Ephésiens
ID
jko001
Langue
FR
Durée totale
03:24:26
Nombre
4
Références bibliques
inconnu
Description

1: l'appel céleste et la louange
2: l'appel céleste et le service
3: l'appel céleste et la marche
4: l'appel céleste et le combat
Transcription automatique:
…
Considéré ensemble, nous avons pensé pour ces quatre réunions les consacrer à l'Épître aux Éphésiens.
Pourquoi l'Épître aux Éphésiens ?
Certes, toute l'Écriture nous est donnée pour notre instruction, notre consolation, notre correction, comme nous trouvons dans la deuxième Épître à Timothée, toute Écriture inspirée de Dieu.
Il ne reste pas moins que certaines portions de la Parole de Dieu sont davantage en relation avec ce qu'on appelle les économies.
Il est certain que dans un avenir proche, lorsque Israël sera de nouveau sur la Seine, lorsque cette terre que les croyants auront quittée sera soumise à de terribles jugements et qu'il y aura, il restera sur la terre, il y aura des croyants qui souffriront, ce qu'on appelle le résidu,
il est certain qu'il y a des portions de la Parole qui les consoleront tout particulièrement.
Il y a des pages des prophètes qui peut-être aujourd'hui nous disent peu à nous, ou bien les psaumes, qui seront pour ces croyants-là une consolation toute particulière.
Nous sommes dans le temps de l'Église, et pour cette période-ci, ce donc qu'on appelle une économie, l'économie de l'Église, la divine parenthèse dans l'histoire des conseils de Dieu, qui est sur le point de se terminer, tout le montre, et qui dure depuis 2000 ans,
pour cette période-là, il y a des portions de l'Écriture qui nous concernent tout particulièrement, et l'Épitre aux Éphésiens est une de ces portions.
Il est donc d'une valeur toute particulière de nous occuper de cette portion-là de la Parole.
C'est une Épitre particulièrement élevée, puisqu'elle voit le croyant assis dans les lieux célestes.
Et cela correspond bien à l'appel de l'Église, qui est aussi dans les conseils de Dieu, ce qu'il y a de plus élevé par rapport à l'homme.
Et nous aimons attirer l'attention de notre chère jeunesse sur la responsabilité qu'il y a à appartenir à cette économie, à cet ensemble de personnes appelées à une telle vocation.
Dieu a de nombreuses créatures. Il y a les anges, il y a des hommes, et parmi les hommes, il y en a qui sont appelés à des vocations spéciales.
Il y aura des croyants heureux sur la terre, et puis il y a les croyants qui ont une vocation céleste.
Et parmi les croyants qui ont une vocation céleste, il y en a même de différentes catégories.
Nous avons les saints de l'Ancien Testament. Ils ont reçu un appel céleste, et nous les rencontrerons au ciel. Un Abraham, un David, un Moïse.
Et il y a les saints du Nouveau Testament qui sont appelés à constituer l'Église.
Aussi, dans l'histoire des voies de Dieu, nous sommes des privilégiés. Nous ne voyons aucune créature élevée à une dignité aussi haute que l'est l'Église.
Et nous avons pensé que cela devait être replacé devant nos cœurs.
Aussi, demandons-nous ensemble au Seigneur que cette portion-là de la parole de Dieu, souvent jugée difficile, très élevée, nous le disons, mais est-ce que nous sommes dans l'état voulu pour nous occuper de cela?
Oui, nous devons, nous tenant devant Dieu et réalisant tout le sérieux d'une telle portion de la parole, nous en occuper ensemble.
Parce que nous sommes directement concernés par une telle portion de la parole.
Elle est particulièrement dense.
Il suffit, et nous la lirons, de considérer cette presque première phrase qui va du verset 3 au verset 14, où nous n'avons pas un point, c'est une seule phrase. Pourquoi?
Il nous semble que c'est parce que les conseils de Dieu forment un tout, un séparable, qui ne supporte aucune coupure, que nous avons là un ensemble des pensées de Dieu, un merveilleux ensemble, que l'Écriture nous présente en une fois comme d'une seule haleine.
Et si nous considérons cet appel céleste, nous avons eu la pensée, puisque nous avons devant nous quatre réunions, de l'envisager avec quatre de ses conséquences.
Et ce sera, si vous voulez bien, notre plan.
L'appel céleste, ou l'appel de l'Église, est la louange, premier point qui va faire l'objet de notre entretien maintenant.
L'appel céleste est le service. Nous trouvons des directions très précises quant au service dans cet épitre aux Ephésiens.
L'appel céleste est la marche. Nous trouvons aussi des précisions quant à la marche dans cet épitre. Et enfin, dernière réunion, l'appel céleste est le combat.
Nous aurons ainsi, par rapport à la pensée de Dieu, les conséquences pratiques que cela entraîne pour le croyant. Je les rappelle, louange, service, marche, combat.
Quatre aspects essentiels de la vie chrétienne qui découlent de ce que Dieu a fait pour nous.
On les voudra bien excuser, donc l'aspect peut-être quelquefois un peu scolaire, un peu schématique, mais peut-être plus facile à retenir.
Puisque nous sommes devant un épitre si dense, il faut essayer d'en dégager des lignes principales et un peu pratiques.
Alors, nous commencerons par la lecture des versets 3 à 14.
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ.
Selon qu'Il nous a élus en Lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant Lui en amour.
Nous ayons prédestiné pour nous adopter pour Lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de Sa volonté, à la louange de la gloire de Sa grâce, dans laquelle Il nous a rendus agréable dans le bien-aimé.
En Qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des fautes, selon les richesses de Sa grâce, laquelle Il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence,
nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon son bon plaisir, qu'Il s'est proposé en Lui-même pour l'administration de la plénitude des temps, savoir de réunir en un toutes choses dans le Christ,
les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, en Lui, en Qui nous avons aussi été fait héritiers, ayant été prédestinés selon le propos de celui qui opère toutes choses, selon le conseil de Sa volonté, afin que nous soyons à la louange de Sa gloire.
Nous qui avons espéré à l'avance dans le Christ, en Qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de la vérité, l'évangile de votre salut, auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse, qui est les arts de notre héritage pour la rédemption de la possession acquise à la louange de Sa gloire.
Alors nous dirons encore ceci, avant d'aborder notre sujet, c'est que cette épître, elle est pour des chrétiens, elle s'adresse à des croyants.
Nous n'avons pas lu le premier verset, mais il est adressé, l'épître est adressée aux saints et fidèles dans le Christ Jésus.
Nous avons donc là un enseignement qui s'adresse aux croyants. Si ici quelqu'un n'était pas en règle avec Dieu, s'il n'avait pas accepté le Seigneur Jésus comme son sauveur personnel, il est évident que c'est le point de départ.
Ces réunions ne s'adresseraient pas à lui, ou tout au plus pour lui montrer toutes ces richesses que Dieu offre et qui sont à sa portée s'il les saisit.
Il y a donc deux catégories de personnes, ceux qui possèdent les richesses offertes dans cette épître et puis ceux à qui elles sont offertes et qui ne les ont pas encore acceptées par grâce.
Et alors nous faisons un appel encore ici au commencement de ces réunions à ceux qui peut-être n'ont pas accepté le salut que le Seigneur leur offre aujourd'hui.
C'est le point de départ. Cette épître elle est adressée à des croyants, mais alors elle présente aux croyants toute l'excellence de ses richesses.
Alors là on peut dire si elle n'est que pour les croyants, elle est pour tous les croyants.
Bien sûr, la chrétienté est composée d'une multitude de personnes. Il y a autour de nous des personnes qui s'intitulent chrétiennes qui n'en sont pas, nous le savons bien.
Et cela peut être le cas de jeunes parents chrétiens. Avant leur conversion, s'ils portent bien un nom, ils ont une étiquette.
Mais on est chrétien quand on est né de nouveau. Je pense qu'il est important de rappeler cela.
Mais une fois qu'on est chrétien, et bien on peut jouir ou ne pas jouir des privilèges qui sont les nôtres.
On peut en jouir parce qu'on ne les connait pas. On peut ne pas en jouir parce qu'on ne les connait pas. Et on peut ne pas en jouir parce qu'on n'est pas dans l'état voulu pour cela.
Mais cela ne change rien à la vérité de Dieu. Ce n'est pas parce qu'on n'en jouit pas que cela touche en quoi que ce soit à ce que Dieu nous offre.
Ce que Dieu nous donne et dont nous avons ici un résumé magistral, un condensé extraordinaire, cela reste là, c'est à la disposition des croyants.
C'est ce que l'apôtre nomme cinq ou six fois les immenses richesses de la grâce, de la gloire, richesse insondable de Christ.
Le trésor est là, il faut y puiser, il faut en jouir. Nous verrons peut-être cela surtout en relation avec le combat.
Pour le moment, nous voudrions voir ce sujet de l'allouange de la manière suivante.
D'abord, à qui elle est rendue? En second lieu, par qui elle est rendue? Ensuite, pour quel motif elle est rendue? Comment elle est rendue? Et quand elle est rendue?
Nous trouverons dans cet épitre la réponse à ces questions. Elles seront reprises au fur et à mesure.
A qui l'allouange est rendue? Eh bien, nous avons trouvé dans notre verset 3 que Dieu est désigné de deux manières.
Le Dieu est père de notre Seigneur Jésus Christ. Si nous avons une relation avec Dieu, c'est par notre Seigneur Jésus Christ.
Et nous nous reportons, n'est-ce pas, au message que le Seigneur a envoyé à ses douze assemblées par la bouche de Marie après sa résurrection.
Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
Et on peut dire que tout l'épitre est construit sur ces deux noms que Dieu prend.
Le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ et le Père de notre Seigneur Jésus Christ.
Notre position et notre relation. Position devant Dieu et relation avec le Père de notre Seigneur Jésus Christ.
Nous sommes entrés dans une relation.
Et on remarque dans cet épitre deux prières de l'apôtre Paul.
La première dans le premier chapitre au verset 17.
Voyons verset 16, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, etc.
Et nous voyons ce que l'apôtre demande pour les éphésiens.
Et puis au chapitre 3, nous avons une prière alors qu'elle est adressée au Père de notre Seigneur Jésus Christ.
Chapitre 3, verset 14.
C'est pour cela que je fléchis mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus Christ.
Voyez donc que les deux titres que Dieu prend par rapport à nous sont annoncés dès le début de cet épitre.
À qui la louange est rendue.
Et dans ce premier paragraphe, nous avons trouvé plusieurs fois le mot louange, n'est-ce pas?
La louange de la gloire de sa grâce, verset 6.
La louange de sa gloire, verset 12.
La louange de sa gloire, verset 14.
On voit donc que quand le nom de notre Dieu, notre Dieu et Père est mentionné, alors le cœur s'ouvre en louange.
C'est le premier effet.
Par qui la louange est rendue.
Est-ce que nous voyons ici une distinction entre des croyants d'un niveau élevé puis d'autres d'un moins spirituel ou entre des classes de chrétiens?
Pas du tout.
Sous l'ancienne économie, il y avait des sacrificateurs, il y avait des lévites.
Il y avait donc dans le peuple d'Israël des classes bien distinctes appelées à des services particuliers.
Mais il n'en est pas ainsi dans l'Église.
Tout croyant est sacrificateur.
Apocalypse 1, verset 5, il nous a fait rois et sacrificateurs.
Pas de différence.
Et c'est une des iniquités dans la chrétienté de tout ce qui a été organisé au point de vue religieux de faire une distinction et des hiérarchies parmi les croyants,
comme si certains se plaçaient au-dessus de leurs frères pour être dans une relation privilégiée avec Dieu.
Il n'en est rien.
Un jeune homme, une jeune fille convertie, ce matin, il est sacrificateur, il est adorateur, il est appelé à louer Dieu.
Par qui cette louange est rendue?
Nous n'avons pas le temps de lire toutes les pitres et c'est bien dommage.
Mais le début du chapitre 2 nous montre, sous trois aspects, les croyants dans ce qu'ils étaient et ce qu'ils sont devenus, ce que Dieu a fait d'eux.
J'indique simplement ces grandes lignes, mais en encourageant chacun à creuser un peu ces sujets.
Le premier paragraphe nous présente d'abord l'aspect de morts qui sont rendus vivants.
Des gens qui étaient morts dans leur faute et dans leur péché, et puis dans lesquels Dieu a fait une œuvre pour leur donner la vie.
Le second aspect, nous y reviendrons lorsque nous parlerons, Dieu voulant, du service.
A la fin aussi de ce paragraphe, essentiellement dans les versets 8 à 10, nous voyons des gens inutiles, des gens incapables, et dont Dieu va se servir, pour qui Dieu va préparer des œuvres.
Et puis, à partir du verset 11, nous voyons un troisième caractère. Ce sont des gens qui étaient loin et qui ont été approchés.
Nous avons donc des morts rendus vivants, des gens inutiles. Nous pensons à Romain 3, n'est-ce pas? Ils se sont tous rendus inutiles.
Et puis, en qui Dieu va travailler et par qui Dieu veut travailler. Et puis des gens qui étaient loin et que Dieu a approchés.
Ces trois caractères nous permettent de comprendre quelque chose de la grâce.
Pourquoi est-ce que nous rappelons ce que nous étions? Pourtant, nous disons souvent Dieu a jeté tous nos péchés derrière son dos.
Et puis, il ne s'en souviendra plus jamais. Tout cela, c'est du passé. Est-ce qu'il faut y revenir? Sans doute pas en détail.
Nous sommes toujours forcés à nous occuper de nous-mêmes et quelquefois nos cultes sont languissants parce qu'on ressasse notre état misérable et puisque nous étions.
Mais, pour souligner la grâce, l'immense grâce de Dieu, pour la mettre en évidence, il est important de nous souvenir d'où Dieu nous a tirés et ce qu'il a fait de nous.
Et cette distance entre ce que nous étions et ce que Dieu a fait de nous, cette distance nous donne une mesure de la grâce.
Sans doute bien faible parce que nous ne mesurons à la fois pas assez d'où nous avons été tirés, ni assez ce que Dieu a fait de nous.
Toutefois, cette distance, n'est-ce pas, qui est mise en évidence par exemple quand Dieu parle de mort et de vie.
Quelle plus grande différence entre un mort et quelqu'un qui est vivant?
Eh bien, tel nous étions, morts dans nos péchés, et voilà ce que Dieu a fait de nous.
Et cela souligne, comme il nous est dit ici, les immenses richesses de sa grâce.
Au verset 7 du chapitre 2, nous avons cette expression.
Il est parlé plusieurs fois des richesses de la grâce, mais ici seulement nous avons les immenses richesses de la grâce.
Parce que justement, il y a cette distance entre notre état d'avant et puis ce que Dieu a fait de nous.
Et voilà par qui la louange est rendue.
Voilà ceux qui sont capables de louer, de chanter la grâce, de célébrer, n'est-ce pas?
Les anges, Dieu n'a pas fait d'aussi grande chose pour eux, ni même pour le peuple d'Israël.
Mais avoir été pris au plus profond de la misère et élevé, être assis dans les lieux célestes,
et bien cette différence nous montre dans son immensité la grâce de Dieu.
Et nous en sommes les témoins.
Qui la chanterait mieux que nous, n'est-ce pas?
Qui la dirait mieux que nous?
C'est cela, le sens même du culte chrétien.
Nous exprimons le dimanche matin, et nous devrions le faire d'une manière permanente dans nos cœurs,
quelque chose qu'aucune autre créature ne peut dire.
Nous chantons un cantique, notre louange a un thème qui n'appartient qu'à nous.
Et tout cela, c'est à la grâce que nous le devons, et c'est la grâce que nous chantons.
Par qui la louange est rendue? Et bien, par les objets de la grâce.
Pour quels motifs la louange est rendue?
Et bien là, nous pourrions distinguer trois aspects.
D'abord, ce que Dieu fait.
Ensuite, ce qu'il est.
Et enfin, ce qu'il donne.
Ce que Dieu fait, ses conseils,
ils nous sont déployés dans cette phrase que nous avons lue,
et dans laquelle nous avons l'ensemble de sa pensée en Christ.
Dieu ne s'est pas contenté de nous aimer, mais il a fait de grandes choses pour nous.
Il les a faites en Christ.
Au chapitre 2, au début, il nous est dit ceci,
au verset 10, nous sommes son ouvrage.
Nous sommes son ouvrage.
Après avoir mis de côté les heures de l'homme,
pour se sauver lui-même, Dieu dit, et bien, vous me devez tout.
C'est moi qui ai travaillé.
L'homme ne pouvait rien faire.
Alors, j'ai agi moi-même.
Et nous voyons là, cette puissante œuvre de Dieu,
qui a, on pourrait presque dire, comme matière première, l'homme.
Nous sommes son ouvrage.
Comme un sculpteur qui prend un bloc brut de pierre ou de bois,
et qui travaille dessus.
Ce que Dieu fait, il nous invite à l'admirer, à le contempler.
Et pas seulement nous le contemplons, mais l'univers entier sera témoin.
Dieu prendra à témoin, il prend à témoin ses anges.
Nous les trouvons dans le chapitre 3.
Comme des spectateurs, nous reviendrons peut-être sur ce point.
Mais Dieu prend à témoin l'univers.
Dans des êtres précisément tellement indignes, tellement misérables,
dont personne ne pouvait rien faire, en tout cas pas nous-mêmes, n'est-ce pas?
