Apocalypse 1
ID
pf012
Idioma
FR
Duração total
00:51:01
Quantidade
1
Passagens bíblicas
Apocalypse 1
Descrição
n/d
Transcrição automática:
…
Aidez par le Seigneur, ouvrir avec vous la Parole de Dieu, cet après-midi, au livre de l'Apocalypse.
Nous lirons avec vous l'introduction de ce livre, c'est-à-dire les huit premiers versets du chapitre premier.
Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donné pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt.
Et il l'a signifié en l'envoyant par son ange à son esclave Jean, qui a rendu témoignage de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus-Christ, de toutes les choses qu'il a vues.
Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui sont écrites, car le temps est proche.
Jean aux sept assemblées qui sont en Asie, grâce et paix à vous, de la part de celui qui est et qui était et qui vient, et de la part de cet esprit qui sont devant son trône et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle.
Le premier-né des morts et le prince des rois de la terre, à celui qui nous aime et qui nous a lavé de nos péchés dans son sang, et il nous a fait un royaume des sacrificateurs pour son Dieu et Père, à lui la gloire et la force au siècle des siècles. Amen.
Voici il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux qui l'ont percé, et toutes les tribus de la terre se la montreront à cause de lui. Oui, Amen.
Moi je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est et qui était et qui vient, le Tout-Puissant. Nous arrêtons là.
On retient une parole d'un de nos devanciers, et pas le moindre d'entre eux, qui disait, je ne donnerai pas de sous de toute la prophétie si elle avait uniquement pour but d'alimenter notre curiosité, de meubler notre intelligence.
Ce n'est pas dans ce but que Dieu nous l'a donné, et en nous la donnant, nous montrant cette marque de confiance et d'estime qu'il a pour ses enfants,
les estimant assez, dans sa grâce, que pour faire d'eux des confidents, comme il en est à l'égard d'amis, pour lesquels nous ne voudrions pas cacher, sceller, un dessein quelconque nous aurions formé.
Abraham a été appelé l'ami de Dieu.
Les relations entre Dieu et son serviteur, puisqu'il appelle Abraham son serviteur, en raison de son caractère de piété pratique, Genèse 26, rendant témoignage à Isaac, son fils, qu'Abraham, son frère, a été un homme fidèle.
Prenons garde à la parole de Dieu, à ses commandements, à ses ordonnances, à ses lois, de telle manière que Dieu peut dire d'Abraham, c'est mon serviteur et c'est un ami.
Cacherais-je Abraham ce que je vais faire ? Ce n'est pas à l'autre qui pourtant était concerné au premier chef par le sort si terrible de Sodome et de Gomorre,
qui n'est qu'une faible image du sort du monde christianisé, dont la fin est épouvantable, et celle de Sodome et de Gomorre n'est qu'une illustration de ce que sera la fin de ce monde hautement civilisé, christianisé,
dont les jugements sont dans la mesure des privilèges reçus et hélas méprisés.
Les hommes, aujourd'hui, selon cette image, cette déclaration si formelle de l'apôtre ayant la forme de la piété, mais sans aucune puissance, et nous dépeignons ce qui est aujourd'hui sire,
hautement actuel, nous dépeignons le caractère des hommes de la fin et nous montrons que l'état de la chrétienté, dont ces manifestations de violence et de corruption aujourd'hui dépassent ce qui était mis à charge des nations selon Romain 1,
nous montrons l'avélissement de celles-ci ayant méprisé le témoignage de Dieu au milieu d'elles.
Ce n'est pas à l'autre que le Seigneur a révélé ce qui était suspendu au-dessus des hommes de Sodome et de Gomorre, mais c'est Abraham son serviteur.
Dans l'Apocalypse, il y a un trait semblable, c'est que l'auteur de ce livre est Jean, l'évangéliste, choisi par le Seigneur pour être l'instrument par lequel il doit faire connaître ses secrets à ceux qu'il appelle ses esclaves.
Nous plaçons sur ce terrain Jean, n'est-il pas qualifié pour recevoir ses secrets ?
S'appelant plusieurs fois, cinq fois pour le moins, le disciple que Jésus aimait, ne parlant pas de son amour pour le Seigneur, mais saisi, pleinement heureux, émerveillé par le fait qu'il était aimé de Jésus, le disciple que Jésus aimait.
Et cette relation est tellement évidente que lorsque le Seigneur parlera de la trahison de l'un d'entre eux, tous étonnés vont se tourner vers celui qui pourrait recevoir la communication de ce secret.
Et le porte-parole de tous s'adresse à Jean, lui disant, demande à Jésus de qui il veut nous parler. C'est à Jean qu'il appartenait de poser cette question intime et de recevoir la communication de ce secret à l'égard du traître.
Jean, le disciple que Jésus aimait, précisément celui qui penchait sur la propriété du Seigneur, recevait ses secrets. En voici une nouvelle manifestation.
Mais je ne donnerai pas de sous, disait ce cher devancier de toute la prophétie, si elle avait seulement pour objet d'alimenter notre curiosité. Pourquoi nous a-t-elle été donnée ?
Nous l'avons dit comme une marche de confiance de la part du Seigneur à ses esclaves, ne les laissant pas ignorer que le sort du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui est marqué par le jugement le plus grave qui soit de toute l'histoire du monde.
