Les paraboles du Royaume des cieux
ID
jm011
Idioma
FR
Duração total
01:41:11
Quantidade
1
Passagens bíblicas
Mt 13
Descrição
n/d
Transcrição automática:
…
En ce jour-là, Jésus étant sorti de la maison, s'assit près de la mer, et de grandes foules
étaient rassemblées auprès de lui, de sorte que montant dans une nacelle, il s'assit,
et toute la foule se tenait sur le rivage. Et il leur dit beaucoup de choses par des
paraboles, disant, voici un semeur sorti pour semer. Et comme il semet, quelques grains
tombèrent le long du chemin, et les oiseaux du ciel, les oiseaux vinrent et les dévorèrent.
Et d'autres tombèrent sur les endroits rocailleux, où il n'avait pas beaucoup de terre. Et aussitôt
ils levèrent, parce qu'ils n'avaient pas une terre profonde. Et le soleil s'étant levé,
ils furent brûlés, et parce qu'ils n'avaient pas de racines, ils séchèrent. Et d'autres tombèrent,
entre les épines, et les épines montèrent, et les étouffèrent. Et d'autres tombèrent sur une
bonne terre, et produirent du fruit, l'un 100, l'autre 60, l'autre 30. Qui a des oreilles pour
entendre ? Qui l'entendent ? Verset 18, 19. Toutes les fois que quelqu'un entend la parole du royaume
et ne la comprend pas, le méchant vient et ravit ce qui est semé dans son cœur. C'est là celui qui
a été semé le long du chemin. Et celui qui a été semé sur des endroits rocailleux, c'est celui qui
entend la parole et qui la reçoit aussitôt avec joie. Mais il n'a pas de racines en lui-même,
mais n'est que pour un temps. Et quand la tribulation ou la persécution survient à
cause de la parole, il est aussitôt scandalisé. Celui qui a été semé dans les épines, c'est
celui qui entend la parole. Et les soucis de ce siècle et la tromperie des richesses étouffent
la parole, et il est sans fruit. Celui qui a été semé sur la bonne terre, c'est celui qui entend et
comprend la parole, qui aussi porte du fruit et produit l'un 100, l'autre 60, l'autre 30. Il leur
proposa une autre parabole, disant le royaume des cieux a été fait semblable à un homme qui semet
de bonnes semences dans son champ. Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint et se
sema de livrets parmi le froment, et s'en alla. Et lorsque la tige monta et produisit du fruit,
alors livret aussi parut. Les esclaves du maître de la maison, s'approchant, lui dirent, Seigneur,
n'as-tu pas semé de bonnes semences dans ton champ? D'où vient donc qu'il a livré? Et il leur dit,
un ennemi a fait cela. Les esclaves lui dirent, Veux-tu donc que nous allions et que nous la
cueillions? Et il dit, Non, de peur qu'en cueillant livret, vous ne déraciniez le froment avec elle.
Laissez-les croître, tous deux ensemble, jusqu'à la moisson. Et au temps de la moisson, je dirais
aux moissonneurs, cueillez livret, premièrement livret, et liez-la en botte pour la brûler,
et assemblez le froment dans mon grenier. Il leur proposa une autre parabole, disant,
le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde. Qu'un homme frie et se mat dans son champ,
lequel est, il est vrai, plus petit que toutes les semences. Mais quand il a pris sa croissance,
il est plus grand que les herbes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent
et demeurent dans ses branches. Il leur dit une autre parabole, le royaume des cieux est
semblable à du levain qu'une femme prie et qu'elle cacha parmi trois mesures de farine jusqu'à ce
que tout fût levé. Verset 36, alors ayant congédié les foules, il entra dans la maison, et ses
disciples vartent à lui, disant, expose-nous la parabole de livret du champ. Et lui, répondant,
leur dit, celui qui sème la bonne semence, c'est le fils de l'homme. Le champ, c'est le monde. La
bonne semence, ce sont les fils du royaume, et livret, ce sont les fils du méchant. Et l'ennemi
qui la semet, c'est le diable. Et la moisson, c'est la consommation du siècle. Et les moissonneurs sont
des anges. Comme donc livret est cueilli et brûlé au feu, il en sera de même à la consommation du
siècle. Le fils de l'homme enverra ses anges, et ils cueilleront de son royaume tous les scandales,
et ceux qui commettent l'iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu. Là seront les
pleurs et les grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le
royaume de leur père, qui a des oreilles pour entendre qu'ils entendent. Encore, le royaume des
cieux est semblable à un trésor caché dans un champ, qu'un homme, après l'avoir trouvé, a caché.
Et de la joie qu'il en a, il s'en va, et vend tout ce qu'il a, et achète ce champ-là. Encore, le
royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Ayant trouvé une perle
de très grand prix, il s'en alla, et vendit tout ce qu'il avait, et l'acheta. Encore, le royaume des
cieux est semblable à une scène jetée dans la mer, et rassemblant des poissons de toutes sortes.
Et quand elle fut pleine, ils la tirèrent sur le rivage, et s'assayant, ils mirent ensemble les
bons dans des vaisseaux, et jetèrent dehors les mauvais. Il en sera de même à la consommation du
siècle. Les anges sortiront, et sépareront les méchants du milieu des justes, et les jetteront
dans la fournaise de feu. Là seront les pleurs et les grincements de dents jusque-là.
Chers frères et sœurs, chers amis, ces passages ont été depuis bien longtemps médités parmi nous.
Certainement avec beaucoup de profit. Notre désir ce soir n'était pas de reprendre essentiellement
le côté si important, doctrinal de ces passages, mais d'essayer de tirer ensemble quelques
enseignements d'ordre pratique pour faire du bien à nos âmes et pour nous diriger dans les
circonstances que nous connaissons, qui marquent certainement la fin de la marche et de la vie de
l'Assemblée de l'Église de Christ sur la terre. Nous savons que l'évangile selon Matthieu nous
présente Christ comme le Messie, qui a été d'ailleurs retranché, rejeté, comme le roi d'Israël.
L'évangile dont on a dit, l'expression est peut-être difficile pour les jeunes, est plus
dispensationnelle que les autres évangiles. De toute manière, ce que nous avons ici, à partir
du chapitre 11, où le rejet de Christ est constaté de façon finale, Christ serait à son Père en
rendant grâce et en se présentant à tous comme celui vers lequel il fallait venir. Venez à moi,
prenez mon joug sur vous, vous tous qui êtes chargés, fatigués, et vous trouverez du repos.
Prenez mon joug sur vous, sur moi, et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de coeur.
Vous trouverez du repos pour vos âmes. On peut dire qu'à partir de ce moment-là, le chemin
d'Emmanuel, Christ sur la terre, était pour ainsi dire terminé. Et Christ va sortir de la maison
d'Israël, c'est le sens de la fin du chapitre 12 et du premier verset du chapitre 13, pour
maintenant venir au bord de la mer des peuples et s'adresser à tous dans les 35 premiers versets.
Ensuite, rentrant dans la maison d'Israël, il s'adresse à ses disciples en particulier pour
donner la suite de son enseignement. C'est une charnière dans l'évangile selon Matthieu que ce
moment où le Messie a été retranché. C'était, nous le savons, l'accomplissement de la prophétie
de Daniel. Dans Daniel 9, il est dit, à la fin de la semaine, le Messie sera retranché et n'aura
rien. Dès lors, trois grandes vérités se sont présentées dans cet évangile de Matthieu, selon
Matthieu. D'un côté, au chapitre 13, c'est le royaume en mystère. Au chapitre 16 et 18, c'est
l'Assemblée et la première mention de l'Assemblée dans le Nouveau Testament se trouve au chapitre 16.
Et au chapitre 17, c'est le royaume glorieux, le royaume en gloire et l'anticipation de la gloire
du royaume qui est donnée à Christ sur la Sainte Montagne. Nous vous avons fait connaître la
puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ lorsqu'il reçut du Père honneur et gloire et nous
avons entendu cette voix sur la Sainte Montagne, «Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai
trouvé mon plaisir», nous dit l'un des trois témoins de cette scène glorieuse. Nous avons donc un
royaume mystérieux. Pourquoi? Parce que les formes de ce royaume se développent maintenant sur la
terre d'une manière qui échappe au contrôle et au sens humain et qui ne peut être saisie que par
la foi, dirigée justement par l'enseignement que le Seigneur nous a donné dans cette précieuse
portion de l'écriture. Le royaume de Dieu est un ordre de choses, un domaine, une sphère dans
laquelle les droits de Dieu sont reconnus, sont réclamés, sont acceptés. Ce peut être une sphère
morale comme lorsqu'il nous est dit dans l'épître aux Romains au chapitre 14 que le royaume de Dieu
n'est pas manger et boire mais justice, joie et paix dans l'Esprit-Saint. Et l'apôtre Paul,
en particulier, dans plusieurs épîtres, les Corinthiens en particulier, insistent sur le
fait qu'on n'entre pas comme on veut dans le royaume et qu'on ne s'y comporte pas comme on
le désire mais comme la gloire et les droits du Seigneur le réclament. Il y a pour entrer dans le
royaume de Dieu un ordre de choses, des conditions à remplir que le Seigneur lui-même indique à
Nicodème en Jean 4. On ne peut ni voir le royaume ni y entrer sans la nouvelle naissance. Mais ce
royaume de Dieu a une forme plus étendue dans la présentation qui en est faite dans l'évangile
selon Matthieu et la forme que le royaume de Dieu prend lorsque Christ, Messie rejeté, a été chassé
du monde et a été reçu par le ciel. Ce royaume de Dieu prend la forme du royaume des cieux parce
que le roi, Christ, est absent de la terre et il est dans sa position céleste. On trouve tout à
fait la même pensée d'ailleurs lorsque la gloire de l'éternel a quitté le temple au début de la
période d'Ézéchiel et dès lors le Dieu d'Israël, le Dieu qui avait été le refuge de la foi pour le
peuple terrestre, tant qu'elle était au milieu du peuple, et bien Dieu maintenant est désormais
appelé le Dieu des cieux, plus jamais le Seigneur de toute la terre. Donc le royaume des cieux est
la forme que prend ce royaume de Dieu lorsque Christ, le roi, est absent du monde et dans le
ciel. Christ est roi. Christ a tous les droits. Il a le pouvoir législatif et exécutif. C'est lui
qui ordonne les lois de son royaume et qui en assure l'accomplissement, d'une manière qui n'est que
partielle et d'une manière qui est indirecte maintenant, mais un jour d'une manière publique,
directe, assurée. Pourquoi ? Parce que Christ a reçu du Père toute autorité dans les cieux et sur
la terre après la croix. Parce que Christ est héritier de toutes choses parce qu'il a formé
les mondes. Son droit c'est d'être créateur. Il a le pouvoir sur toutes choses et ces choses
lui seront reconnues. Maintenant c'est le désordre le plus complet dans le monde. Il faut être
absolument aveugle pour ne pas être frappé actuellement de la manière dont tout s'écroule
dans l'ordre moral des choses. Que fait Dieu ? Pour le moment rien directement. Il attend,
mais ne perd rien de vue et un jour visitera toutes les choses qui ont été faites par les
hommes selon les secrets de l'évangile de l'apôtre Romain II. Alors l'autorité est confiée à Christ
comme fils de l'homme. Il a l'autorité sur la terre. Si l'on se réfère à un passage connu de
Jérémie 32, on se rappelle que lorsqu'en Israël on opérait une transaction pour acheter un terrain,
il y avait deux écrits qui étaient faits. Il y avait un écrit, une lettre scellée et une lettre
qui restait ouverte. On retrouve pour les droits de Christ sur la terre la même chose dans
l'apocalypse. Au chapitre 5, lorsque Christ prend sa place sur le trône de Dieu, de l'agneau qui a
été immolé, on brise les seaux du livre et les gens désolés pleurent très fort parce que personne
n'est trouvé digne de prendre le livre ni d'en ouvrir les seaux. Et bien le lion qui est de la
tribu de Judas, lui a vaincu et va rompre les seaux du livre. C'est l'écrit scellé qui constate les
droits de Christ comme fils de l'homme sur la terre entière. Et au chapitre 10, l'ange qui est
Christ se tient avec ses deux pieds sur la terre et donne connaissance au monde de la parole de
l'écrit ouvert, de l'écrit non scellé. Donc les droits de Christ sont universels, un jour seront
reconnus. D'ailleurs dans le déroulement des empires des nations, et nous en sommes encore
actuellement autant des nations, sans transition le dernier empire romain sera brisé par un acte de
puissance divine, une pierre sans main frappe l'édifice romain et le détruit, et sans transition
le royaume de Christ est introduit. Mais ce royaume a deux formes, deux domaines, un domaine terrestre,
un domaine céleste. Lorsqu'il est plus question du royaume terrestre de Christ, c'est le royaume
du fils de l'homme. Lorsqu'il est question de la partie céleste du royaume, c'est plutôt le royaume
du père. D'ailleurs on a lu tout à l'heure verset 43, une des rares expressions de l'évangile selon
Matthieu où le royaume n'est pas le royaume des cieux, que les justes brillent et resplendiront
comme le soleil dans le royaume de leur père. C'est le terme de ces trois premières paraboles
où alors les justes sont introduits par pure grâce dans la partie céleste du royaume éternel de notre
Dieu. Nous sommes dès maintenant introduits dans le royaume du fils de l'amour du père. Quelle
position bénie constatée par l'apôtre dans l'épître aux Colossiens au premier chapitre.
