Zacharie 3
ID
pf005
Langue
FR
Durée totale
00:58:53
Nombre
1
Références bibliques
Zacharie 3
Description

Transcription automatique:
…
Le prophète Zacharie, nous lirons le chapitre 3,
et il, c'est l'ange dont il est question dans le chapitre 1er,
il me fit voir Josua, le grand sacrificateur, debout, devant l'ange de l'Eternel,
et Satan se tenant à sa droite pour s'opposer à lui.
Et l'Eternel dit à Satan que l'Eternel te tend, ce Satan,
que l'Eternel qui a choisi Jérusalem te tend, celui-ci,
n'est-il pas un tison sauvé du feu ?
Et Josua était vêtu de vêtements sales et se tenait devant l'ange.
Et l'ange prit la parole et parla à ceux qui se tenaient devant lui,
disant, ôtez de dessus lui les vêtements sales.
Et il lui dit, regarde, j'ai fait passer de dessus toi ton iniquité,
et je te revets d'habits de fête.
Et je dis qu'ils mettent une tiare pure sur sa tête.
Et ils mirent la tiare pure sur sa tête et le revêtirent de vêtements.
Et l'ange de l'Eternel se tenait là.
Et l'ange de l'Eternel protesta à Josua, disant,
ainsi dit l'Eternel des armées, si tu marches dans mes voies,
et si tu fais l'acquis de la charge que je te confie,
alors tu jugeras aussi ma maison,
et tu auras aussi la garde de mes parvis,
et je te donnerai de marcher au milieu de ceux-ci qui se tiennent devant moi.
Écoute, Josua, grand sacrificateur,
toi et tes compagnons qui sont assis devant toi,
car ce sont des hommes qui servent de signe.
Car voici je ferai venir mon serviteur le germe,
car voici la pierre que j'ai placée devant Josua.
Sur cette seule pierre, il y aura sept yeux.
Voici j'engraverai la gravure de l'Eternel des armées,
et j'ôterai l'iniquité de ce pays en un seul jour.
En ce jour-là de l'Eternel des armées, vous convirez,
chacun son prochain sous la vigne et sous le figuier.
Et nous ajoutons un verset dans la seconde épître aux Corinthiens
qui se lie à ce que nous venons de lire
dans le chapitre premier de la seconde aux Corinthiens.
Au verset 19 du chapitre premier de la seconde aux Corinthiens,
car le Fils de Dieu Jésus-Christ,
qui a été prêché par nous au milieu de vous,
savoir par moi et par Sylvain et par Timothée,
n'a pas été oui et non.
Mais il y a oui en lui,
c'est-à-dire la note, la constatation de toute la vérité divine.
qui est effectuée dans la personne de Christ.
Il y a oui en lui,
car autant il y a de promesses de Dieu en lui,
et le oui, et on lui amène à la gloire de Dieu par nous.
Nous avons évoqué hier soir, chers amis,
les circonstances d'un résidu remonté de la captivité babylonienne
dans des conditions très difficiles,
dans des conditions d'affaiblissement, de pauvreté,
qui n'avaient plus rien de commun avec leurs devoirs d'autrefois.
C'en était fini.
La couronne était tombée par terre,
mais elle n'a pas été relevée.
La sacrificature avait perdu ses signes distinctifs,
signes qui étaient pour le sacrificateur des signes pour gloire et pour ornement,
les urines et les tumines.
L'arche n'est pas remontée de la captivité.
C'est par un effet de la miséricorde de Dieu qu'un petit reste,
50 000 personnes ont quitté les provinces de l'Empire autour de Babylone
pour remonter grâce à l'édite de Cyrus,
ce deuxième grand chef de la seconde monarchie gentille,
l'Empire Médoperce ayant succédé à l'Empire babylonien,
et ce grand homme, ce grand général,
dont Dieu avait déjà fixé l'attache et donné le nom dans le prophète Esaïe,
a donc permis à tous ceux qui le désiraient de quitter les provinces de l'Empire
pour retourner dans la terre d'Israël.
C'était un édit remarquable car, vous le savez bien,
nous l'avons lu souvent et l'histoire ne fait que le confirmer,
l'Empire Médoperce était comparé à l'ours dans Daniel 7,
c'est-à-dire à un animal cruel et qui est en train de manger beaucoup de chair.
Les trappeurs au Canada racontaient, paraît-il, il y a bien longtemps déjà,
ces choses ont sans doute changé depuis,
mais quand un ours était pris dans un piège et qu'il était rendu, donc, inoffensif,
mais il fallait un cœur particulièrement bien trempé pour l'approcher,
tellement les cris de cet animal, la colère qu'il manifestait
était impressionnante au point que chacun était glacé des froids.
L'ours, animal cruel, parle d'ailleurs du danger de rencontrer une ours privée de ses petits.
Eh bien, le représentant de cet empire a promulgué un édit de grande tolérance.
Pourquoi ? Parce que Dieu est derrière la scène.
Quels que soient les grands faits dont les hommes se vantent quant à la conduite des nations,
en fait, le char des nations, dans ce prophète Zacharie dit même,
il nous est montré tiré par des chevaux, roulant dans une vallée et entre des montagnes d'airain,
de sorte que les hommes se vantent de leurs calculs politiques,
s'appuient sur leurs exploits militaires.
Mais en fait, c'est Dieu qui conduit la scène.
C'est la providence de Dieu qui est à l'œuvre.
Et quoique nous ne la comprenions pas,
et même si nous estimons souvent que les circonstances du monde
vont à l'encontre de ce que nous estimerions légitime selon la pensée de Dieu,
Dieu n'oublie jamais le but qu'il a devant lui.
Et demain, il le manifestera, après que la providence aura cessé ses effets,
car ce sera demain l'accomplissement de la prophétie qui fera cesser ce qui a cours aujourd'hui
et qui introduira des faits tout particuliers,
c'est-à-dire l'intervention directe de Dieu à l'égard des choses du monde
pour établir ce qu'il a toujours devant lui,
la gloire de son Fils comme Fils de l'homme,
sous les pieds duquel il a placé toutes choses dans les cieux et sur la terre,
lui donnant l'autorité suprême,
parce que l'homme qui a été abaissé, qui a été humilié,
c'est celui que Dieu a élevé,
et là où sa gloire a été la plus foulée aux pieds,
c'est là qu'elle sera déployée dans tout son éclat.
Nous n'oublions pas que tout a commencé à Jérusalem et tout se termine à Jérusalem.
Et là, à quelques distances de l'endroit où sa croix a été plantée,
c'est là qu'il vient, pose ses pieds sur la montagne des oliviers,
tout œil le verra, mais ce sera alors pour la terreur
de tous ceux qui auront affaire avec lui en jugement.
Donc, selon la miséricorde de Dieu qui avait incliné le cœur de Cyrus,
Cyrus est remonté à Jérusalem.
Première chose qu'ils ont faite,
première tâche à laquelle ils se sont attachés,
c'est, au lieu de recourir à tous les moyens nécessaires
pour se refaire un peu des conditions normales,
avant toute autre chose,
combien cela est parlant pour nous,
ils cherchent l'emplacement de l'hôtel,
et ils rétablissent l'hôtel sur son emplacement.