Première chose. Deuxième chose est une lampe, nous dit Pierre, qui brille dans un lieu obscur. Il n'y a rien de plus difficile, a-t-on dit, que de bien discerner le caractère du temps, caractère moral prédominant du temps dans lequel nous vivons.
Il y a tant d'événements qui s'entrechoquent, tant d'incidences que nous ne voyons pas bien les éléments saillants. Il faut un certain recul pour les voir. L'impression par exemple des grands faits, les grandes circonstances prédominantes qui se sont déroulées dans les siècles antérieurs.
Ces faits sont dégagés de tout ce qui en masquait un peu le contour précis dans ces jours-là. Et bien la prophétie, elle, éclaire le champ dans lequel nous nous trouvons de la façon la plus précise et nous permet de discerner quels sont les éléments avec lesquels nous avons affaire.
Et l'appréciation que Dieu retient sur ceci, une lampe qui brille dans un lieu obscur pour que nous voyons clair dans ce monde, que nous sachions avec exactitude quels sont les pièges qui sont devant nous, ce qu'est le monde dans son véritable caractère, si séduisant puisse-t-il paraître, si bien habillé soit-il.
Personne ne peut se méprendre sur le fait que le monde a sans doute se développé de façon extraordinaire, maîtrisant les techniques les plus audacieuses en vue de réalisations spectaculaires.
Mais cela ne change en rien ce qu'est le monde dans son vrai caractère.
Que comporte la foi à l'égard de tous les hommes, religieux, civilisés, politiques, quel que soit l'aspect sous lequel nous pouvons considérer le monde.
Et personne ne peut dire je ne suis pas concerné, ce n'est pas mon affaire, c'est un point de vue, ce n'est qu'une vue de l'esprit, mais ce n'est pas la manière de juger de Dieu.
Et le mépris que quelqu'un peut éprouver à l'égard du salut que Dieu offre, disons cela en passant car c'est très sérieux, nous ne pouvons pas le taire.
Le mépris dans lequel quelqu'un tient le salut que Dieu offre au prix de la mort de son fils, sans le dire peut-être ce mépris, sans l'exprimer, mais le retenant dans son cœur,
et le montrant par le refus qu'il oppose à l'offre de Dieu, le lie à ceux qui étaient aux pieds de la croix.
Parce que le cœur est le même, ceux qui ont crucifié, crucifient, crucifient-le, comme quelqu'un le disait, n'étaient pas tous des brigands, n'étaient pas tous des gens de mauvaise vie, il y avait sans doute des gens au milieu d'eux.
Et aujourd'hui, le refus de la grâce de Dieu, le mépris du salut qu'il offre, nous identifie pleinement à ceux qui étaient aux pieds de la croix, et qui devront avec vous, tous sans exception, répondre de l'accueil que nous avons fait à l'offre de Dieu.
Et tout œil le verra, personne ne pourra se soustraire à cette vue épouvantable pour le pécheur, lorsqu'il descend en flamme de feu pour le jugement des vivants, et à la comparution devant son trône, lorsqu'il sera assis sur ce trône de jugement,
le grand trône blanc, devant lequel, bon gré, mal gré, que l'on s'en moque, que l'on nise cela, que l'on considère cela comme défable, cela n'en change pas, la réalité inéluctable, il faut comparaitre devant ce trône.
Et toute bouche sera fermée, pas d'excuses, pas d'excuses à présenter. La prophétie nous annonce ce qui attend ce monde, dont les jugements qui vont atteindre, d'autant plus sévères que les privilèges auront été grands,
et que l'ordre de la grâce de Dieu aura connu la dimension sans égale à l'égard du pécheur, le soustrayant à sa misère dans laquelle il est tombé par le péché pour l'élever si haut et l'établir dans la faveur de Dieu, comme de bien-aimés enfants rachetés au prix du sang de la croix.
Lampe qui brille dans un lieu obscur, en même temps, elle nous est donnée pour que nous échappions, que nous échappions aux pièges, ainsi décelés par la lampe qui brille, ainsi d'éclats, que nous échappions à tant de pièges tendus par l'ennemi sur notre chemin.
On a dit aussi, la prophétie a toujours pour cas de la terre. Il n'y a pas de prophétie pour le ciel à proprement parler. Pour le ciel, Dieu nous a donné, Seigneur nous a donné des révélations.
Et nous avons dit encore, je crois, l'autre jour, cette petite remarque toujours intéressante de Samuel Pronon, nous faisant remarquer que bien souvent, fréquemment, dans l'Ancien Testament, nous avons des dates au bas de nos pages, car il s'agit de l'histoire d'un peuple pour la terre, en relation avec la terre, et par conséquent, en relation immédiate avec des événements passés ou à venir, mais qui se sont déroulés ou qui se dérouleront sur la terre.
Dans le Nouveau Testament, nous cherchons à chaque page, si l'on veut bien, et il n'y a aucune date donnée. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit d'un tout autre terrain, il s'agit d'un ordre de choses céleste.
Le croyant qui est venu au pied de la croix, qui est passé de la mort à la vie, des ténèbres à la merveilleuse lumière, n'appartient plus au monde. On a fini avec l'Egypte, à la domination de Satan sur lui, à échapper à toute cette puissance qui le retenait captive.