Après avoir montré notre incapacité totale à faire quelque chose,
Dieu dit, et bien, c'est moi qui me mets au travail.
Je ne peux pas faire autrement.
Je ne peux pas faire autrement.
Je ne peux pas faire autrement.
Après avoir montré notre incapacité totale à faire quelque chose,
Dieu dit, et bien, c'est moi qui me mets au travail.
Et voilà mon travail, et il nous le fait admirer.
Ce que Dieu fait.
C'est notre frère Belette qui dit, quelque part,
les puissances retiendront leur respiration quand ils verront,
expression très poétique, très belle,
quand ils verront l'ensemble du plan de Dieu, le conseil de Dieu déployé dans l'Église.
Chose admirable et extraordinaire qui dépasse toutes les pensées de l'homme.
Ce que Dieu est.
On peut dire que c'est encore plus élevé que de considérer simplement ce que Dieu fait.
Comment est-ce que nous voyons Dieu?
Comment est-ce que nous pouvons considérer ce que Dieu est en Christ?
Celui qui m'a vu a vu le Père.
Celui qui m'a vu a vu le Père.
Nous voyons donc Christ.
Nous sommes appelés à le contempler, à le considérer, à l'admirer.
Et nous voyons en lui toute la pensée de Dieu.
Tout l'amour de Dieu.
Ce premier paragraphe, les versets 3 à 14 que nous avons lus,
reprennent continuellement l'expression en lui, en Christ.
Fin du verset 3.
Verset 6, agréable.
Dans le bien-aimé, en lui, en lui-même, etc.
Chacun peut les compter, les noter.
Autrement dit, toute la pensée de Dieu, elle est concentrée sur la personne de Christ.
Et il nous invite à découvrir tout ce que nous avons dans cette personne.
Dieu nous a donné une personne, un objet.
Et alors, il nous donne en lui, en lui, un objet.
Et alors, il nous donne en lui.
Et c'est la troisième partie de notre sujet.
Ce n'est pas ce que Dieu fait, ce qu'il est et ce qu'il donne.
Nous avons déjà mentionné l'abondance de ses richesses.
Les nombreuses mentions que nous en avons dans les trois premiers chapitres.
Notre verset 7 du premier chapitre, nous avons trouvé les richesses de sa grâce.
Verset 18, les richesses de la gloire.
Chapitre 2, verset 4, Dieu qui est riche en miséricorde.
Puis verset 7, les immenses richesses de sa grâce.
Au chapitre 3, verset 8, les richesses insondables du Christ.
Et puis au verset 16, les richesses de sa gloire.
Nous voyons là que nous avons affaire à un Dieu riche.
Mais qui met ses richesses à notre disposition, qui nous les donne.
Et si nous ne les prenons pas, même comme croyants, on peut être très riche, n'est-ce pas?
On peut avoir un compte en banque bien garni et puis ne jamais tirer un chèque.
On est très riche mais on peut vivre comme un pauvre.
Trop souvent les croyants vivent comme des pauvres alors qu'ils ont ces immenses richesses de grâce et de gloire.
Voilà ce que Dieu donne.
Mais vous pouvez avoir affaire à quelqu'un qui donne si vous ne lui demandez pas, si vous ne vous en emparez pas.
Il y a une perte pour vous mais il y a aussi une offense à celui qui vous donne.
Si quelqu'un vous fait un cadeau et que vous le lui renvoyez, n'est-ce pas?
C'est un outrage et c'est une tristesse pour celui qui a voulu vous témoigner son amour.
Que de croyants se contentent du salut et puis c'est comme s'ils disaient à Dieu, ce salut que tu m'offres me suffit.
Je n'ai pas besoin de tout ce qui l'accompagne.
Eh bien voilà l'occupation d'un sujet qui nous permet d'entrer un peu dans ces richesses et puis Dieu veuille que ce soit pour nous les approprier.
Pour désirer nous en emparer.
Alors, comment louer? Eh bien, nous avons l'une ou l'autre indication.
D'abord, dans la bouche de l'âme, il y a l'âme.
Eh bien, nous avons l'une ou l'autre indication.
D'abord, dans la bouche des croyants à la fin du chapitre 3, n'est-ce pas?
Nous avons une louange qui s'exprime à lui gloire dans l'assemblée, dans le Christ Jésus pour toutes les générations du siècle des siècles.
On a parlé tout à l'heure dans les prières des générations qui se suivent.
Toutes ces générations, elles sont appelées à louer, à participer à cette louange universelle.
A la fin du psaume 22, vous avez toutes les conséquences des souffrances du Seigneur.
Les 21 premiers versets nous présentent ces souffrances.
Et puis, à partir du verset 22, nous avons alors, jusqu'à la fin du psaume, toutes ces générations, ce peuple qui naîtra, toutes ces conséquences de l'œuvre de la croix.
Et la louange qui remplit l'univers à partir de l'œuvre de Christ.
Alors, si nous ne la rendons pas, cette louange, nous frustrons Dieu, nous privons Dieu de ce qui lui revient et de ce qui est à la hauteur de ses conseils d'amour.
Au chapitre 5, seulement un verset. Au verset 19, il est parlé de l'esprit dont nous devons être remplis.
Nous reviendrons sur cette expression.
Dieu voulant, il est dit, vous entretenant par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituelles chantantes et psalmodiants, de votre cœur au Seigneur, rendant toujours grâce pour toute chose.
Ici, il s'agit peut-être plutôt de l'action de grâce et de la joie, d'une manière générale, qui doit déborder du cœur du croyant.
Mais là, la première chose, c'est bien la louange, la reconnaissance qui doit monter vers lui pour tout ce que nous avons reçu.
Eh bien, cette question, quand, nous voyons là, rendant toujours grâce.
Sans doute, il y a des moments pour la louange en commun.
Le culte est rendu par les rachetés se réunissant dans ce but, autour du Seigneur, pour rendre culte, pour rendre la louange.
Mais, ce verset, que nous venons de lire, verset 20 du chapitre 5, nous dit bien, rendant toujours grâce.
Le croyant est toujours un adorateur et pas seulement le dimanche matin.
C'est donc un état permanent qui devrait nous caractériser.
Louer Dieu pour ce qu'il nous donne, pour ce qu'il a fait et pour ce qu'il est.
Lorsque l'heure est arrivée, on serait reconnaissant de tous les compléments qui pourraient être ajoutés et de toutes les questions qui, peut-être, pourraient encore être posées sur cette première partie de notre sujet.
Le choix de cette épître aux Éphésiens, pour ces entretiens de ces jours, nous a surpris.
On peut dire parfois, une telle épître, d'un tel niveau, est-ce que vraiment, elle n'est pas trop difficile pour des jeunes ?
Ces réunions étant, bien sûr, en commun, nous avons des personnes d'un certain âge déjà et nous sommes heureux de les avoir avec nous.
Cependant, leur but était particulièrement axé sur les besoins des jeunes.
On pourrait donc penser que le sujet a été choisi un peu trop élevé, mais justement pas.
Les Éphésiens ont reçu deux épîtres, l'une que nous avons sous les yeux, l'autre au chapitre 2 de l'Apocalypse.
Celle adressée à cette même assemblée en Apocalypse, qui a été adressée beaucoup plus tard.
Donc, les Éphésiens, quand ils ont reçu cette lettre de Paul, étaient plus jeunes que quand ils ont reçu celle adressée aux assemblées par le Seigneur directement par l'entremise de Jean.
Et c'est dans cette dernière qu'il leur dit, j'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour.
Donc, pour être à même de recevoir et de bénéficier de cet enseignement de l'épître aux Éphésiens et cet enseignement d'un niveau aussi élevé,
il ne s'agit pas de savoir si on a 20 ans, 30 ans, 40 ans, il s'agit de savoir si nos cœurs sont en état de recevoir.
Un cœur rempli d'une chaude affection pour le Seigneur, rempli de l'affection du Seigneur pour lui, sera à même de recevoir l'enseignement de l'épître aux Éphésiens.
Mais un cœur qui s'est laissé attiedir, et c'est souvent les années qui nous attiedissent, nous en faisons l'expérience, les circonstances de la vie, le matérialisme de plus en plus,
qui parfois nous rendent plus capables de recevoir l'enseignement de l'épître aux Éphésiens et on doit recevoir leur deuxième lettre.
Et quant aux générations, puisque vous en avez fait mention, je voudrais citer par rapport à la Louange, au 145ème, les versets 4 à 7.
145, versets 4 à 7.
Une génération célébrera tes œuvres auprès de l'autre génération et elles raconteront tes actes puissants.
Je parlerai de la magnificence glorieuse de ta majesté et de tes actes merveilleux et ils diront la force de tes actes terribles et moi je déclarerai tes grands faits.
Ils feront jaillir la mémoire de ta grande bonté et ils chanteront hautement ta justice.
Une génération célébrera tes œuvres auprès de l'autre génération.
Pour nous, parents, grands-parents peut-être, avons-nous toujours célébré les œuvres du Seigneur, célébré l'amour du Seigneur auprès de la génération qui nous suit ?
Et si parfois nous déplorons ce décalage, même peut-être ce clivage entre les générations, la responsabilité n'est-elle pas partagée ?
Avons-nous toujours fait ce que dit le psaume 145 ? Oh si nous l'avions fait !
Alors les générations ensemble, nous notons le fin du verset 4, elles raconteront tes actes puissants.
Les générations ensemble s'uniront pour adorer, pour louer, pour faire jaillir la mémoire de la grande bonté de notre vie.
Donc cet Epître aux Ephésiens, bien que d'un niveau très élevé, on peut dire que c'est un troisième étage,
cet Epître aux Ephésiens s'adresse à tous et s'adresse surtout au cœur qui aime le Seigneur et qui est rempli d'amour du Seigneur.
En gros, au sujet de ce qu'il nous est dit dans le verset 4,
il nous a rendus agréables dans le bien-aimé à la fin du verset 6e.
Il nous a rendus agréables dans le bien-aimé.
Notre frère vient de nous faire remarquer ce que le Seigneur nous a donné, ce qu'il nous a fait et ici ce qu'il a fait de nous.
Non seulement de mort que nous étions, il nous a rendus vivants, incapables, il nous a rendus aptes à accomplir quelques oeuvres pour lui,
ou ce qui a été souligné, mais encore agréable dans le bien-aimé.
La position haute et glorieuse qui est donnée aux croyants et que l'Epître aux Ephésiens nous révèle,
c'est une position qui nous associe à un Christ glorieux.
Mais il n'est pas dit, il nous a associés à la gloire du Seigneur ou à sa gloire royale, nous le saurons quand même.
Mais rendus agréables dans le bien-aimé, voilà pourquoi nous pouvons insister sur l'état du cœur et la jouissance des affections du Seigneur.
Le bien-aimé est celui qui est vraiment par lui-même l'objet unique, incomparable des affections d'Essien.
Dans les quantiques des quantiques nous en connaissons combien de fois cette expression est utilisée, le bien-aimé, il est mon bien-aimé.
Eh bien il est le bien-aimé, c'est le bien-aimé de Dieu premièrement.
Mais il est le bien-aimé, puisse-t-il être l'objet de toutes nos affections.
Et nous sommes rendus agréables en lui.
Donc tout ce que le Seigneur est pour les affections du Père, eh bien ceux qui lui sont associés sont aussi les objets d'une même affection.
Et le Seigneur le dit dans l'évangile de Jean, comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé, et que je vous ai aimé comme vous aime le Père.
Il y a ces expressions que nous pourrions choisir, relire dans l'évangile de Jean, où nous voyons que ce même amour du Fils pour le Père, du Père pour le Fils,
c'est l'amour du Fils pour l'Essien, c'est l'amour du Père pour l'Essien.
Et c'est cette qualité d'amour qui nous est aussi proposée à avoir entre nous.
Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé.
Cette expression résume notre position, agréable dans le bien-aimé.
Et nous nous permettons de souligner à cet égard que notre traduction est la seule à la donner.
Si vous prenez n'importe quelle autre traduction de la Bible, les meilleures, autour de nous, les plus répandues,
présentent le Seigneur comme le canal par lequel nous avons reçu la faveur de Dieu.
La faveur dont il nous a gratifiés dans le bien-aimé.
Mais notre position en Christ, que Dieu nous agrée en lui, que Dieu nous aime parce qu'il aime Christ,
cela est souligné par la traduction que nous avons.
Et on n'est pas étonné que certains croyants qui disposent d'autres traductions
n'apprécient pas pleinement leur position en Christ,
puisque leur propre Bible ne la souligne pas comme la nôtre.
Tel qu'il est lui, tel nous sommes dans ce monde.
Dans les treize premiers versets, il est fait mention trois fois de la volonté du Seigneur Jésus.
Mais trois fois avec un qualificatif différent.
La première fois, au verset cinquième, il nous a prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ,
en fait c'est Dieu, selon le bon désir de sa volonté.
Au verset neuf, il nous a fait connaître le mystère de sa volonté.
Au verset onzième, il nous a fait héritier, ayant été prédestinés selon le propos de celui qui opère toute chose,
selon le conseil de sa volonté.
Est-ce qu'il y a quelque chose à dire sur ces trois expressions ?
Dieu a accompli ce qu'il s'est proposé. Il n'a pas été surpris par les événements.
Le péché de l'homme ne l'a pas pris au dépourvu.
Dieu avait un grand conseil, et le centre de ce conseil c'est Christ.
Et ce conseil date de toute éternité, bien avant l'apparition du péché,
bien avant la ruine de l'homme, avant sa présence sur la terre.
Dieu avait déjà une volonté, et c'est une volonté d'amour,
volonté de faire connaître son amour, volonté d'introduire, comme nous l'exprimons dans l'hymne cinq,
dans sa présence, des hommes sauvés et parfaits.
Tu voulus dès l'éternité.
En effet, c'est un bon plaisir de sa volonté.
Il l'a jugé à propos, il l'a jugé bon, mais ce n'est pas par fantaisie.
Le bon plaisir de sa volonté, tout en restant un mystère pour nous,
c'est le conseil de sa volonté, quelque chose d'élaboré,
en accord avec le Fils.
D'ailleurs, la création même de l'homme a été, selon ce conseil,
faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance.
Et quant à la prédestination ici, puisqu'il a dit le prédestiné pour nous adopter pour lui par Jésus-Christ,
c'est aussi, selon ce conseil éternel, pris dès avant la fondation du péché,
entre le Père et le Fils.
Mais cela reste un mystère pour nous,
mystère devant lequel nous nous prosternons et nous adorons.
À propos de la grâce et de notre position d'adorateurs,
on a entendu beaucoup parler de la grâce,
est-ce qu'on peut dire que, dans cette période exceptionnelle de l'Église,
est-ce que la grâce était parfaitement manifestée ?
Est-ce qu'il n'y a plus d'ombre dans la grâce de Dieu ?
Comme peut-être il y en avait dans l'Ancien Testament,
où on connaissait peut-être seulement partiellement la grâce.
Est-ce qu'on peut dire que cette grâce, Dieu l'a réveillée totalement ?
Et puis ensuite, est-ce que ce serait une manière de confirmer
qu'il n'y a plus d'ombre dans la grâce de Dieu ?
Est-ce qu'on peut dire qu'il n'y a plus d'ombre dans la grâce de Dieu ?
Et puis ensuite, est-ce que ce serait une manière de comprendre ce que Pierre dit ?
La grâce de laquelle vous êtes est la vraie grâce de Dieu.
Est-ce que c'est juste de dire que Dieu a parfaitement réveillé, maintenant,
tous ces trésors d'amour ?
Certainement.
Qu'est-ce que Dieu ferait de plus grand que de donner son Fils ?
Quelle grâce plus grande que celle que nous voyons à la croix ?
Quelle grâce plus grande que celle de prendre ces morts pour les rendre vivants,
et non seulement les rendre vivants, mais les introduire dans la même mission que Christ ?
On a là le plein déploiement de ces conseils.
On peut dire qu'il n'en reste qu'un aspect, ce sera la manifestation publique.
L'Église aura été enlevée et reviendra avec Christ.
Je reste l'apôtre, je dis qu'il n'y avait aucune réserve pour faire connaître tout le conseil de Dieu.
Et il le dit précisément aux anciens d'Éphèse.
On peut dire que l'Épître aux Éphésiens est comme le commentaire de cette parole
que nous trouvons dans le chapitre XX des Éphésiens.
Je n'ai mis aucune réserve à vous faire connaître tout le conseil de Dieu.
La manifestation de la grâce, c'est en Christ.
La grâce et la vérité vint par Jésus Christ.
Ce concrétit dans une personne.
Et la personnalité, c'est en Christ.
Elle se concrétit dans une personne.
Et les effets de l'œuvre de cette personne, c'est le déploiement de la grâce.
Mais ne parlons pas de grâce en dehors de Christ.
La grâce n'est pas simplement une disposition du cœur de Dieu à pardonner au coupable.
Elle n'est liée qu'à Christ et à son œuvre.
Amen.
Le verset 7 du chapitre 2, n'est-ce pas?
Afin qu'il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce
dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus.
Voyons là quels sont les objets de la grâce.
Mais c'est dans le Christ Jésus qu'elle est manifestée.
Les conseils de Dieu sont pour nous nés en Christ.
En rapport avec Christ.
Quand il est question au verset 3 du premier chapitre de toute bénédiction spirituelle,
il est dit dans les lieux célestes, en Christ.
Aucune des bénédictions du croyant n'est indépendante de Christ et ne peut l'être.
