L'Assemblée
ID
pc001
Idioma
FR
Duração total
03:15:14
Quantidade
3
Passagens bíblicas
n/d
Descrição
n/d
Transcrição automática:
…
Les diamants et les loups, les loups dans l'ensemble,
le bonheur du Seigneur,
nous tous, Seigneur, aimé,
qui sont et qui rassemblent,
Seigneur, Seigneur, Seigneur,
Chant d'ouverture, chant d'ouverture,
de notre bonheur,
de notre bonheur,
de notre bonheur,
de notre bonheur,
de notre bonheur,
de notre bonheur,
Seigneur, Seigneur, Seigneur,
Seigneur, Seigneur, Seigneur,
Chant d'ouverture, chant d'ouverture,
de notre bonheur,
de notre bonheur,
de notre bonheur,
de notre bonheur,
Matthieu, chapitre 22, verset 1er,
Et Jésus, répondant, leur parla encore en parabole, disant,
Le royaume des cieux a été fait semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.
Chapitre 13 du même évangile,
verset 44,
Encore le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ qu'un homme,
après l'avoir trouvé, a caché, et de la joie qu'il en a, il s'en va et vend tout ce qu'il a et achète ce champ-là.
Encore le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherche de belles perles.
Ayant trouvé une perle de très grand prix, il s'en alla et vendit tout ce qu'il avait et l'acheta.
Dans l'épître aux Ephésiens, au chapitre 3e,
à la fin du verset 4e,
Le mystère du Christ, lequel en d'autres générations n'a pas été donné à connaître au fils des hommes,
comme il a été maintenant révélé à ses saints apôtres et prophètes par l'Esprit,
savoir que les nations seraient cohéritières et d'un même corps et coparticipantes de sa promesse dans le Christ Jésus,
par l'Évangile, duquel je suis devenu serviteur selon le don de la grâce de Dieu qui m'a été donnée,
selon l'opération de sa puissance.
À moi qui suis moins que le moindre de tous les saints,
cette grâce a été donnée d'annoncer parmi les nations les richesses insondables du Christ
et de mettre en lumière devant tous quelle est l'administration du mystère caché dès les siècles en Dieu qui a créé toute chose,
afin que la sagesse si diverse de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes par l'Assemblée
selon le propos des siècles lequel il a établi dans le Christ Jésus notre Seigneur,
en qui nous avons hardiesse et accès en confiance par la foi en Lui.
Dans le chapitre second, au verset dix-neuvième,
Ainsi donc, vous n'êtes plus étrangers ni forains,
mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu,
ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes,
Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin,
en qui tout l'édifice bien ajusté ensemble croit,
pour être un temple saint dans le Seigneur,
en qui vous aussi vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l'Esprit.
Et dans le premier chapitre de cette même épître, au verset dix-neuvième,
L'excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons,
selon l'opération de la puissance de sa force,
qu'il a opérée dans le Christ, en le ressuscitant d'entre les morts.
Et il l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes,
au-dessus de toute principauté et autorité et puissance et domination,
et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle,
mais aussi dans celui qui est à venir.
Et il a assujetti toute chose sous ses pieds,
et l'a donnée pour être chef sur toute chose à l'assemblée,
qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.
Nous ne pouvons que retirer la plus grande bénédiction,
le plus précieux enseignement,
de la considération de la méditation d'un tel sujet,
celui de l'assemblée de Dieu,
objet des pensées éternelles du Père et du Fils.
Et nous pouvons bien, comme nous l'avons déjà exprimé en prière,
faire appel à tout le secours divin
pour considérer de telles choses si précieuses.
Au cours de ces diverses réunions,
nous avons donc à cœur d'envisager,
brièvement bien sûr,
l'assemblée et objet du propos divin,
sa réalisation,
sa mission et ses caractères,
puis secondement, sa réalisation en acte II,
le printemps de l'Église,
qui a été rapidement suivi d'un déclin
face auquel le Seigneur accorde des ressources précieuses,
toujours actuelles et toujours suffisantes,
pour maintenir le caractère de cette assemblée.
Puis évoquer la vie d'assemblée
dans les diverses réunions d'assemblée,
l'administration de l'assemblée,
et passer peut-être à la considération du culte,
de la scène et de la table du Seigneur,
les caractères du témoignage selon Dieu,
aujourd'hui comme alors,
et la destinée céleste
de cette assemblée épouse de Christ.
Nous savons donc que l'assemblée de Dieu
est l'objet des pensées éternelles
du Père et du Fils.
Il s'agit du propos divin, de son décret.
Qu'est-ce que cela nous en donnons,
sa signification à l'égard des jeunes, des enfants,
un conseil, un propos, un décret divin ?
C'est donc ce que Dieu a arrêté dans ses pensées,
dans son cœur, comme devant être fait.
Mais pour que ses pensées trouvent leur réalisation,
il fallait donc l'œuvre de Christ,
l'œuvre de la rédemption sur la croix.
Il s'agit donc du propos de Christ à l'égard de sa créature,
qu'il veut rendre heureuse en dépit de sa chute,
mais avant toute chose de sa pensée
à l'égard de son Fils bien-aimé.
Traduite d'une manière si précieuse et éloquente
dans le premier passage que nous avons lu en Genèse 22,
que le royaume des cieux a été fait semblable
a été fait, ce qui évoque la pensée passée de toute éternité,
fait semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.
Car comme nous le lisons en Genèse 2,
Dieu a dit, il n'est pas bon que l'homme soit seul.
Je lui ferai une épouse qui lui corresponde.
Nous limitons parfois une telle déclaration à l'union conjugale,
mais nous savons bien que celle-ci est l'expression,
la figure d'une liaison combien plus précieuse, éternelle,
celle de Christ et de son Église, son épouse.
Et c'est ce qui donne à l'union du mariage
son niveau spirituel, son vrai caractère,
sa noblesse, sa beauté selon Dieu.
Il n'est pas bon que l'homme soit seul.
Dieu veut une épouse pour son fils.
C'est le propos de Dieu.
Et le propos du fils à l'égard de Dieu son Père,
nous le connaissons également,
c'était de lui amener un peuple d'adorateurs.
Et c'est bien ce que nous lisons en l'ouverture de l'Apocalypse.
Il nous a fait un royaume,
des sacrificateurs ou des adorateurs pour son Dieu et Père.
Pensez du Père à l'égard du fils, pensez du fils à l'égard du Père.
Pour qu'elles trouvent donc leur réalisation,
il faut l'œuvre de la rédemption.
Le silence a été gardé,
comme nous l'avons lu dans l'Épître aux Éphésiens,
à l'égard de cette assemblée non révélée
dans les temps anciens sous la loi.
Nous ne la trouvons pas mentionnée dans l'Ancien Testament.
Le silence a été gardé dès les temps éternels,
lisons-nous en Romains 16.
C'était une chose cachée,
mais présente dans la pensée de Dieu,
de toute éternité.
Mais c'est le mystère caché.
Nous l'avons lu, ce mot caché,
le mystère caché dès les siècles en Dieu.
Comme le trésor était caché dans le champ,
comme la perle était cachée au fond des mers.
Mais le jour vient où ce mystère va être révélé.
Il y a beaucoup de mystères dans la Parole mentionnée,
de nombreux mystères,
qui sont des mystères en bénédiction,
il y a aussi des mystères en jugement,
le mystère d'iniquité,
le mystère écrit sur Babylone elle-même.
Mais au nombre des mystères mentionnés,
nous avons deux grands mystères.
Et ces deux grands mystères sont précisément
Christ et son assemblée.
Quant à Christ, nous connaissons bien le passage de Timothée,
le mystère de la piété est grand.
Le grand mystère qui consiste
à la manifestation de Dieu en chair
dans la personne de Christ,
en qui nous avons Dieu dans toute son essence,
dans toute sa grâce, son amour, sa miséricorde,
sa bonté, aussi bien que sa justice,
sa sainteté et sa gloire.
La plénitude de la déité s'est plus
habitée dans l'homme Christ Jésus.
C'est le mystère de la piété.
Le grand mystère, dit l'apôtre.
Mais le même apôtre nous parle d'un autre grand mystère,
c'est son assemblée.
Et après avoir traité précisément la beauté,
selon Dieu, de l'union de la femme
et de l'homme, en Ephésiens 5,
il peut dire, mais moi je parle
relativement à Christ et à l'assemblée.
Et ce mystère est grand, Christ et son assemblée.
Ce mystère était donc caché.
Nous ne l'avons pas révélé dans l'Ancien Testament,
mais il n'en demeure pas moins que le but de Dieu,
la pensée de Dieu, son désir
de sauver, de rassembler
était de toute éternité. Nous pouvons lire
un verset qui souligne cette réalité dans le psaume 106,
un seul passage,
le verset 47e du psaume 106.
Sauve-nous, éternel notre Dieu,
et rassemble-nous d'entre les nations
afin que nous célébrions ton saint nom
et que nous glorifions de ta louange.
Sauve-nous, rassemble-nous
afin de te louer. C'est le propos de Dieu.
Sauver, rassembler,
il l'a fait pour son peuple Israël,
il le fait maintenant pour ses rachetés.
Et le but de ce salut, de cette délivrance
et de ce rassemblement, c'est premièrement
la louange, l'adoration
à l'adresse de celui qui est l'auteur
d'une telle délivrance, d'un tel rassemblement,
celui qui est au-dessus de toute louange
comme nous le lisons dans le livre de Némi.
Israël a été mis au bénéfice
d'un tel déploiement de grâce, de la grâce
souveraine de Dieu. Et c'est avec ce peuple
que se trouve la première des diverses réalisations
de l'habitation de Dieu avec l'homme, car Dieu
veut habiter avec sa créature. Nous ne voyons pas
que la chose fut réalisée dans
le jardin d'Éden, ni même dans la Genèse.
Il faut qu'un peuple soit sauvé, qu'il soit
rassemblé pour qu'il puisse habiter au milieu de lui.
C'est alors exode 29-45.
Il a sauvé ce peuple pour
habiter au milieu de lui. Telle était la
pensée de Dieu.
Et c'est une chose très sainte.
C'est une pensée qui nous remplit
d'adoration, mais nous sommes sur un terrain
saint. Une mise à part, une
sanctification pour Dieu par le moyen
d'une œuvre en délivrance. Il nous
rassemble, il veut habiter au milieu
de ceux qu'il a délivrés. Israël
avait reçu pour partage, selon
le choix de la grâce souveraine, mentionnée en
Deutéronome 7, fondée sur
son amour et sur ses promesses.
Il l'a mise à part pour habiter avec lui.
Et Israël devait être
sur cette terre le témoignage de Dieu.
Mais nous savons ce qu'il en est advenu.
Dans toutes les économies,
à tous égards, l'homme ne répond
pas à la pensée de Dieu. Et ce que sa
bonté lui confie, il l'altère.
Nous savons ce qu'a été la vie d'Israël.
Israël a transgressé la loi.
Lorsque la sacrificature est instituée,
la souillure y pénètre. Lorsque
la royauté est établie, elle devient
infidèle. Et lorsque les
prophètes se font entendre,
on méprise leurs paroles. Il nous
suffit de lire la conclusion
de cette disposition
de rébellion constante de ce peuple
dans le 36e chapitre du
second livre des chroniques où il nous est dit
au verset 16e, il se moquait
des messagers, il méprisait ses paroles
et se raillait de ses prophètes.
Nous savons
ce qu'il en est résulté, la déportation. Mais la
grâce de Dieu intervient, va rassembler
appelant par un réveil remarquable dans le
livre d'Esdras, un résidu qui va ramener
à Jérusalem pour accueillir le Messie.
La parabole le disait,
j'ai encore un fils, je le leur enverrai,
ils auront du respect pour mon fils.
Nous savons quelle a été la nature de l'accueil
réservé au Seigneur, le Roi, le Messie.
Qu'a-t-on offert à celui
qui venait établir un règne
de bénédiction et de paix ?
Son peuple ne lui a réservé qu'une croix.
Et d'une même voix, d'un même accord,
on a prononcé
ses paroles crucifiles,
que son sang soit sur nous et sur nos enfants.
Israël perd donc son caractère
de témoin sur la terre et son privilège
qui était unique parmi les nations.
Et dès lors, le Seigneur va se tourner
vers les nations, c'est le thème du chapitre 13
de Matthieu que nous avons considéré ici ensemble.
Et où le Seigneur nous montre
que, en vertu de son œuvre,
une nouvelle habitation
va trouver sa réalisation.
Mais il faudra qu'il en paye le prix.
Christ s'est livré lui-même,
ayant aimé l'assemblée, c'est le passé
et le fondement. Christ a aimé l'assemblée,
il s'est livré lui-même pour elle.
C'est par amour qu'ayant
connu la valeur
de ce trésor qui était dans le champ
qu'est ce monde, il vend,
il donne tout ce qu'il a, sa vie même
pour acquérir ce trésor caché
mais qui va être bientôt révélé.
Il va descendre dans les profondeurs des mers.
Nous connaissons les passages qui
évoquent un tel chemin d'abaissement
et de souffrance. Nous connaissons
les expressions d'Epsom 22, 69 du prophète Jonas
et tant d'autres passages encore
qui nous parlent de cette réalité
que le Seigneur est descendu dans les eaux
profondes, les algues ont enveloppé ma tête
pour acquérir cette perle dont il a
discerné la très grande valeur.
C'est un marchand connaisseur qui descend
dans les eaux profondes pour acquérir
cette perle de très grand prix, son assemblée
qui va se substituer à Israël
comme témoignage sur la terre.
Le fondement va être posé,
quel est-il, Christ lui-même, son œuvre
et c'est le Seigneur qui précisément
dans cet évangile messianique et royal
celui de Matthieu, va parler
en premier de son assemblée.
C'est dans cet évangile là précisément
en raison du rejet dont il est l'objet
de la part de son peuple Israël que le Seigneur
parle lui-même de son assemblée
par deux fois, nous ne la trouvons pas mentionnée
dans les autres évangiles.
Il y a de nombreux types dans les évangiles
dans l'ancien testament qui nous parlent
de l'assemblée mais elle n'est pas révélée
et nous pouvons les discerner à la lumière
d'un nouveau testament mais elle n'est pas révélée.
Le mystère était caché dès les siècles anciens.
Maintenant il va être donné à connaître
après l'œuvre de Christ
dont le Seigneur
établit et le fondement
et le centre. Dans les deux mentions
de cet évangile au chapitre 16
et au chapitre 18, le Seigneur lui-même
parlant de son assemblée
parlant de cette maison qu'il va bâtir
au futur car la chose n'est pas encore réalisée
il faudra qu'il meure avant cela
qu'il ressuscite, qu'il soit glorifié
que le Saint-Esprit soit envoyé pour que cette assemblée
soit réalisée mais il peut dire sur ce roc
je bâtirai mon assemblée
c'est la sienne et sur cette assemblée
comme dans le livre du Cantique des Cantiques au chapitre 5
sur ce jardin clos
on peut écrire propriété privée
c'est le domaine
c'est la maison du Seigneur
je bâtirai au futur mon assemblée
c'est la vraie maison bâtie sur le roc
elle connaîtra les vents contraires
les tempêtes mais elle ne saurait
être détruite les portes du Hadès
ne prévaudront pas contre elle
c'est le travail du Seigneur
dans la deuxième mention
que le Seigneur nous donne au chapitre 18
il en établit le centre
là où deux ou trois sont assemblées à mon nom
je suis là au milieu d'eux
réalisation de son propos
c'était le cas pour Israël
il est maintenant réalisé au sein d'une assemblée
qu'il va bâtir mais à laquelle
il fait une promesse
non pas au grand nombre mais à deux ou trois assemblées
pour autant qu'il le soit
dans la réalisation de ce que son nom requiert
évoque et implique
là où deux ou trois sont assemblées à mon nom
je suis là au milieu d'eux
c'est une présence personnelle
si elle n'est pas corporelle elle est personnelle
nous la réalisons par l'action du Saint-Esprit
le Seigneur est là
le Seigneur donc établit dans cet évangile
le fondement et le centre
et nous le comprenons lorsqu'une maison est édifiée
la première chose qui est réalisée ce sont les fondements
la parole de Dieu accorde une place et une importance particulière
sur les fondements des maisons
il nous suffit de lire l'édification du temple de Salomon
les pierres de fondement
et ce qui fait l'attrait d'une maison
c'est le centre, c'est la personne qui en est
et le maître et le propriétaire, le centre d'attrait
nous venons là, nous faisons partie intégrante
de cette maison parce qu'il est là
parce qu'elle est établie sur un fondement inébranlable
et parce que nous y sommes attirés
par un centre, la personne même de Christ
nous passons au livre des actes
au chapitre second
chapitre second du livre des actes
comme le jour de la pentecôte s'accomplissait
ils étaient tous assemblés dans un même lieu
et il se fit tout à coup du ciel un son
comme d'un souffle violent et impétueux
et il remplit toute la maison
où ils étaient assis
et il raccordait le temps
et il raccordait le temps
et il raccordait la maison où ils étaient assis
et il leur apparut des langues divisées comme de feu
elles se posèrent sur chacun d'eux
et ils furent tous remplis de l'esprit saint
et commencèrent à parler d'autres langues
selon que l'esprit leur donnait
de s'énoncer
rappelons a priori que
l'économie de la grâce
ou celle de l'église
ne fait pas partie de la prophétie
c'est un temps durant lequel
on dit communément que l'horloge prophétique
est arrêtée
s'il s'agit de la vie d'Israël
soit dans le passé
soit dans les phases futures
et le rétablissement de ce peuple
nous avons des dates qui sont très précises
même la durée
de la tribulation par laquelle
ce peuple devra passer
avant d'être restauré spirituellement
avant que ce règne millénaire s'établisse
c'est le règne différé
il ne renonce jamais à ce qu'il a arrêté dans son cœur
et si le seigneur n'a pas pu réaliser son royaume
en venant comme messie ici-bas
il n'a renoncé ni au titre de roi
ni au droit au royaume
et il s'établira avec une gloire
beaucoup plus grande que celle
du royaume qui n'a pas pu se réaliser
mais toutes ces choses-là relatives à Israël
sont marquées par des temps déterminés
exprimés en années voire même en mois
et souvent même en jours
mais il n'en est pas de même pour l'église
pour l'église c'est une parenthèse de durée indéterminée
il n'y a aucune échéance
il n'y a rien qui nous dicte
ou nous fasse connaître la durée d'une telle période
quelle est la seule échéance que nous attendons
nous attendons le seigneur
quelle est la date qui nous est donnée ?