La vie est introduite dans un domaine nouveau, la vie éternelle, céleste dans sa portée, éternelle dans sa durée divine quant à sa nature. Là où le temps ne compte plus, et où nous en avons fini avec le monde, il n'y a donc aucune date, nous appartenons à l'éternité.
Notre nouvelle vie, à partir du moment où nous sommes venus au pied de la croix, porte ce cachet d'éternité. Plus de date, plus de temps, c'est terminé. C'est un peuple céleste pour lequel Dieu a donné des révélations.
S'adressons toujours au pluriel à nous. Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, en Christ, avec Christ, selon qu'il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour nous adopter pour lui par Jésus-Christ.
Voilà la position élevée du croyant dans l'économie actuelle. La prophétie, elle a pour cadre la terre, Israël et les nations. Les nations qui se sont jointes à Israël pour rejeter le Messie, pour rejeter Christ, tombent donc sous cette application de la prophétie qui s'occupe d'eux, quant à leur sort que Dieu a fixé.
Le trône de Dieu a été ôté de Jérusalem à un moment donné, a été confié aux gentils, et nous nous trouvons toujours sous ce régime. Et les gentils se sont unis, qui dominaient sur la terre d'Israël, se sont unis, le Quatrième Empire s'est uni à Israël pour rejeter le Sauveur du monde.
Et tout à l'heure, bon gré, mal gré, comme Joseph, vingt ans plus tard, a retrouvé ses frères, ignorants, ceux-ci ignorants qu'ils avaient affaire à celui qu'ils avaient vendu pour un piège d'argent, que de foi, doivent s'incliner devant lui et l'appeler Monseigneur.
Lui, le vrai Joseph, vingt siècles plus tard, va retrouver ceux qui ont été en scène pour le condamner, c'est-à-dire les deux bêtes, les deux chefs sous lesquels il a été condamné, Dieu ayant noté, comme le disait quelqu'un, l'endroit, le jour et l'heure de la façon la plus précise, et à l'heure romaine.
Ce qui est une exception, lorsque Jean nous donne le jour et l'heure de la condamnation du Sauveur, c'est à l'heure des nations.
Eh bien, la prophétie s'occupe donc de la terre. Pour nous, nous n'avons rien à y faire. Mais, étant donné que Dieu n'a pas voulu que nous ignorions quelles étaient les circonstances et le développement de celle-ci quant à la terre, il nous en a fourni la révélation.
Révélation ou Apocalypse, choisissant Jean pour nous la donner. Mais vous pourriez peut-être dire, c'est une contradiction, car les sept maîtres aux sept églises, on a toujours dit, elles ont un caractère prophétique.
Et vous dites qu'il n'y a pas de prophétie pour l'Église. Il n'y a pas de contradiction. Mais l'Église est vue ici sous son aspect de responsabilité quant aux privilèges que Dieu lui a confiés, que le Seigneur a placés entre ses mains pour être la lampe brillante dans un lieu obscur en son absence.
Ce n'est plus le Seigneur qui s'occupe de l'Église pour l'enrichir, pour la bénir, comme nous avons cité par exemple les Thésiens il y a un instant, c'est le Maître qui vient voir comment ses esclaves se sont acquittés de la tâche qu'il leur avait confiée.
Ce n'est plus le sacrificateur qui vient et qui remplit les lampes de l'huile avec l'huile pour qu'elles brillent, pour qu'elles éclairent pendant la nuit. C'est le Maître qui vient voir comment elles ont éclairé. Quel cas avez-vous fait des privilèges si grands, si précieux que j'ai placés entre vos mains ?
De sorte que ces lettres aux sept assemblées s'adressent aux assemblées vues sous ce pied de leur responsabilité à l'égard du monde dans lequel elles avaient été établies pour être témoins du Seigneur.
Et c'est en relation avec cet aspect de leur témoignage dans le monde qu'elles sont atteintes par la lettre et leur conduite étant telle qu'elles se sont identifiées avec le monde.
Placée d'attente du Seigneur, c'est le début de la ruine, mon Maître tarde à venir. Nous l'avons souvent entendu, nous le rappelons encore tout à l'heure il y a quelques années, si le cœur n'est pas attaché au Seigneur, se relâche dans ses affections pour lui.
Le cœur ne peut pas rester sans objet. C'est impossible cela. Alors le cœur se tourne vers ce qu'il attire, ce que Satan fait miroiter. Et voilà le commencement de la déchéance et de la ruine.
Je sens que le cœur se tourne vers le monde dans la mesure où Christ hélas perd son après pour lui. Lassé d'attendre, lassé de souffrir, lassé d'être séparé du monde, voilà le chemin de la déchéance.
C'est bien ce qui est arrivé à l'église et c'est bien hélas ce qui arrive à l'individu. C'est bien ce qui est arrivé, n'ayons aucune crainte de l'avouer, c'est bien ce qui est arrivé au témoignage. La ruine dans laquelle nous nous trouvons et que nous déplorons aujourd'hui a-t-elle une autre raison ?
Qu'est-ce qui a fait chez nos chers devanciers la beauté de leurs témoignages ? L'ardeur, n'est-ce pas l'ardeur de leurs sentiments réveillés pour le Seigneur ? Si l'on prend la peine de lire la relation de ce qui s'est passé au siècle dernier, on ne peut qu'être frappé, saisi.
