Les Hébreux
ID
jm007
Langue
FR
Durée totale
00:45:51
Nombre
1
Références bibliques
Hébreux
Description
inconnu
Transcription automatique:
…
Le Fils de Dieu a été établi, héritier de toutes choses,
par lequel aussi il a fait les mondes, qui étant le resplendissement de sa gloire et l'empreinte de sa substance,
et soutenant toutes choses par la parole de sa puissance,
ayant fait par lui-même la purification des péchés,
s'est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux,
étant devenu d'autant plus excellent que les anges, qu'il a hérité d'un nom plus excellent que lui,
car auquel des anges a-t-il jamais dit, tu es mon fils, moi je t'ai aujourd'hui engendré,
et encore moi je lui serai pour père et lui me sera pour fils,
et encore quand il introduit le premier-né dans le monde habité, il dit, et que tous les anges de Dieu lui rendent hommage,
et quant aux anges, il dit qu'il fait ses anges des esprits et ses ministres une flamme de feu,
mais quant au fils, ton trône au Dieu est au siècle des siècles,
c'est un sceptre de droite turque, le sceptre de ton règne,
tu as aimé la justice et haïs l'iniquité,
c'est pourquoi ton Dieu t'a houé d'une huile de joie au-dessus de tes compagnons,
et toi, dans les commencements, Seigneur, tu as fondé la terre,
et les cieux sont les œuvres de tes mains,
eux, ils périront, mais toi, tu demeures,
et ils vieilliront tous comme un habit, et tu déplieras comme un vêtement,
et ils seront changés, mais toi, tu es le même,
et tes anges ne cesseront point,
et auquel des anges a-t-il jamais dit, assieds-toi à ma droite,
jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour marcher pied de tes pieds.
Verset 5 du chapitre 2
Ce n'est point aux anges qu'il a assujetti le monde habité, avenir dont nous parlons,
mais quelqu'un a rendu ce témoignage quelque part, disant,
qu'est-ce que l'homme que tu te souviennes de lui,
et le fils de l'homme que tu le visites,
tu l'as fait de peu inférieur aux anges, un peu moindre que les anges ici,
tu l'as couronné de gloire et d'honneur, et l'as établi sur les œuvres de tes mains,
tu as assujetti toutes choses sous ses pieds,
car, en lui assujettissant toutes choses,
il n'a rien laissé qu'il ne lui soit assujetti,
mais maintenant, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient assujetties,
mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort,
couronné de gloire et d'honneur,
en sorte que par la grâce de Dieu, il goûta la mort pour tout,
car il convenait pour lui, c'est-à-dire pour Dieu,
à cause de qui sont toutes choses, et par qui sont toutes choses,
qu'amenant plusieurs fils à la gloire, il consomma le chef de leur salut par des souffrances,
car est celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés sont tous d'un,
c'est pourquoi il n'apparente de les appeler frères, disant,
j'annoncerai ton nom à mes frères,
au milieu de l'assemblée je chanterai tes louanges,
et encore moi je me confierai en lui,
et encore me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donné.
Puisque les enfants ont eu part au sang et à la chair, lui aussi semblablement y a participé,
afin que par la mort il rendit impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable,
et qu'il délivre à tous ceux qui par la crainte de la mort
étaient pendant toute leur vie assujettis à la servitude,
car certes il ne prend pas les anges, mais il prend la semence d'Abraham,
c'est pourquoi il dut en toute chose être rendu semblable à ses frères,
afin qu'il fût un miséricordieux et souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu,
pour faire propitiation pour les péchés du peuple,
car en ce qu'il a souffert lui-même étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés.
C'est pourquoi Frère Saint, participant à l'appel céleste,
considérait l'apôtre et le souverain sacrificateur de notre confession Jésus.
C'est la mère de Moïse au verset 5, et Christ est comme fils sur sa maison,
la maison de Dieu, et nous sommes sa maison jusque-là.
Avec le secours de l'esprit du Seigneur, présenter quelques pensées
sur ce que sont les gloires de Christ dans l'Épître aux Hébreux,
et la position de Christ, surtout en notre faveur, à notre égard,
comme le souverain sacrificateur maintenant dans le ciel.
Le fondement de cet Épître, que nous le rappelons,
a été écrit à des croyants qui étaient sortis du judaïsme,
qui étaient d'ailleurs fort en danger d'y retourner,
comme l'exemple de l'Assemblée de Jérusalem,
et l'action qu'elle a eue sur l'apôtre Paul au moment de sa capture
montre que le danger était très réel pour ces croyants juifs
de retourner au système dont la mort de Christ les avait délivrés.
On est encore dans une phase de transition dans l'histoire de l'Église.
Christ est mort, a été ressuscité, a été élevé dans la gloire.
Saint-Esprit a été renvoyé au jour de la Pentecôte,
et l'Église a été formée sur la terre et a été baptisée de l'Esprit.
Et, historiquement, les premiers croyants étaient d'origine juive.
Ensuite, le deuxième des deux pains de Lévitique 23 a été formé
dans la conversion des nations à Antioche,
et puis ensuite, lorsque l'Évangile a été prêché, a été cru dans toute la terre.
L'Église a été constituée dès lors de croyants à la fois juifs et des nations gentilles.
Alors, le privilège du peuple juif était réel, et ses privilèges cessaient.
Effectivement, tout était terminé dans l'histoire du peuple juif sur la terre,
jusqu'à l'enlèvement de l'Église,
et alors prise par Dieu, par Christ, des relations avec le peuple terrestre,
à la destruction de Jérusalem, c'est-à-dire en l'an 70.
Les dates ne sont pas très précises, les dates chronologiques des Épitres.
Il semble que l'Épitre aux Hébreux a été écrite sept ans avant la destruction de Jérusalem, en l'an 70.
De toute manière, on était près du terme de cette histoire conjointe.
En fait, la dernière phase de l'histoire du peuple juif sur la terre
est la première phase de l'histoire de l'Église, ici-bas.