aucune
c'est ce mot de bientôt qui résonne aux oreilles et au coeur
à la fois depuis bientôt 2000 ans
il n'y a donc pas de date
cette assemblée trouve sa réalisation
et s'intercale on peut dire dans le courant prophétique
et chronologique des faits
le passage que nous avons lu dans l'épître aux Éphésiens
au chapitre 2
nous dit que nous ne sommes plus forains et étrangers
mais nous sommes devenus gens de sa maison
en quelque sorte
le croyant qui a passé par la nouvelle naissance
par la conversion
a changé de bourgeoisie
car par nature, incrédule, loin de Dieu
sans relation avec Dieu, il était bourgeois de ce monde
il était étranger quant à Dieu
mais étant introduit
dans cette relation filiale et vitale
d'enfant de Dieu, il devient du même coup
étranger et forain quant à ce monde
mais il devient
gens de sa maison, il fait partie de cette maison
nous sommes maintenant comme croyants
comptez au nombre de ceux qui constituent
cette habitation de Dieu par l'esprit
et dans ce deuxième chapitre du livre d'Ésaac
nous assistons précisément
au moment où l'Assemblée a trouvé sa réalisation
au jour de la Pentecôte
nous savons bien que la Pentecôte était
la quatrième fête, la fête centrale
instituée pour le peuple juif par Dieu lui-même
cette quatrième fête qui était
célébrée le lendemain du septième
sabbat suivant la Pâque
d'où le mot de Pentecôte au cinquantième
cinquante jours après le sabbat faisant suite à la Pâque
sept sabbats
sept semaines après que la
gerbe des prémices ait été tournoyée
figure de la résurrection de Christ
et en ce jour de la Pentecôte
nous avons donc les croyants qui se trouvent
rassemblés en un même lieu
le Seigneur avait déjà rendu visite à ses
rachetés, ses disciples rassemblés
le chapitre 20 de l'évangile de Jean nous le relate
lorsque le soir du premier jour de la semaine
ce jour de la résurrection du Seigneur
ils se présentent aux siens
se tenant au milieu d'eux
venant par sa présence sceller la promesse
qu'il leur avait faite en Matthieu 18
il leur avait dit là où deux ou trois sont assemblés à mon nom
je suis là au milieu d'eux
et le jour même de la résurrection
le Seigneur apparaît au milieu des siens rassemblés
se présente à eux
on peut dire comme le premier-né de la famille du Père
et quel est le résultat de la présence du Seigneur
après son œuvre, après sa résurrection
le Seigneur leur faisant voir les marques de ses souffrances
attestant tout à la fois la réalité
de ses souffrances, de sa résurrection
et la réalisation de sa promesse
ils se réjouirent quand ils virent le Seigneur
c'est ce que nous devrions éprouver chaque fois
que l'invitation nous est faite
de nous trouver là dans la présence du Seigneur
se réjouir parce que nous sommes avec le Seigneur
c'est le centre d'attrait de cette maison
au jour de la Pentecôte
la promesse qu'il avait faite à ses disciples
de rester à Jérusalem au début de ce livre des actes
se réalise, ils sont assemblés
et le Saint-Esprit descend
accompagné d'un souffle violent et impétueux
et il remplit toute la maison où ils étaient assis
le Saint-Esprit descend
lorsque il est descendu sur le Seigneur
qui remontait des eaux du Jourdain
il n'est pas descendu sous cette forme
il descendit sous la forme corporelle d'une colombe
car dans le Seigneur il n'y a rien
aucun élément qui requiert une purification
une sanctification
il n'y a rien qui fasse obstacle
à cette descente du Saint-Esprit
qui va habiter sur l'homme du Conseil de Dieu
qui n'est pas à confondre avec ceux
qui sont entrés dans les mêmes eaux pour se repentir
il descend sous la forme corporelle d'une colombe
mais ici le Saint-Esprit vient élire domicile
dans la maison de Dieu
dans ses croyants
mais dans lesquels il y a encore la chair
et des éléments qui font obstacle
raison pour laquelle il descend sous une autre forme
sous la forme de langue de feu
accompagnée d'un vent violent
ce qui évoque la pensée qu'il y a dans le croyant
et dans la maison de Dieu
en raison de ce que nous sommes encore
et le Saint-Esprit se présente et descend
sous cette forme là
c'est ce que l'apôtre au chapitre 12
de la première épître aux Corinthiens
nomme ce baptême du Saint-Esprit
nous avons tous été baptisés d'un seul esprit
pour être un seul corps, dit-il
c'est donc un baptême du Saint-Esprit
par lequel tous ces rachetés, rassemblés
sont constitués comme étant un seul corps
le corps de Christ
c'est le moment précis, initial
où le corps de Christ a été constitué
corps mystique, spirituel
non pas le corps physique du Seigneur Ressuscité
nous le comprenons bien
mais le corps mystique et spirituel
constitué par tous les rachetés
le corps de Christ
ce sont donc des croyants sur la terre
il y a donc cette petite différence par rapport à l'assemblée
qui est constituée par tous les rachetés du Seigneur
depuis les jours de la Pentecôte jusqu'à aujourd'hui
aussi bien ceux qui ont été repris
et qui sont auprès du Seigneur
à tendance avenue comme nous-mêmes
que nous qui sommes sur la terre
c'est un corps de Christ dans lequel il y a ceux qui entrent
par la nouvelle naissance
il y a ceux qui sont repris, qui s'en vont auprès du Seigneur
c'est un corps qui
connait un renouvellement constant
comme un corps d'armée qui se renouvelle
par ceux qui entrent et par ceux qui sortent
mais bien sûr que ceux qui ne sont plus sur la terre
font partie éternellement de cette assemblée
mais ce corps est donc constitué ce jour même de la Pentecôte
et dès lors
il sera sur la terre
et s'il y a un corps sur la terre
il y a donc une tête et la tête c'est le Seigneur
la tête du corps glorifiée dans le ciel
il n'y a aucune division dans le corps, c'est impossible
aucune division
il ne peut pas y avoir vie s'il y a division entre la tête et le corps
nous le comprenons bien
et si le Seigneur est la tête glorifiée dans le ciel
les siens sur la terre constituent son corps
et nous sommes comme croyants
membres individuels du corps de Christ
en particulier
dit l'apôtre qui traite ce sujet
avec force de détail dans le douzième chapitre
de la première épître au Corinthien
les membres physiques sont placés les uns et les autres dans le corps
en vue d'accomplir un service, une fonction
en vue de l'utilité
comme il l'a voulu
aucun membre ne choisit sa place dans le corps
pas plus que nos membres physiques dans notre corps physique
ils sont placés par le Créateur à leur place
pour remplir leur fonction
en vue de la santé et du fonctionnement harmonieux de ce corps
qu'est notre corps
de même dans le corps de Christ
constitué par tous les rachetés
il nous a placés les uns et les autres
comme il l'a voulu en vue de l'utilité
en vue de la santé spirituelle
de la croissance et de la bénédiction
et de la vie harmonieuse et spirituelle
de ce corps spirituel qu'est le corps de Christ
ce n'est pas la conscience que l'on en a
ou la connaissance que l'on en a
qui fait qu'un croyant appartient au corps de Christ
un croyant qui a peut-être une connaissance limitée des choses
peut ignorer totalement qu'il est un membre du corps de Christ
il n'en meurt pas moins qu'il est un membre de ce corps
et quelle grâce
quelle condescendance divine
si nous pensons au fait
qu'il est dit de ce corps de Christ
qu'ils sont la plénitude
nous l'avons lu dans cet épitre aux éphésiens
au chapitre 1er sauf erreur
il l'a donné pour être chef sur toutes choses
à l'assemblée qui est son corps
la plénitude de celui qui remplit tout en tous
le complément de la tête
c'est la plénitude de celui qui remplit tout en tous
lié à Christ de manière indissoluble
faisant un avec lui
il n'y a pas de séparation dans le corps
voilà ce corps constitué
ce jour de la Pentecôte et depuis lors
il ne cesse d'exister
le Saint Esprit est donc
entré ce jour là
dans les croyants et dans l'assemblée
nous en avons une figure bien éloquente
dans le livre de l'Exode
lorsqu'on applique l'onction sainte
qui est une figure du Saint Esprit
et qu'on en fait aspersion aussi bien
sur le tabernacle que sur les sacrificateurs
cette action, cette présence
cette onction du Saint Esprit
l'action de Dieu est sur ceux qui l'occupent
sur les sacrificateurs
et dès lors dans cette maison
tout va se passer sous la puissance
et les directions de ce même esprit
donc nous avons trois éléments constitutifs
de cette assemblée, le fondement
le centre et la puissance
la puissance agissante, la seule même
pour agir c'est le Saint Esprit
c'est la seule puissance agissante
dans l'assemblée
nous savons bien que le Saint Esprit
a opéré depuis les temps les plus reculés
et nous avons la mention dans l'Ancien Testament
d'homme de Dieu qui était même rempli de l'esprit
et qui œuvrait selon la pensée de Dieu
étant dirigé et rendu intelligent
par le Saint Esprit mais qui opérait
comme puissance agissante
mais l'habitation du Saint Esprit comme personne divine
est exclusive à la période de l'Eglise
dans l'assemblée et dans les croyants
de cette économie
mais nous avons des manifestations
remarquables de l'esprit dans l'Ancien Testament
on peut être
et tous les croyants le sont
mis au bénéfice de la présence de l'esprit
mais nous avons une expression digne
de souligner ici qu'ils sont remplis de l'esprit
et une telle déclaration
est liée à la personne et au ministère
par exemple d'Étienne et d'autres encore remplis de l'esprit
avoir l'esprit comme croyant est une chose
être rempli de l'esprit démontre
une disposition
qui témoigne du fait
que nos pensées sont aux choses saintes
et que le Saint Esprit
est la source qui nourrit et qui produit
nos pensées, remplies de l'esprit
Dieu veuille que ce soit le cas
quelle est la manifestation à ce jour de la Pentecôte
ils commencèrent à parler d'autres langues
selon que l'esprit leur donnait de s'énoncer
n'avons-nous pas comme une réponse de la grâce
si nous confrontons cette circonstance
à celle de la Tour de Babel
à la Tour de Babel les hommes se sont unis
dans un sentiment commun
d'élévation et d'orgueil pour construire une tour
mais Dieu n'aime pas les orgueilleux
et les frappe d'un jugement
diversifiant leurs langages
de telle manière qu'ils sont dispersés
et ne peuvent pas mener à chef ce qui s'était proposé
mais ici nous avons véritablement
une réalisation de ce que nous lisons par ailleurs
que la grâce se glorifie vis-à-vis du jugement
ce jour où on peut dire l'édifice de la grâce se réalise
ce chef-d'oeuvre de l'amour
quand l'assemblée trouve sa réalisation
nous avons la réponse de Dieu
à ce jugement qu'il avait donné en Babel
il donne la capacité par l'esprit d'annoncer
dans diverses langues les choses magnifiques
c'est la réponse de Dieu en grâce
qui vient se confronter
à la déclaration de Dieu en jugement
à la Tour de Babel
nous disions que dans l'assemblée tout se fait par l'esprit
en effet
il y a deux puissances qui peuvent agir dans le croyant
chez le non-croyant il n'y en a qu'une
chez le croyant il y a deux puissances agissant
il y a l'esprit et il y a la chair
mais la chair
où a-t-elle trouvé sa place
à la croix de Christ dans la mort
la chair a trouvé sa fin
dans la croix de Christ
et le croyant qui réalise avec le secours de la grâce divine
car nous réalisons combien nous en avons besoin
ce qu'est l'oeuvre de Christ
chez lui qui a mis fin à l'homme en Adam
à l'homme en la chair
vit par l'esprit, marche par l'esprit
et est appelé à être rempli de l'esprit
donc dans le croyant
et de la chair et du nouvel homme
elle n'a ni droit ni place
ni autorisation d'agir voire même de pénétrer
dans la maison de Dieu
on en a une figure très éloquente dans le tabernacle
car le rideau d'entrée, non pas la porte ni le voile
mais le rideau du premier sanctuaire
était soutenu par cinq piliers
cinq bases d'airain
alors que les autres bases étaient d'argent
cinq bases d'airain comme un seuil d'airain
et nous savons bien que l'airain exprime le jugement contre le péché
de telle manière que le sacrificateur
après avoir passé à l'autel d'airain
à la cuve d'airain
franchit encore figurativement parlant un seuil d'airain
lui rappelant que le péché n'a pas de droit
n'a pas d'accès dans ce sanctuaire
et un des caractères liés à la maison de Dieu
c'est la sainteté, ne l'oublions pas
et chacun peut souligner
dans les descriptions répétées
et diversifiées du tabernacle
et de ce qui le constitue et de l'activité
des sacrificateurs, le nombre de fois qu'il est dit
c'est une chose très sainte
et n'oublions pas, si Dieu est le même
en amour, en grâce, en fidélité, en bonté
il l'est aussi en sainteté et la faiblesse
qui nous caractérise, la fin des temps
que nous aimons évoquer pour nous excuser
ne font fléchir en rien la sainteté divine
il est immuable dans tous ses caractères
mais il nous donne des ressources précieuses
mais il est resté le même
il est resté croyant dans l'épître aux Hébreux
qu'il peut être dit notre Dieu est un feu consumant
non pas était un feu, est un feu consumant
nous avons affaire à un Dieu saint
mais en Christ nous avons cette justice
cette sainteté de laquelle nous sommes revêtus
et parés, en lui nous avons la mesure
de notre acceptation devant Dieu
rendu saint, irrépréhensible, parfait à perpétuité
c'est notre position dans le Seigneur
qui nous permet d'être sans conscience de péché
c'est-à-dire n'étant plus préoccupé
quant à la question du péché lorsque nous nous trouvons
dans sa maison, lorsque nous nous trouvons devant Dieu
il y a l'aspect pratique qui fait appel alors
au jugement de nous-mêmes
le Saint-Esprit est la seule puissance
autorisée à agir dans le rassemblement
que lisons-nous dans les Épitres
dans les Épitres de Paul puisque c'est lui l'apôtre
que le Seigneur a appelé et formé
pour développer toute la réalité et la beauté
de cette unité du corps de Christ
lui qui en bonne conscience persécutait précisément
ce corps de Christ en persécutant
les rachetés du Seigneur, je suis Jésus que tu persécutes
c'est à lui que l'apôtre va lui apprendre
qu'en touchant au croyant il touchait à Christ lui-même
car nous sommes un avec notre Seigneur
et c'est lui qui va développer cela
et nous dire que nous prions par l'esprit
et par l'intelligence, nous chantons
par l'esprit et avec l'intelligence
et le ministère de la parole de Dieu
se fait par l'esprit, il y a diversité
de dons de grâces, le même esprit, le même Seigneur
et nous rendons culte par l'esprit
remarquons que toutes les activités
du racheté, spécialement dans la maison de Dieu
et dans l'assemblée se réalisent sous la puissance
et les directions du Saint-Esprit, prier, chanter
exercice du ministère de la parole de Dieu
rendre culte par l'esprit
donc si tout se fait par l'esprit
il y aura nécessairement la manifestation
des caractères de cet esprit, quels sont-ils ?