Lorsque Christ aura régné sur la terre pendant mille ans, un règne de paix, un règne de justice,
enfin on pourra se référer à quelque chose sur lequel on peut compter. Christ introduira la
justice, la joie, la paix dans ce monde. Il se réjouira avec joie dans son propre peuple terrestre.
Il se reposera dans son amour. Et à l'issue de cette période bénie, lorsque le temps est parvenu
à son terme, et lorsque le temps va être remplacé par l'état éternel et par l'éternité, alors
Christ lui-même remettra le royaume à son père. Et celui à qui toute chose avait été assujettie
remettra les clés de son royaume à celui qui lui a assujetti toute chose, afin que Dieu soit
tout et en tous. Nous n'en sommes pas encore là, chers frères et sœurs. Et si nous souffrons
tellement des injustices dans ce monde, c'est le temps de supporter avec patience que Christ
reprenne les choses en main, et qu'après cette période bénie du millénium, on soit introduit
dans ce moment où le temps ne sera plus, où Dieu, Père, Fils, Saint-Esprit sera enfin connu dans la
plénitude de son être par cette multitude d'êtres heureux, lorsque le temps ne sera plus, comme dit
JND dans l'introduction à nos Bibles. En attendant, c'est le temps du passage dans ce monde. C'est le
moment où nous avons maintenant à tenir ferme et à comprendre l'enseignement pratique, personnel,
que le Seigneur adresse à chacun de nous, et aussi à l'Assemblée, dans ces passages qui sont
devant nous. Christ est donc comme Messie rejeté, et il introduit le Royaume des Cieux. Il le fait
par une première parabole qui n'est pas une similitude du Royaume. C'est la parabole si
touchante du Smeur, qui se retrouve d'ailleurs dans les autres évangiles de Marc et de Luc.
Puis il va décrire dans six paraboles, le chapitre qui est devant nous, chapitre 13, la forme extérieure
du Royaume des Cieux et son développement sur la terre, en attendant la consommation du siècle,
c'est-à-dire le jugement qui terminera la période dans laquelle nous vivons, la période de la grâce.
Puis dans les trois paraboles suivantes, qui chacune commence par ce mot remarquable encore,
versets 44, 45 et 47, les trois formes intérieures que prend le Royaume des Cieux pour
la joie du coeur de Christ. L'évangile continue dans les similitudes du Royaume des Cieux et va
nous donner pour compléter le tableau jusqu'au retour de Christ pour prendre l'Église à lui,
quatre autres paraboles du Royaume des Cieux. Au total il y en a donc dix, plus la première
parabole qui introduit le sujet par la parabole de Christ prenant cette position de Smeur au bord
de la Mer des Peuples. Les trois premières paraboles sont la forme extérieure du Royaume,
c'est premièrement celle de l'ivraie du bon grain, deuxièmement celle du grain de moutarde qui
devient un grand arbre, figure d'une puissance politique, et troisièmement le levain caché dans
la pâte qui fait lever la pâte toute entière. Celles sont les trois formes extérieures du
Royaume. Les trois formes suivantes intérieures sont le champ caché, le trésor caché dans le
champ, la perle de très grand prix acquise par le marchand qui cherchait de belles perles et la
scène jetée dans la mer ramenant au rivage des bons et des mauvais poissons, poissons qui sont
triés sur le rivage. Ensuite les quatre paraboles suivantes se trouvent successivement dans les
chapitres 18, 20, 22 et 25. Je cite juste le titre et le thème pour que nous regardions plus en
détail les paraboles du chapitre 13. Au chapitre 18, le verset 23, le Royaume des Cieux a été fait
semblable à un roi qui voulait compter avec ses esclaves. Au chapitre 20, le Royaume des Cieux est
fait semblable à un maître de maison qui sortit dès le point du jour et il engage des ouvriers dans
sa vigne tout le long de la journée de douze heures qui se présentait. Au chapitre 22, c'est la
parabole du Royaume des Cieux fait semblable à un roi qui fit des noces pour son fils et qui envoie
les esclaves chercher les conviés aux noces. Et la dernière des paraboles du Royaume des Cieux est
au chapitre 25, c'est la première parabole du chapitre 25 qui précède celle des talents et qui
nous parle encore au futur du Royaume des Cieux. Le Royaume des Cieux sera fait semblable à dix
vierges qui ayant pris leur lampe. C'est maintenant l'état de la section des saints dans l'attente du
retour de Christ qui est présenté devant nous, à notre front. Dans le chapitre 13, nous avons donc, dans ce
royaume en mystère, l'introduction de cette nouvelle position que prend Christ comme le Semeur. Le
Semeur sort pour semer, Christ elle semeur. La semence, c'est la parole de Dieu. Les terrains
caractérisent la réception par l'homme de la parole de Dieu semée dans le monde, dans le coeur
des hommes, par Christ lui-même. C'est avant tout la réponse à l'évangile par les hommes dans ce
monde en rapport avec le salut de l'âme, c'est-à-dire l'évangile est-il reçu, l'évangile va-t-il
produire ou non du fruit en vie éternelle dans le coeur des hommes. Mais sans étendre en dehors de
ce que l'intention de l'esprit est pour nous, nous pensons que ces quatre terrains et l'activité,
les résultats de la parole reçue, s'appliquent aussi sur l'état pratique moral des saints, des
croyants, des chrétiens maintenant et même des assemblés. Il y a quatre terrains. Le premier,
c'est le chemin sur lequel tout le monde passe. Le second, ce sont les endroits rocailleux où il
y a peu de terre, il n'y a pas de profondeur. Le troisième terrain, ce sont les épines. Et le
quatrième terrain, c'est la bonne terre. Le rendement à l'échelle humaine est faible et
variable d'ailleurs puisque la bonne terre même, elle porte 160 ou 30 fois sa semence. Le rendement
est faible un quart. Nous ne sommes pas invités par la parole ni par le Seigneur à compter les
résultats du service. Pourquoi ces choses sont-elles si importantes pour nous? Parce que maintenant
Christ est dans le ciel. À qui a-t-il confié ce ministère précieux de semer la parole,
la vraisemence en vie éternelle dans le cœur des hommes qui ne connaissent pas Christ comme
sauveur? Eh bien, à ceux qui sortent dans la moisson, invités à le faire par le Seigneur
de la moisson. Et chacun de nous est invité instantanément à prier le Seigneur de la
moisson, de pousser des ouvriers dans sa moisson. Pourquoi? Parce que la moisson est grande et qu'il
y a peu d'ouvriers. Et actuellement le service de l'Évangile est un service précieux, que la parole
ne sépare jamais du ministère de l'Assemblée. Les deux formes du ministère de Paul et du service
de Paul étaient d'un côté le service de l'Évangile, il en était serviteur, et l'Évangile était
prêché à toute la création qui est sous le ciel, duquel moi Paul je suis devenu serviteur, et en
même temps il souffrait les peines de la prison et il complétait ce qui restait à souffrir des
afflictions de Christ pour l'Assemblée qui est son corps. Et de ce point de vue là, il était
serviteur de l'Assemblée. Que personne donc, ici ou ailleurs, dans aucun milieu des frères, dans
aucune Assemblée, ne sépare, ne cherche à dissocier ces deux merveilleux services d'être serviteur de
l'Évangile dans l'étreinte de l'amour du Christ pour les âmes, qui doit étreindre tous ceux qui
ont l'idée de ce qui reste comme âme à sauver. Dans une ville comme Paris, comme Genève, combien
d'âmes restent encore à sauver? Ils n'auront jamais entendu l'Évangile, la grâce de Christ, et nous
sommes là souvent, trop souvent insensibles. Mais d'un autre côté, le merveille de ce service de
l'Évangile ne se sépare jamais des peines, des souffrances du nouvel homme pour coopérer au bien
de l'Assemblée, souffrir de ce qui reste à souffrir pour les afflictions de Christ, son Assemblée.
Christ a souffert pour sauver. Le Saint-Esprit travaille maintenant ardemment pour rassembler.
Allons-nous rassembler ou disperser? Il est bien clair, et quelqu'un le disait, ce n'est pas de moi
que l'idée vient, que le triomphe de Satan parmi nous maintenant est d'essayer de dresser les frères
les uns contre les autres dans un sujet aussi merveilleux que celui de la prédication de
l'Évangile. N'est-ce pas une véritable folie? Ne nous laissons pas faire par l'adversaire. Alors
que faut-il? Il faut que la parole, la semence, soit semée. Soit semée pour qu'elle trouve un profit
dans l'âme. Mais qui est-ce qui distingue le quatrième terrain, le seul qui porte du fruit
durable, du fruit en vie éternelle? C'est que c'est un cœur honnête et bon. Pas plus honnête et
pas meilleur que notre propre cœur, que mon propre cœur, avant que nous ayons été touchés par la
grâce. C'est un cœur qui a été labouré par Christ. Et de ce point de vue-là, si le privilège et la
responsabilité de l'évangéliste est de présenter la parole, il faut l'activité de la parole et du
Saint-Esprit pour produire l'accroissement, la vie éternelle. Et c'est bien ce que le Seigneur
Jésus dit en Jean 4, que nul ne peut voir le royaume de Dieu s'il n'est né d'eau et de l'Esprit. Nul
ne peut venir à moi, à moins que mon Père, qui me l'a envoyé, ne le tire, et moi je le
ressusciterai au dernier jour. De sorte qu'actuellement, sans vouloir juger ce qui est à la
responsabilité de chacun, il est bien clair que les moyens sont de peu d'importance. À partir du
moment où la parole est présentée, la parole présente en elle-même sa propre puissance. Et
c'est elle qui va vaincre les résistances. C'est elle qui va annuler les séductions de l'adversaire
des trois premiers terrains, pour permettre justement que le cœur labouré reçoive l'écriture, reçoive
la parole, reconnaisse, l'âme reconnaisse dans la peine, dans la souffrance, son état, et trouvant
en Christ la réponse à ses besoins. Le terrain, c'est l'homme du XXe siècle, la fin du XXe siècle.