Et douloureusement, t'es mieux aujourd'hui en faisant certaines comparaisons. Nous n'allons pas nous étendre sur ce domaine, mais chacun, nous réalisons bien ce qu'il en est.
Est-ce trop de rappeler encore ce que nous avons dit souvent ? Une lettre écrite en 1877 par un cher devancier, qui a apparu en 1977 dans notre périodique, « Moi pour moi ».
Bon, sans pas faire une erreur, mais en tout cas, ça doit être cette date. Juste un siècle après, lorsqu'elle avait été écrite, cette lettre est reparlée.
Eh bien, il y avait déjà donc un siècle, en 1977, que ce cher serviteur de Dieu pouvait dire, « Je demande au Seigneur de hâter sa venue, car, comme tout ce qui a été confié entre les mains de l'homme, le témoignage aussi précieux qu'il a confié aux croyants au siècle dernier se trouvera hélas dégradé comme tout ce qui en a été dans l'histoire d'aujourd'hui. »
Et si par la grâce de Dieu il s'est encore maintenu un petit témoignage, c'est bien en raison du soutien que le Seigneur lui a donné, car s'il s'agissait de nous, chers amis, tout serait perdu.
Si l'Éternel, nous rappelons cela l'autre soir, si l'Éternel ne nous eût laissé un bien petit résidu, s'il n'avait pas maintenu, suscité, maintenu un bien petit résidu, tout aurait été, tout aurait été semblable, dit le prophète à Sodom et Gomorrah.
Prophétie est donc donnée comme une lampe qui brille pour éclairer la scène dans laquelle nous avons à nous mouvoir, pour en discerner le caractère, pour éviter les pièges. C'est une marque de confiance de la part du Seigneur qui veut nous instruire quant à ce qui va arriver.
Il faut bien que nous soyons persuadés de ce fait. Dieu nous enseigne par ce livre tout ce qui va précéder ce que Paul a dit. Il faut qu'il règne tout ce qui précède l'établissement du royaume du monde de notre Seigneur Jésus-Christ.
Les sceaux les uns après les autres qui sont décachetés pour que toutes les voies de Dieu trouvaient sort, mais en vue de ce but que Dieu n'a jamais oublié, glorifier, montrer la gloire de celui que l'homme a rejeté et la montrer, la proclamer, la manifester dans tout son éclat,
là où il a été l'homme humilié, à quelques pas de l'endroit où sa croix était dressée. C'est là qu'il vient poser ses pieds, criant comme un lion, dit ce livre, pour réclamer ses droits, un pied sur la terre, un pied sur la mer, aussi bien pour les juifs que pour les nations, revendiquant l'héritage que Dieu lui a donné.
Car il a mis toutes choses sous ses pieds, celui qui a été déshonoré, attaché sur ce bois d'infamie, et celui que Dieu a exalté au plus haut des cieux, à qui il a donné toute autorité, plaçant sur sa tête une couronne d'or fin qui sera toujours plus belle.
Il faut qu'il règne, et toutes choses sont à vous. Ne l'oublions pas, chers amis, toutes choses sont à vous, soit vie, soit mort, soit monde. Ce qui faisait dire à William Kelly, à qui l'on proposait un titre glorifique, un titre brillant dans ce monde.
Mais de quel monde me parlez-vous ? Car le monde dans lequel nous nous trouvons est évidemment le monde aux mains d'un usurpateur, le chef de ce monde, bien, et il n'a rien en moi. Mais tout à l'heure les rôles seront renversés, que personne n'en doute un instant.
Et c'est alors que se réalisera ce qui est notre part, le monde habité à venir dont nous parlons, dit la faute. Mais ce n'est pas le monde actuel. De quel monde me parlez-vous ? disait ce serviteur de Dieu. Car il y en a deux. Mais demain, ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde.
Eh bien, essayons maintenant rapidement de dire quelques mots sur cette introduction, aussi succinctement que nous pouvons le faire, et aussi simplement, dans la plus grande simplicité, sans la moindre prétention au savoir, vous pensez bien.
C'est une révélation de Jésus-Christ. Remarquons, j'ai un ami, comment, à partir de ce livre, le mode de communication change. C'est solennel, cela. Lorsque le vaudeau a rompu ou compromis gravement les relations de Dieu avec Israël, comment Dieu parle-t-il ?
Ton peuple, dit-il à Moïse. Il y a un recul de la part de Dieu vis-à-vis de ce peuple tombé dans le mal. Comment parle-t-il à Daniel ? Lorsqu'hélas, ce cher serviteur de Dieu, pendant tant d'années, nous parlons de Jérémie, avait averti.
Dieu, se levant de bonheur, employant cette expression pour les avertir, et ce cher serviteur de Dieu, avec l'âme, dans une vie de souffrance qu'il identifie de si près aux souffrances du Seigneur pour la justice, cet homme les avertit.
Mais arrêtez-vous sur ce chemin de désobéissance. Il vous conduit inévitablement, inexorablement au jugement, à l'œuvre inaccoutumée que Dieu se doit à lui-même d'exercer lorsque sa patience a atteint son terme. Mais arrêtez-vous, disait-il.
