Qu'est-ce qu'il veut dire?
Lorsqu'il n'attendait rien de lui-même,
il a mis sa confiance dans le Seigneur
et c'est le Seigneur qui lui a donné la force.
Et pour nous, bien-aimés, c'est la même chose.
C'est le Seigneur qui nous donne la force.
C'est le Seigneur qui nous donne la victoire.
Il veut que nous soyons des vainqueurs.
Mais nous ne pouvons rien faire sans lui.
Le Seigneur Jésus l'a dit dans Jean 15,
moi je suis le cèpe et vous le serment,
si quelqu'un demeure en moi,
et moi en lui, il porte beaucoup de fruits.
Et là il a dit, car séparés de moi,
ou sans moi, vous ne pouvez rien faire.
Donc ici nous avons ce secret.
Le Seigneur nous donne la puissance
pour que nous puissions agir.
Mais cette puissance vient de lui.
Et ainsi nous pouvons être vainqueurs.
Le vainqueur est ici vu comme un homme qui prie.
Il est sur le champ de bataille.
Qu'est-ce qu'il fait? Il prie.
Et ainsi il réalise que sa puissance vient de Christ.
Et pour nous c'est la même chose.
Notre force, notre puissance vient de lui seulement.
Si nous essayons de faire quelque chose de nous-mêmes,
ou de notre propre force, ça va échouer.
Ça peut marcher un temps pour les hommes,
mais pour Dieu ça ne marche pas.
Ni pour l'ennemi, parce que l'ennemi sait,
si nous agissons en nous-mêmes,
ça va être une défaite.
Mais l'ennemi sait aussi,
si nous allons de l'avant,
avec la force que le Seigneur donne,
là l'ennemi ne peut rien faire.
Voilà le combat que nous voyons dans Ephésiens 6.
Et ainsi, Dieu veut que nous soyons tous des soldats,
des hommes faits,
comme nous avons vu dans Colosse 1, verset 28,
que nous puissions avoir une place dans l'armée du Seigneur.
C'est ça la pensée.
Le Seigneur veut nous équiper.
Il veut nous préparer.
Mais il veut que nous soyons ainsi prêts pour le combat.
On ne peut pas l'éviter.
L'ennemi est là tout le temps.
Et nous avons donc besoin de cette maturité
pour pouvoir vaincre.
Et je répète,
ça va ensemble avec le premier amour.
Le Seigneur Jésus est tout pour nous.
Là nous pouvons vaincre l'ennemi.
On a vu plusieurs exemples,
déjà dans 1 Jean, la dernière fois.
Mais je veux me concentrer avec vous maintenant
sur ce texte qui est devant nous,
que nous avons lu dans Éphésiens 6.
C'est une conclusion.
« Orest mes frères ? »
Et là, Paul nous conseille.
Qu'est-ce qu'il nous dit ?
« Fortifiez-vous dans le Seigneur. »
Je ne peux pas parler de chaque mot maintenant,
mais ce serait une étude intéressante
d'étudier ce mot « fortifier ».
Ça revient sept fois dans le Nouveau Testament.
Il faut nous revêtir avec force.
Donc « fortifiez-vous dans le Seigneur ».
De nouveau, ce n'est pas en nous-mêmes,
c'est en Lui.
Ce n'est pas dans notre puissance,
dans notre intelligence,
dans nos forces,
c'est en Lui,
dans le Seigneur.
« Dans le Seigneur » revient sept fois dans Éphésiens.
Sept fois nous avons cette expression « dans le Seigneur ».
Ça implique que nous pouvons faire les choses
seulement en communion avec le Seigneur,
en nous soumettant à Lui,
le Seigneur qui a toute autorité,
pour marcher avec Lui,
dans sa force.
Et il le dit à la fin du verset 10,
« et dans la puissance de sa force ».
Chaque mot est important.
Et ainsi, c'est le Seigneur Jésus
qui nous donne l'énergie,
qui nous donne la force physique,
spirituelle et mentale,
tous ces aspects-là,
et il veut nous contrôler.