L'hôtel, le sacrifice de Christ, l'emplacement de l'hôtel,
en même temps que le sacrifice,
que le côté du souvenir dans le mémorial,
le côté de la communion.
Car nous savons bien qu'il y a deux côtés.
Au mémorial que nous avons le privilège de célébrer
chaque premier jour de la semaine,
il y a ce que ce mémorial est du Seigneur à nous.
Le mémorial, le souvenir des souffrances qu'il a endurées pour nous.
Mais il y a aussi ce que ce mémorial est entre nous,
c'est-à-dire la communion réalisée dans la fraction du pain,
comme les membres du corps de Christ,
dont il y a le symbole de ce corps dans le pain qui est devant nous.
Car le pain que nous avions devant nous ce matin
ne représente pas l'assemblée de Mulhouse,
ou de Strasbourg, de quelque ville que ce soit,
mais dans le pain de la Seine,
nous avons le corps de Christ tout entier.
L'autel, le sacrifice du Seigneur, le sang qui a été répandu,
par lequel nos relations avec Dieu sont établies,
mais cet autel sur son emplacement.
Il ne peut y avoir d'autre emplacement
que celui que le Seigneur a désigné, a posé,
là où deux ou trois sont assemblés à mon nom,
je suis là au milieu d'eux.
Et il est bien clair que pour répondre au mandat
que quelqu'un nous a confié en son nom,
il faut que nous accomplissions exactement les choses
comme il nous les a transmises, comme il nous les a ordonnées.
L'autel sur son emplacement,
et ensuite la maison sur ses fondements.
Et personne ne peut poser d'autre fondement
que celui qui est posé, savoir Jésus Christ.
Les apôtres étaient le fondement,
les apôtres et les prophètes étaient ce fondement
dont la pierre principale,
la maîtresse pierre du coin, était le Seigneur Jésus Christ.
Bien voilà des grandes vérités que nos chers devanciers
ont retrouvées au siècle dernier,
c'est pourquoi nous parlons si souvent,
on parle si souvent de ces livres d'Ezra et de Némi,
ceux qui ont suivi la restauration,
parce que ces livres sont remplis d'instructions,
de vérités qui nous concernent aujourd'hui.
L'autel sur son emplacement,
la maison sur son fondement.
Christ dans son heure, Christ dans sa personne.
Mais bientôt, chers amis, les ennemis sont à l'heure.
Et ce travail à peine ébauché,
les ennemis viennent se présenter,
mais ils ne se présentent pas dans des conditions
où on aurait tout de suite la silhouette exacte
de ce qu'ils sont et qui nous permettait de les repousser.
Ils viennent au contraire avec des dispositions très heureuses,
en disant, vous voyez, vous êtes occupés
à reconstruire la maison d'Eternel à Jérusalem,
mais nous aussi, nous sommes ici depuis bien longtemps,
depuis les jours où nous sommes revenus d'Assyrie,
et nous aimerions participer à ce travail,
parce que nous aussi, nous craignons l'Eternel.
Que répondent les Juifs qui sont là en Seine ?
Il n'y avait ni part, ni portion dans cette affaire.
Nous refusons absolument votre collaboration.
Apparemment, c'était une réponse démunie de courtoisie
et qui n'était pas acceptable.
Mais la parole de Dieu est très claire.
Dès que ses amis, mais ses faux amis, se sont présentés,
et lorsqu'ils se sont repoussés, alors leur vrai nom,
le masque éjeté, ce sont les ennemis d'Israël.
Mais se présentant sous un dehors très acceptable,
les loups se déguisant et revêtant des habits de brebis.
Mais peut-être le loup n'est jamais aussi dangereux
que lorsqu'il est artublé de cette manière.
Lorsqu'ayant reçu ce refus de la part de ceux
qui avaient la responsabilité du travail,
ce travail a été suspendu.
Les Juifs se sont arrêtés.
Les ennemis leur ont fait peur,
se sont plaints de leur activité auprès du grand roi.
Et vous connaissez bien ces circonstances.
Le travail s'est arrêté pendant environ six années.
Et pendant dix années, alors, ils ont reçu de la part du roi de Perse
un mandat officiel, un ordre officiel d'avoir à cesser ce travail.
Sauf que pendant 16 années, le travail a été suspendu.
Comment Dieu va-t-il opérer ?
Car la pensée de Dieu, c'est d'avoir cette maison construite à Jérusalem,
sa maison dans laquelle il y a son souvenir.
Eh bien, chers amis, voilà comment Dieu opère
lorsqu'il veut produire un travail, produire du bien.
Il commence par produire des besoins dans les cœurs
et opérer par sa parole.
Et il suscite dans ces jours-là
deux hommes de Dieu de qualité très remarquables,
c'est-à-dire Zacharie dont nous avons ouvert le livre et Agéé.
D'Agéé, il ne nous dit rien.
Nous ne connaissons rien de la vie d'Agéé,
s'il est marié, s'il a des enfants, s'il est âgé ou s'il est jeune.
L'Esprit de Dieu n'a pas trouvé bon de nous parler de ce serviteur.
De Zacharie, au contraire, nous savons beaucoup de choses.
Et grâce à l'intervention de ces deux hommes,
même en dehors de toute possibilité, de toute autorisation donnée par le grand roi,
le travail reprend et quatre années plus tard, la maison sera terminée.
C'est donc grâce à cette intervention de deux prophètes
que le Seigneur suscite dans ces jours-là
que le travail va reprendre en vue d'avoir la maison rebâtie à Jérusalem,
Agéé et Zacharie.
Mais ce ne sont pas des prophètes, des hommes dont le Seigneur devra dire,
en parlant des pharisiens notamment,
faites comme ils disent, mais non pas comme ils font.
Au contraire, ces deux hommes se mettent à l'abrège, se mettent à la tâche.
Leur exemple est tellement déterminant qu'ils entraînent tout le peuple avec eux.
Mais ils ne se contentent pas de prêcher.
Ils donnent l'exemple de l'ardeur au travail
et ce sont eux, par leur exemple, qui vont entraîner tout le peuple avec eux
dans ce chemin de dévouement pour rétablir la maison de Dieu.
Vous voyez, un ministère, après tout, n'est utile, n'est profitable
que dans la mesure où celui qui le remplit
donne lui-même l'exemple de ce qu'il prêche.
Sans cela, c'est de peu de valeur.
Mais ces hommes, nous le lisons dans les livres des races, vous le savez,
se sont mis à la tâche et ont été des exemples pour tout le peuple.
Nous disons que nous ne connaissons rien d'abjet.
Le Seigneur n'a pas trouvé bon de nous donner des détails contrariés.
Au contraire, et nous l'avons lu peut-être aussi un peu à l'intention de nos chers amis,
le livre de Zacharie est plein de détails concernant ce prophète qui est un tout jeune homme.
Et son nom est aussi significatif.
Il veut dire souvenir de l'éternel.
Il fait partie de la famille sacerdotale,
donc une famille particulièrement privilégiée qui avait affaire avec le Temple,
dont le service s'accomplissait par le moyen des sacrificateurs,
à la tête duquel il y avait un grand souverain sacrificateur.