Et cette phase, chers frères et sœurs, s'achève maintenant,
peut-être, effectivement, avant même que la réunion et la journée s'achèvent,
puisque nous attendons le Seigneur, et que cette phase extraordinaire de l'histoire du monde,
l'histoire de l'Église, va ainsi se terminer.
Alors, l'Épitre aux Hébreux a une voie extrêmement puissante pour nous.
Il ne s'adresse pas, évidemment, directement à nous, puisqu'il s'adresse à ces croyants juifs,
mais on y trouve de très belles instructions, et en particulier,
comme nulle part ailleurs dans les écrits du Nouveau Testament,
on trouve dans cet Épitre qui considère les chrétiens comme dans le désert, encore,
on trouve la glorieuse position de Christ comme souverain sacrificateur dans le ciel.
Alors, il y a toujours, et des contrastes et des parallèles,
entre l'histoire du peuple juif et les instructions de la loi de Moïse,
et puis la position, maintenant, spirituelle, céleste, du peuple céleste de Dieu.
Alors, le fondement même de l'Épitre se trouve dans les deux premiers chapitres.
Nous avons deux des merveilleuses gloires de Christ.
La première dans le chapitre 1, et on peut peut-être dire jusqu'au verset 4 du chapitre 2,
c'est-à-dire à la fin du premier paragraphe du chapitre 2,
nous avons les gloires de Christ comme fils de Dieu.
Ensuite, nous avons les gloires de Christ comme fils de l'homme,
chapitre 2, le verset 5, jusqu'à peu près à la fin du chapitre 2,
bien qu'ensuite, pour la première fois, soit nommée la position de Christ
comme ce miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu,
chapitre 2, verset 17.
Je suis frappé du fait que l'Épitre ne parle pas des gloires de Christ
comme roi d'Israël, comme fils de David.
Nous souvenons bien qu'à la fin de l'évangile de Jean,
lorsque le ministère du Seigneur Jésus est terminé sur la terre,
et bien Dieu a voulu que les gloires de son fils soient reconnues,
par ceux-mêmes d'ailleurs qui, pour certains d'entre eux, allaient être les premiers
à jeter la main contre Christ, à jeter des pierres contre lui,
à porter la main sur lui pour le mettre à mort.
Puisque le même peuple juif qu'il a accepté,
en rejetant les rameaux de palmiers sur son chemin,
en le reconnaissant comme roi des Juifs et comme fils de David,
cette même foule demandera de le crucifier quelques jours après.
En même temps, au tombeau de Lazare, c'était la gloire de Christ comme fils de Dieu
qui était manifestée, et Christ en même temps glorifiait Dieu
dans la puissance de la vie et de la résurrection.
Lorsqu'aux Grecs et lorsque aux disciples, au moment du dernier souper,
le Seigneur révèle qu'il allait prendre sa place dans les conseils du Dieu comme fils de l'homme,
c'est la gloire de fils de l'homme qui est là, manifestée.
Et bien ces deux gloires de fils de Dieu, nous les trouvons en hébreu 1,
et la gloire de fils de l'homme, nous le trouvons en hébreu 2.
Pourquoi la gloire de Christ comme fils de David et roi d'Israël n'est-elle pas mentionnée?
Parce que justement, le peuple juif s'accrochait désespérément
à ce côté même des révélations divines.
Il aurait bien voulu que Christ revienne pour instaurer un royaume
et que les apôtres aient les places les plus belles, les plus privilégiées
autour de Christ comme roi.
Bien non, toutes ces choses-là étaient démolies, renversées,
elles étaient reportées à plus tard parce que Christ justement, le Messie, était rejeté.
Alors maintenant que Christ est rejeté et qu'il prend sa place comme un sauveur mourant sur la croix,
il y aura des choses nouvelles, d'ordre céleste,
qui vont être introduites par justement l'œuvre de Christ, par sa mort et par sa résurrection.
La première chose qui est établie, c'est les 7 gloires de Christ comme fils de Dieu
dans le chapitre 1, et 7 témoignages sont donnés
par 7 écritures qui sont prises dans l'Ancien Testament.
Les gloires sont dans l'ordre au verset 1, au verset 2,
par lequel nous avons commencé notre lecture.
C'est que Christ est, de Dieu, établi comme héritier de toutes choses.
Pourquoi ? Parce que sa deuxième gloire, c'est d'être créateur.
Non seulement les choses ont été créées par lui,
elles ont été créées pour lui, pour la joie de son cœur,
pour le plaisir de Christ et pour sa propre gloire.
Ensuite, il est le resplendissement de la gloire de Dieu et l'empreinte même de la substance.
Il y a beaucoup plus que la similitude qui est mentionnée
lorsque Adam a été créé en Genèse 1, à l'image et à la ressemblance de Dieu.
Christ est l'expression même, la plénitude de la divinité dans un homme.
La parole incarnée, la parole faite chère,
est l'expression parfaite dans un homme de la plénitude de la divinité,
Père, Fils, Saint-Esprit.
En lui habite toute la plénitude de la divinité, de la déité,
corporellement, et vous êtes établi en lui.
Colossiens 2, verset 8, sauf erreur.
Ensuite, il faut que les choses soient soutenues.
Tout ne marche pas tout seul.
L'homme s'est désespérément acharné à retrouver le premier Big Bang,
pour essayer de trouver que sans création,
toute chose soit arrivée d'un seul coup à l'existence.
C'est une véritable folie, l'homme n'y arrivera jamais.
Et plus il s'enchaîne dans ses propres théories, plus il se couvre en fait de honte,
parce que c'est Dieu qui a créé toute chose,
c'est Christ qui a créé toute chose pour sa propre gloire.
Mais en même temps, il est celui qui soutient toute chose par la parole de sa puissance.
Si nous vivons maintenant, non seulement le souffle de la vie humaine
a été soufflé dans notre corps, corps et âme, pour que nous vivions,
mais maintenant, Christ est celui qui soutient toute chose
par la propre parole de sa puissance.