nous n'avons pas reçu un esprit de crainte
mais un esprit de puissance, d'amour
et de conseil et si l'esprit agit
parce que la chair a été jugée
parce que nous paraissons devant le Seigneur
avec des cœurs jugés
chacun s'étant éprouvé soi-même
il y aura alors ces manifestations des caractères de l'esprit
de la puissance, de l'amour
qui se réjouit avec la vérité, qui nourrit les cœurs
et attache les affections à Christ
et un esprit de sobre bon sens, de conseil
qui donne la perception de la pensée de Dieu
en vue de l'honorer
et en vue de l'édification commune dans l'assemblée
tout se fait par l'esprit
s'il n'y a pas l'esprit alors c'est le désordre
c'est l'activité de l'homme
et nous pouvons même remplir une activité religieuse
voire même orthodoxe
si on nous passe l'expression
mais qui ne soit pas le fruit de l'esprit
peut-être pourrons-nous le voir en rapport avec le sujet du culte
mais tout se fait dès lors par l'esprit
l'esprit est descendu, il lit ses croyants en un seul corps
et il va être dès lors la puissance agissante
de l'assemblée dans cette maison
encore un passage
dans le chapitre 2
également au verset 42
42
et il persévérait dans la doctrine
et la communion des apôtres
dans la fraction du pain et les prières
et tout homme avait de la crainte
et tous les croyants étaient en un même lieu
et ils avaient toutes choses communes
et ils vendaient leurs possessions et leurs biens
et les distribuaient à tous
selon que quelqu'un pouvait en avoir besoin
et tous les jours
ils persévéraient d'un commun accord dans le temple
et rompant le pain dans leur maison
et ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur
louant Dieu ayant la faveur de tout le peuple
et le Seigneur ajoutait tous les jours
à l'assemblée ceux qui devaient être sauvés
persévérance
il était déjà parlé
de persévérance au chapitre 1
on peut peut-être être surpris
de la mention de la persévérance au début
au printemps de l'église
mais nous savons bien, nous nous connaissons
quelques peu nos coeurs, le Seigneur les connaît beaucoup mieux que nous
si nous ne persévérons pas au début
il est fort peu probable
que nous persévérions par la suite
persévérer dès le départ est dans trois choses
il persévérait dans la doctrine et la communion des apôtres
c'est-à-dire dans l'enseignement fondamental
et structurel que donnaient les apôtres
un enseignement oral, nous le comprenons bien
il n'avait pas encore l'intégralité
de la parole comme nous l'avons
il persévérait, demeurait attaché à cet enseignement
fondamental qui conditionne
la réalisation de la maison de Dieu
c'est la réunion d'édification en germe
la deuxième chose, il persévérait dans la fraction du pain
nous avons une évocation déjà
de ce rassemblement en vue de se souvenir
de la mort du Seigneur, le culte
deuxième chose, et la troisième
est dans les prières, la réunion de prières
nous avons déjà en germe
avant même que les enseignements de l'apôtre Paul soient donnés
cette persévérance dans ces trois domaines
constitue le cycle complet de la vie d'assemblée
et il y a des fruits à cela
à cette triple persévérance
s'ajoutent des fruits
un fruit complet
et nous l'avons lu dans les versets qui suivent
chacun peut méditer ces sept caractères
qui font suite à cette triple persévérance
et qui sont un ensemble
combien précieux et béni
lié à ce souffle printanier de l'existence
de l'assemblée sur cette terre
première chose, tout âme avait de la crainte
s'il y a tant de faiblesse
dans notre marche individuelle
et dans la vie d'assemblée
est-ce qu'il n'y a pas comme pierre de touche
ou comme motif à un tel déclin
le manque de crainte
non pas la peur, nous le saisissons bien
c'est-à-dire ce sentiment du coeur
qui redoute tout ce qui serait de nature
à déshonorer le Seigneur
la crainte de la déshonorer
marcher dans sa crainte, première chose
la seconde chose
beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient
nous savons bien que ces manifestations de puissance
pour accréditer l'esprit
ont été réalisées dans un temps limité
au début, il s'agit de dons
que l'on a appelé communément les dons-signes
qui sont de durée passagère comme celui du don des langues
mais il n'en demeure pas moins que nous avons
une manifestation de puissance
la crainte, la puissance
certes les miracles et les prodiges ne nourrissaient pas les coeurs
ils n'ont pas amené à la vie, ils n'édifiaient pas
la réalité de la puissance et de la présence du Saint-Esprit
le deuxième caractère
c'est dans cela que nous soulignons
c'est la puissance, le troisième
ils étaient tous dans un même lieu avec toutes choses communes
c'est la communion, la jouissance en commun
des mêmes choses
la communion, et la quatrième
notons que c'est la centrale
les communes, les distribuer à tous selon que quelqu'un
pouvait en avoir besoin, c'est l'amour
le détachement des choses périssables
qui est le résultat
de l'attachement aux choses impérissables
les coeurs sont attachés au ciel
et détachés de la terre, c'est l'amour
c'est le point central
le quatrième caractère des sept
et le cinquième
ils persévéraient tous dans un commun accord dans le temple
rompant le pain dans leur maison
prenaient leur nourriture avec joie, ils avaient de la joie
il y a parfois fort peu de joie dans nos coeurs
nous devons bien le reconnaître, ils avaient de la joie
mais la joie est un produit de la paix
pour qu'il y ait la joie, il faut qu'il y ait la paix
et le Seigneur l'avait faite, et l'avait communiqué en Jean XX
et vous le savez
donc il y a de la joie, cinquième caractère
le sixième, ils prenaient leur nourriture avec simplicité de coeur
louant Dieu
des dispositions de coeur à la louange
une reconnaissance constante
offrant donc par lui sans cesse à Dieu
ce n'est pas seulement une heure et demie le dimanche matin
sans cesse à Dieu, il louait Dieu
des dispositions de coeur reconnaissant
et septièmement, la faveur de tout le peuple
un témoignage rendu face au monde
cette caractère qui brille d'un éclat
merveilleux et divin
à l'aurore de cette vie d'assemblée
n'avons-nous pas comme une manifestation
de ce que nous lisons au premier verset
du neuvième chapitre du livre des proverbes
la sagesse a bâti sa maison
et elle a taillé ses colonnes
la nature
et les caractères de l'assemblée
sont divins
quant à sa position
et sa destinée
elles sont célestes
c'est ce qui donne à l'assemblée
c'est ce qui donne à l'assemblée toute sa valeur
elle n'est pas liée à cette première création
elle n'est pas liée à cette première création
elle est de destinée
elle a une destinée céleste, une nature divine
mais ici-bas
elle est étrangère dans ce monde
l'église est étrangère, chantons-nous
mais elle a une mission dans ce monde
l'autre le souligne en écrivant à son enfant Thémautée
et en lui disant comment il doit se conduire dans la maison de Dieu
qui est la colonne et le soutien de la vérité
qui est la colonne et le soutien de la vérité
voilà ce qu'est l'assemblée dans ce monde
il n'est pas dit une colonne
elle est la colonne et le soutien de la vérité
c'est l'assemblée qui a reçu cette mission ici-bas
d'être l'unique colonne, il n'y en a pas d'autre
nous l'avons lu dans l'épître aux Ephésiens
ces choses ont été révélées et communiquées à l'assemblée
elle est la colonne et le soutien de la vérité
et si l'assemblée perd ce caractère
s'écarte de la vérité et n'en est plus l'expression de cette colonne
la lampe peut être enlevée de son lieu
elle perd son caractère d'assemblée
l'assemblée est la colonne et le soutien de la vérité
ces choses sont dignes de louanges et de reconnaissance
nous ne pouvons pas nous allonger, l'heure est là
si le Seigneur nous l'accorde, nous pourrons peut-être considérer demain
la vie de l'assemblée dans les réunions d'assemblées
mais en conclusion
combien nous pouvons unir nos cœurs
dans une commune et collective louange
à la considération de ce propos divin à l'égard de sa créature
mais aussi et surtout ce propos divin
à l'égard du Seigneur lui-même
et nous pouvons bien devant ces pensées
qui sont merveilleuses
ces conseils qui datent de loin
qui sont fidélité et vérité
nous approprier ces déclarations de Laporte
qui constituent la clôture de ce 11e chapitre de l'épître aux Romains
et dire avec lui
aux profondeurs des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu
que ses jugements sont insondables et ses voix introuvables
car qui a connu la pensée du Seigneur
ou qui a été son conseiller
ou qui lui a donné le premier et lui sera rendu
car de lui, par lui et pour lui sont toutes choses
à lui soit la gloire éternellement. Amen
Suivre notre lecture dans le Livre des Actes
au chapitre 4e verset 32
Livre des Actes chapitre 4e verset 32
Et la multitude de ceux qui avaient cru
étaient un cœur et une âme
et nul ne disait d'aucune des choses qu'ils possédaient
qu'elles furent de l'âme
et nul ne disait d'aucune des choses qu'ils possédaient
qu'elles furent de l'âme
et nul ne disait d'aucune des choses qu'ils possédaient
qu'elles furent à lui
mais toutes choses étaient communes entre eux
et les apôtres rendaient avec une grande puissance
le témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus
et une grande grâce était sur eux tous.
Chapitre 5
Mais un homme nommé Anania
avec Saphira sa femme
vendit une possession
et de connivence avec sa femme
mit de côté une partie du prix
et en apportant une partie
la mit au pied des apôtres
mais Pierre dit
Anania, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur
que tu aies menti à l'Esprit Saint
et que tu aies mis de côté
une partie du prix de la terre
si elle fut restée non vendue
ne te demeurait-elle pas
et vendue n'était-elle pas en ton pouvoir
comment as-tu proposé cette action dans ton cœur
tu n'as pas menti aux hommes mais à Dieu
et Anania entendant ces paroles
tomba et expira
et une grande crainte s'empara de tous ceux
qui entendirent ces choses
Verset 11
et une grande crainte s'empara de toute l'assemblée
et de tous ceux qui entendaient parler de ces choses
et beaucoup de miracles et de prodiges
se faisaient parmi le peuple
par les mains des apôtres
et ils étaient tous d'un commun accord
aux portiques de Salomon
mais d'entre les autres
nul n'osait se joindre à eux
mais le peuple les louait hautement
et des croyants d'autant plus nombreux
se joignaient au Seigneur
une multitude tant d'hommes que de femmes
Chapitre 9, un verset
Le verset 31
Les assemblées donc par toute la Judée
et la Galilée et la Samarie
étaient en paix
étant édifiées
marchant dans la crainte du Seigneur
et elles croissaient
par la consolation du Saint-Esprit
Second Epître à Timothée
Chapitre 2
Verset 19
Le solide fondement de Dieu demeure
ayant ce sceau
le Seigneur connaît ceux qui sont siens
et qu'il se retire de l'iniquité
quiconque prononce le nom du Seigneur
et qu'il se retire de l'iniquité
quiconque prononce le nom du Seigneur
et quiconque prononce le nom du Seigneur
Or dans une grande maison
il n'y a pas seulement des vases d'or et d'argent
mais aussi de bois et de terre
et les uns à honneur
les autres à déshonneur
Si donc quelqu'un se purifie de ceux-ci
il sera un vase à honneur
sanctifié, utile au maître
préparé pour toute bonne œuvre
Verset 20
Nous avons donc été occupés hier soir
de ce sujet combien précieux et édifiant
qu'est celui de l'Assemblée
la parole nous ayant rappelé
la place qu'elle occupait de toute éternité
dans les pensées de Dieu
étant l'objet de son propose éternelle
caché durant les siècles passés
mais révélé en son temps
et dont la réalisation fait suite
à l'œuvre de la rédemption
à la résurrection et à la glorification du Seigneur
et à la descente du Saint-Esprit
en ce jour de la Pentecôte
dans le second chapitre du Livre des Actes
jour auquel la promesse du Seigneur
faite aux disciples se réalisant
ces croyants rassemblés ont été baptisés
d'un seul esprit pour être un seul corps
ce corps de Christ sur la terre
constitué par les enfants de Dieu
corps duquel le Seigneur est la tête
glorifiée dans le ciel
cette liaison indissoluble
des rachetés avec le Seigneur
identifiées à Christ
de telle manière que l'apôtre
traitant ce sujet dans le douzième chapitre
de la première épître aux Corinthiens
peut dire de ce corps
ainsi aussi est le Christ
nous avons été placés par la parogue également
devant le rappel des caractères de cette assemblée
et de la mission qui lui est confiée
durant son pèlerinage ici bas
sa nature divine
son caractère céleste
sa destinée céleste
et la mission qui lui est donnée
en sa qualité de colonne
et de soutien de la vérité dans ce monde
nous soulignons que l'assemblée
n'est pas la vérité
le Seigneur lui-même et sa parole
sont la vérité
lui-même l'ayant dit
je suis le chemin, la vérité, la vie
ta parole est la vérité
l'assemblée a pour devoir
et pour privilège
d'en être la porteuse dans ce monde
la colonne
comme aussi l'assemblée n'enseigne pas
elle n'édifie pas
l'assemblée est édifiée
elle est enseignée
par le ministère de la parole
et par l'exercice des dons
que le Seigneur a confiés aux siens
on peut considérer
l'assemblée du Seigneur
sous deux aspects
nous avons à la considérer sous deux aspects
bien distincts
d'une part
ce qu'elle est en Christ
pour Dieu
sous cet aspect là nous la verrons
selon
le fruit du travail de son âme
qui ne peut être que merveilleux
parfait et glorieux
comme aussi cette unité
de laquelle nous avons exprimé
dans le cantique
la réalité
cette unité est à la gloire
de celui qu'il a réalisé
qu'il a constitué
par son propre esprit
et nous n'avons pas
de crainte bien au contraire
en chantant
que l'unité de ton église
est belle
car elle est belle, digne
de celui qui l'a créée
grâce à Dieu elle n'est pas conditionnée
à la mesure dans laquelle
nous pénétrons une telle réalité
dans la mesure aussi
dans laquelle nous la réalisons
ou la proclamons
elle est
le fruit de son travail
le résultat de la descente du Saint-Esprit
la considération
de l'assemblée selon ce qu'elle est
comme fruit du travail
de la grâce divine
comme résultat de l'oeuvre de Christ
réalisation
du propos divin
est un sujet qui ne peut que nous
remplir de louanges
de reconnaissance
d'adoration et nous serons toujours
encouragés, réconfortés
en considérant
l'assemblée selon ce qu'elle est
en Christ pour Dieu
et la considérant sous cet aspect
nous ne pourrons que l'aimer
car si nous n'avions pas l'assemblée
que Christ a aimée
et pour laquelle il s'est livré lui-même
nous serions plus difficiles
que lui
mais nous avons aussi
à considérer l'assemblée sous l'aspect
de sa responsabilité, c'est-à-dire
la mesure dans laquelle
elle manifeste pratiquement
les caractères
qui sont les siens
sous cet aspect-là
de la responsabilité, bien sûr
il y a des motifs
d'humiliation
des sujets qui nous conduisent
à baisser la tête
et nous ne pouvons que reconnaître
que souvent cette assemblée
quant à son témoignage pratique
ne manifeste pas
toute la lumière
qu'elle serait
qu'elle est appelée
à refléter dans ce monde
il en est de même du croyant lui-même
quant à sa position en Christ
position inaltérable
acquise pour l'éternité
nous avons à
considérer tout croyant
comme un homme en Christ
quant à la marche pratique
il y a les manifestations de la faiblesse
inhérentes au fait que nous avons
encore la chair en nous-mêmes
que nous avons tant de peine
là où Christ l'a placée
c'est-à-dire dans la mort
nous avons lu dans le premier passage
de ce chapitre 4
car nous ne voulons pas
nous arrêter longtemps sur les différentes
portions lues, le temps nous manquant
mais que cette
multitude était un coeur
et une âme
en quelque sorte c'est la réalisation
et l'exhaussement de la prière du Seigneur
en Jean 17
dans laquelle il demande
entre autres qu'il soit un
et cette unité
unité d'un seul corps
c'est un aspect de l'unité
mais l'unité morale et spirituelle
devient une unité de témoignage
et nous voyons dans ce souffle
printanier de l'assemblée
que traduit encore ce passage
un équilibre
remarquable et digne
d'être souligné
à savoir qu'il rendait avec une
grande puissance le témoignage
de la résurrection du Seigneur Jésus
et une grande grâce
était sur eux tous
la puissance et la grâce
tous deux
manifestés dans une mesure
remarquable
la puissance n'enlève pas la grâce
et la grâce n'enlève pas la puissance
Au chapitre cinquième
nous avons une parole
qui ouvre un thème nouveau
un mais
comme nous en avons du reste
plusieurs dans le cours des Écritures
ces mais qui
introduisent un changement
de disposition
nous en trouvons un
dans la vie d'Acan
un autre dans la vie d'Ozias
un autre encore dans la vie
de Salomon
ou les choses
qui semblaient
correspondre à la pensée
de Dieu sont altérées
nous savons bien que
tout ce que la grâce divine a confié
à l'homme au cours des
diverses économies
l'homme n'a su que le gâter
que l'altérer
nous pourrions penser
l'Église va échapper
à cette règle
étant donné qu'elle
est placée
sur un terrain de vie
de résurrection
qu'elle participe de la nature divine
comme dit l'apôtre Pierre
elle va donc échapper à cela
et nous voyons
nous constatons que tel n'est pas le cas
la chair est encore là
et ce chapitre 5
s'ouvre
par un de ces mais
si douloureux
qui est une introduction
à l'action de l'ennemi
qui va pénétrer et œuvrer
et dans les cœurs et par cela
dans l'assemblée
c'est à ce niveau là au chapitre 5
par ce mais que commence l'ensemble
de ces tableaux
qui font l'objet des chapitres 2 et 3
de l'apocalypse et qui nous trace
la vie de l'assemblée
dès son début jusqu'à la fin
sous l'aspect de sa responsabilité
mais nous devons constater
que si des choses peuvent être cachées
aux hommes
devant le Seigneur
nous avons affaire à celui
devant qui toutes choses sont nues
et découvertes
et ce que Anania et
Saphira
ont commis
dans une commune entente
ne passe pas inaperçu
aux yeux de celui
qui scrute les cœurs
et ce chapitre au début nous montre
donc cette action
cette intervention
en jugement en voie gouvernementale
à l'égard d'Anania et de
Saphira
nous ne pouvons pas nous étendre
sur ce sujet
mais nous désirons retirer l'enseignement
qui est inclus d'une manière
particulière dans les versets 11
à 14
le mal est donc ôté
dans l'ancien testament
déjà
à l'intention de l'avis d'Israël
cette injonction divine
avait été donnée
tu ôteras le mal du milieu de toi-même
ce n'est pas une invitation
seulement c'est une injonction
c'est un impératif
c'est un ordre
ôtez le mal et s'il le faut ôtez le méchant
c'est ce que
c'est ce que
ce qui se produit dans cette scène
d'Anania et de Saphira
qui sont mis à mort
par un jugement
faisant suite
à cet état double de cœur
qui manque de vérité
quant à l'homme intérieur
ce que Dieu
veut dans le cœur des siens
et ceci en rapport avec l'offrande
ce qui
souligne la gravité d'un tel acte
nous pourrions en conclure
si tel est le cas
que va-t-il se passer ?
l'assemblée
étant soumise à un œil aussi scrutateur
à une nécessité d'ôter
le mal qui peut s'introduire
en elle
va en subir des conséquences
qui vont porter atteinte
à son témoignage, à sa vie,
à sa puissance, à son éclat
mais nous avons
dans les versets qui suivent
des déclarations
qui infirment totalement
une telle pensée
et qui constituent un
encouragement précieux
que lisons-nous ?