Un de ces mots-là,
la puissance,
implique la pensée de dominer,
de contrôler.
Ainsi, il faut que le Seigneur puisse avoir
tout le contrôle de nos vies.
Verset 11,
là nous voyons comme un vêtement,
l'armure est vue ici comme un vêtement.
Revêtez-vous de l'armure complète de Dieu.
Chaque mot est important.
Revêter, il faut s'identifier avec cette armure.
Il faut que ce soit quelque chose de moi-même,
mes habits.
Nous devons revêtir Christ.
Et ainsi, nous devons revêtir l'armure.
Et il faut que ce soit l'armure complète.
Si je manque un bout,
l'ennemi va attaquer juste là où j'ai manqué
à mettre un bout de cette armure.
Et c'est l'armure de Dieu.
Ce n'est pas quelque chose que nous avons inventé.
C'est quelque chose que Dieu a.
Dieu va montrer cette armure, cette puissance,
pour introduire le monde à venir.
Dans Esaïe 59, verset 17, je pense,
vous pouvez lire que Dieu a cette armure.
Et Dieu va utiliser cette armure
pour combattre tous les ennemis.
Et pour ensuite accomplir cette promesse
qu'il a faite à Abraham et Isaac et Jacob.
Il va accomplir toutes ces promesses
envers son peuple terrestre Israël.
Et pour accomplir cette promesse,
Dieu va se servir de cette armure complète.
Mais aujourd'hui, nous avons besoin
de cette armure complète de Dieu
pour faire face à l'ennemi.
Nous avons aujourd'hui un combat
dans le monde invisible.
Si vous voulez prendre ça en note,
pour vous, lire Daniel, chapitre 10.
Dans Daniel 9, nous voyons la prière de Daniel
et sa confession.
Et nous voyons le plan de Dieu,
le programme que Dieu a,
dans Daniel 9, à la fin.
Et dans Daniel 10, nous avons une autre vision.
Et là, nous voyons comment Daniel
a compris quelque chose de ce qui se passe
dans le monde invisible.
Et ainsi, bien aimé,
nous avons besoin de cette armure
pour combattre cette puissance
dans le monde invisible.
Nous n'avons aucune force en nous-mêmes.
Mais là, il y a une puissance gigantesque
dans ce monde invisible.
Au verset 12, il parle de cela.
Donc, prenons cela en note.
Daniel 10 nous aide à comprendre
ce combat dans le monde invisible.
Je reviens au verset 11 encore.
L'armure complète de Dieu, pour quel but?
Afin que vous puissiez tenir ferme.
Il veut que nous puissions être des soldats,
des hommes faits,
qui peuvent se tenir devant l'ennemi.
Ce n'est pas pour s'enfuir,
mais pour tenir ferme.
Et ensuite, il dit contre les artifices du diable,
contre les méthodes du diable,
les ruses du diable.
Il a beaucoup de façons d'agir.
Et si nous nous préparons pour une méthode,
on va être pris par une autre méthode de l'ennemi.
L'ennemi est très rusé.
Il a beaucoup d'expérience.
Et quelquefois, on dit qu'il fait du overtime.
Il est toujours contre les croyants,
contre le peuple de Dieu.
Et il ne lâche pas.
C'est pour cela que nous avons besoin
de cette armure complète.
Mais être réveillé, être alerte,
être là, disponible pour le maître.
On a vu déjà pour la croissance spirituelle,
comment c'est important d'être disponible pour le maître.
Ici, dans le contexte du combat spirituel,
il faut être disponible aussi,
pour le général, pour notre Seigneur Jésus.
Et là, il explique,
c'est comme une parenthèse au verset 12.
Car notre lutte n'est pas contre le sang et la chair.
Ce n'est pas ici comme au Moyen-Âge,
ils organisaient des armées contre les Arabes,
ou contre les Juifs,
ou contre n'importe quelle autre puissance.
Ce n'est pas contre le sang et la chair.