Et non seulement cela, mais il soutient l'ordre même de la création,
les démons, les saisons, toutes ces choses, les saisons fertiles,
toutes ces choses ont été promises.
Bien qu'il y ait eu de terribles malédictions par suite de la faute d'Adam et de la faute de Caïn,
en même temps, la bonté du Dieu se manifeste dans la continuation du rythme de la création.
Ensuite, cinquième gloire, c'est qu'il a fait la purification des péchés.
Il entre maintenant dans la scène de notre misère et de notre malheur
et y amène la ressource suprême de la grâce divine.
Comment a-t-il fait cela?
Bien, il a fait par lui-même la purification des péchés.
Comment l'a-t-il faite?
Il a dû devenir un homme.
Dans cet homme, Christ Jésus, il a pris notre place sous la colère de Dieu.
Ensuite, il a été ressuscité après la mort par la gloire du Père
et il s'est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux, c'est sa sixième gloire.
Cette expression, notre frère Jean, qui est là un jour, nous a présenté ces choses
d'une manière extrêmement touchante ici même, il y a quelques années.
Cette expression se trouve une quinzaine de fois dans les Écritures du Nouveau Testament.
C'est soit l'acte lui-même de Christ qui s'assied,
c'est Dieu lui-même qui le fait asseoir ou c'est lui-même qui s'assied par sa propre puissance.
Toutes ces choses concourent à celui glorieux.
C'est que après l'heure de la croix, après l'accomplissement des phases successives
de ce merveilleux et grand mystère de la piété,
et bien Christ a été élevé dans la gloire.
Dieu lui a donné la gloire afin que notre espérance et notre foi fussent en lui, fussent en Dieu.
Et puis, sa septième gloire, c'est qu'il n'y a aucune erreur possible.
Puisque Christ est le créateur de toutes choses,
il est évidemment infiniment au-dessus de tout ce qu'il a créé,
puisque c'est lui-même qui est l'origine de la création.
Il a créé ces choses pour lui.
Donc même dans l'ordre supérieur des choses,
puisque les anges sont une forme supérieure de la création divine, création céleste,
les anges de ce point de vue-là ont une position supérieure à l'homme,
et bien il est infiniment au-dessus des anges.
Et c'est ainsi qu'il nous est dit qu'il est devenu d'autant plus excellent que les anges,
verset 4, qu'il a hérité d'un nom plus excellent qu'eux.
Voilà les sept gloires de Christ comme fils de Dieu.
Alors pour les confirmer, l'apôtre, pour bien que les hébreux se sentent à l'aise,
puisqu'ils connaissaient bien les écritures de l'Ancien Testament,
l'apôtre va donner sept témoignages qui sont surtout pris dans les psaumes.
J'ai souvent pensé que le sixième était l'un des plus beaux, le plus merveilleux témoignage,
c'est celui qui est tiré du psaume 102.
Nous voyons le Messie rejeté, le Messie retranché, retranché à la moitié de ses jours,
qui annonce la gloire de Dieu, qui en appelle à la compassion de Dieu
pour qu'il ne l'arrache pas à la moitié de ses jours.
Tes années sont de génération en génération.
Toi-même tu as jadis fondé la terre, et Dieu lui-même a son Fils qui en appelle
aux compassions de son cœur, et il fallait que l'œuvre se fasse.
Et bien Dieu lui-même répond, et bien toi tu es le même, tes années ne cesseront point.
De sorte que ce nom même de Dieu dans l'Ancien Testament, le même,
est maintenant imputé à Christ dans le nouveau.
En même temps, il est bien clair que la position de Christ infiniment au-dessus des anges est confirmée
par le fait que les anges même de Dieu devaient lui rendre hommage.
C'est un sujet de tout intérêt de rechercher dans les évangiles
la manière dont la puissance angélique, les anges ont été envoyés de la part de Dieu
pour soutenir son Fils dans son chemin.
Et nous l'avons rappelé ce matin dans une prière avant la scène,
dans cette expression suprême de la douleur de Christ lorsque dans le jardin il était seul,
et bien un ange est descendu du ciel pour fortifier en face de cette angoisse du combat
des cris et des larmes et des supplications et de la sueur sanglante.
J'ai été frappé du fait que les disciples, chers frères et sœurs, étaient un jet de pierre.
Ils n'étaient pas véritablement présents.
Christ était entièrement seul dans ce combat.
De toute manière, s'ils avaient pu entendre, ils étaient déjà endormis.
Alors il a fallu que le Saint-Esprit conduise ces trois évangélistes
à nous raconter cette scène au fond.
Au moins un d'entre eux, Jean était là au moins.
Pour les trois, ils étaient endormis de tristesse.
Il a fallu que le Saint-Esprit les conduise à nous rapporter ce qui est arrivé dans cette scène
et c'est justement Hébreu 5 qui nous en donne quelque chose.
Verset 7.
Les jours s'achèrent, il avait offert avec de grands cris, avec larmes, des prières et des supplications
à celui qui pouvait le sauver de la mort.
Ayant été exaucé à cause de sa piété, quoi qu'il fût fi,
ça a pris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes.
Pour donc les gloires de Christ qui sont bien fermement établies,
elles sont pleines, complètes,
le chiffre de la perfection divine,
elles sont confirmées par cette écriture de sorte que nous recevons ce témoignage de Dieu par la foi.
Alors, ces anges, que sont-ils devenus?
Ils ont cherché à regarder de près dans cette scène nouvelle, étrange,
dans laquelle ils n'avaient point de part et au bénéfice de laquelle ils ne sont pas.
Parce que les anges sauvés n'ont pas besoin de l'œuvre de Christ
pour leur salut.
Et les anges tombés n'ont pas de place pour une restauration quelconque.
Ils sont déjà gardés dans des liens d'obscurité pour le jugement du grand jour.
Alors Christ, dans le chapitre 2, à partir du verset 5,
accomplit cette parole que quelqu'un a dite quelque part.
Et c'est David dans le psaume 8.
Au psaume 2, David reconnaît Christ comme fils de Dieu
et au psaume 8, il le reconnaît comme le fils de l'homme.