Tout ce que nous recevons de Dieu, nous le recevons en Christ.
Si nous avons parlé de la louange et des prières,
et des prières qui ne s'investissent pas comme nous l'avons lu au verset vers 20 du chapitre 5 à la fin,
rendant toujours grâce pour toute chose au nom de notre Seigneur Jésus à Dieu le Père.
Est-ce que c'est juste de...
Est-ce que nous louons pas trop souvent en s'adressant à Christ seul?
Je pose la question pratique.
Le Seigneur dit à la Samaritaine,
L'heure vient et elle est maintenant où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité.
L'adoration s'adresse en premier lieu au Père, par Jésus Christ.
Mais néanmoins, le cœur va aussi vers le Seigneur.
Il est juste et bon de louer celui à qui nous devons tout,
qui a été l'artisan des conseils de Dieu.
Mais la louange chrétienne, en effet, a en premier lieu le Père pour objet.
Alors le Seigneur dit dans le chapitre 5 de l'Évangile de Jean,
Afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père.
Et d'autre part, le cantique exprimé, la louange exprimée dans l'Apocalypse 1 verset 5 s'adresse au Fils.
Donc ce n'est pas faux d'adresser nos louanges aussi au Fils comme au Père.
Mais il semble bien que le Père devrait avoir la prééminence dans notre culte.
Ne systématisons pas ce vendant.
Ce ne sont pas des échappeaux d'âge pour monter à l'autel.
Quand il est dit, rendons toujours grâce pour toutes choses,
et puis au verset 19 du même chapitre 5,
vous entretenons par des sommes et des hymnes.
Est-ce qu'on peut dire que, d'un côté, c'est la conséquence de ce qui précède,
soyez remplis de l'Esprit.
Donc, soyez remplis de l'Esprit, vous entretenons, et puis rendons toujours grâce.
Mais est-ce que cette louange est aussi la condition de cette plénitude de l'Esprit ?
Je la vois plutôt comme la conséquence que comme la condition, mais...
à mesure où on peut faire une distinction.
L'Esprit, dans le croyant, a pour mission d'être rempli de l'Esprit.
L'Esprit, dans le croyant, a pour mission de faire jouir des choses de Dieu,
et de faire monter vers Dieu en retour de cette joie,
dont il remplit la louange qui revient à Dieu, l'action de grâce.
Ici, c'est spécialement rendre grâce,
c'est-à-dire plutôt remercier Dieu pour ce qu'il donne, ce qu'il fait.
Nous qui rendons culte par l'Esprit de Dieu, est-il dit en Philippiens 3.
C'est donc le moyen par lequel la louange est exprimée.
Mais il est évident que si dans nos bouches, déjà dans nos cœurs,
il y a peu souvent des hymnes, des cantiques spirituels,
si nous sommes occupés de beaucoup d'autres choses, l'Esprit ne nous remplira pas.
Donc c'est aussi une conséquence dans un sens.
L'Esprit ne peut remplir un cœur que dans la mesure où ce cœur est occupé de Christ.
Et s'il est occupé de Christ, il sera apte à la louange, il sera disposé à la louange.
On remarque que nous n'avons pas ici une prière pour demander que nous soyons remplis du Saint-Esprit,
mais une exhortation. Soyez remplis de l'Esprit.
Quelquefois on en fait une prière.
Ô Dieu, remplis-moi du Saint-Esprit.
Mais cela se comprend bien par une analogie.
Vous ne pouvez remplir un vase, un récipient, que dans la mesure où il est vide.
Par conséquent, nos cœurs, s'ils sont remplis des choses du monde,
Par conséquent, nos cœurs, s'ils sont remplis des choses du monde,
l'Esprit ne pourra pas les remplir.
Nous aurons beau demander à Dieu, remplis nos cœurs,
si ce cœur est plein des choses du monde,
l'Esprit ne trouvera pas sa place.
Soyez remplis de l'Esprit.
Je pense que les frères sont d'accord.
Je le vois plutôt comme une exhortation à débarrasser nos cœurs
de ce qui les encombre pour que l'Esprit puisse en occuper toute la place.
C'est exactement ce que je pense en tout cas.
Ne rien faire qui pourrait contraindre l'action de l'Esprit en nous.
Nous aurions terminé en disant,
est-ce que, en nous posant cette question,
est-ce que nous sommes conscients
de ce privilège
qui nous est accordé
de louer le Seigneur ?
Est-ce que nous nous sommes arrêtés,
jeunes ou moins jeunes ?
Est-ce que nous nous sommes arrêtés
sur cette question,
le privilège que Dieu accorde aux siens
de pouvoir louer et remercier ?
Dans l'éternité,
lorsque nous serons dans le ciel,
nous le voyons avec le premier chapitre de l'Apocalypse,
nous louerons le Seigneur.
Nous dirons la louange
déjà maintenant
de pouvoir le faire ensemble.
Quelle grâce, ou individuellement, quelle grâce ! …
Transcription automatique:
…
Nous avons donc vu, cet après-midi, déjà un premier aspect de l'appel céleste,
une première conséquence, la louange qui en résulte dans nos cœurs,
considérant les immenses richesses de grâces que nous a donné notre Dieu.
Nous ne pouvons pas nous taire à ce sujet, et nous lui en rendons grâce.
Nous considérons ce que Dieu a fait pour nous, ce qu'il a fait de nous, en Christ,
et la louange monte vers lui, la louange étant un service, la louange étant même le premier des services.
C'est un devoir élémentaire que de dire merci quand on a reçu quelque chose.
En fait, nous ne nous contentons pas de remercier pour le don,
mais nous pensons à celui qui donne et qui veut se faire connaître à nous,
et produire la jouissance de la relation dans laquelle nous sommes.
Et puis la louange est aussi le premier service, pas seulement dans le temps,
ce n'est pas seulement donc la première chose qui vient sur les lèvres quand on apprend qu'on est sauvé,
et qu'on apprend à connaître le Seigneur, mais c'est aussi dans l'ordre des priorités, la première des choses.
Pourquoi? Parce que la louange, elle a directement Dieu comme objet.
Elle n'est donc pas égoïste, elle n'est même pas tournée vers d'autres hommes.
Bien sûr, elle nous lie les uns aux autres, nous rendons culte ensemble.
C'est un grand privilège, nous sommes frères et sœurs, nous jouissons des mêmes richesses, des mêmes bienfaits de notre Dieu.
Nous sommes en relation ensemble avec le même Dieu, nous sommes la famille de Dieu,
nous sommes ensemble l'Église, l'Épouse de Christ, dont font partie tous les vrais enfants de Dieu,
où qu'ils se trouvent, qu'ils jouissent de ces choses ou qu'ils n'en jouissent pas.
Cela c'est aussi très précieux.
Mais la louange est le premier de nos devoirs et de nos privilèges,
parce que Dieu en est le centre et Christ en est le centre et en est l'objet.
Et puis, la louange est le seul service qui soit éternel.
Le service envers les âmes, l'Évangile aura son temps,
quand la porte de la grâce sera fermée, hélas, et bien il n'y aura plus d'occasion pour l'Évangile.
Par contre, la louange est un service éternel.
Nous balbutions sur la terre, nous commençons cette louange,
nous l'exprimons très faiblement, quand nous serons dans le ciel, elle sera parfaite.
Et puis encore un autre caractère de la louange, c'est que c'est un service général, nous disions tout à l'heure,
que tout croyant rend ce culte ou doit le rendre.
Chacun aussi a un service, mais ces services, comme va nous le montrer tout à l'heure,
la portion de la parole que nous allons lire, il y a des services variés.
Chacun a le sien de la part du Seigneur.
Il y a des évangélistes, des pasteurs, il y a toutes sortes d'autres dons,
mais la louange est un service commun.
Il n'y a pas de don pour louer, il ne faut pas une qualification spéciale pour cela,
et nous encourageons les jeunes frères à ne pas se taire dans les réunions de culte.
Les sœurs non plus, en fait, elles rendent culte aussi, bien que non d'une manière audible.
Mais le culte est rendu et doit l'être par tous les croyants.
Mais alors nous allons nous occuper dans cette seconde réunion des autres aspects du service.
La louange étant le premier.
L'appel céleste est le service.
Et alors nous lirions d'abord au chapitre 2 les versets 8 à 10,
et puis au chapitre 4 également une portion.
Ephésiens chapitre 2 verset 8
Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu,
non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie,
car nous sommes son ouvrage, ayant été créé dans le Christ Jésus,
pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l'avance, afin que nous marchions en elles.
Et puis au chapitre 4,
au verset 7,
Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.
C'est pourquoi il dit, étant monté en haut, il a emmené captive la captivité et a donné des dons aux hommes.
Or, qu'il soit monté, qu'est-ce, sinon qu'il ait aussi descendu dans les parties inférieures de la terre.
Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux,
afin qu'il remplit toutes choses.
Et lui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes,
les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs,
en vue du perfectionnement des saints pour l'œuvre du service,
pour l'édification du corps de Christ,
jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu,
à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ.
Afin que nous ne soyons plus de petits enfants balottés et emportés ça et là par tout vent de doctrine,
dans la tromperie des hommes dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer.
Mais que, étant vrai dans l'amour, nous croissions en toute chose, jusqu'à lui qui est le chef,
le Christ, duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement,
produit, selon l'opération de chaque partie dans sa mesure,
l'accroissement du corps pour l'édification de lui-même en amour.
Nous avons l'occasion de citer encore quelques autres versets au cours de la lecture de la réunion.
Alors, pour nous donner de nouveau un plan directeur, nous pourrions le faire sous forme de question.
Qu'est-ce qu'il faut pour servir?
Il faut un maître.
Il faut être libre, disponible.
Deuxième chose, la liberté.
Troisième chose, c'est évident, il faut du travail à faire.
Ensuite, un cœur engagé.
Un motif.
Et puis, un appel.
Ensuite, il faut une formation, soit une école, apprendre.
Et puis, il faut des instructions pratiques au cours du service.
Enfin, j'ai noté, il faut une puissance, il faut des forces pour faire quelque chose.
Et enfin, une communion.
Il faut la pensée du maître.
Alors, si vous voulez bien, nous allons reprendre successivement ces points.
Pour servir, il faut un maître.
Nul ne peut en servir deux, le Seigneur Jésus le dit.
Un petit cantique d'enfant dit Jésus est le meilleur maître.
Et à cet égard, nous encourageons, nous appelons particulièrement nos jeunes, les enfants de chrétiens qui se contenteraient d'être sauvés, de connaître le Seigneur Jésus pour leur sauveur.
Il n'est pas seulement cela.
Il ne veut pas être que cela.
Il est aussi Seigneur.
En lui donnant ce titre, nous reconnaissons son autorité.
Elle ressort de toute notre épître.
Nous allons nous y arrêter un peu.
Mais je voudrais faire une incursion en arrière et évoquer l'exemple des enfants d'Israël à leur sortie d'Égypte.
Jusque-là, ils servaient, n'est-ce pas, le cruel Pharaon.
Et puis à partir du moment où le sang est placé sur les poteaux et les linteaux des maisons, où l'agneau est mangé, la Pâque est offerte, aussitôt après Dieu dit sanctifie-moi tout premier-né, il est à moi.
Les droits de Dieu sont revendiqués sur ce peuple qu'il a racheté, qu'il a délivré.
Et ceci est capital.
Dieu ne nous a pas délivrés sans nous donner aussi un mot d'ordre, sans nous faire prendre conscience des droits qu'il a sur nous.
Seigneur Jésus a des droits sur nous.
Et Dieu, pour ainsi dire, revendique ses droits quand il nous montre qu'il a fait asseoir Christ au ciel à sa droite.
Nous l'avons au premier chapitre au verset 20.
La puissance de sa force qu'il a opérée dans le Christ, nous sommes donc, je reviens aux Éphésiens, nous quittons l'Exode, qu'il a opérée dans le Christ en le ressuscitant d'entre les morts et il l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes au-dessus de toute principauté et autorité et puissance et domination et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir.
Il a sujetti toute chose sous ses pieds et l'a donné pour être chef sur toute chose à l'assemblée qui est son corps.
Alors, voilà un chef.
Ici dans le sens de tête d'un corps, n'est-ce pas, mais chef dans tous les sens de ce mot.
Et nous avons trouvé dans notre lecture du chapitre 4 aussi ce titre de chef que prend le Seigneur Jésus jusqu'à lui qui est le chef, n'est-ce pas, au verset 15.
Afin que nous croissions en toute chose jusqu'à lui qui est le chef, le Christ.
Dans un corps humain, les directives viennent de la tête qui fait mouvoir les membres, qui donne, qui conduit le corps dans ses mouvements, dans son activité.
Ainsi, le Seigneur au ciel est là à la tête du corps, de son corps et nous sommes comme complète, même enseignement, l'épître au Corinthien, la première au Corinthien, nous sommes ses membres chacun en particulier.
Reconnaître le Seigneur comme maître, comme chef.
Et cela est peut-être particulièrement à rappeler aux enfants de parents chrétiens qui sont heureux de leur salut, qui n'en doutent pas et nous nous en réjouissons, le Seigneur a des droits sur eux.
Exode 13, sanctifie-moi tout premier-né, il est à moi.
Et il a droit au meilleur de notre vie, n'est-ce pas? Pas seulement à nos dernières années, pas seulement à notre retraite, pas seulement à nos vacances, pas seulement à nos dimanches, ni autant que nous voulons bien lui donner.
Il a une autorité sur nous et il l'a payé cher.
Deuxième point, la liberté.
Je vais prendre un exemple simpliste.
Admettez que je sois employeur et que j'engage une employée, une dame qui me dit, Monsieur, je suis très capable, mais de 8 à 9 le matin, il faut que j'amène les enfants à l'école et puis ensuite, je fais mes courses et puis je prépare mon dîner et puis ensuite, je fais ceci, je fais cela.
Alors, quelle va être la réaction, évidemment, une telle personne, elle a ses occupations de famille, il est évident qu'elle ne pourra rien faire pour le but que je me poursuis, pour lequel j'avais l'intention de la prendre.
Est-ce que nos vies ne sont pas souvent très encombrées par nous-mêmes?
Nous voulons bien servir le Seigneur, nous reconnaissons ses droits, mais en fait, nous ne lui donnons rien du tout.
Et c'est une tromperie, une illusion dont nous n'avons pas toujours tellement conscience.
En fait, il y a deux sortes de liens.
Il y a, bien sûr, des liens tout à fait illégitimes. On peut être retenu par des passions, par des choses mauvaises, des péchés que nous n'avons pas abandonnés.
Après notre conversion, ou bien dans lesquelles on est retombé. Je ne parle pas de cela, mais le moi, n'est-ce pas? Et c'est l'égoïsme de notre cœur.
Et c'est pourquoi c'est si beau de voir dans cet épitre, d'abord, l'exposé de la grâce.
Dieu ne commence pas par nous dire, voilà, tu feras ceci, tu feras cela, et puis, alors tu jouiras de ce que je veux te donner.
Non, Dieu commence par pardonner, par présenter la grâce, et puis c'est comme s'il nous disait, et en retour, en retour, est-ce que tu sauras me montrer quelques reconnaissances?
Quelques reconnaissances. Que dit le Seigneur Jésus? Si quelqu'un me sert, qu'il me suive. Si vous m'aimez, gardez mes commandements.
Touchons d'ailleurs déjà là un point sur lequel nous reviendrons tout à l'heure.
Mais à propos de la grâce, ce passage, ce verset 8 du chapitre 2, nous montre que Dieu n'attend rien de nous d'abord.
Et il nous est dit deux fois, un peu avant aussi, vous êtes sauvé par la grâce, à la fin du verset 5, c'est repris au verset 8, vous êtes sauvé par la grâce, et l'Esprit de Dieu ajoute, par la foi, cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
Voilà un verset très utile quand nous avons affaire à des personnes qui comptent sur leurs œuvres pour le salut.
Qui s'appuient sur leur propre justice, qui font des efforts. Nous en connaissons peut-être.
Voilà un verset qu'il est bon d'avoir à la mémoire, il faut être équipé pour répondre par la parole à de telles erreurs.
Des personnes qui, de bonne foi, font beaucoup de choses et pensent qu'elles en ont un mérite.
Voilà un verset qui coupe court, n'est-ce pas, à ces prétentions, à ces faux espoirs.
Dieu dit, non, vos heures, je ne peux rien en faire. C'est la foi et rien que la foi.
Et ma grâce, ma grâce que votre foi saisit. La grâce c'est le côté de Dieu, la foi c'est la main qui saisit cette grâce.
Comme l'écrit un de nos anciens frères, je ne saurais plus citer la brochure ni l'auteur, mais c'est à peu près ceci.
Il y a deux sortes de foi. Il y a la foi qui ne fait pas d'oeuvre, c'est la foi qui s'empare du salut.
Mais ensuite la foi fait des oeuvres. Dieu attend quelque chose de notre foi.
Et le chapitre 11 des Hébreux tout entier est là pour nous prouver que la foi est active, la foi n'est pas paresseuse.
Il y a donc d'abord la mise de côté du travail de l'homme. Très important parce que l'homme a toujours cette prétention de faire quelque chose, d'apporter quelque chose à Dieu.
Alors Dieu dit maintenant c'est moi qui travaille, vous êtes mon ouvrage.
Et pas seulement, pas seulement laissez moi travailler, mais Dieu dit vous êtes mon ouvrage, vous êtes comme nous disions tout à l'heure la matière première.