C'est pour cela que j'ai dit,
c'est un combat spirituel.
C'est par rapport aux puissances dans le monde invisible.
C'est clair,
Satan se sert de ce qui se passe ici dans le monde.
Mais le vrai combat a lieu dans le monde invisible.
Et ainsi, le Seigneur veut nous préparer
pour que nous soyons prêts pour ce combat-là.
Et ainsi, nous voyons que le vrai combat est dans le monde invisible,
et ce qui se passe dans le monde invisible
aura un effet ici dans le monde visible.
Si nous sommes gagnants dans le monde invisible,
par la prière et par l'aide du Seigneur,
là nous serons vainqueurs dans le monde visible.
Et ce combat n'est donc pas contre le sang et la chair,
mais contre les autorités.
Il mentionne quatre points.
Contre les dominateurs de ces ténèbres,
contre la puissance spirituelle de méchanceté
qui est dans les lieux célestes.
J'ai oublié le premier.
Les principautés ou les chefs,
les autorités ou la puissance,
les dominateurs, c'est trois,
et la puissance spirituelle de méchanceté, c'est quatre.
Il y a donc quatre aspects, quatre éléments
de cette puissance spirituelle des ténèbres.
Et le Seigneur veut nous fortifier.
Juste un verset pour clarifier cela aussi.
Dans 2 Corinthiens 10, versets 4 et 5.
2 Corinthiens 10, verset 4.
Car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles,
mais puissantes par Dieu,
pour la destruction des forteresses.
On voit cela dans l'exemple de Jésus 6,
le combat contre Jéricho.
On voit cela dans d'autres chapitres de Jésus.
Comment ce combat est vraiment
contre les puissances spirituelles,
qui ont un effet ici sur la terre,
dans le monde visible, évidemment.
Mais je veux lire aussi le verset 5.
Détruisant les raisonnements et toute hauteur
qui s'élèvent contre la connaissance de Dieu
et amenant toute pensée captive à l'obéissance du Christ.
Voilà le soldat.
Il est ici en combat,
et il détruit les raisonnements et toute hauteur
qui s'élèvent contre la connaissance de Dieu
et amenant toute pensée captive à l'obéissance du Christ.
C'est notre tâche présentement.
C'est ce que Paul a fait dans ce combat spirituel.
Et vous voyez, ça va ensemble avec le premier amour.
Dans 2 Corinthiens 11, il dit au verset 2.
Je suis jaloux à votre égard d'une jalousie de Dieu,
car je vous ai fiancé à un seul mari
pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste.
Il veut que nous soyons en premier amour pour le Seigneur Jésus.
Mais qu'est-ce qui se passe?
Satan est très rusé.
Il utilise beaucoup de moyens.
Ici, il utilise ses ruses au verset 3.
Mais je crains qu'en quelque manière,
comme le serpent, s'éduvisiez par sa ruse.
Ainsi, vos pensées ne soient corrompues et détournées
de la simplicité quant au Christ.
Voilà un exemple de cette ruse.
L'ennemi utilise ces méthodes, ces ruses, contre les croyants.
C'est pour cela que nous avons un combat
à beaucoup de fronts en même temps.
Ce n'est pas seulement un combat à un front pour identifier.
L'ennemi va là attaquer l'autre front aussi,
ou l'autre front là.
Il vient d'en haut, il vient d'en bas.
Il est partout.
Ainsi, nous devons être dépendants du Seigneur Jésus
et vraiment être alertes en même temps,
dirigés par son esprit.
Nous avons vu que ce combat est dans les lieux célestes.
C'est là où nous avons notre position en Christ.
Et dans les lieux célestes, nous sommes bénis.
Il y a un verset 3.
Dieu nous a bénis de toutes bénédictions.
Mais l'ennemi ne veut pas qu'on jouisse de ces bénédictions-là.
Il veut faire n'importe quelle chose
pour nous empêcher de jouir de ces bénédictions-là.
Pourquoi ?
Parce qu'il sait que si nous ne jouissons pas de ces bénédictions-là,
Dieu ne va pas recevoir l'adoration.