Quelqu'un a dit cela.
Quelque part, disant, qu'est-ce de l'homme que tu te souviennes de lui,
le fils de l'homme que tu le visites?
Tu l'as fait de peu inférieur aux anges.
Verset 5, chapitre 2, ça témoigne aux anges qu'il a assujetti le monde habité à venir dont nous parlons.
Et ce n'est pas non plus des anges qu'il a choisis pour en faire un peuple céleste,
pour raconter les louanges de Dieu.
Il ne choisit pas les anges, mais il choisit la semence d'Abraham, verset 16 du chapitre 2.
En même temps, celui qui avait formé même les anges,
qui avait reçu un nom plus excellent qu'eux,
qui avait été à une place telle que les anges devaient le servir, selon le conseil de Dieu,
sont-ils pas tous des esprits administrateurs envoyés pour servir Christ
et ceux qui sont au bénéfice de l'œuvre de Christ?
Et bien maintenant, les anges considèrent avec étonnement cette scène
où Christ, pour un court moment, a pris une place qui est de peu inférieure aux anges,
un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort,
parce que, justement, les saints anges de Dieu ne connaissent pas la mort.
L'homme connaît la mort par suite de la faute d'Adam et de la faute de la descendance d'Adam,
que les saints anges de Dieu n'ont.
Christ, volontairement, est entré dans la mort, justement, pour nous en délivrer.
Et c'est ce qui nous est dit au verset 14 du chapitre 2.
Nous étions tous dans la servitude, dans la crainte.
Nous étions sous la puissance de ce grand roi qui avait investi notre petite cité, notre petite ville.
Cet homme, pauvre et sage, a fait plus que délivrer la ville par sa sagesse.
Il a délivré tout un peuple pour l'amener à Dieu,
d'échecs, sacrificateurs, d'adorateurs et de rois aussi.
Alors, pour que ces choses arrivent, il a fallu que Christ,
qui prend cette place de l'humiliation, ce nom de Jésus,
Jéhovah Sauveur, c'est le nom de son avaissement,
Jésus de Nazareth, il a fallu que Christ prenne cette place dans l'humiliation
et accomplisse l'œuvre de la rédemption, l'œuvre de la croix,
par laquelle, justement, il a fait la propitiation et la purification des péchés
avant de s'asseoir à la droite de la majesté dans les hauts lieux.
Nous voyons maintenant Jésus.
C'est la première fois qu'il est question du nom de Jésus
qui est, sauf erreur, mentionné sept, huit ou neuf fois dans l'Épitre aux Hébreux.
Nous voyons Jésus, le nom de son abaissement, le nom du fils de l'homme.
A sa gloire de fils éternel, dont il demande au Père de le glorifier après l'œuvre de la croix,
j'en dis sept, trois ou quatre premiers versets,
et bien, à cette gloire, Christ ajoute, par son œuvre, sa gloire de fils de l'homme.
Nous voyons Jésus qui a été fait peu inférieur aux anges
à cause de la passion de la mort couronnée de gloire et d'honneur.
Tout le témoignage des prophètes de l'Ancien Testament
était aux souffrances qui devaient être la part de Christ
et aux gloires qui devaient suivre.
Après les souffrances, après l'humiliation,
il y a la réponse de Dieu en grâce, en gloire,
et il était impossible que la prière de Gethsemane reste sans réponse.
Et bien, Christ a reçu de son Père cette réponse en résurrection.
Il a été ressuscité par la gloire du Père.
Il a été élevé dans le ciel par la puissance de Dieu.
Jésus a été fait peu inférieur aux anges à cause de la passion de la mort,
et maintenant, il convenait pour Dieu à cause de qui sont toutes choses
et par qui sont toutes choses,
la puissance de Dieu en création.
Et puis Théophys l'est à Dieu lui-même au chapitre 2.
Et bien, il fallait, il convenait pour Dieu,
il était convenable qu'amenant plusieurs fils à la gloire,
Christ soit consommé, c'est-à-dire connaisse la suprême manifeste,
non, la suprême mesure, la plénitude de la mesure
de ce que pourrait être la souffrance.
Toutes les souffrances, les formes de souffrance que l'homme connaîtra jamais,
Christ les a connues avec en plus celles de l'expiation
que l'homme ne peut pas comprendre, ne peut pas connaître
parce qu'il faut être Dieu pour les sonder et pour les supporter.
Pourquoi ces choses devaient-elles se réaliser ?
Et bien, justement, pour que les conseils de Dieu s'accomplissent
et qu'il y ait une unité ici des sanctifiés.
Celui qui sanctifie, ceux qui sont sanctifiés sont tous d'eux.
Pour constituer un peuple de sacrificateurs et d'adorateurs,
j'annoncerai ton nom à mes frères, au milieu de l'Assemblée,
je chanterai tes louanges.
C'est le psaume 22 qui est maintenant réalisé ici.
Moi, je me confierai en lui, me voici moi et les enfants que Dieu m'a donnés.
Puisque nous étions, nous, participants à la nature humaine d'Adam,
au sang et à la chair, il fallait pour que la rédemption soit faite,
pour que la rédemption soit faite, pour que nous soyons achetés, acquis,
pour Dieu, pour Christ, par lui.
Il fallait que Christ devienne un homme, participe à la nature humaine.
Toutefois, en toutes choses, comme nous, à part le péché.
Ces choses étant ainsi accomplies,
par la puissance et la grâce de Dieu, la grâce de Christ,
et maintenant, Christ prend une place merveilleuse dans le ciel,
ayant été glorifié, s'étant assis lui-même à la droite de la majesté dans les hauts lieux,
il prend cette place glorieuse auprès de Dieu,
et maintenant, il est un souverain sacrificateur.
On notera une chose assez remarquable,
c'est qu'au chapitre 8, au verset 1,
Christ nous est présenté comme le souverain sacrificateur
qui s'est assis à la droite du trône de la majesté dans les cieux.
Donc l'expression est plus concentrée au chapitre 1, au verset 3.