la crainte s'empare
de tous ceux qui sont
les objets d'une telle scène
qui la considère, ce que nous avons lu
crainte qui se
communique à l'ensemble de l'assemblée
au verset onzième
la crainte s'empara de toute l'assemblée
de tous ceux
qui entendent parler de ces choses
la crainte
non pas la peur, nous le répétons
mais ce sentiment
qui conduit les âmes
à redouter
toute condition de cœur
ou condition d'assemblée
qui déshonorerait celui
qui en est le seigneur et le maître
première chose
produite par cette circonstance
combien douloureuse et solennelle
la seconde
nous l'avons au verset douze
des miracles et des prodiges
se font parmi le peuple
par la main des apôtres
ce qui nous montre que le fait
que le mal a été ôté
n'a pas dépouillé l'assemblée
de la puissance agissante
de l'esprit bien au contraire
bien au contraire
troisièmement
ils étaient tous
d'un commun accord
au portique de Salomon
tous d'un commun accord
ce qui nous montre que le sentiment
produit par une telle
circonstance
pénible
n'a pas porté atteinte
à la jouissance de la même pensée
de la communion dans l'assemblée
nous avons par ailleurs
dans le livre d'Estrace
des enseignements combien précieux
relatifs à cette même pensée
pour la séparation du mal
qu'ils étaient tous unis
comme un seul homme
pour la purification
de l'assemblée d'Israël
en quatrième lieu
il nous est dit que
des autres nul n'osait se joindre
à eux mais le peuple
les louait hautement
l'état de cette assemblée
qui a été purifiée
du mal
a produit un rayonnement
tel
un sentiment qui a été
constaté par l'entourage
de cette sainteté
qui était
et requise et réalisée
dans cette assemblée
constitue
pour l'assemblée
le fait qu'ils sont
préservés que des éléments
étrangers ou perturbateurs
qui n'auraient pas leur place
dans son sein y pénètrent
il nous est bien dit, n'est-ce pas
des autres
d'entre
les autres, nul n'osait se joindre
à eux, voyant la sainteté
qu'il y avait dans cette maison
ils sont préservés de l'intrusion
d'éléments perturbateurs
qui n'avaient pas leur place là
et en sixième
lieu
en cinquième lieu
nous avons le peuple les louait
hautement, le témoignage
rendu dans ce monde
n'est pas altéré par une telle
sainte
et ceci est un encouragement
précieux, car nous pourrions
penser que l'assemblée
va perdre sa force
et perdre son
sa vitalité
ou d'autres caractères
positifs en agissant
face au mal
mais nous voyons par ces passages que tel n'est
pas le cas, bien au contraire
elle est fortifiée
et dans son témoignage
et dans sa puissance
et dans la réalisation de la communion
elle est préservée
d'intrusion fâcheuse
mais ceci n'empêchera pas
alors d'autres rachetés du
Seigneur de se joindre
à un tel rassemblement, ce que nous avons
en dernier lieu au verset 14
des croyants d'autant plus
nombreux se joignaient au Seigneur
d'ailleurs une multitude d'hommes
et de femmes
nous avons dans ces quelques passages
qui viennent à la suite
d'une circonstance
malheureuse, fâcheuse
qui nous montre ce qu'est le cœur de l'homme
des encouragements précieux
car en effet
la séparation du mal
et le fondement est un des
fondements du témoignage
exode 33 est là
pour en attester la réalité
nous connaissons bien la scène lorsque Moïse
sort du peuple
étant pour lui une tante
hors du camp
en disant quiconque est pour l'éternel
qu'il se rassemble là
quiconque est pour l'éternel
et le passage que nous avons lu
dans la seconde épître à Timothée
nous montre
que cette maison
est rapidement devenue
une grande maison
une maison dans laquelle
une maison chrétienne dans laquelle
se trouvent des vases à honneur
des vases à déshonneur
il y a donc
ce mélange
d'où l'appel si
insistant de l'apôtre dans
une telle épître, dans un tel passage
qu'il se retire
de l'iniquité
quiconque prononce le nom
du Seigneur
nous remarquons que l'appel à la fidélité
comme l'appel
à la conversion est un appel
individuel
qu'il se retire de l'iniquité
quiconque prononce
le nom du Seigneur
et ceci afin d'être
un vase à honneur
tous les croyants
sont des vases de miséricorde
nous sommes tous
des vases de miséricorde
pas nécessairement des vases
à honneur
le croyant peut être
un vase de miséricorde
sans être un vase
à honneur
que le Seigneur nous accorde le désir
avec les ressources qu'il place
à notre disposition
d'être trouvé des vases à honneur
préparé pour toute
bonne œuvre, quelle est cette préparation
c'est le retrait de l'iniquité
des vases utilomètres
dans le chapitre 9 de
ce livre des actes
nous avons pu lire en un seul
verset l'état des
assemblées
fondée
sur
des ressources et des critères
qui aujourd'hui conservent
toute leur actualité, toute leur force
les assemblées
dont par toute la Judée
et la Galilée et la Samarie
étaient en paix
elles étaient édifiées marchant
dans la crainte du Seigneur
elles croissaient par la
consolation du Saint-Esprit
avons-nous
besoin
aujourd'hui
parvenus au dernier
temps sans doute
du témoignage confié à l'Assemblée
sur cette terre, avons-nous
besoin d'autres ressources que celles-ci
sont-elles encore à notre disposition
nous pouvons répondre
de manière positive et
sans hésitation
les assemblées étaient en paix
cette paix que le Seigneur
a portée en janvier au jour
de sa résurrection, cette paix
qu'il a faite par le sang de sa croix
et cette paix qui était
la part de son âme
et qu'il veut communiquer aux siens
afin qu'ils en jouissent
dans le chemin de témoins
ici-bas
les assemblées étaient en paix
c'est le point fondamental, non pas la paix
à tout prix, mais la paix
fondée sur
la réalisation des droits
du Seigneur et sur le respect
de sa seigneurie dans sa maison
cette paix
qui s'accorde avec la vérité
comme l'amour
elles étaient en paix
elles étaient édifiées
il n'est donc pas dit que les assemblées
édifiaient, mais elles étaient
édifiées par la parole de Dieu
par le ministère
l'exercice des dons que le Seigneur
confie aux siens, marchant
dans la crainte du Seigneur, nous nous sommes
déjà arrêtés sur cette crainte du Seigneur
et la croissance
par l'action
consolante, sanctifiante
purifiante
encourageante, édifiante
du Saint-Esprit
avons-nous besoin d'autres
ressources?
Ces ressources nous font-elles défaut
aujourd'hui?
Nous pouvons constater que si
le Seigneur
demeure le même dans tous ses caractères
car il n'y a pas de
variation, pas de changement
aujourd'hui, il
maintient le niveau de sa
sainteté, aujourd'hui
comme au début
mais il nous maintient aussi
et conserve à notre disposition
les mêmes ressources
les mêmes ressources
pour expérimenter
les mêmes caractères
et pour qu'une telle croissance soit réalisée
aujourd'hui encore
et les encouragements
du Seigneur
qui s'adressent à son peuple revêtent
dans des temps de petites choses
dans des jours difficiles
ils revêtent une force
particulière
c'est dans un temps tel que celui
d'Estrace, qu'Agé
s'adressant au peuple peut leur dire
je suis avec vous
ma parole et mon esprit
demeurent avec vous, ne craignez
point. Quel corps
de triple, la personne divine
je suis avec vous, ma parole
et mon esprit demeurent
avec vous, ne craignez point
nous avons
aujourd'hui exactement les mêmes
ressources
Némi pouvait dire au peuple
la joie de l'éternel est votre force
souvenez-vous du Seigneur
nous avons aujourd'hui encore
les mêmes sources de joie
la même personne pour nous diriger
pour nous fortifier
quelques passages
premièrement dans l'évangile
selon Mathieu au chapitre
18
le verset bien connu
déjà cité
Mathieu 18
verset 18
verset 18
en vérité
en vérité je vous dis
tout ce que vous lirez sur la
terre sera lié dans le ciel
et tout ce que vous
délirez sur la terre sera
délié dans le ciel
je vous dis encore que si deux
d'entre vous sont d'accord sur la terre
pour une chose quelconque
quelle que soit la chose
qu'ils demanderont, elle sera faite
pour eux par mon Père
qui est dans les cieux
car là où deux ou trois sont assemblés
en mon nom, je suis là
au milieu d'eux
et encore
dans la première
épître aux Corinthiens
au chapitre 14
le début du verset
23
si donc l'assemblée
toute entière se réunit
ensemble
verset 26
verset 33
mais qu'elles soient soumises
comme le dit aussi la loi
et si elles veulent apprendre
quelque chose, qu'elles interrogent
leur propre mari chez elles
car il est honteux pour une femme
de parler dans l'assemblée
verset 39
ainsi frères, désirez avec
ardeur de prophétiser
et n'empêchez pas de parler en langue
mais que toute chose
se fasse avec
patience et avec ordre
nous savons bien que c'est à l'apôtre
Paul qu'a été confié
la révélation
se rapportant à la réalisation
pratique et à la vie d'assemblée
c'est lui seul du reste qui nous parle
du corps de Christ
et
nous retirons la plus grande
instruction, le plus précieux
enseignement, la considération
des enseignements qui nous sont
donnés à ce propos
tout d'abord en ce qui
concerne la vie d'assemblée
il nous convient
de faire la distinction entre
l'assemblée et les réunions d'assemblée
l'assemblée, nous l'avons évoqué
plusieurs fois, est constituée
par tous les rachetés …
Transcrição automática:
…
Qu'est-ce donc une réunion d'assemblée dont nous avons lu la mention à deux reprises dans ce quatorzième chapitre de cette première épître au Corinthien?
L'assemblée réunie ensemble.
C'est donc le rassemblement de croyants autour de la Personne du Seigneur, seul centre d'attrait,
à l'écoute de sa Parole qui a toute autorité sur leur conscience et sur leur cœur,
jouissant en commun d'un même partage et désirant la libération de son esprit,
impliquant cette Parole pour l'édification, principalement s'il s'agit de la réunion d'édification.
Les réunions d'assemblée sont donc, au nombre de trois, nous le savons bien,
elles constituent un cycle complet.
Réunion de prière, pendant laquelle l'assemblée exprime des besoins accompagnés d'actions de grâce.
Réunion dans laquelle donc on demande.
Réunion d'édification où l'assemblée est nourrie par le ministère des Écritures.
Réunion pendant laquelle l'assemblée reçoit.
Et la troisième, non pas citée dans l'ordre d'importance, mais dans l'ordre de ce cycle complet,
la réunion de culte au cours de laquelle l'assemblée est réunie comme telle,
présente la louange, l'adoration au Seigneur.
Cette louange collective, adressée à Dieu et au Seigneur,
en raison de ce qu'est la Personne divine et de ce qu'il a fait.
Réunion pendant laquelle les rachetés rassemblés offrent.
Demander, recevoir, offrir constituent donc le cycle complet des réunions d'assemblée.
Et nous réalisons que s'il y a une lacune dans la vie d'assemblée, réalisée personnellement,
il y aura des conséquences spirituelles dans nos vies individuelles.
Si nous ne demandons pas, négligeant la réunion de prière, nous recevrons peu.
Nous l'avons lu dans ce chapitre 18 de Matthieu.
Si nous recevons peu, nous aurons nécessairement peu à offrir.
Ces réunions d'assemblée, nous en l'avons en germe,
bien qu'elle n'ait pas été révélée, mais nous l'avons en germe,
dans cette présentation du Seigneur ressuscité au milieu des saints,
des siens, des disciples rassemblés après sa résurrection,
auxquels il vient rendre visite comme premier-né de la famille du Père.
Présence qu'il est remplie de joie.
Quelle est la joie que nous expérimentons, que nous éprouvons lorsque nous sommes conviés à ces saintes convocations?
Le psalmiste pouvait dire, je me suis réjoui quand ils m'ont dit, allons à la maison de l'éternel.
Que le Seigneur nous donne d'éprouver un tel besoin
et d'expérimenter une semblable joie à la perspective de nous trouver là autour du Seigneur.
Je me suis réjoui quand ils m'ont dit, allons à la maison de l'éternel.
L'assemblée comme telle est revêtue d'une autorité qui n'est pas la sienne, mais celle du Seigneur.
Et comme l'a écrit l'un de nos devanciers, elle est la plus haute juridiction qui existe dans ce monde,
puisqu'elle agit avec l'autorité du Seigneur.
Non pas l'autorité de l'assemblée, mais l'autorité du Seigneur.
Pour cela, bien sûr, il faut qu'elle soit consciente de la seigneurie de Christ et de ses droits dans sa maison.
Il en est le maître, il en est le Seigneur.
Et l'assemblée, au cours de réunions d'assemblées, a donc la possibilité de lier ou de délier.
C'est ce que nous avons lu dans ce 18e chapitre de Matthieu.
Tout ce que vous lirez sera lié dans le ciel et tout ce que vous délirez sera délié dans le ciel.
Ainsi donc, une décision prise par l'assemblée est ratifiée dans le ciel.
Et ceci met un accent tout particulier sur la solennité d'une décision d'assemblée et l'exercice qui s'y rattache.
Nous pensons tout particulièrement, sous l'aspect de la décision, à l'admission à la table du Seigneur et à la rupture de communion à cette même table.
L'assemblée décide, elle lie, elle délie au nom du Seigneur.
Tout ce qu'elle fait, l'assemblée, elle le fait au nom du Seigneur.
Nous sommes rassemblés au nom du Seigneur, elle décide au nom du Seigneur.
La conscience d'une telle réalité, à savoir qu'une décision d'assemblée est enregistrée dans le ciel, revêt de telles décisions d'une solennité particulière.
Et doit conduire l'assemblée à un exercice de conscience, de cœur, traduit par la prière, afin de rechercher dans la crainte et un saint tremblement la pensée de Christ.
Afin de pouvoir agir et de pouvoir lier ou délier en son nom en bonne conscience.
La question s'est souvent posée, est souvent posée, pourquoi donc demander sa place à la table du Seigneur ?
Combien de jeunes l'ont demandé, avec raison, pourquoi demander sa place à la table du Seigneur ?
Question qui réclame une réponse.
Et nous l'avons précisément dans la réalité de la solennité d'une telle décision que l'assemblée prend au nom du Seigneur,
dans la conscience que la gloire du Seigneur et son nom sont engagés dans sa propre maison.
Et les frères et l'assemblée sont en devoir d'être exercés devant le Seigneur pour rechercher sa pensée et discerner si l'assemblée peut en bonne conscience lier en son nom à la gloire de celui qui est Maître et Seigneur de son assemblée.
Qui bien sûr engage toutes les assemblées.
Une assemblée prenant une décision, cette décision engage toutes les assemblées qui sont appelées à reconnaître une telle décision,
étant donné que toutes les assemblées ne sont que des expressions locales d'une même assemblée,
et que toutes les tables dressées dans ces différentes assemblées ne sont que l'expression d'une même table, d'une seule table.
Il n'y a qu'une table du Seigneur, qu'un seul pain, qu'un seul seigneur, qu'une seule scène du Seigneur,
comme il y avait dans la pensée de Dieu en Israël au jour de sa délivrance un seul agneau,
bien que pratiquement il y eut beaucoup d'agneaux, comme par la grâce de Dieu aujourd'hui il y a beaucoup d'expressions locales de cette assemblée avec l'expression d'une table du Seigneur,
c'est la même assemblée, le même Seigneur, la même table du Seigneur.
Et en vertu de cette unité qui réunit tous ces rachetés, toutes ces assemblées en un seul corps,
et sur le fondement de la réalité de cette vérité cardinale de l'unité du corps de Christ,
une décision d'assemblée est reconnue par toutes les assemblées en communion les unes avec les autres.
Une réunion d'assemblée est donc vêtue d'une solennité particulière,
et nous devons y penser lorsque l'assemblée passe par des exercices.
Nous pouvons peut-être penser que ce sont des exercices ressentis plus particulièrement par un ou par quelques frères,
mais tel n'est pas le cas, c'est l'assemblée, tout ce que vous lirez.
Soulignons bien ces passages de Matthieu 18, quand l'assemblée lit, ce ne sont pas les frères seulement, mais l'assemblée.
L'assemblée est placée devant un exercice, par exemple la demande de participation à la table du Seigneur,
les frères s'enquièrent pour savoir s'ils sont libres pour placer un tel exercice sur le cœur de l'assemblée,
et l'assemblée comme telle, étant alors à l'aise pour procéder à cette action de lier,
prononce au nom du Seigneur cette communion réalisée avec un nouvel enfant de Dieu.
C'est une décision d'assemblée, frères et soeurs réunis,
et cela donne une solennité toute particulière à une décision d'assemblée.
Il en est de même de la rupture de communion,
quelle solennité lorsqu'une assemblée est appelée, au sein de la souffrance et de l'humiliation profonde, à prononcer une telle décision.
Réunion d'assemblée, il y a donc aussi d'autres réunions, d'autres rencontres, qui ne sont pas des réunions d'assemblée.
Nous connaissons plusieurs caractères de rassemblement qui ne revêtent pas alors le titre de réunion d'assemblée,
comme par exemple des réunions d'enseignement à la responsabilité d'un frère ne sont pas des réunions d'assemblée.
Des réunions à l'occasion de circonstances telles que des ensuivissements ou des mariages ne sont pas des réunions d'assemblée.
Les réunions d'évangélisation, à savoir pour la proclamation de l'évangile par un serviteur de Dieu qui a reçu de la part du Seigneur ce don-là,
ne sont pas des réunions d'assemblée, puisque l'assemblée a été mise au bénéfice de l'évangile, constituée par des rachetés, des enfants de Dieu,
et la nourriture pour l'assemblée n'est pas la prédication du salut.
L'évangéliste travaillant dans le monde à l'intention des personnes inconverties, alors que les dons placés dans l'assemblée, comme nous le verrons en 1 Corinthien 14,
sont des dons qui conduisent à l'édification, à l'affermissement, à la nourriture des âmes.