Si nous pouvons jouir de ces bénédictions-là,
si nous pouvons jouir de ces bénédictions-là,
qu'on voit dans Ephésiens et d'autres passages,
là, on peut apporter la louange, la bénédiction à Dieu.
Et c'est pour cela que ça va ensemble avec ce combat.
Ça ne va pas automatiquement.
Nous avons besoin de cette armure pour nous protéger
et ensuite pour pouvoir fonctionner comme des adorateurs.
Tout en gardant ce premier amour,
comme nous l'avons vu dans Deux Chrétiens 11.
Et comme on peut voir dans Ephésiens 5, par exemple, aussi.
Au verset 13, l'apôtre continue son enseignement et ses encouragements.
C'est pourquoi ?
Prenez l'armure complète de Dieu.
C'est un commandement, un ordre.
Et il se répète, l'armure complète de Dieu.
Rien de nous-mêmes, rien de notre propre puissance.
On a vu cela dans Deux Chrétiens 10 aussi.
Ce n'est pas charnel, ce n'est pas de l'homme, ça vient de Dieu.
On doit utiliser les ressources que Dieu nous donne.
Et on a besoin de l'armure complète.
Et on verra en quelques versets comment cette armure est composée.
De quelle façon elle est composée.
Auquel but nous devons prendre l'armure complète de Dieu ?
Afin qu'au mauvais jour, vous puissiez résister.
C'est quoi le mauvais jour ?
Dans un sens, l'ennemi est toujours là pour nous attaquer.
Mais il y a des occasions spéciales où il mobilise beaucoup de force.
Je donne un exemple d'un acte 5 avec Ananias et Saphira.
Il a essayé de corrompre le nouveau témoignage.
On peut donner un autre exemple, Éphésien à Éphèse.
Paul a travaillé dans l'acte 19.
Il y avait un résultat magnifique pour le Seigneur.
Et là, il y avait ce grand tumulte.
Et Paul pensait déjà que tout le témoignage serait détruit.
Donc, nous voyons quelques fois une occasion très spéciale,
un vrai mauvais jour, où l'ennemi mobilise toutes ses forces.
Puis là, il veut que nous puissions résister.
Tenir ferme et résister, ça va bien ensemble.
Et ainsi, nous avons besoin de la maturité.
Un bébé ne peut pas tenir ferme.
Un bébé ne peut pas combattre.
Et nous avons besoin de cette puissance qui vient de lui,
pour pouvoir résister.
Tenir ferme et résister.
Résister veut dire opposer l'ennemi.
Donc, on tient ferme pour opposer l'ennemi.
Et là, il ajoute, après avoir tout surmonté, tenir ferme.
Tout surmonté veut dire ayant tout accompli
et tout mené à bonne fin.
Donc, le soldat ou les soldats ici,
les soldats, les croyants vus ensemble,
sont sous le contrôle du Maître, du Seigneur Jésus, du Général.
Et on est là pour suivre ses ordres.
Et là, on peut tout surmonter et encore tenir ferme.
L'ennemi est très rusé.
Donnez un exemple.
Élie, le prophète, le grand prophète Élie,
a remporté une grande victoire dans 1 roi 18.
Beaucoup de ses faux prophètes étaient tués.
Le lendemain, il a reçu un message d'Isabelle.
Il s'en est allé.
Il a eu peur.
Là, nous voyons comment on est vulnérable.
On est très vulnérable.
C'est pour cela que nous devons avoir cette armure de Dieu complète tout le temps.
On ne doit pas attendre jusqu'à demain matin
pour avoir toutes ses pièces et les mettre ensemble.
Nous devons toujours avoir cette armure complète de Dieu.
Et l'ennemi est très rusé.
Il nous attaque dans des moments où nous sommes faibles.
Moïse, son esprit était provoqué par l'état du peuple d'Israël.
Et là, voilà, il a agi de sa propre volonté.
Et ainsi, on peut donner beaucoup d'exemples.