Vous êtes vous qui, vous laissez, laissez l'oeuvre de Dieu se faire en vous et alors vous êtes mon ouvrage.
Nous chantons, n'est-ce pas, dans ce cantique de ta grâce salutaire, l'oeuvre s'accomplit en nous.
C'est l'oeuvre de Dieu, faite par la grâce de Dieu. Tout est de lui dans cette oeuvre.
Et Dieu ajoute non sur le principe des oeuvres afin que personne ne se glorifie.
Dieu connaît très bien nos pauvres coeurs parce qu'il sait que dès que nous faisons quelque chose, nous sommes prêts à nous en glorifier, à nous en vanter et à souhaiter que tout le monde le sache.
Et puis, ayant été créé dans le Christ Jésus, nous reconnaissons l'expression en Christ, dans le Christ Jésus.
Mais c'est là que nous voyons que Dieu nous présente le sujet d'une manière complète.
Il ne nous dit pas je vous mets complètement de côté maintenant en croyant et puis c'est moi qui vais par le moyen d'anges ou en travaillant dans les coeurs présenter l'évangile aux âmes.
Vous n'avez rien à faire pour moi.
Certes c'est le travail de Dieu, certes c'est la puissance de Dieu, certes nous ne pouvons rien sans cette puissance de Dieu, sans le secours du Seigneur.
Mais il y a des oeuvres préparées, seulement c'est Dieu qui les prépare.
C'est très beau de voir cet ensemble complet.
D'abord la mise de côté des oeuvres de l'homme, puis le travail que Dieu fait en nous et puis le travail que Dieu fait par nous.
Voyez comme tout est complet et tout est sa grâce.
Ce sont les immenses richesses de la grâce.
Alors il y a des oeuvres préparées, seulement pour les faire encore faut-il ne pas être comme la dame de tout à l'heure, mais que Dieu puisse employer ses instruments qu'il a d'abord pris la peine de former, de préparer pour son service.
Alors, du travail.
Troisième aspect.
Quelles sont ses bonnes heures ?
Il peut y avoir un employeur, un maître, et puis, il peut y avoir une femme.
Un employeur, un maître, et puis, il peut y avoir des ouvriers disponibles, préparés, très capables, mais nous ne savons que trop à notre époque, il peut y avoir du chômage.
Il n'y a pas de chômage dans l'oeuvre de Dieu.
Il y a du travail pour tous.
Le Seigneur dit même, n'est-ce pas, la moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.
La moisson sera toujours plus grande que les ouvriers.
Le Seigneur poussera qui il veut, et si quelqu'un ne se laisse pas employer par le Seigneur, vit pour lui-même égoïstement, le Seigneur suscitera quelqu'un d'autre pour faire ce travail qu'il avait en vue pour moi.
Il y a une perte éternelle, cela ne change rien à la position d'un enfant de Dieu, mais il y a là une perte.
Ce sujet est développé d'une manière plus complète dans d'autres portions de la Parole, en particulier le chapitre 3 de la première au Corinthien qui nous montre plusieurs sortes d'ouvriers et toutes sortes de genres de travaux dans la maison de Dieu.
Ici dans les Ephésiens, nous avons lu au chapitre 4, les versets 8 et suivant, nous voyons 7 et suivant, le Seigneur distribuant lui-même, et c'est normal, n'est-ce pas, il est lui le chef, il a l'autorité, il est monté au ciel et il donne des dons.
Alors ces dons, ce n'est pas pour que nous en jouissions égoïstement, ces dons, comme nous le montre la suite du passage, ont un but pour l'édification du corps.
Il y a là ce corps et c'est un des côtés sous lesquels l'Église nous est présentée dans cet épître. Nous aurons l'occasion de nous arrêter un peu sur les trois aspects sous lesquels l'Église nous est présentée dans cet épître.
Ici c'est l'aspect du corps, donc d'un organisme où il y a des membres différents, mais une seule tête.
Et cette tête donnant donc, comme nous disions, des impulsions, des directions au corps tout entier.
Et nous voyons là ces directions venir comme des dons, l'un reçoit quelque chose, l'autre reçoit une autre, une autre chose, mais jamais pour lui-même, pas pour en jouir égoïstement, mais en vue du bien de tous.
Et un mot d'encouragement à nos jeunes frères qui sont ici et aussi aux sœurs, parce que ces dons ne sont pas exclusivement donnés à ceux qui, par exemple, prennent la parole, pas du tout.
Ici il nous est parlé plus spécialement, n'est-ce pas, de prophètes, d'évangélistes, pasteurs, docteurs, quoiqu'une sœur puisse aussi enseigner dans le particulier ou présenter l'Évangile.
Mais enfin, disons, nous avons là des dons peut-être plus extérieurs.
Mais nous avons dans les Romains, au chapitre 12, pour ceux qui veulent chercher, creuser ce sujet-là, ou bien au début du chapitre 14 de la première aux Corinthiens, n'est-ce pas, nous avons encore d'autres dons.
Dans, je cite la première aux Corinthiens au chapitre 14, parce qu'il nous est dit là, poursuiver l'amour et désirer avec ardeur les dons spirituels.
On voit que, certes, c'est le Seigneur qui donne ses dons du haut du ciel, mais nous avons à les désirer, à désirer les posséder.
Le Seigneur les donne à ceux qui les désirent.
Et c'est pourquoi je parlais tout à l'heure de jeunes frères qui ont le désir de servir, qu'ils demandent au Seigneur ses dons.
Il ne demande qu'à les donner.
Il les a à la disposition de ceux qui les désirent.
Et puis en assemblée aussi, en réunion de prière, demandons les dons spirituels.
Nous nous plaignons quelquefois, nous sommes si faibles.
Voilà une assemblée, il y a peu de dons.
Vous les avez-vous demandés?
Vous réunissez-vous pour cela?
Aux réunions de prière, demandez-vous ces dons.
Et puis surtout, êtes-vous prêts à en recevoir un avec tout ce que cela comporte, toutes les conséquences que cela a?
Parce que quand on a un don, il y a lieu de l'exercer.
Du travail.
Nous voyons que ce sont, ici, d'une manière générale, de bonnes œuvres.
De bonnes œuvres.
C'est Dieu qui les appelle bonnes.
Ce n'est pas nous qui décidons ceci est une bonne œuvre, ceci ne l'est pas.
Mais une œuvre est bonne quand elle est accomplie selon l'autorité de celui qui la donne à faire.
Quand c'est une œuvre que Dieu a préparée, c'est une bonne œuvre.
Alors, un cœur engagé.
Notez comme point suivant.
Bien sûr, il faut reconnaître les droits du Seigneur sur nous, mais il faut que ce soit l'amour pour lui qui nous incite, qui nous conduise.
Parce que si nous le faisons pour un autre motif, alors il y en aura de la gloire pour l'homme et nous ne ferons pas du bon travail.
J'ai toujours été frappé par le fait que dans le chapitre 21 de l'évangile de Jean, quand le Seigneur, comme dernière occupation de l'évangile de Jean, et c'est bien remarquable, le voilà s'occupant de Pierre tout seul.
Pierre l'avait renié et le Seigneur, comme si c'était sa dernière occupation sur la terre, s'occupe de son pauvre serviteur qui avait cru qu'il aimait le Seigneur plus que les autres et qu'il pourrait le lui montrer.
Si tous les autres te reniaient, moi je ne te renierais pas.
Alors, voilà Pierre, il est là et n'a pas pu montrer son amour au Seigneur.
Le Seigneur lui demande par trois fois, m'aimes-tu ?
Et puis aussitôt, il lui dit, paix mes agneaux, paix mes brebis, sois berger de mes brebis.
C'est au moment où il est question de l'amour de Pierre pour le Seigneur, où il est question d'un cœur engagé et où Pierre s'en remet au Seigneur, il dit, tu sais que je t'aime, tu connais toutes choses, je n'ai pas pu te le montrer.
C'est comme si le Seigneur disait à Pierre, eh bien tu vas avoir l'occasion de me le montrer.
Et l'amour pour mes brebis, l'amour pour moi, pour moi d'abord, est le seul motif pour lequel tu... qui te permettra de paître mes brebis comme il faut.
C'est très touchant de voir que là, au moment où nous aurions dit, eh bien, c'est le plus mauvais moment pour confier un service à Pierre.
Il s'est disqualifié par son reniement.
Le Seigneur va certainement choisir Jean pour remplacer Pierre ou peut-être encore un autre disciple, plus capable, plus dévoué, qui aura mieux, qui ne l'aura pas renié.
Le Seigneur, au moment où il est question d'amour pour lui, alors il dit, eh bien, cet amour là, ce sera pour toi la source qui te permettra de t'occuper de mes brebis et de mes agneaux.
Alors, l'amour pour le Seigneur, voilà le vrai secret.
Et c'est si peu réalisé de nous-mêmes. Nous réalisons bien que de motifs nous avons. Nous faisons quelque chose, eh bien, voilà, c'est devant nous.
Mais est-ce que nous le faisons parce que nous aimons le Seigneur et nous aimons les siens parce qu'ils appartiennent au Seigneur?
C'est très beau de voir dans le chapitre 11 de l'Épître aux Hébreux que le motif qui a amené Moïse à sortir de la maison du Pharaon et à se mettre à la disposition de ses frères, c'est parce que c'était le peuple de Dieu.
Il a préféré être dans l'opprobre avec le peuple de Dieu. Il n'est pas dit le peuple d'Israël, mais le peuple de Dieu.
Ce sont donc ces liens avec Dieu qui l'ont encouragé, qui l'ont engagé à s'occuper du peuple qui était celui de Dieu.
Et dans la mesure où nous aimerons le Seigneur, nous nous occuperons de ceux qui sont au Seigneur et qui lui sont si précieux.
Et voilà le grand motif d'un service chrétien, c'est un cœur engagé.
C'est donc dans la mesure, pour revenir à notre Épître aux Éphésiens, où nous réalisons la grâce, où nous jouissons de la grâce, que nous serons capables de réaliser les exhortations de ce chapitre 4, n'est-ce pas?
C'est pourquoi il est d'abord question des immenses richesses de la grâce avant que nous puissions, que le travail à faire nous soit présenté.
Alors il y a aussi un appel dans l'histoire d'un croyant qui désire servir le Seigneur.
Il ne part pas quand il veut, ni comme il veut.
Le Seigneur est souverain, le Seigneur décide, le Seigneur attend son moment, quelquefois il laisse attendre longtemps sous quelle forme va se manifester cet appel.
Nous avons à être attentifs, à être exercés, comme on dit, mais ce mot a toute sa valeur, c'est-à-dire à être prêts à comprendre que le Seigneur attend quelque chose et a quelque chose devant nous.
Quelquefois l'appel vient longtemps avant le service.
Nous avons ce mot appel dans notre chapitre, mais nous le reprendrons peut-être plutôt à l'occasion du sujet de la marche.
Au début du chapitre 4, je vous exhorte à marcher d'une manière digne de l'appel.
Toutefois cet appel il se manifeste aussi dans le service.
Il y a un moment où le croyant comprend, le Seigneur plaçant devant lui un besoin d'une manière précise, répété, ou des versets qui l'incitent, qui l'encouragent dans un chemin qui devient de plus en plus clair pour lui.
Il n'y a pas de petites annonces dans ce domaine-là, n'est-ce pas, pour reprendre l'exemple de tout à l'heure.
Mais il y a une intelligence et une dépendance qui nous fait comprendre ce que le Seigneur demande.
Et puis si nous ne sommes pas sûrs, alors nous faisons mieux d'attendre, nous pouvons demander au Seigneur une confirmation et nous attendre vraiment à ce qu'il nous précise les choses.
Une formation.
Un temps d'école.
Nous avons dans notre chapitre 4, un verset que nous allons lire maintenant.
Verset 20 du chapitre 4.
Mais vous n'avez pas ainsi appris le Christ.
Mais vous n'avez pas ainsi appris le Christ.
Si du moins vous l'avez entendu et avez été instruit en lui selon que la vérité est en Jésus.
Une formation.
Et bien ce verset nous montre quelle est cette formation.
C'est apprendre, et l'expression est très forte, apprendre pas du Christ comme ses disciples mais apprendre le Christ.
Il est lui-même la leçon.
Le parfait modèle du service.
L'évangile selon Marc nous le montre comme le parfait serviteur.
Et ces éphésiens qui, et nous tous auxquels l'esprit de Dieu s'adresse, pouvaient faire la comparaison entre ce qu'ils avaient appris du Seigneur, ce qu'ils avaient lu de lui, ce qui leur avait été rapporté et prêché à son sujet, et puis la manière de vivre des hommes dont ils avaient été séparés.
Voyons le contraste dans l'Égypte entre le temps où le peuple faisait des briques et puis celui où délivrait d'Égypte.
C'était un peuple de sacrificateurs, un peuple appelé à présenter la louange à son Dieu et à le servir dans le désert.
Une formation.
On n'y échappe pas.
Et en quoi est-ce qu'elle consiste essentiellement?
Formation, c'est en grande partie quelque chose de négatif.
Il y a le dépouillement et la mise de côté du moi.
Nous avons surtout des choses à désapprendre.
C'est la différence entre l'école de Dieu et l'école des hommes.
L'école des hommes, on augmente les connaissances, on passe d'une classe dans l'autre en accroissant son capital de connaissances.
A l'école du Seigneur, on désapprend beaucoup de choses.
Et en particulier la confiance en nous-mêmes.
Tout ce sur quoi nous avons tendance à nous appuyer.
Dieu nous dit, je t'ôte ceci, parce que cela nuira plutôt à ton service.
Cela gênera ton activité chrétienne.
Alors tu vois ceci, c'est un fardeau inutile.
C'est quelque chose qui te handicaperait dans ton service chrétien.
C'est ce que Paul dit à propos de l'écharpe, n'est-ce pas?
Dans le chapitre 12 de la deuxième aux Corinthiens, il nous montre l'exemple.
Lui qui a demandé trois fois au Seigneur d'enlever cette écharpe, ma grâce te suffit.
Je te laisse cela parce que ce serait une entrave dans ton service d'avoir été au troisième ciel et tu aurais tendance à t'en glorifier.
Alors l'écharpe est là pour rappeler à Paul que la grâce de Dieu, c'est ce dont il peut se passer.
Et pour jouir de cette grâce, de ces immenses richesses de grâce dont nous nous sommes occupés dans nos trois premiers chapitres,
il est précisément important que tout ce qui n'est pas grâce soit mis de côté.
Et que nous réalisions que tout ce que nous avons, nous le devons à la grâce.
Nous ne reposerons jamais trop sur cette grâce.
Même le service est une grâce.
Les occasions que le Seigneur place devant nous, ce sont des grâces.
Apprendre le Christ.
Alors en détail, nous considérons notre modèle parfait dans les évangiles.
Et il nous a dit, si du moins vous l'avez entendu et avez été instruit en Lui, selon que la vérité est en Jésus.
Nous retrouvons encore une fois en Lui, en Jésus, en Christ.
La vérité est en Lui.
Vous ne pouvez pas vous tromper en considérant Jésus.
Voilà un modèle que vous n'imiterez jamais de trop près.
Apprendre le Christ. Le Christ s'apprend comme une école.
Et puis, après cette formation qui est plus ou moins longue, parce que nous sommes plus ou moins longs à apprendre nos leçons, nous le savons bien.
Et puis il y a des leçons qu'on réapprend toute sa vie.
Mais le Seigneur est très patient.
Et puis il y a des leçons qu'on apprend après avoir été engagé dans un travail quelconque.
Le Seigneur nous refait passer, nous recycle, si on peut employer une expression moderne.
Alors nous avons ensuite des instructions.
Des instructions permanentes.
Parce qu'il y a de bonnes œuvres, nous l'avons vu.
Mais il y a aussi une bonne manière de les faire.
Il peut y avoir de bonnes œuvres que nous ne faisons pas.
Il peut y avoir de bonnes œuvres que nous ne faisons pas.
Et puis il peut y avoir de bonnes œuvres que nous faisons mal.
Alors nous avons besoin de ces instructions.
Ces instructions, nous les avons en détail dans ces chapitres 4 à partir du verset 20.
Et puis au chapitre 5, il y a un style, une manière de faire que nous apprenons à l'école du Seigneur.
Nous voyons qu'il y a des instructions pour notre caractère.
Mettez-vous en colère, nous a-t-il dit par exemple, et ne péchez pas.
Une question là d'une indignation que nous pouvons, qui peut être juste en présence du déploiement de mal dans ce monde.
Mais connaissant nos caractères, n'est-ce pas, l'Esprit de Dieu vient nous dire là,
attention, vous vous en portez vite et la colère pourrait demeurer sur vous ou avoir un mauvais motif.
Nous avons des instructions pour nos mains, verset 28.
Qu'il travaille en faisant de ses propres mains ce qui est bon.
Nous avons des instructions pour nos bouches, au verset 29.
Qu'aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche.
Dieu s'occupe de notre être tout entier.
Il veut nous former pour lui.
Et à travers tous ces chapitres, dont nous aurons l'occasion de dire encore quelque chose à propos du sujet de la marche.
En les lisant attentivement, nous y trouvons que ces croyants qui ont part de si haute et si riche bénédiction,
Dieu est obligé de leur dire des choses très pratiques et très simples et très humiliantes.
Et qui nous rappellent ce que sont nos pauvres cœurs.