Il est peut-être utile de mettre l'accent sur trois points en rapport avec le serviteur du Seigneur, en rapport avec l'exercice dans le ministère, et en rapport avec l'exercice des charges locales.
Le serviteur de Dieu, qui a reçu un don public, dont les caractères nous sont décrits en 1 Corinthien 14 principalement, à savoir le pasteur, le docteur et le prophète,
et le don, combien précieux, celui d'évangéliste qui travaille dans le monde à l'intention des personnes inconverties, ce qui ne saurait dire en aucun cas qu'un appel est déplacé au cours d'une réunion d'assemblée.
Mais autre chose est l'exercice du ministère de l'évangéliste qui s'adresse aux âmes inconverties.
Le serviteur est appelé par le Seigneur. Il est formé par le Seigneur. Il est envoyé par le Seigneur.
C'est un sujet du plus haut intérêt que de considérer dans les Écritures les diverses manières selon lesquelles le Seigneur appelle, forme et envoie.
Mais le service, l'exercice du ministère s'exerce avec la communion de l'assemblée, et combien ceci est important et précieux.
La communion de l'assemblée au départ d'un ministère est principalement de l'assemblée locale.
Chacun peut lire en Acte XIII la manière selon laquelle Paul et Barnabas sont envoyés.
Il ne nous a pas dit que l'assemblée a porté son choix sur Paul et Barnabas. Il nous a dit, l'Esprit Saint dit, mettez-moi à part Paul et Barnabas pour le service auquel je les ai appelés.
C'est l'appel divin. C'est l'appel du Seigneur. L'Esprit Saint dit.
Ce n'est pas l'assemblée. Mais nous voyons que l'assemblée qui se trouvait en prière et en jeûne, c'est-à-dire en exercice, discernant que ses serviteurs sont appelés pour le Seigneur, les laisse aller en leur témoignant la main d'association ou l'identification, la communion dans leur service, il le dit, ayant prié et imposé les mains, ils les laissèrent aller.
L'assemblée les laisse aller, ils partent avec la communion de l'assemblée et principalement de l'assemblée locale.
Combien cela est important, constitue une bénédiction particulière pour le serviteur de Dieu qui part de cette manière-là.
Mais l'appel est du Seigneur, la formation est du Seigneur. Il n'y a pas deux formations semblables et l'envoi au moment de Dieu vient du Seigneur.
L'assemblée discerne si tel est le cas pour pouvoir donner sa main d'association et les recommander à la grâce du Seigneur.
Ses serviteurs reviendront pour donner des nouvelles et pour jouir de cette communion de l'assemblée.
Lorsqu'il s'agit d'une décision, nous l'avons vu, c'est alors l'assemblée, l'assemblée qui décide, qui lit et qui les lit au nom du Seigneur.
Mais lorsqu'il s'agit des charges, les charges alors sont locales.
Et chacun peut voir dans le chapitre 6 du livre des Actes que la scène dans laquelle il y avait des murmures, les Hellénistes se plaignaient que leur veuve était délaissée,
mais cette scène fournit l'occasion, bien que les murmures ne soient pas justifiées par cela, elle fournit l'occasion d'un enseignement qui nous est fort précieux.
Les apôtres peuvent dire, jeter les yeux sur sept hommes qui ont un bon témoignage pour qu'ils remplissent ces charges,
déchargeant par cela les apôtres qui sont consacrés leur temps à la distribution des biens pour répondre aux besoins matériels des veuves principalement,
ils en sont déchargés pour le service de la parole alors que sept hommes, sept frères, sont revêtus de ce service que l'on appelle le diakona.
Mais dans ce chapitre 6, nous ne voyons pas qu'il soit dit qu'on leur impose les mains et qu'on les laisse aller.
Nous pouvons lire le passage pour plus de précision.
Au chapitre 6e, au verset 3, jetez donc les yeux, frères, sur sept hommes d'entre vous qui ont un bon témoignage plein de l'esprit saint et de sagesse que nous établirons sur cette affaire,
et pour nous, nous persévérons dans la prière et dans le service de la parole.
Et il nous est dit au verset 6e au milieu, après avoir prié, ils leur imposèrent les mains.
Il n'est pas dit qu'ils les laissèrent aller. Pourquoi cela ? Parce que l'exercice des charges est local.
Il s'exerce avec la communion des frères, mais dans un cadre local.
Alors que le ministère de la parole de Dieu n'est pas circonscrit à l'assemblée locale, il les laisse aller.
Mais ici, la communion des frères est exprimée par le fait que les mains leur sont imposées et ils exercent leurs charges dans le cadre de l'assemblée locale.
Mais remarquons ici qu'en rapport avec les charges, ce n'est pas la décision de l'assemblée, mais celle des frères.
Les frères jetaient les yeux frères sur cet homme.
Il y a donc des décisions qui sont du ressort des frères, des décisions qui sont du ressort de l'assemblée,
et ce qui vient du Seigneur seul, c'est-à-dire, nous le répétons, l'appel, la formation et l'envoi dans le ministère.
Et combien cela est utile pour nous conduire dans la vie d'assemblée et nous donner la clairvoyance que le Seigneur seul peut nous donner pour agir selon sa pensée,
afin que, comme nous l'avons lu en 1 Corinthiens 14, toute chose se fasse avec bienséance et avec ordre.
Nous avons évoqué le cycle des réunions d'assemblée qui est au nombre de trois, dont nous avons une expression bien touchante dans trois scènes où nous trouvons Marie de Bethany au pied du Seigneur.
Nous la trouvons une fois au pied du Seigneur, priant au sujet de son frère, Lazare, qui était mort.
Figure, type bien sûr, de croyant au pied du Seigneur pour la prière.
Nous ne voyons pas qu'il y ait de l'opposition.
Dans la seconde scène, nous la retrouvons au pied du Seigneur, écoutant sa parole.
Nous y discernons, le récit nous montre dans ce passage, cette portion d'écriture si connue, qu'il y a déjà de la mécompréhension, et cela de la part de sa propre sœur.
Troisième scène, qui évoque celle où l'on offre l'adoration, cette même femme au pied du Seigneur pour répandre le parfait.
Ici, ce n'est pas seulement la mécompréhension, c'est l'opposition ouverte, c'est le mépris à l'égard de ce que l'on offre au Seigneur.
À quoi bon cette perte ?
Pensons un peu à la blessure que de telles paroles ont pu provoquer dans le cœur du Seigneur.
Considérer comme perdu ce qui était destiné à l'objet du cœur de cette femme.
Au pied du Seigneur pour prier, au pied du Seigneur pour écouter sa parole, à ses pieds pour répandre le parfum de narpure.
Et ces trois scènes démontrent ce qui est sous nos yeux aujourd'hui,
à savoir que dans le monde chrétien, on conçoit bien que l'on vient encore au pied du Seigneur pour faire des requêtes,
pour qu'il vienne à notre secours, pour qu'il nous délivre.
On considère déjà comme tant perdu celui que l'on passe à l'ouïe de sa parole,
sondant les écritures pour nous enquérir diligemment de lui comme le fit dans son temps le roi David.
Mais quant à se trouver à ses pieds pour l'adoration et pour la louange, c'est l'opposition ouverte de la part de l'ennemi.
Et il a su, dans le monde christianisé, dans l'Église professante, dans sa majeure partie,
enlever dans la pensée de ceux qui portent le titre de chrétien cette notion du culte, ce qui revient au Sauveur, au Libérateur.
À quoi bon cette perte ?
Mais pour le racheter fidèle, pour ceux qui constituent ces témoignages précieux au cœur du Seigneur,
cette rencontre pour la louange n'est-elle pas d'un prix particulier ?
Mais il y a donc trois réunions d'assemblée,
et la première citée dans l'ordre de la requête qui précède la réception de ce que les seigneurs communiquent,
nous avons donc la réunion de prière,
de laquelle nous avons lu un passage en Matthieu 18, et nous terminons par l'évocation de cette réunion d'assemblée.
La réunion de prière, si deux d'entre vous sont d'accord.
L'accord est donc à la base de la prière collective.
Il faut être d'accord.
Mais n'y a-t-il pas deux pensées qui se rattachent à cet accord ?
Être d'accord quant à la chose que l'on demande, avoir la même pensée,
mais aussi ce commun accord dans le sein de l'assemblée.
Cette même pensée que nous avons écrite dans les passages lus au début du livre des Actes,
ils étaient tous d'un commun accord.
Une même pensée, celle de l'Esprit, celle du Seigneur,
qui nourrit les cœurs et produit des besoins qui résultent et qui émanent d'un même cœur.
Comme un accord est donc la condition pour la prière collective, et combien il est précieux,
frères et sœurs, de nous trouver là, à l'heure de la prière, en assemblée,
lorsqu'il nous est accordé cette faveur, fruit de sa grâce,
de réaliser cette même pensée, cette communion pratique,
cette unité de l'Esprit pour présenter des requêtes avec des actions de grâce.
Et quelles promesses sont liées à un tel état d'âme, un tel état d'esprit et de cœur,
dans l'assemblée, à genoux, pour faire des demandes avec des actions de grâce.
Dans la réunion de prière, il n'est pas question de l'exercice des dons.
Les dons n'interviennent pas dans la réunion de prière, pas plus que dans le culte.
Et remarquons que dans trois réunions d'assemblée, il n'y en a qu'une seule qui requiert l'exercice des dons.
C'est la réunion d'édification.
Les deux autres réunions d'assemblée, prière et culte, ne font pas appel aux dons.
Ce qui nous montre que la prière et l'action de grâce et l'expression de la louange
est le fruit du cœur occupé de Christ,
et non pas d'une capacité particulière d'un don même notoire.
Le cœur qui vit dans la jouissance du Seigneur,
dans sa communion, se s'ouvrira pour présenter des requêtes,
comme aussi pour présenter l'adoration, la louange.
Et la prière en assemblée est généralement, et sans doute avec à propos,
la première activité d'un jeune frère dans l'assemblée.
Et quel rafraîchissement, lorsque dans la réunion de prière,
un jeune cœur attaché au Seigneur s'ouvre dans la liberté de l'esprit,
et démontre qu'il s'agit d'un vrai exercice devant le Seigneur
pour traduire des requêtes qui sont ressenties par l'ensemble des cœurs réunis pour la prière.
La prière en assemblée.
Prière en assemblée ne requiert pas de longue prière, bien au contraire.
N'oublions pas que nous ne serons jamais trop longs dans le privé,
jamais trop courts dans l'assemblée, dans la prière.
Présenter des requêtes avec des actions de grâce,
celles que la parole nous traduit, sont généralement très courtes,
mais ont un objet précis et traduisent un état de cœur de vrai besoin,
car si nous regardons à nous-mêmes, que de motifs de faire des requêtes.
Si nous regardons au Seigneur, que de raisons d'exprimer des actions de grâce.
Bientôt, lorsque nous serons auprès du Seigneur, nous n'aurons plus de besoin à présenter,
plus de requêtes à exprimer,
mais nos bouches resteront ouvertes pour la louange, pour les actions de grâce.
A la réunion de prière se lie également la réunion d'humiliation de l'assemblée,
qui peut être nécessaire pour des motifs divers,
lorsque l'assemblée est affligée par le mal qui pénètre,
ou par des conditions qui la plongent dans le deuil moral-spirituel.
L'humiliation de l'assemblée, qui est indispensable lorsqu'il y a des décisions,
notamment qui ont pour objet la rupture de communion,
et qui précède une telle déclaration solennelle entre toutes,
faite par l'assemblée également, au nom du Seigneur.
L'humiliation qui peut être produite ou retise,
soit par un état général de l'assemblée, soit en raison de cas personnels ou spécifiques.
Nous avons dans les chapitres 9 et 10 du livre d'Estrace,
un enseignement complet et combien utile en rapport avec de tels scènes.
Et nous pourrons constater que d'une part il y a l'identification,
qui est la part de l'âme pieuse et spirituelle,
et de la part de l'assemblée qui prend sur elle et s'identifie au péché dont elle a conscience,
et au sujet duquel elle s'afflige en menant deuil.
Si nous prenons Daniel, si nous prenons Estrace ou Némi,
ces hommes de Dieu pouvaient prendre sur eux le péché du peuple et s'identifier à celui-ci en disant,
nous avons péché, nous avons été infidèles.
L'affaire de Dacan est là encore pour nous enseigner à ce propos.
Mais lorsqu'il y a la séparation du mal alors,
nous avons un autre langage en Estrace 9,
vous avez été infidèles.
Donc identification dans l'humiliation, dissociation dans la séparation du mal.
Nous disons cela en passant, puisque la réunion d'humiliation fait partie,
est liée bien sûr à la réunion de prière de l'assemblée.
Bien sûr que les prières en assemblée doivent avant tout avoir pour objet des besoins
se rapportant à la vie d'assemblée, à l'assemblée locale.
Mais la prière ouvre le champ le plus grand,
priant en tout lieu, mais en assemblée principalement,
pour tous les hommes, en tout temps, faisant toutes sortes de prières.
Quel vaste champ ouvert à celui de la prière.
La prière n'étant pas le moyen d'informer l'assemblée,
puisqu'on s'adresse à Dieu et non pas à l'assemblée,
n'étant pas le résumé d'une rencontre ou une présentation d'enseignement,
puisqu'encore nous nous adressons au Seigneur.
Mais cette prière qui traduit la respiration du cœur de l'assemblée,
qui vibre pour son Seigneur,
et qui sent ce besoin de confiance, de proximité, de dépendance et de louange.
Le Seigneur nous accorde de le réaliser,
et que la réunion de prière nous soit précieuse,
qu'elle soit comptée au nombre de ses saintes convocations,
dans cette conscience aussi que c'est là que la force est puisée.
Et que le Seigneur se plaira à répondre
en versant sur son assemblée cette pluie de bénédiction.
« Éprouvez-moi, disait-il en son temps,
si je ne vous ouvre les écluses des cieux,
et ne verse pas sur vous la bénédiction jusqu'à ce qu'il n'y ait plus assez de place. »
Qu'il nous accorde d'en faire la bienfaisante et la bienheureuse expérience.
Et que cette assemblée, si précieuse au cœur du Seigneur,
pour laquelle il s'est livré lui-même,
qu'aujourd'hui encore, dans sa sollicitude et dans sa fidélité,
est nourrie et chérie comme au premier jour.
Que cette assemblée nous soit précieuse.
Que nous vivions la vie d'assemblée,
car, notons-le, on peut assister aux réunions d'assemblée toute sa vie,
sans jamais vivre l'assemblée.
Qu'il nous donne de la vivre,
de porter cette assemblée en prière, en intercession, en exercice,
tous les jours sur nos cœurs.
L'apôtre Paul est là pour nous rappeler
cette sollicitude qu'il avait tous les jours pour toutes les assemblées.
C'est un sujet de prière, d'exercice constant.
Et qu'ainsi, à l'instar du psalmiste,
nous puissions porter cette assemblée au-dessus de la première de nos joies.
Il portait Jérusalem au-dessus de la première de ses joies.
Que ce soit la place qu'occupe dans nos cœurs
cette assemblée,
qu'elle soit la première de nos affections
dans cette pensée du prix qu'elle a pour celui qui s'est livré pour elle.
Et que le désir de nos cœurs soit aussi
celui qui était la part de ce même psalmiste
qui désirait la prospérité, la bénédiction, l'enrichissement
de cette assemblée
lorsqu'il disait que la paix soit dans tes murs
et la prospérité dans tes palais.
Voyons lire quelques passages premièrement dans l'Épître aux Ephésiens
au chapitre quatrième.
Ephésiens, chapitre quatrième, verset quatre.
Il y a un seul corps et un seul esprit
comme aussi vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel.
Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême.
Il y a un seul Dieu et Père de tous
qui est au-dessus de tout et partout et en nous tous.
Mais à chacun de nous la grâce a été donnée
selon la mesure du don de Christ.
C'est pourquoi il dit étant monté en haut
il a emmené captive la captivité
et a donné des dons aux hommes.
Or qu'il soit monté qu'est-ce sinon qu'il est aussi descendu
dans les parties inférieures de la terre.
Celui qui est descendu est le même que celui
qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux
afin qu'il remplit toutes choses.
Et lui a donné les uns comme apôtres
les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes
les autres comme pasteurs et docteurs
en vue du perfectionnement des saints
pour l'oeuvre du service pour l'édification du corps de Christ.
Verset quinze
Qu'étant vrai dans l'amour nous croissions en toutes choses
jusqu'à lui qui est le chef, le Christ
duquel tout le corps bien ajusté et lié ensemble
par chaque jointure du fournissement
produit selon l'opération de chaque partie dans sa mesure
l'accroissement du corps pour l'édification de lui-même en amour.
Dans la première épître aux Corinthiens au chapitre douzième
Au verset quatre
Or il y a diversité de dons de grâces mais le même esprit
il y a diversité de services et le même Seigneur
il y a diversité d'opérations mais le même Dieu qui opère tout en tous
Or à chacun est donnée la manifestation de l'esprit en vue de l'utilité.
Verset onzième
Mais le seul et même Esprit opère toutes ces choses
distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît.
Verset vingt-huitième
Et Dieu a placé les uns dans l'assemblée
d'abord les apôtres, en second lieu les prophètes
et en troisième lieu des docteurs, ensuite des miracles
puis des dons de grâces, de guérisons, des aides, des gouvernements
diverses sortes de langues.
Chapitre quatorze
Les trois premiers versets
Poursuivez l'amour et désirez avec ardeur les dons spirituels
mais surtout de prophétiser
parce que celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes mais à Dieu
car personne ne l'entend
mais en esprit il prononce des mystères
mais celui qui prophétise parle aux hommes
pour l'édification et l'exhortation et la consolation.