Je ne savais pas, disait-il, j'étais comme un agneau familier au milieu, je ne savais pas qu'il faisait des complots contre moi. Hélas, à un moment donné, il doit être dit maintenant, il n'y a plus de remède, parce que Dieu n'est pas insouciant en l'égard du mal, encore moins impuissant pour y faire face.
Mais Dieu est patient. À un moment donné, il est écrit, il n'y a plus de remède. À partir de Josias, la décadence chez ses fils se précipite de telle manière que chacun de nous en a les oreilles qui teintent, comme il dit dans l'Écriture, quand on lit ce que fut le malheur de Jérusalem.
Exemple saisissant du gouvernement de Dieu quand nous l'obligeons à sévir. Et ce cher homme de Dieu, en face de la ville, lorsqu'il n'est plus qu'un morceau de ruines, lorsque tout est détruit, le temple, tout a été saccagé, les maisons renversées, les murailles abattues, que devra-t-il dire ?
Oh éternel, en pleurant amèrement, tu n'as pas épargné, tu n'as pas épargné.
Et bien dès lors, le trône de Dieu est ôté de Jérusalem. Et comment Dieu s'adresse-t-il à Daniel ? Il parle à son peuple, mais il ne parle plus directement à son peuple. Il parle à quelqu'un de son peuple.
Il parle à Daniel, qui est une illustration de ce petit résidu fidèle, un jeune homme, pour ceux qui sont jeunes ici, très jeune encore, 14 ou 15 ans peut-être, emmené avec le premier contingent de captifs à 900 km de sa patrie. Et que dit-il en arrivant ?
Et bien nous avons tiré le meilleur parti possible de notre naissance illustre, des conditions exceptionnelles qui nous sont faites dans un contexte aussi lamentable.
Cet homme, ce jeune homme dit, Seigneur j'ai entendu, remarquez bien cela cher jeune ami, Seigneur j'ai entendu l'appel de ton serviteur Jérémie, lorsque j'étais à Jérusalem.
Et il criait dans les rues, qui veut engager son cœur pour le Seigneur aujourd'hui, lorsque tout s'effondre, à la veille du jugement ?
Car c'est cela qui est important pour le Seigneur. Quel est l'état de notre cœur ? Qui veut engager son cœur pour moi ? Et bien Daniel a dit, moi Seigneur je veux engager mon cœur.
Et je le prouve, il le prouve en arrivant à Babylone. Arrête dans son cœur de repousser tout ce qui est sire, si séduisant pour le cœur de l'homme.
Tous les avantages que sa présence à la cour de ce grand roi païen pouvait lui offrir. Seigneur j'ai arrêté dans mon cœur. Bien que Jérusalem soit une ville rasée et qu'il n'en reste plus rien,
trois fois le jour je me tourne vers la sainte ville de nos pères. Car tu as dit, bien que tout soit détruit, mes yeux et mon cœur seront toujours là.
Et Dieu, connaissons bien cette histoire remarquable, Dieu va honorer, comme il le fait toujours, ceux qu'il honore, ce serviteur qu'il a honoré.
Et il va révéler à Daniel précisément, comme il le fait à Jean ici, tout ce qui concerne Israël, mais ne s'adresse plus à Israël.
La révélation que Dieu lui, de Jésus-Christ, que Dieu lui a donné, voyez, Dieu, Jésus-Christ, non plus présenté dans sa gloire divine, mais comme l'esclave fidèle,
Dieu, Jésus-Christ, son serviteur, son esclave fidèle, Jean, un ange, Jean, et enfin les esclaves à qui Jean transmet le message qu'il a reçu depuis Dieu,
par Jésus-Christ, par l'ange, par Jean, pour les esclaves. Voilà le mode de communication très particulier.
Livre difficile sans doute. Quelqu'un a dit, c'est une très belle phrase, facile à retenir et nous pensons qu'elle est juste.
C'est un livre dont le style est très, extraordinairement saisissant. C'est un livre qui échappe à ce qu'il dit, cet auteur a dit, qui échappe à tous les genres, sauf à celui de la grandeur.
Vous ne croyez pas que c'est une phrase remarquable? Un livre dont le style échappe à tous les genres, sauf à celui de la grandeur. Il fait appel à la connaissance du lecteur de beaucoup de choses que Dieu a donné dans les livres antérieurs.
Il est clair que si nous lisons le dernier chapitre d'un livre, l'auteur suppose que nous avons lu tout ce qui précède, et on est ainsi dans l'apocalypse.
Que ce soit un livre difficile, qui peut en douter? Mais, ce n'est pas notre esprit qui est la clé pour connaître les trésors de la pensée de Dieu.
Pensons pas du tout que l'intelligence supérieure de l'homme est l'outil, la clé qui nous permet d'ouvrir ces trésors.
On dit que Calvin a écrit à peu près sur tous les livres de la parole de Dieu, sauf sur l'apocalypse, estimant que c'était un livre tellement difficile qu'il a craint de s'aventurer.
Il y a tellement de symboles, c'est tellement difficile. Il est clair que c'est vrai. Mais, ce n'est pas l'esprit de l'homme qui est qualifié pour sonder la parole de Dieu.
D'abord, Dieu doit révéler ses pensées, Dieu doit les communiquer, et nous les recevons, la révélation, la communication, en Corinthiens 2, et la réception des pensées de Dieu.
Tout est par l'esprit de l'homme qui atteint un développement. Rien de tout cela. Tout est par l'esprit de Dieu.
La parabole d'Isaïe 29, je crois, est toujours de saison. Lise ceci, je te prie. Et on présente à quelqu'un qui sait lire. Il a la prétention de savoir lire. Lise ceci, je te prie.
Et il dit, ah, je ne peux pas lire. Pourquoi ? Parce que le livre est scellé. Je sais lire, j'estime être savant, mais je ne peux pas, le livre est scellé.
On le donne à un autre, on lui dit, lise ceci, je te prie. Oui, il a l'humilité suffisante pour dire, je ne sais pas lire.
De sorte que Dieu nous montre dans cette petite parabole l'impossibilité pour l'homme, si intelligent soit-il, si ouvert que soit son esprit, si développé que soit son intelligence, il n'a pas la clé pour recevoir les trésors de Dieu.
Il a caché ses choses aux sages et aux intelligents, mais il les a révélées aux petits-enfants. Un petit garçon, une petite fille qui aime le Seigneur, eh bien le Seigneur, dans la mesure, évidemment, qui correspond à son développement, Seigneur peut enseigner.
Tu as caché, cet enfant, tu as caché ses choses aux sages et aux intelligents, tu les as révélées aux petits-enfants. Ce n'est pas à dire que Dieu ne se sert pas de l'intelligence de quelqu'un, mais c'est un outil mis au service de Dieu, ce n'est plus une faim en soi, c'est un moyen que Dieu emploie en le sanctifiant.
Paul dira à l'égard des Corinthiens qui étaient férus de savoir et de spéculation de l'esprit qui est l'homme et qui satisfont son besoin de s'exprimer, de recevoir, de communiquer, il n'y a rien voulu savoir de tout cela.
Dieu aurait pu pourtant, très certainement, se tenir à la hauteur des éléments les plus avancés au milieu d'eux, mais c'est dans le fremblement. Il n'y a rien voulu savoir de tout ce que la science peut invoquer, peut inventer.
Sinon, dit-il, Jésus-Christ, Jésus-Christ crucifié, folie pour le monde, mais Christ crucifié, la sagesse et la puissance de Dieu, ce qui est toujours vrai aujourd'hui.
Eh bien, voilà ce que Dieu nous donne dans sa parole. Pour nous le faire comprendre, il nous faut l'esprit de Dieu. C'est par son esprit que nous pouvons sonder les pensées de Dieu.
Je ne peux pas savoir ce que vous pensez, dit-il. C'est une partie de l'enseignement d'un Corinthiens II. Pour savoir ce que quelqu'un pense, je devrais avoir son esprit.
S'il me donne une partie de son esprit, je sais ce qu'il pense. Mais si je n'ai pas l'esprit de cet homme, s'il ne partage pas son esprit avec moi, je ne peux pas le savoir.
Eh bien, voilà une comparaison. Pour comprendre les pensées de Dieu, j'ai donc besoin de l'esprit de Dieu.
Sauf que pour comprendre l'apocalypse, il faut que nous prenions la place d'un petit enfant et demander au Seigneur, Seigneur, aide-moi à comprendre des choses difficiles.
Mais si tu nous les as données, si tu nous les as communiquées, c'est que tu veux nous instruire par elles, nous enseigner par elles.
Et d'autre part, chers amis, qui pourrait oublier un seul instant la richesse de ce que Dieu nous a donné de sa part, par le moyen de croyants, de frères qu'il avait éclairés de façon extraordinaire.
Et sur le terrain de la prophétie, par exemple, n'y aurait-il que celui-là pour dire que Dieu a béni les frères au commencement.
N'y aurait-il que ce point-là. Il est tellement évident, tellement important, la lumière que Dieu leur a donnée par la langue prophétique sur tout ce qui est écrit.
A partir de choses qui, pour la plupart, étaient, excusez, peut-être un peu simplistes, mais qui étaient des subtils.
Les 70 semaines de Daniel, si l'on veut chercher dans ce qui était écrit jusqu'à ces jours-là.
Que de choses écrites pour essayer de saisir une chose qui était si simple, si simple, et que nos frères nous ont mis en lumière de la façon inconnueuse.
Rien que la lumière que Dieu a donnée sur la prophétie aux frères est une preuve que Samha était avec eux.
Eh bien, par l'esprit de Dieu, par l'opération de son esprit chez ses serviteurs de Dieu, nous sommes un même.
Nous pouvons recevoir cette communication des pensées de Dieu qui nous fait tant de bien.
Car pourquoi nous l'a-t-il donné ? Comme il en est de toute sa parole, pourquoi ?
Pourquoi ? Pour que nous devenions intelligents et avoir un certain relief.
Rien de tout cela. Pour élever nos pensées à la hauteur des siennes et jouir de ce qu'il y a de plus précieux.
Pour un cœur renouvelé, pour jouir avec Dieu de ses propres pensées, jouir de la communion avec Dieu.
Eh bien, bienheureux celui qui lit. Voilà le premier des bienheureux. Il y en a sept dans ce livre.
Bienheureux celui qui lit. Satan a essayé de bien des manières de cacher aux croyants le contenu de ce livre.
Et quelqu'un a fait cette remarque tout à fait judicieuse. Ce n'est pas étonnant car il n'y a pas de livre comme l'Apocalypse
où Dieu nous a révélé ce qu'était la fin du méchant, de l'adversaire, du menteur, du meurtrier dès le commencement.
Ce livre met en évidence de la façon la plus claire ce que sera la fin de celui qui est l'ennemi du Seigneur depuis le commencement,
qui sera précipité du ciel pour être enfin jeté dans l'abîme et pour finir pour l'éternité dans les flammes de l'enfer.
Il n'y a pas de livre comme l'Apocalypse qui nous montre cela avec une évidence, sans que ce soit symbolique,
mais c'est une réalité qui est la placée devant nous.
Hélas, devons nous oublier, devons nous taire que ce sera la part de tous ceux qui, ayant méprisé la grâce de Dieu, seront jetés dans cet étang de feu.
Bienheureux celui qui lit. C'est le premier des sept bienheureux de ce livre.
Bienheureux, ô le bonheur de celui qui lit ce livre, pour être instruit à l'égard des pensées de Dieu, à l'égard de la scène dans laquelle nous terminons notre carrière.
Le second, bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur. Nous lisons cela souvent dans des services d'ensevelissement.
Ce n'est pas proprement parlé pour nous qu'il est dit cela, mais il est vrai que bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur,
pour nos bien-aimés que le Seigneur a recueillis, l'éternité bienheureuse est déjà une réalité.
Mais c'est pour ceux qui nous suivons, pour ceux qui donnent leur vie pour le Seigneur,
refusant de la façon la plus formelle, sans équivoque, de transiger avec le mal,
maintenant, maintenant à tout prix, les vérités les plus précieuses de la parole de Dieu relative à Christ,
à ses droits, à ce qu'il est comme Fils de l'Homme, à ce que Dieu lui a donné, sans oublier le reste,
car il n'y a pas de témoignage sans le maintien de la parole de Dieu.
À Philadelphie, aux conditions désastreuses, ténébreuses dans lesquelles, hélas, nous nous laissons glisser facilement,
ce n'est pas cela, garder la parole de Dieu.
Pour Dieu, garder sa parole, c'est garder toute sa parole, sans équivoque, sans altération aucune.
Pour ceux qui nous suivons et qui donnent leur vie pour le Seigneur,
bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur,
car ceux-là ont parti du Royaume célèbre, ressuscitent à l'apparition.
Mais nous n'avons pas le temps de continuer la série, ce sera un sujet intéressant à considérer, sans doute,
mais cherchons, lisons, cette foi bienheureuse.
Alors, quel cadre a se livre la gloire du Seigneur dans ce premier chapitre, après l'introduction,
pour terminer par ce qui remplit le cœur de joie et de bonheur, l'espérance de l'Église.
La gloire du Seigneur, pour commencer, l'espérance de l'Église,
qui sera tout à l'heure transportée, là, pour connaître l'expression de joie,
à nul autre pareil et de la part des spectateurs que dire,
si les témoins sont à ce point heureux,
que dire du bonheur de ceux qui seront les parties prenantes de cette scène.
Venez, réjouissons-nous, soyons transportés de joie,
car les noces de l'agneau sont venues, sa femme s'est préparée,
le temps est venu où l'espérance devient une glorieuse réalité,
la foi peut ramener son flambeau, l'espérance son drapeau,
tout est accompli, Christ se présente à lui-même,
glorieuse, n'ayant ni tâche, ni rite, ni rien de semblable,
l'Église, son épouse, qu'il acquise à si grand prix.
Venez, très saillons de joie, donnons gloire à celui qui se présente,
l'Église, l'épouse, pour la joie de son cœur.
Ceux qui sont les spectateurs de cette scène sont transportés d'une joie à nul autre pareil.
Que dire de l'épouse et que dire de celui qui reçoit l'épouse,
comme la récompense suprême, bien au-delà de la couronne impériale que Dieu lui a donnée,
mais au-delà de toute gloire, de tout ce qui constitue,
de tout ce qui constitue sa gloire, recevoir, l'épouse, la femme de l'agneau,
ce chef sur toute chose, Dieu l'a donnée à l'Assemblée,
avec laquelle il forme cette plénitude, il en est la tête,
elle est le corps composé de tous les vrais croyants,
qui tout à l'heure seront là autour du trône.
Ce premier bienheureux nous introduit dans cet ordre d'idées si précieuses,
et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui les gardent.
Comment pouvons-nous garder la prophétie ?
Et déjà pour autant de gens, le temps était proche, que dire aujourd'hui ?
Que dire aujourd'hui ?
Comment pouvez-vous, pouvons-nous garder les paroles de la prophétie de ce livre ?
Eh bien c'est très simple, disait quelqu'un,
en tenant compte de ce que Dieu déclare,
des éléments constitutifs de la scène dans laquelle nous nous mouvons.
Nous tenons déjà pour réaliser ce jugement que Dieu annonce.
Voilà la manière de garder la prophétie de ce livre.
Nous tenons compte maintenant déjà de ce qui sera une réalité demain.
Et nous nous tenons bien auparavant de ce qui appelle le jugement.
Ce qui fait que je suis bienheureux en lisant ce que Dieu veut m'apprendre,
en entendant, si je ne peux pas dire, ce que Dieu dit,
et en gardant pratiquement ce qui est écrit.