Ce jeune homme, loin de mépriser les privilèges que Dieu a accordés à sa famille,
au contraire, il se les approprie.
Il acquiert ce qu'il hérite, comme disait un grand homme,
un grand philosophe, il peut atterrir ce que l'on hérite.
Ce jeune homme, loin d'être léger, d'être insouciant à l'égard de tous ses privilèges,
au contraire, il s'y intéresse et il se les approprie pour lui-même.
On le voit quant au caractère qui est formé en lui et que le Seigneur va nous dépeindre.
Son nom, souvenir de l'éternel, nous montre aussi que son père
devait avoir énormément souffert des circonstances de la captivité.
Et en appelant son fils souvenir de l'éternel, certainement,
cet homme se disait, eh bien, Dieu a fait des promesses.
Et Dieu ne peut pas manquer de se souvenir des promesses qu'il a faites.
Car par le prophète Jérémie, il nous a dit que la captivité, elle aurait un terme,
elle durerait soixante-dix ans.
Dieu est un Dieu de mesure et s'il châtisse, c'est bien une heure étrange, inaccoutumée.
Mais la fin, les voies de Dieu, n'est pas le jugement.
La fin de Dieu, c'est la grâce.
C'est l'accomplissement de toutes les pensées de son cœur,
mais qui repose quant à leur fondement,
non plus sur l'obéissance de l'homme, mais sur l'œuvre impérissable de la croix.
Et ce père, désolé de se trouver dans des circonstances semblables,
et le premier paragraphe du chapitre premier, vous pouvez voir que
c'était bien les sentiments que les fidèles éprouvaient à Babylone.
Ils se disaient, ah, si nous avions écouté.
Nous n'avons pas écouté.
Et maintenant, on vient nous demander de chanter des chants de Sion.
On leur dit, mais vous chantiez si bien Jérusalem.
Nous aimerions tant écouter un de vos chants, qu'on voulait chanter à Jérusalem.
Mais, répondent-ils, sommes 137.
Comment chanterons-nous sur un sol étranger ?
Nous sommes dans la plus grande affliction.
Nous sommes loin de notre patrie.
Nous en avons fini avec tout ce qui nous était cher dans les jours d'autrefois.
Notre temple est brûlé.
Nous sommes plongés dans le plus grand dépouillement.
Comment voulez-vous que nous chantions ?
Vos pères, où sont-ils ?
Mes paroles, mes décrets, que j'ai commandés à mes serviteurs, les prophètes,
n'ont-ils pas atteint vos pères ?
Mais c'était trop tard.
Et ils ont dit, ils sont revenus et ont dit,
comme l'éternel des armées s'est proposé de nous faire,
selon nos voix et selon nos actions.
Ainsi, en a-t-il fait ?
En a-t-il dû faire à notre égard ?
Mais c'était le chemin pour eux de la restauration.
Et grâce aux prophètes qui se trouvaient à Babylone,
telles qu'Ézéchiel et Daniel,
eh bien, un petit résidu a été maintenu.
Et c'est sans doute dans les restes qui sont remontés de Babylone à Jérusalem
que nous avons ce petit résidu fidèle.
Sans que ce jeune homme, Zacharie,
son nom veut dire souvenir de l'éternel,
son père se basait sur le fait que Dieu se souvient,
que Dieu est fidèle quant aux promesses qu'il a faites
et qu'aucune ne tombera en terre sans avoir été accomplie.
En lui est le oui et en lui l'amen.
C'est-à-dire, en lui est le oui,
l'affirmation des promesses qu'il a faites
et l'amen, l'ainsi soit-il,
la capacité pour les mener à bien.
Et Dieu accomplit ses promesses
pour sa gloire et à travers nous,
à la gloire de Dieu par nous.
C'est-à-dire que Dieu, en accomplissant les promesses qu'il a faites
et sur lesquelles il ne revient jamais,
il se glorifie, mais il se glorifie par nous,
par nous au bénéfice des promesses qu'il a faites
quand elles s'accomplissent.
Souvenir de l'éternel.
C'est un jeune homme, disions-nous,
et c'est un jeune homme plein d'intérêt
pour tout ce qui concerne le culte de l'éternel,
la maison de l'éternel.
Il pose beaucoup de questions.
Et, chose étonnante, il ne lasse jamais l'ange qui parle avec lui,
car Dieu a envoyé un ange pour lui parler pendant la nuit.
Verset 8, « Je vis de nuit ».
Et il semble bien que cette nuit est celle au cours de laquelle
il a reçu huit visions différentes,
en une seule nuit.
Pour nous, c'est un exemple aussi,
pendant la nuit de ce monde,
nous ne sommes pas sans ressources,
nous avons la parole de Dieu.
Et ce que l'ange était pour Zacharie,
l'Esprit de Dieu l'est pour nous.
L'Esprit qui nous a été donné,
qui prend de ce qui est à Christ,
pour nous l'annoncer.
Et si quelqu'un aime le Seigneur,
est-ce que son cœur ne sera-t-il pas
un organe tout disponible
et tout préparé par le Saint-Esprit
pour y faire pénétrer la connaissance de Christ ?
Pas une connaissance qui hante,
mais une connaissance si douce
et si précieuse qui enrichit l'âme.
L'ange qui parle avec lui pendant la nuit,
c'est le Saint-Esprit pour nous,
qui répond en prenant dans la parole de Dieu
tout ce qui nous est nécessaire,
tout ce que nous désirons,
tout ce qui est à la mesure de nos désirs.
Et Dieu, sans doute,
veut d'abord commencer par produire des besoins.
Mais la nuit pour lui,
c'est la période actuelle pour nous,
c'est la nuit de ce monde.
Et en une seule nuit,
il va voir 8 visions.
Il est jeune, et nous le savons bien,
quand on est jeune,
veiller toute une nuit, c'est bien long.
Sauf qu'il semble que,
après avoir vu quelque chose d'intéressant,
il reste un moment éveillé,
mais il se rendort.
Au chapitre 4, par exemple,
l'ange qui parlait avec moi revint
et me réveilla comme un homme
qu'on réveille de son sommeil.
Vous voyez, il semble qu'il était retombé endormi.
Mais l'ange, connaissant l'intérêt qu'il éprouve
pour les choses de Dieu,
vient le réveiller pour le maintenir dans cet état
où il peut encore considérer les visions qui suivent.
Il y en a 8,
et qui sont toutes du plus haut intérêt.
Et on comprend bien que cet homme n'a pas pu
nous raconter ces 8 visions,
si ce n'est par l'Esprit de Dieu.
Impossible de raconter ces visions
où il y a tant de détails,
sans que l'Esprit de Dieu les conduit
pour n'en mettre aucun détail
et pour ne donner que ce que le Seigneur voulait
nous faire connaître.
Il y a d'autres exemples.
On a souvent cité Jean XVII.
C'est la seule fois sans doute
où les disciples ont entendu le Seigneur prier à haute voix,
prier pour eux,
faire d'eux l'objet de sa prière auprès du Père.
Le Seigneur a prié beaucoup,
se levant avant le jour,
longtemps avant le jour pour prier.
Mais quelqu'un faisait remarquer,
c'est sans doute la seule prière que les disciples ont entendue.
Chose émouvante pour eux.
Entendre le Seigneur prier,
et prier à leur sujet,
les présenter au Père.
Qui pourrait et ont entendu une fois
cette prière la reproduire ?
Bien l'Esprit de Dieu a conduit Jean pour nous la rendre
exactement dans les termes où elle a été prononcée.
Voilà ce que l'inspiration produit,
la parole de Dieu,
vivante, opérante, inspirée,
dans les moindres détails,
de bout en bout.
Chacun des écrivains ayant donné
exactement ce que l'Esprit lui donnait,
lui communiquait par la vérité.
Cet homme, disons-nous,
est plein d'intérêt ce jeune homme.
Il pose beaucoup de questions.
Il voit quelque chose.
Il dit, que viennent faire ces hommes ?
Où vont-ils ?
Que font-ils ?
Et l'ange, inlassablement,
lui répond avec beaucoup de patience.
Ne se lasse jamais.
Vous ne lasserez jamais le Seigneur,
chers amis,
en disant la parole
et en demandant au Seigneur de vous éclairer.
Jamais nous ne lassons le Seigneur sur ce plan-là.
Et au contraire,
au verset 13, par exemple, du chapitre 1er,
l'Éternel répondit à l'ange
qui parlait avec moi de bonnes paroles,
des paroles de consolation.
Et plus loin, au verset 3 du chapitre 2, par exemple,
les voici,
l'ange qui parlait avec moi sortit
et un autre sortit à sa rencontre
et lui dit, vous voyez l'empressement
que le Seigneur apporte pour ce jeune homme.
Cours, parle à ce jeune homme, disons.
Il faut que l'ange cours
pour parler à ce jeune homme,
pour que son cœur soit rassuré
Quant à tout ce qui concerne Jérusalem,
étant dans l'angoisse peut-être,
dans cet état d'inquiétude,
cours, parle à ce jeune homme pour le rassurer.
Vous voyez, c'est un jeune homme.
L'ange doit courir pour lui parler.
C'est un tableau des plus saisissants
de la grâce de Dieu en exercice
à l'égard de ce jeune homme
qui est un exemple pour nous,
qui est un exemple pour ceux qui sont jeunes en particulier
et à qui le Seigneur veut répondre
de bonnes paroles, des paroles de consolation
comme il en était pour Zacharie.
Dans un temps, on peut se poser beaucoup de questions
et se dire, nous sommes parvenus dans un temps de grande faiblesse.
Où sont, comme le disait Jédéon,
où sont les grands jours d'autrefois
où le Seigneur avait produit beaucoup de biens,
où il y avait des serviteurs de grande capacité,
des assemblées florissantes.
Il n'y a plus que des vestiges aujourd'hui.
C'est sans doute vrai, cher ami,
mais du côté du Seigneur, rien ne fait défaut.
Le Seigneur est le même.
Et pour la foi individuelle,
elle peut compter sur le Seigneur
comme au plus beau jour de l'église.
Cour, parle à ce jeune homme.
Et l'ange vient apporter des paroles de consolation.
C'était un jour difficile pour ce jeune homme.
Ce jeune homme se rendait bien compte
qu'il n'en était plus
autant de Salomon,
autant d'Ezéchias ou autant de Josias
quand il n'y avait plus des réveils.
Ce temps-là était définitivement éloigné
et ne reviendrait plus.
Mais cela n'empêchait pas le Seigneur
d'exercer sa grâce envers lui
et de lui donner des motifs
d'être parfaitement heureux.
Cela, c'est le secret de Dieu.
Malgré la ruine,
la nécessité dans laquelle,
étant solidaires, nous nous trouvons
de mener deuil,
nos chers devanciers n'ont pas oublié cela.
Notre témoignage ne cessait-il de répéter
il est à l'unité du corps de Christ.
Vérité extrêmement belle, précieuse
qui était retrouvée.
Mais ils ajoutaient,
toujours, sans hésiter et sans exception,
notre témoignage est à l'unité du corps de Christ
que nous rendons à la table du Seigneur
mais à la ruine de l'église.
Les deux choses, les deux pères.
Nous n'avons pas le temps d'entrer sur ce terrain
mais on peut peut-être quand même citer cela.
C'est un de nos devanciers,
pas des moindres, qui dit
Est-ce que vous avez le droit
de désavouer l'église ?
Est-ce que vous avez le droit de désavouer l'église ?
L'église, c'est-à-dire l'église multitude
telle qu'elle se passe,
telle qu'elle est autour de nous.
Qu'est-ce que vous répondiez, chers amis ?
Avons-nous le droit de désavouer l'église ?
Eh bien, la réponse peut peut-être surprendre.
Nous n'avons pas le droit.
Pourquoi ?
Parce que nous faisons partie de l'église.
Nous faisons partie de la maison de Dieu.
Et nous ne pouvons pas nous soustraire à ce fait.
Nous ne pouvons pas nous séparer de l'église.
Nous sommes entrés dans la maison de Dieu
par la porte du baptême.
Nous portons la livrée de Christ avec toute la maison de Dieu.
Quel que soit le désordre qui la caractérise,
nous sommes responsables de cela.
Nous sommes co-responsables.
Nous n'avons pas le droit de désavouer l'église
parce qu'après tout, tous,
dans une mesure ou dans une autre,
nous y avons ajouté notre propre part de ruine.
Vous êtes bien d'accord là-dessus, chers amis ?
Mais ce que ce cher devant s'y ajoute,
c'est que ce que j'ai le droit,
le devoir de désavouer,
c'est tout ce que l'homme a inventé pour masquer cette ruine.
C'est-à-dire, j'ai le droit de désavouer
tout ce qui n'est pas du corps,
tout ce qui n'est pas de l'esprit.
Parce que Dieu ne reconnaît que le corps de Christ
formé par le Saint-Esprit.
Dieu ne reconnaît que la présence,
les opérations du Saint-Esprit au milieu des siens.
Cela, nous avons le devoir de le maintenir
et de repousser tout ce qui n'est qu'une caricature,
tout ce que les hommes ont inventé,
les organisations religieuses, le clergé, etc.
pour se substituer à ce que Dieu produit par son esprit,
dans le corps, par les opérations du Saint-Esprit.
Vous voyez ?
Ce sont des phrases très lourdes de sens.
Nous n'avons pas le droit de désavouer l'Église,
nous en faisons partie.
Mais lorsque nous avons compris la vérité
que le Seigneur nous a fait connaître,
nous a remise en lumière,
nous avons non pas seulement le droit,
mais le devoir de désavouer tout ce que les hommes ont inventé.
Comme Christ a été rejeté par la montre religieuse,
et bien le Saint-Esprit est mis de côté par l'Église.
Vous ne pouvez pas nier cela.
Tout ce que l'homme invente,
tout ce qui ressemble à un clergé, à une organisation,
se substitue à la présence et à l'opération du Saint-Esprit.
Et Dieu pourtant ne reconnaît que ce qui est du corps,
ce qui est le corps de Christ sur la terre,
ne reconnaît aucun autre corps constitué par les hommes,
aucune dénomination.
Mais nous fermons la parenthèse,
c'est en relation avec ce que ce jeune homme,
Zacharie, connaissait en son jour,
il n'y avait plus que les ombres des grands jours d'autrefois,
mais cela n'empêche pas le Seigneur de s'occuper de lui,
n'empêche pas la communion du Seigneur avec Zacharie,
et par conséquent la joie qui en découle
comme au plus beau jour de l'histoire d'Israël.
Dans le chapitre 3, nous y venons rapidement,
nous ne voulons pas être longs,
c'est la quatrième vision du jeune prophète.
Et pendant la nuit, il voit Joshua, le grand sacrificateur,
et une scène sublime à nul autre pareil.
Joshua est donc à la tête de la sacrificature,
comme Zorabel était un représentant de la royauté.
Sous la conduite de ces deux hommes,
le résidu est remonté de Babylone.
Mais Joshua est vêtu de vêtements sales,
bien en relation avec ce que ce pauvre peuple
était devenu en captivité.
Et comment voulons-nous que le souverain sacrificateur
qui devait avoir des vêtements pour doigts et pour ornements,
d'une beauté extraordinaire,
comment voulez-vous que ce représentant de la sacrificature,
représentant le peuple, pénètre dans la présence de Dieu
avec des vêtements sales ?
C'est une scène du plus haut intérêt pour nous.
Évidemment, elle a plusieurs applications.
Elle a une application immédiate pour ces jours-là,
mais elle a aussi une application pour nous.
Car nous avons devant nous un tribunal
comme il n'y en a jamais eu sur la Terre.
Il n'y a jamais eu un tribunal d'une instance aussi haute,
aussi élevée que celui-ci.
Car nous nous trouvons en présence de Dieu.
Et cette scène se résume à celle-ci.
Comment Dieu pourra-t-il accepter Joshua dans sa présence
qui représente le peuple ?
Et Satan, qui ne manque jamais d'être l'accusateur des croyants,
vient dire à Dieu,
il est bien évident que tu ne peux pas accepter Joshua
avec des vêtements sales qui représentent le peuple devant toi.
Tu dois donc chasser cet homme.
Il ne peut en aucune manière être l'instrument
par lequel tu vas bénir ce peuple.
Il est vide.
Ton caractère, je le connais bien,
tu es saint, tu es juste,
tu ne peux donc pas bénir quelqu'un qui se trouve
vêtu de vêtements sales.
Comment Dieu va-t-il solutionner ce problème ?
Satan connaît bien ce que Dieu est dans sa sainteté
et dans les droits de sa justice,
que Dieu n'abaisse jamais pour qui que ce soit
et en quelque temps que ce soit.
Satan sait bien cela.
Mais ce que Satan ignore, c'est le cœur de Dieu.
Satan connaît bien le caractère de Dieu,
mais il ignore le cœur de Dieu.
Et dans le cas qui nous occupe,
nous allons voir comment Dieu peut anticiper
sur le salut qui un jour reposera sur la justice de Dieu,
sur la satisfaction de tous les droits
de sa sainteté et de sa justice.
Et c'est en prenant en compte,
c'est en se fondant sur ce sacrifice
qui sera accompli un jour au prix du don de son Fils
que Dieu te dire à Satan,
et bien que Dieu te confond de Satan.
Sans doute, tu peux parler de la justice et de la sainteté de Dieu,
mais tu ne connais pas les ressources
de la grâce que j'ai par devers moi
en faveur d'un pauvre coupable.
Parce que le livre des Proverbes dit
que Dieu maudit celui qui justifie le coupable
et qui condamne le juste.
Et avec beaucoup de respect, quelqu'un disait,
pourtant Dieu l'a fait.
Dieu un jour, il a condamné le juste.
En vue de pouvoir justifier le coupable.
Maudit celui qui fait cela.
C'est un juge unique qui condamne l'innocent
et qui justifie le coupable.
Et bien, chers amis, Dieu l'a fait.
Dieu a jugé, a châtié, a livré à sa colère
le juste par excellence.
Et le coupable que nous étions, comme Jésus l'a,
il l'a justifié.
Maintenant, dit Paul, en se fondant sur la croix,
non pas par des œuvres de loi,
non pas par des efforts, quels qu'ils soient,
que j'aurais accomplis,
mais maintenant, dit-il, la justice de Dieu est manifestée.
La justice, dis-je, de Dieu, pas la justice de l'homme.
La justice de Dieu envers tous,
sans exception, mais sur ceux qui croient.
Elle est restrictive dans son application.
Cette justice n'est donnée qu'à ceux qui croient.
La justice de Dieu, dis-je, envers tous
et sur ceux qui croient.
La justice qui a été opérée,
qui a été établie au prix de la rédemption
qui a été payée par son sang,
lequel Dieu a présenté comme propitiatoire
par la foi en son sang.
Nous n'avons jamais vu dans l'histoire du monde,
et il n'y en aura jamais, un tribunal tel que celui-ci.
Dieu est là, l'éternel, l'ange de l'éternel,
Satan, Joshua, ce pauvre ombre vêtu de vêtements sales
et toute une cour, toute une pléade
d'êtres élevés dans la hiérarchie des anges
et qui sont là en présence de ce spectacle
contemplé par le prophète Zacharie.
Quelle sera la solution ?
Eh bien, nous l'avons déjà ébauché.
L'éternel est à Satan.
Que l'éternel te confonde, Satan.
Sans doute, tu peux appuyer sur le fait que je suis juste
et que je suis saint, mais je suis aussi un Dieu de grâce.
Et la grâce, elle règnera par la justice.
La grâce ne se développera pas,
ne se déploiera pas au déprimant de ma justice.
Mais au dépens de mon Fils qui sera livré,
lui le saint et le juste, sur la croix,
je pourrai déployer toute ma grâce.
Unie à la justice, je pourrai déposer le glaive de la justice
parce que cette justice, elle aura été pleinement satisfaite.
Les droits auront été pleinement manifestés
et revendiqués et satisfaits
comme ils ne l'ont jamais été dans l'histoire.
Christ, disait quelqu'un, a donné à Dieu
l'occasion de déployer à la croix
comme il ne l'avait jamais fait.
Tout ce qu'il est en justice et en sainteté.
Et nous sentons quelquefois la croix,
elle a tout magnifié.
Elle a magnifié toutes les perfections divines.
Eh bien, voici Satan,
tu ne connais pas les ressources de la grâce de Dieu,
que Dieu te confonde.
Et tout de suite,
que l'éternel qui a choisi Jérusalem te tende.
Dieu ne revient jamais sur son choix,
le choix de sa grâce, le choix souverain de sa grâce,
qui n'a d'autre motif que son amour.
Nous l'avons déjà dit.
Nous l'avons déjà dit.
Pourquoi sommes-nous là, Germain ?
Pourquoi Dieu nous a-t-il choisi ?
Eh bien, il n'y a pas d'autre réponse que celui
de l'amour de Dieu envers nous.
Dieu nous aime, Dieu nous a aimés.