Il s'est assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux.
Cette expression-même va plus loin que celle des Éphésiens,
où nous savons que la puissance de Dieu
et la mesure de cette puissance de Dieu envers Christ
est celle qui a été opérée envers nous et en nous.
Cette puissance de Dieu envers Christ
a été d'établir Christ, de le faire asseoir à sa droite
dans les lieux célestes.
Éphésiens 1, verset 20.
Et si on peut penser, comme nous le pensons,
que l'Épître aux Hébreux a bien été écrite par Paul
et constitue la quatorzième de ses Épîtres,
eh bien, on voit combien ici l'accent est mis
sur la position merveilleuse, exceptionnelle, unique, on peut le dire,
que Christ a reçu de la part de Dieu,
ensuite, de l'œuvre de la Croix.
Et même l'Épître qui dévoile l'étendue complète
des conseils de Dieu touchant Christ et l'Église
ne contient pas des expressions aussi détaillées,
aussi remarquables, aussi glorieuses
que celles de l'Épître aux Hébreux.
Pour que Christ devienne souvent un sacrificateur,
il fallait que l'œuvre de la Croix soit accomplie.
On notera d'ailleurs dans la comparaison,
puisqu'il y a souvent des comparaisons et des oppositions
entre l'enseignement de l'Épître aux Hébreux
et les choses concernant la loi et particulièrement les sacrifices,
on notera en fait que, habituellement,
l'offrande, la mise à mort d'un sacrifice,
d'une bête à l'hôtel des Reins
n'était habituellement pas l'acte de la sacrificature.
De sorte qu'on peut penser que Christ,
comme grand, miséricordieux, fidèle, souverain,
sacrificateur, prend cette place dans le ciel
après l'œuvre de la Croix, lorsqu'elle a été glorifiée
et est assise à la droite de Dieu.
Mais ces choses, ne rentrons pas,
n'essayons pas de disséquer les choses de la parole,
puisqu'il y a une continuité merveilleuse
dans le déroulement des conseils de Dieu
et dans la manière dont Christ les a accomplis
dans sa vie, dans sa mort et dans sa résurrection
et dans sa glorification à la droite de Dieu.
Maintenant, Christ est un miséricordieux,
fidèle, souverain, sacrificateur.
Dans les choses qui concernent Dieu,
parce qu'autrefois, la famille sacerdotale,
Aaron, ses enfants, ses fils,
les filles aussi à leur place,
dans une plus faible mesure,
la famille sacerdotale s'occupait
des intérêts de Dieu au milieu du peuple.
Maintenant, il y a un changement complet,
puisque tous les rachetés du Seigneur,
tous ceux qui ont la vie de Dieu,
qui sont scellés de l'Esprit-Saint,
forment cette famille dans son ensemble,
la famille sacerdotale,
il n'y a ni clergé, ni super frère
qui prennent de super décisions,
il n'y a qu'une famille où Christ est le chef.
Et cette famille est constituée
comme étant formée en une maison.
Une maison dont Christ est le chef.
Par opposition, on peut le dire,
à la maison d'Israël,
qui a été formée, au fond,
par l'instrument du ministère de Moïse
à la sortie d'Egypte.
C'est la référence qui est donnée
au chapitre 3, au verset 5.
Auparavant, donc,
il faut bien se comprendre
que c'est ensuite de l'amour de la croix
lorsque Christ a traversé
toutes les souffrances dans son corps,
dans sa vie, dans son ministère,
cette réjection du monde,
cette incompréhension, cette méchanceté,
cette indifférence.
Rien n'est plus pénible
que l'indifférence du cœur de l'homme
en face de la beauté, de la grâce
et de l'amour de Dieu.
Personne n'était intéressé par la présence de Christ
pas plus aujourd'hui qu'il y a vingt siècles.
C'est bien triste.
Il devrait en être différemment
dans l'assemblée et dans la vie
et dans le cœur du croyant.
Eh bien, il a fallu que Christ connaisse
toutes ces choses. Il a été tenté
en toutes choses comme nous,
en ce qu'il a souffert lui-même étant tenté.
Il est à même de secourir ceux qui sont tentés.
Il est évident ici
que ce n'est pas le même sens
de la tentation
que dans l'épître de Jacques
qui dit que la volonté étant amorcée
par nos convoitises et que la convoitise
ayant conçu enfant le péché,
le péché étant consommé, produit la mort.
Ici, la tentation, c'est l'épreuve.
Christ a supporté toutes ces épreuves.
A commencé au début de son ministère
par cette triple épreuve
lorsque Christ a rencontré
Satan et sa puissance dans le désert
pour essayer de le faire sortir
de son chemin d'obéissance.
Il n'en est évidemment pas question.
Christ a répondu par la parole,
par le passage du Deutéronome
qui ont fermé définitivement la bouche à l'adversaire.
Ils se sont invités à faire de même, d'ailleurs.
Alors, si Christ a supporté
victorieusement
toutes ces choses,
et bien maintenant, il est à même d'être
celui qui, pour nous,
est dans le ciel le grand, fidèle, miséricordieux
souverain sacrificateur.
Il est plus que cela. Chapitre 3, verset 1.
Il est apôtre,
souverain sacrificateur de notre confession,
Jésus. La deuxième mention
du nom de Jésus.
Ce nom qui ne sera jamais oublié.
Retranchons son nom de la terre des vivants
afin qu'on ne se souvienne plus de son nom.
On aurait bien
le temps manqué. On aurait bien
pu penser à Malachie 3.
Il y a quand même quelques-uns au milieu des orgueilleux
qui pensent au nom
du fidèle et du véritable, du saint et du véritable.
C'est ceux qui pensent à son nom.
C'est-à-dire penser au nom de Christ, cette personne
absente, c'est d'identifier avec sa personne.
Mais au milieu
d'un monde qui a rejeté Christ, qui a oublié,
qui s'est acharné depuis
20 siècles, a oublié même la mémoire
de son nom, mais il y a ceux quand même
pour qui le nom de Christ
a parfois répandu à quelque chose
de valable, à quelque chose de précieux pour notre
cœur et pour nos affections. Alors Christ,
dans cette position
d'humilité, de son nom
de Jésus, il est à la fois
l'apôtre et le souverain sacrificateur.
L'apôtre, c'est l'envoyé.
On comprend bien Christ
sorté du sanctuaire céleste
et descendu dans ce monde
pour nous visiter en grâce de la part de Dieu.
C'est la vraie pensée de l'apôtre.
En même temps, il représente
maintenant l'homme, particulièrement
le peuple céleste, les croyants
dans le désert, puisque c'est une épitre du désert
celle des hébreux, et il est
le grand souverain sacrificateur de notre
confession Jésus.
Alors il l'est d'autant plus qu'il a
une autorité dans
la maison constituée par
les croyants. Vous êtes sa maison,
Christ est chef, fils,
sur la maison de Dieu, nous sommes
sa maison, si du moins nous
retenons ferme jusqu'au bout la confession
et la gloire de notre espérance.
De ce point de vue là, on est aussi au verset 14
du chapitre 3, les compagnons du Christ,
si nous retenons ferme jusqu'au bout
le commencement de notre assurance.
Christ donc est le chef,
le chef
de la maison de Dieu,
Christ est fils sur sa maison,
nous sommes sa maison, et nous sommes
appelés les compagnons du Christ.
Il est apôtre,
il est fidèle, souverain
sacrificateur de notre confession.
Il veut un jour nous introduire dans le repos.
Le repos dans une grande mesure est un repos
qui est encore à venir, qui est encore
ce qui est notre part par la foi.
Et l'apôtre
au chapitre 4,
ça réfère à David,
au peuple d'abord qui est tombé
dans le désert parce que la parole qu'ils avaient
entendue ne leur avait servi de rien,
parce qu'elle n'était pas mêlée avec de la foi
dans ceux qui l'entendirent.
Et puis un repos qui était promis pour plus tard
et qui n'a guère été saisi par le peuple
par la foi, parce qu'il y avait trop d'esprit
d'incrédulité au milieu d'eux.
Et bien maintenant il reste un repos sabbatique
pour le peuple de Dieu, verset 9
du chapitre 4.
Et c'est David qui nous parle
de ce repos prophétiquement,
en annonçant
la position du vrai David
qui est Christ lui-même.
Il faut donc nous appliquer
à entrer déjà par la foi dans ce repos
et ne pas imiter la désobéissance
du peuple qui n'avait pas su marcher
par la foi dans le désert et
ils sont tous tombés sauf deux,
Josué et Caleb,
dont on retrouvera d'ailleurs la figure au chapitre 12,
en Christ,
comme la suprême expression
de ce que ces deux hommes de foi ont été dans leur vie.
Il faut trois choses pour nous amener
à ce repos et à traverser ce désert
grand et terrible.
Il fallait onze journées de chemin pour aller jusqu'à
l'entrée du peuple,
l'entrée du pays.
Le peuple a connu 38 à 40 ans
d'errance et de durs chemins
à cause de leurs incrédulités.
Et bien dans une mesure aussi
notre chemin est allongé lorsque
nous ne marchons pas par la foi.
Il y a trois choses qui nous sont données
à la fin du chapitre 4.
La première c'est que c'est la parole de Dieu,
cette parole sanctifiante, vivante et opérante
qui est comme une épée, l'épée de l'esprit
qui est la parole de Dieu,
une des parties
de la panoplie,
de l'armure complète de Dieu.
C'est la parole de Dieu qui est vivante
et opérante, plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants.
Et puis il y a,
pour les besoins
exprimés par la prière,
l'accès parfait au trône de la grâce de Dieu.
C'est un trône parce que c'est
une expression de puissance,
mais la puissance de Dieu s'exprime maintenant
à cause de l'œuvre de Christ.
Et par suite justement du fait que Christ est à la droite
de Dieu pour le représenter devant lui,
et bien ce trône de la puissance
s'exerce en grâce envers nous.
Et puis il y a
le grand souverain sacrificateur,
chapitre 4, verset 14,
qui maintenant a traversé les cieux.
Christ était sur la terre
au chapitre 2.
Nous le voyons glorieux,
en attendant que toute chose lui soit assujettie,
soit placée sous ses pieds,
parce que toute puissance lui a été donnée.
Il ne la réclame pas encore,
ses droits sur le monde, sur toutes les créatures.
Un jour, ses droits lui seront reconnus
universellement.
Et bien maintenant, nous le trouvons dans le ciel.
Il a traversé les cieux.
Jésus, le fils de Dieu,
nous avons un souverain sacrificateur
qui peut sympathiser à nos infirmités.
Il a été tenté, comme nous,
en toute chose, à part le péché,
à part le péché,
complètement en dehors de tout.
Il n'y a absolument rien à voir avec le péché.
Il avait été conçu de l'esprit.
Il a été loin de l'esprit.
C'est une sainte chose,
un être saint, complètement en dehors de nous
et en même temps,
qui vivait
dans un corps formé
par Dieu même, du sang et de la chair.
Habituellement,
lorsqu'il s'agit de l'homme tombé, c'est la chair et le sang.
La chair et le sang ne peuvent pas hériter du royaume de Dieu.
Ici, quant à Christ,
c'est le sang et la chair.
C'est un grand souverain sacrificateur
qui nous convient,
qui a traversé les cieux maintenant.
Alors, un souverain sacrificateur,
dans le chapitre 5,
il a été établi autrefois
pour une certaine période.
Il a été remplacé.
Et bien, quant à Christ,
non.
Il demeure éternellement cela.
Il est doublement sacrificateur selon l'ordre d'Aaron
et selon l'ordre de Melchizedek.
Aaron est souvent un type de Christ
dans le Pentateuch.
Les fils d'Aaron sont un type de l'Église habituellement.
Aaron a été un homme qui a été
non seulement rempli d'infirmités
mais qui a commis deux ou trois choses
qui sont
attristantes
sur un homme d'une telle valeur.
En particulier, l'affaire du Vaudor
au chapitre 10 du Lévitique.
Quand il voit ses deux enfants
assassinés par le jugement de Dieu,
il se tait.
Quant à Christ, rien de semblable.
Il a été le parfait Aaron.
La sainte sacrificateur est celle de Christ.
La sacrificature royale est celle de Christ aussi.
Christ
est sorti de la tribu de Judas.
Et en fait,
Moïse n'avait rien dit
touchant le droit à la tribu de Judas
d'appartenir à la famille sacerdotale, au contraire.
On ne pouvait pas mélanger les genres.
On ne pouvait pas être en même temps roi et sacrificateur.
Quand Osias s'est mêlé des choses
qui touchaient le sanctuaire,
il est sorti lépreux devant la présence du Dieu.
Au contraire, Christ,
de droit et de fait, a tous les droits.
Il est roi, il est sacrificateur.
Mais quel
merveilleux privilège de penser
que maintenant, par grâce, nous aussi,
à la suite de Christ, nous sommes formés une compagnie,
un royaume
de sacrificateurs, d'adorateurs.
Nous sommes un royaume de sacrificateurs.
Nous sommes rois et sacrificateurs
contre Dieu. Plus tard,
nous régnerons sur la terre lorsque Christ
régnera comme roi des rois et seigneur des seigneurs.
Christ, donc, a été
sacrificateur et sacrificateur
selon l'ordre d'Aaron,
et un jour le sera en perfection
selon l'ordre de Melchizedek,
c'est-à-dire la sainte sacrificature et la sacrificature
royale.
Au chapitre 6, l'apôtre
revient pour un temps sur
le danger mortel
pour ceux qui s'étaient associés extérieurement
au peuple de Dieu,
au peuple salais, c'est-à-dire
aux vrais croyants, et ceux qui,
appartenant au judaïsme,
prétendaient s'associer
extérieurement seulement,
sans un travail de cœur et de conscience,
à ceux qui étaient vraiment sauvés.
Et alors, si
on abandonnait le judaïsme
pour le christianisme, en ne
prenant que l'extérieur de la doctrine chrétienne
et en rejetant Christ,
comme derrière, il n'y avait rien,
il ne restait plus qu'un terrible jugement.
C'est le jugement de la profession sans vie.
Il ne s'agit en aucune manière, actuellement,
d'un gouvernement dont l'expression,
par exemple, a été rappelée ce matin
en encorintien 11,
en rapport avec la sainteté de la table du Seigneur et de la Seine.
Il ne s'agit en aucune manière
d'un gouvernement sur des croyants.
Il s'agit simplement de savoir si la vie est là ou non.
Pour quelqu'un qui n'a que l'apparence des choses
et qui n'a pas la vie de Dieu,
abandonner le christianisme,
c'est assurer un jugement final et définitif.
C'est une chose terrible.
D'ailleurs, au chapitre 10, où les choses sont reprises,
il nous est dit que c'est une chose terrible
de tomber entre les mains du Dieu vivant.
Si on pense que quelqu'un mourrait sans miséricorde
sur la déposition de deux témoins,
à combien plus forte raison celui qui,
en fait, crucifie le Fils de Dieu
et l'expose à l'opprobre,
sera-t-il jugé digne
d'un si terrible jugement.
Mais, quant à vous bien-aimés,
je crois que c'est la seule expression, chapitre 6,
verset 9, quant à vous bien-aimés,
et à l'apôtre, était d'assurer de choses meilleures
et qui tenaient au salut,
bien qu'ils soient obligés de parler avec une telle solennité.
Alors, nous avons, à la fin de ce chapitre 6,
quelque chose
où Christ prend cette place
de souvent un sacrificateur maintenant,
selon l'ordre de Melchizedek, la sacrificature royale.
Nous avons Christ, Jésus,
qui entre en précurseur comme nous,
au-dedans du voile.
L'image suppose encore
le rapport des choses
terrestres du tabernacle.
Il n'est jamais question du temple
dans l'Épître aux Hébreux, puisque
c'est le tabernacle au désert
qui est la figure des choses
dont l'expression est donnée
en plénitude dans l'Épître aux Hébreux.
Il y avait autrefois
des villes de refuge, lorsque celui
qui était homicide involontaire
avait l'occasion de s'échapper
pour échapper à la vengeance
du sang, parce que
pour le sang répandu, le sang
devait être répandu.
L'ordre d'ailleurs commence après Noé,
après le déluge, au moment de Noé.
Par l'homme,
le sang sera versé si l'homme a versé le sang.
Bien pour Israël, il y avait quand même
des ressources de grâce,
à condition que le péché ait été
par erreur.
Il n'ait pas été fait volontairement et par fierté.
Si un homme tendait un piège
à un frère en Israël,
il devait payer de sa vie
s'il a tenté à la vie de son frère.
Il ne savait pas s'il l'avait fait
sans le faire volontairement.
Alors, il y avait une ville de refuge,
il y en avait six, trois d'un côté du jour,
trois de l'autre. On raconte d'ailleurs
que le chemin vers ces villes
était toujours soigneusement maintenu,
il était balisé, de sorte que
celui qui était responsable
puisse s'enfuir rapidement
avant que les vengeurs ne puissent le retrouver.
Et là, il était
placé à l'abri jusqu'à la mort
du souverain sacrificateur.
Il est à la fois la ville de refuge,
il est à la fois celui qui nous garantit
comme souverain sacrificateur
que nous ne serons pas touchés
par cette vengeance.
Nous avons fait comme, nous sommes aussi coupables
que nous avions versé le sang d'un homme.
En fait, toute l'humanité est coupable
d'avoir versé le sang innocent de Christ.
Il faut bien se souvenir de ces choses.
Alors, Christ maintenant, c'est une encre,
une encre de l'âme,
et puis l'encre de l'âme, l'espérance
d'avoir Christ là-haut dans le ciel
pour nous représenter, pour nous attendre,
pour venir nous chercher, pour nous prendre auprès de lui.