Et puis, nous avons trouvé alors, aussi nous avons lu tout à l'heure ce verset 18.
En disant déjà quelque chose, soyez remplis de l'Esprit.
18, en disant déjà quelque chose, soyez remplis de l'Esprit.
Voilà la puissance.
Puissance du service.
Force nécessaire.
Vous pouvez avoir quelqu'un qui a un bon maître, qui a du travail à faire,
qui est très bien formé,
qui a appris les leçons du Seigneur,
puis qui est là, couché, sans force.
Il faut donc également une puissance.
Et cette puissance, elle n'est pas en nous.
Nous avons vu que l'homme est mis de côté.
Cette puissance, c'est celle du Saint-Esprit.
Dieu nous a donné une puissance.
Dieu sait bien que nous n'avons pas de force en nous.
Et que toutes nos bonnes intentions, tous nos efforts, tout cela est voué à l'échec
parce que c'est l'homme qui fournit tout cela.
Dieu met de côté l'homme et nous donne son Esprit.
Alors qu'en est-il du Saint-Esprit ?
Dans cet Épitre aux Éphésiens, nous trouvons au premier chapitre qu'il a scellé le croyant.
Au verset 13.
Et nous voyons qu'il n'a pas scellé certains croyants seulement,
mais il nous est dit auxquels aussi ayant cru, fin du verset 13 du premier chapitre,
auxquels aussi ayant cru, vous avez été scellé du Saint-Esprit de la promesse,
qui est les arts de notre héritage.
Et puis ce verset, soyez remplis de l'Esprit, qui nous présente un autre côté.
Autrement dit, le croyant a reçu le Saint-Esprit
comme seule source de puissance en lui.
Et c'est même quelque chose d'unique et de propre au temps chrétien,
à l'économie dont nous parlions tout à l'heure,
l'économie chrétienne, le temps de la grâce.
Le croyant a en lui le Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit est présentement sur la terre
et son temple, sa demeure, c'est le croyant.
C'est aussi l'Église tout entière.
Tout entière.
Et nous avons ce verset du chapitre 2 à la fin, n'est-ce pas?
C'est aussi question de l'Esprit de Dieu.
Et alors, c'est plutôt collectif là.
Vous aussi, vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l'Esprit.
Là, nous voyons l'Esprit habitant dans l'Église tout entière,
mais d'autres passages.
Corinthians 6,
celui que nous venons de lire dans le chapitre 1 au verset 13,
nous montre que le croyant lui-même
est devenu le dépositaire, le vase, le temple du Saint-Esprit.
Alors, pourquoi est-ce qu'il n'est pas plus puissant?
Hélas, parce qu'il n'en est pas toujours rempli.
Et nous disions tout à l'heure,
pourquoi il n'en est pas rempli?
Parce qu'il y a un partage de son cœur.
Vous ne pouvez mettre dans un récipient que la place disponible.
Si nos cœurs sont pleins des choses du monde,
et bien l'Esprit aura une toute petite place,
n'aura pas liberté d'agir,
ne pourra pas produire les saintes affections
qui nous engageront dans le service chrétien.
Et nous n'aurons pas de force.
À cet égard, on peut mettre en garde aussi
contre la recherche de puissance extérieure.
Nous courons volontiers après cette puissance, après cette force.
On voit autour de nous souvent des choses très authentiques,
mais d'autres qui sont une contrefaçon de puissance
et qui nous impressionnent toujours
et qui nous impressionnent toujours parce que,
comme du temps des juifs qui couraient voir les miracles,
mais quand le Seigneur leur présentait des vérités
qui mettaient l'homme de côté,
il n'y avait plus personne.
Prenez le chapitre 6 de l'Évangile selon Jean.
Au début, vous voyez 5000 personnes autour du Seigneur.
Vous voyez de grands miracles.
Les foules sont nourries.
Des malades sont guéris.
Voilà des choses très puissantes.
Voilà une foule autour du Seigneur.
Et à la fin de ce même chapitre,
il ne sont plus que les douze.
Et vous, voulez-vous aussi vous en aller?
Pourquoi? Parce que le Seigneur les a mis à l'épreuve par une parole
et qu'il n'y avait plus de miracle à ce moment-là.
Alors, soyons sur nos gardes
parce que l'obéissance passe avant la puissance.
Et la puissance, elle accompagne l'obéissance,
mais dans la mesure où nous sommes obéissants,
nous pouvons compter sur cette puissance.
Et puis, un dernier point,
celui de la communion.
Alors, on passe.
On est dans la compagnie du Seigneur.
On est, comme il nous est dit à propos de
ces hommes qui se tenaient auprès du roi pour leurs travaux.
Rester près du Seigneur.
Avoir sa pensée pour tout ce que nous faisons.
Séparé de moi, vous ne pouvez rien faire.
Il est la source de toute puissance pour nous
et de toute intelligence.
Parce que nous pouvons savoir au départ ce que nous avons à faire,
mais si nous ne restons pas près de lui,
avec le sentiment de son approbation,
eh bien, nous ne ferons rien d'utile.
Rien pour lui. Rien qu'il pourra approuver.
Nous n'avons qu'une seule vie à vivre.
Elle est courte et le Seigneur est digne, n'est-ce pas,
de tout notre dévouement.
Lui qui a tant fait pour nous.
Lui qui nous donne ici l'exemple du service.
Nous n'avons pas appris le Christ.
Quand nous considérons le Seigneur Jésus,
nous voyons ce dévouement entier à son Dieu,
cet amour parfait pour les siens,
cette mise totale de côté de Lui-même
et c'est cela qu'il nous invite à imiter.
Juste ajouter trois mots et mettre en parallèle
avec ce qui vient de nous être dit quant au service,
deux versets dans l'épître de Pierre,
premier épître, chapitre 4.
Première de Pierre, chapitre 4, verset 10.
Suivant que chacun de vous a reçu quelques dons de grâce,
employez-le les uns pour les autres.
Comme bon dispensateur de la grâce variée de Dieu.
Si quelqu'un parle, qu'il le fasse comme oracle de Dieu.
Si quelqu'un sert, qu'il serve comme par la force que Dieu fournit.
Afin qu'en toute chose, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ,
acquis à la gloire et la puissance au siècle des siècles.
Amen.
Dans ce chapitre 4 aux Ephésiens et les questions du service,
ce qui est noté comme don particulier, cela vient d'être dit,
il s'agit de pasteur, de docteur, d'évangéliste.
Mais tout service, si humble soit-il, est à sa place.
Et l'épître de Pierre vient nous dire dans ses versets lus,
si quelqu'un sert, qu'il serve comme par la force que Dieu fournit.
Un service tout humble peut être.
Il contribuera aussi à l'édification du corps de Christ.
Ce n'est pas seulement de présenter la parole dans une réunion d'édification.
Ce n'est pas seulement d'annoncer l'évangile dans une réunion publique.
Mais tout petit service, si humble soit-il, dans quelque cadre qu'il soit fait,
même dans le cadre domestique.
Le petit service d'une sœur, d'un jeune homme, d'une jeune fille, d'un enfant même,
peut contribuer à cette édification du corps de Christ s'il est fait pour le Seigneur.
Le Seigneur le dit ailleurs dans l'évangile qu'un verre d'eau froide, même.
Donner en son nom ne perdra pas sa récompense.
Nous avons parfois des occasions où nous pouvons donner un verre d'eau froide,
peut-être plus même.
Le Seigneur les place devant nous, ces bonnes œuvres. Elles sont préparées à l'avance.
Mais à nous de les saisir au passage.
Souvent, peut-être, c'est la distraction.
On est occupé de tant de choses.
Et la bonne œuvre que Dieu avait préparée à l'avance pour moi en ce moment-là,
je ne l'ai pas saisie.
Peut-être, je n'avais pas le temps.
Peut-être, il y avait tant d'autres occupations, tant d'autres distractions.
Et on la fera demain, et demain c'est trop tard.
Il y a un moment où le Seigneur nous demande un service.
Et c'est dans ce moment-là qu'il faut être disponible pour l'accomplir.
Comme cela a été souligné, cette liberté que nous devrions avoir,
être libre pour servir le Seigneur.
Ça ne signifie pas de se mettre volontairement au chômage.
Mais au cours de nos travaux, même, dans nos occupations,
si astreignantes soient-elles,
nous pouvons aussi être disponibles pour servir le Seigneur.
Si quelqu'un sert, qu'il serve par la force que Dieu fournit.
La force ne vient pas de nous.
Et alors, c'est dans la communion avec Lui que nous pourrons recevoir cette force.
Communion avec Lui, non pas seulement lorsque nous venons dans un local,
lorsque nous nous rencontrons pour nous entretenir de la parole.
Cette communion avec le Seigneur, elle doit être journaillère.
Elle doit être continuelle.
Ou elle est si facilement troublée.
Si facilement, il y a quelque chose qui vient comme un voile
se mettre entre nos cœurs et le sien.
Il y a peut-être des convoitises.
Il y a peut-être des choses fortement blâmables même.
Mais il y a peut-être des choses très bénignes
sur lesquelles nous avons passé volontiers sans y prendre garde.
Mais qui mettent comme un petit voile une petite séparation entre nos cœurs et Lui.
Et alors, ça ne passe plus.
Et il y a un ennui lorsque la sève passe du cèpe dans le sarment et le fruit végète.
Et voilà aussi pourquoi nous sommes souvent si inaptes à servir.
Parce que cette communion n'est pas entretenue continuellement.
Qu'ils servent comme par la force que Dieu fournit.
Et alors le but, nous l'avons dans cet épître.
Et le verset lu d'Empierre nous le montre aussi.
Le but, c'est pour la gloire du Seigneur.
Afin qu'en toute chose, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ.
Et ici le but, c'est pour l'édification du corps de Christ.
Pour cet accroissement spirituel.
Et puissions-nous tous y contribuer.
Et nous y contribuerons même par une bonne parole dite à l'occasion, au passage.
Une poignée de mains affectueuses.
Déjà cela peut être quelque chose qui va faire du bien à mon frère, à ma sœur.
Et qui aura peut-être un moment pénible, un moment douloureux.
Et le sourire d'un frère, le sourire d'une sœur.
Et cette affection sentie.
Voilà quelque chose qui est déjà un petit service en verre d'eau froide.
Et alors l'édification du corps de Christ est produite.
Cet accroissement spirituel, cet affermissement des âmes.
Et quant au service alors de la parole, ce qui est plus en vue dans ce chapitre 4.
Puissions-nous aussi, nous tous, rechercher cette édification.
La parole qui édifie.
Qu'est-ce que c'est que l'édification ?
Ce n'est pas remplir notre tête d'une connaissance supplémentaire.
Non, mais affermir nos cœurs dans le Seigneur.
Affermir notre foi.
Afin que nous soyons affermis, que nous soyons enracinés et fondés en Lui.
Enracinés et fondés dans l'amour.
Le chapitre 3 nous le dit.
Voilà où nous puiserons la force.
Où nos racines se planteront le plus profondément possible dans un terrain fort favorable.
Et alors puisant là toute la force nécessaire, il y aura un développement spirituel.
Pour chacun et pour l'ensemble.
J'ai oublié de citer tout à l'heure le serviteur qui nous est mentionné à la fin de l'épître.
Et cet exemple là prend toute sa valeur justement après un sujet comme celui-là.
Verset 21 du chapitre 6.
Simplement cette expression tichique.
Le bien-aimé frère est fidèle serviteur dans le Seigneur.
Au chapitre 6, l'exemple des esclaves.
Remarquez chapitre 6, verset 5.
Dans le cadre des instructions données dans la maison chrétienne, dans la famille.
Esclaves, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, en simplicité de cœur, comme à Christ.
Ne servant pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes.
Mais comme esclaves de Christ, faisant de cœur la volonté du Seigneur.
Servant joyeusement, comme asservis au Seigneur, et non pas aux hommes.
Sachant que chacun, soit esclave, soit en vivre, quelque bien qu'il fasse, le recevra du Seigneur.
Voilà à propos de ces esclaves qui étaient des personnes très misérables dans l'Antiquité.
Et dont nous n'avons plus l'équivalent aujourd'hui dans nos pays.
Eh bien voilà des exemples qui sont valables pour tous les chrétiens, parce que tous sont asservis au Seigneur.
Dans une activité professionnelle, nous pouvons nous appliquer, ce qui est dit ici, des serviteurs ou des esclaves même.
Dans une activité professionnelle, nous pouvons servir le Seigneur tout en vacant à nos occupations.
La fidélité dans le travail, fidélité toute simple, c'est une fidélité au Seigneur.
L'administrateur, c'est qu'il doit trouver fidèle.
Cet après-midi, nos frères a souligné le privilège de rendre grâce de la louange.
Et qu'on vient à souligner aussi ce qui a été dit ce soir, le privilège de servir.
Et dans le passage que l'on vient de citer, joyeusement.
Un bon maître qui désire nous faire servir joyeusement.
Heureux dans le Seigneur, heureux dans le service que par grâce il veut confier.
C'est étranger à la pensée naturelle de l'homme.
Parce qu'il n'y a rien de plus contraire à notre nature que de nous soumettre à la volonté d'un autre.
Alors qui dit service, dit peine, contrainte.
Et c'est en cela que le service du Seigneur est foncièrement différent.
C'est le fruit de l'amour.
Nous allons voir le chapitre 5, ce qui concerne l'épouse.
Et il nous est dit, femmes, soyez soumises à vos propres maris, verset 22.
Il ne viendrait pas à l'esprit d'une épouse aimant son mari qu'elle est une esclave.
Qu'elle est astreinte à des travaux fastidieux et que du matin au soir, faire son ménage, faire ses travaux domestiques,
c'est quelque chose qui est assimilé à une servitude.
Ce qu'elle fait, elle le fait par amour pour les siens.
C'est dans le même esprit que le croyant aime la volonté du Seigneur, ou devrait l'aimer.
Faire les choses par amour.
Ici, pleine-moi, je suis au milieu d'une comme celui qui sert.
Fais m'aider, Lys, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir.
Et jusque-là, conduis-moi.
Fais m'aider, Lys, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir.
Et jusque-là, conduis cette volonté de Dieu jusqu'à la croix.
Fais m'aider, Lys.
Certes, il y a eu les heures terribles de l'abandon.
Certes, il y a eu Getsémané où il a fallu prendre la coupe.
Mais il n'empêche que la vie entière du Seigneur a été ce service d'amour.
Il nous pourra mettre à table, et savant ça, il nous servira.
Le poids qui brise à nos chaînes.
67
Le poids qui brise à nos chaînes.
Le poids qui brise à nos chaînes.
Le poids qui brise à nos chaînes.
Le poids qui brise à nos chaînes.
Il nous a donné la vie que l'on craint chaque jour.
Avant que je ne sois pas servie, heureuse dans ton amour. …
Transcription automatique:
…
À propos du chapitre 6, de la chaussure du Christ.
Et puis, nous avons une manière de marcher.
Alors, nous avons essentiellement lu trois versets, à cet égard, au chapitre 5 de notre Épître aux Éphésiens.
Marcher dans l'amour.
Au verset 8, marcher comme des enfants de lumière.
Et au verset 15, marcher soigneusement.
Nos deux premiers versets se rapprochent d'une manière remarquable, parce que l'amour et la lumière, qu'est-ce que cela nous rappelle?
La nature même de Dieu.
Dieu est amour, Dieu est lumière.
Vous êtes les enfants de ce Dieu-là?
Des enfants ressemblent à leurs parents?
Vous, enfants de Dieu, vous avez à ressembler à votre père?
Vous avez à être reconnus comme les enfants de ce Père qui est amour et qui est lumière?
C'est dans la mesure où vous manifesterez ces deux caractères, où ils seront visibles en vous, que vous vous ferez reconnaître comme les enfants de Dieu.
C'est beau de voir que le Seigneur Jésus lui-même parle de cela dans le discours qu'il prononce sur la montagne, au chapitre 5 de Matthieu.
Et pourtant le Père n'était pas encore révélé, il n'y avait pas encore ce glorieux message de la résurrection.
Mon Père devient votre Père, mon Dieu devient votre Dieu.
Le Seigneur s'adresse là à un résidu d'Israël.
Et pourtant, que dit-il?
Chapitre 5, verset 44.
Au milieu, faites du bien à ceux qui vous haïssent, priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent, en sorte que vous soyez les fils de votre Père qui est dans les cieux.
Car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes.
Autrement dit, en manifestant les caractères de bonté et d'amour pour les hommes, vous imitez celui que vous invoquez comme Père.
Marchez dans l'amour et ainsi Dieu sera connu en vous.
Vous représentez Dieu ici-bas puisque vous êtes ses enfants.
Et il nous a dit, soyez donc imitateurs de Dieu.
Les versets sont assez rares où nous sommes appelés à être imitateurs de Dieu.
Imitateurs de Christ, oui.
Imitateurs de l'apôtre.
Dieu nous a donné un modèle humain dans cet apôtre qui était, comme il le dit lui-même, un homme ayant les mêmes passions que nous et qui, par conséquent, nous paraît plus proche par ce que nous nous disons.
Eh bien, cet homme-là a eu les conflits, les exercices et difficultés que j'ai.
Mais imitateurs de Dieu, nous l'avons sous ses deux caractères, l'amour qui est sa nature et puis la sainteté telle que nous la trouvons dans la première épître de Pierre.
C'est une citation du Lévitique.