On voit comment l'ennemi attaque.
Là où on est faible, ou là où on manque certains éléments.
Nous devons avoir toute l'armure complète.
Et là, il répète au verset 14,
« Tenez donc ferme. »
Et comment ?
« Et enceintes vos reins. »
Les reins, dans la Bible, nous parlent souvent du chef de notre force.
Et aussi du centre de la sagesse,
avec les reins qui sont ici, à cette hauteur-là.
Et qui ont besoin de cette ceinture pour être protégés.
Et cette ceinture est la ceinture de la vérité.
Ce n'est pas ici la doctrine.
Ce n'est pas pour connaître toute la doctrine.
Non.
C'est pour être pratiquement en accord avec la vérité.
Ça veut dire que la vérité a un impact sur nous.
Ce n'est pas juste une connaissance intellectuelle.
Mais ici, ça veut dire être sain de vérité.
C'est sans article défini.
Et ainsi, ça veut dire que la vérité nous contrôle.
Ce n'est pas suffisant de connaître la vérité.
Il faut que la vérité nous contrôle.
Ce n'est pas suffisant que nous avons reçu l'Esprit Saint.
Il faut que l'Esprit nous contrôle.
Il faut être rempli de l'Esprit.
On voit ça dans Ephésiens 5, verset 18.
« Soyez remplis de l'Esprit. »
Ainsi, l'Esprit peut nous contrôler.
Et ainsi, Paul veut, le Seigneur veut,
que nous soyons remplis de cette vérité-là.
Pas seulement dans notre tête, mais aussi dans nos cœurs.
Pour que nous soyons guidés par cette vérité-là.
C'est très pratique.
Et aussi, le deuxième élément,
ayant revêtu la cuirasse de la justice,
c'est de nouveau être revêtu.
Et ici, la cuirasse de la justice,
la cuirasse nous protège la poitrine, le cœur, autour de nous.
Et ainsi, c'est les droits de Dieu.
La justice veut dire que pratiquement,
on est en accord avec la justice de Dieu,
avec les droits de Dieu.
On n'est pas en train de suivre nos propres pensées,
mais on est en train de mettre en pratique la justice de Dieu.
Dans l'Épître romain, nous avons vu dans le passé
que Dieu nous a justifiés.
Il nous a rendus justes devant Lui,
lorsqu'on a mis notre confiance dans le Seigneur Jésus.
Et nous avons vu aussi
comment cette justice de Dieu se manifeste dans notre position
et aussi dans notre marche.
Et voilà, c'est cet élément-là qu'on voit ici,
la cuirasse de la justice,
veut dire que cette justice est vue en nous, dans nos vies,
et nous sommes pratiquement en accord avec cette justice de Dieu.
Ça implique donc que nous parlions la vérité,
ça implique que nous maintenons les droits du Seigneur,
la justice de Dieu.
Ici, c'est comme une cuirasse pour nous protéger.
Si moi, je connais intellectuellement
cette pensée-là de la justice de Dieu,
mais pratiquement, je ne suis pas en accord avec cette justice-là,
ça ne marche pas, et c'est là où l'ennemi va m'attaquer.
Le troisième point, la marche.
Nous avons la paix avec Dieu,
mais maintenant, il veut que nous puissions marcher
en accord avec cette vérité-là,
en accord avec cette nouvelle position,
afin que cette paix se manifeste
aussi envers ceux qui sont encore perdus.
Ainsi, les pieds doivent être chaussés
de la préparation de l'évangile de paix.
Autrefois, on allait nos propres chemins.
Maintenant, nous allons voir le chemin de la paix.
Ainsi, nous pouvons aussi être un témoignage.
L'évangile, cette bonne nouvelle,
se manifeste à travers notre marche.
Comme le Seigneur Jésus, le messager de la paix,
il veut que nous soyons des messagers de la paix.
Quelle partie importante de l'armure.
Au verset 16, il dit « par-dessus tout, prenant ».
Ce sont tous des commandements.