Jusque là
Samedi dernier nous avons été
quelque peu occupés
de la vie d'assemblée
la diversité des réunions d'assemblée
qui constituent, nous nous en souvenons, un cycle complet
comptées au nombre de trois
la rencontre au cours de laquelle par des prières
on exprime des demandes avec actions de grâces
la réunion d'édification
pendant laquelle nous sommes mis au bénéfice du ministère de la parole de Dieu
et troisièmement la réunion de louanges, la réunion de cultes
où l'adoration s'exprime d'une manière collective
On a également considéré bien brièvement
la vie d'assemblée et l'administration de l'assemblée
cette administration qui est confiée aux frères
alors que l'assemblée elle-même
est investie d'une autorité qui n'est pas la sienne mais celle du Seigneur
autorité qui lui permet de décider
notamment de lier ou de délier au nom du Seigneur
décision qui selon Matthieu 18 est ratifiée ou enregistrée dans le ciel
décision prise, nous nous souvenons, par l'assemblée
frères et soeurs réunies comme telles
qui prononcent au nom du Seigneur
cette solennelle décision selon laquelle elle lit
et délie et tout particulièrement en rapport avec la participation à la table du Seigneur
ou s'il le faut, une rupture de communion
qui est exprimée dans une profonde douleur et avec humiliation
nous nous souvenons également du ministère
dont nous avons évoqué le fait qu'il vient du Seigneur
le Seigneur est monté en haut, il a fait des dons aux hommes
la source se trouve donc dans le cœur même du Seigneur
le serviteur étant appelé par le Seigneur
formé par lui-même, envoyé par lui-même
et non pas par l'assemblée
le serviteur a affaire tout premièrement d'une manière personnelle avec le Seigneur
mais exerçant son service en communion avec l'assemblée
laquelle exerce une bienveillante et fraternelle surveillance
comme elle est appelée à le faire
donnant sa main d'association
l'expression de sa communion dans l'exercice du service
nous nous souvenons également des charges qui ont été rappelées
charges dans l'assemblée locale ou services ou fonctions
qui sont confiées à des frères par les frères
nous référons plus particulièrement au chapitre 6 du livre des actes
où nous avons vu que les apôtres invitent les frères
à jeter les yeux sur cet homme
pour accomplir un service dans le cadre de l'assemblée locale principalement
service qui requiert dans ces passages précisément
des qualités spirituelles bien marquées
il devait avoir un bon témoignage
et être rempli de l'Esprit Saint
ce qui met l'accent également sur le sérieux des charges locales
un frère peut avoir tout à la fois
et une charge locale et un ministère
qui outrepassent les limites du rassemblement local
en quel cas il est appelé à avoir la sagesse et le discernement
pour exercer l'un et l'autre à sa place et dans sa mesure
mais aussi dans ses limites
nous nous souvenons des réunions de prière
cette rencontre malheureusement délaissée
et pourtant d'une importance fondamentale
où l'assemblée réunie, à genoux
réalise ses besoins, les exprimant au Seigneur
réalise aussi sa dépendance et sa confiance
dispositions qui sont à la gloire de celui
qui veut répandre la rosée de la bénédiction
et répondre aux requêtes qui seront prononcées
dans la dépendance, la convenance et dans un commun accord
nous parvenons à la deuxième réunion d'assemblée
à savoir la réunion en vue de l'édification
dont nous entretiennent de nombreux passages
le but donc d'une telle rencontre
c'est l'édification, c'est-à-dire
la croissance spirituelle, l'enrichissement
l'affermissement, le développement spirituel des âmes
le but du ministère doit avoir comme objet
d'attacher les cœurs au Seigneur
et de les attacher par conséquent
à ce qu'il a de plus précieux ici-bas
c'est-à-dire son assemblée
et la valeur d'un ministère se mesurera
sur la base de tels critères
dans quelles mesures Christ est-il proposé
à la méditation des cœurs, aux affections des cœurs
et attacher ces mêmes cœurs à son témoignage
à son assemblée
car il est selon la pensée de Dieu
et conforme aux nombreux enseignements qu'elle nous donne
qu'il y ait de la croissance, du développement spirituel
ceci aussi bien sur le plan individuel du croyant
que sur le plan de l'assemblée collectivement
sans doute que des parents seraient fort préoccupés
s'ils constataient que leurs enfants ne se développent pas
ainsi donc il est fort regrettable
lorsqu'il faut constater
constater qu'un racheté du Seigneur ne croit pas
ne se développe pas spirituellement
et qu'il laisse passer les mois et les années
à un niveau spirituel constant
nous sommes appelés à nous développer
tendant vers cette stature d'homme fait
dont la parole nous parle
le psaume 92 nous présente une image bien éloquente
nous présentant le racheté, le juste croissant
comme le palmier et comme le cèdre du Liban
ce palmier dont le tronc s'élance sans détour
vers les sphères élevées où il s'épanouit
et ce cèdre du Liban
qui nous présente ce rayonnement tout autour de lui-même
il y aura de la bénédiction pour l'entourage
Reunion d'édification qui doit donc avoir et ce but
et produire s'il y a la libre et puissante action du Saint-Esprit
produire un tel résultat
Les dons sont donc des dons de grâces
et si nous avons lu dans ce douzième chapitre
de la première au Corinthien qu'il y a diversité de dons de grâces
le terme don de grâces souligne le fait que tout est grâce
car toute grâce excellente ou don parfait descendant en haut
et tout ce que l'homme reçoit est une grâce
de telle manière que le racheté, le croyant, le serviteur
mis au bénéfice d'un don quelle qu'en soit la mesure ou la nature
ne saurait s'en glorifier
il est un objet de grâce grâce à laquelle se rattache bien sûr
la responsabilité et un appel tout particulier à la fidélité, à la vigilance
un don de grâces
et ces dons sont faits aux hommes
étant monté en haut il a fait des dons aux hommes
dans l'Op.68 dont la citation nous a été donnée dans cet Epître aux Ephésiens
il nous a dit étant monté en haut il a amené captive la captivité
il a fait des dons dans l'homme, dans l'homme, Christ lui-même
et le Seigneur dispense ces dons, il a fait des dons aux hommes
ce qui met donc l'accent sur le fait que les dons ne sont pas faits à l'Assemblée
ils sont faits aux croyants
l'Assemblée n'a pas de dons, pas plus que l'Assemblée n'édifie pas
l'Assemblée est mise au bénéfice des dons que le Seigneur donne
aux frères ou aux rachetés, elle est édifiée
l'Assemblée n'enseigne pas, elle est enseignée
mais l'Assemblée est mise au bénéfice de l'exercice du ministère
dans la diversité de ses caractères
et l'Assemblée est appelée alors à éprouver toute chose
comme le faisaient les béréens qui considéraient dans les Écritures
car c'est le seul critère d'appréciation
si les choses qui leur étaient enseignées étaient bien ainsi
conformes à la pensée de Dieu à l'Henri
et contribuant à l'édification, à l'enrichissement spirituel
l'Assemblée a donc tout à la fois
le privilège d'être mise au bénéfice de l'exercice des dons
et la responsabilité d'éprouver toute chose
l'Assemblée est donc enseignée, enrichie, elle est édifiée
il y a diversité de dons de grâces
qui sont donnés par le même Seigneur
et qui sont le produit du même esprit, un seul esprit
diversité dans l'unité, c'est bien le thème on peut dire
de ce chapitre 12 de la première Épître aux Corinthiens
qui nous traite, qui nous présente, nous développe
d'une manière divinement harmonieuse
le développement de la vie divine dans cet organisme
et non pas cette organisation
cet organisme qu'est le corps de Christ
dans le chapitre 12 nous avons, nous savons bien
la doctrine des dons
dans le chapitre 14, l'exercice de ces dons
et le lien entre les deux
c'est l'amour du chapitre 13
au centre duquel nous avons cette déclaration
comme le cœur de ces trois chapitres
l'amour qui se réjouit avec la vérité
quelle harmonie divine
il y a donc diversité de dons de grâces
et dans l'épître aux Ephésiens
de laquelle nous avons lu quelques passages
il y a la mention de tous les dons qui sont exercés
des dons publics
au nombre desquels sont nommés en premier les apôtres
et il y a les évangélistes, les docteurs, les pasteurs
et d'autres encore
les évangélistes sont nommés dans cet épître
car il s'agit des dons qui sont faits aux hommes
et pour les hommes
l'évangéliste qui a un don d'une valeur particulière
qui est un instrument dans la main du Seigneur
pour œuvrer dans la carrière de ce monde
et en retirer par la puissance de la grâce
des pierres qui deviendront des pierres vivantes
qui s'adjoignent à cet édifice
qu'est la maison de Dieu
ces ouvriers du Seigneur
œuvrant en communion avec l'Assemblée
travaillent dans le monde
nous l'avons je crois déjà dit
ceci ne saurait signifier qu'un appel
n'est pas à sa place dans une réunion d'Assemblée
ce n'est pas le cas
mais la sphère d'activité bien sûr
de l'évangéliste
est à l'intention des inconvertis
alors que le ministère dans l'Assemblée
est à l'intention des croyants
c'est la raison pour laquelle
nous avons pu lire au verset 28e
de 1 Corinthians 12
Dieu a placé les uns dans l'Assemblée
quels sont-ils ?
les apôtres
dont le ministère a pris fin
nous le savons
et ensuite les prophètes, les docteurs
nous n'avons pas la mention des évangélistes
comme étant placés dans l'Assemblée
ce sont des dons qui sont
à l'intention des non-convertis
nous le comprenons
mais voilà donc dans l'Assemblée
trois autres dons
qui vont s'exercer d'une manière
combien profitable
réalisent dans la dépendance du Seigneur
c'est le pasteur, le docteur et le prophète
le pasteur
qui nourrit, qui paie le troupeau
le pasteur qui s'adresse aux âmes
pour les nourrir de Christ
il présente
Christ au cœur
et le pasteur dans la dépendance du Seigneur
aura le message
à propos qui est de nature
à répondre aux besoins de l'âme
alors que le docteur
qui enseigne et communique
la connaissance
est un instrument
de Dieu pour l'affermissement
pour l'enrichissement, pour le développement
spirituel en communiquant
la pensée de Dieu
le prophète
qui n'est plus à l'heure actuelle
l'homme de Dieu qui communique les choses
d'avenir puisqu'elles nous sont totalement
révélées, le prophète
qui revêt, qui est un don
d'une valeur particulière
puisque l'apôtre peut nous dire
désirer par-dessus tout avec ardeur
des dons spirituels plus grands
et surtout de prophétiser
qu'est-ce donc prophétiser de nos jours
c'est communiquer
la pensée de Dieu en rapport
avec les besoins du moment
avoir ce discernement
de la pensée de Dieu
qui apporte
on peut dire
la communication
de ce qui répond
aux besoins d'un moment précis
le prophète on peut dire
où ce don là
est sans doute celui qui requiert
une dépendance particulière
c'est la raison pour laquelle
nous avons à supplier le Seigneur
comme l'apôtre nous incite à le faire
à demander avec ardeur
qu'il donne des dons de grâce
plus grands et surtout de prophétiser
et remarquons que si le prophète
a la parole de sagesse
ou la parole de connaissance
c'est le premier des dons
mentionnés en 1 Corinthians 12
c'est la parole de connaissance
la parole de sagesse
quelle valeur qu'une parole de sagesse
remarquons également
que
le serviteur de Dieu
qui a un don
n'est jamais une source
jamais
il n'est qu'un canal
et quel est son privilège
c'est de puiser constamment
l'eau à la source
et de la transmettre
dans toute sa saveur
dans toute sa pureté, dans toute son intégralité
ne retenant rien
et n'ajoutant rien
nous connaissons les paroles, les exhortations si solennelles
les mises en garde à la fin même
de l'apocalypse
quant à celui qui retranche ou celui qui ajoute
le serviteur est un canal
responsable
de puiser l'eau à la source
de la transmettre
pour désaltérer les âmes
pour leur profit spirituel
mais dans toute sa fraîcheur
et dans toute sa pureté
quel service précieux
et l'assemblée donc est appelée
à reconnaître ses dons
à juger, à apprécier
et à soutenir
par ses prières et à manifester
Dieu veuille que ce soit le cas
sa main d'association
sa dentification
avec l'exercice du ministère
et un passage
bien particulier à ce propos
c'est en 1 Thessaloniciens 5
où nous sommes appelés à connaître de tels hommes
et il y en a
qui sont mentionnés d'une manière
particulière dans ce passage
ceux qui vous avertissent
nous devons bien reconnaître
que nous apprécions facilement
ceux qui nous encouragent et nous consolent
nous apprécierons peut-être
ceux qui nous enseignent
mais nous sommes peut-être exposés
à moins apprécier
ceux qui avertissent
et l'apôtre est là pour nous rappeler
reconnaître de tels hommes, les porter très haut
en amour à cause de leur œuvre
mais très haut en amour
non pas à cause de leurs dons
mais ceux qui vous avertissent
ceux qui vous sont utiles
pour l'édification
pour l'exhortation
on pourrait peut-être conclure
que pour s'exprimer en assemblée
il faut avoir reçu un don
remarquable
quant à sa mesure
tel n'est pas le cas
nous avons vu que
dans les passages lus en Ephésiens 4
que chaque partie
produit dans sa mesure
ce qui contribue
à l'édification du corps
tout entier et cela en amour
les mesures varient
un avait reçu
deux talents
l'autre avait reçu cinq talents
mais s'ils les ont fait valoir
dans la fidélité et dans la dépendance
nous savons dans cette parabole
qu'ils reçoivent les deux exactement
la même appréciation du Seigneur
bien bon et fidèle esclave
tu as été fidèle en peu de choses
entre dans la joie
de ton maître
je t'établirai sur beaucoup
car la récompense dépasse toujours
la mesure du service
fidèle en peu de choses
je t'établirai sur beaucoup
entre dans la joie
non pas de ton service
la joie de ton maître
ainsi donc que le frère
peut être plus jeune
ou qui sent qu'il n'a pas
une maturité
particulière
dans la compréhension des choses de Dieu
ne pense pas qu'il doit
avoir la bouche fermée
mais dans la mesure
nous soulignons
cette expression si souvent répétée
dans la parole
la mesure de chacun qui varie
mais quelle qu'en soit la mesure
elle peut contribuer
à l'édification
si elle est exprimée et réalisée
dans la dépendance, dans l'humilité, dans la bienséance
et dans la convenance
et qu'elle contribue à l'édification
un seul
encouragement, il y en a beaucoup d'autres
celui de la parabole
de la multiplication des pains
il y avait de grands
besoins, de grands besoins
une grande foule qu'on va renvoyer
pour qu'ils puissent acheter des vivres
le Seigneur ne répond pas sous cette
forme, qu'avez-vous?
5 pains, 2 poissons, c'est peu de choses
apportez-les-moi
soulignons
cette invitation d'amour
apportez-les-moi, ce qui pourrait
sembler a priori
insuffisant pour nourrir un peuple
tout entier, apportez
dans l'humilité, la confiance
et la dépendance aux pieds du Seigneur
il saura les multiplier
pour la bénédiction
et voire
même pour la nourriture
de toute cette foule
de telle manière qu'il en restera de reste
apportez-les-moi
que ce soit un encouragement
pour chacun des frères
pour contribuer dans la
mesure où le Seigneur le confie
à l'édification, à l'encouragement
à la bénédiction
de l'Assemblée
chacun dans sa mesure
le Seigneur a placé les membres dans le corps
comme il l'a voulu, comme il lui plaît
en vue de l'utilité
la question à nous poser
suis-je à ma place, est-ce que je fais
dans la mesure où le Seigneur
me le confie, le service
que sa grâce
place devant moi
nous pourrions passer
car nous avons fort peu de temps
quelques instants
en nous occupant de la
réunion de culte
en lisant le passage
bien connu de Jean IV
Jean IV
nous connaissons bien
la scène de la femme samaritaine
à laquelle le Seigneur peut dire
au verset 23
mais l'heure vient
elle est maintenant
que les vrais adorateurs adoreront
le Père en esprit et en vérité
car aussi le Père
en cherche le tel qu'il adore
Dieu est esprit
et il faut que ceux qui l'adorent
l'adorent en esprit et en vérité
dans la première épitre de Pierre
au chapitre 2
au verset 4
1 Pierre 2,4
le Seigneur est bon
duquel vous approchons
comme d'une pierre vivante
rejetée par les hommes
mais choisie
et précieuse auprès de Dieu
vous même aussi
comme des pierres vivantes
est édifiée une maison spirituelle
une sainte sacrificature
pour offrir des sacrifices
spirituels agréables
à Dieu par Jésus Christ
verset 9
mais vous, vous êtes une racine
une sacrificature royale
une nation sainte
un peuple acquis
pour que vous annonciez les vertus
de celui qui vous a appelé
qui était ténèbre
à sa merveilleuse lumière
vous qui autrefois n'étiez pas un peuple
mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu
vous qui n'aviez pas
obtenu miséricorde
mais qui maintenant
avez obtenu miséricorde
épitre aux hébreux
chapitre 10
verset 19
ayant donc frère
une pleine liberté
pour entrer dans les lieux saints
par le sang de Jésus
par le chemin nouveau et vivant
qui nous a consacré
à travers le voile
c'est à dire sa chair
ayant un grand sacrificateur
établi sur la maison de Dieu
approchons-nous
avec un coeur vrai
en pleine assurance de foi
ayant les coeurs par aspersion
purifiés d'une mauvaise conscience
et le corps lavé d'eau pure
réunion de culte
qu'est-ce que le culte ?
dans le monde religieux
tout service religieux est qualifié
de culte
dans la pensée de Dieu
qu'est-ce que rendre culte ?
n'est-ce pas cette réunion d'assemblée
où les rachetés
réunissent ensemble
unissent leurs coeurs
et leurs voix dans une collective
louange
à l'adresse de Dieu et du Seigneur
en raison de ce qu'est
la personne divine
et de ce qu'il a fait
une différente question
peut se poser
qui rend culte ?
qui peut rendre culte ?
est-ce que tous les hommes
peuvent rendre culte ?
le passage de Jean IV
en fournit la réponse
le Père cherche
des adorateurs
il faut donc être en relation filiale
avec Dieu
connaître Dieu comme Père
le Père
le Père exprime
le désir de son coeur
le Père cherche
c'est donc la famille du Père
qui rend culte
et pour rendre culte
en esprit et en vérité
il faut donc avoir l'esprit …
Transcrição automática:
…
Précédemment, tout ce qui se fait dans l'Assemblée ne se réalise que par la puissance et sous les directions du Saint-Esprit.