Aux versets 15 du premier chapitre, 1ère épître de Pierre, chapitre 1er verset 15.
Comme celui qui vous a appelé saint, vous aussi soyez saint dans toute votre conduite parce qu'il est écrit, soyez saint car moi je suis saint.
Et si vous invoquez comme père celui qui, sans exception de personne, juge selon l'œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour ici-bas.
Vous invoquez Dieu comme père, Dieu est saint, vous avez à reproduire ce caractère.
Vous voyez comme la parole nous présente des exemples élevés.
Et comme c'est loin de la sainteté qui dit selon les hommes ne fais pas ceci, fais cela.
Dieu ne nous donne pas des règles, très peu de règles dans le Nouveau Testament, très peu de commandements mais des exemples et les plus hauts qui soient et des motifs.
Et puis nous avons cette exhortation du verset 15 de notre chapitre 5.
Prenez donc garde à marcher soigneusement.
Alors là nous sommes avec une lampe qui montre s'il y a des obstacles sur notre route.
Nous avons certes à regarder le but mais chacun sait que si nous faisons une course et que nous nous contentons de regarder en haut, n'est-ce pas, la chute est proche.
Nous sommes dans un monde plein d'embûches et nous avons le Seigneur recommande aux siens la prudence.
Nous avons à savoir où nous posons nos pas, non pas que nous ayons à connaître tous les pièges de l'adversaire, ni toutes les ruses du monde, nous n'avons pas à être très savants dans ces choses et nous avons à nous en garder.
Mais nous avons à la lumière et là le psaume 119 nous le rappelle, n'est-ce pas, ta parole est une lampe à mon pied, une lumière sur mon sentier, comment connaîtrons-nous les embûches ?
Par la parole.
Ce sera la bonne manière de marcher soigneusement, marcher avec soin, regarder où nous posons nos pas.
Est-ce que c'est conforme à l'écriture ? Est-ce que je puis m'avancer là ? Ou est-ce que c'est un terrain glissant ?
Et puis les jeunes ont les conseils de leurs parents, de frères et sœurs plus âgés.
S'ils les sous-estiment, s'ils les méprisent, s'ils n'en tiennent pas compte, et bien la chute peut s'en suivre.
Prenez garde à marcher soigneusement.
Dieu ne nous donne pas de grande théorie.
Nous l'aurions que marcher dans l'amour, ça peut nous paraître vague.
Marcher dans la lumière, ça peut nous paraître vague.
Mais marcher soigneusement, ça nous rappelle que nous allons pas à pas.
Et que ce n'est pas parce que notre trace derrière est à peu près droite que nous sommes assurés du pas suivant.
D'ailleurs, il n'est jamais bon de regarder derrière soi pour être occupé de soi et de la manière dont on a marché.
Il faut s'appuyer sur le Seigneur.
Alors nous avons en Lui un guide parfait et un modèle et un guide.
Nous chantons dans un bouc antique, dans ce désert aride et sans chemin tracé, mon modèle et mon guide, mon sauveur, a passé.
Je vais encore dire un mot de la manière dont nous marchons.
Nous avons à marcher seul peut-être.
Et nous sommes responsables de notre vie chrétienne.
Ce n'est pas nos parents, ce ne sont pas nos frères et soeurs, ni nos amis chrétiens.
Ce n'est pas parce que nous sommes dans un bon groupe où nous encourageons les uns les autres que nous ne devenons plus responsables devant le Seigneur.
C'est une chose importante parce que les activités de groupe quelquefois nous sont en piège.
Cela nous trompe un peu sur notre état.
On s'appuie les uns sur les autres.
En fait, chacun a sa responsabilité devant Dieu.
Et on voyait un Enoch à la veille du déluge.
Apparemment cet homme était tout seul avec sa famille.
Il a marché avec Dieu trois cents ans.
Et c'est tout ce que l'écriture nous en dit.
C'est très encourageant parce que voilà un homme qui n'a rien fait d'éclatant dans sa vie.
Sinon de marcher.
Il n'a pas construit d'arches comme Noé son petit-fils.
Il n'a pas comme Abraham quitté son pays et sa parenté.
Il a marché simplement, c'est tout ce que l'écriture nous en dit.
C'est très encourageant pour ceux d'entre nous qui n'ont pas une vie particulièrement remplie d'événements.
Quelquefois nous croyons que la vie chrétienne ce sont de très grandes choses que nous avons à faire.
Et puis que le Seigneur ne considérera comme activité qu'un service pour l'évangile.
Nous serons jugés sur tous nos pas.
Nous nous sommes occupés cet après-midi de la louange qui est la part de tous les croyants.
Du service, c'est vrai, le service qui n'est pas le même pour l'un ou pour l'autre et chacun a le sien.
Ne sous-estimons pas celui que nous avons et n'envions pas celui de notre frère.
Mais ici nous avons la marche.
La chose la plus simple qui soit, comme pour nous dire, et bien Dieu s'en occupe.
Dieu la suit.
Dieu la voit.
Et puis il y a des observateurs.
Alors nous allons les voir à propos de la vie de l'Assemblée.
Dans quelques instants.
Alors la marche seule.
Et nous voyons cela quand il nous est dit par exemple dans nos chapitres que celui qui dérobe est ne dérobe plus.
Nous voyons que ces exhortations sont individuelles.
Et puis au chapitre 5 nous avons des exhortations qui sont individuelles aussi mais qui sont relatives à notre vie de famille.
Exhortations pour les femmes, exhortations pour les maris, exhortations pour les enfants.
Chacun a ses exhortations qui correspondent à ses relations, à sa position respective dans la famille.
Que c'est touchant, n'est-ce pas, de voir que Dieu s'occupe de si près de nous, de notre vie de famille.
Quelquefois nous disons, bien notre christianisme, dimanche Dieu nous rappelons les grands faits, ce que le Seigneur a fait pour nous.
Et puis le reste de la semaine, et bien nous ressemblons d'assez près au monde qui nous entoure.
Mais non, Dieu a les yeux sur nous et s'occupe de la manière dont nous vivons, dont nous travaillons, dont nous vivons en famille, ce qui se passe dans nos maisons.
Tout cela, Dieu le suit de ses yeux.
Rien ne lui échappe.
Cette pensée nous fait-elle peur ou bien nous est-elle précieuse?
Voilà un bon test pour notre état spirituel.
Et puis enfin, nous avons la vie d'assemblée.
Ici nous n'avons pas dans les Ephésiens tellement la marche de l'assemblée, la vie de l'assemblée.
Nous trouvons plutôt cela dans les épîtres corinthiens.
Dans le premier épître corinthien, nous avons la marche, la vie d'une assemblée.
Dans les Ephésiens, nous avons plutôt ce qu'est l'assemblée dans les conseils de Dieu.
Nous l'avons sous trois images, trois précieuses images.
Parce que Dieu emploie des images pour nous aider à comprendre des choses qui autrement seraient difficiles à saisir et qui ont un caractère spirituel.
Et Dieu nous présente l'Église comme un corps.
Nous avons trouvé cette expression déjà au premier chapitre, au verset 23, l'assemblée qui est son corps.
Puis nous l'avons trouvé au chapitre 4, il y a un seul corps.
Et puis ensuite sont montrés tout le fonctionnement de ce corps et montré tout le fonctionnement.
Et puis au verset 15, nous avons vu que nous croissions en toutes choses.
C'est un corps qui grandit, qui se développe.
Verset 16, duquel tout le corps, bien ajusté, lié ensemble, etc.
Nous voyons l'assemblée là comme un corps, c'est une vie d'assemblée.
Il y a un développement harmonieux.
Et puis nous avons l'assemblée qui nous est présentée comme une maison, comme une habitation.
A la fin du chapitre 2, nous voyons que cette maison croît aussi, n'est-ce pas?
Tout comme le corps, elle grandit, les pierres s'ajoutent les unes aux autres.
Verset 20, je contente de lire ce passage, mais tout cela est un peu rapide.
Gens de la maison de Dieu ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes,
Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin,
en qui tout l'édifice, bien ajusté ensemble, croit pour être un temple sain dans le Seigneur,
en qui vous aussi vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l'Esprit.
A quoi sert une maison?
Allogez quelqu'un.
Ici, l'hôte, celui qui veut habiter cette maison-là, c'est Dieu lui-même, Dieu le Saint-Esprit.
Et nous voyons que l'assemblée est là présentée comme une maison dans laquelle Dieu habite.
Quel appel, n'est-ce pas?
Quelle vocation extraordinaire!
Dieu lui-même habitant dans cette maison.
Et nous retrouvons cela à la fin de l'apocalypse.
Dieu habitant au milieu des hommes.
Dieu dans la cité, la Sainte Cité.
Et puis, dernière image particulièrement touchante et précieuse pour nous, c'est celle de l'épouse.
Et là, nous avons le côté des affections.
Nous la trouvons au chapitre 5, un passage bien connu, qui est souvent lu à l'occasion de réunions de mariage.
Nous ne l'irons pas, mais simplement pour compléter la pensée.
Nous voyons là que Christ nourrit et chérit son assemblée.
Et bien l'assemblée, et pourquoi cet aspect collectif a été ajouté à ce sujet de la marche,
c'est parce que, comme le chapitre 3 nous le montre, elle est un spectacle.
Elle est donnée en spectacle aux anges.
Nous n'avons encore rien dit de ce chapitre 3, ou à peu près rien, au cours de nos réunions précédentes.
Et pourtant, il est très important parce qu'il est là comme une parenthèse.
Et c'est une parenthèse, en effet, du verset 2, à la fin du chapitre,
qui nous permet de comprendre que Dieu a là en réserve quelque chose qui était un secret pour lui, qui était un mystère.
À un moment donné, il l'a révélé, et c'est ce mystère extraordinaire de l'Église qui était dans son cœur de toute éternité,
donner une épouse à Christ.
Et cette épouse, elle est formée de ces personnes dont il vient d'être question dans le chapitre 2,
mort dans leur péché, des êtres inutiles, des êtres éloignés.
C'est cela que Dieu a prié, que dans sa grâce, il a appelé à une telle part, à une telle vocation.
Rien de moins que cela d'être l'épouse du Seigneur Jésus Christ.
Eh bien, ce mystère extraordinaire, il y a tout un univers de créatures qui l'observent.
Ce sont les anges.
Nous aurons l'occasion demain, si Dieu le permet, de parler des anges qui ont suivi Satan,
des principautés qui sont dans les lieux célestes, qui observent aussi ce qui se passe sur la terre de très près.
Mais ici, il s'agit du monde des anges auquel Dieu fait connaître tous les anges
et leur montre ce spectacle qui se déroule en ce moment sur la terre.
Cette terre est comme une scène sur laquelle, que nous le voulions ou non, nous remplissons un rôle.
Et il y a des témoins, des spectateurs. Nous ne les voyons pas, mais eux nous voient parfaitement et savent ce que nous faisons.
Et savent, quand nous sommes seuls dans notre chambre, que nous sommes à genoux.
Voici, ils prient, peut dire l'Esprit de Dieu dans le livre des actes.
Un ange vient trouver corneille, il était en prière.
Voilà, le monde des anges observe l'Église.
Et il est témoin de la manière dont l'Église remplit ou ne remplit pas sa vocation.
Dont l'Église est, j'allais dire logique, disons conséquente avec l'appel qui est le sien.
Cet appel extraordinaire, n'est-ce pas, et nous sommes appelés à marcher d'une manière digne de cet appel.
C'est pourquoi le chapitre 4 commence ainsi.
Eh bien, voilà notre appel, chers frères et sœurs.
Et les anges observent, et ne pensez-vous pas qu'ils ont lieu parfois d'être étonnés que des créatures appelaient à être placées au-dessus d'eux.
Et qui ont une vocation si haute, soit si peu conséquente avec ce que Dieu attend d'eux.
Eh bien, qui nous donne de mieux réaliser cela.
Et de lier la seconde partie de cet épitre à la première.
Que ce ne soit pas là une coupure entre les choses que nous savons, chapitres 1 à 3, et puis celles que nous pratiquons, chapitres 4 à 6.
Avec une différence complète entre ces deux parties de notre épitre.
Que Dieu nous soit en aide à cet égard, et place ces quelques exhortations sur tous nos cœurs.
Bon, vu quant à cette marche au chapitre 4, marchez d'une manière digne de l'appel dont vous avez été appelés.
Et d'y faire ressortir ce qui est devant nous le but.
Et marchez soigneusement au chapitre 5.
Mettant l'accent sur les dangers de la route, les embûches que nous pourrions rencontrer.
Et j'aimerais souligner deux choses ici.
Qu'il y ait toujours un équilibre en nos cœurs entre ces deux manières.
Je prends un exemple tout simple.
Tout à l'heure, j'ai marché dans la neige.
Je regardais où je mettais mes pieds. La route était glissante.
Et en considérant le chemin qui était derrière moi,
en ayant considéré que là où je posais mon pied, j'avais un chemin tout tordu.
Mais regardant une lumière devant moi, regardant un but, j'avais une trace droite.
Mais je marchais dans les flaques, c'est évident.
Donc il doit y avoir un équilibre entre cette application quant à la marche.
Prendre garde au danger.
Prendre garde à tout ce que la parole nous enseigne.
Mais toujours avoir le but devant nous.
Si nous ne faisons que de prendre garde à tous les détails et que nous oublions le but,
nous tombons dans un esprit légal, comme il est dit dans les Colossiens.
Ne prends pas, ne touches pas, ne goûtes pas.
Et si nous n'avons qu'un but, nous sommes des idéalistes et les réalités de la vie nous échappent et nous tombons dans tous les pièges.
Donc ayons soin d'avoir cet équilibre qui, d'une part, considère le but et regarde aussi les dangers et y prend garde.
Mais dans le chemin dans lequel nous avons à suivre, il n'y a pas seulement un but, un modèle,
mais il y a aussi un compagnon et c'est aussi cela que j'avais à cœur de relever à la suite de ce qui vient d'être dit.
Celui qui marche avec nous.
Nous savons le récit que l'évangile de Luc nous fait des deux disciples d'Emmaüs.
Ils étaient sur un chemin qui n'était pas un chemin d'obéissance, pourtant.
Qui n'était pas sur un chemin de pleine communion semble-t-il.
Ils s'en allaient tout tristes.
Ils quittaient le lieu où pourtant ils avaient joui la présence du Seigneur.
Ils quittaient ce lieu où il y avait les bien-aimés du Seigneur qui étaient là.
Ils s'en allaient tout tristes.
Un chemin de tristesse, de dépit.
Et pourtant le Seigneur vient pour marcher avec eux.
Il marche avec eux.
Il ne vient pas seulement à leur rencontre pour leur dire où allez-vous, retournez-vous en arrière, ce n'est pas là qu'il faut aller.
Nous aurions agi peut-être ainsi nous-mêmes.
Non, le Seigneur s'étant approché se mit à marcher avec eux.
Et chemin faisant, il ouvre leur cœur, il ouvre les Écritures devant eux.
Il fait brûler leur cœur.
Il n'est plus nécessaire pour le Seigneur de leur dire de faire demi-tour.
Ils l'ont compris.
Et aussitôt après, malgré leur tardive, ils s'en vont pour retourner à Jérusalem où ils trouvent assemblée les 11.
Donc dans le chemin, le Seigneur marche avec les hystiens.
Et même si peut-être au cours d'une défaillance on a perdu courage, il vient là pour consoler, pour encourager, pour redresser.
Et puissions-nous alors marcher dans sa compagnie en pleine conscience de celui qui est avec nous.
Car les disciples d'Emmaüs, chemin faisant, ils n'ont rien connu de qui était avec eux.
Ils pensaient que c'était un étranger.
Il n'y a pas eu de communion établie, chemin faisant.
Leur cœur a été réchauffé, c'est tout.
C'est la grâce du Seigneur qui agit pour eux.
Mais alors, nous avons l'exemple maintes fois. …
Transcription automatique:
…
Avec cette quatrième réunion, nous abordons un autre aspect pratique de cet Epître aux Éphésiens,
à laquelle nous avions donné pour titre l'appel céleste et ses conséquences.
Nous avions vu comme première conséquence la louange,
nous avions vu ensemble le service,
puis nous avions considéré hier soir l'aspect de la marche,
et nous avons devant nous maintenant une quatrième conséquence qui est le combat chrétien.
Nous avions donné comme titre à cet Epître l'appel céleste,
et comme sous-titre nous rappelons ce qui a été dit hier,
pour chrétiens seulement,
et deuxième point, pour tous les chrétiens.
Il nous semble important d'insister sur ce fait que les enseignements,
les instructions de la parole sont pour ceux qui ont la vie nouvelle.
Les inconvertis n'ont aucune instruction à recevoir de Dieu,
sinon un appel à la conversion.
Et puis ce deuxième point, pour tous les chrétiens,
ne laissons pas de côté des portions de la parole qui nous semblent trop difficiles,
elles sont aussi pour nous,
et nous avons, que nous en jouissions ou non,
ces richesses qui sont mises à notre disposition,
elles sont pour nous tous.
Il peut y avoir de notre part, bien sûr, un cheminement, un progrès.
Un nouveau converti n'apprendra pas immédiatement
ce qui concerne peut-être les vérités les plus hautes du christianisme,
il y viendra progressivement.
Toutefois, ne pensons pas qu'il y a un certain nombre de classes parmi les chrétiens,
et que nous pouvons nous contenter d'appartenir à la plus basse,
d'être sauvés, le Seigneur nous donnant rendez-vous au ciel,
et nous laissant sur la terre, finalement, dans notre ignorance.