Des commandements qui impliquent la pensée
qu'une fois qu'on a commencé,
pour scindre nos reins,
pour le service, pour la marche, pour le combat,
pour revêtir la cuirasse, la justice,
mais la pensée est toujours là
qu'on reste ainsi revêtu.
On demeure revêtu.
Et on prend le bouclier et on garde ce bouclier.
Et ainsi, au verset 16,
le bouclier de la foi nous protège contre les doutes,
contre les attaques subtiles de l'ennemi.
Ainsi, nous aurons une protection
contre les darts enflammés.
C'est très difficile de se protéger contre des darts enflammés.
C'est de danger pour pénétrer un dart, un arrow,
mais aussi enflammer,
pour mettre les choses, pour faire brûler les choses.
L'ennemi attaque de différentes façons.
Ici, il y a deux attaques ensemble.
Mais le bouclier de la foi peut éteindre ces darts enflammés
pour qu'il n'y ait pas de résultat de cette méchante attaque.
Et de nouveau, nous voyons là
une condition pratique.
Ici, on marche par la foi.
On est contrôlé par la foi.
La foi nous protège contre l'ennemi.
À un moment donné, Abraham a douté.
Il a cru Dieu,
et Dieu l'a compté comme justice,
Genèse 15.
Et plus tard, il a douté.
Est-ce que je vais avoir encore un fils?
Genèse 16, nous voyons qu'il a fait des actions
selon la pensée de Sarah.
Et il a eu un garçon de Hagar, Ismaël.
Ce n'était pas la foi à ce moment-là.
Donc, le Seigneur veut que nous soyons toujours en garde
et que nous puissions utiliser ce bouclier de la foi
pour garder les pensées de Dieu,
pour marcher en accord avec les pensées de Dieu,
pour réaliser Dieu est pour nous,
même si tout semble être contre nous.
Mais Dieu est pour nous.
C'est le bouclier de la foi.
Et au verset 17, prenez aussi le casque du salut.
C'est la cinquième pièce de cette armure.
Pour protéger la tête,
pour protéger nos pensées,
pour protéger notre raisonnement.
Ici, c'est le casque du salut.
Donc, si nos pensées sont bien protégées
et nous sommes dépendants du Seigneur dans nos pensées,
ça va être salutaire.
Mais ça implique aussi, par exemple,
il y a beaucoup de croyants qui pensent qu'ils peuvent perdre le salut.
Là, on ne peut pas être un bon combattant.
Là, on ne peut pas être un bon soldat.
Si on a des doutes, si on peut perdre le salut,
c'est là où l'ennemi a réussi à nous attaquer.
Donc, il faut garder ce casque du salut.
Le sixième point, c'est l'épée de l'esprit.
L'épée de l'esprit, c'est intéressant.
C'est intéressant comment ça va ensemble avec la parole.
L'épée de l'esprit qui est la parole de Dieu.
Il y a beaucoup de gens qui parlent beaucoup de l'esprit.
Mais ils vont même aussi loin que,
s'ils pensent que c'est l'esprit qui dit ça,
et même si c'est en contraste avec la parole,
ils vont suivre ce que l'esprit leur dit, soi-disant.
Mais ici, nous voyons que l'esprit
ne sera jamais en conflit avec la parole de Dieu.
L'esprit et la parole de Dieu vont ensemble.
Et on voit cela avec le Seigneur Jésus
dans les tentations, dans le désert.
L'ennemi a tenté le Seigneur Jésus trois fois,
Matthieu quatre, Luc quatre,
et nous voyons dans ces trois tentations
que le Seigneur Jésus a utilisé la parole de Dieu
et il était dirigé par l'esprit de Dieu.
La parole et l'esprit vont ensemble.
Et ici, cette expression est « parole de Dieu ».
C'est une parole à propos,
une parole pour ce moment,
une parole pour cette occasion spéciale.
Donc, le mot ici implique
que c'est un mot exactement pour cette situation-là.
Mais il faut que ce soit la parole de Dieu.