Le non-croyant n'ayant pas le Saint-Esprit, il ne peut donc pas rendre culte.
Un non-croyant, un inconverti, peut être présent au culte.
Il peut chanter des cantiques, mais il ne rend pas culte. Il n'a pas l'Esprit.
Et ceci est solennel. On pourrait assister régulièrement et longtemps au culte, unir sa voix à la louange, sans rendre culte, car si l'on n'a pas la vie, on n'a pas l'Esprit.
Et ceci est solennel, nous le répétons.
Rendre culte en Esprit et en vérité, car Dieu est Esprit.
Autrefois, sous la loi, les sacrifices étaient matériels, nous le savons bien.
Maintenant, nous offrons des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ.
Et le culte est rendu en Esprit, selon la nature même de Dieu.
Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en Esprit et en vérité.
En vérité, c'est-à-dire avec la vérité dans l'homme intérieur.
Ne pas paraître ce que l'on n'est pas, mais être véritable devant Dieu.
Réaliser que nous avons affaire à celui qui est le saint et le véritable.
Le faire en bonne conscience, parce qu'on est enfant de Dieu et parce qu'on a l'Esprit.
Et en vérité, selon la manifestation et la révélation que Dieu a donné de lui-même.
Rendre culte en Esprit et en vérité.
Et ceci répond donc aux questions qui peuvent se poser.
Qui rend culte? Comment rend-on culte?
Les anges rendent-ils culte? Certes pas.
Les anges proclament, nous les entendons de réitérées occasions dans la parole,
proclamant la grandeur, la majesté, la puissance divine.
Apocalypse est là pour en témoigner, notamment dans le chapitre 5, mais nous ne les entendons pas chanter.
Les anges, nous ne les entendons jamais chanter.
Le chant dans la pensée de Dieu est le résultat de la vie, de la vie de Dieu.
C'est le croyant qui seul peut véritablement faire vibrer les cordes de l'arbre.
Les anges disent, ils proclament, ils déclarent, ils s'inclinent,
mais nous ne les entendons pas chanter, nous ne les voyons pas rendre culte.
Quel partage que celui des rachetés?
Car on ne peut pas rendre culte seul, on peut adorer tout seul.
Il est un Seigneur, adore-le.
Mais rendre culte, qui comporte la mémoire du nom du...
la mémoire de la mort du Seigneur, est une activité collective, exclusivement.
Et c'est la part des rachetés qui réunissent ensemble, en assemblée,
remplissent ces fonctions de la sacrificature et ces places de sacrificateur.
Qui donc rend culte? Est-ce que tous les croyants rendent culte?
Malheureusement pas.
Sont-ils tous appris à le faire? Certainement.
Pourquoi ne le font-ils pas?
Parce qu'ils ignorent peut-être ce à quoi ils ont été appelés,
ils ignorent peut-être que le but premier du salut, c'est d'adorer.
Nous avons été transportés, appelés des ténèbres à cette merveilleuse lumière
pour annoncer les vertus de celui qui nous a fait parcourir un tel chemin de grâce.
Le but premier du salut, c'est la louange.
Et on pourrait dire que des trois rassemblements desquels la mention a été évoquée,
le seul qui reste éternellement, c'est celui de la louange.
Contrairement à la réunion d'assemblée en vue de l'édification,
dans le culte, pas de dons.
Pas plus qu'à la réunion de prière, les dons ne sont pas exercés dans le culte.
Ce qui est exercé, ce sont les cœurs, les affections.
Des cœurs qui vibrent pour le Seigneur.
Qui rend culte se sont donc pérachutés.
Où rendent-ils culte? N'importe où? Pas du tout.
La grâce de Dieu a établi un lieu où la mémoire de son nom,
la mémoire de l'œuvre de son Fils bien-aimé est établie.
Israël devait chercher soigneusement.
Chacun peut souligner dans le Deutéronome 16, par exemple,
le nombre de fois qu'il est parlé du lieu que l'Éternel a choisi pour y faire habiter son nom.
On ne rend donc pas culte avec n'importe qui,
on ne rend pas culte n'importe où,
et on ne rend pas culte n'importe comment.
Et ceci est fondamental.
Pour qu'il puisse être réligé selon la pensée de Dieu,
où il le veut, comme il le veut.
Quel est le thème du culte?
Le thème du culte, par excellence, c'est Christ.
C'est Christ.
Nous ne voyons pas dans le culte que nous ayons des exposés d'enseignement ou de doctrine à donner.
Ce n'est pas le moment.
Nous ne voyons pas non plus qu'il y ait des requêtes à exprimer,
qu'il y ait une rencontre à cet effet.
Dans le culte, c'est la louange.
C'est le cœur qui s'ouvre, le cœur de l'assemblée,
par la bouche de ceux qui s'expriment,
pour présenter à Dieu cette adoration qu'il le veut.
Dans ce concert d'hymne et de prière,
l'assemblée s'incline dans la louange.
Ce ne sont pas des expressions personnelles,
puisqu'il s'agit d'une adoration collective.
Ce n'est pas le moment où on fait des requêtes,
ni non plus où on s'immunise.
Némi 9, et on ne peut plus précis à ce propos-là.
Ne vous affligez pas, taisez-vous, ce jour est un jour de joie.
Il y a un moment pour toute chose.
Rendre culte, c'est certainement l'activité la plus élevée,
la plus digne et la plus précieuse
qui puisse être accordée à des créatures sur la terre.
C'est l'anticipation de l'activité éternelle
où les rachetés glorifiés, dans une parfaite et éternelle louange,
chanteront les accents du cantique nouveau.
Mais le thème est le même.
La personne est la même, c'est Christ.
Annoncer les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à cette merveilleuse lumière.
Raconter toute sa gloire.
Message que donnait Joseph à ses frères qui se rendaient vers leur père.
Vous raconterez à mon père toute ma gloire.
Voilà le but.
Laissons au vestiaire tout ce qu'il y a de l'homme.
Nous sommes dans les lieux saints,
dans lesquels nous sommes invités à pénétrer en toute liberté
par un chemin qui nous a été frayé,
au travers d'un voile déchiré,
le chemin de l'amour et le chemin du sang,
qui nous amène jusque devant le trône de Dieu.
Qu'est-ce qui nous autorise à rendre culte,
à franchir un tel chemin et à pénétrer dans les lieux saints?
C'est Christ et son œuvre.
Lui seul étant la mesure de notre acceptation devant Dieu.
Lui étant ce chauvrin sacrificateur,
établi sur la maison de Dieu.
En lui, sur lui, nos noms sont écrits.
Ainsi donc, ce ne sont que les rachetés
dont le type nous a donné dans ses douze noms d'Israël
gravés sur les pierres de Nix,
selon leur naissance.
Celui qui est né de nouveau,
celui qui a passé par la conversion,
celui qui est un enfant du Père,
qui est un membre du corps,
est appelé à rendre culte.
Il est revêtu en Christ des qualités
qui l'invitent à remplir cet office.
En Israël, tous auraient souhaité peut-être
pénétrer à l'intérieur du lieu saint.
Seuls les fils de la semence d'Aaron,
de la famille d'Aaron, en avaient le privilège.
Et encore, ils œuvraient devant l'autel d'or,
devant un voile fermé.
Mais tous les rachetés sont revêtus de Christ
des qualités leur permettant de pénétrer
dans les lieux saints en pleine liberté.
De telle manière que, étant purifiés
quant à la conscience, nous dit l'épître aux Hébreux,
nous n'avons aucune préoccupation
quant à la question du péché,
divinement, parfaitement et éternellement
réglé par l'œuvre de Christ.
Ainsi donc, nous pouvons répondre
avec bonheur et reconnaissance
à cette invitation du Seigneur,
ayant donc, frère, une pleine liberté
pour entrer dans les lieux saints.
Pour qu'il y ait un sacrificateur à l'autel d'or,
il fallait qu'il y ait précédemment
une victime sur l'autel d'airain.
La victime a eu lieu à l'autel d'airain.
En raison de quoi,
mise au bénéfice de ce sang précieux de Christ,
nous pouvons nous tenir à l'autel d'or
pour consumer, non pas les cendres
qu'on va chercher sur l'autel d'airain,
mais consumer le parfum,
cet incense composé à pois égales,
où tout parle des égales,
des infinies perfections de Christ.
La chair n'a jamais de place dans le sanctuaire.
Nous l'avons vu par ce rappel
des saints bas d'airain à l'entrée du lieu saint.
Et en rapport avec l'autel d'or,
nous le citons en passant, chacun peut le méditer,
il y avait trois choses qui étaient interdites.
On ne devait pas offrir de feu étranger,
ce que les fils d'Aaron ont fait,
nous savons qu'elle a été le châtiment immédiat qui les a frappés.
Il ne devait pas être offert d'incense étranger,
tu n'en feras pas de semblable.
Et on ne devait pas offrir de victime,
de sacrifice ou de libation.
Trois choses interdites, seulement du parfum.
Et ceci est de la plus haute éloquence.
Pourquoi cela ?
Que signifie le feu étranger ?
Le feu étranger, le feu c'est donc le moyen par lequel on consume l'incense.
L'incense peut être bon, le feu peut être mauvais,
parce qu'on ne le prend pas au bon endroit,
c'est-à-dire sur l'autel de la croix.
C'est donc la puissance par laquelle l'adoration est rendue.
Quel est-elle ? Le Saint-Esprit.
Offrir à Dieu une louange qui peut-être
n'a rien à redire d'une manière externe, extérieure,
mais qui n'est pas le produit et le fruit de l'esprit,
c'est faire usage du feu étranger.
Et l'affaire de Nadab-Yabiu est là pour nous montrer
à quel point le déshonneur est jeté par cela sur la personne même de Christ.
Il n'y a que l'esprit qui a le droit d'agir.
Nous rendons culte par l'esprit,
peut dire Paul écrivant au Philippe, l'un chapitre 3.
Deuxième chose donc interdite, c'est d'un mauvais incense.
Distinguons donc le feu de l'incense.
Un mauvais incense.
C'est présenter à Dieu autre chose que l'excellence de Christ.
Et ceci va très loin.
Nous pourrions penser, mais ceci ne monte pas au cœur.
Et pourtant, si nous songeons dans l'Église professante
à cette prétention de l'homme d'exalter les vertus mêmes de l'homme devant Dieu,
présenter à Dieu autre chose que son Fils bien-aimé,
exalter l'homme devant Dieu,
ceci est un cas.
Troisième chose qui n'était pas autorisée,
présenter des sacrifices et présenter une libation.
Présenter donc des sacrifices,
ce serait confondre l'hôtel d'or avec l'hôtel d'airain.
Les sacrifices étaient offerts à l'hôtel d'airain.
Et présenter les sacrifices à l'hôtel d'or signifierait
que nous venons à la table du Seigneur et au lieu de culte
pour être agréés et cela n'est pas le cas.
Nous y venons parce que nous avons été rendus agréables
dans le bien-aimé en vertu de son sacrifice accompli à la croix.
C'est le résultat de l'œuvre
et non pas le fait que nous venons l'adorer pour être reçus,
mais parce que nous sommes reçus.
Ayant donc, frère, une pleine liberté,
parce que nous sommes lavés par le sang de Christ,
parce que nous avons passé par la nouvelle naissance,
étant mis au bénéfice du Saint-Esprit qui habite en nous,
nous pouvons rendre culte en l'Esprit sanger.
Il y aurait beaucoup à dire sur cette réunion de culte
que nous connaissons sans doute,
mais de laquelle peut-être nous nous distançons,
voire même par habitude.
La réunion de culte, c'est donc ce qui s'accomplit à l'hôtel d'or
et ce qui est accompli par des sacrificateurs seulement.
Et nous avons été rendus tels.
Il nous a fait un royaume des sacrificateurs
pour son Dieu-Père.
C'était le propos de Christ à l'égard de son Fils,
de lui acquérir une famille d'adorateurs.
C'est le propos du Dieu à l'égard de son Fils
de lui donner une épouse.
Deutéronome 16, verset 16 précise
« On ne paraîtra pas avide devant ma face »
et ce qui est répété.
Cette mise en garde est répétée plusieurs fois.
On ne paraîtra pas avide devant ma face.
Nous sommes exposés à venir au culte
d'une manière routinière peut-être,
sans qu'il y ait cette préparation de cœur.
Si nous disons préparation, entendons-nous bien,
il ne s'agit pas du choix préalable d'un cantique
ou d'une préparation pensante à l'avance
à une prière que l'on pourrait exprimer.
Ce n'est pas cela la préparation.
Mais quelle est-elle ?
Nous l'avons de différentes manières
dans la parole présentée.
L'israélite en Deutéronome 26
avait préparé sa corbeille.
Lorsqu'il vient devant le sacrificateur,
elle est pleine.
Il n'y a plus qu'à la présence.
Deutéronome 26
Mais nous avons le niveau,
si on peut dire, le plus léger encore
de cette adoration.
Il parle encore beaucoup de lui.
Mon père était un araméen qui périssait.
Toutes ces choses sont vraies.
Il n'atteint pas encore le niveau le plus élevé.
Si nous allons un peu plus loin
et que nous arrivons à un chronique 29,
à cette remarquable prière de David
avant la construction de la maison de l'éternel
confiée à son fils Salomon,
nous voyons dans cette prière d'un chronique 29
les trois pensées dominantes du culte
qui suivent
et qui est mon peuple,
que nous ayons le pouvoir d'offrir ainsi volontairement.
Pensons à la condescendance divine
qui accorde à ces enfants
qui sont débiteurs de toutes grâces
de pouvoir offrir quelque chose.
Remarquons que nous trouvons l'offrande volontaire
seulement à partir de la pentecôte.
La deuxième pensée dominante,
ce qui vient de ta main, nous te le donnons.
Ne pouvons-nous pas dire dans le culte
ce qui vient de ton cœur,
nous te le présentons, ton fils béni.
Troisième pensée de cette prière,
nous n'avons pas d'espérance de demeurer ici-bas,
nous sommes étrangers.
Mais nous attendons ce qui est meilleur.
Nous le faisons sur la terre
car nous n'attendons pas d'être auprès du Seigneur
pour rendre au culte
qui nous accorde de pouvoir répondre
au désir premier de son cœur
sur cette terre déjà,
dans ce lieu qu'il a mis à part
comme un oasis dans le désert de ce monde.
Si nous allons un peu plus loin en psaume 45,
nous n'entendons plus le psalmiste parler de lui.
Mon cœur bouillonne d'une bonne parole.
Je dis ce que j'ai composé au sujet du roi.
Tu es plus beau que les fils des hommes.
La grâce est répandue sur tes lèvres.
Il ne parle que de celui qu'il a contemplé
et duquel il a discerné la beauté.
Il y a donc une corbeille préparée à l'avance.
Il y a donc une abondance préparée
comme ce fut le cas pour le roi de David.
Il y a un cœur qui a été réchauffé par Christ lui-même
et qui est à l'ébullition des affections
puisqu'il peut dire mon cœur bouillonne.
Et il ne parle que de celui dont sa face,
la face a été pour lui un rassalissement de soi.
Tu es plus beau que les fils des hommes.
C'est le culte.
Et si nous parvenons à la scène de Marie de Bethany,
nous n'entendons même plus l'adorateur parler
ou l'adoratrice parler.
Elle vient avec un vase plein.
Remarquons que tout est toujours plein
quand on vient devant le Seigneur.
On ne paraîtra pas avide devant ma face.
Une corbeille pleine.
Une abondance préparée.
Il y a un cœur qui bouillonne.
Un vase plein de marcures.
Elle s'avance dans le mutisme
pour répandre ce vase qu'elle a rempli au préalable
par amour.
L'amour persévérant qui a Christ pour objet
et qui au moment convenant se met à ses pieds.
Il n'y a plus qu'une chose à faire.
Répandre le parfum.
Il n'y a pas un mot de l'adorateur proprement dit.
Le langage, c'est le parfum.
Pendant que le Roi est à table,
le monarque exagère son odeur.
Celui dont le nom est un parfum répandu, c'est le culte.
Mais il nous faut dire deux mots
qu'on y autorise sur la scène et la table du Seigneur.
Nous connaissons bien les passages d'un Corinthien
un Corinthien 10
et un Corinthien 11
un Corinthien 11
Ce sont tous des passages que nous avons le bonheur de bien connaître.
Nous lisons en verset 23
Car moi j'ai reçu du Seigneur ce qu'aussi je vous ai enseigné
C'est que le Seigneur Jésus, la nuit qu'il fut livré, prit du pain
et après avoir rendu grâce, il le remplit et dit
Ceci est mon corps qui est pour vous.
Faites ceci en mémoire de moi.
De même, il prit la coupe aussi après le chouper en disant
Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang.
Faites ceci toutes les fois que vous boirez en mémoire de moi.
Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe
vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.
La scène du Seigneur
Ce repas d'amour que le Seigneur a institué avec les siens
et pour les siens la nuit même en laquelle il fut livré
dont le détail nous est particulièrement donné en Luc 22
Scène au sujet de laquelle le Seigneur a pu dire
J'ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous.