Alors, dernière chose, puisque l'heure est là maintenant.
Quel cœur que celui du Seigneur pour son Église !
Bien que, hélas, dans les sept lettres,
l'histoire de l'Église représentée dans ces sept lettres depuis le commencement,
si remarquable jusqu'au moment où, comme corps responsable,
car il ne s'agit pas évidemment de l'Église que le Seigneur aime,
et qu'on se pose des vrais croyants,
il s'agit de ce qui ne sera trouvé qu'avec une apparence,
avec un avis, sans réalité, vomi de la part du Seigneur.
Mais jusque-là, jusqu'au moment où il mettra fin à toute relation publique
avec cette Église, cette chrétienté,
jusque-là, le fidèle peut compter sur une grâce qui se renouvelle chaque jour,
grâce et paix à vous, de la part de celui qui est, qui était et qui vient.
Vous remarquez que la manière de se présenter du Seigneur,
se rattache à ce que nous trouvons dans l'Ancien Testament,
en relation avec la Terre,
parce que précisément, l'objet du discours du Seigneur ici,
est la scène qu'il embrasse, c'est une scène terrestre,
d'où le nom qu'il prend ici, identique à celui de l'Ancien Testament,
l'Éternel, Jéhovah, c'est-à-dire je suis.
Vous dites à l'Éternel, mais que vais-je dire au fils d'Israël ?
Ils vont me demander, mais qui t'a envoyé vers nous ?
Quel est son nom ?
Il faut quand même que tu justifies un peu ta mission.
Que vais-je leur dire Seigneur ?
Tu leur diras, je suis.
C'est ce que Dieu est en lui-même.
Vous ne pouvez pas dire, personne ne peut dire je suis,
dans le sens réel, parce que je ne suis déjà plus ce que j'étais.
Mais pour Dieu, le temps ne compte pas.
J'étais de toute éternité, je suis.
Je serai à tout jamais, je suis.
J'étais ce que je serai, je serai ce que j'étais,
je suis ce que je suis.
Le temps ne compte pas pour Dieu.
C'est celui qui est au-dessus de tout.
Le même, c'est un des noms que Dieu se donne à lui-même,
donc repris par le Seigneur, qui parle ici,
ce n'est que l'Esprit par lequel nous sommes cédés,
par lequel nous sommes enrichis,
par lequel nous sommes consolés,
ce sont les sept esprits, la plénitude spirituelle à l'heure.
Et Jean nous le montre,
montre le Seigneur comme le témoin fidèle,
celui qui a été ce témoin fidèle et véritable,
le premier-né des morts, non plus d'entre les morts,
mais de tous les morts ici,
tous les morts doivent ressusciter,
qu'on paraisse devant lui.
Comme dans l'Adam, tous meurent,
dans le Christ, tous, indistinctement,
sans exception, seront rendus vivants,
parce qu'un homme est ressuscité.
Tous les hommes devront ressusciter,
mais chacun dans son propre rang.
Premier-né d'entre les morts est plutôt colossien
parce que l'Église est tirée d'entre les morts,
les croyances sont tirées de la mort
pour rentrer dans la vie.
Ici, c'est le premier-né des morts,
dans le sens le plus large.
Et enfin, le prince des rois de la terre.
Et dès que Jean nous a placés devant l'Église du Seigneur,
il ne peut plus se contenir.
Il dit ce que l'Esprit de Dieu suppose
que vous pensez maintenant.
C'est cela, chers monsieurs et chers vieux.
Jean ne peut plus se taire.
C'est que, par l'Esprit de Dieu,
il place devant nous la gloire du Seigneur,
le témoin fidèle, ce qu'il a été dans sa vie.
Père a été glorifié sur la terre.
Le premier-né des morts est exalté au-dessus de toute autorité.
Et le prince des rois de la terre, ce qu'il sera demain,
les plus grands potentats devront venir se prosterner devant lui.
Jean ne peut plus se taire.
Et nous répétons en terminant,
on dit ce qu'il est souhaitable,
ce que le Seigneur souhaite que vous pensiez réellement maintenant.
Il parle pour vous, il parle pour moi, il parle pour nous.
Et il dit, celui qui est présenté devant lui,
dans l'éclat de sa gloire,
ce qu'il a été, ce qu'il est maintenant,
et ce qu'il sera demain.
Comme a-t-on dit dans la capitale,
lorsqu'un prince défile à la tête des armées,
qu'il a conduite à la victoire,
que d'acclamations à l'égard de ce grand homme.
Mais sur le trajet du cortège, on a élevé une tribune.
Et il y a quelqu'un dans cette tribune.
Il y a quelques personnes.
Il y a l'épouse de ce grand homme et ses enfants.
Quand ils passent, c'est ce grand homme sans doute que chacun acclame.
Mais pour elle et pour les siens, c'est ce que j'en dis.
C'est ce qu'il souhaite trouver dans notre cœur à chacun.
Ce grand homme qui a remporté des victoires aussi éclatantes
et qui a joué d'un triomphe aussi remarquable,
j'en dis, c'est celui qui nous aime.
À celui qui nous aime, qui nous a aimés hier,
qui nous aime aujourd'hui et qui ne cessera jamais de nous aimer.
Le douzième.
Le troisième.
Le quatrième.
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