Et c'est la seule raison du choix qu'il a fait
de nous pour nous amener dans la connaissance
et la jouissance des privilèges les plus élevés.
Il a choisi Jérusalem
et celui-ci n'est-il pas un tison sauvé du feu.
Joshua était vêtu de vêtements sales,
se tenait devant l'ange.
Et l'ange prit la parole et parla à ceux qui étaient là,
disant ôtez de dessus lui les vêtements sales.
Qu'est-ce que Joshua fait ?
Qu'est-ce que Joshua dit ?
Nous n'entendons rien, pas un seul mot prononcé par Joshua.
Nous n'entendons rien de lui.
Nous n'assistons à aucune opération.
Il ne pouvait pas, en aucune manière,
effacer ses souillures.
Comment aurait-il pu dissimuler ses vêtements sales ?
Il était sans ressources, sans moyens.
Et il n'essaye même pas de présenter la moindre excuse.
Il n'est pas possible.
Mais l'ange entre en scène.
Il dit ôtez de dessus lui les vêtements sales.
Et qui est cet ange ?
Vous vous êtes déjà demandé
de qui l'Esprit de Dieu veut nous parler
lorsqu'il place devant nous l'ange de l'éternel
avec un A majuscule.
Il paraît que dans l'original il n'y a pas de majuscule.
Sauf que le traducteur intelligent, spirituel
a bien discerné les cas où il fallait
souligner dans l'ange de l'éternel
la présence de celui qui un jour
allait s'incarner,
venir de la part du Père,
naître dans une étape.
Mais se manifestant sous une forme mystérieuse
dans ces jours-là.
Etant l'ange, le représentant de l'éternel.
Il se manifeste de certaines manières
mystérieusement
apportant un message de la part de Dieu.
Et nous comprenons bien quand il salue de l'ange de l'éternel
qu'il ne s'agit pas d'un ange ordinaire.
Un petit exemple rapidement.
Dans le chapitre 22 du livre de l'Exode
de la Genèse
nous avons la mention de cet ange de l'éternel.
Et vous pouvez constater
qu'un ange n'aurait jamais pu parler
de la manière dont l'ange de l'éternel va parler.
Au verset 1 de Genèse 22
l'ange de l'éternel crie des cieux à Abraham une seconde fois
et dit, j'ai juré par moi-même, etc.
Parce que tu as fait cette chose-là.
Et tout ce qui suit.
C'est l'ange de l'éternel qui le dit.
Et bien jamais un ange n'aurait pu l'autorité suffisante
pour dire de telles choses à Abraham.
Fallait donc que cet ange de l'éternel
soit le représentant de l'éternel
soit l'équivalent de l'éternel.
Car dans l'Exode 3 par exemple
vous avez l'ange de l'éternel,
vous avez l'éternel et vous avez Dieu.
C'est la même personne.
Si nous ouvrons le chapitre 13 du livre des juges
Manoah dira, es-tu l'homme qui a parlé à cette femme ?
Il va répondre, c'est moi.
Et Manoah va apprendre que cet homme
c'est un ange, c'est l'ange de l'éternel,
c'est l'éternel, c'est Dieu lui-même.
Dans ce même chapitre
cet homme, c'est l'ange, l'ange de l'éternel,
l'éternel, c'est Dieu lui-même.
Oh, dira-t-il, quand ses yeux sont ouverts,
nous allons mourir car nous avons vu Dieu.
Mais au commencement, il va dire,
ce personnage, es-tu l'homme qui a parlé à cette femme ?
L'ange, l'homme, l'ange de l'éternel,
l'éternel, Dieu.
C'est mystérieux, mais c'est le grand mystère de la foi.
Ici, c'est l'ange de l'éternel
qui prononce donc ce qu'il faut dire
ce qu'il faut dire,
eh bien ôter de dessus lui des vêtements sables.
Mais qui est, après tout, cet ange de l'éternel ?
Vous êtes-vous déjà demandé
qui est exactement cet ange de l'éternel ?
Par exemple, quand il s'agira d'annoncer
que le Seigneur est né avec les aigus,
il y a un ange qui vient annoncer cela.
Et l'ange vient dire au berger,
aujourd'hui, je vous annonce un grand sujet de joie
pour tout le peuple
car aujourd'hui, vous est né le Sauveur,
le Christ du Seigneur.
Et ceci en sera le signe pour vous,
vous allez voir un petit enfant coucher dans une crèche.
C'est sans doute l'ange de l'éternel avec un A majuscule
qui vient annoncer une nouvelle aussi extraordinaire.
Mais remarquez, la sagesse du traducteur,
il a seulement écrit l'ange avec un A minuscule.
Pourquoi ?
Parce que l'ange avec un A majuscule,
c'est le petit enfant dans la crèche.
Le mystère de la piété est grand.
Dieu a été manifesté en chair.
Nous ne nous méprenons pas, Germaine.
Quand il s'agit de défaire l'armée du roi d'Assyrie,
si notre mémoire est fidèle,
je crois que c'est 176 000 hommes
dans une seule nuit qui sont couchés par terre.
Dieu va-t-il envoyer l'ange de l'éternel avec un A ?
Ce n'est pas nécessaire.
Dieu va seulement envoyer un ange avec un petit A
pour anéantir cette armée invincible
au cours d'une seule nuit.
Mais avez-vous trouvé, avez-vous essayé de...
avez-vous, en tout cas, voulu trouver
où se trouve la première mention de l'ange de l'éternel ?
Et cela, pour nos jeunes sœurs,
est d'un prix extraordinaire.
Où trouvons-nous la première fois
cet ange qui entre en scène ?
Eh bien, c'est à l'occasion d'un drame
qui vient de se passer dans une maison
où une jeune femme, persécutée par sa maîtresse,
est plongée dans la plus grande dépresse.
Elle s'en va avec un enfant.
Elle n'a plus de ressources.
Et elle dépose l'enfant en dessous d'un arbre au désert.
Elle dit maintenant, il n'y a plus que la mort pour cet enfant.
Pas de ressources.
Abraham lui a donné une outre d'eau
et un peu de provisions,
mais cela était bien vite épousé.
Personne pour s'occuper de cette pauvre jeune mère
sans ressources, sans appui,
chassée de la maison de sa maîtresse.
Qui va s'occuper d'elle ?
Où trouvons-nous la première fois
pleurée dans la parole de Dieu ?
C'est cette jeune femme qui pleure.
Eh bien, quelqu'un vient à sa rencontre
et lui dit, pas grave, d'où viens-tu ?
Et où vas-tu ? Qui es-tu ?
Eh bien, c'est l'ange de l'éternel.
C'est l'ange de l'éternel.
La première fois que nous rencontrons l'ange de l'éternel,
c'est précisément dans cette occasion
où il vient se pencher
sur la détresse d'une pauvre femme
frappée par des circonstances
extrêmement tragiques pour elle.
L'ange de l'éternel
qui a pitié des larmes versées
par cette jeune femme.
Eh bien, le voici.
C'est lui qui dit, ô tes dessous-lui,
les vêtements sages,
mais il n'ajoute pas que pour lui donner
des habits de fête,
qu'un jour il va connaître
les ardeurs du feu de l'autel,
les heures sombres de la croix.
Pour nous revêtir de la justice de Dieu,
il ne nous dit pas ici ce qu'il lui en coûtera.
Mais il prend en compte sur l'œuvre qu'il va accomplir.
Et il dit, ô tes dessous-lui,
ces vêtements sages,
et comme le Père le fera pour le Fils prodigue,
revêtez-le d'habits de fête.
Et l'intelligence de ce jeune homme,
de ce prophète Eiffel,
il connaît bien la sacrificature,
il fait partie de celle-ci.
Il dit, ben, il manque encore quelque chose.
Et la grâce de Dieu n'est pas du tout avare
d'accorder ce qui est demandé.
Il manque quelque chose, dit-il.
Mettez-lui une tiare pure,
car pour pénétrer dans la présence de Dieu,
il faut cette tiare,
avec la lame d'or,
avec la gravure,
sur sa tête, une tiare pure,
et vous voyez,
il a ajouté une tiare pure sur la tête.
Et il lui dit,
l'ange lui dit, regarde,
qu'est-ce que nous devons faire,
pour être sauvés, pour avoir nos péchés effacés.
Ce n'est pas qu'il faille monter au ciel,
dit l'apôtre, ni descendre aux abîmes,
il faut seulement regarder.
Il faut seulement regarder la croix.
Comme on regardait le serpent du Rhin,
il faudrait tenir, il dit, regarde,
j'ai fait passer de dessus toi,
ton iniquité,
celle que je vais expier un jour,
lorsque le verdant de l'autel
va consumer la sainteté.
Regarde,
j'ai fait passer de dessus toi ton iniquité,
je te revets d'habits de fête.
Et ainsi,
le paragraphe se termine,
l'ange de l'éternel se tenait là.
C'est lui qui est le dernier en scène.
Les adversaires sont confondus,
tous ceux qui sont là,
tous ceux qui sont là,
admirent cette scène,
la grâce de Dieu qui triomphe
de tout le mal qui a été accumulé
contre elle.
L'amour de Dieu
qui surpasse tout le mal.
Et voilà maintenant ce que Jésus a revêtu
d'habits de fête, avec une terre pure
sur sa tête. Plus aucune difficulté
pour lui, plus aucun empêchement
pour entrer dans la présence de Dieu.
Car Dieu nous sauve,
nous pardonne toutes nos fautes,
mais nous donne aussi une nature,
une nouvelle nature
capable de
se tenir devant lui.
Comme ce qu'il a rendu
saint et agréable
dans le bien-aimer. Saint,
irréprochable, irrépréhensible.
Saint, c'est-à-dire une nature qui répond
à celle de Dieu.
Dieu ne peut plus rien reprocher
aux croyants, ne peut plus rien
lui mettre à charge. Saint,
irréprochable, irrépréhensible
et en cible devant lui. Voilà
Jésus a donc cette condition,
revêtue d'habits de fête,
répondant à la nature de Dieu
et capable maintenant,
rendu digne, rendu capable
d'avoir
une part au lot des saints
dans la lumière de Dieu,
où il va officier maintenant en faveur du peuple.
Voyez quelle belle scène. Et quand
Zacharie a raconté cela à Jésus,
comme le coeur de Jésus a du bon dire de joie,
car c'est une scène que
seul Zacharie a vue, et il l'a vue
pour la raconter à Josué, comme il a vu
la scène suivante pour la raconter à Zorobabel.
Parce que Zorobabel se disait
mais comment allons-nous faire ?
Impossible, nous avons une montagne
devant nous, comment voulons-nous
transporter une montagne ? Le Seigneur
reprend cet argument et nous le disons
quelques fois, c'est une véritable montagne.
Le Seigneur vient dire
par ce jeune homme à Zorobabel
Zorobabel, tu as une montagne
devant toi. C'est bien ce que
tu penses.
La restauration de ce peuple,
le rétablissement des conditions civiles,
tout ce que cet homme avait comme charge
représente des immenses
des immenses désastres
aux prises avec les immenses
désastres qu'ils ont connus et les conséquences
qui en découlaient. N'est-ce pas ?
C'est une grande montagne devant toi,
la tâche que tu as à accomplir. Eh bien écoute
Josué, écoute Zorobabel,
tu vois la grande montagne, elle va devenir
une plaine. Vous pensez bien quand
Zorobabel a entendu cela de la part
de l'Éternel, de la part
de son prophète, quel encouragement pour lui.
Ni par
force, ni par puissance,
mais par mon esprit de l'Éternel.
Qui es-tu, grande montagne devant Zorobabel ?
Tu vas devenir une plaine.
Bien voilà, chère Amie, comment Dieu intervient
dans les jours les plus sombres
et dans les conditions où nous pourrions dire
il n'y a plus d'espoir.
Tout est réduit
à un point où nous ne pourrons plus
trouver notre chemin. Ce n'est pas vrai.
La grâce de Dieu, pleine de ressources.
Enfin,
vous l'avez remarqué,
nous terminons par là,
il n'y a aucun « si » dans le premier paragraphe.
Tout repose sur la grâce
de Dieu, tout repose sur
le déploiement de cette grâce envers le péché.
Il n'y a pas de « si », il n'y a pas de condition.
Mais tout de suite, dans le deuxième paragraphe,
l'ange de l'Éternel, il y a un
professeur Josué qui dit « si ».
Maintenant nous avons des « si » pour
affirmer, pour souligner
la nécessité d'une marche
en harmonie avec
la position que nous occupons
dans le premier paragraphe. Mais nous ne faisons
pas des œuvres, il n'y a pas de « si »
conditionnel en vue de devenir
un croyant. Mais il y a des « si »
lorsque nous sommes croyants, en vue
de jouir
de la position que nous occupons devant Dieu.
Notre communion,
elle est conditionnelle,
elle est liée à notre marche.
Mais pas notre position.
Et nous ne devons jamais faire dépendre
notre position devant Dieu de notre
condition sur la terre.
Mais parce que nous occupons une
position telle devant Dieu, à nous
maintenant de marcher dans un chemin
qui glorifie le Seigneur. Le Seigneur ne demande
jamais à quelqu'un de marcher dans
un chemin de sainteté pour devenir saint.
C'est impossible cela.
Et Dieu le sait mieux que nous.
Mais Dieu nous dit de marcher dans la sainteté après
qu'il nous a donné une nature
qui correspond à sienne, une
participation à sa nature qui est
sainte, dans son caractère essentiel.
De sorte que les « si »
sont liés à la marche, mais ne sont
pas liés à notre acceptation.
Jésus a été accepté,
revêtu de vêtements,
mais à lui maintenant de ne pas
ternir, soulier ses vêtements.
Et si tu marches dans mes voies,
si tu fais l'acquis de la...
Qu'est-ce que c'est que faire l'acquis de la chasse
qui nous accorde ? C'est être conséquent
avec le fait que nous avons des privilèges
d'un niveau insurpassable.
Si nous participons
à la table du Seigneur, voilà l'acquis
de la charge dans une certaine
mesure, mais à nous de le traduire
de ne pas seulement, comme disait
quelqu'un, être chrétien le dimanche.
Mais être chrétien tous les jours.
Si tu fais l'acquis de la charge que
je te confie, alors il y a des conséquences
heureuses, tu joueras de la communion
avec moi et tu entreras
dans l'administration
dans l'administration
dont j'ai la responsabilité.
Tu seras coparticipant
avec moi de tout ce qui constitue
l'administration de mon domaine.
Voilà le second paragraphe.
Le dernier,
en terminant,
Josua, grand sacrificateur, ce n'est
plus l'homme qui vient d'être sauvé.
C'est maintenant l'exemple,
c'est un type
du Seigneur Jésus lui-même.
Et si nous avions le temps, vous savez,
en s'occupant de Josua,
dont le nom se rapporte
à Jéhovah. Jéhovah,
Jehoshua, Josua,
Josué,
Jésus, c'est le même nom.
Dans l'introduction
aux études de la parole évoluée
selon Matthieu, notre cher traducteur
montre que Jésus, c'est
la combinaison
de Jéhovah,
Ja, le diminutif
de Jéhovah, Ja
avec
Oséa. Ja,
Oséa. Ja,
l'éternel,
Oséa, délivrance.
Osé, Oséa, délivrance.
Vous pouvez lire cette page. Ja,
Oséa, autrement dit Jésus,
l'éternel et sauveur. Ja perdra
son nom, Jésus, autrement dit
Jéhovah, sauveur.
Et
dans la première édition du Nouveau Testament
français, traduite
par JND, nous avons
dans Josué, dans
Hébreu, Hébreu 3
et nous lisons dans
notre Bible, et si Josué leur avait
donné le repos, il n'est pas
été question d'un autre jour.
Mais si vous lisez cette première édition,
et si Jésus
leur avait donné le repos, et à la note
JND a écrit, c'est le nom
grec de Jésus.
Josué et Jésus, c'est le même
nom. Jéhovah,
Ja, Joshua,
alors, au bas
de la page d'Angers, vous avez aussi des
explications. Jéhovah,
Ja, Joshua,
Josua, Josué,
Jésus, c'est le même nom. De sorte que
écoute Josué, un grand sacrificateur.
Josué, un grand
sacrificateur, c'est un type de Christ.
Grand, souverain,
fidèle, miséricordieux,
sacrificateur. Il n'y a jamais eu de
sacrificateur dans l'histoire d'Israël qui a
procédé ces quatre titres. Grand,
fidèle, miséricordieux, souverain.
Ici, nous en avons déjà
deux. Grand, souverain,
grand sacrificateur. Et peut-être
un autre titre encore adieu. Mais, quoi
qu'il en soit, Joshua est ici un type de Christ.
Et que lui est-il né ?
Ce que les
piteux Hébreux vont nous dire
de la façon la plus
claire et la plus réjouissante
pour nos âmes. Écoute Joshua,
toi et tes compagnons qui sont
devant toi.
Ce que les piteux Hébreux ne nous disent pas que nous sommes
devenus des compagnons du
Christ. Lui, le
compagnon de l'éternel, on va nous remarquer
cela. Écoute
Joshua,
grand sacrificateur, toi et tes
compagnons. Joshua, type de Christ, a donc
des compagnons. Mais lui, le
Joshua, le vrai Joshua,
eh bien, réveille-toi,
contre l'homme qui est
mon compagnon, qui mange le même
que toi. Lui est le compagnon
de Dieu, le compagnon de l'éternel.
Et lui, compagnon de l'éternel,
a voulu faire de nous
ses compagnons. Il n'a pas honte
de dire, ce sont mes frères.
Écoute Joshua, grand
sacrificateur, toi et les hommes qui sont assis
dans le repos avec toi.
Ce sont tes compagnons, ce sont des
prodiges. Est-ce qu'il y a
un prodige plus grand
qu'une conversion produite aujourd'hui ?
Est-ce que nous pouvons produire une conversion ?
N'importe pour nos enfants.
Nous pouvons préparer le bûcher, disait quelqu'un.
Mais après tout, toute conversion,
c'est l'oeuvre de Dieu, produite
par le Saint-Esprit
dans l'âme, produisant
d'abord une repentance à salut.
Né d'eau et de l'esprit.
Écoute Joshua,
toi et tes compagnons qui sont assis dans le
repos avec toi, ce sont des
prodiges. Toute conversion
est un miracle, est un prodige.
Et que leur est-il dit ? Eh bien, que tout
repose sur lui. Que tout repose
sur lui et il est appelé
le Serviteur et à la fois le Germe.
Nous l'avons déjà entendu beaucoup de fois
dans ce livre
du prophète Zacharie.
Il est appelé déjà deux fois le Germe.
Une fois en relation avec
ce qu'il est, le Serviteur,
ce qu'il allait devenir en s'abaissant
un jour. Dans le chapitre 6,
c'est l'homme qui va
bâtir la maison de Dieu, dont le nom
est Germe. Le Serviteur,
appelé Germe. L'homme du chapitre 6,
appelé Germe. Déjà deux
fois dans ce petit
livre, il est appelé le Germe.
Et chacun de
nous peut bien ajouter
en effet, il s'agit d'un
évangile. Quel est l'évangile
qui parle de lui comme étant le Serviteur ?
Eh bien, l'évangile de Marc est déjà
annoncé. Quel est l'évangile qui parle
de lui comme homme ? L'homme, le
fils de l'homme, c'est certainement Luc.
Marc et Luc sont déjà annoncés
ici. Quant à la présentation qu'ils
allaient faire de Joshua,
à la fois comme le Serviteur
et à la fois comme l'homme.
Jérémie, il va nous le donner deux fois
comme le roi. Serviteur
dans
Zacharie pour Marc.
L'homme dans Zacharie pour
Luc. Jérémie 23 et Jérémie
33, il est appelé
le...
En terminant
pour ne pas nous tromper,
voilà comme l'Esprit de Dieu l'appelle
toujours en relation avec son nom de
germe.
Je susciterai
à David un germe
juste et il règnera
en roi. Jérémie 23,
verset 5. Un germe juste
qui règnera en roi, c'est un fils de
David. Voilà l'évangile selon Matthieu.
Et dans
le prophète Esaïe,
nous avons le dernier.
Dernière mention dans l'Ancien Testament du germe,
c'est un
germe pour splendeur
et pour gloire, c'est-à-dire
l'évangile de Jean.
Nous vit sa gloire. Voyez,
Marc, Luc
dans Zacharie,
Matthieu dans
Jérémie et Esaïe
dans le prophète...
et l'évangile de Jean dans le
prophète Esaïe.
Et comment trouvons-nous,
il s'agit bien du Seigneur.
Eh bien, l'Orient d'en haut nous a visités.
Et en même temps, c'est une racine
qui sort d'une terre aride.
C'est le même mot.
L'Orient d'en haut et la racine
qui sort d'une terre aride, c'est le même mot.
Et Dieu a réuni dans un seul
terme le germe,
à la fois ce qu'il est dans sa grandeur divine
et ce qu'il a été dans le
profond abaissement, lorsqu'il
est devenu, pour nous sauver,
petit enfant,
couché dans une clèche. …