Un terrain sur lequel tout le monde a passé. Le bon, le mauvais, les choses, les affaires du
monde, toutes ces choses. Le terrain est dur comme du roc et rien n'y entre. Les endroits rocailleux
sont un petit peu plus sensibles. Il y a un peu de bonne terre, peut-être que le grain de blé va
lever et porter de l'assemence. En fait, non. L'assemence, le Seigneur nous a fait l'immense
privilège de nous expliquer la parabole dans les versets 18 à 23. En fait, non, il n'y a pas de
fruit profond produit, parce que, initialement, extérieurement, la parole a été reçue avec joie,
la tribulation survient, et en fait, la parole disparaît. C'est une peine profonde, marquée
d'ailleurs par le souvenir de la Pâque, de réaliser ce qu'on est, et de penser qu'il a fallu les
souffrances expiatoires de Christ pour nous sortir de notre état, de sorte que prendre connaissance de
ce qu'on a fait, et c'est le premier mouvement du cœur, et ensuite de ce qu'on est, et ça c'est
l'expérience de la vie chrétienne, eh bien, ne produit pas certainement de la joie, mais de la
tristesse. Mais la repentance qui est selon Dieu produit une tristesse à salut, dont on n'a pas de
regrets, alors que la tristesse selon le monde produit la mort. Le troisième terrain est pour
nous encore plus sensible, encore plus important. Que sont les épines ? En même temps, elles croissent
en même temps que le bon grain, et détruisent l'action de la croissance du grain. Ce sont la
tromperie des richesses, les soucis de la vie. On remarquera, cette chose est fondamentale, que
lorsque les deux jugements du déluge et de Sodom et Gomorra sont arrivés sur ce monde impie,
à travers lesquels, huit personnes la première fois, et trois la deuxième fois seulement, ont
été sauvées, ont échappées, les hommes, en apparence, ne faisaient rien de mal. On mangeait,
on buvait. Ne faut-il pas que le chrétien fasse la même chose ? On se mariait, on donnait dans
mariage, on bâtissait, on plantait. Rien que des choses que la morale humaine ne réprouve en aucune
manière. Mais lorsque les choses de la vie courante prennent la place de Christ, lorsque Satan s'en
sert comme séduction pour le cœur de l'homme, pour lui cacher son véritable état, pour nous faire
perdre notre vie chrétien, voilà alors le danger de l'âme qui n'est pas venue à Christ, ou du
croyant qui est en train de perdre sa vie pour vivre pour lui-même à la place de Christ. Que
vaut-il à la fin ? Donc dans le bon terrain, il faut que ce terrain soit préparé par la grâce. Il
faut que le terrain reçoive dans l'arpentance, dans le brisement de cœur, et ensuite avec
reconnaissance, et la joie viendra plus tard, la parole qui nous dit ce que nous sommes, et le
remède merveilleux de Dieu à notre état. Alors les conséquences suivent. Les conséquences extérieures,
elles vont être exposées par le Seigneur devant tous. Et on comprend bien pourquoi, puisque c'est
le résultat extérieur de la prédication de la parole. Ces choses ont une portée plus large,
plus importante que la stricte période de l'Église. Mais actuellement, on peut dire qu'au fond le
royaume et l'Assemblée sont pour le moment superposés pendant le temps de l'Église. L'Église
n'est pas le royaume, puisque l'Église est le corps de Christ et l'épouse du roi. On le fait par
exemple, exceptionnellement les hommes font un contrat de mariage entre le mari et la femme,
mais on ne fait certainement pas une alliance avec sa femme. Et la femme du roi, la reine,
est peut-être considérée comme étant un sujet du roi, mais certainement n'est pas soumise aux lois
du royaume. Mais dans le moment où maintenant la grâce de Christ travaille, jusqu'au moment où la
porte de la grâce va être fermée, et les plusieurs des paraboles nous en parlent plus loin, et bien
tous ceux qui ont la vie, la vie éternelle qui est reçue en Christ et par Christ et par la foi,
sont ajoutés à l'Assemblée et deviennent ainsi, sont introduits dans le royaume. D'ailleurs,
l'apôtre Pierre en reçoit le commandement et le privilège dans le chapitre 16 où les clés du
royaume lui sont données. Mais le sujet est un peu différent. Donc nous avons donc maintenant
les trois formes extérieures que vont prendre le royaume de Dieu, le royaume des cieux,
lorsque Christ, le roi, est dans le ciel absent. La première forme, c'est le mélange des graines.
Je vais vous faire attention, et heureusement, le Seigneur ne nous a pas laissé dans l'ignorance
puisqu'il a pris la peine d'instruire les disciples dans la portée de la première parabole,
celle du Smeur, et en même temps dans la portée de la deuxième. Chose remarquable d'ailleurs,
la portée de la seconde parabole n'est donnée qu'aux disciples. Versets 36 à 43, c'est
l'explication de la parabole de l'ivraie du bon grain qui nous est donnée dans la maison. Il a
parlé à ses disciples en particulier seulement. Donc les paraboles en général sont données au
monde, à tout le monde, mais l'instruction, la portée de la deuxième parabole n'est donnée
qu'aux disciples. Alors dans la première, le grain de semences, c'était la parole. Dans la
seconde, non. Le bon grain, ce sont les fils du royaume, ceux qui ont l'avis de Dieu. Et l'ivraie,
ce sont les fils du méchant. Les uns sont en fait, découlent de la grâce de Christ liée à Christ,
comme celui qui a autorité sur le champ, et les autres sont en fait le fruit de l'ennemi. Mais les
deux cohabitent. Et ceux qui, dans les temps passés, ont cherché à extirper en se trompant,
l'ivraie pour laisser le bon grain croître librement, se sont trompés. Ils se sont trompés
dans l'identification du livret, et de toute façon, ils ont devancé la pensée de Christ. La pensée de
Christ est de laisser croître ces choses jusqu'à la consommation du siècle, c'est-à-dire jusqu'à
près du moment où nous serons partis. Et ensuite, alors là, le jugement interviendra. Ce sera le
jugement de la moisson, qui est un jugement séparatif. Le chapitre 24 en donne plus de
détails. Ce jugement séparatif, en fait, met de côté les bons et juge les mauvais. L'un sera pris,
l'autre laissé. L'un prie pour le jugement à l'introduction du royaume, l'autre laissé pour
la bénédiction terrestre du royaume, au retour de Christ en grâce, c'est-à-dire à la parousie,
et non pas au retour de Christ en gloire, c'est-à-dire à l'épiphanie. Ce sera l'inverse.
Christ prend les siens sans se tromper. Ceux qui ont la vie sont recueillis hors de ce monde pour
être introduits dans la bénédiction. Ceux qui sont laissés, sans espoir laissés, il n'y aura pas
de seconde chance. Pour le jugement, l'énergie d'erreur les empêchera ensuite de croire à la
vérité, mais les obligeant de croire aux mensonges. Donc là, le bon grain, ce sont les fils du royaume,
l'ivraie, ce sont les fils du méchant. Ils croissent ensemble. Mais, vers la fin de cette
période, et là aussi il faut être aveugle pour ne pas voir que nous y sommes arrivés,
eh bien, l'écuménisme humain est en train d'accomplir sans le savoir les conseils de Dieu,
et les bottes d'ivraie sont en train de se former sous nos yeux, pour qu'en définitive,
ils soient globalement jugés lorsque les fils du royaume sont recueillis dans la bénédiction.
La deuxième parabole extérieure, c'est celle du grain de moutarde. C'est un tout petit grain,
sans apparence, qui devient un grand arbre. Est-ce exactement un grain de moutarde ou une
plante différente, cela n'a guère d'importance. Qu'est-il arrivé? Le christianisme a commencé
après la glorification de Christ et l'envoi des apôtres dans le champ de ce monde, d'une
manière extrêmement faible, petite, sans apparence aux yeux de ce monde, 120 seulement
réunis dans la chambre haute. Et puis l'évangile a été prêché très rapidement jusqu'au bout de
la terre. Et à peu près 250 à 300 ans après la première formation de l'église sur la terre,
quelque chose a complètement changé, c'est Pergam. L'église a fait deux choses en se
trompant contre la pensée de Christ. La première, c'est de chercher la protection du monde alors
qu'elle était sous la protection de Christ. Et la deuxième, qui est encore plus grave,
c'est de se substituer aux autorités séculières de ce monde, aux puissances politiques de ce monde,
pour prendre elle-même, la chrétienté professante, la place d'une autorité qui protège. C'est la
grande pensée qui se trouve dans le verset 32, en sorte que les oiseaux du ciel viennent et
demeurent dans ses branches. C'est sous Pergam et Constantin, l'empereur Constantin régnant à
l'époque, les choses se sont produites. Et ce qu'il y a d'encore plus triste et plus touchant
pour nous, c'est de penser qu'après la réformation, les choses se sont passées de la même manière.
Et le protestantisme qui a commencé dans cette ville et dans d'autres, d'une manière si
merveilleuse, si remarquable, le protestantisme en tant que tel, c'est Sartre qui a perdu de vue son
appel céleste et qui est devenu puissance dans ce monde et puissance protectrice. Et ça n'est pas
sensible particulièrement à la France et à la Suisse, mais tous les pays d'Europe occidentale
et tous les pays anglo-saxons qui ont été touchés par le christianisme et particulièrement par la
réformation, sont les témoins actuellement de ce qui s'est produit après la réformation.
Donc c'était complètement contraire à la pensée de Christ. L'église aurait dû être céleste, hors
du monde, comme son nom même l'indique, Ecclésia tirée hors du monde, aurait dû marquer ici le
fait qu'elle était étrangère et passagère dans ce monde et ne pas se mêler des affaires du monde,
encore moins devenir puissance dans ce monde. La troisième parabole de la forme extérieure du
royaume confirme cet enseignement. C'est en fait le mal qui a caractérisé globalement ce
développement extérieur du royaume. Le mal est caractérisé sous la mesure de trois mesures de
farine qui ont été envahies par le levain. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever la
pâte toute entière. Double expression que l'on trouve, soit en rapport avec le mal moral dans
1 Corinthiens 5, soit en rapport avec le mal doctrinal dans Galates 2 ou 3. Donc le levain se
propage. La caractéristique du levain c'est qu'un peu de levain fait lever la pâte toute entière,
il y a propagation du mal. Et nous savons bien, nos sœurs le savent, que pour empêcher la
continuation de l'action du levain, il n'y a que le feu du four qui permet d'interrompre cette
action. Donc le mal caractérise globalement cet ensemble sous une forme extérieure. Il y a le
mélange du bien et du mal. La pensée de Dieu n'est pas de faire cette séparation maintenant. Nous
devons nous en séparer moralement et ne pas chercher à sortir le mal extérieurement de ce
monde. Nous n'y arriverons pas. Toute tentative de chrétiens bien intentionnés qui ont l'intention
de coopérer à améliorer l'état du monde, ces essais sont voués à l'échec. Ensuite,
bien ne pas oublier que l'Église de Christ est étrangère, elle ne doit pas ni se mêler du monde,
ni être puissance protectrice pour les personnes de ce monde. Enfin, se garder du levain sous cette
double forme morale et doctrinale. Mais dans ce système, et alors là, la révélation des choses
qui suivent est donnée seulement, confiée aux disciples seulement dans le secret. Il y avait
quelque chose au milieu de ce système globalement qui part à la dérive, qui part à la déroute.
Quelque chose qui est précieux pour le cœur de Christ. Ce sont les trois paraboles suivantes qui
les trois commencent par cette expression remarquable encore. Encore le royaume des
cieux est semblable. C'est le trésor, la perle de très grand prix et la scène. Le trésor dans
le champ, le champ c'est le monde. Le trésor c'est l'Église. Il a fallu que Christ, qui était
riche, descende dans ce monde. L'anéantissement de la divinité pour l'humanité. L'abaissement
de l'humanité pour prendre la dernière place. Renoncer à ses droits de Messie. Riche, vivre dans
la pauvreté. L'homme pauvre et sage qui avait délivré la ville par sa sagesse par l'ecclésiaste et
personne ne s'est souvenu de lui. N'est-ce pas une remarquable figure de ce que Christ a été? Pourquoi
a-t-il fait toutes ces choses? Il n'a d'ailleurs pas quitté le ciel. Il a mis de côté volontairement
ses droits de Messie, ses droits glorieux, pour, mettant ainsi de côté tout ce qu'il avait,
acquérir ce champ. Nous avons dit actuellement ses droits de propriété qui sont doubles. Et pourquoi?
Parce qu'il y avait pour lui quelque chose de précieux pour son cœur. Un trésor caché. Un trésor
caché que Christ un jour appréciera en plénitude lorsque le fruit du travail de son âme lui sera
donné de la part de Dieu. La pensée du prix que l'Église a pour lui est confirmée et encore
embellie, on peut le dire, dans la seconde parabole. C'est la parabole de la perle de très grand prix.
Ce marchand cherchait des perles. C'était un connaisseur, un professionnel de ce domaine. Il
savait ce que valaient les perles. Qu'a-t-il fait? Il s'en est allé. Il a vendu tout ce qu'il avait
et l'acheta. C'est la même pensée quant au fait que Christ a tout donné sans réserver quoi que ce
soit. Si cela est bon à vos yeux, donnez-moi mon salaire, ce prix magnifique auquel j'ai été estimé
par eux, le prix de l'esclave, 30 pièces d'argent. Sinon, laissez-le. Voilà l'humilité, le parfait
dévouement de Christ jusqu'à la mort. Le vrai esclavé grue. J'aime mon maître, ma femme, mes enfants.
Je ne veux pas sortir libre. Il se sentait bien chez toi. Exode 21, Deutéronome 15. C'est le côté moral
dans Deutéronome 15. Son oreille a été percée contre le poisson. Il a refusé de sortir libre.
Il a servi à toujours. Il a laissé tout ce qu'il avait pour acquérir la perle de très grand prix.
Cette perle, qu'est-elle? Eh bien, elle est ce qui en reste extérieurement de l'Assemblée. Et là encore,
il faut avoir les yeux aveuglés pour ne pas voir les rides, les peines, les souffrances de l'Église
aujourd'hui. Mais, si le Seigneur nous prêtait, pour un moment au moins, ses propres yeux pour voir
aux yeux de Christ et pour son cœur la valeur que l'Église a pour lui. Et je crois que c'est dans
les paraboles du plus méchant des hommes et qui sont les plus belles touchantes d'Israël,
nous allons trouver une expression en nombre 23, verset 5. Nombre 23, 5. Que tes tentes sont belles,
ô Jacob, et tes demeures, ô Israël! Comme des vallées elles s'étendent, comme des jardins auprès
d'un fleuve, comme des arbres d'Aloès que l'Éternel a plantés, comme des cèdres auprès des eaux.
Voilà la beauté de l'Église aux yeux de Christ. Le psaume 45 nous ajoute, le roi désirera ta beauté
car il est ton Seigneur, adore-le. Mais au milieu des peines et des souffrances, des rides, des tâches
de l'Église, il demeure une beauté intrinsèque de l'Église pour le cœur de Christ. Pourquoi? Je crois
que c'est le cantique qui nous l'a dit. Parce que le reflet de la beauté de la gloire de Christ,
c'est dans l'Église qu'il la trouve. Pourquoi nous sommes agréables devant Dieu? Parce que nous
sommes agréables dans le bien-aimé. Parce que l'œuvre de Christ nous rend tel que son cœur
nous désire. Mais ensuite, il faut que la marche suive. Et c'est la dernière parabole qui nous
en parle. Cette dernière parabole nous dit, et M. Darby dans ses études pense que c'est pour nous
celle qui a le plus d'importance de ces six premières paraboles de similitude du royaume des
cieux. C'est la Seine. Il ne nous est pas dit d'ailleurs, ce sont des pêcheurs qui s'en occupent,
qui lancent la Seine, le filet de l'Évangile dans la mer des peuples. On retrouve plusieurs fois le
filet à la conversion de Pierre, lorsque les disciples ont ramené les 153 poissons après la
mort de Christ, image du Millenium. Ici, c'est le filet de l'Évangile qui est jeté dans la mer des
peuples. Et comme, au fond, l'ouvrage, le travail est confié à des hommes et que l'homme, par nature
manifeste des défaillances, fait un travail imparfait, un mélange de bons et de mauvais
poissons se retrouve sur le rivage. Alors ils mirent ensemble les bons dans des vaisseaux et
jetèrent dehors les mauvais. Mais là encore, le terme, le moment où le jugement s'opère, c'est
comme dans la seconde parabole du chapitre, la première similitude du royaume des cieux, c'est
à la consommation du siècle. Et dans les deux cas, les anges sont les instruments divins de ce
jugement. Les bons sont mis dans des vaisseaux et les mauvais sont jetés dehors. Il en sera de
même à la consommation du siècle. Mais dès maintenant, les bons poissons, nous savons quels
ils étaient selon Lévitique 11, c'était les poissons qui avaient des écailles et des nageoires. Des
écailles pour nous prémunir contre les dangers du monde qui nous environne. Les nageoires pour
remonter le courant. Parce qu'un chrétien, s'il reste statique, à sa place, va être emporté par
le courant de ce monde. Il faut remonter le courant. Il faut de l'énergie. D'ailleurs, le royaume de Dieu
est pris de violences et les violences ravissent. On n'échappera pas à cette pensée de l'écriture.
Alors les bons poissons, ceux qui ont des nageoires et des écailles, sont recueillis dans des vaisseaux.
Quels sont ces vaisseaux ? Eh bien, c'est ce que la grâce de Christ nous a encore gardé, conservé. C'est
une pure grâce qui nous a conservé. C'est de se retrouver, non pas séparés, complètement dispersés
comme un troupeau qui n'a pas de berger. Mais les bons poissons se retrouvent ensemble parce qu'en
fait, ils sont ensemble héritiers de la grâce de Christ. Ils ont ensemble Christ comme objet de leur
cœur et comme objet, certainement, à la réalisation de leur bienheureuse espérance que le Seigneur
nous encourage par la pensée qu'il va revenir.
On continue dans l'évangile selon Matthieu au chapitre 18.
Matthieu 18, quelque chose dans le dernier paragraphe, verset 21,
Matthieu 18, verset 21, Pierre, s'approchant du Seigneur, lui dit, Seigneur, combien de fois mon frère
péchera-t-il contre moi et lui pardonnerai-je ? Ce sera jusqu'à sept fois. Jésus lui dit, je ne te dis pas
jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois, quatre cent neunante fois. C'est pourquoi le
royaume des cieux a été fait semblable à un roi qui voulut compter avec ses esclaves. Et quand il
lui commençait à compter, on lui en amela un qui lui devait dix mille talons. Et comme il n'avait pas de
quoi payer, son Seigneur ordonna qu'il fût vendu lui et sa femme et ses enfants et tout ce qu'il
avait et que le paiement fût fait. L'esclave donc, se jetant à ses pieds, lui rendit hommage, disant, Seigneur,
use de patience envers moi et je te paierai tout. Et le Seigneur de cet esclave-là, touché de
compassion, le relâcha et lui remit la dette. Mais cet esclave étant sorti, trouva un de ceux qui étaient
esclaves avec lui, qui lui devait cent deniers, et l'ayant saisi, l'étranglait, disant, paye si tu
dois quelque chose. Celui donc qui était esclave avec lui, se jetant à ses pieds, le supplia, disant,
use de patience envers moi et je te paierai. Il ne voulut pas, mais il s'en alla et le jeta en prison,
jusqu'à ce qu'il lui payait la dette. Un peu plus loin, verset 32, méchant esclave, je t'ai remis toute
cette dette parce que tu m'en avais supplié. N'aurais-tu dû pas aussi avoir pitié de celui
qui est esclave avec toi, comme moi aussi j'ai eu pitié de toi. Et son Seigneur étant en colère,
le livra au bourreau, jusqu'à ce qu'il lui payait tout ce qui lui était dû. Ainsi aussi, mon Père
Céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre coeur, chacun à votre frère. Chapitre 20,
le premier verset, on lit déjà la fin du chapitre 19, plusieurs qui sont les premiers seront les
derniers et des derniers sont les premiers, car le royaume des cieux est semblable à un maître de
maison qui sortit dès le point du jour afin de louer des ouvriers pour sa vigne. Etant tombé
d'accord avec les ouvriers pour un denier par jour, il les envoya dans sa vigne. Et sortant vers la
troisième heure, il en vit d'autres qui étaient sur la place du marché à ne rien faire. Il lit
à ceux-ci, allez-vous aussi dans la vigne et je vous donnerai ce qui sera juste, et il s'en a l'air.
Sortant encore vers la sixième heure et vers la neuvième heure, il fit de même. Sortant vers la
onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient là et il leur dit, pourquoi vous tenez-vous ici
tout le jour sans rien faire? Ils lui dirent, parce que personne ne nous a engagés. Il leur dit,
allez-vous aussi dans la vigne et vous recevrez ce qui sera juste. Ce soir étant venu, le maître
de la vigne, dit à son intendant, appelle les ouvriers et paye leur salaire. En commençant
depuis les derniers jusqu'au premier. Et lorsque ceux qui avaient été engagés vers la onzième
heure furent venus, ils reçurent chacun un denier. Et quand les premiers furent venus, ils croyaient
recevoir davantage, mais ils reçurent eux aussi chacun un denier. Et l'ayant reçu, ils murmuraient
contre le maître de la maison, disant, ces derniers ont travaillé qu'une heure et tu les as fait égaux
à nous qui avons porté le fait du jour et de la chaleur. Et lui répondant, dit à l'un d'entre eux,
mon ami, je ne te fais pas tort. N'es-tu pas tombé d'accord avec moi pour un denier? Prends ce qui
est à toi et va-t'en. Mais je veux donner à ce dernier autant qu'à toi. Ne m'est-il pas permis
de faire ce que je veux de ce qui est mien? Ton oeil est-il méchant parce que moi je suis bon?
Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers, car il y a beaucoup d'appelés
mais peu d'élus. La proposition est réciproque de celle que nous avons lue au chapitre 19, le verset
30. Un peu plus loin, dans le chapitre 22, le premier verset, Jésus répondant, leur parla encore
en parabole, disant, le royaume des cieux a été fait semblable à un roi qui fit des noces pour son
fils, et envoya ses esclaves pour convier ceux qui étaient invités aux noces, et ils ne voulurent pas
venir. Il envoya encore d'autres esclaves, disant, dites-aux conviés, voici, j'ai apprêté mon dîner,
mes taureaux et mes bledgrasses sont tués et tout est prêt, venez aux noces. Mais eux, n'en ayant pas
tenu compte, s'en allèrent, l'un à son champ et un autre à son trafic, et les autres, s'étant
saisis de ces esclaves, les outragèrent et les tuèrent. Et le roi, ayant entendu, en fut irrité,
ayant envoyé ses troupes, il fit périr ces meurtriers-là et brûla leur ville. Alors il dit
à ces esclaves, les noces sont prêtes, mais les conviés n'en étaient pas dignes, allez donc dans
les carrefours des chemins, et autant de gens que vous trouverez, conviez-les aux noces. Et ces
esclaves-là, étant sortis, s'en allèrent par les chemins et assemblèrent tous ceux qu'ils
trouvèrent, tant mauvais que bon. Et la salle des noces fut remplie de gens qui étaient à table. Et
le roi, étant entré pour voir ceux qui étaient à table, aperçut là un homme qui n'était pas
vêtu d'une robe de noces. Et il lui dit, ami, comment es-tu entré ici sans avoir une robe de
noces? Et il eut la bouche fermée. Alors le roi dit à ses serviteurs, liez-le, pieds et mains,
emportez-le et jetez-le dans les ténèbres de dehors. Lâcheront les pleurs et les grincements
de dents. Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. Remarquablement, c'est la même conclusion
que la parabole précédente. Ensuite, la dernière similitude du royaume des cieux, chapitre 25,
premier paragraphe. Alors le royaume des cieux sera fait semblable à dix vierges qui, ayant pris
leurs lampes, sortirent à la rencontre de l'époux. Et cinq d'entre elles étaient prudentes et cinq
folles. Celles qui étaient folles, en prenant leurs lampes, ne prirent pas d'huile avec elles.
Mais les prudentes prirent de l'huile dans leur vaisseau avec leurs lampes. Or, comme l'époux
tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Mais au milieu de la nuit, il se fit un cri.
Voici l'époux, sortez à sa rencontre. Alors toutes ces vierges se levèrent et apprêtèrent
leurs lampes. Et les folles dirent aux prudentes, donnez-nous de votre huile, car nos lampes
s'éteignent. Mais les prudentes répondirent, disant, non, de peur qu'il n'y en ait pas assez
pour nous et pour vous. Allez plutôt vers ceux qui en vendent et achetez-en pour vous-mêmes. Mais
comme elles s'en allaient pour en acheter, l'époux vint. Et celles qui étaient prêtes entrèrent
avec lui au noce. Et la porte fut fermée. Ensuite viennent aussi les autres vierges,
disant, Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais lui répondant, dit, en vérité, je vous dis, je ne
vous connais pas. Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure. Par la grâce de Dieu,
hier, nous avions considéré quelques-unes de ces paraboles qui sont la similitude du royaume
des cieux. Et nous venons de lire ensemble les quatre dernières de ces dix paraboles du royaume
des cieux de l'évangile selon Matthieu. Nous savons ce qu'est le royaume de Dieu. C'est le
domaine, soit moral, soit effectif, dans lequel les droits de Dieu sont déclarés et reconnus.
Le royaume de Dieu prend le titre, le caractère surtout, de royaume des cieux et de royaume en
mystère. L'expression se trouve au chapitre 13, au verset 11, les mystères du royaume des
cieux, lorsque Christ, le roi, est absent du monde parce que rejeté comme Messie et qu'il
est dans le ciel, dans l'attente de prendre effectivement en main le gouvernement du royaume
qui lui appartient. Ce royaume, actuellement, est en formation sur la terre. Il est constitué,
selon l'ordonnance divine, d'une manière mystérieuse qui n'est apparente que pour nous,
pour la foi, par la foi, et le monde ne le voit pas. C'est la raison pour laquelle il est mystérieux.
Mais il n'en est pas moins réel. Le fait que l'homme ne puisse pas saisir les choses ne prouve
absolument pas qu'elles n'existent pas, au contraire. Plus tard, le royaume aura une forme que l'homme
pourra saisir. Il y aura en fait deux portions de domaines de ce royaume, une partie terrestre,
une partie céleste. La partie terrestre du royaume est plutôt appelée le royaume du fils de l'homme.
C'est de ce point de vue là un royaume qui est encore à venir et qui est ouvert par la dernière
parabole. Le royaume des cieux sera fait semblable, c'est-à-dire lorsque Christ reviendra, alors la
partie terrestre du royaume sera introduite, en même temps d'ailleurs que la partie céleste.
La partie terrestre du royaume de Dieu ou du royaume des cieux est introduite par le jugement
des vivants. C'est la dernière partie de Matthieu 25 qui nous le dit. Venez hériter de ce royaume
qui vous est préparé dès la fondation du monde. Nous sommes encore dans le cadre de la création.
C'est un royaume donc qui ne sera pas de ce point de vue là éternel puisqu'il sera terminé après
le millenium, après la période de mille ans et il se termine par le jugement des morts. Donc le
royaume du fils de l'homme dans sa partie terrestre est inclus entre le jugement des vivants au début
du millenium et le jugement des morts à la fin et conclut la période du temps pour introduire
l'état éternel où le temps n'est plus. La partie céleste du royaume au contraire est le royaume du
Père. Il est promis aux petits troupeaux, Luc 12, il est promis d'une manière riche à tous ceux qui
ont mis leur confiance en Christ comme sauveurs. Le royaume éternel de notre Dieu, son entrée nous
sera richement donnée dans la mesure évidemment où nous aurons été fidèles dans la course chrétienne.
Ce royaume est le terme de la bénédiction, l'introduction de la bénédiction de ceux
qui auront traversé la première similitude du royaume des cieux. Nous l'avions rappelé hier au
chapitre 13 au verset 43, les justes qui représentent donc les fils du royaume resplendiront comme le
soleil dans le royaume de leur Père. Qui a des oreilles pour entendre, qu'ils entendent. C'est la
conclusion de l'explication par le Seigneur aux disciples dans la maison, c'est à dire en dehors
du témoignage qui venait d'être rendu aux foules, l'explication que le Seigneur donne de la seconde
parabole de ce chapitre, la première similitude du royaume des cieux. Alors quelles sont donc ces
paraboles? La première qui n'est pas la similitude du royaume des cieux mais qui introduit toutes les
autres, c'est Christ qui prend sa place comme semeur pour semer la parole. La parole est reçue ou non
dans les cœurs et porte du fruit en vie éternelle ou ne porte pas de fruit du tout ou des fruits
apparents. Les preuves montrent que la vie n'était pas là. La vie n'était pas réellement par la foi.
La raison pour laquelle dans les quatre terrains considérés dans la première parabole, un seul
porte du fruit. Le terrain par nature dans le cœur de l'homme n'est pas différent de l'un à l'autre.
Les circonstances le sont et il faut pour que le terrain porte du fruit en vie éternelle que le
terrain ait été retourné par la grâce de Dieu, que le travail de repentance ait été formé dans le
cœur, que le labourage du cœur des entrailles les plus profondes de l'être soit remué pour la
conviction de péché pour que l'on se tourne par la repentance vers Dieu et qu'on trouve Christ
comme sauveur. Voilà le résultat éternel de la parole donnée. Maintenant le semeur Christ est
monté au ciel. A qui confie-t-il donc ce travail de semer la parole ? A tous les croyants, tous les
chrétiens, aux évangélistes en particulier qui sont poussés par la grâce de Christ et à la
prière de ceux qui ont demandé au Seigneur de la moisson de pousser des ouvriers dans sa moisson,
qui sont donc sortis pour le nom, pour annoncer l'évangile. Cet évangile porte sa propre puissance
en lui-même et les moyens laissés à l'initiative probablement des uns et des autres ne sont que de
peu d'importance. Rappelons-nous que la parole de Christ est la parole vivante, permanente et qui
communique la vie à ceux qui l'entendent par la puissance de l'esprit. On est né de nouveau de
l'eau et de l'esprit et les moyens de ce point de vue là ne sont que de peu d'importance. Ce qu'il
faut c'est que le travail de la grâce soit produit dans le cœur pour la conversion, pour la conviction
de péché et pour le salut. Dès lors, Christ ayant pris cette position de semeur pour semer la parole,
les résultats dans la constitution, dans la formation et le développement du royaume des
cieux sont donnés dans les paraboles qui suivent. Nous avions rappelé hier que des six paraboles
qui suivent, les trois premières qui sont expliquées à l'ensemble des foules en présence des disciples,
présentent le développement extérieur du royaume des cieux. Dans l'ordre, la parabole de l'ivraie
et du bon grain, la parabole du grain de moutarde devenant un grand arbre et enfin la parabole du
levain qui a fait lever la pâte toute entière. C'est quand même une chose extraordinaire et très
affligeante de penser que ce qui portait le sceau de Dieu, le travail de Dieu dans le monde, immédiatement
s'est trouvé mélangé au mal et se développe dans un système qui en définitive aboutira au point
de vue dispensationnel à l'apostasie finale de ce qui porte le nom de Christ, l'apostasie de l'Église,
l'apostasie de la chrétienté professante infidèle. L'Église a perdu de vue son caractère céleste et
ce grain de moutarde qui aurait dû être sans apparence dans ce monde et qui aurait dû porter
le caractère de l'Église, d'étrangers, de forains, de voyageurs, cette bourgeoisie céleste, l'Église au
contraire s'est constituée puissance, a demandé la protection du monde et à
l'inverse même s'est constituée puissance protectrice qui reçoit dans les branches de
l'arbre les oiseaux qui y trouvent refuge. Et ensuite le développement du mal sous ses formes
diverses de mal moral ou doctrinal, ce développement du mal est constaté dans l'Église professante.
Heureusement les trois paraboles suivantes nous montrent maintenant ce qui reste caché pour le
coeur de Christ dans ce système qui mûrit progressivement et on peut le dire à pas de
géant aujourd'hui vers l'apostasie finale de la fin. Il y a trois prophéties, trois développements
encore encore encore ce sont les trois dernières paraboles qui ne sont expliquées, présentées
qu'aux disciples après l'explication de la parabole de l'ivraie et du bon grain. Ce sont dans le
chapitre 13 des versets 36 et suivant, les trois dernières paraboles sont celles du trésor caché
dans le champ, le champ c'est le monde, le trésor c'est l'assemblée que Christ acquiert pour lui
même en vendant tout ce qu'il avait, en mettant de côté tous ses droits. Riche, vivant dans la
pauvreté pour nous afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis. La parabole qui nous montre le
prix, le trésor pour le coeur de Christ qu'elle assemblait malgré aujourd'hui les tristes
apparences, c'est la perle de très grand prix. Et enfin les bons poissons et les mauvais poissons
tirés par le filet de l'évangile, la Seine jetée dans la mer, ramenée sur le rivage et la pensée
de Dieu aujourd'hui avant le déroulement de toutes choses et le jugement final, le jugement
final termine la seconde et la septième des paraboles, et bien avant la pensée même de Dieu
c'est que les bons poissons soient recueillis ensemble dans des vaisseaux. La pensée de Dieu
donc et la pensée de Christ c'est de réunir, c'est d'assembler et c'est l'ennemi qui disperse. Et
toutes les fois que nous laissons l'ennemi nous diviser et bien nous cédons à la puissance de
l'adversaire et nous manquons à la pensée profonde de Christ qui est d'assembler autour de lui. Nous
disons très souvent et jamais trop et nous le réalisons certainement peu que Christ a le seul
nom qui rassemble, le nom qui sauve, le nom qui unit les rachetés autour de lui pendant son absence
et pour l'attendre. Dès lors nous avons les quatre autres paraboles dont nous avons lu quelque
chose tout à l'heure dans la lecture au commencement de cette réunion. Ça vient rappeler hier qu'il y
en avait quatre donc dans les chapitres 18, 20, 22 et 25. Il n'est pas inutile de montrer comment ces
paraboles sont introduites chacun à leur place, chacune à leur place. La première parabole la
similitude du royaume des cieux du verset 23 du chapitre 18 est introduite par une chose
remarquable. Le Seigneur prend un petit enfant et place ce petit enfant au milieu, au milieu de la
compagnie des disciples. C'est bien ce qu'il faut commencer par faire. Si l'on veut comprendre les
choses de Dieu, il faut revenir au niveau d'un petit enfant, c'est à dire un enfant qui n'a
point de prétention et qui attend que les personnes, les grandes personnes l'enseignent. Il faut être
enseigné par Christ et avoir la pensée naturelle, la simplicité, l'absence de contact avec le monde
qui est caractéristique d'un petit enfant. Dès lors la vérité de l'assemblée est présentée après
avoir été décrite fondamentalement dans le chapitre 16 à la déclaration de Christ comme le Fils du
Dieu vivant, déclarée par Pierre. Nous savons ce qu'est l'assemblée qui est présentée dans le chapitre 18
et en particulier cette merveilleuse promesse qui est comme l'a dit un frère il y a bien longtemps
la seule charte d'administration de l'assemblée sur la terre. Là où deux ou trois sont assemblés
en mon nom, je suis là au milieu d'eux. Tout de suite avant l'esprit de pardon. Alors là Pierre,
comme d'habitude, pose la question jusqu'où dois-je aller dans cet esprit de pardon dont le Seigneur
venait de parler au chapitre 18, les versets 16 et suivants. Faut-il aller jusqu'à 7 fois? Non,
70 fois 7 fois, 70 fois 7 fois, 490 fois. On se rappelle d'ailleurs en passant que l'histoire
d'Israël était divisée en trois périodes successives de 70 semaines d'année, c'est à
dire 490 ans. Et bien il y a de la provision dans le coeur par la grâce de Christ pour que
je pardonne mon frère une fois pour chaque année de la période de la vie du peuple. Donc il n'y a
point de limite. L'esprit de pardon ne doit jamais trouver une porte close dans notre coeur quant à
le pardon vis-à-vis de nos frères et c'est ce que cette parabole va nous enseigner. Il est bien
clair que cette parabole est une figure prophétique, historique de ce que le peuple juif a fait. Lui
qui avait été placé dans des conditions extraordinairement favorables, l'objet de la
faveur de Dieu, qu'il ne lui avait rien demandé, qu'il avait béni selon l'abondance de son coeur,
qu'il lui avait envoyé son fils pour le visiter en grâce, qu'a fait le peuple? Il a livré le Messie,
il a pris la responsabilité de la mort de Christ. Dieu en grâce merveilleuse pour répondre à la
première prière du Seigneur sur la croix, Père pardonne-leur car elles ne savent ce qu'ils font,
a imputé au peuple juif les provisions de la grâce touchant le péché par ignorance. Nous
savons qu'un péché par fierté, un péché commis volontairement n'avait point de pardon.
On mourrait sans miséricorde et brudisse. Or en fait les provisions de la grâce sont intervenues
par suite de la prière du Seigneur adressée pour ce peuple qui le condamnait, Père pardonne-leur
car elles ne savent ce qu'ils font. Qu'a fait le peuple juif? Il avait refusé Christ, le témoignage
de la grâce, le témoignage de l'Esprit en Christ, il a refusé le témoignage d'un Christ glorifié,
il a envoyé Étienne comme martyr rejoindre celui qu'ils avaient rejeté. Dès lors il n'y avait plus
de pardon possible et non seulement cela, le peuple rejetait le salut pour lui-même et empêchait les
nations d'entrer. Un Thessalonicien 2 par exemple le montre d'une manière aussi claire que possible.
Alors le peuple juif avait une immense dette. Pour autant qu'on puisse s'en rendre compte,
un talon devait peser quelque chose du genre de 50 kilos d'or. Au cours actuel c'est probablement
un milliard de francs suisses. Et actuellement l'homme qui devait cette dette de 10 000 talons,
c'est une somme fabuleuse qu'on ne peut pas saisir tellement elle est importante. En fait,
par nature, c'est bien la position de tout homme. Personne ne peut payer soit sa dette,
soit la dette de son frère. Il faut qu'il y renonce à jamais parce que le prix d'une arme
est infini. C'est exactement d'ailleurs ce que les vierges folles vont apprendre à leur dépend,
lorsque les vierges sages leur disent dans la parabole du chapitre 25, mais allez chercher
de l'huile pour vous-même, nous ne pouvons pas vous en donner. On ne peut pas donner le salut
pour mon frère, pour mon enfant le plus cher, pour la personne la plus chère au monde, le compagnon
aimé qui aura été le compagnon de ma vie, c'est impossible. Il faut que chacun réponde pour lui
même devant Dieu. Alors celui qui devait 10 000 talons, le Seigneur lui rend sa dette, règle les
choses, il se retourne et essaye d'étrangler son pauvre frère qui lui devait 100 deniers,
une somme insignifiante en rapport avec cette dette immense. Ces choses ont évidemment une portée
prophétique, c'est la première, mais ça n'est pas la seule, peut-être même pas la plus importante
pour nous. Que faut-il en conclure ? Et bien justement, ce par quoi la parabole a commencé,
c'est-à-dire l'esprit de pardon. Où le trouvons-nous cet esprit de pardon ? Sans aller trop
long dans les détails, nous connaissons tous les passages. En Ephésiens 4, marcher d'une
manière digne de l'appel dont vous avez été appelé, c'est-à-dire marcher d'une manière
digne du Saint-Esprit, avec toute humilité et douceur, avec longanimité, vous supportant l'un
à l'autre dans l'amour, vous appliquant à garder l'unité de l'esprit par le lien de la paix. Un
peu plus loin, au verset 32 du chapitre 4, bon les uns envers les autres, compatissant, vous
pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi en Christ, vous a pardonné. Soyez donc imitateur de
Dieu comme de bien-aimés enfants et marchez dans l'amour. Donc la mesure, c'est le pardon de Dieu
en Christ. L'autre mesure, dans l'épître aux Colossiens, qui nous présente surtout les gloires
de Christ, eh bien, c'est la mesure de Christ, du pardon de Christ. Chapitre 3, le verset 12,
revêtez-vous donc comme des élus de Dieu, sains et bien-aimés, d'entrailles de miséricorde. Verset 13,
vous pardonnant les uns aux autres, si l'un a un sujet de plainte contre un autre, comme aussi le
Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même. Et par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de
l'amour, qui est le lien de la perfection et que la paix du Christ, à laquelle aussi vous avez été
appelé en un seul corps, préside dans vos cœurs et soyez reconnaissant. Donc la grande leçon morale
que nous allons retenir de cette première des quatre dernières paraboles, c'est l'esprit de
pardon, le support mutuel dans l'amour, ce qui ne signifie en aucune manière, d'ailleurs, qu'il
faille confondre l'amour et l'affection fraternelle. L'apôtre Pierre nous dit d'ailleurs qu'il faut
ajouter l'une à l'autre et qu'il me semble que l'amour selon Dieu contrôle l'affection fraternelle
et que l'amour pour notre frère n'exclut en aucune manière la lucidité quant au jugement moral que
nous avons apporté sur les circonstances de la vie. On n'approuve pas tous que les frères ou les
sœurs peuvent faire, mais le remède suprême, le baume suprême, c'est celui de l'amour dans
l'esprit de pardon. Et la mesure, c'est le pardon de Dieu en Christ et le pardon de Christ qui nous
a aimés jusqu'à donner sa vie pour nous dans un amour qui n'a point de comparaison, qui n'a point
de borne, qui est à point de limite. Au chapitre 20, nous avons la seconde des quatre dernières paraboles qui
est introduite d'ailleurs dans la fin du chapitre 19 par la visite du jeune homme riche et par une
autre question de Pierre en disant qu'en fait, en se justifiant auprès du Seigneur Jésus, Pierre, si j'ose
dire, osait négocier avec son maître, eh bien, nous avons tout quitté, que va-t-il nous arriver ?
Eh bien, le Seigneur même répond à la mère des fils de Zébédée, de Jacques et de Jean, que ce n'était
pas au chapitre 20, au verset 20, ce n'était pas à lui, mais au Père lui-même de donner les places à ceux
qui avaient été persévérants avec lui dans leurs tentations. Eh bien, pourtant, ce qu'il convenait
de faire, chapitre 19, au verset 29, eh bien, c'était, pour hériter de la vie éternelle, eh bien, c'était
d'abandonner toutes les valeurs de ce monde. Et la pensée de l'homme, on peut s'estimer premier dans ce
monde, eh bien, peut-être qu'on va trouver la dernière place. C'était exactement ce qu'avaient fait les
juifs, les fils naturels du royaume. C'est un passage qu'on trouve un peu avant dans l'évangiste
franc-mathieu, eh bien, le royaume leur serait arraché et serait donné à d'autres, parce que, en
particulier, ils avaient commis le péché qui était sans pardon, celui contre le Saint-Esprit qui était
d'imputer, en passant, d'imputer à Bézébul, à Satan lui-même et aux démons, la puissance miraculeuse
de Christ qui était celle de l'Esprit-Saint. C'est un pardon qui ne pouvait pas être pardonné, ni dans
ce siècle, ni dans le siècle à venir. Alors, plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et les
derniers seront les premiers. Voilà comment Dieu répond à la pensée de l'homme. Mais, en même temps, c'est
la pensée de Dieu qui va s'accomplir. Et le chapitre 20, la parabole, donc, des ouvriers venant
travailler dans la vigne, va nous montrer ce que le Seigneur veut nous enseigner. Cette parabole, c'est
un homme, un maître de maison, figurant Christ, qui fait travailler des ouvriers, des esclaves, dans sa
vigne. La vigne est un des trois types d'Israël. C'est la vigne, le figuier ou le lié. La vigne, Christ s'en
était occupé, s'était occupé de son peuple terrestre. Et Isaïe 6, et d'autres passages touchants, nous
montre comment tous les soins de la grâce de Dieu étaient intervenus en faveur d'Israël, et rien n'avait
fait. D'ailleurs, le figuier montre plus tard, le figuier stérile, c'est le seul miracle en jugement du Seigneur
sur la terre, montre qu'en fait, il n'y a rien à tirer de l'homme, même placé extérieurement, dans les
circonstances aussi favorables que possible. Ici, la pensée se présente, c'est qu'il faut encore des ouvriers
pour s'occuper de la vigne. Et le maître de la maison engage les ouvriers. La journée était de 12 heures, de la même
que la nuit était de 12 heures, et habituellement, l'unité romaine de temps était de diviser la nuit en quatre veilles
de trois heures. Ici, ce sont les heures qui sont comptées. La première, la troisième, la sixième, la neuvième et
même la onzième heure. De 6 heures du matin, pour notre calendrier actuel, de 6 heures du matin, début du jour, à 6
heures du soir, début de la nuit. Alors, des ouvriers sont engagés, et le contrat de travail est très simple.
Aux ouvriers qui se présentent au début de la journée, le maître de la maison, qui fait ce qui est juste, il le dit d'ailleurs,
vous recevrez ce qui sera juste vers ses sept, engage des ouvriers pour 12 heures de travail, pour un denier qui était
le salaire habituel d'une journée de travail. D'autres viennent plus tard, et les derniers se présentent, n'ayant rien fait
toute leur journée, ils avaient perdu leur vie, comme bien des hommes sur la terre, comme le brigand repentant qui n'a eu
que probablement deux heures pour se repentir, et qui a terminé sa triste vie d'une manière merveilleuse dans le paradis de Dieu.
Eh bien, des hommes se présentent à la onzième heure et reçoivent le même salaire. Alors, pour l'homme, évidemment, la chose est
intolérable. On ne donne pas le salaire d'une heure de travail, le même salaire que des personnes qui ont travaillé dans la chaleur du jour,
qui ont porté le fait du jour, qui se sont fatiguées pendant 12 heures. La question n'est pas du tout là. La question, c'est que le maître de la maison
décide souverainement. Et si le contrat était rempli, la personne qui a travaillé 12 heures a trouvé à gagner son denier, pourquoi viendrait-elle
se plaindre si ce maître, elle qui était méchante, si ce maître qui était bon, voulait faire ce qu'il voulait de son propre argent et voulait accomplir la bonté
en faveur de personne envers qui le premier ouvrier n'avait rien à faire, n'avait aucun compte à rendre. C'est exactement ce que l'homme fait dans ce monde.
On n'a jamais vu dans une société quelconque dans ce monde quelqu'un réclamer à son employeur une augmentation de salaire pour ses propres mérites.
Mais toujours en se comparant aux autres, en disant celui-là gagne trop ou celui-là travaille moins. C'est exactement ce que l'homme fait dans le domaine spirituel.
Arrêtons dans l'assemblée, dans le domaine chrétien, dans le domaine spirituel des choses divines, arrêtons de faire la même chose parce que notre tendance est toujours à faire se comparer les uns aux autres.
Comparons-nous les uns aux autres pour que nous soyons ensemble considérés comme étant les objets de la même grâce de Christ qui nous a pris à des moments divers de notre vie.
Et ceux qui ont été élevés dans une famille chrétienne ont un privilège extraordinaire d'avoir connu dès leur enfance les saintes lettres qui peuvent les rendre sages à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus.
Il faut la même grâce pour sauver un enfant au début de sa vie comme il faut la même grâce pour arracher un malfaiteur qui entendra peut-être aujourd'hui dans une prison quelque part le message du salut et qui tournera son cœur vers Christ.
Mais dans le service chrétien, il y a autre chose.
Chacun se tient debout pour son propre maître.
Arrêtons-nous de critiquer les uns les autres.
Chacun se tient debout pour son propre maître et le tribunal du Christ révélera toute chose.
J'ai été frappé extraordinairement par le fait que le tribunal de Dieu ou le tribunal de Christ n'est mentionné actuellement dans les Épitres que deux fois.
De Corinthiens 5, c'est le tribunal du Christ, c'est la personne qui y siège.
Romains 14, c'est le tribunal de Dieu, c'est le caractère du tribunal de celui qui va juger.
C'est d'ailleurs un tribunal déclaratif, ce n'est pas le tribunal du grand trône blanc.
Bien que les choses incluent certainement la comparution devant le tribunal de ceux qui ont la vie et de ceux qui ne l'ont pas.
Dans De Corinthiens 5, l'étreinte de l'amour du Christ pousse Paul, comme tout évangéliste aujourd'hui, à sortir dans ce monde pour dire aux hommes que s'ils ne se repentent pas, ils comparaîtront sans appel devant un jugement qui les condamnera.
Devant un tribunal devant lequel ils auront à rendre compte personnellement de ce qu'ils ont fait devant Dieu.
Et je crois que c'est la parabole du chapitre 22.
Alors que Romains 14, le tribunal de Dieu, c'est d'éviter les jugements comparatifs des croyants, des frères et des sœurs dans l'assemblée.
Le frère se tient debout pour son propre maître, c'est son maître qui le tient debout et arrêtons de critiquer les uns les autres.
Et je crois que c'est la pensée qui se présente ici dans cette souveraineté de la grâce qui donne à chacun selon ce qui est dû.
Et il y aura ensuite la souveraineté du donateur dans le talent et les mines, c'est-à-dire dans la dernière parabole de Matthieu 25 et dans la parabole de Luc 19.
Mais c'est une autre pensée qui se présente.
Alors la conséquence, quelle est-elle ?
C'est maintenant la pensée de Dieu.
Les derniers seront les premiers.
C'est-à-dire l'ouvrier de la onzième heure, peut-être qu'il a dans la pensée de Dieu une place qui était au-dessus de celle de l'ouvrier de la première heure.
Pourquoi ? Parce que l'ouvrier de la première heure, occupé de sa propre importance, de sa propre valeur et de la longueur de son travail,
a tendance peut-être à faire comme le deuxième, le fils aîné dans la parabole du fils prodigue,
c'est-à-dire à trouver que son père n'est pas très juste en lui donnant bras plus qu'à son frère qui s'était échappé.
Les premiers seront les derniers.
Les derniers seront les premiers.
Il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus.
Ceci en aucune manière ne restreint la grâce de Christ.
Parce que cette grâce est offerte à tous.
Et il subsiste toujours que tous ceux qui veulent venir peuvent venir.
D'ailleurs, Dieu ordonne à tous qu'en tout lieu, ils se repentent.
Donc que personne ne dise qu'il ne peut pas croire et qu'il ne veut pas croire.
Parce qu'il ne veut pas croire qu'il ne peut pas croire.
Et personne ne peut dire qu'il n'est pas élu.
Parce que l'élection est un secret de Dieu.
Un secret dans lequel on entre que lorsqu'on a la vie et qu'on se rend compte que de l'autre côté de la porte est droite,
et bien tous ceux qui sont à l'abri en sécurité sont ceux qui étaient élus dès avant la fondation du monde.
Il y a donc beaucoup d'appelés et il y a peu d'élus.
Et c'est par là d'ailleurs que se termine la parabole du chapitre 22.
Cette parabole va nous montrer quelque chose d'autre.
D'extraordinairement précieux.
Et des instructions morales aussi de toute importance pour nous maintenant.
C'est une parabole qui est introduite par la précédente, c'est-à-dire celle du maître de la maison qui là encore s'occupe de sa vigne,
qui envoie des ouvriers et qui en définitive, devant l'attitude des méchants esclaves qui s'occupaient mal de la vigne,
envoie la dernière ressource de son cœur, c'est-à-dire le Seigneur Lui-même.
Alors qu'ont-ils fait ?
Et bien c'est la parabole du chapitre 22 qui va nous le dire.
Maintenant les noces, elles sont préparées par le roi pour son fils.
Christ était vu dans les deux dernières paraboles de Matthieu XIII, celle du trésor et celle de la perle.
Il était vu comme descendant Lui-même pour chercher l'objet de son cœur, de ses affections, l'Église.
Maintenant c'est le conseil divin, c'est Dieu Lui-même qui acquiert pour Lui-même l'assemblée laquelle il s'est acquise par le sang de son propre fils
et qui va donner cette assemblée, cette épouse à son fils.
Ici donc le fils, c'est Christ comme agneau.
Le roi, c'est Dieu Lui-même.
L'épouse où est-elle ?
Elle est dans ce monde.
Elle est perdue dans le désert de ce monde.
Dans la ville, dans la campagne.
Comment l'Église va-t-elle être formée ?
Comment cette épouse va être constituée ?
Comment ces noces vont-elles être célébrées ?
Alors c'est la parabole qui nous le dit.
Il envoie d'abord des esclaves, verset 3, pour convier ceux qui étaient invités aux noces.
Ce verset 3 nous parle probablement de ce qu'était au moment de la venue de Christ
le message qui a été adressé aux juifs de venir.
En particulier, les douze apôtres ont été envoyés spécialement par le Seigneur Jésus
au milieu d'Israël.
Matthieu 10 nous le dit.
Et les soixante-dix, en Luc 10, ont été envoyés.
C'est une mission qui n'est donnée que dans l'Ic.
Alors quels sont les résultats ?
Non seulement les messagers ont été traités avec le mépris
et on a rejeté le roi, on a rejeté le messager du royaume, on a rejeté Christ.
Nous voyons ici ce qu'il nous est dit, verset 3.
Ils ne voulurent pas venir.
Alors qu'est-il arrivé ?
Après la mort de Christ, c'est le verset 4,
il envoya encore d'autres esclaves disant, dites aux conviés, voici, j'ai apprêté mon dîner.
C'est d'ailleurs remarquablement à ce moment-là précisément
que commence la parabole du grand souper de Luc 14.
Matthieu 22 commence avant la parabole du grand souper de Luc, de Luc 14.
Alors qu'est-il arrivé après la mort de Christ ?
Eh bien la grâce est encore intervenue pendant quelques années,
nommément 40 ans, la dernière période de test du peuple, d'épreuve du peuple,
40 ans est habituellement une période d'épreuve,
jusqu'à la destruction de Jérusalem.
Qu'est-il arrivé ?
Comme dans toutes les choses, les mêmes causes produisent les mêmes effets,
l'incrédulité, l'endurcissement du peuple d'Israël qui s'était manifesté vis-à-vis de Christ,
vis-à-vis des apôtres, les douze et les soixante-dix,
s'est manifesté à l'égard de ceux que Christ envoyait maintenant de la gloire.
Et le premier martyr chrétien, Étienne, a été mis à mort, seul aussi consentait à sa mort.
Donc les apôtres qui ont été envoyés, soit d'abord Étienne, soit Pierre, soit Jacques, d'autres,
Jacques a été mis à mort aussi, Pierre a été emprisonné,
il n'a échappé à la mort que par un acte de puissance divine.
Eh bien qu'est-il arrivé quant au peuple ?
Le peuple a refusé de venir.
Verset 5, qu'est-il arrivé ?
Deux réactions et on les retrouve encore exactement dans ce monde aujourd'hui.
Le mépris, la violence.
Certains étaient occupés par leurs affaires,
eux n'en ayant pas tenu compte, s'en allèrent l'un à son champ, l'autre à son trafic.
Les autres s'étant saisis de ses esclaves, les outragèrent et les tuèrent.
On peut dire que globalement, la première réaction, celle du mépris, est celle du monde capitaliste.
Et la deuxième réaction, celle de la violence, est celle des ennemis de Christ,
de caractère religieux ou politique,
c'est-à-dire essentiellement ce qu'a été pendant 80 ans le bloc oriental
et ce qu'est actuellement les fanatiques religieux qui ont rejeté Christ,
même dans ceux qui reconnaissent un dieu, on ne sait pas quel dieu ils reconnaissent.
On reconnaîtra facilement ce que nous avons dans la pensée que nous présentons.
Alors, qu'est-il arrivé à l'issue de cette période de 40 ans de mise à l'épreuve ?
Eh bien, Dieu en a fini avec son peuple définitivement.
Judiciairement, un jugement est arrivé.
L'instrument du jugement a été les armées romaines de Titus,
70, 40 ans après la mort de Christ, et la ville de Jérusalem a été entièrement détruite.
Le peuple a complètement disparu des voies de Dieu.
Et maintenant, les juifs ne peuvent entrer dans la grâce par la porte du salut
que comme les nations, comme les gentils.
Mais la grâce de Christ ne cesse pas pour autant.
Qu'est-il donc arrivé au verset 8 ?
Eh bien, allez au carrefour des chemins.
Autant de gens que vous trouverez, conviez-les aux noces.
Luc nous montre deux choses.
Luc nous présente beaucoup plus le caractère du témoignage de la grâce.
Ici, on sent bien que c'est le déroulement des voies de Dieu qui est présenté.
C'est la raison pour laquelle le jugement est présenté deux fois dans cette parabole.
En Luc, le jugement est complètement omni.
Non pas qu'il ne soit pas aussi réel,
mais la pensée de l'esprit est nous montrer qu'en dépit de toute la misère de l'homme,
la grâce ne peut pas manquer d'avoir son cours.
Alors, ce qui est dit dans Luc, c'est que d'un côté, il faut aller dans la ville,
dans les rues et dans les ruelles.
Il faut aller à Genève, il faut aller à Paris, il faut aller dans les villes.
N'attendons pas que les gens viennent. Ils ne viendront pas.
Il faut aller à la rencontre de la grâce.
Il faut aller à la rencontre des âmes en portant la grâce de Christ.
Un frère qui est maintenant auprès du Seigneur,
qui avait été sauvé d'une manière extraordinaire,
peut dire, cher frère, je ne dirai jamais que je suis venu au Seigneur.
C'est le Seigneur qui est venu à moi.
Personne ne pourra dire qu'on est venu spontanément à Christ.
Ce n'est pas vrai.
Parce que le chemin du monde vous porte toujours plus loin.
Il a fallu la grâce de Christ.
Le bon berger qui descend dans le désert de ce monde,
laissant les 99 justes qui s'imaginent ne pas avoir besoin de repentance
pour aller chercher la seule brebis que son cœur désirait.
Et qui la ramène à la bergerie en sécurité sur ses propres épaules.
Il faut donc aller chercher les âmes de la part de Christ.
Voilà le beau travail de l'Évangile.
C'est la raison pour laquelle les musiques modernes n'aideront pas beaucoup.
Ne comprenons-nous pas, en fait, qu'il faut avoir la boue profonde des âmes,
représentées, pour ainsi dire, Christ dans sa grâce,
qui sont de les besoins profonds.
Quelle étreinte de l'amour du Christ,
lorsqu'il a vu que personne ne comprenait son message,
lorsqu'il a vu la terrible étreinte de la peur de la mort devant les hommes,
et lorsqu'il a tremblé et frémit dans son esprit au tombeau de Lazare,
et lorsque même il a pleuré devant la misère de notre pauvre race.
Voilà le message de l'Évangile, rien d'autre.
Il est tellement simple et quand même peut-être tellement difficile à comprendre
parce qu'il faut s'oublier complètement soi-même
et ses propres forces qui sont sans secours,
soit pour soi-même, soit pour les autres.
Alors qu'est-il donc arrivé ?
Il faut aller dans les rues et dans les ruelles,
et comme il y restait encore de la place, il faut aller dans la campagne.
Il faut aller le long des haies, chercher les pauvres,
les boiteux, les estropiés, les aveugles, les pauvres, les malheureux.
Voilà ceux qui sont dignes, ou pas plus dignes ou pas plus inignes que les autres,
d'ailleurs parce qu'on est tous égaux devant Dieu, en responsabilité.
Alors allez autant de gens que vous en trouverez, conviez-les aux noces.
Ici ce sont des esclaves, au pluriel.
Ce sont des messagers, ce sont des hommes, ce sont des instruments humains.
Donc il y a du mélange.
Dès que l'élément humain intervient, il y a un mélange.
Il est arrivé donc un mélange de personnes qui sont arrivées dans la salle.
Ils les ont assemblées vers ces dix, tant mauvais que bons.
En Luc XIV, au contraire, c'est un messager seulement, un esclave du roi,
qui est parti pour annoncer la bonne nouvelle du grand souper.
Et ce messager, cet esclave, c'est le Saint-Esprit qui, lui, ne se trompe pas,
qui ne fait qu'un travail divin, de sorte qu'il n'y a pas de mélange.
Alors, qu'en résulte-t-il de ce mélange ?
Eh bien, c'est qu'en fait, un homme s'est introduit furtivement
et n'avait rien à faire dans la salle de noces.
Que lui manquait-il ? L'essentiel.
Le représentant, le symbole de ce qu'est un homme sans Christ.
Il n'a pas de robe de noces.
Qu'est-ce que c'est que cette robe ? Christ.
Vous avez revêtu Christ, Galate 3.
C'est la robe du salut. C'est la robe de la justice.
Nous sommes justice de Dieu en Christ.
Et revêtu de Christ, alors, nous nous présentons devant Dieu et nous sommes assurés.
S'ils n'ont pas la robe de la noce, eh bien, nous sommes sans Dieu, sans Christ.
C'est exactement l'état de l'odyssée.
Je suis riche. Je n'ai besoin de rien.
Tu ne sais pas que tu es malheureux, pauvre, aveugle, misérable, nu.
C'est la nudité. C'est l'expression d'un homme dans ses péchés
qui n'a pas Christ comme sauveur et qui n'est pas revêtu de la justice même de Christ
pour se présenter devant Dieu.
Alors, que fallait-il ?
Eh bien, cet homme s'était trop tard.
Il s'était entré furtivement dans la salle de noces.
Il est jugé. C'est un jugement final.
Et le jugement final, c'est d'être jeté dans les ténèbres du dehors,
là où sont les pleurs et les grincements de dents.
Les pleurs, expression de la souffrance, de la peine profonde,
les grincements de dents, expression d'une irritation
qui est, en fait, l'expression du cœur irrégénéré devant un jugement auquel on ne peut pas échapper
et qu'on comprend trop tard, qui était justifié.
La dernière parabole, et nous en sommes arrivés à la fin de notre heure,
j'en dis un mot pour terminer,
c'est celle des vierges, la parabole de l'époux et du cri de minuit.
C'est la seule des dix paraboles qui est présentée au futur.
Le royaume des cieux sera fait semblable à dix vierges qui ayant pris leur lampe.
C'est l'époux qui revient.
Alors, je propose comme sujet de méditation à nos cœurs, à chacun,
d'étudier le déroulement de ces chapitres 24 et 25
qui répondent à une question incidente des disciples
à leur maître lorsqu'ils étaient sur la montagne des Oliviers
à contempler le panorama merveilleux de la ville de Jérusalem avec le Temple au premier plan.
Que va-t-il arriver de ces choses puisque le Seigneur leur avait dit que les choses allaient être détruites ?
Alors, le Seigneur, comme d'habitude, ne répond pas à la question directe de ses disciples
qui étaient habituellement de la curiosité.
Le Seigneur ne satisfait pas notre curiosité.
Notre frère M. Chaudi a dit qu'il est toujours charnel.
Et au contraire, il répond à nos vrais besoins.
Il leur donne les dernières instructions prophétiques dont ils ont besoin
parce que dans les disciples autour de Christ sur la montagne des Oliviers,
le Seigneur Jésus voit en eux ce qui serait le symbole du résidu fidèle de la faim en Israël au moment des jugements
passant par la période au-dessus de la période de l'Église sans pour autant supprimer cette période.
Et dans les disciples, le Seigneur voit en même temps ce qui constituerait le noyau de l'Église,
de l'Assemblée à Jérusalem qui a été constituée à partir du terrain juif.
Alors, dans ces chapitres 24 et 25, qui se terminent d'ailleurs par le jugement des vivants dont j'ai dit un mot tout à l'heure,
il y a une grande parenthèse à partir du verset 45 du chapitre 24 jusqu'au verset 30 du chapitre 25
qui comprend trois paragraphes successifs, trois développements successifs
où le Seigneur se présente comme Celui qui vient, sauf erreur, quatre fois comme Fils de l'homme,
une fois comme Maître de la maison, une fois comme Époux et une fois comme Homme et comme Maître.
Là, il se présente comme l'Époux et il va toucher le cœur même des saints
pour que nous considérions dans sa présence quel est l'état de notre cœur individuellement quant à l'attente du Maître.
Et en définitive, la manière dont nous réalisons dans notre vie chrétienne l'attente constante, ardente, journalière,
heure par heure, et ce devrait être, de la réalisation de la bienheureuse espérance détermine dans une grande mesure
la qualité et la valeur de notre vie chrétienne pour Dieu, pour Christ.
Alors c'est là que nous sommes touchés dans nos affections les plus profondes.
Attendons-nous ardemment le retour du Maître.
Qu'est-il arrivé ? Tout le monde s'est endormi, les vierges folles, les vierges sages.
Il y en avait cinq qui étaient folles, cinq qui étaient sages.
Celles qui avaient de l'huile dans leurs lampes étaient prêtes bien qu'elles se soient endormies
et qu'elles aient retrouvé après le cri de minuit un point tranquille pour s'assoupir de nouveau.
C'est bien ce qu'a fait l'Église depuis le réveil il y a 180 ans.
Il y avait d'autres qui étaient folles, qui elles n'avaient même pas la vie.
On ne peut pas prêter de l'huile de sa lampe, c'est un don céleste, un don de l'esprit.
Nous l'avons dit tout à l'heure, personne ne peut répondre de son frère,
personne ne peut racheter la vie de son frère.
Il fallait, et c'était maintenant trop tard, il fallait se mettre en règle avec Dieu.
On ne se met pas en règle actuellement lorsque Christ va venir.
L'épouse comme assemblée n'est pas directement en vue ici.
Les termes sont tout à fait clairs, mais la portée prophétique, la portée morale pour nous, et tout est aussi clair,
la portée c'est que nous avons à penser au retour de Christ.
Il y aura un clin d'œil, un instant, un clin d'œil, le Seigneur viendra.
Aucun de ceux qui auront tardé à accepter Christ ne pourront à ce moment-là régler leur cas, ce sera terminé.
Qu'est-il arrivé ? La porte est fermée, cette porte étroite que peu nombreux avaient trouvé,
et bien cette porte est fermée, et derrière la porte fermée, on entend cette réponse sans espoir,
« Je ne vous connais pas, retirez-vous de moi ».
La même pensée se trouve en Matthieu 7 et est encore plus solennelle.
Donc c'est ainsi se termine la dixième des paraboles du Royaume des Cieux.
Les quatre dernières qui nous ont plus particulièrement occupés cet après-midi.
J'aurais voulu laisser ce message sur mon propre cœur,
comme c'est le cœur de chacun de ceux qui sont ici ce soir,
à une importance particulière pour notre vie chrétienne.
L'esprit de pardon, l'oubli de soi-même, d'amour des frères, Philadelphie.
L'absence de jugement individuel les uns par rapport aux autres.
L'attente du Maître, et enfin, l'amour des âmes qui nous conduit à aller le long des rues,
le long des ruelles, le long des chemins, le long des haies,
pour contraindre les gens d'entrer.
Il y a encore de la place au souper de la grâce,
mais les messagers sont envoyés par la grâce de Christ,
justement pour appeler les âmes à venir. …