Le Seigneur veut que nous soyons intelligents quant aux pensées,
quant aux vérités qu'il a pris la peine de nous révéler dans sa parole.
Le combat chrétien est un des aspects essentiels de la vie du croyant.
Essentiel, parce que si nous ne savons pas ce que c'est que le combat chrétien,
nous sommes d'avance dévaincus.
Mais nous sommes inexcusables,
parce que la parole de Dieu nous donne tout ce qu'il faut pour être dévainqueurs.
Alors, nous allons procéder comme hier,
et nous poser un certain nombre de questions,
qui nous donneront le plan de cette petite étude.
D'abord, qui dit combat, dit ennemis.
Quels sont les ennemis?
Ensuite, qui dit combat, dit champ de bataille.
Quel est l'enjeu? Quel est le champ de bataille?
Sur quel terrain devons-nous combattre?
Et puis, une troisième partie, qui se décomposera alors en un certain nombre de points,
de quoi disposons-nous pour la victoire?
Quelles sont nos armes?
Quels sont nos alliés?
Alors, nous lirons ensemble, au chapitre 6, à partir du verset 10.
Je voudrais peut-être introduire quand même avec un autre verset,
au chapitre 4, le verset 8 seulement,
pour nous montrer d'abord, avant de parler de notre combat,
qui est le grand vainqueur.
Chapitre 4, verset 8, il est question du Seigneur Jésus,
et pourquoi il dit, étant monté en haut, il a emmené la captivité.
Chapitre 6, verset 10.
Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur
et dans la puissance de sa force.
Revêtez-vous de l'armure complète de Dieu,
afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable.
Car notre lutte n'est pas contre le sang et la chair,
mais contre les principautés, contre les autorités,
contre les dominateurs de ces ténèbres,
contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes.
C'est pourquoi prenez l'armure complète de Dieu,
afin qu'au mauvais jour vous puissiez résister
et, après avoir tout surmonté, tenir ferme.
Tenez donc ferme, ayant saint vos reins de la vérité,
et ayant revêtu la cuirasse de la justice,
et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l'évangile de paix.
Par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi,
par lequel vous pourrez éteindre tous les dars enflammés du méchant.
Prenez aussi le casque du salut et l'épée de l'esprit,
qui est la parole de Dieu,
priant par toutes sortes de prières et de supplications,
en tout temps, par l'esprit,
et veillant à cela avec toute persévérance,
et des supplications pour tous les saints.
On va s'arrêter là.
Alors, notre première question, c'était
quels sont les ennemis ?
Et puis, avec notre lecture, nous pouvons aussi dire
qu'elles ne sont pas nos ennemies.
Il ne faut pas nous tromper de combat.
Se tromper d'adversaire dans une guerre, c'est fatal, n'est-ce pas ?
C'est d'abord nous épuiser en effort inutile.
Nous avons ici,
pour commencer par ce point-là,
cette précision, notre lutte n'est pas contre le sang et la chair.
Quelquefois, nous nous débattons contre des circonstances
et nous pensons que ce sont ces circonstances qui sont les ennemis du chrétien.
On dit, si seulement je pouvais me débarrasser de telles difficultés.
Et on se donne beaucoup de peine et on déploie beaucoup d'efforts.
Et on pense que notre ennemi, c'est notre patron,
c'est tel collègue de travail,
c'est celui-ci, c'est celui-là.
C'est un faux problème.
Le Seigneur permet des circonstances pour nous.
Il a des leçons à nous apprendre.
Ces leçons, nous pouvons avoir à les apprendre par quelqu'un
qui sera employé par lui pour briser notre volonté,
pour nous amener à apprendre justement ces leçons
d'humilité, de patience, de douceur
pour lesquelles le Seigneur se sert de circonstances.
Et nous combattons ces circonstances.
Au fond, nous combattons la volonté du Seigneur.
C'est pour cela que je disais tout à l'heure
qu'on peut se tromper de combat.
Et puis nous n'avons pas à combattre non plus,
il nous est dit ici, contre la chair.
Alors là, c'est peut-être plus surprenant
parce que la chair est pourtant bien un ennemi dans le chrétien, n'est-ce pas?
Nous avons la chair en nous, nous ne le savons que trop.
Et la parole nous le rappelle.
La chair en nous.
C'est notre vieille nature.
Elle est là et nous l'avons jusqu'à la fin de notre carrière terrestre.
Est-ce que nous avons à la combattre?
Nous parlions tout à l'heure à quelques-uns de Romain VII.
Eh bien, c'est aussi un faux combat, Romain VII.
On essaie de mater la chair, on essaie d'en venir à bout.
On essaie de triompher de nos mauvaises dispositions,
d'un mauvais caractère.
On prend beaucoup de bonnes intentions, on fait des efforts.
Et on lutte contre un ennemi dont Dieu nous dit,
eh bien, je ne le reconnais pas, c'est un mort.
Vous êtes mort.
Et on dira, mais elle est bien vivante en nous, la chair.
Oui, c'est peut-être en effet, mais elle n'a plus le droit de diriger notre vie.
Et par conséquent, ayant reçu une nouvelle nature,
c'est cette nature nouvelle qui est le vrai moi du chrétien.
Il s'agit donc d'abord d'être d'accord avec Dieu sur ce point, n'est-ce pas?
Quand Dieu nous dit, vous êtes mort, nous n'avons pas à discuter la chose,
mais à nous considérer, comme il nous est dit, nous-mêmes comme morts.
Ces efforts d'amélioration, c'est aussi, c'est un faux combat.
Et qui nous épuise, et qui nous décourage, parce que nous ne serons jamais vainqueurs.
Si nous luttons contre la chair, avec nos propres forces, nous serons toujours vaincus.
Si nous acceptons ce que Dieu en dit, et que nous disons, Seigneur, je n'ai aucune force,
mais je reconnais ta victoire, je reconnais ce que tu me dis,
je sais qu'il n'y a en moi aucun bien, je l'accepte comme ce que toi, tu déclares dans ta parole.
Et nous avons appris la grande leçon de l'affranchissement.
Et nous sommes libres, et par conséquent, libres de nos mouvements aussi, n'est-ce pas?
Pour un combat qui est le vrai combat.
Alors quel est ce vrai combat? Quels sont nos vrais ennemis?
Nous les avons ici. Ils ne sont pas sur la terre.
Nous les trouvons dans les lieux célestes.
Une chose surprenante.
Et ils sont désignés ici comme des principautés et autorités.
Il est question du méchant, n'est-ce pas? Du diable.
La puissance spirituelle de méchanceté.
Et voilà, notre vrai ennemi.
Alors là aussi une question se pose, et vous direz, mais est-ce que le diable n'est pas vaincu?
Et comment se fait-il qu'on le trouve dans le ciel?
La victoire de Christ à la croix.
Il a triomphé de Satan.
Et le diable est un ennemi vaincu.
Mais il est libre d'agir pour le moment dans le monde.
Et dans la mesure où le monde qui est entre les mains du diable est là pour séduire le chrétien,
et où je ne m'appuie pas sur cette victoire du Seigneur, le diable a prise en effet sur moi.
Le diable a été vaincu.
Et nous en avons la preuve par cet Épitre, puisque nous avons déjà au premier chapitre
le fait que le Seigneur est assis à la droite de Dieu dans les lieux célestes,
au-dessus de toute principauté et autorité. Verset 21 du premier chapitre, vous voyez?
Et c'est la deuxième mention des lieux célestes que nous avons dans cet Épitre. Nous en avons cinq.
Nous avons les lieux célestes mentionnés au chapitre premier, au verset 3,
pour nous dire d'abord que nous y avons toute bénédiction spirituelle.
Dans ce même chapitre, au verset 20, à propos de Christ, il l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes.
Au chapitre 2, nous apprenons que nous y sommes assis aussi dans ces lieux célestes.
Verset 6, troisième mention des lieux célestes.
Il nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, dans le Christ Jésus.
La quatrième fois qu'il a fait mention des lieux célestes, c'est au chapitre 3.
À propos des anges, au verset 10, il nous est dit que la sagesse si diverse de Dieu
est maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes par l'Assemblée.
Nous en avons parlé hier de ces témoins, de ces spectateurs qui considèrent l'Église
et qui observent de quelle manière la volonté de Dieu est faite par les siens.
Quatrième mention des lieux célestes.
Et puis nous trouvons les lieux célestes mentionnés et avec ces habitants étranges, étonnants,
que sont le diable et ses puissances, ses démons, ses anges,
ceux qui l'ont suivi dans sa rébellion contre Dieu et qui sont aussi là dans les lieux célestes.
Nous avons d'autres versets de la parole qui nous confirment cela.
Nous trouvons par exemple, au début du livre de Job,
nous voyons que Satan se présente au milieu des fils de Dieu.
Nous trouvons dans le livre de Daniel, au chapitre 10 également,
qu'il y a des puissances hostiles qui sont dans le ciel.
Et on peut se demander comment il se fait qu'elles soient là.
Eh bien, elles sont là encore maintenant, bien que vaincues,
mais elles ont une période pendant laquelle le Seigneur les laisse là.
Nous nous sommes occupés tout à l'heure à propos des Breneufs
de cette purification des lieux célestes du ciel qui interviendra au moment
où Satan sera alors précipité du ciel sur la terre.
C'est bien la preuve.
Dans le chapitre 12 de l'Apocalypse, nous avons ce fait qui est annoncé.
C'est bien la preuve que Satan s'y trouve encore pour le moment.
Et puis, il y a un autre ennemi.
Cet ennemi s'appelle le monde.
Alors le monde, c'est le domaine sur lequel Satan règne.
C'est l'ensemble de l'humanité sans Dieu qui fait la volonté du diable
et qui ne fait que cela.
Les hommes sont quelqu'un...
mon frère a employé cette expression très forte.
La terre, le monde est la cour de récréation du diable.
Il y fait ce qu'il veut.
Il manipule les hommes par le moyen de leur convoitise.
Il est là qui amorce par les sentiments intérieurs des hommes,
ces convoitises qu'ils ont.
Il propose des objets à ces convoitises.
Il y a là deux alliés qui s'entendent très bien.
Le cœur de l'homme et nous avons le même.
Notre vieille nature, c'est cela.
Et puis Satan qui tend des objets pour satisfaire ces convoitises.
Et tout se passe sur la terre ainsi.
Le monde est séduit par Satan.
Il lui propose, il sollicite ce cœur de l'homme tellement docile,
tellement prêt à faire ce que le diable veut,
pourvu qu'on ne s'occupe pas de Dieu.
Voilà l'allié de Satan, c'est le monde.
Mais le monde aussi est vaincu.
Et nous avons ce beau verset 33 du chapitre 16 de l'Évangile selon Jean
qui nous dit, de la bouche même du Seigneur,
et ce sont ses dernières paroles quand il quitte les siens,
« Ayez bon courage, moi j'ai vaincu le monde. »
Le Seigneur a vaincu le monde comment?
Il n'avait pas encore été à la croix, n'est-ce pas?
Il a vaincu les tentations du monde.
Il l'a passé au-dessus sans être sollicité en rien
ou plutôt l'ennemi lui a proposé des objets.
L'ennemi a cherché en vain à le tenter.
Le Seigneur a résisté à toutes ces tentations.
Il a traversé le monde en vainqueur et c'est le seul vainqueur.
Nous savons très bien que nous ne sommes pas insensibles à tout ce que le monde nous propose.
Et précisément le passage que nous étudions ensemble doit nous aider à en être vainqueur.
Eh bien voilà nos ennemis.
Il est bon de connaître ses ennemis.
Un combattant doit connaître son ennemi,
connaître savoir de qui il s'agit d'une part,
et puis en connaître aussi les artifices, les ruses.
Alors ça ne signifie pas que nous devons nous familiariser avec toutes les séductions du monde
et les goûter et les apprécier pour être mieux en mesure de leur résister.
Ce serait le contraire qui arriverait.
On serait par là même vaincus par le monde.
Mais nous ne devons pas nous faire d'illusion sur la méchanceté et sur le danger de ces ennemis que nous avons.
Et si nous nous laissons impressionner peut-être par la grandeur du monde,
c'est des qualités aimables, une certaine générosité, une certaine tolérance,
une ambiance qui est assez agréable au moins dans nos pays,
nous pouvons nous faire illusion, mais passons derrière le rideau de fer
et nous verrons le monde avec son vrai visage.
Et c'est là son vrai visage.
S'il faisait ce que Satan normalement le pousserait à faire,
ça serait faire la guerre aux chrétiens comme il l'a fait à Christ.
Satan et le monde se présentent sous deux caractères, séducteur, persécuteur.
C'est le lion, c'est l'ennemi à découvert, c'est le persécuteur,
ou bien le serpent, le séducteur.
Il y a ces deux caractères et nous les retrouvons toujours.
On peut dire que nos frères de l'Est, ils ont plutôt affaire au lion.
Nous, nous avons plutôt affaire au serpent.
Nous avons affaire à un monde qui n'est que sourire pour les chrétiens,
qui leur laisse la vie facile.
Mais ce monde n'a pas changé pour autant.
Et que les circonstances changent,
et puis ceux que nous voyons autour de nous,
peut-être avec des sourires aimables,
peuvent se retourner contre les chrétiens,
puisqu'ils sont entre les mains du diable, le monde.
Ne nous trompons pas sur son caractère.
Alors on peut dire maintenant,
quel est le champ de bataille.
Nous avons parlé déjà des lieux célestes,
de se dire, mais ces lieux célestes,
est-ce que nous avons à nous en emparer ?
Est-ce qu'ils ne sont pas à nous ?
Nous nous sommes trouvés au chapitre 2,
assis dans les lieux célestes en Christ.
Et puis, maintenant dans ce chapitre 6,
nous constatons que nous sommes appelés à nous emparer de ces lieux célestes
et qu'il y a là des ennemis qui nous empêchent,
qui nous en empêchent l'accès.
Est-ce qu'il n'y a pas là une contradiction entre ces deux versets ?
Eh bien, il faut nous souvenir que ces lieux célestes sont à nous.
Le ciel nous appartient.
Le chrétien n'est plus de la terre.
Il a été arraché à ce monde.
Et il a une bourgeoisie céleste.
Et le Seigneur dit au sien, n'est-ce pas,
vous n'êtes pas du monde.
Il dit au Père, ils ne sont pas du monde,
comme moi je ne suis pas du monde.
Alors il nous donne la propriété des lieux célestes.
Et nous avons en effet le droit de nous y voir assis en lui.
Seulement, de quoi est-ce que Satan peut nous priver ?
Il ne peut pas nous enlever ce qui est à nous.
C'est acquis et bien acquis.
Christ en a payé le prix.
Le ciel appartient aux chrétiens.
Christ s'y trouve, il en est le garant.
Garant que le ciel est à nous.
Le diable ne peut pas nous enlever le ciel.
Quelqu'un qui est chrétien, il a droit au ciel.
Il y a déjà sa place et il est appelé à le réaliser maintenant.
Alors, qu'est-ce que le diable peut faire ?
Eh bien, il peut nous empêcher de jouir du ciel.
Il peut nous priver de la jouissance de ce qui est à nous.
Ce sont deux choses différentes.
Posséder quelque chose, l'avoir comme un droit,
et puis en jouir.
Ce sont deux choses différentes.
Il est important de comprendre cela.
Parce que beaucoup de croyants,
quand ils ne sont pas heureux et qu'ils ne jouissent pas du ciel,
ils se disent, eh bien, je n'ai peut-être pas le ciel.
Je ne suis peut-être pas un vrai chrétien.
Et le croyant, et tous les croyants,
ont part au privilège que nous avons trouvé dans cet Epître aux Ephésiens.
L'appel céleste est pour tous.
La position dans les lieux célestes en Christ,
c'est celle de tous, qu'ils le réalisent ou non.
Alors, nous disions hier, on peut méconnaître,
on peut être ignorant des choses,
et puis on peut aussi les connaître très bien intellectuellement,
mais ne pas en jouir pratiquement.
Et nous avons là, c'est pourquoi il y a un combat.
Parce que le combat consiste à conserver la jouissance de ce qui est à nous.
Nous ne recommencerons pas l'œuvre de la croix.
La victoire est remportée une fois pour toutes.
Christ est monté comme vainqueur,
et s'est assis à la droite de Dieu.
Et nous l'avons lu au chapitre 4 aussi.
Étant monté en haut, il a emmené la captivité.
Le diable est vaincu, le monde est vaincu.
Il n'y a rien à ajouter à la victoire de Christ.
Seulement, ce qui peut se passer, c'est que nous n'en jouissions pas,
que nous ne goûtions pas les fruits de cette victoire.
Et c'est là que se livre le combat chrétien.
C'est pour jouir d'une manière continuelle de ce qui est à nous.
C'est cela le vrai enjeu.
C'est cela le vrai champ de bataille.
Il est important de situer ce combat chrétien.
Nous avons tout un livre de l'Ancien Testament
qui a souvent été rapproché de l'épître aux Éphésiens.
C'est le livre de Josué,
qui nous montre la possession du pays par le peuple d'Israël.
C'est tout un sujet en soi-même,
et nous pouvons nous encourager à l'étudier.
Le passage du Jourdain, fleuve de la Mort,
on réalise qu'on est mort avec Christ,
mais de l'autre côté on trouve des ennemis,
des ennemis qui ne peuvent pas ôter la possession du pays.