Et ainsi, l'esprit se sert de la parole de Dieu
pour nous aider à combattre.
C'est l'épée de l'esprit
pour nous défendre,
mais aussi pour attaquer l'ennemi.
Les autres éléments sont pour la défense,
mais il faut comprendre, en même temps,
le soldat va attaquer.
Comment est-ce qu'il va attaquer ?
Comment il va utiliser cette armure de Dieu ?
Ça, c'est le septième point au verset 18.
Priant.
Priant.
Encore tout le temps.
Comme il faut toujours avoir le bouclier de la foi,
ainsi, il faut aussi toujours prier.
Priant, et ça continue,
priant par toutes sortes de prières.
Supplication.
Donc, c'est une prière très intense.
On supplie quelquefois.
Seigneur, aide-moi !
Et il dit toutes sortes de supplications.
Ça court beaucoup.
En plus, en tout temps.
C'est le troisième élément de cette prière-là.
Quatrième élément de cette prière,
par l'esprit.
Ce n'est pas par nos pensées,
c'est dirigé par l'esprit,
comme nous avons vu déjà.
Ensuite, veillant.
Il faut être alerte, comme j'ai dit tantôt.
On a tendance à s'endormir.
Pierre, les disciples sont endormis,
au mauvais moment.
Une fois, Pierre était correct.
Il s'est endormi en prison.
Il a mis tout entre les mains du Seigneur,
dans l'acte XII.
Là, il était correct.
Mais quelquefois, il était endormi
où il ne devait pas être endormi.
Donc, c'est là, pour nous aussi, un appel.
Veillant.
Être alerte.
Sixièmement, avec toute persévérance.
Pas seulement avec persévérance,
avec toute persévérance.
Septièmement,
et des supplications pour tous les saints.
Si moi, je ne veux pas,
ne veux pas prier pour tel et tel frère
ou pour tel et tel sœur,
parce que j'ai des problèmes avec lui,
j'ai un trou dans mon armure,
ça ne fonctionne pas.
Il faut pouvoir prier pour tous les saints.
Si ce n'est pas le cas,
j'ai des trous dans mon armure,
puis l'ennemi va se servir de cela.
Et pour l'ajoute au verset XIX,
et pour moi,
aussi pour certains individuellement.
Ici, pour l'apôtre,
l'apôtre n'est plus là,
il est maintenant au paradis.
Mais nous pouvons appliquer cela.
Quelquefois, on a besoin de prier
spécifiquement pour une personne spéciale.
Et il prie afin qu'il me soit donné
de parler à bouche ouverte
pour donner à connaître avec hardiesse
le mystère de l'Évangile.
C'est le ministère de Paul.
Et nous avons,
nous sommes bénéficiaires de ce ministère-là.
Il nous a montré ce mystère de l'Évangile.
C'est, de nouveau,
par rapport à une personne merveilleuse,
par rapport à notre Seigneur Jésus.
De nouveau, il veut nous attacher à sa personne.
Il est dans la gloire.
Et ainsi, bien aimé,
tout ce ministère de Paul
se résume en un seul mot,
Christ.
Le ministère de Pierre
se résume en un seul mot,
Christ.
Le ministère de Jean
se résume en un seul mot,
Christ.
Et ainsi, le Seigneur Jésus
veut nous aider à croître spirituellement,
à nous attacher à sa personne.
Là, on peut faire des progrès.
Là, on peut aller de l'avant
dans notre marche.
Là, on peut aussi
faire ce combat spirituel.
Donc, le Seigneur nous aide
à utiliser ses ressources,
à jouir de notre position en Christ,
à jouir de notre relation avec lui,
pour marcher en lui,
marcher avec lui,
mettre les choses en pratique
selon ses pensées-là.
Mais aussi,
pour être disponible pour le Maître
pour ce combat.
Ça prend la maturité,
nous avons vu cela.
Ça prend une dépendance totale du Maître.
Ça prend être alerte.
Ça implique continuer
avec tous ces points que nous avons vus.