Eh bien, elle est basée sur deux choses,
une promesse et un serment.
Comme Dieu est fidèle et qu'il ne peut peu mentir
parce que Dieu est le Dieu
vivant et vrai, il y a une promesse
et un serment, et ces choses nous assurent
que les choses sont bien ainsi.
Au chapitre 50, à la fin du chapitre 6,
à partir du chapitre 7,
il y a toute une série
de considérations sur
l'ordre, justement,
de la famille sacerdotale,
la position de Christ comme
souverain-sacrificateur que, au verset 26,
nous convient.
C'est celui qui est parfaitement
adapté à notre état maintenant.
Il est saint, innocent,
sans souillure, séparé des pécheurs,
élevé plus haut que tous les cieux.
Et il est en même temps garant
d'une meilleure alliance fondée
sur de meilleures promesses.
Chapitre 7, le verset 22,
et chapitre 8, le verset 6.
Alors, les promesses sont d'ordre céleste.
L'alliance n'est pas une alliance
faite entre Christ et son Église,
puisque l'Église est l'épouse de Christ.
Sauf si les gens
se laissent aller à faire un contrat de mariage
pour confirmer plus ou moins
la confiance qu'ils ont l'un dans l'autre,
ce qui est souvent le cas dans le monde,
un homme ne fait pas une alliance
avec sa femme, puisqu'ils sont
une seule chair. Ils sont Christ
et l'Église représentent
le Christ, la tête glorifiée
dans le ciel et tous les rachetés de Christ
vivant aujourd'hui sur la terre
dans quelque dénomination qu'ils se trouvent,
dans quelque lieu de la terre,
formant les membres du corps de Christ.
C'est ce corps mystique
merveilleux dont l'unité
est exprimée, célébrée
par la fraction du peuple.
Mais la nouvelle alliance,
elle sera faite, elle a été
scellée par le Sang de Christ,
elle sera faite en vertu du peuple terrestre.
Plus tard,
lorsque l'Église sera enlevée,
nous sommes dès maintenant au bénéfice
des dispositions de cette alliance,
mais beaucoup plus que cela, puisqu'en définitive
l'alliance est quand même
essentiellement en rapport avec la terre
et que nous, notre destinée, elle est céleste.
Alors cette nouvelle alliance,
elle devait remplacer l'ancienne.
Il y a eu toute une série
de dispositions dans les relations
de Dieu avec le peuple d'Israël
qui se terminaient justement
parce que les choses étaient anciennes,
vieillissaient et que ces choses
allaient disparaître.
Alors sur quoi maintenant ces choses sont-elles fondées ?
Sur le fait merveilleux
que Christ, comme grand souverain sacrificateur,
est entré dans le ciel même.
Et alors là,
le rapport se fait avec
ce qu'était la position
du grand souverain sacrificateur
une fois par an, au grand jour des expiations,
lorsqu'en Lévitique 16,
au quinzième jour
du septième mois du mois d'Étanime,
le sacrificateur entrait dans le sanctuaire.
Et il entrait avec beaucoup de précautions.
Du sang,
pour répondre aux exigences de la loi,
et le sang allait être placé sur le propitiatoire
de l'arche,
une nuée d'encens pour couvrir
l'imperfection humaine
du grand sacrificateur
qui se présentait là.
Christ, au contraire, est entré une seule fois,
non pas une fois par an,
tous les ans que la grâce de Dieu
supportait la méchanceté de son pauvre peuple,
il est entré là une fois
pour ne plus jamais sortir.
Et pourtant,
chapitre 27,
28,
chapitre 9,
verset 28,
il a offert une fois les péchés de plusieurs,
il apparaîtra une seconde fois sans péché,
c'est-à-dire n'ayant plus rien à faire avec le péché,
n'ayant plus rien à faire avec lui,
à salut à ceux qui l'attendent.
On le tendante, mais c'était de toute beauté
de faire la comparaison entre Hébreu 9
et Lévitique 16.
Le sacrificateur entrait,
le peuple devait bien se poser la question quelquefois,
en attendant que le sacrificateur ressorte,
savoir s'il ne serait pas consumé
par la puissance, par la sainteté de Dieu.
Et le peuple était là dans l'attente,
alors le sacrificateur ressortait.
Il ressortait pour ainsi dire
sur lui-même,
l'assurance que la patience de Dieu
en faveur de ce peuple
pouvait s'exprimer
parce que le sacrifice était offert,
le sang rappelait l'offrande
d'une sainte victime.
Lorsque Christ lui-même a été
le souverain sacrificateur
qui entre dans le ciel même avec son propre sang,
il est l'autel, il est la victime,
il est l'offrande.
Toutes ces choses, il les a faites
parce que autrefois,
les ordonnances de la loi de Moïse étaient l'ombre des choses
et maintenant, nous avons
la réalité même de ces choses.
Alors pour nous, qu'est-ce qu'il y a de notre part?
Maintenant que Christ est dans le ciel,
comme notre souverain sacrificateur,
qu'il est l'encre de l'âme suréferme,
qu'il est le souverain sacrificateur entrant dans le ciel même
avec son propre sang
et en obtenant une rédemption éternelle,
et bien, il nous invite
à deux choses.
Je vais terminer là-dessus puisqu'en définitive,
je pense que le sujet est infini,
autant se limiter.
Deux choses. La première chose c'est d'entrer,
la deuxième c'est de sortir.
On entre dans le ciel même
parce que Christ y est entré,
il est entré dans les lieux saints,
le voile a été déchiré,
les deux lieux saints et très saints en forme coche
sont les lieux célestes,
Christ y est, nous y entrons par la foi.
Nous sommes invités
au chapitre 10 verset 19
avec une pleine liberté à entrer dans les lieux saints
par le sang de Jésus,
par le chemin nouveau et vivant
qu'il nous a consacré à travers le voile,
c'est-à-dire sa chair.
Il y a le voile déchiré, c'est la chair de Christ,
le sang que le souverain sacrificateur portait. …