Dieu l'avait donné à son peuple, c'était le pays de son peuple,
mais qui peuvent l'empêcher d'en jouir pratiquement.
Alors nous avons vu que pour cela nous avions des ressources, des armes.
Un combattant, il a besoin d'armes.
Et d'abord, au verset 10, de force.
Où trouvons-nous cette force?
Dans le Seigneur.
Toujours cette expression en lui, en Christ, dans le Seigneur.
Et cela souligne une chose,
c'est que nous ne trouvons pas de force en nous-mêmes pour cette lutte.
Ce n'est pas en nous disant, il faut que je jouisse des choses célestes,
en faisant un effort sur soi-même, un effort de volonté.
Ce n'est pas ça.
Ce ne sont pas les ressources de l'homme.
C'est dans le Seigneur.
Puis quelquefois nous comptons aussi sur les circonstances,
ou bien nous nous appuyons les uns sur les autres.
On dit, oh mais ma vie spirituelle elle serait bien meilleure,
si j'étais dans d'autres conditions.
Si je n'avais pas ce travail fastidieux,
si je changeais de domicile,
si mes circonstances changeaient,
ou plus tard, ou pendant les vacances,
ou quand je serai à la retraite, ou tout cela,
cela ira mieux, et puis alors là j'aurai de la force.
Fortifiez-vous dans le Seigneur.
C'est valable, donc pour tous, n'est-ce pas?
Pour tous les croyants.
Donc quelles que soient leurs circonstances,
ils puissent leur force là et rien que là.
Et puis, au verset 13, alors nous avons cette armure complète de Dieu.
Et le détail nous en est donné à partir du verset 14.
Nous voyons qu'il y a d'abord une ceinture,
ayant saint vos reins, de la vérité.
La ceinture c'est ce qui se place immédiatement sur les reins,
qui resserrait autrefois la robe flottante,
on se saignait, c'est-à-dire qu'on se préparait au service,
ou justement au combat.
Il fallait ramener la partie flottante de la robe,
et on la serrait sur soi.
La position de repos étant celle où la robe flottait.
Cette ceinture qui est là sur les reins,
elle nous parle de la parole qui doit gouverner notre vie.
Qui est là comme la vérité pour nous, n'est-ce pas?
C'est la ceinture de la vérité, ayant saint vos reins, de la vérité.
La vérité c'est la parole de Dieu.
Et nous devons être gouvernés intérieurement par la parole.
C'est le commencement de toute l'armure.
La parole règle notre état intérieur.
Elle met tout en ordre en nous.
C'est pourquoi il est si important de la méditer,
d'en faire notre aliment,
la base de notre vie spirituelle.
Elle est là-dedans, les enseignements de Dieu.
Avant de nous en servir comme épée,
nous la trouverons un peu plus loin comme épée,
c'est-à-dire vis-à-vis des autres, n'est-ce pas?
Nous la magnons, nous l'employons,
mais il faut qu'elle nous gouverne nous-mêmes.
Il faut savoir la manier contre nous,
même quand il y a des passages
qui sont peut-être désagréables pour nous,
parce qu'il y a des choses qui, évidemment,
nous reprennent et nous contraignent,
et qui remettent des choses en ordre en nous.
Mais c'est le point de départ, cette ceinture.
Ceinture de la vérité.
C'est ce que la parole de Dieu est pour nous.
Puis, nous avons la cuirasse de la justice.
Nous nous souvenons que nous avons affaire à un ennemi rusé
qui cherche les points faibles,
et qui les connaît bien.
Il sait toucher le point faible de notre cuirasse.
S'il n'est pas sur nous pour protéger notre cœur,
la cuirasse, elle est sur le cœur, n'est-ce pas?
Eh bien, il saura trouver la faille et l'atteindre.
Pourquoi de la justice?
Eh bien, c'est la justice pratique,
c'est-à-dire notre comportement devant les hommes.
S'il y a là quelque chose qui ne va pas,
un mensonge, une manière de faire
que le monde même saura très bien voir et critiquer,
l'ennemi nous atteindra par là.
Et nous serons à sa merci.
Nous ne pourrons pas jouir du ciel
s'il y a dans notre vie quelque chose qui n'est pas en ordre.
Je rappelais cette expérience d'un frère,
peut-être l'un ou l'autre ici l'ont déjà entendu,
mais il s'agissait d'un de nos frères
qui avait dans son travail un débiteur,
quelqu'un qui lui devait une assez forte somme.
Et il a demandé une fois, deux fois
le remboursement de cette somme.
Et puis, voilà, cette personne restait réfractaire,
ne payait pas.
Elle s'est dit, il ne me reste plus qu'un recours,
c'est de lui envoyer un huissier,
c'est un recours en justice pour rentrer dans mon argent.
Et puis il s'est dit,
est-ce que c'est l'attitude que je dois avoir comme chrétien
vis-à-vis de cet homme.
Il a hésité, il ne l'a pas fait.
Quelques temps après, un ensevelissement
et ce frère était appelé à présenter la parole.
Et qui ne reconnaît-il pas dans l'assistance,
précisément son débiteur.
Et il a dit après,
eh bien si j'avais envoyé l'huissier à cet homme,
j'aurais pu fermer ma Bible.
J'avais la bouche fermée.
Est-ce que je pouvais parler de l'amour,
du pardon de Dieu,
s'il y avait tant soit peu quelque chose dans ma vie
qui était là une prise, un moyen,
au fond par lequel le diable me disait,
mais quand il s'agit d'argent,
tu sais très bien le réclamer à d'autres.
Curasse de la justice.
Une conduite devant les hommes sans reproche.
Nous avons d'autres passages qui soulignent cela.
Et puis nous avons la chaussure au verset 15.
Nous avons déjà dit un mot à propos de la marche.
Ayant chaussé vos pieds de la préparation de l'évangile de paix.
L'accent est mis là sur la paix.
La paix que nous connaissons pour nous-mêmes,
dont nous avons à jouir,
et qui est un témoignage vis-à-vis des autres.
Quelqu'un d'agité, quelqu'un d'inquiet,
quelqu'un qui fait toujours part de ses soucis, n'est-ce pas?
Voilà quelqu'un aussi sur qui l'ennemi a pris, le monde a pris.
Et c'est une contradiction avec l'évangile qui apporte la paix.
Nous avons lu hier ce verset s'appliquant au Seigneur,
en Esaïe 52,
« Combien sont beaux les pieds de celui qui annonce la paix. »
Les pieds, la marche, la marche pratique,
qui recommande l'évangile.
Et nous remarquons là qu'il n'est pas question de la bouche, mais des pieds.
Notre manière de marcher devant les hommes recommande,
ou bien contredit l'évangile.
Il y a plusieurs mentions de la paix dans cet épître aux Éphésiens.
Au chapitre 2, nous voyons que,
d'abord au verset 14,
« Car c'est Lui qui est notre paix. Christ est notre paix. »
C'est par Lui que la paix est venue dans notre cœur.
Et puis au verset 15,
à la fin il nous est dit,
à propos de l'œuvre de Christ, « En faisant la paix. »
Et qu'il réconcilia tous les deux en un seul corps à Dieu par la croix.
« Christ est notre paix. Christ a fait la paix. »
Et enfin, troisième mention, verset 17, toujours dans ce chapitre 2,
« Et il est venu et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin.
Christ est notre paix. Il a fait notre paix et il a annoncé la paix.
Il est celui qui s'est présenté au milieu des siens et qui leur a dit, « Paix vous soit. »
Et ils l'avaient faite cette paix.
Et il leur en montre le prix. Il leur montre ses mains et son côté.
Comme pour leur dire, voilà le prix qu'a coûté cette paix que je viens vous annoncer maintenant.
Eh bien, nous annonçons la même paix aux hommes.
Et nous ne pouvons pas la leur annoncer si nous n'en jouissons pas.
Il y a la paix de la conscience, n'est-ce pas?
C'est un sujet en soi. Nous ne pouvons pas entrer dans le détail.
La paix de la conscience, la paix du cœur.
Et nous trouvons ensuite le bouclier de la foi, verset 16.
Donc il nous est dit, « Par lequel vous pourrez éteindre tous les darts enflammés du méchant. »
Alors le bouclier, nous le tenons devant nous.
C'est le bouclier de la confiance en Dieu.
Confiance en celui que nous connaissons.
Et cela nous protège contre les attaques de l'adversaire.
Nous pouvons dire au diable, « Je connais mon Dieu. J'ai confiance en lui. »
À Abraham, Dieu peut dire, Abraham, et pourtant Abraham venait de remporter un grand combat, une grande victoire, n'est-ce pas?
Dieu peut dire, « Abraham, je suis ton bouclier et ta très grande récompense. »
Nous avons l'exemple de Goliath qui est intéressant.
Goliath ne portait pas lui-même son bouclier.
Il est question de celui qui portait son bouclier et qui allait devant lui.
Quelle a été la conséquence?
Il a été vaincu.
Il n'a pu se protéger.
Il dépendait d'un autre.
Si nous faisons porter le bouclier de la foi par un autre,
si nous pensons que nous sommes protégés par nos parents ou par des frères ou par toute autre chose,
si nous ne portons pas nous-mêmes notre bouclier, nous risquons bien d'être vaincus.
Le bouclier de la foi, c'est la confiance dans ce que Dieu est.
Et puis, nous avons le casque du salut, alors qu'il protège la tête, qui garde nos pensées.
Et là, on a pu dire, c'est plutôt la confiance dans ce que Dieu a fait.
Le casque du salut, eh bien Dieu nous a sauvés.
Je sais que Dieu m'a sauvé.
L'Islam protège contre les doutes, les inquiétudes quant à mon salut,
quant à la délivrance que Dieu veut me donner.
Nous savons bien par expérience tout ce qui peut passer dans nos esprits, dans nos pensées.
Mais en gardant ce casque, n'est-ce pas, notre esprit est protégé.
Job peut dire quelque part, tais-toi en gardant mon esprit.
Le casque du salut fait partie de cette armure complète que Dieu donne aux croyants,
un équipement qui est complet.
Alors nous avons trouvé là des armes défensives, de protection.
Mais il y a aussi des armes offensives.
Il y en a deux.
Et nous les trouvons aux versets 17 et 18.
D'abord nous retrouvons l'épée de l'esprit.
L'épée qui est la parole de Dieu.
Nous utilisons la parole.
Comme le Seigneur l'a fait au désert, Dieu a dit.
Le monde, l'ennemi, vient avec des tentations.
Et puis nous utilisons un passage, nous nous souvenons de ce que Dieu a dit
et nous pouvons nous servir de ce passage pour résister à l'adversaire.
Armes offensives.
Mais pour cela il faut, comme nous disions tout à l'heure à propos de la ceinture,
bien la connaître, être gouverné soi-même par la parole.
On ne peut pas appliquer aux autres ce qu'on ne fait pas soi-même.
Trop souvent cela nous arrive.
Nous voyons très bien ce qu'il faut dire à un frère ou à quelqu'un
et puis nous ne le pratiquons pas.
Les deux choses vont ensemble.
Et puis nous avons cet autre arme offensive.
Il nous est parlé de toutes sortes de prières et de supplications.
Alors la prière est aussi une arme.
L'utilisons-nous assez?
Ici nous avons un ensemble extraordinaire.
Nous voyons d'abord toutes sortes de prières.
Ensuite, en tout temps.
D'abord donc dans la manière de prier, puis dans le temps.
Ensuite, veillant à cela avec toute persévérance, la continuité.
Et enfin, aucune limite non plus quant aux objets.
Il nous a dit pour tous les saints.
Nous avons donc ces quatre « tous » en relation avec la prière
qui sont magnifiques, qui nous montrent que c'est une arme
vraiment illimitée dans sa portée.
On pourrait presque dire aujourd'hui l'arme absolue, la prière.
Alors, un point à considérer encore.
Et nous le ferons justement à propos de la prière.
C'est celui-ci.
Quel genre de combat menons-nous?
Nous avons trouvé un combat défensif, de protection,
parce que nous sommes attaqués.
Il faut donc être vigilant, savoir quels sont les ruses de l'ennemi,
être sur nos gardes et nous revêtir de cette armure complète de Dieu
et on s'en revêt avant le combat.
Si nous attendons l'attaque de l'adversaire
pour nous rater de mettre cette armure,
nous risquerions de faire comme si ce frère mentionné tout à l'heure
arrivait trop tard.
La cuirasse de la justice, elle doit nous revêtir continuellement.
Il est parlé ici du mauvais jour.
Il y a en effet des moments où l'ennemi attaque d'une manière plus furieuse
qu'à d'autres occasions.
Mais l'armure, elle doit être revêtue sans cesse.
Il n'y a pas de relâche dans cette guerre.
Sinon l'ennemi attend que nous ayons déposé un moment les armes.
Il est lâche, il est rusé et il sait très bien quand il peut nous atteindre.
Alors il y a le côté défensif
et puis il y a aussi le combat pour conquérir quelque chose.
Certes c'est le Seigneur qui nous a tout acquis, tout donné,
mais nous pouvons nous emparer par la foi de ce qu'il donne.
Faire quelques progrès dans la connaissance
et dans la jouissance des choses célestes.
Et cela, ces conquêtes, elles sont précieuses au cœur du Seigneur.
Cela peut être dans l'expérience chrétienne,
dans la connaissance de la parole.
Et puis il y a une autre forme de combat
dont nous avons l'exemple dans un serviteur de Dieu
qui est mentionné dans l'Épître aux Colossiens,
au chapitre 4, verset 12.
Nous avons déjà une mention de cet homme de Dieu
au premier chapitre des Colossiens.
Nous voyons qu'il avait été l'instrument
pour amener au salut ses croyants de Colosse.
Dieu s'était servi de lui pour annoncer l'Évangile,
verset 7 du premier chapitre, épaphrase.
La grâce de Dieu en vérité, comme vous l'avez entendu,
dépaphrase notre bien-aimé compagnon de service
qui est un fidèle serviteur du Christ pour vous.
Et nous retrouvons cet homme à la fin de cette même épître.
Nous voyons qu'il ne s'était pas contenté d'annoncer l'Évangile à Colosse,
mais qu'il continuait à s'occuper des croyants de Colosse
sans s'y trouver.
Et de quelle manière?
Eh bien, épaphrase,
qui est des vôtres esclaves du Christ Jésus vous salue,
combattant toujours pour vous par des prières.
Et puis ensuite, ce qu'il demandait pour ses croyants.
Alors voilà aussi une forme de combat.
Combat pour nos frères, combat pour l'Assemblée,
combat pour les nôtres, combat pour quelqu'un
dont nous voudrions que le Seigneur l'amène au salut.
Voilà aussi une forme de combat.
Nous en avons un bel exemple,
c'est Abraham délivrant son frère, Loth.
Justement dans ce chapitre 14 de la Genèse,
Loth qui était prisonnier.
Dans ce chapitre 14 de la Genèse, nous avons
beaucoup de rois
qui se combattent les uns les autres.
Ce sont les conflits du monde.
Abraham reste étranger, reste sur la montagne
en communion avec son Dieu.
Mais quand son frère est fait prisonnier,
alors il met tout en œuvre, toute son énergie,
il mobilise tous les hommes de sa maison
et il va délivrer son frère.
Voilà un bel exemple pour nous.
Eh bien voilà, un précieux sujet encore à méditer
et qui résulte de l'appel céleste pour nous.
Puisque nous avons un appel si élevé, n'est-ce pas,
ne mettrions-nous pas tout en œuvre
pour en conserver la jouissance,
pour goûter ces richesses
que Dieu met à notre disposition.
Bientôt ce sera le moment du repos.
Nous voyons le Seigneur assis à la droite de Dieu.
Et puis Dieu, pour nous encourager,
nous montre aussi le croyant dans cette position de repos.
Et c'est très beau de voir que le Seigneur est là-haut
dans tous les caractères du repos.
On peut dire, il se repose après le service,
quand nous sommes occupés du service.
Il se repose après la marche.
Sa marche ici-bas.
Et puis il se repose après la victoire.
Il se repose à la fin de l'évangile de Marc,
le parfait serviteur
qui a accompli son ministère ici-bas.
Le Seigneur donc, après leur avoir parlé,
fut élevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu.
Et il se repose après la victoire
quand il peut dire par exemple en Apocalypse,
chapitre 3,
celui qui vaincra,
je le ferai asseoir avec moi sur mon trône
comme moi aussi j'ai vaincu
et je me suis assis avec mon Père sur son trône.
Le repos après la victoire.
Bientôt il n'y aura plus de combat
parce que les ennemis n'auront plus accès aux lieux célestes.
Ce sera l'Église qui s'y trouvera.
Ce sera l'inverse du temps présent.
Le diable sera sur la terre et l'Église sera aussi.
Et aujourd'hui, le diable est dans les lieux célestes
pour nous empêcher d'enjouir
et l'Église est encore sur la terre.
Eh bien, que nous devancions déjà par la foi ce moment.
Mais il y a une chose qui ne s'arrêtera jamais,
qui ne cessera jamais,
c'est la louange.
Et nous la commençons sur la terre.
Nous avons eu le privilège de le faire dès ce matin.
Et cette louange-là,
conséquence de l'appel céleste
et de la connaissance de toutes les richesses qui sont à nous,
nous la commençons sur la terre
et nous la nourrirons pendant l'éternité. …