On ne peut pas lâcher,
on ne peut pas laisser faire
juste un petit point.
Non.
Tous ces points sont importants à la fois.
Si un point manque,
on va manquer complètement.
Donc, si même un seul élément
de cette amour manque
ou de cette attitude manque,
on ne va pas réussir.
Donc, on a besoin
de tous ces éléments-là à la fois.
Ça semble être compliqué, bien aimé.
Mais ce n'est pas compliqué.
Comme j'ai dit,
ça se résume dans cette relation d'amour
avec le Seigneur Jésus.
Là, il va nous guider par son esprit.
Il va nous guider par sa parole.
Et là, il va nous donner la victoire.
Pour sa gloire.
Quand est-ce que l'apôtre Paul a eu
une grande victoire ?
Lorsqu'il a réalisé
qu'il était extrêmement faible.
Peut-être, on peut terminer avec cet exemple.
Dans 2 Timothée 4,
je l'ai mentionné déjà dans le passé,
mais c'est vraiment un passage
qui est vraiment frappant.
Là, il a eu l'aide du Seigneur Jésus
tout à la fin de sa vie.
Tout les avait abandonnés.
Et dans 2 Timothée 4,
il dit au verset 16,
Dans ma première défense,
personne n'a été avec moi,
mais tous m'ont abandonné,
que cela ne leur soit pas imputé.
Au verset 17,
Mais le Seigneur s'est tenu près de moi
et m'a fortifié,
afin que par moi,
la médication puisse être pleinement accomplie
et que toutes les nations l'entendissent.
Et j'ai été délivré de la gueule du lion.
Donc ici, dans une situation
de faiblesse extrême,
Paul a eu la victoire
par le Seigneur Jésus
qui était là pour l'aider.
Et pour nous, c'est la même chose.
Il continue au verset 18,
Le Seigneur me délivrera
de toute mauvaise œuvre
et me conservera pour son royaume céleste.
A Lui la gloire au siècle des siècles. Amen.
Mais ainsi, on peut être vainqueur bien-aimé.
Pas par notre force,
mais par la force que le Seigneur nous donne.
Et par cette promesse,
le Seigneur me délivrera de toute mauvaise œuvre
et me conservera pour son royaume céleste.
Ça vaut la peine
de faire des progrès spirituels,
la croissance spirituelle.
C'est pour que Christ soit glorifié.
A Lui la gloire au siècle des siècles. Amen.
Il y a beaucoup d'autres choses
qu'on pourrait ajouter,
mais je finis avec cette pensée-là.
Et puis, j'espère que vous soyez encouragés
par cette étude sur la croissance spirituelle.
Parce que nous devons continuer à croître
jusqu'au retour du Seigneur Jésus,
qui nous aide à le faire,
qui nous aide aussi à être dépendants de Lui.
Il est le grand Boas.
Vous connaissez l'histoire de Ruth et Boas.
Boas veut dire en Lui la force.
J'ai mentionné l'apôtre Paul
et je pense encore à Philippian 4, verset 13,
où il dit que c'est pas le Seigneur
qui peut avoir la victoire.
Il a dit d'une autre façon,
ça ne me revient pas tout de suite là,
mais dans Philippian 4, verset 13,
vous voyez cet élément-là.
C'est pas le Seigneur, seulement par Lui,
qui peut avoir la victoire.
En Lui est la force.
Et c'est Lui qui nous fortifie.
Donc, le Seigneur nous aide à être des vainqueurs,
à marcher par l'amour.
L'amour revient dix fois dans Ephésiens.
L'amour agapé revient dix fois comme verbe dans Ephésiens.
C'est très intéressant.
Je mentionne juste ces points-là.
Mais ça nous montre comment l'amour
et la puissance vont ensemble.
Que le Seigneur nous aide à être des vainqueurs
par l'amour pour Lui,
par ce premier amour que nous avons vu.
Et Il veut nous stimuler
pour avoir ce premier amour pour Lui,
pour être des vainqueurs,
dans l'attente de Son retour imminent.
Amen. …