Les sept paroles de la croix
ID
jm013
Langue
FR
Durée totale
01:00:10
Nombre
1
Références bibliques
inconnu
Description
inconnu
Transcription automatique:
…
La fin du verset. Mais c'est d'ici votre heure et le pouvoir des ténèbres.
Chapitre 23, le verset 33. Et quand ils furent venus au lieu appelé Crane, ils le
crucifièrent, là, et les malfaiteurs l'un à la droite, l'autre à la gauche. Et Jésus
dit, Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font. Ayant fait le
partage de ses vêtements, ils tiraient au sort. Verset 39. L'un des malfaiteurs
qui était pendu l'injuriait, disant, N'es-tu pas le Christ, toi? Sauve-toi
toi-même et nous aussi. Mais l'autre répondant le reprit, disant, Et tu ne
crains pas Dieu, toi, car tu es sous le même jugement. Et pour nous, nous y sommes
justement, car nous recevons ce que méritent les choses que nous avons
commises. Mais celui-ci n'a rien fait qu'il ne se dût faire. Et il disait à Jésus,
Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. Et Jésus lui dit,
En vérité, je te dis, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis.
L'évangile selon Jean. Au chapitre 19, le verset 25. Jean 19, 25. Or, près de la croix
de Jésus se tenait sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas et
Marie de Magdala. Jésus donc, voyant sa mère et le disciple
qui les met se tenant là, dit à sa mère, Femme, voilà ton fils. Puis il dit au
disciple, voilà ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple l'a pris chez lui.
Matthieu 27, verset 44.
Matthieu 27, verset 44. Et les brigands aussi qui avaient été crucifiés avec lui
l'insultaient de la même manière. Mais depuis la sixième heure, il y eut des
ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure. Et vers la neuvième heure,
Jésus s'écria d'une forte voix, disant, Eli, Eli, lama sabachthani. C'est-à-dire,
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Et quelques-uns de ceux qui
se tenaient là, ayant entendu cela, disaient, Il appelle Eli, celui-ci. Et aussitôt, l'un
d'entre eux courut et prit une éponge, et l'ayant rempli de vinaigre, l'a mis au
bout d'un roseau et lui donna à boire. Mais les autres disaient, Laisse, voyons si
Eli vient pour le sauver. Et Jésus, ayant encore crié d'une forte voix, rendit
l'esprit, et voici le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en
bas. Et la terre trembla, et les rochers se fendirent, et les sépulcres s'ouvrirent jusque-là.
Ensuite dans Marc 15, verset 32 à la fin, confirme ce qui a été dit par Matthieu,
Ceux aussi, les deux brigands qui étaient crucifiés avec lui, l'insultaient. Et quand
la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la
neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant,
Eloï, Eloï, lama sabachthani, ce qui interprété est, Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné? Et quelques-uns de ceux qui étaient là présents, ayant entendu cela,
disaient, Voici, il appelle Eli. Et l'un d'eux courut, ayant rempli une éponge de
vinaigre, et l'ayant mise au bout d'un roseau, il lui donna à boire, disons, Laissez,
voyons, si Eli vient pour le faire descendre. La parole du Seigneur à ce
moment-là est en Jean 19, nous prenons la lecture au verset 28, Jean 19, 28,
Après cela, Jésus, sachant que toute chose était déjà accomplie, dit, afin que
l'écriture fût accomplie, j'ai soif. Il y avait donc là un vase plein de vinaigre.
Ils emplirent de vinaigre une éponge, et l'ayant mise sur de l'isopre, ils la lui
présentèrent à la bouche. Quand donc Jésus eut pris le vinaigre, il dit, c'est
accompli. Ayant baissé la tête, il remit son esprit.
Enfin, Luc 23, alors nous reprenons la lecture au verset 44, Luc 23, 44, Il était
environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la
neuvième heure, et le soleil fut obscurci, et le voile du temple se déchira par le
milieu, et Jésus, criant à haute voix, dit, Père, entre tes mains, je remets mon
esprit. Ayant dit cela, il expira. Et le centurion, voyant ce qui était arrivé,
glorifia Dieu, disant en vérité, cet homme était juste. Témoignage
correspondant à Marc, cet homme était le fils de Dieu. Et puis, nous pouvons lire
quand même, en Jean 19, le paragraphe des versets 31 et suivant,
Jean 19, 31, Les juifs, donc, afin que les corps ne demeurent pas sur la croix en un
jour de sabbat, puisque c'était la préparation, car le jour de ce sabbat-là était grand,
firent à Pilate la demande qu'on leur rompît les jambes et qu'on les ôta. Les
soldats, donc, vinrent et rompirent les jambes du premier et de l'autre qui était
crucifié avec lui, mais étant venus à Jésus, comme ils virent qu'il était
déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes. Mais l'un des soldats lui perça le
côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. Et celui qui
l'a vu rend témoignage, et son témoignage est véritable, et lui sait qu'il dit vrai,
afin que vous aussi vous croyez. Car ces choses sont arrivées, afin que l'écriture
fût accomplie, pas un de ces eaux ne sera cassée. Et encore une autre écriture dit,
ils regarderont vers celui qu'ils ont percé. Chapitre 20, verset 31, Ces choses
sont écrites, afin que vous croyez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et
qu'en croyant, vous ayez la vie par son nom.
Chers frères et sœurs, chers amis, nous sommes placés là, devant l'infini, devant la
merveille de l'amour et de la grâce de Dieu, et en même temps la flexible
justice de Dieu. Ces choses se sont rencontrées à la croix. La personne de
notre sauveur bien-aimé, lorsqu'il était celui qui était le sauveur du
monde, accomplissant l'oeuvre de la rédemption, l'oeuvre de l'expiation.
Le Seigneur sur la croix a prononcé, nous venons de le dire ensemble, sept
paroles, le nombre habituel connu de la plénitude divine.
Ces paroles ont une parole centrale, la quatrième, la seule qui soit répétée
deux fois dans les évangiles, la seule qui soit l'accomplissement exact d'une
prophétie du psaume 22, la seule parole qui soit une requête, un appel à Dieu, et
cette parole centrale, elle a été prononcée par le Seigneur à la fin des
heures de l'expiation, vers la neuvième heure, peu avant sa mort.
Trois paroles ont été prononcées par le Seigneur Jésus avant les heures de
l'expiation, et trois paroles ont été prononcées après les heures de
l'expiation. Dans l'ordre, les trois premières, avant les heures de
l'expiation, sont la première parole, Père pardonne leur car ils ne savent ce
qu'ils font, la deuxième parole est la promesse aux brigands qu'à la fin que
ce jour s'achève, avant que ce jour s'achève, ils seraient aujourd'hui avec Christ dans
le paradis, la troisième parole est la parole selon laquelle le Seigneur remet
sa mère selon la chair aux disciples que Jésus aimait, Jean, et en complément
remet Jean à l'affection de Marie, la mère du Seigneur Jésus, voilà ton fils,
voilà ta mère. Les trois paroles prononcées par le Seigneur Jésus après
les heures de l'expiation sont dans l'ordre, j'ai soif, et c'est ainsi la
réalisation d'une prophétie du psaume 69, c'est accompli ou elles sont
accomplies, et enfin Père entre tes mains je remets mon esprit. Pour mieux
comprendre la raison pour laquelle ces différentes paroles sont citées par les
évangélistes respectifs, il faut bien se souvenir du fait essentiel que dans
la seule offrande de Christ, l'offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois
pour toutes, comprenant les heures de l'angoisse et de l'expiation, la vie
laissée, le sang versé, il y a la réalisation en toute plénitude des
sacrifices qui auparavant étaient donnés dans le lévitique pour nous faire
comprendre ce que serait plus tard l'oeuvre de Christ. Et dans l'ordre nous
savons qu'il y avait quatre ou cinq sacrifices, les trois premiers étant des
sacrifices d'offrandes volontaires. Dans l'ordre c'était dans le chemin de Dieu
vers l'homme, l'Holocauste, l'offrande de gâteaux, le sacrifice de paix ou de
prospérité et ensuite les sacrifices pour le péché et pour le délit. Ces
sacrifices impriment aux quatre évangiles un caractère particulier qui
est d'ailleurs en rapport avec le caractère sous lequel Christ est
présenté dans ses évangiles. Et chose remarquable aussi, nous trouvons dans
plusieurs psaumes, mais en particulier dans cinq psaumes, ce caractère des
différents sacrifices qui nous présente tous quelques aspects, quelques
caractères de l'offrande du Seigneur Jésus à la croix. Dans l'ordre, l'Holocauste
se trouve présenté dans l'évangile selon Jean et dans le psaume 40, Christ
s'offre à Dieu sans tâche par l'Esprit éternel. C'est la raison pour laquelle
il répond au conseil divin, me voici oh Dieu pour faire ta volonté.
L'offrande de gâteau a son caractère dans l'évangile selon Luc. C'est la
réalisation parfaite du psaume 16. Garde-moi oh Dieu car je me confie en toi.
Aussi chers frères et sœurs, comprenons-nous facilement pourquoi les deux prières du
Seigneur Jésus adressées à son Père, la première et la dernière parole, trouvent
naturellement leur place dans l'évangile de l'offrande de gâteau de
l'homme Christ Jésus, l'homme de douleur, sachant ce que c'est que la
longueur qui est caractérisée dans tout cet évangile, non seulement par la
puissance et les témoignages de la grâce, mais par le fait que comme homme
dépendant, il dépendait de son Père et faisait tout pour accomplir sa volonté
et faire son œuvre. Le troisième sacrifice est le sacrifice de paix, le
sacrifice de prospérité qui était partagé par la famille sacerdotale et
par le peuple entier alors que la partie la plus élevée, la plus précieuse, était
offerte à Dieu. C'est plutôt le caractère de l'évangile de Marc, bien que Marc
partage avec Matthieu aussi quelque chose du caractère du sacrifice pour le
péché et pour le délit. Ensuite nous trouvons dans l'évangile selon Matthieu
le caractère du sacrifice pour le péché. Christ est la sainte victime et c'est dans
le psaume 22, le psaume de l'expiation, que nous voyons Christ ainsi portant nos
péchés, étant fait péché pour nous à la croix. Donc au sacrifice pour le péché
répond plutôt le psaume 22 et l'évangile selon Matthieu. Le sacrifice pour le délit
qui était d'ailleurs assez proche du sacrifice pour le péché a des caractères
que l'on retrouve dans le psaume 69. Bien que le psaume 69 soit moins clair que le
psaume 22. On ne trouve pas Christ complètement abandonné sous la colère
de Dieu dans le psaume 69. Sauve-moi oh Dieu car les hommes sont entrés jusque
dans l'âme. Je suis enfoncé dans une boue profonde, il n'y a pas où prendre pied.
Ce que je n'avais pas ravi, je l'ai alors rendu. Voilà le caractère du
sacrifice pour le délit. Christ qui n'avait jamais rien fait, qui ne se dut
faire, a payé pour les autres. Dans le psaume 69 nous trouvons le
sacrifice pour le délit. Et la réponse, dans ma soif il m'ont un brevet de vinaigre
qu'il a fallu dire, que le Seigneur sur la croix dise j'ai soif.
J'aurais pu dire dans le sacrifice de paix, sacrifice de prospérité, c'est dans le
psaume 85 qu'on trouve quelques traces de ce sacrifice. C'est le psaume qui est le
moins clair dans cette analogie entre les sacrifices et les psaumes qui nous
parlent des souffrances de Christ. Un caractère distinctif, merveilleux,
remarquable du psaume 22 qui nous montre bien que c'est le psaume de l'expiation,
celui qui a été parfaitement réalisé donc dans les heures de sombre, dans les
heures de l'expiation. C'est le fait que le Seigneur non seulement souffre sous la
colère de Dieu, l'épée de l'éternel désarmé sorti de son fourreau contre
Christ lui-même, il souffre aussi sous la main des hommes,
mais essentiellement aucune des souffrances mentionnées dans le psaume
22 ne sont redemandées de la main de l'homme parce que Christ souffrant de la
part de Dieu, c'est Dieu lui-même qui réglait avec son fils la question du
péché et le résultat de ce psaume 22 c'est la grâce sans mélange et les
bénédictions évidemment pour la terre anticipant pourtant les bénédictions
pour le ciel. Dans le psaume 69, dans d'autres psaumes, le psaume 40 et d'autres,
les souffrances de Christ qu'il a endurées de la part de l'homme, sous la
main de l'homme, elles seront redemandées à l'homme de sorte que l'appel à la
vengeance trouve sa place dans ces psaumes. Nous venons maintenant donc aux
paroles que le Seigneur Jésus a prononcées sur la croix. La première
parole, Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font. Nous savons que les
juifs, en voyant Christ est le Père, avaient haït est le Père et le Fils. Ils ont
évu et haït et moi et mon Père. Parce que le coeur de l'homme chez les
juifs comme chez nous, comme chez les nations, comme chez tout homme vivant sur la terre
est foncièrement mauvais et ne peut supporter ni le bien ni la lumière. Les
juifs sont acharnés contre Christ. L'évangile, les évangiles synoptiques
nous montrent la manière dont Christ a été progressivement rejeté par son
peuple. Dans l'évangile selon Jean, nous voyons immédiatement Christ rejeté
immédiatement de son peuple. Alors c'était pour ainsi dire extérieurement ou
moins, un péché par fierté, un péché que la loi ne pouvait pas pardonner. Il n'y avait
aucune compensation possible et le jugement était certain. Et pourtant.
Pierre, en acte 2, est de la part du Seigneur Jésus comme conséquence de
cette prière que le Seigneur a adressée à son Père sur la croix. C'est l'exhaussement
de cette prière que nous trouvons dans acte 2. Frères, je sais que vous l'avez fait par
ignorance comme vos chefs aussi. De sorte que ce péché prend le caractère
par suite de l'intervention de Christ sur la croix pour ce pauvre peuple méchant
et en même temps complètement ignorant et complètement aveuglé, prend ce péché
d'avoir crucifié le Fils de Dieu, de l'avoir livré alors que Pilate voulait
le relâcher. Ce caractère de péché par erreur, par
mégarde, de sorte qu'il pouvait y avoir une restauration possible. Cette
restauration a été offerte au peuple immédiatement.
Recevez Christ et alors des temps de rafraîchissement vous seront envoyés de
la part du Seigneur. Qu'a fait le peuple à ce dernier appel de la grâce ?
Eh bien, il a renvoyé au ciel par le premier martyr chrétien, Étienne, témoin
envoyé par le Seigneur lui-même, comme on avait rejeté Christ dans son
humiliation et dans son abaissement, on a rejeté le témoignage de Christ
glorieux dans la personne d'Étienne, le premier témoin qui a été lapidé pour
son témoignage. Dès lors, l'histoire publique officielle du peuple juif est
close jusqu'à la restauration de toutes choses et nous venons de lire en
Jean 19, un jour ils se retourneront vers celui qu'ils ont percé. La deuxième
parole est en rapport avec le brigand sur la croix. Au début des heures de la
croix, les choses ont commencé par le fait que ces deux brigands, l'un et
l'autre, ont insulté Christ. Il faut vraiment voir toute la misère de notre
propre coeur pour comprendre qu'on puisse s'abaisser à
s'attaquer à insulter quelqu'un qui partageait la même peine que
soi et pourtant celui qui est allé au centre n'avait rien fait qu'il ne s'est dû
faire. Alors le travail de la grâce s'opère en un seul moment, en une seule
heure et tout change pour l'un des deux brigands. L'autre continue à l'insulter
un jurier Christ et le premier touché par la grâce met en évidence ce qu'est la
crainte de l'éternel, la crainte de Dieu qui est à la fois le commencement de la
sagesse et le commencement de la connaissance. Le passage se trouve au
début du livre des Proverbes, Job 28 et je crois dans un des psaumes 111
peut-être. Cet homme est alors instruit par Dieu, enseigné par Dieu et cet esprit
de connaissance et de sagesse s'exprime dans le fait que cet homme, oubliant pour
un moment la peine de ses propres péchés, se tourne vers Christ et prend sa
défense devant tous alors que personne n'avait osé parler.
Où étaient les disciples ? Un passage des évangiles nous dit qu'ils s'étaient tous
enfuis. Jean était revenu puisqu'il est près de la croix en Jean 19. Quelques
femmes étaient là contemplant ce spectacle, contemplant ces choses. Qui a
osé parler ? Personne. Qui a pris la défense de Christ pour amener en Luc 23
le dernier et septième témoignage à l'innocence et à la justice de Christ, ce
brigand ? Oh humainement certainement son témoignage n'était qu'une guerre crédible
vivant le terme que nous employons et pourtant cet homme touché par la grâce
devient ainsi un témoin dans la main de Dieu pour déclarer que celui qui était
là pendu à côté de lui était innocent.
Trois personnes partageaient la même condamnation. Deux parce qu'ils en avaient
trop fait et que la terre ne pouvait pas les supporter. Le troisième parce qu'il
en avait trop dit sur l'état du monde et que le monde non plus ne pouvait pas
le supporter. Sauf qu'on se débarrassait de Christ pour en avoir fini avec lui, on
se débarrassait de ces deux hommes et que ce qui arrivait aux trois, l'un et aux
uns et aux autres, n'intéressait pas la société parfaitement égoïste. On ne
savait pas à la fin de ce jour ce qui arriverait. Voilà ce que sont les choses
dans ce monde et pourtant cet homme touché par la grâce va maintenant être
de la part de Dieu pour le Seigneur Jésus, la sauveur du monde sur la croix, le
premier fruit du travail de son âme. Aujourd'hui, avant que ce jour s'achève,
aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis, en vérité je te dis, aujourd'hui
tu seras avec moi dans le paradis. Le brigand avait demandé que le Seigneur
se souvienne de lui dans son royaume et la réponse du Seigneur va bien au-delà
de se souvenir simplement de cet homme dans le royaume lorsque le royaume
avenir serait instauré. C'est une place maintenant immédiatement dans le ciel,
dans la maison du Père, sa place était prête que le Seigneur promet à ce brigand.
Et remarquez l'extraordinaire précision de ces termes, c'est merveilleux.
Le Seigneur emploie le mot du paradis. Le paradis c'est un jardin perçant, un jardin
de délices, un jardin planté et arrosé. Le mot de paradis ne se trouve que
quelquefois dans l'écriture. Paul y avait été ravi pour y entendre les
paroles ineffables qu'il n'ait pas permis à l'homme d'exprimer en 2
Corinthiens 12. Celui qui devait vaincre dans l'église d'Éphèse mangerait de
l'arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu. Le premier paradis était fermé à
l'homme par la désobéissance d'Adam et les chérubins empêchés d'avoir accès à
l'arbre de vie enfermaient le chemin. Dans le nouveau paradis, le paradis de la
nouvelle création, il n'y a plus deux arbres mais un seul. Il y a une rivière, un
fleuve d'eau vide et écoutant et claquant comme du cristal qui sort du
trône de Dieu et de l'agneau et puis il y a l'arbre de vie qui porte son fruit
chaque mois et les feuilles de l'arbre sont pour la guérison des nations et le
fruit pour la nourriture de l'âme des saints.
Voilà le paradis dans lequel le brigand par pure grâce va être introduit grâce
à l'or de Christ. De sorte que si cet homme-là portait de la part de l'homme
la peine de ses péchés, un autre et de la part de Dieu en portait la peine pour
l'expier et pour rendre son âme et son être tout entier propre à entrer dans la
perfection de ce jour glorieux. Combien l'apparence des choses est infiniment
éloignée de leur réalité. Combien chers frères et sœurs avons-nous à réviser
nos jugements et à revenir à l'ordre moral des choses selon Dieu, selon la
vérité et dans l'amour. La troisième parole est en rapport avec
ce que le Seigneur Jésus dans l'expression parfaite de ses
affections humaines ressentait à ce moment. Le Seigneur n'a jamais été compris par
sa mère selon la chair. Pourtant cette femme a été honorée.
Elle a été choisie comme élue pour en font porter, donner naissance au Messie.
Le Messie est appelé quelque part en Daniel je crois l'objet du désir des
femmes. C'était dans l'Israël un désir profond d'une femme d'être choisie
justement pour donner naissance dans l'accomplissement de cette prophétie que
la Vierge enfanterait cet homme, cet enfant qui serait appelé Emmanuel, qui
mangerait du cahier et du miel. Et pendant toute sa vie le Seigneur Jésus
entièrement dévoué aux affaires de son père ne pouvait pas laisser les
affections de sa nature parfaitement à leur place, en toute perfection prédominée
par rapport à ce qui était son œuvre et la volonté de son père, l'œuvre qu'il
avait placée entre les mains, de ce que son père avait placé entre ses mains.
Sauf que si sa mère intervient il est obligé de la remettre à sa place avec
toute douceur. Et les droits de Dieu étaient imprescriptibles dans la vie de
notre Seigneur bien-aimé. Qu'est-il entre moi et toi femme, mon heure n'est pas
encore venue, lorsque sa mère venait d'intervenir aux noces de canard, mais
ne savez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon père lorsque le Seigneur
Jésus est à Jérusalem. Et maintenant l'œuvre est terminée, lui dont le cœur
était complètement à l'étroit, il avait été baptisé d'un baptême et
combien il était à l'étroit jusqu'à ce que ce baptême soit accompli. Maintenant,
il y a pour ainsi dire, son cœur peut s'épancher librement, l'œuvre est faite.
Et que va-t-il faire ? Remettre aux soins de ce disciple qui avait le secret de son
cœur qu'il avait appris parce qu'il était penché sur la poitrine de son
maître. Il va remettre au disciple que Jésus aimait sa mère sans la chair et
réciproquement remettre ce disciple qui n'aurait plus les soins de son maître
maintenant. Il en avait bien joui aux soins de sa mère.
Voilà ton fils, voilà ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple l'a pris chez
lui. Et maintenant, une autre heure se présentait. Christ avait souffert sous la
main de l'homme, supportait les railleries, les supplices effrayants,
terribles, des heures de la croix. Quelque chose d'autre se présentait
maintenant et cette scène ne pouvait pas avoir de témoin parce que c'était un
secret, un mystère entre les personnes divines. Christ qui était là, qui se
présentait lui-même maintenant comme la sainte victime. Et c'est le psaume 22 qui
nous donne le thème de cette œuvre. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné,
te tenant loin de mon salut, des paroles de mon rugissement? Je crie du jour et tu
ne réponds pas et de nuit il n'y a point de repos pour moi. Et toi, tu es saint, toi
qui habites au milieu des louanges d'Israël. Nos pères se sont confiés en
toi et tu les as délivrés. Ils se sont confiés, ils ont été délivrés. Mais moi, je suis un
vers et non pas un homme. Votre frère monsieur André Gilbert a dit quelque part,
peut-être n'y a-t-il pas d'expression plus solennelle qui nous montre l'abaissement
profond dans lequel le Seigneur Jésus est entré. Parce qu'il a été obligé de dire
que je suis un vers et non pas un homme. Voilà le thème de ce psaume de l'expiation.
Christ est juste, qui pourrait demander, mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné? Sur le moment, il ne peut pas y avoir de réponse, mais nous sommes la
réponse à ce cri d'angoisse et d'abandon du Seigneur Jésus. Mon Dieu,
c'est le Dieu fort, elle, le Dieu d'éternité, le Dieu fort, en force, en
puissance. C'est ce Dieu-là qui avait été le secours et la puissance de Christ
qui l'abandonnait. Qu'y avait-il donc pour supporter, pour soutenir Christ dans
cette heure sans pareil? Tout était contre lui maintenant. Il n'avait plus le secours
de la communion avec son père, il était abandonné. Le psaume nous montre trois
choses un peu plus loin. Avant, la réponse en résurrection et la délivrance.
Il y a l'épée, il y a la patte du chien, il y a la gueule du lion. L'épée, c'est le
jugement divin. L'épée sort de son fourreau pour visiter l'iniquité des
habitants de la terre. C'était le travail et l'oeuvre étrange et inaccoutumée de
Dieu qui s'exerçait maintenant envers son fils lui-même. La patte du chien,
voilà l'homme dans sa bassesse, dans sa vigne, dans son manque de coeur. Et puis
il y avait le lion, le lion rugissant. Christ a rencontré Satan comme le
séducteur, le serpent au désert. Il avait lié l'homme fort au désert pour
piller ses biens sur la croix et entrer dans sa demeure. Mais là, au jardin de
Gethsemane, Christ rencontre à nouveau le lion, le lion rugissant. Et par les
terreurs de la mort, le Satan cherchait à faire sortir Christ du chemin de
l'obéissance et ne va accepter de la main de son père la coupe, la colère qu'il
boirait sur la croix. Christ a eu la victoire. Il y a d'autres choses qui nous
montrent l'intensité de ce combat sans égal que Christ a remporté, que Christ a
connu. L'angoisse, il y a les vagues et les flots de la colère et du jugement de
Dieu. Plusieurs passages nous en parlent, le psaume 69, le psaume 42, d'autres aussi.
Il y a eu aussi le puits de la destruction, il y a la boue profonde. Les
eaux sont une image, un symbole du jugement, des eaux du jugement contre
Christ. Le puits, l'intensité, la profondeur dans laquelle Christ est tombé et
descendu. Pour Joseph, il y avait une citerne sans eau. Pour Jérémie, plus tard,
il y aura une fosse où il n'y avait que de la boue. Et Abedmelech, un éthiopien,
un étranger, a eu pitié du prophète et l'a sorti. Pour Christ, qui s'est occupé de
lui ? Personne. Et l'abîme était sans profondeur, sans insondrable. Que le puits
ne referme pas sa gueule sur moi. N'abandonne pas mon âme, boucheur. Tu ne
permettras pas que ton sein voie la corruption. Toutes ces choses, Christ les
a supportées. Qu'avait-il pour le soutenir dans cette heure ? Son amour pour
son père, son amour pour l'assemblée pour laquelle il se donnait lui-même, son
amour pour moi, pour vous, chers professeurs, pour lesquels Christ est mort. Et la
perfection de l'être béni. Aucun homme n'aurait pu supporter, n'était qualifié
pour accomplir cette oeuvre et ne pouvait supporter une telle chose.
Alors à l'issue de ces trois heures d'expiation, Christ pousse ce cri d'angoisse.
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? Ce cri qui est l'accomplissement du
psaume 22, présenté en Matthieu et en Marc, peut-être plus encore en Marc dans la
langue que le Seigneur utilisait, l'araméen. De toute manière, le cri est présenté et
traduit pour nous. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Alors tout de suite après, les hommes qui n'ont pas fini de se râler de Christ, de
se moquer de lui, entendant le nom d'Elie, disent, tiens, il appelle Elie celui-ci, et
qu'on ne peut pas l'accompagner. Et là, on voit qu'il n'a pas fini de se râler
de lui, il n'a pas fini de se moquer de lui, il n'a pas fini de se moquer de lui,
entendant le nom d'Elie, disent, tiens, il appelle Elie celui-ci, et qu'on va lui
geler du vinaigre. Et c'est l'occasion pour le Seigneur Jésus de prononcer la première
des trois paroles après les heures d'expiation, c'est-à-dire la cinquième parole, j'ai
soif. Cette parole est l'accomplissement du psaume 69. Dans ma soif, il monte un brevet
de vinaigre. La boisson qui a été présentée au Seigneur Jésus sur un bouquet d'hisope
au bout d'un roseau était du vin aigri, qui était la boisson des soldats romains
de l'époque. Ce n'est pas la boisson que le Seigneur a refusé de prendre avant les
heures de l'expiation, avant les heures de la croix, qui était du vin mêlé soit de
fiel, évangile selon Matthieu, soit de mire, évangile selon Marc, qui était une boisson
stupéfiante, comportée pour lui parce qu'il convenait pour Dieu, hébreux d'eux, à cause
de qui sont toutes choses et par qui sont toutes choses, que amenant plusieurs fils
à la gloire, il consomma le chef de leur salut par des souffrances. Et maintenant,
l'accomplissement de la parole devait se faire, et le Seigneur prend cette boisson.
Dans ma soif, il monte un brevet de vinaigre. J'ai soif. Pourquoi le Seigneur a-t-il du
soif? Savons que l'intensité de leur soif était intolérable pour quelqu'un sur la
croix. Et bien pour que maintenant, les eaux divines ne sont plus les eaux du jugement
pour nous parce que Christ les a supportées, ces eaux puissent rafraîchir nos cœurs,
rafraîchir nos âmes. Et les conséquences sont à la fois pour la terre et pour le ciel,
pour le temps et pour l'éternité. Citons juste quelques passages.
Jean 4. Celui qui boira de cette eau-là aura de nouveau soif, et celui qui boira de l'eau
que je lui donnerai n'aura plus soif à jamais.
Jean 7. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive.
Pour la terre. Apocalypse 7. L'agneau qui est au milieu du trône les conduira aux fontaines
des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute l'âme de leurs yeux.
C'est la seule expression qui est employée deux fois, soit pour la terre, pour les rachats
terrestres à l'issue des tribulations, soit dans l'état éternel, lorsque Dieu essuiera
toute l'âme de leurs yeux, lorsque la mort ne sera plus, parce qu'il n'y aura plus
ni deuil, ni cri, ni peine, et que les premières choses seront passées.
Pour le ciel et pour l'éternité. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive.
Eh bien, l'expression est remportée, est renouvelée à l'occasion de l'état éternel.
Apocalypse 21, le verset 6. Moi je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin,
à celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement de la fontaine de l'eau de la vie.
Et que dit l'Église dans ce dernier mouvement d'amour vers Christ qu'elle reconnaît
comme l'étoile brillante du matin. Lorsque l'Église qui a les choses qui demeurent
se tourne vers le monde et vers ceux qui ont encore soif dans leur âme.
Chapitre 22, le verset 17. L'esprit et l'épouse disent, viens, et que celui qui a soif vienne,
que celui qui veut prenne gratuitement de l'eau de la vie.
On comprend donc bien pourquoi dans l'état éternel, dans la nouvelle cité, dans la nouvelle Jérusalem,
dans le ciel, il y aura les fontaines des eaux de la vie, il y aura un fleuve d'eau,
il est éclatant comme du cristal sortant du trône de Dieu et de l'agneau.
La parole suivante, c'est « s'est accompli » ou « elles sont accomplies ».
Cette parole a deux échos. Le Seigneur savait maintenant que toutes choses étaient accomplies.
Toutes les écritures ont été accomplies en lui, à la lettre.
Deux écritures même après sa mort, nous les avons lues en Jean 19.
Le Seigneur voyait en Jean 17, dans la prière sacerdotale qu'il adresse à son Père,
que l'œuvre était déjà faite. J'ai achevé l'œuvre que tu m'as donné à faire,
mais maintenant c'était une chose accomplie.
C'est accompli, c'est un cri de victoire.
Il restait à entrer dans la mort, il restait le sang qui devait être versé et sortir du côté du Christ mort,
mais l'œuvre était faite.
Et cet écho, il y en a deux.
En Apocalypse 17, en rapport justement avec les souffrances injustement supportées de la part de l'homme,
et c'est le jugement qui en est la conséquence.
Apocalypse 16, le verset 17.
Le septième ange qui verse le dernier jugement de la coupe, la septième coupe.
Il sort du temple, du ciel, une grande voix procédant du temple disant « c'est fait ».
Et puis chapitre 21, c'est maintenant la bénédiction et l'introduction de l'état éternel.
Verset 5 écrit « car ces paroles sont certaines et véritables, et il me dit « c'est fait »
ou notre petit L, « elles sont accomplies ».
Voilà l'écho maintenant de la parole, de l'expression du Seigneur Jésus sur la croix « c'est accompli ».
Maintenant le Seigneur devait entrer dans la mort.
Comme fils de Dieu, ayant le pouvoir sur la mort, comme ayant la vie en lui-même,
la puissance de la vie impérissable, le hébreu sept,
le Seigneur allait laisser lui-même sa propre vie.
Personne ne pouvait la lui ôter.
Le Seigneur n'est absolument pas mort des conséquences de la crucifixion.
Son sang d'ailleurs, il n'est jamais mentionné que son sang ait été versé à l'occasion des clous qui l'ont attaché sur la croix.
De toute manière, si ces blessures avaient été saignantes, ce n'était pas le sang de l'expiation.
Le sang de l'expiation est autre.
Maintenant le Seigneur va entrer dans la mort.
Et Luc nous présente le côté, évidemment, de l'homme dépendant.
C'est l'accomplissement le plus merveilleux du psaume 16.
« Garde-moi, oh Dieu, car je me confie en toi ».
Lui qui avait été cet homme de prière.
Sept fois nous le trouvons en prière.
Et les huitièmes et neuvièmes fois sont la première et la septième parole de Christ sur la croix.
Maintenant, le Seigneur va dire « Eh bien Père, entre tes mains, je remets mon esprit ».
Il entre dans la mort avec un grand cri.
En possession de toute sa puissance, de toute sa force.
Et volontairement il laissait sa vie.
C'était le commandement du Père.
« A cause de ceci le Père m'aime », j'en dis.
Et en même temps, c'est l'homme dépendant qui donne son esprit, qui remet son esprit entre les mains de son Père.
Tout n'est pas maintenant terminé.
Le Seigneur entre dans la mort.
Le voile va être déchiré.
Le voile est déchiré comme conséquence de la mort de Christ dans les évangiles de Matthieu et de Marc.
Et comme conséquence des heures de l'expiation dans l'évangile selon Luc.
Ce qui montre bien le caractère distinctif des évangiles
est le fait que Luc présente les choses dans leur ordre moral.
Et après la mort, que restait-il à faire ?
Il restait encore un dernier acte de méchanceté de la part de l'homme.
Et le soldat romain dans sa brutalité sans comprendre
voulait bien s'assurer qu'on s'était débarrassé de Christ.
On voyait qu'il était mort.
Alors il perce avec sa lance le côté du Seigneur Jésus
et il en sort l'eau, le sang et l'eau.
Le sang, c'est l'expiation par la mort de Christ.
L'eau accomplit au Père la purification.
Tous deux par la mort de Christ.
Les deux autres brigands étaient encore en vie.
Il fallait terminer cette scène avant que la journée s'achève
puisque Jérusalem et le culte juif sans Dieu allaient reprendre son cours.
Et qu'allait-on faire ?
En rompant les jambes ces deux brigands, on envoyait l'un
en compagnie de Satan et de Judas qui venaient sauter la vie
et de tous les incrédules et de tous les menteurs et de tous les timides.
On l'envoyait dans la perdition éternelle
parce qu'il n'y a pas de seconde chance, cher jeune.
C'est sur la terre que se décide une fois et pour tout le sort de votre âme.
Vous n'aurez pas de seconde chance contrairement à ce qu'on annonce dans certains milieux.
L'autre brigand, cette journée s'achève
dans l'ignominie quant à cette condamnation, juste condamnation à cause de ses forfaits
mais dans la gloire auprès de Christ qui venait de donner sa vie pour lui.
Un témoignage est rendu à ces choses.
Le témoignage il est triple, il y a trois témoins.
L'esprit, présenté le premier, l'eau et le sang.
Les trois sont d'accord pour un même témoignage.
Qu'est-il ce témoignage ?
C'est que la vie est dans le Fils.
Celui qui a le Fils a la vie.
Cette vie ne peut être communiquée que par la mort.
Le chemin de la vie pour nous est ouvert par la mort de Christ.
Que son nom en soit béni éternellement.
Nous en restons par là parce que si ce sujet est infini
nous pouvons bien toucher quelques jalons.
Il y a de très profondes instructions et de très profonds enseignements
dans les paroles du Seigneur Jésus.
En pensant à la parole centrale,
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
C'est une parole qui nous exprime le centre des heures de l'expiation.
Christ est là comme le sacrifice pour le péché.
Christ est notre sauveur.
Il n'est pas notre modèle dans les heures de l'expiation.
Il est tout seul.
C'est le sacrifice pour le péché.
Nous l'avons dit tout à l'heure, c'est le psaume 22.
Le sacrifice pour le péché revêt trois caractères.
C'est important de s'en souvenir dans notre vie pratique chrétienne.
D'abord, la mort de Christ nous donne la vie par la foi.
Dieu a manifesté son amour envers nous, encore 1 Jean 4,
parce qu'il a donné Christ pour que nous ayons la vie.
Et cette vie est par la mort.
Ensuite, il fallait que notre état,
qui est caractérisé par la culpabilité,
par la souillure et par l'inimitié et l'éloignement de Dieu,
que notre état soit visité, qu'il y soit répondu en grâce par Dieu.
Et le sacrifice de Christ comme sacrifice pour le péché
répond parfaitement à ces trois choses.
A la culpabilité, il faut le pardon.
Le sacrifice de Christ y répond.
C'est les passages de Lévitique 4 et 5,
Lévitique 6 aussi, qui nous présente ce côté-là de la culpabilité et du pardon.
Il faut ensuite la purification des souillures.
Si nous sommes souillés, il faut être purifié.
La purification est surtout par l'eau,
alors que l'expiation est par le sang.
L'eau de la purification était employée une fois,
dans des circonstances mémorables,
en nombre 19 à l'occasion de la génisse rousse.
C'était aussi un sacrifice pour le péché qui était offert.
La génisse était égorgée à l'entrée de la tente d'assignation.
Une partie de son sang était placée devant le tabernacle, au voile.
Le restant, avec toute la chair, était brûlé.
Et les cendres étaient conservées pour être mélangées à une autre purification
qui était aspergée, dont l'aspiration était faite,
sur le coupable, sur celui qui s'était souillé,
dans différentes circonstances dans la vie chrétienne, pour nous.
Et il y avait une aspersion au troisième jour
et une aspersion au septième jour.
Donc à notre soudure correspond la purification
qui est opérée par la mort de Christ.
Purification immédiate, initiale, complète,
lorsque l'âme est sauvée
et que l'arpentance et la conversion sont opérées par la grâce dans le cœur.
Et purification rendue nécessaire par les soudures
que nous contractons dans la marche,
de sorte qu'il faut quelquefois revenir à la culte des reins
et quelquefois revenir à l'eau de la purification de la génisse rousse.
Le troisième caractère qui caractérise Adam, pêcheur, nous-mêmes par nature,
c'est que nous sommes ennemis et éloignés de Dieu.
Nous avons été rapprochés, approchés par le sang du Christ,
c'est lui qui est notre paix.
Mais l'inimitié a été ôtée.
Et à l'inimitié doit correspondre la réconciliation.
Réconciliation d'abord des choses créées qui ont été souillées par le péché.
De Satan dans les lieux célestes et de l'homme dans le monde, dans la terre.
Mais réconciliation aussi des croyants.
Ces deux caractères de réconciliation sont opérés par la mort de Christ.
Voilà donc ce qui correspond d'une manière pratique pour nous
l'application de l'œuvre de Christ,
de ce caractère de sacrifice pour le péché,
à notre état et à notre condition.
Les trois premières paroles nous présentent en fait, en figure, en pensée,
les œuvres de la vie, de la vie divine.
Et les trois dernières, la nature et les caractères de cette vie divine.
Pour Christ, qui était vit en lui-même,
qui vivait dans cette puissance d'une vie impérissable,
il n'était pas nécessaire de prouver les caractères de la vie
avant d'en exprimer les œuvres.
C'est la raison pour laquelle les trois premières paroles
ont cette place avant les œuvres de l'expiation.
Par contre, pour le premier martyr, nous l'avons dit tout à l'heure,
Étienne, dans le visage comme celui d'un ange,
lui devant le salais-drain qui était prêt à le condamner.
Lorsqu'on le lapide, que dit-il?
Deux choses.
Et peut-être il n'y a aucune personne à part Paul
qui soit aussi proche de Christ, son sauveur,
que ce premier martyr à ce moment-là.
Que dit-il?
Seigneur, reçois mon esprit.
La deuxième parole, Seigneur, ne leur impute point ce péché.
C'est l'inverse des paroles du Seigneur Jésus.
La première et la septième paroles sont inversées dans la bouche d'Étienne.
Pourquoi? Parce qu'il fallait d'abord qu'Étienne soit un sauvé,
soit un croyant, soit à l'abri de l'œuvre de Christ
et cette vie divine qui est Christ lui-même en lui,
pour qu'il puisse prendre alors sa place comme un faible modèle
à l'imitation du vrai et parfait modèle du Seigneur Jésus.
Ces choses n'ont-elles pas une voie pour nous?
Le Seigneur ne nous enseigne-t-il pas maintenant à ce qu'il soit notre modèle?
Et lorsqu'il prie pour ceux qui injustement non seulement le condamnaient mais le mettaient à mort,
« Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font »,
n'est-ce pas pour nous un solennel appel à ce que l'esprit de pardon mutuel,
de support, d'humilité, de renoncement dans l'amour
soit davantage exercé les uns à l'égard des autres?
Et pour ne citer que deux ou trois passages, nous lisons en Éphésiens 4,
à la suite de ce qui a été d'ailleurs dit hier par notre frère,
en Éphésiens 4, au verset premier,
« Il faut marcher d'une manière digne de l'appel dont vous avez été appelés,
avec toute humilité et douceur, avec longuementité,
vous supportant l'un l'autre dans l'amour,
vous impliquant à garder l'unité de l'esprit par le lien de la paix. »
L'œuvre de Christ, mais c'est un autre aspect de la vérité qui nous est présentée ailleurs,
qui a été brièvement touchée hier soir,
l'œuvre de Christ nous constitue tous les enfants du Dieu,
tous les rachetés du Seigneur en un seul corps.
L'unité du corps de Christ n'est pas à faire puisqu'elle a été effectuée,
réalisée et scellée par la croix et par le sang de Jésus.
Mais maintenant, son expression pratique, c'est l'unité de l'esprit
dans le lien ou par le lien de la paix.
Comment pouvons-nous y atteindre?
Parce que naturellement nous irons chacun notre propre chemin
si nous ne sommes pas exercés, si la grâce de Christ ne nous aide pas.
Et bien justement, en ne cherchant pas son propre intérêt,
en ne se plaçant pas les uns au-dessus des autres,
mais au contraire en considérant son frère supérieur à soi-même dans l'amour
et dans l'humilité à l'image de Christ.
L'onganimité support mutuel dans l'amour.
L'expression est confirmée en Colossien 3, verset 13, 12.
Vous supportons l'un l'autre, vous pardonnons les uns aux autres.
S'il a un sujet de plainte contre un autre,
comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même.
C'est certainement dans le cadre de l'Assemblée,
dans le cadre de nos relations chrétiennes fraternelles,
que ces principes doivent d'abord se réaliser.
Mais n'oublions pas non plus notre témoignage à l'égard de ce monde.
Et rappelons-nous toujours que ce qui attire dans un homme, c'est sa bonté.
Et si nous marchons dans la droiture, dans la sainteté, dans la fidélité à Christ devant ce monde,
le témoignage sera rendu dans la mesure aussi où nous aurons de l'affection et de l'amour.
Parce que ce qui attire dans un homme, c'est sa bonté.
Que dit le Seigneur Jésus ?
En typifiant, en spiritualisant les commandements de la loi de Moïse,
il donne le principe guérisseur de l'humanité que personne n'a jamais voulu appliquer dans le monde.
Comme vous voulez que les hommes vous fassent, vous aussi faites faire de même.
En fait, si les hommes faisaient cela dans le monde, tout serait changé.
Mais le monde ne peut pas le faire,
parce qu'il faut une puissance qui n'est pas dans la main de l'homme dans sa nature, dans ses péchés.
Mais le chrétien a une autre nature.
Nous sommes ainsi invités à nous supporter les uns les autres dans l'amour,
à nous considérer l'un supérieur à l'autre aussi dans l'humilité,
bien que notre douceur, le caractère de celui qui n'insiste pas sur ses droits,
notre douceur soit connue de tous les hommes.
Donc l'application pratique en instruction pour notre vie chrétienne,
cette première parole du Seigneur Jésus.
Les deux autres ont aussi une voix puissante pour nous.
Lorsque le Seigneur a sauvé le brigand
et que l'œuvre de la foi, l'œuvre de la grâce est opérée dans le cœur de cet homme
pour l'attacher à Christ, pour le sauver, pour le placer à l'abri de l'œuvre de Christ,
n'y a-t-il pas pour nous un appel à ce que l'étreinte de l'amour du Christ
soit l'étreinte de notre cœur en pensant aux âmes perdues ?
Et le ministère de l'Évangile est un des plus beaux ministères
qui soit confié aux croyants maintenant sur la terre,
amené des âmes à Christ.
Pensez au tribunal à ce qui sera le sort de ceux qui ont refusé la grâce.
Et la troisième parole, manifeste-t-elle pas en même temps
ce qu'est les relations d'affection mutuelles dans l'amour, dans l'assemblée ?
Voilà ton fils, voilà ta mère.
Et ces deux choses, elles sont résumées d'une manière puissante
et c'est là-dessus que je désirerais terminer,
dans les vérités qui sont présentées dans Colossien 1,
qui résume d'une manière remarquable l'application pratique de ce qui nous a occupé ce soir.
Chers frères et sœurs, il y a six vérités relatives soit à la première création,
soit à la nouvelle création.
Dans la première création, Christ a la première primauté,
la première prééminence, il est le premier-né de toute la création.
Pour la première et simple et essentielle raison,
qu'il est le créateur et celui qui soutient toute chose par la parole de sa puissance.
Dans la nouvelle création, Christ, après la mort, après l'heure de la croix,
est le premier-né d'entre les morts, chef-tête du corps de l'assemblée,
lui qui est le commencement, le commencement de la création, de Dieu, la nouvelle,
afin qu'en toute chose il tienne, lui, la première place.
Il y a donc deux créations, Christ est le chef de la première, Christ est le chef de la nouvelle.
Il y a ensuite deux réconciliations,
et ces deux réconciliations sont opérées par la mort de Christ et son sacrifice,
dans le caractère du sacrifice pour le péché.
La première réconciliation concerne la purification des choses créées,
soit les choses, et le ciel et les choses qui s'y trouvent,
soit la terre et les choses qui s'y trouvent.
Pourquoi ? Parce que les choses créées, la création, céleste ou terrestre,
ont été souillées, sans que la création elle-même soit coupable,
ont été souillées par l'introduction du péché de Satan dans les lieux célestes
et d'Adam et d'Ève sur la terre,
et ensuite le péché a passé à tous les hommes, la création est entièrement souillée.
Il a fallu donc que la réconciliation soit opérée,
et elle a été faite par la mort de Christ.
Il a plu à la plénitude de la divinité qui est en Christ,
que la réconciliation de toutes les choses créées soit opérée.
Et d'un autre côté, Christ, pour la nouvelle création,
a opéré la réconciliation des croyants,
et c'est le caractère de la substitution Christ,
ayant porté sur la croix les péchés des élus,
et non pas les péchés de tous les hommes.
Il s'est offert pour l'abolition du péché par son sacrifice,
mais il a opéré la substitution,
il a pris sur lui la peine de notre péché, de mon péché,
en son corps sur le bois.
De sorte que maintenant la pleine réconciliation
et de la création et des créatures sauvées
est opérée par la mort de Christ.
Il reste deux ministères qui ont été les deux confiés à Paul
et qui, je n'en doute pas, dans une mesure,
sont encore confiés à chacun d'entre nous,
soit individuellement, soit ensemble, collectivement.
Le premier ministère, il s'opère dans la première création
et c'est le ministère de l'Évangile.
La création, toute créature vivant sous le ciel
doit recevoir le message de la grâce,
le message de la bonne nouvelle de l'œuvre de Christ.
Et Paul était devenu serviteur de l'Évangile.
Ce service, pour lui, s'accomplissait avec des souffrances.
De Timothée 1, peut-être verset 18, si je me souviens bien,
les souffrances, il suggère à Timothée de les accepter,
prendre à part les souffrances de l'Évangile.
Et lui-même endurait tout pour l'amour des élus.
Il y avait un autre ministère que Paul accomplissait
et il s'en réjouissait. Il le faisait en prison.
Séparé de ce qu'avait été jusque-là sa vie, son ministère extérieur public,
qui était probablement dans une grande mesure derrière lui maintenant,
il était en prison à Rome pour encore deux ans.
Et maintenant il se réjouissait de ce qu'il restait à souffrir,
les afflictions du Christ pour son assemblée.
Paul était serviteur de l'Évangile, il était serviteur de l'Assemblée.
Son ministère d'évangélisme s'accomplissait dans la première création
pour que des âmes sauvées soient ajoutées à la nouvelle.
Et ceux qui sont ajoutés à cette nouvelle création ont besoin de soins,
ont besoin d'aide, ont besoin de soutien,
ont besoin que le Christ croisse dans leur cœur, dans leur âme.
Et c'est à cela que coopérait le ministère de Paul,
qui allait bien au-delà puisqu'il complétait la parole de Dieu
par la révélation du mystère qui était, dès auparavant,
qui avait été caché et qui était maintenant révélé.
Ces choses maintenant doivent avoir une voie puissante pour nous.
Il y a trop de tendances parmi nous à vouloir séparer ces deux ministères
de l'Évangile et de l'Assemblée.
Ces deux ministères ne sont jamais séparés dans l'Écriture,
ne peuvent pas être séparés puisqu'ils sont la même expression
sous des formes diverses de ce que Christ accomplit
pour que le propos de Dieu, en définitive, ait son cours,
que les conseils, que les desseins de Dieu s'accomplissent,
qu'il y ait de recueillir pour lui un peuple de sacrificateurs
et d'adorateurs dans son ciel, qui chante les louanges et les gloires
du Père et du Fils dans l'éternité.
Une famille céleste qui soit pour la joie du cœur du Père
et la joie du cœur du Fils.
Il faut sortir dehors pour chercher des âmes dans le monde.
Voilà le beau service de l'Évangile.
Lorsque les âmes sont sauvées, elles ont besoin de soins.
Et où doivent-elles trouver ces soins ?
Dans l'Assemblée, qui est l'hôtellerie dans laquelle l'homme
qui était tombé entre les mains des voleurs avait trouvé refuge,
avait trouvé les soins que nécessitait son état jusqu'au retour du Maître.
Chers frères et sœurs, le Seigneur va venir,
qu'il nous trouve veillants, qu'il nous trouve occupés
à ce double et merveilleux service de l'Évangile
et du service de l'Assemblée.
Et que son nom soit béni pour son amour dès maintenant et à jamais.
Et peut-être qu'on n'est plus bien déterminés
Ah ! Seigneur et Maître, Dieu de saintes têtes
A l'envers des pinceaux, à l'infini des cieux
Et à nos surpartes comme en premier
Loin de ta présence, loin de tes ravires
Notre grâce immense a tout apprécié
Loin de ta présence, loin de tes ravires
Notre grâce immense a tout apprécié
Oui, ton cœur, ton cœur, à l'envers de Dieu
Jésus, la lumière, Jésus, le salut
Sans en plus d'effets de mort dénudés
Nous avons la vie pour l'éternité
Ce nom magnifique est pour nous voyants
Quelle marvélite d'être tes enfants
Notre chance émence au divin ces jours
Entre connaissances, ferme-toi Dieu d'amour
A toi, Jésus-Rêve, moi, moi, moi, Jésus-Rêve
A toi, l'amour de Dieu, c'est la guérison des âmes
A toi, Jésus-Rêve, moi, moi, moi, Jésus-Rêve …