Pensons un peu, sans pouvoir et de loin la mesurer
ce qu'est ce désir dans le cœur du Seigneur
J'ai fort désiré, lui Christ, notre Pâque
qui allait être mis à mort, sacrifié, se substituant au type, lui le divin antitype
J'ai fort désiré
que comportait ce désir, si ce n'est l'accomplissement de la volonté de Dieu
pour faire éclater et ouvrir les écluses de la grâce
Il allait être, en célébrant cette septième Pâque mentionnée dans les Écritures
l'antitype parfait, Christ notre Pâque
Il institue ce mémorial
que nous avons le bonheur de pouvoir célébrer chaque premier jour de la semaine
La Seine du Seigneur
Le pain sur la table et le vin qui en est séparé sont bien l'image de la mort
Le sang hors du corps
Un corps sans son sang, c'est un corps mort
Et le langage de la mort, de la Seine, c'est la mort
Particulièrement à la Seine, ce que Christ est maintenant, mais ce qu'il a été
Le thème de la Seine, et ceci sans être absolu, n'est pas l'évocation de Christ dans sa vie
comme homme ici-bas, pas plus que Christ glorifié à la droite de Dieu
Il s'agit de Christ dans la mort
Et si le culte est l'évocation des quatre sacrifices, nous le savons bien
le sacrifice de prospérité étant principalement le culte lui-même
où il y a une part pour Dieu et une part pour l'adorateur
Si le sacrifice de l'Holocauste, l'Holocauste est l'évocation de la première pensée de Christ
s'offrant lui-même à Dieu sans tâche
premier objet du livre des sacrifices lévitique premier
Si l'offrande de gâteau nous parle de Christ s'offrant à Dieu comme homme dans sa marche
sacrifice non sanglant
En revanche, la Seine nous parle plus précisément et d'une manière combien éloquente du sacrifice pour le péché
Ces heures durant lesquelles le Seigneur s'étant chargé volontairement du péché
subit le courroux et la sainte colère de Dieu contre le péché
Sacrifices en vertu duquel nous sommes maintenant rendus agréables en lui
parfaits à perpétuité, constitués un peuple d'adorateurs
Évocation de ces souffrances expiatoires à nul autre semblable
car si profondes et indicibles que furent ces souffrances pendant sa vie
pour nous sauver, il fallait celle qui accompagne sa mort
Et c'est bien le langage de la Seine qui parle à nos cœurs et nous fait mesurer jusqu'où
l'auteur du salut éternel a dû descendre
Prenant la forme d'un homme, il est descendu prenant celle du serviteur qui agit sagement
descendu encore pour adopter celle de l'esclave et pour prendre la place du crucifié
C'est à la Seine que nous évoquons de telles choses dans une commune louange
C'est la Pâque, célébrée pendant la période chrétienne
Si la Pâque était le rappel pour Israël du fondement de sa délivrance
elle parlait par anticipation d'un sacrifice combien plus excellent
Nous célébrons à la Seine le fondement de notre salut et de notre délivrance
mais d'un sacrifice accompli auquel il n'y a rien ajouté pour que tous les résultats acquis soient produits
Un pain sur la table qui nous parle de son corps donné pour nous
mais qui évoque également la réalité de cette unité du corps de Christ
constituée par tous les rachetés du Seigneur sur la terre
Il y a deux choses à ne pas confondre
La réalité de l'unité et la réalisation de la communion
Ce sont deux choses très distinctes
Comme aussi la Seine est distincte de la table du Seigneur
bien qu'elles soient toutes deux intimément liées et indissolublement liées
La réalité de l'unité du corps est proclamée à la table du Seigneur
devant ce pain qui est placé devant nous et qui évoque cette unité
toujours vue dans son aspect parfait devant Dieu en Christ
Et nous pouvons chanter avec reconnaissance que l'unité de ton Église est belle
Elle plaît à ses yeux
Grâce à Dieu elle n'est pas conditionnée à la réalisation que nous en manifestons
à la compréhension que l'on en a
Le croyant qui ne rend pas cul parce qu'il ignore peut-être la pensée de Dieu
ou parce qu'il néglige cette invitation divine
fait partie de cette unité
Et tous les croyants sont vus
Quant à la communion réalisée à cette table, c'est autre chose
Elle ne peut l'être qu'avec des rachetés du Seigneur
qui désirent marcher et se rassembler selon la pensée de Dieu
dans la séparation du mal doctrinal et moral
pour réaliser et manifester avec le secours de sa grâce
les vrais caractères de son témoignage ici-là
La scène du Seigneur comporte quatre aspects
Vous annoncez
C'est donc une proclamation à la face de ce monde
Qu'il en soit conscient ou qu'il n'en soit pas conscient
Qu'il soit indifférent ou pas
C'est une proclamation rendue chaque premier jour de semaine
Le jour de la victoire
Le jour où la gerbe des prémices est tournoyée
A la gloire de celui qui est les prémices de la première résurrection
Ce jour-là est un jour de victoire
Sur la mort, sur l'ennemi, sur le péché
Et que le monde le sache
Veuille le savoir ou veuille l'ignorer
La scène annonce la mort du Seigneur
C'est donc une proclamation
Mais c'est un mémorial
C'est le mémorial de sa mort
Vous annoncez la mort et non pas la vie
Non pas la glorification
Vous annoncez la mort du Seigneur
Et plus nous resterons près du thème qui se rattache à la scène
Plus éloquent sera la mémoire de ses souffrances et de sa mort
Vous annoncez la mort et c'est le souvenir de sa personne en troisième lieu
Faites ceci en mémoire de moi
Le souvenir d'une personne à qui l'on doit tout
Le souvenir d'une personne à qui nos cœurs sont attachés
Que l'on aime
Faites ceci en mémoire de moi
Et quatrièmement jusqu'à ce que je vienne
L'évocation renouvelée chaque premier jour de la semaine
Du retour prochain du Seigneur
Ce qui constitue l'un des caractères de son témoignage collectif
Quatre caractères comme il y avait quatre côtés à l'hôtel
Comme il y a quatre sacrifices
Qui nous parle de cette plénitude
Dont la scène est revêtue
Une proclamation, le souvenir de sa mort
Le souvenir de sa personne
Et le rappel de son prochain retour
Faites ceci en mémoire de moi
C'est le souvenir donc qui est proposé à nos cœurs
C'est une invitation
Et le croyant qui répond
Accomplit un acte d'une part d'obéissance
Faites ceci
Et deuxièmement un acte d'amour
En mémoire de moi
Comment donc l'âme du racheté peut-elle être insensible
A l'appel du cœur du Seigneur
Et se tenir en retrait
Si elle a saisi ce que Christ a fait pour elle
Et si elle a saisi les caractères de son témoignage
Certes, on dira
Il suffit d'aimer le Seigneur
Et de désirer ce souvenir de lui et de sa mort
Pour s'approcher de la table du Seigneur
C'est le point fondamental
Mais est-il suffisant ?
Car la scène est célébrée
Dans bien des rassemblements chrétiens
La scène est célébrée
Mais à la scène, nous l'avons rappelé
Est indissolublement liée la table du Seigneur
Et la table du Seigneur
Objet de l'enseignement de l'apôtre
Également dans le chapitre 10 de cette même épître
Nous connaissons bien cet enseignement
Dont il nous est parlé au verset 14 et suivant
C'est pourquoi, bien-aimés, fuyez l'idolâtrie
Je parle comme à des personnes intelligentes
Jugez vous-même de ce que je dis
La coupe de bénédiction que nous bénissons
N'est-elle pas la communion du sang du Christ ?
Le pain que nous rompons
N'est-il pas la communion du corps du Christ ?
Car nous sommes tous
Car nous qui sommes plusieurs
Sommes un seul pain, un seul corps
Car nous participons tous
A un seul et même pain
Et la mention de la table du Seigneur au verset 21
Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur
Et la coupe des démons
Vous ne pouvez participer à la table du Seigneur
Et à la table des démons
Provoquons-nous le Seigneur à jalousie
Sommes-nous plus forts que lui ?
Il y a donc à la table
Cette mention fondamentale de la communion
Car c'est à la table toujours
Que la communion s'exprime
Et c'est là que doit se distinguer
Ces deux réalités
L'unité du corps d'une part
Et la réalisation de la communion d'autre part
Tous les rachetés du Seigneur
Sont vus dans le pain, ce seul pain
Expression d'un seul corps
Mais la communion ne se réalise
Que sur un terrain de séparation
Du mal moral et doctrinal
Sur un terrain de sainteté
Certes, demander sa place à la table du Seigneur
N'est pas un certificat de connaissance
Ce n'est pas ce que le Seigneur requiert
Ce qu'il demande
Et ce qui est requis
De l'âme qui désire participer à la table du Seigneur
C'est outre le désir de se souvenir de lui
Mais ce cœur engagé
Qui souscrit sans réserve
Au caractère de son témoignage
Ce n'est pas une question de connaissance
Mais toutefois, l'âme qui désire s'approcher
Doit savoir ce qu'elle fait
Elle doit savoir sur quel terrain
Elle engage ses pas
Et que si, d'une part, elle va être abreuvée
Aux sources de la plus grande bénédiction
Elle s'engage sur un terrain
Aussi de la plus grande responsabilité
Car il n'y a pas de bénédiction
Sans responsabilité
Et l'âme doit être pénétrée
De ses caractères du témoignage
La table du Seigneur
Sur laquelle la scène est célébrée
Constitue le plus haut niveau
De la communion collective
C'est aussi en ce seul jour
En ce seul moment
Et en ce seul lieu
Qu'est proclamée la réalité
De l'unité du corps de Christ
Nous parlons des caractères du témoignage
Quels sont-ils ?
Nous n'avons pas le temps de les évoquer
Ceci nous porterait bien trop loin
Mais il faut toutefois les nommer très brièvement
Les caractères du témoignage
Les caractères du témoignage sont tout premièrement
La conscience de la sainteté
Réaliser que les témoins
Sont appelés à marcher dans la fidélité
Et dans la sainteté
Le témoignage est le cercle concentrique
Autour de Christ
Qui se trouve au sein, comme le noyau
Au sein de la chrétienté professante
Son témoignage, expression restreinte
Dirons-nous, de l'Église universelle
Ou de l'Assemblée
Le témoignage est constitué
Par ces rachetés du Seigneur
Qui ont à cœur
De respecter la volonté de Christ
Qui sont conscients de ses droits
Tout en étant conscients de leurs faiblesses
Ce qui les conduit à faire appel à son secours
Pour maintenir la mission
Qui est confiée à son Assemblée
En sa qualité de colonne et soutien de la vérité
S'ils seuillent
Pour entrer dans la profession chrétienne
C'est le baptême
S'ils seuillent pour entrer dans l'Assemblée de Dieu
C'est la conversion
Celui pour être constitué un témoin
Et à partir de son témoignage
Selon son cœur
C'est l'amour et la fidélité
C'est donc un des caractères fondamentaux
Avons-nous en nous-mêmes des ressources ?
Absolument pas
Mais le Seigneur nous accorde
D'être mis au bénéfice
Des ressources toujours suffisantes
Pour maintenir dans ce monde
Les caractères d'un tel témoignage
La réalisation du rassemblement autour du Seigneur
Dans la dépendance de son esprit
Et sous l'autorité de sa parole
Sont également des caractères de son témoignage
La dépendance de l'esprit
Qui exclut toute organisation humaine
L'autorité de sa parole
Qui exclut toute pensée personnelle
Et la présence du Seigneur
Qui est le seul centre d'attrait dans cette maison
Et aujourd'hui encore
Comme au jour d'Agé
Le Seigneur est là pour nous dire
Ma parole et mon esprit
Demeurent avec vous
Je suis avec vous, ne crayez pas
La corde triple est aussi fraîche aujourd'hui
Qu'elle l'était alors
Et qu'elle était au jour printanier de l'Église
Mais il y a deux choses
Impossibles actuellement
Et qui ne sont pas réalisables
C'est de revenir au jour printanier du début du Livre des Actes
N'y songeons pas
Puisque le croyant maintenant
Est appelé à se retirer de l'iniquité
Pour se réunir avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur
Le retour à l'état initial de l'Église n'existe pas
Et une deuxième chose
Il n'est pas possible de rendre témoignage
Et d'être qualifié
Du qualificatif de témoin ou de témoignage
Avec le mal
En association avec le mal
Quelle qu'en soit la nature
Ce sont deux choses auxquelles il faut renoncer
Et la séparation du mal
Est à la base du témoignage
Et la conscience
De la gloire du Seigneur
De sa seigneurie dans sa maison
Constitue un caractère fondamental du témoignage
Réaliser que son nom est là
Qu'il est invoqué sur ce rassemblement
Que nous nous en revendiquons comme étant rassemblés en son nom
Et que par conséquent
Sa volonté est liée à son nom
Et sa seigneurie aussi bien que sa gloire sont engagées
Ceci nous conduira au plus grand respect
Et à la plus haute appréciation
De ce témoignage selon son cœur
Le retour du Seigneur, nous l'avons déjà dit
Constitue également l'un des caractères précieux du témoignage de Dieu
Il attend son Seigneur
Nous pourrions penser aujourd'hui
Combien il est difficile de réaliser ces choses
Mais les ressources s'étendent, nous l'avons dit
Toujours à notre disposition
Nous pouvons réaliser avec la grâce de Dieu
S'il y a fidélité et amour
Les caractères de cette maison de Dieu
Qui répondent à la pensée de son cœur
Esdras 6 est là pour nous enseigner à ce propos
Dans un temps de petites choses et de ruines
On a retrouvé la pureté
On a célébré la Pâque
On est tous d'un seul cœur
Et l'Éternel les a rendus joyeux
Il y a donc du côté de Dieu
Rien qui fasse défaut
Et qui puisse nous priver de quelque manière que ce soit
De trouver, de réaliser
Les caractères de cette maison
Et de jouir dans la joie et dans la paix
De sa présence
Et de tout ce que procure une telle présence
L'histoire de l'Église est dépeinte
Nous savons bien l'Apocalypse 2 et 3
Par sept tableaux
Qui sont des plus éloquents et riches en enseignement
Mais au terme de cet ensemble
Qui nous parle de l'Église responsable
Nous avons d'une manière toujours plus accentuée
Démontré cette séparation
Entre un ensemble qui a perdu le sens de sa vocation céleste
Et de sa mission
Et un résidu qui s'en détache
Et qui sont précieuses au cœur du Seigneur
Dieu veuille que nous soyons comptés
Au nombre de ceux qui constituent ce résidu
Nous laissons la méditation de chacun
Celui de Malachie 3.16
Où il nous est décrit
Ce qui caractérise ce résidu
Il pense à son nom
Il pense à son nom
Il parle l'un à l'autre
Le Seigneur est-il inattentif ?
Le Seigneur est attentif
Il en inscrit les noms dans un livre
Qui est toujours devant lui
Car leurs perchés sont derrière son dos
Mais les noms de ses témoins
Son témoins sont toujours rappelés devant lui dans un livre
Que sont-ils pour lui ?
Son trésor particulier
Ils sont à moi
Mon trésor particulier
Le témoignage philadélphien est là pour nous encourager
Est-il inaccessible ?
Qu'est-il dit de ces philadélphiens ?
Est-il dit d'eux qu'ils ont accompli de grands miracles
J'ai accompli des miracles, des prodiges
J'ai accompli des actions spectaculaires
Pas du tout, c'est pas ce que le Seigneur nous demande
Ils ont gardé sa parole
Ils n'ont pas renié son nom
Peu de force, certes
Mais les caractères du témoin sont conservés
Ils ont peu de force
Mais ils n'ont pas renié son nom
Ils ont gardé sa parole
Dans les temps de la faim
Pour Christ, c'est tout
Les promesses leur sont données
À ces vainqueurs
Il leur est dit qu'ils seront comme une colonne dans le temple de son Dieu
Et qu'ils ne sortiront plus jamais dehors
Comme un reflet dans la gloire
De ce qu'ils ont été par la grâce sur cette terre
Cette colonne, ceux qui sont ces témoins à sa gloire
Et qui constituent cette colonne
Dans les ruines de ce monde religieux et professant sans vie
Cette colonne se retrouve comme un reflet dans la gloire
Je lui ferai une colonne dans le temple de mon Dieu
Que le Seigneur nous accorde et le désir et la grâce
De serrer dans nos cœurs ce que nous avons
Tiens ferme ce que tu as
Non pas cherche du nouveau
Tiens ferme ce que tu as
Que personne ne nous dépouille de cette couronne de la récompense
Pour la gloire de celui qui attend le moment de la dispenser aux siens
Au jour des promotions divines au tribunal de Christ
Et de manifester véritablement les caractères de ce témoignage
Si cher à son cœur ici bas
D'être dans les ruines de ce monde religieux
Cette colonne visible
D'être comme un oasis
Où l'eau se boit à l'entrée
Dans le désert moral et spirituel de ce monde
Et ceci
Jusqu'au jour où s'accomplira
Ce qui constitue la joie qui était devant le cœur du Seigneur
A cause de cette joie qui était devant lui
Qui l'a conduit à mépriser la honte et endurer la croix
Jusqu'au jour où cette joie sera consommée
Dans l'union glorieuse de Christ et de son Église
Celui qui s'est livré pour elle
Qui présentement la nourrit et la chérit
Se la présentera alors à lui-même
Sans tâche, ni rite, ni rien de semblable
Barré de ce vêtement de fin lin
Qui sont les justes actes des saints
Qui nous accordent assez d'amour pour le Seigneur
Auteur du salut et chef de l'Assemblée
De tisser par sa grâce et dans sa dépendance
Et par amour pour lui
Quelques fils de cette parure
Dont elle sera revêtue au jour des noces
Au jour où il jouira du fruit
Du travail de son âme
Dans sa glorieuse, parfaite, céleste et éternelle maturité
Ce jour où l'Église pourra dire dans un cantique de louanges
Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui …