Les Philippiens
ID
jm014
Langue
FR
Durée totale
00:41:02
Nombre
1
Références bibliques
Php 1:1.21-23; 2:1-11; 3:1.7-12.14-15; 4:1-2.4-7.12-13.23; Act 26:29
Description
inconnu
Transcription automatique:
…
Et verset du premier chapitre.
Mon Paul et Timothée esclavent de Jésus Christ à tous les saints dans le Christ Jésus qui sont à Philippe.
Avec les surveillants et les serviteurs, grâces et paix à vous de la part de Dieu, notre Père et du Seigneur Jésus Christ.
Verset 21.
Pour moi, vivre c'est Christ et mourir un gain.
Si je dois vivre dans la chair, il en vaut bien la peine.
Ce que je dois choisir, je n'en sais rien, mais je suis pressé des deux côtés.
Ayant le désir de déloger et d'être avec Christ, car cela est beaucoup meilleur jusque-là.
Chapitre 2.
Si donc il y a quelque consolation en Christ, si quelque soulagement d'amour,
si quelque communion de l'esprit, si quelque tendresse et quelque compassion,
rendez ma joie accomplie en ceci,
que vous ayez une même pensée, ayant un même amour, étant d'un même sentiment,
pensant à une seule et même chose,
que rien ne se fasse par esprit de partie ou par vaine gloire,
mais que, dans l'humilité, l'un estime l'autre supérieur à lui-même,
chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres,
qu'il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus,
lequel, étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme un objet par avire d'être égal à Dieu,
mais s'est anéanti lui-même,
prenant la forme d'esclave, étant fait à la ressemblance des hommes,
étant trouvé en figure comme un homme, il s'est abaissé de lui-même,
étant devenu obéissant jusqu'à la mort et à la mort de la croix.
C'est pourquoi aussi Dieu, là-haut élevé, lui a donné un nom au-dessus de tout nom,
afin qu'au nom de Jésus, il se ploie tous genoux des êtres célestes et terrestres et infernaux,
et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père.
Chapitre 3e. Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur.
Chapitre 7. Les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées à cause du Christ comme une perte,
et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte à cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur,
à cause duquel j'ai fait la perte de toutes, et je les estime comme des ordures afin que je gagne Christ.
Et que je sois trouvé en Lui, n'ayant pas ma justice, qui est de la loi, mais celle qui est par la foi en Christ,
la justice qui est de Dieu, moyennant la foi, pour le connaître, Lui, et la puissance de sa résurrection,
et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, si en quelque manière que ce soit,
je puis parvenir à la résurrection d'entre les morts.
Je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j'ai été saisi par le Christ, verset 14, je fais une chose, une seule,
oubliant les choses qui sont derrière, et tendant avec effort vers celles qui sont devant,
je cours droit au but pour le prix de l'appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus.
Nous tous donc, qui sommes parfaits, ont ce sentiment.
Ensuite, il y a de l'avage des pieds, chapitre 4.
Il y a de l'avage des pieds, chapitre 4.
Ainsi donc, mes frères bien-aimés, ardemment désirés, ma joie et ma couronne,
brûlent ainsi ferme dans le Seigneur, bien-aimés,
je supplie, évaudis et je supplie saintiges d'avoir une même pensée dans le Seigneur.
Verset 4, réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, encore une fois, je vous le dirai,
réjouissez-vous que votre douceur soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche, ne vous inquiétez de rien,
mais en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications,
avec des actions de grâce.
Et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence,
gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.
Les instructions à faire, les choses qui plaisent à Dieu, verset 9,
faites ces choses et le Dieu de paix sera avec vous.
Verset 12, je sais être abaissé, je sais aussi être dans l'abondance,
en toutes choses et à tous égards, je suis enseigné,
aussi bien être rassasié qu'à avoir faim,
aussi bien être dans l'abondance qu'à être dans l'éprivation.
Je puis toutes choses en celui qui me fortifie.
La conclusion, verset 23, que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit. Amen.
On voudrait lire un verset, dans l'acte 26,
qui nous fera mieux comprendre les pensées et le cœur de l'apôtre.
26, 29, acte 26, le seul verset 29.
C'est Paul qui, devant le tribunal, répond à Agrippa, le roi d'Israël en ce moment-là.
Tu me persuaderas bientôt d'être chrétien, dit Agrippa.
Paul dit, plus ta Dieu que non seulement toi, mais aussi tous ceux qui m'entendent aujourd'hui,
vous devinciez de toute manière tel que je suis, hormis ces liens.
Ces liens ont été la part de l'apôtre.
C'est probablement le dernier souvenir que nous avons d'un apôtre libre,
au chapitre 26 des actes, lorsqu'il monte à Jérusalem, sachant pas,
il l'a dit aux anciens d'Éphèse, au chapitre 10, qu'il l'attendait,
sauf que des liens et de la tribulation l'attendait.
Effectivement, il est monté à Jérusalem pour sa capture.
Nous savons qu'il a passé deux ans de prison à Césarée et deux ans dans la prison à Rome.
C'est son premier emprisonnement.
Il a été ensuite libéré et il a écrit les Épitres à Timothée, la deuxième en particulier,
provenant aux environs de l'année 66.
Son martyr se situe aux environs de l'année 67.
Sa captivité à Rome se situerait dans les années 62-63.
Nous sommes, au moment où il a écrit les Épitres aux Philippiens, à trois ou quatre ans de son départ.
Nous avons un tableau merveilleusement rafraîchissant d'un homme qui est parfaitement libre,
complètement dégagé des circonstances, en même temps que complètement engagé,
engagé dans l'œuvre de Dieu, dans le développement, dans le déploiement
et dans la révélation des conseils de Dieu.
Dans le développement, dans le déploiement et dans la révélation des conseils
les plus élevés de Christ et de l'Église,
l'Épitre aux Éphésiens, contemporaine de l'Épitre aux Philippiens,
et en même temps, un homme qui descend suffisamment dans le détail des circonstances
pour renvoyer un esclave fugitif à son maître, c'est l'Épitre à Philemon.
C'est extraordinairement rafraîchissant de penser à ce qu'a été pour alors même temps,
rien ne peut être plus touchant que de voir la fin du ministère libre de l'apôtre,
puisqu'il est maintenant en prison,
et il parle dans ses quatre épitres de la captivité, de ses liens.
Nous avons un homme parfaitement heureux,
le seul homme qui a été heureux devant ce tribunal de gens importants et solennels,
où on voit Agrippa, qui représente toute la couloir factice du monde,
le seul homme, ses espoirs, homme prisonnier,
qui allait être prisonnier, qui était tout seul, qui n'avait point d'amis,
qui avait vieilli dans son service et qui en même temps avait un esprit
qui était perpétuellement renouvelé.
Quel bonheur ! Quelle grâce !
Plus t'as Dieu que non seulement toi,
et tous ceux qui m'entendent vous fussiez de toute manière,
telle que je suis, hors missiles.
Voilà ce que nous avons à désirer pour chacun de nous,
certainement bien qu'apôtre est un modèle qui est inimitable,
et lui-même était un modèle, celui qui a suivi Christ,
et Christ lui-même était ce modèle parfaitement inimitable.
L'apôtre peut dire d'ailleurs deux fois,
une fois avant sa captivité, une fois après,
soyez mes imitateurs, frère comme moi aussi je suis de Christ.
On trouve donc un apôtre heureux,
qui désire communiquer son bonheur à d'autres,
réjouissez-vous toujours dans le Seigneur,
la joie n'est pas séparée de la présence de Christ.
En même temps c'est un apôtre qui a connu les larmes et les peines
et les souffrances comme personne d'autre ne l'a fait,
c'était la fidélité dans le service.
En Colossien 1, il se réjouissait de ce qu'il restait à souffrir,
des souffrances, des afflictions de Christ pour l'Assemblée,
c'était la forme que prenait pour l'apôtre en prison,
son ministère à l'égard de l'Assemblée.
Il avait dépensé son énergie sans compter
pour la prédication de l'évangile aux nations,
c'était la première partie de son ministère,
la seconde partie c'était de souffrir maintenant
pour l'Assemblée, pour Christ, pour sa chère Assemblée.
Christ a souffert pour nous sauver,
maintenant le Saint-Esprit rassemble
et engage à la suite de Christ,
les serviteurs fidèles comme l'apôtre
pour rassembler au nom de celui qui rassemble.
Nous avons donc un homme qui est heureux,
un homme qui souffre,
c'est une des rares occasions où l'apôtre parle
de la raison de ses pleurs, de ses larmes.
J'en ai un verset que nous n'avons pas lu,
je retrouve au verset 18 du chapitre 3,
plusieurs marches dont je vous ai dit souvent
et dont maintenant je le dis même en pleurant,
qu'ils sont ennemis de la croix du Christ.
Paul a dû pleurer sur l'état terrible, triste de l'Assemblée.
Alors qu'était devenue cette Assemblée
si chère aux yeux de Christ, au cœur de Christ ?
Elle avait été formée dans les temps glorieux
du début de l'Église,
elle a été formée dans la puissante action
de l'Esprit-Saint au début du livre des Actes.
Il n'en restait, on ne peut pas dire
qu'il n'en restait plus grand chose
parce que l'Assemblée continuait à se former
et que restait-il de ce témoignage
puissamment formé au début ?
Eh bien, il y a du mélange.
L'apôtre est déjà arrivé à ce moment
où il est obligé de dire, chapitre 2 au verset 21,
tous cherchent leurs propres intérêts
et non pas ceux de Jésus-Christ.
Il n'est pas abandonné puisque
plusieurs ont pensé à lui,
et pas Frédéric, d'autres,
mais en fait il y a déjà le déclin
qui s'est installé dans l'Église,
dans la seconde épître à Timothée,
ce sera encore plus marqué,
puisque tous ceux qui étaient en Asie
l'avaient abandonné.
Dans sa première défense,
personne n'a été avec lui sauf Luc
et sauf Bonésiphore,
qu'il avait cherché avec beaucoup de soin
et qu'il avait finalement trouvé à Éphèse.
Alors devant l'Assemblée
qui ne va plus avoir
les soins merveilleusement attentifs
de l'apôtre,
puisque l'apôtre est maintenant en prison,
quelles sont les ressources ?
Aucune succession apostolique,
chose tout à fait remarquable.
L'apôtre ne prend pas le titre d'apôtre
et au contraire d'esclave,
esclave de Jésus-Christ
à tous les saints dans le Christ Jésus
qui sont à Philippe
avec les surveillants et les serviteurs.
Les surveillants et les serviteurs,
c'est-à-dire les évêques, les diacres,
sont ceux qui sont particulièrement
ici désignés pour donner les soins.
Mais nous sommes tous engagés dans cette œuvre.
Alors si l'apôtre disparaît
quant à son service public,
mais son œuvre reste
et ses écrits inspirés restent
jusqu'à aujourd'hui,
jusqu'à la fin de l'histoire de l'Église sur la terre,
jusqu'à la fin du monde en fait,
éternellement, puisque c'est la parole éternelle.
Et bien maintenant nous avons
les soins de Christ,
plus particulièrement Christ lui-même
et Christ est un homme.
Christ est la ressource
et le recours suprême
dans les temps de la faim,
dans les temps de la faiblesse.
Que trouvons-nous dans cet épître
qui est beaucoup moins doctrinal
que les deux épîtres aux Éphésiens
et aux Colossiens,
au moins aussi précieuse,
toutes les épîtres de Paul,
toute l'écriture est également précieuse,
nous y trouvons des ressources pratiques.
Nous y trouvons ce qu'est Christ dans notre vie.
Christ comme vie au chapitre 1,
Christ comme modèle au chapitre 2,
et comme énergie dans le chemin
de la vie chrétienne au chapitre 3
et au chapitre 4,
Christ comme joie,
comme bonheur du cœur
et comme force,
comme force intérieure,
comme force, comme énergie de l'âme,
énergie du cœur.
Chapitre 1, c'est la vie,
vivre Christ.
Notre vie c'est Christ.
Il y a point de vie
en dehors de Christ.
Christ, c'est la vie éternelle,
celui qui a le Fils, a la vie.
Mais en pratique,
il s'agit de manifester
cette vie dans le chemin,
dans la vie chrétienne,
au milieu de ce monde,
et c'est le témoignage.
Christ est ainsi
la vie de notre âme.
Christ est-il davantage
chaque jour de notre vie,
effectivement, le ressort profond
de notre vie chrétienne.
À votre emploi,
au Colossien,
page d'après, il dit
Christ tout et en tous.
Tout en tous, c'est-à-dire
comme puissance de vie
et en même temps
comme source et comme énergie
et comme centre même
des affections du cœur,
des affections de l'âme.
Pour moi, vivre c'est Christ.
Alors maintenant,
la question se posait pour Paul
et dans une mesure
elle se pose aussi
pour lui.
Le terme était proche pour Paul.
Il lui restait
probablement 4 ou 5 ans à vivre.
Il désirait d'éloger
parce que d'éloger,
être avec Christ,
c'est beaucoup meilleur,
c'est le terme.
C'est un détachement remarquable
des circonstances de souhaiter
quitter le monde.
Et en même temps,
dans l'intelligence spirituelle
qu'il lui était communiquée
que son service devait continuer
ne serait-ce que par la prière,
par l'intercession,
et bien il était précédé de 2 côtés.
Il aurait voulu en finir,
non pas pour en avoir fini
des circonstances,
mais pour être avec Christ
parce que d'éloger,
être avec Christ,
ça va être beaucoup meilleur.
Alors quelqu'un a dit
qu'il faut d'abord
que Christ soit notre vie
pour que d'éloger pour nous
et il ne le disait pas,
il laissait Christ choisir,
il savait de toute manière
qu'il valait mieux qu'il demeure
encore quelque peu ici-bas
pour être en aide aux Philippiens
et à ceux auxquels il avait
au fond consacré toute sa vie,
toute son énergie.
Pour le compte de Christ,
on peut le dire,
pour moi vivre c'est Christ,
et pour moi vivre c'est Christ,
mourir c'est un gain.
D'éloger,
c'est ce que Jean-Paul
est remarquablement manifesté
par le fait des ressources
qu'il appelait de la part de Christ
sur ceux qui occupaient son cœur.
Il présente une des remarquables prières
qu'il a présentées à Dieu
dans sa captivité,
de sorte qu'il demandait
si dans mes prières,
chapitre 1, verset 9,
que leur amour abonde encore
plus en plus en connaissance
et toute intelligence
et que le travail de Dieu
serait achevé dans le cœur
des Philippiens.
Maintenant il en revient
à ce que serait sa propre part,
il savait qu'il resterait
et que souhaitait-il,
et bien c'est que son exemple
et ses liens n'étaient pas
une faible chose pour lui,
il était le prisonnier des nations,
il souhaite dans l'épître aux Éphésiens
que les Éphésiens
qui pouvaient être frappés
par les liens de l'apôtre
de l'élection,
Christ a réalisé cette chose
en plénitude au psaume 22,
les pères sont confiés en toi,
ils sont confiés et tu les as délivrés.
Maintenant on voyait
l'homme Christ Jésus,
le serviteur parfait de l'éternel
qui était pris, qui était condamné
et la foi n'aurait pu ne pas comprendre,
il était difficile de comprendre
comment un serviteur aussi fidèle
qui avait tellement engagé
sa vie et son énergie pour Christ
devait payer son service,
c'était injuste,
les nations étaient d'une méchanceté incroyable
en se saisissant de l'apôtre
et tout ce qu'on a fait à l'apôtre
est une faible mesure
de ce qu'on a fait en puissance
de méchanceté à l'égard de Christ.
Et bien toutes ces choses,
l'apôtre les laissait aux soins du maître,
ce qu'il souhaitait
c'est que justement
ceux qui avaient peu de courage
pour annoncer l'évangile,
en voyant les liens de l'apôtre
et en voyant définitivement
ce qu'était l'évangile
et comment aussi il fallait marcher
d'une manière digne,
digne de l'évangile du Christ,
chapitre 1, le verset 27.
Mais pour continuer dans le chapitre 2,
nous avons maintenant Christ
comme un modèle.
Alors dans ce premier paragraphe du chapitre 2
qui va en définitive introduire
les réels appels
à la conscience et au cœur
pour remettre de l'ordre
dans les petites dissensions locales
de l'assemblée de Philippe,
il y a un merveilleux tableau
en opposition
entre ce qu'a été le premier homme
et ce qu'est maintenant le second homme.
Ce qu'a été le chemin d'Adam sur la terre
qui était placé ici-bas
dans les conditions aussi favorables que possible
et puis ce qu'a été le chemin de Christ
ici-bas.
Alors Adam était une créature
sortie parfaite, innocente
des mains de Dieu
formée à l'image
et à la ressemblance de Dieu.
La pensée du Dieu était de lui confier,
de lui donner une femme,
une aide qui lui corresponde,
sortie de la côte,
sous le bras, près du cœur,
près des affections,
qu'il soit une aide qui lui corresponde.
Quand il fait l'un et l'autre,
il détecte des créatures,
et bien ils ont commencé tout de suite
à chercher à ravir
ce qui n'était pas leur part.
Et puis devant les suggestions de Satan,
devant la séduction de l'arbre
de la connaissance du bien et du mal,
ils ont succombé à la tentation.
Alors qu'a fait Christ ?
Non seul lui n'était pas
il n'était pas une créature,
c'était le créateur.
Le corps saint et pur de Christ
a été formé par Dieu lui-même,
creusant des oreilles
pour qu'il écoute comme ceux qu'on enseigne.
Il était le Seigneur et Maître,
vous m'appelez ainsi,
vous faites bien car je le suis,
il a pris volontairement la place d'esclave.
Il a été le serviteur de l'éternel,
c'est-à-dire qu'il devait agir sagement.
Il était Dieu,
béni sur toutes choses éternellement,
il est devenu homme,
c'est l'anéantissement de la divinité dans l'humanité,
l'humanité glorieuse et sainte du Fils de Dieu.
Étant homme,
il s'est abaissé,
anéanti comme Dieu pour être homme,
abaissé comme homme pour être serviteur
et l'esclave de tous.
Il avait toutes choses qui lui étaient dues de droit,
il n'a rien réclamé,
cela fait partie du prix qu'il a payé
pour acheter le champ
qu'il connaissait,
qu'il lui plaisait,
qu'il plaisait à son cœur
et pour lequel il devait tout donner pour acheter.
Il a été le serviteur, l'homme,
c'est-à-dire Adam,
acquis comme esclave dès ma jeunesse.
Il a été celui dont l'oreille a été percée
par le poinçon sur le poteau.
Après six ans,
un serviteur hébreu pouvait sortir libre,
libre de toute contrainte.
Eh bien, il n'a pas voulu sortir libre,
j'aime mon maître, ma femme, mes enfants,
je ne veux pas sortir libre.
Lui, Exode 21, Deutéronome 15,
lui qui était Dieu,
il a servi,
il a servi jusqu'au bout,
il a servi sans contrainte
l'esclave volontaire.
A la fin de sa vie, on l'a estimé,
le prix d'un esclave.
Si cela est bon à vos yeux,
donnez-moi mon salaire,
sinon laissez-le,
jette-le au potier, ce prix magnifique
auquel j'ai été estimé par Dieu,
30 pièces d'argent.
Chers frères et sœurs,
j'ai fait un tour
le long du Guéhinom,
au sud de Jérusalem,
au pied de la montagne de Sion
et la montagne de David,
là où la sépulture des étrangers
est assez bonne pour eux.
Voilà ce que le monde a réservé
à Christ, le serviteur de l'éternel.
Eh bien, Christ,
il n'a pas réclamé ses droits ici-bas.
Alors, lorsque nous disputons avec le monde,
lorsque nous sommes chatouilleux à l'excès,
je le dis pour moi-même,
lorsqu'on ne pense pas que le monde
n'a pas intérêt à penser à Christ
qui était infiniment plus noble,
infiniment plus glorieux
que chacun d'entre nous
et qui n'a réclamé aucun de ses droits.
Il est venu pour servir,
il a servi, il a donné sa vie en rassom pour plusieurs.
Alors, en raison de cela,
son obéissance jusqu'à la mort
et à la mort de la croix,
la mort ignominieuse,
la mort honteuse,
et la bulle ignominie et la honte sur la croix,
sans rien dire,
en raison de cela,
le pauvre charpentier de Nazareth,
le charpentier,
le fils du charpentier,
eh bien, c'est un homme qui sera haut élevé.
Et cette gloire, c'est une gloire divine
qui lui est donnée à Christ comme homme.
Le fils de l'homme sera un jour élevé.
Dieu l'a haut élevé
et lui a donné un nom au-dessus de tout nom,
afin qu'au nom de Jésus,
si bien le souvenir de son abaissement,
tous genoux se ploient,
de tous les êtres,
célestes, tous les anges,
toutes les créatures terrestres
et les créatures infernales.
Une chose remarquable,
dans ces trois ordres de créatures,
célestes, terrestres et infernales,
les deux premières seules,
parmi les deux premières seules,
sont les élus.
Il n'y a aucune restauration,
aucune réconciliation
pour les créatures infernales.
Nous lisons au verset,
dans le chapitre Colossien 1,
verset 20,
« Il a réconcilié toutes choses
avec la plénitude de la divinité,
avec elle-même,
ayant fait la paix par le sang de sa croix,
par lui, soit les choses qui sont sur la terre,
soit les choses qui sont dans les cieux. »
Alors, toutes les créatures, un jour,
reconnaîtront que
Jésus-Christ est Seigneur
à la gloire de Dieu le Père.
Alors, au verset 12,
à partir du chapitre 2, verset 12,
ce sont les conséquences
pratiques des choses
tout à fait remarquables.
Cet épitre présente le salut
comme étant au bout de la course.
Alors, ne concluons pas
ce qui est trop souvent enseigné
dans l'Église multitude,
que c'est par des œuvres
que nous avons à accomplir notre salut.
Simplement, il s'agit du salut de la course,
non pas du salut de l'âme.
Un salut complet qui comprend
le salut de l'âme,
le salut de la course
et le salut du corps.
À la fin du chapitre 3,
il transformera le corps,
notre abaissement,
la conformité du corps, de sa gloire,
selon l'opération de ce pouvoir qu'il a,
subjectir même toute chose.
Le salut de l'âme
est par la foi en Jésus-Christ,
le Fils de Dieu m'a aimé,
s'est livré lui-même pour moi.
Nous avons la communication gratuite
sur le pied de la justice,
de la grâce, de la rédemption accomplie,
le Christ lui-même comme vie
à la conversion.
Le chemin est long,
il faut quelques fois le gâteau
sur les pierres chaudes et la cruche d'eau
pour nous soutenir lorsque nous sommes découragés.
Le chemin est très court,
lorsqu'on rejette un peu
le regard en arrière,
nous qui avançons quand même
rapidement vers la fin,
on peut en tout cas l'âge plus que mûr,
on voit que la course chrétienne
est une course rapide,
les choses sont vite passées.
Et en même temps,
la course est trop longue
pour le Christ,
il y a bien des occasions
de le déshonorer et de perdre notre vie.
Disons en passant qu'il y a une différence
entre achever l'oeuvre et achever la course.
Achever l'oeuvre,
c'est Christ qui l'a achevé,
il est le seul à l'avoir fait.
Les uns et les autres,
les hommes de foi dans les générations passées,
dans les dispensations antérieures
ou dans la dispensation chrétienne
ont coopéré à faire l'oeuvre.
Ils ont servi au Conseil du Dieu,
expression remarquable,
c'est à l'occasion de David
ayant servi au Conseil de Dieu
et s'est endormi.
Mais l'oeuvre n'est en fait achevée
que par Christ.
Le signe d'un acte,
d'une oeuvre divine,
c'est que l'oeuvre est achevée.
Il achèvera,
verset 6 du chapitre 1,
soit en rédemption,
soit en création,
soit dans l'oeuvre de la grâce
dans les croyants,
soit aussi,
soit en délit.
Ce que Dieu avait commencé,
il l'achèverait en jugement
parce que le jugement était nécessaire.
C'était une forme de sa gloire.
Pour nous il ne s'agit pas
d'achever l'oeuvre,
c'est Christ qui accomplit cette oeuvre
par les instruments divers
qu'il se désigne pour lui-même.
Nous avons achevé la course.
Et de ce point de vue-là,
un ancien et un vieillard
sont deux choses différentes.
On peut très bien avoir passé sa vie
dans la course chrétienne.
Alors pourvu que j'achève ma course,
le service que j'ai reçu de la part du Seigneur
afin qu'il l'accomplisse,
c'est un souhait précieux,
intime de l'apôtre
qu'il exprime en ouvrant son cœur
aux anciens d'Éphèse en acte 20.
Et il peut dire à son cher enfant Timothée,
en 2 Timothée 4,
eh bien voilà, j'ai achevé la course,
j'ai gardé la foi.
Nous en arrivons ici
donc au terme de la vie,
la lutte, de ce point de vue-là,
est placée au terme de la course.
C'est la raison pour laquelle
il y a tellement de scies
dans les épîtres du Nouveau Testament
et surtout dans les épîtres de Paul.
Quant à la position devant Christ,
devant Dieu,
tout est parfait, tout est irréprochable.
Nous sommes aussi irréprochables,
irrépréhensibles devant Dieu en amour.
Nous le serons lorsque le Seigneur
se présentera à son assemblée glorieuse
à lui-même, n'ayant ni tâche,
ni rite, ni rien de semblable.
C'est l'objectif de nos vies,
de notre marche, de nos cœurs,
de nos affections,
de notre robe,
puisqu'il s'agit quelque souvent
dans les vêtements de la profession
et du témoignage extérieur.
Alors travaillez à votre propre salut
avec crainte et tremblement
car c'est Dieu qui opère en vous
le vouloir et le faire.
Il s'agit donc de la course chrétienne,
nous avons un modèle,
nous avons quelqu'un que nous avons à imiter
et avant toute chose,
c'est l'apôtre du Serviteur de l'Éternel.
Ensuite pour marcher,
il faut un but,
il faut savoir où nous allons.
Alors c'est cet épître qui est,
je crois, la plus belle de toutes les épîtres
pour nous montrer comment en même temps
Christ est celui vers lequel nous nous dirigeons
et ce qui est celui qui nous soutient
dans la vie chrétienne.
Il est en même temps celui qui est
notre ressource suprême
dans les circonstances de la vie
et en même temps nous savons où nous allons.
Alors l'apôtre, probablement le même,
c'est le tableau de l'épître aux Philippiens
lorsqu'il parle de Jésus
qui est entré dans le ciel
et qui est notre précurseur pour nous
et qui est l'encre de l'âme suréferme.
C'est une image probablement en hébreu 6
de ce qu'était autrefois la ville de refuge
pour les israélites
qui étaient coupables
d'une mort sans préméditation.
Il y a un encre de l'âme,
il y a un Christ maintenant
qui a traversé les cieux,
Jésus le fils de Dieu
qui est le souverain sacrificateur
de l'âme suréferme
et c'est vers lui que nous allons
pour nous enfuir en saisissant
l'espérance proposée
de sorte que la pleine assurance
de l'espérance soit réalisée
dans les chrétiens.
Alors que fallait-il faire
pour que Christ devienne
non plus seulement le modèle
mais le but de notre course ?
Et bien il y a des choses
auxquelles il fallait renoncer.
Et ce qui était le plus précieux
à Paul avant sa conversion
c'était Gamaliel un pharisien
c'était un homme d'attribut
de Benjamin.
Benjamin incidemment d'ailleurs
est souvent synonyme de la violence.
Paul avait certainement
un caractère personnel
extrêmement affirmé.
On le voit d'ailleurs
lorsqu'il a perdu sa contenance
devant le souverain sacrificateur
qui ne l'a pas reconnu devant le Sanhedrin
avec des paroles qu'il regrette probablement.
Alors nous avons un Paul
qui était quant à la connaissance
un homme tout à fait remarquable
qui avait acquis une connaissance
dans la loi
dans tous les écrits des juifs extraordinaires
qui tenait fermement
à tout ce système juif
qui était actuellement
complètement désuet
et qui allait disparaissant
qui était remplacé par une autre dispensation
où Christ prenait on peut le dire
la place de la loi
et Paul doit désapprendre
tout ce qu'il a appris
et considérer ces choses
parce que nous n'avons pas été
attachés à ce même système
et certainement nous n'avons pas
l'énergie de l'apôtre
avant sa conversion
pour garder ces choses
avec une telle opiniâtreté.
Mais certainement dans la vie chrétienne
dans la vie tout court
nous avons des choses
que nous avons à désapprendre
pour être des chrétiens fidèles.
Et pourquoi ?
Il est impossible que le cœur soit vide.
On remplace dans notre cœur
si notre cœur n'est pas vide
il faut qu'il déborde
et si le cœur déborde de Christ
Satan ne percera rien du tout
dans la coupe de notre cœur.
Ici nous avons
les choses qui pour l'apôtre
étaient un gain
sont devenues pour lui
une perte afin de gagner Christ.
Il considère les choses comme des ordures.
C'est un acte
qui est en conséquence
de la foi de Paul
de l'énergie de sa foi
et de sa perte.
Alors la conséquence
on la trouve dans l'Épître aux Corinthiens
en Corinthien 4 sauf erreur
et bien c'est que si vraiment
le monde se rend compte
qu'on n'apprécie pas les choses
que le monde aime
bien naturellement nous deviendrons
les balayeurs du monde.
C'est une chose qui est infiniment plus
plus sensible pour l'âme
de réaliser que nous sommes
les balayeurs du monde
beaucoup plus que de considérer
qu'on peut gagner
il voulait gagner Christ
il avait une justice
qui n'était pas celle de la loi
parce que la justice de la loi condamnait
c'était une justice maintenant
qui était justifiante
qui était vivifiante
et qui l'amenait
dans la présence de Christ
pour le connaître lui
la puissance de sa résurrection
et la communion de ses souffrances.
Il y a une différence entre Paul
et Pierre
il n'avait pas été comme les douze
comme les onze en tout cas
témoin des souffrances de Christ
et c'est ce que dit Pierre
dans sa première épitre
j'habite 5
qui était témoin des souffrances de Christ
qui est part à la gloire à venir
qui doit nous être révélé
ici le connaître lui
la puissance de sa résurrection
la communion de ses souffrances
et étant rendu conforme à sa mort
on retrouve la pensée
qui est exprimée dans ces trois passages
la puissance expérimentale et pratique
de la mort de Christ
pour nous libérer d'abord de nous-mêmes
libérer du joug de la loi
du système de ce monde
de la chair, de la mort, de la loi
de nous-mêmes
vous êtes mort, votre vie est cachée
avec le Christ dans Dieu
tenez-vous vous-même pour morts aux péchés
mais pour vivants à Dieu
dans le Christ Jésus
que fait Paul expérimentalement
et la raison en fait
c'est que ces choses en pratique
lui donnent l'autorité morale
pour nous les enseigner
à la mesure où nous serons soumis
à l'écriture dans notre vie
nous aurons une capacité de témoignage
et une autorité morale
pour parler à d'autres
au monde en particulier
alors portant toujours partout dans le corps
le mourir, la mort de Jésus
afin que la vie aussi de Jésus
soit manifestée dans notre chair
dans notre corps
c'était être conforme à sa mort
à son terme
qui sera le moment où le corps de notre abaissement
sera transformé
dans un corps de gloire
selon la puissance de Christ qu'il a
de s'assujettir même
toutes choses
alors entre ce moment
où Paul a mis de côté les choses du monde
pour les considérer comme des ordures
pour gagner Christ
où au moment glorieux de la première résurrection
il sera transformé
emmené avec les élus
avec les vivants
avec les saints
ressuscités
avec les saints vivants transmus
et bien dans cette attente
il y a un but
c'est Christ
ou bien les choses qui sont derrière
pendant qu'avec effort
vers celles qui sont devant
je cours droit au but
pour le prix de l'appel céleste de Dieu
dans le Christ Jésus
je voudrais suggérer à nos chers jeunes
qu'ils apprennent de leur jeunesse
une leçon
d'apprendre avec effort
vers celles qui sont devant
effectivement soit dans les choses du monde
mais avant tout dans les choses
de la vie chrétienne
il ne faut pas se nourrir
du passé
et sauf
le passé a été l'occasion pour nous
d'apprendre des leçons
dans la présence de Christ
lorsque ces choses sont apprises
on oublie les choses du passé
et on tend avec effort
vers celles qui sont devant
mais dans la mesure où on se nourrit
de ses fautes
de ses insuffisances
de ses faiblesses
on ne progresse guère
l'apôtre indique qu'ici
c'est en oubliant les choses qui sont derrière
qu'il tend avec effort
vers celles qui sont devant
en pratique
c'est la puissance de Christ
expérimentalement goûtée
dans la vie chrétienne
alors il y a un double ressort
au chapitre 4
les deux facteurs vont ensemble
la joie de l'éternel sera votre force
c'est ce qu'il dit en Éémie
lorsque le peuple pleure justement
sur l'abandon de la loi
ne vous affligez pas
la joie de l'éternel est votre force
personne n'aurait pu être plus mal placé
humainement parlant que Paul
pour nous parler de la joie
puisqu'il était seul, prisonnier, âgé
je crois qu'il y avait à ce moment là
un soldat romain qu'il gardait
il n'avait aucun moment à lui
il voyait son œuvre extérieurement anéantie
il était tout seul avec ses pensées
mais il avait Christ avec lui
et il peut dire ainsi
réjouissez-vous toujours dans le Seigneur
la joie ne passe en dehors de Christ
autrement c'est une joie factice
une joie éphémère
et qui ne laisse après justement
que regret et dégoût
peut dire un de nos quantiques
au contraire la joie goûtée avec Christ
elle est éternelle
cette joie accomplit la joie de Christ
à ses chers disciples
à la nuit même où il est livré
dans les dernières paroles qu'il leur a donné
dans les chapitres 14 à 16
de l'évangile selon Jean
réjouissez-vous toujours dans le Seigneur
encore une fois je vous le dirai
auparavant dans le premier paragraphe
du chapitre 4
l'apôtre avait touché quelque chose
mon beau-père disait que cet épitre
aux philippiens expérimental avant tout
était l'épitre du lavage des pieds
il faut d'abord que Christ soit présenté
dans ses différentes gloires
pour que les deux sœurs
qui avaient un différent
probablement il y avait d'autres choses
dans cette assemblée
bien qu'il y ait eu beaucoup d'énergie
et beaucoup de fidélité à Christ
pour que ces deux sœurs revoient leur voix
revoient leur situation ensemble
et qu'elles aient une même pensée
dans le Seigneur
tout est toujours rapporté au Seigneur
qu'il y ait quelque consolation en Christ
quelque soulagement d'amour
quelque communion de l'esprit
quelque tendresse et quelques compassions
chapitre 2 verset 1
et au chapitre 4 maintenant
l'apôtre applique ces choses
à ces deux sœurs qui avaient un différent
alors réjouissez-vous toujours dans le Seigneur
deux choses sont promises
lorsque les prières sont présentées
sans s'inquiéter
mais avec confiance
lorsque nous présentons nos requêtes à Dieu
avec des prières et des actions de grâce
alors la paix de Dieu
laquelle surpasse toute intelligence
la douceur est un caractère du chrétien
ce caractère de celui qui n'insiste pas sur ses droits
la douceur la débonerté du Christ
cette douceur qui était le caractère de Moïse
qui pourtant une ou deux fois
s'est mis dans une ardente colère
non pas seulement devant le Pharaon
mais même à l'égard des fils d'Israël
devant tant d'infidélité
mais la douceur elle doit être connue de tous les hommes
insister sur nos droits
n'est pas un témoignage que le chrétien
peut rendre à Christ dans ce monde
et alors comme il faut que la ressource
vienne de Dieu, vienne de Christ
c'est par des prières, des supplications
la prière est l'arme
offensive du chrétien avec la parole
et bien cette prière
qui exprime notre dépendance de Dieu
est la source pour nous
d'une paix intérieure
une paix qui était goûtée par Paul au fond de sa prison
et qui peut être goûtée dans la vie quotidienne
de chacun de nous
la paix de Dieu garde nos cœurs et nos pensées
dans le Christ Jésus
l'autre côté
c'est lorsque effectivement
dans un bon état moral
nous réalisons, nous marchons
dans les choses qui plaisent à Dieu
toutes ces choses qui sont décrites au verset 8
alors c'est le Dieu de paix
qui sera avec nous
je ne rentre pas dans les détails
l'expression se trouve sauf erreur
sept fois dans les Épitres de Paul
cette expression du Dieu de paix
ou Seigneur de paix, Thessaloniciens 5
est une expression caractéristique
des Épitres de Paul
ce qui confirmerait
bien que la parole ne le dise pas
que Paul est l'auteur de l'Épitre aux Hébreux
ce qui ne change rien
ni dans un sens ni dans l'autre
à l'autorité de l'apôtre
et l'autorité de cet Épitre
inspiré comme les autres
le Dieu de paix alors sera avec vous
nous avons la paix de Dieu dans notre cœur
et nous avons la communion
avec celui qui est avec nous
comme le Dieu de paix
c'est le caractère des prophètes fidèles d'autrefois
l'éternel devant qui je me tiens
Dieu est avec Joseph
David
Ezechias sauf erreur
avant tout avec Christ
mais pour Christ Dieu était avec lui
il y avait quelque chose de plus
Dieu était en lui
en lui habite toute la plénitude de la divinité
alors au fond de sa prison
Paul a la guerre de ressources
il avait la joie intérieure
la communion avec son sauveur
avec Christ
mais il était quand même capable de tout
et avec la joie et la force
et la supériorité pratique du chrétien
sur les circonstances
j'avoue que après bien des dizaines d'années
de vie chrétienne
je ne peux pas dire en être là
mais quand même
Christ est la seule joie de notre cœur
mais aussi il a la seule force du chrétien
je puis toute chose en celui qui me fortifie
pour que cette force s'exerce
il faut que ma puissance
soit mise de côté
et que notre propre faiblesse soit acceptée
quand je suis faible
alors je suis fort
ma puissance accomplie dans l'infirmité
un frère qui est mort il y a
quelques années
après de profondes souffrances
pouvait dire qu'il fallait pratiquement toute la vie
pour comprendre les deux phases
de 2 Corinthiens 12
ma grâce te suffit
mais ma puissance s'accomplit dans l'infirmité
je me réjouirai, je me glorifierai
Paul trouvait sa joie, la joie de son cœur
à sa propre faiblesse
parce qu'alors c'était
venu d'ailleurs, c'est à dire
venu de Christ, je puis toute chose
en celui qui me fortifie
néanmoins vous avez bien fait de prendre part à mon affliction
Paul était détaché de tout
il n'avait besoin de rien dans sa prison
et pourtant le parfum du don
qu'avaient envoyé les philippiens
alors que personne ne s'était occupé de lui
ni les riches corinthiens
ni d'autres
eux qui étaient de Macédoine
qui avaient dans une extrême pauvreté
donné de leur propre pauvreté
pour les secours de l'apôtre
ce parfum du don des philippiens
n'était pas perdu pour la gloire de Christ
que la grâce de Christ soit avec nous jusqu'à la fin …